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Microfiche
Séries
(Monographs)
ICMH
Collection de
microfiches
(monographies)
Canadian Institute for Historical Microreproductions /Institut canadien de microreproductions historiques
■ %^
Technical and Bibliographie Notes / Notes techniques et bibliographiques
The Inslilute has atlempled lo oblain ihe besl original
copy avaiiable for filming. Fealures of this copy which
may be bibiiographically unique, which may aller any of
the Images In Ihe reproduction, or which may
sigm'ficanlly change the usual method of filming are
checked below.
D
Coloured covers /
Couverture de couleur
j j Covers dama ged/
Couverture endommagée
Covers restored and/or laminated /
Couverture restaurée et/ou pelliculée
D
I j . Cover tille missing / Le titre de couverture manque
Coloured maps / Cartes géographiques en couleur
D
I j Coloured plates and/or illustrations /
Coloured ink (l.e. olherthan blue or black) /
Encre de couleur (l.e. autre que bleue ou noire)
D
D
n
D
Planches et/ou illustrations en couleur
Bound wilh olher malerial /
Relié avec d'autres documents
Only édition avaiiable /
Seule édition disponible
Tight binding may cause shsdows or dislortion along
inlerior margin / La reliure serrée peut causer de
l'ombre ou de la distorsion le long de la marge
intérieure.
Blank leaves added during restorations may appear
wilhin the texi. Whenever possible, ihese hâve been
omitted from lilming / Il se peut que certaines pages
blanches ajoutées lors d'une restauration
apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était
possible, ces pages n'ont pas été filmées.
0
Additional commenls /
Commentaires supplémentaires:
L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il lui a
été possible de se procurer. Les détails de cet exem-
plaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibli-
ographique, qui peuvent modifier une image reproduite,
ou qui peuvent exiger une modification dans la métho-
de normale de filmage sont indiqués ci-dessous.
Coloured pages / Pages de couleur
Pages damaged / Pages endommagées
□ Pages restored and/or laminated /
Pages restaurées et/ou pelliculées
0 Pages discoloured, stained or foxed /
Pages décolorées, tachetées ou piquées
n7| Pages detached / Pages détachées
j \/j Showthrough/ Transparence
r~y Quality of print varies /
I ^1 Qualité inégale de l'impression
Includes supplementary material /
Comprend du matériel supplémentaire
Pages wholly or partially obscured by errata slips,
tissues, etc., hâve been refilmed to ensure the best
possible image / Les pages totalement ou
partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une
pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à
obtenir la meilleure image possible.
Opposing pages wilh varying colouratlon or
discolourations are filmed hvice lo ensure the best
possible image / Les pages s'opposant ayant des
colorations variables ou des décolorations sont
filmées deux fois afin d'obtenir la meilleure image,
possible.
D
D
D
Pagination irrégulière.
i
This ilem is filmed at ihe réduction rsîio checked below /
Ce document est filmé su taux de réduction indiqué ci-dessous.
f
lOx 14x 18X 22x
26x 30x
^
'
12x 16x 20x
2Ax 28x 32x
The copy filmed hère has been reproduced thanks
to the generosity of:
La Bibliothèque de la Ville de Montréal
L'exemplaire filmé fut reproduit grâce à la
générosité de:
La Bibliothèque de la Ville de Montréal
The images appearing hère are the best quality
possible considering the condition and legibility
of the original copy and in keeping with the
filming contract spécifications.
Original copies in printed paper covers are filmed
beginning with the front cover and ending on
the last page with a printed or itiustrated impres-
sion, or the back cover when appropriate. AI!
other original copies are filmed beginning on the
first page with a printed or illustrated impres-
sion, and ending on the last page with a printed
or illustrated impression.
The last recorded frame on each microfiche
shall contain the symbol — »-(meaning "CON-
TINUED"), or the symbol V (meaning "END"),
whichever applies.
Maps, plates, charts, etc., may be filmed at
différent réduction ratios. Those too large to be
entirely included in one exposure are filmed
beginning in the upper left hand corner, left to
right and top to bottom, as many frames as
required. The following diagrams illustrate the
method:
Les images suivantes ont été reproduites avec le
plus grand soin, compte tenu de la condition et
de la netteté de l'exemplaire filmé, et en
conformité avec les conditions du contrat de
filmage.
Les exemplaires originaux dont la couverture en
papier est imprimée sont filmés en commençant
par le premier plat et en terminant soit par la
dernière page qui comporte une empreinte
d'impression ou d'illustration, soit par le second
plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires
originaux sont filmés en commençant par la
première page qui conporte une empreinte
d'impression ou d'illustration et en terminant par
la dernière page qui comporte une telle
empreinte.
Un des symboles suivants apparaîtra sur la
dernière image de chaque microfiche, selon le
cas: le symbole — ♦► signifie "A SUIVRE", le
symbole V signifie "FIN".
Les cartes, plancheSj tableaux, etc., peuvent être
filmés à des taux de réduction différents.
Lorsque le document est trop grand pour être
reproduit en un seul cliché, il est filmé à partir
de l'angle supérieur gauche, de gauche à droite,
et de haut en bas, en prenant le nombre
d'images nécessaire. Les diagrammes suivants
illustrent la méthode.
1
2
3
4
5
6
MICROCOPY RESOLUTION TEST CHART
(ANSI and ISO TEST CHART No. 2)
1.0
l.l
1^
In*
1^
IIIIIM
IIIIIM
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il 2.5
Z2
2.0
1.8
1.25
1.4
1.6
J "-^PLIËD ItVHGE Inc
~ < East Mair SIreel
■^■' lester, New York UBOi USA
=L. i6) 482 ~ 0300 - Phone
S= ^.'16) 288 - 5989 - Fax
'% "^>'
MANDEMENTS
DES
BVEQUES DE QUEBEC
MANDEMENTS
LETTRES PASTORALES ET CIRCULAIRES
DKS
EVEQUES DE QUEBEC
•■•^
(Nouvelle Série)
SON ÉMINENCK LE CARDhXAL TASCMEKE.-
vu
Volume Cinquième
Neuvième de la collection complète
Gagnon
x1p6„ohi>>Quebec
1898
71877
— 5 —
(N" 255)
LETTRE PASTORALE
DE MONHEIONEUR L'AUCHEVAqUE BE (JYIlbNE, ADMtNISTRATETJR
DR l-'AKCHIDIOCfcSB DE (ilÉlIKC, l'KOMUI.dUANT I,'EN<Y('LI(iUE " AKKAUI VOS "
rtlR LES ÉCOLES DU MAMTOBA.
LOUIS-NAZAIRK RÉGIN, par la ciiace r.E dieu et du
Sli:(iE Al'OSTOLIOL'E, AncHEVÉQUE DE CYIIKNE, ADMINISTRATEUR DE
i.'auciiidiockse de quéiiec.
Au clerfjê séculier et rà/ulicr, aux Communautés religieuses et à
tous les fidèles (lu dit avcliidioccse, suiut et bénédiction en
Notre Seitjneur
Nos Très Cliers Frères,
Nous sommes heureux de porter aujourd'hui à votre con-
naissance l'Encyclique que Notre Très Saint Père le Pape
Léon XIII vient d'adrp«ser aux Archevêques, aux Evoques et
autres Ordinaires de u ConTédération canadienne en union
avec le Siège Apostolique.
Nous attendions, pour la publier, que tous les Archevêques
et Evêques de la Puissance l'eussent reçue et eussent signé
la lettre collective Qui devait l'accompagner. Mais voici que le
Pape demande de promulguer sans retard ce document impor-
tant, qui n'a été expédié encore qu'à Nous seul, en Notre qua-
lité de Coadjutenr de Son Eminence le Cardinal Archevêque
— (j -
Ai' l'K-lisi! imHropoIitaiiif .J;; QuébL'c, E.^liso môi-e do toutes les
Eglises (lu C;iiiai|;i.
Ci'tU' I':iioy(Ji([iif' (H.'iil alteiiiliic depuis loiigii-mps. Avec l'en-
seiKiiomeiit de riiiriiillibln docteur, la décision du plus auf,'usl.e
tribunal qui soit sur la terre, elle nous apporte nu nou"veau
télnoisua,^e de la sollicitude et de raU'ectiou paternelle du Chef
tie i'Hglise envers iioli'c pays.
Voilà vin<,'t ans (jue Léon XIII gouverne le monde, vingt ans
consacrés sans relAche à la sanctiilcalion des âmes, à la piédi-
cation de la vérité, à la Ifilte pacifique pour le bien, à l'union
des es[.rils et des cuMirs. Ses lettres resteront, sans contredit,
l'un des plus glorieux monuments de la papauté. Elles ont cou'
4ui8 l'admiration de l'univers, elles sont esprit et vie. Tontes
les (inestions qui intéressent davantage l'individu, la l.unille et
ll;i société, la science et la foi, Léon Xlll les a successivement
traitées; les grands problêmes q\ii agitaient les peuples, il en a
donné la solution ; il est vraiment le maiire de son siècle
Mais s'il a enseigné l'Eglise universelle, il n'a pas négligé les
Eglises particulières, et il n'en est presque point aujourd'hui,
en Orient comme en Occident, auxquelles sa voix ne se soit fait
entendre, et qui n'aient re(;n de sa bouch(j angiiste des conseils
et une direction. Son grand cœur embrasse toutes les nations,
les plus humbles comme les plus puissantes, celles qui ont des
siècles derrière elles et celles qui commencent, celles qui sont
ïestéts dans la voie droite et celles qui s'en sont détournées.
Pour toutes et pour chacune, son admirable intelligence, enri-
chie des plus beaux dons de la nature et de la grâce, a été une
Uunière comme le Verbe, son divin exemplaire, dont elle con-
îiinue l'œuvre et le bienfait.
Naguère parlant aux Evèqnes d'Autriche, d'Allemagne et de
Suisse, au sujet de la question de l'éducation,— question qui.
plus que tontes les autres peut-être, est l'objet de ses préoccu-
pations et de son zèle,— -il résumait, dans une page magninque,
les principes que les catholiques ne doivent jamais perdre de
vue.
Nous avons été frappé de cet enseignement si clair, si ferme,
cl qui répondait si parfaitement aux besoisis de uotrc époque
nj;i;ét'. Li'on XIII cxIiorUiit l.-s Fv^|iit's i'i ne licn né^'lij,M'r pour
niaiiilciiir la l'ai plfiin; «'t t'iilièn- (laiis loiiles l.'s écoles, ci'IIhs
desj.'Uiit's cnfauls et celles qu'on appelle secoudairus ou acndé-
niiqiics II mettait en },'ar(lu eonl:u l'écoli' mixte ou neutre,
celle où la leb^'ioii o-t altérée et celle d'où elle est bannie!
L'inditrérenlisme on la iieulralilé dans l'école lui apparaissait
nomme un 8acrilè;,'e et il mi craij,Miaii pas di- dire (\n>i «organi-
ser rensi'JKneiMent de manière à lui enlever tout point de con-
tact avec la religion, c'est corrompi'e dans l'îl'ut! les f^ormes
mêmes ilu beau et de l'honnête, c'est prépar.-r non pomt des
défenseurs do la patrie, mais i.ne peslo et un llôau pour le genre
humain. 11 Puis désire, ix de faire bien comprendre aux chefs
de famiib! et à tous ceux qui doiv.-nt s'occuper d'édiicaliou, que
ce que l'enfant réclame, comme baptisé et calholiiiue, ce n"esl
pas seulement un peu d'instruction religieuse reléguée an
second laug, mais nu enseignement pénétré tout entier de
J'esprit chrétien, il écrivait ces belles piroles que nous aimons
•à reproduire ici : «Il faut non seulement (jue la religion soit
tjuseignée aux enfants à certauies heures, mais que tout le
reste de l'enseignement exhale comme une odeur de piété
«hrétionne. Sans cela, si cet arôme sacré ne pénètre pas et ne
ranime pas l'esprit des maîtres et des élèves, l'instruction,
<inelle qu'elle soit, ne produira que peu de fruits, et aura
souvent, au contraire, des inconvénients fort graves.»
Ces importantes leçons. Nos Très Ghers Fières, Léon XIII les
répète aujourd'hui en s'adressant à nous d;i ,s la lettre magis-
traie que nous avons mission de promulguer. Les catholiques
du monde entier en tireront profit, mais c'est h vous surtout
■qu'incombe le devoir de les écouter avec le plus profond res-
pect et (le les mettre ndèlement en pratique.
Que l'immortel i'oiitife daigne ainsi particulièrement s'occu-
per de nous, étudier nos multiples b-'soins, se rendre un compte
•exact de notre état social, de nos forces et de nos faiblesses.
<:hercher la cause des maux dont nous souffrons et des luttes
<]in nous divisent, pour nous indiquer la voie qu'il faut suivre
«t les remèdes que nous devons employer, c'est assurément
pour le Canada tout entier un honneur insigne et un inafi-
préoiable avantage. Celui à qui i! a été dit ')ai
— 8 —
,„,„.™ , . Pa^--.neaux --b™«j; - connue ..
vira,; ::;;:« l;'neTde''::,'d,.es,e e. ae toKedoOnne
^uè .a mal. a ùacées fo™.ront l'un des plu, beaux chap.tres
de noire hislcire nalionale.
Mds nourqnoi le Pape a-t-il parlé à vos Evoques, et par eux à
lovU^penl canadien? Pourquoi vienl-il vous rappeler, avec
1 deC peut-être qu'il ne l'a encore fait dans aucun des
ScumelrLaués de son autorité, '-.règles immuabe^^
les enfants de l'Eglise ne sauraient jama.s se A^^^^^
matière d'instruction et d'éducation? Il est '. que vous
sachiez, et nous allons vous le dire brièvement.
Depuis leur entrée dans la Goufédération canadienne les
caU^oTigies du Mauitoba avaient leurs écoles où leurs en a t
éîa entlistruils conformém^.U à leurs principes religieux et à a
di ^^tion de l'Eglise. Ils possédaient ces écoles, non pas en ver u
d'.H.e concession ou d'une tolérance quelconque, mai* en vertu
d'uTnac e so e„nel que l'honneur et la justice défendaient de
t. 1 da' lequel ils mettaient leur absolue conliauce. Res-
p ctueux enx-mêLs pour les convictions et les libertés de ceux
Sue partageaient pas leurs croyances, ils demandaient, non
ne faveur, mais simplement l'exercice du droit qn'H* ava ent
ré ever leurs enfants suivant les dictées de leur conscience
Pedait vingt ans, ces di-oi.s furent reconnus et la pa.x e
rhâ'monie régnèrent dan. lonte la province du Ma.ntoba. Tout
à co 7 pour des raisons que nous n'avons pas à rechercher ici,
n £o une loi malheureuse vint jo- ';- ^^^;:';^ Z
milieu de nos frères et 1. ur enlever à eux, les plus faibles, les
mini nombreux, les pins pauvres de cette contrée une hber^
eue leur assuraient des engagements sacres et a laquelle i s
enaient plus qu'à leur propre vie. Leurs écoles disparaissaient
pou "le place à des écoles publiques, à l'érection et à l en re-
Uen desquelles ils étaient forcés de contribuer de leur argen
et que enr conscience de catholique leur faisait cependant un
devX d'interdire à leurs enfants à cause des règlements qui y
Sent suivis, des livres qu'on y adoptait, de la neutrahte rel -
S;'«" nn'on ; introduisait. Ils se sentirent blessés; Us compri-
îentd'autant plus l'injustice dont ils étaient victimes que, a«n.
— 9 —
une autre province où les protestants sont le petit nombre, les
frères de ceux qui leur l'avjssaient leurs droits étaient traites
par les catholiqnes avec une équité et une cordialité haute-
ment reconnues de lous. Ce fut une ère de deuil et de sacriiices
qui commença pour eux. Ils protestèrent noblement, énergique-
ment, et dans tout le pays, on peut le dire, tous ceux qui ont
le sens de la justice, et pour qui les stiiuilations d'un conti'at
ne sont pas chose vaine, qu'ils appartinssent on non à la même
foi, protestèrent avec eux. Après des revendications restées
malheureusement sans etfet, la lutte légale s'engagea. 11 s'agis-
sait d'une question qui intéressait au plus haut point la con-
science catholique ; les Evoques ne pouvaient donc pas rester
neutres et inactifs ; ils furent fidèles au devoir; nuis ensemble,
ils firent appel aux catholiques et à tous les citoyens sincères
et loyaux. Jl leur semblait qu'une cause si juste et si sainte
devait triompher bientôt. Leurs enseignements et leurs con-
seils sont encore présents à vol'" mémoire ; la postérité, nous
en sommes certains, leur sera .•ouuaissante de ce qu'ils ont
fait pendant ces douloureuses années, en faveur d'une minorité
opprimée.
Hélas! une question que l'on aurait pu si facilement et si
promptement résoudre d'après les seuls i)r:ncipes d'équité natu-
relle, rencontra des conqjlications nombreuses et inattendues.
Portée de tribunal en tribunal, elle tomba dans l'arène politi-
que. Là encore, comme c'était leur droit et leur devoir, les
Evèques se plaçant au-dessus de tous les intérêts de partis et de
toutes les spéculations de )a politique, essayèrent de la faire
triompher, parce que, alors comme avant, elle restait toujours
une question de conscience, et ils ne pouvaient pas l'abandon-
ïier. La loi fédérale proposée pour la résoudre échoua, et,
depuis ce moment, notre pays conlinua d'être le théâtre de
luttes pénibles. L'n nouveau gouvernement remplaça l'ancien,
€t nous apprîmes un jour qu'entre lui et le gouveruenient du
Manitoba une entente était survenue, un compromis avait été
<ii'rôté.
Ce compromis n'était pas la restitution des droits violés, il
n'était pas même une amélioration qui pouvait so concilier avec
— 1 '^-i "j» u!Liii,3 -ac 1 ij^ii^e. vjOmmcnt i episCupat
10 —
aurail-il p" l'appronvor
? Il le déclara donc inaccepUible, et. les-
calholiLiuos du Maiiiloba continuèrent à soutenir leurs [.ropres
écoles au prix des plus grands sacrifices.
La situalion devenait de plus en plus tendue. La question
hef vénéré de l'Eglise, que les calho-
fnt déférée au Pape, à ce c
lianes reconnaissent comme leur pasteur suprême,
iq
diplomate, à ce ma
a ce cra
nd
lire prudent et sage que ceux même qui ne
sont pas ses fils ont plusieurs
fois choisi pour arbitre dans leurs
Ités. Comme il l'avait fait, en des circonstances analogues»
d'autres peuples, Léon XIII voulut bien se faire notre
ide. Mais avant de se prononcer sur \ine
et alîu de donner satisfaction à tous, le
Délégué Apostolique, et le char-
avoir entendu les parties iuté-
ditlicu
poui
docteur et notre g\i
question aussi gr
[ive
Souverain Pontife nomma un
gea de lui faire rapport après
resséi'S.
Léon XIII nous parle donc aujourd'hui, Nos Très Cher»
cœur l'empli de la plus vive
Frères, non seulement avec un
ilI'.Anion, mais après avoi
r tout étudié, tout pesé mûrement,
conliaiit que sa parole sera accueillie comme une parole
et de paix.
Son admirable Kncycliciue po
d'éq
ui'e
breui
l salutaires insiructious,
lion lie la commenter aujoui
urrait fournil- le sujet de nom-
mais ce n'est pas noire inten-
•d"hui. Nous voulons simplement la
promulguer
«n en donnant le sens et la po
ri eu. Ce sens, du
reste, tst bien clair et ne saur
;ii
t fournir matière à discussion.
Ap
res
avoir
navé un juste tribut d'hommages aux gl
01 res
re
ligienses (jui ont marqué les oiigii
les et
t les progrès de l'Eglise
du Canada, après avoir rapp
lé ce que l'Eglise a fait au milieu
de nous pour l'instruc
après avoir mis le pi-uple canadien
lion de l'enfance et de la jeunesse, et
plus po
au «niveau des peuples les
lices et les p'ins'glorienx, » et en avoir fait «leur émule,»
Léon XIII se hâte d'aborder, po
nr la résoudre, la grande con-
troverse se
olaire dont nous avons parlé plus haut. On peut,
dans sa Leare, distinguer trois partîtes principales :
!=— Principes de l'Eglise catholique en matière d'éducation ;
2.._ Appréciation de tous les événements qui se rapportent
— 11 —
à la question scolaiid du Manitoba depuis la loi de 1890 jusqu'à
ce jour;
8» — Devoir des calholiques et de tous les citoyens, relative-
ment à cette question, pour l'avenir.
PREMIÈRE PARTIPJ
PRINCIPES DE LEGLISli CATHOLIUUE EN MATIÈUE D'ÉDUCATION.
t
Dans celte première partie Léon XIII enseigne : 1. — Qu'il
appartient par-dci^sus tout aux parents, sous la conduite et
avec le concours de l'Eglise, de
enfants et à leur
[)ourvoir à l'édiicalion des
as.-iurer un
vienne el s'adapte à leurs crov inces rel
genre d enseignement qui con-
igieiises. 'i De voir, (
lit-il,
dans quelles insliln'.ions seioiil élevés les enfants, (luels maîtres
seront appelés à leur donner des préceptes de morale, c'est un
droit inhérent à la piiiss.iiice palernclli'. » Voilà pourquoi on
peut voir dans les lois de 1800 qui ont frappé nos coreligion-
naires du Maniloba, non seulement une violation du pacte
fédéral, mais encore une atteinte déplorable portée aux droits
impresci'iptibles de l'Egiise et des parents.
?. — Léon XIII condamne énergiiincmeiil. comme il
souvent déjà, les écoles nri.xtes et neutre
a fait
(I II faut fuir à tout
prix comme très funestes, dit-il, en parlant de ces dei'nières, les
écoles où toutes les croyances sont accmnllies indilleremment
et traitées de pair, comme si, pour ce qui regarde Dieu et 1
choses divines, il i
doct
es
m
portait peu d'avoir ou non de saines
nues et d'adopter la v.^rité on rerieuru
3.— Léon XIII définit l'école catholique celle qui est tenue
par «des maîtres catholiques, dont les livres de lecture et d'en-
seignement sont approuvés par les évoques,» el dont le système
s'harmonise avec les besoins et les devoirs religieux des jeunes
élèves. En dehors de ces conditions, l'école oli'ie aux enfants
catholiques les dangers les plus graves, et c'est une suprême
es pères de famille
eur a confié le
injustice (le mot est de Léon XIII) de forcer 1
à y exposer ceux dont l'Auteur delà nature 1
soin. « Quand les catholiaucs (leman.ileiit
de le demander et de le revendiquer — que l'enseignement des
,1 1,
t '- tt I u»^- 1 Ul I
— 12 —
maîtres coiicopfle avoc la relision de leurs enfaïUs, ils usent de
leur droit. Et il ne se pourrait rien faire de plus injuste que de
les mettre dans rallernative o\i de laisser leurs enfants ..-roitre
dans l'i^'uoranee. ou (le les jeter dans un milieu qui constitue
un danger suprême pour leurs âmes. »
DEIXIKME PARTIE
APPlUiOIATlON DE TOUS l.ES 'ÉVÉNEMENTS QUI SE RAITORTENT
A LA QUESTION SCOLAIRE DU MANITOIBA DEPUIS LA LOI
DE 1890 jusqu'à ce JOUR.
1. — Puisque la loi de ISDO constituait ime véritable injustice
envers la minoriié catholique du Manitoba, c'était le devoir des
évoques de prendre la défense de cette minorité, fis l'ont fait,
et Léon XIII veut bien les en louer en ces t-rmes: « Aussi lors-
que la nouvelle loi vint frapper l'éducation catholique dans
la province du Manitoba, était-il de votre devoir, Vénérables
Frères, de protester ouvertement contre l'injustice et contre le
coup qui hii était liulé; et la manière dont vous avez rempli
ce devoir a été une preuve de votre commune vigilance et d'un
zèle vraiment digne d'évèqnes. Et bien que sur ce point chacun
de vous trouve une approbation suilisante dans le témoignage
de sa conscience, sachez néanmoins que Nous y ajoutons Notre
assentiment et Notre approbation. Car elles sont sacrées, ces
choses que vous avez cherché, et que vous cherchez encore à
Ijrotéger et à défendre. »
2. — Tous les hommes honnêtes, tons les catholiques surtout
auniiont dû s'unir, eu.x aussi, pour défendre une cause dont
l'importance ne saurait entrer en comparaison avec de siirples
intérêts politiques. Malheureusement l'esprit de parti est venu
empêcher raccoinplissement de ce devoir sacré, et le Saint-Père
le déplore amèrement. «Ce qui est plus déplorable encore,
dit-il, c'est (lue les catholiques canadiens eux-mêmes n'aient
pas su se concerter pour défendre des intérêts dont la grandeur
et !a gravité devaient imposer silence aux intérêts des partis
politiques qui sont d'ordre bien inférieur. »
— 13 —
:?.— La convcnlioii effectuée onrie le.> .■imontés fédérales
il'Olinwa et le gouvernement provincial de Winnipeg, conven-
tion à laquelle on a voulu donner le nom de règlement de la
question scolaire, est déclarée défectueuse, imparfaite, insuf-
fisante, et par conséquent ne saurait être acceptée comme une
solution équitable de la question. «C'est beaucoup plus, dit
Leou XIII, que les catholiques demandent et qu'ils ont— per-
sonne n'en doute- le droit de demander. Pour tout dire en un
mot, il n'a [.as encore été pourvu suffisamment aux droits des
catholiques et à l'éjucatiou de nos enfants au Manitoba. „
C'est donc avec raison (]ue c-tle convention a été répudiée par
l'épiscopat et que ia minorité manitobaine n'a pas voulu s'v
soumettre.
TROISIÈME PARTIE
DEVOIRS DES CATHOLruOKS ET DE TOUS LES CrrOVKNS,
RELATIVEMENT A CETTE QUESTION, POUR l'aVENIR.
Ce n'est pas assez de constater l'injustice commise et rin^nfR-
sance des moyens proposés jusqu'ici pour sa réparation • il
importe de tracer une ligue de conduite pour l'avenir E' J'esL
ce que fait Léon XIII dans la dernière partie de son Encvcli.
que. '
1 — Les catholiques sont tenus de travailler à reconquérir
par tous les moyens légau.x à leur disposition, lenrs droits dan'
s
est
*nir plénitude : « C'est à quoi, dit le Pane, l'on doit viser, c'e
I" but que l'on doit poursuivre avec zè.e et prudence. »
2 — Dans cette lutte diflicile, où tous ne doivent avoir
(jn'une seule ambition et qu'un même désir, faire rendre pleine
justice a la minorité, si d'honnêtes divergences d'opinion peu-
vent se produire, il faut cepemlant que ces divers sentiments
e.vposes en toute modestie et charité, finissent par s'eiliicer et
se foudre en quelque sorte dans une commune pensée et une
li'alernelle unanimité. Le prin.npe de cette unité de vues et
(I ;ir>tinti f>'ni?i I'.,,, i„,.: > a -t i,i !■ i- - • ,
■. '-'•■'••' • ' ''"t..-nte i-t ia direction episcûpale, sans laquelle
nen ne doit se faire ni s'entreprendre, non sine rœiskio vrslro.
u —
3.__ Li^s catholiiiiies m
iiilobains doivent èm; disposés
comme ils Tonl toujours t!le,u
accepl
er. sîins cesser de réclamer
iusli
c? entière, les réparations par
lielles qr.'ils penvcMil obtenir,
pou
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rvu, ua
lurellemiMil, ([u'elles répom
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lassent disparaître dt:
s ec
iltMil aux enseignements
;o!es renseignement nen-
idamné par le Souverain Poutit
■ Le Sain
■ Père, coerianl
calholiqnes, ( xpiiuie
prudence qu'on
spo
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Cl
,1 (lri:.il (l'a Item
bon vonloii' el à l'esprii
grâce aussi an
Canadiens, cette (ineslmn épi
>in(maent salisfaisani
dans rexcellence di; la cause des
j,„>, jTiàce à réqnité et à la vraie
lie de nos j^onvernements,
de justice de tons les
neusi! finira p:
n.'cevoir une solu-
tion pi
arriver
jialistes dont la lâclu- <■
U com
lie aussi beaucoup, pour
à ce résu tat
Mir H
concours lova
l et éclairé des jour-
st si no
peuvent digneni
Mo et si importante, mais qui ne
ri'sneclant les
Mit. i'cniplir leur mission q
iren
droit
ci," l;i vérité, de la justice
lie la reliuimi, et en suivant
avec obéissai
ICC 1rs direction^ ep
))•(/?» (lurt(i)-il(itnn.
iscopak's
Vryrantur uc scuiclc
5. — Tant (jne jm
n'aura fias c
té obtenue, les catlioliiiues
t de leurs aumônes au soutien di
aideron
Maniloba, et ils iif sauraieii
Cl
coles calholi(iiies du
aire une
œuvre meilbnire et plus
Pour notre part nous voulons q
sainte.
Maiiitobiu aiiprouvét
e l'iruvrc
(lu denier du
par le Saint Siège,
soit encouragée par
tous
les catholiques de notre diocèse
G.-— Les évèqnes doivent voir à
,i.\ qui dirigent les eta
avec le coucou i> d. cet
cation, on élabore av
éludes, el qu'on n'admette comme p
ce que, par leur autorité et
blissemeiits d'édu-
'(• soin et sage^se
ro
pou
'5
rvus
des
.la.il-
[ue comportent
tout le piograinine des
fesseurs que des hommes
les ton étions de l'eiisei-
gneiTient so
lide et proroiidémenl religieux.
Voilà, N.-T.-C-F, celte Encyclique i
liiez la traduction nllicielle à nous en\
lui-même.
Ce ([irelle déclare, t
Jo Léon XI II dont vous
ovée par le Saint-Père
lie
e qu'elle prescrit, ce qu e
accomplissant les
l'unseuie. iiuiia >cii»."".-' '•-' ■" — .
Ô;,:-!.»,,; de „o,ro .hargo p^torale, el „„.,, interdisons comme
. . • _ ,-. c;., c.,:,,i,.ié toute interprétation contraue. H ne
Zsr«le pl.,s„uà lau-e appel à respr» de fol et de soum.s-
15
sioii dont lions vous savons ;iiii
U'IIOII
môs envers le Saint Siè''e. Nous
s a
If |irucl.ini(>i- liieii liant: Nons somiiips aii-de
ssiis
Ions les partis |)oiiti(inos ; nous ne voiiloiij; nous iiiléoilerà
ancuii d'eux. Ce (pie lions désirons, c'est le trioniplie iVum
cause sacrée et non le trioni|ilie d'un parti. Et ce Irioniphe,
nous avons l'espérance ([ne tons les ho
mines de cœur, tons les
amis de la justice el de la liberté nous aid-'rout à l'obtenir. Il
ne s'auit pas de revenir sur un mallienreux passé; c'est l'heure
'u ré|)aration compile, entière, que nous attendons, et c'est
(le
cette heiirt! ([ne loiiti'S les svmpal
les vaulanc
tontes
(,)ne les h oui
lies, tous les nobles conrajre:
me
généreuses doivent s'elîbrcer do hâter,
publics s'unissent donc et recourent aux
moyens (jne la sagesse et le [lalriolisnit
mettre lin au violent élat de choses dont
eur inspirei'ont pour
nous souffrons tous.
Ils savent les moyens d'action iine la constilulion autori
Que li> salut nous vieiiiu? d
se
n LTOI
ne a ré
pan r 1 inpislictM'ommis"; (ju'il nous v
iiêment fédéral, par une loi efiicaee et stal;
l'avions demandé d
nemeut iinpéria'
ve:ain l'onlife, nous le sav
ivernenieiit de ^Vinlli[)ei,' ame-
leiine du j^onvei'-
le, ■■iin:n'.! nous
eja, ou même, s'il était iiossib
h\ du f:onver-
noiis nons en réjouirons et le cœur du Son-
An nom de la justice, n
entre tous les citoyens d'
protestanls— que la diversité de croyances n
nos l'réres — de nons donner la main et de travaill
Déjà un grand nombre d'entr
ons, en sera consolé.
u nom de l'harmonie ((ui doit léguer
un même pays, nous demandons aux
'empêche pas J'ètre
er avec nous.
le passé, ont acquis des lilres à noire rec
(.' eux, par ce (jn'ils ont l'ait d.uts
onnaissar.ce. et nuu;
us 1 espéi'ons.
leur en oiFrons ici l'expression sinci^re. Tous, no
écouteront notre voix; ils traitm-ont cette petite mais v;dllante
minorilé du Manitoba comme ils voudraient èlre traités eux-
mêmes s'ils étaient à sa place. Nous comptons sur eux, et, qu'ils
le sachent, la vicioire (jne nous remporterons sera la leur aussi
que la nôtre, car ce sera la victoire du droit el de la
rié
biei
libe
Sera la présente lettre pastorale lu
dimanche après sa réception, an prône de toutes les églises et
chapelles où se fait l'office public, et en chapitre dans les coni-
uumautés religieuses.
ibliee.
■le p
remier
— l(i
Domu- à Qnéb.'C, sons notre seing, le sceau de l'aiehidiorès.-
et le contre seing de notre secrétaire, le six janvier, nul linit
cent qnalre vingt dix hnit.
-•- Louis-N'azaiuk, Ar(di. de Cyrène,
Adminislrati'ur.
l'iir iiuiiHloiuent 'If Monseigneur l'Adiniiiistratcuv
ll.-l'H. Gauneau, rtre, Sccictaiie.
17 —
LETTKE EXCYCLIQUE
DE XOTRK TnÈS SAINT PÈRE LÉON Xllf,
PAPE P.vn I.A DIVINE PllOVIDENCE,
Al'X AnCHEVÉriCES, AUX ÉVÉyUES ET AUX AUTRES OnniNAtllES
DE r.A CONFÉDÉRATION CANADIENNE, EN PAIX ET EN
CO.MMUNION AVEC I.E SIÈGE APOSTOLIQUE.
■1 nos Vcurrablrs Frhrs In Avchcvcqurs. les l'À-rr/iifs et les autres
Oi-'Unaires de la fon/Ydcration Canadienne, en paix et en com^
munion avec le Sièf/e Apostolif/ue.
LÉON Xlir. PAPE.
Vénérables Frères, salut et bénédiction apostolique.
En vous arlressanl aiijouri'lnii la parole, <— et Nous le
faisons d'un cœur tout aimant — Notre pensée se porte d'elle-
même à ces rapports de mutuelle bienveillance, à ces échanges
de bons ofïlces qui ont régné de tout temps entre le Siège
Apostolique et le peuple canadien. A côté de votre berceau
même on trouve l'Eglise et sa charité. Et depuis qu'elle vous a
accneillis dans son sein, elle n'a cessé de vous tenir étroite-
ment embrassés, et de vous prodiguer ses bienfaits. Si cet
homme d'immortelle mémoire, qui fut Fran^'ois de Laval
Montmorency, put accomplir les œuvres de si haute vertu, et
si fécondes pour votre pays, dont fnrent témoins vos ancêtres,
ce tut assurément appuya sur l'autoritô et sur la faveur des
Pontifes romains. Ce ne fut pas non plus à d'antre source que
— 18 —
■piirtMil orij,'iiio cl que pui
•rciil leur iiaraiilio de succès, les
•œiiviTs (les (>vi\|iics siibsô.iii.MUs, personnages de si éclalants
tMW pour roiuontor à la période la pins
s l'inspiralion et à l'initiative du Sièj^e
)linil('s (le missionnaires appri-
mériles. De même ont
vecnlée, c'est bien son
Aiiostoli(|n(' qni' de généreuses a
rtuil la roult^ de votre pays, pour lui appoi
(!>'
';vanLM
■ter, avec la lumière
le, une culture plus élevée et les premiers germes
de la civilisation. VA ce sont ces
par l'ux ai
.'ormes qui, lécondé.^ encore
1 prix de longs et patients labeurs
ont mis le peuple
•can.iilien au niveau di's plu-
licés (;t des plus glorieux, et ont
l'ait de lui, (]uoiqui' v
Miii tardivement, leur émule.
Ton
os CCS ciioses
u)us son
d'autant |>liis (in'il en reste des
médiocre importance
I/' pi
c'est parmi les
nuiitiliid
t de tort agréable souvenir:
fruits sons Nos yeux (!t de r.on
us considérable de tons assurément,
()li(]ues nu amour et un zèle
ealh
ai'denl pour noire sainte re.iguni
pour celte religion (luu vos
ancêtres, venus providentiellement d'abonl et surtout de la
France, puis de rirlande, ,'t d'ailleurs eiicon' dans la snilt
professère'it seriii
•comme nu déiiôl in vu
nleiisiMueiit, et trausiiiireut à leur postérité
)lable. M ds si leurs fils conservent lidèle
herilau'e. il Nous est l'acile de comprendre
t à votre vigilance et à
ment ce [>récienx
■quelle grande [lart de lonangt! en revien
votre activité, Vénérables Frères, quelle grande part aussi au
de de votre clergé ; tons eu eflet, d'une seule âme, vous tra-
vaillez assidûment à la conservation et au progrès de la foi
Z(
thoiique, et.— il !aut rendre cet bommage à la vérité
ca
sans rencontrer n
i défaveur ni entrave dans les lois de l'empire
Britanni(iue. Aussi, lorsque mus
par la considération de vos
coinmnns nu^ri!(!s
l'Archevêque '
eûmes en vue non seu
mais encore i
vos ca
, Nous conférâmes, il y a quelques années, a
le Québec l'iionneurde la pourpre romaine. Nous
lemeut de relever ses vertus personnelles,
le remlre un solennel hommage à la piété de tons
...Iboliqurs. Pour ce qui touche à l'éducation de la jei
esse, sur quoi reposent les meilleures espérances de la sociél
n
religieuse e
t civile, le Siège Apostolique n'a jamais C(:
sse
de
s'en occuper (
■c'est ainsi qu'on
■des institutions destinées
[le concert avec vous et avec vos prédécesseurs ;
t été fondées en grand nombre dans votre pays
à la formation morale et scientifique
— in
<U' la ji'iiiKissc, i.isliliilioiis qui sont si l!o.'issiiiitcs sous la ''aidt
ft la prolfcliou do l'E.^liso. Kii ce ''ciiiv, rriiiv(
ornée île tous les titres, et L-ralK]'
rsilé de Quelle
e lie Ions les dioils iju'a
ooulume de (•oiiléror Taulorilé aposloluiue, ()rcii|ie une place
(riioiiucur, et prouve; suflisammeut f|ue le Saint Sièi,'»! u'a pas
de plus grande préoecupatiou ni do désir pins ai.l.ui lUi.' la
formation d'une jeunesse aussi disfuijiuéc pirs.cu lure iuli|.
lecluelle que rt'eoinuiauilahle par Si's vertus. A
une extrême sitllicihn
il vous est facili
iis>i isl ee avec
le l'niuiiredre —
que Nous avons suivi les évéuemeuts l'àcl
en ces i
ii'ux >|ui nul m;in|né
0 voloulé Nous e.^t iiu
■ir.'ci
iveinent.
par
lerniers temps, l'histoire de l'éducation callioli(|ue au
Manitoba. C'est Notre volonté, — et cett
devoir, — de tendre à obtenir c'I (rohleuir
tous les moyens et tous les efforts en Notre [touvoir. (lue mil
atteinte ne soit [.ortée à la reli^rion parmi tant de milliers
d'âmes dont le salut N'ous a été spécialiMuent c mfie, dans une
région surtout qui doit à rK,i,'lis.> d'avoir été iiiiti.'e à la doctrine
chrélieniK! et aux premiers nidiments d' l,i civili>alion. Et
ii'oiHiiicions siii'
ions une li'Mie
c<jmme beaucoup attendaient (juc Nous Nous i
la question, et demandaient (|ue Nous Uîur trac
de conduite el la marche à su
statuer à ci; su
ail
ivre, il Nous a plu de ne lien
je!, avant que Notre Délégué Apostolique lut
■;i;i
e sur place. Chai'gé de [irocéder à un exaniini sérieii.x de la
latioii et de Nous faire une relation sur l'état des choses, il
e mindat ijin; Nous lui avions
a ivnipii (idèlement et avec zèle 1
conlie.
L-( qii.'stion (|iii s';i<-ite est assurément d'une très haute inipor-
laiice et d'une giavilé exc(plioiiU(;l,e. Nous voulons parler des
décisions prises, il y a sept ans, an suj^'t des écoles, par le par-
lement du Manitoba. l.'ai-t.; d'union à la Confédération Cana-
-ilieiiiif avait assuré aux eiilaiits callmliques le droit d'être élevés
dans des écoles publiques, selon les prescriptions de leur cons-
fieuce. Or, ce droit le parlem.iit du Manitoba Ta aboli par une
loi
contraire. C'est nue loi nuisible. Car il
ne saurait être
permis a nos enfants d'aller demander le bienfait de l'instruc-
tion à des écoles qui ignorent la religion catholique ou la com-
battent positivement; à des écoles où sa doctrine est méprisée,
et ses principes fondamentaux répudiés. Que si l'Eglise l'a
permis quelque part, ce n'a été qu'avec peine, à son corps
20
flt'«f.Mi(liiiil, fl 'Ml .•iilojii;mllt'S('iiU.it.-u ;iuilli|.lt's siiiiv<'f.';ii(lfs,
mil tioi» souveii
uilleuis.
soiil n"(;omuu;s iiistillisaiiles pour
pnrer nu <
'luea
;lnii"er. Piir(>illomeiU. il faut l'iiir à tout prix, comme
If's 1(>9 écoles où loine> U's croyances sont iiccuci
llio»
t oi irailécs (U> p. r, comme si, pour c« (lui
gariic' Dieu fl les <h()S"S divines, il importait peu d'avoir oii.
lU' iii l'cinmcii
re
non de saines
loclrines, d'adopter la vérité ou l'erreur.
Vous »*!tes loin d'i^,Miorer
Véiiérab'es Frtîres, (jne tonte école-
de ce nenre a été condamnée par l'K^lise, parce qu'il ne se peut
rien de plus pernicieux, de plus [.ropre à ruiner rinlégrito de la
foi, et à détourner les jeunes intelligences du sentier de la
• vérité.
Il est un autre poin
cord avec
pour tout l(! resle : savoir,
trnclion pnremen
l sur lequel Nous serons l'aoilemenl d'ac-
cenxlà'mènie qui seraient en dissidence avec Nous
lir, qne ce n'est pas an moyen d'une ins-
t scientificiue, ni do notions vagues et super-
llcieiles (i<! la vertu, qne lesenfauts catholiques sortiront jau.ais
de l'école tels que la i>.>trie les désire et les attend. C'est de
chosesaulrement graves et imporl.in'.es qti'il faut les nourrir
pour en faire de bons chrétiens, des citoyens probes et honnêtes :
loit résulter de [iriucipes qui, gravés au fond
leur formation (
nnosenl à b'ur vie, comme conseiiuences
L'iigion. Car sans religion,
n, ni vraiment effi-
llOI
de leur coiiscienci', s im[
naturi'lles de leur foi et. ile leur r
[loint d'éducation morale digne de ce
cace : attendu iine la nature même
dérivent de ces devoirs spéciaux qui relient l'homme à
à Dieu qui commande, (jui défend, et qui appos
et la force de tout devoir
Dieu ;
une sanction
an bien et an mal. C'est [louicinoi.
vouloir des âmes imbues de
enis. et les laisser eu même temps dépourvues (
bonnes m(
reliuion, c'est cliose auss
après en avoi
le
i insensée que d'inviter à la vertu
r ruiné la base. Or, pour le catholique, il n'y a
qu'une seule vraie rcMig
pourquoi en l'ail de doclrines, de
ligioii, la religion calholiqm
;'e;a
moralité ou de leli
1' 'I-
peul accepter ni reconnailre aucune qui n.: sou piu
n en
aux sources mêmes
•ce
de renseignement catholique. La justice et
!a raison exigent donc que nos é
lèves Irouvi'iil dans les écoles,
j:p„]f,,y,j.p,! l'inslruction scienlilique, m;iis encore des
u.
H.; •es n
;orales eu harmonie, comme Nous
cou-
avons dit, avec
— 21 -
I.-s |)iiiicii)(.s fie Ifiir ivliuion. coiiii.iissances sans losipifllis,
loin dV'ln! friiotiioiisc, iui> ■ o.lnojitiou ii.- s.iiiiait (\iiv .|irnb'
snhmi.'iil, Iiiiicsl.'. Delà la iiL'(:.',ssilô (lavoir des miiiUvs calho.
li.inrs, dt's livres de Ic.-liiro et dersei-neiiieiU appn.iiv s par
le» évoque», et d'avoir la liberté (ror^-aiiiser I erolede laçoii (|iie
IVusei-iiemeiit y soil .mi pi-in arcord avee la loi «!atlioli(Hie,
ainsi qu'avec tons les devoirs qui en rlécoiilent. An reste, d«'
voir dans (luelles inslitulions seront ('"hivés lea enlant», quels
iiinliies !-eroiit appelés à leur donner des préeeptes do moraU»,
c'est nii droit inhérent à la puissance paternelle. Quand donc'
les oalholiques d.-niandenl, — et c'est leur devoir de le deman-
der et de le revendiquer, — que renseignement des maîtres
<,-oncordo av c la reli-ion de leurs enfants, ils usent de leur
droit. Kt il ne se pourrait rien de plus injuste (pio de les mvi.
Ire dans l'alternalive, on de laisser l.'urs enfants croiln; -lans
l'ignorance, on do les jeter dans un milieu (jui consi Mie
un daii-er manifusio pour les inlérôts suprêmes d.; h irs
i\mes.
Ces principes de jnf,'ement et do con.lnite, qui reposent sur a
vérité et la justice, et (|ni sont la sauvegarde "des intérêt
publics autant que privés, il n'est pas permis de les révoquer
en doute, ni de les abandonner en ainmiie façon. Aussi, lorsque
la nouvelle loi vint fiapp.M- l'éducation catholique dans la pro-
vince du Maniloba, élait-il de votre devoir. Vénérables Frères,
<le protester ouvericment contre l'injustice et contre le coup
<ini lui était porté; et la manière dont vous avez rempli ce
devoir a été une pnmve de votre conimnne vigilance et d'un
zèle vraiment digne d'évè.ines. !• t bien que sur ce point chacun
de vous trouve une approbation snlfisante dans le témoignage
de sa conscience, sachez néamnoins que Nous y ajoutons Notre
assentiment et Notre approbation; car elles sont sacrées, ces
cho?es que vous avez cherché et que vous cherchez encore à
protéger tt à défendre.
Du reste, les inconvénients de la loi en question avertis-
saient par eux-mêmes que pour trouver an mal un adoucisse-
ment opportun, il était besoin d'une entente parfaite. Telle
était la cause des catholiques, que tous les citoyens droits et
honnèlcïi, sans distinciiou (^e partis, eussent dû se concerter et
o-?
;associiM' ôlroitfMiienl pour
s I
■n faire les dé l'en sou
rs. Au graud
(létrimeii
t de eetlo luème cause, c es
,t, le contraire qui est arrivé.
Ce Lini est plus
dôi'lorable eucore, c'est que
les (
;atholiques
inèmos u'aieut pas su se concerter po
canadiens eux
des intérêts qui importent ;\ si
ur delei
idn
haut point au bi.'U commun, et
dont la 'M
andeur et la
:ivilé devaient imposer silence
aux
111
lerèts des partis politiques, q
m so
nt d'ordre bien inférieur.
Nous n'ignorons
pas qu'il ;x été
fait (jnelquo cho-e pour
amender la lo
i. Les hninmes
jiii sont à la tèle du -ouverm
me 11
t lédéral et du goiiveruemenl
de la Province ont déjà pris
M'iaines
décisions ei
1 vue de diminuer les gn
d'ailleurs si
léi;:time;, des callioii(Iues
raison de douter qn
du Maniloba. Nous iravons aucune
rées par l'amour de
U-s n'aienl été mspi
réquilé et i);
une iiiteii
lion loiiab'.e. Nous ne pouvons loule-
l'ois dissimi
lier la véri
lé: la loi que l'on a
faiti; dans le but de
repara
coup
lion est défectueuse, imparfaite, insi
ll'li^allle
ihi!
([lie
C'est bet^u-
Is ont, —
louti
personne ii en (
UMiipérauieiils mèn
calholiques demandent et qui
le droit de demander. En outre et
.;es que l'on a iniajiinés on
les clianiiements de circons
que, par i
facilement maïuiuer leur elï'.-t [ira
l au -si ce défaut
lances locales, ils peuvent
mot. il n'a pas eiicor
été suiUsammeiit pou
Calholi(lues c't a l'éduca
lique. Pour tout dire en un
rvu aux droils des
au Manitoba. Ur,
lion de nos enfants
tout dem
iusiice
met le a coi
ande dans cette
question, et en conformité avt
que l'on y [lourvoie i)leiiiemen
vert et eu sûreté les principes
'on
immuables et sacrés
l, c'est-à-dire que
(jue Nous avons touches plus
c'est le but que l'on doit poursuivi
s haut. C'est à quoi l'on doit viser
Or, à cela riea do plus contraire .ine la r-isco
ibsolument l'union des esprits et l'haimoi ' ■ '
avec" zèle et avec prudence.
Uscorde : il y faut
fois comme h: but que l'on s'e
lie' de l'action. Toute
st proposé d'atteindie, et que l'on
doit attein
lire en elfel, n'impose pas u
déterminée et exclusive, ma
comnKî il arrive d'ordinaire, e
ne li«ne de conduite
pli
is en admet au contraire plusieurs
qu'il peut y avoir
su
r la marche à suivi
Il ces sorKîs de choses, il s'ensuit
une certaine multi-
licité d'opinions é.nalemen
l bonnes et plausibles. Qn." nul donc
ne peidi' de vue les
le la modération.
de la douceur et
la I
harité fraternelle, que nu
l n'oUblie le respect qu'il doit ù
— 23
autrui ; mais que tous pèsent mûrement
ce qu'exigent les cir-
ce qu'il y a do mieux à faire et le-
constances, déterminent
fassent dans une entente toute cordiale, et no
votre conseil
n ïans avoir pris
Pour
ce
qui regarde en particulier les catholiques du Mi
toba, Nous avons confiance que Dieu aidant, lU
jour à obtenir pleine satisfaction. Celte confi'
tout sur la bonté de leurc
ini-
arnveront ua
:ince s'appuie sur-
de
ceux qui tionneul en main I
luse, ensuite sur l'équité et la sagess-
publique, et enfin sur le bon vouloir d
ouvcrnement de la chose
du C;
f
nada. En allendanl, et jusqu'à ce qu'il 1
ui'e triompher toutes Umii
e tons les liommes di'oits
eni' soit donné de
■s rev
pas des satisfactions p;ii'tielles. C'est
loi, on le fait, ou les bonnes disposit'
ortVent quel(jut's movt'"< .t'-.ti/i..
'en.iicalion-, qu'ils ne refusent
pourquoi, partout on la
avantair(!
les d
■ns d'atténuer le
positions des personnes leurs
iiiger,
il c
mal et d'en éloigner
on
qu lis en usent et qu'ils en tirent 1
vient t)ul à fait, et il est utile
Partout an contraire où le mal
N
ous les exhortons et
les (.
ment de généreuse libéralité. I
leur soit plus salutaire à euxmô
e meilleur parti possible.
n'aurait i)as d'autre remède,
oiijiirous d'y obvier par un redouble-
Is ne
à la pros[iéri!é di
leurs écoles dans toute la m
leur p;iys, que de coutribn
pourront rien faire (juL
mes, ni qui soit plus favorable
er au maintien de
esiire de leurs ressources.
I! est un autre point ijui appelle eiicoi
citudes. C'est qm,- p;ir votre autorité, (•
ceux qui dirigoMit les éiablissem.mts d'éducat
avec soin et sagesse tout le progra
e vos co'iimiiues solli-
avec le
concours de
iO!i, on é
labo
re
prenne surtout garde d
inme des études, et que l'on
gnemeiit, que des hommes abond
e n'admettre aux fonctions de 1
ensei-
qnalilés qu'elles comportent, naturelles et
imment pourvus de toutes les
en effet
acquises. Il co;rient.
que les écoles Catholiques puissent rivaliser avec les
onssantes, par la bonté des méthodes de formation et
plus 11
l'éclat de l'ense
lectuelle et di
par
ui et noble le dessein conçu par le
be<
de développer l'instruct
plus le niveau, et d'en f
<-'t plus parfaite. Or, nul
ignemeut. Au |)oinl de vue de la culture intel
progrés de la civilisation, on no peut que trouver
s provinces canadiennes
on publique, et d'en élever de plus
en
lire
ainsi une chose toujours plus haute-
;enre d'étude, nul progrès du savoir
— •24 —
humain qui ne pui.se se pleinem.nl harmoniser avec hi doc
Irine calliolique.
A expliquer el à défendre tonl ce que Nous avons dit .]us.
,n^c e xlà d'entre les catholiques y peuvent pu.ssammen
conu'iir qui se sont consacrés aux travaux de la p.-ese e
r,ôut h'p.-esse quotidienne. Qu'Us se souviennent donc
^ e voi . gu'ils défendent religieusement et avec conr ge
tu c ui est virité, droit, intérêts de l'Eglise et de la socieU.
rieïîe'orte pourtant quMs restent dignes, respectueux des
personnes, mesurés en toutes choses.
Qu'ils soient respectueux, et qu'ils aient une scrupuleuse
d^ t "nvers l'.uUorité épiscopale, et envers tout pouvoir
é^ i ime Plus les temps sont diliiciles, plus le danger de dm-
^o'rn'na,ant, et ;;us aussi Us doivent s-étudiera^m^^^^
cette unité de pensées et d'actions, sans laque le 1 a pu ou
même point d;espoir d'obtenir jamais ce qui est 1 objet de no.
communs désirs.
Comme gage des dons célestes et de ^-'^^y^;:;!^^;;^^,
uelle recevez la bénédiction apostolique que Nous vous accoi
;;:n:\;-é: •nuoureuse.neiit dans le Seigneur, à vous, Vénérables
Frères, à votre clergé et à vos ouailles.
Donné à Rome, près Siint P>erre, le huitième jour de Décem-
bre de l'année 1807, la vingtième de Notre Pontiûcal.
LÉQN XllI Pape.
25 —
(N° 256)
CIKCULAIRE AU CLERGÉ
/Archevêché de Québec»
1 7 janvier, 1898.
I. Promulgation de l'Eiicyclique Affari vos.
II. Recommandation de quelques ouvrages au clergé.
III. Adoucissement temporaire à la pénitence du carême.
IV. Le R. P. Frédéric.
V. Louanges après le salut du Très Saint Sacrement.
Bien chers CoUaboraleiirs,
Vous recevrez, en môme temps que la présente circulaire»
la magistrale Encyclique Ajfari vos de N. S. Père le Pape
Léon XIII, Encyclique depuis longtemps attendue, concernant
la question scolaire du Manitoba. Elle est bien digne, comme
toutes ses ainées, du grand et immortel Pontife qui gouverne
— 2C —
TEglise avec tant de sagesse et d'éclat dep\iis vingt ans. Ren-
dons de dignes actions de grâces à Notre Seigneur qui vient,
par la bouchn de sou Vicaire sur la terre dissiper les nuages
amoncelés |.ar l'esprit de ténèbres, proléger les opprimés,
revendiquer li's droits de la religion, de la vérité et de la justice
et, pour reconquérir ces saintes choses, unir dans une môme
pensée, dans une commune action tous les vrais enfants de
l'Eglise sous la direction de leurs évèques.
Vous aurez le soin de lire cette Encyclique lentement, distinc-
tement (avant ma lettre pastorale), afin qu'elle soit bien com-
prise de tous les fidèles.
Puisque Nous interdisons aux fidèles en général, comme
injurieuse à Sa Sainteté, toute interprétation contraire à celle
donnée par l'Ordinaire dans le présent mandement, Nous som-
mes en droit d'attendre et, au besoin, Nous ordonnons que
tous les prêtres s'abstiennent absolument soit en public ou en
chaire, soit dans leurs conversations privées, de ne rien dire
•qui puisse amoindrir Nos paroles, modifier le sens de nos
•enseign-^ments ou entraver la direction que Nous donaons.
Les prêtres, qui jugeront opportun de Jaire quelques commen-
taires pour rendre Notre mandement plus accessible à l'intelli-
gence de leurs ouailles, devront préalablement s'entendre avec
leur Ordinaire et en recevoir une direction qu'ils se feront une
obligation grave de suivre à la lettre.
II
Monsieur l'abbé L.- A. PAquet, professeur de dogme, vient de
publier un nouveau volume de théologie dogmatique. Dans ce
troisième volume il traite de la Grâce et des Vertus avec cette
supériorité de talent et de savoir qu'on s'est plu à proclamer
partout, môme à Rome, et qui ont fait la fortune des deux pre-
miers.— Je vous exhorte fortement à en faire l'acquisition et
ensuite uns étude approfondie. De la solidité de votre science
ithéolof^ique dépendra la solidité des enseignements que vous
— 27 —
flvez àilomior à votre peuple. — Je iioiiriis r.'spoir de voir cet
■ouvrage afloplé comme mamiel dans les (ii'aii Is Séminaires;
■c'est, un vœu qui a déjà été formulé par d'émiueuts ihéoloyieus
romains.
Je puis encore vous recommander les ouvra.^e-; Clivants qui
sont sérieux, bien faits, loués et approuvés par uui' foule d'evè-
•ques et qui pourraient vous être fort utiles :
Couru iV instruction rcli/iieuse, par Mgr Cauly, 'i vols.
L'arsenal : religion — morale — société — lusloirn— philoso-
phie, par Boylesve, S. J., I vol.
Cour supérieur de science relir/icuse, par l'abbé A. Guvot
I vol ' '
De ri'jjlise et de sa divine constitution, pir Dom A. Gréa, 1 vol.
Ouvrages anglais publiés par la maison Benziger
DE New- York
lù-planationof ihe Baltimore Catcchism.
The CathoUc Ihiirf.
The Christian falher.
The Christian mother.
Mission liook for the married.
Mission Book for the siiu/le.
L'fi' of Christ.
Life of the BUssed Virgin.
Illustrntcd cxplanation oj the Commandments.
Dans un antre genre, l'cmvrage de Monsieur l'abbé Huart
supérieur du Séminaire de Chi.outimi: Labrador et Anticosti,
fsl instructif, inléressaiit, spirituel et fort bien écrit.
Vou^s pourrez vous procurer ces divers ouvrages chez
MM. Pruneau «fc Kironac qui en ont déjà quelques uns et q
lerout venir les autres de Pans ou de New-York.
m
— 28 —
III
La santé d'un grand nombre de fidèles se tronvant affaiblie
par plusieurs maladies qui ont sévi en ces dernières années,
nous crovons devoir nous prévaloir du décret du U janvier
189-2 et permettre quelques adoucissements pour le prochauk
carême
Voici quelle sera la loi de Tabstinence à suivre jusqu'à
nouvel ordre :
Tous les dimanches seront gras.
Tous les lundis, mardis, jeudis et samedis, excepté le samedi
desQnatre-Temps etle Samedi-Saint, tout le monde pourra
f=iiro le repas principra en gras. Et ces jours-là, les personnes
légitimement empêchées ou dispensées de jeûner pourront faire
les trois repas en gras.
Lesautresjours, c'est-à-dire les mercredis, les vendredis et
les deu.x samedis exceptés plus haut seront maigres.
L'obligation du jeûne devra s'observer comme à l'ordinaire.
Il faudra engager les fidèles à s'appliquer avec plus de soin
aux bonnes œuvres qui peuvent leur mériter la clémence
divine pour compenser la pénitence qu'ils sont exemptés de
faire par ce présent règlement.
IV
Au cours des retraites pastorales du mois d'août dernier, j'aî
annoncé que j'avais autorisé le Très Révérend Père Frédéric à
visiter les différentes paroisses du diocèse dans l'intérêt de
l'église du Très Saint Sacrement.
Le Très Révérend Père s'est mis à l'œuvre avec un zèle au-
dessus de tout éloge.
Aux familles qui en ont les moyens et la volonté, il donne.
— 29 —
en retour (le l'iinniôiie qu'il sollicite, soit la «Vie de In Bonne
Sainte Anne, » soit l;i » Vie d.) Notre Seigneur Jésus Christ, » au
prix que ces ouvrages se vendent en librairie. Le premier de
ces ouvrages a été généreusement cédé par le Collège de Lévis
en faveur de l'œuvre, le second, par le Père Frédéric lui-même.
Dans ces conditons, c'est plutôt une vente qu'une quôte que
fait le Père, et ceux qui p.nivent acheter les excellents livres
qu'il répand ainsi dans nos campagnes ne sauraient employer
leur argent d'une manière à la fois plus utile et plus méritoire.
Je vous prie de recevoir cordialement cet homme de Dieu.
endredis et
La formule àe louantes dont je vous envoie des copies, se
récite a Rome, depuis près d'un siècle, à chaque bénédiction du
Saint Sacrement. Vous réciterez ce.^ louangi's à haute voix — à
partir du premier dimanche du carême inclusivement — cha-
que fois qu'il y aura Salut, et le peuple les répétera une à une
à votre suite. Les petits feuillets sur lesquels elles se trouvent
vous indiquent les indulgences à gagner et les conditions aux-
quelles on peut les gagner. Faites connaître à vos fidèles que
cette belle pratique de dévotion se fait surtout en réparation
des blasphèmes, des impiétés, des sacrilèges dont tant de
pécheurs se rendent coupables tous les jours.
Vous pourrez vous procurer de ces feuillets au Secrétariat de
l'archevêché.
Agréez, bien chers collaborateurs, l'assurance de mon
dévouement en Notre Seigneur.
f Louis-Nazaire Archevêque de Cyrène
Administrateur
30 —
FORMULE A RÉCITER PENDANT
LE SALUT DU TRES SAINT SACREMENT
Le prêtre, ajirès avoir donné la liénéilictioi '.vcc lo Saint Sucrenicnt, le déiiose
sur l'autel, se met à genoux sur le iilus bas degré et réci ; ù haute voix ees louan-
ges (jue les tidèles doivent réi)éter une à une à sa suite:
Dieu soil béni !
Beiii soit son saint nom!
Béni soilJésus-Glirisl, vrai Dieu et vrai homme !
Béni soil le nom de Jésus !
Béni soil son Sacré-Cœur !
Béni soit Jésus dans le Très Sainl-Sacrement de l'autel !
Béni soil l'auguste Mère de Dieu, la très sainte Vierge Marie r .
Béni soit sa sainte et immaculée conception !
Béni soit le nom de Marie, vierge et mère !
Béni soil Dieu dans ses anges et dans ses saints !
lud. d'un an, tolie-'^ qiwliex, à ceux qui récitent, même privément, ces louanges
avec un cœur contrit. (Pie VII, 13 juill. 1801)
Ind. pléiiière une fois le mois, aux conditions ordinaires, à ceux qui récitent ce»
acclamations, durant un mois entier, au moins une fois par jour. (Pie IX, 8 août
1849)
Ind. de deux ans h ceux qui récitent ces mêmes louanges publiquement, après
la messe ou le salut du Saint Sacrement. (Léon XIII, 2 fevr. 1897)
Toutes ces indulgences sont applicables aux âmes du Purgatoire.
■^wj^'ùi'jnOiTî'iift'MmuinTTTiin»
[ENT
meut, le dt'iiose
voix ci's loiiaii-
'autel!
ierge Mai'ie l
\t, ces louanges
qui récitent ce»
^rie IX, 8 août
iquement, après.
■)
B
€(
te
te
ii.MHi»wMPPW»aae«
lOÊsmwtmi»^
— 81 —
(N' 257)
CIRCULAIRE AU CLERGÉ
fArchovAché de Qiiébec,
L 19 Mars, 1898.
I. Itinéraire de la yiuite [«storale,
II. L'œuvre de la vraie dévotion ù la Sainte Vierge.
III. J.'k'nieignemtnf Primaire.
IV. Retraites pastorales et examens des jennes prêtres.
V. Nouvel exemplaire du mandement N" 2.-55 et de la circulaire N* 256.
iBien chers Collaborateurs,
En môme temps que la présente circulaire, vous recevrez l'iti-
néraire de la visite pastorale. Relisez avec attention ce que j'ai
écrit sur ce sujet ces années dernières. Que la visite soit pour
tous vos paroissiens comme un temps de retraite ; exhortez-les
à se préparer tous à recevoir H iiniPTnpnt loa c-inramant. a^ n*-;
tence et d Eucharistie. Cette pieuse coutume qu'ont les fidèle»
32
(laiis le (lioct'so (Je [iroflU-r du p;issa).'e de leur piemier imsteur
pour ié;.'li'r les iinaiics d»; leur couscifuce et s'appiochor df la
table s;iiule, esl l'iiue des plus (•ousolauU^s et des plus Iruclueuses
du miiiisUrt! éjjiïicopal ; nous devons avoir à cœur de la con-
server religictiseineul.
Prép.ifez avec f^iMiul soin les- enrjiiils à la Couflrniation. Met-
tez du zèle et tout le lenips nécessaire pour leiii' l'aire revoir
le catéchisme et i(.' leur e.\pli(|uer avec toute la clarté possi-
ble. Vous ne saili.'fea l'es insliuire tihp' solldt'rn'eiU de leur reli-
gion, au rnonieni où ils vont, sans e.\[(éiieiice, allVonter les
f:raves dangiM's d'un monde (;ue Noti'e Sei^^neui- a cliar;,'é de ses
analhèmes et ù une époque surtout où le flanibean de la foi
pAlit dans bien des Aines. li'iuMioranct! en matièi'e relij^ieuse est
un lléau ipie les pflsleurs doivent écarter, à tout [»i'i.\, du peuple
qui est confié à leiu'iSoIJicitiide Comm(> par le passé, je ferai
moi-même le ciittjclùsnio dans toutes les paroisses où je serai
deux jours.
Voyez aussi à l'instruction profane des 'Mil'aiils et vous aurez
le soin d'indiquer dans votre Hnpporl anmifil — à l'article Ecoles
— le nombre des enfants de la première conmuinion qui ne
av( n t ni lire, ni écrire.
lifs comptes de la fabricine, les registres, les ornements, les
vases sacrés, le liaplistère, les conressionnaux, l'église, la sacris-
tie, le cimetière, tout doit èln; dans un ordre parfait.
II
A la dernière retraite iiaslorale, je vous avrils parlé assez lon-
guement des écrits si substantiels et si hautement appréciés du
Bieiilienreux Grignon de Montfort sur la Sainte Vi(Mge : Le
secret de Marie et Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vier;je.
De nouveau je les recommande spécialement an clergé, qui, en
les méditant, y puisera une connaissance plus approfondie et
un amour plus ardent de notre Mère du ciel.
Présentée sous cette forme élevée, la doctrine du Bienheureux.
Grignon de Montfort ne saurait atteindre la masse des. fidèles.
Pour cette raison, Monsieur l'abbé Lavailée,du ûiyce&e. de.Sher-
'M^'
uuM" pasîtMir
rochiM' de la
i Iriicliieusos
!• (le la con-
lalinn. Mt't-
laiit' revoir
clarté possi-
ri(! leur reli-
iiiVioiiter leH
:liarj,'é de ses
an de la foi
elij;ieiise est
ix, du peuple
issé, ']('. ferai
où je serai
L vous aurez
article Ecolvs
uion qui ne
nements, les
ise, la sacris-
it.
rié assez ion-
appréciés du
VicM'ge : Le
■Mainte Viefje.
orge, qui, en
(piofoiidie et
Bienheureux.
e des fidèles,
jcuaê. dé.bher-
— 83 —
brooke, I.. /.éle t>ro.notenr dm œnvro« du pieni.enrenx, en a
a.t une espèce d-tMliiion populaire sons le titre ^^Msus fu),nar,l
l'rl'>r,r C..«t MU petit volume, d'un pn, pins. de 300 pagen,
'•"nuitdes hvres de prières ordinaires. Vous IVrez bien de le
propager autant que possible parmi vos ouailles, où il produ ra
certainement les plus précieux résultats P'unuira
IV
i:i-l.:rhi,„, prinunrr, revue pédaf^ogique, 'publiée so«8 la
l.rec, on de Monsieur Magnan, professeur de l'Kcole Normale
Lava est digne de tous éloges .. mérite tout renconill^rm
<'i.orps enseignant et du clergé dont ru,, des pins grave]
Ji.;-nses de visiter et d-i„sp........ ,,, ,,oles dé'la pa^ot^
(.ette oxcllente revue se publie tous les mois, i\ 64 pL-s par
;;;;n";'>"t an pnx d-nne piastre seulement pa.^annéeZ L'esm'
■'""'"I"" .I-u y domine, I.s sages conseils qu'elle donne e
■M'Pl'-aious pratiques qu'elle reuf^rm..; eïï'Aiut'^ nue mine^ é"
'■--e pour tons ceux qui ont à s'occuper d'ensei.uement.'En
U^ es r^oyens de 1, l^ure recevoir , par chacune des insti-
I 'oUr" '""""" " "" ''''' S- "^'«■•"'^"^ vous-mêmes
0 ^od. teiiir an courant des meilleures mélbodes pédagogi-
"e, vous aurrx routrihué pins eincacem.nt à améiroiL
nistrnction publique que ne sauraient le faire tons c e n q
asiiirentau litre d.' rôforinateiiiN. ^
1/œuvre de Monsieur Wagnan est une œuvre de dévouement
.la anse sacrée de l'éducation, une œuvre à la fois patriotku^
"t religieuse : sachons seconder ses louables efforls
F.a retraite pastorale de^MM. les curés commencera le 9 août
^t se terminera le 10 dn même mois. - Celle des vicaires
t^7Z\^ '' -ût^K^nr finir le 30. On devra "a::::^
a 1 avance de mann-rR A nc=icfpp .^.,. -. ■ . . °
pniif.,.« ■' " --'-f-r ,oii= u i=i retraite toul
enliere.
— 34 —
L'examen écrit des jeunes prêtres aura lieu, mardi, le 23 août,
au Grand-Séminaire. -Tous ceux qui n'ont pas encore subi les
quatre examens requis par nos Conciles, devront être là a
9 heures du malin. Pas d'ixemplion.
VI
Je vous envoie un nouvel exemplaire du mandement No 25»
et de la circulaire No 256. J'ai fait imprimer de nouveau ces
deux documents avec des caractères semblables à ceux dont on
s'est servi pour les volumes précédents, afin de conserver 1 uni-
formité d'impression dans la collection des mandements. Vous
voudrei bien, en conséquence, substituer ces deux documents
à ceux que vous avoz déjà reçus.
Agréez, bien chers Collaborateurs, l'assurance de mon
dévouement bien sincère en N.-S.
f Louis-Nazaire, Arch. de Cyrène,
Administrateur.
— 35
(N° 258)
CIltCUJLAIKE AU CLERGÉ
irance de mon
/Archevêché de Québec,
\ 12 Avril, 1898.
Bien chers Collabonilem>,
Les tristes appréhensions qne nous entretenions tous depuis
quelques jours, viennent malheureusement de se réaliser.
J'ai la douleur de vous apprendre la mort de notre bien-aimé
et vénéré Cardinal-Archevêque, l'Eminentissime Elzéar-Alex-
andre Taschereau, arrivée aujourd'hui à 6J h. p. m.
Les forces de l'illustre vieillard ont diminué graduellement,
surtout depuis une dizaine de jours, et il s'est éteint doucement
dans la paix du Seigneur. Ses derniers moments ont été le
fidMe écho de sa vie ; il a conservé sous les étreintes de la
mort le calme et la sérénité qui ne l'ont jamais abandonné
dans sa grande et laborieuse carrière.
il
_ 36 —
Archevêque de Québec et Cardinal de la Sainte Eglise Ro-
maine, il comprenait qu'une si haute dignité entraînait avec
elle de grands devoirs et une immense responsabililé : vous
avez été témoins du travail incessant et consciencieux qu'il
s'est imposé pour procurer la gloire de Dieu, l'exaltation de la
Sainte Eglise et le plus grand bien de son pays. Tous vous
avez apprécié hautement, durant les vingt-sept années de son
épiscopat, le zèle, le dévouement, les bienfaits de son adminis-
tration à la fois si ferme et si paternelle, si prudente et si
éclairée.
C'était un homme de Dieu, un grand et saint pontife, unique-
ment soucieux de bien remplir son devoir et d'aller droit son
chemin, ne recherchant toujours que le triomphe de la justice
et de la vérité.
L'Eglise qui sait avec quelle rigueur sont jugés ceux qui sont
revêtus de l'autai'ité — jurfictum duvissimum, fus qui prxswit,
fiel, — demande aux fidèles d'adresser au bon Dieu leurs plus
ferventes supplications pour leur premier pasteur et de lui
faciliter, s'il en est besoin, l'entrée du Ciel, au moment où le
glaive de la mort vient de le frapper. Nou> prierons donc
beaucoup pour notre regretté Cardinal-Archevêque ; nos prières
et nos saints sacrifices de l'autel seront, aux yeux de Dieu, le
meilleur témoignage que nous puissions lui donner de notre
reconnaissance et de notre filiale affection. — Vous voudrez
bien, en conséquence, célébrer dans vos églises ou chapelles,
au premier jour libre, un service solennel pour le repos de son
âme.
Ses funérailles auront lieu à la Basilique de Québec mardi
prochain, le 19 du courant, à 0 heures précises. La translation
de ses restes mortels, de l'archevêché à la Basilique, se fera
la veille, à 3 h. p. m.
Agréez, bien chers Collaborateurs, l'assurance de mon
dévouement bien sincère en N. S.
-I- Louis-Nazaire, Arch. de Cyrène,
Administrateur.
iite Eglise Ro-
nlraînait avec
sabililé : vous
îiencieux qu'il
xallalion de la
t's. Tous vous
années de son
: son adminis-
prudente et si
lontife, unique-
aller droit son
le de la justice
s ceux qui sont
is qui pvsesnnt^
Dieu leurs plus
iteur et de lui
moment où le
prierons donc
ue ; nos prières
ux de Dieu, le
)nner de notre
■ Vous voudrez
5 ou chapelles,
le repos de son
Québec mardi
La translation
silique, se fera
irance de mon
■I
de Cyrène,
Administralexir.
tmmétttr
— 37 —
(N- 1)
MANDEMENT
DE MoxsKiGNEun L.-N. Béoin pour annoncer sa prise de possehs.o^
DU SlkGZ ARCHIÉPISCOPAL DE QUÉBEC.
LOUIS-NAZAIRE BÉGIN, par la grâce de dieu et dit
Siège Apostolique, Archevêque de Québec.
Au Clergé xéculier et régulier, aux communautés religieuses et
a tous les fidèles de notre archidiocèse, Salut et Bénédiction en
Notre Seigneur.
Nos Très Ghers Frères,
I
Nous lisons au livre de l'Ecclésiastique le portrait que
lEspnt-Saint nous trace de Caleb l'un des juges les plus
célèbres du peuple de Dieu. « Le Seigneur, dit-il, donna la
grandeur d'âme à Caleb; sa vertu se soutint jusque dans sa
vieillesse, et il le fit monter jusqu'aux lieux les plus élevés de la
terre promise pour faire voir à tous les enfants d'Israël
qu 11 est bon d'obéir au Dieu Saint." (Eccli. xlvi, 11,12)
Ces paroles de l'écrivain inspiré conviennent admirablement
a lEmuientissime Cardinal-Archevèque dont l'Eglise de Québec
— 38 —
pl.Mire aujourd'hui la ptM-t.>. Nouveau Galeb, il en a eu la gran-
deur d'âme ; il en a pratiqué les vertus depuis son enfance jusqu'à
^a vieillesse; il a toujours été obéissant envers son Dieu, et
c'est cette docilité à la voix du Seigneur qui lui a valu de savoir
commander aux hommes et de jouer le rôle bienfaisant que la
postérité reconnaissante ne manquera pas de lui attribuer
dans les fastes de notre histoire.
Prêtre professeur, directeur et supérieur de Séminaire,,
recteur d'Université, archevêque, cardinal de la Sainte Eglise
romaine, il a rempli sur tous ces théâtres si divers, avec autant
de force que d'éclat, les hautes fonctions que la divine Provi-
dence lui avait confiées.
l ,. Sriniiour, qui le destinait à de fzrandes choses, avait mis
danssesmanières, dans sou lanyage, dans tout son extérieur
une dignité précoce qui, unie aux éminentes qualités dont il
avait orné son esprit et son coeur, le préparait merveilleuse-
ment à exercer l'aulorilé. Il lui avait donné un caractère em-
preint des traits .l'une noble grandeur, une âme à la fois fiere
et tendre, calme et froide au dehors, mais pleine de sensibilité
au dedans, un esprit alerte et .Vroit, un jugement sûr, un cœur
-énéreux, capable de tous les sacrifices. Le travail persévérant
et assidu, la vie réglée lui semblaient tout naturels et révélaient
che;- lui des goûts et des aptitudes monastiques; aussi avait-vl
résolu, dès l'âge de dix-sept ans, d'entrer dans l'Ordre des Béné-
dictins que le célèbre Dom Guéranger, alors dans toute la
vigueur de l'âge et du talent, venait de rétablir eu France.
Mais Dieu l'appelait à de plus hautes destinées, et c'est sans
doute pour lui permettre d'y correspondre avec plus de fruit
qu'il le fit passer successivement par les charges les plus diUi-
ciles et les plus importantes dans la direction des âmes, dans la
-estion des affaires religieuses, dans l'enseignement des prin-
cipales branches du savoir humain; il l'initiait ainsi graduelle-
meut aux difficultés d'une vaste administration, a l'art si délicat
de "OU veiner Us hommes. Ses études sérieuses à Québec et a
Rome sa rare prudence, sa piété solide, qui lui avaient mente
,,„...;;,„„ ^,p.ofi„,,(.p, de son Ordinaire, le désignaient d'avance et
tant naturellement pour un poste encore plus élevé.
— 39 —
l.e regretté Monseigneur l3ailIargeoii,d.-floiic('otsynipallii,i 11.»
mémoire, admirateur des brillantes ijualités rJe son Vicaire-
Oénéral, en avait fait son théologien au concile du Vatican, et,
dans son testament, l'avait désigné au choix du Pontife suprême
pour en faire son successeur sur le siè-e métropolitain de
Québec. Le Pape Pie IX, qui connaissait déjà le Recteur de
l'Université Lp-al, n'hésita pas un instant à hii remettre en
main la houlette pastorale qu'il devait si noblement porter.
La voix du successeur de Pierre était pour le nouvel élu la
voix de Dieu même: il ne sut qu'obéir. Semblable au laboureur
qui ne s'éloigne qu'avec chagrin du champ qu'il a arrosé de
ses sueurs et que la fortune contraire le force d'abandonner
il quitte, non sans regret, le sillon qu'il a ensemencé, le petit
jardin de son séminaire — comme il l'appelait, —ce jardin des
jeunes âmes qu'il avait cultivé si longtemps et avec tant d'amour.
Chargé désormais des intérêts spirituels d'un vaste diocèse
revêtu de la plénitude du sacerdoce, il se met résolument à
l'œuvre; il se montre vraiment évèque, alliant la fermeté à la
pnJdMnc1^ gai-dien vigilant et austère de la foi, de la morale
de la discipline^ modèle de son clergé et de son peuple Rien
ne lui coûte, rien ne l'arrête lorsqu'il s'agit d'obéir an Vicaire
de Jesus-Christ; mais s'il a lu docilité de la brebis vis-à-vis du
pasteur, lisait aussi, lorsque le salut de ses ouailles est en jeu
s armer de courage et faire tout marchera sa parole. Sa fer-
uiele dans le commandement n'est égalée que par son zèle
etcezele, qui le porte à servir noblement son peuple, ne con-
naît d'autre limite que l'accomplissement parfait de tous les
devoirs de sa charge pastorale.
Nous l'avons tous vu à lœuvre. Nos Très Ghers Frères- sa
carrière episcopale a été un travail incessant, un acte prolongé
de dévouement à ses bien-aimés diocésains.
Gui, dévouement affectueux à la jeunesse étudiante et en
particulier atix léviles qni aspirent au sacerdoce ; son bonheur
estde^ais visiter souvent, ae présider leurs examens, de les
»lim:uJer ilétardeetà la piélé, de- leur dormir les conseils sages
que Un suggère sa vieille exoérience. TrUp mA,M« c^iii^:^?^^»
paternelle et éclairée, il l'étend aux nombreux élèves qui'peu--
Kl
— 40 —
plent nos collèges et l'Université, aux enfants de nos plus
humbles écoles des campagnes pour lesquels sa charité le
porte à faire des aumônes considérables.
Dévouement intelligent à la diffusion de l'éducation chré-
tienne.— Dans le Conseil de l'instruction publique, il met au
service de la cause sacrée de l'éducation la compétence incon-
testable qui résulte! de trente ans d'enseignement ; là rien n'é-
chappe à son attention ; sa perspicacité prévoit tout ; sans bruit,
sans secousse, il exerce une salutaire influence et se fait l'apôtre
de tout véritable progrès.— C'est dans les mêmes intérêts de
l'instruction publique solidement chrétienne — la seule qui
produise de bons fruits — qu'il fait venir dans son diocèse ces
nombreuses communautés de Frères et de Sœurs dont les vœux
de religion font des édicateurs, non pas seulement d'occasion
et de passage, mais d'Inclination naturelle, d'aptitudes et d'expé-
rience de toute la vi;; il comprend que ces corps enseignants
ont à leur crédit une stabilité, .les traditions, des moyens d'ému-
lation légitime qui sont autant de garanties de succès.
Dévouement au profit des infortunes de ce monde. - Les pau-
vres, les infirmes, les déshérités ne seront pas oubliés par le
compatissant archevêque ; les hospices, les hôpitaux, les orphe-
I'uvaU qui ont surgi comme par enchantement à Québec, à Fra-
serville, à Montmagny, à Lévis, à St-Damien, en sont une preuve
évidente. Les glaces de la vieillesse n'avaient pu refroidir les
ardeurs de la charité et du zèle apostolique qui l'avaient porté,
encore jeune prêtre, au secours des malheureux émigrés Irlan-
dais qu'une affreuse maladie décimait ù la Grosse-Ile.
Dévouement à la cause nationale delà colonisation. — Le bon-
heur vrai dont jouissent nos braves habitants de la campagne
était comme un baume pour son âme ; il aurait voulu que tout
le monde pût le goûter et l'apprécier. C'est dans ce but qu'il
doime à la colonisation une impulsion remarquablement vigou-
reuse; son action ferme et soutenue s'est fait sentir partout où
il y avait encore des terres à défricher et, en plusieurs endroits,
on l'a vu reculer la forêt jusque près de la frontière des Etats-
Unis ! nhis de Quarante naroisses fondées oar ses soins durant
son administration témoignent, au delà de toute expression.
— 41 —
des magnifiques résultats qu'il a obtenus. S'emparer du sol
pour le faire cultiver par let ....res et y faire fleurir la religion
catholique, c'était là une de ses ferventes et patriotiques aspira-
lions, c'était un but qu'il poursuivait avec une persévérance
d'apôtre.
Sa piélé était admirable; elle rayonnait dans ses paroles, dans
ses écrits, dans toute sa vie. Il aimait à contempler, durant ses
visites pastorales, les suaves expansions de la foi, de l'esprit
profondément religieux de notre peuple ; il cherchait à fortifier
a enraciner d-ns les âmes la piélé solide qui produit dans la vie
du chrétien des fruits abondants de salut.
On relira toujours avec une religieuse satisfaction le magni-
fique mandement par lequel il promulguait rinstilulion ,!e la
dévotion des Quarante-Heures ou de l'adoration perpétiiellu du
Très Saint Sacrement. 11 y avait mis toute son âme, car il com-
prenait que c'est là la dévotion par excellence, celle autour de
laquelle doivent graviter toutes les autres, celle qui parle le
pins eloquement au cœur des fidèles et qui produit le plus de
bien. *
Et que dire de sa tendre dévotion à la Bonne Sainte Aune
qu'il a fait proclamer par le Saint-Siège la patronne de uoIi-h
Province? C'était pour lui un bonheur d'aller prier dans le
sanctuaire de notre grande thaumaturge, dans cette Ba^ili^ue
ou l'appplait une dévotion séculaire, où ses prédéce -seiirs et en
particulier le vénérable Monseigneur François de Monimorency-
Laval, premier évoque de Québec, aimaient à venir implorer la
protection de celle que Dieu avait évidemment préposée à la
garde de notre peuple.
Ce sanctuaire, visité maintenant chaque année par plu. de
cent mille pèlerins, honoré des faveurs du Saint-Siège, où la
statue de Sainte Anne a été couronnée de pierreries et de dia-
mants par les ordres de Léon Xirr, est pour le Canada, pour
toute 1 Amérique du Nord, un .nonument glorieux, un refuge
bém ou les infirmités physiques et morales viennent chercher
un remède et où les larmes du repentir et de l'expiation rontri-
buen a apaiser la colère divine. C'est sous l'impulsion du zèl«
«t de ia pietè du Cardinal Taschereau, admirablement secondé.
— 42 —
par les HR. V\\ RiMlciiiploristt'S, qiio l'antliiiie ol modeste tî^lise
do Saiiiti' Anin' a été Iraiist'oriuée lmi un UMiiplo vasU; t-L iiia;,nH-
11(1111' où l'or, l'argenl, le bois, It; marbre, la peinture rivalis^eut
(le ricbesse et d'éclat. C'est là qni: uoUv. PoutLfe venait fortifier
sou àmi' dans la itrièi'e, ranimer son (•oura-,'.' et ses espérances
au milieu des luttes de la vie.
Si les relations fré(iuentes ([u'il avait euc^s avec le Saint-Siège
lui avaient permis (le l'aire connaître avanlayeusemenl la religion
profonde du peuple canadien, elles avaient révélé en mèmi;
temps au grand Pape qui gouverne l'Eglise les éminentes qua-
lités et les vei'tns (jni distinguaient le mét-opolitain de Qiuîbec.
Léon XUl l'oleva aux lionn(Mirs de la pourpi'e romaine. Chacun
de vous se rappelle l'allégresse, l'enthousiasme avec lesquels
celte promotion fut accueillie i)ar tous les citoyens du Canada,
sans diislinction de i-ace ni de religion : on se r(ijouissait de voir
le mérite reconnu et couronné en si haut lieu.
Le litre de cardinal, (jnehiue magnifique (lu'il soit, n'était
pas capable de tlatter sa vanité ni de diminuer sou zèle. Le
nonvean prince de l'Eglise ne se fait pas d'illusion sur la di-
gnité que le Vicaire de Jésus-Christ lui a conférée; il sait qu'il
n'eu est tenu que plus étroitement à combattre pour la vérité,
poui' la justice, pour l'Eglise et pour Dieu. Il n'oubliera pas le
serment solennel qu'il a pi é en revêtant la pourpre et qui
l'oblige à consumer sa vie, à donner son sang, s'il en est besoin,
pour la défense de la foi catholique. Léon XIII l'aimait et se
plaisait à Nous rappeler, dans les diverses audiences qu'il dai-
gna Nous accorder, celte nomination qu'il avait faite du Cardi-
nal Tascherean.
Mais le travail de géanl qu'il s'imposait, sans trêve ni relâche,
finit par éouiser sa robuste constitution. Il dut descendre peu
H peu les dernières pentes de la vie; il s'est acheminé vers la
tombe avec calme et sans secousse. La mort ne l'a pas surpris ;
sa vie entière, toutfî composée d'œuvies saintes, n'a été qu'une
préparation continuelle à ce passage du temps à l'élernité. Il
dormira son dernier sommeil sous les dalles du sanctuaire de
notre Basilique à l'endroit même on chaque jour il venait prier
et oflVir l'adorable sacrifice de nos autels.
iioflcste ÔL'lise
le Saiiit-Sièsf?
— 43 -
Aiijom-.riiui, Nos Tivs Cliors Knuvs, Nou« venons pr.Mi.lw
la l.laco (!<. .vl illiislr.. inéliopolit.iiii doiil la lucoiide tclivilo a
oju'rt' (!.' SI -iMinlrs cho.sus et iloiil la iii.Miioiic .scia loujoiirs .mi
b^nédiflioM au mili.Mi d'un [..Mipl.. qu'il a t.u.l aiuio ol Klohlié.
Nousi-onuaissons parla ilenioul notre •'tih.t'sso et notre ini-apa.
(•Ile; ancinn^ illusion u.. Nous csl possible à ce stij.n, et notre
pins -rand hnnluMir sorait d.' rou.olln. If, fanhan imi dos mains
plus lialulrs ,.| mieux faites pour le porter sans défaillance. Il
n'y a que l'ohéissanee due an Vicaire de Jésus-Ghrist qui ait
pu Nous déterminer A accepter pareil!., succession et en même
temps la loui-de respousaliilité qu'elle comporte.
C'.'st. avant tout, dans le secours de Dieu que Nous mettons
toute notre confiance, car il xNons semble l'entendre Nous dire
comme à l'apôire St Paul : - Ma prAoe l,^ snflit ; car ma pnis^
sauce (klate davantaj^e .laus la faiblesse. Je me gloriHerai donc
volontiers do mes faiblesses, afin que la puissance du Christ
habite vu moi." (Il Cor. XII, !)). Le même Docteur des nations
Nous a ensei-iué dans ses écrits inspirés à attribuer an Seigneur
et no" pas aux ellorts de l'homme, le bien qui se produit :"«' J'ai
piaulé, dit-il. Apollon a arrosé, mais c'est Dieu qui a donné l'ac-
croissement" (I Cor. II [, G.)
11 a déjà daigné bénir et récompenser notre obéissance, en
nous octroyant la gnlce précieuse de vivre et de travailler dans
l'administration diocésaine, sous la sage direction de notre
illustiv prédécesseur. Les levons de prudence et de charité que
Nous avons recueillies de ses le vies, Nous tâcherons de les
graver dans notre cœur et d'en faire la règle de notre conduite-
elles seront un flambeau qui éclairera notre marche. Bien sou-
vent Nous n'aurons qu'à moissonner là où il a semé et cultivé •
]Sous pourrons alors méditer ces paroles du Sauveur dani
1 Evangile: (l'autn-s ont travaillé, el vous ries cnlrn dans leurs
travaux; alii laboraverunt, et vos in labores eorum introistis.
<Joan. IV, 38).
Notre confiance repose, après le secours du ciel, sui l'eiprit
vraiment chrétien de notre peuple, sur la respectueuse soumis-
sion de notre clergé ; cette soumission, si rigoureusement néces-
^au-e a cous les degrés de l'échelle hiérarchique, nous sera
— 44 —
facile à tous. Chacun se rappellera que l'Eglise est l'inexpu-
gnable ciliiilelle de la vérif^ et que le divin Architecte a mis i\
sa base le Poiitil'e Romain, légitime successeur de St Pierre,
vicaire du Christ, père et diuteur infaillible de tous les chré-
tiens, celui h qui Notre Seiijneur a donné le plein pouvoir de pal-
tvp, de rnjir et de jjouverner toute VEijlise. (Concile de Florence,
Decr. Union.) Nous dirons, avec le Pape Saint Léou-le-Grand,
que «la force des évoques est fondée sur Pierre et que l'immu-
tabilité donnée à Rome par le Christ est transmise aux Apôtres
et à leurs successeurs par lorgane de Pierre.»
Elle vous est également familière celte autre vérité fonda-
mentale : c'est que les Ëvv<jues ont été établis par l' Esprit-Saint
pour gouverner l'Eglise de Dieu qu'il a acquise de son propre sang
(Act. XX, 28) ; c'est qu'ils sont, dans leurs diocèses, les succes-
seurs des Apôtres (S. Greg.-le-Grand), et que, tout en étant eux-
mêmes soumis au chef suprême de l'Eglise, c'est par eux que lu
sollicitude de l'Eglise toute entière doit refluer vers l'unique siège
de Pierre (S. Léon-le-Grand.i
Qui ne comprend que ce serait fomenter le trouble et l'anar-
chie dans les âmes et se rendre gravement coupable que de
chercher, sous de spécieux prétextes, à confondre ou à enfreindre
les saintes règles de la hiérarchie ecclésiastique ? Noire grand
pontife Léon XIII a tracé souvent et de main de maître, dans
plusieurs de ses encycliques, la divine loi de la subordination
qui doit régir les rapports des fidèles avec les prêtres, des pra-
ires avec les évoques, et des évoques avec le suprême el uni-
versel Pasteur. C'est celle forte hiérarchie des pouvoirs qui fait
de l'Eglise catholique une armée rangée en bataille, armée
toujours attaquée m.ais toujours invincible, armée dans laquelle
chacun doit demeurer ù son poste, altenlif et docile aux moin-
dres ordres de ses chefs, slrict obs' rvateur de la discipline.
Par bonheur— une douce expérience nous l'a appris— la
miséricordieuse Providence de Dieu nous a donné un clergé
excellent avec lequel il est facile de réaliser la parfaite harmo-
nie dont parle Saint Ignace martyr, évoque d'Antioche, lorsqu'il
dit que les prêtres — H par eux les fldèles —doivent être unis à
leur évéque comme les cordes à la lyre, aân que chaque Eglise
devienne comme un "ieul eiiœur, où les voix el les âmes fondues
— 45 —
ensemble exécutent dans l'unité me mélodie divine et chantent en
Jésus-Christ un hymne à Dieu le Père (Ad Ephes. IV). Noua en
rendons gnkes an Dion tont-puissant qni ménage à notre fai-
blesse nn si fermu appni et qni ranime ainsi notre conrage et
nos ei*pérances.
Noire conflance repose mïin snr tons les corps enseignants
qui, Nonsen avons la certilnde, continneront à Nons donner lenr
connonrs le pins dévoné ponr la formation chrétienne de notre
jennesse. Qnelle immense ressonrce ponr la religion et ponr la
patrie! Notre nniversité caiholiqne, notre séminaire, nos col-
lèges, nos oommnnautés religienses, nos écoles de tout genre
Nous formeront de pins en pins, non senlement des hommes'
d un vaste savoir profane, versés dans les connaissances propres
a lenrs professions respectives, mais encore des hommes à
convictions profondes, irréprochables dans lenr vie pnbliqne
comme dans lenr conduite privée, instruits solidement des vé-
rités de la religion et de l'action sociale de l'Eglise, capables par
conséquent de livrer avec courage et succès les bons combats.
Voilà les forces vives sur lesquelles l'expérience du passé Nous
permet de compter pour l'avenir avec une cons' «ne certitude •
réunies en un faisceau compact, elles rend' . ios victoires
plus faciles et plus fécondes en bons résultats. C'est de cette
union de toutes les intelliponces cultivées et de to-.s les nobles
cœurs catholiques q. .«pej notre avenir national et reli-
gieux.
Notre unique ambition, NosTrèsChers Frères, esldeproourer
iasanctificationdevosâmes; Nous ne; ^mmes, il est vrai, qu'un
pauvre instrument dans les mains de Dieu, mais Nous avons
à coBur de seconder, dans la mesure de nos forces, ses desseins
miséricordieux sur vous; Nous désirons sincèrement, par
1 affection que le Divin Maître Nous a donnée pour vous tons
consumer toute notre vie pour votre plus grand bien spirituel
Vous Nous aiderez de vos prières; vous demanderez à Notre-
Seigneur pour Nous les lumières et les for - dont Nous avons
besoin, et pour nos ouailles la docilité à notre voix. Puissions-
Nous avoir toujours, avec la fermeté de l'apôtre, cet esprit de
douceur que Nous rannpll« nnir^ h.„;„„ .._._'■_... ./..
et faire passer du cœur doux et humble de Jésus dans notre
46
âme de pasteur un trésor de bonté et do miséricordieuse ten-
dresse pour ceux qui sont confiés à noire sollicitude.
Après avoir payé le juste tribut de notre douleur et de nos
regrets à notre Eminentissime Cardinal et vous avoir fait con-
naître nos vues et nos désirs, Nous déclarons vouloir maintenir
les sages règlements disciplinaires établis dans ce diocèse par
nos vénérables prédécesseurs et qui ont été jusqu'à présent un
élément d'ordre et un stimulant pour la piété des fidèles.
A ces causes, le saint nom de Dieu invoqué, Nous renouve-
lons et confirmons, autant que cela peut èlre nécessaire :
1. — Toutes les ordonnances, statuts, règlements de discipline,
défenses et réserves ci-devant en vigueur dans l'archidiocèse de
Québec ;
2. — Les pouvoirs donnés par écrit aux prêtres du diocèse —
soit par Nous-môme, soit par nos Vicaires-dénéraux —de prê-
cher, de confesser, de commuer les vœux; quant aux pouvoirs
accordés de vive voix et qui ne sont pas limités à une époque
plus rapprochée, ils cesseront tous au premier mai prochain.
3. — Les pouvoirs dont ont joui jusqu'à ce jour les prêtres
autorisés, de vive voix ou par écrit, à confesser les religieuses.
Sera le présent mandement lu et publié au prône (excepté les
articles 2 et 3 c^-diessus) de toutes les églises ou chapelles parois-
siales et autres où l'on fait l'office public, ainsi qu'en chapitre
dans les communautés religieuses, le premier dimanche après,
sa réception.
Donné à (>iébec sous notre seing, le sceau de l'archidiocèse
et le contre-seing de notre secrétaire, le vingt avril' mil huit cent
quatre-vingt-di.x-huil.
■\ Louis- Nazaire Béoin,
Ajchsvôque de Québec.
Par mandement de Monseigneur,
à-Pn. Gàrnkau, Pire, Secrélaire.
icordieuse ten-
ide.
leur et de nos
ivoir fait con-
loir mainlenir
ce diocèse par
ii'à présent un
fidMes.
'^ous renouve-
;essaire:
s de discipline,
irchidiocèse de
s du diocèse —
raiix — de prê-
t anx pouvoirs
H une époque
li prochain.
)nr les prêtres
PS religieuses.
ne (excepté les
hapeHesi)arois-
qu'en chapitre
imanche après
! l'archidiocèse
il' mil huit cent
de Québec.
Pire, Secrétaire.
— 47 —
(N° 2)
CmCULAIKE AU CLERGÉ
/Archevêché de Québec,
\ I Septemore 1898.
I. '•>« de l'HÔtel-Dieu du Sacré-Cœur recommandée.
II. Rénovation de pouvoirs.
III. Sujets d'examens et de sermons des jeunes prêtres.
IV. Auteurs dont les ouvrages sont à l'Index, ou dangereux.
V. Association de l'Adoration Perpétuelle du Très-Saint-Sacrement.
Bien chers Gollaboraleurs,
Je voua recommande de nouveau l'œuvre de l'Hôlel-Dieu du
Sacré-Cœur, œuvre qui a été fondée par notre Eminentissirae et
très regretté Cardinal Taschereau, œuvre sortie de son cœur
en hommage au Cœur Sacré de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et
- . ' •> " '-" '^^ "' et pain iic! nuurui quo son
l^mmence lui portait.
— 4S
Promouvoir les inlérèls de celle maison, lui venir en aide
quand elle en a un si grand b.-soin, donner anx pauvres reli-
gieuses une pelileoollulo pour sauvegarder leur sanlé, aux pau-
vres un peu plus d'espace pour grossir leur nombre, et au bon
Dieu une pelile chapelle où il pourra au moins réunir ses mem-
bres souffranls, l.-s pauvres malades elles infirmes, épilepliques
et anlres, cela me parail être un besoin pressant depuis long-
temps et constituer le plus beau témoignage de vénération et de
reconnaissance à déposer sur la tombe à peine formée de notre
vénéré Père, le fondaleur de celle inslilution.
Nous célébrons colle année le 25e anniversaire de cette fon-
dation, et c'est mon plus vif désir de voir tous les membres de
mon clergé se donner la main pour déposer une offrande dans
le Sacré-Cœur de Jésus pour commémorer cet événement et
en rendre le souvenir ineffaçable.
Mr l'abbé C.-F. Cloutier, Aumônier de l'Hôtel- Dieu du Sacré-
Cœur vent bien ajouter au dévouement qu'il prodigne Ions les
jours à ses malades et aux Hospitalières, celui d'aller prêcher
"dans les paroisses pour seconder mes vues en invitant les fidèles
àm'aider dans l'entreprise que j'ai tant à cœur. D'autres person-
nes également charitables consacrent, avec un zèle au-dessus
de tout éloge, tous les loisirs de leur vie à promouvoir les
intérêts de celle œuvre si digne de nos sympathies et de nos
aumônes. Chaque jour leur charité ingénieuse, s'alimenlant au
foyer ardent du Divin Cœur qui en est la source inépuisable,
trouve de nouveaux moyen de toucher les cœurs, d'exciter la
commisération pour les pauvres et d'intéressev les riches à leur
asile de la souffrance et de toutes les infirmités humaines. — Je
n'ai pas besoin de vous les nommer ces messagères des pauvres,
vous les connaissez comme moi pour avoir été les témoins
édifiés de leur grand zèle, de leurs pieuses industries et de leur
dévouement sans borne.
J'ai autorisé Mr l'Aumônier à parcourir, par Ini-môme ou par
d'autres confrères qui voudront bien lui prêter leur concours,
toutes les paroisses du diocèse, et à faire appel à la charité des
fidèles pour nous aider à agrandir un peu notre Hôtel-Dieu du
Sacré-Cœur. Je recommande instamment l'œuvre qu'il en-
treprend à la chanté du clergé qui le recevra, j'en suis sûr,
49 —
avec sympalhic, rordiaiité, bienveillance ot ilôvouoment, se
rappelant la grandiMir de l'aiiniône el ies, bcn.çdictions. qu'elle
attire sur ceux uni r(!.\ercent. ' '
H ■■■
En vertu d'indulls qui Nous ont été accordés par le Saint
Siège, le 14 avril et le li juin derniers, Nous renouvelons,
pour le temps de la durée de ces induits, en faveur de Ions les
prêtres de ce diocèse qui ont aclnelloinent juridiction, les pou-
voirs et privilèges suivants, qui ne pourront être exercéà en de^
hors du diocèse :
1.~La faculté de donner aux nouveaux convertis, ainsi
qu'aux fidèles en danger de mort, l'indulgence plénièrc : fonce-
flcndi Indulijcuiam plemmam primo ronvcrsis ah lixrexi, atque
cliam fulelibus i/uiljuscum(/uc in articula morlis sallem coiilrilis u
connieri non potfrinl. {Ad 5"'"\ liapnUs \8'JS]. . '
2. — La faveur de jouir de l'autel privilégié personnel tons
les lundis de l'année, dès lors que la rubrique permet de célé-
brer une messe de Requiem, ou le mardi, si la rubrique ne le
permet pas le lundi : SinyuUs sccundis feriis non impedilis officio
l\ tectionum, vel eis impedilis, die immédiate sequenli, libcrandi
animas secundum corum inlentioncm a purgatorii pœnis per mo-
dum sulfragii. (Ad 5'""', tlaprilis 18i)8).
3. -Le privilège de porter aux malades le Saint-Sacrement
pnvémeut et sans lumière, là où les circonstances l'exigent:
Defercndi SSmum Sacramrnlum occulte ad infirmas sine %mi.
"* sipericulum sit sacrih'i/ii. (Ad o""", 14 apiilis 1898).
4 — Le privilège de gagner une indulgence plénière applica-
ble aux défunts, chaque foisqu'ils feront cinq jours de retraite,
et qu'ayant célébré la sainte messe, ou an moins communié ils
prieront pour la propagation de la foi et aux intentions' du
Souverain Pontife : Imperlicndi inperpctuum indulgcntiam plena-
nam ingulis ex Clera, qui per quinqne dies S. Exercitiis interfue-
rint. etc.. (Ad 5""", 14 aprilis 1808).
5.- Le pouvoir de bénir les chapaiets, croix et médailles, et
de leur appliquer les indulgences, môme c^'lles dites de Ste
— 50 —
Brigille: Benedicendi per se, vel per presbyteros in Diœcesi
laborantcs, coronas prccalorias, cruces, seu sacra numismnla,
eisque applicandi indulgentias diva: Biryittx nuncupalas. Les
prôlres qui reçoivent ce pouvoir pour la première fois pourront
se procurer au secrétariat une feuille imprimée, qui contient
le catalogue ofTiciel des Indulgences dites apostoliques. (Ad
5""»,14 aprilis 1898).
6. — Le pouvoir de recevoir les fidèles dans les confréries
approuvées par le Saint Siège (excepté celle du rosaire), de bénir
ou indulgencier et d'imposer les scapulaires propres à ces con-
fréries : Adscribendi Confraternilalibus a S. Sede approbatis,
Cliristifideles, dummodo sint présentes in loco adscriptionis, corum-
que nomina in albo relaliva; Confraternitatis recenseantur, necnon
benedicendi Coronas et Scapularia earumdem Sodalitalum propria,
eaque fidelibus imponendi, cum applicatione omnium et singularum
Indulgentiarum et Privilegiorum (Ad 5'""", 14 junii 1898).
7 — Le pouvoir de bénir et d'indulgencier des crucifix pour
le chemin de la croix : Benedicendi SSmi Cruci/ixi icônes cum
applicatione Indulgentiarum visitanlibus stationes Vix Crucis.
(Ad 10'"", 14 junii 1898).
8. -Nous déclarons privilégié l'autel principal dans les
églises et dans les couvents : Declarandi privilegiatum in quali-
bel ecclesia et ^ratoriis Beliqiosarum Sororum suse diœcesis
unum allure ett non lixum (Ad lO'"™, 14 junii 1898).
9. — Nous permettons de conserver le Saint-Sacrement dans
Ws sacristies durant la froide saison, c'est-à-dire, depuis le mois
d'octobre jusqu'au mois de mai, et nous déclarons privilégiés,
durant la môme partie de l'année, les autels de ces sacristies :
. Pcrmittendi ut a mensc octobri usque ad mensem maium
SSmum Eucharistie Sacramentum asscrvari valeat in Altaribus
Sacristiarum sux diœcesis, eoque tempore perdurante, altaria
cademprivilegiata declarandi. (Ad 10'-', 14 junii 1898).
III
pi
Les jeunes prêtres tenus à l'examen annuel devront se
éparer sur le traité de dogme : De Crealione. En théologie
e, qui contient
ostoliques. (Ad
— 51 —
morale : De actibus humanis, De Conscienlia et De legibus. Ils
subiront l'examen en Histoire ecclésiastique : Inde a Conslan-
tino Magno usqxic ad Ponlificdlum Grnjovii VU exclusive, ei en
Ecriture Sainte : De quatuor EvatKjelisHs et de authenlicilate
Evangeliorum. Les sujets des deux sermons seront : 1" Le
Sacré Cœur de Jésus ; 2° Les mauvais livres.
IV
Il est important de pouvoir renseigner les fidèles sur les noms
des auteurs dont les ouvrages sont au catalogue do l'index, ou
sont considérés comme dangereux pour les lecteurs. — Voici
une liste préparée avec soin, qui vous pc'rmettra d'éliminer un
bon nombre de livres de la circulation, et de sauvegarder par là
la foi et la moralité de vos paroissiens.
AIJTEUHS DONT LES OUVRAGES SONT A L'INDEX.
Balzac (de). Toutes ses œuvres. — Béhangkh. Chansons. —
Dumas (Alexandre père et lils). Tous leurs romans ; la question
du divorce. — GtoncEsSANo. Toutes ses œuvres.— Hugo i Victor)
Notre-Dame de Paris; Les Misérables. - Kardeck (Allan). Ses
ouvrages sur le spiritisme. -- Lamartine. Souvenirs; Impres-
sions; Pendant un voyage eu Orient ; Jocelyn ; La chute d'un
ange.— Larousse. Grand dictionnaire universel du XIX- siècle.
— MuRGER (Henri). Tous ses romans. — Renan. Presque tons
ses ouvrages. — Sue (Eugène). Toutes ses œuvres. — Voltaire.
Ses œuvres, excepté le théâtre. — Zola. Ses œuvres.
AUTEURS DONT LES OUVRAGES SONT DANGEREUX.
Guy de Maupassant. — Pierre Loti. —Xavier de Montépin.
— Richepin. — Beaudelaire. — F^aul Bourget. — René Maizeroy.
— Catulle Mendès. — Gyp. — Mirboau.— Marcelin. — Lemon-
nier. — De Rosuy.— Paul Marguerite. — Rachilde.— George
Beaume.- Alexandre Hepp. — Scnbe. — Hugues Le Roux. —
L. Bounetaux. -- Nabut de la Forest. — Méry. — Henri Hous-
saye. — Alexis bouvier. — Cherbuliez. — Ghamplleury. — Amé-
dée Achard. — Allred de Musset.- Edmond About. — Henri
— 52 —
Becque. — Les deux Goiiconrt. — Fordinaïul Fabre. — Alfred
Assolant. — Iliiysmans. — Péljidaiiméry. — Piorn; Zaccone. —
Marquis de Foudras. — Charles Mouselet. — Paul de Kock. —
Monselet. — Georj,'e Ohnet. — Octave Feuillet. — Emile Riche-
bourg. — Edouard et Albert Delpit. — dis. Deslys. — Adolphe
Belot. — Ernest et Alphonse Daudet. — Paul Delair. — Jules
Mary. — Henry Gréville. — AudréTlieuriet. — Charles Cauivet.
— Théodore de Banville. — Gustave Droz. — Gustave Aymard.
— Ponson de Terrail. — Henri Murger. — Emile Souvestre. —
Henri de Kock. — I. Michelet. — Eugène Sue.— Alphonse
Karr. —Ernest Capendu — Hector Malot. etc.. etc..
Dans ma circulaire du 12 février 1894 je vous ai donné
nue liste détaillée des ouvraj^vs qui peuvent figurer avec
avantage pour les lecteurs sur les rayons d'une bibliothè-
que paroissiale. Je vous réfère aussi à cette circulaire
pour vous engager à avoir beaucoup de zèle à organiser la
bibliothèque paroissiale et à y faire ailluer les lecteurs. C'est
le grand moyen de sauvegarder la moralité de notre peiiplt;
contre la littérature malsaine qui nous envahit dans des
mesures de plus en plus alarmantes.
A plusieurs reprises déjà je vous ai entretenus du nouveau
Sanctuaire dédié a Saint Antoine de Padoue, construit sur les
hauteurs mômes de notre ville épiscopale, Sanctuaire qui est
l'église conventuelle des Sœurs Franciscaines Missionnaires de
Marie et dans lequel ces dignes filles du Gr ind Patriarche
d'Assise feront constamment, comme œuvre diocésaine, l'Ado-
ration du Très Saint Sacrement exposé. GrAce à la piété et à
la charité des fidèles, grâce surtout au zèle infatigable du
Très Révérend Père Frédéric, qui, à ma demande, a bien voulu
se consacrer à celte œuvre etqni reçoit dans toutes les paroisses
l'accueil le plus cordial, nous aurons avant longtemps un
temple digne de sa double destination : la glorification de
Notre Seigneur dans le Sacrement de son amour, et celle du
grand saint que le monde entier invoque aujourd'hui avec tant
de confiance.
vous ai donné
— 53 —
En rapport avec le nouveau Sanctuaire a été fondée, avec
mon autorisation, iiuo Association eucharistique intitulée
" Association c'o TAdoration iVrpctucllc du Très Saint Sacre-
ment. "
J'ai demandé et obtenu que celte Association soit affiliée à
une Archiassociation du nir-m.> -.Min; <|iii existe à Rome et qui
a été enrichie de très iioinbreiiscs in(iulj,'cuces.
En vertu de cette affilialiou, VAssociufiim de notre ville jouit
des mêmes iudul-cuces et a le pouvoir d'en faire bénéficier
d'autres sociétés aMalo^nes qm ;iim.'r,iient à s'y agréger. G'e?t-
à-dire que uous avons mainleuaut à Québec un cen°re princi-
pal pour les dévolions et l.vs œuvres eucharistiques, autour du-
quel se grouperont, nous en avons la confiance, un grand
nombre d'autres centres secondaires.
Quelques curés ont déjà eu la pusée d'établir des sociétés
euchanslujues dans leurs paroisses. Quelques-uns mômes ont
affilie ces sociétés à un centre étranger au diocèse. Je ne
puis que louer de toutes mes forces ces pieuses manifestations
qui repondent si bien aux «Jésirs tant de lois exprimés par
Lcon XIII, justement appelé le Pape du Saint Sacrement à
ntison des nombreux Congrès eucharistiques leuus sous son
1 onlificat dans difrérenles parties du monde. Mais afin de con
server l'unité dans les œuvres diocésaines et de grouper
nos forces pour le bien, je désire que toutes les associations
de ce genre soient affiliées à l'Association centrale établie à
Québec dans la nouvelle église des Sœurs Franciscaines.
A cet effet j'ai nommé l'Aumônier actuel de ces Sœurs
Monsieur l'abbé Louis-H. PAquet, Directeur de l'Association
Centrale. C'est à lui qu'on devra s'adresser pour obtenir un
diplôme d'affiliation, en même temps que les conditions d'a-ré-
gation et le tableau des indulgences attachées à l'œuvre.
J'engage MM. les curés à faire entrer leurs paroissiens dans
ce pieux mouvement. Nous aurons ainsi avant longtemps,
je l espère, une organisation eucharistique forte et compacte
-ini produira de grands fruits spirituels. Qui sait si, comme
.|uu» eu avon.s aejà ..'.xpriiué la pensée, uous ne pourrons pas
donner un vif élan à cette organisation par un Congrès eucha-
w Z^-^i.^x^vP^^-jS^i^^^'
54 —
ristique qui sn lie.idrail, à la fin de œ siècle, dans le nouveau
saïu-luair.! élovc à la «loirn du T. S. Sacremenl sous les
auspices deSaiiil Antoine del'adoue? Nous aurions accom-
pli un des vœux l»;s plus cher» an cœur de I.éon XIII, et
notre vieux guébec, vénérable berceau de la loi dans toute
l'Amérique du Nord, pourrait se glorifier à bon droit d'avoir
donné cette fois encore un noble exemple de sa religion et de
sa piété.
Ou trouvera ci après le Règlement de l'Association centrale
de Québec.
Comme on le remarquera, ce règlement est extrêmement
simple, afin de faciliter à un plus grand nombre le gain des
Indulgences.
MM. les curés, qui affilieront h l'Association Centrale
les Sociétés eucharistiques particulières londées dans leurs
paroisses, peuvent faire, s'ils le jugent à propos, des règlements
pailicnliers, qu'ils auront soin défaire approuver par 1 Or-
dinaire. Pourvu que ces règlements renferment au moins
les conditions prescrites par l'Association Centrale, chaque
membre de ces sociétés paroissiales peut gagner les Indulgences.
On devra envoyer à l'Association centrale à Québec, 180
Grande Allée, les noms de tous les associes, afin qu'ils soient
inscrits au Grand Registre de l'Olîuvre.
■ Agréez, bien chers Collaborateurs, l'assurance de mon
dévouement bien sincère en N.-S.
t IjOuis-Nazaire, Arch. de Québec.
55
dans le nouveau
•emeul sous les
i aurions accorn-
'e liéon XIII, et
la loi dans toute
bon droit d'avoir
sa religion et de
(N° '^)
CIRCULAIRE AU CLERGÉ
ocialion centrale
est extrêmement
nbre le gain des
îciation Centrale
ndées dans leurs
os, des règlements
prouver par l'Or-
îrment au moins
Centrale, chaque
M- les Indulgences.
le à Québec, 180
afin qu'ils soient
rArchcvHché de Québec,
. 21 Novembre 1898.
I. (^uête en laveur de la colonisatiot.
II. Conférences ecclésiaNtiques.
III. Archiooiifrérk- du jr.'iiiulaire de l'Immaculéo Conception.
IV. Office (lu Hionlidureux de la Salle.
\. Association th l'Adoration Perpétuelle du T. S. Sacrement.
Bien chers Collaborateur?,
ssurance de mon
;h. de Québec.
L'œuvre de la Colonisation établie en 188U par S. E. le Cardi-
nal Taschereauadéjà rendu à l'archidiocèse d'immenses services
au double point de vue religieux et national. Grâce aux secours
donnés par cette excellente œuvre, on a vu surgir de la forêt bon
nombre de paroisses et de missions où une population considé-
rable goûte les douceurs d'une vie paisible et chrétienne, et
entrevoit un avenir de plus en plus prospère.
Cette merveilleuse expansion, fruit de dix-huit années d'un
dévouement que la charité publique a su alimenter, se continite
de nos jours et affermit nos consolantes es]Ȏrances. Mais notre
zèle charitable ne doit pas se ralentir; les débuts d'un établis-
sement agricole sont, vous le savez, extrêmement nénihips «t !«
— 56 —
plu» souvent requièrent de l'aide. Au t^'moiRnage de Monsieur
i'abbé Marquis, agtMil de colonisation, les quatre cinquièmes de
ceux qui vont se fixer sur des terres nouvelles, sont pauvres, A peu
près sans ressources ; il» ne manquent pas de courage, ils ne re-
doutent pas le travail, mais s'ils ne reçoivent pas quelque secours,
plusieiiïs sont incapabh's de periiévérer dans leur entreprise.
MalliMureusemeiit les recettes de la Société de colonisation ont
diminué durant ces dernières années et diminuent encore, quoi-
que les bfsoins aillent toujouis croissant, ;\ raison d(;s nouvelles
recrues de colons qui viennent s'établir sur divers poiuls de
notre territoire.
Si vous consultez le compte-rendu de» quêtes faites pour la
colonisation, vous constaterez 1° que. eu IHSl et durant plu-
sieurs années subséquentes, on a collecté annuellement dans
l'archidiocèse, pour celle Société, de quitreàcinq mille piastres,
tandis que ces années dernières les quêtes — 'MI retranch;int
celle des Pères Trap[)isles de Misîassini, Inquelle touche à sa fin»
— n'ont rapporté (|ue de sept à huit cents piastres; 2° (pie, dans
un trop f:rand nombre de paroisses, on s'eslabstenu de faire celle
quête, pourtant obligatoire comme les autres et non moins utile.
C'est pourquoi il me paraU urgent de réveiller le beau zèle
des anciens jours, et, à l'exerfiple de l'Eminentissime Gardinal
Tascherean, j'institue Comme zélateurs ex o/ficio Messieurs les
curés et supérieurs des Séminaires, Collèges et Communautés
religieuses, et je les prie de nommer des collecteurs cl collectri-
ce'- chargés de recueillir à domicile les noms et les contribu-
tions des membres. (Voir Mandement N" 95, 1er sept. 1880.) II
ne faut pas oublier que l'aumône de 10 centins donne droit aux
fruits d'une messe, que M. l'abbé J. Marquis veut bien se char-
ger d'acquitter tous les mois.
J'invite aussi MM. les curés à lire le mandement ou les prin-
cipales parties du susdit mandement de S. E. le Cardinal Tasche-
reau sur la colonisation, le premier dimanche d'octobre, jour où
ils devront faire dans leur église la quête de la colonisation.
Il
En vous expédiant aujourd'hui les sujets à traiter dans les
Conférences ecclésiastiques de 1S99, je tiens à remettre sous
'254, en date du 15
octobre 1897 : " A l'avenir les absents devront envoyer par écrit
xn?, veux cette 'partie de nia Circulaire N
envoyer par écrit
— 57 —
au Secrétaire de leur Conférence les travaux convenablement
développés qu'ils auront dft faire sur les qiu-stioiis on cas mou-
nnsi\ l'étude. Ce ne sera que la mise à exécution du Irei/.ié-
me Décret du Premier Concile de Québec: '' Ab absnutbus
exKjalur ut scriplo ffuxstionibus respondennl"
III
Ivs pr.\tres .jui ont déjà le pouvoir de recevoir du scapnlaire
bi.'M d." l'Immaculée Conception, et ceux rjni le nM-evroul dans
Ifisuile, voudront bien ne pas onbUer d'enregistrer les noms
des ricepiendaires; car depuis 1896, à la Jen.ande des PP Théa-
tins,c..il,. dévotion a été élevée au rang d'archiconfrérie. Dés
lors les fidèle., qui le re.;oi-. . .-t. «ont obli^rés d'entrer dans la
confrérie ou association f ieuse r. >;.Hctive et de s.> faire inscrire
sur un registr.'. (Manuel . n UuluUje. ru, par le R. P. Hilgers, S.J.)
M.'ssi.Mirs l.-s curés pc-rv-nl on me demander un diplôme
d ei.Miion de .olle confrérie ■,-. :.^ûyer les noms là où elle est
érigée.
IV
I/oflice du Bienheureux de la Sali.- (limai) étant fixé pour
la province de Québec, au 13 du môme mois, ne compo'rte ni
mémoire ni 9e leçon de saint Bonlface.
Ceux d'entre vousqui n'auraient pas cet offlce tel qu'approuvé
pour I:i province de Québec, devront le remplacer par l'exem-
plaire que je vous envoie avec la présente circulaire.
V
Je^suis heureux de constater que déjà, dans un certain nom-
bre de paroisses, selon le désir que j'en ai exprimé dans ma
•ifnneiv Circulaire, des confréries eucharistiques on cercles
c adorateurs ont été organisés et se sont affiliés à 1' " Association
de 1 Adoration Perpétuelle du T. S. Sacrement, " établi, dans la
nouvelle église de Saint Antoine de Padoue à Québec. Plusieurs
autres sociétés du même genre sont en voie d'organisation, et,
d ICI a peu de temps, je i'espère, un très grand nombre de fidè-
le, dans les différentes aroissesdu diocèse, pourront participer
aux indulgences si nombreuses dont 1' - Association» est enri-
cnie. Les communautés religieuses, sémiîi.-îircs co"--^-- •=
couvents trouveraient un grand avantage à faire par'ti'e'd'elett'e
- 58 -
«' Association," les conditions spirituelles du Règlement se trou-
vant déjà remplies par les exercices ordinaires des différents
établissements religieux et d'éducation.
Quelques observations judicieuses, adressées au Directeur de
l'Œuvre, concernant l'interprétation du Règlement, demandent
les éclaircissements que voici :
r L'Heure d'adoration requise pour chaque mois peut être
faite en une seule fois, ou en deux demi-heures, ou en quatre
quarts d'heure, soit individuellement soit en commun avec les
autres associés, selon la plus grande commodité des associés.
Ou peut faire l'adoration en n'importe quel temps, même du-
rant les oliices privés ou publics, v. gr. aux vêpres du dimanche
ou à une messe sur semaine, mais non pendant la messe d'obli-
gation, le dimanche ou un jour de fête.
2" Quand il y a. dans une paroisse, une organisation eucha-
rimique, confrérie, cercle d'adorateurs, etc., il n'est pas néces-
saire d'envoyer au Bureau Central de lOîuvre à Québec les
noms des membres qui en font partie. Comme ces organisations
forment un être moral distinct et complet, il suffit d'aflilier an
Bureau Central à Québec rorganisation elle-même sous le titre
qu'elle porte, v. gr. " Confrérie de l'Adoration Perpétuelle du
T S Sacrement de la paroisse de N., " ou tout autre titre analo-
gue qui aura été adopté. L'obligation de faire inscrire U-s asso-
ciés nommêmeiU dans les registres du Bureau Central à Québec
ue regarde que les associh isoles, là où il n'y a pas de confrérie
ou société régulièrement organisée.-
.3* L'anmône annuelle exigée peut être des plus minimes. 1) se
trouvera sans doute des membres de " TAssociation" qui se/ont
heureux de contribuer plus largement aux dépenses nécessaires
ponr le bon fonctionnement de l'Œuvre et (!n particulier pour
l'ouvioir attaché à l'Œuvre en faveur des églises pauvres. Mais
sirictemrnt parlant, la plus légère aumône, versée une fois cha-
qu.' année, sumi pour accomplir la lettre et l'esprit du Règle-
ment Ce que l'on désire avant tout, c'est de promouvoir dans
le diocèse entier la première et la plus féconde de toutes les
dévotions, la dévotion au Saint Sacrement.
Agréez, bien chers collaborateurs, l'assurance de mou dévoue-
ment bien sincère en N. b.
f Louis-Nazaire, Arch. de Québec
50
( N" 4 )
CIROULAJKK AU CLERGÉ
/ Anlicvrché (1« Québec,
l 10 JaiiVHT 1899.
I. Iu.|«>«ition ,1„ l'HlIimn par M^r l'Aidievoqu,- .roitawa, le ii2 janvier.
H. Quête à laiic dans l.-s églises et. faveur de i'reiivrc des Métis.
III. Messes l)a.sse8 : i.e .jamais négliger d'en recevoir les honoraires.
IV. Nouvelle é.lition du <\„h Catholiqu, de .M. l'ablie U. Gos.seliu.
- M(ukm>' Suiui^ Ainn. |.ar le K. 1'. (.'Iiîuland. Dominieaiii.
Bien cliers Gitlliilioiatcuis,
I
^Je suis heureux d^ vous annon(;er qu.> Notre Saint Père le
Pape m'a octroyé !.• « PaHium» dans le ((.nsistoire qu'il a tenu
au Vatican le 28 novembre dernier.
Ce Pallium me sera imposé dans mon église métropolitaine
la Basilique de Québec, dimanche le 22 janvier, en la fête solen-
nelle de la Sainte Famille.
C'est un bonheur pour moi, vous le comprenez, de recevoir
'•ot insigne de ma dignité en cette grandi" et touchante fête qui
a ét^e établie ici par le premi.-r Evèque de Québec, ie véné-
rable Monseigneur de Laval. C'est cet Apôtre, ce Fondateur de
60 —
notro Eglise de la Nouvelle-France (jui a donné la Sainte Fa-
mille pour patronne à notre Séminaire et à la paroisse de Notre-
Dame plus de deux siècles avant que cette dévotion ne devînt
-énérale dans l'Eglise. Cette dévotion — d'origine, pour ainsi
dire, Canadienne — a été, sans aucun doute, une sauvegarde
pour notre foi, une source de bénédictions pour nos familles ;
elle s'est maintenue solide, vivace, nîème sous les plus humbles
toits, à travers les sombres et alarmantes péripéties de notre
histoire. Cette piété persévérante de notre peuple me donne la
douce confiance que la Sainte Famillede Jésus, Marie et Joseph
voudra bien protéger d'une manière spéciale la famille diocé-
sain(! qui m'est coniiée et qu'elle daignera rendre mon adminis-
tration féconde en fruits de salut.
Sa Grandeur Monseigneur l'archevêque d'Ottawa a bien
voulu agréer de présider la cérémonie, et je m'empresse de
lui en témoigner ici toute ma gratitude.
Les prêtres qui pourront, sans nuire à leur ministère, se
trouver à celle cérémonie, y sont cordialement invités. La
messe pontificale commencera à dix heures précises.
Dans toutes les églises du diocèse — excepté à la Basilique,
où l'on suivra le rite déterminé par le Pontifical Romain pour
la collation du Palliuin — avant la messe paroissiale ou con-
ventuelle, on chantera 1(> « Veni Creator » pour implorer en
ma faveur les grâces du Saint-Esprit. Cette messe sera suivie
du chant du Te Deum.
n
Le R. P. Lacombe m'a adressé, il y a quelques semaines, la
lettre suivante :
ÉGLISE SAINT-PIERRE, MONTRÉAL.
* 22 novembre, 1898.
Monseigneur,
Permettez-moi de rappeler à Votre Grandeur la demande
que NN. SS. Langevin et Grandin, et moi-môme, nous pre-
nions la lilierlé de Lui faire, en faveur de notre œuvre des
• C'est aujourd'hui la t'ôto de saint Albert, le i)atron de notre (Uooà«e, selon
le martyrologe romain.
I
^ semaines, la
— 61 —
Métis, il y a quelques semaines. De nouveau, je vu-ns comme
l'interprète de ces Evêques, vous supplier de nous accorder
une collecte dans les paroisses de votre diocèse. Jo crois assez
connaître mes compatriotes et mes amis du cler<fé pour être
assuré que cet appel de leur Evoque sera bien "entendu Ce
n'est pas une quête annuelle, (n'avons-nous pas votre aumône
de la Pentecôte pour les écoles sauvages?) c'est seulement cette
fois, pour toujours, en faveur d'un grand acte de charité pour
sauver une population de plusieurs milliers, qui, dans les
premières années de la jeune Eglise de Manitoba et du Nord-
Ouest, ont été les prémices de nos enfants dans la foi, nos
mtroduoteurs auprès des tribus sauvages, et comme le trait
d'union entre les blancs et les sauvages, la civilisation et la
barbarie.
Ce nouvel acte de charité de vos fidèles envers nos missions
attirera sans doute l'attention du gouvernement et le décidera
probablement k nous venir en aide, par un secours dont nous
avons tant besoin à l'heure qu il ost. Ah ! Monseigneur, nous
sommes lom d'oublier tout ce qn- votre diocèse a déjà fait pour
nous secourir, depuis tant d'années et en de si nombreuses
eirconstances.
Pardonnez-moi, Monseigneur, mon importunité et mon in-
discrétion. Ce n'est pas pour moi, comme vous le save? que je
plaide, mais pour un peuple qui vous est cher comme à' moi.
D un autre côté, nous ne sommes pas sans connaître combien
souvent vous êtes obligé de faire appel à vos diocésains, pour
antd œuvres de tous genres, que vous soutenez. Dans tous
les cas, SI vous ne croyez pas pouvoir cette fois nous venir en
aide, vous ne pouvez nous refuser votre bénédiction et le
secours de vos saintes prières.
Je demeure avec une respectueuse considération et sincère
gi-atitude,
de votre Grandeur,
le très humble et reconnaissant missionnaire,
(Signé) ALBERT Lacombe, O.M. L
-~«2 —
,îe n'ignore pas que de très fréquents appels sont faits à lu
charité de mes diocésains ; cependant j'ai cm qnil n'était pas
possible de refuser la demande (jui nous est faite par le Révé-
rend Père Lacombe que vous connaissez déjà, lapôlre infati-
gable des pauvres Métis. Il a consacré sa vie entière à l'évan-
gélisation de cette lointaine contrée; ne pouvons-nous pas
nous associer à son œuvre en laidant un peu de nos deniers?
Date et dabilur vobis. — Hilamn datorem diligit Deus.
D'ici à Pâques, un dimanche à votre choix, vous ferez une
collecte dans votre église. — Vous la recommanderez à vos
fidèles le dimanche précédent et vous en enverrez le produit à
l'Archevêché avant le 15 avril.
m
Je constate avec regret qu(!le zèle des fidèles à faire célébrer
la sainte messe pour leurs besoins spirituels et temporels dimi-
nue considérablement dans le diocèse. Il sufiit, pour s'en con-
vaincre, d'ouvrir le registre des messes ([ui est tenu à l'ai che-
vêche et de faire le rapprochement de Tannée dernière avec
l'~'i années précédentes. Quelle peut èlrc la cause de ce't alar-
mant phénomène ? Cette diminution sei-ait-elle produite par
le manque de ressources pécuniaires on par l'affaiblissement de
la piété et de la foi chez notre peuple? Ne serait-elle pas plutôt
causée par la négligence de certams pasteurs à entretenir cette
dévotion chez leurs ouailles par des instructions solides sur la
grandeur et l'efficacité du saint sacrifice delà messe ? Ne vien-
drait-elle pas peut-être d'ime ( oupable apathie par suite de la-
quelle on refuserait de recevoir jilns d'intentions de messes
qu'on n'en jieut acquitter soi-même? Kt ([ui sait si, sons ce
procédé, notre peuple ne croit pas découvrir i)arfois un certain
esprit de lucrtM^u'il sufiit de nientionn.'r poui' \r fiétrir?
Quelle que puisse être la cause de celle diminution, jexhorle
MM. les Curés dont le zèle pieux ne se lalentil jamais, à entre-
tenir parmi leurs paroissiens .cette dévotion qui sera l aliment
le plus substantiel de leur piété et j'invite instamment les autres
H marcher sur lenr> traces, ionv rappelant (t's belles paioies
-^ m ^
a.' riuiilalioi. .1.. Josus-Chrislqui sont, à elles seules, une exhr.r-
l.itir.u (les plus iircssiuiles à célébrer et à faire célébrer le saint
sacrifice de la messe: .Quand le prêtre célèbre, il honore
Dieu, Il réjouit les anges, il édifie l'Eglise, il procure des
secours aux vivants, du repos aux morts et se rend lui-même
participant de tous les biens. »
Considérez aussi que l'aumône offerte à l'occasion du saint
sacnfice contribuera à donner la subsistance à de pauvres
prêtres, religieux et missionnaires, qui n'ont pas d'autre res-
sorrce,etenmênie temps à soutenir des œuvres nécessaires
H 1 l'.glise, lesquelles périraient sans ce secours.
Puissent ces quelques considérations porter la conviction
dans vos âmes et y rallumer pour toujours le zèle qui doit
onflammer les saints prêtres pour l'oblation du saint sacrifice!
IV
Monsieur l'abhé D. Gosselin, curé du Cap-Santé et rédacteur
'l.> la Sewame ndigieme de Québec, a publié récemment une
s.'coiul.. édition de son ..uvrage, le Code catholique, que vous
connaissez déjà. Cette nouvelle édition a été revue avec grand
soin et renferme bon nombre d'améliorations importantes. Rien
de plus instructif que cette explication claire et précise de notre
mechisme diocésain. Cet ouvrage devrait se trouver entre les
niains de quiconque enseigne le catéchisme et dans toutes no^
familles catholiques. -Je recommande instamment au clergé
de le répandre le plus possible dans les paroisses, afin que notfe
Peuple y puise 1 instruction ivlioieuse dont il a besoin.
- Madame Sainte Anne i^^\ un magiiifique volume deSTOnaees
-l'u" vent de publier le R. P. Paul-Victnr Charland, de l'Ordre
des Frères Prêcheurs. C'est une oeuvre dart et d'érudmon
ornée de plus de 200 jolies gravures; le style en est facile ei
élégant, quahfe qu'on retrouve dans tous les écrits de notre
distingué compatriote.
Après la Légende Hagiographique ou VVV:de Sainte Anne, puisée
aux sources les plus autorisées, viennent les Interr^it,, À ««.»„
• .égende, c'est-à-dire les Pères de l'Kglise, les w^àii^^r^^'^
m
^é4^
ij;jttf« iatms, français &t anglais dont le» écrits sur sainte Ann«
•■0!ii analysés ou reproduits intégralement.
La partie qui nous est présentée sous forme de supplément
— Le Cl.' te de Sainte Anne en Amériqm ou Sainte Anne de Beaupn
et sa filiation dans ie Nouveau-Monde — f',»i exirèmy inexx^, intérêt*--
saute pour nous, cai elle nous fait voir la dévot. on à ia Bonne
Sainte Annei'o déveloi^antavec une merveilleusj vapuUté non
seulement au Canada, mais dans les Ktats-Uai^, iVim Ui.\
Antilles, au Brésil, au Pérou etc. Toutes les églis'-^ et les cha-
pelles où la grande thaumatuïgc "st honorée ont là leur gra-
vure bien exécutée.
C'est un excellent, et superbe ouvrage qui devrait se trouver
surtout dans les bibliothèqnes eccléstastkfues.
agréez, bi«>n chers Collaborateurs, i as^nvanrr
dévo^ï^'Of n h{{)a sins ," re en N. S.
mon
•j- Louib-Nazahie, Ar«:l'..di' Québec.
ur «aintp Annft
de supplément
nne ih: tieaupx'
is iî\ent intére <■
;io:î *i ia Boniif
8<j vapulité non
[Jai-i, d;in3 k;»
lis"s et les cha-
nt là leur gra-
vait sf trouver
rancr <\p mon
de Québec
65 —
( N° .5 )
CIKCULAIKE AU C'LKiaM':
Aichtivrcho lie (^ii('l)(;c,
aOjiinvicr 18!)!).
I. La gri[>pe vt lo procliaiii uarênif.
II. L(faré)iiem,irti/ié,p&rU}i.V. Witti'lM.lIe, Rédemptoiistc.
m. Itinéiairt' de la visite piistoiale.
IV. Cii-rgesà porter seuleiiieiit lors(Hie la ruliriquc l'exige.
Bien oliers Collaborateur!
La grippe a sévi et sévit encore dans un grand nombre de
familles. Bien que la maladie n'ait pas pris jusqu'à présent les
proportions redoutables qu'elle a déjà eues dans d'autres dio-
cèses, je crois cependant devoir user de l'induit pontifical du
14 janvier 1892 pour apporter, encore cette année, quelques
adoucissements à la loi du jeûne et de InbRtini'nr!' pour lo pro»
chain carême.
— 66 —
Vinci <r (| lit' je li'.tiW à "•(' snjel
eJcUs 01 vei,dr.-lis cIp ch.qu., somuiu. du can^.ne, .1 le «amed.
d. -8 Quatre-' .
2o Tôt., les nuire, jours -dimanches, lundis, mardis, jeu-
dis,-t nMu,.dis-onnes.M-a tenu ni de jeûn.r m de iaire ,na,-
gre à iiucun des repas.
Ne nianciwez. pas de faire comprendre à vos paroissiens «lu..
l'adoucissement apporté reite .n.<-> à la Un ordmaire de l E-
l^° m^les soustraie en „ .u.au ,re à TobU.at.on gênera e
Unnosée par Notr.> Seigneur de pratiquer au nioms la mo.tifl-
Sn in érienre. Exhortez-ies fortement à f.are de dignes
Sdl^nHeuce, à se renoncer eux-mAmes ^t à porter eur
•ôv avec courage, à pratiquer la sobriété, a combattre 1 r.
mauvaises habittule's, à fuir les oc.-asions de péché, a hure l au-
mône et à prier avec plus de ferveur que jamais.
« Nisi, i>^rnUe,iUam habuertis, omnn smiUter peribHis. ,> - . Qui
uZ vrsL... Cl facile mbis cor nocm, et spu-Uu,n novutn.^
; /r s sobni est te et ri,ilatc. „ -« Oportet semper orare et non
",1 Z.Date eleemosynam. Facite vobis sacculos ,m non vete-
rascùnt, thesaun.m non .leficieutna in cœlis. ,uo fur non approp.a>,
neque Uura cornimpit. »
Vous pourrez, v aïs .vrvir de l'un on l'autre de ces textes de
i.!i K ivre« pour .xciter v...u> peuple à passer sain te-
::::;nrr^n.^^;^--m.et.sa,v,.,.n.irdan^
tontes le> v.'rtus chrélieiuu'S.
Il
Le ran-'me sanr/Z/ir.-Sous ce litre le R. P Wittehoil.'. Ré-
l'un des réd:. ..urs ordinaires des . Ânnaie« de
demptonsle,
Sainle-Aiinc^
lie Bear. ■■>\» » '•Mim i.
1 iA 11 U>
ieli(|iiHs (le saint Alphonse de Liguoxi renlunucnt do plus loti-
( hrtiil, .M (If plus propre à porter les cœurs à l'umour de Jésus-
<:hri«t par la r(,!isidoralioii des souffrances que le divin Sau-
veur a bien voulu endunu- pour nous.
Chaque jour du carônie a sa considénition spéciale suivie de
• ourles atreclims, iVuMQ pratique H à'MM ou de plusieurs ea}fm.
Itles choisis et |;t plupart tout-à-fait nouveaux. Ce livre sera
donc un véritable «manuel» extrôraetnent utile aux fidèles
(jui désirent passer la sainte quarantaine selon l'esprit de l'E-
tilm>. On pourrait, faire cette lecture de piété lorsque tous les
membres de la famille sont réunis pour la prièr(> du soir.
Cet ouvrage est destiné à faire; beaucoup de bien et je me
lais un devoir de le recommander aux fidèles et au clergé. 11
est en vente à Sainte-Anne de Beaupré et chez les principaux
libraires de Québec. Phi, 40 centins.
iil
Je VOUS envoie, avec la présente circulaire, l'Itinéraire de la
visiic pastorale. Vous aurez soin de rehre les recommanda-
liousque j ai faites à ce sujet les années passées. Faites en
sorte que les enfanl^ qui auront à recevoir la Confirmation
soient solidement instruits et bien préparés. Disposez à l'avan-
n- vos paroissiens à profiler des grandes grâces qui sont atta-
hees a cette visite du premier Pasteur du diocèse. (App au
R^'uel, p. 40 et p. 140 et sut v.)
IV
Il .'xislc ,im .-rlaines paroisses un abus qu'il importe de
Inire disparaître ; c..st de porter des cierges allumés dans cer-
i.iines circonstances, à Téghs,., lorsque la rubrique ne le prés-
ent pas, et surtout aux funérailles. Les chantres an chœur
les porteurs aux enierremeni. et d'autres quelquefoi: iis l'
nef, tiennent des cierges allumés, et l'on constate que w .-
peut donner lieu à beaucoui, ''' iconvénients. - Il v a, en onirc
•le la malpropreté que < via p. .luit dans l'éclise. nu dan^Ar de
'-'1 assez irequent pour donner lieu à un règlement à ce "sujet
'As*'
— M —
D'aill.Mira, l.'s ofîran.l.-s .l.« ciof^M's i...ir l.-s ^hMinits i rro.il
s,. rmn> (M. (l.'man.hmt. .1.' 1rs pliirrr iiulnur .lu n.ri.s <lu (letni.t
à sfs lunerailk's, ou .lu r,,tal;.l.iu." aux services an.uversaii.'s :
cVst k-ur place r6s:uliè. t. .•.•11.- .lu'ils .kvront .loronavant ...•
cuper.
On ne portera de â.'rtres i\ l'av.-nii que dans les pioeessiuus
solennelles u aux cérémonies ..ù la ruhrique l'e.Mj-e ; m loul
autre temps ce sera interdit. MM, les curés sont prié** de vedler
à robservani!e de ce rùgleuieht.
Agréez, bien cher» collaborateur», l'assuranc." de mon entier
dévouement en Notre Seif-Mienr.
-j- Loins-NAZAniE, Archevêque de Qm'bec
airixMmiMili
icf (le mcm onti-}!'
— uy ^
( N° (i )
(lUCrLAIHK AU CLEKGÉ
f Archev(^ché il.' Québec, '
( irt avril I8ÎK».
I. Lettre rU, N. ,S. P. 1., l.a,v, Lé..n XIII à 8. Km. le Caixlinal Arfl.evê.iue de
llttltimr.ie sur les <l.ictriiies AmrnranUhH.
H. F.Miult oxen.ptunt len lulèlos .IVnten.lre k n.oase le« joui-H den fôte» d.
r.\iMi.ni<iuti(.ii, de la Kéte-Uioii ot d. la Saint-l'iene.
III. Nouvelle .MlitioM (i,. l'Kxtinit du Rituel Romain.
IV. .lu <ltlà iht tomhinu, par le K. I'. Hamon, S. .1.
\-. Allaires .le Kal.rique ù mettre en l.on ordre ,K,ur la vinite pastorale.
\l. Retraites pastorales et e.xaraen» de.s jeune» prêtres.
Bien chers Collaborateurs,
l-''slVuill.'si„ibli.]u..soi.L.]éjà porté .-i votr.. coimalssance la
;• re de Notre Saint Père le Pa,,e I.éon XIII à l'Kminentissùne
-"'l".al (..bbons, archevêque de Baltimore, concernant les doc-
'"i"'^ ilites Aménranistfs ([ui ont soulevé de si viypu dîcnpc.io,,.
-'"'=* ce. derniers fn.ps. Bien que, dans ce document i>ou\mcul
— 70 —
il HP soit quostion (|\io (r.«nMMirs(iui scsont yroduitos aux Etats-
Unis, j.- tien? cependant à vous le coniniuniquer omoiell-^nient,
afin que vous puissiez l'étudiei' à loisir, le méditer, vous inqnv-
gner des enseignements salutaires (ju'il ival'erme, vous prému-
nir contre li<s doctrines nouvelles et téméraires ([u'il llétrit et
demeurer inviolablement attaches aux saines traditions di' foi
et do discipline catholiciues.
Les idées ([ui ont cours dans une contrée voisine, les erreurs
qui s'y itropa-ent et ((u'on exalte sons le nom séduisant de pro-
}irès, ont bientôt franchi la Irouliére et font des victimes, si l'on
n'y fait pas attention. Defiez-vous toujours des nouveautés,
des exa^'érations, des atténuations dans la doctrine; la moin-
dre déviation au début suilil pour conduire aux abîmes. La
foi (iu(> Notre-Seijjinenr a enseignée aux honnnes et dont il a
. conlié la -arde à son K^'lise, ne varie pas avec les temps ou
avec les pays : ell(> est absolument iuunuable.
C'est cette immutabilité (|ue voulait maintenir le l-t""'* M'^-
tre des natitms, btrsqu'il écrivait à son disciple Timoihée : «De-
positnm iust(.di,devitans profanas vocum novitales.» (i Tini.vi,
20i «Tu ver(» permane iu ils iina^ didi<'isti et crédita sunt tibi ;
sciens aquo didiceris... (ii Tim. m, 14.) Ne sonunes-nous pas
à une épo(iue où l'on rencontre d.! ces hommes dont parlait le
même Apôtre : «Snnl ali<iui qui vos conturbant, et volunt con-
verterc LvaiiL-elinm Christi. Sed licet nos, aut an-elus de
cœlo evan-vlizet vobis pra'ter(|uam quod evanjjelizavimus vo-
bis, analliema sit.» iGal. i, 7, H) — «Krit enim tempm. cum
sanam doctrinam non sustinebunt, sed ad sua desideria coacer-
vabunt sibi ma.yislros, prnrienles auribus, et a veritale quidem
audituni avertent, ad fabulas aulem converteiitur. Tu vero
vigila... (11 Tim. iv, l}-.").) Oui, veillez constamment sur vos pré-
dications, sur vos écrits, afin ([u'on n'y trouve rien (|ui ne soit
d'une parfaite exactitude: la saine doctrine calh(di(iue doit
nous ètrr plus précieuse (lue tous les biens de ce monde, plus
ihére (lue notre vie ; nous devons y tenir par tonti^s les libres
de notre ànie.
Rendons gnkes à Notre-Seigneur île ce (lue son Vicaire sur la
terre, senlinelb
jjMHirs vlc'iljint''. confirmateur de ses frères
dans la loi, pasteur universel, a si;,Mia
lé de suite U.' danger de
lilos aux Etats-
■ oiruneU'MUi'nt,
31-. vous iniiiré-
>, vous pivinu-
q\lï[ llétrit et
.radilioiis th' foi
^iiu.\ IfS erreurs
((luisant de iiro-
vicliuies, SI l'on
les nouveautés,
3trine; la nioin-
!iux abinies. La
les et dont il a
'(• les temps ou
lir le L-rand Apô-
Tiuiolhée : «De-
:ates. » (i Tini.vi,
redila sunt tilù ;
innnes-nous pas
5 dont parlait le
t, et volant con-
ant an^ielus de
i^elizavinius vo-
ni temimti cum
desideria eoaeer-
veritale quideni
•tentur. Tu vero
nent sur vos pré-
• rien (jui ne soit
(•atholii|ue doit
e ce niondi', plus
• toutes les libre*
sou Vieaire sur la
teur de ses frères
uite le danger de
71
YAmrricamsmf. eu a iudi,,ué .>t llétri les erreurs fondamentales
'ta reunsdansla Imiine voie .-eux ,|iii, sans trop s'en aperce-
\nir, allaient l'aire un liasle naufra-'c.
II
Le Sauil-Siè";e a aectirde. le 2S
veihi (lu(|uel les fidèles sont
di'i" la sainte messe aux trois fèi
janvier I8!l!), un Induit en
de la H. \-. M/irie (•>,
ti'es l'iei'i'e i' '
dl
dispensés de rohlioatiun d'enten-
es supitrimées de rAnnonriatioii
aul
■) mars), de l;i Fè|e-l)i(.u. el d.
Juin) ; r,'p(.iid;ml vous ileve
e au désii' du Souverain l'oulilé, exl
ainls Ajiû-
z, iiMur réiiDii-
assisliM' an saint sacril
M
e lie le ijnrc
MM. les Clin
lorter vos [laroissieus à
'<•'" "'«"S jonrs-l.'i, lorsqu'il leur sera possi-
pniflirr au ftiliirl les 1
es sont pries de laiie immédiatement dans VAp.
eueies iiiiidilicitif)
Induit dans 1rs aniioui'es de ces l'êtes, alin iiirell
ns ni^cessili'es par cet
i'"' s au piiMlcLii' olitenu.
ju elles soient con-
iiiesst
Is demeuriMii ni.li,n,.s. ..ouiiiie par 1,. ,,assé, de célébrer 1;
propupiilo eu ees trnjs jours de lèl,. dunl la s.dennité
ri'iivuyée au dimanche
'iiivanl.
"iri 11' |,.,\t,. ,1,. l'Iudull susmeiit
loniie
F
■lia VI. die 20 januarii iSi)!).
SSiiui> I). \. |,,-i. Diviua l'i
ii.-P.-l). Adsessori S. Ofïi
(•videntia l'apa XHI. inaudientia
l'npii SI
ipl'licis libe
'"u impertita, audita relatiuiie su
Il u
(
mil 1)1). Cardinaliiini (ieueral
lia cm;! siilVraf^iis Kniuriim ac l\
[)ras-
nio-
eiisiilliirum vitto, beui^
l'ii.^alio iscilicci amliendi
luin. pi;eha!iit(H|iie RH. DJ).
ne aumiit pro j-ralia qua supradicta
li"nein arbitrio Urdinar
missam vel recitaiidi aliquam
M. V.. SS
li. in diebus festis Aunun
l'aiil
ii'iii
mi Corporis Chrisli. et SS. Aiiost
ora-
fiatioiiis B.
Il nnmiLi) adimatur : attamen Hini I)
liortentur lideles, ut M
postolnrum pétri (»t
Muiiii Ordiuarii sal-
<.i.nliariis quibusemiique non oitstantil
issa' sacrilicin lis diej
lUs inteisinl.
HIS.
(l^-fS.)
IMU
U.) (i. Can. M.^nci.m, s. h. el 11. T. \ot.
m
.l'iii au
lorisô MM. ChaiM-n.ii cl (Vani.-au. lil.raiivs
(If et
l.tf
lie
VI
ma
l'aii'C une no\iv(
in. raucitMiiic se frutivan
en
nit'ii
ICI- Cl- l»t'tit vnluim'. SI
Uf (••(lilitm (le lExHait <lii Rilu.-l Ho-
t (''pniscr. Vous pourn-/. vmis pru-
nlilt' iMHir raduiinistration dfs
sacre-
ts rt li'S iMMUMlictions nsnc
la lil>faiiii' pivcilt'c liour
le ]iiMX ili- (S (■(
ntnif
IV
A 1
I incnu'
librairie vrnis trmiv(
ri'/, t'ii vi-nlc un uiivraj,'»^
l'i'C»
nt (lu R. IMIaiiK.n. jcsni
Icia av
;uila<:vus(Mn('iit (■nniiii d»' vniis
t'dicaliniis.
ti-aitc dans ce nouveau v
pi'
«•larl(''. une
l»nl est (reucoufa^(!r, de euiiso
l'oule de (jneslions (■(tuc(>riiaii
te. Au-ili'lit (lu Inmhnni. L'auteur,
tous jtar ses ('crits et ses
duine. avec une jjraude
t la vie ruliirc. Son
1er les deshéfilés de la l'ortune,
de leur l'aire accepter avec re
iyuatiou les niisi
res de la vie. dt^
ratleriiiir
par la co
liMir loi. de coutiriuer
leurs esp('rances chivlieiiues
(iilemi
,lali(Mi du iM.uheiir du ciel, .le suis convaincu
<]ue vous lirez cet ouvrape ;
rerez heauccuip de prolil. Voii
ivec iilt(MTt et (lue vous en reli-
Icriey, bien de V(Uis le procurer
pdur vos
bibliotluMines paroissiales et p.uir v.Mis-iiieuies.
Relisez (
laiis r.4//pfm//V<wM» mhifil[\K 140. dernière é(lition) c.
«jui a rappiul à
la visile episcopale el Icnez tout pn'-ls et t
bon ordre les docuineuls (
luidoiveiil (Mre preseiit('s à r('ve(iU(
(le
son
arriv(''e : rapp(n't annu
oriieiiK
uls el va
ses (
Yv'Ah
ca
1. inventaire des lin.ires. des
hiers des c(»nlirin(>s. des bancs,
du casuel. des conlreries. (
les iiiteiitioiis de messes, des pnuie» ;
1res des baptiMues, niariaj:('s el sepn
reiiis
d('lib('ra'ions (
en
le la l'abri(iue el des syndics ou procureurs.
|ue le i(Uirual des recelles (
a. ,1e liens siirloul a ce (
Il lires; r(visli"''s des
s'il y
■l <b's
dei»en
:iie 1
ses
(avec les immmis et c(nnptes, elc) soi
t tenu selon la for-
UM
■scrite et avec une exar
ditious soient faitc^s. sinon à
bas de cha(iu(> pap". de manière a po
litilde scrupuleuse, el «lue les ad-
lii liii dech.Mine mois. au moins au
nvoir les vérifier plus fiui-
7.S
itriiirt's (le (••^Ue
t (lu Rituel Ro-
uit»'/. VKiis i>ro-
i-îitioii <li's siiicrt'-
' iivt'cittM'. iioiir
•ulc un oiivriijj;»'
iihrou. L'iuitriir,
• SCS ('crits <'t st's
;iv('c uiif ^r.'iiidt'
I vie ruliirt'. Snii
t,(''s (le lit IVtrtnue,
Itcs (le la vie. de
iiK'cs chivliciiucs
• suis i-ouvaincu
que vous fU rcti-
vnus le iiriicurcr
Mis-uièincs.
rnii'i'f étUlioii) rr.
|(Uil i>nMs et en
•scnlés à rt'Vt\jU(i
I' (les lin,!-'<'S. des
ilii'Uiés. des lianes,
esses, des prunes ;
ires; i'e;.>istres des
I (iroeureurs. s'il y
les ri'celles el des
tenu selon la fnv-
Mise. el (|ne U's ad-
niois, an ni(»ins an
s vérifier pliis iari-
lenicHl. Mènie nroniniandal,!
(les inar;iiiilliei-s et des svnd
on 'Kuii- les re(l(liti(nis d
les ou
e eonjpf.es
(■(Mvenl avoii' i'\r yr'^\
cou raille.
procureurs; ces comptes
t's .|usi|u ,'ni premier janvier de l'an
née
VI
Api
es mu
l'e relli'vinn. je crois (|u"il \;iut
couiiiine I
niroduile d.uis l.i plupart des di(
■s ivtrailes p.islorajes. le dimanclK
mieux adopicf la
oceses. de commencer
Cuivs et 1
s(Mi'. pour celle de MM. lei
e lundi midi pour celle de MM. l,.s Vicaires, et de l.-s
"i''<li malin. i;e.\p(-.nence faite ailleurs démontre
'i""<;ell,. manière d'a,,.ir p,.pm.'l à l.nis les pn''lres umi inalad
lei'imuei- le
assister à 1
lijii^
me ou a l autre de c(-s nîtrailes el d
les exercices p(mr leur plus "rand I
es
en suivre
nen.
■•■Il inti'odiiisant ce clian,-e ni. mon iiilenl
il oliliuer ton»
ion rornielle est
•X(
'S prêt l'es, sans aucune exception, à suivre 1
rcices, el personne ne |i(mrra
es
.ucuces (lu mimslcre
u\' reloui'iier daib
dorénavant ii!\(i(|iiei' les exi-
II de la retraite. Il est liieii eiilendn ([
sa paroisse avant la
Ile d
evra ;iv
ne ce voyat-c à (juchée
""• I"""' 'm' aucune atlaire ipii pourrait iK'cessiler
niHesen ville. On devra remeltreà plus tard les ([iiestions
iper ([Ile des exercices spirituels.
d'iu'dre iiiah'riel
pour ne socci
Ainsi (lime, celle aiiiK-e la retraite d
dimanclie soir. (', aoùl. à 8 h. P. M.
es cures c(niiinencei'a le
p'uir se lerniiner le 12 ;
Ile des vicaires le 21. à 1 | h. A. M., p.nir Unir le SC.an mat
"airiver à liMiips pour 1'(mi vertnre de la reiraile. MM.
Atiii
'iii'i's pronteroni des ti'aiii> de cl
oii il y e
le malin
Il a), dùssent-ils p(Mir cela ne dire (|u'nii
in.
les
leinins de Ter du diinan(;he (lu
e un sse hassu
Muant à ceux des ('(nnt('s on il n'y a pas d(
l''iii- est possible de se rendre à Qik'I
Il leu
> i'"iil le laire ; et les aiili
convois ce jour-là,
•ec en voilure, ils de-
cs auront soin de venir. d(s le dim,
il' |ii
1er. pour y |ireiidre
•lie. à ta plu> proche stalnni de chemin d
•"'■''"''■'■''■■'iii 'ii'i'li malin et se melire en r(''li'ait(«
arrivée h (^ueliec,
\'|^> e\eicices d
in-
nés leur
•izel:
e II seconde reiraile ne coiiini
eiKcronl (jn'à
•Jicurcs uu mahii, lundi, p.nir permellre aux jeniies pnHr
c»
— 74
il,, subir auianiviinl leur KXiinu
n t'u
Ihoolopic; <(«l fxamen aiivii
lieu à « houn'ï^- (
Il faut, aussi iw pas
Mi.usieur l'Kcoiionie
liuis lii salit' (les rours. ;
m uraud Sonunaivc
llU
hlicr (le a<.mifr sou nom (l'avano.
du Srnuiuairc, t'I d'api"»'
ter lui sui'iilis et
une barvL'tlt' ptui
r assisUn-
t(.usiila'clôlun>a.-la n'traitr
Il n.- MU- ivsle i.U"^ .iu'à vous rapi).
'Wv \ahM\U'\i\o\'<\\wwmf
ik'vons avoir i
les saints cxcix'ioi
lie lu irtraiU', <'l la né<-(>ss\
té d'eu suivn'i»i(îUS('UU'Ul
\ la suite d; Nolre-Seitiueur qiu a pass(
tance dans la paisible ol pauviv u.aiso
sou eu
a employé trentt> années a
m de Nazareth, «pii
(• sa V
ie à préparer sa mission, et
qui, avan
dans w\
t (le la eonuueneer, s ensev
■lil pendant quarante jour
iVreux désert, rappel()ns-nou^
le urand nombre de
lidèk's imitaU-ni
(jiril a eus dans Ions les
su
•des : un saint
Jérôm(< qui. pour se s
oustraue
uix dan-iers du monde et
domi
itei- s(tn ai
l
dente nature, passe um
bonne partie de sa
vie dans les austère
saint Basile iiui dit <in(
l)ierrespreiieuses
un saint
solitudes de Clialeide .>t de BelbK
la n'traite est rinstriuneiit (lui po
cm ; un
ilit
qu'elU' rend la l'oree etla vi^ut
B,.rnard tiui aflirme que (
nr aux vertus ;
lans la retrait»- l'air est
plus II
ur. le en
s sen
■in et l'union ave
■1 plu
ivee soin à ''''^ ^^ain
Dieu plus intinn'
Pi-épare/.-vons ;
la céleste charité dans vos
vos iort'es, à dépenser votre
fiées à vos soins.
ts exercices pour y raviver
Ames, et vous disposer à consumer
vie même pour les brebis con-
Afxrée/, bien chers collaborateurs, l'assurance
cérc^dévouement en N. S,
de mon sin-
-t- Louis
Nazaire, Archevêque do Québec.
— 75 —
LETTRE DU SOUVERAIN PONTIFE
A SON KM. LE CARDINAL GIBBONS
1 Notre cher Fils Jacques Gibbons^ cardinal, prêtre de la sainte
KijUse romaine, du titre de Sainle-Marie-du-Transtévère, arche-
vêque de Baltimore.
Cher fils. s;ilut et liénédiclion Jipostoliqnt
aiirt' ili' iiii>ii >i»-
<"ost comme témnii^nago de bienveillance que Nous vous
iilressons cette lettre, de cette bienveillance que, durant le cours
df Notre lonfi pontificat, Nfuis n'avons jamais cessé de professer
à votre égard, ainsi qu'à létjard des évoques vos collègues et
'lu peuple américain tout entier. Nous avons, en effet, saisi
avec plaisir toutes les occ^'sions de In témoigner, soit à propos
des lieurtMix déveloiipements de votre Eglise, soit à propos de
la façon droite et habile dor' vous avez sauvegardé et mis en
lionne posture les intérèi? catholiques. Bien plus il nous
ai'iive souvent d'arrêter Nos regards, avec admiration, sur
1 heureux caractère de votre nation, dont l'esprit éveillé est
l'injours pn>t aux grandes choses et apte à obtenir des résultats
'\m rehaussent la civilisation humaine et la splendeur de l'Etat.
Bien que cette lettre n'ait pas pour objet, en ce moment, de
'•'infirmer les louanges que Nous vous avons souvent décernées,
mais plutôt d'indiquer certains écueils à éviter et certaines
70 —
(•orreclioiis à faiic : touti'rt.is, niiimn' le suntiiiK-ut ([iii Nous a<
l>orto II rt'C'i'irt' u'i'sl ;iutn.' ([lit' lii im'-int' liiciivtMllamu' aiiostu-
li(ju(' i|ue Nous avons tou.joiirs rnsscntic |ioui' vous et que
Nous vous avons 80uv(>nl cxitriniéi'. Nous Nous altcudons à
1)011 di'oil à t't' ipio vous la cousiilérii'/, conuiic une opal'' pivuve
de Notre ail't'clKMi. d'autant plus (|u"flli' est s|(écial('iucnl desti-
née à éteindre certaines discussions ([ui, nées rocenunent au
milieu de vous, eausent. non jias dans tous les esprits, mais
tout au moins dans un ^rand uomiu'e. un lro\ilile non médiocre
au détriment île la paix.
Vous n igiioi'ez pas. cher ['"ils. que le livic sur la vie d' « Isaac-
Thomas Hecker, » surtout par le Lut de ceux qui ont entrepris
de l'éditer ou de le traiiuire dan^ une langue étrau^i-re. a occa-
sionné de vives conti'overses, au sujet di' l'introduction de
certaines opinions siir la manière de vivre chrétiennement.
C'est pouniuoi. en vue de pourvoit' à rintéjj;rilé delà Foi, selon
les devoirs de Notre apostolat suprême, et de ,uarantir la sécu-
rité des lidi'les. Nous voulons vents entretenir de toute cetti-
alVaire avec (jnelques dévelop[iements.
Les opinions nouvelles dont Nous jiarlous reposent à peu près
sur ce [irincipe : afin (te ramener jiln
catholique cen
•ileuu'Ut à la doctrine
X (|ui en sont séparés, rEglis(> doit s'adapter,
dans uiu' mesure plus prononcée, à la civilisation d'une é^ioque
mûrie et. relâchant ^a vieille sévérité, l'aire des concessions aux
tendances et aux principes uouvelle'ment introduits parmi les
nations. Kt cela doit s'entendre, comme le pensent plusieurs,
non seuiemeiit des rè.ules de l.i vie. uuds encore des doctrines,
dans l(>s(|Vielles est contenu « le dcpi")t de la Foi. n Ils soutien-
nent qt
l'il
o|»portun, en
vue de mieux attirer les dissidents.
de laisser dans l'ombre certains éléments delà doctrine. ctimnie
étant de moindre ini[)Ortance. ou de les atténuer de telle sorte
qu'ils ne conserveraient plus le sens ap[>rouvé cmistanunent
par l'F-lise.
Or, cher Fils, pour nututn-r qu'il y a lieu de désajtproiiver
cette opinion, il n'est pas besoin de longs discours, il sultil de
Nous reporter à la rèiile et à la source de la doctrine, que l'Ejilise
nons transmet. .\ la question préseuh'. s'appliciue la décision
du «'oncile du Vatican : « Kn elTel. la doctrine de la foi. que
— 77 —
I)i.-n;.nhélé..uVst|,;,s. à l'instar ,lu>.e .onc.ptiun nluloso-
l'iHqn.- propose.. ;.u.x intelli^^MU-es huniai.,..s c-omm.. i,n.> ..hos,.
;':;'■'"';"'•''•• 1'""^ -..Tn.n-un .l.-.pôt dh,,. oonné à l-épous. .U.
.iH'.st ..onrl.uanln- nd..I...n..nt K linlerprél..,. intaillil,l..,neut
1^. s-us d..s doom.-s sacrés, um- tois déclare par not,v saint.-
ti"'.-.. 1 Kj.|,s.., .lou .-.ir.. perpotu.-ll,.n,ent .'..nservé. .-t il n.- faut
l..;.ss..M écarter S.M.S prétext.. ou sous .•ouL-ur d.. IVntendre
'1 -ne .nan..-r.. plus p,...l.,u.l... (C.nst. ...le Fi.Ic. .:alh.» ,■. IV.,
Quant àc- sil.,ic,. dont .mi vou.lrait à.l..ss..iu couvrir .•-■rlains
pnncuK's delà doctrin.. .=ath.,li.,u.. et les .Mn-..l.,ppe,. en .!
ans 1 ohscunt.-. .le Poubli, .,n ne ,loit pas I.. .•..nsidér..; ^^
phis .,,„uu.. ..nher.Mn,.nt e.en.pt ,1e n.pr..ch..s. K„ .,«,1. t.)ute8.
^ Mlles .lu.Mul.rasse la ..nn-anc.. cluéti..nn.. n'.,nt .m'ua
eul et n,en.e auteur et n.aiire : al.. FH^ uni.,u.. ,,ui est lan
^ sem.e son I>ère.,,J...uI, |H,.(;ue....s UitL sont pr^
M..a„u,.sl.. ..p,Hjues ..t à tout..s l..s nations, c-..s e
in resuit,. clau..u...nl des paroles nu-nies a.lressé..s .ar Jésus-
U.rist a S..S ap.Ures : «Aile, .-t ensei^aioz toutes l..s ualùms '
•I \oiu .iue,|esui8av..c vous t..us les jour. jus.iu''V l. mu
sonnnati.H. dessiècles« .Matth., XXVIli 10, ( ." " . j . Ue
nen..(.u..,le du Vatican s'exprin.. ain^i:,. Par là Ib ^ n .
''""'''•l"'N'l^''>,t..roir....e.,ui..st contenu d.ns la paroi
i -en ecrue ou transmise, et .,ui est proposée à la ..rov.ùue
'." 1 L,lis.. so.t par une .Ic-ision soL-nnelle, s..it par le nu.«is'
t.".'o o,.duKun. ..t un..e,,.l, ...an... divinem..n. r.'vele„ (( n '
«<J"'.'l-ath .... III,.Qu'.:us-:.hsti..nu.. ,lon.. d.. retran.'l e C^
une n. sojt dans la .loctrin.. ,livu.e,nent transuus^ .lu ,r^
i-^ Notie plus HeT desir, qu'ils revieiiru.a.,^>us. ceux. luels
.l--nt .,ui ..rr..n, l,>in du bercail du Chnst, u.ais ::^ r ^
"" •'"^"' 'liemu. .,ue .vhu .p... le Christ a n,.,nlr.-. lui-nu.nie.
I n tm. a con.p.jrter toutes sortes de tempéraments en
•"M n .1..S temps et des lieux. 11 est certain ,,u.. l'E^Iis.. à l'ins
l-'H.on d.. son auteur, possèd.. un caractèr cléin^^l^l
78 —
rifordieii.x. C,\'»i pour cclii que, dès sa iiiiissanco, ollc; so iiioii-
tr.M volontiers Ifllt* que Tapôtrc saint l'anl se proclamait, Ini-
inènic : '(.le me suis fait tout à tons, afin df sanviu- tout If
monde» (I (>»r., IX, i-2). li'liistoir»' de tous les siècles passés
fénioijiiic que ce Sièjjc apostolique, à qui a ét«' altriliuc, non
•seulement le majjistère. mais encore la diro(;tion suprême
ilise, s'est to\i jours attaché, d'une mauit're cons-
mème (ipi-
de toute
tante
au même dojrme, au même sens, à
nion )) iCoui'. Vatic., Ibid., c. IV); mais ([ue, d'autre part, en c^
(jm i-oncerne la re^
'!(,• d
c la vie
elle a eu coutume de la tem-
pérer de telle sorte i|ue, les droits de DiiMi étant saul's. il lut
toujours tenu compte des mœuis et de hi ennslilution des na-
tions si diveises qu'elle embrasse, (^ui doute (|u"elle ne le lasse
encore mainteiian!. si le salut des âmes le demande ?
TiMitel'ois. ces cas ne doivent pas être déterminés par le juj;e-
ment des liomuies privés, qui se laissent souvent tromper par
l'apjiarence du bien. H tant (|ue eela soit réservé .m jugement
■tle l'Kijlise. C'est sur ce deriii<'r i|iie doivent s'en reposer Ions
ceux (lui tiennent à éviter le reproche de Notre prédécesseur
I*ie VI. (|ui a déclaré «injurieuse jinur l'Ei^lise et pour l'esiirit
de Dieu qui la réjiitnla soixaiite-ilix-liiiitic'me proposition du
conci
le de l'ist(»ie
n tant i]uelle s(uuuet a 1 examen la dis(
jiliue et.iblie et appi'ouvee par rKidise. comme si l'Eglise pouvait
établir une 'liscipline inutile, et trop lourde pour (iiie la liberté
chrétienne puisse la suppiuMer. n
Dans la question dont Nous parlons, cher Fils, une chose
•ph
us périlleuse, plus nuisible à la iloctrini' et à la discipli
ne
•catholique, est l'opinion ])roressée par les iiartisaus de ces nou-
veautés, qu'il faut introduire une certaine liberté dans l'Eglise,
<le s(trte que. la bu'ce et la vigilance du pouvoir se trouvant
restreintes d'une certaine manière, il soil permis aux tidèles
ide s'abandonner dans une large mesure à leur ]tr(qn'e iiisiii-
ration et à leur vertu active. Ils aHirment (|iie celte liberté est
dovenue nécessaire, à l'exemple de cette autre liberté qui,
l'éct'niment introduite, constitue commniiement, à l'heure
^iti'tuolle, le droit et le fondement de la société civile. Nous
avons traité assez longuenuMit de celte dernière dans la lettre
que Nous avons adressée à tons les évè(iues au sujet de la
'{) —
s i);ir le ju^c-
, Iroinpor iiar
;ni iujri'iiicnl
rcjKtst'r titus
JH'l'dlM't'SSCUV
]Miiir roprit
'opusitiou (lu
iiit'U l;i disri-
ij^lisc [HUivjiit
liif la liltcrli'
s, nui' cliosc
lu disciiiliin'
; (le cfs iiiMi-
tlaiis l'E^Misc,
st- trouvant
is aux lidi'lcs
l>rf)i)r(' insjii-
t(> liltcrli' est
lilicrtc ipii,
it, à riunirc
l'ivilc. Niais
lans la IfUn-
Il sujet di' l.i
"•""stitulion .les Etats. Non
icncr qui cxisto'fntro rK..|
« y avons mônio montré la diffé.
"'S autres associât
lit
'!■'' volonté (les I
ions,
louiiues
'«<', qui .'St (le ,i,.„it ,]
I"' 'loivont leur dével
•vin, et tontes
•»PI«'ment à la
Il il
i|ui
rett
a jilii>
t('i
l'I""''' (loiir d.naut
'ouillie ;i|j
atli'
IL"
allégué,.
^f sij-naler iiji,. n-rt,
e illie|-|e ,•
liez
les I
'i'''i iiiaiiiieii.iiii ,|Y.,
0||||||(
'" l""'''fii\,|ui v(uid
liiie opinion
II
l'iiont voir
^ 'l's<'M( eu ellet ,,,,'ii .j^
'*• llll
oiilile roiiiaii
en a
aite
laisoii ce i|()t;iii,. ,.|;|,,|
l'"''l' t'Ire oinerl ;'| I;
l"i'' I'' Concile ,li, V
'■': "'M"irts ,Mu,|. linlaillil,!.
l'ivs 1,1 solennelle proclamât
'' niaj:is-
atii
On
|M'iit livs liie,
""^ '•" ^'"He. un chaui
l"'"^^'' <•! à TacMou
ion (jui
'" '•' '['"'■ l'uur cette
<lllei(|ue (Il
I reiiveiser 1'
ces!
"^'' «•' ••'inclure (lu ma-ist
■"'^^iiineut. S'il
I' plus vaste
•■'iiiqiK' homme.
y •< ''n eiFet
cet!,' verit(
'I'"' ""I 11"' doit chen-l
'''•'' illlaillilile (le |'|.;„|
"'" ","^'''nMeuieut ,t,,,„, ,,„„,|
lier ;"i
""'"' '■• lui pour s'iuipi
•'iveiil s'en
ise.
•éi'artci' (le
d'act
"»"s. de iiiani('.|v à
'"'K'K'r de vi'riteset
le tonte erreur pi
ivee
^'•■'•oiiserverj.lus facil
'■''""'tli''' ahsolu-
l'iiiser des principes
.ii'tent l(Mi| à |;,i( ,1
Ajfuit
'■'■'•' "'èine(,n'elle;, v.uilu i;
""*' 'I'"' «•'■iix (|Im' 1
" •^••';^<' l'Ian de I.., p,.„^.ij
•'meut indemue
l'iii^ s(,leinie||es l'anloriti' et I
"""'" l"''''i^«'iiv-ut procurer, d
"<■<" atfirni
•'in;ijiist('re du Si
mil
aranlie plus ,.|i
fins Ic!
'■•isonneiit ainsi
•lui. par
'• P'ii' une sentcnc.« des
P'istoli(jue,
• 'ue a
ii''''ii''«'. cimt'ondi
un
'•'•''•••' •■iiix inlelli-en
Iiérilsdu temps présent
'•"" 'lire et de (,,,,1
'"'" ■'■■"•''•'Il avec I;, lii»,,.ié I
■!• e|.
";■ '•"'•luire tom,. p,.„
"iitredire. enliii 1
■spi'ils des f(-.||,.|
Sec
llll iiia,!.'ist('
d''\Mir e| d
l"i'''i\anl.
re en V
'•■•'^ si jii'or()nd(
pai- des écrits, ont
"■•'^ ••'•itholi({ucs. La
'• piission
'• pi'rniissiou de i»eii-
• ine
utilité et 1
1,
";: '■'• '•''''•"*'■ l'-^ li«h'!-s dans les 1
I l'oiiscieiic,
S'int devenues j,lii|.
1»
•••'Piindu sur
t nécessité
imites du
•s (ju'au-
;rand
'"iii •!•■ Ninis. a;
'•"iilraire
l'i'o.ure
•lii'i'urante |(
<• est a
^^'"■'•"•••nt. Iapeus.-.e(letout
;^«'llie jiropre de rtnw
lépud
real
;■''«• "•• '•••••1 plaisir (j.n'N
";•• •laiis la recherche d
"'•• parmi
''Pfxine. Bien au
'"•'S voy.ms chaqu.'
'" '•'""• v.'..ir s'ai;M;;;;'Vu'(c!r*'''''''''**^'"'^'''i''-''«qm>
'■'""■'••hi.-. ainsi qu'a V mov. s ;"'" ■• '" '' ^''"'"^^ ^^^'^^
• ••'.. '^'<n qminiiihléen soit
_ W) -
R^rifusc. ne [iciit viiiiiiifiil i-xisli-r ••( |iins|M'i.r m l'un iu' tit'iit
il*' t
H finit .1'
lit' r)Hit,oril(' fl lie lii siij;i'ssi' ih- rp.^'listv
.il' m.iintciiiiiit iiux coiisfiiiitMin-s ijiu
r.m
dt'<lnit, l'ii (|\ii'l(iii«' SMi'tf. (les oiiiuir)iis (|iii' Noii' avons si^Mi.i
l(vs, fl (Ijins Ics.ju.'lU's, s'il n'y a pas .riiitt'UlMiii mauvaise
(■(iniiin
Nini
s If crovoii?
isscrtioiis prises cil e
IllCIllC
pui
lissent ne pouvoir, en anciine manière, eeliapper ,.ii s»»np-
çon. On rejelle tout d'alMiiil. |.o\ir eeiix (jui veul nt ;<'élove
vers la perlection chivlieniie. le nia;;istere . \leine eoinni
nayistère > \leme eoinnie
it. 1-e Saiut-lisprit,
snperlln. el iiième CDiinne jilnlôt uènai
cUstMil-ils. repanil, plus amiilenieiit et pins aliomlaiiinient.
dons dans les àines des iidèles ; il li < instruit
teruiediaire, par une sorte d'insli il seci'et.
qu'aiitrei'nis, ses
et les pousse sans in
Ce n'est pas, assurément, une téinerile peu -ravi
l|U(
vouloir ealeuler le mode suivant leiinel Dieu se couniinuiiiue
X lioinmes. Ce mode dépend en ell'el uniquement de sa
au
vo
de
grik
ilonte. et lui-même est le dispensateur souveraiileiiienl
ses dons. «I/Espi'it snullle où il veut.» {.Toan., IIl. H.i.
e est donnée' a cliacui
1 de mms selon la mesure de
'irt!
ilU
iiificence du Clinst» [E\A\., IV, 7). Qui donc d'ailleurs, ^e lepor
tant à l'histoire des Apôtres, à la foi de la primitive E-lise. iww
luttes et aux suppliées des [dus vaillants martyrs, à la pliip
enliii do ees anciens
V.'es si féconds en samts.
oserait com-
pai'cr
cen.x !
premiers sie
eut nn)iiis favorisés (
des avec i' 'Ire épot|ue. et allirmer (|ue
le i'etVnsion de l'Kspril >aint?
i'C(
•i mis à part, il n'est iiersonne ipii dmite (|ui
iiint oi»('re par une descente secri'le d
l'Esv,
des justes, et i|n'il les ex
ans
'S unies
cite, so
it jtar
avertiss(
■meiits. soit
u'il
]iar ses imimlsioiis. Sans cida. n'importe qui'l secours ou ma
gistère extérieur serait inutile, d Si iineliin'un
peut adhérer à la inrdicaliou du salut, c'est-à-dire à la jirédi-
cation évan'iéliiine. e» cela sans rillumination du Sauit-Esprit
i (
l'i
croire
doiim
tom
une i:race sua
a vériti'. 1
ve jtonr les faire adhérer et
lest déçu ])ar l'esprit d'héiesie. » ((loiK
Aransic. II. r:\\,. VU). Mais, i
'omme nous le savons par l'e.xpé-
rienee, ces averlisMMiients et l'es impulsions du Saint-Esprit
sont ressentis, la plupart du teiiii.s par la préparation d'un ma-
uiçtère extérieur. ;. Celui-là. dit à ce sujet saint Augustin.
I
81
l'iiii lie tient
I'.
CCS ipic l'un
avniis sifjiui-
Mii i! Hiviiisc,
i cUc:. inclues
]t|)cr (Ml sonp-
'\ilciil riï'levcr
Icinc couiiiic
Siiiiil-Iis|iiit,
;il)iillil.'lliuiicnl
il 11 > instruit
usli t scci'ct.
m'IlVr. I|I1C lie
' i'(iiuuiuui(|uo
iieiiient (le sa
aine ni i ln'c
., m. S.). i-a
Mlle (îc 1.1 uni
icui's, se i-eiHii-
ve Eulisc. aux
s, à la pluii.i!
, userait coiii-
't alfiriiiei' que
rKsjirit Saint?
ni iluiite ipie
dans les âmes
isseiuents. soit
^ccniirs ou ina-
, allinue (|u'iL
(lire à la prédi-
u Saint-Esprit,
lire adhérer et
iéi('sic. » (Clone,
nus ]>ar l'oxiK.'-
lu Saiul-Esiirit
■aliou d"nn nia-
ainl Auyustin.
• Hopcrc I liez |,.s lions arl
revlcrii'iir arin- "t (mil
et. par son actioi ,M'i'sonn
••ieill lu IVlIlî ,, 11),. Qi-
>n'H à la [uoduction du fi ult
I vt
par n importe ((ucl iiM,
\ -'1 hou lit
ï l'accrois^
'I- t..»rist
ni
'''•■; '''vieiii. I, définitive, à j;, I
XIX).
|ui, à
iro
m té-
h
I Dieu très prcMiyant, d
"i <'f)iinniiin', par laquelle
• tînmes devaient
meni,. ,[,,'i( ;, ,]^,.,
d'autres hoiiiiufs, a eual
^'••ncralciuentctr.' sfi
ipic lei
en
"iKleuic sniMTicur de saiiil..tc. d
lent (hVId»' i|uc ceux i|
iivés par le iniiiist»''ro
nil a|ipctlc a
noinines. u de sorte
•'vaicni y cireroiidiiit.s [.ar
(«II.
'VOUS instriiit>
"scr. altar..,). Un JUnst
Mlle, eoinmcdit sainl .icauCI
l'"i- Dieu au
'''""I iiiè d(. l'K..li.
menace cl le inciirliv
<;iirist liii-uiciiic ef |
que voiiic/:-viHis (|ii,. j,. (
f)aiii,i> l'jic/ Vii.-iiiii. „ I.-. ■(....
B
irysostonic,
moyeu des lioinines. »
!••' exemple nous en .-st offert
len (|ne S,i
»(Ael, .\p., IX. Il, eût
"i <'ùt demande à liii-in
isse
qii II le laiil laire
l"'z Aiianie. „K,itredaiis 1
il Tilt cep, ,i,t
'"'liirant la
lii voix du
" 'iKiicnr,
' ville, el
i.i. ou le
'nvoy(^ à
dira ce
ces iiiulils
s a
non.
par
i"iilc le lait qii
avi
' iiicim- i|u'ils entrent
'' ''''iiv qui tendent à la per-
'iif p.'is 1,1 plupart des I
iians une voie où ne
que les aiitn
'•I <ruu .miide. CeK
dans
"•mines, sont pins exposés àl'
''" ••onsequeuce ont pin
'•' m'iuicre d'afiir
-L'Use, et cette dodrilK
s en-
erirur
'"'>^»iii d'un maiti>e
|»iiJours mainteuiu!
1""' '""^ '"''iiv qui, dans l
e cour
a t'té unaniineineiit prot
essee
-.i.Liesseoiien sainlet/'. (
s (les s
iécl
"'S, ont excellé (
Ile
sauraient a>sureineiit le [
'''iivqui repiMisseraienl une tell
lire
<'e|ieii(laiil.
''•'uis témérité e|
'I 1 ou examine à
n
'■opinion
lier il.
ins
•leii
I' étant Mippriiiié il est
1)11(1
l''ii'lre. dans la p(>iisée d
•I" Saiut-Ksprii, .[u'ils exaltent
'"■'""• l'"'sqirils'aoif,l,. 1., ,.„
dilfieile de voir
■'• ^iljet, loiit -iiide exlé-
vers (
<'>< novateurs, celte fécond
l'icl hiit doit
'■' »in tel point. Certai
"' inspiration
^■■Miit-Esprit est tout
pl-atiijne des vei lus. 1
l""nanieiit partis.ins d
il lait necessaii
M
neinent,
e secours du
us
^'•rliis natnrell
innovations vantent ont
"'S Iionnnes (|ni se
l'ï'. eoiiime si ellt>
re II les lire les
"wiirseï aux Im-soIuk d
?« i-f'p' "idaienl davanta
"'i''<'\ l'-s posséder (|iie les aiil
'■neill plllll'it ;\ l'jiel
n sii'cle pré^ ,il. et
fie aux
«omiiie s'il valait
i<»ii et nous rendr;
■••'S, ]»arce ((u'elles nmis dis
»)! .>!.
Itrtse-
'HC-i'g^KjUes.
MICROCOPY RESOLUTION TEST CHART
(ANSI and iSO TEST CHART No. 2)
1.0
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^rr 1113.2
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IIIIM
140
2.5
2.2
2.0
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1.4
1.6
^ APPLIED IKA^GE Inc
^p '65J Fasl Main SIreel
— — i-fochester. New York 14609 USA
.= ' '16) «82 - 0300 - Phonc
ZSS i ne) 288 - 5989 - Fax
82
Il est diiMcilt' dr coinpnMinir i|ui' dt's linninics |i('Mi(Mrr's dt' la
saiivssi' clirélicniie imissciit iii'i-lcrrr les vi-rtus luihircUcri iiux
vfi'lus siiniiilnrcUfs. l't li'tir .iltrilHicr luir cllicacitc et une
IV'i-niidité suiM-rifun-s.
La ualinv. avec l'appui dr la ■j.wu-r. si'ra di)iic i)lus drbdc qno
si t'ilo est aliaudonuét' à ses prn|irt's loircs ? P^st-cc qut' b's
liouiuics tri's saints que TELilisi' lionnri' »■! auxquels Eli.; n-ud
un fuUf luiblir se sont niDUlivs iaiblos et insensés dans l'ordre
uaturel iiarce qu'ils cxoellaienl dans les vertus cliréliennes ?
D'ailleurs. (luoiqii'il Nous soil parlois donné d'allr.iirer des
actes éclatants de vertu iialurelle. condàen ils sont peu noni-
Itreux parmi les hommes, ceux (pii possinlent ces veilus «habi-
tuellement.» et en abondance ! Quel est celui ([ui n'est pas eu
proie à des passions, et très violentes ? Ponr b's dondner d'une
la(;un constante, conane aussi pour se conl'ormer toujours et
parfaitement à la loi naluri'lle, l'honnue a besoin d'être aidé
par un strours divin. Et (^uaiit aux a<'tes isidés auxquels Nous
avons fait allusion iilus haut, souvent, si on les examine plus à
fond, ils olfrent l'apparence de la vertu plutôt (in'on n'y trouve
bi vertu elle jiiènie.
Mais accdidnns ce[)endant que celle-ci soit réelle ; si r(Ui ne
veut pas «courir en vain» et oublier la félicité éterntdle à
latiuelle la bonté de Dieu nous destine, les vertus natuivlles
(lUl-elles une utilité quelcon(iue. sans la richesse et la force
que leur donne la -race ? Augustin a dit avec raison :« Les
forces sont grandes et la course rapiile, mais le cdureni' s'agite
eu dehors de la route lixée» («In Ps.i. XXXL i|. De même en
eiï'et (jue la nature hiunaiue. (jni à cause de la faute ccnumune
était portée au vice et à la honte, se trouve relevée, il'une nou-
velle noblesse et fortifiée par \o seconi's (h' la grâce, ainsi b's
vertus qui s'ap[)uient non seulemi>ut sur la nature, mais aussi
sur ce même secours de la prâce. deviennent des gages féconds
et diivables d'éterneUo félicité ; eUes sont jikis efficaces et
uiieux enracinées.
A cette opinion sur les venus naturelles et snrnatnreUes
s'en rattache étroitement une autre, par laijuelle toutes les
vertus chrétiennes sont pour ainsi dire divisées en deux classes:
<Mi « passives. M comme l'on dit, et en «actives, ,-, On .ajoute
83
.pii' les iin'iniri-('s cniivcniiipiit mieux ;nix siècles juissés et que
les secMiides siiill nliis eonluniies .-m hMUps Jielnel.
('.e(|iri| r.iiil |ii'll>ei' (le celle d ivisioil îles \ertiisest évidenf,
r mil' \irlM ipii ser.iit viiiiiiii'iil iiiissi\c n'existe jjjis. ni
(■.•i
ne
leiit
e\lslei-.
i,
lllnl
vei'l !l.
;nnl
iniiiiis, (tesiyiie une
eerlaiiie |iiM-reeliim île |,i |iuiss;iiiee ; iiiiiis l;i lin délit puis-
rien Jintre ( liose
Iliie. 1 1. r.iit avec l'ap-
aiiee e
aelr
lin aele de mm-|ii ii
i|ifiin Imiii einiilni du lilire arliitre n
|iiii de la i:ràce de Dieu, si eesl un aile de vertu surnaturelle
Qui
vertus elii'i'tiennes soient adai
es unes a une
'|iOi|ue. les autres à un autre t nips, c'est ce que iirétendra st'u-
leiit celui qui nnliliei'a les [laroles de rApôti-e : «{]euxqne
Icn
l)ien a connus par sa [trescieuee. Il les a aussi ]tré(lestinés à de-
\eiiii' l'iuirornies à riinaue de son Fils» («Uoin.» Vil, -2!)). Le
maître et le iiiodMe de tonte sainteté est le C,lirist : il est m'-ees-
•,iile se l'onlonnenl tous ceux ijui désirent entrer
sau'e uu a sa r»
au s
ejoui' des liieiilieni'enx.
Or le (Ihrist ne
cliaiiL:(
jias dans le couraul des siècles, mais
!i 11 est le même aujourd'hui qu'il était hier et qu'il sera dans
Ions les siècles» illehr.. XIII, H). C'est donc aux hommes de
lentes les épo(|nes que s'adresse cette jiaroli»: « Apprenez de
moi (pie Je suis doux et liumhle de cœur» iMatth, XI, 20). Kt
c'est eu tout temps que le (Ihrist se monti'e à nous comme
"s'étant l'ait obéissant Jusqu'à la mortn (l'hilip.. II, .\). C'est en
lent temps aussi (piedemtMire vraie la parole de l'Apôtre : »Ceux
qui sont disciples du Christ ont l'rncitié leur chair avec ses
ses coucuiiisc(>nces» ((ialat. \'. -Ji). Plaise à l)ieu(}u'un
iiieii pins jirand nomlire d'hommes cultivent maintenant ces
\ertus comme l'ont l'ait les saints des siècles passés. Ceux-ci,
-làce à leur humilité, à leur ohéissance, à leur Iru^ialité, furent
I puissants en œuvres et en paroU's, » et rendirent les plus
-laiuls services non senlemenl à la religion mais encore à leur
pays et à la société.
\ ice
Ce mépris des vertus évanfiéliques, aiiiielées à toi't passives,
iinait avoir une cousé([nence naturelle: à savoir (]ne le dédain
le la vie religieuse se répandît peu à peu dans les unie.».
Et c'est là une (qiinion commune chez les partisans des opi-
Â&.
«4
liions IKIllVI
cwiriincs (•(iii<'<
Ut's. ;"i m ju.ut !• d .iitivs n
'niJiut les vœux i|Ut' li'> <<
rliiiiis avis i[i' ils -«ni
r.lri's rt'liuiciix [ii'uirtii
cent. Us .lisriil ni .'tli'l iliu' '''
ontrain'
Mil (Mracli'iT (If iii'li''' l'pnMii" (
fiiL:a,i;('iiii'iils siiiil huit a lail
■11 |;iiil i\\\"\\> icsscr-
riMi
I les liinili-s ilr ia liluM'Ir liimiauK
lu'ils sdiil mii'iix l.iil:
iiiiii'
les àiiii'S faillies ([lie pour
les l<;rli,'s. et iliu". loin de C'
III-
Iribiicr 11 la iHMi(MMi(iu chivliriiii;' i
I au liioa lie rhiiiiiaïul
('. il>
nu
isi'ul pliilnt à riiui
aiilrc et cuiimm
h, iit li'iirs junui
La l'aussi'lc ili' fi's
sériions rcssor
;ivec cvidi'iin' tlo rusa;;t.'
cl i
iiioni
1,> 1,1 (loflriiu-
VU' n'li,L;H'nr
rE-lisr. «lui ;i lonjonrs a|.iiroiivr
,.. Et ce ii"'Mail pas sailr
hauU
lisoii. ('(Mies, l'al-
lés honiiiu':..iiii. appelés par Dieu, cinln'ass.
ni Cl
Ile vie la' li'Hi
plein un', el i|
I (|\ii. iioii niiiliMils il
(livre les ineeeples et ilf
rei
iiplir les devoirs loiniiiiins. ci
ev.inL'i'liiini
lloniines se
,1,. voues (|ii(:iirisl.(;roirous-nou> ipieei
d.'i,:
leclioii I
les? ou une (•
niie
ilrenl dans la voie des conseils
I les soldiils acLifs el
li'i le propre dTimes
nuisilile à la per-
iiioiil reii
niesurc innlile ou
le la vie? Ceux qii. si
lient ainsi par des viimix reii-
;ieu\ SI»
ut si l'Ioluii-'S de 1
ii'n
Ire leur liberté piils jiniisseill
,r„ne liberté bciiicoup plus coinpiele ei p
us élevée, ite ceiK
11.
« par laiiui'Ue
le Chris! nous a rein
Quant à ce ipie 1 o
u ;iioule. a siivoi
lus libres,' (Calât.. IV. 31).
r nue la vie religieuse m
r»
01
ud pas be.'incoup ou uieine reuo pi
itro (|r.e cette assertion pronvi
u de ser\ lees a
rEulise.
n'li}:ioux. elle ne sera cer
ont lu les iiniiales de l'Ivulis".
Vos Klats-l'iiis enx-nièines n"nn
leur loi el leur civilisiitioii aux eni'ar
ViHis MVt!/. réso
l'hostililé envers les ordres
tes approuvée p;u' imenn de ceux iim
i-;i
lu na-ui're d'eli-ver um
■s dû les orii^ines de
ramilles reli,i.'''"Usos?
;t;(tue à l'un d'eux, ee-
(|\n est tout à \otre elo;^e
A noUe epoq
lie nieiiie. iinels sei
Is
■\ ices ilevitiies e
orc
Ires rcliiiieux. p;irtou'. où ils se Irouven
licisine ! Coui
lecoilils les
rendent au catho-
Le
sur 1
lion, 'inlce a
hiêu noinbiviix sont-ils à Taire pénétrer rEvau-iLe
tendre l.'S l'roiitieres de bi eivihsa-
^tVorts el au milieu des plus -riuids
riilier. ils solil p:inui le
le nouveaux nva,i.'('s. a (
ux jilus .uraiiils i
(lanuers! Non moins que le cler-é si
peuple cil rélieu
lesheraul.s de la parole de Dieu. b'S :.|iide>r et
— «.■
les iiiJijliT^ lie |;i jriiiK'ssi
lii' sjiiiilctc.
IMiill- liiiih' i'K^lisc lui rxcillplr
Les iiiriiics 61()^fs (liiivciil (Mrc ;i
'■'•l'iMlcs ,1 idiis ceux i|in
iii'iifui 1.1 vir .•iriivc. (■( ;i ceux i|iii. l'iiris de ivlniitc se li-
vrent il la prii'iv et à la iiiurlificaîioii. gnant
ri's (liTi
H'is mit icnilus et .prils iviidciil, an -^ciirc 1
m s(M-vic(' ([Ut'
iiiinaiii, nul
pas
iit'ii (ioulc aî^suri'uii'iil pariiii les lioiiiiiies qui n'ij-norent
'••"'_''''''" «'■•' l'i'H'!-'' assidue du juste,, i.lac. V, Kl) est puissant!
ion, pour apaiser
Hiniiiies (Idiic pré-
se lier par ainuu vœu. qu'ils le lussent.
•ui'l.iut l()rs(|iiVlle es! Jointe à la uiortifiea
loiielier la i.iiissaiice de Dieu. Si i|uelt|iies 1
l'eiciil SI' l'eiiuir, saur
Ce 11
I' stMU lias un l'ail iinii\eaii dans ri'lL'lisi
lilaiiia
lilc. (Qu'ils pirimeul uarde eepeiidaiil de ue j
•', ni une eouduite
tas \ antor co
reL;iiiie enuiiue preleralil
a ei
lui des unli'es reliuiei
IX.
m (011-
iiMire, le nfiire Imiuaiii étaiil ni
liii'ii. il laiil en esliiiiei' davautaj
'liit sui\i le Clirisl.i,
11;- en. lui aux plaisirs (ju'ail
c ceux (]ui. «axant tout quitlé.
.util!
Mil' ne pas uniis étendre davaiita-e, un aHirini' qu'il
l'iiil aliailduiiner le cl liu el la inell
par les i-alliolii|ues pour raïuener 'i la
d'anlres uinyeiis doivent désnriiiais èl
pniiit. il Nous siiHit de rapiieliM', Xoiro cher Fils! que la pru-
d-'iire interdit de leiiniieer à un sysli'ine que reeouunandeiit
iode suivis just|u'alors
ti les dissidents, et ([ue
re employés. Sur ce
>n ancienneté el une loiij^ue (
par les enseiLineiiieuts aiiDstoliiiiics eiix-iiiènu
Xlierieiicr', et ipii a été iiuli([ué
La jiarole di- Dieu il-lccl.. X\||.
'il lions apprend que fout
l'oiiiine a le devoir de travailler au salut de ses seinhlahle
-nivaiil sa condilioii. I,es lidèle
Iriiit celle oi>li:>aliou (|ni leur est ii
einpliroiil a\-ec lieaucoiip de
'ii's iiKLMirs jiiire
npnsée par Dieu, s'ils luit
sus sadonnenl aux œuvres de la ( liarilé
Inclienne. s'ils adressent à Dieu liii-inèn'.(> d
'iili
es prières ai'-
'I a>sidues. Mais il laiit que les ineuilires du cler
l"""' acconq.lir ce devoir, prêchent l'Evaii-ile avec sa
p^)
uesse,
■iii'ninjilisseiit
'S cérémonie
sacrées avec ,yra\ilé et avec
ei siirloih reiirodiiiseiit eu eux-mêmes ce mode d'ensei-
'-neineiil ,|ue l'a].ôlre a l'ail coiinailre à Tit
e e
à Tiiiiolliée
Si>
pai' les. i.iverses manières d'auiioncer la parole île Die
— 80
non il.iii> 1'"
tlMlllllt'
mais (
isist.' à pivrhcr 1rs ilissidful-
l.nisqnrlqiH- l(««;il in'ivé .-t Imii-
nvU\ 11(111 l'u <
lisiMitaiil. 111
ralf. I •'
à un pi'iicfi
lis l'ii cmivi
I lll' S(l
le qii
«rsaiil il 1
iili'vi' aiii
uic l'ai;i)ii auii-
\iiii' crititHH'.
Hirvii Iniili
,|,,is ,[ui> raiiloriU; il
l'S (
vtMiiii's ilési;-;!!'' iiniir <•(•
luinistiMi' (
les pn'li'i's 11
,iit ils auritut l'iinn;
iiilencun'iiii
ut
■;rii
■uci' l't l;i vertu.
Il 11 I
Nous ItlMlSdUS l'il rtl'i't l|
nonil.rc (rhninnu's qui sont c
xisli' iiaruii vous un
tn''S -jraml
oiuiies lll'
a lui t'a
ii:Ui>i'''iil''''
ilulùl qn'' !»
Il' nue VDlnuli'
raisonne
tholiiiin
il sera ]i
par
lus
ai'i
li- (li> les raniciii'i- a
runiquc Inuipeau ilu
Cluist, eu leur
proiiosaiil
la vérité au cours d
un
(Mitn-lien aini'
al et l'ainilier.
De ce q
lie
Noiu
ivous lin
Noii
c iri
■s cliiM' Fils, il res-nrl
que
Nous 111
iiiuvoii> ai
nrouver ces itpuuo
ns (lonl. rensenil
,ist désigné l^ar
niol on v
OIS s
ou> u
nom «I
rAinéricaiiisine.» M par •'•'
Mit eiileniln' i
rrtaines qiiah
les intellectuelles ([lu
(listin.mieiii
l,.s peuples (rAuiénqne. ainsi que .
ulres su
lit
;pe
•iiili's à (Vautres nations
le même si ce tenue > ■.i\\\
MilKiiic a
la constitiilion (
le vos Ktals. à vos lois et a vos
mœurs, i
ili(|
1 n'v a
lias (
le raison assurément pniir (
liio Nousjiiuions ([lie ce nom
■loit être rejeté.
Mais s'il doit être empli
ivé non seii
leinenl pour désigner.
mais encore p
Hir l'cliansser
l(.s doctrines exposées (
i-dessus,
a (
st-il pas hors de dont'- q»"' i"-s veiiei
ailles livres les éveiiue
rt'.\méri(iiie a van
t tons autres le répm\it>ron
t, et 1
e coin
lamui
l'oiit comme
Iri's iniiineiix peni
V eux-mêmes e
l nnnrleur iialnm
tout entière? Il donne a siq.pf
S(
■r, en etret. (lu'U y a
lirait chez
VOUS des hommes (
jui se nqu'ésenteraien
l rKulise (VAmenqui
comme (
lifférenle de IKgli^'' iimv
ersi
lie et (iiii désireraie
qu'elle lût ainsi.
i;Kulise est une, .i^i'àce à
riinilé
de sa doctrine comme a
l'unité de son reiiui
le ; elle es
décidé qu'elle aiii
hienheuvenx Pierv
rail piHir centre et pou
l calhorKin-', «-l pui'^qi»'-' 1^'''" '^
hase la chaire du
e. e es
t avec rais
on qu'on l'appelle rom
une
Vm elVet. Il ou est
XI. r>7!. Ainsi, (ji
Pierre, là aussi est rivjh*''-» «(^
\mhr. iuPs.i)
licoïKlue veut être reg
(lé comme catholique
doit réellement metti n i
.ratiqiie les'paroles de saint Jérôme —
— 87 —
au Pontife Daiiuisc : k Xc suivaul nul autre cli('i'(iu" le Christ,
Je suis en coninuiiiiou avec Votre Sainteté, cVst-à-diro avec la
chaire do Pierre. Je sais en etlot ([ue sur cotte iiierre a été
lia
ti(^ l'K
use
; quiconque n amasse pas avec nous dissipe,
Ces instructions (|ue Nous vous (hmuons. Notre cher Fils,
par une lettre spéciale, suivant le dovoii' do Notv« -linistère,
Nous pri'ndrons soin quelles soient coinniuniquées aux autn>s
évoques îles Etats-Unis. Nous donnons ainsi nu nouveau tô-
moij:na,-e de raffection dont Nous entourons votre nalio:i tout
entière. De mémo
mérité do la religion, ainsi elle est
Tavenir des services plus grands encore et pi
avec l'heureux secours de Dieu.
que durant les siècles passés, elle a hien
appelée à lui r(nidre dans
us nomiireux.
CoiuHie gage (les grâces di\ines Nous accordons très affec-
tuensement la bénédiction apostoliijue à vous, au clergé et ù
tous les fidèles d'Amérique.
Donné à Piome, près de Saint-Pierre. 1(> ii janvier IH99, d(
Notre Pontificat la vingt-unième ann
ee
LÉON XIII, PAPE.
89 —
( N^ 7 )
CIRCULA IKH: au CLKKMil-:
I Air h.
Iif' (If (^iiéhoc
H mai |H9'.).
i;iiùi.ii)ii
Il ilii S,ii'r('"('ii'iir,
liicii clii'rs Cnllîiltnrati^urs.
I' SUIS
Ill'Illt'IIV lll' V(
MIS ailllOlli-,'!' (lut'
i|nc l'on a fait à ma (Iciuaiidc rie sccmirs eu
n'àcc an lioii
avt'ui'
[KCUCU
l'Hôtcl-
Dicii (lu Sacr('-(
raj-M'aiidisscmiMil de ci-tlc
(l'ur. je crois pouvoir prudcmiuniit, .).' •nictti'c
iastitutioii. auraiulisscmcnt (Invciii
nécessaire pour rt-poiidre aux besoins de [ilus eu jdus grands
a mesure ([iie la [topulation du dioci-se s'accroît.
[)eja un Itou nombre dt- paroisses ont reçu la visite du v<'né-
rallie Aumônier de cet H(jtel-Dieu. H leur a exposi' la grandeur
des (L'uvres multiples coufi('>esaux Religi(>uses de cette coniinu-
iiaute: sa parole a été entendue et la chariti' des fidèles a été
pour
moi uu nouveau sujet de consolation, Les personnes chiW
90 —
riliiM.'s (pii ont f.iil !'• I'HII' i1<'> 1
i.'irnissi'
iKiiir ii'i'fvtiii (
les ;iii-
luniit's. un
t ,.|c riMMics iiiirluiit .ivi'i' l.i l'ii
liiiin- rt l;i plii^ rilin.mlr -.mm
IS .UlMIKlf blI'lIVI'l
insilc. I.i' initiinml iii'iru jn^ipi"'
Cl
lii';iutnrisc :i (•(iiii|t
l'ciicoiilrci' li'S (lc|iriiH's ni
l'iiiil cniisti'uir"'
Irr sur 11' ivsiiltiil lina
i-iisidiim'i's [liir
,]i' viiis iloiH' .iiiliirisiT ili
,1(. 1,1 cnlli'clr pimi'
la iinuvclli' .lili' i|u"il
<iiitr le roimnciii'i'-
incnt tlt'S lrav,ni\.
D'un ;uiliv «•ôtf. l'<'iir rv
iliT à Mdusiriir rAuuiùui.M' df
U.l-Di.'u (lu Siinv-Ciinir W> lati-ui's .vwssiv
(-ulit'rt' ilMUs l.'s |.ainissrsiiui ivslrul ;i l
Icuiits l)uiu ne l
(I UUi'
visilr iT
lai
courir, fl l'U uiruir
las I
utravrr i
ruiic luauit'rc cnuslault'
a iir
■ rtc (If sa ('(lumiuii.iulr. ,|
l'al.bf P.-Kn;:. Hny. ijur j
ai nu (li'vmr •
har^iM' Monsieur
rapiM'llr (1rs Klals-l'ius, .1
siiupli'cr (
Monsieur
ans r(ruvi'e qu i
1 a si heureuseiueul counueneee
l'alilK' P.-Ku.i:. Moy " aireiili', Jivef u
U ilésiill('M'esse
uieut ([ui riidiiore, la uiissiou (ine )
lui ai confiée. Il esl ici
depuis (lueliines
iiirs el V
,a euli'eiireiidre de suite sa cauiiia-
;ue (
1, ;.h„.te. Les .iualiles(iui le (listi„^U(M.t me doumM.
Hicces, et les
KUi (liviiie SI
ra sur ses nou-
la cerlilude (ju.' son enlreprise sera c..ur..nnee ni
sacrilices (lu'il s'est imposes lumr rei-midre à unm appel n. a>-
surent éj-alemeul «lUe la lifuédic
veaux labeurs.
Monsieur l'ablie Hoy visi
en
toutes les paroisses du diocèse
qui n'ou! paseuc(U'e rei;\i
la visite de Monsieur
ral.beF.-X.C.IoH-
tier. d'après l'itinéraire ci-joiui
(jui iudiijue le dimauclie oii il u
Si d'autres iiu(''les doivent a\oir
(Irez bien faire en sorte (j
piTpan'' sur ma deiiiamle. ei
a prêcher dans votre paroisse.
lieu à la luèiiie date, vous vou-
(urellesne iiuiseiil pas à celle (jnc j''
laude dans cette cura
vous reconin
J'ai la douce espérance ([
recevoir Monsieur
lairi>
ue vous vous K
rez un devoir de
l'abbe l\oy, amiuel je coiirie une (ouvre
si
importa ute. avec sympa
Ihie. ^•(n'
mon
siiccia
t. Il s'ai-it de promonvou
dialile. bienveillance et devoue-
les intérêts irune institution
lement chi'iv à tout le monde parce ([u'elle est un numu-
nient de la (
haril
e i.e no
tre regretté Cardinal, et parce iju
rend tous les jours de
Les bonnes [lOpulations (
services signalés au diocèse tout entier,
le nos villes et de nos cmiipai^nes ré
pondr
ou
t --éuéreusi'iucnl en se rapp
,'lanl les yruuûeui'à de
— !)1 —
'jiniiiMiic ft les bfMKMlictitms iin'i'lli' jitliii' sur loiis rniv (|iii
'cxnviMit, siiivnnt l;i ii;ii-(»l.' (|i> Tuliir ;'i smi Mis; •• K.iitcs l'jiii-
("ptii' ilf viitrt" liifii et iif ili'Idiinii'/. \(tlrr vis;i''c (r.iiirim
III
|i;iii\ rc ; i
.11' (II' crlti' surit' Ir Si
i.miriir ih' iir-hminiM'a pniiil nnii
[illis son visiii;*' (le dessus vmis Snyï'/. cli.iiitjililt's ni |;i
iiwiiiii-n' ((uc vous 11' imnriTz. Si vuiis ,ivi'/. liriiiiriinp di' liiciis.
iluillicz lii-iiunuip: si voiisjivi'/ |irii. ayr/soiii ilr iloillli'i' lii" rt'
l"ii iiii''iiiw. ilf lion co'iir I.'aiiiiiôiii' sera le siiji'i, (l'iiiir
uraiuli' coiiliaiiii' lii'saiil le Dicii sii|iiviiii' iioiir Ions ri'iix i|iii
ramolli la lie."'
Vi'iiilli'z a^i'ôi'p. liii'ii rluTs Collaliorali'iirs, 1'
llinii (|('\ oill'lftriil en N. S.
issiiraiiri' ilw
f l-OUls NaZAIIUv, Anlii'vri|iii' dr (^iirl
ICI'
- !»2 -
OIIDHK
DANS I.Ktil'Kl, l.KS DIKKKHKNTES l'AUOISSES
DU DKM'kSK SKMONT VISITKKS l'Ait
M. l/AUHr; l'.-Kl'ukNK IlOY
KN KAVKlîll DELIIÛTEI. niKII DU SACUÉmMJR
Monsieur Uov infon.uMa Monsieur 1- Cmv .1« la ,.aro,ss..
,u'il devra visii..f au uK.ins .,Min/.e jours d'avann- pour .,...'
•annonce «n soiUaile au inône !.. .lin.aurl.r .,"> P-n-dna la
q
1
visite.
|._Deschambault Dlmnnrhr^ -21 Mai
2.._Gron(liui's " *
3. — Sanil-nasilf
4 — Cap-Sanlé " |J "'
5.— Sainte-Jeanne " ';
6. — Portneui
7.-SiUery " '*' ".
8. -- Saint-Anibroise
9. — Gharlesbour-r " •'
10. — Beauport
ll._ Notre-Dame (le Lévis " '-^
12. — Saint-Romnald '" '^^
^3. _ Saint-Nicolas '" '-'
14._Saint-Jean-Clirysoslûnie... - -i ^ei.ieuu>i
15. — Saint-Joseph de Lévis ^' "^
16. — Beaumonl "' J^',
17._ Saint-Jean DoschaïUous ... - -|
18. — Saint- Apollinaire ^ l -
t9._Saint-Flavien
20.— Sainte-Mariu " ''"'
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— S;iiiit-Fr(''(If'i'ic
— S;iiiil-Ei»lin'ni.
— Siiiiil-Victor"..
— Sainl-Hoi'orc' .
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• Saiiil-Uciioit Lalii'i
•S.iiiil (icdiyt'
— Siiiiitt'-Anastasic
— Saint Ferdinand.
Ui'l
I. — SainlEii).;i'iit'
— Sainl-Cyrillf.
— Sainte I. unis'
— Saiul-lMiilipiK
— Saint-Pascal .
— Saint-Urnno .
— Saiiil-Denis .,
- K
nnonr.'
— Saint-Cjcrniain ..
— Saint-Alexandre
— F
rasi
rvillt
i;'. — Sainl-Anluniii .
i3. — Mont-Carnicl ..
i'i. — Saiiil-Pacôine..
'(,*,._ S liiil-Onésime .
ÎC». — Saiut-Daiiiase..,
• Sainte- Pori)é lut
1 1.
Î8.
pe
— Saint-Marcel et Sainle-Apol-
iMie
i',). — Isle-aux-Grue
:.o.
;")1. — Saint-Pierre
. — (jap Saint-Ignace
. — Saint-François
.J3.
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55.
50.
57.
— Berthier
— Saintc-Pétronille, I. 0.
— Saint-Lambert
— Saint-Narcisse
— Saint-Gilles
— Saint-Patrice
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— 94 —
59. — Saint-Sylvostir Dimanrhf, Il .liiillcl 1
60. — Saint-ElzPiir " "-'•' ";
61. — Saint-Sév(>rin " "' ■^"'"''
(12._S;iiiit-Pierr(' (le Bronjilitoii ■■ l">
l',3._SaiiU-Aliihons('d('Tlu'lfor(l " 19
(;/j._Sainl-Cœur (li'.T('sns •■ "-'•'
05. -Saint-Cœur il." Marie ■• 'i Se|,l,',ul,n-
(56. — Pont-Driand '' '1
67. — Sailli-Adrien '' "»
(5H. — Sainl-Désiré " '^'•'^
09. — Sainte-Sophie " ■'**
70. - Saint-Calixle " ] Orlchre
71. — Notre-Dame de I.Durd. r^... " I'»
72. — Saint-Pierre Baptiste '• 21
73. — Inverness "" "-""^
74._Siii..t-Antoine '• '' N')v.Miilire
75. — Saint-Etienne "• H
76._Saint-Maxiine '• '^
77. — Saint-Méthode '• 25
7a, — Saint-Samuel et Saintr^ud-
„,^,. '' 2 Déeenihre
79.- Saint-Séhastien ....; '■ ••
80. — Saint-Martin " l^>
81. — Saint-Théophile '' 23 "
82. — Saint-Côine
83. — Sa.nt-Zacharie
84. — Saint-Prospère
85. — L'Enfant Jésus
86. — Saints-Anges
87. — Sainte-Justine
88. Sainte-Rose
89. — Saint-Léon de Standon
90. — Saint-Malachie
91. — Saint-Lazare
90, — Saint-Damien
93. — Notre-Dame de Buckland
94, — Saint-Magloire
Not«. — La quête se feia à domicile là où clic n'a pas eu lieu.
Illil
HT. ■
',IS. — !
llil. -
u
1(1;'. — !
t.
l(i:i. — ?
lui. — 1
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— 95
l)ô. — Saiiit-Paiil (11" Moiilminy
!)('). — Saiiil-Hnsairc
!)7. - Saiiil-(;ajctaii
!ls. — Saiiil-llaphaOl
'.•il. — Saiiil-NtM-ùc
10(1. — SfadacDiia
101. — Liinoiloii
lOJ. — Saiiit-Joacliim
l(i:i. — Saiiit-Tifc
lOi. — Laval
m.'). — Stoiirh,
im
11)11
• Valcarli.'i-
Saiiilc-Catl
icniic
lus. — KciiriMiils
10!). — Saiiil-(îillicrL
i io. — Saiiil-Tliiii'ilii'
tll. — Saint-Uliald.'
ll-'.— NoIrc-Daiiic de
\[oiit
lU)
Saiiit-H('in
I
>1\ llM'C a l'iCITC
I l'i. — Saiiit-lîayiiKind
I lii,— Saiut-l.i'diiai'd
1 17. — Saintf-Chi-islim'
Xniiis des [lai'oisscs où Nfniisit'iii' rAuiiiônier df riIôIcl-D
•lii Sacic-Cœiir ou N[oiisi(Mir l'alilv l'.-Kni:. W
ItMl
oy iront priudicr
Il 'H' laisaiil (|iriiiii' (|iir'l(' dans l'c^-lis." pairi' (jnc la collccUî à
"11"' il'' a (Ml lieu sans le sermon.
^^.~- Sailli -Jean. I. 0.
'■'. — Saint-Fi-anrois. I. ().
il. Saint-Pu'iTo, I. ().
I. Saiiit-l,anriMit, I. O.
-. — .Viiyi'-Gard
uni
^:!.-(:iiàt
l'aii-UichtM-
— Sainh'-Aiiiic de Hcaiini
Saiiil-Casiniir
prc
-1'. — SaiiU-Al
lian
Sainl-AuKiistiu
— 96 —
128.-
■ Sainl-Icaii l'ort-JoU
1-20.-
Sainl-Anlx'rt
130.-
-Saint -Hoc h .1,'S Aulnaii's
131.-
-Notro-Daiiit' du Poi-lag.'
132.-
-Sainte-HRlènt'
133.-
-Saint-André
134.-
-Rivièrc-Ouëllo
136.-
-Sainte-Marguerite
137.-
-Sainte-Hénédine
138.-
- Frampton
139.-
-Saint-Ansehue
140.-
-Saint-Joseph de Beaiice
l'.l.-
-Saint-Kvariste
142.-
-Saint-Isidore
143.-
-Sainte-Claire
144.-
-Saint-Charles
145.-
— Saint-Michel
146.-
— Saint-Vallier
147..
— Saint-Philénion
1 'j8.
— Sainte Philonièno
149.
— -Sainte-Kinuiélie
150.
— Lotbinit're
151.
— Saint-Kdniiard
152.
— Saiut-Agai)it
153.
— Sainte-Ajiathe
15'i.
— Saint(>-Anne de lieaiipré
155.
— Suint-Pamphile
— 97 —
il
N"8
LETTRE PASTORALE
DE MoNSEir.NEun L.-N. Bégin
I'UOiMlJr.Gt:ANT L'ENCYCI-IQIJli n AnNU.M SaCRUM » DE S,S. liÉON XIII
sur r,a conskcration du oenre humain au
Sacré-Coeur de Jésus.
LOITTS-NAZAIRE RÉGIN, par la orace de dieu et du
SIKCE APOSTOLIQUE, ARCHEVÊQUE DE QUÉREC.
Ail l'Irrgc Séculier et R('ouUer, aux Communautés RelUfieusex et aux
riilHr.t (le V Archhlioche de Quvbec^ Snlut et Bvnêdiction en Notre-
Sritjiieur,
Nos TiTs Ghers Frères,
Parmi toutes les dévotions écloses au sein du christianisme
sous le souffle fécondant de la foi et de la charité divine, il n'en
l'st [las de plus belle ni de plus salutaire (jue la dévotion au
(Jœur très Saint de Notre-Seigneur .lésus-Christ. Né avec l'Egli-
se elle-même de l'amonr infini du Verbe Incarné pour les hom-
mes, ce culte, semblable à un feu naissant, n'a d'abord projeté
ses rayons ((u'à l'intérieur des Ames ; puis, grandissant peu à
peu et franchissant ses premières limites, on le vit prendrt> des
l"ii!!!'s plîiR fi,.nsi|,[,.spt.pi„g vives. Plnsieurt saints et plusieurs
- ()A —
sainlos, par liMii- itit'tt' iiiiinnn'iisc iMivors Notre-Seigncur et
son divin Cœur. iiir'liult'r<Mil aux siihliiucs nianifeslalions (jui
devaicMit plus lard nianiucr le plein ('[lanouissenient de oetlt;
dévotion dans l'Kiilist," uuivcrsclU'.
Nous aimons à le rappcdor iri, N. T. C F., le culte du Sacré-
Cœur de Jésus en notre pays remonte an berceau même de la
colonie. Phisienrs années avant les glorieuses apparitions de
Nolre-Seifiotnir à la Hienheuieuse Marj-uerite-Marie Alacoifue,
une Icuune illustre, formée à l'école des saints, la Vénérable
Mère Marie de l'Incarnation, était instruite par le ciel lui-même
des bontés inell'ables du CoMir de Jésus et travaillait de toutes
ses forces à établir dans les âmes le règne dtM-e Cœur Sacré!
L'Eglise du Canada eut ainsi, dès son origine, la joie etl'lionneur
de compter dans son sein des adorateurs et des adoratrices du
Cœur de Jésus (]ui bâtèrent sans doute par leurs prières et
leur zèle le moment fortuné où Notre-Seigneur devait lui-
même révéb'r aux bommes la beauté et les cbarmes souverains
de son Cœur.
En l'année 1700, Mgr de Saint Vallier, deuxième évoque de
•Québec, permettait aux Religieuses Ursulmes de celte ville de
célébrer dans leur monastère la fête du Qeur de Jésus. Grâce
aux révélations faites à la Bienbeureuse Marguerite-Marie, la
dévotion au Sacré-Couir v(Miail de prendre un nouv(>l essorl, et
à partir de cette époque ce ne fut plus un simiile culte privé,
entretenu par quebiues âmes lùeuses, mais une dévotion publi-
(jue, de mieux en mieux connue, de plus en plus générale, con-
firmée, autorisée par différents dé(;rets des Souverains Pontifes.
Il ne restait plus, N. T. G. F., qu'à couronner cette série de
décrets et d'approbations progressives par un acte solennel,
par un suprême homn âge au Cœur très saint de Jésus, et c'est
ce que notre bien-aimé Père et Pontife Léon XIII, glorieusement
régnant, a voulu faire par son Encycli(jue Aiinum Sacrum où il
presci'it la consécration de tous les fidèles, b' ni plus, dugcum;
humain tout entier, au Cœur adorable d(! Notre-Seigueur. —
Ici encore nous sommes heureux de le constater, l'Eglise Cana-
dienne a devancé les vœux du Vicaire dt! Jésus-Christ, puisifue
dès 1873 le cinquième Concile Provincial de Québec, dans son
IV décret, enjoignait à tous les prêtres ayant (diarge d'âmes, de
i Pontifes.
I
— 99 —
rniis.icrcr cli.-iqiu- annôe au Conur rie Jésus les fulèlcs coiifiôs ;i
Inirs soins, cl qiu! partout dans notre Province cette pieuse
ordonnance a été religieusement observée.
L'Kiicyclique Annum Sacrum, publiée par S. S. Léon XIII vers
la lin du mois de mai, n'a pu nous arriver à temps pour être
l-roMiulguée le jour de la fèl(>dn Sacré-Cœur. Tout<>fois, afin de
donner suite le plus tôt possilde au désir du Souverain Pontife
iHMis avons voulu que la forninle de consécration proposée i)ar
S;i Sainteté fût lue ce jonr-là même dans l'humble sanctuaire
(le 1 Il(jtel-Dieu du Sacré-Cnnir de Jésus à Québec.
Aujourd'hui, N. T. C. F., nous venons remplir une tilche bien
;ij.MM'.il.le de notre ministère: celle de porter offlciellfment à
votre connaissance l'admirable encyclique du Saint Père sur la
coiisccration du genre humain au Cœur de Jésus, en accompa-
^iKuil, cette lettre de quelques remarques propres à vous faire
n;i(Mi.\ saisir toute l'importance de ce précieux document.
I-c Saint Père, supposant déjà connues la légitimité et la par-
laile(onvenance du culte rendu par les catholiques an Cœur
Sacre de Jésus, s'applique spécialement dans sa lettre à mettre
ni Innuère les raisons qu'ont les peuples chrétiens et tous les
lionnnes en général de se consacrer au Cœur de Jésus, parlant
a Notrc-Seigneur lui-même. Ces raisons sont au nombre d(^
trois. _ D'abord, Notre-Seigneur Jésus-Christ, par là même
Jl'i II est le Fils naturel de Dieu, possède par droit de naissance
1 licnlage paternel; c'est-à-dire que, comme Dieu le Père, il est
l'-maitn!des Anges et des hommes, l'arbitre absolu de' toute
neature, en sorte que tout lui appartient et tout lui est soumis
au ciel et sur la terre.
A ce premier titre de sa Souveraineté, Jésus-Christ en joint •
lui second : c'est un droit de conquête, droit auguste qu'il a ac-
quis au prix de son sang en arrachant l'homme à la puissance
des ténèbres et en se faisant victime volontaire pour le salut de
tous. Depuis la chute d'Adam, l'homme gémissait sous l'empire
du démon : par sa passion et sa mort, Jésus-Christ a brisé le
sceptre de Satan et mérité an genre humain la liberté des en-
tants de Dieu. Enfui, comme le fait si bien ressortir Léon XIII
lit consécration de l'homme à Jésus-Christ, fondée sur les titres
— 100 —
essentiels (jiK nous venons do si}.'niiler, pnise rtnns l'omande
spontanée et }'vinérens(; de nos cœnrs un mérite et nn prix qui l;i
rendent éniinei ment agréable au eœur do Pieu. « Car, on nous
ronsacranl à lui, non seulement nous reconnaissons et nous
acceptons son autorité avec franchise et avec joie, mais, déplus,
nous affirmons que si ce que nous lui oifrons en don nous ap-
partenait, nous lui en ferions présent de tout notre cœur : nous
supplions ainsi le Seigneur de vouloir bien recevoir de nous
cela même qui, en réalité, lui appartient. »
Léon XIII nous dit en trois mots comment Jésus-Christ
règne sur l'humanité : «Ce pouvoir du Christ et cette autorité
sur les hommes s'exercent par la vérité, par la justice et
surtout par la charité. » — Par la vérité, Jésus-Christ règne sur
les intelligences qu'il a délivrées des entraves de l'erreur [tour
les soumettre au joug bienfaisant de la foi. L'erreu.- est la
servitude de l'esprit; la science des choses divines affranchit la
raison humaine, l'élève, l'ennoblit. — Par la justice, Jésus-Christ
règne sur les cœurs, que le péché enchaîne, assiijiittit au
démon, mais que la grâce dégage de ces liens honteux pour y
substituer les nobles directions de la loi divine. ... Ce règne de
justice est encore et surtout un règne de charité; car Dieu
est amour, et c'est par les liens de l'amoiir, c'est par l'attrait
irrésistible de son cœur que Notre-Seigneur ravit les âmes et
les retient librement captivées sous le sceptre triomphant de son
autorité.
Heureux les cœurs lldèles qui acceptent avec joie cette douce
souveraineté du Sauveur et se montrent dociles aux moindres
sollicitations de la grâce! En prenant Jésus pour roi et en lui
obéissant. Us se tressent à eux-mêmes une éternelle couronne.
- Heureuses les nations qui, loin de craindre et d'entraver le
règne social de Jésus-Christ, recherchent au contraire cette
tutelle salutaire et font à l'EgUse de Dieu la- place qui lui
revient dans le gouvernement des choses humaines! «En ces der-
niers temps surtout, dit Léon XIII, on a pris <à cœur de dresser
comme un mur entre l'EgUse et la société civile. Dans la con-
stitution et l'administration des Etats, on compte pour rien
l'autorité du droit sacré et divin; on a pour but d'enlever à la
reUgion toute influence sur le cours de la vie civile. » Voilà
— 101 -
pi)iir(|iioi, (ruiic iiiaiii rcriiic, le Saint IVtc drploit! iui-dcssiis
(les nations chrùticiiiics, au-dessus de riiuiiiaiiité tout ciitii'i'i',
rclciidard du Sacré-Cœur couimo uu sif^ut; de lallicincnl, de
l'oirc (H de salut. C'est, sous une nouvelle l'ornie, la [troclaina-
tioii du do},nue foudauiental do la sui)i'éuiatie et (h; la royauté
iiiiiversello de (]elui (juiest le niultre (les peuples et des rois, des
individus et dos soeiôtés.
Cet acte soleiniel du Grand Pontife vient à son lieure, î\ l'heure
opportune que rEjj;lise dans sa safresse iw man(iue jamais de
ciioisir. Pendant vin^t ans, Léon XIII a enseii,Mié le monde, lui
p.iilant au nom de cette vérité sainte, une et indéfectible? dont
il est le jiardieu jaloux et qu'il a su faire si brillanimont respbMi-
dir dans ses immortels écrits. Mais la vérité ne s'adresse, direc-
tement iju'à l'intelligence. .Xujourd'luii le Chef de l'Ejudise fait
appel au cd-ur nu''mo do l'humanité, et poui' en remuer toutes
les libres, il lui parle le lanjj:aj,M3 de l'amour, de cet amour céles-
te, [luissant, j,M'Miéreux, doutleSacré-Conir est le vivant symbole.
Hn invitant tous les hommes à se consacrer au Cœur de
.lésns, en proposant à leur affection ce Cœur adorable qui les
a tant aimés, il faut combattre d'une manière ellica'c l'amour
l'IlVéné des biens terrestres qui enivre les [leuples modernes,
cette soif de bien-être, de confort, d(^ jouissances (|ui dévore
tontes les classes de la société. Nous sommes faits pour le bien ;
aimons donc u; divin Sauveur dont le Cœur est la source (U;
tout bien réel et d(! tout vrai bonheur. Nous sommes avides de
jouissances; ([uelle jouissance plus noble (jue celle d(! se se:.t.r
aimés de Dion et de répoudre à cet amour par les brûlantes
ardeurs de cœurs purs et reconnaissants!
Le Sacré-Cœur, dans la pensée de Léon XIII, ne doit pas
seulement attirer à Dieu les infidèles qui l'ignorent, les héré-
li(iues et les méchants (jui 1(> blasphèment: il doit encore,
coimne un centre d'action, comme un loyer do lumière et de
grâce, servir à grouper autour de Jésus-Ciirist, et do l'autorité
religieuse, qui le représente, toutes -les forces catholiques mal-
lieurtMisement divisées en tronçons épars et souvent hostiles.
La croix apparut jadis à Constantin, pi'ésageant un prochain
triomphe. De nos jours, nouveau symbole non moins consolunti
c'est le Cœur très saint do Jésus qui nous apparaît, surmonté
KIJ —
(Ir l;i rvi)\\ cl i'iivi'I(i|iii(' (le ll;iiiiiiii's liiiiiiliiMiscs. Le s;iliit (!'' lii
sociéli' rsl là : il rsl (l;iiis la loi an (llirisl, dans rcsiirranci» t'ii
sa iKiiiic, dans
a snnnussntn a ses t
nsiii^iKMiiiMils, dans li'
rospccl t'I l'auioiir de son K^lisi' cliar^'^iM' de conluincr son
œuvre iiarnii les honuncs.
-nous, N. T. ('.. F., antoni- dn CoMir dc.Iésns; ('(•on-
V
l'cssons
Ions la voix du divin l{oi ; observons ses coniinandemenls ;
inaiTlions nuis sons son irlorieiix draiiean donl les plis renl'er-
uioiit, avec la jii'àce ([ni lait les saints, W. ilroit,, la jnstii'e el la
vi'aie liberté ([ni sanvent les peniiles.
A ces eanses, el le saint nom de Dieu invoiiné, nons réj.'lons
el ordonnons ce (jni snit:
I" Les 18, 19 et. -20 dn mois d'aont, il y aura dans tontes les
é>ilises du diocèse un sali:l soleimel dn Très Saint Saci'emenl,
au(inel les fidèles seront foi'lemenl en.Liaun's à assister.
i" A ce saint, ou chantera on récitei'a en lalin les litanies du
Sacré-Cœur ai»prouvées par le Souverain Pontife.
3" Le •.'(!, aj)rès le idianl ou la récitation des litanies, le [irèlre
lira l'acte de consécration au Sacré-Cœui' suivant la formule
(lue S. S. Léon .KIII nons [U'opose à la sniu; de son KucycU(jue.
Sera la présente lettre pastorale (ainsi (|ne rKncyclifiue
Animin sarnnn sur la consécration dn >;('nre hinnain an Sacré-
('(cur de -lésns), lue et publiée an yvùnr de toutes les églises on
se fait l'ollice public et en chapitre dans loutiîs h^s connnuuau-
lés religuuises, le pr(!mier dimanche après sa réception.
Donné à Québec, sons noire seiuii', le sceau de l'archidioct'se
el le conlreseiuf.'^ de notre Secrétaire, le vingl-si.\ d(! juillet mil
hnil cent quatro-vingt-dix-ueuf.
^ Lçuis-Nazaire, Arch. de Québi?c.
par Mandement de Monseigneur
J. Clovis Arsenaui.t, pire, Secrélaire.
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«■Sr iâ
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Nous
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s.icrcc.
(riiiii. (I
Nous cf
Si fni
volniité
attcndo
flirotipi
M;iinl
\v<iin- et
(■<>llontn
^Uivioii;.
— ]m -^
DI<: NOTRE THKS SAINT l'KKK IJION XIIT,
l'AI'K V\\\ L.V DIVINK IM{< )V1I)|;N(;k
Arx PAThiAîicHKs, i-rMMATs. A iii;iii:vi?ui;ks, Évi;;gtii;s kt authes
OIIDINAIHES, KN l'AIX Kl' ICN COMMUMdn aVKC
I.li SIl'lIlK AI'd.slul.li.M !•;
srn LA CONSKCMATION 1)1 r.KMlK ||| M\|\
AU fXKUM TKKS SACia'; I)|.; .lESl'S
I
Anus Vriirrali/es Friirs, Vnlriinrlus. l'inimls, .\rrhrrr,iii. s, l-j.^i/itrs
ri iiiidrs (IrdiiKiiics. ni jiiii.v cl rn rii„niiiniiiiii nr.-r le Sinjr
Apitsloliilllr.
LÉON XIII, PAPE
\V'ii»''niM"s Firivs. s.iliil et iJnn-diclinii ,i|i()>lMli,| iic.
Nous ;i-i)iis oi'domic tout iccriimiciil. coiiiim- vous l" s.ivoz.
<|ii"im .Inltilt' serait prorluiiiiniiciit (■rlcliir (l,iii> l'iMh' Ville
s.icitMv (rapri's la coiitiiiuf cl la ro-lo dos aiicioiis. M,(i> aiiioiic-
d'Iiiii. dans rosiiéraiicc ot riiilciilioii do iriidro jihis l'orvoiih' |,i
'olohratioii do cotlo soloiiiiilo Iros saiiito. Nous avons iiiojoio cl
Nous coiiscilloiis un acte très ("Jlicaoe.
Si tous les fldolos nous ohoissont do comu'. ot avec nw Umw
volonté unanime ot joyeuse, ce n'est pas en vain (pie Nous eu
attendons des fruits inr^rveilleux et durables, tant i.our l- nom
fhi'Ptien que pour la société uuivers;'lle des lionnues.
Maintes fois Nous nous sommes fidèlenient efloi-cé de pm-
té^^er et de mettre en plus grande lumit.-re cette forme très (vv-
cellente de piété qui consiste dans le culte du Saci-é-deur. Nous
Miivioiisen cela i'exem|iir de i|o.> [ireilcicsseuis IumocimiI \I|.
104 —
M.MiHit \(ff <:iriii.Mil MU. l'i.' VI, Vu- Vir .t Vw IX. Ce but,
Non? l'iivntis pdiirs.fivi siii'liiiil |i;ir unli'c >|('('rt'l en il.ilt' ilii 'JS
juin IHS'.I. i|iii ('li'N.iii (illf sdlciiiiili' .111 lilt' (le |pn'iiiii'n' rl;isst'.
M;iis iii;iiiiliMiiiiil sr [H'i'î<f'liti' i'i Nu!ii' i'S|iiit, iiii'' runii. (riioiii-
lUlfr^r plus rM'l'Ilciltl' clicnii' : l'ill' SCl'.l inlIIIIH' la |i|t'fiitlllll' l'I
le ciiiii iM'iiiMinMil il<' iMiis ji's lioiiiiiMirs i|ii<' l'on a CMiiliiaïf ili»
iriiiln' an Sacrt' (In m-, cl Nmis avons la loiiliaiiti' iiu't'llt' si'ia
lirs auivalilc à .Icsu '.liiisi lir(ii'in|itt'iii'.
D'ailli'iiis. <■!• iH'KJi'l ijuiil Nnii> paildiis. ci- n'est |ias la pi'c-
init'i'c t'ois t|n'il est mis l'n i|n('sliiMi. l'in l'Il'iM. il y a à |H'n |ii'('s
vin>;l-i'ini| ans. à l'aiiiirorlir îles solmnilcs i|nt' raniriiail li'
(lonxit'nit' nMili'n.iiii' iln imir nu la liicnlicniiMisi' Mar^niTitc.
Maiii' Alai'o(|nf avaii ri'cn iln rid le mandat de iii'o|ia^'t'i' le
fiiltf lin Saci'c Cdjni'. îles sn|i|ilii|n('> jni'i'nt adressées de tontes
[lai'ls à i'ie I \. Mim senleuienl |iai' des personnes piivées, n
aussi |iar des e\ èi|ues. i
Cl atinn de \n\l\ le ^eiire
lab
lans le linl il'iililenir du rnnlile la eonse
liiiniaiu au Très An-nst.e Co'nr de ,lésns.
( >n ju.uea n|i|i(irluu de dillVuer [lonr t|iit' la décision lïil donnée
ivec plus de maturité. Kn attendant, les cités eurent la per
Sacié-doMir, si cela
mission (le se
consacrer séparément, au
leur a.uivail, el une roi'iuule de coiisecratiDii tut pri'scrite.
Mais maintenant, de nouveaux motil'ssonl survenus, et Nous
juiACons l'heure opporlinit' do nu.'ltre le pi'ojel. à fxécnlicjii.
Ce .général et ma'^uiliqne ti'nu)i,una^;e(|e smmiission eld'arnonr
cou vieil! Iiiiil à l'ait à ,Iésns-(',liiist. car il esl le Prince et leSon-
veraiii Maître. Ce n'est iiasen ell'et seiilenieul sur les nations ca-
tholiques que s'éli'ild snii empire; ce ii'i'st pas non [iliis seulement
sur les hommes piirities dans l'eau ilu hapléme, el ([ui. à s'en
tenir au droit, appartieimeiil à l'Hylise. hieii que des opinions er-
nmecs les en séparent ou que la discmde les arrache à sou amour.
Mais le iiouvoir du Christ atteint aussi tous ceux qui vivent eu
dehors de la loi clin-lieime : c'est donc une vérité iucoiitostahle
(|iie ton! le jjeiire humain est sous la puissance de .lésns-Chrisl.
Celui qui est le Fils unique de Dieu le Père, quia la même subs-
tance ([ue lui. qui "est la splendeur de sa lIoii'.- et h' ligure de sa
s 11 hs ta lice. (I ) i celui; i. iieci'hsairemeiit, pn-sédo ton! en comni'ii
avec le l'ère ; Il a donc au >si le pouvoir s('0 .eraiîid" ; ou tes choses.
(1) Hcl>r., 1. ;i,
— 10-) —
l'm.rn.lt,. riiison. !.. FiU ,|,, |,,„„ ,,„ ,,„ ,..,„•,,„„ ,,, ,.,
"•''"'' ' l"''>pl"'t.': « INmu- moi,j',,i ,•.!,. H;. I.li ,„, sur Si„n s;,
iii.Mil.inii,. s.iit.l.>,_|,..S..ip„.ni m-;. <lit : 'h, rs „imii l'ils r-..s|
"■'"•im l';.M'iiKni(lnîi.iii,Hinri,iii. I lr,„;„„l,,.,„„i. ,.| .,, ,,. ,|„„
n"r.Mh.sM;,lions..n|M-.nl;._ ,■! j- i. ,,,,„ ,.o<s.-.,l..r 'j,.s,,„';„,^
• Aliviiiilt's (le |;i |(.|r(< (I). „ .il
l'.H'vs |,;,m|..s, il .Ir.I,,,. ,,„-i| a ,,,.„ ,,,. |)i,,„ • p„„vnir Ia„l
MirlKnl.s,. Mnivn's..||.. n.|,ivs,.„ln. p;,,. |;, „,nnl;.nm. ,|„ si..n
'VU' sur I.. ivsl.. ,|r |,, i,.nv, ,ji,s.|i.ï, srs plus loiiil.uih.. Im.il.-
UiMiil ;i I;. Ims.. (I<. (••■It,,. s.)i,v.-niin." |Miiss;iiir<.. c-s i.,ip..|..s
■' IH .•si,i„„ |.'ils„ i',.xpli,|„,.,il sudis.Miimnit. Cir. .,;,,• |,. | „l
""•"i".|n'il.-sll.'ils.|„ m:.iliv,|Mu,ilr,.,|„i ,.sl. il .-sl hmi,,.,'
|l"l"mv.-rs..||op„iss;.„.v: .Ip là r.-s ,mioI,.s: „.|,. !.■ ,lo n,i
l"s ii.ilioi.s n. |,r.ril;,n,.„ ,,i|..s parolrs s.'iiihlal.lrs ,1,- r.n.ùln.
s.uiil |';,„l : ., Smi |.'ils.|iri| „ ,-.|ahli hnitirr ni l..,il,'srlu.s.-s (;>|. „
M.iis il laiil siiiloiil, coiisid.-'ivr n- .|ii',imiiii," .ir-siis-Chri-^l .l(>
SOI. li.Hivdir, iiMii ,,l„s parla botirhc .Ir srs apùlirs nti ,|, ses
i'i"l'l";l,..s, ,„ais .1,. srs |,r.)i,.vs iï-vivs. An pinroiisni roii.n,,
'I'" ''""''•'■"^'••: "Ks-I u- nuU II ivp.Hnl sans l'uii.l.n.
- lM'sil;ilioii : „ Tu I.. ,lis, Jo suis roi (:{). . Kl il ,'oiiliri.i,. la -.ran-
'l''">' '"'' '"'tl'' puissaiir.. ,.t, rmiiv.-rsalii.-. ,\r rr pniiv.ir paT c, s
l'^n.l.'s plus .••vii|,.ul..snfnn. a.hvssiVs à srs apAi.vs- »Toul
iMMssaucr m'a <.|,-. ,h>uiir,. dans |.. rirl -l sur la h-riv ,',, „
Si.l.Mic, |„,.lc piiissaiirr rst .I.Miii.v ,ui Ciirisl. il s'n.suil
"'•'VssauvnuMit ,,i„. s. ,, aiilorilé psI scuvraiii,.. absolu,, iu.lr-
I"'"'"'"""''!'" t,(.ut,. volonlP, aiicnu pouvoir n'est .-...al ,.„i si,.|,
'"'"''"' '■•'^^'"'"l'I", H nun ■,.|h. puissauc.. lui .si ,| „.;
''■■"" '•' '■""' ''• ^"'' '•■' ''''•'■'■, illaut.ino \oru'\ ol la h-rrc lui
SOICIll SfMlIllis.
<:•' pouvoir sans paroil cl propre à lui seul, .lésiis Chrisi
"N'"'va .piand il roniuiaiMla A srs apôlrrs dr propager sa dor-
"•""•' '1<" nM.u.r 1rs l.oMuurs m unr sriilr K^^lisr par Ir haiu du
^.iliil, dm.posrr drs lois ,,iir nul nr p,.ul nirronnaitr.. sans
!ii''ilrr m jirril son salnl rlrrnrl.
([) Ps. II.
!-) H.'l,., 1, 1».
'1) .'iiim, xviir, 87.
(5) Matt, xxvrii, 13.
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M.iis ce n'est |i,is liiiil. I,';mli)i'il('' du CJu'ist ne vioiit pas scii-
Iciiiciil il'im (lidil (le naissaiiri'. coimiit' Kils iini(iiit' d(! D'uMi,
mais i'iic(M-r. ni >i'rlii il'iiii iln>il ai'i|iiis. liMi-inôiiic, cil ofTi't,
iiniis a an'arhcs à la |iiiissaiiri' des h'iiMircs II). Iiiii-nit''mr' s'est
livré iMMir la n'dcmitlioii de tons {-h. Non scnltMiicnl los callia-
rK|iM's. niin siMilcnicnl cimix ipii nul l't'cn le liaplênio cluvlii'ii,
niais Ions les lioinnit's sans l'xci'plion d('vu'iiii''nl \)()nv lini " nn
piMiiilc i'oii(|nis (W).»
Aussi à ce siiji'l saini Ani^iislin dit avec raison : « Vous chiT-
l'Ii,'/. l'c i|irii a aclifli' ? Voyez le |ii'i\ (|iril a donné et vous
saurez le i|iril a aciielé. Le prix c'esl le saiiL;- du (llirist. (^n'est-
ce (|ni peiil avoir pai'cille valeur? (|iioi ! si ce n'es! le uionilc
eiilier, si ce n'esl Ions les peuples? CTesl pour tOlll runivcrs
ipie le (!liii>l donna une lelle rançon ('«).»
M.iis |ioiir(|iioi les inlidides eiix-inèines lonil»enl-ils sons la
|ini>saiicc cl l.i diuniiialioii île ,Iésns (Ihrist ? Saint Thomas nous
en c.xplii|iie pai raileincnl la raison. Kn etl'ct, après avoir cher-
idié si la iiiiissaiice judiciaire du (llirist s'étend sni' tons les
liiiinines, il allirnie ipie celt(! puissance jmliciaire accompa;j;iie
|;t pniss.ince royale, cl il conclut netleineiil : iiToiit est soumis
an C.lirisl. i|iiaiil à la puissance, iiien (|ne tout ne lui soit pas
encore s(Miiiiis, (jiianl à l'exercice de cette pnissaiico (.')). » (îe
piiiniiir du Cdirisl, el celle antorilé sur les liouimes s'oxorceut
p;ir la verile, p.ir la jiislici'. el sni'lont parla cliarilé.
Mais, à ce doiiMe l'ondeinent de sa puissanci> el d(> son empire,
leC.lirisI lions permet avec lionté d'ajonler, si cela nous plait,
|;i c(iiisecrali(Ui volontaii'c. Or, .lésns-Clirist. Dieu el l\é(lemp-
lenr, esl riche de la possession compléle et parlaile de tout ce
(|ni e^l. Nous, an coniraire. si urande esl notre pauvreté et
noire iiidiui'iice. (jne nous n'avons rien ipii nous appartienne
el (|ne nous puissions lui oll'rir en présent.' Kl louterois. dans
s,i l.oiile et son amour iiilini. il n'oppose pas le moindre refusa
ce i|ne nous lui donnions et consacrions ce (|ni est sou bien,
coinnii' si nous en étions les maîtres. Non senlenient il ne le
(1) r,,ln«.. I, 1:î.
(21 1. Tiiii.. n. Cl.
',;ii I. l'.'ti-. II. !t.
(4) Tr.irt., 12(1 in. Juuu.
ffl) 3 Ji. q. r.O. il. i.
~ 107
n'I'iist^ pas, mais il W (ItMiiandc avcr
iiiiti ton cœiir.
Il
prier
M
on fils, (lonne-
esl (loue viaiiiicnl en notre [toiivoir de lui
.lire lin don par iiotiv lionne volonté et 1
leiir. Ca
alleelion de iiotri
r, en nous eonsacranl, à 1
ni, non seulement nous
ni
nroniiaissons et nous acreplons son autorité nvei; Iranchise et
■ivec joie, mais, de plus, nous airirmons (iiit> si (•(> que iwiiis I
ollVoiis en don nous appartenait, nons lui en ferions présent
•11' tout notre enuir: nous supplions ainsi le Seijiiienr de von-
'nirhieii recevoir de nons cela niènie (|ni, en réalité, lui appar-
a pensée
ticiil. Telle est la v.'rlii de l'acte dont il s'a-it, telle est I
ip"' leiiierinent nos paroles.
I'nis(|ne le Sacré-Cœur est n
i amour infini de Jésus Clirisl,
aiiiier les nus l(«s antres, il est donc hieii naturel d
Cl
■er à son Co'iir très an.miste : a"ir
n symbole et une imaf;»' de
inioiir i|ni nous pousse à nous
e se coiisa-
e'est se lier à .lésiis Christ, car tout hou
ainsi, c'est l'aire don de soi.
piéte envers le Sacré-Cœur s'adresse
iiiênie.
C'est ho
iieiir, tout homniaj'e et
en réalité au Chris! hii-
ponninoi Nous enpa','-(>ous et N
"lui oui la connaissance et 1'
te consécration : et ce serait Notre vif d
les l'accomplissent le même jour, afin iiue 1
'I'' milliers di' cœurs, faisant an Sei,t;ueur 1
an même iiislaiit portées aux parvis célestes.
uns exhortons tons ceux
iinoiir (In CoMir divin d'accomplir
lésir (|ue tons les fidé-
(>s prières de tant
e même don, fussent
M
lis naiirons-uons pas une pensée pour ces multitudes
mnomltrahl
lieinii
[es (
V
ijiii nont pas encore vu briller la vérité ch
re
.N
ous tenons la idace de Celui qui est vc
était ]M'rdii, de Celui ijui a offert son saujj
P'iire humain.
nu sauver ce ([ui
pour le salut du
An
ssi mettons-Nous Nos
|tii est la vie véritablo, 1
soins assidus à attirer vers Celui
mort
partout .Nous leur onvov
es malheureux assis à roiuitiv de 1;
ons des messagers du tlhrist
l'"Mrles instruiiv. El niainlenaiit. plein de compassiim {
''111' sort, Nous les cou
autant qu'il est en Nous au S
loiir
sacrons d'une façon plus spéciale et
iiissi cette cousérratinu
pour tous d'un grand profit. Après l'a^
iicré-CuMir de Jésus,
qu'à to-is Nous ronseilloiis sera
oir accomplie, ceux (]ni
— lOH —
oui 1,1 l'oiiii.iissam'i' cl l';iiiioiii' de .Icsiis-dlirist siMitiroul croître
en ciiv It'iii' loi cl Iciii' ;iiiioiir iioiir Lui. Otix (|ni, tout on côii-
iiiiiss.iiit le (lliiist., U(''i;liii('iit SOS itn'ccitlt's ol sa loi, rciix-là
lioiirront piiisi'i- dans ce (luMir sacré la ilaininc (1(> la charité.
(»)iiaiil aux viciinics. plus iiialliiMirciiscs encore, crnue supers-
tition avenule, unis de cœnr, Nous ini[»lorr!rons pour elles le
secduis d'en liant: puisse .Iésus-(]lii'ist rejouer sur elles non sini-
lemenl n |iar sa puissance,» mais encore par « l'exercice ûo cotte
jiiiissaiice.H El cela non senleniiMil dans nu siècle Inlur, quand
sur liMis il accomplira sa volonté par la récoui|iouse dos uns et
le cliàlimenl d(>s autres |1) ; mais encore dès celle vie mortelle,
parle don (|iril leur fera de la l'oi et de la sainteté. Par la
pralique de ces vertus, puissent ces lioiumes honorer Dieu
comme u coiiv;eiil
tendre au iionhenr éternel du ciel.
Uni' telle consécration apporte aussi aux Ktats l'espéiMiico
d'un im>illeur état de choses. Elle peut, en effet, établir et
rendre plus étroits les liens ijui, dans l'ordre naturel, iniissenl
à Dieu li's atl'aires imliliques. Eu ces derniers temps sui'tout.
on a pris à coMir de dresser connue un mur entre l'E.nliseet la
société civile. Dans la coiislitnliou et radministration des S']tats,
on ne coni|ile p(Mir rien l'autorité du droit sacré et divin ; on
a pour but d'enlevei' à la religion tonte inlluence sur 1(> cours
de la vie civile. Comme résultat de cette l'acon d'at^ir, on a la
disparition presque complète de la loi du Christ dans la société:
si ("était possible, on chasserait Dieu lui-même de la terre.
Eors(iue les esprits s'entlent d'un t<'l orj^neil, est-il surprenant
ijue la plus ;.>ranile partie dn rçeni'c humain soit livrée à des
troiibl(>s politiiines et ballollée par des Mots ipii ne laissent
]iersonue à l'abri de la crainle el du danper '/ Il arrive nécessai-
reiiieiil (|iie les bases les plus solides du salut public s'ébranlent
loi'si|n"oii mé|irise la relij^ion.
Pour iiillmcr à ses euiiemis acharnés des cliAtiuuMits justes
et iiiérilés, DiiMi les a abandonnés à leurs propres passicms, on
sorte iprils se livrent à l(Mirs penchants et s(> consument dans
une licence excessive.
De I;
i ces maux innonilirables (|ni depuis lon,i;temps nous
accalileiil et nous l'orcent à deuiau.der le seenurs de Celiii (jui
(1) S. Tlioiii. 1. 0.
— 109
spul a la puissance do 1
<'S
n'est Jrsiis-Cliiist. Fils iiiii<|iie de Dieu?
repousser. Celui-là. qui est-il. si ce
ueiu sous le ciel douiié aux lio
être sauvés (1).
"'•ai' \\ ii"\- ;i uni aut.n
uiuies p,ii' lequel uous [niissioi
is
Il l'aiil (loue 1
e(
vie. Ou a erré, (|u'on revieuue d
■oui'ir à O.'lui (jui est la vou', l
I verile vl 1;
nlwurciles esprits, (|ue la luuiiére de la véril
uis la voie ; les [cuèlircs ouf.
uni
l'ir; la uioi'l uous a saisis, (•oU(|uéi'oiis la vie. Al
dissipe eclt
i"»uirous -uérif de si noinlireuses lilessui
nis iHtus
Iroit.
'es; aloi's, et à liou
re])reudra vie l'espoir eu l'auti(|ue autorité • |,
lichesses de la jiai.v l'eparailrout, I
ariues s'échappcrout des luaius. lorsque tous i
'meut l'autorité du Christ et
tes .glaives louilieroul et les
ecevrout joyi'u
ï> y souui(!tlrout, lorsi
lan.LMie coul'essera (|ue le Soi-ueur Jésus Christ
j,'loir(,' de Dieu son Père (2).
Miiaiid l'H-lise. encore tonte procho d
sait sous l."jou- des Césars, une croix apparut dans Ir ei,^
lie t(Hlte
es! dans
e ses ori.uiiies. uéini>
jeiiiie eiiipereiir ; elle était h
pié.sij-c et la cause d'in
et lirochain trioinpho. Aujourd'hii
jiiesa-:.! IW'S heureux, apparaît à nos yeux : c-csl le t
a II II
I iiisi-riie
1, un aiiliT sviiiliolc div
m.
■ré do .lésiis. siiriiioiilé de la croi
l'ilat iiicoiuparahle au luilien des llaiiiines.
en i-ui toutes nos espérances; c'est à I
lUJur très
X et resplendissant d'iiii
mander le salut des honiines. et
Nous devons placer
ni i|ue nous devons de-
Knliii, il est
c'est de Lui i|u'il faut l'espiM-er
un
uitro motif, d'ordre privé, c'est
Ic-itinie et sérieux, ijue Nous m- v
>il''iice, et qui Nous excite à mettre iiot
II
d'i
vrai, mais
oiiloiis pas passer sous
le
y a peu de temp.s Dieu, auteur de tout
me maladie dauber
[irojet à exécntioii.
tien, Nous a sauvé
euso.
l'oiir maiiirester ])uhli(|uemeiit Notre recon
peler le souvenir d
un si ^rand hienl'ait. .Nous vf)iil
naissaiiee et rap.
lit'i' les honiniafres rendus an Sacré-(
IHIS iiiulli-
.(jL'iir.
^n conséquence, Nous ordonnon
s (lue les n. 10 et | j d
Il mois
iniii prochain, des prières déterminées se disent dans l'é-rl
'I'" chaiiiK- localité, dans l'Kglise principale d,. e|
ISO
laque ville. Ou
{^) Art., IV. 12.
!••*) l'I'il., II. 11.
— 110 —
îijontfra poiul.'iiit cos trois jf)iirs, ;iux initres invocitlions, los
liliiiiifs (lu 8;icré-Cœiir de .lésusiipproiivéfs p;ii' Notre iiiiloriU* ;
le (Icriiicr jour, on ivcilcni la l'onmilc *\v coiisécraliou quo
Noms vous (Mivoyons, Vùiiéraiilcs Fn-irs. en uièiiio loinps que
CCS liCUrcs.
Coiimic 'j;;\'^i' des liiciirails divins, cl, en Icnioijiiiajic de Noire
l)icnvcillance, Nous accordons trc-s ellicaceiuent à vous, à voln»
cler.L'é cl an [MMiitlo que vons dirifj;ui!, la liéiiédictioii aitosloliciiic.
Donné à Rome, auprès de Saint-Pierre, le i^) mai d(; l'an
IM'Jl), et de Notre l'onlilicat le vingt-deuxième.
LÉON XIII, l'apc.
FORMULE OE CONSÉCRATION ai SACRÉ-OIH-IUR de.IÉSUS
Très doux .lésns. Rédempteur du .uenre humain, jetez un
i'ej.'ard sur nous, (|ui sommes linmlilcment itrostei'iiés devant
votre autel. Nous sommes à vous, nous voulons être à vous;
et, alin de vons être plus rcrmcmc.nt unis, voici (juc, en ce jour,
chacun de nous se consacre spontanément à votre Sacré-(Jœnr.
Beancoup n(! vous ont Jamais coimu; heauconi) ont méprisé
vos commandements et vous ont renié. Miséricordieux .lésns,
ayez pitié des uns
Sacré-C(eur.
et des autres, et ramenez-les tons à votre
SeivMieur, sovez le Roi non senlement des fidides qui ne se sont
jamais éloij;nés
de vous, mais aussi des eni'anls prodi;-Mies (pii
vons ont ahandonné ; laites (pTils rentrent hientôtdans la mai-
son paternelle pour qn'ils ne périssent pas de misère et de faim.
Soyez le Roi de ceux (|ue des opinions erronées ont trom-
pés et di' cenx que la disi'orde a desimis; ramenez-les au port
de la vérité et à l'unité de la loi, afin que bientôt il n'y ait plus
qu'un troupeau et qu'un pasteur. Soyez enlin le Roi de tous ceux
qui sont encore attatdiés aux anti(|nes snpersUtions païenm>s.
et ne refusez pas de les arraidier aux ténèbres ponr les conduire
à la hnnière et au rovaume (
le Dieu. Accordez, Seigneur, à
votre Eglise, une liberté sûre et sans entrave ; accordez à tous
les peuples l'ordre et la paix ; faites ([ue d'un pôle à l'autre, une
seule voix retentisse :
«Loué soit le divin Cœur ([ui nous a acquis le salut; à liU
uloii'c cl lionneur d;ms tous les siècdes. Ainsi soit-il.n
103
( X' !"» )
CTRCUf.AIRK AU ('LKK(iÉ
( Atrhpvfjché do Québec,
( i iiov(>inbrc ISO!».
l'ipneur, a
dez à tous
Hutie, une
I. Kn(;yli(|u.. .lo X. S. P. |.. |>„p,. |,,;„„ x]l] ,„, r].., ,{,. ,1,. (-•,,,„,,.
II. In'lll!f;oiiros (lu Sllilit f{o>;iin..
m. Miitièrcilo l'exHiiimi niimid (lcsJ(.mii.N pn-tiss.
1 N'. IiidultÇfiK^o.s apocrypliM.
Bioii chtn's Collahoratours,
Vous avez déjà lu .|;iiis les n.v.u-s .M les junniaiix l'Iùicv.-li-
M'H'.iu.. Sa Sainteté, Léon XIII. a adressée le 8 septembre "aux
•'n:lievè(|nes. aux év,\|u.>s et au clergé de France. L'importance
'■xceptiomielle de ce document p(.ntific;il m'(>nfiage à vous l.>
'•nmnmniquer d'un.' manier.- oflicielle. Mïn (jne vous puissiez
'•Il méditer à loisir les précieux enseignements et en faire la
règle de votre conduite. Les conseils (jue Je Souverain Pontife
donne au clergé de France, dont il fait im éloge bien niérité.
i'iMivent s'appliquer également à celui de notre pays.
104
I.(< (liricciiipnifMif (les voci lions (•('(•l('si;isli(Hi('s, l;i cnlttiiT fit'
l'csitrit et 'lu cœni
(les fnf.'ints dans les Petits Séiuiniiifcs, la
iicrcssitc (Ir iicpas dt'vit'i. poiii- les [.id-iauiines (IV'tuiles. des
iiiétliodi's tiaditiounellt's des siècles liasses (lui oui produit, tant
do arands hommes, l'ensei<;uenieut des littératures ),M-oniue et
louiisli'. des sciences physiiiues (M
>li
latuie. lie la iitulosoplui
nalur
lies, imis dans lesGiands Séminaires l'inipulsion adonner
à l'otudi! de la tlieiilojiie scola
itidue. de l'Kcrilui'e Sainte, de
l'iiisfoire de l'Kjilise. du droit caiioiii(|ue : v(»ilà autant de sujets
([ne notre '^v:Mh\ Pape traite d'une manière lumineuse et qui ne
peuvent mamiuer d'inteicss(>r pratiiiuement tous cenx qui sont
l'haryés d
'iustniclion iirolaut e
l'cliuiense ainsi (lue de
l'iinnation niorali' de la jeunesse
Aux prêtres
nui
sont employés dans le saint ministi're. il re
la livres
et
commande d'aller au iieuple. aux (iiivriers. aux |
d'em[)loyer tous les nmyous possibles, comme de créer des
associations, des (l'in ri'S
de hienlaisauce et de charité, jiour
lenr venir en aiùe. pour les moi'aliser. pour rendre leur sort
moins dur.
l'onr atliMudre c(! résultai, il laul (|iie les prêtres aient un
grand esprit de sacrilice. un /.eli' (|iii soit accompajjné de discré-
tion, de rei'litude e! de pureté, un profond respect el une
obéissance parfaite à leurs supérieurs hiérarchi.iues. au
Vicaire île Jésns-Clirisf d'abord, puis aux évêques qui sont
les s\iccesseiirs des apôtres.
Il
.\ l'occasion du mois d'octobre. Notre Saint Père le Pape
Léon Xni, a voulu, encore cette aimée, rendre son hmnma^e
accoutumé à la Très Sainte Vierj-v du Rosaire.
Pour eucoura;/er la piété des lidéles envers l'auguste Mère
de Dieu et augmenter en eu.\ la confiance qu'ils doivent avoir
en elle. Sa Sainteté a donné l'ordre de préparer une liste com-
plète des indulgences dont les Souverains Pontifes ont i-omblé
les confréries du Saint Rosaire et les lidèles (lui le recitent.
Son Emmence le Cardinal Golti a adresse à tous les Evêqvies
du monde calliuliijue une lettre pour îeui' communiquer ce
— 105
r"
t;ilo;::no. iiclii> trt'sor mis ;'i |;i (lispasilidii des fifléles j
»)U|-
"litciiir la iéiiiissi(»ii drs iiciiics diii's à U-iirs pécliés et pour
«uiil.iL'cr les ;aiii's du purgatoire.
(
,1' UM'iC
d.' 1
I iiuiiiillci'iici' des Soincraiiis l'oiiliics. ('"esl
iiolrt' devoir de veiller à
l'e (lUc
fidM
es le comiMissenl et
r.ippréoieiil ù s;i juste v;deui'. .l'ai eoiiHaiici' i|iii> \,)us uiettrez
■iOi''Meiiseilieul à hi'ojil crlle
necasiou de (
le\('l
iilHier la ( <
'votioii
viili'e peuple euveis le Saiut Rosaii'e. d'e\ci|cr |)lus efficace-
ment t(uiles vus ouailles à conserver a\cc zèle e| picte la prati-
ijue de le récilei' au sein di' leur l'auiille. I
U'iez-
les a douuer
Iciii'siionisaux l'ouirerie
'I faites (ju'elles soieiil fidèles à con-
le. suivant l'iiivita-
sacicr le mois d'octobre à la HiMue du Rnsai
lion pi'essante du Saiiit-Pèi'c.
Cl' eoiii'oiirs de prièivs ailressées à la Très Sainte Vierge l'itt-
neroul à jtitei' sur lujus les regards de sa tendresse nialer-
rh
celle et à obtenir i)our l'E.ulise le triomphe sur ses ennemis et
poni' nous le re^ue de son Divin Fils sur nos cnuirs.
•cevrez jiar l'en! remise de Monsieur le Secrétaire
lievèclie le cataio-juc imprimé des indulgiMices du Saint
riosaire. Ayez soin de le l'aire pénétrer dans les lamilles de
l's les personnes ([ui les composent
Vous
■ Tan
li'c paroisse afin iiue Ion
ne
nssent pas perdre un Irésiu' si riche de privilè;
res
ttachés
comt
aux o-nvres de piété Journalières ({u'elles peuvent accomplir
-^aiis nuire eu rien à leurs intérêts domesticiues. Il serait bon
'lue chaiine fidèle possédât cette liste d'indulgences dans son
■c ordinaire de piété pour pouvoir la consulter an
désire (jue MM. les Curés se fassent un devoir d'an
iivi
besoin
noncer
et
an
iiroiie (
lu diinanch(> les iirincipales indulgences du Rosaire qui
peuvent èlre gagnées j»endant la semaine afin de stimuler le
zèle de leurs paroissiens à profiter de ces faveurs apostoliques.
III
l-es jeunes prèti'es, ([iii n'ont pas encore subi les quatre
examens annuels exigés par nos Conciles de Québec, devront se
lireparer pour l'année prochaine sur les matières suivantes ;
Ku théologii. dogmatique : />• f/ralia.
— lOfi —
Kn tlicolo-ir iii()i';ili' : !)rjiisiiliii '1 ji
ni.
,11 il l'dll |i|||i1H
\\>('
Itrliili
Hi-rlrsi;r ri stitliis culhi
!,!'> <ii|ri> (lr> deux st'niions siToiil :
I" l.'hntKdnth'r Cnncrijlidii ilr tu Sunilc \ i' rijr.
La iiiurlijlcaii
(III.
IV
C'('^t mon (ItîVdirdp vous i'a[i|ielrr tjiir par un di'civl de la
S. C. (les Indiilgencfs, en date du 2() mai |S',»s, il est slrictnn.Mil
dt'rciidu de laiss(M' ciirnlcr iiàrmi lis lididcs des t'ruillrs impi'i
méfsconlciiant des pi-ii'rcs qu'on [iréU'n(h'nriclii»'sirindnlj;i'n(H!s.
saus que ces fouilles aient él<é revues el aient iveu rappruba-
lion de l'Ordinaire. La lionne foi des fidèles est souvent exploitée
el ti'ompée par des colporteurs ([u'il est imiiortant d'arrêter
lerce illicite. Le seul l'ail (|u'uue prii're portant
rimpin.ialur de l'Ordinaire
fidi
dans leui' eoiun
nduluence n'i-st lias revèhu^ d
SI
iflit pour que vous en iulerdisie/, la vente parmi vos lideli
Agrée/. Iiiru cliiTs (
dévnueiui'iil eu N. S.
iillalioi .'ileur:
a»nranei' lii- mon enlie
l.oi'is N\/.Anii;. .\iii:iii:\ r.t.ui': m: (,)i y,m:<.
107
LETTKE ENCYCLIQUE
l)K S. S. LE l'AI'K LKOX XIII
Ai;x aiu:hkviîqi;k«, Kvi>yiKs irr ai; ci.kiu.k dk ihanck
I nos Vénérahles Frères les .\rchev>-ques. Eoèques c( au Clergé >le
France.
1(111 l'IllH'
Vôiiénililf'w Fièros,
Trt's clicrs Fils.
l).'l.uis !.. jour ,„, Nons ;.voms .H.. él-.v,s ■, hn-l.ain. nonti-
li-ale. la iM-ance a éré .-onstamimMit l'objot (!.■ Notn- solli.-itudo
'■' lie Notre am-ction tout.' particuliriv. CVst chez ,.11». ,.„ ,.i}-,.t
'!>'<', dans le cours dos siècles, inii par les inso.ulables .less.M.is
Jlo sa Liséncorde sur le monde. Di,.„ a clmisi de prélérenee 1..^
Iiom.ne.- aposloliques destinés à prêcher la vraie UA jusMn'an.x
'onhns ,ln globe, et ù porter la huuière d.- l'Evan-ile aux
nations encore plongées dans les ténèbres du paganisme II l'a
predestmée à être le défenseur de son Eglise et l'instrument de
M's grandes œuvres : Gesta Dri /wr Franros.
Aunesi haute mission correspondent évidemment de nom-
breux et graves devoirs. Désireux, comme Nos prédécesseurs, de
voir la France accomplir f.dèlenient le ^dorieux mandat dont elle
a été chargée, Nous lui avons plusieurs fois déjà, durant Notre
long Pontificat, adressé Nos conseils, Nos encouragements.
No« exhortations. Nous l'avons f..it to.t .pécialomcnt dans
los
Notro Leltif Kncycli.|iii' du S l.'vii.r IKHi, Nobilinsimu (lallorum
(jens.vi (l.'iiis Notre l,rtliv du 1(1 t'evricr l«9-J. publié»' flans
i'idiûini' di' l;i Imiukt rt i|ni ntuiuirucc [i;ir ces mots : Av milieu
des suUicitiidcs. Nos iiiiiulfs uu sont p.is dcuiniivcs iulrii-
clucuscs, cl Nous siivous jii'ir vous, VéuéiaMcs Fri'ivs, (lu'uuc
grande partie du peuple fraurais tient toujours eu liouneur lu
foi de ses ancêtres et iem|ilil avec lidélité les devoirs ([u'elle
impose, rj'autre part, Nous ne saurions i.L'norer ([ue les enne-
mis de C(!tlt! loi sainte ne sont pas deuieurés inactils, <"! (|u'ils
sont parvenus à bannir tout principe de relij^ion d'un ;:raud
nombre de familles, (lui, par suite, vivent dans une lauieiitahle
ignorance delà vérité révélée etdans une coiuplide indiil'éi'ence
pour tout ce qui touclu' à leurs iuti'rèls spirituels elau salut de
leurs âmes.
Si donc, et à bon droit. Nous félicitons la F-ance d'être pour
les nations infidèles un loyer d'apostolat, Nous devons encou
rager aussi les etlorts de ceux de ses tils qui. enrôlés dans le
sacerdoce de Jésus-Clirist, travaillent à évanjréliser leurs com-
patriotes, à les prémunir contre renvaliiss!.<ment du natura-
lisme et de l'incrédulité, avec leurs i'uuestes et inévitables
conséquences. Ajtpelés [v.ir la volonté de Dieu àètre les liauveurs
du monde, les jjrèlres doivent toujours, et avant tout, se rap-
peler qu'ils sont, de i>ar riuslituli(jn même de Jésus-Christ, «le
sel de la terre», (l) d'où saint Paul, écrivant à sou disciple
Timolhee, conclut avec l'aisoî .qu'ils doivent être l'exemple
des fidèles dans leurs paroles et dans leurs rapports avec le
prochain, par leur charité, leur foi et leur pureté (i))).
Qu'il en soit ainsi du clergé de France, pris dans son ensemble,
ce Nous est toujours, Venéiabi(>s Frères, une faraude conso-
lation de l'apprendre, soit par les relations quadriennales que
vous Nous envoyez sur l'état de vos diocèses, conformément à
la Constitution de Sixte-Quint; soit par les conmiunications
orales que Nous recevons île vous, lorsijue Nous avons la joie
de Nous entretenir avec vous et de recevoir vos confidences.
Oui, la dignité de la vie, l'ardeur de la foi, l'esprit de dévoue-
ment et de sacrifice, l'élan et la générosité du zèle, la charité
(l^ Matth,, v, i.'î.
(2) I Tim., IV, 12.
I()!l
•-f
ii)('[iiiisiililc nn l'is le prochain, réiiorgit' dans tdutos les nobles
rf tVcitndi's ciilici.iisi's i|iii ont pour Imtla Kl<»in; do Dieu, le
-aliitd.'s ilni.'s. le lionlieur de la patrir ; ttd les sont les tradi-
tmiiiicllrs ri précieuses (|nalih's du clrrné IVanrais, anxiimdles
Nous sommes henreii\ de |ioiivnii> ivndiv ici un public et
|iat('riiel témoij;naj:e.
'rniitefois, en raison même de la leiidiv .•(. profonde afTection
i|iir N(nis lui jiorrons. tout à la lois pour salislaire an devoir
(le Notre ministère aposloli(|in\ et pour ri'poiidri- à Notre vif
desiidele voir demeurer tonj(>nr>àla liaulcur de sa grande
mission, Nous avons résolu. Vénérahl.'s JMvr.'s, de traiter dans
l;i piési'nte Lettre (|Mel(|iies points (|nc les l'ireonstances
actnell, s ivcommandent d." |;i |;i,;on la pins mstantt" à la con-
si'ieneieiise attention des iirenners pasteurs de TEf-dise de France
et des prèti'i's ipù ti'availlent sons leur anfoi'ité.
(lest d'ahoi'd (diose évidente (|ne, pins nn oflice est relevé,
'omplexe, dillicile, pins lon,!.Mie et pins soignée doit ÙUv. la pré-
ji'iialion de ceux i|iii sont appelés aie rem|»lir. Or, existe-t-il
sur 1,1 terre une dionii,. pins limite ([ne celle du sacerdoce et
im ininistèiv imposant une plus lourde responsabilité, (jue celui
ijiii a ]ioiir (dtjei la sanctitication de tons les actes libres de
riionune? N'est-ce pas du -onvernement des fîmes que les
l'éres ontdit. avec raison, (|ne c'est .d'art des arts» , c'est-à-
diri- le pins in)portant et b plus délicat de tous les labeurs
.nixijiiels un bonumï puisse être appliqué an profil de ses
scMililables, ars urtinni injimcn aiiimarurn {])'! Rien donc ne
ilevra être néplij.;é pour liréjiarer à remplir dignement et fru-
ctueusement une telle mission, ceux qu'une vocation divine y
appelle.
* vaut tonte chose, il convii'ut de discerner, parmi les jeunes
•'iilants, ceux en qui le Tiès Haut a déposé le germe d'une
semblable vocation. Nous savons que, dans un certain nombre
•le diocèses de France, grâce ù vos sages recommandations, les
prêtres des paroisses, surtout dans les campagnes, s'appliquent,
iivec un zèle et une abnégation que Nous ne saurions trop louer,
a conuïiencer enx-rnêmes l.>s éindes élémentaires des enfants
(1' s. Gli'g., .\|. Ub. l{e.(f,tln Pasf., \i. !. c. I,
110 —
flaiJii U'S(j\i('l» il» ont rmifircuif <l<'8 dinposilioii» sôrio uses à lii
piété et des iipliliKlfs iiii rrav.iil intcllfcttifl. Lcx ('colcs presby
trralcs sont ainsi cmiiiin' !•' ,»rt'iiii(';' de^ré de cclU' érhellc
asftMidaiitf (|ui, dahoiil par li's Pftils. puis par le» Grands
Séiiiinain's, fera iiioiUer jnsijirau sacerdoce le»Jeune8 gens
aii.\(|nels le Sauveur a répète 1 ai»pel adressé à Piene et à André,
à Jean et à Jacques: .. Laisse/ vos lijets ; suivez-uitii ; je veux
l'aire de vous des pêcheurs d'iionunes (1).»
Quant aux Polit» Séminaires, cette très salutaire mstilutioii
a été souvent et justeuieul comparée à ces [(épinières où sont
mises à part les plantes ipii réclament des soins plus spéciaux
et plus assidus, nioyennaul lesquels, seuls, elles [leuvent porter
des fruits et dédommajit'r de leuis peines ceux ((ui s'appliquent
a les cultiver. Nous renouvelons, à cet é^ard, la recomnian
dation (pie. dans son Ki;cvcli(|ue du H décendtre 18'»i), Notre
prédécesseur. IMe IX. adressait aux évèciues. KUe se réféi-ait
elle-même à une des plus importantes décisions des Pères du
saint Concile di' Trente. C'est la ^iloire de l'Ejilise de France,
dans le siècle présent, i\\'[\ avoir tenu le plus jirand compte.
IMiisipril u'i'st pas mi seul des ',)i diocèses dont elle se compose
(|ui ne soit doté d'un ou de plusieurs FVlils Séminaires.
Nous savuus. Véuéral)l(>s Fi'ères. de (pielles sollicitudes vous
entourez ces instilutiniis si |uslenienl chères à voire zèle pas-
toral, el Nous vous eu lèliciliiiis. Les [irètres (jui, sous votre
haute direcliou, travaillent à la lormalion de la jeunesse appe-
lée à s'enrôler idiis lard dans les raufjs de la milice sacerdotale,
ne sauraient trop sotiveul méditer devant Dieu l'imporlance
exceplionuelle de la niissiuu (|ue vous leur confiez. Il ne s'agit
pas pour eux, connue jiour le commun des maîtres, d'enseigner
simplement à ces enl'auls les éléments des letlnis et des sciences
humaines. (>• n'est là (|ue la moindre partie de leur fikhe. Il
l'aul ipie leur attention, leur zèle, leur dévouement soient sans
cesse en éveil elen action, d'une pari, pour étudier continuelle-
menl sous le rejjard el dans la lumière de Dieu les Ames de»
enfants el les indices significatifs de leur vocation au service
desaulels; de l'autre, pour aider l'inexpérience et la faiblesse
de leurs jeunes disciples, ù protéger la grâce si précieuse de
(J) MhUI)., IV, 19.
- III
il'
fi
l'a|i[i('l .liMii contre loiitos !.•}, mlliit'iitt's funcHte», «oil di
(U'iiors. sdtt (lu (ledfiiis.
Iiuiiilit
Alln
imldftnr à rt'iiiplir un iiiinistèrc
f. liilioricii.x. délirai. i|iii o\i<:f mu iistaiito alm«'>j:alioii,
(11- sniitciiir li'ur rniirauc dans rannii!j)|jssi'iiu'nt. dt- U-ms
dfvoii's, ils iitimiit s(tiii di< li' letremiior aux »oura?s les pi
piin
de i
IIH
prit d.' loi. Ils in' perdront jamais de vue iju'ils
n'ont [Kl. Ml à préparer pour des l'onctious teirestres. si |éj;i.
finies et lionorahles soient-elles, les entants dont ils l'ornienl
rintellificnee, le eunir. le raraett're. [/Kj-lise les leur confie
pour (ju'ils devienueni rapaltle^ un jour d'être des prêtre»,
c'est ù-dire des missionnaires de rKvaujiile. des continuateurs
de l'uMivre de .lésus-Clinst. des distributeurs d
e sa jjiAce et de
surnatnrello. se
esseurs et
myer au
ses sacrements. Que cette considération, toute
u'èle incessamment à leur double action de prol
Il .'diiciiieurs, et soit ci ne ce levain (|u'il faut mél ...^
meilleur tronienl, suivaiil la parabole évangéliiiue, pour les
tiansi'ormer eu un pain savoureux et substantiel |h.
Si la préoccupation cdustaule d'um' |)remièret't indispensable
iormalion à l'esprit et au.v vertus du
icerdoce doit inspirer le
de vos Petits Séminaires dans leurs relations a
vec
ns
maitre
leurs élèves, c'est à cette même idée priui-ipale et directrice que
se rapporteront le plan des études et Uuite l'éronomie de la
dise
une certaine mesure, vous êtes obligés de compter avec b-s
pi'Ofirammes de l'Ktal et les conditions mises par lui à l'obten-
tion des grades universitaires. i>uis(|ue. dans nu certain nombre
•le cas, ces •■rades sont exij>és des prêtres employés soit à la
ipbne. Nous u'i-inoious pas, Vénérables Frères, (jue, da
direction des eollèfi(*s
et des (longréfiatiou!
libres placés s<uis la tutelle des évêques
religieuses, soit à l'enseifjnement supé-
rieur dans les Facultés catlioliques (|ue vous avez si louabl
ment fondées. Il est. d'aill
eurs, d'un intéi'êl
maintenii' l'influence du cleryé
dans ses ranas
souveram, pour
sur la société, (|u"il compte
un assez ^nand nombre de prêtres ne le cédant
itation
'Ml rien i>our la science, dont les grades sont la const..„
officiolle, aux maîtres que l'Etat forme pour ses lycées et
Universités.
l) Mattli., xni, w.
ses
,;^
:?i
tXé
— 112 -
Toiilolois. ft après avdii' iail àct'lli- t'xi^'tMice des iirograinnics
la part (j n'imposent It-s circonslaïK't's. il faut (jue les études
df'S aspirants au sacciTlooe denu'urt'nl fidèles aux méthodes
traditionnelles des siècles passés. Ce sont elles ijui ont formé
les hommes éminents dont l'Ei^iise de Franco est fière àsi juste
titre, les Pétau, les Thomassin, les Mahillon et tant d'autres,
sans parler de votre liossuet. appelé l'aiffle de Meaux, parce
([ue, soit i)ai' lelévalion des pensées, soit par la noblesse du
lanj^age. son génie plane dans les plus sublimes régions de la
science et de l'éloquence chrétienne. Or, c'est l'étude des belles-
lettres ([ui a [)uissamnient aidé ees hommes à devenir di- très
vaillants et utiles ouvriers au s(>rvice de l'P^glise. et les a
rendus capables de com[)i»ser des ouvrages vraiment dignes de
passer à la postérité et (]ui contrib\ieut encore de nos jours à la
défense et à la dilfusion de la vérité révélée. En effet, c'est 1(!
propre des belles-lettres, quand elles sont enseignées par des
maîtres chrétiens et habiles, de développer rapidement dans
l'âme des jeunes gcMis tous les germes de vie intellectuelle el
morale, en même temps qu'elles contribuent à donner au
jugement do la rectitude et de l'ampleiir, et au langage, de
l'élégance et d»; la distinction.
Cett(! considération ac([uiert une importance spéciale quand
il s'agit des littératures grecijue et latine, dépositaires des
chefs-d'œuvre de science sacréi' ([ue l'Eglise compt»; à bon droit
parmi ses i)lus précieux trésors. Il y a un demi-siècle, pendant
cette période trop courte de véritable liberté, d\iranl laquelli;
les évoques de France pouvaient se réunir et concerter les
mesures (juils estimaient les plus propres à favoriser les
progrès de la religion et, du même coup, les plus profitables à
la paix publi(iue, plusieurs de vos Conciles provinciaux, Vénc-
rables Frères, reconunandèrent de la fa(;on la plus expresse la
culture de la langue et de la litérature latines. Vos collègues
d'alors déploraient déjà que, dans votre pays, la connaissance
du latin tendît à décroître (t).
(1) PoiTo lingimiu latiiiain apud nos olwolu.veif lu'u i|Ui.«miuiii u.st qui nesciat,
et viri jirudentes coïKiiionnitur. Discitur tardissiine, celeniine t^idisoitulY//lV^
Synud. Pat mm Coin-, /'ari^, ml rit r'no.s it Jiihh", an. 1819, in Collcotio Lacensis,
t. IV, col. «6),
lin
Si, depuis plusipiirs annoos, If^s inéthorles pédagogiques on
vigueur rlans les ntablissnmonts de l'Etal réduisent progressi-
vcnii'iit l'étude de la langue latine, et suppriment des exercices
de [irose et de poésie que nos devanciers estimaient à bon droit
devoir tenir une grande place dans les classes des collèges, les
Petits Séminaires se mettront eu garde contre ces innovations
inspirées par des préoccupations utilitair(>s, et qui tournent au
détriincDi de la solide formation de rt>s{iril. A ces anciennes
méthodes, tant de fois justifiées jiar leurs résultats, Nous
appliquerions volontiers le mot de saint Paul à son disciple
Timolhée, et, avec l'Apôtre. Nous vous dirions. Vénérables
Frères: «Gardez-en le dépôt (I)» avec un soin jaloux. Si un
jour, ce (]ua Dieu ne plaise, elles devaient disparaître complè-
tement des autres écoles publiques, que vos Petits Séminaires
et collèges libres les gardent avec une intelligente et patrio-
tique sollicitude. Vous imiterez amsi les prêtres de Jérusalem
qui, voulant soustraire à de barbares envahisseurs le feu sacré
du Temple, le cachèrent de manière à pouvoir le retrouver et à
lui rendre toute sa splendeur, quand les mauvais jours seraient
passés (2).
Une fois en possession de la langue latine, qui est comme la
clef de la science sacrée, (>t les facultés de l'esprit sufTisamment
développées par l'étude des belles-lettres, les jeunes gens qui se
destinent au sacerdoce passent du Petit au Grand Séminaire,
ils s'y prépareront, par la piété et l'exercice des vertus cléricales,
à la réception des saints Ordres, en même temps qu'ils s'y
livreront à l'étude de la philosophie et de la tl ologie.
Nous le disions dans Notre Encyclique /Eterni Patris, dont
Nous recommandons de nouveau la lecture attentive à vos
séminaristes et à leurs maîtres, et Nous le disions en Nous
.ippuyant sur l'autorité de saint Paul: c'est par les vaines sub-
tilités de la mauvaise philosophie,/)^/- philosophiam et inanem
fnllacwm (15), (|ue l'esprit des fidèles se laisse le plus souvent
tromi)er, et (jue la pureté de la foi se corrompt parmi les hom-
mes. Nous ajoutions, et les événements accomplis depuis vingt
(1)1 Tiiu., VI, 20.
2)IIMach,, I li), 22.
i:?) Coll. If. s.
i<S-
.51
— 114 -
;ins ont Mon Irislomeiit loiiririno h's itifloxions t'I les appré-
hensions que Nous exprimions alors: uSi l'on l'ait attention
aux con<iitions critiques du temps où nous vivnns, si l'on
embrasse parla pensée l'état fies all'aires tant publiques que
privées, on découvrira sans peine que la cause des maux qui
nous oppriment, comme de ceux qui nous menacent, consiste
en ceci : que des (ppiuious erronées sur toutes choses, divines et
humaini's, fies l'coles des philosophes se sont peu à peu ffUssées
dans tons les rangs de la société et sont arrivées à se faire
accepter d'un grand nombre d 'esprits (I). »
Nous réprouvons de nouveau ces docti'ines (jui n'ont de la
vraie philosophie que le nom, et (jui, ébranlant la base même
du savoir humain, conduisent logiijuement au scepticisme uni-
versel et à l'irréligion. Ce nous est une profonde douleur d'ap-
prendre (]ue, depuis (jnelques années, des catholiques ont cru
pouvoir se mettre à la remorque d'une philosophie ([ui, sous le
spécieux prétexte d'anVanchir la raison humaine de louti; idée
préconçue et de toute illusion, lui dénie le droit de rien affir-
mer a»i delà de ses propres opérations, sacrifiant ainsi à un
subjectivisme radical toutes les certitiules que la métaphysique
traditionnelle, consacrée par l'autorité des plus vigoureux
esprits, donnait comme nécessaires cl iuébraidables fondements
à la démonstration de l'existence de Dieu, dt; la spiritualité et
de l'immortalité de l'âme, et'de la réaUté objective du monde
extérieur. Il est profondément regrettablt> que ce scepticisme
doctrinal, d'importation étraiigt'r(> et d'origine protestante, ait
pu être accueilli avec tant de faveur dans un pays justement
célèbre par son amour pour la clarté des idées et pour celle in
langage. Nous savons, Vénérables Frères, à quel point vous
partagez là-dessus Nos justes préoccupations, et Nous comp-
tons que vous redoublerez de sollicitude et de vigilance pour
écarter de renseignement de vos Séminaires cette fallacieuse
et dangereuse philosophie, mettant plus que jamais en hon-
neur les méthodes que Nous recommandions dans Notre Ency-
clique précitée du i août 1870.
Moins que jamais, à notre épo(jue, les élèves de vos Petits et
de vos Grands Séminaires ne sauraient demeurer étrangers à
(1) EneypliquH : .Ktiuni Pat ris.
115 —
rctiido (les sciences pliysi(iii.'s et naturelles. Il convient donc
qu'ils y soient api»liqués, mais avec mesure el <lans de sa^'cs
].nii)ortions. Il n'est donc nullement nécessaire que, dans les
(011 l's de sciences, annexés à l'étude de la philosophie, les pro-
Icsseurs se croient ohligés d'exposer eu détail les api'dicatioiis
presque innombrables des sciences physiques et nalundles aux
diverses branches d(> l'industrie humaine. Il suffît que leurs
élèvi's en coiiiiaisseiit avec précision les grands principes el les
concliisious soiuiuaires, aliu d'être eu état de résoudre les
objections que les incrédules tirent de ces sciences contre les
euseJLiiieiiieuts de la révélation.
l'ar-dessus tout, il imi»orte que, duiaul deux ans au moins,
les élèves de vos Grands Séminaires étudient avec un soin'
assidu la pliilosiq)liie vaUonndk-^ laijuelle, disait un savant Béné-
dictin, riionneur de sou Ordre et de la France, D. Mabillon,
leur sei'a d'un si >:raiid secours, non seulement jtour leur
aiipreiidreà bien raisonner et à i)orter de justes jugements,
mais pour les mettre à même de défendre la loi orthodoxe con-
tre les jirgumeiits captieux ei souvent sophistiques des adver-
saires 1 1).
Vieuneul ensuite les sciences sacrées iiroiiremenl dites, à
savoir la The(dogie doguiatiriue et la Thécdogie morale,
l'Kcrilnie Sainte, l'ilistoiiv ecclésiasti(|ue el le Droit Canon. Ce
sont là les sciences propres au prêtre. lieu reçoit une première
iiiitialioii peinlaul sou sei(uir au Grand Sémiiiaiiv; il devra eu
IKiiiisiiivi'e rétude tout le reste de sa vie.
I-a tlieoiogie. c'est la science des choses de la loi. KHe s'ali-
mente, nous .lit le [.ape Sixte-guint, à ces sources toujours jail-
lissantes (|ui soûl les Saintes Ecritures, les décisions des Papes,
les dérrels des Conciles i2).
Appelée positive et spéculative, ou scolasti(iue, suivant la mé-
thode ([u'oii emploie pour l'étudier, la théologie ne se horne
pas à proposer les vérités à croire ; cdle en sci'ule le loiid
intime, elle en montre les l'apjiorts avec la raison humaine, et,
à l'iiide des ressources (lue lui fournit la vraie philos.qihie. ell.'
(1) l>t Studiù Mouantieix, part. II. c. ».
Ci) Cdiist. ApON. Triiimphnnti» Jfrusaleiit.
— 116 —
IcK ('\,.liqiii'. Ips (lin-t'lopiM-, t'I li's julaplr ,v\;icli'm(>iit ;i Ions les-
besoins ilc hi délVusc t>l de l;i iiropa^ation (!(• la loi. A l'instar
(le Ri-lpsécl. à ijui 11' SoiiiiiiMii' avait donne son esprit do sa,i;(>sso,
(l"inti>Uij.M'nc(' ot do si'ionco, on loi conliant la mission do bâtir
son t.Mnplo, le llioolonion - laillo ios iMorros pn'cions(;s d(is
divins do-inos, Ios assortit avec art, ot. par l'iMiradroniont dans
lo(|iiol il Ios place, on t'ait ri'ssorlir l'oclal, le cliarnKM-t la
lieante 1 1 1 ■ .
C'est donc avec raison ([O.' le ne'ine Sixte-gninl ai.pelle r,ello
théologie (et il parle spéciah'nuMil ici <le la lhé(do|;io scolasti(|no )
un don du ciel et demande qn'elle soit maiiitenne dans les éco-
les et cnllivoe avec une L'iande ardonr. comme étant ce (ju'il y
a do jjlns fructueux [lour l 'Kulise (2|.
Kst-il besoin d'ajouter que le livre [)ar excelien-'e un les élève»-
pourront étudier avec pins do profit la lliéolot-io scolastifino est
hi Soimnr 77(ro/of//'7!('' de saint Thomas .l'Ai] nin ? Nous v(nilons
donc (|uo les prol'osseiirs aient soin d'en expliquer à tous leurs
élèves la méthiHle, ainsi que les principaux articles l'olalifs à la
foi catliorKjue.
Nous l'econunandons e-aleniiMit (jne tous les séminaristes
aient entre les mains el relisent souvent le livre d'or, coniui
S(nis le nom de (\ilrcliisiiir- du suint Concilr ilr Trrnlr nit cali-
chismc rmnuin, dédie à tous les prêtres investis de la charge
pastorale iCairrhisunis ad iiarorlms . Rcniart|nal)le à la fois par la
richesse el l'exaililmle dt> la doctrine el par l'elé-aiice iln style,
ce catéchisme esl un préi'ienx abroge de toute la théologie
(Ingmatiqneet nuM'ale. Qui le posséderaità fond aurait toujours
à sa disposition les lessources à l'aide des(|nelles un prôtr(>
peut prêcher avec fruit, s'acquitter dignement de l'unportanl
ministère de la confession et .le la dii'oclion des âmes, et être en
étal de réfuter vidoriensement les objections des incrédules.
Au sujet de l'elnde des Saintes Ecritnres. Nous appelons do
nouveau votn; attentii)n. Vénérables Frères, sur les enseigno-
Dients (|ne Nous avons donnés dans Notre Encyclique Provi.
(l) l'rctiowi .liviiii<ioj,'niiitisgeniir..i.siii.sculpe, liilolitcr coapU, a(Iori.a.saim'iit.'r
adiici! sploiuloiviii. gratiam, v.-iiu.stiUi'm. (.V. Vin,i. Lir. Commoiii/., <;. 2.)
Ci) .Ménic Constitution. ^
17
•Il iiii.'isiiiiiis Ijriis \\), (iciiit iKnis (l«!sir<»iis que li's iinilcsscurs
pics, L'ii y ;ij(Hit;iiil li's
Minii'iil rniiii;iis>;iiin' à [l'iirs liisci
' \lilir,ilioiis iit'ros.iiri's. Ils Irs incttronl s[)<'(M,il(Mii('iit i-ii jiai'dc
ruiitn' (les I(>ihI;iiic('s im|iiit'l;iiil,('s (|iii ciicriihcDl à s'iiilroduirf!
ans I iHliTiirclalioii ili'
iiri'\ai(Mi-. Ml'
Bil
Ile, (
t ([tii, si {)[h'
s vfiiaioul il
anlciMK'iit pas a eu iiiiiirr l'iiispiralioii cl le
caiailcrc siiniahiivls. Sons le spcciciix iircLcxtc iTciilcvci' aux
ailvci'sairi'- de la par(dc rcvclcc l'usage (rai';^iiiiiciil> iiiiisciii-
ainil ii^ivlnlalilcs coiili'c raiilliciili
Clic c
la vcrai'ilc d
(!S
Livres Sain h
crivauis calliolnjues ont eni très haliilo
lie |iiei)die ces ar-uiuenls à leur coi)i[)lc. Kii vcrlu de celti
cliMiii:!' cl périlleuse tactique, ils oui travaille, de liuirs pi'opius
iiiains, à laii'c des hrèidics dans les murailles de la cite (juMls
avaient mission de déreudi'c. Daus Notre Encyclique précitée,
ainsi (pic dans un autiv docunieul ri), Ndus avdus fait justitie
CCS dan;^ereus(!s témérités. Tout
en encourajicant nos
,\.
■xc^etes a se tenir an courant des proj/rés de la criliqm',
ius avons rci'mement maintenu les princijM's sauclionnés l'ii
• cite lualière par l'aiilorile traditionnelle des Père> et di'^
lloncilcs. !■[ l'cnouvelés de nos joui's par l(j Con'dle ilii N'alicau.
■liisl(n'
len (1
l'^yl
ir^e sera d'autant plus l'orl pinirt.nre rtts-
snitii- sou ori.i^ine divine, su|)érieure à tout coucepl ddrdi
piii'cnienl tcrresire et naturel, qu'il aui'a ele plus loyal à ne
iicii dissimuler des e|)reuves ipie les iaiites de ses enlants, et
à celte Mpouse du
parfois mèuic de ses minisires, oui t'ait subir
C.iiiisl dans li'conrsdcs sii'tdes. Kliidiee de celle façon. l'Iiistoin
de l'Kulise. à elle toute s(Mile. constitm' une ma;.;ni(i(i m' ''I ''""-
cliiaiile ilem.inslratiou de la vérité (;t de la divinité du cliiistia-
ni-mc.
I.liisloiri' de l'Kjiiis,. est comme un miroir où resplendit la
vie de rKulise à travers les siècles. Bien plus encore ((ue l'Iiis-
•""" l'ivile cl profane, (die démontre la souveraine liberté de
l'i''ne| son action providentielle sur la marche des événements.
.eux I
jui I étudient ne doivent jauuiis perdre de vu(> qu'elle ren-
ierme miensemliiede faitsdo-inaliques, ijiii s'imposent à la foi
1) 18 iiovutiibre 1«*J3.
Ci) (ieiius iiitt'qiiutHuiii uuila.v atquf iuiiiKHliuo liljfiiiiii f /.
(ruiérnl df.i /''/v'/vj Afineiirs, -.',7 noi-finhre 1S9S. j
f.llri' ail Miiiiitri
lis
(•)
tir. \
I n'est [(iTinis à personne de r<'V0(jn(!r en «
lonle. Celle
idée direclru'c et surnaturelle (jui in'éside ;uix destuiées di
l'flulise est eu niènii' temps le fl;inilteiiu dont lii lumière éclîiin
(111 histoire, 'roiilei'nis. el piirce (|ue
l'K
lise. (1111 (
(MltUllli
parmi les iKniimes la vie du Vei'be incarne, se compose (Mm
éléinenl divin et d'un élément humain, ( >• dernier doit ^•\vi
expose jiai
au
les élèves avec une -irande probité. Comme il est dit
hMv (!(> Joli: «Dieu n'a. pas besoin de nos inensouvfsil).
Kniiu, |»oiir
aciiever
c \' c I e
étudi
uar
leS(|Uelles les
candidats au sacerdoce doivent se préparer à leur liilur miiii
sl('re. il laut mentionner le droit caiioni(iue. on science des lois
el (I
les
la,|
urisprudeiice (
le l'Kulise. Cette science se rattache par
liens tri's intimes el très lo.uKjues a
celle de la llléol(»,me
diml elle montre les ap[)licatious prali(iues a tout ce (jui cou-
cerne le •joiivernement de TK^ilise. la dispeiisatiou des choses
saintes, les droits el les devoirs de ses ministres, l'usa.uc des
liieiis lemporels. dont elle a besoin pour raccoiuplissemeiit de
sa mission. .Sans laVomiaissance du droit c;moni(iue (disaient
lort bien les l>t"res d'un de vos Conciles pioviiiciauxi
a tlié(do-
,tiie e
rai<
;t imparfaite, iuci.mpli'te, semblable à un homme ([ni se
iii'ive
■l'un
liras.
C'est ri'niorauce du droit canon (jui a
l'av(U'isé la naissance et la dliVusiou de nombreuses erreurs sur
les droits des Poulil'es Homaius. sur ceux des evt'-cjnes fît sur la
puissance (lue rK^lise tieirl de sa propre coiislilution. dont elle
jiroportioiiue l'exercice aux circonstances (•?).
Ndus resuiiierdiis tout ce (lue Nous venons de dire sur vos
P.lils et vos (Irands Séminaires par cette parole de saint Paul,
(lue Nous recommandons à la rré(iuenle méditati(Mi des mai-
livs et des éli'ves de vos athénées ec(désiasti(iues: <■ 0 Timolhee,
garde/ .'ivec soin le (h''\\C)\ qm vous a été conlié. Fnye/. les pro-
fanes nouveautés (le paioleset les obiectioiis (|ui se coiivreiil
(1) XiiiiKiukl Dinmiiidigf^t vt'stio riifiidacid f (Joli., xiii, 77).
(2) Tlieologicaniiii dnctriiiariim solidii' scitmtia' coii.iiiiifîi di;bct Siicidiuiii (uiio
iiuiii ciifçiiitio siii(;<|iiii tlii-ologia dit iinpi'ifwta i>t (iiiasi iiuuic:i, m-c non
multi errorpsde Romani l'oiititicis, l'iiisoopoium juiilms ac iirii'seitini de jiotff-tatft
<Hiani Eoolcsia .jure proprio cxcmiit, pio varicitatc tciiiponiiii, IVirsitaii stiri.cut et
IHinlatim iuvalescpnt (Coiic. pror. Hitur. a. 1868/
Ilî» —
ilii l.nix iimii dt> scinnct^; l'ar tons ceux ijni mi oui, |;iit pru-
li'ssiiii) ont l'iiv au snjot (i(! la foi (I). .,
C'st ;'i vons maint.Miant, très chers Fils, (jui, ordonnt's prtV
livs. rti's (li'MMiMs les Coopéra tt'ni'S de vos ôvôquos, c'est à v(mis
(|Ui- Nons vfinlons adresser li parole. Nous eonnaissons.et le
monde euliei' connaît connue Nous, les (jnalites qui vons dis-
liiiLjnenl, l'.is uni- lionut; œiivi'e dont vons ne soyez on lesinspi-
r.ileurs nu les apoires. Dociles aux conseils que Nous avons
'I ''^ ''-'"^ NnU-r Kneyclii|ne Itmim Norantm, vous allez au
peuple, an\ oi- riers, aux pauvi-es. Vous cherchez par tous les
iiKiveiis ,'i leur venir en aide, à les moraliser et à rendre leur
SOI I iiiuins ilur. Dans ce hnt. vmis provoquez des réunions et
(1rs C.enjiies : vons Tondez des i)atrona«;es, des cercles, des cais-
M> nu.ili's, des bureaux il'assislance l't de placiînient pour les
lr;iv;iillenrs. Vous vous in.uéniez à introduii'e des rél'ormes
il.nis l'oi'dre eeoiioniHiueet sncial, et, pour un si dillicilt> labeur,
\uus n'hésitez pas à l'aiiv i|e notables sacrifices de t(Mnps et
'r.iiyvnl. C'est l'ueore poni- eela ([lU' vous écrivez des livres ou
'les .irlicles dans les journaux et les revues périodiques. Toutoi»
'■'■s elinses. (Ml oll(>s-iué!ues, sonttri's l.niahles, et vons y donnez
(les piviives non é(|uivo(|nes de bon vouloir, d'inlellij.ent et -'é-
iicreux (lev(ui.Mnent aux besoins l.>s plus jiressants de la société
"lUti'iiqioraiue et des âmes.
Tontetois, ti-es ehers Fils, Nous croyons devoir ai)pelt«r pa-
l'i-iiellement voire attention sur quelqui«s principes l'ondanu;n-
l.tux. aux(inels vous ne manquerez pas de vous conformer, si
voii- voulez (pie votre action soit réellement Irnctueuse et
li'couile.
Souvenez-vous avant toute chose (|ue, jmur être j)rofitable au
l'icn et di-ne d'être loué, le zidé doit être « accompa','né de dis-
'■ieli.,n. (le rectitude et de pureté.» Ainsi s'exprinu' le grave et
liidicieu.x Thomas a Kempis (2). Avant lui, saint Bernard, la
doue (I, v(,tre pays au xu" siècle, cet apiMre inialigable de tou-
tes les -raniles causes (pii touchaient à l'honneur de Dieu, aux
(I) 0 Tiinotiieo, dei o.sitiiin custodi, dcvitan.s profaim.s vdc'iuh iiovitafcs «I
(^it"sitioiinsf,il,si iiominiHscicntii.-, qimiti quidam promittentt», oirea fidetii cxoi-
'l'Ti'nt (,' Tim., Vf, 20-21),
cji '/Am auitiianim lan(iar.d«.-i «st m! «ît dîscrctiw. iw-tns nt puni».
'j
• rà'l
•f r
120
.In.ils d.' rKplis<', an l.irn des àiiic^. irii\ail pas n
(|llt'. " Sl'|l
air (le la sciciict' i
■t ili- 1 rsprit r|(> (
ami lie (lin*
lisccniriiu'iil nu ili'
.(juc plus II
■ /clc est. ai-
|i> Ct'llt' (li^■
t l'onln- dans rcxnrici" dr la cliaiih'. <'t sans la-
(liscri'lioi), le /•■If ''st ilisiii.i»iilali|c
d(>nt, plus il t!st iKHTSsaiiv ([u'il soit acroinpa'juf •
n-f'linii ([ui iiit
ilUfllt' la vertu t'ili'-uiruic prut di
M'Uir I
m drfaul r\ nu prni
Cllll' (II' (
li'snrdri' ( 1 1.
Mais la disrrctinn dan
les irnviTS (
■t dans 11' l'Imix di-
moyt'iis pour m's la
iic réussir esl d'aulanl phis iudispeiisahli
que les t;'ui|is présents soûl, plus tinnliles r\ hérisses de.
uni
cul
tes pins uoinl'ieuse
Pel acte, lell.' uiesui'e, telle prallipie de
/('1(! iiounont être l'xeedents en l'ux-nieuies
lesqiu'l
s, vu les
Cl
rcouslanees, ni' piodnironl (pie i
les resi
illats iVwlieiix. L<'s piè
très éviteront cet inconvénient et ce uialiienr si. av
aiit d'auir et
dans:
ICtKUl. ils o
lit soin de se coul'(iriiier
\ l'oidre elalili e
aux rt'Liles de la (
ruuion eu
l'olieissaiic
disions u.i'iui
liscipliue. Or, la discipline ecclesiaslKiiie exi^i'
Ire lis divers uieuihres de la hiérarchie, le resiiecl cl
des inférieurs à l'evar
dans nos lettres
•s sn|)érieiir
'arc!ievè(|
ne (le
N(ni!
'INnirs
il.'édilicede rK.yiise, i
j. '.it Dieu lni-llii"'iiieest rarchitecle. repose
l>!e foudeiiieul, d'abord sur
sur nu très visi
et de ses succe
seurs des apôtres, i|ni sont les evèq
ut(n'ite de Pierii
'iiis. mais aussi sur le
'I, les succe
nés : (
leur voix on la iiiéi'i'^'''' '
.lésus-Christ lui-niènie i-'l.
'(|iinaiil a eco
a|ii"itre
le U'Ue sorte iiu'econtiM-
nier ou à mépriser
Kcotite/, donc les paroles adresseï
liochc, saint Ipuace, ai
■s par le -raiid inarlyr d'An
.1 clerué de l'M.uiise primitive: u Que tous
ohéisseiil ù leur Kvè.iue coi
Ne faites en delim's de votre évèipie ri
unie Jésiis-<;iirist a obéi a son
Pi'r.
eu (
le ce (lui louclu' an
(1) ImiK.rtiU.ilis si(nii(t.'ni atis(inc scieiitiM est zclus. . . (,>uo if,'itm- «•lus Ic.r-
vidior ac vehciicntinr spiritiis, j.rofusi.Miiuc cliaritas, oo vi<;ilaiition ..i.us s(!iontU
est <iim' /.(^Inni suiii-iiuiat, spirituni tcmiKMct, nniinct rhaiilalcni .. Toile banc
(discretioneni) et virtus vitium crit, ipsiuiue atlVctio naturalis in |.fTtiiil)alwnem
magis convortctur ..xtornni.iunKiuc natun.. (S. lÎF.iis. Senn. \ L/X i/a
Cant. , n. fi). ■ • • r j
(•2) Divinuni (luipiic ifdilicium, (juod ost (îcolcsia, verissinio iiititur m fuiida-
niento conspicuo, prinunu (luideni in r.itro et «ucct'ssoril)Us cjus, pioxiiiie iu
apostolis et aiuxessoribus eonim, opisoopis, quos, qui audit vel speriiit, is pennd«
laïit ac ai audiat vel sp.Tnat Ciiristum Pominu!!! lA^""'. ad arch. Turon).
;itiir /élus lio-
ri ojms s(ripntia
. . Toile hano
pcrtiirliationeni
1». X L/X I».
— 121 —
•«•ivicf (If l'Kfilisc, ride inr-mi' (iiic NotnvSeign'Mir n';) l'icii fait
I ic (hiiis une étroite union avfic son Père, vons, prêtres, ne
lî.ites rien sans votre évèrpie. Que tons les membres dn eorps
[iresbytéral lui soient unis de inênie que sont nnies à la harpe
tonte
les cordes de
II)}
inient
Si, an contraii'c, vous a^^issez, (.'oninie ])rètres. m dehins de
11'lt.e soninissioii et de eette nnion à vos évêtjues. Nous vons
irpelerons ce (|ni' disait Notre prédécesseur Grégoire XVI, à
>,ivoir (jiic, (. autant (pi'il dépend de votre pouvoir, vons détrni-
-17, de tond en coinide Toi'ilre étajili a\t'c un
e SI saL'e jiréMiyance
jp.ir Dien, auteur de i'H.ulise |v'l."
SHUVciic/,-vnns encore, Nos cjiei's Fils, (|nc l'K^lise est avec
raison c< aiparée à une année ranizée en lui taille, sinit rustro-
niin (irirs onlhifila {'.h parce qu'elle a poni' nnssion dv coinhitti'e
les eniieniis visibles et invisibles de Uieii et des àuies. Voilà
IKiiirquoi saint Paul l'ecomuiandait à 'l'inndliéede seconiiiorter
innne un bon S(ddat du Clirist .lésus ('n i. Or, ce qui l'ail la
'e. c es
t la d[>
\'(t\ri' d'une ai'uiée et contribue le jdus à la victoir
lipliiie, c'est l'obéissance exacte et ripourense de tous, à ceux
qui ont la cliar<;e de commander.
C'est bien ici que le /ele intempestif et sans discrétion peut
;iisemenl devenii' la cause de véritables désastres. Happelez-
vons un des faits les plus niemoi-al>les de l'Histoire Sainte. Assu-
rément, ils ne m;in(iuaient ni de eonraf;t>, ni de bon vouloir, ni
de dévouement à la ca\ise sacrée île la ndii-don, ces prêtres qui
s'étaient t^roupés autour de Judas Macliabé(> pou l' combattre avec
lui les emiimiis du vrai Dieu, les profanatei-rs du temple, les
oppr(>ssenrs de leur nation. Toutefois, ayant voulu s'alTranchir
des rèf:les de la disci|)liue, ils s'eni-a.uérent témérairement dans
(1) Oinncs e])i.x(;opmii .se((iiiiTiiiii ut ("hristu.s .Icsim l'iitreni Sine episcopo
iitmo qui(l(|uam faciat eonim quie ad Ecclosiam spectaiit (S. Ion. Arit. Ep. ati
.S'mj//-;/. 8). (^iieiiiadinoiliini itaqHc (loininiis sine l'atre iiiliil fecit. . . sic et vos
sine ej.iscopo (iVfcm ad mayna, vir). Vestnuu presbyteriuin itn ooaptatum sit
ipiscopo ut cliordœ citharœ {idem, ad Kphes., iv).
(2) Quantum in vobis est, ordinem al) auctore EcclesiiE Doo provideiitissime
■onstitutum l'unditus cvcrtitis (Gkko. xvi, Epinf. EncycL, 16 aug. 1832).
(3) Caut., VI, 3.
(4) lITim., II, 3.
rlplSfiSirahujiiitilSiiiiiii I
■•-n^A*'.
-F
— 122 —
\iii l'niiiliiit (in ils l'iinMit vaincus. I/Esiirit-Sninl nous ilil d'eux
«((iiils nétaieni pus il*' lii lari' de ci'uv (|ui i)ouvai<'nl siiuver
Israël H.— l'nun|Uoi? pai'cc (|uils avaient voulu n'obéir iiu'à
leurs jii'oiires aspiralions <
t s'étaient jetés en avant sans atten-
dre I
es oi'dres de
ours (
liels. lu ilic itla cecidcnint sacvloirs in
biili) (liini raluiit fiirtUvr farerc,
ihnn sine cniisilin rj-euiU in jnHium.
Ip
si iiulrin 11(111 rf(in
I ilr srniinr rironini illornni.prv ijiuis sains fnrln
si in
Isnirh II
A i-et cuard. nos einiemis [leuvtMit nous . 1 vir d'exemiiic. ll>
avi'ul lies bien que l'union t'ait la lorce. ris nnila furli(n-
aussi.
ni'
HiaiiiincMlils pas de s'iuiir étroiteniiMit. dès ipiil s'aLiil di
coiiilialii'i'
ainti" K^lise de .lésus-dhrist.
Siiliiuc, Nos I liers Fils, ronmie tel est rertaineineiit voire
as. \()\\> désire/, ipie. dans la lutti' l'uruiidahle eufiajiéi' eontre
rKjzlisi' |»ai' les sci
les auticlirétieiuies et par la rite du démon,
la vii'loire leste à Dieu et à son Kj^dise. il est d'une alisnlnr
ueei'ssi
te i|u
V \ ous eon
ihatlie/. Ions ensemble, eu ;.'i'aud ordn"
• I l'u cxacti' discipline, sons le couuuaudtMuent de vos cj
liiérarcliiiiues. N'écoutez pas
lel't
•es hommes néfastes qui. tout
(Miseilisaut clneticus et catholiques, jettent la zizanie dans le
chauqi duSeij-'ueur et sèment la division dans son K^ilise en
atlaquaul. et souvent même, eu calonuiiaiit li'sévèqucs. n elablis
par l'Ksprit-Sainl pour réjjir l'Ej-dise de Diim ('2). « Ne lisez ni
leurs limcliuie
autoriser eu
i leurs journaux, l'u bon prôti'e
ne (
loit
auciuie mauit're ni leurs idées, ni la licence de
leur lanj;a,ue. l'ouri'aii i jamais oublier que. le jour de sun
ordiiialinn. d a sideun(dlt;ment prouus à son évèipu'. en lace
(tes sanits anie
nbeilicnliam ri irrrrrnlinm
Panl
essus
tout, Nos chers Fils, rapptdez-vous (jue la condi-
tion indispensable du vrai zèle sacei
dotal et le miMlleur ^aj.'!
de succès dans les ii'uvres auxquelles l'obéissance hiérandiiiiue
t la pureté et la saint(!té de la vie. u.lésus a
vous consacre, c est
commencé par taire, avant d'eUBeij,nier i:<). n Connue lui, '-'est
par la jtredicatiou do l'exemple que le prêtre doit préluder à la
piedicatiou de la parole. «Séparés du siècle (!t de ses att'aires-
(1) I Maoli., V. 67, «2.
(2) Act., XX, 28.
(3) Act., I, 1.
— I2:i
ndt
'lit
I (lid.iil Ifs riius (lu saint Concile d<' TirnU-), les rUnvb (iiil flë
Itliict's à iiiic haulciir (jui les nu't en t<vi(l(Mirt', l'i les HdMcs
il.iiis Ifiir vil' cniiiiin' dans un miroir pour savoir ce
iiu'iis duivriit. iniitcr. C'est poiinpioi les rlcirs, et t,ous ••eux
i|iii' Dieu a spi'ciiilcinent appelés à son seivicc, doivnp» si liien
h'ult'r Iciiis .n'ijniis cl leurs uKeiirs (|iie dans leur iiiaiiii'i-e
V, li'iir.- iiionveniiMils. leurs démarches, Icnrs parcdes et
Il en
lilllS
aiili
vs iletails (le leur vu-, d •\Y
ait rien i|ni ne soit,
-i.ivi'. iiindoii', pi'ulondement enipreii.t de ndijjioii. Ils t'\iic-
niiit
aiili'
(|ni, 1
ef,'en's chez les antres, seraient très «rave
pnnr eux. alin im'il n'y ail pas nii seul de leurs acti-s <|ui
ii'iiispii'i' à Iniis le respect ( I ). n
A l'es rerMuiuiaiidations du saint Concile, i|iie Nous \on-
;iiiver dans tons vos cœurs, man<|ne-
iliiiiii-
X
os l'Iiers
Fih
iiieiit assurément les prêtres (|ni ado|»teraient dans lenn
IHcilications un lan-ia^e peu eu harmonie avec la dignité de
'rdiiee et la sainteté de la parole de Dieu ; i|ni assiste-
s reuiiioiis po[inlaires oii leur présence m; servirait
ise.
leur
I.Ul'Ill
aci
à (I
qn'à l'xeiter les passions des impies et des emitmiis de V\']>:\
poserait cnx-iiiè s aux plus .m'ossières injures, sa
les e.x
ns
iniitil pniir personneel an jiraiid étoiinement, sinon an scandale
lies pieux lliW'les; qui prendraient les manières d'être et d'ajrir
el l'espril des séculiers. Assiiiément, le sel a besoin d'être nié-
iaii^.'!' à la masse ijuildoit préserver de la corruption, en même
leiiipsi|ue lui-mêii; ' se dél'eiid contre (die, sous peine de |ierdre
liiule saM'iir et de n'être plus hnu à rien (lu'à être jeté dehors et
lipule aux jiieds c.M.
De même le prêtre, sel delà lerre, dans son emitact (dili,t;è
avec la soeiéte qui l'entoure, doilil conserver la modestie, la
!;ia\ ite, la sainteté dans son maintien, ses actes, ses paroles, et
Ile
aisser envahir [lar la léf.'-i'reté, la dissipation, la
(I M'inii iiiiiii ^1 reluis s.i'ciili in iiltioi'ciii nublati lomiiii (•Dii.spiciaiitui-, in ros
Mii.iiiiini in .s](i'iiilnni ii'lii|iii ociilos conjiciiint ex iisiim; .suinunt iiuoil iiniti-ntur.
i,)ini|)ro|)tt'r .sic liiri't onmiiii) i:lt;ni;os, iu .sortciii Doiiiini vocato.s, vitain mon'Mjiic
-iHiN Diniics .•.)ni|ioMriv, lit liabitn, gestii, inneasu. sorrnoiie uliiwjue o!niiil)Us rebiis,
nil iiisi f<nivo, iiioiienitiini. ac religiont^ plénum pr* so feraiit ; Icvia ctiani
il'IiiU. i|iui.- in ipsis niaxima l'.ssont, oll'ugiaut, ut eoniin aotioiins cinutiH altérant
viiMi^itioiifiii (S. ('uni-. Tiiin. SfixK. .VA'//, de Re/anii. <■. /. )
il) Mlltll,. V, ]A.
V£
.Jm^
— 124
vjinitr (Icsuviis (l\i iiinmli'. Il t'iiul, an rDiilraiiv, ini'aii iiiiliou
(Irs liniiimcs il coiist-rvc son Aine si iiiiic à Dieu, qu'il n'y in'rdf
Il ctal et lie suit pas ciiiUiaiiil (11- fiiifi'
nt'ii lit'
<|irit
II' siiM saii
tlt'vaiil Uii'ii cl (liivant sa coiisciiMiri- c
ti'isttî cl h
iiiniliaiil
aveu
r
Dite
•S lois ipic j'ai t'ic parmi les laupics, jeu suis
rt'vcuu iiKiins prcirc, „
Ncsciait-cc pas pniir ivnir. par iiu /.clc prcsdiiii^tucu.x, mis
lie I r.lc CCS ic-lcs Irailitionncllcsilc la ilisnvlion, ilc la uufli'slic,
■l'ilolalcs, ijuc certains pi'èlrcs traiteiil, tic
laus le
iiluilc
a iiiuileuce saci
iraimes. iriucompatiltles avec les l)csi)iiis ilii miiiisteic i
ps on nous vivons, les principes de (lisci[)linc cl d
ils iint l'ccns I
tcni
c cm
qn
voit aller, comme iTi
pèriUt
le leurs maîtres du (îrand Séminaire? Ou le-
uslincl, an-devant des innovations les plu?
U' relations, i'insieurs, hélas
'uses de laii''aL;e. il allui'cs, <
(Mif-a^és téineraireuuMil sni' des [leutes ulissanles, où. nar en\-
ini'^mes, ils n'avaioiit pas la t'nrct« de se retenir, méprisant les
averlissemeiits clia\ilaltlcs de Icui' supérieurs ou de leurs con-
livres iilus anciens ou plus experimenlés, on! almuli à des apo-
.slasics qui oui réjoui les adversaires de rK.çlise et tail vei'se.'
laitues bien auit'res à leurs évèques, a leurs Ireres i
le sacerdoce et aux piei
ans
i\ iidèles. "^aiut AuL'Ustin nous le dit,:
-t III
Plus on marclie avec iorce et rapidité quand on
dehors du l>ou clieiuiii, et plus ou s'égare i
As>ureineiit. il v
uouveantés avaulaueiises, |
iroures a
l'a in
société
faiiiiU
avancer
Mais.
le jovaume de Dieu dans
âmes et dans la
nous dit, le saint, l-^vanj-ule (2 1, c'est au Pin <lf
r\ lion aux enl'anls et a\ix serviteurs. .|iril apiiartieni
de les examiner, ( i. s'il le ju^m- à propos, de leiii donner droil
de cité, à côté des usa}>es anciens et vénérables, qui composeiii
l'antre partie de -in trésor.
Lnrt-que. na.nu
cie
Nous remplissions le devoir aiiostorKjne
do midlre les catholiques de i'Aniériiiue du Nord en ,narde con-
tre des innovations tendant, entre autres choses, a
substituer
aux iirincipes de perfection consacrés par l'eitseignement des
docteurs et par la pratique des saints, des maximes ou des
(1) EnaiT.. in Ps. xxxi, ii. 4.
(2) Mat- s!î! W.
rt'frlt's (le vu' iiimijiI»' |ilns mi iimins iiii[irt',L!n^('s i]f !•»• ii.itiira-
lisiiii' (|iii. ili' nos jnnr!', tend ;'i iH'iicticf [(.iflmil, Nf»i"8 avrms
liaittciiitMil |irnrl,'Miii' (|ni>. loin de it'iiinliiM' ri <!<> icjotiM' «>ll tilor
les |in);.'i'('- ;i('rf)iii|ilis dans l's lt'iii|is |ir('s»Mits. Nous voulii'iis
ai'ciit'illii' lii'ï- \ fdiiiiticrs l<»iit et' ((iii [init iii;^iiifiilt'r li' pafi'i
iiiniiir (le 11 siit'i. •!' (111 irciitîralisi'i- davaiilapc li's (wnidilinns i\r
la [ir(is|t('iit(' |iiil«li(|iic. Maiv Nimi> avimis xiiii d'aiontcr (|iit' ct's
|ii'n;,'r('s III' |iiMi\;(i('iif servir cnirafi'iiiciil la caiisi' du l)U'n, si
rail mt'Itail i|i' crilc la sai-T aiilnritt' dr rK^ilisc (11.
Kii tiMiiiiiiaiit ri's Irttrrs. il Nmis plait d'apiiIii]iiiT au clcr;;!'
di' iMiuiir. rt' iiiic Niiiis l'rriviniis jadis aii.v pn''ti'i'S de Notif
diiH'rsi' de l'rroiisi'. N'niis ii'prddiiisoiis iii iiiir |iai'lit' de la
i,rtlii' pasloialr (|ii(' Nous li-iir adressions le I!) )iiillcl iMlUi.
Nmis lii'iii.iiidiiiis aii\ 1
rricsias
ti(|iii s (il- iioiri' diort'sc t\t'
ri'licriiii- serii'iisi'iiii'iil sur Iriin
rii'(!(»nslani'
<iil)liii
1rs nu
liua!
ions, sur lis
difli
cili'S iiMi' nous traversons, et de faire en sorti
(|iie leur conduite soit en liarinonie avee leiii's devoirs et ton-
|iiiii> conloriiii' aux replis d'un zèle erliiiré et prudent. Ainsi
■i'ii\-l;i uieiui's (|ui siiiil nos ennemis
■lier
(•lieront
en vain
lies niotil's de reproche et de lilâuie: i/ui r.r tiilrrrsa 'si. rrvrohtr
ihilhnh
'■lis III
iilinn ili
irrrr ilr iiohis |"J)
'I Bien (|ne les ililliculles el les péi'ils se iMilliplieiit, de jour
'■n jour, le prêtre pieux e| i'ervent ne i' t pas pour cela se
ilecoiirauer, il ne iloil pas aliainloniier ses
.nrs, ni même s"ar
lèter dans raccoiii|ilissement. de la iiiissii.ii spirituelle (ju'il a
leeiie pmir le liieii. poii!' le saliU de riiiimariité, et poi;- le
maintien dt; cette aumi- j'eli},non dont il est le hcraiit et le
ministre. (]ar
ves, i|ue sa '. i
<nitinit dans le.s diinciilté
dans les c
proii-
•rtu s'anirme et se foi'lifie: c'est dans les pi
us
grands maihtîiirs, au milieu des transformations politi(}nes et
des hoiile rsements sociau.v, que 1 action hioiifaisaiile et civili-
satrice de son ministère se manifeste avei- plus d'éclat,
11) Alicsi jproli'i'tii a Nciliis ut i|ii,i.'cumnue honini teiiiporuiii iiigeniuni jiiirit,
"11. nia ri|iiiiii('nnis. (.(iiiii jintiiiM .|uiil(|iiul iiidaKiiiiilo veri mit euitt'iido boni
1^ in^'itur, ,1(1 mtriiiioiiiimi (ioctrina' augeinliini iiuliiiiiWiiif prosrwritati.s fincM
l'iLÙTiMidos, lilH'utiliiiM sanc Xiiliis accedit. Id tiincii oniiir. ne. .solidiu iitilitatiH
-it t'XjMT.s, (!s.s(! iic vijjcif iiei|imijuaiii didict Ewdcsiiv ;iu turitiite SH|ii(!ntia(jUR
i'i'Sthaliitii (AX"' '"'.S'. /{. K. /'reihi/l. ('nul. ^' /'•'->»/.?. Arrhien. iin/fiiiw dit
'2 jan. IS99).
CJ) Tit,, If, S.
i
12()
„ l>()ur en vonir à la p^atiqu(^ nous trouvons un mm^\-
jfnt'intMil parfaitomiMit adapté aux circonstances dans les quatre
maximes (jne le fiiand aitôtre saint Paul donnait à son disciple
Tite ; «Kn tontes choses, donnez le bon exemple par vosoMivres^
par votre doctrim;, par l'intégrité de votre vie, par la gravité
de votre conduite, l'u ne taisant usage iiue de paroles saintes
et irreprélKMisibles (I). i. Nous voudrions ijue chacun des mem-
bres de notic clergé méditât ces maximes et y conl'ormàt sa
conduite.
„ In oniniOiis Iriitsuni prxbc r.nniplum bonoi'Uin openiin. liu
1. Mîtes choses donnez l'exemple des bonnes o'uvres, c'est-à-dire
d'une vitM'xemplaire et active, animée d'un véi'itable esprit de
ciiarité et guidée par les maximes de la prudence évangéli(jue ;
d'\\\U' vie de sacrifice el de li'avail. consacrée à l'aire du liieu
■.\u i»rochain, non [las dans des vues terrestres et i)our une
récompense périssal)le. mais d.ins un Iml surnaturel. Donnez
l'i'xemplt! de ce langage à la l'ois simi)le. n(d)li' et élevé, de cette
parole saine et irrépréiiensil)le, qui c»ml'ond toute opiiosition
humaine, apaise rantiipie haine que nous a vouet^ le niunde. l't
nous concilie le resp.'d. l'esliim; n)ème des ennemis de la reli-
gion. Quicouijue s'est voué au service du sanctuaire a été
oblige en tout temps de se montrer un vivant nmdèle, un exem-
plaire parfait de tontes les vertus; mais cette obligation est
beaucoup plus grande lorsijui', par suite des bouleversements
sociaux, on marche sur un terrain ditlicile et incertain, on
l'on p'ut trouver à chaiiue pas des (Mubùchi^s et des prétextes
d'alta([ue
„ In iloctrina. Hn pi'ésence des efforts combinés de l'incré-
dulité t't de l'hérésie pour consommer la ruine (b; la loi catlm-
li(iue, ce serait un vrai crime pour le clergé de rester hésitant
et inactif. Au milieu d'un si grand débordement d'erreurs,
d'un t(d conflit d'opiuicms, il ne jteut l'aillir à sa mission (jui est
de délendre le dogme attaijué, la morale travestie et la justice
si souvtmt méconnue. C'est à lui qu'il appartient ib' s'opposer
ciunnu^ une barrière à l'erreur envahissante et à l'hérésie ([ui
sedissinmle; à lui de surveiller Itïs agissements des l'auleurs
(1) I II omnibus leiii-suin pra;be exemplum bouoniia ()))niiiii. in ilm-tiiiia, il»
intcritate. in KravitAt?! vnrlmm sanum, irrcprolicnsibild ( Tit., il. T-S).
— 127 —
.riiiipiéU'' qui s'att;i(iut'rU à Ui foi cl à riioiineur de cette coii-
t.rcc (■;ithoIi(iii('; à lui de déniasiiUL'i' leiu's ruses et de si<iUidef
leurs (Multùclies : à lui de prémuuir les siui[iles, d(^ i'orlilier les
tiuiides. d'ouvrir les yeux aux aveugles. Uue érudition super-
licielle. uni' seience vulf.Niire ne suniseul point pour cela : il
lahl des études solides. a[iiii()londies et continiudies. rn un
innl. un enseiulile de couuaissanees docirinales capables de hit-
ler avec la suiitilite ef la sin.tiul
innlradicli'urs
lere astuce de nos luiiderin
/// iiilffirildlr. Rii'H ne pi-onve tant rini[ioi'laiice di
conseil, que la triste e\|iérience de c(> (|ui se passe autour de
Dons. Ne voyons-nous pas. en idlet. (|ue la vie relàcdiée de cer-
tains ecclésiasti(|ues discrédite et l'ait nu'ipriser leur ministère
l't occasionne des scandales? Si des lioruuies doués li'un .'sprit
aussi hi'illant (|ue remaïqualile désertent parfois les raiiLis de
la sainte milice et se mettent en révolte contre l'Hyl
ISC. CI
tte
mère (ini. dans son alléctnense tend
l'CSS
e. les avait prépo-cs au
ouveinemeiit et an salut des îunes. leur déf<'cti(in el leu
is
e^ai'enients n'ont le plus souvent pour online que leur jndis-
ci|ilin
e on iiMirs mauvaises luiiMirs.
^-1
n exem-
(MTeurs.
lu //nirindr. Par ,!.;ravit,e, il l'an! eiiteudn> cclt
e coiiilnile
senense. pleine de ingénient et de tac! (jui doit être pi'opre ,iii
ininisliv lidèle et pi'udenl ipie Dieu a choisi [lonr le ^oii .cii
le-
einercianl Dieu
ment de sa lamille. Cehni'i. en ellet. tout en r
avoii' daigne l'élever à cet honneur, doit se montrei' lidèle à
ligalions. en même tenais (|ne mesure et pi'udent
loni
es ses on
iians |(
MIS ses acl(
Il ne (loii pomi se laisser doniinei' |
•ar (te
\iles passions, lu empmtei' en paroles violentes et excessives ;
il doit compatir avec honte aux malheurs (>t aux taihiesses
il'antrni. l'aire ,"i chacun Ion! le hien iiu'il peut, d'une manien'
désintéressée, sans ostentation, en maintenant toujours iiilact
l'Iioimenr de son cai'acti're et de sa snhiime diirnité.j
. i
;isfel
(K,'ti'liia, u»
Nous revenons maintenant à vous. Nos cliers (ils du clergé
lrancais,-et N(nis avons la i'(!rnu' confiance que Nos prescrip-
tions et Nos conseils, uniquement inspirés par Notre aU'ection
paternelle, seront compris et reçus par vous, selon le sens et la
— 12.S —
CCS l,l•tln'^
Nous iivoiis voulu llMll- I
l(ini\iM- en vnu> ;iiln'ss;u\l
Xiius .illi'iiiioiis liiMurDUiMlc MUis. ii;uri- q
i-iflicini'iit itmirv\is i
le Ions les (
lie Dii'ii vnns a
litc
liins cl (le tuut(îs li's (lualitcs
iiiTi'ssairi's pniii' (ipci'cr de ,ni
iiidcs cl saintes choses a 1 avan-
tage (le l'K^ilir
seul (rculre vous ne s»
le la sociélé. Nous voudrions que pas \ni
laissi'il enlanier par ces iuiperleclions
(IIU (
liniiuueul il splendeur du caractiMv sacenlolal d nuisent
à siiu etiicacilé.
CCI
IX de la ius!i(
luels sont tristes, l'avenir est encore plus s(nii-
l ; il semble annoncer l'aiiproclie d'une cri-
Is sociaux. H l;iut donc, coniuu;
rconstances, que nous niellions
lutaires de la religion, ainsi (pic
It; là charilé, du resiiect et du devoir, (l'est
Les temps a(
bi'c cl plus uu'uacau
se redoutaliie de honleversemen
Nous l'avons dit en diverses ci
eu honneur li's principes sa
a nous (
l'en penéUvr prot'ondémenl les âmes, parlicuiuMvmen
•lies qui soûl captiv
le riucrédulilc ou a-ilées par de l'une
les passion?
l'aire ré-ner la -race et la paix de notre divui
lledempleiir. .lui est la lumière, la resurrecUon, la vie. (
réunir en lui loi
timi-- sociales i
is les hoinines, m
iL-re les luevilalil
a di
listiuc
|ui les séparent.
Oui. plus que jamais, les
jjiur;
lii nous soiiiiiies rei'laineul le
(•Mlicolir:
ievoiieiiii'ii
t de prêtres exemplaires, plci
us (le
loi.
liscretioll.
1 eiier.tiie (le
(leurs, pri)
couraL^i'iise V
de zèle. (|ui. s'iiispirant de la doiieeiir et de
•lesus-Christ, dont ils sont les véritables ambassa-
Chrislo Iniahuiir fuwjimnr (11, aiinoiiceiit avec nue
iudid'crliblc paliem
h
veriles éternelles.
(iiieile
-ont liiUl
r les âmes les senuMlces l'ecoiide.-- des vertus
,i>ur iimiistere si
iiM laborieux, souv.'iit même [m
iiible. spécia-
lement dans les pays mi les populalioii?
absorbées par le
inler(''ts terrestres, \ivei
il (
rt
liuion. Mais l'action ei lain
laiis l'oubli de Dieu cl de sa sainte
liaritable. inbili.L'able du pr(''lre.
lice par la ijràce divine, opérera, cmi
liu-îi
tous les tem
nue elle l'a t'ait en
ps. d'incroyables prodii;es de résurrection.
{) ! Il (.'m.. \ , 20.
— I2î> —
N'iiiis s.iliiiiiis lie Imiis iif»s \(iMi.\ (•! a\('i' imi' juii- iiirtl'altlo
celte (•(iiisolaiilc |ii'rsjii'clivi'. lamlis i|iit'. dans Imili' ralVcctioii
ili' iioh'i' ciiMir. Nous accnrrloiis à vniis. Véiit'ralilcs l^'irrcs. au
clcr,!.'!' l'i à Ions les catlioliiiui's de l-'raiiri'. la liiMUiliriidii apo-
stnliinic.
Duuiif'; à lîoiiic. iirrs Saiiil-I'irrrc. If S sc|ili'iiiliri' de raiiiiée
IS'.l'.l. lie NiitiT Ponlilicat la viiii^t-dciiNii'iiit'.
LKO PP. Mil.
III.
IV.
V.
VI.
Le
sur ]
sente
avez
;jran(
illlt'S
M'ieu
— 1.S9 —
( N"^ 10)
('[RCUI.AniK AV (LKHCIÉ
Ai'cht'vAclié (Ir Quéltec
K; d.T.Miil.rt' ÎRW.
I. lîiillr 'le s. S. Ia'oii XIII |iiil>li^iiil Li |ii'(imiil<{iiticiii ilii Juliili' iiiihi-iM'l de
raiiiiiV sfiiiitc liiOO.
II. liHlnlycnff's i|iii sont sii,s|)piuli!i's diiniiit r.iiiiit't' 1!>00
III. Mi^'sc (ii> niiiiuit ilii -Tl (Irci-iiiliie de rvitr iiiiin'c et di' l'iinni'i' |iiiH'liaiiir;
I\'. .Xuteiii's n'cdiimi.iiKli's et cnii.sciis l\ .siuvri' ]i()ni' iPii'dicHtion sur timle lu
dc)i!triiif l'Iiii'ticiiiic.
y. .Miitit'rc d'histoire (■(•"l(-siiistii|ue pom rcxaiiicii des jeunes pirtrcs.
\ 1. Iiidiilt iMMiiiettiilit de j^afilicr les iiidulj^encfs avec coiiffs.sioii bi-iiii'iisiii'llo.
MiiMi clicrs ColIal)oi;itt'iu'!
[
L>'s (livt'i'rtcs KiU'yclùiucs i|U(' S. S. LtMiii XUI ;i iidrcssécs,
.sur plusieurs siijots irès imiiorl.iiils. dans lt> crturs dt" la jtri'-
scntc année, vous onlété eonuiinniiiuées in leur teuiiis, et vous
avez pu admirer avec Inut le monde le zèle inlatipable de notre
urand Pape à j)romouvoiv la gloire de Dieu et, le salut des
unes. C'est dans ees doeuments, où brillent d'un vil'éelatla
srienco, la piété et la vigiliinee constante du premier Pasttnir
m
(les aiiii'S, (|U 11
;int aller ]
140
lUisiT la >ami' uurlniir ri, le
nui
rip.'s ,|in (loiviMil ^^iiidiT iiotrr vie cl rii In-oiidiT les umi\ ivs. >
.I(> ne vous ai jias ciicoiv Fait parvi'iiir (.lliciellfuiciit la luilli'
Propnriiilr (nl r.iiluni s.rrvlo date,' i\\\ .') mai cl prniiiiii'iiiHc le
11 mai iSUil |i\ililiaiil la piiimnl,L;alinii du juLilc universel île
Tauuee sainte 190(1. .Pai ciii que. pour des pays lointains
1 sorait t'ori ditii«'ilc (roi^aniser îles nèle-
com
me le Canada, où i
rin
nues à la Ville Kternellc, il \ aurait |Mut-ètre quel(|iies dispi
liions sll(î(.•ialc^ (|ui muis [lernicllraici
Il de lieiielicier, des l'.H)0.
des -races île ci- Jubilé extraordinaire ; mais ce privue-e esi
réserve, pour rannée procliaiiic. à la Ville de lUniie seule où il
s.!ra loisible d'(-n -a-ner les iiidiil-euce>. Plus tard, le Souve-
Pontife en fera l'extensiou au lunudc eutiiM' et je vous en
rain
donnerai ahu's co
uimuuicaliou.
Pour le nioiiienl vous vous
boriii'rez à (b)iiuei' lecture de ces
Lettres Aitostoliiines ])roniul-;iiant le -ijind .lubilc de IDOU et à
entrer dans les sentimeiiis du Souverain
aire de la nouvelle année une ôpoijuc de
inviter les
fid
Ponlil'e qui désire
prière, (
le re|
laiatitiii cl de peiiilcuce à l'occasion du siècle qui
linit. et, en nièiiie temps, de préparation au siècle qui va coni-
le sera
me
Micer. .Viiisi saiictilie dès son aurcu-e. ce nouveau siei
l'écond eu iiuvres de salut p(,uir l'univers entier, (.■estcomun
une balle (pit! le Saint-Pi'rc demande de l'aire pour c(U'ri,uer 1
mœurs et exhorter les ame
i SI' renouveler cl à criùlre dans 1;
sainteté. Sans doute les lidtdes opi'reut encore de ^'randes
(iMivres; ils donnent de nombreux cxemiiles des plus sublimes
(11- de téiiidins et d'erreurs à côté de cette perl'cc-
vertiis; mais (
Vol
is encai^-ere/.
b
lion (lui n'est le iiartaue de la luultitud
donc tous vos paroissiens à prier avec ferveur, alin i|ue le pilii
le leur soit très proiitable à tou>. et que les boiumes, avertis
de leur devoir, se réveillent de leur assoupissetjicut (-1 travail-
b'ut avec zèle à leur sain', au lieu de courir à la perte presiiuc
inévitable de leurs âmes en se laissant ci.traînei' jiar leurs mau-
vaises passions.
II
Vims devrez fairt> remarquer à votre peuple quf\ dans le but
de faire apprécier davanta^je rindnlLience du Juliilé etd'induire
— 141
li's fidclf's à visili'i' ;iv(.'c plus irtMiiprcsscincnl h's t()inhe;ui.\ des
s;iinls AjH'jlri's Pit'rrt' t;l l*aiil à Houic, lo Soiivcniin F'onlil'e
siis[)i'iid, durant l'amiéf sainte, toutes les indiil.iiences plénièrps
et [larlielles coneédées en l'aveiii' des vivants, ^[ais toutes lf?s
Ml
dnl.
eiKTs ams
i suspenduos pe\ivent être j;agii6('s en tav
e\ii'
des ànies du piu^'atoire. C'est ee (pii ressort d'nne Lettre Ton.
tilicale en date dn 'M) septoinhr(^ et transmise aux OïdinaliTs
par les Kniinentissiines Cardinaux Masella et Macelii.
Son! exceptées de la suspense:
uidnlirenee iili'Uh're ///
nriiciiln inortis; h) les indulfjenres accordées à ceuv (pu rcnicnl
\'An(i('liis trois j'ois par jour: c) rinduli,'ence de dix an> et dix
i|naranlaines îles Vuarante-Heul'es ; d) l'elle (jne Fou ,L;a,une en
iccoinpa;inaul on en faisant
iceonipa;^ner avec nn (lerv'i'
munie
SanitSacremeiit auprès des inaladt
0
les
indnt
uen
'l's accordées par l(>s légats
d Inl
rir.
Ii's nonces, les ;irc]ie
les e venues
I'
iiiHir les didunls
fl le
tonte
s Mid;:lt:ence
autels
pi
I vileufies
les mdulL'i'ui'rs accordées a\i\
vivants, pourvu ([u'oii les ,uaune en l'avcui' d
défunti
comme
|f I ai explir|nc ]il
haut
-j
d'i]
m
Hien (|ne nous ne puissions ,L;a,i:ner ici les iiidul,Lrences du
.Inhilt durant rannee l'.lOO. le Saint-Père dé
l''s lldèles du monde onti(;r entrent dans les
sire cependant que
sentiments de fer-
veur, de ]iiéte et de [léiiilence (jui aililueronf les pèlerins venus
à Home pour y celéhrer ramiée sainte. Voilà ponnjuoi Sa Sain-
teté a jfi<fé à propos de solenniser le commencement et la fin de
l'année jubilaire eu permettant de célébrer à minuit, le :^1
decembi'e isil'.t et le:{| décembre HlOO, d;
outes les églises
m clia[ielles où se conserve le Saint-Sicrenient n
ne mess(!
lasse on une luer-se clianlee di'vani
Saiut-Sacremenl
't d'v distriliuei' la <aini
e connnuuion an ]ieuple
•xpo
se
Le Sou\cram T*outife a jn
re (|u"il était très juste ef très con-
venalile d'inviter tons les tldèles du monde catholique à
réunir dans leurs églises pour oifrir au Hoi inunrtrlel dt
-iecles l'augnste sacrifice de
nos autels,
a Vicl
ime
sans laidie
immolée p.nnr ikuk-. afin d'ol)lenir le secours.
miséricorde dont nous .avons tin si grand besoin.
:v:\ri' 1
■t I;
14:
,11 M
fin flr fi- [irnili'^i' Jiminlc [
nie p.ir S. S.
Imsil
il luus
It'S iiivtrcs ilr r.'iirliid'K
l,i'nn MM. il ïii'i;!
iccsc iiiii ont rliiir.m'
(riiiii' r.ulisf nu d'iiut' clifii.t'llL' (III Ton n.iiscivr W S;iiiil-S;i.'iv.
lil.Mlt. (Ir ilip' (.11 (le fUiililiT une illcs>c à iiiiiinil le '.il (Iccciiibiv
lie (Vil.' ,iiiilt!c cl le :tl ilt'i'i'inluv (le riimicc iiniiluiiiic ihmu'VII
iiui' !:i (Icssci'U' fCL'iilii-n' des pardisS'
es II I
Il [misse sdiillVir,
On (•oimui'iicf celle iiiosse iiar le chant (»n la lecitalion d un
iiKitel an Saiiil-SacreiiMil et ilu Vciii Crcohii: Klle aura lieu
(levant le Saiul-Sii«'ivnienl exiiosé et. se tenuiiun-ii |.ar le (
ilii Tiiiihini cnjiK
hani
J)au
s les e
ilises i.ar(M>siales (lù il n'y îi ([u'ilU seul iinHl'c
le(|ucl devra chauler la messe du jour le i" janvier —j'accor-
de, [lar la iircsente. l'aulorisaliou d'y exposer le Saiut-Saciruieul
di'imis () ou 7 heures du si.ir du :n decemlire jusqu'après la
inossc du leudeiiiaiii. pourvu qu'il s'y trouve constanuuenl un
nonil
ire cou
veiiahle d'adorateurs. Dans ce cas, on suivra pour
le cliaiit les ruliri((ues des saints ordiuiiires.
IV
Dans tontes les reti'aites [tastorales et eu particulier dans
celle de l'été dernier, je vous ai exhortes à a[)porler un très
-rand soin à votre prédication et à donner à votre peuple d<'
instrnctions claires et so
lides sur Ions les points de la docti'iiie
révélé».', donnic et morale, l'i.iir repondre à ce liesoin des àiues,
isciencieiix et uiéthodiiiue ; il est neces-
il liiut un ti'avail cm
sui
le de procéder avec un ordre partait et de mettre de l'ou-
•haiueinent dans les dilVerenles vérités (|ue ! on euseii.'
ne
(l'est pour vous rei
idre plus facile la tAdie ardue d'une saine
et prolltahle prédication ipiejevoiis conseille lortenieul de
vous procurer, i|uaii(l vous le pourrez, le
s on\ l'aies s
i|ne M. (îarneau, lihiaire, sera
li'ahlie JMat: Cimiiiiiiilr-dru.r iirihirs sur
rakifiiir
nivaiit"
liient('it eu étatde vous iirocurt'r
l,r Siiinlxili sur le Dr
sur l's Sucri'ui
nit.:
sK/' /<; Frii')i
ir !'■ iliiiri'sr ili' Nfvrri
I vol
■: \oi
Hliiiis il'iiislrui'hdiis ixuii
/-Vr(;,s irinslntrtir,i(S l'oiir un CiilH'hisiHc (!•■ j>rr^<'i'''rau.ci' [lar
M. l'aMié Le Hebours — l vol.
I.'.iIiIm' (liiiiSM'ii?
r
nilrilrl
— ur
'\iiirs riinijihl iriiislrncliini
"2 v^l^
i.r
m II
irjlii/ltrs
l'Iirs /mur 1rs iliiiiiiiirlirs ili I
I Vnl.
Ullllir
l,;i (lislriljiiliuii des diverses ]i;iilifs de l,i durli'ine diirt
Ile i|iie l'îiiie [lar N(oi' rKvèinie de N'evers dans ses fia
vol
leiilie
IIS II iiis-
Iriirliiiii
..me |i; r;iil exoelU'Ilte et [leniiet iiiiis
1 de diimier
lin
riiii
i> loniiilel d inslnietinii reliei,.|ise en eiiiii ;iiis. ,1
le sais
iin'iill linii iKtiiibre d'enlie \(mis uni déjà e(»iiiiiieiiee depuis
lmi;iteiii|is à l'aire de ces sorit^s de sei'iiioiis suivis sur tonte la
ileiliiiie ralliuli(|iie ; iN n'annnit iin'à les rontiiiiier.
uns devez
aire, l'Ikuiuc année, vus inniies un instrurlions
>iii'
les snJL'ts iiidi(|ni's dans les plans piu|H»sés pour 1'
mnee
anteur:
'uiiraiile. i,a marche est à peu près la même dans It't
i|uc je vous recommande. Vous pourrez traiter clia(|ue sujet à
tel poiiil (le vue (]ui conviendra davanla
:e a \olre audiloi
iiiciiic e
n deliurs des indication., données pai' les plans.
\
os sermons doivent èlre courts, clairs, bien divisés:
letlle utOlK
ral<', une deuii-lieure sullit. 11 faut li'> prej
re
en
>arer soi-
,::iiciisement et même les écrire en entier; si, par hasard, vous
ircii Jiviezpas loujoiirs le tem|.s. ecrivezeii an moins le plan, les
'liMsionsel subdivisions avec les principaux développeinonts.
Il est nécessaire de vous imposer ce travail si vous voulez que
votre prédication soit, lumineuse, intéressante, et reste gravée
li.iiis lespril et le coMir de vos aiidileiiis.
reculez dev
ml aucun travail pour remplir, avec tontt
.•M»''l'''Otioii possible, ce divin ministère de la [larole évangé
i'Pir .jne Notre-Sei-neur est venu apjiorler aux hommes:
oyez d'intrépides semeurs delà vérité catholique. 1
plU' (ii-nement cette
otir accom-
il cIimI
liirc
sublime ronctioii. so\ez des homm
es
es sérieuses, priez beauconpel méditez les Saintes Kcri-
qni sont le
bin
dénient I ssentii'l
toute
li'iii. (,)iiaiid \(His aurez acquis 1
iioniK» nre
:ca-
vim«
parlerez avec oiiclioii, clarli'' et
teaucoupde science et de piélt
ICCnlKlt'e
les .illles.
I'
par la Lirace de
l^i
on\ iclion. et votre parole
en, produira des merveilles dan.-
Mil'
rétiid<.' du droit public de l'Kuli
iu\ ra^es de (lav
Min\^. !
tdeT
iv(Mni
'i'
"'^^'■'■oiid en un seul volnme: Inslihit
giiM'. je \(»ns recominande
i)n>niiert;n 3 volumes.
iiiiirs jiiris jiuliUrl rrrlrsinstirl.
A''
'm
-m
— 144
l>r
•Piii ttublit'. (laiisin;! (ImiifP' rirniliiuv. fr;issi;.'iit'r ;iu\,)('iiiii's
IV aV'Xiiim'U i>mir îiuùt l'.HMt. sur l'histftin.' ilo
i|oui-(\'hui col. oubli. Ils auront à se ijré|j;i-
t'trt's une ma lit
l'Ktjliso. .le lépart* a
riT sur
lii iR'i'ioib' suivante : Dffiuis h- l'iip'' Knini Gmioin
Vil
jusqu'il II Ciiiiril' '''' '/■/■'•/(/'■ inrliisivi'iiinit.
VI
V.w vertu I
pour cinij an
luu Induit daté du 28 novembre dernier et aeoon
> tous les iidèl.'S de l'areliidioeèse. pourvu ([u'its
ne sol
eut pas eu et;it th- i)(';elie mortel, petivent
les iiidulfieuces (;ii ue se eonlessaut <[u
• ner toutes
ux l'ois par mois.
le confesseurs. ilMie peuvent l'acileinent
lors(iiu', vu le mau(|U(
taire plus stHi\eut leur coiilessiou sacraïueiiî.'lli
.Ir protite de la ciirouslauee pmir viuis taire mes nu
sonbails de liuune et beureusi
et sur vr»s travau.\ a
du eiel.
ilb-urs
aunei' l'I pour appeler sur vous
po8toli(|nes les plus abondantes béuMietious
.X'iréez. bien i
hers Cullaborateurs. l'assuranee de mon d<
vruieinenl bien siiirère eu
N. S,
1,.uis-Naz.vire, arcbevèque de Quélx'c
s nii'illt.'uis
or sur vous
btMi6(iictinns
I
i
M
1
'«■^l
44
II.') --
PU()\irL(iATi().\ Dr .iriiir.K cmvkkskl
A.
I)K LANNKKSAINTK l!i(M(
I.KON. i^iviVn K, H:ii\iTi;tn ncs sKiiMTKun.s m.; Diki,
A Titi S i.Ks I iiii:i.i,s nu (Ihiiist.
Hl I VKHIIUNT I I:H l'RKSKNTKS I.KTTIIKS. S.Vl.lT IIT llKNl'lDICI It.N
1,1' siècle ;i|)|iiocli(» il> S' iiti, c
mt'siiiiil i(n'S(]ii(' tdiit oui.'i'. 5:
iradilion du N'r)s prodécosstMirs. d''«i'rét
l"Mir !•■ iH-iiplf clurticii mir' soiur" ;\o salut, .-t en m
•iimrm- la itrfMni' siipivmc dos siilli,iti)d(>s i|iii l'uront, fonsl
iitMit ti's Nôtres pendnnl la iiestion de Nntra suiu-ènie I
)ieii a periilis ipie Notre vie le
Nous avons voulu, suivant la
l'v une solennité qui soit
ènie lein|is
iiiri-
'oilli-
lii',
Nous voulons nai'lor d'un Orand Jubilé qui. de|iui.
Inii^lemps, lait partie des eonluujes clirct
lenui's et (|ui a été
■sanctionné par la prévoyance de Nos prédécesseurs. Cotte cou-
liiirie transmise par nos pères a été appelée par en \ /'«»;/(■/•
soinif. soit parce que les cérémonies saintes y sont |,lii> nnm-
•nsos, soit parce r|u'elle l'ournit une pins «rande ajtonda
'II' moyens de corrij.'cr les lufpurs en excitant ii's A
l'cnouveler et ;\ croître dans la sainteté
nce
mes a se
Not
is a
vous été témoin, an temps de Notre adolescence, di
'jiK'l secours tut pour le s'dut le dernier Jubilé solenmd dé.'réi.
^'Mis le pontificat de Léon XH. Kn ce tpm|.sdà, llome était i
If's actes publics de la religion un tbéâtre nnuidiose et t
.Votre mémoire Nous rappelle et il Nous semble pres(|ue avoir
iicoro sous les yeux lamuence des pèlerins et la multitude
niant en procession autour des temples les pins augn
lonr
res sur
iri
s tes.
•> miôaionnaiies 4.o>(oliques prêchant en public, les plus éé
^•bres endroit» de la Ville EltM indle retentissant des lonanu'éfe
, V 1
/^>\
M'
ï
;?.'!
rU> Dieu etl.' So.iv.M-ain l>ont,if.> .•nloui- fini. ^M.uia nomb.v
L cardinaux, -lonnant, sous l.s n.,anls ,W .nus. -lo unmUvus
(îxfmph's do piété ot, do charité.
Le souvenir d.MV tomps n>nd, lui.iour.rhui. plus aninv à Notr<>
.spnl la situation actu.Ml.-. Kn viW'U toutes co.d.>n,nnstr:mons
dont Nous v.non. de parler -Uiui. quaud elles se doroulent
sans aucun obstacle, au plein jour de la .-ite ont co,.tunie .1 ah-
menter et d'exciter k merveille la piété populauv. sont niauilt-
nant que l'étal de Rome est cliau..-. devenue, impossibles ou
dépendent d'vnic volonté étranj-n-re.
El pourtant, malgré tout. Nous avons runliauce que Dieu,
protecteur des desseins salutaires, accordera un ^ours pruspere
el sans obstacle à la résolution que Nous avons prise en vm- de
saLM-âceet de sa gloire. Que désirons-Nous, en etb-t. cl qu.
voulons-Nous? Cola seulement, que. par Nos etlorls. le pUi>
«rand nombre possible d'hommes sélèveul à la jouissauco du
salul éternel, et, àcelte fin, mettre à la portée .b-s |\mes malades
les remèdes que Jésus-Christ a voulu mettre en Notre pouvoir,
El cela ne Nous parait pas réclamé s.uilement par Notre charge
apostolique; mais encore, et clairement, par les circonslanc.>s
du temps où Nous sommes. Non pas que le sie.le so.t stc.ik
en bonnes actions et en œuvres dipues delouau-M.s; aucun-
iraire, grâce à Dieu,les très bons exemples abondent, et il n y a
aucun genre de vertu si élevé et si ar.lu .l.nis lequel ou ne
uuisse voir exceller un g-md nombre d'àm.-s ; .•■ esi que la reli
gion chrétienne a, de source divine, la force iuler.euie, qm.
perpéliudlementel sans s'époi^'''-- •'•'•" '' =>li""'"t<\l';=' ^•';'"'^-
Mais si nous jetons les yeux d'autre pari, «luelles teuebres . qi.e
d'erreurs! quelle immense multitude dames se ruani vers la
mort élornelle 1 Une particnlii>re anj^oisse Nous elremt loulo
les fois que Nous vient à l'espril le -.raud nombre de clirel.eu>
qui, séduits par la li.u-nce de penser et de jug.M-, et s abreuvaul
du venin de. mauvaises doctrines, .•oiTonu.eni chaque jour en
eux le grand bienfait de la foi divin.'. De la. le degout de la
viechréilenne el la vaste dinusiou des mauvaises mœurs; de
là, cette convoitise très ardente et JMuais assouvie de tout cr
qii excite les sens; delà touU.. -rs pensées qm élo.gnenUle
Dieu el s'attachent :'. la terre. A peine peut-on dire combien de
147 —
tlcaiix oui découlé de cette source si malsaine et compromis les
jiriiieipcs iiièuics qui sont les fondements des Etats. Car les
rs|irili« en révolte, le soulèvement confus des passions popu-
laires, les périls imprévus, les crimes tragiques, ne sont pas
autre chose, si l'on veut bien eu examiner les causes, qu'une
lutte illéjiale et sans frein, pour la conquête et la jouissant-e
(les choses mortelles.
Il importe donc, aux intérêts de la vie publique comme à
ceux de la vie privée, d'avertir les hommes de leur devoir, de
reveiller leurs cœurs assoupis dans l'oubli, de rappeler au soin
lie leur salut tous ceux (pii, presque à (;ha(îue heure, counmt
léinérairenieut au péril mortel et s'exposent, mr iuditrérence
nu par orgueil, à [terdre les biens célestes et anmoahles, pour
lei;(|uels, seuls, nous sommes nés. Or, c'est à cela que tend sou-
verainenieul l'Année Sacrée. Pendant tout ce temps, en effet,
rivalise, (-omme une Mère qui ne se souvic'ut que de sa douceur
rt (le sa miséricorile, s'appli(iue de tout son zèle et de tout son
jioHvoir à améliorer les dis]>ositions humâmes et à inviter qui-
coiii|ue a péché, à expier ses fautes par la pénitence qui est la
lorrectrict! de la vie. Kt, dans ce but, l'Kglise multiplie ses sup-
|ilications, augmente ses insistances, s'etrorco d'apaiser la divi-
nité outragée de Dieu et d'obtenir du ciel l'abondance des pré-
>tMils divins. Elle ouvre largement le trésor des grâces dont
elle est la disi)ensatrice, ell(> invite à l'espoir du pardon
1 1 iisemlde des chrétiens et s'attache par-dessus tout à vaincre
les volontés obstinées dans leurs résistancts, en redoublant
envers elles d'indulgence t-t d'amour. De toutes ces choses,
lominent n'attendrions-Nons pas des fruits abondants et adap-
tes, s'il plaît h Dieu, au temps présent?
Ce (|ui accroît l'opportunité de la chose, ce sont certaines
ri'rémonies extraordinaires et solennelles dont la nouvelle est
déji\ assez répandue, solennités qui doiviMit, l'U (juelque sortei
'(iiisaci'i'r la fm du xix" siècle et l(> commencement du xx'. Nous
voulons parler îles honneurs qui doivent être rendus par toute
la terre, à cette éporjue, à Jésus-ChiMSt Rédempteur. Nous
avons, à cet égard, loué et approuvé volontiers ce qui a été
imaginé dans ce but, par la piété particulière. Que peut-il y
ivnir, en effft, de plus saint et de pins salutaire? Tout ce que
■Mi
— 14S —
l« tiCll
IV Imniiiin désuv. loiit i.v qu'il ;iiuio. tout ce qu'il l'spi're.
«out. I (' (pi'il clierchi' se trnuvr dans If l-"ils uuiquc dt' Dumi
il. CM) cHV'
mil' su
tur.
/iiiti'r l'If.
lailn
ri siii
11
irrrrtiiiii. VA voiildii-
■('fartiT (11' lui. (•"l'st voulnir ab^nliuatMil pcrii'. CVst pour-
Ituatiiin, la liuian.^i'
'liDuncur. l'action de
qniti. lualuri' (|Ui' Vin
vràct's dus à Ni>lii'-St'i<iiii'ur Ji'SusClirist ut- si' taiscul- jaiuai:-,
ruais.aii coulraiiv. soieul pailoul l'U viirui'ur, ccpcndanl. aucun
lionuHur. autiiui'S aclious tic
(lu'ou ni' lui iMi iliiivc lit'
:r:ii
es iii' peuvent être si
ur nul>
plus vi'ailds el de [ilus nouilinnix
encore. Kt. au sui'plil>. sont-ils eu petit nonihl'e, les liOlTinuiS
de ce sii'cle. au cuiur uulilieux et iu.i.'1'at, qui uni coulniue de
l'cudre à leur Sauveur des nuqiri> puni' son anionr et (U's
injnies [KMir ses
iiienlails? Kl ceiiaiuenienl. la vie d'un uram
nuuibi'c. iDiitrau'e a
ciininiandeiuenls el à ses lois, est la
l.reuve d'une v(donté iofiralc et mauvaise. Kt que dlro quand
nn sun^ic qu'un a vu [iliis d'une Inis. en noire à-ic. se venonveler
le cnnie d'Arins liiui-hant la di\inilé niènu' de Jésus? Conrave
donc. VDUs tous, tant que vous soyez, qui ave/. olVert nue exci.
taliun à la i)ic'tt> populaire par ce louable et très Iwau projet-
Kt il faut le réaliser de toile sorte que rien ne vienne nieltre
obstacle au cours de ce Jul)ilé et à celui des solenintés établies.
Celle niaiùiestation pi'ocliaine de la loi et de la piété descatbo-
liqnes aui'a. de plus, poui' objet d'exprimer l'inu-reur i|n'ils ont
de toutes les impiétés prolei'ées et comnnses de nos jours et
.inssi de salisl'aire puldiquement pour les injures et surtout
[lonr les injures [lublKin
idrt!
ssee>i il i;i
très AuLTUsle Majesté
le Jesns.Chi'ist. Maintenant, si Nous y réflécliissons. Nous vkv-
rf>ns (jne la manière de satisfaction la plus dér-iralile. la pins
si'ire. la plus claire, celle qui jtorte les si^iuis delà vérité, con-
siste à se repentir île ses tantes et. a|U'ès avoii' im[iloré de Dieu
le purdou el la paix, à renqilir avec plus de soin les devoirs
inq)osés par la vertu, ou
abandonnés. Kl puisque
à revenir à la pratique des devoirs
jionr cette fin, l'An ; Sacrée offre
les si grandes facilités dont Nous avons parle en connm^ncant.
il s'ensuit de nouveau qu'il faut, qu'il est nécessaire i|ue le
jieuple clirélien s'y H[»pliqne avec courapt- el esi)éianci>.
El c'est ponniuoi. les yeux levés au ciel. a[»rés avoir imploré
avec insistance le Dieu ricbe en miséricoides qu'il veuille bien,
en sa bienveillance, se montrer favorable u Nos vojii.x el à Nos
140
i'iitrt'[trise
éi'lai
rtM- |.;ii' sa vertu lo^ l'sprits dos h
omines
aces
cl
■iiu. avoir leur;: nvui^ -..ir sa IjoiUé; suivant les ti
i*ontilVs l'oui.ihis, N*» |ii'p(lt'C(>ssc'ur«», .»f du oonsonteinout dn
iiaux df la Saiutt» F'^gliso ]\o.
Nou» ordouuous. par l'auto-
Nos Vt'iirraltlt's Fivri'h les oanlhiaux dt- 1
niaiiii'. cl tMi M'i'tu di^
(.t'tl
ns.
rilt' du Dieu tout-puissatit, des liionhcunnix P
|Mr
Nôt
leiTi' t
■l Paul
l'f
'on
Nous iii'oinulguous et Nous! voulons que I
regarde, dés à présent, eouune ordonne et promu Ilmiù le Jubilé
-iiIiMMiel et iMiiversel ((ui coinuieucera dans celte Ville Sacrée
.\ premières vèftres de la Nativité du Seigneui' laii 1899.
pour finir aux promièriîs vêpres de la Nativité du Soigneur l'an
■■•<M. Puisse-t-il avoir d'heureux résultats pour la -loire de
Dieu, le salut des Ames et la i.r(
prospérité de TK^Iise
Kl durant i-çtte .inuee du Jubile.
nous accordons et atlri-
•lions niiséricordionsementdaus l.; S(Mgneur Tindulgeuce pU
nier.-, la rémission et le pardon de leurs [«icliés à tous les
lit!
Iiilel(.'s rlu (.llu'isl de l'un el. de Tant
laiil!
coul'essés et coinmi!!Ùés. visiteront
re sex<ï (jui, vi-aimenl repeii-
ii'jues romai.K.'s des bienheureux Pierre et Paul
Saint-.lean de F.atran et do Sainte-Marie M
yiKMisement los basi-
ceiles de
lOh
soi
par jour pendant vingt jours successifs
ajeure, au moins une
I naturels, soit ecclésiasti(|iu'
ou int(Mrompnt
vèj.ivs de chaque jour juscin'aii crépuscul
compt(.'i' des premières
lu jour suivant si ces fidèles ont un domicile fi
e v(>spéral complot
Ml' Ils soient ou non citoyens de Home. S'ils sont et
xe à Rome
vi'OUï
ei
I pèlei
ins ils devront visiter les mêmes basil
IMMK
rauiiors et
ique»
lant au moins dix jours comptés comme il vient d'être dit
■> uns et les autres devront adresser au S
eignour de fervente
l'Hcres pour l'exaltation de IKglise, l'extirpation des hé
MMu- la concorde des» princes catholiques et' le salut d
tiré tien.
resies.
u peuple
.1 pari'i
■ qu'il peut ;irriver i|ue bcaui-oup. malgré <|n'ils en
'Hciit l'extrême désir, ne puissent pas du t.mt accomplir, ou n.
l'Hissent remplir qu'une partie des prescriptions sus-in.iiqnée.
P'"''«.' M'i'ils en seront emin-chés à Home ou durant le vovaw
oyage
'"• la maladie ou par tout»' autre cause légitime. Nous \e\ir
"cordons, -à cause de leur boniuî volonté et autant .iu.< Kqus
"• pouvons,— dans le Seignem- que, étant vraiment repentanls.
m
iA'-
,- l?)0
nins. mi'il em (lit plu!* haut, coinrm' i» ils avaient uellemem
:;:uX B^iliqnJ^ ..no Nous .von. -lesignéos ot aux ,our.
qui Nous avons indiqués.
U,„no aon.- ù mes Fils bien-uinies, vuws invile avec amour
^^ -^^ : tons tantqn.. vous êtes et où que vous .oyez
et à uni si possible de la visitev. Mais il convient (,ue dans
eltXs^^ré, un ea.holiqne, sil vent être conséquent avec
^iSu3 t: ;ejon..ne , Uon.e qu'avec ^^^ ^^f;;^^:jZ
..omn-i-ni' 11 faut .in'il ivnonce an spectacle nnenipeslil aes
r^^^ :en's et proïaues pour diriger plutôt son esprU vers ce
.u^v Inspire/ la religion et la piété. Et ce qn. pourra s r-
Zt ; inspirer ces sentiments, ce sera de eonsulerer le cauu -
t m de cette ."ite et la niarciue divine qui lu, a ete
.,;:;r^li lucnquVUe ne peut être modil^
ville-i de la lci"n'. Jesus-(.hrist, Sau\ < ui ui ^
:L,....e.n..K.no.ne.^^^^^^^^^
:S"" e-est là qu'il a ordonne que s eleveraU durant 1
^^itnitédes ,en, s, le trône de sou Vi-ûre;c^es a qu 1
voulu une soii j^ardée. iuviolal.le et sans suhir la momdu
Tute U Unnii^e de h. céleste doctrine: et c'est de la que
^n^de son priu-ip. et de s. source très avr^uste, cet
\^. 'est répandue an loin sur tonte la terre, de ..lie sor^
"lùiconque Je sépare de la foi romaine se ^^^-^ ^;^^^
lui-même D'autres éléments ajoutent encnre \ la -'"" ^'^ d
R^r s>s antiques nuMunnents religieux, l'^trao.^m^n
maj'st . de ses tenq.les, les ton.beaux des pnnees des apôtres e
"' Ucombesdel béroïqnes n.artyrs. VA q-;-!- ^--
L.n enUM.dre la voix de tous ces monuments sen ira qu d n e>l
Vlllle conune un voyageur dans une vile etran^v,
„ais au contraire, qu'il y est dans son pt^c pa « 'H .me
; 'ui; de n,en. il s'en éloignera meilleur qu'il n'y etaU venu.
Xfinqueces Lcitrcs parviennent plus facilement à la con-
,,^. de tous les fidèles, Nous voulons ciu'a leurs cop.e.
fJÎV
- 151 —
iiit'int' ini[iiinié»'s, sifiOéns copendiint d'un iidlairc public l'I
imiiiios du sct>au do quelque ptTsonnt' coiisliluo»^ on (H-iiiitf
i''vlési;istiquo. la niènn' i-rf^inicc soit ai-fordf'c. ([ui le serait aux
l)résoiit('s L(îHros elles-mènu-s si elles «laicnit exliibées nu nuMi-
tréos. Qu'il ne soit done ptu-niis à personne d'aUt'tror les termes
lie cette indiclion. de celte prf<inulf;ati(Mi, de cette concession
(te faveurs et de cette expression de Notre volonté ; qu'il ne
soit permis à personne de s'y opposer avec une témérité cou-
pable. Ht si quelqu'un avait l'audace d'un pareil attentat, qu'il
'.iclie Itieu qu'il eucoui'rail rindii,Miation du I)i"ii tout-puissant
et de ses bienheureux apôtres l*ierre et F'aul !
Donnéà Konie, près de Saint-Pierre, l'an mil huitcent qnatre-
vin^t-dix-neuf de rincarnalion de Notre-Seigneur, le cinquième
jour des Ides de uiai, de Notre Pontifîc;)l l'année vingt-
deu.xii'me.
(".. (lard. Ai.oisi Masku-a.
Pro-itatain
A. C.ard. MArcHi.
Vu : A la curie. G. Dkll'Aqijii.a Visconti.
Place -•■ fin sceau.
Knrej;istré au Secrétariat des Mrel's.
•î. CrtiNOM.
liaii de la Nativité de Notre-Seigneur. mil huit cent ([iialre-
viuL't-dix-neuf, le onze mai. fête de l'Asccusioii de Notre Sei-
-neiic .lésus-Cbrist, la vingt deuxième année du Pontificat de
Notre Très-Saiiii-Père dans le Christ, et de Notre Seigneur
I-éoii XIII. Pape ]i,ir 1,1 miséricorde divint;, j'ai lu (!t soit anelle-
ment promulgué les présentes Lettres apostoliques, devant le
i^euple, dans le porti(|ue de la très sainte basilique du Vaticvui
■le Home.
Moi .Joseph Dn.i/Aoïai.A Visconti.
Aht'rvialtur tiv In Citrir.
1.
Inc
II.
Sue
III.
Rèf
I\.
I-e;
V.
Tri:
VI.
■ Itfi
VII.
C^iii
Biei
Je voi
Pastoris
il cerlai
Rome, 1
année, s
même d(
153
(N 11)
CIRCULAIRE AU (JLERGÉ
Archevéché^de Québec
5 février 1900.
W\
I. Indulgences du Jubilé pour 1ns Gommuuautéx religieuses, les malades, etc.
11. Suspense des indulgences et des pouvoirs durant l'année jubilaire,
m. Règlement, ]iour le prochain Carême.
1\. Ijf. pniit i/i' iniiil Antoine,
y. ivièrps pour la paix.
\'l. ' Itinéraire de la Visite jmstorale,
VII. Quêtes dioc^sainea.
Bien chers Collaborateurs
i
Je vous transmets, avec la présente, la Constitution « /Eumi
Pattoris «de N.S. P. la Pape Léon XIII, dans laquelle il accorde
à certaines tiassos do personnes empêchées do so rendre à
Rome, la faculté de gagner l'indulgence du jubilé, dès cette
année, sans quitter leur domicile. Vous verrez dans le texte
mémo de cette Constitution auels sont les fidèles oui oeuvent
— 154 —
bénéficier de cetlf faveur. Kr. vritu des pouvoirs qu.' c«it«
Lettre Apostolique conlèrr aiu Ordinaires de déterminer les
œuvres à faire à la place do la visit.^ dos grande» Basiliques de
Rome, voici ce .ine l'on d.vra observer dans les limites de
notre diocèse :
\'— Les religieuses, les femmes el les jeunes fille» vivant en
communauté devront visiter pieusement, pendant vingt jours
consécutifs ou interrompus, la chapelle de leur maison, pourvu
qu'on v conserve le Saint-Sacremenl. Dans le cas contraire,
c'est àVcglise paroissiale ({ue ces visites devront être faites.
2«_ Les malades dans les hôpitaux, les infirmes et les vieil-
lards dans les hospices, les personnes renfermées dans les
maisons de détention, visiteront pareillement, vingt fois, la
chapelle de leur établissement. Dans les maisons ou ces visites
seraient impossibles ou ne pourraient avoir lieu sans incon-
vénient, on les remplacera parla récitation du chapelet pen-
dant vingt jours.
3" — Toutes les personnes énumérées dans le bref aposto-
lique qui ne vivent pas en communauté, réciteront le chapelet
une fois par jour durant vingt jours.
4» -Nous autorisant d'un droit qui nous est donné par
la même Constitution, nous commuui(iuous aux confesseurs le
pouvoir de commuer, en d'autres œuvres pies, les visites ou
les prières que nous venons d'indi(iuer, mais dans les cas
seulement où leurs pénitents auraient des motifs graves de ne
pouvoir s'en acquitter.
5o_-Sur l'invitation du Souverain Por.tife, aux confesseurs
des fidèles dispensés du voyage de Rome nous accordons le
pouvoir d'absoudre de tous les cas qui nous sont reserves.
Veuillez remarquer, qu'aux ternies delà concession aposto-
lique, toutes les personnes qui s'y trouvent mentionnées pour-
ront gagner l'indulgence jubilaire deux fois pendant 1 année
dix-neufcent,sielles accomplissent deux fois lesœuvres pre-
scrites. Mais quant aux privilèges attachés à la confession du
jubilé, elles n'en pourront rmir qu'une fois.
— 155 —
Nous croyons devoir vous avertir aussi q no l.i cnmmnnion
requise pour gagu'i- l'indulgence du jubilé, doit être distincte
do la communion faite pour satisfaire au précepte pascal.
H
Je vous envoie également le lexle de la Constitution Aposto-
liiiue i( Quod Pontificurn » dont je vous ai jiarlé dans ma dernière
circulaire et qui a rapport h la suspense des indulgences et
des facultés que le Saint-Sirge accorde en temps orduiaire aux
évêques de l'univers catlH)li(iue.
I*onr ce qui concerne les indiilgenres. vous n'avez qu'à vous
en tenir au résumé que je vous en ai déjà donné ( Circulaire
No lti). Quant aux facultés des Didin.iires, le S.iint-Siège,
comme vous avez pu le voir par la lettre de THmineulissime
Préfet de la Propagande à Son PLvcellence Monseigneur le Dé-
légué a daigné les maintenir presque dans toute leur intégrité.
III
La loi de l'abstinence quadragésimale devra se lire comme
suit cette année ;
1° — Les quatre derniers jours de la Semaine Sainte seront
maigres ;
2° — Tous les dimanches seront gras ;
3» — Tous les lundis, mardis, jeudis et samedis — à l'excep-
tion du samedi des Quatre-Temps, du Jeudi-Saint et du Samedi-
Saint— tout le monde pourra faire le repas principal en gras;
et ces jours-là, les personnes légitimement empêchées ou dis-
pensées de jeûner pourront faire les trois repas en gras;
4" — Les autres jours, c'est à-dire tous les mercredis et les
vendredis, ainsi que le samedi des Quatre-Temps, le Jeudi-
Saint et le Samedi-Saint, seront maigres ;
5° — On devra s'abstenir de faire usage d'aliments maigres
vt d ahnirnts grsc au iricîiie repas j
— 156 —
6" - l/obligalion de j.'ûner devra s'observer tous les jours de
la semaine - - les dimanches exceptés - comme à l'ordmaire.
n-.utei'/ ' ^">* ouailles qu'un doul.l- et impérieux devoir
!.., v'incrr.l •: celui dVxpier leurs fautes passées et celui de se
préinuair contre les rechutes possibles de l'avenir. O"^ o est par
L pénitence, qui a tout fila fois un- ve.t.i ^'^^^^^^'^^^ ^
venu de piiservation, que l- péchc .r peut .)btenir son lolou
k Dieu et lui .lenieurer Odèle. Notre-Seignei.r nous en a muil-
,iué la nécessité, lors.ui'il nous (lit : .5/ vous ne faites pénitence,
vous périrez Imis. k U un ..< manih'". «
L'homme élanl enclin à négliger racnniiplissenieut de cde-
voir si pénible à la nature déchue, iKf,'lise ;. détermine le
temps et la manière dont il devait s'en acquitter. Les P'ûnes et
l,.s abstinences qu'elle nous impose dans le cours de lame
et en particulier durant le carême mit pour but d.- n nus faire
observer le commandement divin de la i>énil.mce.
La discipline a. l'Eglise sur .r point était plus >^'=;'^y;'j;;;;|^;;-
fois qu'elle ne l'est aujourd'hui. Les sautes qm vont «•» ;
sant, l'éducation molle et énervante qui se donne auionrdhin
au sein de la pln.,urt des familles, et pent-ôtre aussi l affa.bl.s-
.emenl de la foi chez, lesfidi^le., l'ont u... .:ee peu à peu a m-
lelâclier .le sa sévérité primitive. Il n'en est pas moins vrai que
cotte mande lu. de la pénitence pèse snr nous tous et qin^ no.^
devons en subir les n^-Hnirs en cette vie ou en Uu ". Qu'con-
.,„e a nllensé Dieu a besoin .le laver ses fautes dans les larmes
au ,,penlir. de fuir les occasi..n* dangereuses, et de se l.vn.M
avec ardeur aux saintes austérités de la pénitence; ^^ào^luru
aux jeûnes presc- 'ts par 1! .lise la mortification de l'e>pnt, du
.BU. ^''lavol. lé etdes sens; il lui faut, par une conduite
plus conforme au.x lois du mes et ecclésiasti.ines, expier ses pé-
chés, se prémunir contre la rechute, mériter u, plus abon-
,v,n;' effusion de. bénédicli.ms célesK.s et se fortifier chaqu.-
jour davantage d. s la prativ^^les vertus chrétiennes. Cest
ainsi que sainijean Ch-.ysoslôme résume les motifs que nou^
avons de faire pénlence et en particulier de nous livrer au
y,t^y^:,Jev'nauta>dpias: -'juna ut mn mcce^ ; jejunaut acce-
ptas ; jejuTM pe vieant (jux accevisti. ''
157 —
l.ors(iu(' de irop nidrs li, vaux ou une sfiiité délabrée cmpt^-
<h'-iit vos fidt'lps d'observer le jt-rine et l'abslinence imposé!, par
l'Kgli'^e, rxhortez-Ies rorteinent à prier be.iueoup, i\ eoinbaUre
leurs mauvaises passions, à fré(|uenlor plus souveul les sacre-
iiieuts; qu'Us soient pleins de cbarité pour leur prochain et
iprils lassent î/enéreusemen l'aumône aux pauvres, afin
d'obtenir le pardon de leurs péchés.
Vous leriez bien de placer dans vos églises comme eela se
Ijratiquc ailleurs des troues s|»écialement destinés <\ recevoir
les aumônes des fidèles durant les temps de pénitence et durant
l'aïuiée sainte. Sans vouloir imposer le choix des œuvres que
chacim peutaiuu'rà livoriser, vous pourriez recommander
l'o'nvre de l'Ilôtel-Dieu du Sacré-Cœur dont raj^randissement
estdijvenu nécessaire pour y recevoir un plus grand nombre
de malades, d'entants abandonnés, de vieillards et d'épileptiques.
.le recevrai avec rec-inaissance, à la fin du carême, les auniô-
lies qui seront rfauuuiiies à cette intention.
IV
\W
Ou me demande iiuehiuel'ois si l'on peut consacrer l'argent
du tronc de saint Antoine à d autres bonnes o-uvres qiu? celle
de fournir du pain au.\ pauvres.
La grande règle qui lioit diriger lemploi des aunu'ti,<< reuiises
|i.tr les fidèles, c't'st la volonté des donateurs iniitlicitemeul ou
cxplicilemeul manil'estée. Or, d'après la pensée géuérale des
'idèli -. les aumône- du tronc de saint .\iitoine ont pour bi l de
mur di: ' aiu au.\ pauvres. Il faut donc les employer de celle
iii.n \ à moins d'indications contraires, v. g. au moyen d'un
l'N'rileaii placé sur le tronc, ou d'une amionce faite bien
I lairemenl.
!Ê}„
La terrible guei jui «.xercy actuellement ses r^iivages dans
sud de l'Afriqu. i fait déjà, vous le savez, de nombreuses
■i<times et ne semble pas encore toucher à sa nn.
P •"*
I5H —
L'EkUs,.. .,u. a do« piière» pour lou» les benoin» de* 'ndividuH
au de sa, , ve.se. (!•■ Uni de lamiUeseu deu.l, de 1^"^ le ruine,
tno elees il seu.ble que c'e«l un beso u pour tout le monde
;" p r s suppliratiou« consacrées par la sa.ulo Ulurg.e et
de demander luuublemenl au Dieu Tout-Puissanl le grand
bienlail de la paix.
Eu cousé.iueuce, vous devrez, au«»i lougleu.ps que la guerre
se continuera, ajouter aux «raisons ordinaires des messes
basLs .u. rlJiUtées. .elles do la messe pro pace, lorsque les
rubriques ).' permettront.
VI
.le vous expédie aujourd'hui l'itinéraire de ma prochaine
visite pastorale qui commencera le 12 mai.
Vous voudrez bien relire àau^ l'Appendice au RUu,i .f dans
mes circulaires des années dernières tout ce qui a rapport à la
visite et vous y conformer exactement.
Prépare/, bien les enfants à la confirmation. Prenez le temps
nécessaire pour leur faire revoir et leur expli.iuer de nouveau
to a U ùr catéchisme, .t disposez leurs ànu-s à recevoir digne,
meut l'KspriUSaint et à profiter de ses ,Mâces. Je désire savon,
Zv voire rapport annuel, s'il y a, dans votre paroisse, des en-
fants .,,.i, à répo,,ue de leur première comn.umon, ne savaie.it
ni lire ni écrire, et -luel est le nombre de ces enfants.
Gomm^' par le passé, faites en sorte que tous vos paroissiens
assisï^nt a!ix instructions et aux divers ofTices de la visite pa.
lorale et s'efTorcent de gagner l'indulgence pleniere que le S.m
Père accorde à cette occasion aux conditions ordinaires de la
coufession, de la communion et d'une prière à sou intention
dans l'église paroissiale. Durant l'année sainte ou nous sommes
maintenant, J..lte indulgence devra être appliquée aux âmes du
^ir^atoire. Ce grand acte de charité des fidèles pour es défunt
de feurs familles et en général pour les nombres de hg Use
souffrante répond au plus ardent désir du dvvm Sauveui et
leur sera rendu au tentuplo.
~ 1«»
vil
Vous lecovrez avec la prt'si'nle cirnilain! lo compto-rondu
(les collectes diocf^saines. Un certain iininbre de paroisses figu-
rent en blanc. Pour couper court à tout malentendu, je décide
qu'i\ l'avenir toute» les paroisses devront fournir leur quote-
part et je révocpie toutes les exi-inptious qui ont pu ("'tre don-
nées pour l(î passé.
.\gréez, bien chers Collaborateurs, l'assurauee
dt'îvouemei.ibien sinajrc en N.-8.
de mon
•}■ L.-N. Archevêque de Québec.
I
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Ici
CONSTITl-TION
l)K
NOTKK TKKS SAINT VKHE i.KOXXIII
l'AI'K l'Ai! I,A I)1\I.\K l'l{(tVIJ)K.\(:K
l'HroettpConstitutioi,. I.'s IiMhilKen.t's ,|ii .hihilo ,1,. r,uMi,.c. liidO sont ,„roHw.s
aux rdiKiPUsPS, ,u,x ol.hit.s, ,hix t.Mtiair.s w :n,s mit ,vs jcuros fill...s on |omm.-s
vivant dans l,.M„oiia.st.'.ir.s ou l,.,s |,i..„.(.s .nnimiinHiitos, ainsi qn'aux oimitos
ii'x inlirmos, aux i.n>sonni«i«, aux .•aj.tils, aveo les pouvoirs opportuns, en vl
'|iu louche li>s aiisr)lutions et 1rs foniiiiutatioiis rip vo'ux.
[.KON. KVÈgUK, SKHVITKIJ} DKS SKKVITKUHS I)K I)IK[J
l'OI'It l'EUl'ÉTlIKJ.J.K MÉMOIHK
i
Nous avons médité sur la charité infiuio du Pasteur Etonu«l
'1111 «appel!.' SCS brebis par leur lumi « ,.I|.;an. x. Ih» afin .|uVlles
■uent [;i vi,. ,.| qu'elles Taieul avee phi^, .r;il)oi)(iaiice „ (ibùl.^ |(|,
'•' qui iinn seiilenieiit ;itlend .luVlles viennent se réfugier
iliuis son sein, mais encore vii souvenl à l.Mir ivneontre et !,.«
prévient. C'est pourquoi Nous avons cm. mi !.• j.rojet d'ouvrir
1" trésor des lil.énilités .ipostoli.nHjs, dnrani l';inu(!.' prochain..,
'i'iesi celle du Jubilé, aux personnes mem.- à <[ui l.Mir condi-
tion II.- peini.'t p;is d'entreprendre le voyap- [.reserit vers celte
Ville 8;.inte (M v.>rs les tombeaux .les hi.'nlicnr.Mix Ap.)tres.
Nous avons donc vf)ulu u.' p.is biiss.M' stéril.>s la foi et la
liiele de beaucoup do fidèles, qui eussent a.rompli ce voyace
•'•."■ ic plus grand zèle s'ils n'étaient retenus parla clôture de
A*?'
*■%
— 162 —
leur niouastèie, par I.s Heiis inrrangibles dr la raplivité, ou
par quelque infirunt.' corpoivlle. I.es a.lou.'issomnils que
Noire bi.'uvcillaucc- Nous iiispir.' .ni Irur favcMii- ne pourvoi,
ront pas scul.Mun.l à leurs b.->oius ou à leur ulihlé. niais ils
auront .«ncoiv .l.'s .•ons.Miu.>.u>-s fmrlu.usps pour l.' S;'l"l <;om-
mun (ie ton. l.'s duvli.ns. Lors,,»., m HlVt. tant do fuleles
8énarÔ8 dos aut.vs par ri,uio.M.nr>MU- Inir vi.., par 1 ardeur de
leur ridigion. par la pfUit.'iuv ou par le inallunir. uniront leiirs
prières et, leurs larmes. Nous pourrons (Muicevoir une bien
plus ferme espérance de voir apaisée la divine nusericorde.
Pour ces motifs, Nous avons résolu de faire ronnaître. par
los nrés,-nte.- L.dlirs. dans quell.<s eonditions pourront partici-
per aux absolutions et à rindul-ence plénii're du Jubile les
hommes et les femmes .pii passent leur vie dans les ermitages,
les monaslcM-es et les maisons religieuses, qui sont retenus on
nrison ou en captivité, on enfin .[ui seraient empêches parla
maladie ouïes ininniilés de venir vénérer les tombeaux des
Apôtres et l-s basilifiues patriarcales de Rome.
Les personnes auxquelles s'étendent ces prévoyantes disposi-
tions sont les suivantes:
I -Toutes les relinieuses qui ont lait des v(eux sidennels et
qui résident dans les monastères, soumises à une perpétuelle
clôture, ainsi .lue celles qui accomplissent leur noviciat on qui
demeurent dans les couvents, soit pour les besoins ne 1 éduca-
tion soit pour qnel.iue antre feiivre légitime. Ces dispositions
concernent aussi les religieuses des monastères de cette ca e
gori.- qui sont obligées de sortir d<- ces maisons pour recueillir
des aumôiHïs ;
11 -Les oblates, unies parles liens d'une vie commune et
dont les règles ont été approuvées par le Siège apostolique, soit
d'une façon permanente, soit à titre d'essai. A ces oblates il
faut joindre leurs novices, l.-s jeunes filles .lont elles font 1 édu-
cation, et les personn.^s habitant avec elles, bien qu'aucune ne
soit astreinte à la règle d'une sévère clôture ;
llî —Les tertiaires qui vivent en communauté sous un seul
et même toit, ainsi que b'urs novices et leurs élèves, ei ic3
163
autres personnes haLUant avec ellfs, (juoiqu'tîlles ne soient
millenieut assujetties à une rigoureuse clôture, et alors m»^me
(liic leur institut n'aurait pas été jusqu'à présent approuvé [)ar
le Siège apostolique et ne doive pas être regardé couinie tel en
viMtu des présentes concessions ;
IV. -Les jeunes filles et les l'enuues qui vivent dans les
maisons réservées à leur sexe ou dans des pensionnats, quoi-
qu'elles ne soient ni religieuses, ni oblates, ni tertiaires, et
bien (ju'ejles ne soient soumises à aucune clôture. Nous décré-
tons et déclarons que toutes ces perst -s, (jiie Nous avons
éuuniérées, pourront jouir des laveurs et privilèges accordés
par la présente Conslilulion, aussi bien à Home qu'au dehors,
quelles (|ue soient leur résid(nice et leur patrie;
V. Nous accoi'dons les mêmes facultés aux anachorètes et
aux ermites, mais non toutefois à c(>u\ (|ui, sans èti-e ti uns par
aucune règle de clôture, vivent soit eu conuuuiiauté, soit soli-
tairrmi'ut sous la direction des Ordinaires, en obéissant à des
lois ou à des règles fixes. Ces lettres ne concernent que ceux
qui consacrent leur vie à la contemplation dans une clôture
coiilinue sans être perpétuelle et dans la solitude, même s'ils
sont membres (le quel(|ue ordre mouastiquc ou régulier. Tels
sont un certain nombre de Cisterciens, les Chartreux, les
moines et les ermites de Saint-Homnald ;
VI. Nous étendons les mêmes faveni's aux chrétiens de
l'un ou de l'autre s(!xe qui se trouvent en captivité, au pouvoir
des ennemis, et aux fidèles qui, sur qiiehiue point du monde,
^0!lt incarcérés pour des motifs d'ordre civil ou d'ordre crimi-
nel. Il en sera de même quant à ceux quï subissent la [leine de
l'exil ou celle de la déportation, qui se trouvent condamnés
•nix galères ou aux travaux forcés, enfin pour les religieu.x
qui sont retenus ]»risonniers dans leurs couvents ou à qui les
'tidres de leui's supérieurs ont assigné un séjour délc'rminé
roumie lieu d'exil ou de déportation ;
VII. — Nous voulons (jne les mêmes facultés soient pareil-
leinenl accordées aux infirmes de tout sexe, de tout ordre, de
toute condition, soit que, hors de I^om», ils se trouvent déjà en
1 J>a
1.
t.
— 1H4 —
proie à (intilciut! maladif (lui, au jugement du médecin, les em-
pêche de.se rendre dans cette ville durant l'année du Jubilé ;
soit (jne. (iuoi(iue convalescents, ils ne puissent sans un grave
inconvénient eulreprenihv le voyage ; soit enJin ([ue la faibless"
habituel^' de saule leur interdise complètement de se mettre
en route. Nous voulons que dans cette dernière catégorie
soient classés les vieillards qui auront .iépassé la soixante-
dixième a.-.iee de leur âge.
C'est pouniuoi, à tous ces iidèles d à chacun d'eux. Nous
adressons dans le Seigneur l'avertissement, le conseil, la sup-
plication de (( repasser leurs péchés dans l'amertume de leur
âme, » de les délester ilii fond du c(Bur, de purifier soigneuse-
ment leur conscience par le Uvs salutaire sacrement de péni-
tence el par les salisfactions convenables. Ils devront ensuite
participer an célesle Haniiuel avec foi, respect et amour,
comme il est jusU^ ; el supplier inslanimenl le Dieu tiès bon et
très grand, par les mérites de son Fils um(iue, de la très au-
guste Vierge Marie, des bienheureux apôtres Pierre et Paul et
de tous les Saints, suivant les intentions de l'Hglise el les
Nôtres. Ils [trieront pour la prospérité et l'extension de la
sainte Kglise, pour l'exlirpatioii des erreurs, pour la concorde
des princes catholiques, pour la paix et le salut de tout le peu-
ple clnéliiMi. .\ ••cite lin, ils subslilueronl dévotement à la
visite (les iiuaUc liasili(iues de Rome d'autres œuvres de reli-
gion, de piéle el de charité, soit volontaires, soit surtout pre-
scrites comme il est enjoint ci-dessous par des hommes
revêtus des saints (irdres cl délégués en vertu de Notre
autorité.
Nous v«nilons donc et ordonnons (jne Nos vénérables i'rères
les Evéques el autres Ordinaires des lieux- en ce qui con-
cerne les religieuses, les oblalcs, les lerljaires et les autres
femmes ou jeunes filles ineiitionnées plushaut, les anachorètes,
les ermites, les prisonniei s, les malades, les seiituagénain^s
établissent el prescrivent, soil par eux-mêmes, soit par l'intei-
médiaire de confesseurs prudents, des œu^ res de religion et de
piété appropriées à l'état, à la conditio:. et ù la santé de chacun,
ainsi qu'aux particularités du temps et du lieu. Nous voulons
et Nous décrétons que l'accomplissement de ces œuvre» suit
—165 —
équivalent à la visite de« (lualre basiliques de Rome. Nous
concédons la même faculté de commuer les œuvres prescriteB
aijx prélats réguliers, qui ne pourront en user, bien entendu,
qu'A l'égard de leurs instituts et des personnes soumises à leur
juridiction. Quant au.x personnes domiciliées à Home, et qui
se trouvent dans les mêmes cas — Nous voulons que Notre
cher fils le Cardinal Vicaire de la sainte Eglise romaine, et son
vice-gérant, leur désignent soit par eux-mêmes, soit par l'inter-
métliaire de confesseurs prudents, des œuvres qui remplacent
les susdites obligations.
C'est pourquoi. Nous confiant eu la miséricorde du Dieu
loiil puissant et dans l'autorité des bienheureux apôtres
Pieirc et Paul, et puisant dans le trésor de la libéralité
apostoliiiue, à tous ce'^x r'-e nous jivons énumérés plus haut,
et à chacun en p.Tlicniiev —pourvu qu'ils soient vraiment
pénitents, qu'ils se b Ami, d irant la présente année du Jubilé,
dûment confessés et ré onfortés par I;i s;iinle communion,
qu'ils prient Dieu comme il ;i été dit plus haut, et qu'ils
accomplissent enfin toutes les autres œuvres qu'on doit leur
prescrire en place de la visite des hasili([i!es - Nous octroyons
et concédons une indulgence plenière. rabsolutiim et la rémis-
sion de tous leurs liéchés. Nous l'accordons encore à ceux qui
.uiront seulement commencé l'accomplissement de ces (euvres.
ilans le cas où une maladi(« dangenuise l.-s aurait surpris!
Nous l'accordons deux fois, dans le «ours de l'Année sainte, à
«eux qui auront réitéré les œuvres qu'on leur auia imposées,
;ibsolumeut comme s'ils avaient accompli les (euvres prescrites
à tons les autri's V "es.
Nous voulons qu'il soit permis aux religieuses et à leurs
iiovices. mais seulement la première fois, de se choisir dans
1 un ou l'autre clergé, des confesseurs, pourvu que ceux-ci
-oient dûment autorisés à entendre des religieuses en con-
lossion. Nous ordonnons (ju'il soit [termis aux anachorètes et
lux ermites mentioiutés plus haut, et aussi aux oblates,
tertiaires, .lux femmes et au.x jeunes filles vivant en .•ommu-
'lauté dans des monastères et dans (h; pieuses maisons, qui
peut-être, en temps ordinaire, n'ont pas la faculté de choisir
iibreTnetil l'^ur confesseur, ainsi qu'à ceux qui sont retenus
Wi
m
•S'i •
— \m -
caplils 011 1 risuiMU(M>. à ceux qui sont empêchés par des inlir-
mités ou iiiii' vi.'ill."sse, .le se choisir, la première fois
seulement, des confesst-urs quelconques, pourvu que ce soient
des prêtres dfnnnil autorisés à entendre des personnes
séculières cm confession.
La même faculté sera donnée, sons les mêmes conditions,
aux relifiienx de tout ordre, congrégation on institut.
Nous accordons et concédons aux confesseurs ainsi choisis,
lorsqu'ils auront entendu en confession les personnes susdites,
de pouvoir les absoudre de l.uites sortes de péchés, même de
ceux qui sont réservés spécialement an Siège apostolique,
sauf le cas d'hérésie formelle et extérieure, après leur avoir
imposé une pénitence salutaire, en y ajoutant tout ce qu'exi-
gent les sanctions canoniiiueh et les règles de la droite
discipline. Kn outre, Nons accordons aux confesseurs que
les religie\ises se seront choisis la facullé de dispenser leurs
péniteuîes des vœux, quels qu'ils soient, qu'elles auront pu
former après leur profession solennelle H qm ne sont pas en
opposition avec, l'observanc.- régulière. De même, Nous vou-
lons que les confesseurs mentionnés plus liant puissent
comuHKM', même par des dispenses, tous les vonix formés par
les oblates. novices, tertiaires, fenmies <'l jeunes filles vivant
en comnuinanté, à l'exception de ceux (lui sont réservés au
Saint-Siège, et— la commutation une fois prononcée - délier
de l'observance des vœux mêmes qui ont été jurés.
Nous exhortons Nos vénérables frères les Evèques et antres
Ordinaires des lieux de vouloir bien, à l'exemple de Notre
bénignité apostolique, ne pas refuser aux confesseui-s qui
.seront choisis selon les présentes instructions, la faculté
'd'absoudre les cas réservés aux Ordinaires eux-mêmes.
Nons voulons, enfin, que les transcriptions ou exemplaires
de ces piosentes [.ettn^s, niêinc^ imprimées, sifjnées de la main
de (lueliiu'un de Nos notaires publics et munis du sceau dun
dignitaire ec.-lésiastique, fassent foi auprès de tous les fidèles,
comme ferait foi le présent original, s'il leur était présenté ou
montré. Nous décrétons que les décisions et les o'dres con-
tenus dans cps Lettres sont et demeurent définitifs, valable»,
— 167 -
fixes dans loiitts [♦mus parties nonobstant toutes dispotji lions
ronlrairt-'s.
Qu'il ne soit donc permis à iiersonno d'enfreindre cette page
(le Noire décliiration. en tout ee qn'ejle contient d'exhortation,
(le concession, de déroj^ation, de d('<'rets et île niaiiifestations
de Notre volonté, et (jne nul n'ait la léinerit(' d'iiller à l'cn-
conlre de celle-ci. Si (luehpi'tin ose y atleuter. iiuil sache
(lu'il encourt rin(li;.Miation du Di(Mi tout finissant el des hien-
henreux apôtres Pierre et Paul.
I)onn(^ à Rome, pivs de Saint-Pierre, l'année de rincar-
untion de Notre-Seigneur mil huit cent (inatre-vingt-di.x-neuf,
au jour des calendes de novembre, en la vinat-deuxi(<me
année de Notre Pontificat.
C. Gard. .\r,orsr Mazzklla, pvodatairc
A. Gard. Macchi.
Place J- dn sceau do plorah.
Visa de la Cune :
.1. DEI.I.'.\Ql,it.A VlSCONTI.
. Mnveyislrr à la Secrèlairerie des bnfs :
I. GUONOM.
SlJf
LKON.
S.inct!
rn»MMi v(
biTcs à
li;irt';iil(!
ri'tti' ci
Rouit', ('
lllH'i(lUt'
Piiissaiii
pétiit'llo
oonirncî (
se rt'itaii
ohrétii'i)
ratholiq
S<,'II t i\ c
parîiripc
pour iiMi
Toutes c
v.iiit pro
tout le
plus gra
'la vantât
poils les
— I(i9 —
SUSPENSE DES injjiju;ï:nc"es et des
PUUVOIliS
l'KN'DAXT I/ANNKK Dr .lUHILK rXIVKKSKI, ipoo
l-KON. i;:VÈQUK, SKRVITEUH DES SERVITEURS DE DIEU
POUn PKHPKTLKLLK MÉ.MOIRlî
Saiictionnoc! par l'aulitriU; dos Souverains Pontifes, l.Koutu-
mo.Mi vtM-lu de laquelle les snleiinilés d»- l'Année sainte sontcélé-
brécs à Home, de itréleiem-e ù tout antre lien, si- trouve «Hre en
parfait»! liarnionie avec la dij,Miité dont Dieu lui-niênie a révolu
cette eité et avec les i)rivilèj,^es qui forment
Ro
son apanage.
me, en ellet, c'st la patrie commune de tons les chrét
iens, à
qiiel(iiie p;iys (ju'ils appartiennent; elle est la capitale delà
per-
r
pu
inssance ecclesiastitiue, en même temps (jue la gardienne
que,
pélnelle de la doctrine révélée par Dieu ; c'est d'ellt
conmni d'une source uniiiue et très aupnste. la vie découle et
se réfiand incessamment dans tout l'or^'anisnie delà république
chrétieunt!. Il est donc souverainenit-nt convenable que les--
('•athoiiques, obéissant à l'appel du S
sent à certaines époques dans cette ville, tout à la 1
liège ai)Ostoli(|ue. se réunis-
ois pour y
participer ensemble aux remèdes (|ni guérissent les âmes et
pour rendre hommage par leur présence à l'autorité romaine.
Toutes ces choses étant par elles-mêmes très salutaires et de-
\.uit produire de si bons résultats, Nous désiron
tout le cours de 1'
phu
s que, pendant
innée prochaine. Rome soit visitée par le
rand nombre possible de pèlerins, et afin d'aiguillonner
re en cette cité, Nous interrom-
ilavantage leur désir de su rond
poiis les privilèges accordés en divers t
en
11 ps par la libéra !ilé ."♦
M
T» m
MICROCOPY RESOLUTION TEST CHART
(ANSI and ÔO TEST CHART No, 2)
1.0
l.l
m îm
15 0
Ah
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Il 2.5
12.2
2£
1.8
1.25
i.4
1.6
J APPLIED IIVMGE Inc
=^ 1653 CosI Main Strsel
\:s Rocheslet, Ne* York 1*609 USA
= (716) 482 - OJOO - Phone
= (716) 288 - 5989 - Fax
— 170 — . •
l'indulgence de l'Eglise pour faciliter l'expiation des péchés;
c'est-à-dire que, ainsi que l'ont fait en circonstance semblable
plusieurs de Nos prédécesseurs, Nous suspendons, en vertu de
Notre autorité apostolique, pendant toute l'Année sainte, \e6
Indulgences dont peuvent jouir les fidèles.
Nous apportons toutefois à cette mesure de sages tempéra-
ments, comme on le verra par ce qui suit:
Nous laissons subsister, dans leur intégrité, .<t sans y appor-
ter aucun changement :
1° Les Indulgences accordées à l'article de la mort ;
S" L'Indulgence accordée par Notre prédécesseur Benoit
XIII à tous ceux qui, au son de la cloche, agenouilles ou
debout, récitent la Salutation Angélique ou une autre prière
en concordance avec le temps ;
3» L'Indulgence de dix ans et dix quarantaines accordée par
Pie IX en 1876. à tous ceux qui visitent pieusement les églises
dans lesquelles le Très Saint-Sacrement est exposé pour les
exercices des Quarante-Heures ;
4" Les Indulgences accordées par Nos prédécesseurs, Inno-
cent XI et Innocent XII, à tous ceux qui accompagnent le
Saint-Sacrement, quand il est porté aux malades, ou qui don-
nenl à d'autres, pour être porté à cette occasion, un cierge ou
une torche ;
5» L'Indulgence accordée à ceux qui, mus par un motif de
«été visitent l'église de Sainte-Marie-des-Anges, de l'ordre des
Frères-Mineurs, située en dehors des murailles d'Assise depuis
les vêpres du 1er août jusqu'au coucher du soleil du jour
suivant;
6- Les Indulgences que les Cardinaux de la sainte Eglise
romaine légats a latere, les Nonces du Siège apostolique et les
Évoques ont coutume d'accorder quand ils oflicient pontificale-
ment, donnent leur bénédiction ou emploient une autre forme
ueilée ;
7» Les Indulgences attachées aux autels privilégiés en faveur
_ ..- -i 1 — ».,»«na inf*"lo'onfos accordées de 14
des iiUéies aeiuiii» ci ica aawuo ».:u»..a— i—
— 171 —
même manière pour les seuls défunts; et aussi, toutes les
autres Indulgences accordées, il est vrai, aux vivants, mais
Avec cette clause -.spéciale qu'elles puissent être appliquées aux
•défunts par mode de suffrage. Notre volonté est que toutes
•ces Indulgenct's. et chacunes d'elles, ne puissent pas profiter
aux vivants, mais qu'elles profitent aux morts.
Quant aux pouvoirs, voici ce que nous établissons et sanc-
tionnons :
jiés en faveur
cordéeg de la
1" Est et demeure confirmée, pour' les Évêques et autres
•Ordinaires, la faculté d'accorder dos indulgences in articulo
mortis, avec pouvoir de la communiquer suivant les Lettres
données par Notre prédécesseur Benoît XIV aux nones d'avril
1747;
i' De même sont et demeurent confirmés les pouvoirs du
Tribunal du Saiiit-OfTice de rinquisit.ion contre les hérétiques
et des membres de ce Tribunal, ainsi que les pouvoirs des
missionnaires et d.-s miuislres députés soit par ce même Tri-
bunal, soit par la S. Congrégation de la Propagande, soit d'une
autre manière par le Saint Siège apostolique, et nommément
ta faculté d'absoudre de l'hérésit' ceux qui, ayant abjuré leurs
erreurs, font retour à la vraie foi ;
3° Sont et demeurent confirmées les facultés accordées par
Notre Pénitencerie apostolique aux missionnaires, pour qu'ils
en fassent usage dans les lieux où s'exercent leurs missions €t
à l'occasion du ministère qu'ils y remplissent;
\' Il en sera de même des pouvoirs accordés aux Evêques
cl autres Prélats, pour les dispenses et absolutions de leurs
sujets dans les cas occultes, même réservés au Siège apostoli-
que, conformément aux concessions à eux faites par le saint
Concile de Trente; ou même pour les cas publics, accordés à
certaines personnes et dans certains cas par le droit con'inun
ecclésiastique et par le Siège apostolique. Nous décidons la
même chose pour les supérieurs des ordres religieux, qui con-
tinueront à jouir des pouvoirs à eux accordés par le Siège apos
4olique, à l'égard des réguliers placés sous leur iuridiction.
— 172 —
Sauf, les exceptions susnienliouuéos, Nous suspendons eç
déclarons nulles toutes les iiutres Indulgences, tant pléniferef»:
et même accordées en forme de Jubilé, que pailioUes.
Nous suspendons également et déclarons de nul effet, les.
Facultés et Induits donnés à n'importe quelle personne ou em
n'importe quelle circonstance, pour absoudre des casrés.Tves.
à Nous et au Siège apostolique, rtilever des censures, commuer
les vœux, dispenser des irrégularités et empêchements. Ains^
donc, en vertu des présentes Lettres, Nous prescrivons et man-
dons'que, à l'exception des Indulgences du Jubilé et de celles
que nous avons fait connaître plus haut, aucune autre Indul-,
«rence en quelque li(Mi une ce soit, n(; puisse être publiée,
aunoncée, mise en usage, et cela, sous peine d'excommuni-
cation encourue ipso facto ou d'autres peines infligées par les-
Ordinaires.
TouUts u;s décisions mentionnées dans les présentes Lettres,
Nous voulons (ît ordonnons qu'elles soient tenues pour ferraos,
ratifiées, valides, malgré toute disposition contraire. -' :^
Nous voulons encore qu'aux copies, soit manuscrites, soit
imprimées de ces Lettres, signées par un notaire public et rfiu:
«les du sceau de quelque dignitaire ecclésiastique, soit accordée-
la même créauee qu'à l'original, s'il était produit et montré.'
Qu'il ne soit donc permis à peri^onne d'enfremdre 'les teVmés
de Nos suspense, décret, déclaration et volonté ou de s'y oppo-
ser par une témérité coupable. Si quelqu'un avait' l'audace de
commettre un tel attentat, il doit savoir qu'il encourrait l'in-
dignation du Dieu tout puissant et des bicnh(nireux apôtres
Pierre et Paul.
Dortné à Rome, près de Saint-Pierre, l'a l huit cent
quatre-vingt-dix-neuf de llucarnation de N>. .>Seigueur, la
veille des calendes d'octobre, eu la vingt-deuxii vie année der
Notre Pontificat.
G. Gard. Aloisi Mazzbli.a, />ro-rtaiatre.
A Gard. Macchi.
Place i du sc(jau de plomb. -
Visa de la Cune :
Joseph Dell'Aquila. Visconti.
• Enregistré à la Seerélairerie des Brefs :
l. GUGNONI. " i ; •••■'
- ]1t^ -
( N 12)
CIRCULAIRE AU CLERGÉ
f Archovèché de Qiiôbec,
( S avril 1900.
I. Projet fie ijMoiinage à Paray-le-Monial, à Lourdes et à Rome.
II. Prières préparatoires à la visite pastorale dan.s les paroisses où elle doit
avoir lieu.
III. Collecte h faire h-, jour de Noël pour l'Œuvre du Patrouage de la Saint- Vin-
eent de Paul.
IV. Xoces d'or sacerdotales de quatre Révérends Pères Ohlats à Saint-Sauveur.
V. Retraites pastorales et examens des jeunes prêtres.
Bien chers Collaborateur!
I
Malgré les événements qui se sont produits depuis près d'un
s.-cie et demi, et malgré les dislances, le Canada est toujours
i-oste cher à la vieille France. Elle sait quelle place d'honneur
nous Un conservons dans nos affections et de quel amour filial
nous entourons ses gloires et son nnm toujours vénéré.
Voilà pourquoi elle nous associe avec tant de cordialité à
toutes les letes par lesquelles elle commémore les faits les plus
saillants de son histoire ou manifeste au monde les éîap.R de sa
foi. Avec quelle ioie n'a-t-elle pas reçu nos pèlerins de Lourdes"
_ 174 -
nos zouavos pontiflcaax, les heureux représentants du Canada
ratholiquo aux inoubliables solennités rlu second centenaire
des apparitions du Sacré-Cœur (1873) et du quatorzième cente-
naire du baptême de Clovis et de ses Francs (1896) !
Aujourd'hui c'est de Paray-le-Monial, cette autre Terre-
Sainte, rendue à jamais vénérable par les apparitions du Sau-
veur que nous vient un appel auquel nous sommes heureux
de faire écho. On invite l<>s c;itholiques du Canada a une
-rande manifestation religieuse en l'honneur du Sacré-Cœur
de Jésus. L'année 1900 a paru propice à cet élan de piete et
d'amour envers Notre-Seigneur Jésus-Christ, Rédempteur du
monde A la veille d'entrer dans un nouveau siècle, ne con-
vient-il pas de tomber à genoux pour demander pardon de nos
fautes, de nos ingratitudes, et de solliciter des grâces de péni-
tence et de conversion sincère? Ce grand acte de religion so
fera sous la forme d'un pèlerinage à Paray-le-Momal, a cet
auguste Sanctuaire de la Visitation que Notre-Seigneur a
choisi pour répandre à flots les richesses de son amour, depuis
qu'il y a révélé le culte de son Divin Cœur à la Bienheureuse
Marguerite-Marie.
L'Eminentissime Cardinal Perraud, l'illustre évoque d'Au-
tun-dansle diocèse duquel se trouve situé Paray-le-Momal,
-nous invite, par une lettre en date du 8 janvier de cette
année, à prendre part à ce pieux pèlerinage, à le lairc con-
naître à nos diocésains, et à exhorter ceux qui traverseront
l'Océan à se joindre aux religieuses populations qui iront prier
dans ce Sanctuaire témoin de tant de merveilles.
Les vues de L'Eminentissime Cardinal évoque d'Autun sont
aussi, je n'en doute pas, celles de tous mes vénérés suffragants
de Québec; tousseront heureux, comme moi, de voir au moins
quelques-uns de leurs diocésains traverser les mers et s unir,
on cette dernière année de notre siècle, aux pèlerins venus de
toutes les parties du globe dans un acte solennel d'amour de
reconnaissance et de réparation au Sacré-Cœur .le Jésus. Nos
prières, unies à celles du monde entier, seront plus dignes de
l'infinie Majesté de Dieu, nous mériteront davantage la protec-
tion dont nous avons tous besoin ef seront aussi plus sûrement
exaucées.
— 17") —
Le projet répond, en outre, parfaitement aux désirs du Sou-
verain Poulil'c qui, à des dates encore récentes, a t'ait entendre
sa voix pour rccouiniaiuler la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus
et consacrer solcnnellcnient le genre humain tout entier à ce
Divin Cœur. Sa Sainteté a niènir béni le pi'ojet d'un pèlerinapi!
iutenialiunal, à Pai'ay-le-Mouial, comme très désirable et très
profitajjle au Lieu de l'humanité, travaillée si prolondementpar
l'erreur et les criminelles convoitises de toutes soi'tes.
.le me fais un devoii- d'en favoriser l'organisalidu qui a été
entreprise par les Directeurs du Mrssafjer Canadien et je fais des
vuMix pour que leur zèle et leur piété soient couronnés de suc-
cès. J'invite tous les diocésains de Québec, auxquels les cir-
constances de fortune et de tenqis le permettront, de s'associer
à ce pieux projet et d'entreprendre ce voyage avec nu grand
esprit de loi et de religion. Les prières de ces représentants du
peuple canadien, revêtant ainsi un caractère que je pourrais
app.'lei' otliciel, seront pins agi'éahles au Divin Maître, plus
dignes de T.ui ot plus efficaces pour nous tous.
Sous la direction du R, P. Pichon, S. J., les pèlerins peuvent
être assurés de jouir de tous les avantages possibles, soit pour
la visite des sanctuaires de Lourdes, de Rome et autres villes,
soit iionr le confort désirable dans un voyage long et fatigant.
Les renseignements au sujet de la date, de l'itinéraire "t du
•oùt du pèlerinage peuvent être obtenus au Bureau du Messager
Co^, adieu, !44, rue Bleury, Montréal
II
Pendant deux semaines avant l'arrivée de l'Archevêque pour
la visite pastorale, on récitera dans les paroisses qui attendent
cette visite, — les dimanches et fêtes après le sermon, la se-
maine après la dernière messe, — trois Pa/er et. trois Ave. Je
retummande instamment ;\ toutes les familles la récitation en
commun de ces mêmes prières, chaque soir de cette môme
quinzaine, afin d'attirer sur la visite pastorale les bénédictions
ibi ciel. C'est par la prière qu'on obtient les grâces de Dieu, et
sans la grâce nous ne pouvons absolument rien dans l'ordre du
salut. Quxcumque pelierilix in oratione credentes, arcivit^ti.^. Sine
me nihil pofestis facere. Exhortez vos paroissiens à se réconcilier
■*=.!
a.
- 170 —
tous avec le bon Dit'ii en ces jours de salut vx. \ s'approcher de
la Table Sainte. Préparez-les <\ l'avance comme i»oiir une retraite.
III
L'Œuvre du Palrou!if,a>, fondée en 18(11 par M. le Chevalier
Muir, en faveur des enfants pauvres de la ville de Québec, est
dirigée aujourd'hui par les Frères de saint Vincent de Paul, cX
vient en aide à plus de 300 enfants.
Il est des misères (lui parlent d'elles-mêmes et que tout cœur
généreux se plaît à soulager. La souilrance est notre sort à
tous et les pleurs qu'elle nous arrache nous rappellent la terri-
ble loi de l'expiation à laquelle l'humimité est soumise. Mais
cette soutfrauceest plus terrible lorsqu'elle s'attaque à l'enfant
trop faible pour se défendre. Sil'Œiluvre du Patronage n'a cessé
de rencontrer tant de sympathies, c'est précisément parce
qu'elle console et protèfïe ces pauvrets petits déshérités. Et que
leur donne-t-elle ? l'édmatiou chrétienne, l'aifection dont leur
cœur a besoin, les secours matériels que leur corps réclame.
Le premier de ces bienfaits l'emporte sur tous les autres : les
richesses ne sont rien, comparées à cette instruction religieuse ;
tous les titres pîilissent devant celui de chrétien. Quel est, en
effet, le trésor que les parents chrétiens estiment par dessus
tous les autres, celui qu'ils désirent léguer à leurs enfants?
N'est-ce pas cette connaissance et cet amour de Dieu qui seuls
donnent un sens à notre vie, soutiennent dans l'adversité,
mettent à l'abri des séductions de la prospérité ? — Y a-t-il donc
des parents, assez coupables pour se désintéresser de l'avenir
religieux de leurs enfants, assez aveugles pour ne pas com-
prendre le tort qui résultera pour ces êtres si chers dont ils ont
la garde et qu'ils lanceront dans la mêlée de la vie sans idée
chrétienne, sans les secours de la pratique religieuse ? Dans
un pays aussi cathoUque que le nôtre cette insouciance est
rare, mais arrêtons-nous aux exigences de la pauvreté. Les
préoccupations matérielles dispersent durant la journée le père
et la mère qui essayent, par un travail pénible, de gagner le
pain de chaque jour : le soir, ils rentrent au logis, exténués et
^ --,A„ -la f'>i'vp" d^"« un rpnna rénaratfiiir les forces
nécessaires pour recommencer, le lendemain, leur rude tâche.
— 177 —
Que devient alors l'enfant, abandonné à lui-même, privé de
cotte éducation chrétienne qui relève directement du prêtre,
mais qui doit commencer dans le sanctuaire de la famille?
L'Ecole n'est même pas toujours là pour réparer cet oubli, et ce
pauvre enfant exposé aux hasards du chemiu prend vite des
habitudes de vaf/abondage, d'insouciance, quand il n'apprend
pas d'enfants corrompus le vice qui déflore l'âme et dont le
contre-coup se fait sentir parfois toute la vie. Quelle belle
pensée que de créer un abri pour ces enfanta exposés, que de
suppléer à cette instruction religieuse et profane qui faisait
défaut ! Instruire l'enfant est un ministère important, mais que
ce ministère est subUme quand il est accompU en faveur des
déshérités de ce monde! Tel est un des buts de l'CEuvre du
Patronaf,^e, et si parmi les enfants qui profitent de cette charité,
un bon nombre vient avec une formation religieuse attestant
le soin des parents à s'acquitter de leur rôle d'éducateurs
chrétiens, combien n'en voyons-nous pas qui ont grandi,
jusqu'à neuf et dix ans et quelquefois plus, dans l'ignorance
de celte science sans laquelle les autres ne peuvent que nuire ?
L'enfant a reçu de Dieu son innocence, son amabilité, sa
simplicité, pour être aimé : il a besoin d'affection, et si son
âme ne reçoit pas cette rosée vivifiante, elle se replie sur elle-
même, comme une fleur brûlée par un vent desséchant. Chez
le pauvre, cette afléction existe, car l'amour et le dévouement
ne sont pas le privilège des classes aisées ; mais pour le pauvre,
le temps manque, pour ainsi dire, à ces doux épanchements :
la misère jette toujours autour d'elle mie tristesse sombre.
Aussi comme ces enfants recueillis par le Patronage, sont
sensibles aux marques d'affection dont ils sont l'objet! Il y a
donc pour eux une maison où leur présence n'importune nas,
où ils peuvent demander ce qui leur est nécessaire, sans ,'■-
trister un père ou une mère qui ne peuvent satisfaire à cett ;
demande pourtant si légitime. — Les économistes modernes
sont effrayés devant cette fameuse question sociale qui divise
les peuples et dont la solution semble réclamer des arguments
Vident L'Eglise, dépositaire de l'esprit de Dieu, a donné au
monde le moyen- de résoudre ces difficultés qui troublent
aujourd'hui la nlnnart. de« n;itinn= Tmitoc ir.^ f».,, j„
Charité travaillent d'une façon efficace à combler cet abime
_ ITK -
creusé par la haino et l'envie. Elh's répandcMit autour d'elles
„u iKHi do c- baume qui a non, rharité. Conun.'nt voulez-^vous
nue IVnlant qui .landil, dans la soullVan.'e fl dans lonbhne
Unisse pas par siniler? Pourquoi ne connalt-il la vie que
sous un jour aussi sombre, alors -in.- d'autres ne savent com-
ment épuiser les plaisirs qui s'oirrent à eux? Pourquoi s em-
presso-t-on autour des heureux de ce monde, tandis que lui qui
a soif d-aiïeelion, r.-st.^ dans cet isolement? - Versez sur ces
cœurs le vin et l'iunlo du bon Samaritain, témoignez au pauvre
l'affection que vous lui portez, et d." snile les plaies se ierment,
l'irritation disparaît. Il souffre, mais ou le plaint; ilestpauvre,
mais on l'assiste : sa pauvreté n'éloigne pas, elle attire. Le
riche ne croit pas desc.Mulre en venniit jus.iu'à lui, il le remer-
ri,. i]v vouloir IVuMi accepter son anmûne. Voilà ce que fait
rœuvre du Palroiia-e: eu ouvrant ses portes aux enfants
pauvres, (>lle Imr l'ail sentir l'affection hi plus sincère.
L'homme u.; vit pas seulement de pain, il en a cependant
besoin II ue doit pas s'inquiéter outre mesure de la nourriture
et du vêlement, il doit cepinidant tenir compte de ces nécessités.
Aussi, quel meilleur emploi peut-on faire du superflu que de
s'en servir pour secourir la miser.» ? Parfois ces pauvres enfants
ne trouvent pas chez .mx le morceau de pain qui doit les soute-
nir • c'est alors que la charité doit subvenir à pareille indigence.
L'oÈuvre du Patronage donne à ceux qui en ont besoin ce pain
de chaque jour que le pauvre réclame de son Père céleste.
Quelle plus belle mission que celle de vêtir ces chers petits qui
souvent, pendant l'hiver, souffrent du froid et ne peuvent rete-
nir leurs larmes ! Vêtus comme en été, ils ne peuvent compter
que sur la charité pour diminuer leurs douleurs.
Les enfants qui bénéficient de celte Œuvre appartiennent à
la ville de Québec et à ses environs, mais leur sort doit intéres-
ser toutes les âmes chrétiennes. Non seulement ce sont nos frères
qui souffrent, mais très souvent ces familles pauvres viennent
des rliffèrentes paroisses du diocèse, cacher leur pauvreté dans
les quartiers populeux de Québec, espérant vivre plus aisément.
La Maison de Famille qui recueille une vingtaine d'apprentis
et leur fait apprendre des métiers, intéresse aussi tout le dio-
cèse puisque ces jeunes gens viennent indistinctement de di-
— 17!» —
verses paroisses. Cette œuvre et d'autres du mémo genre,—
an nioyciî desquelles le Vénérablt- Dom Bosco a rendu ses reli-
gieux si populaires et si eflicaces dans une foule de contrées,- -
exigent des ressources pécuniaires pour se développer et pro-
duire le bien qu'on est en droit d'en attendre.
C'est pour subvenir à ce Itcsoin et coopérer à cette excellente
œuvre que vous devrez l'airt' chaque année-- jusqu'à révoca-
tion de ma part,— une collecte! dans votre église le jou- de
Noël. C'est avec les-oulU'sd'eau (]uc so lonnentl(!S ruis8eau.ïet
les neuves; c'e?t avec l'obole de clia([ue lidèli; que nous arrive-
rons à l'ain* prospérer cette niagnin(jue Œuvie du Patronage de
Saint Vincent de Paul et que nous attirerons sur nos travaux
et sur les familles les bénédictions du Ciel.
Le produit de celle collecte devra être envoyé à Mgr Têtu à
l'Archevêché, entri; Noël et le jour de l'an.
IV
Dimanche, 29 avril, seront célébrées à l'église Sl-Sauveur les
noces d'or sacerdotales de quatre vénérables Pères Obiats de
Marie Imma{;ulée: ce senties Pèies Grenier, Royer, Arnaud et
Babel. Les deux premiers ont travaillé surtout dans l'archi-
diocèse de Québec. Vous connaissez tous leur zèle infatigable,
leur charité sans bornes, leurs fructueuses et laborieuses pré-
dications, leur prudence et leur habileté dans la direction des
âmes au saint tribunal de la pénitence ; il est peu de paroisses
où leur pai'ole n'ait fait un bien immense. Les deux derniers
ont exercé leur ministère constamment au milieu des Sauvages
nionlagnais de la Côte du Labrador; ils ont vécu de leur vie
pauvres, ignorés du monde, vrais missionnaires, chéris de Dieu'
vénérés et aimés de tous ceux qui les ont connus ou qui ont
vécu sous leur douce et sage direction. Ce sont quatre saints
prêtres, quatre hommes dt; ^^^eu venus de la Vieille France et
qui ont consacré toute leur v,,, sacerdotale au plus grand bien
spirituel de nos chers Canadiens.
La reconnaissaiu-(' nous fait un devoir de nous joindre à eux
pour remercier le Dieu de toute bonté des grâces qu'il a répau-
dues sur eux pendanl leur demi-siècle de sacerdoce et de lui
demander d'accorder une heureuse vieillesse à ces bieu-aimés
— 180 —
véUîians (iu sanctuaire qui ont pass^' partout, .-omme h« Divin
Mailro,en faisant le bien.
V
La retraite pastorale rto MM. les curés de l'archidiocèse com-
mencera dimanche soir, le douze août, et se terminera samedi
matin le 19, par la rénovation dos promesses cléricales L.
seconde retraite, celle de MM. les vicaires, aumôniers prêtres
de séminaire et de collèges, .commencera lundi, le 27, à l u.
P. M., et se terminera samedi matin, le premier septembre.
«n faut, écrivait le pape saint Pie V, muc les prêtres soient
conduits de temps en temps dans la retraite, et .jue la on leur
trace le tableau de tous leurs devoirs, pour .ju ils les remp is-
sent saintement, et quon rappelle à \';"7"«"7''^.J.^,« .^i^l"^
sacerdotales, afin qu'ils les pratiquent lldelement.» B.'uolt XIV
aonelle la retraite ecclésiastique une puissance régénératrice
pour le clergé, une grande lumière pour le sacerdoce, une neur
odoriférante pour les mœurs. C'est pour cela que le second
Concile de Québec, Décret XIV, nous dit: « SmguUs anni. non
prœlermitlant (sacerdotes) spirilualibus exercilus oporam dare,
et pastoralibus secessibus, quos indi.xeril episcopus, intéresse
sedulo curent, ut hic, si quœ .macula) ipsis adhn,serint, abstergi
possint, et inde mentis acies ad cœlestia contemplanda vividior,
et voluntatis vires ad omne opus bonum amplectendum et per-
sequendum firmiores évadant.»
Vous aurez le soin de vous préparer à cette retra-'te par de
ferventes prières, aiin qu'elle produise des fruits abondante
dans notre clergé. .
Lundi matin, le 27, à 9 heures précises, aura heu a la salle
des cours du Orand Séminaire, l'examen des jeunes prêtres.
Tons ceux qui n'ont pas encore subi lesqualre examens annuels
nrescrits par nos Conciles provinciaux de Québec devroneti-e
présents et répondre par écrit aux questions posées «"^ les ma-
tières de dogme, de morale, d'histoire ecclésiastique, de dio.t
canonique et d'Ecriture Sainte qui leur ont été assignées.
Ils devront en môme temps remettre au président de l'examen
les deux sermons sur les sujets déterminés.
Agréez, bien chers Collaborateurs, l'assurance de mon
entier dévouement en N.-S. . , ^ .,
•}• L.-N., Airh. de Quel)ec.
\H\
(X VA)
i'WlVVlAlHK AU CLEKCÎÉ
Aicht'vôché de Québec,
27 avril 1900.
I. Collpctf pour IcK incciidifts d'Ottawn et iW Hull.
II. K(''j<lciii(.Mt lie la Caisse «Ml('wiiu(tii|up Saint .lonepli.
Bien chers Collaborateurs,
de l'examen
Un inctMidic vrainiciit désastrtnix vient de rava.uer les villes
'l'Ottawa et de lliill. On eslinie les pertes A environ quinze
millions de piastres; trois mille maisons ont été détruites,
([iiin/.e mille personnes sont sans abri et souffrent du froid, de
i;i faim et de toute espèce de privations: la misère de nos mal-
licinrux compatriotes de là-bas est indescriptibh; et bien propre
à toucher les co'urs les plus durs. Quel spectacle navrant ([ue
celui de tant de [)auvres gens qui ont vu l'élément destructeur
lei.r arracher en un jour le fruit de leurs écoimmieset de leurs
[lénibles labeurs et ne li'ui' laisser «me le Mavé, des rues !
— 182 —
A àivevs..s époques, en 1845, lH(iG, 1876 et 1889, Québec a
snutfevt de pareilles épreuves, et, mal,n-é le temps qui efface
tout ,l'>r lugubre souvenir est resté profondément grave dans
nos mémoires.
Ce qui a consolé et réconforté nos victimes d'alors, ce sont
les vives syuq.alliies .«t les secours empressés .lui leur ont été
prodigués sans retard.
C'est le même d.-v.ir de cbarité (•brétienn( qui nous incombe
Tnainum^.nl à notre lonr et .lui nous permettra d'acqmtter une
dette de reconnaissance envers de. bienfaiteurs si cruellement
éprouvés.
Laissons parler notre eœur. Fa' is aux autres ce qu." nons
voudrions .[ui nous fût fait à nous. ..-mes ; donnons a ces mal-
heureux largement .M, d.- grand cœur, suivant la m.'snre de nos
movens. Quels sont c.mi.x .pii ne se procurent pas quelques
jouissances sui-rflnes. uiulil.«s au moins, si dles ne sont pas
■!lummao.>ables à leur bien spirituel? Sacritionsces saUstaclions
enhémi'Ves et donnons-en le prix aux pauvres viclunes de l in-
cendie d'Ottawa et de IIuU ; laissons la charité glaner là o>i le
plaisir moissonn.'. O^ aumônes iront consoler des âmes uh-e-
rées, feront uumler vers le ciel la prière de cœurs reconnais-
santselnousattir(>ronl, avec la joie d'avoir sécbé des larmes,
les bénédictions du Ciel sur nous-mêmes, sur ceux qui nous
sont cbers et sur nos entreprises.
Dimanche prochain, f» mai, il s.>ra fait, dans toutes les égli-
ses du diocèse, une quête en faveur des incendies.
Les communautés religieuses et les diiferentes institutions
du diocèse sont autorisées.^ p;.:- !a présente, à preiulre part a
cette bonne œuvre. Le produit de toutes ces offrandes sera
transmis aussitôt à Mgr H. Têtu, procureur d.« l'Archevêché.
II
Le •■>(•. avril dernier, MM. les procureurs de la Caisse ecide-
siaslique se sont réunis pour décider si les règlements adoptes
il V . rinn ans devaient être maintenus. Tous s'en déclarent
satisfaits i't croient que parmi les membres aucun ne se plauu
— 1S.'{ —
4e l'état Jictuel des choses. Il ;i donc été décidé de demander
aux membres de la Société leur assentiment poni- que ces nou-
velles règles continuent à avoir force de loi.
De plus, les procureurs vous prient d'approuver le commen-
taire suivant qu'ils ont fait, à l'unanimité, du i" article des Rè-
gles, et la conclusion pratique ([u'ils en ont tirée :
«Si, au jugement de Mgr le l'résident, un membre malade
«exerce soit dans le saint ministère, soit dans un collège ou ail-
leurs, un emploi quelconque qui lui pi'ocnre nu l'evenu de
«8 200. 00, il n'aura pas droit à une pension de la Caisse ecclé-
"Siastique. Si ce irvenu est inférieur à $ 200. 00, la Caisse paie-
«ra au prêtre malade une allocation sut.'isante pour compléter
«cette somme. »
Comme il faut le vote de la majorité des membres pour (jue
les amen(h>meuts dt>vienn(>nt loi, je vous prie de ne pas man-
([uer de donner vous-mêmes votre opinion sur les (huix (pies-
tions qui vous sont sonmis(;s, et d'adresser votre réponse à Mgr
Têtu, d'ici au {"juillet prochain.
Agréez, bien chers CoUaborateui-s, l'assurance de mon
entier dévouement en N.-S.
•J- L.-N., Arch. de Québec.
a
S
!■(
Il
le
Cf
1,
t'I
— 184
( i\° 14 )
CIUCULAIKE AU CLEKGÉ
Archevêché do Qut'bec.
2 juillet 1900.
Bien chers Collaborateurs,
•l'iii 11' plaisir de vous l'aire couuaîtrc le résultat des voles
i| 111 oui, été donnés en réponse à ma circulaire, eu date du 27
.ivril dernier, au sujet des règles de la Caisse ecclésiastique
Saiiit-.Ioseph. Il s'agissait de savoir i" si les memhi'es continiie-
roiii de payei- trois par font sor leurs revenus, et 2" si le c(»m-
nii'iitaire du 1" article dos règles, lait par MM. les procureurs,
devra à l'avenir avoir force d(; loi. La réponse à ces deux (|ues-
tious est allirinative.
Sur les trois cent (jnalrc.'-vingt-qualre membres (]ui compo-
sent aujourd'hui notre société, deux cent trente-neuf sont en
laveur du trois par cent, trois seulement ont voté contre; den.\
eent quatorze approuvent h; commentaire et treize s'y opjiosent-
l.(>s autres membres n'ont pas l'épondu.
Agréez, bien cliers Collaborateurs, l'assurance de nu)u.
entier dévouement en N.-S.
L.-N., Arrh. de Québec
FONI
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Chn
Noli
■- 185 —
( N" 16 )
LETTRE PASTORALE
DE Monseigneur Louis- Nvzaire Bi5gin,
Archevêque de Québec,
ordonnant un TRIDllUM SOLENNEL EN L'hONNEUR DE
Saint Jean-B'.ptistk d;.; la Salle,
Fondateur de l'Institut des Frères des Kcoles Chrétiennes
LOUIS-NAZAIRE BÉGIN, par la grâce dk dieu et du
SilVlE APOSTOLIQUE, ARCHEVÊQUE DE QUÉHEC.
Au Clergé Séculier et Régulier, aux Communautés Religieuses rt
d tous les Fidèles de notre diocèse^ Salut et Bénédiction en
Noire-Seigneur.
Nos Très Chers Frères,
Douze ans à peine se sont écoulés depuis que l'Eglise, plei-
nement instruite de l'héroïcité des vertus et de la sainteté de
vie du Vénérable Fondateur de l'Institut des Frères des Ecoles
Chrétiennes, inscrivait son nom au catalogue des Bienheureux.
Notre église cathédrale retentit encore des voix éloquentes qui
'W
— 186 —
ont exalté i'humbh! prêtre et rendii grâces à Dieu, auteur et
rémunérateur de toute sainteté, d'avoir couronné son serviteur.
Depuis ce '.e date ménioraltlo, ce miure Dieu, magnifique
dans ses de ns, a daigné ratifier lo jugement de son Eglise sur
la terre. Par l'intercession du Bi'Milicureux Jean-Baptiste de la
Salle, les miracles, preuves indéniables de son crédit auprès de
Dieu, se sont multipliés, (.'t le Vicaire de Jésus-Christ, cédant
aux vœux de la catholicité, a voulu que, avant de laisser notre
siècle disparaître, un astre de plus brillât au firmament de la
sainte Eglise.
Le jour fixé pour ce glorieux événement fut le 24 mai 1900,
jour solennel pour le monde catholique, et en particulier
pour l'Institut né de l'inspiration et du zèle du saint Fondateur,
jour de pieuse allégresse pour l'Eglise de Québec qui doit
tant au dévouement des fils de Jean-Baptiste de la Salle.
Dans la canonisation d'un Saint, Nos Très Ghers Frères, il
faut voir, sans doute, la plus haute sanction de la vertu et du
mérite. L'Eglise, par son décret solennel, affirme d'une manière
pratique, une de ses notes essentielles et distinctives. Elle se
montre vraiment Sainte^ puisque, avant de déclarer Saint un de
ses enfants, elle a dû, par la grâce dont elle est la dépositaire,
l'engendrer à la sainteté et le conduire comme par la main jus-
qu'au seuil du paradis.
Mais il est une autre de ses prérogatives qu'elle a voulu pro-
clamer dans la canonisation du Bienheureux Jean-Baptiste de
la Salle: c'est son magistère supr«mie et universel, ce droit
d'enseigner dont l'a investie son divin Chef et Fondateur, quand
il dit à ses Apôtres : « Allez, enseignez toutes les nations. » Droit
inaliénp'ile, devoir sacré dont l'Eglise ne saurait jamais être
frustrée, puisque Jésus-Christ est avec elle jusqu'à la consom-
mation des siècles.
Ce magistère regarde, sans doute, premièrement la foi et les
mœurs; il regarde aussi, par conséquent, la vie chrétienne tout
entière, dans son éclosion,son évolution et sa perfection. Or, l'é-
ducation et l'instruction en sont les instruments indispensables
1H1 —
et inséparables. Ceux (]ui élèvent l'enlant pour la vie chré-
tienne, le dressent en même temps pour ses devoirs sociaux ;
lar il n'y a pas en lui deux hommes, le chrétien et le citoyen,
mais un seul, destiné à être simultanément membre de deux
sociétés, toutes deux voulues de Dieu et également obligées de
lui obéir et de le servir pour atteindre leur fin. Une éducation
indépendante de Dieu et de l'Eglisi! serait une monstruosité,
(li^'nc Iruit de la Révolution, mère des erreurs qui sont le fléau
(le notre siècle et le plus redoutable danger des temps modernes.
C'est donc l'éducation chrétienne que l'Eglise a voulu hono-
rer dans la personne du glorieux Fondateur des Ecoles Chré-
lieiuies. Il suffit de Ure sa vie pour se convaincre qu'il a réalisé,
il y a plus de deux siècles, le rêve le plus ardent de nos soi-
disant j'éformateurs de l'enseignement. Emule de son saint
patron, qui est aussi celui de notre bien-aimé pays, il a été
vraiment un précurseur dans la noble et sainte carrière de
l'enseignement populaire. Le problème de l'instruction gratuite,
dans le seul vrai sens du mot, qui mieux que lui l'a compris
et résolu ? La gratuité de ses écoles, voilà précisément ce qui a
été le prétexte des violentes persécutions qui l'ont abreuvé
d'amertume en attendant qu'elles servissent de motifs pour sa
liéatification.— L'enseignement joraiigue, tant prôné de nos jours
[lar des publicistesqui seraient parfois fort en peine de le définir,
il l'avait deviné et mis à exécution dès le dix-septième siècle,
et ses successeurs, en cela comme dans tout le reste, n'ont eu,
pour réussir, qu'à suivre la voie lumineuse qu'il leur a tracée.
Les voix les plus autorisées, cemme les moins suspectes de par-
tialité, leur en ont rendu le témoignage, non seulement en
France, berceau de l'Institut, mais encore sur toutes les plages
de l'univers.
Il Nulle part, disait naguère un illustre académicien français,
011 n'apprend à lire, à écrire et à compter aussi bien que chez
les Frères ; mille part on ne forme de meilleurs citoyens, plus
dévoués à leur pays ; nulle part, enfin, on n'apprend mieux à
reniant ses devoirs envers lui-même et envers Dieu (1).»
(1) Le Comte d'Haussoiiville.
jv<
— 188 —
Aussi los flls de Jean-Baptiste de la Salle se réjoinssenl-ils
ave r^i on de la ,loh-o de lenr Père et de l'hommage rendu à
fvmc "de l'œuvre qu'il a fondée et (,u'il couvre toujours d
fmo tion Zs ils n'en tirent pas vanité ; ils n'en concluent
nasnmin 'qu'ils doivent rester stationnaires, sans chercher
r,^nondre\ nx besoins de notre temps et du pays ou ds exer
a u^pontUL aux u ,,ouvent, au contraire, un stimulant
rMufrS «.H , -on' el A .les l-B-s nouveau. II.
"av ul en e 11" rq""' ri..^lnKti"", .l"»i'l"e invariable dan» «s
m- „™nk"omm "a véril.' quionestrobjelella nature humau,
n MlXi dTver iusquà Dieu, n'en ..stpasmoiu.énnnemmenl
2:^:S;Au.,L.™«,™.n...a^lenU.,..^^^
méritées. .
• Notre .liocèse Nos Très Chers Frères, ne saurait rester indit-
lérenU'rnmuu décerné par l'Eglise au saint éducateur de la
lerentalhonnuu i redevables aux Ghers
Srde ' ;f co pI;tt!o^^ efficace ^à l'œuvre de l'éducation
ch^itLne, pour êtrl tentés de l'oublier et de ne pas s'associe,
à leur légitime et filiale allégresse.
Il n'y a nas de pays au monde, Nos Très Chers Frères, ou
,^I ^; MUa[;/de plus grands et de plus r^u^es progi.
. 'instruction publique que dans notre Canada. Nulle pai t es
;^;r::..L£dév„n.^ra.e^;v.
t:ruara.lll.«na.^^^^^
dans nos paroisses rurales, aussi uu.n 4
— 189 —
(îoUt'pos et des couvents où les Ghers Frères et d'excellentes
Religieuses cultivent l'esprit et le cœur de notre jeunesse avec
un dévouement et une habileté dignes de tous éloges.
Ils ont compris cette parole d'un illustre chrétien: «Je ne
sais s'il y a rien de plus grand et de plus agréable à Dieu que
(le cultiver ces jeunes plantes du jardin du Seigneur, et de les
arrospr des eaux salutaires de la doctrine céleste.»
Ces belles paroles, — proférées au commencement du xv'
sit'cle par l'illustre Gerson, chancelier de l'Université de Paris,
— on les citait récemment en faisant l'éloge de saint Jean Bap-
tiste de la Salle. Ton Les les âmes vouées à l'éducation chrétienne,
religieux et religieuses des Congrégations enseignantes, humbles
instituteurs et institutrices laïques de nos villes et de nos cam-
pagnes, se sont également pénétrées de la sublimité de leur
rôle si admirablement mis en relief dans la sentence du pieux
chancelier. C'est là le secret de leur dévouement à l'œuvre si
belle, mais si laborieuse de l'éducation.
Parents chrétiens, comprenez-vous aussi, la grandeur de
votre mission. C'est vous, d'abord et surtout, que la divine
Providence a établis pour élever vos enfants, pour les instruire
dans la connaissance et l'amour de Dieu, pour leur donner des
principes solides et chrétiens, pour en faire des catholiiiues
sincères, d'excellents citoyens, des hommes vraiment vertueux
et lidèlosà tous leurs devoirs. Regardez ceux qui les instruiront
plus tard comme d'autres vous-mêmes, chargés de continuer et
(le consommer l'œuvre sainte que vous avez commencée au sein
de la famille. Facilitez donc leur tâche, souvent ingrate, en les
secondant de votre autorité, en les respectant, en les soutenant,
en bénissant leur zèle et leur dévouement pour une œuvre dont
vos enfants et vous-mêmes êtes les premiers à bénéficier.
Ecoutez les sublimes paroles par lesquelles l'Esprit-Saint
apprécie la dignité de leur profession : «Ceux qui enseignent la
justice à la multitude brilleront comme des étoiles durant toute
réteriiité(l). »
(1) Qui ad justitiam erudiunt multos fulgebunt quasi stellse in perpétuas setor-
uitates. Dan. XII, 8.
— 190 —
Olte Kloir. .i.pa.li.M.t .h-jà, - TK^liso nous on doniio rassu-
J;;.e -au Saint Fondateur d. l'Institut dos Frères des écoles
chrétiennes. KUe est 6,alen.ent réservée ^ («"^ '^«"VSuc'^Uon
I„i, servent Di.-u et l'Eglise en consacrant leur vie à l éducation
et }i l'instruction de la jeunesse.
A ces causes, l.; saint nom de Dieu invoqué, nous avons réglé
et réglons ce (jui suit :
1" Dans notre ville épiscopale sera célébré le fi, le 7 et le 8
décembre, un Iriduum solennel d'actions de grAces dont es
exercices 'se feront successivement dans les églises V-^^-^^^
de Saint-Sauveur, de Saint.Jean-Bapt,ste, de Samt-Roch, de
Saint-Patrice et à la Basilique, suivant un programme qui seia
bientôt publié.
2" Dans les paroisses rurales où il y a des coUèg^n^ ou acadé-
mies sons la direction des Chers Frères des Ecoles Chrétiennes
un triduum analogue à celui de Québec pourra être célèbre à
lu date qui conviendra le mieux aux intéressés. Pour ces loca-
lités il V aura messe les deux premiers jours; la messe du
tro^sièm; jour sera suivie du panégyrique du Saint, puis de la
bénédiction du Très Saint Sacrement et du Te Deum.
Sera la présente lettre pastorale lue au prône de tontes les
é.4isos ou chapelles où se fait l'office public, et au chapitre de
lout.>s les communautés religieuses, le premier dimanche après
sa réception.
Donné à Québec, sous notre seing et le sceau de "«^ aj'mes,
et le contre seing de notre secrétaire, le 1" novembre 1900.
-J- Louis-Nazaire, Arc'i. de Québec.
Par Mandement de Monseigneur.
J. C. Arsenault, ptre, Secrétaire.
B l'assu-
38 écoles
, cominp
luciition
iiis réglé
7 et lo 8
(lonl les
•oissiales
\och, de
qui sera
n\ acadé-
é lien nés,
célébré à
ces loca-
messe d»i
)uis de la
toviles les
lapitre de
che après
os armes,
I90U.
bec.
lire.
1.
11.
m.
IV.
V,
I.
ma
1
1
ini
(N Ui)
CIKCULAIKK AU TLElidR
m
( Archevêché df Québec
\ 25 uovembro lOOO.
l. Miitlèie d'examen ot suji-ts dr HPinion» des jcuiicH prôtro» ivmr 1001 .
11. Conlereiu'eH e<!cl«'i»iiai*ti<iunH,
III. Ii« iiutsso dft minuit du Ul dt'ccmhie. devant lu Suinl-Sacrunient o.'iiM)^»;.
IV. Ax».' leiiuis ixjur lii ((icinjôie coniniiinion.
\', Comi)ten de Faluique.
f
Bien cher» CoUaborjiUnns,
I
Les jeunes prAlre*', (fui n'ont pas fiicore subi b;s qualrc
•wameus requis par nos Conciles, devront se préparer sur les
matières suivantes pour 1901 :
Theologia liogmatica ; De vera rrliiihnr, - he Ecdesia.
Theologia uioralis : Ik omnibus sacramentia, exccpto matmnoido.
Historia ecclesiastica : fnde a Concilio Tridmtino usquc oil Poti-
Jificalum Leonis Xllî,
— 192
,;ui,«,^ cum mlUMibu.-:. h.tMicis .1 selmmaUas.^ De sMiS et
roUcijih mixih.
Sujets a." sonnons : Wmmr d<'. la présnire rrelle.
SnnclUîcnlioii du dimanche.
II
1. ronslal. ;ivtv salisfuciion qur los conlereucos ecclesiasl.-
.n es so loul généralen.ont avec une parfaite régulan e et qu
"quesUour soumises à l'étude du clergé sont l'ol^je d vm
Av^il soi^^ué, intelligent et consciencieux. Je vous en fehcite
t' M Ss grilces à^)ieu : c'est une bonne note en laveur de
,, :;;ie,<..é. S'ilva parfois quelques négligences, elles sont
en raos, et disparaîtront bientôt, je n'en doute pas, pour
■ i . place à un .èle ardent pour l'étude de la science sacrée et
1 ;ù,è inviolable fldélité dans l'accomplissement d'un grave
devoir.
\ Home d(.s conférences ecclésiastiques se font tous les
..uin e ioui-s; ici nous n'en exig-eons, conformément a la d.sci-
de' nos Conciles, que quatre par année. Il est nécessau-e
; tous les prêtres sans exception, étudient avec soin les
est 0 s proposées et ne manquent jamais d'assister .vux con-
Z^l, à^moins de raisons absohnuenl incontrôlables. (.. Conc.
(Québec, déc. xn; u.Conc Québec, dec xiv).
m
Connue je vous l'ai annoncé l'année dernière (Cire du 16
.lécen.bre 1S91)). tous les prêtres de rarchidiocèse qm o.U .^i^e
,r.„.e église ou d'une chapelle où l'on conserve le ^^^^
,„cnt pourront, en vertu du privilège a.-corde par Sa Samtete
ô "X I- .in-e ou chanter une messe à minuit le 31 décembre
!i:".ëtt^ année, pourvu q..' ■. ao.serte régulière des paroisses
Il ;i
it lias a en sot
ifFrif,
fe-
— 198 —
Olti' iiiosst> cominoucei'ii i»;ir le chant o\i la récitation du
Vciii Creator. Elle aura lieu devant le Sainl-Sacreinonl exposé
et se teniiinera par le chant du Te DeXim.
Je renouvelle, par la [irésente. l'autorisation déjà accordée
l'ainiée dernièi'e d'exposer le Saint-Saîrenient depuis 6 ou 7
heiii'es du soir du ;{1 décenihre jusqu'après la messe du lende-
iii.'iin. dans les éf,dises paroissiales et les chapelles, pourvu qu'il
s"y trouve constiiinment nn noin])re suflisant d'adorateurs;
retle condition me semble très facile à réaliser. Dans le cas
où l'on l'era l'exposition, un suivra po\ir le tdiant les rubriques
lies saints ordinaires.
IV
Pom' les raisons données dans ma circulaire du 4 septembre
I8'.l(), on ne doit, ni dans les collè,iies, ni dans les couvents, ni ail-
K'urs — admettre à la pi-eniière communion les enfants qui n'ont
pas encore dix ans. Il n'y a que d( s circonstances graves et
liailiculières qui pourraient faire déroger à celte règle, et ces
cas cMcptionnels doivent ètic sonmisau jugemenlde l'Ordinaire.
On ne saurait être trop exact à faire immédiatement à.ii\\% le
.Iochnai. les entrées de toutes sommes qu'on a reçues ou payées.
Ilcmetti'e cette tâche au lendemain, c'est s"exposer à faire des
(iiililis graves et préjndiciables à la Fabrique comme aux inté-
l'cssés.
On voudra bien relire, dans l'Appendice au Rituel, pages 216 et
suivantes, tout ce qui a rapport aux (]ouq)tes de Fabrique et s'y
ii»iilorni(>r toujours si'rupnhMiseuient.
Agréez, bien cjiers (Collaborateurs, l'assurance de mon
'iiliei'dévoueineni en N. S.
Y L.-N. .\rch. de Québec.
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II. A]
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— 196 —
(N° 17)
CIRCULAIRE AU CLERGE
Archevêché de Québec,
25 décembre 1900.
I. Kncyclique « Taraetsi fntura " do N. T. S. P. le Pape Léon XIII anr Jénus-
Christ Rédempteur.
II. Apostolat de la prière.
III. Propagation de la Foi.
l\. Revue eucharistique.
Bien chers Collaborateurs,
Vous trouverez annexée à la préseute circulaire une nou-
velle Encyclique de Notre Saint Père le Pape sur le Christ
Rédempteur. La simple lecture de ce document pontifical vous
IVi'îi voir l;i. grande beauté des enseignements qui y sont donnés
't vous convaincra de leur souveraine importance. La conclu-
sion qui s'en dégage avec une lumineuse clarté, c'est que le
snlut commun ne se peut trouver que dans Notre-Seigneur,
îî.iiis Celui qui est la voie, la vérité et la vie ; c'est qu'il faut
I9() —
ramener i.n divin Rédempteur non seulement les particuliers,
mais la société humaine tout entière.
Cette EncYolique devra être lue au prône des églises parois-
siales et de; chapelles où se fait l'office public, amsi quau
chapitre de toutes les Communautés religieuses, les premiers
dimanches qui en suivront la réception.
Te vous engage fortement à étudier avec soin cette admirable
Lettre Poniificale adressée à l'épiscopat du monde entier, à
vous bien pénétrer des salutaires doctrines qu'elle renferme
et à en fair. le sujet de quelques instructions particulières à
vos ouailles. Vous répondre/, ainsi aux vœux de Sa Sainteté
Léon Xlil • vous ferez connaître plus intimement à vos Mêles
leur Sauveur, leur Rédempteur, vous leur ferez comprendre ce
qu'il est pour les individus, pour les sociétés, vous grave-
rezdans leurs âmes la notion vraie de Jésus-Christ, qm est
venu nous apporter la lumière et le salut, et vous leur démon-
irerez l'absolue nécessité qu'il y a pour eux de marcher sur ses
traces et de se conformera ses divins enseignements dans leur
conduite publique et privée.
II
S'il Y a dans le diocèse, des paroisses où V Apostolat de la Prière
n'a pas e.'icore été établi, j'engage MM. les Curés de ces locahtés
à ne pas négliger plus longtemps de donner à leurs paroissiens
les précieux avantages spirituels attachés à cette excellente
association. Il est bien désirable, que, dès le commencement
du nouveau siècle, nos catholiques soient tous unis entre eux
et avec le monde entier par les liens de la prière et de la dévo-
tion au Sacré-Cœur de Jésus. Or, l'Apostolat de la Prière est
le moyen le plus efficace pour obtenir celte umon si avanta-
geuse au bien des âmes et si propre à procurer la gloire de
Dieu.
Le Secrétair.! de l'Archevêché, Monsieur l'abbé Arsenault,
qui est le directeur diocésain de l'apostolat, enverra à ceux
qui lui en feront la demande les diplômes et billets d'admis-
sion exigés pour établir cette pieuse association dans les pa-
roisses.
— 197 —
III
Je ne saurais trop vous t-xhorter à promouvoir autant que
possible dans vos paroisses respectives l'œuvre si belle et si
nécessaire de la Propagation de la Foi. Le nombre de nos
jeunes paroisses et de nos missions auj,'nu'nte tous les ans dans
l'archidiocèse; il est indispensable de ijur porter secours au
moins durant les premières années de leur <\\istenre, jusqu'à
ce qu'elles puissent subvenir par elles-mêmes à leurs dépenses
strictement nécessaires. Les recettes que nous fournit la Propa-
gation de la Foi sont l'unique ressounîe que nous ayons poiir
leur venir en aide et pourvoir à leurs plus pressantes nécessités.
C'est assez vous dire que vous devez travailler à stimuler la
charité '^'e votre peuple pour cette belle œuvre, à lui en faire
comprendre les heureux résultats au doubl(> point de vue reli-
gieux et patriotique et à en accroître les revenus annuels. Avec
une bonne organisation et un peu de zèle de la part de chacun
dt> vous, !'Œuvre ne périclitera pas, mais prendra, au contraire,
un regain de vigueur qui lui permettra d'étendre encore
davantage la sphère de sa bienfaisante influence. Voyez ce que
votre paroisse a recueilli et donné les années passées, et faites
en sorte qu'il y ait augmentation dans la recette, et non pas
diminution. Le bon Dieu récompensera votre bon vouloir et la
charité de votre peuple par dos faveurs spirituelles plus pré-
cieuses et plus durables que tous les biens éphémères de ce
monde. — « Qui dat pauperi non indigebit ; qui despicit deprecanlem
mstinebil penuriam.)) \Prov. xxvni, 27) — u Vcsti-a abundantia
Ulorum inopiam sublevet, ut fiat mqualilas. » (// Cor. vin, 14.)
IV
Voilà déjà quelques années, que j'ai cru devoir établir àQué-
bec l'œuvre de l'Adoration Perpétuelle du Très Saint Sacre-
ment exposé. Le Sanctuaire qui a été construit pour cet objet,
s'élève aujourd'hui sur les hauteurs historiques de la vieille
cité de Champlain, à l'endroit même où fut perdus par les
armes françaises la célèbre bataille des Plaines d'Abraham.
Vous avez eu l'occasion de le voir, et d'en admirer la beauté,
le bon goût, le caractère à la fois si classique et si religieuï.
— 198 —
Me conformant avi^c bonheur aux directions Pontificales qui
nous invitent, à l'aurore du nouveau siècle, à rendre un hom-
mage spécial et solennel au Christ Rédempteur, j'ai voulu que
la nouvelle église de l'Adoration Perpétuelle, sous le vocable du
grand Thaumaturge saint Antoine de Padoue, soit comme l'ex-
pression imposante et durable des sentiments du diocèse tout
entier envers le Dieu caché qnï continue dans la sainte Eucha-
ristie sa mission de Rédempteur du monde. C'est dans cette
pensée que j'ai invité le diocèse tout entier à contribuer au
moins indirectement à l'érection et au parachèvement de cette
église. C'est une grande joie pour mon cœur de voir (|ne tous,
riches et pauvres, ont su comprendre mon désir et ont mis
tant d'empressement à remplir mes intentions.
Déjà en eifet le nouveau Sanctuaire est presque complète-
ment terminé ; j'ai pu l'offrir à Notre-Seigneur, comme l'hom-
mage de notre commun amour pour lui, et le divin Roi a
daigné en prendre possession. Désormais l'auguste Sacrement
de l'Autel est exposé nuit et jour à l'adoration des fidèles, et
tout particulièrement des pieuses filles de saint François d'Assise,
les Franciscaines Missionnaires de Marie, que j'ai établies pour
être la garde d'honneur permanente autour du trône de Jésus,
au nom de l'Archidiocèse tout entier. Ainsi suis-je assuré que
dans ce Sanctuaire béni un hommage perpétuel sera dorénavant
rendu au Christ Rédempteur, notre Roi et notre Sauveur.
Là cependant ne s'arrêtent pas mes vues et mes désirs. Je
voudrais encore que, de ce foyer de l'Adoration Perpétuelle, la
dévotion au Saint Sacrement, dans ses diverses manifestations,
rayonnât vivement et se répandît de plus en plus dans toutes
les paroisses. C'est pour atteindre ce but que j'ai établi dans la
nouvelle égUse l'iiAssociation de l' Adoration Perpétuelle du Très
Saint Sacrement et de l'Œuvre des églises pauvres, » enrichie
de très nombreuses indulgences.
Je vous ai déjà engagés fortement à affilier vos paroisses à
cette Association, et j*ai la consolation de savoir que déjà un cer-
tain nombre d'entre vous se sont empressés de former des con-
fréries eucharistiques et de les affilier à la dite Associntion. Par
ce moyen l'Œuvre de l'Adoration Perpétuelle s'étendra au dio-
cèse entier, et il se formera une vaste et imposante armée
— 199 —
d'il Adorateurs parfaits en esprit et en vérité » (S. Jean, iv, 23.),
dont les prières et les snpplii.-alions feront une douce violence
au Cœur du divin Sauveur.
Je songe depuis longlenips — afin de cimenter davantage et
de rendre plus eflicace l'union av(ic le centre de la dévotion au
Saint Sacrement dans l'église de l'Adoration Perpétuelle, — à
donner à ce Sau'tuaire son organe propre, sous la forme d'une
piibli» ation mensuelle. L'heure me semble maintenant arri-
vée d'en autoriser formellement la fondation, et c'est avec une
ontièie confiance que je bénis la nouvelle Revue qui portera
le titre suivant :
LA REVUE EUCHARISTIQUE
OBGANE DE L'OEUVHE DE [.'ADORATION PERPÉTUELLE
AU SANCTUAIRE DE SAINT ANTOINE DE PADOUE
A QUÉBEC.
Je me suis assuré que le pri.x de cette publication sera extrê-
mement modique et accessible aux plus pauvres. Je ne saurais
trop VOUS engager à l;i propager parmi vos paroissiens. Elle
contribuera à développer de plus en plus la dévotion à la divine
Kucharistie et par là même à généraliser l'hommage solennel
iliic rh.umanité entière doit au Christ Rédemptenr. Elle ser-
vi la ;iussi à accroître encore davantage la confiance des fidèles
à l'illustre patron du nouveau Sanctuaire, Saint Antoine de
Padoue, dont le pouvoir extraordinaire sur le cœur de Dieu
semble être, de notre temps surtout, la Providence spéciale des
pauvres et des affligés.
J'ai pleine confiance que vous serez en cela, comme en tout le
it'*te, les fidèles exécuteurs des désirs que je vous exprime pour
1h plus grand bien spirituel de vos paroissiens.
Ilegi sseculorurn immorîali et invisibili, soli Deo honoret gloria in
'•iticula sxcuiorum. Amen.
u
_ 200 —
Agréez, bien cher? collaborateurs, avec mes meilleurs sou-
haits de bonne et heureuse année pour vous et pour vos
paroissiens, l'assuramo de mon entier dévouement en N. S.
f Louis-NuAinE, Arch, de Québec.
lleurs sou-
pou r vos
"U N. S.
jbec.
î'4''
'V-* I
W-
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N
AUX V.\
Biei!
t't qn'c
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au soi
déclin
qnt'lqi;
duise
spiritu
en soi
ces chi
en av(
signes
siècle,
trouve
voit (V
— 201 —
LETTRE ENCYCLIQUE
DE
NOTRE TRÈS SAINT PÈRE LÉON XIII
l'AI'E l'An LA DIVINE PROVIDENCE
AUX CvriilAlii IIKS, PlilMATS, AKCHKVftyUKH. ÉVftQUK.a KT AUTKKs OUI)IN,MRBe
K.N l'AIX KT KN COMMUNION AVEC I,K SI kOK APOSTOMyiTl.;
DE JÉSUS-CHRIST RÉDEMPTEUR
LÉON XIIL I^APE
r1i*.
Véiiérubles Ffères, salut lU luMifcliction apostolique.
Bieiunron lie pinssi! envisager l'avenir sans appréhensions,
•'t (Hfon n'ait, au contraire, que troi» et de trop graves motifs
«l»' s'alariuer, tant il règne fie germes invétérés de calamités
au sein des choses privées et publiques: il semble que ce
déclin de siècle ne laisse pas d'offrir, par la bonté divine,
quelque sujet de (•on>olalion et d'espérance. Nul, en effet'
:; .i;:gera sans intérêt pour le salut commun, qu'il se pro-
duise dans les âmes, avec un retour au souci des biens
spirituels, un réveil de foi et de piété chrétienne. Et, qu'il
en soit ainsi à l'heure présente, qu'en beaucoup d'hommes,
l'es choses salutaires ou se raniment ou se ravivent, nous
en avons pour garants, non de vagues indices, mais des
signes manifestes. Voici qu'au milieu des séductions du
siècle, et parmi tant d'obstacles e.vtérieurs dont la piété se
trouve environnée, sur un slo-nc du Pnntiro «nn-Arr,,.
voit d'immenses multitudes affluer à la Ville Eternelle et
l«— —
— 202 -
HU tniiilx'an des IMinfcs des Ai>ôUvs; liabilaiits di- noiiif,
aiisrti bn'ii iiuV'lraiigtMS, h'iidoiiiwr nstriis.lil.MiiiMil aux pra-
ti(HU>s n'lif,'i»'iist's; cl, plriiis de toi dans li'S lirsiirs oiivtTls
par ['Kj-'lisi'. rrclicrclicr avor une sainte avidilc loiil <•<■ (lui
l).-iil asMiicr l.'iii' «alnl ôlM-iUîl. Kt, qui iit> sci-ail fimi oiicore,
du siiirtaclt" «lu'otlVo à loiis les yt'iix. cf i-tMloiibl.-iiu-iit, .'xtra-
ordiiiaiiv de i)ii;li,' IVi vi.'iilf t'iivcrs k> SaiivtMii'? On cslirnt'ra
sans iH'int' di^iic des imMlli-iirs l('iii[is du cliiistianisnic, l'ar-
diuiravrc, L-Kpiclh", de l'Oriful à l'Occidcul, tant, d.' inilli.TS
d'Iioniuics nuis dans ks uièuies iu'Usim's i-l les uu'iufs scn-
tiuu'Uls. salu.Mil à r.Mivi le noui d.- J.-sus-Chrisl, et colMu-cnl
8CS InuaUfe'i'H. Plaisi' à Ditni 'lUC (-03 éliuci'll's de loi anliiiue,
qui .•(•latent "Il qucl(iui' sorti- sons nus rc-iards, allument
un vaste iuee.idie; et .[ue l'excellent exemple donne par un
si iiVi\m\ iiouibre ébranle tous les autres. Qu'y a-t-il eu etîei
d'aussi nécessaire, à notre «'pniiue. que de restaurer partout
dans lt«s soriétes la toi chréli-'une et les viu'lus de nos pères?
Quel nialbeur, ([ue d'autres liouun.'s, en trop grauil nombre,
restent sourds aux avertissements que leur donne ee renou-
vellenuMit de piété! Ah! s'//n savnimt le don 'le 'Dira, s'ils
venaient à comprendre qu'il ne se peut rien de pins malheu-
reux qui; d'avoir brisé avec le Libérateur du monde, et d'avoir
abandonné les uKeurs et les institutions chrétiennes, à leur
tour assurément, ils secoueraient leur torpeur, ils no se
donneraient de riq)os (ju'ils n'eussent changé de voie, et
conjuré ainsi une perte assurée. Or, conserver et étendre sur
la terre le règne du Fils de Dieu, travailler au sahil des
hommes, en leur communiquant les bieul'aits do la rédemp-
tion, c'est la mission de l'iiglise: mission si auguste et tel-
lement sienne, (lu'elle constitue la raison principale de son
pouvoir et de son autorité. C'est à quoi, il Nous semble que,
pour Notre pai l, Nous Nous sommes appliqué jusqu'à ce
jour et de toutes Nos forces, dans l'exercice si ardu et si
plein de soUicilud-s du Ponliflcat Suprême. Pour vous, Véné-
rables Frères, concourir avec Nous ;\ cette œuvre, en faire
votre principal souci et le premier objet de vos labeurs, c'est
assurément votre pratique habituelle, pour ne pas dire quoti-
dienne. Nous devons toutefois, et vous et Nous, redoubler
d'efforts, ainsi l'exigent les temps, et profiter spécialement ue
203 —
lins ])i!r('sT
l'Annôo Saillie, pour étciidn uvantiiKO la comiairtHfiiic»' et
raiiioiir fin ,l('8iis-(Iliiist, |iiir nos ('ii!»('i<.Mirtn('iits, nos cxliorlu-
liniis, nos ('(luscils ; t-t lAclicr de nous l'aiic ciiteiKlrp, s'il est
possible, no'i lanr. d(!s hoinnics [tour (|iii v.'vsl une liaitiliulo
(Ir iiièici' (loriicmt'nt l'oi-i'illc ;in\ niaxirnt's ••hréiitMincs, (jiie
lie c's ;iiili»>s, c! ■ lM'aiiO(»ii|) les plus iiialli(Mirt'ii.\, ipii, j^ardanl
le nom di' chrétiens, Iravorseiil iit'aiMiioins la vie, t.- cœur
vidi' d'espérance el d'uniolir de .lésiis. Ceii\-li\ snrlonl Nons
iii8[iirenl une sonverniiie compassion: c'(;st à eux eu pai-ti-
cnlier (|ne Nous demandons di« réllecliir sur leur conduite,
et de considérer le sorlijui les alteiid, s'ils n'fnivrenl les yeux.
iN'avoir jamais ni d'aucune l'acon couiiu .lésus-Clirist, c'est
assuré 1 eut un iinmcnsc luallnMir, ([ii'on ne pi-nt, lonlelbis
taxer tropiiii;ltreté et d'ingratiludt'. Mais le rejeter on l'oiiblior
après l'avoir connu, esl un l'rinie si all'renx el uiK! telle folie,
qu'on a peine à se l'expliiiiier en un lioinme raisoiiii.ible.
.lésns-ChrisI, eu eUel, esl le principe et la souice île tout bien;
et, de iiiènie que c'est sa i^rAce seuh; qui pouvait délivrer
l'hoinine, ce n'est ([ne sa vertu (pii le p(.iil garder. // n'rst point
dv siilut en (/uelifue autre. Car il n'rst pas sous Ir ciel d'autre nom
donné aux hommes, par lequel on doive rire sauvé {\). (le qu'est
la vie mortelle, en deboi-s de Jésus-Christ, Vertu de Duu et
Sanesse de Dieu: ce (|ii(> sont les imiMirs; à quelles coiisé-
(|uenc(>s abon lissent les ( hoses buinaiiies: ne le savons-nous
pas assez par l'exemple de ces peuples malheureux, sur
lesijuels la lumière chrétienne n'a point brillé? Si peu qu'on
se rajipclle, ne serait-ce (jue par le liiblean qu'en a esquissé
Saint Paul, tout ce qu'il y régnait d'avtuglement d'esprit, de
dépravations contn> nature, d'excès monstrueux de supersti-
tion et de débauche, on se sent l'âme pénétrée tout à la fois
de compassion et d'horreur. - Ces choses-là sont connues
sans doute communément, mais non pas communément pesées
et approfondies. Non, il ne s'en trouverait pas un si grand
nombre aveuglés par l'orgueil ou endormis dniis l'indiirérence,
si le souvenir des bienfaits divins était plus répandu, et si l'on
considérait plus fréquemment l'abîme d'où le Chiist a arraché
l'homme, et les hauteurs où il l'a porté. Déshérité et exilé
H) Act., IV, lu.
— 204 —
depuis bien dos siècles, le genre humain se P^^f Pi^^i^ ^h^^;;^
io.rà sa ruine, accablé des maux épouvantables que Non.
ivon rappelés et d'autres encore: contagion t-^-^e eng n^
drée par le péché de notre premier père, et que nu ressou.ce
humaine ne^ pouvait guérir; quand, descen lant du c.el^eu
iilérateur, Notre-Seigueur Jésus-Chnst apparut. Au p.eme
jour du monde, Dieu lui-même l'avait promis comme Intm
vau.queur qui triompherait au scrpnU : et des lors vus sa
venue l'ardeur d'un impatient désir avait tenu fixe, de siècle
en siècle, le regard des hommes. Longtemps, les oracles sacres
et ù' ciiants%rophétiques l'avaient ouvertement proclame
dépositaire de toute espérance. Et, en outre, par les vie s. -
tud..s de sa fortune, par les ts de son histoire, par ses U-
tutions, ses lois, ses cérén.o.ùes, ses sacrifices, un pe pl^
choisi avait clairement et distinctement annonce, que ctlui- a
môme accomplirait et consommerait le salut du genre humau
qui devait être, selon les traditions, prêtre et tout ensemble
victime expialrice, restaurateur de la liberté humame, prince
de la paix, docteur de toutes les mUions, fondateur d un royau-
me éternel. Tous ces titres, figures, oracles, présentant sous
des apparences diverses la plus substantielle et harmonieuse
unité désignaient l'être unique qui, sous l'empire de la chanté
excessive dont il nous a aimés, devait un jour se dévouer
pour notre salut. Et, en eilet, quand le conseil divin fut arrive
à maturité, le Fils unique de Dieu fait homme, offrit dans
son propre sang, une pleine et très abondante satisfaction
pour les hommes, à la majesté outragée de sou Père ; et,
rachetant d'un «i haut prix le genre humain, il se 1 acquit a
lui-même. Vous n'avez pas clé rachetés par 1rs maUerrs pcmsa-
bU's de ror et de l'argent, mais par le sanf) précieux de Jésus-Chnst
anneau candide et 'sans tache (I). Ainsi, cette humanité qu d
tenait déjà sous son pouvoir et sou empire, comme créateur
et conservateur de toutes choses: par un véritable et rigou-
reux rachat, il l'a faite sienne à un second litre. Vous ne vous
appartenez plus, car vous avez été rachetés d'un grand prix (M-
Par là Dieu a restau'-é tontes choses en JésusChrist. Mi/slc-
rieuse et bienfaisante prédélermination, en vertu de laquelle il avait
(1) I Potr. I, 18-19. — (2) I Cor. vi, 19-20.
— 205
résolu^ quand serait venw la plénitude dea temps^ de tout restaurer
rn .ti'Sus-Christ [l). Et, (m etfet, à peine le Sauveur a-til aboli
la oédnle de notre condamnation, en la clouant à la croix, que
voici soudain(.>ment les colères célestes apaisées; l'humanité
troublée et errante atl'ranchie di-s (;liaînes de l'antiqut» escla-
vage; Dieu pardonnant à l'homme, lui rendant sa grâce, lui
rouvrant l'accès de l'éternelle béatitude, lui restituant le droit
l't lui offrant les moyens d'y arriver. Alors, comme se réveil-
lant d'un loup; et mortel sommeil, l'homme ouvrit les yeux à
cette lumière de vérité, si lonf.'uement désirée, si vainement
cherchée. Il reconnut, tout d'abord, qu'il était né pour des
biens, iucomparabltnnent plus hauts et plus magnifiques, que ne
le sont les biens sensibles, choses caduques et éphémères, où il
avait borné jusque là les pensées et les soucis de son existence.
Il comprit que le fond même de la vie, que la loi suprême, que
la fin où il faut tout rapporter, c'est que, sortis de Dieu, nous
retournions un jour à Dieu. En vertu de ce principe et de cette
maxime fondamentale, l'homme se r>;trouva lui-même, et
reprit conscience de sa dignité; l(!s cœurs s'ouvrirent au sen-
timent de liens fraternels unissant tous liis hommes; et, par
luie conséquence logique, droits et devoirs, ou furent menés
à leur perfection, ou nouvellement constitués, pendant que
des vertus naissaient de toute part, que nulle philosophie
païenne n'eût même \)U soupçon ler. Aussi, pensées, actes,
mœurs, tout prit un autre cours; t^t, quand la connaissance
du Rédempteur se fut répandue au loin, et que sa vertu se
tut écoulée ju-îiiu'aux veines intimes des sociétés, bannissant
riiiiiorance et les vices antiques, il se produisit un tel renver-
sement de choses, par la naissance d'une civilisation chré-
liiMine, que la face de la terre s'en trouva totalement changée.
Dans C(!s souvenirs, Vénérables Frères, on puise Nous ne
savons quelle infinie douceur, en môme temps qu'on y
recueille un grave avertissement: c'est que la reconnaissance
à l'égard du Divin Sauveur doit remplir nos âmes, et se tra-
duire en toutes les formes possibles.
Un long intervalle nous sépare, il est vrai, des origines et
(1) Eph. I, 9-10.
_ 206 —
des promiers temps de la rédomplion : mais qu'importe,
puisque la vertu de celte rédemplien est uidèfeclibhs etque
{..s bienfaits en restent impérissables et immortels .' Celui qm
a réparé une fois la ualure humaine, ruinée par le pèche,
celui-là mèu.e la conserve et la conservera perpétuellement.
// ,sV,s< ,lonné Im-mrme cnvéilempliou pour mus ^ous.:[\). lous
seront vivillrs dans le Christ, (il El son rhjnr n'aura point de fm (31
Ainsi, selon le plan éternel de Dieu, le s.lut .le tons et de
chacun réside en Jésns-Cl.risl. Qni Tabandonne se trame à
lui-même, dans une sorte de folie aveugle, sa propre perte, et
fait, du même coup, autant qn'd est eu lui, que la smne e
humau)e retomb.. connue si elle était batlne d'une yiolen e
tempét.., en cet abîme de maux et de <-alamites, d ou la arra-
chée la bonté du Rédempteur.
Car si l'on dévie- de la vrai.^ route, on devient le jouet de
décevantes illusions, .jui détournent toujours f'^^l^^J^
terme désiré. De même, si l'on rejette la pure et H'U,henl.q«e
lumière de la vérité, on ne saurait empêcher les te.iebies
d'oir,.s.,uer resprit, et une lamentable perversion de doc ruies
d.> tourner les âmes à la déraison. Enfui, quel espmr de vie
peut-il rester à ceux qui abandonnent le principe' nieme et la
source d. la v.eï Or, la voie, la vérité, la vie c est nmque-
meut Jésus Christ. ./. suis la voie^ la vrritê et la m. H.. Lni
banni, c'en est fait de r,c, trois indispensables .-onditions de
salut.
Est-il nécessaire de démoutr.-r une .'hos." qui s'affirme d'elle-
même, et .1...' Ton s.)nt profondément jusque dans la pins
oninde afflueuce «les prospérions lemi.orelles, savoir, qu .1 n e.
;i.m, hors Dieu, où le cœur hnmain puisse trouv.n- son compte
H, absolu ivpos? L'unique fin .le l'homnie, c est D.eu ; et il c
l,v. vrai de dire .lue celte vie terrestre porte l aspect et toute
la physionomie d'un voyage. Or, .iésus-Chrisl est not.r vou'.
en J laborieux et périlLM.x voyage, nous nous ilaltenons
vaiu.^m.Mit de parvenir à Dieu, le bien (iual .'t snprem.- autre-
ment qu'avec .lésus-Christ ponr souti-n et pour guide. Pmo/,«^
Z vieil à mon Père si ce n^esl par r>m (5). Qu'est-ce à dire, s.
"^i,,.. n, 6.- - i'2) I Cor. XV, 22.- (3) Luc. ., 33.- (4) loan.x.v, «.-(6) VM.
— 20 —
IV, 6.— (5)Il'i<l-
(c n'est p;ir lui •/ D'abord et par dessus tout, si ce n'est par sa
grâce; mais, grûce (jui resterait ui*/e en l'homme, s'il néglij,r(.ait
ses préceptes et ses lois. Après avoir opéré notre salut, Jésus
répondant à une nécessité, a laissé sa loi, comme -ardieimè
l'i tutrice du genre humain, alin (|ue les hommes, revenus de
iiMirs errements, pussent, guidés par elle, marcher à coup sûr
vers leur Dieu. Allez et ensdgni-z toutes les nations leur
apprenant à observer tout ce que je vous ai eomma)idé..'... (|).
r.milez mes commandements (2). Par là, nous pouvons entendre
qu'' ce (]u'il y a d'essentiel et d'absolument nécessaire dans la
l)iolession du cni'istianisme, c'est d'être docile aux préceptes
(leJésns-Christ, et de lui consacrer sa volonté dans une sou-
mission toute cordiale. Grande chose, certes, qui requiert
souvent beaucoup d'eiï'jrts et une lutte vigoureuse et opiniâtre.
C;ir. bien (jue la nature humaine ait été réparée par la giâce
(lu Héilempteur, il reste en elle un certiiin fond d'affec^tions
vicieuses, morbides, débilitantes. Des penchants divers tirail-
lent rhmnine, elles attraits du sensible induisent laciL ment
le cœur à suiviv ce qui llatte, nou ce que Jésus-Christ com-
mande. Il laut pourtant lutter contre ses passions, leur résister
de toutes ses forces, en esprit de soumission au Christ: si elles
n'obéissent pas à la raison, elles la dominent, et, arrachant
tout l'homme à Dieu, elles font de lui leur esclave. Les
hommes dont le cœur est corrompu et qui repoussent la foi ne
réussissent pas à ne pas servir car ils sont esclaves de la triple
nipiditr, ou de la volupté, ou de roryueil, ou de la curiosité (3)
Et. dans ce combat, il faut être tell.mient disposé, .lue l'on
regarde comme un devoir de ne reculer point, pour Jésus-
Christ, devant la peine et la soulfrance. Il est difficile, assu-
léineut, de repousser des choses ([ui déploient tant d'amorces
pour nous séduire; il est dur, il est amer de fouler aux pieds
<e qu'on appelle biens du corps et de la fortun(>, pour rester
lidMe à la volonté et au commandement de notre maître II
'■si (le loute nécessité, cependant, que le chrétien soit patient et
tort dans la souffrance, s'il veut passer chrétiennement ce qui
lin a été mesuré de vie sur cette terre. Aurions-nous oublié
(lequel corps et de quelle tête nous sommes les membres?
(1) Matt. xxvni, 19-20- — (2) loan. xiv. 15. — (.S) S, A>\s. De t^-a R,.'. H7.
— 208 —
Il a pris la croix, se proposant le bonhf-nr. cehii qui nous a
prescrit de nous renoncer. Aussi bien, des dispositions d'âme
que nous venor.s de dire, dépend la dignité niênie de la nature
humaine. Il n'y a pas jusqu'à la philosophie antique qui ne
l'ait mainte t'ois observé, se commander à soi-même, et taire
que la partie inférieure obéisse à la supérieure, ce n'est point
l'abdication d'une volonté déprimée : non, c'est au contrain"
l'acte 'd'une vertu 5,'énéreuse, adminiblemeul conforme à la
raison, et tout à fait digne de l'homme. Au surplus, l)(>aucoup
souffrir, beaucoup endurer, est la condition humaine. Il n'est
pas plus au pouvoir de l'honuiie de s'arranger une vie exempte
de douleur, <>t remplie de toute félicité, que de réduire à
néant le dessein de son divin auteur, lequel a voulu que les
conséquences de l'antique faute fussent perpétuelles. Il con-
vient donc de n'attendre point sur la terre l'abolition de la
douleur, et de tremper son âme iiour la supporter .avec pa-
tience, en y reconnaissant un gage certain des récinupenses
suprêmes. Car, ce n'est point mu richesses ni aux délices de
la vie, ce n'est point aux honneurs ni à la puissance, mais
à la patience et aux liirmes, au /(«le de l;i justice rt à la lîureté
du cœur, que le Christ a [iromis l'élernelle béatitude.
Ou voit facilement par là ce (ju'on peut attendri- des aber-
rations et de l'orgueil de certains honunes, lescpiels, faisant
mépris de l'autorité du Rédempteur, placent l'homme au plus
haut faîte du monde, et prétendent qw la nature humaine
règne en souveraine absolue sur toutes choses; encore qu'ils
ne sachent ni amener l'avènement de ce lègne, ni même en
définir le caractère. Le règne de Jésus-Christ, c'est de la cha-
rité qu'il tire sa forme et sa vitalité; aimer saintement et
suivant l'ordre, tel est son fondement et touUî sa substance;
d'où suit nécessairement tout le reste: observer inviolablement
ses propres devoirs, respecter les droits d'autrui, estimer l'iiu-
main inférieur au céleste, préférer à toutes choses l'amour
de Di(Hi. An contraire, cette souveraineté de l'homme rejetant
Jésus-Christ, ou dédaignant de le connaître, a pour base
unique l'egoïsme, la charité lui est étrangère, vile ignore le
dévouement. Que l'homme commande, Jésus-Christ y consent :
mais en la recule manière possible, c'est iju'il commence par
209 —
.servir Dieu, et deinandor niligimiseineiit à sa loi la règltî el
la discijiliiie flf la vif.
Par loi de Jésus-Christ, nous u'enl(Midons pas uniquement
les préceptes de uioralc slrictemenl naturelle, ni les seuls
préceptes anliquenieiit révélés, ceu.\-ci d'ailleurs perfectionnés
et achevés par Jésus-Christ, qui les a expliqués, niterprétés,
sanctionnés: nous entendons nu'ore tout le reste de sa doc-
trine, et notamment ses institutions. Parmi elles, l'Kglise est
au premier rang; ou, pour mieux dire, (Mitre toutes les œuvres
de Jésus-Christ, en peut-on marcpier une seule que l'Kglise
n'enferme et ne contienne éniiniMument en elle-même ? Or,
c'est par le ministère de TEglis.-, œuvre admirable de sa
sagesse, qu'il a voulu perpétuer le mandat dont sou Père
l'avait investi. Tandis que, d'une part, il lui confiait tous les
moyens de salut; de l'autre, il faisait aux hommes une obli-
gation rigoureuse de lui obéir comme à lui même, et de la
suivre religieusement comme la règle de leur vie : Qui vous
écoute m'ccoule : qui vous méprise me méprise {\]. C'est donc à
TEglise qu'il faut demander la loi de Jésus-Christ ; et, cousé-
quemment, si le Christ (!st la voie de l'homme, pareillement
TKglise : lui, par lui-même et par droit de nature, elle, à titre
de mandat et jiar communication de puissani-e. D'où il suit,
([Ut' ceux qui tendent au saint en dehors de l'Eglise, se trom-
pent de route et se consument tm vains efforts.
A cet égard, la condition des sociétés humaines ne diffère
pas sensiblement de celle des individus. Elles aussi courent
à des catastrophes, si elles sortent de la voie. Celui qui est tout
ensemble créateur et rédempteur de la nature humaine, le
fils de Dieu, roi et maitre de l'univers, a une autorité souve-
raine sur les sociétés, non moins que sur les individus. Il lui
Il lionne In puissance et l'honneur et le commandement ; et tous
1rs peuples et toutes tes tribus et toutes les lan<jues le serviront... {'2).
rai été établi roi par lui. Je te donnerai toutes le< nations en héri-
tage, et un empire qui s'étendra jusqu'aux confins de la terre (3).
l-a loi du Christ doit donc régir de telle s-orte les hommes
groupés eu société, qu'elle règle et dirige non seulement la
'?} Lue. X. U> i'Si Diiuii-i, va, H. -- (3) Ps. w. • .
— 210 —
vie privôe, mais encore lu vio p.ibliqup. Et, comnu- r'usl Dieu
nui a déterminé el établi n>l ordre de choses, «t qnon ny
saurait dérog.-r impunément, .-'est fort mal servu- Imteret
public que do ne point doimer aux institutions chrelumnes
la nl;in' ini leur .<st due. Oto/, Jésus, et la raison humame se
couf.md, ..nvee d. son meilleur s,.cours et de sa plus précieuse
lumière • et l'on voit s'obscurcir aisément la notion du vérita-
ble nriu'eipe qui a donné naissance, par l'œuvre de Dieu a
roi-anisation civile, et-iui consiste surtout en ceci, que les
hommes, mnvenuant les liens sociaux, parviennent au b.en-
èlre naturel, mais dans ,ine .MUiére dépendance de C! bonheur
souverain, parfait, éternel, .(ui e-st an-dessus de la nature
La confusion ^^ixniinl les t>sprits, tous fout fausse route, et
cnix.iuic.mmandentet ceux qui obéissent: plus rien de sur
à suivre, ni de solide où s'appuyer.
Et autant il est uuisibl.' et funeste de sortir de la voi.>.
autant d'abandonner la vérité. Or, la vérité première, ab^^lue,
.....nlielle c'est Jésus-Chnst. puisqu'il est le Verbe de Dieu,
nr.o:bslantiel .'l coéteruel an Pen-, un avec lui. Je sms la
voir ri l., vrrùc. Si donc la raison humaine cherche la vente.
,,„-.,U.. obéisse avant tout à .lésns-(ii,rist. et se repos., av^r
■l.Mirance -ur sou ensei;.nenien!. eoiuaincne (pie par la bouche
(1,. lesus-Christ. c'est la vérité même qui parle. Les ordres de
rhô>es sont innombrable-. ..ii l'esprit humain, connue .mi un
,hau.p fé.-oud, el.p.i .raille, us lui est propr... peut donner
libre .'arrière à s.'s ét.ub's .M spéculations; et cela.non seule-
ment av.r Tavu d.^ la natur.N mais à sa demande .«xpresse.
Ce qui est impie et viole la natui-, c'est .(ne l'.'spril ne veuilh"
nass.> .•.)uteuir dans s.-s ,uopres bornes, el .lu.^ .l.'pon. lan
ia modestie qui lui .-onvieut. il mépris.- Tantorite du Christ
enseianaut. La doctrine dont dép.'ud notre salut roui.- pi'os
nuenniqu.MnentsurDieuet l.s .'h-^ses divin.-s; .-lie n est pas
née .l'une sa-essc humai.).-, W Fils de Dieu l'a puisée entieiv-
ni.-nt en sou Père. Les paroles que vous m'avez données, je les
leur ai iranswises ^\) Elle embrasse donc nécessairement bien
des chos.'s, non certes contraires à la raison, ce .lui est absolu-
luenl impossible, mais pla.-ées à de telles hauteurs, que not.v
(1) loaîi. xvin, 8.
— 211 —
t'S])ril est aussi incapable «l'y atteindre, qui- de saisir Dieu tel
(]iril est en lui-même. Mais on vérité s'il est tant de choses
cachées et que la nature elle-même a enveloppées de mystère,
choses dont l'explication échappe à toute; saj,'acité humaine,
et que pourtant nul homun; de hou sens n'oserait révoiiuer en
doute, c'est un flagrant abus de liberté que de n'admettre pas
coiame insaisissables à notre esprit, celles qui passent inflni-
iiient la nature entière. Ne vouloir [)oiiit de dogme revient
à ceci, ne vouloir point de religion chrétienne. Il faut donc
plier sa raison à iukj humble et respectueuse dépendance de
Jésus-ChrisI : /)/ obsi'quiuin Chrisli : à C(! point qu'on la rende
cajjtive de son autorité auguste : Knchainanl toute inlellùjence
dans la soumission au Chnsl (I). Telle est la sujétion dont
Jésus-Christ nous l'ait ses tributaires; et à bon droit, [)uis-
ipTil est Dieu, et ([vu; seul il a sous son empin; souverain
i'inlelligeuce de l'homme, aussi bien que sa volonté. Au reste,
asservir son esprit à Jésus-Christ, son maître, ce n'est nulle-
ment, pour l'homme, agir servilement, mais au contraire en
parfaite convenance, soit avec sa l'aison, soit ave: son excel-
lence native. Par là, il si; range volontairemi?nt sous l'autju'ité,
non d'un homme, mais de Dieu son créalfuir et le roi uni-
versel, (le (lui il est h; sujet par loi de nature; et il s'en-
cliaiue, uou aux oiiinions d'un maître humain, mais il l'éter-
iielle et immuable vérité. Et ainsi, il coniiuiert, du mèuiecoup,
le bien naturel de l'esprit et la liberté. Car, la vérité qui pro-
cède de l'enseignement de Jésus-Christ met en lumière ce
qn'(>sl chatfuo chose en elle-même, et c(; (ju'clle vaut; et si,
|iénetré de cette connaissance, l'homme y harmonise sa vie,
il asservit non lui-même aux choses, mais les choses à Ini-
iiiènie, non la raison aux passions, mais les passions à la
raison : et. affranchi de la pire des servitudes, qui est celle
(lu péché et de l'erreur, il conquiert la plus précieuse des
libi'rtés : Vous connailrez la vérité, cl In vérité vous délivrera (2).
Il est donc évident que ceux qui récusent pour l<Mir esprit
l'autorité de Jésus-Christ, mettent leur volonté en lutte ou-
v<'' le et opiniâtre avec Dieu. Mais, pour s'être soustraits à la
puissance divhie, ils n'en sont pas plus, libres: ils tombent
I) II. Cor. X. 5. — (2) louu. Vlll. 32.
rl'l
'212 —
sous le joiifj rie quelque autorité humaine ; on les voit, comme
c'est l'ordinaire, se (.-hoisir quelqu'un, dont ils se font un
maître toujours écouté, toujours révéré, toujo\irs suivi. De
plus, eu fermant ainsi leur esprit au commerce des choses
divines, il? le resserrent en un cercle plus étroit, et diminuent,
pou/ celles mêmes accessibles à la raison, ses aptitudes au pro-
grès. Car, il n'y a pas peu d'objets dans la nature, que la
himière de la doctrine sacrée aide puissamment à expliquer on
à comprendre. l':t il n'est pas rare que, en châtiment de leur
orgneil, Dieu dérobe à ces hommes la vue du vrai, allu qu'ils
soient puiùs par où ils ont péché. Pour ce double motif, on
en voit souvent, quoi(]uode grand génie et de science raflinée,
tomber en des absurdités et des erreui's grossières, dont il n'y
avait pas d'exemple.
Qu'il reste donc pour constant que, dans la vie chrétienne,
l'intelligence doit être abandomiée totalement et sans réserve
à l'autorité divine, Qtie si cette snliordinalion de la l'aison à
l'autorité humilie et afflige quelque peu l'orgueil, passion
qui a tant d'empire sur nous, c'est une nouvelle preuve que,
dans le chréticMi, ce n'est ijas la volonté seule qui doit savoir
se beaucoup mortifier, mais encore l'esprit. Nous voudrions
qu'ils s'en souvinssent, ceux qui rêvent, <■[, souhaitent même
de voir s'établir dans la profession chrétienne, un(! di cipline
de foi et de mœurs, dont les préceptes, beaucoup pins doux
et plus indulgents à la nature humaine, ne nous dimiande
raient que peu on point de niortifitîalion. Ceux-là ne com-
prennent pas suflisammenl la portée de la foi et des institu-
tions chrétiennes. Ils ne voient pas s'offrir à nous de toute
part la Croix, exemplaire de vie et perpétuel étendard, pour
tous ceux qui veulent, non en paroles seubiment, mais en
fait et en réalité, suivre Jésus-Christ.
Etre vie n'appartient qu'à Dieu. Les autres êtres partici-
pent à la vie, ne sont pas la vie. Mais, de touLe éternité et
par sa nature même, Jésus-Christ est vie, de même qu'il est
vérité, parce qu'il est Dieu de Dieu. De lui, comme de la pre-
mière et très auguste source, toute vie s'est écoulée et s'écou-
lera perpétuellement dans le monde : tout ce qui est, est par
lui- tout ce qui vit, vit par lui: parce que toutes choses oui
ii
— 213 --
et.: fi les par le Verbt), et que rien n'a été fait sans lui de ce qui
a {•><• fait.— Ainsi, d'abor:!, pour la vie de natur»'. Mais Noua
avons déjà uKintionné plus h-ml une vie bien meilltuiro et
d<! beaucoiii) prétérable, sa ...■ la vw de c/rdce, don de la bonté
dt^ Jésus-Christ, qui a pour heureuse conclusion la vie de
ijloi.c, à laiiuollt' doivent se rapporter toutes nos pensées et
tous nos actes. Kn ceci réside la substance de la doctrine et
des lois chrétiennes (jue, morla aux péchés, nous vivinns à la
,.us/jce(t), c'est-à-dire à la vertu et à la sainteté, en quoi con-
siste, avec une ferme espérance de la béatitude éternelle,
toute la vie morale des âmes. Mais, le vrai (!t propr(î aliment
de là justice, le seul qui conviennt' au salut, c'est la toi cliré-
tieime. Le ju le vit de foi... (2). Sans la foi il est impossible de
plaire à Dieu (3). Aussi, est-ce Jésus-Christ, Hénéi-al«!ur, père,
auteur de la foi, qui conserve et soutient la vie morale; ce
(ju'il fait principalement par le ministère de l'Eglise. C'est à
elle, en effet, que. dans un dessein de misérii^ordieust! et très
sage providence, il a (-onné, pour nous les appliquer, les
moyens propres à engendrer m nous la vie dont nous parlons,
à la conserver une fois engendrée, à la ranimer si elle venait
à s'éteindre. C'est pourquoi, la force s'anéantit, qui crée et
conserve les vertus salutaires, si la discipliuiî des mœurs se
sépare de la foi divine. Et en effe^, ils dépouillent l'homme
de sa plus haute dignité, et, le faisant déchoir de la vie surna-
lurclle, le n^piongent misérablement dans la vie naturelle,
ceux (jui préttMident régler l'honnêteté des mœurs sur les
seules données *de la raison. Ce n'est pas que l'homme ne
puisse, par un droit usage de cette raison, discerner et observer
bon nombre de préceptes naturels. Mais les disc(;rnerait-il
tous et les observerait-il inviolablement toute sa vie, ce qu'il
ne peut d'ailleurs (|ue moyomant la grâce du Rédempteur,
c'est vainement que, sans la foi, il se promettrait le salut éter-
nel. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il sera jeté dehors
comme un sarment, il se desséchera, sera ramassé, jeté nu feu, et
brûlé (i). Qui n'aura pas cru, sera condammé (5). Au surplus,
SI nous voulons savoir ce que vaut en elle-même, cette
hoiniêteté contemptrice de la foi, et (jnels fruits elle porte.
Ui
I Petr.
— (5) Marc, xv, 16.
I, -ii. — ('^) Ualat. III, 41. — (3) Hébr. xi, 6. — (1) loan. xv, «.
— 214 —
„ou« n'avons mu. Irop .h- r^i-onsos «-« J-/^-.^^;!;;;,:;";;
p ;„ Ué >nhliqn.., un u.alai... promu,! .1 tnu,,ours ph
' Uissaul opprôsso les sodélés? Ils dis..n., M"" l- se
civile s. sonlî.nl ,lMl.Mn.^m.. ; .,u'..Uo p.ul l'-J-penT sa
HOCOurs.l.siusti.ulions .-hn.li.uu.., .1 ,.a,-v..n.r, ^^^^
fonvs, au but qu.!!. s. ,.ro,,os.. Ku ->''-l---; ' ' «.,;^^f !
<,ue lonl.v qui .si ..UninislraUou puU ,,u.; ^^''^ '^.'^'^^ '
<LtaiusM,u.. l'on voit, a- .iour.u jour, «<•»-;; '^ ,^:^
donospôn-s. Mais, ils n. s'ap.rro.v.ut j.as asso. d - M^^
<.'ost iataUcnl dépouill..- les lois l.- leur aulo lo la 1
oss,M.,irUe. rVsl ruiuer la juslir.., -t hnser par la les d ux
m;„s les plus rennes et les plus iudis,KM.sables de. ou. ^
De même ôter l'esi^uanee H Talleule des lueus euu u,-ls, ,csl
Li:;.;. alhnuer'daus les eoun. la soif des l-;- ;;;--^;; ^
,.t pousse,, ehacuu à en tirer v.olenunent a -" ^"" J^
l„i' i,,,„)et.roul ses forces. Cous6.,uences -jalousies e.m.
haiuls; machinat.ous léuébnmses; voioutes poursn vanl^
renversement de toute puissane. ; -l'-,^« "^^î^^ ",;'". "^.^
les, .oints de la terre d'épouvantables ruines. I''!'^ 'l*^ P^ ^ j^
dehors, plus de sécunlé an dedans: la vie publique t.onbK.
par de sinistres l'orfails.
Eu nu tel conflit de aivoitises et parmi de si ^rav'S périls
il faut s'attendre <•., tremblant aux pires' catastrophes, ou
dien her en tonte hâte un remède. Enchaîner h-s malfaiteurs,
cheirher à adoucir les mœurs popnlaurs, détourner du crime
;' on tes les ressources des lois, c'est bien, < -t necessa.^:
,e n'est pas tout. C'est plus »''-'* '1"'» ^^^V^'tis 3e
rison des peuples : il faut faire apiiel à une fo;•^^• P^^^.^^^J^
que n'est la firce humaine, à nue force qui at eigne le âmi^,
y ranime le sentiment du devoir, les rende meilleures : la oc
qui a déjà sauvé une fois le monde, alors qn^l sWondia t
sons le poids de calamités plus terribles encore. Rendez sa vi ,
redonnez sa force à l'esprit chrétien dans la «oc.ete en u
,-^{.j.,t .oc ontraves. et la société sera régénérée. Le conflit des
classes inlérieures et supérieures s'apaisera de soi-ni«nie ; ei
— 215 —
1111 respect mil tiiol (•onsnrrcr.i dos doux cAlf^s la lofi;itiiniU; de»
droits: (|iic pauvros et riches ('caiiteiit le (lliiist, et ils reste-
rfiit éjjaleiiKiit dans le di'voir : les uns caniprendront (in'ils
(loiveiii fli"ir|iiM' !'• saint dans la jnstici; et la (^ha-itt'', les
antres, dans la modération lîl la tempéranco. La société donies-
ti(Hie, ^cardée pai- la ciainte du Dieu ((ui conunande et qui
delVnd, D^tronveia son assielte imi'i' île, et aux yeux des
peuples, les prc'(,'"ptes iialiiivls iMix-iiiemes ropi'eiidront toute
leur valeur, savoir, (jn'il Tant respecter l'antorité léj/itinie ot
nhéir aux lois, ne point l'aire d(« sédition, ne point iranierde
'iiMiplot. Oui, (jiie la loi chrélienne préside à tout, ipie l'i.-n ne
l'entrave, et l'ordre établi par la divine providence se couser-
vei'a sans ell'ort, avec les friiils ((ui lui sont pro[a'es, la pros-
périté el la paix. C'est donc le eri même du saint imblic, qu'à
celui dii(|uel il n'eùtjamais lallu s"eloi;.Mier, ([iii est la voie, la
vérité et la vie, retournent, non les individus seulement, mais
la société humaine tout entière. Il faut qu'en cello. cl le Christ
rentre en maître, comme dans son domaine; et »{ui', [)uisaiil
en lui la vie dont il est la somre, on en im[)r('i;ne toutes les
parties et tout l'or^'anisuit' de la chose i)ubli(iue: les presorip-
linns et les prohibitions d(»s lois, les institutions poimlai-
i'i>s, tt's écoles, la législation du mariage et de la l'amille, le
palais du riche, l'atelier de l'artisan. Et ce qui ne doit échapper.
à peisoinie, c'est (|i'e de là dépinul irrandemeiit cetf" civilisa-
tion si ardemmeiit désirée: car elle s'entretient et progresse,
inoins par les biens du corps, richesses et prospérité matérielle,
ipie jiai' cen.x de l'âme, bonnes inreurs et pratique des vertus.
C'est l'ignorance, plus encore ({u'une volonté perverse, qui
lient un graml nombre d'hommes éloignés de Jésus-Christ:
on en compte beaucoup, en effet, qui s'appliquent A l'étiidi! de
rh(jinme, beaucoup à l'étude du monde, fort peu à celle du
Fils de Dieu. La première chose donc à obtenir, c'est que la
scieuce bannisse rignoranc(\ afin que l'on ne répud^ ni ne
méprise plus Jésus-Christ sans le connaître. Nous adjurons
tous les chrétiens, en quelque lieu qu'ils se trouvent, de s'ap-
jiliquer de toutes leurs l'orces à connaître leur Rédempteur,
et à comprendre ce qu'il est. A peine l'auront-ils regardé, d'un
'•œnr droit et d'un esprit impartial, qu'ils verront clairement
— 21« -
«ir'il no 80 peut rien concevoir de plus s.ilulai.e (pie «a loi,
de' plus divin que sa (loclrine. A un tel résultat contribueront
,n.M-veilleu8enient, Vénéral.le> Frères, votre autorité et vos
..Iforls en même temps que W zèle et l'applicalu)n du cierge.
Graver dans l'Ame des peuples la vraie notion et, pour auisi
dire limace de Jésus-Christ; mettre eu lumière, par la plum.'
et par la parole, sa eharité, ses l.ienlaits, ses institutions dans
les éroles primaires, dans les collèges, du haut .le la chaire
partout enfin où s'eu oilVe roc.asion : estim.-z qiu- cest là
voln^ premier devoir. Sur ce qu'on appelle les firoilsdr Ihommc,
les foules en ont .mten.lu assez; (lu'oii leur parle enlin (1.;^
droits de Dieu. Le temps y est lavorabli-, ••omme snniseut a
l'indi.iucr, ce que nous avons dit du réveil d.' sentiments chre-
liens au <-œur d'un grand nombre, et plus siie.ialenu.nt tons
ces témoignages de piéle à l'égard du Héden.pleur, «lu:; nous
léguerons, s'il plail à Dieu, au siècle qui vient, comme gage
d'un meilleur avenir. Mais, comme il s'agit d'une chose dont
nous ne pouvons attendre le bienfait (pie de la bonté divine, unis
dans un même esprit de zèh-, i't dans de <;ominunes cl ardentes
prières, faisons de persévérants etVoits pour llé.lur le Tout-
Puissant, afin qu'ému de miséricorde, il ne laisse pas périr
ceu.x qu'il a sauvés de son sang. Qu'il daigne regarder d un
œil propice celte génération-.iiii a beaucoup pèche, il est vrai,
mais qui a tant et si cruellement souffert en e.Npiation de ses
tantes: .iiie, embrassant dans sa bonté les hommes de toute
nation et de toute race, il se souvieunt! de sa propre parole:
Lorsque f aurai èlè ékv,- de terre, j'allircvai tout à moi \\).
Comme gage des faveurs divines et en témoignage de Notre
paternelle ""bienveillance. Nous vous accordons de tout cœur,
Vénérables Frères ainsi qu'à votre clergé et ;\ votre peuple,
la Bénédiction Apostolique eu Notre-Seigneur.
Donné à Home, prés de Saint-Pierre, le I Novembre de l'an
1900, i^' Notre Pontilicat U' v ugt-troisième.
LÉON XIII, PAPK.
(1) loan. xn, S2.
•il7 —
( N IN)
LOriS-NAZAIRK HFXÎIN
PAR LA GRACE DE DIEU KT 1)1' SIEGE AF'OSTOLrQUK
ARCHEVEQUE I)K QUEBEC
mbre de l'un
Nous venons, Nos Très Chers Frt'n.'S, de recevoir la non voile
iilliciclle du Ivlalc événemout que tont nous faisait présager
depuis (iiit'l(Hit;s jours («l ([ni causait à tons les l)ons citoyens
<ie poignantes alarmes. Notre Graeiens(> Sonveraincî, Victoria,
n'est pins! Klle vient de terminer sa earrièie iiortelle, après
nn rèjjne glorienx de soi,\ante-(|ualre ans.
Nons nons empressons de vons commnnii|ner cette affli-
geante nonvello dans l'inlime persnasion ipie vons donnerez de
jnstes regrets à la m- cette illustre Reine, dont la mon
est nn sujet de déni » ,olond pour tous ses sujets.
Appelée jennp . iicitie à occuper le trône, placée par la Divine
Providence;! 1 lètc .l'un fnnpire le plus vaste et le pins puissant
(pie la terre ai! jamais vn, profondément pénétrée de la respon-
sabilité qui incombe à la puissance souveraine. Elle n'a rien
épargné pour l'accomplissement de sa redoutable missicm.
Il lui a été donné d'occuper le trône de la (.iand< Hrelagne
plus longtemps qu'aucun de ses illustres prédécesseurs; sous
son lègue se sont accomplis des événeme'^-'ts de;- plus remar-
•l'i'ibles et de la plus haute imnortance no.; 'avenir et le bon-
— 218 —
heur des peuples ; Elle a été témoin dos merveilleux progrès
réalisés dans toutes les sphères où s^ déploie l'activité humaine,
dans les lettres, les sciences, les arts, l'industrie et le commerce.
Et tandis qu'EUe a favorisé et encouragé tous ces mouve-
ments destinés à reculei' les bornes du savoir humain, ou à
ajouter à la gloire et à la prospérité de l'Etat, on peut dire que
lès œuvres sociales et philantropiques, les mouvements ayant
pour but de soulager ou diminuer les misères des hommes,
ont toujours eu les préférences de ce noble cœur et ont plus
largement bénélicié de sa Inen veillante protection.
Aussi ses sujets l'ont-ils toujours environnée du respect le
plus profond, et ont-ils saisi toutes les occasions propices pour
lui témoigner leur amour iH leur reconnaissance.
Comme ils ont pris part à ses tristesses, montré qu'ils
savaient rompatir à ses épreuves (car la douleur et l'épreuve
l'ont aussi visitéi-, donnant à sa vie cette dernière touche de la
perfection), ils ont salué li!s jours consacrés à ses triomphes
par d'unanimes et (mthoasiastes acclamations. Car la dignité
de sa vie, les éminenles ifîalités de son cœur, tît une sagesse
politique à latiueile le monde entier s'est plu à rendre hom-
mage, lui avaient conquis tous les cœurs.
Notre Canada, comme les autres parties de son empire, a
bénélicié de la justice et de la libéralité de son gouvernement;
sous son règne les progrès matériels ont pris leur essor au-delà
de toute .pérance, et l'Eglisiï Calholi(iue, la grande uispira-
tric(! de toutes les grandeurs morales, a pu déployer hhremeiit
son influence et (ïxercer son action bienfaisante.
Et maintenant Elle des(;end dans la tombe, pleurée et nîgret-
lét! d(! tout;. S.i mort est un deuil non seulement pour une
nation, mais pour celte immensi; multitude de peuples si
diflerents de race, di' langue, de croyance et de mœurs, qm
composant 1." vasUî (unpire dont Elle était la Souveraine aiméf
l't vénérée.
Mais le l'out-Puissant n'abandonne pas son peuple dans son
allliction, et au milieu du deuil général, la Providence nous
MîénaL;!' ini 'juift ili« criiisolatinn et d'cspoii' ilaus l'avènemenl
IX progrès-
î hiiniaine^
eommerciî.
mdre hom-
1 ompirc, a
vorneiniMit;
»sor au-delà
iide iiispira-
!r libreiiKUit
219
au Irôii.' (le son Altessi; Royale le Princ de Galles, qiw U
lin royaumi' appellent à succéd
lois
er a son auLriiste mère
L«!s sentiments de bienveillanct; et de bi.nifaisanei^ dont il est
lonncnt lieu d'espén>r ([u'Il maintiendra les nobles
anmie nous (
traditions qii
e ses
prédécesseurs lui ont léguées, et qu'il s'ap-
.iKIuera toujours à Taire régner la paix, la justice et la
irosjiérité.
est d(! notre de\ o
ir à tous, Nos Très Cher s h
reres, do priei
pour cet au!?uste Monarque. Supplions Dieu par qui régnent
les rois etd.'quidécouh- toutp puissance. qn'Il daigni^ répau-
<ln- sur lui ses t)énédi(;tir)ns l.>s plus abondantes afin qu'il soit
le dign." successeur de la grande Reine que nous pleurons, et
un monarque toujours à la hautcuir de la redoutable et
tante mission (|u'il re(;oit et des (;ha
circonstances particulièrcmiMit ditficil
A ces cansfîs. Nous avons oi'donne
impor-
rges qu'il assunn' dans des
«'S,
et ordonnons ce (|ui suit
Le
premi(>r dimanclie après la réception d
ment, il sera chanté dans toiitt
n pres(Mit mando-
;\ l'issue du s(m
s les éj-lises de
vu
;<' divin du matin, nn Tr Ik
diorèsi
um solennel eu
ictionsde grâces pour l'avenenient au trôm> ,lu Haut et 1
saut PriiKîe Albert-Edouard
ensuite le psaume Exauf/iaf,
■ins-
sous le nom de Kdouard VII, et
avec l'orMison pour le Roi.
Donné à Québec sous Notre seing, le sceau du diocèse d
I" -ontre seing de Notiv Secrétaire, |,. vingt-deux janvier
eix neuf cent un.
pie dans son
idence nous
l'avènemenl
Y L.-N. Archevèi^iie di' Québe
Par mandement de Monseigneur.
J.Cr,. .\KSENAiir-T, ptre, Secrétaire.
lîti
1.1
SIÈIÎ
Au
di
Le
inau
les h
rant
Poni
bien
lier i
le pe
-P)
dorii
— 221
(N* \<M
LK1TRK PASTDKALK
A i/nccAsioN DU .iukim:: oijk N. S. P. (,k Papk [.éon Xlll
PArt SON KNCYCt-rOlIK «TEMPOhlS QVUtEM SACRl »
VIKNT r.'ÉTEM)HK A I "Kr.l.lSK (iNIVKHSEI.t.K.
LOUJS-NAZAIKK HÈiiï\ pa„ ,,a ,;rack .k ,.,e,: ..r ,.„
SIÈOE APOSTdl.IQlJK. AfîCHKVfQl'K |)K QuKBI.C.
Au r. ;,,,.. A'«r(/^/>y rt fléfiulin; ,1 à tous les Flddes <lr l\{reh,-
dioeèsr dr Qurbrr, Saint n BinnlU-Uon rn Nolre.Sn,,nnir.
i
Nos Très Ghers Firrcs, i
'
LejourdeNoël IH99, Notre S;.int Père le Pape Léon XUI
inaugurait un Grand Jubilé pour la Ville Eternelle et pour tous
les heureux catholiques ([ui pourraient s'y rendre dans le cou-
rant de l'année. Le dix-neuvième siècle touchait à sa fin et le
Pontife nonagénaire, fidèle à des traditions introduites depuis
t)ien longtemps par ses prédécesseurs, voulait, lui aussi, don-
ner au monde VAmiée sainte qui serait une source de salut pour
le peuple chrétien. Vous connaissez déjà l'admirable Encycliqu«
-Properante ad mVttm — que je vous ai communiquée l'annéP
uurmereet qui portait indiction du Jubilé. j
— -222 -
Dans ce vénérable document, après avoir proclamé que nolr«
«ècle n'est pas stérile en bonnes actions, en gloires chrétiennes
6t abonde même en exemples de sublimes vertus, l^on XII
porte ses regards sur les désordres de notre époqu.> et ne peu
«•empêcher de s'écrier: «Que de ténèbres! Que d erreurs
fluelle immense multitude d'âmes qui couvent vers la mort
éternelle ! Une an^^oisse particulière Nous étreint douloureuse-
ment toutes les lois que Nous songeons au grand nombre de
chrétiens qui, séduits par la licence de penser et de juger et
s'abreuvant avidement du poison des mauvaises doctrmes, cor-
rompent chaque jour en eux-mêmes le bienfait de la foi d.vme.
De là le dégoût de la vie chrétienne et la, diffusion des mau-
vaises mœurs ; d.« là cette convoitise ardente et insatiable d.;
tout ce qui frappe les sens ; de là cet abaissement de toutes les
préoccupations et de toutes les pensées qui. s'éloignant de Dieu,
8'attachent à la terr.». On ne saurait dire .combien de tleaux
sont déjà sortis de cette source malsaine et compromettent
gravement les fondements mêmes des Ktats. En effet, l'espnt
de révolte répandu dans les esprits, le soulèvenienl .onius d(^^
passions populaires, les périls imprévu^ les crimes tnig.ques,
ne sont, aux yeu.x d.' tout juge sérieux et impartial, que e
résultat de la lutte sans loi et sans frein pour la muquet.' et la
jouissance des choses périssables.
Mil importe donc à la fois aux individus et à la société qu'on
avertisse les hommes de leur devoir, qu'on réveille les cœurs
plongés dans la léthargie, qu'on rappelle au souci de l.-ur salut
tous ceux qui, pr.'sque à chaque heun>, s'exposent aveuglément
au danger de périr et lisquent, par nonchalance ou par orgueil,
de perdre les biens célestes et immuables pour lesquels seuls
nous sommes créé.;. Or c'est précisément à ce résultat .(ue tend
ran.iée sainte. Durant tout ce temps, en effet, l'EgUse, comme
une mère pleine de douceur et de miséricorde, redouble de zèle
et d'efforts pour amener les hommes à se corriger et a expier
leurs fautes par la pénitence. Par ses supplications et ses ms-
lances réitérées, elle lâche d'apaiser la Divinité outragée et
d'obtenir du ciel la surabondance des dons divins. Elle ouvre
largement le trésor de la grâce dont elle est la dispensatrice,
^11.. — «n<. »/»>,« '«'; <<hrPtiflns à l'esnérance du pardon et s'at-
tache particuUèrement à vaincre les volontés reb<'lles elles
— 228 ~
mêmes par un redoublement d'indulgence et d'amour. Né
soiTinies-nous pas en droit d'attendre de l'ensemble de ces moy-
ens des fruits abondants el adaptés aux nécessités actupjles ?»
Cette att<>ntH a déjà été on partie réalisée. Léon XIIl noUs
apprend en etrel. que des centaines de mille pèlerins ont aflQué
dans Rome l't ont donné de leur foi vive et de leur piété des
témnifruafres éclatants qui ont consolé son citMir.
Mais voilà qu'à l'aurore du nouveau siècle, le Saint Pore
étend le jubilé à tout l'univers catholiqiu! ; il ouvre, pour ainsi
(lin;, les jn-andes sources (I(> la miséricorde divine pour laisser
tomber sUr le monde coupable des torrents de bénédictions et
(le pardon. Désireu.v dt; remplir son ministère de Pasteur su-
prême, il veut purifier les âmes, les féconder par la grâce divine
et leur doinnîr lui renouveau de paix sereine et de vie surnatu-
relle; il presse chaque chrétien dépenser à l'afFaire de son
salut, d'adresser à Dieu d'ardentes supplications pour lui-mômè
et poui- la conversion des pauvres pécheurs, de faire pénitence
et surtout de réformer sa vie. Quand les mœurs des individu»
auront été réformées, que leurs aspirations seront plus chré-
liennes, que leurs habitudes auront changé de cours, que leurs
esprit» et leurs cœurs, dégagés des fanges de c.« monde et re-
trempés aux sources pures delà foi, s'élèveront davantage vers
le Ciel, on pourra exalter les bienfaits de l'Année sainte et dire
avec vérité que les familles et les Etats en ont recueilli un»
riche moisson de paix, de stabihlé et.de réel bonheur.
Notr(> Saint Père ia Paptî i;'e}l'raie des misères j)rofondes dont
soulîre la société contemporaine et il a bien raison. N'est-il pa«»
vrai, (UJ effet, Nos Très Ghers Frères, que le mal s'aggrave
< nnslamment sous nos yeux, que les grandes vertus de nos
pères s'amoindrissent, que les ténèbres deviennent plus épaisses
et nous envfiloppeut, que de belles intelligences et de nobles
cœurs s'étiolent dans l'atmosphère (împoisonnée du vice et de
lerreur? N'est-il pas vrai encore (jue l'esprit du siècle, fisprit de
sensualisme et de relâchement, pénètre partout, que tes con-
victions religieuses sont moins fermes, que le respect f!e l'au-
torité chancelle, que le nombre des chrétiens courageux et
I apables d'arborer fièrement leur drapeau en face d'un îâche
"M-îPtnnirme a diminrie àensiblenienî depuis quelques années î
I II
224 —
West-il pas vrai que l'intempéraiuM? elle llix»' l'ont de ledorf-
tables progrès parmi nous et nuisent ;iussi gnivemenl à notre
prospéfité nationale qu'au bien-être matériel et moral des
individus et des familles? Ne constatons-nous pas que le
désir exeessif des jouissances terrestres et la mollesse de
la vie — qui entraînent insensiblement à lousles vices, —n'ont
plus pour cornîctif l'énergie du repentir et de la pénitence ? On
a peur de la mortifu^alion ; on recule devant les sacrifices à
faire ; on capitule »!n face des devoirs les plus sacrés ; on élude
les lois de l'Eglise par d'incessantes Ukhetés ; on ne verse plus
'omme autrefois ces larmes abondantes qu'il faudrait pour
purifier la t«îrre et l'on ne pratique plus les fortes vertus qui
pourraient la sauver.
Déjà en 1886, Léon Xlll, considérant ..-e triste état de choses,
demandait qu'on fit pénitence, mais une pénitence sincère el
sérieuse. « La plupart, disait-il, aiment à vivre mollement et à
ne rien faire d'ému-giquetît d»; généreux. D'un côté, ils tombent
dans un grand nombre de misères ; de l'antre ils se font une
fausse conscience pour ne pas obéir aux lois salutaires de
l'Eglise, p«îrsuadés que c'est pour (uix un fardeau trop lourd de
s'abstenir de certains mets ou d'observer le jefine pendant un
petit nombre de jours de l'année. Enervés par ces habitudes de
mollesse, est-il étonnaiit qu'ilsse livrent peu à peu tout entier»
à des passions insatiables? Ce n'est pas seulement la loi
èvangélique, mais la raison naturelle ellerfnôme qui nous or-
donne de nous vaincnï, de dompter nos passions et d'expitîr nos
péchés par la pénitence.»
Mais pour «, lir la réforme dtî la vie et le prognis dans la
vertu — ce qui <'st certainement le premier et le plus grand fruit
du Jubilé, - il faut implorer le secours du Ciel, il faut prier Dieu
avec une grande ferveur et une entière confiance. Les besoins
des âmes l'exigent plus que jamais, et sans Dieu nous nt; pou-
vons rien fairr dans l'ordre du salut, toutes nos esi)érance8
reposent donc uniquement dans la protection, dans le secour»
du Père céleste pour le temps et pour l'éternité. «Aussi, ajoute
I..éon XIII, dans toutes les circonstances difficiles de la chrétien-
té, toutes les fois qu'il est arrivé à l'Eglise d'être affligée ou me-
nacée au dedans et an dehors, nos iHîres, les yeux levés au clei.
— 225 —
/es ail ciel,
nous oui appris d'une luauiéie écktaule comment. -l où il fallait
(lemandor la lumière de l'âme, la force de la vertu, les secours
applicables et adaptés aux circonstances. Ils étaient profondé-
ment imprégnés des préceptes de .ièsm-Clwist: „ Demandez et
oous recevrez-.- Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon
nom, >wusmarndrez{\) H fmu toujours prier et nr jamak se
Uisser {i).,, A ces préceptes du Sauveur correspond la parole de
1 Apôtre : ,< Priez sans relâche (3j - Je veux avant tout <ju'on adresse
dessuppUcations, des demandes, des actions de ,,ràcn pour tous les
nommes (\).\,
Demandons au Seigneur, Nos Très Chers Frères, de répandre
dans le monde l'esprit de foi, Tunion des cœurs et des volontés
lalunnedu péché; prions-le d'accroître dans les âmes l'amour'
ae Uieu et du prochahi, de ramener dans le sein de l'E-^iise
ceux qui s'en sont éloignés, de faire cesser le8p,3rsécutious aux-
quelles la r(digion et ses ministres sont en butte et de rendre la
liberté au successeur de saint Piern;, à notre bien-aimé souve-
rain l'ontif(! et Pape, Léon XIII.
A ces causes, le saint Nom de Dieu invoqué, Nous réglons et
onloiUKuis ce qui suit : o
1- La traduction .;i-jointe de l'Encyclique Temporis ,,uidem
mrt de Notre Saint Père le Pap<3 Léon XIII, étendant les indul-
gences du Jubilé au monde entier, sera lue et publiée à la suite
du présent Mandement.
•2- Les si.vmois accordés pour gagn.-r ces indulgences .om-
menceront dimanche,!? février, pour se terminer le 17 .-.oiU
prorhain.
3° Le 1(i février, après V Angélus du soir, les cloches de toutes^
leseghses et chapelles du diocèse sonneront pour annoncer l'ou-
verture de ce temps de miséricorde, de pénitence et de pardon
i^e lendemain, on .-ommencera la grand'raesse par le chant du
'cni. Cri'ator.
(i)Miiuli. vil, 7.
~) Lui-. XVIII, 7.
(3)lThesH., V. 17.
(<1 ITiin, 11,1.
_ 22« —
lion di'lH Très SaintoViprp.'- on rhantora le T. fl.um pou.
rlore 1.' Jubilé et nnue.rier Dieu des ^-A.-es al^ondantes et pré-
cieuses que nous y aurons reçues.
Seront le uréseul Mandemenl et l'Kucyclique pontitlcale lus
et publiés au prône de la n.esse de toutes les églises etchapel les
où se célèbre l'office divin, et en chapitre dans les communautés
religieuses, le dimanche de la Sexagésimi;, 10 février.
Donné à l'Archevè.:hé de Québe<- sous notre seing, le sceau
de l'archidiocèse et le contreseing de notre Secrétaire, l..< vmgt-
denx janvier mil neuf cent un.
-}- L0UI8
-Naïairb, Arch. de Québec.
Par mandement de Monseigneur,
.T. C. AK9ENAtn.T, Ptre, Secrétaire.
227 —
EXTENSION A TOUT LE MONDE CATHOUQUE
ni;
JUBILÉ UNIVERSEL
CKLKimÉ A HOMK LAN DU SeIONKUII Mil. NKlIf CKtiV.
LKON. EVEQUK.
SKKVITKUR UES SKRVITKUHS DE DrKI!
\ TOUS LKS K1DÈLK8 DU OhWIST yiJI MHONT I,ES PKK8KNTK8 MCTÏRHë
Sai-ut kt Bénkoictkin Apostoliquk
Si l'époque sainte que Nous avons terminée hier par de
pieuses et solennelles cérémonies a été bien douce à Notre
cœur, son souvenir ne Nous en sera pas moins agréable. Nous
avons attemt, ce semble, le but que l'Eglise avait désiré et
vers lequel tendaient tous ses efforts : à savoir, que la solennité
rétablie au bout de soixante-quinze ans opérât dans les âmes
une action touchante et salutaire.
Ce ne sont pas quelques pèlerins seulomenl, mais bien des
tentâmes de milliers, appartenant à toutes les nations et A
toutes les classes de la société, qui se sont empressés avec une
joie pleine d'ardeur de profiter de l'extraordinaire avantage qui
leur était donné de gagner la sainte indulgence. Sans aucun
rtouie, bien des âmes, à l'occasion de ce Jubilé, se sont purifiées
par .m repentir salutaire et ont acquis de nouvelles forces pour
la pratique des vertus chrétiennes. Nous avons donc raison de
croire qu'un puissant élan de foi et de piété, parti de ce foyer
«tdoce centre du catholicisme, s'est répandu dans l'univers
Suivant la coutume de Nos prédécesseurs, en pareU cas
Notre désir maintenant est de reculer les bornes de la charitA
vamoaque et de procurer aux fidèles une plus grande abondance
— 2Î8
«ioK biens célestes. Nous voulons donc (|U(', pendant la moiti*
de l'an prochain, tous les fidèles du monde catholique aient
J'avantape de puiser amplement nu trésor des sauUes md.il.
aence'; confié à Notre soin et dont Rome seule, durant Tanné»!
qur vient de finir, a pu jouir abondamment. Ce Jubilé, croyonr
Nous contribuera cflicacement à faire riîflennr au lom les
muMirs chrétieimes. à resserrer l'union d-s ànics avec le SiègP
.\un>.tolique et à produif^'à traviMS le luoude es antre» fruita
bèni^ .jue Nous avons indiqués en détail dans Notr(> pr.Mmere
letMv pronuiluuant le j^rand Jubile. (> sera encore là nn
moyen d'iu;uigurer .onvenablenienl les prémi<es du siecl.(
nais'^ant Quelle meiUenn manière en edel pour IMuimauile d«
eoumiencer un siècle que de se mettre à même de profiler
abondamment des mérites de la Rédempti<m du Christ! Or,
Nousn-en doutons nullement, tous les fils de {'Kplise accueil
lerontce nouveau moyen de salut avec Ls mêmes dispositions
que celles qui Nous ont détermine à le leur présenter. Nous
avons aussi confiance que Nos Vénérables Frères les Kvèqnes
et tout le clergé, dont Nous cdunaissons la vigilance et le /.eUî,
feront en sorte que les grands avantages espérés de ce Jubilé,
soient réalises dans toute leur plénitude.
C'est pourquoi, par l'autorité du Dieu tout-puissant, par cello
des bienheureux apôtres Pierre et Paul, et par la NAlre, Nous
étendons, en vortn de ces lettres, à tout h; monde catholique
le grand Jubilé qui a été célèbre dans la Ville Sainte; Nous le
prorogeons pour une durée de si.x mois et Nous voulons qu'il
soit regardé comme étendu et prorogé. (Suit li- dispositif déter-
minant, avec de nombreux détails, les conditions requises pour
gagner l'indulgence du Jubilé et les prérogatives dont jouiront
les confesseurs ainsi que les dispenses qu'ils pourront accorder
en ce qui concerne les vœux on les emfH'chements occultes an
mariage.)
Donné à Ronu-, près do Saint-Pierre, le vingt-cinq décembr?
4e l'an dix-nenf-cent, de Notre Pontificat le vingt-troisième.
C. Camd. .\loisi-Ma8Bi,la, Pro-Dataire.
— 229 —
l lu moiU*
iliquc aient,
lutps indiil
i-ani l'annéff
!('•. croyonB
au loin les
v«M-. le Siège
utiM!» fruit»
riî pitMiiifeM
icfirc là un
'S «lu sièc.l»!
luinianiU' rt«
(if profiter
ChnsI, ! Or,
filisc accueil
(lispositionn
eiiU'i'. Nous
les Kx-r-qucs
c»' et le y.èUi,
ilr ce .lubilé,
( N 20 )
CIKCIJI.AIKK AT c;LEK(iF
Archevêché de Québec,
•23 janvier, 1901.
I. Oiiitilioiisa iviijplir |i.iiii- i4i;,'ii''i' l'lii.liilf;i'n ■.■ ilii .liibili.M l|.
II. I ii-y/iiirlio ml ('/iiiliii l^iirliK-fiiMi ni en ru .hitiiliiiiiii iliiiii l'.Hll.
III. .Miiniul il liisa^jc il.-> liiji'li's il.iiis \v tcmp> ilii .lubilt-.
n. \\i>ii |irii|i'is ijii pinili.-iiiMi'i'i'iiM'iiifiit.
Hien chers Collaborateurs,
t;inq décembre
• troisième.
o-Datairk.
i/t-s con^//7/o«i- à ri'uiplir |»miii LM^Micr l'Indulgence du Jubilé
sont les suivantes:
I" ija confession cl la nonwiunion n\'(ir. lesdispositions rrtjiiises ;
elles doivent •Hrc distinctes de la confession annuellp et de la
'nnmuuiitu iiascalc.
•2"P('ndaiil (juinze jours — consécutils ou non — pour tes
lidMcs des principales paroisses de la ville de Québec, une visite
par jour aux juatre églises désij;nées ci-après; pour les fidèles
des autres i»aroisses ou missions du diocèse, quatre visites le
même jour à l'église désignée. Ces quatre visites le même jour
(t) Les fuiés, <le9«ervaiit.>* et «hupelains ne liront de .^es conditions que celle» qui
'imPBment leurs ouailleK.
— 2ao
H iiiif s»Milt' églisf iiouvtiiil SI" l'îiirt! l'i la suite l'mn' ilc l'auln-.
pourvu que l'on sorte de l'fglisc un instant (Miln' cliaiinc visite
('ti|no l'on rér.itt» chaque lois les prières prescrites.
Les fidèles de Noti^-Danie \U' Quéhec d de Saiut-Patrictî visi
leronl, chacun des quinze jouis susdits, la Ma9ili(|ue, l'église de
Saint-Patrice et les chapelles du Séminaire et de l'Hùtt-'l-Dieu ;
Ceu.\ de Saint-.Ieau Bapti8te, leur éfrlise |Kiroissiale tît le«
ohapellesdvi Saint-Sacrement. du Mon Pîistetir et d\i Patronage;
Ceux de Saiiit-Koch. leur é>ilise paroissiale, l'église de la Con-
grégation d( Saint-Roch, la chapelle de N.-l). de Lourdes et
l'église de Saint Sanveni';
Ceux de Saint-Sauveur, leur église paroissiale, celle de Saint-
Malo, la chapelle! de N.-l). de Lourdes et l'église des Cougréga
iiistes de Saint-Roeh ;
Ceux lie Saiut-Malo, leur église paroissiale, celle de Saint-
Sauveur, celle de la Congrégation de Saii Roeh et la chapelle
de N.-i). de Lourdes.
Les lldèles de Notre-Dame de la Garde, ainsi qu(; ceux des
autres par.»isses et missions du diocèse, visiteront leur église
ou chap(dltî paroissiale quatre fois par j<Mir pendant les dits
([uinze jouis.
liHs religieuses cloîtrées ou non cloilrées et leurs novices,
ainsi (|ue toutes personnes (|ui vivent dans les monastères,
collèges, (touvents et les communautés, visiteront la(;hapelle on
l'oratoire delà commuuiiuté hunêmf' nombre de t'ois ( pie les
lldèles des paroisses oii il n'y a (|n'une église.
Cha(|ue visite qui se fera processionnellemeiit comptera pour
sept visites.
;V Dans chacune de les visites, récilcr cinq Pater et dm/ Ave
Maria, nu faire d'autres prières aux intentions du Souverain
Pontife, entre! autres, pour la prospérité et l'exaltation de la
sainte Eglise, l'extirpation des hérésies, la concorde entre les
jtrinces chrétiens et le saint du peuple chrétien.
i" On pourra faire, le même jour, le double des visites autori-
sées, en se servant .ni jour oniiriaiir ot du jour ecclôsiastique,
I
— 281 —
leqiiH coinnuînceauv [iix.iiu.'ie» vù|ncs d'un joui pour «•« t«r
miner au rrépiiHciilc du jour suivaul.
V Las navigaU'urs .■t |,;s voyaguurs, uuo lois r.ivouuB à leur
d.mncili! ou an-ôtôs qnel(iue part pour un temps Miftisanl, après
M""' los SIX mois ii(T.oidéH pour le Jubilé so seront écoulés, pour-
'vmt (m gagner rhidulK«nc.' un visitant .[uinz.. fois l'églis.'
« athédrale, principal., ou paroissial.- .1.- l.uir .iomi.'ile ou du
lien d'arrêt.
•i- Li'sprisonui.M's .M les malad.is tuupèchés .!<■ lairf U's Msit«s
pr.w.riies pourront obt.-uir i]o leurs confesseurs, m.^me en de-
hors de la confession sacranient«jlle, une commutation de cette
oliliff.itioi) en un.' autrf œu\ r.' de pi.'Mé.
7* Les .'niants qui n'iml ;'..s c... anunié réciteront cinq Pater
'•I cuKi Avr (Ml remplacenv il, de la ( .mmnnion.
«•Si quelqu'un, après .vc;. coi.i! lencé à fair.' les œuvres
prescrites pour Kagu.'r le .li 'H.r, ':ovient malade et incapable
'il' complet.^- l.i nonibrc des vis.ies déterminées, il pourra gagner
les indulgences eu s.' bornant à faire sfi confession et la sainte
coniniiinion.
Jt" Les catholiques qui, l'an diu-nicr, soit à Rom..', soit ailleurs
..m en l'avantage de gagner l'indulgence du Jubilé, pourront
jouir de nouv(.'au, cett.> année, du même privilège.
_ 23*2 —
II
INSTRUCTIO
AD CLKKIÎM yUKBKCKNS:.M CIKCA .lUBM.AKrM ANM 1901.
l. De KXKRCITIIS SI'IH1TUAI,1HIIS .lUBILAKl
ET DE SELEOTIONE CONKKSSAHIOKUM.
1" Fiunl. ..uanuiin ivs .uil i-ossibilis. m singulis parochiis
sniriumlia ex-Tcilia (uto v.l saliom iriu... (U.-rinu cum cou-
cionibus .1." ulhciis parenlum, .le occasionibus fcccali spociaUui
nroiuvpnibus, .b> vitin inU>mperanli;e, de Inxu weonon de ven-
tali-.us evanj.er.ci. .,.Ke snapte natura ad snx'eram {Ki^mlen t.am
et ad emendalionen. vit;.. .U.ce.v poss,.nt. VoU^nl m .hcl.s
diebus exponi Saïuaissmum. Saeraine.iUim s.Muel m die, linra
convenienti. .'t dari benedictio.
•>» Moniales .Mnunq.i.' Novilia' sibi. a.l .■tlerlum Uuu-a.i.li
mdul^entiam lubilaù. ."liger.- pol.'n.nt Conlessarimu quem-
cutnqur a.l exeipi.-n.bis Monialium Conlession.-s ab aetnal.
Ordinari.1 loej apiirobaliiiu,
;V Cetei'i s.bi eligeie polerunt .lu.nn.'unKiiu' presbyUunim
Conlessarium ab Ordina.-io aclual. b>ri ad audieudas v^onfes-
sionos appi'obaliim.
11. l,>l'lli l'.lHSlNT CONKKSSARII
OniUb."t sae.'vdos in ha.' did'C.^si approbalns poUîSl, in toU
diœcesi. scmei tanl.nn. i.itra s.'mesfis InbilaM spalumi.
unnmquen.qne p...nit...tem .^l ... Un: .l.mtaxat «-nnscen m-
in tavurein ndeli..ni .pii ad sa.-.M,n. Iribunal a.Ted.uU ••un. .e.u
et ^inœr.. p.'oposib. in.-randi Jubiheum .-l «vh.i.ia ad iil
l„<Tand.i.a ne.'essa.ia ojR'.-a adhnplen.b, exeree.-e seq.ienU's
faeuUales, imi.osi-a sahita.'i pœnitenlia. et injin.et.s d.^ pue
injnugendis :
I i....^i Vi (.v.niuminiicalionis. siis|M!nsit»iiiS et aliis
ew'lesiaslids sentenliis .-t censnri. a inn- v.'l ab h..n.ine qiiaM.
238
A ANM 1901.
tle caussa latis seu inflictis, etiani Ordinariis iocorum, ac Nobis
cl Sodi Apostolicœ, etiam in casibus cuicumque ac Summo
Pontifici et Sedi Apostolica; spécial! licet forma roservalis, et
qui alias in concessione quantumvis ampla non intelligerentur
ronc(!Ssi, necnon ab omnibus peccatis et excessibus, quantum-
ciinKiiHe j-ravibus et onoimibus. etiam iisdem Ordinariis ac
Nobis or S(>di Apostolicie, iit pnei'ertur, reservatis, injuncta
pœnilentia salutari aliisqm; de Jure injiinyendis. Excipitur
crimen absolu tiouis complicis, quod ter, aut amplius admissum
lucrit. Pnt'cipui- vero h;ereticos, qui fuerint publiée dog-
mali/anlcs. ucabsolval, uisi, abjurata ha-resi, scandaium, ut
par .'St. reparaverint; item qui bona vel iura ecclesisastica
arqnisieriut sine venia, ne absolvat uisi iis res lutis aut se
'omposuerint, vel sincère promiserint, quarn primum se eom-
positnros apud Ordiiiariurn. vel apud Sanrtam Sedem.
II. Item vota qujecumque etiam Jurata, et Sedi Apostolica;
reservata (Castitatis, Religionis et obligatorii (jUif a tertio
acceplata fuerint. seu in quibus agatur de damuo tei-tii semper
oxceptis, necnon pœnalibus, ([u;e pi-teservativa a peccato
nuncupantur, uisi rommutatio futura judicetur eiusmodi, ut
non minus a peccato commitlendo refra;net, quarn prior voti
rnateria) in alia pia et salutaria opéra commutare ; (!t cum
ptenitentibus huiusmodi in Sacris Ordinibus conslitutis etiani
Regularibus super occulta irregularitate ad exercitium eorum-
<1em Ordinum et ad superiorum assecutionem, ob censurarum
violationem dumtaxat contracta, dispensare possit, dummodo
arl torum ecdesiastictun non sit deducta, nec facile dedncenda.
lli. Similique modo cum illis qui. scienter vel ignorauter,
cum inipedimcjnto gradus secundi et tertii, vel tertii sobus, aut
terlii etquarti, velquarti solius cousanguinitatis, vel affiuitati.s
titiam ex copula licita provenientis, matrimonium iam con-
Iraxcrunt, dummodo huiusmodi impedimentum occultum
temaneat, dispensare pro foro tantum.conscientia» possit ad
H'manendum in matrimoïiio.
IV. Similiter, pro foi-o conscientia; tantum dispensare valeat
super impedimento dirimente occulto tam primi et ssc.ïîndi,
quam primi tantum, aut secundi tantum gradus afflnitatis ex
284 —
copula ilUcita provoiiienlis in luiilrimoaio conLiaolo; atque
etiain, dummodo causa- graves et iiua' canonice sufflciontes
"habenlur inlersinl, in contiahendo : ita tanien ut, si hiijusmo-
di alîinitas proveniat ox copula en m maire desponsataj, vel
desponsandîi', hujus nativitas copulam antrcesserit. .M non
aliter.
V. Disponsarc siuiililer. pro eodciii t'orn, laiii de conlracto,
(juam de contrahendo possit super inn)ediinento coKHationis
spiritualis. itenique super oirnlto inipediinentu criminis,
neutre, tamen machinante, id est .piando solum (;oncurrant
adultoriuni et fides data d(> niiitrimonio contrah(>ndo post
conjnjris mortem.
VI. Ulspensare ad pelendum debilum jnissil in casu attinilatis
incestnosîe matrimnnio supervonientis.
Vil. Ad |>etendum pariler deliitnni cnm illis(iui votti simplici
caslitatis obstricli matrimonium contraxeruut. dispensare.
valeat, illos monendi» facluros contra id votum, si extra usuni
matrimonialeui délinquant, ac remansuros eodem prorsus ac
antea voto ohslrirtos. si conjugi supervixerinl.
111. QUU) NON l'OSSINT CONKESSAIUI
Conlessarii non possnnl :
1» Dispensare super aliqna irregularitate vel publica vel
rtccnlta. seu deiectu, vel incapacitate. vel inhabilitate. prêter
illam de qua N" II.
2" Absolvere complicem in peccato lurpi.
3" Absolvere eum t|ui eomplieeui in peccatn turpi 1er aut
ampli us absolvit.
4" AbBolvere [)œnilentes quos noverint laisse stulicilatos et
(jui nuiuerint denuntiai.' juxta Bnllam Benedu-li XiV n Sacra-
menlnn> f'œmte.iUiie. v
T.. Il 1 ..^.^. -...; 1 UnainiQ Pnnt.iHiri' Ht Anotitoliea S«de.
vel ali aliquo Pradato seu Judice poclesiastien nominatini
— 235 —
(;x(toiuiiuinicafci, suspnnsi, intcrdicti, seu alias in sentciitias et
censuras incidisse déclara ti vel publico d.Miuntiati Inerint, nisl
intra tempus dictonim sex mensinni satislcrorinr. <>t cum
partibns, ubi opiis tiuu-it, concorda verint.
iri.
casu aHiiiilaliii
On nous inloniM- (ju." l.« R. P. Jacqmin. Rédeuiptoristo de
Montréal, fait imprimer actuellement un opuscule qui contient
toutes les indi(;ations nécessaires pour profiter de la laveur
Jubilaire. Dans quelques Jours les curés pourront en la ire la
demande à l'archevêché de Québec pour leurs fidèles. Prix:
ô cts. r(;,\omplaire.
IV.
I turpi 1er aiit
Vous savez déjà ((ue le recensement du Canada doit avoir
lieu le :{1 mars de cette annéa Afin de prévenir les ..rreurs
iiiamfestes qui se sont produites dans celui de 1891 et les
I>olémi(iues qui s'en suivirent, Je crois utile de renouveler les
saoes crmseils que Mgr Bail!ar<>H0ii. de pieuse mémoin!. don-
iiaitsur ce sujet au <'ler-e de Québec dans sa .Mrculaire du 13
(lécemhri! ISfiO:
"On va procéder à un nouveau recensement el déj;\ ou a
nommé les principaux- officiers (|ui doivent être charpés de ce
soin. , II' n'ai pas hesom de vous dire combien il .>st à désirer,
01 double point de vue religieux l't politique, ([ue l'on s.- prête
'le la meilleure volonté possible à ce .j n'exige la loi sur ce iMunt.
Tous ceux (jui exercent quelque influence sur nos populations
•louent s(; Taire un devoir de s'en s<'ivir pour aider à Taccm-
l>li8senient de la loi. Vous comprendrez lacileim-nt que le
•iergé a une large part d'inHuen.-t; à exercer en cette (M-casion.
«Je viens donc vous inviter à bien faire con.iiaitie aux fidèles
'1'' votre paroiss(> on mission, l'obligation .|nela loi h-iir impose
'!•' fournir fidèlement aux officiers préposés au recensement
les informations requises. H sera à m-onos de Ion.- fai..a .-^^
province, surtout aux
•rendre qu'il importe beaucoup h notre pro
— 2S6 —
calholi.,u.s, de faire constater exaclen.onl leur nombn.s parce
.UPplnsce nombn. sera <-onsidérable. plus Us auront de par
dans la distribution des deniers publics, pour rencouragement
de l'éducation et pour les améliorations locales ; qu ils ne
oivent pas non plus Hésiter à donner un état fidèle des pro-
tt u'revenus de leurs terres ou autres propriétés, afin que
l'on puisse se tonner une juste idée des ressources générales
de cette Province. .,ue des hommes ennemis s'attachent à
déprécier.)'
La timidité et ,ine fausse modestie .m portent un certain
nombre à déclarer à l'énumérateur qu'ils ne «^vent pas ecnre
quoiqu'ils aient fréquenté les écoles et y aient été formés à la
iZne et k l'écriture. Tl en résulte que les «^^f^tuiues officxeb
1,^ sont inexactes et nous constituent aux yeux du public dans
n état d-infériorit. apparent et propre à nous faire juger
défavorablement. Les rapports qui me 7\'-«'-.%tchanTn
visiU^s pastorales me font voir que les enfants ne ^.-^^hantm
lire ni écrire sont de très rares exceptions : pourquoi le recen-
sement ne nous rendrait-il pas la même justice .
Vous aurez le soin -une couple de semaines avant la date
fixée pour le recensement -de dissiper les préjuges que de
gens vues étroites répandent parfois dans les P---- «^ ^ 1
^ont de nature k faire commeti:re de graves erreurs de chiffres
espttre les taxes et d.. l'enrôlement dans la milice a exercé
1; certains endroits, une funeste influence au pomt de vue de
r, xactilude des renseignements fournis par les intéressés.
L.S officiers chargés défaire 1. recensement «""J tenus de
.arder un silence absolu surtout ce qui leur sera dit et ils
ront toujours gardé fidèlement.
.Wré.v bien chers Collaborateurs, avec les vœux ardents
,u 'rfoime pour la sanctification de vos ouaille. durant .e
Jubilé, l'assurance de mon entier dévouement en N.-S.
^ Louis-Nazairk. Arch. de Québec.
237
( N' 21 ;
CîTKCULAÏKE AU CLEKGÉ
( Archevêché de Québec,
1 22 avril, 1901.
1. Iti.iwaiie ,]., la visif pastorale. Prières préparatoires à la visite.
II. Lettre eolleetive des Kvé„ues ,iu Canada au s„j.t ,tu serment prêté mr le
roi d'Angleterre.
II . Itetriiites pastorales.
IV. -n<l„!j,e„..e plénièr.- a fr-.gMer les premiers yomhvdis de cl.a<,ue mois en 1901
\ . ( )ia,son .ioinn.andée Prn Pnpa au lieu de l'io par, .
Bien chers CoUaboriiloii
i-s.
• " vous transmets, av,.. Ja présente circulaire, l'Itinéraire de
.M v.s. 0 pa.storal.. qui <ommencera le 17 mai pour finir le
m,' , ^ '!" ''T ''°"'''"' '' ''^^'^^''^^ ie ne m'arrêterai
'I" "Il snil jour dans la plupart des paroisses. Il n'y aura nar
';""se,,uent. aucun temps à perdre ettoutdeNra êlre préparé
"u; "" 17; "'-dre avant l'arrivée de l'év^qt.e: Rap^,ort
_ 1 .'omplet, .aluers des confirmés et lisles des cmfir-
'.u s lournal des r,>cetles . t .lépenses de la Fabrique avec
rKnoi • -;;-:x-''-- -''«.-.u. uaiiquc, cahieisdts bancs et du
•' ".1. redditions de comptes des niargniUiers, et celles des
— 238 —
syndics PU pronirours, s'il y en ii ; n-islres des diMibéialinns
de la Fabriq\i<', iiiusi (]uo des baptêmes, inuriages et sépultures,
cahiers de prAm>s, Jereceiiscmenl de la paroisse, des confréries,
des intentions de messes, papiers de la F.V.HU|ue, dn^'auents
épiscopaux.
Je lenouvcUe ici la recommandation li •jù i die l'année der
nière: «Pendant deux semaines ivant 1 .r ivisi de l'Ardu^
vêiiue pour la visite pastorale, ou récitera dan» les parovise»
,nii att*!ndtu»t celte visite- 'es dimanches ei i'ies après le ser
mon, la semaine .nrès la .i<'V! ièn; messo trois PaU-r et trois
Ave. Je recomii^..iude instainnient à tontes les t'umll(!S la récita-
tion en C(.mnuMJ de ces mêmes ]-ières diaiine soir d:^ cette
môme .luinzaine, a, in d'attirrr sur ccU.' visite pastorale les
hénédic.ions du ciel. C'est par la pi iè. - qu'on ol.tu ■..(, les praçes
de Dieu, v\ sans la firàci» nous ne pouvons .'i.solumcnl nen
da-b l'ardre du salut. Qu.rcumqut' pdierins ut omtionr errdenles,
caût>t.e}k.- ShH- me mhil polestis faceir. Exhorte/ vos paroissiens
i • • ré.-onciher tons avec l.' bon Dieu en ces jours d.' salut ."t à
, upprochei de la Table sainte. Prépaiv/.-l.'s à l'avance comme
[>our une retraite.»
II
Je crois r.mcontrer vos désirs en vons .xpédiant aujourd'hui
copie de la lettre c(dlective adressée par ions les archevr.ines
et évècjnes du Canada à son Eminence le Cardmal Vanghan,
archevè<|ne de Westminster, concernant le s.'nnenKine prête
le roi d'Angleterre lors de son avènement au trône. Ce docu-
ment exprime parlaitement les sentiments et les désirs des
(;atholiques de notre pays et contribuera, nous Tesperons du
moins, à faire modifier cette odi»!Use formule de serment.
TII
La retrait.' pastorale de MM. les Cnrés de l'archidiocèse,
commencera dimand^s soir, le It aoftl, et se terminera samem
matin, le 17. par ia rénovation <i.-r- promesses inérjcales. -^ ■"'-
seconde, -celle d<' MM. les vicaires, aumôniers, prêtres <lfi
— 289 —
séminaire <a de roUège, — commenceni lundi, le 26 août, à
■2 lus après-midi, ot se terminera samedi matin, le 3t.
laindi malin, le 20, à 0 hrs précises, aura lieu à la salle des
cours du Grand Séminain", rexamen des jeunes prêtres (|ui
n'ont pas encore snhi les quatre e.\am(Mis annuels prescrits par
nos Conciles provinciaux de Québec. Comme les années pas-
secs cet e.xauien st; fera par écrit sur les matières qui ont été
indiquées dans une circulaire d<' l'automne dernier. Ils devront
r'u même temps reuietUc au président de l'examen h^s deux
s.Miiiuns sur les sujets déterniinés. Que tous prennent les
moyens d'arriver au jour et à l'heure fixés.
JV
Afui de répandre et de stimuler de plus en plus, à l'aurore
lin XX" siècle, la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, Notre
Saint, Père le Pape, î.éon XIII, — à la demande de l'Eminenlis-
sinie(;ardinal évalue d'Atitun,— a accordé une indulgence
plénière applicable aux âmes du purfjatoire ijue tous les fidèles
IiDiirront gagner le premier vendredi de chaque mois de l'année
liini, aux conditions ordinaires de la confession, de la commu-
nion et d'une prière aux intentions de Sa Sainteté.
I/oraison./jropacp qui, depuis l'année dernière, était récitée
à lentes les messes, devra être remplacée à l'avenir par l'oraison
jini l'apa.
Agréez, bien chers Collaborateurs, l'assurance de mon
de vouement bien sincère en N.-S.
f Lol'is-Nazaire, Arch. de Québec.
241 —
( N" -22 )
CIIU^ULAIRE AU CLERGE
j Archevêché d(; Québec,
( -25 novembre 1901.
I. Conférences ecclésiastiques.
II. Examens annuels et sermons des jeûnas prêtres,
ni. Assurances des édifices religieux.
I V. Redditions do comptes des niarguilliers et des syndics.
V. Obligations des membres des deux sections, diocésaine et provinciale, <Ie la
société d'une messe.
V I. Lettres contenant de l'argent à faire enregistrer.
Bien chers Collaborateurs,
Vous recevrez, en môme temps que la présente circulaire,
les sujets à traiter dans les conférences ecclésiastiques de 1902.
D'oi-dniaire on est très ponctuel à se réunir quatre fois l'an, à
t.iin^ l'étude et la discussion des questions proposées et à ea
expédier le rapport à l'archevêché. Cependant il y a par-ci par-
là des retards qui ne peuvent facilement se justifler et qui, i'en
ai la confiance, ne se renouvelleront plus.
— 24â —
Que charnu de vous se fasse un devoir de bli'u étudier la
malièie di' chaqii.! ••.onférenco, afin d'en tirer un réel profit.
Vous aurez là, couini.' l'ont toujnuis voulu les Souverains Pon-
tifes. i"i s ''],Mil moyen d'aliuifultM' sans cesse l'amour dos
ôludV ' li .. iiH's .'t d'an-ioilre t.' Uésor de vos connais-
ti.iiU'es
On devra no ï);m oublier la teneur du Décret XHldu premier
rnncilc de Québ.r : «Ab absentibus fxigatur ut scripto quiES-
lionibus respoudeant. »
II
Los malièros d'examen des jeunes prêtres pour 1902 seroiii
les suivantes:
Dogme : De Doo uno et trino.
Morale : De pra^ceptisdeealogi.
Histoire de l'Egli^o au Canada avant 1760 : missionnaires
Réoollets et .Tésuilos. Ursulines. HospitaUères, Sœurs- de la
Congrégation de Notre-Dame.
Droit canonique: P ■ obligationibus parochorum.
Fxriture Sainte : Do origine, auctoro el ii:tegritalo versionis
Vulyatx latime librorum Novi Testamenti.
Los sajets do sermons -oront :
l" Les péchés (\>' la langue.
2" La règle de loi catholique.
m
l,.'-- ..lifices roligi^nix ne doi—ul jamais ètro laissés san»
assur.mce, pas mèm. lu seul jour. Toute négligence en cette
matière peut avoir de trè.^ graves corsuquei.ces : c'est pour-
quoi MM. les curés d ent v prêter une attention toute parti-
culière.
»48 —
IV
«D'aprfs la loi, le margiiilluM- en charge doit, à la fin de son
année d'exercice (lo pins tard, le premier février), rendre compte
(le sa gestion h la F<'abriqne (ôH Wr.L Ch. 43, Soc. I). »
.1 lies syndics nommés ponr la consti notion on la réparation
(lune église, presbytère ... doivent, le premier dimanche de
décembre de chaque année, ou nn antre dimanche du même
mois, rendre compte de leurs opérations des douze derniers
mois (lerant la paroisse: de plus, dans l'aimée (fui suit, la fin des
travan.x, les dits syndics doivent rendre à la paroisse un compte
liual, accompagne de pièces lustificatives, assermenté par un ou
plusieurs d'entre eux, et remettre à la Fahri([ue tous les de-
niers, matériaux -' doiuments. (S. R. B. C. rh. IS, ij 3.3 Ht 31) ).,.
— Kxtraitde la Disciplin du diocèse de Québec.
versioms
Les membres de la section provinciale d'une messe sont
obligés :
l* A une messe pour chaque membre défunt de la section
provinciale d'une messe.
Ijes membres de la section provinciale, appartenant au
^f '' Québec, sont obligés à une messe pour chaque membre
défunt uf la section diocésaine de Québec.
Les membres de la section diocésaine de Québec sont oMigés:
1° A une messe poui chaque membre défun leur <» -ction.
?° A -une messe p. ir chaque memltre défunt du diocèse
de guébec appanenanl à la section provinciale.
— 244 —
VI
11 arrive de temps en temps que, pour n'avoir pus été enre-
gistrées, des lettres couleuaut de l'argent, adressées à l'Arche-
vêché, sont iuterceplôes ou encore nous arrivent sauH le-
montants qu'on y avait renfermes.
Coirme les auteurs de ces lettres ne se sont jamais montrés
disposes A renouveler le paiement, c'est l'Arclievéché qui en
soiiU're.
Je crois donc de mon ilevoir de demander à tous les prôtns
qui ont quelque argent à trausiuettre par la posteà l'Archevè-
ché, pour dispenses, intentions de messes, produits des diverses
collectes, etc, de bien vouloir faire enregistrer leurs lettres.
Ou peut encore, si on le préfère, se servir des bons de poste
(ju'émetteut depuis quelipie temps la plupart des bureaux
Agrée?, bien chers Collaborateurs, l'assurance de mon
entier dévoilement en N. S.
f L. N. Arch. de Québec
24r) _
( N" 23 )
C'IKCULAÏKK AU CLERGÉ
li
ions (le poste
nco (If mon
Archevêché de Québec,
8 février, 1902.
r. Age requis pour la i)reniièro Communion.
11. Rapport annuel de Messieurs les curés.
III. Qn<!ta à faire tous les ans, lo premier .lin.ancl.e d'août, pour VŒwrt de»
ClercK.
IV. Nolre-namt de Loretu dam, la Nouvelle- France, par Monsieur l'abbe
L. St-G. Lindsay.
V. Petits ouvrages publiés par les RR. PP. Wittel.ole et Bischolf, Rédcmp-
toristes. Catichwm du travail, par M. l'abbé Nuuesvais.
VI. Gatichininf. de Conlroverite.
VII. La lieme EtichariMique.
V'III. Jeûne et abstinence du carême.
IX. Jubilé pontifical de N. S. Père le Pape Léon XIII _ Départ pour Rome.
Bien chers Collaborateurs,
Je vous a, adressé, en 1896 et en 1900, des circulaires dans
Usq.ielles, pour des raisons sérieuses, j'exigeais que les en-
-:n5 eussent atieini !%« de dix ans au moins pour faire leur
première communion, Les raisons qui m'ont déterminé à
H-M-u- .■elle n"^:lo .1. disni-liu. .nuM.,!. da>.s mon .liocèso
n'ont rien pordu de lour j-M-avite ; voi.s A.uv^. vons y confor-
„,e, à moins de .•nronstan.os tout à lail spéciales qui pour-
ront être exposées à TOrdinaire et motiver en certams cas une
dérogation.
Si vons ave. des Reli^ieus-s on des Frèrt«s .l;ms votre
p;,,oisse, vons voudrez Lien leur recommander d observer
avec une parlaile exaclitndt- ce rèplfuient
inaire.
II
Vons transmelle/. lidèlement à l'archevêché votre Rapport
nnnuel sur l'état de vos par..isses respectives et j'en suis con-
tent. Comme je vous l'ai iail observer à la derntere retraite
pastorale, vons devez, répondre à loules 1rs >,uesUons qyn ^oni
eontennes dans les imprimés que vons ave/, sons les yeux,
lors môme que les réponses à donner sont, sur certams pomts.
los mêmes que pour les années précédentes. Vous aites votre
visite de paroisse tons h-s ans ; vos .-omples de l^abnqu.. ont
,,ndns réunlièremenl vers le premier janvier, suivant 1.'
,„ode prescrit dans VArpm.Urr au lUlud: vons connaisse/.
.,ueh sont ^<.s iwenns cnrianx, quelles sont les pieuses asso-
riations établies dans voire p-'-n-isse. etc.: il est. i-ar conse-
nuei.t, tivs facile à chaque cniv de taire son Happoi't bien com-
,H et de me rexpédier à la date lixer. Crs Rapports sont en
'•énéral fort exacts ri rnnsci..nci..n»nnenl laits: d doit tou-
nmrs en être ainsi, car j. suis nhURé d'y rélerer Iréqnemmen
et je regard.' coinn.r ..tbciels les n-nseiunemenls qui y sont
rontenns.
m
J.M^rois de mon devoir de signaler à votiv attention et à la
chanté dr mes diocésains une oMivre (pii est et doit être loh-
i,l de ma c.nslante sollicitnd.- : je veux parl.-r .le VlManr ./«
CUrcs.
Vous n'ionoiv/. pas. sans doute, que je irai ancnne ressource
dont ie puisse dispns(-r en laveur d.-s ..r.irMasuqucs paiurr.
qni sont àlaiiv leurs étiuh-s tliéologi.in.'S. Si je ne pouvai.
— -247
compter sur le .•oncouvs Malveillant du Séminaire do Québec
MUi (Imgue, sans s.> lasser jamais, ,e.-evoir les aspirants an
sacerdoce sans réclamer de suite le prix dr inir pension un
'AVunA nombre d..elercs.- son vent les plus distin-nés par leur
piete et leurs talents, mais appartenant à des lamiUes nmn-
brouses et peu K.rtunées. - serai.-nt dans rimpossibilité d.'
laire les dépenses re-piises durant leur cours de quatre années
pour arriver à la pivtrLsc I.e Séminaire, lonjonrs désireux
de tavons(>r les vocatioiisecclésiasli.jm.s, lait d'énormes déirn-
ses pour cette u'uvre capitale et ne peut pins ensuite donner au
f (dit Séminaire l'impulsion vinonreuse et le soutien matériel
(|ii il voudrait lui donner ; il est exposé, en outre, à perdre des
montants considérables qui ne lui s.M-ont jamais remboursés,
soit par des (dercs (jui. [M^ur diverses raisons, abandonnent le
Séminaire, soit par <les prêtres (im> la mort moissonne avant
'|ii ils aient pu payer la d(dte contracté.' pour leurs études clé-
l'icales.
il
11 arrive eo-alement que l.'S jeniies prêtres, après leurs qna-
li" années d.> (;,and Séminaire, se trouvent -.■n-ves d'une
'""ii'de dette, dont, pendant un assez Ion- temps, ils ne peuvent
.ijilcre qn(- payer les intérêts. Le besoin d'un remède à cet état
'1" choses se fait sentir depuis longtemps et c'est précisément
'■c(|ui m'engage à vf.us entretenir maintenant di; c.dte <^vd\-r
i|iii'>linn.
Il 'Si nécessaire ((ne notre clergé garde le- rang distingué
'l'icsundévouemen;. .es vertus et .sa <'nltnre intellectuelle' lui
"lit donné jusqu'à présent, et pour cela il tant ([u'il ait le
iciiips d'acquérir le pl-(s de science uossible et qu'il ne laisse pas
'■'•li.'ppcr de ses mains le sceptre du savoir qu'il a t(,-nu b'rm.'-
liiciit et sans ronteste depuis les premières origines de notre
'•"l'i'iie. Si nos hommes du monde travaillent avec nue loua-
'I" et infatigajile énergie à étendre, cbacuii dans leur sphère,
le domaine de leurs connaissances scientifiques, légales, iné-
'I" aies et littéraires, il importe souverainement que les évè-
'l'ics s'etl'orcent, en.x aussi, de relever le niveau des éludes
'■'■ligienses et obligent leurs Séminaristes à suivre durant qua-
1^'' année» consécutives un cours solide de théologie, suivant
les méthodes tracées à diverses reprises par Sa Sainteté, le
-f
fis
m
— 248 —
Pape Léon XllI. l^us noln; olergé stua vraiment, instruit el
vei ineux plus il consorvera la bienfaisaïUe influence que sa
mission divine doit lui assurer sur toutes les classes de notre
société.
Vous comprenez aussi bien que moi rimporlance du sujet
dont ie vous entreliens, el je compte sur vulre zèle sacerdotal
pour me v.'uir en aide et promouvoir autant que possible les
sympathies el l.-s aumônes de votre peuple eu faveur de cett..
grande œuvre que je vous recomma.ule avec la pins vive ms-
lance Le temps est venu pour ranturilé épiscopale de secon-
der plus officacement les sacrifices .lue s'impose le Seminain-
etde donner aux séminarisles pauvres les moyens de iaire,
sans trop b'endeller, leur cours complet de llieologie.
A cet effet, j"al résolu d'ordonner une quèle annuelle daiu;
toutes les églises et communautés .la diocèse. Elle se fera le
premier dimanche du mois d'août de chaque année. Vous en
ferez l'annonce le dimanche précédent el vous encouragerez
les fidèles à se montrer généreux pour celle Œavre des clercs
qui est une œuvre de charile el de religion bien entendue.
Comme celle> quèle aura lieu pendant les vacances, vous
pourrez bien profiler .lu.d.inelois du zèle des professeurs des
séminaires et collèges, h«s invitant à prêcher en celle curons-
tance et à faire valmr auprès de vos ouailles l importance dt
l'œuvre pour la.iuelle on suUiciio leur aumône.
Le produit de cette ,iuèle devra être remis tous l.>s ans à
l'archevêché, enlie les mains du Procureur, à l'occasion de la
retraite poslorale.
IV
Durant les retraites du clergé, je vous ai souvent recon.
mandé de tenir au moins un jmirnal des principaux eveiie-
menis qui se produisent dans vos paroiss.-s respectives el
même d'écrire l'histoire .le .-es paroisses. Un bon nombre, j."
le sais, ont déjà répondu à mon désir : les uns ont comn.en.'C
!«.,. travail, l.-s autres l'.uil déjà termine. Je profile de U
circonstance pour les en remercier el les en féliciter. Les iiis-
toriens futurs du Canada seront heureux d'avoir sous W.
— 249 —
yeux ces diverses monographies qui jellenl tant de lumière
sur l'histoire générale du pays.
L'un des plus intéressants travaux à signaler en ce genre
c'est celui que vi.-nt de publier Monsieur l'abbé Lionel St -
Georges Lindsay : Noire-Dame de Lorctte en la Nouvelle- France.
L'auteur y a fait preuve de beaucoup d'érudition et de talent
littéraire; il a tiré profit non seulement des écrits aniérieuis '
mais encore de plusieurs documents jusque-là inédits. C'est
l'histoire, — en un volume de plus de trois cents pages —de la
fameuse tribu hnronne, l'amie de la France très-chrélienne •
il a ramassé .. un à un parmi les débris de sa grandeur dispa-
rue, les souvenirs (h; son glorieux passé», de ses apôtres et de
ses missionnaires, de ses sanctuaires de l'Ancienne et de la
.Inme Lorette, de sa dévotion à Notre-Dame, de ses usa-
.ws, etc. C'est un chant d'adieu dont il salue ., un peuple
.uilivhiis maître d'un pays immense et d'une mer intérieure
•It'slinés à immortaliser sou nom et son histoire. »
Vous ferez bi*'n de faire l'acquisition do cet ouvrage dont '
ji' vous recommande la lecture.
Le R. P. Wittebolle, Rédemptoriste de Ste-Anne de Beau-
pie, a publie une excellente petite Neuvaine au Sainl-Espril qui
vous serait fort utile pour les exercices préparatoires à la
^iiaude fête de la Pentecôte.
Le R P. BischofT, son confrère, déjà avantageusement
•oiiiiu dans notre diocèse par ses prédications, est l'auteur de
plusieurs petits ouvrages populaires et très édifiants que vous
tncz bien de placer dans vos bibliothèques paroissiales : Recueil
'le traits admirables de la puissance et de la bonté de Saint- Joseph ■
Ml' mariai consolant des bienfaits de la Sainte Vierge • Aux défen-
^n,rs de la patrie ; Une gerbe d'or; Brochette de traits édifiants •
'y>^dle neuvaine en l'honneur dt Sainte Anne : Livre de prières
"ex iludianls.
^ Monsieur l'abbé Nuuesvais, Supérieur du Patronage de
••'Hit uncenf, de i>aui de Québec, a publié le Catéchisme du
'""VH/ ou / Encyclique « llerum Novarum » par demandes et par
— 250 —
réponses, excellent opuscule, à mellre entre les mains des
ouvriers.
VI
Depuis longtemps on a.mandait pour l'usage des fidèles un
ouvrage qui, tout en exposant brièvement et clairemen la
doctrine catholique, fût en même temps comme un arsenal ou
fls^^ô^eraientVarmes pour ladéfendre contre lesa^^
de l'hérésie. Vous savez que, chaque lois quMn méconten-
tement se produit dans une paroisse, on voit accourir de
suite des ministres protestants, baptistes, P^'^^fy^ériens, me
thodistes ou autres -car ces sectes sont ""^«"^brables - pou
exploitera mauvaise humeur de nos gens au profit de leurs
erîeurs. Ces prédicants n'ont d'abord que des paroles rn^-
leusos ou indifférentes pour le cierge et pour les enseigne-
ments de l'Eglise ; couverts de peaux de brebis, ils n osent pas
se montrer immédiatement ce qu'ils sont, des loups ravissant.
Mais peu à peu ils exhibent leur petit répertoire d'objectioi s,-
fo^urs le'mêmes et mille fois réfutées,- Us attaquent nos
dogmes les mieux étabhs, ridicuUsent nos croyances et mal-
heureusement ils finissent quelquefois par ébranler la foi de
quelques-uns de nos catholiques pas assez instruits pour don-
ner des réponses victorieuses.-
C'est pour fournir à notre peuple des arguments solides des
réponses faciles aux arguties protestantes, qu on est à faiu
imprimer actuellement un Calèchisme de Conlroversc. ^- La pro-
née partie de ce catéchisme, qui «st fondamentale et qui
r lue d'" origines du protestantisme, de la Bible, de la Tradi-
tion de l'Eglise et de sa prétendue intolérance, -paraîtra
da"; quelques jours.-C'est un premier fascicule qui sera suiv.
de plusieurs autres.
Aussitôt qu'il sera publié, la Semaine Religieuse l'annoncera ;
iUe a en vente chez M. Garneau, libraire. Tous l.s curés
devraient en acheter un bon nombre d'exemplaires et les dis-
tribuer à leurs paroissiens. Le prix en sera très modique.
VII
Au cours de ia dernière retraite ecuésiaëtiquc, j'ai cradev«'r
recomniander tout particulièrement à votre attention et a
— 261 —
votre zèle la lievue Eucharistique, organe diocésain de la dévo-
tion au Très Saint Sacrement et à saint Antoine de Padoue
.1 ai fait également de cette excellente publication le sujet
aune exhortation spéciale dans toutes les paroisses que j'ai
parcourues l'été dernier, et je me propose de faire la môme
<hose dans mes futures visites pastorales.
Vous voyez parla l'importance que j'attache à cette Revue
htant la seule de ce genre qui ait jamais été fondée dans le
diocèse, se recommandant à la fois par son caractère et par
lextreme modicité de son prix, elle possède tous les titres à
uns encouragements.
Aussi est-ce avec beaucoup de plaisir que je constate qu'elle
<'st deja répandue dans un grand nombre de paroisses, qu'elle
<'st très aimée et qu'elle ' .i ra. aent du bien.
.l'ai confiance que, la :;giu-d?nt comme un précieux auxi-
liaire de votre zèle pasloi..; ous voudrez bien engager for-
tement vos familles à y souscrire et qu'ainsi avant longtemps
a nevue Eucharistique aura sa place marquée à tous les
loyers.
Loué soit a jamais Nothe-Seigneur Jésus-Chbist dans le
iHKs Saint Sacrement de l'Autel.
VIII
Comme il a été déjà annoncé dans la Semaine Religieuse >te
Québec, le ieûne et l'abstinence durant le carême de 1902 seront
«••Miu'ils étaient avant '■ innées dernières, attendu qu'il u'v a
pns de raisons sérieustj pour miliger la discipline ancienne.
En conséquence— et afin que vous ayez sous les veux le
résumé de vos obligations quadiagésimales, —on devra faire
maigre :
1" Le mercredi des Gendres et les trois jours suivants ;
2" Tous les mercredis, vendredis et samedis des cinq pre-
mières semaines :
'■'■" Le ;Jimanche des Hameaux et les six autres joui-s delà
semaine «*f.rjîi..
— 252 —
Lo jeune est obligatoire tous les jours du Carême, sauf les
diinaiiches.
En aucun jour du Carême, pas même le dimanche, il n'est
peni aux personnes sounùses aux lois du Carême de fam
usa"" en uS n.ême repas, d'aliments maigres et a'aliments
" Pour se faire dispenser, à raison d'empêchements légitimes,
du jeune ou de l'abstinence, les tldèles peu veut s adresser a
leur conlesseur ou à leur curé.
IX
Au milieu des maux innombrables qui aflUgent le monde -
guerres désastreuses, prévarications inouïes de certams peu-
E luttes intestines, persécutions sanglautes ou hypocnte-
ent déguisées -la divine Providence daigne nous ménager
r.ie douce consolation, en mên.e temps qu'une u,s.gne
h veur • c'est de voir Notre Très Sab.l Pèr,- le i'ape, Léon Xlll,
.'ntrcr allègrement dans la i.V année de son Ponliflcat.
l'Eglise chargée de défendre le. droits de l'éternelle vérilé
...iins'ueresscjanwùs de combattre. Il lui faut un chei qn.
.arhe la conduire à l'ennemi comme u.,e armée rangée en ba-
taille- il faut à cette barque dnine un pilote habde qui lu.
,ss' éviter le. é.MUMls. A noire époque si fécon.le en dangers
do tontes sortes, Dieu a préposé à la direction de son hgbse
tXl vrainuMU illustre en.re tous, uu l>ape dont le nom
:; .ulU constamment avec b-s uM.vres uu.rvejleuses qn d
âcvon.plit jusque dans son e.Mrème vieillesse, un PaiH3 qu. par
sa sagesse sa modération, son habileté, sa sceuce profonde et
.'s vertus connnande Tadmiralion du n.onde ent.er, en nunne
lomps qu'il re.:nevllela vénération et la recoiuiaissance de tous
les gens de bien.
Pic IX venait de mourir après un glorieux mais doulou-
reux pontificat: c'était m t«78. Le 20 février de la niômo
année les membres du Sacré-Collège, réunis en conclave
élisent pour lui succéder, le Cardinal Pecci qn. prend le nom
de Léon XIIL Sou âge déjà avancé, sa frêle '•o">pl«'';o".2"
santé périclitante faisaient généiakmciit présager q\?e ^
règne serait de courte durée; mais toutes les prévisions ont
— 2-):}
Jtédéç
lies et voilà quo depui?
ivre a un travail r»i(
près d'm; quart de siècle il
proHjiie smlmiiiaiii et déploie un zèl
'••livile qui no se raleiitisseiil jamais et
SI!
0, une
iioiidc. Bien
qui étonnent tout
IfMirs désirs, h
souvent ses ennemis ont annoncé sa mort
le
mais
, neureusement, ue se sont pas encore réalisés .-t il
'•ontinne à enseigner, à éclairer les fidél
lions sociales (lui a-itent l'univers. C
i.'s siii- toutes les qnes-
iii''lle toujours attentive. ap[
Inuiidées et imiuièt
•<' sublime vieillard.
sen-
'liicr les lUDveus île salul
•'S |jour leur siyi
;j<'irait ,tu sommet de nos soclété^
la
Itr les écucilj et iiuli-
nais doulou-
de la mon»!
en conclave,
prend le nom
oniplexion, sa
H^' M"
révision» ont
l):
umme
IIS nue série non interrompue d'encvcl
nionnmenl indestructible di
scuMice profondes, Notre Saint Père le i>
'•iili's les plaies qui roupeul 1
iqnesqui resteront
ia sagesse et de sa
ipe 0 sondé une à u
iiitell
l's sociétés niuderne
igt'uoe, illuminée des clartés céleste
Sa I
ue
laute
'K'couvrir et à indiquer des remèdes ell
nlessui'es
, pourvu qu'on veuille
JO
hii'es
ivermuits les principes qui a>.;urent la p
'a pas tardé à
licaces pour guérir ces
s appliquer. Il signale au.\
il dé
'■iiiiéricauisme et I
nonce le socialisme, h
rospérité des em-
es écoles neutres et mi.xtes
Il lionne
••s multif.les erreurs modernes ; il
ne cesse pour cela de i
saint Thomas d'Aquin. L
.émet
'•giqiies
'commander renseignement de
ur les hautes études pliilosnphi([ues et th'éol
s sectes s'etlbrcent de corrompre 1;
"••'•trme .-a. hoiùjui» du mariage chrétien: il 1
iiii»' remarquai,'.' ',orsistaiice et il
'l'iivent présider à ce
es combat avec
rappelle les lois saintes qui
qui méconnaissent les plu?
graïui sacrement. .\u.\ peuples ingrat
VI
■''S rendus \vu- les rel
isid? bien laits, il oppose le
lotecleur de tous les droits, i'
i^'ieux à ;i':glise , ta la soc
luels
repose l'autorité
i» 0( lame !"s vrais ni
vai
ic à faire régner partout la
véii:;.}.i:-. V
s ser.
iété civile.
[ir 1 ne ipes sur
rince de ia pai.\. il ira-
"Mlroverses inopportunes, l(>s dissen
c )u :orde t't à faire
cesser les
"1 hicn spirituel et matériel d
sions si préjudiciables
i,i,l
Nii're
Faniill
l'oiir promouvMi dans toute la ch
espeuj.les. — Et que n'a-l-il
t'.iBur de Jésus, à la Vierte d
'•', à Saint Joseph, au gl
las
lUl
''. H la Sainte
ré tien té la dévotion
u Rosaii
'■I 'liirnsion du Tiers-Ordre ? F-
orieux patriarche d'Assise par
miiuduit 0
par lii
ar tous ces nieu.x iiinvenfi i'
n maintient l'esprit chrétien dans les lamilles et
même dans les Etals.
— 254 —
t..'s ouvriers n'ont pas été oubliés pur notre- iliuslr." Honlil.; ;
su solUcitudo pustoralo n'a pas été moindr.' pour les deshorilos
ae la fortune qu." pour les riches et les puissants de lu ti-rrc.
Il .Ml adonné une preuve éclutanle dans su fumeuse Knry ■
,li„ne sur «La condition des ouvriers,.. Kncyclique dune
haute portée socirde, jusUniienl uppréciée et largement repan-
.lue duns le peuple, même par d.is souverams prot.>slants.
1< ucvchune <iui m.M purfuitemeni en lumi;T.> les pnnc.p.;s de
iusli.v propres à faire cesser les luttes ruineuses, meurtru'.vs
11,; ,,,i,i,i,l contre le travail, des patrons eontre les ouvriers.
[,.. .lubilesqui se sont succède durunl re lou^ et j^lorieux
...ntilicat ont ouvert les trésors de lu j.rùce diviue (lu. sesi
répandue abondamment sur tout l'univers chrétien.
("est lt> -K) du presiMit mois de lévrier que connneuce la
vinul-cinquième année de ce mémorable règne dont la i:lmre
,éjo„ii si viv.mu-nt tons les cœurs .•Inéliens et dontl.'s bieu-
liiits se font sentir dans le monde entier.
i;univers f-utholi.iue vu .le nouveau se mettre eu mou-
vement pour olVrir à notre illustre et bieu-auné Pont.le.
léonXllI, des témoignag.>s de son profond respect et de son
...ffectueuse admiration, en -menu: temps .lu'il fera moutei'
vers le Dieu Tout-Puissant qui lui a donné un tel Chel su-
nrême, les accents de sa vive grulitmle et des vœux bien sni-
■ res pour la prolongation de ses .jours. Ce sont là les sei -
fmiHits qui se trouveront un cœur de tous les pelerms de
^U,meee^te année; b-s uutions catholiques auront la de nuui-
l,,enx représentants, heureux d'offrir an Vicaire de .b>sn.-
Christ l'hommage de leur respectueuse vénération.
Le Canada n'a jamais failli à son devoir en pareille circoiis-
t,nce Poiirruit-ii y manquer ù l'heure présente lorsque ha
sainteté Léon XUI u donné û notre i,ays des inurques s,
nombreuses et si évidentes de su puternelle affection et d un.
sollicitude sans bornes .'
C'est pour accomplir ce devoir, qui est aussi un besoin pour
.\.,^;,.. .,,p ^'euirenrendrai dans quelques jours ce voya.i.e
Ile Rome. J'irai porter au successeur du Prince des Apôtres,
avec mes hommages et mes vœux personnels, ceux de tous
— 255 ~
mes chers etexcoUeuts diocésains. .1. lui dirai combie.i rt>li8..
d.. Québec est heureuse de s'.ssocier à la catholicité toulentière
pour le lehc.ter de son glorieux pontilicat, pour lui souhaiter
'le longs et fructueux jours et l'assurer de notre éternelle
lec'omiaissauce. S. sainteté, sans aucun doute, aimera encore
une lois à entendre parler de lesprit de loi et de religion pro-
londe qu. auune le peuple canadien, de son attachement
au Sieoe Apostolique et de sa fidélité à suivre ses eusei-
v.n'.ne.its, de sa ^n-ande j..énéro8ité et de son zèle pour l.-s
MM.vres catholiques, eu particulier pour la Propagation de la
"., pour la Sainte Eul.nce, les Lieux Saints, l'évancélisatiou
H.-s peuplades Alricaïues, et le denier de Saint Pierre Je l'en
'"■'""udrai aussi du développement considérable que nren
iinil nos institutions d'enseignement et de charité:
•'" ■••rominaudeà vo.pnerese.àcellesde vos paroissiens ce
u> g que ., entreprends au nom do tous. Je partirai de Qué-
bec le 8 du présent mois et membarqu..i.ai à New-York h- 20
i.r.Mitmon absence, ladministration du diocèse sera confiée à
Aiiiiiseiviii'iii' Marois. vicaire-général.
"Vudaiir relt. -'.y année d.' pontificat de Léon XIJI, tous les
'■"l'o ..|i...s s., len.ut un bonheur et un .ievoir de prier spécia-
;--| pour Sa Sainteté, e, Je désire que, daul tonte! les
anulle^de mon .iiocese, ou ajoute •, la prière du soir un
'""' <"l 1111 Arenux intentions du Souverain Pontife.
•!'" serai de retour pour les ordinations du mois de mai et
l:o- la,^v.s.te p.s.ora!e dont je vous expédie aujourd'hui
Aj:réez, bien chers Collaborateurs, l'expression de mes senti-
""'lits les plus dévoués en N. S.
i Louis-Nazaire, Arch. de Québec.
%^ iifi •
257
( N^ 24 )
CIIUI'J.VTRK ATT (XEKGK
Kiii (le la j^nom- Sinl-Ariiriiiiic.
Monsieur lo Ciirt',
f Arch('vi>clié île Qiiôliec
i :» juin 1 !)(!;'.
I.a on.-n-o .lu Tn.iisvj.al qui a roulé i;nif ,1,. sarrifires A la
(.onmiiiM' Hiilauuiciuf vionl de 8t> terminer.
Il .'Si Juste fie reuiereier Dieu de ce que I,, paix est onOn
r'"'.il«lie et. nous devons [nier l'Auteur de tout bien de réparer
'l.mssa miséricorde les désastres eausés par la }iueire. Ou'
léi.ssit parfois à refaire sa fortune; le trésor public peut
'•onibler ses portes en .luelqi, s années de prospérité; mais
Il "«'II est pas de niêiue des foyers décimés par la mort et
l'innj-és dansleclia^rin .-t la miséro par des deuils inonblia-
Nes. Il u'y a que Dieu ir puisse sonder l'étendu., de pareil-
!"s douleurs et eu .•■,,.- la supréuu' consolati.Mi. Elevons
'Ion.-. iu)s .'(Purs vers Lui ; supplions le S-'i-ueur de unérir les
Ki'iiis brisés et .le -randir par la résii.rn,::iou ceux (iul s., -nmi
■iiiiol.jis i.;,r l.Mir vaillance à défendre le
nrs patries.
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(ANSI and ISO TEST CHART No. 2)
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(716) 482
Moin Street
New York
- 0300 - Pno
14609
ne
USA
(716)
288
- 5989 -
Fa»
_ 258 —
AcoltP an, diiuanclu' piocl.nin. le 8 juin, dinis toulos los
,wiis.>s do co diocî'se, à la suite do la ir.esso principale, on
ohanlora ou l'on récitora, snivmit qno la niosso aura eto solon-
nolh> on privée, un u 7V Devmu pour remercier Dion do la paix
réial.lie el, le prier do faire oublier aux peuples belligérants les
haines envendrées parles riL'ueursde lasnerre.
Deman.lons an Sei-neur d.> réparer les désastres de celte
UM-rible .unorro par les hieufaits d'une paix profonde et durable.
A.yréoz, Mousieiir le Curé, l'assurance de mon
dévououH ni.
L.-N. Anh. de (»)uoboc.
— 259 —
( N" 25
(URC^ULAIRE AU CLERGE
\ Archevêché de Québec,
( 16 juin 1902
I. Ç.H.,oM„e,ne„t ,1e S. M. le Roi E.Iouard VII.
iMoiisieur le Cuiv.
""■■" "e Sa Majesté le Roi <i a'm le're CvZ. ,' *""'""""■
4mLn es de l ;l 'h r '" "'"'' '""" "»"' P''"'"!™"» aux
i-.ii.r:! tJ!J il~ {îc il.lltrant n _ .
>m
J'4
— 260-
fidèles (uii leur sont soumis de s.^ trouver dans les églises des
non-calholiques. pendant que l'on y célébrera des cérémonies
relioieuses à l'occasion du dit couronnement du Roi d Angle-
ten'e Par contre, ces illustres évoques recevront la recom-
mandation de faire célébrer, dans leurs propres cathédrales -^^
aussi, suivant qu'il leur paraîtra bon. en toutes autres eghses
à désigner d'après les circonstances de lieux, quelque C3remome
reli'neuse où l'on chant.>ra le Te Deum, mais d'où la célébration
de la messe solennelle sera i^foureusement exclue. - En cmu-
muniq-.anl ce réglementa Votre Grandeur, je ne doute pas
au'ilsera évé<nité exactement, avec toute la deiérence conve-
nable par les fidèles de ce diocèse. Mais ces fidèles ne devront
pas être sui pris de voir qu'on permet aux catholiques, a Lon-
dres, de se Irouver dans un temple hérétique pour la solemile
dont il est ici question, car la présence personnelle du Rm,
en ce lieu, éloigne de cet acte d'honneur civil toute apparence
delà communication m (/»«/««•»
En conséquence, dans ce diocèse, ou se conlormera aux dis-
positions suivantes : , o n* • .a i«
1" Le jeudi 26 juin, jour du •ouvonnemont de Sa Majesté le
Roi à dix heures et demie de l'avant-midi, dans la Basiluiue
.t les autres églises -paroissiales de Québec, on chantera le
re nruw,.u le faisant précéder et suivre de quelques autres
chants et prières convenables à la circonstance, pour appel.-r
les bé'iédictio-is du Ciel sur le règne de Sa Majesté.
=>- Dans les autres églises et chapelles du diocèse, on sr lait
l'office nublic, on chantera, ou l'on récitera à la même intenlioi.,
le Te lieum, après la messe principal.N le dimanche 29 juin.
3" En outre, en ver-^ d'une dispense gracieusement accor-
dée parNotreSainU . Pape à tous les catholique. de Km-
ph-e britannique, les ,u eies de ce diocèse seront exemptes «U-
Toblioation de l'abstinen. " le vendredi 27 juin, et <'e celle d.i
iefine et de l'ab.tinence le samedi 58 juin.
■' Mais pour se coulormer au désir du Saint-Pere, que tons l.'>
cnthobques qui profiteront de cette dispense récitent certaines
èL en cmnp.msation, j'exhorte tous les fidèles du dmn..
\ ...viter, cha;:nn de ces deux jours, cinq P«^n-, cinq ^t.
,.inq Gloria Pairi, pour implorer les bénédictions de Dieu .ui
1,, ivuiie deLL. MM. le Roi etla mm.
— 261 —
II
Je profite de cette occasion pour vous rappeler la quête
annuelle qui doit se faire le premier dimanche du mois d'août
.-n laveur de VŒuvre des Clercs. Dans ma circulaire du 8 février
(le la présente année, je vous ai donné les motifs pressants
d'encourager cette œuvre si importante. Je vous engage à la
relire lorsqu'il s'agira de faire l'annonce de cette quête le di-
manche qui la précédera.
III
l.a retraite pastorale de MM. les Curés de l'archidiocèse
'onunencera dimanche soir, le 3 août, et se terminera samedi
matin, le 9, par la rénovation des promesses cléricnles. — La
iicconde, celle de MM. les vicaires, aumôniers, prêtres de sémi-
l'i'iieet de collège, commencera lu.idi, le 18 août, à 2 hrs
.ipiès-midi, et se termina- a samedi matin, le 23,
l/examtn des jeunes prôires aura lieu, comme les années
passées, à la salle des cours du Grand Séminaire, lundi matui,
11' IS, à \) hrs précises.
Agréez, Monsieur le Curé, l'assurance de mon dévouement.
V Louis-Nazaire, An'h. de Québec
— 2(),S
( N° 26 )
CJIRCULAIRE AU CLERGÉ
Archevêché de Québec.
24 juillet 1902.
Monsieur le curé,
Vous avez déjà appris, sans doute, la douloureuse nouvelle
de la mort de Son Eniinence Illustrissime et Révérendissime,
lo Cardinal Ledochowski, Préfet de la Sacrée Congrégation de
la Propagande. C'est une grande perte pour l'Eglise : sa bril-
lante intelligence, son cœur d'apôtre, son dévouement au Saint*
Siège, son zèle pour la diffusion de la foi catholique dans le
monde, son infatigable activité, son énergie inflexible unie à
une expérience consommée, à des procédés délicats et à une
illunité vraiment princière en faisaient l'une des figures les
l'ius distinguées du Sacré-Collège.
Le Souverain Pontife a été vivement affecté de la mort du
vénéré Cardinal, homme de foi, homme d'action et de lutte,
l'ui, depuis bon nombre d'années, était préposé à la Propagan-
de, l'une des plus importantes Congrégations Romaines.
Léon XIII appréciait hauternent les talents administratifs, le
zèle prudent, l'esprit pratique de son Cardinal et il avait pour
' m
_ 2t)4 —
Il serait bien trop Iou^î de vous rappeler ici les diverses éta-
nés de sa f,dorieuse et lécu, de , -arrière, g.u'ls que soient le^
postes auxquels la oonliance de l>ie IX et debeouXlIIla
appelé suecessivenient, il les a tous oecupés avec honneur et
s'y est acquis un grand renom de saj^esse, de vertu et de
parfaite intégrité. Il n'était pas homme, à transiger av.<c sa
conscience, à laire des concessions aux erreurs modernes,
à sacrilier les droits d.- la Sainte Kglise. C'est cette fermeté
dans les principes qui lui valut, étant alors archevêque de
Gnesen et Posen, la persécution à outrance du gouvernement
prussien. Condanmé à de multiples amendes, jeté dans une
prison où il passa une couple d'années, il fut créé par Pie IX
Cardinal <le la Sainte Eglise Romaine. C'était une récompense
de tout ce.iu'il avait soulfert pour la foi et en même temps
une protestation contre la violence et les injustices dont d
avait été la victime.
Rappelé à Rome et accueilli avec une extrême bienveil-
lance nar le Souverain Pontife, il a continué à gouverner de
là son diocèse durant quelipies années et a ensuite rempli
des fonctions importantes et pleines de responsabilités, entre
jintres celle de Préfet de la Propagande depuis la mort du
regretté Cardinal Simeoiii en 1892.
C'est surtout à ce dernier ^oste qu'il nous a été donné de
connaître et d'apprécier les hautes quaUtés administratives, la
lar-eur de vues, la grande bonté de cœur, la droiture de juge-
ment de cet illustre Prince de l'Eglise. Que de questions
ré-dées, que de doutes résolus, que d'alfaires menées à bon
ternie par son intermédiaire et par son autorité ! Que de mil-
liers de réponses il lui a fallu donner pour notre Canada seu-
lement et en particulier pour notre archidiocèse de Quél)ec et
pour l'Université Laval dont il était le Protecteur officiel!
Au milieu de ces affaires si multiples, si variées et souvent si
épineuses, il ne s'est jamais départi un instant de son (;alme
habituel et de l'insigne bienveillance qui faisaient comme le
fond de son caractère.'
Encore en parfaite santé lors de mon arrivée à Rome e
mars dernier, il eut, quelques'jours avant mon départ, à hit-
ter contre une vinleute inflammation de poumons qui failht
265
lui (>tre fatale. Sa forte constitution triompha cependant de la
maladie et il n'y a que peu de semaines il me remerciait des
félicitations que je lui avais offertes à l'occasion de son retour
a la santé.
Mais il était dans sa quatre-vingtième année et toujours à
son poste, toujours absorbé par une multitude d'affaires très
graves. Ce surmenage dans la période de la grande vieillesse
ne pouvait manijuer d'avoir bientôt un lugubre dénouement.
l ne attaque de paralysie l'a enlevé subitement avanUhier ma-
tin a l'aifection de ses innombrables amis et admirateurs.
Il était, avec les Cardinaux Parocchi etOreglia, l'un des
trois seuls cardinaux survivants que Pie IX avait promus aux
honneurs de la pourpre romaine.
Nous avons une grande dette de reconnaissance à acquitter
envers ce vénéré Cardinal. Les dix dernières années de sa
laborieuse carrière ont été consacrées en bonne partie à la
protection de nos intérêts spirituels au Canada. Toutes les
questions qui ont agité notre pays lui étaient parfaitement
connues ; il les avait étudiées à fond et s'appliquait à leur faire
•lonner une solution en harmonie avec nos besoins et avec les
principes catholiques. Il aimait à redire son admiration pour
l'i toi pratique de nos Canadiens, comme nous aimerons tou-
jours a redire notn^ gratitude pour les services qu'il nous a
rendus et notre admiration pour son mérite et ses vertus.
Ce n'est donc que justice pour nous de prier pour l'illustre
Uftunt. hn conséquence, un service funèbre sera chanté à la
Hasilique de Québec mardi, le 5 août, à 8 heures du matin.
Vous voudrez bien inviter vos paroissiens à y assister et
a donner au regretté Cardinal Ledochowski ce témoignage de
l'Mir reconnaissance et de leur charitable c.ympathie.
Agréez Monsieur le curé, l'assurance d. mon dévouement
ûK'ii sincère.
M.
:t
f Louis-Nazaire, Arch. de Québec.
' ^i
— 267
.m
( N* 27 )
CIKCULAIKE AU CLERGE
j Archevêché de Québec,
I 16 décembre 1902.
I. Conférences ecclésiastiques.
II. Kxanien (les jeunes prêtres.
111 Quête pour l'Œuvre des Clercs.
1 \'. Produit de la quête pour les missions du Nord-Ouest.
V. Office et messe de saint Je^n- Baptiste de la Salle.
\1. Annales de Notre-Dame du Sacré-Coeur.
\ 11. Tiare d'or qui sera offerte à Sa Sainteté Léon XIII, au 25* anniversaire de
son couronnement.
\ II I. Axe requis pour la j)remière communion.
liieii ohers colliihni'akMirs,
: 'Ai
I
Avec la présente circulaire, je vous envoie les questions à
iiailer dans les quatre conféi-ences ecclésiastiques de l'année
wm.
Il est de m plus haute imj)ortauce que tous les prêtres étu-
ilieat sûifjneusement la matière de ces conférences, s'ils veulent
(il tirer un réel profit. Tous doivent assister anx conférences.
1 1 dans le cas ôîi, pour quelque raison, grave, ils ne pourraient
— 2(>.S —
H'y itinilrt'. ils aniil Unu» dv tnuismt.'llre an secrélaiiv leur tra
vail écrit sur les iiut'Hlioiis iiui onlét« traiténs. « Ah iil)s»'rilibus
i'\i(i;itiir ul scripto (juaisliouibiis rt'S|ion(l<'aiil, « (lit le preiiucr
Cdiiiilc lit' gin'lit'i-, Décri'l XIII.
I.t's .-^l'crflaires iloivt'iil l'xpédifr le plus lui possible i\ l'ar-
l'IicvtV-hé b's proc.»'«-v«'rliau.\ de b'urs conlérem;»!» rt'spertivi'>
t'I li's tia\;iu\ ccrils des abHi'uls.
u
.r.ii déjà iait publier dans la Sruininr ntii/iinsf du î'» oclnbif
les sujels d'examen el de seruions des jeunes prèlri s po\ir la
(.lesenle aimée lltdij.lflir.î : je les reproduis ici :
Doe.MK : Hc Ciralione.
MoitAl.K : Iti' iiclihus hitminiis. Ilr roiisriinlia cl De Lcijibus.
llisTituiK Ecci.KsiAsriyuK : Imh a Cinisluiitiiio Ma(juo usque ad
l'oiiliftraluvi liinjoni Vil r.niiisirr.
l'.cHiriiKK Sainte: '/>< (ivnluor l'juitujiiisUa il de nulheiilintalf
Kvduijeliorum.
Si'.iKTS KK si-;i!\io\s : I" I/r.nilé de rKtilise.
•2" Le liliisplièine.
l,es intéri'ssés soiil pries de relire r.irlicle de la Discipline
illlilulé: l.XAMKN IIKS ji.tNKS l'nftTIIES.
m
|,;i eoUecle (jui a élé laite an nniis d'aoni dans les paroisses
du dioci'se jtonr les eeelésiasliqnes pauvres, a rapjjorté la soni-
iiie de seize cents piastres. C'est une bonne aubaiiu' pour nos
étudiants en tlieolo^ii' i]ui souvent ai)|iartiennenl à des i'aniil-
les dont les ressources linancit'res sont faibles et les enfants
fort nonibieu.x. Cette leuvre. destinée à s(H;ourir nos jeunes lé-
vites, est si éniinenunent l'elijiiense et si utile que j'espère fer
iiieintMil lavoir soutenue. i'nc(!nr;i,i>;ée de plus en plus pai- le
clcrué et les fidèles. MM. les curés voudront bien la prendre
sous leur pal roiiai;e spécial et travaillei' à (Ml augmenter les
ilheiilicilalf
— 8«f» -
revenus chaque auiioe : ce st'ra une aourcf ilf In'iiMir lions
pour t'iix et pour leurs paroissiens. Ce (ju'oii donne [lour les
hoiMies (r'uvres, eoinnie relie douf il est r(ueslioii. n'appauvrit
jamais.
IV
l-a <|uète i|ui a été faite pour les Missions du Nord Oiiesf a
inodnit la belle somme de cimi mille deux cenl sept piastre..
Le H. P. I.a('onil)e, ce vieil apAlre dont tout le monde admire
le zel.', le dévouement et le nolile ((hu.. est re|iarti pour se»
• hères missions, tout lenipli de joie et déhon'ant de recon-
naissance pour ses bienfaiteurs, (^ue d'élof^es il m'a fuit» du
<lergé et des fidèles de l'archiiiiocèse de Québec ! Dans une
belle cérémonie religimiseà l'église de Saint-SauvtMir, il a tenu
à e.\|ninier pnbli(|nement sa profonde et sincère gratitude, en
même temps (ine son admiration pour la grande charité de mes
diocésains. Que Dieu veuille bien conserver encore longtemps
ce vaillant, cet infatigable misssionnaire (,ni a dépensé toute
sa vie pour ces populations du Nord-Ouest Canadien !
(>eu,\ qui ne se sont pas encore prr)curé l'Otlice nouveau et la
Messe de Saint-Jean Baptiste delaSalle pourront les obtenir en
s'adressant à Monsieur l'abbé CoUi.'l, secrétaire de l'archevêché.
(Ici office (lu Saint difTèrf» de celui du Bienheureux.
VI
Les « Aniiales.de Notre-i»,tine du Suci'é-Cœnr, » publiées imi
l'iance, à Issoudun, par les Missionnaires du Sacré-Cœur, ont
iejà be.iucùupde lecteurs au Canada et en particulier dans
noire archidiocèse. Ces excellents religieux, maintenant établis
à Québec, commenceront, en janvier prochain, à publier ici
une édition spéciale de ces Annales en faveur de notre popula-
tion canadienne française. Cette petite revue mensuelle esta
la fois édifiante, instructive, intéressante. Le prix d'abonne-
ment est de 5(1 centins par année. Vous ne sauri.z trop en en-
'Onrager la diffusion dans nos familles; elle accroîtra leur
— 270 —
r . . ..n iH Vierge du Sacré-Cœur, Tavocalo des
aux travaux de tes inuepiuBs ^ ^ _^^ nnrfm- la lumière
d'
Hï:iliHllS?^^
théâtre et qui
VU
V , <.,int ère le Pape. Léou XIU, célébrera, le 3 uiars
tin rvir^ c n. uiime auuiversavre .le sou couroune-
prochaui, le vuipi^nun j^ i,,; offrir en celte solen-
l,ni. Le. catholiques ont résolu «^^j^'^f ,'^ ^"^.e de leur
„,n, ,,,coustauce, une ttare eu or ^^ 7i ^Z ";énération
lùélé filiale, de leur respeciueu. ^^^J; ^^'^^ 'j/^^^ ,,„ ,,inin,,
• • Riuii .in'on ne demandât a cn.iLun que i.i in.u
:s; »: :;'.;:,;<ia,n ■...■„,.... .u,. ,.a,.,hi.io.*soia,o„,.
nie de douze cents piastres.
VllI
Tp ...Viens encore une fois sur la .luestion de l âge requis
dix ans. vous eies pnc- >^ ;„„,..;« déio'n'r à cette
,„. ,.„,„„,u,u.. . ■ ' !; ' .^,'1,„„. ,L ,,,,„„. fvaves peu-
ru N-^^-
J- Lotus-Nazaime. Arch. nF, QlîÉBKf-
— 271
vocalo des
^me temps
11 1, au prix
la lumière
l'Océanie,
rilbert, etc.
le geure, à
nter minu-
inètP est le
eurs.
( N* 28 )
CIRCULAIKE AU CLEUGK
:, le 3 mars
i couronne-
celte solen-
lage de leur
!■ vénération
plus minime
icpsc la som-
( Archevêché de Québec,
1 12 tëvi:ier 19U3.
I. Le vingt-cinquième anniversaire du couronnement de Notre Saint Père
le Pape Léon XIIL
IL Itinéraire (le la ■••iaite pastorale.
Bien chers Collaborateurs,
lâge requis
loi vent avoir
séculières el
l'Oper à cette
; graves pour
à l'Ordinaire
l'autorisation
QBUX de bonne
[• (lévonenienl
nK Québec.
Dans une circulaire du 8 février de l'année dernière, je vous
annonçais mon prochain départ pour la Ville Eternelle. Not' 3
Saint Père le Pape, Léon XIII, allait entrer bientôt dans la
vingt-cinquième année de son Souverain Pontihcat. Ce fait, si
rare dans l'histoire de l'Eglise, devait attirer auprès du Chef
suprême de la Sainte Eglise une foule de prélats et de fidèles
Ai' tout l'univers catholique, désireux de Lni offrir, avec leurs
li'licitations et leurs vœux de bonheur, l'hommage de leur fi-
lial attachement et de leur respectueuse vénération. Je vous
ai déjà dit tout le bonheur que j'ai éprouvé à revoir en par-
faite santé, cet auguste vieillard qui porte allégremmt le poids
d ■ ses 93 ans, qui s'occupe toujours, sans fatigue apparente et
jiisi^ue dans les détails, du gouvernement de l'Eglise et qui
— 272 —
fait l'admiration du monde entier par sa remarquable longé-
vité comme par la supériorité de son génie.
Le 3 mars prochain sera le jour anniversaire de son cou-
ronnement. Il y aura alors vingt-cinq ans révolus que
Léon XIII préside aux destinées de l'Eglise catholique et qu'il
consacre son énergie, sa brillante intelligence, toutes les res-
sources de sa grande âme à enseigner, à sauver les peuples
confiés à sa garde. Ses Encycliques nombreuses, où il a traiie
toutes les questions ardues qui agitent les sociétés modernes,
demeureront comme un indestructible monument, comme
l'expression la plus éclatante de doctrines et d'une sagesse qui
ne sont pas de la terre. Elles sont l'arsenal complet où cha-
cun peut v.Miir prendre les armes dont il a besoin pour com-
battre toutes les erreurs de notre temps. L'Orient et l'Occident
ont été l'objet de sa constante et paternelle sollicitude; notre
Canada eïi'a eu sa lai'ge part et ne doit pas ménager, en cette
circonstance, au captif du Vatican l'expression de sa vive gra-
titude, de sa sympathie et de son inébranlable attachemenl.
Ilconvie.it que, dans toutes les parties de l'archidiocèse de
Québec, l'hymne de la joie et de la reconnaissance se fasse en-
tendre,'po"'' remercier le Dieu Tout Puissant de nous avoir
conservé si longtemps le grand Pape que tous les catholiques
chérisscnil et vénèrent à tant de titres et qui s'est conquis l'ad-
miration et l'estime même des ennemis de l'Eglis,'.
En conséquence, il y aura, mardi, le 3 mars, messe pontifi-
cale à la Basilique de Québec, avec sermon de circonstance et
Te Deum après la messe.
Dans toutes les autres églises et chapelles publiques du dio
cèse, on chantera un Te Deum d'actions de grâces dimanche, le
8 mars, à l'issue de la grand'messe.
Vous voudrez bien exhorter vos paroissiens à faire lous les
jours une prière aux intentions du Souverain Pontife.
II
Vous recevrez, avec la présente circulaire, l'Itinéraire de la
prochaine visite pastorale. Je renouvelle tontes les recoroman-
!M
— 278 —
dations que j'ai insérées à ce sujet dans ma circulaire No 21,
en date du 22 avril 1901. Rapport jinnuel compl.t, cahiers de
r .(tes et délibérations de la Fabrique, registres, etc. tout
', a être en parfait ordre.
Lii prière est nécessaire pour assurer les fruits de cette visi-
te pastorale qui devra avoir, comme par le passé, le caractère
d'une véritable mission. C'est pourquoi je réitère l'ordonnance
déjà faile ces années dernières : « Pendant deux semaines
avant l'arrivée de l'archevêque pour la visile piistorale, on ré-
citera dans les paroisses qui attendent cette visite — It-s di-
manches et fèlcs après le sermon, la semaine après la dernière
iiifsse — tiois Pa/»T et trois i4u<?. Je recommande instamment
à toutes les familles la récitation en commun de ces mômes
prières, chaque soir de cette môme quinzaine, afin d'attirer sur
cette visite pastorale les bénédictions du ciel. C'est par la
prière qu'on obtient les grâces de Dieu, et sans la grâce nous
ne pouvons absolument rien dans l'ordre du salut. Quœcumque
pelierilis in oralione credenles, occipietis. — Sine me nihil potesHs
fiicere. Exhortez vos paroissiens à se réconcilier tous avec le
bon Dieu en ces jours de salut et à s'approcher de la table
sainte. Préparez les à l'avance comme pour une retraite.»
Agréez, bien chers Collaborateurs, l'assurance de mon en-
tier dévouement en N. S.
-)- Louis-Nazaire, arch. de Québec.
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— 275 —
( N" 29 )
MANDEMENT
DB MONSEIGNEUR L.-N. BÉ(!IN, AIICHEVÊQUE DR QUÉBEC,
POUR ANNONCER LA MORT DE N. T. S. I>. LE PAPE LÉON XIII
11
LOUIS-NAZAIRE BÉGIN, par la .iRACE de dieu et du
Siège apostolique, archevêque de Québec.
Au clergé séculier et régulier^ aux Communautés religieuses et à
tous les fidèles du dit archidioccse^ salut et bénédiction en
Notre Seigneur.
Nos Très Chers Frères,
Fie télégraphe nous a transmis la grave et consternante nou-
velle que nous redoutions déjà depuis un certain temps,
mais qui, sans être tout à fait imprévue, n'est pas moins de
nature à nous plonger dans la plus profonde tristesse.
I/homme de génie qui depuis plus de vingt-cinq ans présidait
avec une si haute sagesse au gouvernement du peuple chrétien,
le pontife vénérable que le monde entier admirait, le docteur
infaillible auquel obéissaient nos intelligences et nos cœurs,
Léon XIII, digne successeur de l'immortel Pie IX, n'est plus.
Nous avons perdu notre Roi, notre Pasteur Suprême, notre
Père.
Notre intention n'est pas de vous faire ici un long éloge de
l'illustre vieillard que le Ciel vient de ravir à l'afTection et à
r.idmiration universelles: pareille vie ne saurait tenir dans les
-^. 276 —
limites d-une Letti<pasto'iale. A peine oserai-je remettre sous
vos veux les principaux traits de cette imposante figure dont a
grandeur et la majesté ont dominé de si haut toute la seconde
moitié du dix-neuvième siècle.
T,^on XIII a été l'homme choisi de Dieu pour démontrer au
monde, malgré le malheur des temps actuels, l'incomparable
vitalité de l'Eglise et sa puissance invincible. Et cette démon-
stration il l'a laite de manière à conquérir l'estime et les suf-
frages non seulement de tous les catholiques, mais de nos
frères séparés eux-mêmes.
Il laisse derrière lui une œuvre doctrinale immense et digne
des âges les plus glorieux du Christianisme. Ses Encycliques
sont de vastes traités où les générations futures viendront pui-
ser à pleines mains les plus précieux tiésors de la science
sacrée. Philosophie, théologie, histoire, Ecriture Sainte, litté-
rature, questions sociales et ouvrières, il a touché tous les
sujets, résolu presque tous les problèmes, porté la lumière
jusque dans les régions les plus reculées du devoir humain.
L'un de ses plus beaux titres de gloire sera d'avoir remis eu
honneur dans les Ecoles catholiques les enseignements de
l'An-élique Docteur, saint Thomas d'Aquin, enseignements si
solides, si sûrs, SI conformes aux sublimités de notre foi et
aux aspirations de notre raison, si propres aussi à fournir des
armes contre les erreurs modernes.
Grâce à ce puissant mouvement imprimé par Léon XIII
aux sciences religieuses, grâce au prestige de son nom, à 1 ar-
deur et â l'activité de sa charité pour les âmes, on a v" s éta-
blir entre l'égUse de Rome et les églises dissidentes d Orient
et d'Occident, des courants de sympathie qui font espérer,
dans un avenir plus ou moins prochain, une réahsation plus
complète de la parole divine : unum ovile et unus paslor. bans
doute, il reste encore bien des préjugés à dissiper, bien des
erreurs à combattre; mais il semble qu'on soit entré dans une
ère d'apaisement. L'Eglise cathohque est mieux connue, mieux
appréciée, mieux comprise. Les lettres pontificales aux Eve-
ques d'Orient, d'Angleterre, d'Ecosse, d'Amérique commencent
à produire des fruits aussi consolants „pour l'Eglise qu huno-
râbles nour leur auteur.
- 277
Que n'a pas fait Léon XIII pour étendre la royauté spiri-
tuelle de Jésus-Christ et assurer à l'Eglise sa juste part d'in-
lluence dans le gouvernement des choses humaines? Autant
Pie IX avait déployé de zèle pour maintenir intacte la Vérité
catholique contre les prétentions de la fausse science et les at-
la([ues de l'impiété, autant son successeur a consacré d'elForts à
l'œuvre si importante de la régénération sociale. Inébranlable
siu' le terrain des principes, défenseur du droit et de la justice,
il s'est appliqué par d'habiles procédés à rétablir ou à consoli-
der l'harmonie qui doit exister entre l'Eglise et l'Etat. C'est
surtout l'éducation, cause si chère à son cœur d'apôtre, qui a
été l'objet de sa sollicitude, et il n'a rien négligé pour mettre
la jeunesse chrétienne de tous les pays à l'abri des dangers
dont l'école neutre est la source. Le Canada lui-même, qui lui
doit l'insigne honneur du premier Cardinal canadien, n'ou-
bllLM-a jamais cet autre bienfait non moins mémorable de
l'Encyclique «/l/7ari vos», où les principes catholiques en ma-
tière d'éducation sont si nettement définis.
Au milieu de tant de travaux, de préoccupations de toutes
sortes, Léon XIII ne perdait point de vue les pieuses indus-
tries et les salutaires dévotions dont le zèle cathohque'a be-
soin dans l'œuvre du salut des âmes. Il les bénissait, il les en-
l'oiirageait. Avec quelle tendre piété, quels accents de foi et
d'amour n'a-t-il pas préconisé le culte de la Très Sainte Vierge,
exalté sa bonté, sa puissance, sa grandeur et excité le peuple
l'hrétien à implorer son secours ! Nul pape plus que Léon XIII
n'a contribué à faire aimer Marie et à répandre parmi les fidè-
les la dévotion du Rosaire.
Rien n'échappait à son regard; il avait l'œil ouvert sur ton»
les besoins ; son cœur s'attristait au récit de toutes les infor-
tunes; son intelligence, vaste comme le monde, était sans
fesse en travail d'idées et de conceptions généreuses, tendant
à procurer la gloire de Dieu, le bien et le bonheur des peuples,
le maintien de la paix, le triomphe.de la justice et de la vraie
liiierté ! Dieu l'avait doué d'un génie universel !
C'est pour nouH, N. T. C. F. , comme pour tous les catholi-
ques, un devoir filial d'offrir au Très Haut les plus ardentes
prières, afin que l'âme de notre regretté Père et Pontife soit ad-
mise le plus tôt possible, si elle ne l'est déjà, dans la société de^
— 278 —
Saillis et dans la compagnie du divin Sauveur dont il a été sur
la terro le Vicaire si fidèle et si dévoué.
Prions pour le repos de l'âme de Sa Sainteté Léon XIII.
Prions aussi pour que l'Eglise traverse avec bonheur ces jours
de larmes et de deuil, et qu'un nouveau Moïse selon le cœur
de Dion vienne bientôt consoler notre douleur et déjouer les
efforts de Satan et de l'enfer.
A ces causes et le saint Nom de Dieu invoqué, nous réglons
vA ordonnons ce qui suit :
1» Dans toutes les paroisses et missions de ce diocèse, il sera
<-hanté un service solennel pour le repos de Vàme de notre
bien aimé Pontife Léon XIll. Dans la Basilique de Québec,
le service aura lieu jeudi le 23 juillet à neuf heures.
2" A la Messe et au Salut du Saint Sacrement, l'oraison pro
Papa sera remplacée par celle pro eligendo Sammo Pontifice qui
sera dite jusfiu'à l'élection du nouveau Pape. Après l'élection
connue d"une manière certaine, l'oraison susdite sera rem-
placée par l'oraison pro Papa jusqu'à nouvel ordre.
Dans le Canon de la Messe on omettra les paroles cum fnmu-
lo luo Papa noslro iV. jusqu'à ce qu'un nouveau Pape ait été élu.
3° Nous invitons ton.- les hdèles de ce diocèse à offrir des
prières pour le repos de l'âme de notre bien aimé Pontife et
pour qu'il plaise à Notre-Seigneur d'abréger les épreuves de
la Sainte Eglise et de lui donner un Pontife selon son cœur.
Sera le présent Mandement lu et publié au prôue de toutes
les églises et chapelles où se fait l'office public et en chapitre
dans les communautés religieuses le premier dimanche après
sa réception.
Donné à Québec sous notre Seing, le sceau du diocèse et le
contre-seing de notre Secrétaire, le vingt juillet mil neufcent
trois.
-J- Louis-Nazaire, Archev. de Québec.
Par Mandement de Monseigneur,
C.-A. Collet, ptre. Secrétaire.
279 —
( N' 30 )
MANDEMENT
ANNONCj'ANT I,'p;LF,CT[ON DEC NOTKE HAINT rfellE LR l'AI'K PIE X
LOIJIS-NAZAIRE BÉGIN, par la grâce de dieu et du
Siège apostolique, archevêque de Québec.
Au clergé séculier et régulier, aux Communautés religieuses et à
tous les fidèles de Varchidiocèse de Québec, Salut et Bénédiction
en Notre Seigneur.
Le 20 juillet dernier, Nos Très Chers Frères, nous vous an-
noncions avec une profonde douleur la nouvelle de la mort de
notre bien-aimé Pontife Suprême, Léon XIII, nouvelle qui a
réveillé autour de la tombe de ce grand Pape les échos de la
|iliis vive sympathie et de la plus sincère et universelle admi-
lalioii.
Aujourd'hui la joie fait place au deuil : un nouveau Pape a
été donné à la Sainte Eglise dans la personne de l'Eminentis-
sime Cardinal Joseph Sarto, né à Riese, diocèse de Trévise, le
^■? juin 1835, et qui, après avoir illustré par ses vertus et sa doc-
ti'iiic le siège de Mantoue et le patriarcat de Venise, va main-
tenant gouverner l'Eglise sous le nom de Pie X.
Rendons grâces à Notre Seigneur Jésus-Christ de cet heu-
ifiix événement et que nos cœurs soient tout entiers à l'allé-
gn'sse : la grande famille catholique a retrouvé un Père :
l'L'^glise a maintenant son Chef Suprême chargé de veiller sur
t'ilc, de guider sa marche et de garder intact, comme toujours,
■^ i-epôt de la foi. L'ôleclion du nouveau Pontiie s'est faite
— 280 —
I
I
sous le regard .1» Dieu av... uu raln..., avec une entente .,u.
rresseu.bl.nt on lieu à la cabah-, aux inlr.gues, aux d.ssen-
sions pn'Hlites par les prétendus sages du suîcle.
U ..st agréable et consolant, en pareille occurrence, de cou-
le uni m- la sainte Eglise que JésusCluist a fondée et a laquell
ne vou^ le l>onbeur' d'appartenir. Oh ! Gon^bien tout est
Se, rassurant, sublime dans cette société des Ames ! Il n en
saurait être autrement. ^, r •
L'Eglise est, en effet, une société .liviue, immuable Les ms-
^LL politi.,ues des peuples se nu,difient bien avec ie emj.,
selon les changements .iu'ami3nent les révolutions et la mo
b lité des choses humaines, mais l'Eglise est l'œuvre de L.eu ;
e est aujourd'hui ce qu'elle était en sortant d.. ma. s
de son divi Fondateur; elle participe a sou iniuu.tabihte, elle
a acquis sa perfection tout d'abord, elle répond aux besoms de
tous les temps et de tous les lieux.
Le spectacle de l'unité de l'Eglise, de l'admirable unité de sa
foi et de son gouvernement, frappe tout le monde, même nos
r^nV séparés Notre Seigneur n'a pas voulu que les peuples
fnYentisolés les nus desautres, etdans nue pleine mdépendan-
d toute autorité; il n'a pas voulu qu'ils vécnssent disper-
ses sans un centre de ralliement et comme des brebis sans pa.-
enV Un pareil état de choses eût rendu toute société impossi-
ble l'œuvre qu'il était venu établir sur la terre et qui, dans a
pe^iUe divine, doit embrasser tous les siècles, n'aurait pu s.i
Tt rquelqu s jours: il fallait une autorité vivante et stable
qn "ù réilnir en un faisceau tous les esprits et ton.es les vo-
?ontés et leur faire accepter les enseignements de Jésns-Chn.t.
C'est cequ'a fait Noire-Seigneur en choisissantdou/,e apôtres
qn'il investit du même pouvoir qu'il a ^^^^.^','^^ ^^""^
qui il donne la mission de prêcher sou Evangile a tous j-
Isde la terre, de le. baptiser, de leur enseigner a obs iv
tout ce qu'il a lui-même commandé, et il leur promet dôt.e
Zc Z\ de les assister tous les Jours jusqu'à la fin destemp.
Cette promesse s'étendait évidemment et nécessairement a
leurs successeurs dans l'apostolat.
Cependant le, œuv.es de Dieu PO^'enU-jour, le caracle,.
de son ineffable unité: il devait en être am.i de Ifcg,.*
— 281 —
|K)iii(|iioi parmi ces Ajjùtres il un choisit un atKjuel il iloiine le
nom syml)()li(|iit' (le Pierre et coiirére des préroKalivtis toutes
spériales. « Tu es Pinvi\ ilit-il, ri sur iwilc pirrir. je biHirai mon
bjjUsr cl les portes ilc t'ciifrr iir pn-rawlroiit point contre elle.» Pierre
sera (loue la hase de l'Kj,'iise de .lésiis-ChrisI ; il sera lo rocher
iiiéhraiilabh! sur le(iuel cet édilU-e sera bâti, il sera le l'oiule-
meiit destiné à relier tontes lt;s assises, il sera la pierre angu-
laire iiidestiuclihle : en d'autres ternies, il sera nivèln, dans
cette Kglise, de l'autorité sn[)rème et inii(|ue d'où émanent
tontes les l'orccs, tons les pouvoirs. Les ellbrts coalisés de l'en-
i'er ne pourront jamais renverser celte Kglisi; (jui doit subsister
jus(|u'à la consonunation des siècles: elle reposera sur Pierre,
sur cet Apôtre (jui, humainement [lailant, est si faible, si l'ra-
gile et i|iii désormais portera un édifice éternel.
•
A ce môme Apôtre il donne les clel's du royaume des cieux,
c'est-à-dire de son Eglise, de cette universelle société des ilmes.
Pierre aura hi pouvoir d'ouvrir et de fermer h'ntrée de ce
royaume ; il eu sera le souveram ; il y ex(;rcera le droit absolu
lie commander, d'absoudre, de diriger, de gouverner ; il aura
la pleine administration des trésors (lu'il renferme et ses sen-
tences portées sur la teri'i; seront ratifiées au ciel.
Kulin sui' le [)ointde retourner vers son Père, Jésus, voulant
• |u'il n'y ait qu'un seul bercail et un seul pasteur, ordonne à
Pierre par trois fois de paitie ses agneaux et ses brebis ; il le
iniistitue pasteur universel, dépositaire d'une autorité souve-
raine et comme il a prié pour iiii" sa foi ne défaille jamais,
Pierre aura le privilège spécial de rinfaillibiUté dans la foi et
>lc la perpétuité dans le gouvernement de l'Eglise.
Le pauvre pécheur de Galilée, devenu, par la grâce et la vo-
lonté du divin Maître, le chef de l'Eglise, se rend à Rome, la
lapitale de runivers. Il y prêche l'Evangile; il s'élève avec
l'ure contre le culte des faux dieux; il fait pénétrer la vérité
iliiétienne jusque dans le palais des Césars. Le monde païen
s'en émeut profondément; on l'arrête, on le jette dans la som-
Ine et humide prison Mamertine; enfin il est crucifié la tête
t'ii bas. Il avait gouverné l'Eglise pendant vingt-cinq ans. C'est
î:i àce à ce juif crucifié qu'on a pu dire de Rome qu'elle est en-
'■'>i'<' Ifi reine du monde.
— 282 —
Pi.MTO on etlVl, n'a .t^asé .l'y vivio eld'y régner dans 8C8 snc-
n.sseur«. C'est Ini .p-i, «<.n>i les noms .If (Unix c.-nt soixante. trois
Papy*, n'a oesHé, depuis dix-n.nif «ii-clos, .l'.M.s.MKn.T la von .,
Hn inond«, do ron.lan.n.M- I.-h .'r.enrs, d.> .vprin.er les abus, d..
»tipm..li..M- l.s vi.cs, .1.; pro.-la.n.T les samtes lois de la n.ora .■;
c'est lui .in. sVst appliqué à tl.Hrir i'ininslwe, à .lélen.ln. les
por8(«cutés, à uilerinir pasteurs et li.lèl.'s .iaiia la loi.
t*»*4,u Cyprien, illnsl.r ôvô.iue .1.^ CarlhaK.. et martyr au
troisième siècle, t..u.nant s.-s irKanls v.-.-s Ro.ne, appelle
Pierre le .-h.-!-, la sour.-.>, la .a.-in.- .1.' l'Eglise .•atl.olu^u.^ « L<'s
,,iY..usdu S..I.MI. .lit il, sont nombreux, mais il n'y a .pun.
8e..l foyer de Inmi.-re. Il y a plusieurs rani.'a.ix dans le m.;u.e
arbre, mais le tn.n.- .-st .n.i.p.e .-t lou.l.' sur une -n.le racuH'
piusi.MU-s .■niss..anN œnl.'Ul de la m.-'.u.' son.r.., -nais ,ls oui
une c.m.nun.. ori^in... Coupez l.^ l'ayon, il n'y a plu« de l.i-
mièro. Brisez un rameau et sépar..z-le de V.u m.o, il p.«nra il
ne produira rien. Isol.-/. 1»' ruiss.Kiu .le sa source, il va s.î des-
sécher. Telle est l'K^lis.. .-t tel ."st l'i.Mr.". Aussi, la divine lu-
nnèroqui p.Mièlre I'ErUs.-, .'lubrase de ses rayons 1 univers
entier, mais elle vient d'un point uiii.p..' .pu distribue sa clarté
en tons lienx. Ainsi, },niVe à Pi-rre, l'unité vit .-l .lemeure. Son
inépuisabl.' vrtu proi.a-e s.-s ranu-anx sur toute la terre; elle
épanche au loin ses .;anx ahondant.^s, mais c'est partont le mt-
me priu.-ipe, la m.^me t.H.', la mAme orij^ine, le m.'me père.
Ost là l.' sein qui nous a .'ufaiités à la vie, l.^ lait qui i ous a
nourris, l'esprit .p.i nous a.iim.'. C'est l'Eglise reine, la chaire
de Pierre, la source de l'unité sacerdotale.»
Saint Ambroise résumait celle doctrine en deux mots bien
connus : « Là où est Pierre, là est l'Eglise.»
Au concile d'Ephèse, le légaldu Pape Céleslin disait: «Per-
sonne ne doute .'t tous les si.-udes ont proclamé .pie saint
Pierre, le prince des Ap.Hres, la colonne de la foi et le tonde-
ment de l'Eglise, n'ait reçu du Seigneur les clefs du royai.me
des cienx et le pouvoir de lier et de délier les pèches 11 vit
toujours dans ses 9uccp..-euis et c'est lui qui juge par leur or-
g:uie. »
Et les Pères du Con.vite de ' .xalcédoine, après avoir entendu
la leclvu'e de la 'eltre doctrinale du Pape Saint Léon-ÎP-firan-;
— 28n
s'^criôrenr 'rmio voix unaniine • ("e»l la loi de nos pi-res;
c'('«l là ce qi les ApAlro» ont ei «leij^jsi : Pioi-re a parU) par la
t)uii('lie de Leoii. Il
Celt»' < royaiicu, Nos Très Chois Fii'res, est oncore pt Hci-a
Iniijoiii-s |,i nôtre t«i «rlle rh" lou» lus calhnliiiueH Notre-Soi-
;:iitMii' a fau .le nniiit V'nnn- In baso indestiiicljblc d»> hou Kglise,
le ntprt'mMilant i<i ttan de sa souvciaiin' iiilorité, U; ii.isttsur do
tout 80H iroupenu, I.' condrmaUMir de set, frttrfs dans la foi.
(les snhiiiiifs pn'Mo<;ativos(OiilV'rô»5s au i»rin<'o de^ Apùlrfs sont
passi'cs en luMitaj^c à ses snccesseniH sur le Sièni; de Home, la
saiut(! K{,'lise du Cliiist devant exister instiu'à 'i consoinniation
(les siècles. C'est donc Pierre (|ue nous saluerons et vénérerons
dans le Souverain Pontife Pie X (|ui vient d'être élu.
C'est jiour nous le Vicaire de Jésus-Christ sur la terre, le
^'ardien du dépôt sacré de la doclruie révélée. Il ne |ieut ni
rlianj'er, ni détruire le symbole de notre foi, non plus (|iu» le
(létalo<.Mie (|ue Dieu a donné au ^eiire huinain ; il ne (ail que
les maintenir et leâ expliquer au besoin ; il '-st et sera toujours,
par l'assistance divine, l'organe infuillibie, ; 'dio lidèle des en
seiguements du divin Sauveur. Dépot-itairr runt> doctrine ini-
iiiiiable, il voit aujourd'hui, comme ii y a di> neuf siècles, pas-
ser et disparaître à ses pieds les fau,\ pi-iuc ics, les systèmes
éphémères, les prétendus progrès, les couqnéi s séduisantes et
IromiH'usi's par lesquelles tant d'honunes se i issenl fasciner.
Placé au cœur do l'Kglise, il voit converger vei lui, vers l'uni-
té dont il est le centre, les regards du monde i atholique tout
entier : Dieu est avec lui pour l'assister.
Maintenant, comme autrefois, c'est Pierre qui arlera par la
lionche de Pie X. Nous l'écouterons avec resp» rt et docilité
• ''tle voix qui nous enseignera toujours la véri ', celte voix
i|ne ni l'erreur, ni les passions, ni la malice des- (.-claires ne
pourront élonfler, cette voix qui soutiendri les victimes et
laaiutiendra hatit et ferme le drapeau de la justice, le la vertu,
ilii droit et de l'hoimeur (dirétien. En nommant le Pape, c'est
lin iiasleur, c'est un i)ère que nous nommons, et . nom au-
fiiiiile ne peut venir sur nos lèvres sans éveiller dan nos âmes
les sentiments d'un profond respect et d'une allectio: sincère.
■if. . *
'4
(^
àti&àl
— 284 —
0 vénéré Pontife, pnsleui- des pasteurs et père de nos âmes,
daifinez accepter nos hommages les plus lespectueux et les
vœux. tue nous lormons de tout noire cœur pour que Votre
Sainteté fournisse une longue et heureuse carrière. Nous som-
mes et voulons être toujours vos enfants dévoués, soumis et
fidèles- notre honheur sera de suivre vos euseignements et
votre direction. Prosternés aux pieds de Votre Sainteté, nous
vous demandons de nous accorder une bénédiction apostohque
qui soit féconde en fruits de salut.
A ces causes et le saint Nom de Dieu invoqué, nous réglons
et ordonnons ce qui suit :
1° Le premier dimanche après la réception des présentes, on
chantera un Te Drum solennel à la suite de la messe dans les
paroisses et missions de ce diocèse; dans les communautés
et- Te /;eum sera chanté, ou au moins récité, après la messe
conventuelle.
2» A la messe et au salut du Saint Sacrement, on dira com-
me ci-de vaut l'oraison /)ro papa.
3» Nous invitons tous les fidèles d,; ce diocèse à offrir des
communions et d'autres actes de piété pour remercier Notre
Seigneur et pour implorer sa bénédiction sur notre nouveau
Pontife.
Sera le présont Mandement lu .-l publié au prône de tontes
les é-lises et chapelles où se fait IWice public, et en chapitre
dans'les communautés religieuses, le premier dimanche après
sa réception.
Donné à Québec, sous notre seing, le sceau de l'archidiocèse
et le contreseing de notre secrétaire, le cinquième jour d août
mil neuf cent trois.
-J- Louis-Na/.airk, Arch. de Québec.
Par Monseigneur,
C.-A. Collet, Ptre,
Secrétaire,
nos âmes,
e\ix el les
que Voire
Nous som-
sonmis el
lements el
télé, nous
ipostolique
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I.
II.
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( N° 81 )
CIRCULAIRE AU CLERGE
f Archevêché de Québec,
{ 28 octobre 1903.
I. Encyclique de N. T. S. P. le Pape Pie X.
II. Conférences ecclésiastiques — Sujets de sermons et matières d'examen
pour les jeunes prêtres.
III. Règlement pour le prochain carême.
IV. Le cinquantenaire de la proclamation du dogme de l'Immaculée Concep-
tion.
V. Sociétés secrètes condamnées par le Saint-Siège.
VI. Brochures protestantes à détruire.
VII. Drapeaux qui ne doivent pas être introduits dans les églises.
VIII. Le même prêtre qui a chanté un service funèbre doit faire l'absoute.
IX. Collectes qui doivent être spécialement recommandées.
Bien Chers Collaborateurs,
•le m'empresse de vous communiquer la belle et touchante
iM) yclique que Sa Sainteté Pie X a adressée le 4 du présent
mois à tous les évoques de l'univers cathohque. Vous pourrez
y admirer l'humilité profonde, le zèle ardent, la vraie charité
(le notre nouveau Pape, Vicaire de Jésus-Christ, Chef suprême
et Docteur infaillible de la Sainte EgUse.
Sa devise, celle qui révèle le fond de son âme et nous fait
connaître le but unique qu'il se propose d'atteindre duraiil son
— 288 —
Pontificat c'est de restaurer loul dans le.Christ, suivant rexpfes-
sion de l'apôlro Saint Pai.l; c'.-std'allornnr le règne de Dieu
dans les sociétés, de tell.; sorte .pie ses droits souverains
soient religieusement reconnus rt pratuinement respectes. Le
parti de Dieu est le seul qui puisse rétablir la paix et l'ordre
au milieu de la perturhation des chosi^s humaines; ses eilorls
tendront sans cesse à maintenir en vigueur les vérités ensei-
gnées par l'Eglise sur la sainteté du mariage, sur l'éducation
de l'enfance, sur la possession et l'usage des biens temporels,
sur les devoirs de ceux «ini administrent la clio-^e publique,
sur le juste équilibre (lui doit exister entre les diverses classes
de la société.
Dans cette grande œuvre de restauration religieuse, le boii-
verain Pontife veut que les Evoques le secondent par leur
sainteté, leur science, leur expérience, leur zèle pour la gloire
de Dieu • il demande que les prêtres, soigneusement formes a
la vertu et à la science dans les Séminaires, soient revêtus du
Christ dont ils imiteront les œuvres, qu'ils se dévout-nt a l'en-
seignement de la religion, et n'aspirent plus qu'à Dieu et a la
conquête des âmes ; il vent que leur zèle soit tout imprègne
de douceur, de patience et de charité et qu'ils aillent au-devant
de ceux-là môme qui sont leurs adversaires, leurs persécuteurs
et dont la volonté ,ivest pas toujours aussi dépravée qu'ils se
plaisent à le faire croire.
Je vous engage à lire et à relire avec attention cette pre-
mière Encyclique de Sa Sainteté Pie X ; vous y puiserez un
. regain de courage pour travailler de plus en plus à faire fleu-
rir dans vos paroisses le respect de la loi de Dieu et des choses
saintes, la fréquentation des sacrements et tout ce qui consti-
tue la vie chrétienne.
Il
Vous recevrez avec la présente les sujets des conférences
ecclésiastiques pour l'année 1904. Il est important que^ ces
conférences soient tenues régulièrement, que tous les prêtres
V assistent, qu'ils se préparent le mieux possible sur toutes es
matières à traiter et rédigent leur travail par écrit. Lv.U^
— 289 —
élude sérieuse permet à chaque prêtre de contrôler les solu-
lions de celui qui développe les cas proposés, au lieu de les
admettre de confiance. Travaillez constamment à devenir des
pasteurs de plus en plus instr-iils, capables d'enseigner et de
défendre la saine doctrine et en même temps d'édifier les
fidèles par la sainteté de votre vie.
Les secrétaires ne doivent pas manquer de faire parvenir
sans retard à l'archevêché les procès-verbaux de leurs confé-
rences respectives.
— Les jeunes prêtres qui n'ont pas encore subi les quatre
examens annuels exigés par nos conciles de Québec, devront
se préparer pour l'année prochaine sur les matières suivantes:
En théoloj^ie dogmatique: Z)(?<;ra^'a.
En théologie morale : De juslilia et jure.
En droit canonique: De cœmeteriis.
En histoire ecclédiastique : Les Pontificats de Pie Vf el de
Pie VII.
Les sujets des deux sermons seront :
1" La foi.
2" La pureté.
III
Le Règlement du carême pour 1904 sera le même que celui
de 1903. En vertu d'un Induit spécial du Saint-Siège, en date
f!ii -27 janvier de cette année :
1" Il est permis de faire gras chacun des dimanches du
CMième à tous les repas.
i" Il est permis de faire gras tons les lundis, mardis et jeudis,
sans excepter ceux de la semaine sainte, et tous les samedis!
l'xrppté celui de la semaine des Quatre-Temps et le samedi'
saint; mais dans ces jours, il ne sera permis de faire gras qu'à
1111 seul repas, dans lequel il est interdit de faire usage dij
poisson.
:■ Tous les mercredis et vendredis du carême sont des jours
'l'alistinence à tons les repas.
'<" Le jeune reste d'obligation pour chacun des jours du ca-
n'i'i", excepté les dimanches.
l'Hir compenser cette faveur du Saint-Siège, qui veut bien
— 290 —
adoucir la loi de l'Eglise, les fidèles sont fortement exhortés à
Lire une aumône. En conséquence, il y aura dans chaque
éRlise ou chapelle publique de ce diocèse un tronc spécial que
MM les Curés auront soin de faire placer pour recevoir les
aumônes du carême. Ces aumônes seront transmises au Pro-
cureur de l'archevêché immédiatement après f ^qvie«' PO^^^ être
employées aux œuvres diocésaines, au choix de l'Ordinaire.
IV
Une des dernières pensées du grand Pape Léon XIII a été
de commémorer avec solennité l'heureux é;è"f"^*^"^ ^^"f'""
quantième anniversaire de la proclamation du dogme de 1 m^
maculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie. G était
comme le couronnement de ses nombreuses Encycliques se
rapportant à la Très Sainte Vierge.
Ce joyeux anniversaire arrivera le 8 décembre 1904, mais la
célébration s'en fera à partir du 8 décembre prochain
Rien de plus digne de la piété filiale de Léon XIII que de
clore par un hommage au privilège de l'Immaculée Conception
le cycle des louanges qu'il a adressées durant sa brillante car-
rière à la Vierge Marie. C'est à cette tendre Mère quilaeii
constamment recours pour instruire les peuples selon les be-
soins de notre temps, pour réchauffer la piété des hdeles pour
remédier aux maux qui tourmentent nos sociétés modernes
Dès 1883, il n'hésitait pas à affirmer que notre époque a autant
besoin du secours divin que celle où Saint Dominique introdui-
sit la dévotion du Très Saint Rosaire pour lutter efficacement
contre les impures doctrines des Albigeois. C'est pour propager
cette dévotion et pour en recueilhr des fruits abondants de paix
et de bonheur qu'il a publié sept Encycliques et plusieurs de-
crets où il ne cesse d'exalter les gloires et la puissance de Mane.
Aussi y a-t-il lieu de croire que l'intercession de la Mère de
Dieu a valu à la papauté l'irrésistible ascendant qu'elle a exer-
ce dans ces derniers temps sur tout l'univers catholique. Le
Souverain Pontife a vu à ses pieds les plus grands personnages,
même ceux qui sont étrangers à notre foi; les princes, les sou-
verains sont venus tour à tour lui apporter le triU.t de teuia
hommages et de leur respectueuse admiration.
— 291 —
Il y a cinquante ans que Pie IX, aux acclamations du monde
catholique, définit le dogme de l'Immaculée Conception de Ma-
rie, dogme déjà reconnu indirectement par le Saint Concile de
Trente, lorsqu'il déclarait ne vouloir pas comprendre Marie
dans l'universalité de la souillnre originelle.
C'est ce grand événement de 1854 que Léon XIII, au seuil
de son éternité, et de sa voix presque mourante, recommande
au monde chrétien de solenniser par d'imposantes cérémonies
religieuses et surtout par de ferventes prières à Marie, afin
d'obtenir par son intercession le triomphe définitif de l'Eglise
et le salut de la société.
Pénétré des mômes sentiments de piété envers la Bienheu-
reuse Vierge, Notre Très Saint Père le Pape Pie X, glorieuse-
ment régnant, croit que, dans les temps de perturbation reli-
gieuse et sociale où nous vivons, la puissante intercession de
Marie doit être le fondement le plus solide de nos espérances
et le meilleur moyen d'obtenir de Dieu secours e» victoire :
c'est pourquoi il s'est fait un devoir d'entrer dans la pensée de
son illustre prédécesseur et a confirmé dans leur charge les
Eminentissimes Cardinaux membres de la Commission for-
mée pour l'organisation de la fôte du cinquantenaire de la
définition du dogme de l'Immaculée Conception.
Afin d'accroître encore la piété et la confiance de tous envers
la Vierge sans tache et pour répondre aux vœux du Saint-Père
oL de tous les fidèles de ce diocèse, je vous engage à célébrer
la fête do l'Immaculée Conception de la manière suivante :
1" Le dimanche, 6 décembre prochain, s'ouvrira dans tou-
tes les églises ou chapelles publiques de ce diocèse un Triduum
fie prières et d'actions de grâces avec exposition du Saint Sa-
< romcnt depuis la première messe jusqu'au Salut qui aura lieu
le soir à l'heure indiquée par M. le Curé.
"2° Ou aura soin, pendant l'année qui s'écoulera du 8 décem-
lirc I!)03 au 8 décembre 1904, de faire des instructions sur le
linume de l'Immaculée Conception, afin de pénétrer les fidèles
ili' la grandeur de ce privilège et d'augmenter leur dévotion et
li'iir confiance envers la Sainte Vierge.
:5" A tous les Saints du Saint Sacrement, pendant la susdite
aiuiée, on chantera, après le Parce Domine^ trois fois l'invoca.
lion : (( Rp.ginn sinp. Inhe originali concepla. or a vrn nobis, »
— 292 —
4" Tous ceux qui ont charf-'O rt'âmos se feront un devoir
d'exhorter les fidèles à se Umv. recevoir dans la Confrérie dn
scapulaire de l'Immaculée Conception, à porter ce scapulairc
fidèlement et avec confiance et à invoquer pieusement la Sainte
Vierjre par cette petiK; prière: «0 Marie con(;iie sans péché,
priez'" pour nous (ini avons recours à vous » (100 jours d'in-
5" Le jour de la fêle de l'Immaculée Conception, il sera fait
dans 'tout le diocèse une (luète dont le produit sera offert à
Notre Très Saint Père le Pape pour être appliqué à l'intention
de Sa Sainteté.
6" L'année jubilaire de la définition du dogme de 1 Inmiacn-
lée Conception se terminera par un Te Dcum au Salut du Saint
Sacrement qui aura lieu le soir du 8 décembre 1904.
Plusieurs sociétés, entre autres les Knights ofPythias, les Odd
Fellows et les Soin of Ter... erance, oui été condamnées par le
Saint-Siège à l'instar de la franc-maçonnerie dont elles parais-
sent être des branches. Ces sociétés, qui partagent la perversité
de la secte elle-même, ne sont pas interdites pour des raisons
locales, mais pour leur caractère dangereux et leur but mau-
vais qui n'est rien moins que la perturbation sociale et le ren-
versement de l'ordre rehgienx. Il s'en suit que leur condam-
nation par l'autorité compétente vaut pour tous les pays et
qn'il est absolument interdit d'y entrer ici comme ailleurs.
Quant aux autres sociétés qui ne sont pas formellement con-
damnées, mais qui, par leur caractère, se rapprochent des pré-
cédentes, les pasteurs et les confesseurs doivent en détourner,
autant qu'ils le peuvent, les fidèles qui leur sont confiés. --
Dans son Encyclique aux Evoques des Etats-Unis, en 1894,
Léon XIII, parlant des associations de bienfaisance qui sur-
gissent de tous côtés et qui méritent plus ou moins la confiance
du public, donne l'enseignement suivant: «Fuyez, dit-il, non
seulement les associations qui ont été ouvertement condamnéi's
par le jugement de l'Eglise, mais aussi celles (jui, de l'avis des
hommes intellisents et particulièrement des Evoques, sont
— 293 —
fpgahlées comme siispi^ctes Rtdanporeiises. De même .aussi, les
lariioluiiK's (loiv.Mit préférer s'associer avec; les calholiques, ce
qui serait très iilil(! à l.i sauvegarde! de leur loi. »
l)';i près cette sage direction, vous devez prudemment détour-
ner vos ouailles de s'enrôler dans ces sociétés qui ne sont pas
tleja reconnues comme l'ranchement catholiques.
VI
L'hérésie met tout en œuvre pour diminuer et arracher, si
c'est possible, la foi du cœur dos calholiques. Elle répand à
prolusion de petits livres remplis d'erreurs, de mensonges
t't de blasphèmes pour infiltrer partout le venin de sa haine con-
tre l'P:glis(! et le poison de ses fausses doctrines. Je suis infor-
me que l'on fépand partout et jusque dans les églises, en
vdle etàlacampa-iie, des tracts protestants où les princi-
paux dogmes de notre foi sont battus en brèche et nos prati-
(lues de piété tournées en ridicule. Veuillez mettre vos fidèles
en garde contre ces écrits hérétiques dont l'unique but est de
les pervertir; ils doivent refuser absolument d'accepter ces
livres ou les jeter au feu sans les lire.
VII
En 1887, l'Evèque de Padoue demanda à la Sacrée Congré-
.^ation des Rites s'il était permis d'admettre dans les é-lises
a l'occasion des cérémonies religieuses, des funérailles, etc !
los bannières non bénites des Sociétés qui ne relèvent pas ex-
clusivement de l'Eglise. On lui répondit: «Qu'il n'était per-
lais d'admettre dans l'église que les drapeaux ou bannières
religieuses pour lesquels le Rituel Romain contient une for-
niule de bénédiction. «
L'évoque de Vicence fit lu. ^nce en demandant 1° s'il est
pi'rmis de bénir les bannières des différentes sociétés laïques
ou de secours mutuels, ou des sociétés ouvrières ou autres
qnise forment dans les diocèses; 2° S'il est permis d'intro-
d.ure dans les églises ces bannières susdites à l'occasion des
if tes, ou des cérémonies religieuses, des funérailles, etc.
— 294 —
Voici la réponse qui fut rlonni^e: t° On ne doit bénir lr«
drap.-i.uv que des sociétés dont les règlements et constitutions
ont été approuvés par l'autorité ecclésiasti.iue, qui existent sous
sou roulrûle et dont les insignes portent quelqu.^ emblème
r-li.neux et rien d'ailleurs de répréhensible. 2° Quant al in-
troduction des drapeaux dans les églises, on ne doit admettre
que ceux des confréries et ceux qui ont reçu une bénédiction
dans les condilious exposées dans la réponse ci-dessus.
Par ces sages mesures l'Eglise veut é(;arter des cérémonies
religieuses toute démonstration profane et regrettable; c'est
pourquoi elie exclut d'avance les bannières qui n'auraient pas
revêtu au moins, par la bénédiction de l'Eglise, un certain
caractère religieux,
A l'avenir vous devrez vous conformer à ces règlements si
sages et, pour éviter tout malentendu, il sera bon de les pu-
blier 'au prône là où cela paraîtra 'itile, ou an mmns d'en in-
former les directeurs des diverses fociétés qu'ils atteignent.
VIU
On suivra à l'avenir la rubrique qui veut que le célébrant
de la messe des funérailles fasse lui-môme l'absoute. Celte rè-
gle ne souffre d'exception qu'en faveur de l'évoque diocésain.
IX
N'oubliez pas d'annoncer à l'avance les quêtes annuelles
qui sont prescrites dans le diocèse. Celle du Denier de Samt-
Pierre doit être spécialement reconi-;;andée aux fidèles, ainsi
que celles de la Propagation de la Foi, de l'œuvre des Clei^= .:
de la Colonisation. Les besoins du Chef suprême de l'Eglise et
ceux de notre archidiocèse sont considérables; il importe donc
de travailler à y subvenir en stimulant la charité de nos popu-
lations. . ,
Agréez, bien Chers Collaborateurs, l'expression de mes sen-
timents les plus dévoués en Notre-Seigneur.
•J- Louis-Nazaire, Arch. de Québec.
295
LETTRE ENCYCLIQUE
DE NOTRE TRÈS SAINT-PÈRE LE PAPE PIE X
A TOUS LK8 PATRlAnCHES, PIIIMATS, AIICHEVÈQUES, ÉVÉ(JUES
ET AUTHE8 ORDINAIRES QUI SONT EN PAIX ET EN COMMUNION
AVEC l.E SIÈC.E APOSTOLIQUE
\ ' i
A Nos Vénérables Frères, Patriarches, Primais, Archevêques, Eve-
f]ues el aulres Ordinaires, en paix et en communion avec le Sièye
Apostolique.
PIE X PAPE
Vénérables Frères
Salut et Bénédiction Apostolique.
Au moment de vous adresser pour la première fois la parole,
du haut de cette chaire iiposlolirfue où Nous avons été élevé
par un impénétrable conseil de Dieu, il est inutile de vous rap-
peler avec quelles larmes et quelles ardentes prières Nous
Nous sommes etibrcé de détourner de Nous la charge si lourde
<lu Pontificat Suprême. Il Nous semble pouvoir, malgré la dis-
proportion absolue dos mérites, Nous approprier les plaintes
<h' saint Anselme, quand, en dépit de ses oppositions et de ses
lépugiiances, il se vit contraint d'accepter l'honneur de l'épis-
••opal. Les témoignages de tristesse qu'il donna alors. Nous
li"iivoiis les produire à Notre tour, pour montrer dons quelles
«lisposilioiis d'âme et de volonté Nous avons accepté la mission
si redoutable de pasteur du troupeau de Jésus-Christ. Les
liirmes île mes yeux m'en sont témoins., écrivait-i! (!), ainsi que les
m
— 29G —
crk et pour ainsi dire, les rufiissemeuts que poussait mon cœur dans
sona»>ioisse profonde. Ils furent tels que je ne me souviens pas
d>n avoir laissé échapper de semblables en aucune douleur, avant
le jour où celte calamité dr r archevêché de Cantorbéry vint fondre
sur mou Ils n'ont pu fiunorer, ceux qui, ce jour-là, virent de près
mon risar- /''«« semblable à un cadavre qu'à un homme vivant,
fêtais pdle de consternation et de douleur. A cette élection ou plutôt
à cette violence, f ni résisté jusqu'ici, je le dis en vérité, autant qu'il
m'a été possible. Mais maintenant, bon yré, mol yré, me voici con-
traint de reconnaître de plus en plus clairement que les desseins de
Dieu sont contraires '\ mes efforts, de telle sorte que nul moyen ne
me reste d'i/ échapper. Vaincu vwins par la violence des hommes
que par celle de f)ieu, contre qui nulle prudence ne saurait préva-
loir après avoir fait tous les efforts en mon pouvoir, pour que ce
calice s'éloigne de moi sans que je le boive, je ne vois d'autre déter-
mination à prendre que celle de renoncer à mon sens propre, a ma
volonté, et de m'en remettre entièrement au jugement et a la volonté
de Dieu.
ÉLOCE DE LÉON XIIl (*)
Certes Nous non plus n(3 manquions pas de nombreux et sé-
rieux molifs (le nous flérober an fardeau. Sans compter (jn'en
raison de notre petitesse, Nous ne pouvions à aucun litr(> Nous
estimer digne des honneurs du Pontificat, comment ne pas
Nous sentir prol'ondément ému en Nous voyant choisi pour
succéder à celui qui, durant les vingt-six ans, ou peu s'en faut,
qu'il gouverna l'Eglise avec une sagesse consommée, fit paraî-
tre une telle vigueur d'esprit et de si insignes vertus, qu'il
s'imposa à l'admiration des ;idversaires eux-mêmes et, par
l'éclat de ses œuvres, immortaUsa sa mémoire?
LES CONDITIONS PRÉSENTES DE l'HUMANITÉ
Fn outre, et pour passer sous silence bien d'antres raisons.
Nous éprouvions une sorte de terreur à considérer les condi-
tions lunesles de l'humanité à l'heure présente. Peut-on igno-
(1) Epp., I, m, cp. 1
(*) /-"--
,uii 41^ iiimite.it vour faciliter la lecture.
— 297 —
mr la maladie si profoiido ol si grave tjiii travail!.', .-ii ce mo-
iiu'iil bien p' ^ «fiie par lo passé, lu société .hiiinaiiie, et qnï^
s'îiggravaiit i.o jour t-n jour et la roiig.'ant jusqu'aux moelles,
IViitraliii! à sa ruiue ? Cette uialadie. Vénérés Frères, vous la
roDuaissez, c'.>st, à l'égard de Ditni, l'abiiuion et l'apostasi<^ ; eU
lifii sans nul doute, qui mène plus sûrement à la ruine, seloiv
cettt' parole du pr()phè|e: Voici que ceux iiiU i'Hoi(jnent de vous
prnronl {'2). A un si grand mal, Nous comprenions qu'il Nonn
appartenait, en vertu de la charge |)ontiflcale à Nous coudée,
de porter remède; Nous estimions qu'à Nous s'adressait cet
nrilie de Dieu : Voici (/u'aujounrhm je l'établis sur les nations et
1rs loyaumcs pour arraclirr et pour ili'lntire, pour vdifirr et pour
plnnu-r {;,]) ; niais pleinement consinent de Notre faiblesse»
Nous redoutions d'assumer une œuvre hérissée de tant do:
diHicultés, et qui pourtant n'admet pas de délais.
BUT UNIQUE DE PIK X
Cependant, pnis(iu'il a plu à Dieu d'élever Notre bassesse-
jus([u'à cette plénitu(hî de puissance, Nous puisons courage en
Olui qui nous-coHforle : et mettant la main à IVcuvre, contenu
(le la force divine, Nous déclarons que Notre but unique dans-
l'exercice du suprême Pontificat est de tout restaurer dans le
Christ (4), afin que le Christ soit tout et en tout (5).
ri s'en trouvera sans doute qui, appliquant aux choses divi-
nes la courte mesure des choses humaines, chercheront à
Mrnter Nos pensées intimes et à les tourner à leurs vues ter-
restres et à leurs intérêts de parti. Pour couper court à ces
vaines tentatives. Nous afTirmons en toute vérité qu- Nous ne
voulons être et, (|n'avec le secours divin, Nous ne sr.ons rien
autre, au milieu des sociétés humaines, que le ministre du
l)ieu qui Nous a. revêtu de son autorité. Ses intérêts sont
Nus intérêts; leur consacrer Nos forces et Notre vie, telle
e.l Notre résolution inébranlable. C'est pourquoi si l'on Nous
<l 'inande une devise, traduisant le fond môme de Notre âme^
{'■i) Ps. Lxxii, 27
'•'*) .lérém., i, 10.
(1) Ephes., I, 10.
(.1) Coloss., m, 11.
_iSk.
— 298 —
Nous ne donnerons jamais que relle-ci : Restaurer toutes choses
tlans le Christ.
Voulant donc eutroprendre et poursuivre celte grande œu-
vre, Vénérables Frères, ce qui redouble Notre ardeur, c'est la
certitude que vous Nous y serez de vaillants auxihaires. Si
Nous en doutions, No\is semblerions vous tenir, et bien a tort,
pour mal informés ou indifférents, en face de la guerre impie
qui a été soulevée et qui va se poursuivant presque partout
contre Dieu. De nos jours, il n'est que trop vrai, les nations ont
frémi et les peuples ont médité des projets insensés (G) contre leur
Créateur; et presque commun est devenu ce cri de ses enne-
mis : Retirez-vous de nous (7). De là, en la plupart un rejet total
de tout respect de Dieu. De là des habitudes de vie, tant privée
que public , où nul compte n'est tenu de sa souveraineté.
Bien plus, u n'est effort ni artifice que l'on ne mette en œuvre
pour abolir entièrement son souvenir et jusqu'à sa notion.
Qui pèse ces choses a droit de craindre qu'une telle perver-
sion des esprits ne soit le commencement des maux annonces
pour la fin des temps et comme leur prise de contact avec la
terre, et que véritablement le fils de perdition dont parle l'Apô-
tre (8) n'ait déjà fait son avènement parmi nous. Si grande est
l'audace et si grande la rage avec lesquelles on se rue partout
à l'attaque de la religion, on bat en brèche les dogmes de la
foi, on tend d'un effort obstiné à anéantir tout rapport de
l'homme avec la divinité! En revanche, et c'est là, au dire du
môme Apôtre, le caractère propre de VAntechrist. l'homme,
avec une témérité sans nom, a usurpé la place 'du Créateur,
en s'élevant au-dessus de toul ce qui porte le nom de Dieu. C'est
à tel point, qu'impuissant à éteindre ^complètement en soi la
notion de Dieu, il secoue cependant le joug de sa majesté, et
se dédie à lui-môme le monde visible en guise de temple, ou il
prétend recevoir les adorations de ses semblables. // siège dans
le temple de Dieu, où il se montre comme s'il était Dieu lui-mém'; (9) .
<6) Ps. Il, 1.
(7) Jot). XXI, 14.
(8) IIThess., II, 3.
(9) 11 Thess., 11, 2,
T
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^■^^^BBRRi
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J^^HHl:'!'' i
299
ESPÉRONS EN DIEtJ, MAIS AUSSI AGISSONS
Qaelle sera l'issue de ce combat livré à Dieu par de faibles
mortels, nul esprit sensé ne le peut mettre en doute. Il est loi-
sible assurément à Tbomme qui veut abuser de sa liberté, dé
violer les droits et l'autorité suprême du Créateur; mais ait
Créateur reste toujours la victoire. Et ce n'est pas encore assez
(lire: la ruine plane de plus près sur l'homme, justoinent
(juaud il se dresse plus audacieux dans l'espoir du triomphe.
C'est de quoi Dieu lui-même nous avertit dans les saintes Ecri-
tures. H ferme les (/c«j;,';disent-eUe?, sur les péchés des hommes {\0)^
comme oublieux de sa puissance et de sa majesté ; mais bien-
lùt, après ce semblant de recul, se réveillant ainsi qu'un homme
dont r ivresse a grandi la force (\\), il brise la tête de ses ennemis
(1-2); afin que tous sachent que le roi de toute la terre c'est Dieu
[V^), el que les peuples comprennent qu'ils ne sont que des hom-
mes (\i). ■ . ■ .
Tout cela, Vénéi'ables Frères, nous le tenons d'une foi cer-
taine et nous l'attendons. Mais. cette confiance ne nous dispense
pas, pour ce qui dépend de nous, de hâter l'œuvre divine, non
seulement par une prière persévérante: Levez-vous, Seigneur,
ri ne permettez pas que l'homme se prévale de sa' force (15), mais.
encoiv, et c'est ce qui importe le plus, par la parole et par les
leiivres, au grand jour, en affirmant et en revendiquant pour
DiiMi la plénitude de son domaine sur les hommes et sur toute
néature, de sorte que ses droits et son pouvoir de commander
soient reconnus par tous avec vénération et pratiquement res-
(n'ctés. ,
LE PARTI DE DIEU
Accomplirces devoirs,ce n'estpas seulement obéir aux lois de
lature, c'est travailler aussi à l'avantage du. genre humain,
pourrait, eu effet. Vénérables Frères, ne pas sentir som
Uni
nO) Saji., XI, 24.
(11) l's. i.xxvir, 65.
ilJ) Ib. Lxvii, 22.
(1-i) Ib. XLVi, 8.
iU) Ib. ix, 20.
ilû] Ib. IX, 19.
F" il
F/ ^^ P
pwr
— 300 —
âme saisie de cniiiite et de tristesse à voir la plupart des hom-
mes, tandis qu'on exalte par ailleurs et à juste titre les progrès
de la civilisation, se déchaîner avec un tel acharnement les uns
contre les autres, qu'on dirait un combat de tous contre tous ?
Sans doute le désir de la paix est dans tous les cœurs, et i
n'est personne qui ne l'appelle de tous ses vœux. Mais celte
paix, insensé qui la cherche en dehors de Dieu; car, chasser
Dieu, c'est bannir la justice: et la justice écartée, toute espé-
rance de paix devient une chimère. La paix est Pœuvrc de la jus-
tke (16). — Il en est, et en grand nombre, Nous ne l'ignorons
pas, qui, poussés par l'amour de la paix, c'est-à-dire de la Iran-
qualité de l'ordre, s'associent et se groupent pour former ce
qu'ils appellent le parti de l'ordre. Hélas! vaines espérances,
peines perdues! .De partis d'ordre capable de rétablir la tran-
quillité au milieu de la perturbation des choses, il n'y en a
qu'un • le parti de Dieu. C'est donc celui-là qu'il nous faut pro-
mouvoir ; c'est à lui qu'il nous faut amener le plus d'adhérents
possible, pour peu que nous ayons à cœur la sécurité publique.
IL FAUT RAMENER LES HOMMES AU CHRIST ET A l'ÉGLISE
Toutefois, Vénérables Frères, ce retour des nations au res-
pect de la majesté et de la souveraineté divine, quelques efforts
que nous fassions d'ailleurs pour le réaliser, n'adviendra que
par Jésus-Christ. L'Apôtre, en effet, nous avertit que personne
ne peut poser d'autre fondement que celui qui a été pose et qui est
ie Christ Jésus (17). C'est lui seul que le Père a sanctifié et envoyé
4ians ce monde (18), splendeur du Père elfigvedesa substance ( IJ),
vrai Dieu et vrai homme, sans lequel nul ne peut connaître
Dieu comme il faut, car personne n'a connu le Père si ce n'est le
Fils et celui à qui le Fils aura voulu le révéler (-20). D'où il suit
que' tout restaurer dans le Christ et ramener les hommes à l'obéis-
sance divine, sont une seule et môme chose. Et c'est pourquoi
le but vers lequel doivent converger tous nos efforts, c est de
(16) Is., xxxii, 17.
(17) I Cor., lu, 11.
(18) Job, X, 36.
<19) Hébr., I, 3.
<20) Matth., XI, '^^.
— 301 —
if Ai
ramener le genre humain à l'empire du Christ. Gela fait, l'hom-
me se trouvera, par là même, ramené à Dieu. Non pas, vou-
lons-Nous dire, un Dieu inerte, et insoucieux des choses humai-
nes, comme les matérialistes l'ont forgé dans leurs folles rêve-
ries; mais un Dieu vivant et vrai, en trois personnes dans
l'unité de nature, auteur du monde, étendant à toutes choses
.son infinie Providence, enfin législateur très juste ([ui punit
les coupables et assure aiix vertus leur récompense.
Or, où çst la voie qui nous donne accès auprès de Jésus-
Christ? Elle est sous nos yeux: c'est l'Eglise. Saint Jean
Chrysostôme nous le dit avec raison : VEglise est ton espérance
t'Eylise est ton salut, l'Eglise est ton refuge {2\). C'est pour cela
que le Christ l'a établie, après l'avoir acquise au prix de sou
sang, c'est ^pour cela qu'il lui a confié sa doctrine et les précep-
tes de sa loi, lui prodiguant en même temps les trésors de la
grâce divine pour la sanctification et le salut des hommes.
Vous voyez donc. Vénérables Frères, quelle œuvre nous est
•confiée à Nous et à vous. Il s'agit do ramener les sociétés hu-
maines, égarées loin de la sagesse du Christ, à l'obéissance de
l'EgHse; l'Eglise, à son tour, les soumettra au Christ, elle
Clirist à Dieu. Que s'il Nous est donné, par la grâce divine,
d'accompUr cette œuvre. Nous aurons la joie de voir l'iniquité
faire place à la justice et Nous serons heureux d'entendre une
grande voix disant du haut des deux : Maintenant c'est le salut,
et la vertu, et le royaume de notre Dieu et la puissance de son
<7/i.mr(22). —Toutefois, pour que le résultat réponde à Nos
vœux, il faut, par tous les moyens et au prix de tous les efforts,
déraciner entièrement celte monstrueuse et détestable iniquité
propre aux temps où nous vivons et par laquelle l'homme se
substitue à Dieu; rétablir dans leur ancienne dignité les lois
très saintes et les conseils de l'Evangile ; proclamer hautement
les vérités enseignées par l'Eglise sur la sainteté du mariage,
sur l'éducation de l'enfance, sur la possession et l'usage des
biens tçmporels, sur les devoirs de ceux qui administrent la
■cliose publique; rétablir enfin le juste équilibre entre les
<21) Hom. de capto Eutropio, n. 6.
<22) Apoc., XII, iô.
h n
— 302 —
diverses classes do la société selon les lois et les institution»
chrétiennes.
Al'PEL AUX ÉVÉQUES
Tels sont les principes que, pour obéir à la divine volonté.
Nous Nous proposons d'appliquer durant tout le cours de No-
tre Pontifical et avec toute l'énerpie de Notre âme. Votre rôle
à Vous, Vénérables Frères, sera de Nous seconder par votre
sainteté, votre science, votre expérience, et, surtout par votre
zèle pour la gloire de Dieu, m visant à rien autre qu\i former en
tous Jésus- Chi'isl.
FORMATION UU CLERfiÉ
Quels moyens convient-il d'employer pour atteindre un but
si élevé ' Il semble superflu de les indiquer, tant ds se présen-
tent d'eux-mêmes à l'esprit. -Que vos premiers soins soient
de former le Ch-st dans ceux qui, par le devoir de leur voca-
tion, sont destinés à le former dans les autres. Nous voulons
parler des prêtres, Vénérables Frères. Car tous ceux qui sont
honorés du sacerdoce doivent savoir qu'ils ont, parmi les peu-
ples avec lesquels ils vivent, la même mission que Paul attes-
tait avoir reçue, quand il prononçait ces tendres paroles : Mes
petits enfants que j'engendre de nouveau, jusqu'à ce que le Christ
se forme envous (23). Or comment pourront-ils accomplir un tel
devoir, s'ils ne sont d'abord eux-mêmes revêtus du Christ et
revêtus jusqu'à pouvoir dire avec l'Apôtre : Je vis, non plus
moi, mais le Christ vit en moi (24). Pour moi, le Christ est ma
lie (25). Aussi, quoique tous les fidèles doivent aspirer à Tcfat
d'homme parfait, à la mesure de l'âge de la plénitude du Christ
(26), cette obhgation appartient principalement à celui qui
exerce le ministère sacerdotal. Il est appelé pour cela un autre
Christ; non seulement parce qu'il participe aux pouvoirs de
Jésus-Christ, mais parce qu'il doit imiter ses œuvres et par là
reproduire en soi son image.
(23) Gai, IV, 19.
(24) Ib. II, 20.
(25) Philipp., I, 21. .■ •
(26) Ephés., IV, 3.
istitiition»
— 303 —
S'il en est ainsi, Vénérables Frères, combien grande ne doit
pas être votre sollJciUide pour former le clergé à la sainteté!
11 n'est affaire qui ne doive céder le pas à celle-ci. Et la consé-
quence, c'est que le meilleur et le principal de votre zèle doit
se porter sur vos Séminaires, pour y introduire un tel ordre,
cl lui assurer un tel gouvernement, (fu'on y voie fleurir côte à
ente l'intégrité de l'enseignement et la sainteté des mœurs. Fai-
tes du séminaire les délices de votre cœur, et ne négligez rien
de tout ce que le Concile de Trente a prescrit dans sa haute sa-
,^csse pour garantir la prospérité de cette institution. — Quand
le temps sera \onu de promouvoir les jeunes candidats aux
saints Ordres, ah! n'oubliez pas ce qu'écrivait saint Paul à
Tunothée : N'impose précipitamment les mains à personne (27) ;
V..US persuadantbienque, le plus souvent, tels seront ceux que
vous admettrez au sacerdoce, et tels seront aussi dans la suite
les fidèles confiés à leur sollicitude. Ne regardez donc aucun
mterètparticulier, de quelque nature qu'il soit ; mais avez uni-
quement en vue Dieu, l'Eglise, le bonheur éternel des âmes,
atui d'éviter, comme nous en avertit l'Apôtre, de participer aua:
prchés ({'autrui (28). — D'ailleurs, que les nouveaux prètrec, qui
sortent du séminaire, n'échappent pas pour cela aux soUicitu-
•l.'s de votre zèle. Pressez-les, Nous vous le recommandons du
[ilus profond de Notre âme, pressez-les souvent sur votre cœur,
i|ni doit brûler d'un feu céleste, réchauffez-les, enflammez-les'
afin qu'ils n'aspirent plus qu'à Dieu et à la conquête des âmes!
Miianl à Nous, Vénérables Frères, Nous veillerons avec le plus
^land soin à ce que les membres du clergé ne se laissent point
surprendre aux manœuvres insidieuses d'une certaine science
nouvelle qui se pare du masque de la vérité et où l'on ne res-
piiepas le parfum de Jésus-Christ; science menteuse qui, à
la laveur d'arguments fallacieux et perfides, s'efforce de frayer
le chemin aux erreurs du rationalisme ou du semirationalisme
et contre laquelle l'Apôtre avertissait déjà son cher Timolhée
de se prémunir, lorsqu'il lui écrivait: Garde le dépôt, évitant les
nouveautés profanes dans le langage, aussi bien que les objections
<rune science fausse, dont tes partisans avec toutes leurs promesses
{■■^7) I Tim., v, 22.
(•-"*} Ibid.
■ M
>VS
— 304 —
cm défailli dans la foi (29). Ce n'est pas à dire que No.is
ne jugions dignes d'éloges, ces jeunes prêtres qui se consacrent
à d'utiles éludes dans toutes les branches de la science, et se
préparent ainsi à mieux défendre la vérité et à réfuter plus v.c
iorieuseinent les calomnies des ennemis de la toi. Nous ne
pouvons néanmoins le dissimuler, et Nous le déclarons même
ïrès ouvertement, Nos préférences sontet seront toujours pour
<:eux qui, sans négliger les sciences ecclésiastiques et profanes,
se vouent plus particulièrement au bien des âmes dans 1 exer-
cice des divers ministères quisiéentau prêtre anime de zèle
pour l'honneur divin.
NÉCESSITÉ DE l'ENSEIGNEMENT RELIGIEUX
C'est pour Notre cœur une grande tristesse et une continuelle dou-
leur m) de constater qu'on peut appliquer à nos jours cette
plainte de Jérémie : Les enfants ont demandé du pam et il ny
avait personne pour le leur rompre (31). Il n'en manque pas, en
effet, dans le clergé qui, cédant à des goûts personnels, dépen-
sent leur activité en des choses d'une utilité plus apparente
que réelle; tandis que moins nombreux peut-être sont ceux
qui, à l'exemple du Christ, prennent pour eux mêmes les paro-
les du Prophète : Uesprit du Seigneur m'a donné Conclton: il m a
envoyé évangéliser les pauvres, guérir ceux qui ont le cœur bme
annoncer aux captifs la délivrance, et la lumière aux aveugles (32).
Et pourtant, il n'échappe à personne, puisque l'homme a pour
guides la raison et la liberté, que le principal moyen de rendre
à Dieu son empire sur les âmes, c'est l'enseignement religieux.
Combien sont hostiles à Jésus-Christ, prennent en horreur
l'Eglise et l'Evangile bien plus par ignorance que par mahce
et dont on pourrait dire : Ils blasphèment tout ce quHls ignorent!
/33) Etat d'âme que l'on constate non seulement dans le peu-
ple et au sein des classes les plus humbles que leur condition
même rend plus accessibles à l'erreur, mais jusque dans les
'(•29) ITim., VI, 20 et seq.
(30) Rom., IX, 2.
(31) Thren., iv, 4.
(.12) Luc, IV, 18-19.
(33) Jud., II, 10.
— 305 —
fiasses élevées et chez ceux-là mômes qui possèdent, par ail-
leurs, une instruction peu commune. De là, en beaucoup le
ilépérissementde la foi; car il ne faut pas admettre que' ce
soient les progrès de la science qui l'étoufFent: c'est bien
plutôt l'Ignorance: tellement que là où l'ignorance est plus
grande, là aussi l'incrédulité fait de plus grands ravages. C'est
pour cela que le Christ a donné aux Apôtres ce précepte : Allez
■et enseignez toutes les nations (34).
m.
L, ESPRIT DE MANSUÉTUDE
Mais pour que ce zèle à enseigner produise les fruits qu'on
•Ml espère, et serve à former en tous le' Christ, rien n'est plus
efficace que la charité ; gravons cela fortement dans notre mé-
moire, ô Vénérables Frères ; car le Seigneur n'est pas dans la
commotion (35). —En vain espérerait-oii attirer les dmes à Dieu
par lin zèle empreint d'amertume; reprocher durement les er-
it'urs et reprendre les vices avec àpreté cause très souvent plus
de dommage que de profit. Il est vrai que l'Apôtre, exhortan
Timothée, lui disait : Accuse, supplie, reprends, mais il ajoutait,
en toute patience (36). — Rien de plus conforme aux exemples
que Jésus-Christ nous a laissés. C'est lui qui nous adresse cette
invitation : Venez à moi vous tous qui souffrez et qui gémissez sous
te fardeau et je vous soulagerai (37). Et, dans sa pensée, ces in-
firmes et ces opprimés n'étaient autres que les esclaves de l'er-
nnir et du péché. Quelle mansuétude, en effet, dans ce divin
Maître! Quelle tendresse, quelle compassion envers tous les
malheureux! Son divin Cœur nous est admirablement dépeint
parisaie dans ces termes: Je poserai sur lui mon esprit: il ne
contestera point et n'élèvera point la voix; jamais il n'achèvera le
roseau demi brisé et n'éteindra la mèche encore fumante (38). Cette
< iiarité patiente et bénigne (39) devra aller au devant de ceu.v-là
mêmes qui sont nos adversaires et nos persécuteurs. Ils nous
(34) Matth., XXIII, 19.
•(SS) III Rois, XIX, 11.
'38) II Tim., IV, 2.
(37) Matth., XI, 28.
(38) Is., xui, 1 et seq.
(39) 1 Cor., xill, 4.
— 306 —
maudissent, ainsi lo procliiniail saint Paul, cl nous bénissons, ib
nous perséculrnl et nous supportons, ils nous blasphèment et nous
prions (40). Peul-ôlre après loul se monlrent-ils pires ({u'ils ni;
sont. Le contact avec les autres, les préjugés, riulluencedes
doctrines et des exemples, enfln le respect humain, conseiller
fniiesle, les ont engagés dans le parti de l'impiété; mais au
fond leur volonté n'est pas aussi dépravée qu'ils se plaisent aie
l'aire croire. Pouniuoi n'espérerious-nous pas (pie la tlamme de
la charité dissipe eiiUu les ténèbres de leur àine et y tasse ré-
gner, avec la lumière, la paix de Dieu? Plus d'une fois le fruit
de notre travail se fera peut-être attendre; mais la charité ne
se lasse pas. persuadée qui' Dieu mesure ses récompenses, aoa
pas aux résultats, mais à la bonne volonté.
IM DEVOIU DKS ASSOCIATIONS ENTRE C.\THOLIQUES
Cependant, Vénérables Frères, ce n'est nullement Notre pen-
st^e que, dans cette œuvre si ardue de la rénovation des peu-
ples par U,' Christ, vous restiez, vous et votre clergé, sans
auxiliaires. Nous savons que Dieu a recommandé à chacun le
soin de son prochain (41). Ce ne sont donc pas seulement les
hommes revêtus du sacerdoce, mais tous les fidèles sans excep-
tion, qui doivent se dévouer aux intérêts de Dieu et des âmes:
non'pa^, certes, chacun au gré de ses vues et de ses tendances,
mais toujours sous la direction etselon la volonté des Evoques;
car le droit de commander, 'd'enseigner, de diriger, n'appar-
tient dans l'Eglise à personne autre qu'à vons, établis par l'Es-
prit Saint pour réyir rE.jUsc de' Dieu (42). —S'associer entre ca-
tholi(iues dans des buts divers, mais toujours pour le bien de la
religion, est chose qui depuis longtemps a mérité l'approbation
et les bénédictions de Nos prédécesseurs. Nous non plus Nous
n'hésitons pas à louer une si belle œuvre et Nous désirons
vivement qu'elle se répande et fleurisse partout, dans les villes-
comme dans les campagnes. Mais en môme temps, Nous enten-
dons que ces associations aient pour premier et principal objet
(40) 1 Cor., IV, 12 etseq.
(il) Kcoli., xvn, 12.
(42) Act, XX, 28.
— 307 —
défaire que ceux qui s'y enrôlent accomplissent fidèlement
les devoirs de la vie chrétienne. Il importe peu, en vérité, d'a-
giter subtilement de multiples questions et de disserter avec
éloquenc(! sur droits et devoirs, si tout cela n'aboutit à l'action.
I/action, V ii;\ ce que réclament k-s temps présents; mais une
action qui se porte sans réserve à l'observation intégrale et
scrupuleuse des lois divines et des prescriptions de l'Eglise, à
la profession ouverte et hardie de la religion, à l'exercice de hi
chanté sous toutes ses formes, sans nul retour sur soi ni sur
ses avantages terrestres. D'éclatants exemples de ce genre don-
nés par tant de soldats du Ciirist auront plus tôt fait d'ébranler
et d'entraîner les Ames, que la multiplicité dos paroles et la
subtilité des discussions; et l'on verra sans doute des multi-
tudes d'hommes foulant aux pieds le respect humain, se déga-
géant de tout préjugé et de toute hésitation, adhérer au Christ
et promouvoir à leur tour sa connaissance et son amour ga^e
de vraie et solide félicité. ' "
}1W ' '\
l
i't
HEUREUX EFFETS SOCIAUX DE L'oHSERVATION DE LA LOI DIVINE
Certes, le jour on dans chaque cité, dans chaque bourgade,
■i loi du Seigneur sera soigneusement gardée, les choses sain-
os entourées de respect, les sacrements fréquentés, en un mot
tout ce qui constitue la vie chrétienne remis en honneur il ne
"iH.Hjuera plus rien. Vénérables Frères, pour que nous con-
•■mphons la restauration de toutes les choses dans le Christ
lU q"e Ion ne croie pas que tout cela se rapporte seule-
•niMital acquisition des biens éternels; les intérêts temporels
•■l 1.1 prospérité publique s'en ressentiront aussi très heureu-
^'■■nent. Car, ces résultats une fois obtenus, les nobles et les
-■"■hes sauront être justes et charitables à l'égard des petits, et
'•'Mx-ci supporteront dans la paix et la patience les privations
'!'■ leur condition peu fortunée ; les citoyens obéiront, non plus
a 1 arbitraire, mais aux lois; tous regarderont comme un de-
""• le respect et l'amour envers ceux qui gouvernent et dont
/' pouvoir ne vient que de Dieu (43).
! I
(13) Rom., xiir, 1.
— 308 —
LES nEVENDICATIONS DE l'ÉGLISE
Il y a plus. I)»;9 lors il sera manifeste à tous que l'Eglise^
telle "qirolle l'ut instituée par Jésus-Christ, doit jouir d'une
pleine et entière liberté, et n'être soumise à aucune dou.ina-
tiou humaine; et que Nous mêmes, en revendiquant cette
liberté, non seulement nous sauvegardons les droits sacrés de
la relif,'ion, mais nous pourvoyons aussi au bien commun et à
lasécurilé'des peuples : la iété est utile à tout (44), et là où elle
règne, le peuple est vraimem assis dans la plénitude de la paix (45).
LES PRIÈRES DU ROSAIRE
Que Dieu, riche en miséricorde (4B|, hâte dans sa bonté cette
rénovation du genre humain en Jésus-Christ : puisque ce n'est
l'œuvre ni de celui qui veut ni de celui qui court, mais du Dieu
des miséricordes (47). Et nous tous. Vénérables Frères, deman-
dons-lui cette grAce en esprit d'humilité (48), par une prière nis-
tante et continuelle, appuyée sur les mérites de JésusChrisl.
Recourons aussi à l'intercession très puissante de la divuie
Mère Et pour l'obtenir plus largement, prenant occasion de
ce iour où Nous vous adressons ces Lettres, et qui a été insti-
tué pour solenniser le Saint Rosaire, Nous confirmons toutes
les ordonnances par lesquelles Notre prédécesseur a consacre
le moi- d'octobre à l'auguste Vierge et prescrit dans toutes les
é-Uses la récitation publique du rosaire. Nous vous exhortons
en outre à prendre aussi pour intercesseurs le très pur Epoux
de Marie, patron de l'Eglise catholique, et les Princes des Apô-
tres saint Pierre et saint Paul.
(44) I Tim., IV, 8.
{4r)) Is., XXXII, 18.
(46) Ephès., II, 4.
(47) Rom., IX, 16.
(48) Dan., m, -39.
309 —
BÉNÉDICTION APOSTOI.IQtJB
l'oiir (|iu' toutes ffs choses se réalisent selon Nos désirs et
(|ue tous vos travaux soient couronnés de succès, Nous implo-
rons sur vous, en grande abondance, '33 dons de la grûce divine.
Kt, comme témoignage de la tendre charité dans la(|uelle Nous
vous embrassons, vous et tous les fidèles confiés à vus soins
\m- la divine Provid nct-, Nous vous accordons en Dieu, de
f:i'and cœur, Vénéraules Frères, ainsi qu'à votre clergé et à
votre peuple, la Bénédiction Apostolique.
s %
Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 4 octobre de l'année
1903, de Notre Pontifical la première.
bonté cette
|ue ce n'est
ais du Dieu
es, deman-
3 prière ins-
ésusGhrist.
le la divine
occasion de
i a été insti-
mons toutes
r a consacré
lis toutes les
is exhortons
s pur Epoux
ces des Apô-
PIE X PAPE.
I.
II.
III.
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née
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loiitr
il
(Inii
311
( Archevêché de Québec,
( 1*^ janvier 1904.
I- Dt'imrt pour rKuiojte.
II. Itinéraire île lu visite pastoiaie.
11. I'm;aiiti(.ns h (.iriiiJiv ,.„i,fr,. \oh incnii.lies.
Bien chers Collaborateurs,
ffi
( N* .{2 )
CrKCULAIUE A(^ CLFK(;k
h
■''■ " -i pour i'Kiiropf dimanche prochain, 24 janvH-r ei
"• u.narquerai à New- York,niardi,ie 26,sur le Kaiser Wilhdm II
Uigneallemande transatlantique, pouMJherbourg, France.'
t/élat précaire de ..,, santé depuis ,,uelques mois m'obliffe
y entreprendre ce voyage. La durée n'en .aurait ôtre détermi-
née man.tenaut; elle dépendra de bien des circonstances que
l-.o puts prévoir. Dans tous les cas. je serai absent le moins
i"'ii-'iemps possible.
* "le faudra séjourner tout d'abord en France ; ie me ren-
't- n plus lard à Rome. (. a un gr«nd bonheur nnur moi
— 312 —
de voir notre nouveau et bien-aimé Souveraiii Pontile, Pie X,
qui a su si promptemenl conquérir Tadmiraliou, la confiance,
l'atlection de tout le monde. Pour nous calholiquc^s, c'est notre
Chef Suprême, c'est le Vicaire de Jésus-Christ, c'est le Pasteur
de nos auies. Combien je serai heureux .le l'entretenir de mon
diocès." et en particulier de nos inslitulious d'éducation qui,
depuis notre Université Laval jusqu-à nos écoles primaires,
sont tontes unpréguées iU l'esprit catholique; de nos mai-
sons de charité où toutes les misères humaines sont soula-
gées • du cl.M^é diocésain si zélé et si édifiant; de nos reli-
■rioux et reli^neuses que la tempête de la persécution a jetés
sur nos riva-es et qui sont des auxiliaires dévoués; de nos
populations encore si pleines de foi et si pratuiuantes. Ses
conseils paternels seront pour moi des ordres que je serai
heureux d'exécuter fidèlement. Je lui demanderai de me
bénir et de vous bénir tons avec les ouailles confiées à votre
sollicitude pastorale. Cette bénédiction du Vicaire de Jesus-
Christ sera pour nous un puissant encouragement a continuer
nos travaux apostoliques, à nous dévouer.
Je me recommande à vos prières et à celles de tous mes ex-
cellents diocésains. Lorsque les rubriques le permettront, vous
direz à la messe l'oraison Pro quacumque necessitate et vous ex-
horterez vos paroissiens à dire tous les jours en famille un Pa
ter et un Ave à mes intentions.
Durant mon absence, Monseigneur C. A. Marois, V. G., sera
administrateur du diocèse. Je ne doute pas que vous lui ren-
drez sa tâche aussi facile, aussi agréable que possible.
II
Je vous envoie, avec la présente, l'itinéraire de ma visite
pastorale. Vous voudrez bien, comme par le passé, faire les
prières publiques préparatoires à la visite, tenir les comptes de
fabriques en bon ordre, exhorter vos paroissiens à s'approcher
des sacrements comme dans une retraite et à gagner l'indul-
.rence plénière que le Saint-Père accorde à cette occasion.
Veuillez relire les instructions que je vous ai données a ce su-
jet ces années dernières.
— 318
lU
l..'siiicpndif'sqiii onteu linn récemment à Chicago ot, iiiUoms
et qui ont causé d'effroyables hécatombes ont appelé partout
l'attention du public sur les précautions à prendre pour préve-
nir le retour de pareils désasti-es. C'est pourciuoi je vous eugaye
à examiner soigneusement si les portes de vos églises peuvent
s'ouvrir facilement pour livier passage en cas de feu, si vos
couvents ou collèges sont pourvus d'escaliers de sauvetage <>x-
lf3rieurselà prévoir comment on pourrait s'échapper s? l'in-
.rndie éclatait durant la unit. Il ne faut pas <[u'on puisse vous
accuserde négligence en luie matière aussi importante. A vous
i\onf d'y voir sans retard.
Agréez, chers Collaborateurs, l'assurance de mon dévoue-
I tient bien sincère en N. S-
Louis-Nazaihe, Ai'ch. de Québec.
14
— 315 —
( N'^ 83 )
CIRCULAIRE AU CLERGÉ
Archevêché de Qiiéhec
2 juin 1004.
Erection d'un monument a Mgr de Laval
Bit'ii chei's Collaborateurs,
Je viens aujourd'hui vous aiinoncei- une nouvelle qui, j'en
suis sûr, mettra dans votre cœur comme dans le mien une'vive
;illéfïn>sse. Le projet, formé depuis Ions temps déjà, d'ériger une
statue au Vénérable François de Montmorency-Laval, premier
'■v'''(iue de Québec, est en bonne voie d'exécution.
Un comité, composé de prêtres et de laïques distingués, vient
'I 'Hr(^ formé pour mener à bonne fin cette louable entreprise.
Ou va se mettre à l'œuvre incessamment, et le monument de-
via être érigé en I90.S, à l'occasion du deux centième anniver-
s ure de la mort de Mgr de Laval, et dn trois centième anni-
^ Tsan-e de la fondation de Québec. J'ai promis de donner au
•■'Muité mon concours le plus entier, et je commence dès main-
'• :iant à remplir ma promesse en recommandant à votre zèle
''■ a votre générosité une œuvre dont vous comprendrez comme
u'ii l'importance et l'opportunité.
— 316 —
Les litres qu'a Mgr de Laval à cet hommage public d'arlmi-
ration et de reconnaissance vous sont assez connus pour que
je me dispense d'insister. Homme puissant par la foi et par
les œuvres; d'une âme assez haute pour concevoir les plus
grands desseins, et assez généreuse pour les réaliser à travers
mille difficultés; capable des plus saintes audaces, el porté aux
plus tendres dévouements; irréductible quand il s'agissait de
défendre les droits de Dieu et de l'EgUse, et infatigable quand
il fallait remplir un devoir. François de Laval portait au cœur
le feu sacré qui consuma l'Apôtre des Gentils. Il a fait revivre,
au dix-septième siècle, sur notre terre d'Amérique, les héroï-
ques vertus des temps apostoliques; el l'histoire devra écrire
sou nom sur la liste des Précurseurs élus dn Dieu, qui tracent
À travers le monde les sillons lumineux par où passant l'Evan-
gile el la civilisation.
Un peuple s'honore quand il honore de pareils hommes. Les
■monuments, qui les glorifient, gardent, avec les traits de leur
■visage, les salutaires enseignements de leur vie; el auisi se
continue, à travers les i\ges et par delà le tombeau, ruifUience
bienfaisante qu'ils on! exercée sur leurs contemporains: defunc-
lus udhuc loquiLur.
Le temps est venu, croyousnous, de donner au vénérable
apôtre de la Nouvelle-France cet honneur si bien mérité, et a la
postérité cette grande et utile leçon. Voilà pourquoi nous avons
tant à cœur le projet qu'entreprend le uComité du monument
Laval. Il
Nous avons pensé que, pour une telle entr.'prise, il fallait
faire un ; opel général, et sortir des limites du diocèse de Que-
bec En effet, nul u'ignore que l'influence exercée par le pre-
mier évoque de Québec a débordé le cadre relativement restrenit
où s'est enfermée sa vie d'apôtre. Gomme vicaire apostolique
d'abord, puis comme évè(iue, sa juridiction s'est étendue sur la
plus grande partie de l'Amérique du Nord. Les deux immenses
bassins du Saint- Laurent et du Mississipi formaient alors l'em-
pire spirituel de ce vaillant successeur des apôtres. Aussi,
miand le vénérable prélat, sortant pour ainsi dire de son tom-
beau ira prendre, sur l. rocher de Québec, !.. place d'honn, ur
- 317 —
(jiii! nous lui avons assignée, à côté de Champlain, il convient
(ju'il y apparaisse comme le fondateur et le père de ces quatre
vingts diocèses établis dans les limites de sa juridiction, comme
le prédécesseur de tous ces prélats distingués qui recueillent au-
jonrd'hui, après deux cents ans, et font revivre les traditions
de courage éclairé, de dévouement apostolique et de sublime
abnégation dont les germes ont été jetés en notre sol par le
premier évèque de Québec. Voilà pourquoi le monument que
nous voulons ériger sera l'hommage de presque tout un conti-
iHMit. L'entreprise doit avoir le caractère d'universalité que
liorte l'œuvre même de Mgr de Laval.
Mais nous croyons pouvoir compter plus spécialement sur
voire généreu.v concours, pour mener à bonne fin ce projet si
ivligieux et si patriotique. Québec a une dette privilégiée de
reconnaissance à payer envers son premier évèque.
C'est ici qu'il a érigé le premier siège épiscopal de la Nou-
velle-France: c'est ici qu'il a dépensé ses forces et usé sa vie à
la gloire de Dieu et au .service de l'Kglise; c'est ici qu'a retenti
^nn verbe d'une fermeté tout apostolique, et que, en face des
•■Mgcnces outrées du pouvoir civil, il a répété le Non possumus
<li'révèque inflexible au.\ compromissions ruineuses; c'est ici
qu'il ;i combattu, qu'il a soutl'ert et qu'il est mort. Québec garde
>.i tombe avec amour, comme il entoure sa mémoire d'une
pieuse vénération. Les maisons que Laval a fondées ou soute-
inirs, les œuvres (|u'il a accomplies, s'épanouissent enc(U-e par-
mi nous, ei, font revivre, après deux siècles, la grande âme qui
l''iif a insulllé ses plus saintes énergies.
Nous formons donc bien, sur ce coin de terre, la famille
'lioisie du premier évèque de Québec. Nous moissonnons dans
l'«liiimpoùce Père aimé a jeté, avec ses sueurs, les semen-
ns fécondes des sages doctrines et des saints exemples. Plus
que d'autres, par conséquent, nous sommes en mesure d'appré-
• MM- ses travaux, d'admirer ses vertus, de toucher du doigt les
liMiltnts bienfaisants de ses efforts et de son labeur. Plus que
<l autres, aussi, nous avons le devoir d'être reconnaissants.
<:.■ devoir, bien chers Collaborateurs, vous saurez le remplir
••' ' »'mpresseineijl et générosité. Tant de fois déjà vous avez
sr
318 —
[irouvé qu'on ikî fait pas appt
'11 vain à votre iiit(;lli,tîeiu'(M>t à
poiiiTonl sans (
vos ressoui
voire cœnr! .1»^ connais votre admiration pour Mgr de Laval ;
je sais lo culte filial ([lie vous rendez à sa mémoire. Aussi, je
suis bien sur ([ue vous ré[)oiidrez tous d'ini inr-nie élan et d'un
même cœur à l'appel (pie je vous l'ais aujourd'hui. Vos dons ne
louteètre les mêmes, puisque différentes sont
ces. Mais dans cette diversité des oil'randes, nous re-
trouverons chez Ions la même [iiMisée, le même désii', la inêiiif
généreuse ambition : prouvera l'Amérique et au monde entier
que le clergé de Qnéliec a la mémoire du cauir, et que, pour
honorer le nom et glorifier les œuvres de son plus illustre bien
faiteur. il n'hésitt; pas à entamer ses modestes revenus, et ;)
donner l'exemple du désintéressement et du sacrili(
e.
Vous voudrez bien, chers Collaborateurs, si ma demaiuli
"^vous est a-jn'
able, me l'aire connaître, dans
le pi
ns cou; l délai
possible, le montant (lue vous pensez pouvoir mettre à la disposi
tion du Comité. Il importe que nous sachions bientôt sur quel-
les ressources nous devons compter, aiin de préparer les projets
et plans nécessaires. Les Fabri(iues de chaciuo paroisse sont
invitées à prendre part à ce témoignage d'admiration et de re-
connaissance envers le premier Evêiiuede ce pays cl j'autorise
chacune d'elles à souscrire le plus haut montant possible .'ii
rapport avec ses ressources.
Pour faciliter une souscription plus élevée, le monlani peui
être payable en trois versements : le premier, comptant; le
le second, en septembre procham et le troisième en septembre
1905
Agréez, chers Collaborateurs, l'assuram-e de mon dévoiic-
uii'iit bien sincère en N.-S.
7 Louis-Nazaiiie. Arch. de Québec
— 319 —
{W 34)
LETTRE PASTORALE
l'aOMULGUANT [,'EN<;V(:UyUK H Ad DIK.M UA.VM n QUI ACCORDE
UN .ILÎHILK IINIVKUSEI,, A l/oCCASION DU CINOUANTKNAIUE
DE 1;I.M.\IACL'L1:K CuNCEI'TlO.N DE LA SaINTE ViEHC.K.
IX)UIS-NAZAIRE BEGIN, pah la .;racf. de dieu et du
•l'ICE Al'OSTOLlnUE, ARCIIIÎVÉOUE DE QuÉllEC.
l/( Cleroé Séculier cl liqjulicr, el à lous les Fidèles de Nuire
liiucèse. Salut el Béimliclion en Nolrc-Seiyneur.
le mou dévoiii
Nos Tri's Cliers Fiùre
'OS,
Vous s.ivez déjii ([lie Notre Saint Père le Pupo, Pie X, uiet-
I ml à exécution !(> pieux projet de son illustre prédécesseur, a
'•'■'•ide de célébrer par un Jubilé univ(M'sel le cin.iuantième
Miniversairedeia proebuiîatiou du (b.)-uie (h> la Cou.-eption
liMi'aculee de Marie. Dans son Encyclique du 2 février der-
l'i' r, Addiem illum, il rappelle avec émotion les transports do
"i" «"l d'enthousiasme avec lesquels le grand acte de Pie IX
m accueilli dans tout l'univers catholique et il nous invite à
"iviver dans nos âmes ie souvenir des saintes allégresses de
— 320 —
1854 01 à renouveler les consoUmts témoiRua-os de foi et d'à
moiir (Hii fureul alors donnés à ^all^Mlsle Mère de Di(>ti.
C'est pour nous un a-,vahle devoir de répondre au vœu de
notre l.ien-aiuié Poulile, en portant aujourd'hui à votre eon-
naissauce cette belle Hncyidiqne on il <'xalle l(«s gloires de la
Vierge Immaculée. Nous voulons faire écho à la voix auguste
et infaillible du Vicaire de .lésns-Cdirist en étudiant avec vous,
et dans les mêmes termes que nous l'avions déjà fait ailleurs,
la nature et rexistence de la prérogative de la Conception Imma-
culée de la Sainte Vierge.
I
Dieu, dans son infinie munificence, avait donné au premier
homme non seulement les éléments constitutifs dé notre huma-
nité, mais encore il l'avait gratuitement enrichi des dons les
plus précieux de la nature et de la grâce. Ainsi les alihctions,
les maladies, la mort lui étaient inconnues ; son travail, exempt
des fatigues et rempli de douces jouissances, servait à dévelop-
per l'œuvre de la sagesse divine, à lui donner une manifesta-
tion plus éclatante et à rendre plus harmonieux l'hymne que
toute créature chante à son auteur.
Son intelligence était iUuminée des clartés d'une science
infuse, vaste, solide, sans mélange d'erreur, parfaite pour son
étal actuel.
Sa volonté, libre et droite, ornée des plus nobles inclinations,
se portait naturellement vers le bien, et ses passions, fruit na-
turel de l'union intime entre l'esprit et la matière, entre l'ame
et le corps, étaient dominées par la raison, pendant que la rai-
son elle-même se soumettait à Dieu.
Ajoutez à cela les dons précieux de la grâce divine qui le
constituaient dans un ordre surnaturel, «ini établissaient en
lui une admirable harmonie, un ordre parfait, et (lui faisaient
de l'âme humaine un miroir sans tache sur lequel venaient se
refléter les rayons de la bonté et de la beauté divmes.
Tel était l'homme au sortir des mains de son Créateur, véri-
table chef-d'œuvre, s'il en fût jamais, sur lequel Dieu semblait
avoir épuisé tous les trésors de sa munificence.
— H21 —
Ces préi'ogalives extraordinaiios n'étaient pas une faveiir
l""'fi.-i.lière an sei.l ••hef ,ln .yenre hnmain ; elles constitnaienl
l'îi liriHanl héritage (jni, dans l'intention dn Créateur devait
SI' transmettre à tonte la postérité. '
Mais, hélas ! celui .jni portait ainsi dans ses mains la lortnne
du .«•■nre humain tout entier,ne résiste pasàl'épreuve; la séduc-
tion dn démon se glisse peu à peu dans son àme et il succombe.
Le châtiment ne se fait pas attendre. Il est tombé cet an^e
de la terre, et sa chute a été mortelle à son corps et à son àm^e
Mortelle à son corps, car Dieu l'a condamné aux souffrances
aux tribulations, à la mort. Funeste à son ûme, car depuis ce
moment elle a été sujette à l'ignorance, anx ténèbres de l'er-
leur, à la corruption; son libre arbitre est devenu laible et
fliancelant. Le désordre des mauvaises passions s'est introduit
en lui ; les sens sont devenus rebelles à la raison, et la raison
ivbelle à Dieu. Il est tombé, ce roi de la création, et sa chute à
ele mortelle non seulement pour lui, mais encore pour toute
sa race; elle a souillé non seulement sa personne, mais encore
sa nature, et c'est de cette nature viciée, dépouillée de toutes
l's sul)lmies prérogatives que le Créateur lui avait conférées
qu'hériteront tous ses descendants. '
Le plan divin se trouve changé. L'iiumanité est devenue
semblable à ces couches du globe (jue des révolution terrestres
ont replacées en sens inverse. Au lieu de naître dans la
jiislire surnaturelle, dans l'amitié de Dieu, l'homme naît et
naîtra dans la privation de la grâce sanctifiante, enfant de
fol.'re, en aversion à son Dieu. Il s'est formé dans son âme
'omme une nouvelle force d'attraction qui l'entraîne non plus
\vrs Dieu, mais vers les choses créées. C'est cette privation
de la grâce sanctifiante —que nous devions posséder, — c'est
cette mort de l\lme qui constitue l'essence dn péché originel •
I"iiié inhérent à notre nature humaine viciée en Adam, péché
paitunlier à chacun de nous et aussi universel que hl mort
qui en est une des suites, péché que tout homme peut étudier
et -onstater dans les pensées, dans les désirs, dans les tendan
ces déréglées de son intelligence et de son cœur, péché qui peut
Jane conclure à chacun de nous que «l'homme est un dieu
i.onilje qui se souvient des cieux.»
_ 322 —
Nous avons dit, d'après l'apùtro saint Paul, que la souilknr
ori-ùnelle atteint tous les hommes (Rom. v, f2, etc.), que ce
Ite nat\ire viciée se transmet mevita-
l'iiueste liéfitage, qu(t ce
hlement à toute créature raiso
nnalile. 11 en est pourtant une
(IIU
lait exception, et que Dieu a soustraite, par un pnvil.'ge
,elle: elle seule, parmi
tout spéci
iiU à la malédiction univers
tuules les filles d'Adam, n'a iamais i)orlé su
son Iront la flé-
trissure oriLjint
traordinaire
lie. Telle est la natnr(! de cette prérogative ex-
de r Immaculée Concepti
on de Marie. Dieu vou
lait s'en faire un temp
fallait-il? Klail-il uécc
de la vit", aux an
le diLMi.- de son Verbe; pour cela que
ss;
[lire (It! la sons
Ifaiin aux tribulations
•Disses de la pauvreté, aux h
nrreurs oi
lai
icr-
no
ilion? Non, ce n<
11 pas If péî'bé lui
sont là que des suites du p(
iclie
•mom»'
Il lui suffisait de la prevei
mais
lir de
boudantes, d.' la préserver de toute s.
grâces a
cou-irver toujours immaci
ilée. (Vest, ce ([u'il a réalise dans
iiillure, de la
1;
riiii mille cl cliasl(> vierge de Nazareth.
Nos frères séparés oui préleudu que Pie IX
lonl l'épiscopat cathorKiu.,' - avait en lH5'i, imposé
des lidèles uii dogme nouveau, un
lieuiie. (blette assertion est fauss
doi-Mues
et elle n'en créera jamais. .Jésus
et avi'c lui
à la croyaii-
ounii à l'antiquité cliré-
rKgiise n'a jamais créé de
Christ l'a constituée
garilieime et iuterprt
le iilfaillible des vérités révélées;
son
rôle est de les conserver u
ilactes. Klle ne peut ni les changer,
ni les diminuer
ni v rien ajouter. Toutefois ces
vérités divi-
nes. 1
mmuablesdans leur essenci
sont susceptibles de recevoii
<'ii temps oppoi
Ainsi,
se, rKglise, assis
meut sur et! s
u
lile, elle (
Uni, des développements ou des explications,
ii.vi' til eiMiuelque endroit une controverse religieii-
,lée de l'Ksprit de vérité, examine soigneuse
ITOcriture et la Tradition, et, si elle le juge
ilé est révélée. Dés
ujet
léclan", elle délinil ([ue telle vei
lors, le douU; cesse, les dis(Mission
s s'apaisent, dt's lors au
foi implicite ne
.nfîit
1ns, il faut un acte de foi explicite
ssi, ta
<]e la
lai
l (le tous les (idt'les. t^n'a l'ai
1
rien rliaii;
l l'K-diseeii tout cel.i ? Klle n'a
ail dogni'
.'lie a seulement cous
taté et déclaré
que telle vérité est conlenne
désormais il faudra la croire
dans la révélation divine et que
d'une foi inébranlable.
a hciel'ii
e moderne, «lui fait tou? b's j
des progrès si
'tonnants, découvre iiuelii
Inuefois dans le ciel des étoiles noi
— :i23
vi'Hes, qui st'nibleiit naître dans les proloiuleiirs les plus reçu-
léfs de l'osparp, .ini scintillenf, eiisuitH plus vivement au rej,'ai(l
attentif, et ({ni finissent par devenir à nos venx des astres de
l'iiis en pins resplendissants. Ces astres ne sont pas de date
nv.'ute; ils ne sont pas nouveaux, ils sont seulement aperçus.
<.)iieliiue chose d'analogue se passe dans le ciel d,. l'Kglise'au
sujet .le certaines vérités de notre toi ; elles resplendissent et
se developp.Mit peu i peu. Quelquefois le choc de la controverse
iesiUumme; puis une définition vient les faire briller d'un
nouvel éclat. Mais en recevant ce sup[.lément de lumièi'e, des-
tiné à les faire mieux comprendre aux fidèles, elles ne perdent
lien de leur nature propre; k'ur essence n'est pas du tout
modifiée; seulement nos regards penvent les saisir avec hlus
lie faiiilité.
C'est aussi ce (jui a eu lieu, Nos Très Chers Frères, par rap-
IH>rt à l'Immaculée Conception de Marie. Le Souverain Pontife,
l'ie IX, en définissant ce dogme qui a causé tant de joie à l'uni!
vers catholique, n'a pas eu la prétention de le créer.' Interprète
infaillible de la doctrine révélée, il n'a fait que constater une
chose, c'est (jne la préservation de la souillure originelle ou la
Conception Immaculée de Marie est une vérité contenue dans
la révélation divine, c'est-à-dire dans la Sainte Ecriture et la
Tradition.
C'est ce que Nous allons voir maintenant, afin que chacun
'^connaisse que l'Eglise traite avec respect l'intelligence de
riioiume et qu'elle n'impose un acte de foi à ses enfants qu'en
s'appuyant sur les motifs de crédililité les plus plausibles.
II
Remontons un instant. Nos Très Chers Frères, jusqu'à la
suuire même de la création et de la rédemption. Dieu, vovant
la chute de l'homme et ses malhenrs, se détermine à créer, à
'•'lié de ce monde de péché et de misère, le monde de la rédemp-
tion et de la grâce. C'est le Verbe incarné qui en sera l'Adam
nouveau; ce Verbe aura une Mère et cette mère sera Marie et
'•'est ainsi qu'avant tous les siècles Marie est choisie de Dieu
pour être l'Eve véritable, l'Eve du monde racheté et renonvelé.
IvoutonsenefTet la -rande voix de Dieu qui dit a-: démon
ifi,.i;
I'
I'.
_ M24 —
«laii^ W paradis l.-rivstn' : '< .le nu'Urai des iiiimiliés outre loi ."t
la iemmr, ,Miln' la posl.TiU'î cl sa posU'i-iU'; elle l'écrasera la
lèU' el tu dirigeras ton dard contre son talon.» (Gen. m, 15). Ce»
paroles i.rophaiques, prononcées par Dieu m.^nie .\ l'ongnii- du
monde el anssilûl ajars la .hùle de nos premiers parents, con-
cerniMil, d.' l'aveu de tous, le Messie et sa sainte Mère; les in.'-
mes inimitiés qui .'.xistent d'une manière absolue el perpétuelle
entre le <lémon el le lils de la femme ou le Christ, doivent e.xis-
t(-ré"alemenl entre le démon rt la femme elle-même, c'eat-à-
.liicla Vier^-e Marie; celte prédiction nous révèle clairement
,,„.' Dieu n'a pas voulu -jne Marie fut atteinte de la morsure
du serp.'nt, qu'elle fût un seul inslant sous la domination du
lentateur, m môme qu'elle contractât la uioindre liaison avec
le démon. Mais si le péché eut pénétré dans son Ame, comment
se vérifieraient cette perpéluellt! inimitié entre elle et le ser-
nenl et ce triomphe érlatanf qu'elle devait remporter sur sou
ennemi en lui écrasant la lète? C'est dans ce sens que la plu-
part des Pères de l'Eglise ont interprété ces paroles de la
Genèse.
D'ailleurs, comment concevoir que Dieu eut pu consentir à
hal.iter dans un temple déjà souillé par le démon, à prendre
sou humanité sainte d'une chair tlrlrie par le péché? Cela ne
répugue-l il pus esseuliellement à l'infinie sainteté de Dieu ? Le
nivsl'ère de l'Incarnation d'un Dieu nous porte de suite à con-
clura «lue la Mère d'un Dieu devait être exemple de toute
souillure, même de la tadi.' originelle.
Aux yeux des Saints Pères et des écrivains ecclésiastiques
des premiers siècles, l'Arche de Noé ijui seule échappa au cata-
clysme universel, l'Arche d'Alliance construite d'un bois tout
à "fait incorruptible, la verge d'Aaron, qui seule, devint ver-
doyante parmi toutes les autres qui se desséchaient, sont
autant do figures de Marie Immaculée dans sa conception.
S'appuvanl toujours sur les [.aroles des écrivains inspirés, ils
soutiennent ([ue Marie est ce lys, éclatant de blancheur et de
pureté, qui tleuril au milieu des épines ; ils nous apprennent
que Marie est cette femme admirable qui s'avance brillante
comme l'aurore, belle comme la lune, élincelante comme le
soleil, terrible comme une armée rangée en bataille.
— H23
l'iiisronu-iui.laiit U)ii|.)ius rori-inello iiitéjrnlé di- la saiiilf
Vi.Tgo et tous les dons .él.-stes qm (,ni,.,il son Ain.', ils la réli.-
l'ivnt (^omnie la colombo pure, romuu- la sauit.- Jérusalem
.•omme le trùno élové d.- DIlmi, .•on.iue la denieuro (jue s'est
i'alir l'étfi-noUo sagesse. C, s paroles si élo.yi.Mises sont nue prei,
V.' happante de la eroyanco dos premiers siècles A l'ininia.nlée
(louceplion de Marie.
Mais la plénitude des U-uips arrive : le Messie prédit depuin
Muatn- mille ans va enfin paraître. L'Archanye Gabriel est le
ni.ssager céleste, rhoisi pour aunonct r A riuimble Vier-.- de
Nazareth le mystère inelTable de l'Iu. aruation. Voiri eu quels
termes saint Luc nous faille récit de cette ambassade qu- le
oi.'l envoyait à la terre : „ L'an-e Gabriel fut envové de Die.>
«lans la ville de Galilée, appelée Nazareth, à ï;.ie vit- >•
.In'avaité'^^u?ée un homme nommé Joseph, de la maison cle
David : le noir le la vierge était Marie. Or, l'ange étant venu
v.'rs e: H, lui dit Je vous salue, ph-ine de grâce ; le Seigneur
est avd- \( as,; v. -is êtes bénie entre tontes les femmes. Kn en-
tendant t •« paro.dS, Marie en fut troublée et elle se dtunandait
<••• que po.. ait être cette salutation. Mais l'auge lui dit • « Ne
naignez point, Marie, v., . .n-ez trouvé grà.e devant Dieu •
voila que vous concevrez dans votre sein, et vous enfanterez un
lils a ([ui vous donnerez le nom de Jésus. Il sera grand et sera
ipiH^lé le Fils du Très-Haut, et le Seigneur lui donnera le trône
(h' David, son père; il régnera éternellement sur la maison de
Jacob, et son règne n'aura point de fin — Marie dit i\ l'auge •
Comment cela se fera-t-il? Car je ne connais point d'homme'
tt l'ange répondant lui dit : r/Espril-Sai:.t surviendra hj. vous,
l'i la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C'est
pourquoi la chobe sainte .|ui naîtra de vous sera appelée le
Plis de Dieu. Et voilà qu'Hlizabelh, votre parente, a conçu
Hlo aussi, un fils dans sa vieillesse, et ce mois est le si.vièmè
( e celle (pi'oii appelle stérile, car rien n'est impossible à Dieu
Alors Marie reprit: Voici la servante du Seigneur ; qu'il me
soit fait selon votre parole. Et l'ange s'éloigna d'elle. .. (Luc i
20-38). '
Cette salutation si sublime, si extraordinaire que fait l'ar-
ilian-e à l'humble vierge, a des <aractères tout particuliers.
— 326 —
Elle n'est pas d'origin.> humaine; elle vient du ciel; elle est
apportée par un messager céleste; c'est sans aucun doute au
nom de la Très Sainte Trinité et par son ordre qu elle es pro-
noncée. Non seulement elle a Dieu pour auteur, mais elle est
absolument unique dans va Sainte Ecriture, et elle n'en est que
plus diLMU,' d'admiration. Jus.iue-là aucune créature n avait
mérité un témoignage au.ssi éclatant de respect et de veuera-
Uonde la part de la cour céleste ; aucune n'avait encore ele
appelée pleine <ie urdce, comme pour exprimer une qualité per-
manente et inhérente à hi personne; aucune n'avait encore
reçu du Très-Haut un message aussi honorable, aussi officieux.
Elle n'est pas appelé," Marie, mais pleine de (trace, et par la se
trouvait énonco le privilège unique en vertu duquel elle avait
été prévenue de la grâce, comblée de la grâce, formée en
arâce à la différence des autres enfants d'Adam qui sont tous
formés dans le péché : tel est le véritable sens de cette saluta-
tion et de cette bénédiction particulières qui distinguent Marie
entre toutes les femmes.
Celte croyance, basée sur les Saintes Ecritures, a passé dans
le domaine de la tradition. Les plus anciens Pères de l'Eglise,
les plus grands Docteurs de tous les temps nous enseignent
,iue Marie a toujours été pure comme un lys sans tache, plus pure
Lme que les Séraphins et les Chérubins et toutes les légions de la
milice céleste, plus sainte que toute autre créature, toujours mno-
cente et exempte de tout péché. -Ce^ expressions et autres sem-
blables reviennent à chaque instant sous leur plume, soit qu ils
commentent l'oracle divin de la Genèse, soit qu'ils expliquent
la salutation angélique, soit qu'ils parlent en générai des gloi-
res et de la sainteté de Marie. Quelquefois ils disent expressé-
ment que la Bienheureuse Vierge a été seule pure, seule sans ta-
che quelle seule n'a jamais été séparée de Dieu : ils l'appedeut
miè immaculée de Dieu, innocente colombe, ciel nouveau, source de
tontes les qrdces, vierge que la rouille du péché n'a jamais al-
teinte: ils la comparent à la rose qui naît d'une tige epmeuse,
mais qui est cependant sans épines, etc. Celte glorieuse prero-
aaiive de Marie, déjà reconnue à l'origine même du christia-
nisme revêt des formes moins indécises, mieux déterminées A
mesure qu'elle s'avance à travers les siècles; la première au-
roj-e fait pl.ace '. .,n innr radieux. — Origène écrivait, au troi-
— 327 —
sième siècle, que Marie n'a point clé infectée par le soufjle du
serpent venimeux et que la salutation de l'ange à la Vier"<> est
nniiiue dans la Sainte Ecriture. -Saint Amhroise considère
Mari(> comme aijanl été, par re/fet de la grâce, pure de toute souil-
lure du péché. — Saint CyviUe d'Alexandrie est encore plus ex-
lilicite : « Arexceplion, dit-il, de celui qui est né d'une Vierge, et
de cette même Vierge très sainte qui a mis au monde r Homme-Dieu
nous naissons tous avec le péché originel, et nous venons tous
an monde affectés de cette grave cécité que nous avons cou-
tra.:tée de notre premier père. „_ Saint Augustin, marchant
sur les traces de son père spirituel, saint Ambroise, n'hésitait
pas à dire: <( J'excepte la sainte Vierge, dont je ne veux pas
pour l'honneur de son Fils et Notre-Seigneur, qu'il soit jamais
question quand il s'agit de péché.» Ce ne sont pas là quelques
voix isolées au milieu de l'univers chrétien, mais c'est le con-
cert le plus unanime d'éloges qu'il soit possible de rencontrer;
ce sont aussi les voix les mieux autorisées qui se font entendre!
C'est d'abord la voix de la prière publique, expression la plus
lumineuse et la plus fidèle les croyances des peuples. Parcou-
rez les plus anciennes liturgies connues dans l'Eglifee et qui
remontent aux premiers siècles du christianisme; toutes pro-
clament que Marie a été conçue sans la tache originelle. Dès
le quatrième ou cinquième siècle, l'Eglise d'Orient célébrait
par une fête spéciale cette sublime prérogative de la Mère de
Dieu, et cette fête s'est conservée jusqu'à nos jours, môme
chez les schismatiques.
La voix des Ordres religieux n'a été ni la moins solennelle,
m la dernière à défendre la même doctrine et à en réclamer la
(léOnition. Les Bénédictins, les Chartreux, les Cisterciens et
autrej religieux d'une origine postérieure, tous désireux de ré-
pondre aux desseins de Dieu dans les diverses fonctions de
leur Ordre, recouraient à la Vierge immaculée comme à la
l'ius puissante avocate auprès de Dieu. Les .jnelques voix dis-
cordantes qui se sont fait entendre à certaines époques n'ont
pu réussir à détruire l'unanimité à peu près complète qui a
toujours existé sur ce sujet. C'est cette même doctrine que
i^outenaient, — dèsle moyen-;lge et avant la controverse rela-
tivo à l'institution do la fête de l'Immaculée Conception en Oc-
'■'■'■•'nt — les plus savanics Universités de l'Europe, telles que
~ 328 —
celles (le Bologne, de Paris, d'Oxford, de Cambridge, de Sala-
manque, elc.
Cet enseignement, consacré par la science, proclamé avec
éclat dans la chaire chrétienne, identifié avec la liturgie do
l'iv'lise popularisé au moyen de certains ordres mihtaires et
de confréries placées sous le patronage de Marie Immaculée,
cet enseignement, disons-Nous, a toujours reçu l'approbation
au moins indirecte des souverains Pontifes et des Conciles. Les
Papes défendirent d'attaquer cette doctrine soit en public, soit
dans les conversations particuUères : ils allèrent môme jus-
qu'à fulminer les plus graves censures contre quiconque ose-
rait violer cette défense. Et le Concile de Trente professe Inen
clairement cette doctrine lorsque, dans son décret sur l'uni-
versalité du péché originel, il fait une exception toute spéciale
en faveur de la Mère de Dieu.
Enfin la croyance de l'Eglise universelle s'est manifestée de
la manière la plus éclatante dans les réponses des évoques ca-
tholiques à fimmortel Pontife, Pie IX. Tous affirment qu eux
et les peuples confiés à leurs soins croient en la Conception
Immaculée do Marie, et tous manifestent le désir de voirie
successeur de Pierre ériger en dogme de foi cette vérité révélée.
Aussi Pie IX, revenu de son exil de Gaëte où l'avait emporte
la tempête révolutionnaire-et entouré des évèqucs venus des
quatre coins du globe, prononçait, en 1854, les paroles solen-
nelles qui placent la Conception immaculée de la sainte Vierge
au nombre des articles de notre foi. Il proclan.: i^ en même
temps que si Marie a été exempte de la souillure origmelle, si
elle a été immaculée dans sa conception, elle ne l'a pas e te par
nature, mais par privilège spécial, et ce privilège elle le doit
aux mérites .lu Rédempteur, son divin Fils. Par la l'immortel
Pontife ajoutait un nouveau rayon de gloire à la couronne ce
Marie- parla aussi il s'acquérait un droit tout spécial a la
puissante protection de cette Vi.^ :e miséricordieuse au milieu
des angoisses et des malheurs ,ui lui étaient encore reserves.
Ce n'est qu'après avoir interrogé les traditions des vieux
âges, ce n'est qu'après leur avoir demandé, avec une sollicitude
toute filiale, si celle que l'Eglise nomme VEloile du maa» scsl
iPvée avec une aurore sans tache, ce n'est qu'après avoir cous-
~ 329 —
taté, par la croyance du peuple chrétien, la parfaite intégrité
(le Marie qu'il se prononce définitivement. Il a trouvé cette
doctrine semblable à un grand arbre, ombrageant tout l'uni-
vers, développée avec les siècles et prolongeant ses racines jus-
([u'à l'âge apostolique.
S'il en est ainsi, ne de.ons-nous pas entrer de grand cœur
dans les vues de Notre Saint Père le Pape, Pie X, qui invite
tous les fidèles à se réjouir, à remercier Dieu et à s'adresser
avec pins de confiance que jamais à Marie en cette année jubi-
laire du dogme de son Immaculée Conception ? S'il est vrai de
dire que plus une créature est sainte et parfaite, plus elle exer-
ce d'uiflnence sur le cœur de Dieu, n'est-il pas raisonnable d'in-
vociuer tons les jours la Vierge qui ne connut jamais ni tache,
m souillure quelconque et qui doit par là même être toute puis-
sante sur le cœur de Jésus ? N'est-ce pas un devoir et un be-
soin pour nous d'honorer et de prier celle qui fut la Mère de
Dieu, celle dans les veines de laquelle Notre-Seigneur a puisé
le sanj, précieu.x destiné à racheter le genre humain, celle (]ui
il donne au monde un Libérateur et un Sauveur? N'est-il pas
juste que chacun soit pénétré de vénération pour une créature
-evètue d'une incomparable dignité, ornée des plus brillantes
vertus, honorée d'une ambassade céleste, annoncée à l'origine
du monde par Dieu lui-même et plus tard par les prophètes,
<'hantee et louée par tous les siècles, exaltée par les plus illus-
tres Docteurs de l'Eglise?
La dévotion à Marie Immaculée doit nous être, à nous Ca-
nadiens-Français, douce, facile et chère; elle a nénétré 'dans
toutes nos traditions religieuses ; nos pieu.v ancêtres l'ont Mui-
s ■(. comme nous, sur les genoux de leurs mères d'abord et'en-
siute dans nos maisons d'éducation. Le vénérable Moiisei-
Kiunirde Laval, premier évoque de Québec - que Nous espé-
rons voir monter bientôt sur nos autels — devançant la défini-
tion explicite de l'Eglise, ne manquait aucune occasion d'alïir-
int-r sa croyance en l'Immaculée Conception de Marie et de la
graver en caractère ineffaçables dans l'esprit de son peuple. Il
voulut recevoir la consécration épiscopale, à Paris, le jour de
la feie de l'Immaculée Conception. Il mit sa cathédrale'sous le
vocable de Marie Immaculée. Tous les ans il renouvelait à
330
genoux, avec tous les prêtres dé son Séminaire do Québec, le
vœu (le défendre ronstammenl la doctrine de l'Immaculée Con-
ception et tous ensemble Us s'engageaient à jeûner « la veille
de cette sienne fête» et à célébrer douze messes par année en
l'honneur de Marie conçue sans péché. Cet homme de Dieu et
^,.s fervents missionnaires, tous si dévoués à la samte Eglise
Romaine et si fidèles à ses enseignements, avaient admirab e-
meut préparé nos populations -- .le Québec à la Nouvelle-
Oi-léans et de l'Atlanli-iue au Pacifi-iue-à accueillir avec en-
thou-^iasme ladétinitiou dogmali.ine de rimmaculée Conceplion
en 1854 Le jugement doctrinal de Pie IX répondait au desir
de notre peuple. Sa loi allait y trouver un nouvel ahmer.o un
accroissement d'amour filial et de confiance envers notre Mère
du ciel.
Ceux qui sont un peu avancés eu âge se rappellent avec bon-
h,Mir et vive émotion les fùLes magnifiques au.Nquelles donna
lieu la proclamation de ce dogme: on se serait rru à Ephese
loi-que les Pèn;s du troisième Concile œcuménique proclamè-
rent contre l'impie Nestorius, la maternité divine de Marie.
Il semble .inele vieux diocèse de Québec, où l'auguste privilège
de Marie Immaculée a toujours été reconnu et exalté, a un droit
spécial à la douce et amoureuse protection de Marie et cela doit
nous être un sujetde grande consolation et de solides esf)erances.
Ce sera pour nous tous. Nos Très Chers Frères, un vrai bon-
heur de répondre h l'appel de notre bien-aimé Pontife, Pic \,
,,ui gouverne avec tant de sagesse, de douceur et de fermeté la
bar(pi(! de l'Eglise au milieu des violences de la tempête, son
(K^sir est de glorifier Marie et d'accroitre par hà la foi et la piete
des peuples : unissons nos etTorts aux siens afin que le cinquan-
tenaire que nous allons bientôt célébrer dépasse l'éclat des re-
ligieuses solennités et des démonstrations de piété de t8o4.
N''oublions pas qu'il s'au'il de notre Mère du ciel, de la plus pure,
do la plus sainte, de la plus parfai'.e des créatures, de celle (pie
l'E'jlis.- appelle le secours des chrétiens et le refuge des pé-
cheurs- les honneurs que nous lui rendrons nous seront payes
au centuple par l'abondance des gnlces et dos bénédictions
qu'elle nous obtiendra de son divin Fils.
A roccasion de ce glnrieux cinquantenaire, et pour tout m-
— 331 —
lU avec bon-
elles donna
ru à Ephèse
le proclamè-
e de Mario.
sle privilège
,é, a un droit
e et cela doil
seo[>érances.
un vrai bon-
ntife, Pic X,
le fermeté la
împète. Son
foi et la piété
lelecinqnaii-
l'éclat des re-
liété de tSôi
lia plus pure,
, de celle que
'fuge des pè-
seront payés
bénédictions
lounr ilans le Christ par Marie Immaculée, le V
(Ilirist annonce à l'uiiiv
.liil.ilé. Votre esprit de foi et de rel
icaire de Jésus-
ers catholique la grûce insigne d'un
igion profonde Nous est un
r garant que vous vous empressen-z de profiter de cette f;
iir extraordinaire, de cette fortune spirituelle qui vous est of-
erteeu ces jours de salut. Vous travaillez beaucoup pour l'ave
lur (
le vos familles, |)Mur acquéri
tltir;iut celte vie si courte, si fu'
II' iienies. autant de sacrilices pour le salut d
.1 [Kissession du royaume du ciel, d'un l)f)nl
V un peu de bienètri; matériel
ilivt^; vous imposez-vous autant
e vos anies.
las
pour
leur éternel ? llé-
a voii'
a manieiv dont vivent les houunes ici-bas. on
i'i>!lé à.Toirt! qu'ils ne sont pas de simplt
viTs le ciel et ijue la terre est |
S(;rai t
Me
t's [ii'lei'iiis eu roi:t(>
III
(les
'iile, la vraie patrie. Qiuqie erreur
faulùmes et l'on iié-lijrc ].!r réalités! l'ourlant 1
•OUI- eux une demeure |iei'iua-
011 s'épuise à courir après
ilt^s -enerations qui disjjaraisseut si vite pour ne plu
e spectacle
s revt inr
l'ieu [M'opre à dissiper les illusions, à laii
'ini'iil cl à nous l'air
e icllécliir séi-id
u
•e Cl
Il 'S l'ti'es
d'il
)mpi'eiidre (juc nous ne soin
Ii'iiiie de leur carrièi
n jour, de pauvres vovageurs bienir)t arr
uii's que
ivés an
mil
e terrestre, four combi(Mi de mill
lers et
lei's (le
persomuis dans uotre diocèse de Québec cette
avi'iic d'un },M'and Jubilé sera la deru
l'un seul connail
ière jj-ràce de (;etl(,' espèce
tiiliunal pour y être ju^és, mais dan
C"uxqui seront bientôt cités à sou redoutai
Ile
m
MIS avertit de nous teiiii' toujours i»rèt
■ inus sommes du jour et de l'heui
s son infinie miséricoi'de il
s, vu riuc(}rlilude où
lulitez donc. Nos T. es Cliers !>
'!ir travaillei' ellicaceineul à v
e où il nous apjiellera à lui.
"'•Is: c'est l'tien
^'il en e,.,i besoin, avec le bon S,
rei'es, de cette année jubilaire
os intérêts spirituels et éter-
iredu repentir et du pardon: lécoiiciliez-vous,
suiveur que vous avez offensé •
!'"'nez les moyens les plus eincaces pour vous corriger de vos
'It.'lauts, poiir vous dépouiller de v
ii'iir.remplir fidèlement vos devoirs d'ét/il et
os mauvaises babil i
ides.
III II
> mie vie pure, sainte, mortifiée, vraiment cli
pour mener désor
ICSII
ssoil ralimeiilde vos pensées et
retienne. (,)ne
(.»iic Marie Immaculée soit votre protectrice, vol
iipidele :
cceiiti-e de vos affections '
re mère, votn;
•' Vierge pleine de grâces et bénie entre toutes les f
\"iis êleg la ?.iere de uotre Dieu Si
emnies !
luveur, mais vous êtes aussi
— 332 —
notre douce MtM-e ; ohtenez-nons donc, dui'anl ce Jubilé, des
grâces de choix et qui réponilenl à no? iioinl>reux besoins. Ob-
tenez pour noli'e cher Canada hi conservation (b'iafoi romaine
dans toute son intéj^rilé, IV-ducation proi'ondémenl reli^àeusc
de la famille, des législaleiirr. roubciuiicieux et fermes dans
leurs principes calholi(|ue;=.. la pureté dti^ mœr.is, la tempérance
(juiestsi nécessaire pour la i-rospériie des individus et des
familles.
O Vierge sans lâche! oiilen>-/: do voire .iîvm Fils que les
parents e'xercenl sur les ei .auts l'aulorité et la surveillance
nécessaires pour en fait - de soli(b>8 chrétiens; obtenez que les
enjants toujours soumis et respectueux pour les auteurs de
leurs jours évitent soigneusement 'es mauvaises comi)agnies
qui 5^ont le tonsbeau de la vertu et la ruine ;le l'avenir ; obtenez
enfui que le fléau (ie l'iviognen» sn.. àjamais éloigné de notre
pays que le bon Di^'U r-.^ plaît a némr de tant, de manières.
Puissions-nous par votre puissante intercession, ô Vierge
Immaculée, aimer, servir et glorifier de plus eu plus parfaile-
votre divin Fils Notro-Seigneur Jésus-Christ sur la terre et
mériter de le contempl-r un jour face à face dans le ciel !
Pi,!! Mariam ad Jestj.mI
A ces causes, le saint nom de Dieu invoqué, Nous réglons et
ordonnons ce qui suit:
1" La traduction ci-joinî<' de l'Encyclique de Notre Saint Père
le Pape sera lue et publiée au prône des messes paroissiales,
en une ou plusieurs fois, à la suite du présent mandement.
2° Le temps pour gagner l'indulgence du Jubilé commen-
cera, dans ce diocèse, le huit septembre prochain et durera trois
mois, selon l'ordonnance du Pape.
3" Les conditions à rempUr pour gagner l'indulgence sont les
suivantes :
0/ La confession et la communion, avec les dispositions re-
quises ;
b) Trois visites distinctes à l'église cathédrale, paroissiale
ou principale. Ceux qui habitent la ville ou la campagne de
f^W\^ë
— 333
compagnies
ence sont les
(.Hiéheo devront faire ces visites à la cathédrale; ceux (jui ha-
hit.Mit dans les antres villes ou les paroisses rurales les doivent
faire à IVglise paroissiale; les fidèles des missions les pourront
fau-e à leur é-lise ou chapelle. Ces visites peuvent se l'aire en
'lillércnts jours, on bien le même jour. Ceux qui voudront
lanv, le même jour, deux ou trois visites, se rappelleront (lu'il
est nMjuis de sortir de l'église entre chaque visite. A chacune
de ces visites, )1 faut prier pieusemnnt pour la liberté et l'exal-
tation de l'Eglise catholique et du Siège Apostolique, pour
l'exln-pation des hérésies et la conversion des pécheurs, pour
la concorde de tous les princes chrétiens, pour la paix et funité
de tout le peuple fidèle, et selon les intentions du Souverain
Pontife. Cinq Pa/e/- et cinq ^i-e, en l'honneur des cinq plaies
.1." Notre Seigneur Jésus-Christ, dans chaque visite, peuvent
siillire;
c) Un jeune strict et rigoureux, ne permettant l'usage que
d'ahments strictement maigres; par conséquent, les reufs, le
lait, ce qui vient du lait, tel que la crème, le beurre, le fromage,
.'te, sont interdits. On doit aussi s'abstenir de tout aliment où
la graisse, le beurre et le lait entrent comme condiments.
4" Les navigateurs et les voyageurs qui reviendraient à leur
domicile après les trois mois accordés, pour gagner le Jubilé,
pourront, eux aussi, gagner la mémo indulgence, en accom-
l'ii^isant, dès leur retour, les œuvres marquées plus haut.
■V- Chaque confesseur peut dispenser de la communion re-
'iiiise les enfants qui n'ont pas encore fait leur première com-
iniuuon ; mais il doit leur prescrire une autre œuvre de piété.
G" Tout confesseur approuvé a la faculté de commuer, en
'onfession, en d'autres œuvres de piété, celles qui sont pres-
niies par l'Encyclique pour gagner l'indulgence du Jubilé, en
laveur des personnes qui ne pourraient pas les accomplir.
7" Chaque confesseur est aussi autorisé à commuer, au con-
l.'>sionnal, en d'autres œuvres de piété, en tout ou en partie
''S visites d'église prescrites, en faveur des prisonniers, des in-
tinnes, et en général de tous ceux qui se trouvent empêchés
lie les faire en tout ou en partie.
S" î,ps ,.ç>{jgjg^jgg5 e|Qji,j>;Sj>g Q^j jjQj^ cloîtrées et leurs novices
334 —
sont autorisées à faire leur c
oufession du Jubilé à tout pi-ètre
api»rouvé dans ce diocèse pour e
ntoudre les (confessions des re-
ligieuses.
<V Tout fidèle, pour payuer le .luliilé, peut l'aire sa coufes-
lier ou régulier, approuvé dans ce dio-
po
sion à tout prètri; sec
cese ; t
t tout confesseur es
t autorisé dans et- cas îY ahsoudn'
de toute faute ou censure réservée <
[lu Pane ou à l'Ordinan'e,
aiil l'inslrnction s[iéciale anut^xée
et à comniuer les vœux sniv
à ce niandeuienl.
[(»•■ {/indulgence de ce Jubilé est' applicable aux âmes du
purgatoire; de idus conforniénieiil à la Bulle, chacun garde
inlégraienient, durant h- Jul)ilé, le privilège de gagner, sans
en excepter les plénières, toutes les indulgences
les Souvci'ains Ponliles.
act
ord
ees p;i
Seront la pivsen
te Lettn; Pastorale et l'Encycliiiue ponlili-
ca
le lues et publiées au prône de la messe de tonles les églises
'l chapelles où se ce
lèbre l'oilic(i divin, et en chapitres dans
les commun
leur réception.
au tés religieuses, les premiers dimanclitîs
ipr
•es
Donné à Québec, en notre palais épiscopal, sons Notre seing,
le sceau de l'archidiocèse et le contre-seing de Notre secré-
taire, le trentième jour du- moisde juillet en l'année mil neuf
cent (juatre.
•J- LoiMs Nazaibk,
Archevèiiue de Québec
Par mandement de Monseigneur,
C.-A. CoM.KT, Pire,
Secrétaire.
INSTRUCTIO
Ad GlERUM QUEriECENSEM CIRCA JuniL.'EUM
ANNO 1904
I
Parochi
I" Maxime optaadmu ut fidèles ad iiberiiis consequendam
.liiliiUei graliam pra;parentur missionibus. Fiant igilur, ubi et
quaiido possibile erit, in singulis parochiis, spiritualia exercitia
trium saltem dierum.
■2" Exponantnr natura et conditiones indulgentiai-iun in ge
iiore et indulgenticB .lulîilrei in specie, disposiliones reqnisitse
in saci-anientis Pœnitentiie et Encharistiœ ; contra vi lia com-
luiinia in loco, necnon perjnrinm, blasptieraias, scandala, in-
lemperantiam, hixum, jejunii et abstinentire omissionem, fiant
sermones.
3° Pormittimns ut in dictis missionibus exponatur Sanctis-
simum Sacramentum semel in die, hora convenienti, et detur
benedictio.
II
GONFESSARII
Qnilibet sacerdos approbatus in bac diœcesi poteirt i?i tola
(liœccsi semel tantum, erga unumqnemque pœnilentem et in
foro conscientiœ tantum, in favorem fidelium qui ad sacrum
tribunal accedunt cum serio et siucero proposito lucrandi Ju-
bilœum, et reliqua ad id lucrandum necessaria opéra adim-
plendi, exercere sequentes facultates, imposita tamen salutari
iMor.iientia et injunctis injungendis de jure :
I" Abâolvere ab excommunicationibus, suspensionibus et
iiliis ecclesiasticis sententiis et censuris a j ■*- '■ ; ab bomine
iiuavis de causa latis seu inflictis, etiam Ordinario, velSummo
l'iintlfici seu Sedi Apostnlics», etiam spedali modo reservatis.
■2" Absolvere ab omnibus peecatis etiam specialiter reservatis
•'^i
_ 83() —
Ordinario. vl Sumino I>onlilUi, s.hi Sod. Apostolicœ, exceplo
tamen cnuiiiie absolu tionis comrli'is-
3» Commutar.- in alia cl salularia opoia qua>cuinque vola
eliam jurala, v-l Srdi AposloUca- ivsm-vala. excepUs voUs :
g caslllalis perpolaœ ; bj religionis ; c; obUgUiouis qu» a
tertio acceplala t'uerit.
V Dispensare in casibiis occultis laniuni, cum cU'ricis in sa-
cris ordinii.us conslilnlis, qui ob violatam .liquam censuram,
privali fuiss.'u; exoirilio ordinis suscepli, vel facullale ascen-
dendi ad ordineui snperiorem.
..li-Uiiiare nninia opeia injuncla ad lucrandum Jubi-
laBunTin alia opéra (v. g. audilionem niiss«, viam . rucis, reci-
lalio.icm ro8arii.elc.)in favorem quarumcnm.iue per:*onarum
qu;e ea prreslart.' non possunl.
G» Eodem modo imponere aliud opus loco communionis, in
lavorem eoium qui nonduni ad sacrani synaxiu. admissi sunt.
111
Non possunt autem confessaru
V Dispensare super quacumque alia irre^'ularitate, vel de-
feclu, vel nota, vel inliabil^t <.^e, prœterillam .'^Miuasuprani 4».
2» Absolvere proprium rompliceui in peccaio tnrpi.
3" Absolvere pœnitenles quos nov.rint fuisse .oUicila!os m
ronfossione et Mui n>nuorinl deumr. iro sollicita. 'cm, jiixla
BuUam Benedi- i XIV ^i Sacrameintm PœnUentia!
.i« Absolvere eus qui a Summo Pontifice vel Sancta le,
vel ab aliq^n Prielalo sen judice ■ ••desiaslico nomimu
couimunicals suspensi, niterdicli, seu alias in senlcnlias ii
censuras in idisse declarati, vel publiée denuntali fueruil,
nisi intrâ iriraestre^Jubilc'Ei saiisk vint et ci. in partibus, ubi
opus fuennt concordaverinl.
-j- LuDOvicus-NAZAnius,
Archi<^p. Quebecen.
— 337
^.,„t. ^
LETTRE ENCYCLIQUE
DE NOTRE TRÈS SAINT PÈRE LE PAPE PIE X
A TOtlS LES l'ATHUnCHES, PRIMATS, ARCHKVÉOUES, KVfigUKS
KT AUX AIJTUKS (UIOINAIRES gUI SONT EN ; vIX ET EN
COMMUNION AVEC LE SIÈGE APOSTOLIQUE
A Nos Vénérables Frères les Patriarches, Primats, irchevéques,
Evi'ques et aux autres Ordinaires, en paix et en communion
avec '" Siège apostolique.
PIE X, PAPE.
Vénérables Frères, Salut et Bénédiction apostollqi
LE CINQUANTENAIRE DE LA DÉFINITION
UE l'immaculée CONCEPTION
Le cours du temps nous ramènera, dans peu de mois, à ce
jour d'incomparable allégresse où, entouré .''une magnifique
couronne de cardinaux et d'évùques — il y a do cela cinquante
ans — Notre prédécesseui '^ie IX, pontife de sainte mémoire,
.it'clara et proclama de révélation divine, pai l'autorité du ma-
gistère apostolique, que Marie a été, dès le premier instant de
sa conception, totalement exempte de la tache originelle. Per-
soiHio n'ignore que cette clamation fut accueillie par tous les
IMèles de l'univers d'un tel cœur, avec de tels transports de
joi*' ! d'enthousiasme, qu'il n jamais, de mémoire' d'hom-
mr, luanifestatioii de piété, sou a l'é de l'auguste Mère de
iJiou, soit envers le Vicaire de Jésiii:. ; .hrist, ni si grandiose ni
<i un lime. — Aujourd'hui, Vénérables Frères, \r qu'à la
— 33H —
distance (run doini-sièclo, ne pouvons-nous espérer que le «ou.
venir ravivé de la Vierge iMiiuaculée provoque en noa ilnie»
connue un écho de tes saintes allégresses, et renouvelli! les
spectacles magnifiques do foi et d'amour envers l'augusle Mère
de Dieu, (jni se contemplèrent en ce passé déjà lointain? Ce
qui Nous le fait désirer ardemment, c'est un sentiment de piété
envers la bieidieureuse Vierge, aussi bien que de ^'ratitude pro-
fonde pour ses bienfaits, sentiment que Nous avons toujours
nourri en Notre cœur. Ce (lui, d'nilleurs, Nous en donne l'as,
suranre, c'est le zèlodi'^ i .itholiques, perpétuellement en éveil,
et qui va au devant de tout nouvel honneur, de tout nouveau
témoignage d'amour à rendre à la sublime Vierge. Cependant
Nous ne voulons pas dissimuler ((u'une chose avive grande-
ment eu Nous ce désir : c'est qu'il Nous semble, à en croire un
secret pressentiment de Notre i\me,(iue Nous pouvons Nous
promettre, pour un avenir peu éloigné, l'accomplissement
des ha\ites espérances, et assurément non téméraires, que lit
concevoir, à Notre prédécesseur l'ie 1\ ■' à tout l'épiscopat
catholique, la détinitioii solennelle du du. ine de l'Immaculée
Conception de Marie.
FAVEURS HEÇUES PAR l'INTEHCESSION DE MARIE
PENDANT CES CINQUANTE ANS
Ces espérances, à la vérité, il en est peu qui ne se lamentent
de ne les avoir point vues jusqu'ici se réaliser, et qui n'emprun-
tent à Jérémie cette parole : Nous avons attendu la p ux, et ce
bien n'est pas venu : le temps de la (juérison, cl voici lu terreur (1).
Mais ne faut-il pas taxer de peu de foi des homu' ^ (jui négli-
gent ainsi de pénétrer ou de cohsidérer sous Inv vrai jour les
œuvres de Dieu ? Qui pourrait compter, eu ollet, qui pourrait
supputer les trésors secrets de grâces, (jue, durant tout ce
temps, Dieu a versés dans son Kglise à la prière de la Vierge ?
Et, laissant même cela, que dire de ce concile du V;itir-an si
admirable d'opportunité? et de la définition de l'infaillibilité
pontificale, formulée si bien à point à l'encontre des erreurs
qui allaient sitôt surgir? et de cet élan do piété, enfin, chose
(1) Jcî. VH!, 15.
— 339 —
nouvollo ol vérilnblemcnt iiiDiii.', (jui fait amner, depuis long.
tomi»s (16JA, aux [àviU du Vicaire de Jôsiis-Chriat, poiirle véné.
nr face i\ face, los fldMfs do loiit.î langue ot do tout climat?
Kt n'est-ce pas un a(lniiial)lo t'ir.H do la divine Providonce que
Nos. deux prédécesseurs, Pie IX et Léon XIII, aient pu, en des
temps si troublé», KOuvonior saiutomont l'Egliso, dans doscon-
ditions .le durée qui n'avaient uto accoidéosà aucun autre pon-
micat? A quoi il faut ajouter .pie Pie IX n'avait pas plus tOt
déclaré do croyance catholique la conception sans tache de
Marie .pie, dans la ville de Lourdes, s'inauguraient de mer-
veilleuses manifestations do la Viorgo ; et ce fut, on le sait,
lorigine de ces temples élevés en l'honneur de l'Immaculée
Ml le de Dieu, ouvrages de haute magnillcence et d'immense
travail, où des i^rodiges quotidiens, dus à sou interc(-ssion,
fournissent de si.lendides argunuMits pour confondre l'incrédu-
lité moderne.— Tant et de si Insignes bienfaits, accordés par
Dion, sur les pieuses sollicitations de Marie, durant les cin-
quante années .pii vont finir, n.> doivent-ils pas nous faire espé-
rer te salut pour un temps plus prochain que nous ne l'avions cru f
Aussi bien, est-ce comme une loi de la Providence divine, l'ex-
périence nous l'apprend, que dos dernières extrémités du mal
à la délivrance, il n'y a jamais bien loin. Son temps est près de
venir, et ses jours ne sont pas loin. Car le Seifjneur prendra Jacob
m pitié, et en Israi'l encore il aura son élu {\). C'est donc avec
une entière confiance que nous pouvons espérer nous-mêmes
nous écrier sous peu: Le Scùineur a brisé la verge des impies.
La terre est dans la paix et le silence ; elle s est 'réjouie et elle a
t'xuHé (2).
I
i:'EST l'An MARIE QUE NOUS ALLONS AU CHIUST ET NOUS UNISSONS A LUr
Mais si le cinquantième anniversaire de l'acte pontifical, par
li'qmd fut déclarée sans souillure la conception de Marie, doit
provoquer au sein du peuple chrétien d'enthousiastes élans, la
raison en est sur tout dans une nécessité qu'ont exposée Nos p'ré-
(1) Isai., XIV, 1.
(2) Isiii., .XIV, 5 et 7.
340
cédentes Lettres Encycliques, Nous voulons dire, de tout restau-
rer en Jésus-Christ. Car, qui ne tient pour établi qu'il n'est route,
ni plus sûre ni plus facile que Marie, par où les hommes puis-
sent arriver jusqu'à Jésus-Christ, et obtenir moyennant Jésus-
Christ cette parfaite adoption des fils, qui fait saint et sans
tache sous le regard de Dieu? Certes, s'il a été dit avec vérité
à Iji Vierge: Bienheureuse qui avez cm, car les choses s'accom-
pliront qui vous ont été dites par le Seif/neur (1), savoir qu'elle
concevrait et enfanterait le Fils de Dieu ; si, conséquemment,
elle a accueilli dans son sein celui qui par nature est Vérité,
de façon que, engendré dans un nouvel ordre et par une nouvelle
naissance... invisible en lui-même, il se rendit visible dans notre
chair (2) ; du moment que le Fils de Dieu est l'auteur et le con-
sommateur de notre foi : il est de toute nécessité que Marie soit
dite participante des divins mystères, et en quelque sorte leur
gardienne, et que sur elle aussi, comme sur le plus noble fon
dément après Jésus-Christ, repose la foi de tous les siècles.
MARIE ASSOCIÉE AU CHRIST DANS LES PROPHÉTIES
Comment en serait-il autrement ? Dieu n'eût-il pu, par une
autre voie que Marie, nous octroyer le réparateur de l'huma-
nité et le fondateur de la foi ? Mais, puisqu'il a plu à l'éternelle
Providence que l'Homme-Dieu nous fût donné par la Vierge,
et puisque celle-ci, l'ayant eu de la féconde vertu du divin Es-
prit, l'a porté en réalité dans son sein, que reste-t-il si ce n'est
que nous recevions Jésus des mains de Marie? Aussi, voyons-
nous ([ue dans les Saintes Ecritures, partout où est prophétisée
la (/rdce qui doit nous advenir, partout aussi, ou peu s'en faut,
le Sauveur des hommes y apparaît en compagnie de sa sainte
Mère. Il sortira, l'agneau dominateur de la terre, mais de la
pierre du désert ; i-lle montera, la fleur, mais de la tige de Jessé.
A voir, dans l'avenir, Marie écraser la tète du serpent, Adam
contient les larmes que la malédiction arrachait à son cœur.
Marie occupe la pensée de Noé dans les flancs de l'arche libéra-
trice ; d'Abraham, empêché d'immoler son fil?; de Jacob,
contemplant l'échelle, où montent et descendent les anges;
(1) Luc, 1, 15.
(2) s. Léo M. .Scrm., 2., di Nalir. Doiuini, c. n.
— 3-41
de Moïse, en 'admiration devant le bnisson qui brûle sans se
consumer ; de David, chantant et dansant en conduisant l'arche
divine ; d'Elie, apercevant la petite nuée qui monte de la mer-
Et, sans nous étendre davantage, nous trouvons en Marie,
après Jésus, la fin de la loi, la vérité des imagos et des oracles.
.MARIE ASSOCIÉE AU CHRIST DANS SA VIE TERRESTRE
Qu'il appartienne à la Vierge, surtout à elle, de conduire ;i
la connaissance de Jésus, c'est de quoi l'on ne peut douter, si
l'on considère, entre autres choses, que, seule au monde, elle a
eu avec lui, dans une communauté de toit et dans une familia-
rité intime de trente années, ces relations étroites qui sont de
mise outre une mère et son fils. Les admirables mystères de la
naissance et de l'enfance de Jésus, ceu.x notamment qui se
raiiportent à son incarnation, principe et fondement de notre
foi. à qui ont-ils été plus amplement dévoilés qu'à sa Mère?
Ell<- conservait et repassait dans son cœur ce qu'elle avait vu de
SOS actes à Bethléem, ce qu'elle en avait vu à Jérusalem dans
le temple ; mais initiée encore à ses conseils et au.x desseins se-
crets de sa volonté, elle a vécu, doit-on dire, la vie même de
sou Fils. Non, personne au monde, comme elle, n'a connu à fond
Jésus: personne n'est meilleur maître et meilleur guide pour
l'aire connaître Jésus.
POUVOIR DE .MARIE
II suit de là, et Nous l'avons déjà insinué, (jne personne ne
l;i vaut non plus pour unir les hommes à Jésus. Si, en elTot,
soiuu la doctrine du divin Maître, la vie éternelle consiste à vous
'■onnaitre, vous qui êtes le seul vrai Dieu, cl celui que vous avez
nn-„i/è, Jcsus-Christ (I) : coiuiuo nous parvenons par Marie à la
iMiiiiaissance de Jésus-Christ, par elle aussi, il nous est plus
lacilo d'acquérir la vie dont il est le principe et la source.
Et maintenant, pour pe.i que nous considérions combien de
motifs, et combien pressants, invitent cette Mère très sainte à
ii'His donner lurgemont do l'abondance de ces trésors, quels
surcroîts n'y puisera pas notre espérance !
U) .loan., XVII, 3.
— 342 —
MAKIE, MÈRE Df CHRIST ET DES HOMMES
Marie n'est-elle pas la Mère de Dieu ? Elle est donc aussi
notre Mère. — Car, un prinripe à poser, c'est que Jésus, Verbe
fait chair, est en mèrae temi)s le Sauveur du genre humain.
Or, en tant que Dieu-Homme, il a un corps comme les autres
hommes; entantiiue rédempteur de notre race, un corps spi-
rituel, ou, comme on dit, mustique., qui n'est autre que la société
des chrétiens liés à lui par la foi. Nombreux, comme nous som-
mes, nous faisons un seul corps en Jcsus-Christ (I). Or, la Vierge
u'a pas seulement conçu le Fils de Dieu afin que, recevant
d'elle la nature humaine, il devînt homme; mais alln qu'il
devînt encore, moyennant cette nature reçue d'elle, le sauveur
des hommes. Ce qui e.xplique la parole des anges aux bergers :
Un sauveur vous est ni, qui est le Christ, le Seigneur (-2). Aussi,
dans le chaste sein de la Vierge, où Jésus a pris une chair mor-
telle, là même il s'est adjoint un corps spirituel, formé de tous
ceux qui devaient croire en lui: et l'on peut dire que, tenant
Jésus dans son sein, Marie y portait encore tous ceux dont la
vie du Sauveur renfermait la vie. Nous Ions donc, qui unis
au Christ, sommes, connue parle l'Apôtre, les membres de son
corps, issus de sa chair et de ses os (3), nous devons nous dire ori-
ginaires du sein de la Vierge, d'oii nous sortîmes un jour À
l'instar d'un corps attaché à sa tète. C'est pour cela que nous
sommes appelés, en un sens spirituel à la vérité et tout mys-
tique, les fils de Marie, et qu'elle est, de son côté, notre Mère à
tous. Mire selon l'esprit, mère véritahle ni'anmoins des menibres d-
Jcsus-Christ, que nous sommes nous-m<'mcs (4). Si donc la bien-
heureuse Vierge est tout à la fois mère de Dieu et des hommes,
<iui peut douter qu'elle ne s'emploie de toutes ses forces, au-
près de son Fils, tt'te du corps de l'Eglise (5), afin qu'il répande
sur nous (jui sonunes ses membres, les dons de sa grâce, celui
notamment de le connaître et de vivre par lui (6) ?
(1) Rom., XII, f).
(2) Luc, II, 11.
(3) Eiihes., V, 30.
(4) S. Aug., L. de S. Viryinitate, c. vi, tî.
(5) Coloss., 1, 18.
(6) I Joaiiii., IV, 9.
343
MARIE ASSOCIÉE A l'OEUVRE RÉDEMPTRICE
Mais il n'est pas seulement à la louange de la Vierge qu'elle a
t'ourni la matière de sa chair au Fils unique de Dieu, devant naître
avec des membres /mmai«,ç(l), et qu'elle a ainsi préparé une vic-
time pour le salut des hommes; sa mission tut encore de la
garder, celte victime, de la nourrir et delà présenter, au jour
voulu, à l'autel. Aussi, entre Marie et Jésus, perpétuelle société
de vie et de souiTrance, qui fait qu'on peut leur appliquer à égal
titre cette parole du Prophète : Ma vie s'est consumée dam la dou-
leur et mes années dans les fjémissemcnts (2). Et quand vint pour
Jésus l'heure suprême, on vit la Vierge debout auprès de la croix,
saisie sans doute par l'horreur du spectacle, heureuse pourtant
de ce que son Fils s'immolait pour le salut du genre humain, et,
d'ailleurs, participant tellement à ses douleurs, que de prendre sur
elle les tourments qu'il endurait lui eût paru, si la chose eût été
possible, infiniment préférable (3). La conséquence de cette com-
munauté de sentiments et de souffrances entre Marie et Jésus,
c'est que Marie vurita très légitimement de devenir la réparatrice
de l'humanité déchue (A), et, partant, là dispensatrice de tous
les trésors que Jésus nous a acquis par sa mort et par son sang.
MARIE DISPENSATRICE DES GRACES DE LA RÉDEMPTION
Certes, l'on ne peut dire que la dispensa tion de ces trésors
nv soit un droit propre et particulier de Jésus-Christ, car ils
sont le fruit exclusif de sa mort, et lui-môme est, de par sa na-
ture, le médiateur de Dieu et des hommes. Toutefois, en raison
df cette société de douleurs et d'angoisses, déjà mentionnée
entre la Mère et le Fils, il a été donné à cette auguste Vierge
d'être auprès de son Fils unique la très puissante médiatrice et avo-
cate du monde entier (5). La source est donc Jésus-Christ de
la plénitude de qui nous avons tout reçu (6) ; par qui tout le corps,
hé et rendu compact moyennant les jointures de communication]
(1) S. Bed. Ven., l. iv, in Lut,., xi.
(•-!) Ps. XXX, 11.
(3) S. Honav., I Sent., d. 48, ad Litt., diib. 4.
(4) Eadmeri Mon., De ExcMentia Virg. Mariœ, c. ix.
['•<) Plus iX, in Bull. Ineffahif's.
<6) Joann., i, 16.
M
* ' a.
» ». %
— 344 —
prend les accroissevxcnts propres au corps et s'édifie dans la cha-
rité (1). Mais Marie, commo le remarque fort justement saint
Bernard, esira^iiff/uc (2) ; ou, si l'on veut, celte partie mé-
diane qui a pour propre de rattacher le corps à la tête et de
transmettre au corps les influences et eflicacités de la tête,
Nous voulons dire le cou. Oui, dit saint Bernardin do Cienne,
elle est le cou de notre chef, moyennant lequel celui-ci communique
à son corps mystique tous les dons spirituels (3). Il s'en faut donc
grandement, on le voit, que nous attribuions à la Mère de Dieu
une vertu qui est de Dieu seul. Néanmoins, parce que Marie
l'emporte sur tons en sainteté et en union avec Jésus-Christ, et
qu'elle a été associée par Jésus-Christ à l'œuvre de la l'édemp-
tion, elle nous mérite de comjruo, comme disent les théologiens,
ce que Jésus-Christ nous a mérité de condiyno, et elle est le
ministre suprême de la dispensation des grâces. Lut, Jésus, siè-
ge à la droite de la majesté divine dans la sublimité des deux (4).
Elle, Marie, se tient à la droite de son Fils; refuge si assuré et
secours si fidèle contre tous les dangers, que l'on a rien à craindre,
à désespérer de rien sous sa conduite, sous ses auspices, sous son pa-
tronage, sous son égide (5).
Ces principes posés et pour revenir à notre dessein, qui ne
reconnaîtra que c'est à juste titre que Nous avons affirmé de
Marie que, compagne assidue de Jésus, de la maison de Naza-
reth au plateau du Calvaire ; initiée, plus que tout autre, aux
secrets de son cœur, dispensatrice, comme de droit maternel,
des trésors de ses mérites : elle est, pour toutes ces causes, d'un
secours très certain et très efficace pour airiver à la connais-
sance et à l'amour de Jésus-Christ ? Ces hommes, hélas ! nous
en fournissent dans leur conduite une preuve trop péremptoire,
qui, séduits par les artifices du démon, ou trompés par de faus-
ses doctrines, croient pouvoir se passer du secours dii la Vierge.
Infortunés, ([ui négligent Marie sous prétexte d'honneur à ren-
dre à Jésus-Christ! Comme si l'on pou\ait trouver l'enfant au-
trement qu'avec la Mère !
(1) Ephcs., IV, l'J.
(2) Serin, dotenip., in N.itiv. B. V ., De Aqioidnclu, ii. 4.
(3) Quadrag., De Emwjctio irt'^no, Serm. X, a, 3. c. m.
(4) Ilebr., I, 3.
(6) Pins IX, in Buil. Ineffiihitiê.
— 345 —
>
II
LE CULTE RENDU A MAHIE
S'il en est ainsi, Vénérables Frères, c'est à œ but que doivent
surtout viser toutes les solennités qui se préparent partout en
l'honneur de la sainte et Immaculée Conception de Marie. Nul
hommage, en efl'et, ne lui est plus agréable, nul ne lui est plus
doux, que si nous connaissons et aimons véritablement Jésus-
Christ. Que les foules emplissent donc les temples, qu'il se cé-
lèbre des fêtes pompeuses, qu'il y ait des réjouissances publiques;
ce sont choses éminemment propres à raviver la foi. Mais nous
n'aurons là, s'il ne s'y ajoute les sentiments du cœur, que pure
forme, que simples apparences de piété. A ce spectacle, la Vier-
ge, empruntant les paroles do Jésus-Christ, nous adressera ce
juste .■ pjccht : Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est
loin (i ' moi { j ).
LK C LTE DE MARIE DOIT NOUS PORTER A PIIATIQUEII
LES COMMANDEMENTS
Car enfin, pour être do bon aloi, le culte de la Mère de Dieu
doit jaillir du cœur ; les actes du corps n'ont ici ni utiUté ni
valeur, s'ils sont, isolés des actes de l'dme. Or, ceux-ci ne peu-
vtMit se rapporter qu'à un seul objet, qui est que nous obser-
vions pleinement ce que le divin Fils de Marie commando. Car,
si l'amour véritable esl celui-là seul qui a la vertu d'unir les
volontés, il est de toute nécessité que nous ayons cette même
volonté avec Marie, de servir Jésus, notre Seigneur. La recom-
iiian'-'vion que fit cette Vierge très prudente aux serviteurs
(It'o .oces deCana, elle nous l'adresse à nous-mêmes: Faites
tout ce qu'il vous dira (2). Or, voici la parole de Jésus Christ:
Si rous voidez entrer dans la vie, observe: les commandements{2,).
tjue chacun se persuade donc bien de cette vérité, que si sa
piété à l'égard de la bienheureuse Vierge ne le retient pas de
Iiécher ou ne lui inspire pas la volonté d'amender une vie cou-
ii.iltlo, c'est là une piété fallacieuse et mensongère, dépourvue
qu'elle est de son effet propre et de sou fruit naturel.
(l)Matth., XV, 8.
(2) Joann.. ii, .5.
i3) Matth., XIX, 17.
- 346 —
EN PAKTICULIEH, LE DOGME DE L'iMMACULÉE-CONCEPTION
ENSEIGNE l'horreur DU PÉCHÉ
Que si quelqu'un désire à ces choses une confirmation, il est
facile de la trouver dans le dogme môme de la conception im-
maculée de Marie. Car, pour omettre la tradition, source de
vérité, aussi bien que la sainte Ecriture, comment cette per-
suasion de l'immaculée conception de la Vierge a-t-elle paru de
tout temps si conforme au sens catholique, qu'on a pu la tenir
comme incorporée et comme innée à l'âme des fidèles? Notts
avons en horreur de dire de cette femme, — c'est la réponse do
Denys le Chartreux, — que, devant écraser un jour la tiHe du ser-
pent, elle ait jamais été écrasée par lui, et que, mère de Dieu, elle
ait jamais été fille du démon {\). Non, l'intelligence chrétienne
ne pouvait se l'aire h cette idée, que la chair du Christ, sainte,
sans tache et innocente, eût pris origine au sein de Marie, d'une
chair ayant jamais, ne fût-ce que pour un rapide instant, con-
tracté quelque souillure. Et pourquoi cela, si ce n'est qu'une
opposition infinie sépare Dieu du péché? C'est là, sans contre-
dit, l'origine de cotte conviction commune à tous les chrétiens,
que Jésus-Christ, avant même que, revêtu de la nature humai-
ne, j7 ?joiis lavdt de nos péchés dans so7i sang, dût accorder à Marie
celte grâce et ce privilège spécial d'être préservée et exemptée,
dès le premier instant de sa conception, de toute contagion de
la tache originelle. — Si donc Dieu a en telle horreur le péché,
que d'avoir voulu aifranchir la future Mère de son Fils, non
seulement de ces taches (jui se contractent volontairement,
mais, par une faveur spéciale et en prévision des mérites do
Jésus-Christ, de cette autre encore, dont une sorte de funeste
héritage nous transmet à nous tous, les entants d'Adam, la triste
marque: qui peut douter que ce ne soit un devoir, pour qui-
conque prétend à gagner par ses hommages le Cœur de Marie,
de corriger ce qu'il peut y avoir eu lui d'habitudes vicieuses et
dépravées, et de dompter les passions qui l'incitent au mal?
îLE culte de marie DOIT ÊTRE UNE IMITATION DE SES VERTUS
"Quiconque veut en outre, et qui ne doit le vouloir ? que su
dévotion envers la Vierge soit digne d'elle et parfaite, doit aller
(l)Sent., d. 3, (j. 1.
— 347 —
ES VERTUS
plus loin, et tendre, par tous les efforts, à l'imitation de ses
exemples. C'est une loi divine, en effet, que ceux-là seuls ob-
tiennent l'éternelle béatitude, qui se trouvent avoir reproduit
en eux, par une fidèle imitation, la forme de la patience et de
la sainteté de Jésus-Christ : car ceux qu'il a connus dans sa pre-
science, il les a prédestines pour être conformes à Vima<jc de son
Fils, afin que celui-ci soU l' aine entre plusieurs frères {{). Mais
telle est généralement notre inûrmité, que la sublimité de cet
exemplaire aisément nous décourage. Aussi a-ce été, de la part
do Dieu, une attention toute providentielle, que de nous en
proposer un autre aussi rapproché de Jésus-Christ qu'il est
[lermis à l'humaine nature, et néanmoins merveilleusement
accomm.nié à notre faiblesse. C'est la Mère de Dieu, et nul au-
tre. Telle fut Marie, dit à ce sujet saint Ambroise, que sa vie, à
elle seule, est pour tous un enseignement. D'où il conclut avec beau-
coup de justesse : Ai/ez donc sous vos yeux, dépeintes comme dans
une image, la virginité et la vie de la bienheureuse Vierge, laquelle
réfléchit, ainsi qu'un miroir, l'éclat de la pureté et la forme même
de la vertu (2).
IMITATION SURTOUT DE LA FOI, DE L'ESPÉRANCE ET DE LA CHARITÉ
Or, s'il convient à des fils de ne lasser aucune des vertus de
cette Mère très sainte sans l'imiter, toutefois désirons-Nous
que les fidèles s'appliquent de préférence aux principales et qui
sont comme les nerfs et les jointures de la vie chrétienne, Nous
voulons dire la foi, l'espérance et la charité à l'égard de Dieu
et ûu prochain. Vertus, dont la vie de Marie porte, dans toutes
ses phases, la rayonnante empreinte, mais qui atteignirent à
leur rkis haut >'i-^^ré de splendeur, dans le temps qu'elle assis-
ta son Fi's ?noi<rant. - Jésus est cloué à la croix, et on lui re-
lu-oche, en le .naudiss -ut, de s'être fuit le fds de Dieu (3). Marie,
elle, avec une -,' j^ftH-tihle constance, reconnaît et adore en lui
la divinité. Elle l'ensevelit après sa mort, mais sans douter un
ï'eiil instant de sîi résurrection. Quant à la charité dont elle
' nie pour Dieu, cette vertu va jusqu'à la rendre participante
'les tourments de Jésus-Christ et l'associée de sa passion ; avec
(1) Rom., VIII, 29.
(2) Ih Virginih., l. ii, c. II.
(3) Joann.. xix. 7,
— 348 —
lui, d'ailleurs, et couiine arrachée au senlimout de sa propre
douleur, elle implore pardon pour les bourreaux, malgré ce cri
de leur haine : Que son sang soit sur nous et sur nos enfants (1).
SECOURS POUR I.A l'RATlyUE DES VERTUS
Mais, afin ([ue l'on ne croie pas que Nous ayons perdu de
vue Notre sujet, qui est le mystère de l'Immaïuilée Conception,
que de secours efficaces n'y trouve-ton pas et dans leur propre
source, pour conserver ces mêmes vertus et les pratiquer
comme il convient! D'où partent, en réalité, les ennemis de
la religion pour semer tant et de si graves erreurs, dont la foi
d'ini si grand nombre se trouve ébranlée ? Us commencent par
mer la chute primitive do l'homme et sa déchéance. Pures fa-
bles, donc, que la tache originelle, et tous les maux qui en ont
été la suite : les sources de l'humanité viciées, viciant à leur
tour toute la race humaine ; conséqnemmonl, le mal introduit
parmi les hommes, et entraînant la nécessité d'un rédempteur-
Tout cela rejeté, il est aisé de comprendre qu'il ne reste plus de
place ni au Christ, ni à l'Kglise, ni à la grâce, ni à quoi que ce
soit qui passe la nature. C'est l'édifice de la foi renversé de fond
en comble. — Or, ({ue les peuples croient et (lu'ils professent
que la Vierge Marie a été, dès le premier instant de sa concep-
tion, préservée de toute souillure : dès lors, il est nécessaire
qu'ils admettent et la faute- originelle, et la réhabilitation de
l'humanité par Jésus-Christ, et l'Evangile et l'Eglise, et enfui
la loi de la soviilVance : en vertu de quoi tout ce (lu'ily a de ra-
tionalisme et de matérialisme au monde est arraché parla racine
et détruit, et il reste celte gloire à la sagesse chrétienne d'avoir
conservé et défendu la vérité. —De plus, c'est une perversité
commune aux ennemis de la foi, surtout à notre éi.oque, de ré-
pudier, et de proclamer qu'il les faut répudier, tout respect et
toute obéissance à l'égard do l'autorité de l'Eglise, voire même
de tout pouvoir humain, dans la pensée qu'il leur sera plus fa-
cile ensuite de venir h bout de la foi.
C'est ici l'origine de Vanarchisme, doctrine la plus nuisible et
la plus pernicieuse qui soit à toute espèce d'ordre, naturel et
surnaturel. Or, une telle peste, également fatale à la société et
(1) Matth , xxvii. 25.
349
au nom chrétion, trouve sa ruine dans le dogme de l'Immacu-
léo Conception de Marie, par l'obligation (lu'il impose do recon-
naître à l'Kglise un pouvoir, devant lequel non seulement la
volonté ait à plier, mais encore l'esprit. Car, c'est par l'olTet
d'une soumission de ce genre (jue le peuple chrétien adresse
o- louange à la Vierge: Vous ,'tes toute belle, ô Marie, et ta
lac.,, originelle n'est point en vous (I). — Et par là se trouve jus-
tifié une fois do plus ce que l'Eglise aHinne d'elle, que seule elle
0 exterminé les hérésies dans le monde entier.
Que si la foi, comme dit l'Apôtre, n'est pas autre chose que
le fondement des choses à espérer (2), on conviendra aisément
•lue par le fait que l'Immaculée Conception de Marie confirme
notre foi, par là aussi elle ravive en nous l'espérance. D'autant
plus que si la Vierge a été affranchie de la tache originelle,
c'est parce^ qu'elle devait être la Mère du Christ : or, elle fut
Mère du Christ, afin que nos Ames pussent revivre à l'espé-
raiicc.
Et, maintenant, pour omettre ici la charité à l'égard de Dieu,
qui ne trouverait, dans la contemplation de la Vierge Immacu-
let', un stimulant à garder religieusement le précepte de Jésus-
Christ, celui qu'il a déclaré sien par excellence, savoir que nous
nous aimions les uns les autres, comme il nous a aimés ? Un
ijmnd signe, ~c est en ces termes que l'apôtre saint Jean dé-
crit une vision divine, — m« grand signe est apparu dans le ciel:
Une femme, revêtue du soleil, ayant sous ses pieds la lune, et, au-
l'nir de sa tête, une couronne de douze étoiles (3). Or nul n'ignore
que cette femme signifie la Vierge Marie qui, sans atteinte
pour son intégrité, engendra notre Chef. Et l'Apûlre de pour-
Muvre : Agant un fruit en son sein, lenfantemenl lui arrachait de
'jrands cris et lui causait de cruelles douleurs (4). Saint Jean vit
donc la très sainte Mère de Dieu au sein de réternoUe béati-
tilde, et toutefois en travail d'un mystérieux enfantement. Quel
nifantement? Le nôtre assurément, à nous qui, retenus en-
core dans cet exil, avons besoin d'être engendrés au parfait
(1) Grad. Miss, in festo Imni. Concept.
(2) Hebr., XI, 1.
(3) Apoc, xii, 1.
'1) Apoc, XII, 2.
- 850 —
».*■ *
amour do Dieu et à rôlernelk' félicité. Quant aux douleurs ilc
l'enrautemenl, elles maniuent l'ardeur .;t l'amour av.-c lesquels
Marie vcilh' sur nous du haut du ciel, el travaille, par d'mfa-
tigal.les prières, à porter à sa pléuiHide le nombre des élus.
C'est Notre désir que tous h-i fidèles s'appliquent à acquérir
cette vertu de charité, et profUenl surtout pour ccii i'-s fôtes
extraordinaires qui vont ^r éU'brer en l'honneur delà concep-
lion innuaculéede Mari.\ Avec (luelle rage, avec quelle fréné-
sie n'altaque-t-on pas aujourd'hui .lésus-Christ t>l la religion
qu'il a fondée! Quel dan^'er donc pour un grand nombre, dan-
ger actuel et pressant, de se laisser entraîner aux envahusse-
meuts de l'erreur et de perd; ■ la toi ? C'est pourqu. ■ .me celui
qui pense cire debout prenne (jartte 'le tomber {\). Mais que tous
aussi adressent à Dieu, avec l'api.ni de la Vierge, d'humbles et
instantes prières, afin qu'il ramène au chemin de la vérité
ceux (lui ont eu le malheur de s'en écarter. Car. Nous savons
d'expérience que la prière qui jaii.i de la charité et qui s'ap-
puie sur l'intercession de Marie, ni janiais é > vaine. Assuré-
ment, il n'y a pas à attendre que les .iliaques contre l'Eglise
cessent jamais: Car il est nécessaire que , h- s hérésies se pnjdui-
sent, afin que les âmes de foi éprouvie sownt manifestées parirf
vous (2). Mais la Vierge ne laissera pas, '•> son côté, de nous
soutenir dansnosepreuv.es, si dures soient-elles, et de pour-
suivre la lutte qu'elle a engagée dès sa conception, en sorte
que quotidiennement nous pourrons répéter cette parole : Au-
jourd'hui a été brisée par elle la téie de l'antique serpent {■^).
III
CONCESSION d'un JUHILÉ EXTRAOHDINAIHE
Et afin que les trésors des grAces célestes, plus largement
ouverts que d'ordinaire, nous aident à joindre l'imitation de la
bienheureuse Vierge aux hommages que nous lui rendrons,
plus solennels, durant toute cette année; et afin (jne nous ar-
rivions plus facilement ainsi à tout restaurer en Jésus Christ:
(1) I Cor., X, 12.
(2) I Cor., XI, 19.
(o) VII. luini,
Conc. in II Vrsp. .id Magnif.
— 351 --
( oiiformément à IVxomple de Vos prédécesseurs, an début de
Il M' pontificat, Nous avoii i d'accorder à Ion l'univers
u> idiilgonce extraordinan sous forme de jubilé.
CONDITIONS
C'est pourquoi, Nous ai)puyaiil snr la miséricorde du Dieu
ujiit-puissant et sur l'autorité des bienli.Mirenx apôtres, Pierre
et Paul; au nom de ce pon\ oir de 1 et de délier (|ni Nous a
été ronflé, inal-i-é Notre indignité : à tous et à cba« un des fi-
dèles de l'un et de l'autre sexe, résidant dans cette ville de
Hnine, ou s'y trouvant de passage, qui auront visité trois fois
les quatre basilique
la (|uadragésime, Jl
jour où 80 célèbre la
pendant un certain ti
berté et l'exaltation d
'il. aies, à partir du 1" dimanche de
r, jusqu'au 2 juin inclusivement,
lé du Très Saint-Sacrement, et qui,
s, auront pieusement prié pour la li-
Kglise catholique et du Siège apostoli-
que, pour l'extirpation des hérésies et la conversion des pé-
cheurs, pour la concorde de tous les princes chrétiens, pour la
paix et l'unité de tout le peuple fidèle, et selon Nos intentions;
"liii auront, durant la période indiijuée et hors des jours com-
pris dans l'induit (juadragésimal, jeûné une fois, ne faisant
usage (jue d'aliments maigres; qui ayant confesbé leurs péchés,
auront reçu le sacrement de l'Eucharistie; de même à tous les
autres, de tout pays, résidant hors de Rome, qui, durant la pé-
riode susdite, ou dans le cours d(> trois mois, à déterminer
exactement par l'Ordinaire, et iiu'me non continus s'il le juge
bon [tour la commodité des fidèles, et en tout cas avant le 8 dé-
«embre, auront visité trois lois l'église cathédrale, ou à son
dtM'aut, l'église paroissiale, ou à son défaut encore, la [nincipale
enlise du lien ; et qui auront dévotement accompli les autres
iiMivres ci-dessus indi([i ées : Nous concédons et accordons l'in-
"bii;,'ence piénière 'e to is leurs péchés ; permettant aussi que
cette indulgence, gagnahle une seule fois, puisse être appliquée,
l'.ir manière di> suffrage, aux âmes qui ont (|uitlé cette vie en
'f-'i-Àvo avee T" ij.
Nous accordons en outre que les voyageurs de terre et de
"" r, ,>ii accomplissant, dès leur retour à leur domicile, les œu-
g vivs marquées plus haut, puissent gagner la môme indulgence.
.Jfl
MICrOCOPY RESOLUTION TEST CHART
(ANSI ana iSO TEST CHART No. 2)
^ /1PPLIED IM/IGE Inc
Sir !653 EasI Woin Streel
^£ Rochestet. Nf« York U609 USA
— (716) 482 - 0300 - Phone
:C3 (716) 288 - 5989 - Ta»
— 352 — ■
Aux confesseurs approuvés de fait par leurs propres Ordi-
naires. Nous donnons la faculté de commuer en d'autres œu
vres de piété celles prescrites par Nous, et ce, en faveur des
Réguliers, de l'un et de l'autre sexe, et de toutes les autres
personnes, (jnelles qu'elles soient, qui ne pourraient accomplir
ces dernières, avec faculté aussi de dispenser de la Communion
ceux des enfants qui n'auraient pas encore été admis à la rece-
voir.
CHOIX fJ CONFESSELR ET POUVOIRS SPÉCIAUX
De plus, à tous et à chacun des fidèles, tant laïques qu'ecclé
siastiques, soit réguliers, soit séculiers, de quelque Ordre ou
Institut que ce soit, y inclus ceux qui demandent une mention
spéciale, Nous accordons la permission de se choisir, pour l'ef-
fet dont il s'agit, un prêtre quelconque, tant régulier que sécu-
lier, entre les prêtres effectivement approuvés (et de cette fa-
culté pourront user encore les religieuses, les novices et autres
personnes habitant les monastères cloîtrés pourvu que le con-
fesseur, dans ce cas, soit approuvé pour les religieuses), lequel
prêtre, les personnes susdites se présentant à lui, pendant la
période marquée, et lui faisant leur confession, avec l'intention
de gagner l'indulgence du jubilé, et d'accomplir les autres œu-
vres qui y sont requises, pourra, pour cette fois seulement et
uniquement au for de la conscience, les absoudre de toute ex-
communication, suspense et autres sentences et censures ecclé-.
siastiques, portées et infligées pour quelque cause que ce soit,
par la loi ou par le juge, même dans les cas réservés d'une ma-
nière spéciale, qu'ils le soient à n'importe qui, fût-ce au Souve
Pontife et au Siège apostolique, ainsi que de tous les péchés
ou délits réservés aux Ordinaires et à Nous-même et au Siège
apostolique, non toutefois sans avoir enjoint au préalable une
pénitence salutaire, et tout ce que le droit prescrit qu'il soit en-
joint, et, s'il s'agit d'hérésie, sans l'abjuration et la rétracta-
tion des erreurs exigée par le droit; de commuer, en outre,
toute espèce de vœux, même émis sous serment et réservés au
Siège apostolique (exception faite de ceux de chasteté, d'en-
trer en religion, ou emportant une obligation acceptée par un
tiers), de commuer ces vœux, disons-Nous, en d'autres œuvres
pieuses et salutaires, et s'il s'agit de pénitents constitués dans
Tn
— 353 —
les ordres, el môme régnliers, de les dispenser de toute Irré-
gularité contraii'ecà l'exercice de l'ordre ou â l'avancement à
quelque ordre supérieur, mais contractée seulement pour vio-
lation de censure.— Nous n'entendons pas, d'ailleurs, parles
présentes, dispenser des autres irrégularités, quelles qu'elles
soient et contractées de quelque façon que ce soit, ou par délit
ou par défaut, soit publique soit occulte, ou par chose infa-
mante, ou par quelque autre incapacité ou inhabilité; comme
Nous ne voulons pas non plus déroger à la Conslitutiori pro-
mulguée par Benoît XIV, d'heureuse mémoire, laquelle débute
par ces mots Sacmmcnlum pœnUenlùv avec les déclarations y
annfxées ; ni enfui que les présentes puissent ou doivent être
d'aucune espèce d'utiUté à ceux que Nous-mème et le Siège
apostolique, ou quelque prélat ou juge ecclésiastique aurait
nommément excommuniés, suspendus, interdits, ou déclarés
sous le coup d'autres sentences ou censures, ou qui auraient
été publiquement dénoncés, à moins qu'ils n'aient donné satis-
faction, durant la période susdite, et qu'ils ne se soient accor-
dés, s'il y avait lieu, avec les parties.
LES AUTRES INDULGENCES NE SONT PAS SUSPENDUES
A (juoi il Nous plait d'ajouter que Nous voulons et accor-
dons que, même durant tout ce temps du jubilé, chacun garde
uilégralement le privilège de gagner, sans en excepter les plé-
nii-res, toutes les indulgences accordées par Nous ou par Nos
prédécesseurs.
CONCLUSIONS
ESPOIH ET CONFIANCE EN MARIE
Nous mettons fin à ces lettres, Vénérables Frères, en expri
mant à nouveau la grande espérance que Nous avons au cœur"
qui est que, moyennant les grâces extraordinaires de ce jubilé'
accordé par Nous sous les auspices de la v.grge immaculée'
beaucoup qui se sont misérablement séparés (!.> Jésiis-Christ
reviendront à lui, et que refleuriront, dans le peuple chrétien
1 amour des vertus et l'ardeur de la piété. T! va ciii.'tuante an='
quand Pie IX, Notre prédécesseur," déclaiVque la œnception
— 354 —
immaculée de la bienheureuse Mère de Jésus-Christ devait
être tenue de foi catholique, on vit, Nous l'avo-.e rivppele, une
abondance incroyable de grâces se répandre sur la terre, et un
accroissement d'espérance en la Vierge amener partout un pro-
Rpès considérable dans l'anlique religion des peuples. Qu esUe
donc qui nous empêche d'attendre quelque chose de mieux en-
core pour l'avenir? Certes, nous traversons une époque fu-
neste, et nous avons le droit de pousser cette plainte du pro-
phète • Il n'est plus de vérité, il n^est p^us de miséricorde, il nest
plus de science de Dieu sur la terre. La malédiction et le mensonge
eta homicide et le vol et l'adultère débordent partout {\). Cepen-
dant, du milieu de ce qu'on peut appeler un déluge de maux,
l'œil contemple, semblable à un avc-en-ciel, la Vierge très cle-
mente, arbitre de paix entre Dieu et les hommes. Je placerai
un arc dans la nue et il sera un signe d'alliance entre moi et la
terre (2).' Que la tempête se déchaîne donc, et qu'une nuée
épaisse enveloppe le ciel : nul ne doit trembler. La vue de Marie
apaisera Dieu et il pardonnera. L'arc-en-ciel sera dans la nue, et
à lavoir, je me souviendrai du pacte éternel {Z). ^t Un y aura
plus de déluge pour engloutir toute chair '4). Nul doute que si
nous nous confions, comme il convient, en Marie, surtout dans
le temps que nous célébrerons avec une plus ardent.^ piéte son
Immaculée Conception, nul do-ite, disons-Nous, que nous ne
sentions qu'elle est toujours cette Vierge très puissante qui,
de son pied virginal, a brisé la tête du serpent (5).
Comme gage de ces grâces. Vénérables Frères, Nous vous
accordons dans le Seigneur, avec toute l'elfusion de Notre
cœur, à vous, et à vos peuples, la Bénédiction apostolique.
Donné à Rome, auprès de S.- 'ierre, le 2 iëv ner 1904, de
Notre Pontificat la première année
PIE X, PAPE.
(1) Os. IV, 1, 2.
(2) Oeil., IX, 13.
(3) Ib., 16.
(4) Ib.,15.
(5) Oir. Imiu. Conc. ii. M. V.
— 355
( N* 35 )
CIRCULAIRE AU CLEKGE
f Archevêché de Québec,
I 12 octobre 1904.
I. Conférences ecclésiastiques.
II. Sujets de sermons et matières d'examen pour les jeunes prêtres.
III. L invocation Cor Jem sacralia^mum, miserere nobis à réciter après les bas-
ses messes.
IV. Dictionmire génàilogique dts/amill a dt Charleshourg.
V. Règlement pour le prochain carôn„i.
VI. Procès de béatification des Pères Brébeuf. Lallemant, Jogues, etc.
Bien che's Collaborateurs,
Je vous 3.1 voie la matière des quatre conférences ecclésias-
';i>ies pour l'année 1905. Veuillez tenir ces conférences régu-
"'"•ornent- autant que possible dans les mois désignés-
•n.uher avec soin les cas qui y sont proposés, faire chacni
v.ure travail de rédaction et expédier sans retard à l'arche-
veclie les procès-verbaux des séances.
Je serais heureux qu'on prêtât uue attauticu spéciale aq
_- 356 —
cas secondaire du mois do janvier, relativement aux meilleurs
moyens à prendre pour enrayer les progrès de l'alcoolisme dans
notre pays. Le refus des Conseils municipaux d'accorder des
licences est, sans doute, chose excellente et le clergé fait des
efforts louables dans le nu-mo sens; mais n'y a-t-il pas encore
d'autres moyens de combattre ce fléau avec succès ou au moins
d'en diminuer les ravages ? L'enseignement donné aux enfants
sur ce sujet dans les écoles, les associations de jeunes gens for-
mées et dirigées par les curés ont dciné, dans d'autres pays,
d'excellents résultats. Ne serait-il pas possible de mettre en
pratique ces moyens ou autres du môme genre pour le plus
grand bien de notre peuple ? Je désire que les membres de cha-
que conférence discutent sérieusement cette importante ques-
tion et me fassent connaître leur avis bien motivé.
Il
Les jeunes prêtres (lui n'ont pas encore subi les quatre
examens requis par nos Conciles de Québec, devront faire deux
sermons, l'un sur la Constitution de f Eglise, l'autre sur la Propa-
gation delà Foi et se préparer avec grand soin à l'examen écrit
(pour 1905) sur les matières suivantes:
Theologia dogmatica : De Ecclesia — De Romano Pontifice-Dc
Traditione.
Theologia moralis : De Baptismo — Dc Pœnitcntia — De Eucha-
ristia — De matrimonio.
Historia ecclesiastica : Inde a Jcsu Chmto usque ad Constan-
tinum Magnum.
Jus canonicum : De Vicariis—De Fabricis ccclesiarum.
m
Notre Saint Père le Pape, Pie X, accorde une indulgence de
sept ans et sept quarantaines à tous les fldèles qui réciteront
trois fois avec le prôtre-à la suite des prières qu'on dit au
bas de l'autel après les basses messes- l'iuvocation smvante :
Cor Jesu sacratissimum, miserere nobis. A l'avenir, tous les pre^
très feront cette triple invocation en latin après les prières deja
.-^»g3 par i,énn XIIL Nou.s avons bien besoin de demander
- 357 —
miséricorde tous les ioiirs ni c2.„.,.a n j ,,
IV
nombre de oravurfs Fo n..;,. / • ■ , giana
I^.l • h' 'Villes. Le prix spécial pour le cleriré pt 1p«
sisin:^,; ''7'r'" "'^'^^"^ ^•^^^-' - ^^-«n^^-
oiis ses instants, a lait nn travail de bénédictin, consciencieux
r '"■'•'"■'• ""''' '' ""^ ^'«"'^ ^« P«'-««"n«« dont les famil es
e allies primitivement dans cette très ancienne paroisse se
-. peu k peu répandues dans tontes les parties de otecon
oe Je recommande surtout aux membres du clergé etTx
I;abn,,ues de faire l'acquisition de cet ouvrage misera 'é
-•'.'..x, dans bien des cas, pour établir les deg -es d pa nlé'o n
l.i provenance des familles. P'Henie on
V
nifvieMQo/'r" -^'f ''' 'P^'"^ ^" ^'''''' ^'^»^'' «" date dn 27
a.n.ei 1903 le règlement dn prochain carême, de 1905 sera le
'"•■me que celui de l'année dernière : '
rl2Jl\rf" "^^ ^"'''' '''' '^''"'^ ^«« dimanches du
( ai cme a tous les repas.
2" Il est permis de faire gras tons les lundis, mardis et ieiidis
:z:rT r: ''' '' ^^^^'"^ ^^'"^«' «^ '- ' ^^ -- ' ;
s n . '' '''""'"" '^'' Q"atre.Temps et le Samedi
^ti'.l; mais dans ces jours, il ne sera permis de faire gL m'a
>.;;-Urepas, dans lequel il est interdit de ^a^: l^^"^
■}° Le jeûne reste d'obligation ponr chacun des jours du
taivnie, excepté les dimanches. ^
Pour compenser cette faveur du Saint-Siège, qui veut bien
adoucir la loi de ,'Eglise, les fidèles sont forlm^nt extrtés à
— 858 —
faire une aumô.io. En conséquenc;, il y ani-a dans chaquo
éRlise on ciiapolle publiiine de ce u.jcèse nn tronc spécial que
MM i-sCnrés auront soin de faire placer pour recevoir les
aumônes du carême. Ces aumônes seront transmises a Mgr
H Têtu procureur de rarclievêché, immédiatement après
Pilqncs, pour être employées aux œuvres diocésames, au choix
de l'Ordinaire.
VI
On a commencé à s'occuper depuis quelques semaines, à
l'archevêché de Quél.ec, du procès de Béatification et de Cano-
nisation des premiers missionnaires Jésuites du Canada, les
Pères Jean de Brél)œuf, Gabriel Lallemant, Antoine Daniel,
Charles Garnier, Noël Chabanel, Isaac Jogues, ainsi que de
René Goupil et de Jean de La Lande, qu'on croit avoir e é
massacrés en haine de la foi et avoir enduré le martyre. Quelle
Grande et belle fête ce serait pour notre pays, si ces grands ser-
viteurs de Dieu, qui ont tant travaillé au salut des âmes au
Canada et laissé une si haute réputation de sainteté étaient
élevés par le Vicaire de Jésus-Christ aux honneurs des saints
autels! Que vos ferventes prières et celles de vos paroissiens
fassent briller au plus tôt l'aurore de ce beau jour !
Agréez, bien chers Collal)Orateurs, l'assurance de mon dévoue-
ment bien sincère en N.-S.
-J- L.-N., Archevêque de Québec.
I^^Ç:
— 359
S'
( N» 36 )
CIRCULAIRE AU CLERGE
mon dévoue-
Archevêché de Québec.
9 février 1905.
I. Certificats à donner pour l'admission des pauvres dans
placement des orphelins dans les familles.
II. Prooès-verbaux des conférences ecclésiastiques.
III. Propagation de la Foi.
IV. Monument du Vénérable Mgr de Laval,
V. Itinéraire de la visite pastorale.
VI. Le chant d'église.
les hôpitaux et le
Bien chers Collaborateurs,
Nos hôpitau.x et hospices^ quelque vastes qu'i» soient, ne le
sont pas assez cependant pour recevoir tous tch.i dont on
dfnuande l'admission. II est juste que, dans le choix qu'il y a à
faire, les vrais pauvres, les nécessiteux, les délaissés, les infir-
mes soient préférés à ceux qui, sans être riches, ne sont pas
ledmts à une condition misérable et dont les parents peuvent
prendre soin chez eux. Les religieuses, ne connaissant per-
sonne de tous ceux qui se présentent pour être admis, ont be-
soin d'avoir des renseignements précis et consciencieux pour
— 360
SB guider cl protégor avant tout coux qui sont récUemenl dans
le besoin. Il n'y a que MM. les Curés (lui soient en étal de
donner ces informations, parce qu'eux seuls connaissent bien
leurs paroissiens et surtout leurs pauvres. Vous vous ferez
donc un devoir à l'avenir d(! ne donner des certificats qu'à
ceux qui, étant pauvres et abandonnés, ne peuvent recevoir _
aucun secours de leurs parents. Les porteurs de bons certincal»
ne pourront pas être tous admis immédiatement, faute de place,
mais les bonnes Sœurs feront toujours de leur mieux pour en
recevoir sous leur toit le plus grand nombre possible.
Il doit en être de même pour les enfants (ju'il s'agit de placer
h leur sortie des divers orphelinats diocésains. Il est d'une
extrême importance pour l'avenir de ces jeunes orphelins ou'ils
soient confiés à des familles chrétiennes, exemplaires, capables
de les conserver dans la piélé, dans la ildélité à leurs devoirs
religieux et d'exercer sur eux la surveillance nécessaire. Ces
familles dignes de toute ronriance, c'est à MM. les curés à les
faire connaître aux religieuses, clia(iue fois que l'occasion s'en
présente. —On a déjà été obligé d'avoir recours à des pour-,
suites judiciaires pour ravoir des enfants qui avaient été mal
placéset pour les soustraire à une perversion presque certaine
II
Los procès-verbaux des conférences ecclésiastiques de l'amiée
190i qui n'ont pas encore été remis à l'archevêché, devront
l'être au plus tard dans le cours du mois de février, sans qne
le secrétaire de l'archevêché soit obligé de faire instance par
lettre.
III
Les membres du Conseil de la Propagation de la Foi remar'
quent, chaque année, qu'un certain nombre de paroisses
s'exemptent d'envoyer leur contribution et que celle de quel-
ques paroisses importantes n'est pas ce qu'elle devrait être. Le
résultat de cette négligence est d'autant plus regrettable, cette
année, que les dons extraordinaires ont été moins abondani:.
Aussi 4-toi) été obligé d'emprunter 161)0.00 pour combler le
-- ,%1 —
fl(^ficiteioii ;i (li'i flimimicr Ifs secours à rlns localitéH qai on
avaient pourtant grand besoin. C'est ma volonté forni.'llo
qu'ancnne paroisse on mission ne soit exemptée de payer son.
obole à cette œuvre si nécessaire et si dignii dir/ zèle et d« k
••li;i"ité de tont bon prêtre, d(.' tout cœnrcatlioli.ine.
i •
k t
IV ■
Dans ma circulaire dn 2jnin de l'année derili«Ht' alisujet de
j'ereclion d'un monument ail Vénérable Monseigneur de' La/al
je vous demandais dé me faire connaître aussitôt que possible
!e montant que vous pensiez pouvoir nieltre à la disposition
duConnte. J'ajoutais: « Les Fabricjnes de chaque paroisse sont
invitées à prendre part à ce témoignage d'admiration et de
reconnaissance envers le premier évèque de ce pars, et j'auDo-
Mse chacune d'elles à souscrire le plus haul, montant possible
fin rapport avec ses ressources » m . .
11 y a dans le diocèse environ 200 parotsses avec cuvé rési:
danl, et 44 l-'abriques seulement ont répandu. J'invite donc de
iionvean les antres à s'acquitter de ce devoir, d'autant plus
•acile qu'il n'est pas nécessaire de donner tont à la fois et que
Ion peut prendre trois ans pour payer la souscription.
C'est le désir du Comité de s'adresser aussi aux sociétés de
Saint Jean-Baptiste, des Enfants t.e Marie, et anx autres sociétés
nationales et de .bienfaisance. De même il est à souhaiter hîié
tons les élevés des séminaires, collèges,' couvents et écoles
soient mis en demeure de faire leur auiriône, quelle (^u'ellç
«oit. Je prie, en conséqnence, Messieurs les curés, supéVîeri'ré
directeurs on chapelains, de Vouloir bien en cela aider 1ès
membres du comité et de travailler aVec eux pour que cette
œuvre soir, vraiment celle de tons lés catholiques du ttaV&Vt
01) particulier des fidèles du notre diocèse
Vous recevrez, avec la présente circulaire, l'itinéraire de la
visite pastorale. Il vous reste plus de trois mois ponr préparer
1.S enfants a la confirmation: TOUS no sa„ne, apporter trop
~ 362 -
de soin à cette préparation, si vons vonlez que ce K'«"d ««"e-
ment prodnise dans lenrs âmes des effets durables. ProfUez de
la circonstance pour. leur faire revoir soigneusement et pour
leur expliquer à nouveau tout leur catéchisme.
Voyez à ce que tout soit en ordre parfait : comptes d.- fabri
que»; ornements, vases sacrés, baptistère, confess.onuav.x,
pierres et linges d'autels, tleurs assurances d église et de
presbytère. Que les enfants de chœur et les chau.res fassent
correctement leurs fonctions respectives. Que tous les parois-
siens, jeunes et vieux, assistent aux divers offices religieux de
iH visite et surtout qu'ils ne manquent pas de se confesser et
de s'approcher de la table sair.le pour gagner l'indulgence plé-
nière accordée par le Souverain Ponlile : ce sont là des usages
admirables et bien consolants que nous devons avoir à cœur
de conserver.
N'oubliez pas de prépar.-r votre peuple à profiter des grandes
grâces de la visite, en leur en parlant à l'avance et en faisant
à l'église, durant les quinze jours qui précèdent, les prières
déjà commandées à celte même occasion les années dernières.
VI
J'avais déjà communiqué à Messieurs les curés de la ville et
des environs, vers la fin d'août, le rapport que m'avait fait la
commission du chant sacré, rapport dont je vous ai donné
lecture durant la dernière retraite pastorale. Je l'ai fait impri-
mer et vous l'expédie en môme temps que la présente circulaire.
Veiller à ce qu'il soit fidèlement exécuté, afin que tout se
fasse selon la volonté du Saint-Père.
Agréez, bien chers collaborateurs, l'assurance de mon
dévouement bien sincère en N. S.
f Louis-Nazairb, arch. de Québec.
- m -
(37)
CIRCULAIliE AU CLERGE
Archevêché de Québec,
2!) mai 1905.
I. Décret de la S. C. des Rites concernant len cierKos.
II. Retraites |)ii.storaleH et examen des jeune» prêtres.
III. Rapport annuel sur ie.s paroisses.
IV. (}ain des indulgences avec confession tous les quinze jours.
V. Précautions à prendre contre les incendies.
Bien chers Collaborateurs
I
-ifê
ie de mon
1^^^ 14 décembre 1901, la S. C. des Rites a émis un décret
iinportaut concernant les cierges dans les lonctions litnrLnnues
Kii voici le te.xte :
" Nonnulli Antistite:* a Sacrorum Ritnum Congregatione
snnel .-.Ique iterum reverenter postularunt: An, attenla elUim
mmjna (l>//ic>Ulate vel vcram eeram a/mm habeiuli vel uuhbitas cum
nUa rêva comv.ixiionn fliminmuli. candelœ super uUaribus ponen-
die omnino et intègre ex cera npum esse debeant, an vero esse
imsint cum ulia materia seu vei/eiali seu aninmli commixtxf '
. Et Sacra Rituum Congreg.^tio, in Ord^nsrio Cœtu die
— 364 -
29 novernbris hoc verlente aimo in Vatican am coadunalo,
omnibus perpensis, uiia ciiin sulTragio Gommissionis Lilui-
gicœ, anleacta décréta mitigando, rescribeie rata est : Attenta
asserla diffîcultate, négative ad primam partent : affirmative ad sc-
cundam, et ad mentem. Mens est ut Episcopi pro viribns curent
ut cereus paschalis, cereus in a(iua baptismali immergendus et
diise candelîB in missis accenden(Ue,sint excera apiim saltein in
maxiuia parte ; aliaruin vero candelanim, qu;e supra allaribns
ponenriaî sunl, materia in majori vel notabili quantitale ex
eadem cera sit oportet. Qua in re parochi aliique redores
ecclesiarum et oratorioruni tuto stars poterunt normis a res-
pectivis Ordinariis tradilis, nec privati sacerdotês missam cele-
braturi de qualilale ("^iid<?laruni anxie inquirere tenentur. —
Alque ita rescripsit, d 4 decembris 1904. »
On peut donc distinguer trois catégories de cierges.
1. — Le cierge pascal, et les deux cierges qu'on allume à la
messe. — Ils doivent ôtre faits de cire d'abeilles, sinon entière-
ment, «saltem in maxima parte,» par exemple aux deux tiers.
2— L^s ciergi'S que la rubrique exige de placer, eu nombre
déterminé, sur l'autel, dans les otRces strictement liturgiques:
grand'messes, saints du T. S. Sacrement, etc. — Il sufUt, pour
cescierges, que la cire d'abeilles en constitue la majeure partie,
ou du moins une partie notable, «in majori vel notabili parte,))
que je tixe à cinquante pour cent de la composition totale.
Ainsi, à une grand'messe, il faut deux cierges qui aient les
deux-tiers de cire d'abeilles; pour les quatre autres, il suffit
que la cire d'abeilles entre « in majori vel notabili quantitaten
3. — Tous les autres cierges; cierges placés sur l'autel par
ornementation et nnur rehausser l'éclat des cérémonies, cierges
usités aux funérailles, cierges qu'on fait brûler par dévotion
devant les statues et les images saintes. — Ces cierges peuvent
être entièrement de stéarine ou autre matière éclairante. Tou-
tefois, comme les cierges de pure stéarine offrent l'inconvénient
de couler et de reudre plus difficile l'entretien convenable des
autels les religieuses.chargées de leur confection mêleront une
léu'ère proportion de cire, sufTisaule pour rendre ces cierges
plus durables et les empêcher de couler.
En pratique, — vous lavez observé à la lecture du décret,—
) du décret,—
— 365 —
la S Congrégation laisse peser sur l'Ordinaire toute la respon-
sab.hle du cho.v des cierges, et dégage entièrement celle de
messieurs les curés et des autres prêtres chargés delà desserte
des églises et des oratoires.
De là pour vous l'obligation de suivre f.dèletnentJa direction
de votre eveque a cet égard.
Pour réaliser sûrement les conditions requises par le décret
prec.tedolaS. C. des Rites, et pour obvier aux'abus que de
fournisseurs ont souvent faits, sciemment ou non, de notre
bonne fo. en nous hvrant des cierges qui ne contenaient aucune
parcelle de c.re,je fa.s défense aux Fabriques et aux administra-
tions d églises ou oratoires de ce diocèse d'acheter, à l'avenir
a.lleurs que chez les Sœurs .ie la Charité de Québec ou chei
d antres religieuses q-ue nous pourrons désigner, les cierges
.lans lesquels la S. C. des Rites exige de la cire s'oit «'in malfa !
so.t seulement «in ma.jori vel notabili quantilate... J'interdis
donc pour les fonctions liturgiques l'usage de tous 'antres cier-
f^os que ceux qui auront été confectionnés sous la snrveillance
et la responsabililéde Vr -hevèché. Tout permis accordéjusqu'I
ce jour par moi, ou en . .n nom, à d'autres fabricants pour la
vente de c.erges aux églises ou chapelles du diocèse, est par
les présentes annulé. ' ^
Qnaut aux cierges destinés à des usages non liturgiques (3.
atogorie), je n'ai pas les mêmes motifs de responsaWlité à
. egager pour en contrôler la fabrication. Je ne commande
ne pas que l'on s'en ponrvoie aux endroits indiqués plutôt
•II. ailleurs. Mais vous me permettrez bien de vous le conseiller
|.ns savez vous-mêmes que les bonnes religieuses vous servii
"Ht omou,-s consciencieusement. Assurez donc les modestes
< -..liages de cette industrieaux bonnesœuvies qu'elles accom-
plissent dans le diocèse.
Je vons recommande de mettre dans des boîtes distinctes les
-ges echacune des trois catégories phishautm
, In "■ "'"' T'" ' "' ^"' ''"" ^« '« ^«'•"iè'-« Classe ne
sei vent jamais aux fonctions liturgiques.
II
l-a première rptraite nTîfnrala -'«,i,..: r.- .
i .- .-..dsif p.-,sr,ojaie poiivnra au Seuanaire (Je
— 366 —
Québec le 6 août prochain cl se terminera le samedi matin 12
du même moit*. La seconde commencera le 21 à 2 p. m. et
durera jusqu'au 26 août.
Les exercices de la retraite sont ce qu'il y a de plus utile, de
plus nécessaire même pour nous aider à opérer notre sancti-
fication, à nous renouveler dans l'esprit de notre vocation et à
ac(iuérir les ;iràces dont nous avons l)i!soin pour remplir digne-
ment et avec fruit notre ministère auprès des fîmes confiées à
notre sollicitude. Que de saints, ([ue d'hommes apostoliques se
sont formés par ce moyen ! Un des premiers soins de Notre
baint Père le Pape Pie X, des son accession au Souverain Pon-
tificat, a été dt! reconuiiander ces exercices et d'en rétablir
l'usage annuel dans la Ville Klernelle. Comprenons-en bien
toute l'importance. J'ai choisi le Révérend Père Lalande,
Jésuite, pour prêcher les retraites cette année. J'attends de
votre piété bien connue que vons vous préparerez, avec plus de
soin que jamais,anx exercices de cette retraite, par une ferveur
plus grande, un esprit de recueillement plus parfait, pendant les
semaines qui les précéderont, de sorte que vous arriviez à la
retraite déjà imprégnés de l'onction des grâces qui vous y atten-
dent et rame ouverte aux lumières que Dieu vous y accordera.
Entendez sans cesse l'invitation pleine de tendresse que nous
fait Notre Seigneur : Vcaiie scorsum in dcsertum locum et re-
quiescile. Le Séminaire sera le Cénacle où Jésus-Christ vous
attend.
L'examen écrit des jeunes prêtres aura lieu, comme à l'ordi-
naire, à la salle des cours de théologie du Grand Séminaire,
lundi, le 21 août, à 9 hrs. a. m. Tous doivent avoir soin d'ap-
porter les sermons qu'ils doivent remettre en celte occasion.
Ceux qui pour des raisons sérieuses n'auront pu préparer ces
sermons, devront, avant la retraite, m'en informer et me faire
connaître ce (jui les aura empêchés de remplir ce devoir qui est
grave.
III
Je crois important de renouveler l'ordre d'envoyer fidèlement
^ l'époque fixée, c'est-à-dii'e le l" septembre de chaque année,
— sér-
ie rapport annuel sur les paroisses. Il y en a qui sont né-ji-
f^ T ^^^T> '\''''}''}'^'^^' d«"^ rapponsqui devraient
eî'corlà venir. ' ^'^"^' ''^''"'^'' '^''"'''' ^°"'
IV
du 29 avnl 190o, accorde avec bienveillance, pour cinq an. à
ous les fldeles des deux sexes du diocèse de Québec le p^voir
de gagner, sans la confession hebdomadaire ordinai^emen
Inn/ / , ' '''' "^"' P^' ^^ facilité de le faire com-
modémen plus souvent, faute de confesseurs, et poum,
aussi qu'ils n'aient conscience d'aucune faute grave a,i
préjudice toutefois au Décret de la Sacréo Congrégation dès
ndu gences du 9 décembre 1763. touchant les luIiSc^sd
Dans ma circulaire (32) du 16 janvier 1904. à la suite d'inr^n
'te Mais le devoir complet esl-il remnli ' N'v,
.lefautd'„rga„isaU„„ da„s%er.a,„e,in T Uon^^Au ,r
mam d „„e calaslrophe, ou se désole, on orieq "iî fau! ili^ dt
;;:e;,:é ,e^p[:"è.,t::si"f ;:::::• n.::~ ^'
fe, snm rlT ''' ^''^' 'ï"' '^^^ précautions contre le
fMisont coûteuses, mais elles go.n nécessaires, et il „" faut
— 368 —
pas q»rùne économie mal entendue les fasse omettre. Qn'on
angmente plutôt le prix des pensions.
D-ins la construction de nos maisons d'éducation, ne serait il
pas à propos de ne plus placer les dortoirs au dernier étage,
maià dans les étages inférieurs, réservant pour un autre but,
les salies occupées aujourd'hui par les dortoirs? Qu'on ait
au moins à l'exlérienr des escaliers de sauvetage et que tous
les mois, par exemple, on exerce les enfants à s'en servir.
C'est un devoir pour loules nos maisons d'éducation de se
mettre en règle au plus tôt à ce sujet.
Agréez, chers Collaborateurs, l'assurance de mon dévoue-
ment bien sincère en N.-S.
f I.ouis-Nazaire, Archevêque de Québec.
'.\\>
tire. Qu'on
ne serait il
rnier étage,
antre but,
f Qn'on ait
et que tons
servir.
cation de se
ion dévone-
[Jnébec.
371
(38)
<JIKC UL AlliE AU CLERGE
j Archevêché de Québec,
( 21 octobre 1!)05.
I. Kneyoliqiie de Sa Sainteté Pie X sur reiiaeitrnenient du catéchisme,
II. Consécration de Monseigneur Blanche, Vicaire apostolique du Golfe
Saint-Laurent.
III. Sujets de conférences ecclé.siastiques.
IV. Matières d'examens et de seruions des jeun, m prêtres.
y. Cier^'es liturgiques et iMessiuurs Lasnier, de Lévis.
Vf. Manuel anti alcoolique.
VII. Permission accordée à M. l'abbé P.-O. I-eary d'avoir accès aux archives.
iJicii chers Coll;iborateiirs.
Je vous ;i(li-osse avec la présente rKncyclique Pontificale
Accrbo nimis de Notre Saint Père le Pape Vie X, en date dn
15 avril 1905, Kncycliqne dont je vous ai entretenus à la der-
iMi'i'e i'<'trait(! pastoi-ale.
Justement alaiiné des nii.sères profondes qui affligent le
|»'npl(' chrétien, de l'airai])lissenient de la foi dans un trop
uT.ind nombre de fidèles, de la facilité avec laquelle ils s'aban-
il'iiinent à leurs passions mauvaises et à toute espèce de crimes,
Notre Saint Père h; Pape recherche la cause de tant de maux
i! •>!! indique, avec une toute paternelle sollicitude, la source
— 372 —
•' "«f'-'-'^v-"
inalhpnnnis(>el(léploral)l.MntMil féconde dans l'ignoranoe de»
choses divines. Celle ij,nior.uice des vérités l'oudamentales de
1,1 religion obscurcit les inlelliKeiices ; elle laisse le cœnr sans
force et sans soutien, en (iroie à tous ses mauvais penchants;
elle est éj,^alement ruineuse imiir les sociélés comme pour les
individus" Il n'y a pas ([ue rillellré et le pauvre (|ni en souf-
frent: ceux-là même (pu s'honorent de compter parmi les
intellectuels ont .lueliiuefois le plus f,M-aiid besoin d'instruc-
tion religieuse, car, de nos jours, la science humaine enllée de
ses cominèteselde ses succès. Icnd à so dégager de plus en
pins des liens delà révélation et à regarder comme de son
domaine la solution de tous les problèmes de la vie, ceux
(jui regardent rélernilé coninu! les autres.
Des peuples moins privilégiés (jnenons, travaillés davantage
par l'esprit du mal et les erreurs de notre épocine, esclaves
surto\it des agissements ténébreux des sociétés secrètes, en
souifrent évidemment plus iine nos régions où, grâce à Dieu,
l;i foi est encore; vive et la morale chrétienne, respectée; mais,
nous ne pouvons nous le dissimuler, la foi, en notre pays,
subit des atteintes alarmantes, des amoindrissements regretta-
bles, et nous devons travailler avec lui zèle inlassable à ravi-
ver dans les âmes les vérités chrétiennes qui leur permettront
de résister aux embûches du démon, aux séductions du mon-
de et à l'innuence néfaste des fausses doctrines. Il nous serait
facile de signaler ici la lendance des fidèles à poursuivre avec
une ardeur périlleuse les biens malériels au détriment de
leur salut, à se tenir trop attachés à la terre et à négliger le
ciel, à perdre la notion véritable du juste et de l'injuste, et,
dans les affaires où la religion est '-oncernée, à mettre trop
facilement do côté le bien de leurs âmes au proht des intérêts
éphémères de ce monde. Ces tendances funestes, cet amoin-
drissement de la foi, même dans notre Ciuada, sont un sujet
de légitime inquiétude pour tous les esprits clairvoyants, et u
faut se hâter de tenir compte du cri d'alarme jeté par le Chef
i'uguste qui gouverne la Sainte Eglise et se mettre généreuse-
ment à l'œuvre pour raviver la foi de nos ouailles par un en-
seignement clair, précis, instructif et attrayant, de la doctrine
chrétienne.
— 378 —
Ponr bien ontror dans los sentiments rU, Sai>.t Père il faut
M" ronva.ncre ,,no, de tontes les œnves dn nnnislère Sacerdo-
tal, 1 enseignement par la parole est la plus in.portante, la plus
K.-ave et la plus nécessaire. Notre Seigneur en fait un mecé nte
a.H.u.x,,,nonteharoedVunes; il leur donne pour m. sion de
■'-"•nr leurs oua.lles de la saine doctrine du salut en même
e.nps ,,u d leur enjoint de briller par la sainteté de leur vie
. ."s..s-Christ n.et le devoir de la prédication au-dessus de tous
l.-s antres : Euntr. cloréle ornnes f,c>aes... servarc omnia ,,u^cun.
""' ';'"'" «r. vobcs.-Prœdicat.Em^jHinm omm crealL et
'1 •■'. a.t lu.-menie le but principal de sa mission en évau-^éli-
san t les pan vres : Pauperibus evumjelizare misit me. »
L'enseignement peut se donner sous forme de sermon oir
sons lorme de catéchisme. Tout eu louant le zèle des prédica
'ursqu. emploient leur talent à démontrer les vérités de la foi
dans des discours très élaborés et où toutes les ressources dé
1 ..■sprit sont mises au service de la venté, le Saint Père déclare
q;- .:e n'est pas là l'enseignement principal, celui qui e le
lus propre a soutenir la foi et à l'empêcher de s'alfaiilir dans
ieliëH; ? '^r '""Y?' ^'*^"-'«'"^"^«>'^*l- vérités essen:
tH;lles et des devoirs de la religion. La substance de cette
snence est renlermée dans le caté.diisme. Le catéchisme doit
ire le livre de tous, du riche et du pauvre, du savant et de
.S..o.-aut. C'est à l'aide de ce petit livre, bien méd é, u^
Ion doit instruire les fidèles, les enfants, les humble, ^l"!
Z'^olrr ''''''''' '" ^^•■'^'•'^"^és de laforùinc
M. tontes les ventés qui concernent la vie chrétienne et le
salut éternel. Si nous entretenons bien notre peup " d
snence du catéchisme, il ne cessera pas de connaître Die.
'■tP'H- conséquent de l'aimer et de le servir; il demeu-e ';
•uebranlable dans sa foi et dans l'accompUs;ement d.^ to
e. devmrs C'est cette instruction religieuse que Sa Sainte"
. ■ n.mai,de et prescrit dans son encyclique ic.,.*o. 1 :
""st elle qui nous donnera des hommes qui ne sero inas
-.iKohques seulementpar tradition, mais pa!- co.ïviair '
Bien instruire, bien former les enfants et les jeunes -eus
'■ '-^t tont l'avenir de l'Eglise et de la patrie. Ils ou été si chéis
au rœnr de Notre Sei-^neur • il» r^.ly„,^ ,.^„_ , ' "-''""^
•^ - •' '^c'it \0U3 cire également
^
— 874 —
Vous (lovez nioltrn Iniilf volio Ame. loiil votre cœur à
tèrc. Au caiHchisrTK!, vous no devez pas vous
"chers.
ce (lo\ix uiiuis
considérer comme uii simple professeur de religion, comme un
mailft! d'écoli!, mais comme un pasieur revêtu d'un caracKu'e
anj,'usle pour accomplir la plus belle des œuvres dans de jeu-
nes Anu's. (la-iuez leur couir allude (ixer davaiHaj^e leur allen-
lion; laites en sorte (in'ils couserveut de leur catéchisme un
souvenir agréable et durable.
Tool en louant votre zt'de à accomplir le devoir de l'ciisei-
l^iiemeut religienx du peuple, il est nécessaire de le rapprocliei-
<lavaulaj;e des règles établies par Notre Très Sanit l»ère le
Pape sui' ce sujet si important. Vous relirez c,(!tte Kncycliiiuc
dans la(|urlle 1»! C(eur du Souvei'aiu Ponlil'e nous a|)paiail
lu'uèli-é de la plus ardente sollicitude |)()ur le salut des Anu's.
Cette lecture vous donnera une idée plus juste de la gravité
de votre devoir en ce (lui concerne l'enseignement doctrinal
d
le vos o
uailles et vous slimuleiM à le bien l'emplir.
Voici les règles (jue l'on suivra dans ce diocèse pour rencon-
Irei' aussi parfaittMuent ([ue [)OSsible les lins do. rHucyidiiiue de
Notre Saint l'ère le Paiie :
!• Tous les dimauclu's, ajirès les annonces re<iuises, on de-
vra lii'e, en langue vulgaire, l'évangile du jour avec, un [letit
commentaire ou homélie pour mettre en relief les priiicipanx
enseigneuH'iils ([ui y sont contenus.
To
us les
lid
eles se
tien-
dront debout pendant la lecture de l'évangile par respect poe.r
(•ette parole de Dieu ([u'ds entendront avec piété, recueille-
inenl et désir sincère de la mettre en prali(}ue.
2" A la suite de ce commentaire di^ TP^vaugile aura lieu sons
une foruK- facib; et adaptée aux intelligences renseignement
catéchisti(iu<; de la doctrine chrétienne. Les curés et tous ceux
4iui ont charge d'âmes devront, pour ces instructions, se servir
du catéchisme du Concile! de Trente, on de tout autre catéchis-
me basé sur cehii-ci et qui leur permettront de parcourir coin-
nu3 le vent le Souverain Pontife, dans l'espace de quatre ou cinq
ans, tout l'ensemble de la doctrine chrétienne.
L(> catéchisme n'est pas seulement utile aux enfants; il Test
également an:-: personnes plus âgées, et heureuse U' paroisse
— 375 —
•otiL' cœur à
HZ pas vous
11, comme un
iiu caracliM'o
dans (le jt'ii-
ÇH leur atlcii-
iléchisuK! un
ir (le l'cMsoi-
1)' rappi'oiin'''
lanit l'èrt' li'
(.' Kucycli(iiu'
DUS ap|)ai'aU
il ilf's àuit's.
(1(> la j,Mavitf'
«Mil (loclriiial
II-.
fiiira I'kmi sniis
'euseif,Mieui('iit
!!! et tous ceux
,ions, se servir
uitre catéiiiis-
larcourir coiu-
quatre ou cinq
nfauts; il l'est
.n«(i la narnisse
<»i'i II' iiasteur sait rcudiv cet t'Msei;;nenu'ut atl
Hiaillfs ! Le» explications qu'il eu douut
prépai-atiou, dovieiinent la uieillenr
lions.
rayant pour se*
, apirs une sérieuse
e, la plus utile des iiistruc-
:j° '1
uns les curés, cl d'une façon plus ^'énérale, tous ceux
ijui sont cliarf^és du soin d
dimanches et jours de léle
"luie iuMire entière, iustruir*
es auu's, devront, ton le l'année, les
sans (■xce[)tiou. pendant l'espace
pelits garçons et les petites filles des ch
au moyen du catéchisme, h;*
oses ([u'ils doivent
croire et laire pour opérer l.Mir salul. Ils (dioisiront à cet eilcl
l'heure la plus |»r(qtice. La même cho;
iiar II
Co
e avait déjà été pi'escriti
(juchée
ncilede 'l'nute et par nos Conciles provinciaux d
4" Une lon''-ue ex
périence a dénionlré (jue le bonheur des
enfants et en quelque sorte leur salul éternel dépendent de L,
manière dont ils font leur première couimiiuion. S'ils reçoivent
i première
a Sainte Kiicharistie avec les dispi»silious requises, 1
cninmunion laisse dans leur esprit un souvenir délicieux qui
souvent à
e ceux (jui,
eiueut, ont Itt malheur de s'éi^arer.
r
i'elïace plus, un souvenir si [)uissaut qu'd sert
iniener dans le sentier de la vertu [liusieurs d
ajir.'s avoir comuiiiuié saint
C'est pour cela que les pasteurs (lésâmes doivent mettre h
i)lns ijfrand soin à disposer les eut
po^
liortante de leur vie chi-élien
ration éloignée à la première cou
rc;,Milière au catéchisme paroissial, il y aura annuellement,
" "époquo choisie par M. le Curé, dans toutes les paroisses, un
lin
à I
aiitsàcette action, lapins
ne. A cette fin, outre la prépa-
iiniinion (jui est l'assistance
catéchisme spécial prépai-atoire
catéchisme spécial devra durer au
à ce grand acte de la vie. Ce
moins six semaines, tous les
joiir.s, excepté le samedi, et pendant quatre heures au moins
ciiaque jour. C'est donc un catéchi
l'en ni
sme d'au moins soixante
ons qu'il faudra donner aux enfants qui se préparent
communier. Si un curé est empêché de faire une de ces leçons
il sera tenu de la reorendre.
pn
art de bien faire le catéch
(|iii>
ismi! est l'un des plus précieux
puisse ambitionnei- un bon pash.Mir. Je me bo
'ii(li(iiier les règles suivaules comme les plus propres à f
ohtt
rue ICI a
aire
nir quelque succès ; exiger qu.e les enfants .-..■se h ont la lettre
P'
"if '^i
— 370 —
du caU'îcIjismt! |tar cœur t'I 1»' mieux i)ossiblf; s'appliquer
h (tomifc dtis f'xplicalions concises <'t, en WYWwf Himplcs ol
clHii-i»; pî»fkr peu »'l iiiln lO^'er lieaiiconi' ; prcmlic soin d'cx-
cilci' et (le simlenir l'aUciilioii des ciiliiulH par des explications
à leur porU'c, p;ir des exlicnialinns ([ui les louclienl, par des
«xeinples (lui les [M'i'snadeut, par des prat,:>|ues de piélé ([ui
leur plaisent et It.'S anielioreiU, par des trait.i choisis dans la
[iible (Ml -laiis la vie d.'s Saints, i^e chant des cauti(iues, les
places d'il. îUKîur (lonnt''es aux plus instruits et aux plus sages,
la distribution de (|U(!li|ues récompenses [)Our excilfir l'ému-
lation sont autant de moyens (|ih' je me plais i\ suggérer. Co
catiîchisint' préparatoire à la premii-nî comuuiiiion doit se ler-
niiner par une p(;tite irtraile de trois jours, pendant laipieUe
les entants reciîvront P's instructions opportunes et T-ront
soigneusement leur contession.
ry I,e curé doit, autant ([ue possible, faire lui uiéuit; le caté-
chisme. Dans les paroisses où, à raison de la grande population,
les catéchismes doivent être divisés, le curé veillera à ce que
les vicaires chargés de ce soin remplissent convenablement
leur lAclie.
Il COI
iservera la haut»! direction djs catéchismes (H prendra
soin de les visiter de teiups en tiiuins.
Avant la Conlirmation, il devra, pendant nue semaine
an
moins, faire revoir
tout le caléchisme aux confirmands et les
iusiruiic sur It! sacrem(Mit (lu'ils vont recevoir.
(■>• Dorénavant les curés devront se faire un devoir de visiter
souv<Mit les dilTéHMites écoUîs de leur paroisse, pour y surveil-
ler l'enseignement du catéchisme dans l(;s idasstis. Dans les
paroisses rurales, MM. les curés i»rorileront de cette visite pour
adresser quehiues cous<!ils aux (infants et entendre les confes-
sions de ceux (jne la grandt; distance empêche de venir faci-
lement à l'église.
7° Le Saint Père vent ({u'on établisse dans les diverses parois-
ses niK! association composée il • laïques et comme sous le nom
de Congrégation de la Doctrine (.hivtieane. Messieurs les cnn'^s
IV I. . tion les
ùtutenrs et
mmàjità
[louri-aieut enrôler dans celv
institutrices, ainsi que les pursoimes ûe bonne volonté capables
iti:
— 377 —
il'i'iirft'ij,'ii(!r If Cil iliiHine aux en la ii . <>' ia nialadin on rlpg
iiiliruiités onipt^chciitdtî rréciiu-iitor l'fc.(a»«. Uiidiplniiie élalilis-
saiitc('tt»(Coiign;.'atioii — t'uricliiHd'iiiigniiKi nomhi'f d'imliil-
^.'(Mict's — scia Hxiiédu' H ceux (|iii m'en IVroiil la (Itunaïuif.
(Voir Ht'iiiiKfi, r,-ailè des In Inlgencfs, vol. ii, p. 2!H)).
.l'exhorlf tous les pasteurs d'âmes ;'i bien remplir toutes les
prescriptions ijul ressortem des directions di/nnées dans l'I'ln-
*\du\w uAcerho uirnis», -ii les assurant que les béoédictions
de Dieu seront la récompense de leur zèle et de leur fidélité à
suivie ce règleiuent,
II
Samedi prochaii!, 28 octobre, aura lion dans la calbédrale
lie Cliicoiiliuii la consécration épiscopale de Monseif^neur Gus-
tave Mlancbe, de la Congrégation des RU. PP. Kudiste».
Mlm- Blanche est originaire de Franco, où il a occupé divers
listes fort importants, et en particulier celui d. supéiimir du
^Maud et superbe collège des Kndistes à Versiilles. Depuis
Itou nombre d'aimées, il a habité le Canada rî, a . té le premier
supérieur du .collège de Church Point, dans 'a Nouvelle-
Kcosse.
La persécution qui sévit depuis quelque temi- en France
contre les coiitirégations religieuses l'obligea de enir, avec
snii Supérieur Général, le Très Rév. Père LeDoré, chercher
dans notre paisible province, un pied-à-terre, un ret'u{. -pour ses
malheureux confrères qu'un gouvernement maçonnique chas-
sait sans pitié de leurs maisons.
Monseigneur l'Evéque de Chicoiitimi fil un très biei veillant
ai rueil à ces chers exilés, leur confia une paroisse dan- sa ville
ei)iscopale, et remit eu môme temps à la Congrégation 's Eu-
ilisles, avec l'autorisation du Saint-Siège, la desserte des divers
postes du Labrador et de l'île d'Anlicosti, dont il était • hargé
'l'puis une douzaine d'années. Le R. 1\ Blanche fut ii mmé
l'réfet Apostolique du Golfe Saint-Laurent.
Depuis deux ans, il a administré celte Préfecture av. un
/••'le digne de tous élogns et une grande prudence. Grâi au
concours de ses confrères Eudistes, l'organisation religieuse, à
I
— 378 —
laquelle M^r Labrorquc avait travaillé déjà avec tant de succès
et un dévouement vi-aimeiit apostolique, est devenue encore
plus conipl'lr. Dans chacun des postes du Labrador, il y a
maintenant au moins deux religieux qui y remplissent les fonc-
tions du saint ministère, et des religieuses, venues de France,
pour l'instruction des tMilanls. C'est un grand bonheur et un
précieux avantage pour ces pop)ilations (lui sont pauvres des
biens de la terre, mais qui conservent avec un soin jaloux le
riche trésor de la foi catholique et la pratique de leur religion.
Le progrès matériel s'accentue également d'une manière re-
marquable en certaines localités.
Ces considérations ont porté le Métropolitain et les Evoques
suffragants de Québec à demander au Saint-Siège de faire de
cette Préfecture uli Vicariat Apostolique. Notre Saint Père le
Pape Pie X a jugé bon d'acquiescer à leur supplique et a dai-
gné nommer Monseigneur Blanche, — déjà parfaitement connu
par ses grandes tiualités administratives, comme aussi par bes
talents, son zèle infatigable et ses vertus, — Evèque titulaire
de Sicca et Vicaire Apostolique du Golfe Saint-Laurent.
J'aurai l'honneur et le bonbeur de lui donner la consécra-
tion épiscopale, dans mon ancienne cathédrale de Chicoutimi,
samedi prochain, 28 octobre, jour solennel où, il y a déjà dix-
sept ans, notre regretté Cardinal Taschereau me consacrait
évèque dans la Basilique de Québec.
Vous voudrez bien unir dans vos ferventes prières et au
saint sacrifice de la messe les noms de l'évèque de Sicca et de
votre pauvre archevêque.
III
Je vous envoie les sujets de conférences ecclésiastiques pour
l'année lOOfi. Je demande encore (jue ces conférences soient
tenues régulièrement, que les matières proposées soient étu-
diées à fond par tous les prêtres et y soient traitées ensuite et
disculées avec un très grand soin, et que les procès-verbaux
soient transmis sans retard par les secrétaires à l'archevêché.
Les jeunes prulrcs qui n'ont pas encore subi les quatre exa-
jiiç^ riuRtro (^xo>-
— 879 —
mens annuels requis par nos Conciles devront se préparoi-
pour lfl06, sui' les matières suivantes;
Dogme : De Deo uno et l'rino.
Morale : De pvseceptis Decalofji.
Histoire: Compemliurn vUi et aclorum Gregbrii XVf, Piae l.\ el
Lronis XIII.
Ecriture-Saiulc: De nnctore Acluum Apostolorum el de iis t/uat
in hoc lihro nnrrniUur.
Droit Cauoniijiie: Dr CoïKjreijalionibiis Romanis S. Ojficii et
Indicis.
Il est très important que chacun prépare bien ces examens
et ne réponde pas d'une manière trop laconique aux questions
qui sont posées.
Les sujets de sermons à remettre le jour de l'examen seront:
r U orgueil: i" V ivrognerie.
V
Vous pourrez encore vous procurer des cierges liturgiques
à Lévis, chez M. J.-B. Lasuier, père (représenté par son fils
l':ndore)et chez M. J. B. Lasuier, fils — et cela jusqu'à révoca-
tion de ma part.
Il est inutile de vous dire que les Sceurs de la Charité con-
tinueront à en fournir à tousceux {\m en demanderont, comme
je vous en avais informé dans ma dernière circulaire.
Vf
Je vous prie de répandre autant que [lossible chez les enfants
et dans les familles le petit Manuel and alcoolique de Monsieur
le Chanoine Sylvain, dont je vous ai déjà parlé lors de la
retraite pastorale. Ou ne saurait iusjrii'er trop d'horreur à
notre jeunesse et à notre peu|ile eu général pour l'ivrognene.
Cet opuscule (jui se disliiigiic par sa clarté et sa concision
peut être l\i facilement et lairo grand bien : il devrait se trou-
ver dans tontes les familles, fallut-il pour cela leur en faire
cadeau. Prix : $ t.50 le cent; $ 12.90 le mille.
VU
Monsieur l'abbé P. OLeary a été chargé par le Gouve.-ne-
— 380
menl d'Ottawa de chercher et d'examiner les documents qui
concernent l'histoire du Canada et (jui sont dispersés ça et là
dans la Province de Québec et d'eu faire une liste ou index qui
permettra de les retrouver au besoin.
Le but (jue se propose le Gouvernement n'est pas de se les
approprier, mais seulement d'en prendre copie — si cela est
jugé nécessaire — avec le consentement de l'Ordinaire et
de ceux qui en sont les dépositaires. Cette permission ne sera
demandée que dans le cas de documents d'une grande valeur
historique ou d'autres qui, n'étant pas en sûreté, seraient expo-
sés à être détruits par un incendie.
J'invite, en conséquence, Messieurs les ''urés, les directeurs
de maisons d'éducation et les communautés religieuses à per-
mettre à M. O'Leary libre accès aux registres, archives et
autres documents qu'ils ont eu leur possession et qui seraient
de quelque utilité pour l'histoire.
"Veuillez agréei-, bien chers collaborateurs, l'assurance de
niou dévouement bien sincèie en N. S.
-j- Louis-Nazaire, Arch. de Québec.
LETTRE ENCYCLIQUE
DE .
NOTRE TRÈS SAINT PÈRE PIE X
PAPE PAR LA DiviNK Phovidkn.;e
SUR L'BNSKIGNEMENT DE LA DOCTUINE CfmÉT.ENNE
assurance de
A NOS VÉNÉRABLES FIIÈRES LES PATRUUCHES. PRIMATS,
ARCHEVÊQUES, ÉVÉQ^ES ET AUTRES ORDINAIRES m PAIX ET
COMMUNION AVEC LE SIÈGE APOSTOLIQUE
PIE X, PAPE
Vénérables Frères, '
Salut et Bénédiction Apostolique.
(rest datr, un temps bien dur et difficile que le dessein sen-et
.le D,en a élevé Notre faiblesse à la charge le pasteur s pn^f
pour gouverner le troupeau entier du Christ. Eu effet 1 hoZe'
-nomi rôde depuis longtemps autour de ce troupeau lu!
"MKldes .mbùches avec la ruse la" plus ingénieuse d si te
'in. maintenant plus que jamais semble ee vérifier a préd
on de l'apôtre aux vieillards de l'Eglise d'Ephèse : e^ile
i;:r7;"" ^""^^^"'^^^-'--' ^-^a....... .«n:
Qnicouqno est encore .élé peur la gloire divine recherche les
rtef . d,e et a estaurer le règne de Dieu sur cette terre. Pour
Noi.s, Vénérables Erères, sans nier les autres causes Noi 1
-mues porté à souscrire au jugement de ceux qui vo eut da
rL d^l!^ r'7 "'-'"" '^' "'"^^ '' i'amiibhssemen "
t"^l et de la débilite des âmes d'où suivent les maux hs plus
_ 382 —
..ravf s Cela s'acconlo pU-i.ieruenl avec re que Dion liiimôme a
[iil i.ar le prophète Osée : Et l<i mence de Dieu nesl plus sur la
terre Le blasphème, le nvnsonne, l'homicicle, le vol, l'adultère oui
débordé et le sang a touché le snnu. C'est pourquoi la terre pleurera
et tout homme qui l'habite sem débilité (1).
Et en vérité ù Noire épociue r'est une plaiiile eonmiuii- et
trop légitime, hélas! que pajini le peiipl.' chrétien, nombre
d'hommes ignorent profondément les vérités nécessaires an
saint Quand Nous disons le peuple chrétien. Nous ne parlons
pas seulement du peuple ou des hommes de classe mlenenre
nui trop souvent trouvent .pielque excuse à leur ignorance
dans ce fait que, obéissant à des maîtres durs, ils peuvent a
peine donner leurs soins à eux-mêmes et à leurs affaires: Nous
visons aussi et surtout ceux qui ne manquent point d'intelli-
gence et de culture, qui sont largement pourvus d'érudition
profane, et qui néanmoins, en ce qui concerne la religion, vi-
vent une existence on ne peut plus téméraire et imprudente.
II est difficile de dire dans quelles ténèbres épaisses ils sont
souvent plongés, et où, ce qui est plus triste, ils demeurent
tranquillement enveloppés ! De Dieu souverain auteur et mo-
dérateur de toutes choses, de la sagesse de la loi chrétienne,
ils n'ont presque aucun souci. Par suite ils ne connaissant rien
de l'incarnation du Verbt "de Dieu, rien ce la parfaite restiu-
ratiou (lu'il a faite du genre humain, rien de la grâce qui est
le principal moyen pour atteindre les biens éternels, rien de
l'auguste sacrifice ou des sacrements par lesquels nous obte-
nons et conservons la grâce. Quant an péché on ne fait aucun
cas de sa malice ni de sa honte; couséquemment il n'y a nulle
volonté de l'éviter ou de le quiller ; et l'on en vient à son der-
nier jour dans de telles dispositions «ine le piètre, pour ne pas
enlever l'espérance du salut, ''oit employer à l'enseignement
sommaire de la religion ces instants suprêmes de la vie, qui
devraient être consacrés surtout à [ :rovo(iuer des actes d'amour
d,. Dieu, si toutefois, — ce qui est presque passé en usage,— le
moribond n'est pas dans une telle ignorance qu'il juge superflu
1,. ministère du prêtre et, sans avoir apaisé Dieu, croit pouvoir
lianchir le seuil redoutable de l'éternité avec un esprit tran-
(1) ()". IV, I ss,
— 383 —
quille. C'est, pourquoi Notre prédécesseur, Benoit XÏV, a écrit,
avec raison : Nous af/irmons qu'une (jrande partie de ceux qui
sont condamnés aux supplices éternels subissent toujours ce mal-
heur à cause de leur ignorance des mystères de la foi, qu'ils doivent
nécessairement connu tire pour être comptés parmi tes élus (1).
S'il en est ainsi, Véii-^rablos Frères, pourqnoi s'étonner, je
vous le demande, ([ne la corruption des mœurs et la déprava-
tion soient si -randes et croissent de jour en jour je ne dis pas
parmi les nations barhares. nu-s chez les peuples mêmes qui
l-orleut le nom chrétien ? C'est avec raison que l'apôtre saint
l'aiil, écrivant aux Ki)hésieiis, disait : Que la fornication et toute
impureté, et Cavarivr ne soient pas même nommées parmi vous,
ainsi qu'il convient à des saints, ni l'infamie, ni les sots discours (2)'.
Mais il a placé à la base de cette sainteté et de cette pudeur,
qui modèrent les passions, la science des choses divines. C'esl
pourquoi, frères, faites en sorte de marcher avec précaution, non
point comme des insensés, mais comme des sages. C'est pourquoi ne
devenez pas imprudents, mais comprenez quelle est la volonté de
Dieu (3).
Et cela, avec raison. Caria volonté de l'homme gardeàpeine
encore un peu de cet amour de l'honnêteté et de la justice mis
en lui par Dieu son créateur, et qui l'entraînait pour ainsi dire
vers le bien non pas seulement apparent, mais réel.
Dépravée par la corruption de la première faute et oubliant
en quelque sorte Dieu sou auteur, elle oriente toute son affec-
tion à aimer la vanité et rechercher le mensonge.
A la volonté égarée et aveuglée parla concupiscence il est
besomd' unguide.ini lui montre la route, pour qu'elle retrouve
les sentiers de la justice mallieureusement abandonnés. Ce
liuide ne nous est point étranger; mais il nous est fourni par
la nature, et c'est notre esprit même; s'il manque de sa vérita-
lile lumière, qui est la connaissance des choses divines, il arri-
vera ceci: qu'un aveugle conduira un aveugle et que tous deux
tomberont dans le précipice. Le saint roi David, louant Dieu
d avoir donné à l'esprit des hommes la lumière de la vérité,
(1) ln»tit XXVI, 18.
(2) Lph. V, 3 s.
CSjtpli. V, If) .S.S.
— 384 —
ilisail: La lumière ûe votre visa(j<: s'esf, empreinte sur nous, Se i-
t/neur {\). Elceqiii suit de ci' don de la luniièie, il le dii f;ii
ajoutant : Vous avez fait ijermer la joie dans mon cœur, celte joie
nui, dilatant notre cœur, nous fait courir dans la voie des
divins commandements.
Qu'il en doive être ainsi, l'on s'en convainc facilement à la
réflexion. La sagesse chrétienne, en elTet, nous fait connaître
Dieu et ce que nous appelons ses perfections infinies bien plus
complèiemenl que ne le pernietlent les forces de la nature.
Voici comment. Elle ordonne d'iionorei' Dieu eu prescrivant la
foi qui relève de l'esprit, l'espérance; qui relève de la volonté,
la charité qui relève du cœur ; et ainsi, elle soumet riinnuiie
tout entier au Créateur et Modérateur suprême.
De même il n'y a que la science de Jésus-Christ qui noii>^ fasse
connaître la véritable et éminenle dignité de l'homme, fils du
Père céleste et appelé à vivre éteriîellement et heureusement
avec lui. De celte dignité et de sa connaissance, le Christ con-
clut que les hommes se doivent aimer iécipro(|uement connue
des frères et vivre ici-bas comme il convient à des saints, non
pas clans les festins et l'ivresse^ ni dans In volupté et les impuretés,
ni dans les disputes et les rivalités {i) ; il ordonne également de
mettre en Dieu toute notre sollicitude, puis(in'il s'uccnpi! de
nous; il commande défaire l'aiimône an.x pauvres, le bien à
ceux qui nous haïssent, de préférer les utilités éternelles de
l'âme aux biens éphémères de cette vie. Pour ne pas jiiolongei-
cette revue, n'est-ce point par une prescription du Christ, ([iie
l'humilité, source de la vraie gloire, est conseillée et ordoiniée
à l'orgueilleux? Celui qui se sera humilié... est le plus grand dans
le royaume des deux (3).
C'est aussi la doctrine du Christ qui nous apprend la piii
dence de l'esprit, qui nous met en garde contre la prudence de
la chair; la justice par laquelle nous respectons le droit de
chacun ; la force, qui nous prépare à tout soutTrir courageuse-
ment pour Dieu et la béatitude éternelle; la tempérance enfin,
pai. laquelle inins aimons la pauvreté môme pour le règne de
(1) /v iT, 7.
(2) Rotn. xin, 13.
(.■î) Mmth. XV!!!, 4
— 385 _
Diei, et nous nous glorifions dans la croix elle-même, mépri-
ZJT"'T' '' ''''' '^'"' •ï"^ P«'- '^ ««g«««« chrétienne
e.w l'T ;''r'"^''''^''"'^ '-^^«'^'^ ^""^-ère, qui nous
InZ '\'"'';:"^'' ''^ ^«'-i'^. "^••'■i« 'îue la volonté ell^ môme est
enflammée d un amour qui nous porte vers Dieu et nous unit
«1 lin par l'exercice de la vertu.
Certes nous n'affirmons pas que la malice de l'Ame et la cor-
eligion. Plut a D,e„ q„e les lails ne le prouvassent point sur-
b ndammeut! Mais Nous prétendons que, là où l'esprit et
1 oit T. H '"'^^"•«^ ^'-- épaisse ignorauee, une 'volonté
loteet de bonnes mœurs ne peuvent nullement se rencon-
.er Car s, quelqu un marche les yeux ouverts, il pourra sans
lo te s ,ter du droit chen.in ; mais celui qui est atteint de
; fon ."''"''' "" l"'"''''^ '''"^''- A"J«"^^^^ ^1-' '« <^or.
ce ne, laisse l'espoir d'un retour ; si la corruption des mœurs
el absence de im par ionoranee se rencontrent, c'est à peine
onvert'ë '" ' '" '""'*^'' "' ^^ ''""'' ^^ ^''' l"^''^''"^" ««'
Poisque de l'ignorance de la religion dérivent tant de maux,
.t ne 1 autre part la nécessité et l'utilité de l'instruction reli-
n.en.eson s. grandes, car en vain espère-t-on que celui qui
; ant lechercher à qui appartient de garder les esprits contre
i.éc^s!uir''"'' '^""""''' "' ^' ^'' '"'''''''' '^'""^ ^'^'^'^ «i
sni^;'s i'r''"' ^^'l'"'''^'^^ I^'-^''^^' n'olIVe aucun embarras: ce
MM s. g.ave regarde tous les pasteurs des âmes. Ceux-ci. en
^n:u:T^T^"' ''''''''''' ^"^^^'-'^^ de connaître e de
' - b^bis a eux confiées. Paître, c'est tout d'abord ensei-
>mnilJ7' ""' ^'' P"'''^'' ''^"^ """^ ^«'»'- ^^ /Is vous
' ' « .^' ....... e^ ,e doctrine (1). Ainsi parlait Dieu par Jé-
; (- s pourquoi l'apôtre Paul disait : /.. Christ ne L pas
"!/< ha,nmr, ma,s pnrher (2), marquant ainsi que le premier
<1) •''''■'•• III, 16.
(i^) ^('or. I, 17.
î ï:, '■
'1-: •
— :iH6
rôle de cfMix qui soûl chaigos à un titre quelconque de gouver-
ner l'Eglise est d'iustruire les iidèles des choses saintes.
Nous croyons superflu de l'aire l'élopti d'une telle instruction
et de rnoutrer quel est sou prix devant Dieu. Certes l'aumône,
faite aux pauvres pour soulager leur misère, a nu giand méri
te aux yeux de Dieu. xMais qui niera la supériorité du zèle el
du labeur par lequel nous procurons aux ilmes, par notre ensei-
gnement et nos conseils, non pas les biens éphémères du corps,
mais les biens éternels? Rien ne saurait, être plus agréable à
.lésus-Christ sauveur des âmes, qui dit de lui-même par Isaïe :
// m'a tnvoyè prêcher aux pauvres ( I ).
Il importe cependant, Vénérables Frères, de mettre avec in-
sistance ce fait en t,videuce ; un prêtre (piel qu'il soit n'a point
de devoir plus grave el n'est tenu p;ir aucun lien plus étroit.
En effet qui peut nier que chez le prêtre la science doive s'ajou-
ter à la sainteté de la vie ? Les lèvres du prêtre darderont la scien
ce (2). Eu lait, cette science, l'Eglise l'exige très sévèrement de
ceux qu'elle admet au sacerdoce.
Pourquoi cela? Parce que le peuple chrétien attend d'eux la
connaissance delà loi divineet que Dieu les destine à la lui com-
muniquer. Et ils chercheront une loi sur ses lèvres parce qu'd rsl
tnnge du Dieu des armées (3). C'est pou"quni l'évê(iue, lors de
l'ordination, s'adresse eif c-es termes aux candidats au sacer-
doce : Que votre doctrine soit un remède spirituel pour le peuple
de Dieu; qu'ils soient les coopérateurs de notre Ordre : afin que,
méditant la loi nuit et jour, ils croient ce qu'ils auront lu, et ensri-
f/nent ce qu'ils auront cru (4).
S'il n'est aucun prêtre à qui ces paroles ne s'adressent, que
penserons-nous de ceux qui, revêtus du nom et du pouvoir de
curé, ont la charge de directeur des âmes, en vertu de leur di-
gnité et comme par une sorte de contrat?
Ces prêtres doivent être classés en quelque sorte parmi les
pasteurs et les docteurs que le Christ a donnés afin que les Q-
(1) Luc IV, 18.
(2) Malafh. il, 7.
(3) Jhid.
(4) Povtif. NiiH.
■>■!■*■
— 387 —
dèlos no soirnl plus de petits enfnnts flottants et ballottés à lont
vent de doctrine an inilitMi delà méchanceté des hommes;
mais que, a-issant avec; vérité dans la charité,- ils croissent an'
mili(Mi de tout en celui qui est notre tète, le Christ (I).
C'est pouniuoi le très saint Concile de Trente, traitant des
pasteurs des âmes, déclare que le premier et hi plus grand de
leurs devoirs est d'instruire le peuple chrétien (-2). Il leur ordon-
ne donc de j.arler an peuple de la relif/ion au moins le diman-
che et les jours de fôte solennelle et cha(ine jour pendant l'A-
vent et le Carême, ou tout au moins trois fois par semaine Ce
n'est pas tout ; il ajoute en elFet .jne les curés sont tenus au
moins les dimanches et jours de fête, soit par eux-mêmes, soit
par d'autres, d'instruire les enfants des vérités de la foi et do
leur apprendre l'obéissance' envers Dieu et leurs parents.
Loisqn'il s'agit de la réception des sacrements, il leur ordon-
ne d'instruire de la nature de ceux-ci ceux qui doivent les
recevoir et de le faire dans un langage facile et vulgaire.
Notre prédécesseur Benoit XIV, dans sa Constitution Elsi
minime, a ainsi résumé et précisé les prescriptions de la sainte
assemblée : Deux missions sont spécialement imposées par le Conci-
le de Trente à ceux qui ont charge cCdmes : l'une est de parler au
peuple des vhoses divines les jours de fête ; l'autre est d'instruire
les enfants et tous ceux qui ignorent la toi divine et les rudiments
de la foi.
C'est ;\ bon droit que le très sage Pontife distingue ces deux
devoirs: celui du sermon que l'on appelle vulgairement expli-
cation de l'Evangile et celui de l'enseignement de la doctrine
chrétienne. Eu effet, il en est peut-être qui, désireux de dimi-
nuer leur travail, se persuadent que l'homélie peut tenir lieu
de catéchisme. Il est évident pour qui réfléchit combien cette
opinion est fausse. L'allocution su- 'Evangile s'adresse en effet
a ceux qui doivent déjà connaître .es éléments de la foi. On
peut la comparer au pain di,.tribué aux adultes. L'ensei<nie-
inent du catéchisme, au contraire, est le lait, ce lait dont l'apô-
(1) Ephes. IV, i4, 15.
(2) Sess. V, cap. n de réf. 8»s. XXII, cap. vin ; Se>s. XXIV, cap. ivet vu
'1i' ef. "^
ni
Jîft ' ** I
- , 9'
_ 388 --
tro saint Pierre voulait .lu'il fût «lôsiiô sans n.alic.> par l.-s Mb-
les connno par le» entants à peine nés.
En un mot, la fonction du catéchiste .-onsisto à commenter
„„e vérité concernant la loi ou les mœurs chrétiennes cl à la
mettre en lumière sous Ions ses aspects. Connue, en outre, e
redressenu'ut de la vie doit être le but .le l'enselKnement, le
catéchiste doit établir un parallèle entre les préceptes de vie
„„e Dieu a donnés et la manière dont les hommes vivent réel-
lement; il faut ensuite, se servant d'exemples opportuns et
sa'HMnent choisi -, soit dans les Saintes Kcritures, soil dans 1 lus-
loi'i-e ecclésiastique, soit dans la vie de saints personnafjes, per-
suader les auditeurs et leur montrer du doigt pour ainsi dire
de quelle façon ils doivent ordonner leur conduite ; d faut en-
lin terminer par des exhortations qui portent les assistants à
eoncevoir l'horreur des vices, à s'en d^Hourner et à pratiquer
la vertu.
Nous savons, à la vérité, .ine la ch.ure de transmettre ainsi
la doctrine chrétienne déplaît à beaucoup, car elle n'est appré-
ciée (lu'à une faible valeur et semble peut-être peu susceptible
de conquérir la faveur populaire. Nous pensons cependant
qu'une telle appréciation dénote des esprits qui se laissent con-
duire par la légèreté plutôt «lue par la vérité. Certes, Nous ne
refusons pas l'éloge dû au.v orateurs sacrés (jui, dans un souci
sincère de la gloire divi,.e, s'attachent, soit à venger et h défen-
dre la foi, soit à louer les saints. Mais leur travail exige un
autre travail préalable: cehii des catéchistes. Si ce labeur
manque, les fondements font défaut, et ceux qui édifient la
maison travaillent en v^iiu. Trop souvent les discours les plus
ornés, qui sont écoulés avec applaudissements par l(!s assem-
blées les plus nombreuses, oui pour seul résultat de cliatoml-
1er les oreilles et u'émenvent aucunement les cœurs. L'ensei-
gnement du catéchisme, au contraire, quoique humble et sim-
ple, mérite qu'on lui applique ces paroles (lue Dieu prononce
par l'inlermédiaire d'Isaie : De mrmc que in pluie et la neiije des-
cemient du ciel, el n'y relournenl pas. mais abreuvent la terre, la
pénètrent, ij fout pousser les gervies, procurent de la semence a
celui qui sbme et du pain à celui qui mange ; ainsi sera ma parole
nui s^nriira de ma bouche: elle ne reviendra pas inutile vers moi,
— 389 —
mais rllr fera ce r/ue fai voulu, et elle prospé
pour Usqutllrs je l'aieiwoijce (I)
rera dans les choses
Nous
l'"iir intUti-H (Ml liimiôn» los vérités de la irl
pensons qu'il faut juger de mC'ww d
laho
rieiix ouvra-.n's; ils niéi'ileul évid
gfcMK
Is élog
es.
M
lis coHibicu tronve-t-ou d
es prêtres (jiii,
igiou, éeriveut de
euuneut pour cela de
livres de ce genre de niiinière à en ti
c t
rens i|ui lisent des
rer un l'ruit correspondant
ui travail et aux désirs de l'auteur'/ Au contraire, 1
nient de la doctrine clirét
jours (|uolque utilité aux audit
lenue, s'il est bien lait, a
ensei'Mie-
pporte ton-
l'urs.
Kn eiret (il est bon de 1
dos m
nistres de Dieu), immense est I
e rappeler pour eucoui'ager le zèle
e nombre, et il augmente
■iqi.e jour, de ceux qui ignorent tout de la religion ou qui
eiine qu'une connaissauee tell.; qu'elle les
n'ont de la foi cliréti
autorise, an milieu de la 1
vivre à la manière des idolâtres. Gombi
et non seidenient parmi les enfanti
iimiùre (le la vérité calholi.iue, A
en nombreux, liélas !
îtdulies et les vieillards, qui
priii(;ipaux mystères de la foi, qui, entendant 1
des
Christ, répondent: Qui est il
ar suite, ils ne considèrent pas ('-om
mais encore parmi les
ne connaissent absolument rien
e nourrir des haines contre 1
e nom du
pour que je croie en lui? (2)
me vice de (;oncevoir et
trnts les plus iniques, d'exe
de prétende l'argent à usu
e prochain, de conclure I
rcer des i)rof(;ssions
es con-
mall
ion ne tes.
non moins condamnables. l\
qui défend no
i-e, et d'accomplir d'autres actions
ir suite, ignorant la loi du Christ
encore d
n seulement de faire des choses I
y penser et de les désir
loiileuses, mais
■er
sciemment, bien des gei
quoKiue peut-être, pour nue cause ou pour une autre il
tiennent à peu près des honteux pi
sus.
abs-
ilruis I
eur esprit qu'aucune notion rel
;usirs, nourrissent toutefois
lus malsaines pensées
muiti
pliant
igieuse ne défend, les
'Pie ne sont nombreux les cheveux de leur tôte
ainsi les iniquités plui
Et
se
ces vi(^es. Nous tenons à le répéter, se rencont
nu
ulcmentchez les populations des ch
l'eut non
séreuse du peuple, mais encore et
ment, chez les hommes d'
(1) /s. hv, 10, II.
(-') Joan. IX, ?6.
îimps ou dans la portion
peut-être plus fréquem-
lue situation plus relevée, y compris
I ^
— 390 —
ceux (prcnllc la sc'u'ncc. cl (|iii, iii>i.iiyfts sur iiiu' vjiiiif orii
tioii, piV'U'iKli'iil pouvoir iiiillfr la rt-li^ion t '
ce iju'ils iijnoivnl. (I)
(li-
l blasj)lii-mi')il loul
resiHM'cr une moisson d'uiif Icirr (|iii ii a pat
Il alliMidii- lie» néiicralions iiioralc»
liMiips voulu (If la iloclriiie
lU'
la loi
S'il est vain d'esp»!
riM'ii lit' st'iiH'iicc, romint'i
si t'ilfs ii'oiil pas t'in iiislniiUîs t-ii
clir.Hii'imti? D'où Nous iiilÏM'ons à lion droit, puisii
laiimiil d.Mios jours an ponil .in'cUf csl cti.-/. lit'aiicoup prt's-
.in.MnorhMpn- !.• devoir <h' Irausiuetlre U's vérilos du calé-
cliisnii', on n'es
Miiiis ton
l rempli qu'avec trop de néf.'liî;''ii*!e, on esl
tonr
l donnée à litre k"""^»''' ''•' M'"'
l à lait. C'est à tort er. elVel (|n'on voudrait dire, ]
s'excnser, (ine la loi nous es
chacun la reeoil dans le saint haplème. Sansdoul.Miui.oiMine esl
baiitise dans
Christ se trouve enrichi de la foi à l'étal latent
mais ce
le semence divine ne lèvv pas et nr prnihtil pas di (jrtiiuls
ramraux (2) si t
lie est ahaiulonnée à elle-même et à sa verUi
native. Il v a dans riioinme, (
comprendre ; ci
ma
ili's sa naissance, une l'acnllé de
lie l'acuité a loulefois besoin de la parole
lèrnelle sons la poussée de laquelle elle puiss.-, comme on
dit. passer en ac
le. C
'est iush
'inent ce iiin arrive a
'homme
hrélien ipii, ren;.issanl par l'.'au et l'Ksprit-Saint, appoi
avec, lui la foi en germe ; il a cep
ndanl besoin de l'eiisei},'ne
meii
l (le l'Eglise, alin qm* celte loi puisse se no
iirrir, s(!
lopper et porter du fruit. C'est pourquoi l'Apôtre et
foi V
ICI!
l (II' l'auilHioii, el Caudilion a lira par la pn
déve
rivait : La
la parole du ChristÇ.]).
Pour montrer la nécessi
lé de renseignement, il ajoute: Com-
men
t eiilendronl-Us 4/ nul ne tcw parle? (4)
l'importance
Si, par ce (pii a été exposé jusqu'ici, on peut voir (|uelle «^sl
de l'instruction religieuse du peuple. Nous de-
vons l'aire tout notre possible pour (pie l'enseignement de la
doctrine sacrée, l'instilntion la plus utile pour la gloire de
Dieu et le salut des âmes (,)), pour Nous servir de paroles de
Notre prédécesseur Benoît XIV, soit toujours florissante ou
(1) Jud. 10.
(2) Marc. IV, 32.
(3) liom. X, 17.
(4) l'L 14.
(5) Oonslit. Etsi minime, 13.
— mn —
.'liiic ('riitli-
himiiil tout
3ir t|iielle osl
le, Nous de-
iicmtMil lie la
la },^lnire (le
[le paroles de
lloris-t-fti'»' ou
si un la néglige
rV'm'r.ihIcs Fivccs. sati^l'air.' A ce |
I'"' ['■•"■t, y Hoit r.'Hlaiiri'M-. Voulant, donc
lolal sii|ti(Mne, t.'t lairc léKiKT parlont
(""■'"•"te. Il •'•Mit' L't pareillt) façon .1
i'<'s -.'rave (hnoir d.' j'apos-
<l<'
Nul
l't'
autoritn snpn^nii' et pour tons le» d
•'Il nnt« nialicif si im-
aKÏr, Nous (^laltlissons.
triplions snivanli-s. (pii dcvronl tHrc éi
ohst'ivécs.
I Tons les niiY's et f/LMUiralrnient, l
iocèses, les près,
roilenienl e.\écnlées et
d'Atnc IViont le e,até('l
lètes (le l'année
l'iilitMc, an\ entants d^s denx se.\
diiil croire et l'.iji
ons n'\i\ ipii (iiil cliar;,'e
lisnie tons les jours de dinianclies et de
itMiro
II
»wnisen excepter un seul, pendant une I
'' puni' se sanver,
'(*, snr les choses qne ch.icn
Ilsd
jour
(n-ront aussi, |iar nue rel
l«'« picparer. à des epo.pies fixes de j
lion dessacK.nienlsde l'enilence et d,. (Innl
•'••lilc continne de plusieurs
iiiiée, à la récep-
n'nialu)n.
•^ I)e iiiènie et
de(;arènie, el. s'il je r.,iil
leront les jenues m-n.-
ivt'i- un soin tout à f.iit spécial, tous 1
après les lÏMes de iVi
•'S jours
>\iU's. ils prépa-
•'iii''li'iiicnl leur I>i(Miii(.n. (
t l-'s Jennrs Miles, [.onr (ju'ils lassent
•oininunion.
D
iiis toutes les paroisses, on etabi
.'issociation de la doctrine clirél
ira canonii|ueiiienl une
il surtout où le uondM'(> de
icnne où [es curés trouveront
iiqii''s (|ui s'adonneront à ce niiniste
s prêtres .>st faillie, de
.luxiliairt!
oii'e (Il
vl
IcSo
I)
len uu(
|ue poui' ^Lraf.'iier les indnl
l'P, tant [lar Z('le pour la
iiverain Pontife à cet a-'te d,. c]
iiiis les ■"■randes vill
la ri té
'uces attachées par
I)
es
luiiversités, lycées
, surtout en celles où il
V ■■>
, l'oile-es, on établira d(
des
poiii' instruire des dogmes et tf 1
••ours de relifiion
'l'^sse (|ni fré(|ueiile les écol.
iiK'iition de la ivliuion.
1 morale (
■hrél
ienne !a jeu-
piiblKjues où il n'est pas lait
0. M
moins besoi
îiis comme, surtout de notre t
Il d insti'uctiou (jue l'enfa
•'inps, l'âge niùr n'a pas
'oiiscenx (jni ont charge d'âni
uce
to
us les curés et
^il»" »|ui doit être don
es, outre l'homélie sur l'Kva
'loissiale, à l'heure la pi
liée tous les jours de 1
li-
ns 0
ète à la messe
vienne — eu dehors de l'h
pportnne pour que le peuple v
'■'■ont, en un lano-aL'c f;ifil
enre du catéchisme d(;s enfants —
laClH! H c.
omprendre, le catéciiism
e aux
i-l
j'^f"
■jnê
— 392
fidèles. lisse serviront pour cela du « Catéchisme du Concile
du Trente)), de manière à traiter eu ([uatre ou ciM([ ans, le
symbole, les saci'ements, le décalogne, la prière et les com-
mandements de l'Kglise.
Nous établissons et ordonnons ces choses, Vénérables Frè-
res, eu vertu de Notre autorité aposlolicjue. Vous devrez faire
en sorte, pour votre part, chacun dans votre diocèse, que ces
prescriplioMS soient exécutées inlégralement et sans retard.
Vous devrez veiller et prendre garde, dans la mesure de votre
autorité, à ce que Nos ordi'es ne tombent pas dans l'oubli, ou,
C(! (lui revient au même, ne soient obéis qu'avec négligence et
relâchement. Pour éviter réellement ce déiaul, vous devrez
user des recommandations les plus assidues et les plus ins-
tantes afin (\no. le urés n'abordent pas le catéchisme sans
préparation, mais au contraire s'y préparent à l'avance avec
soin, afin qu'ils ne prononcent pas seulement les paroles de la
sagesse humaine, mais que, dans la simpUcitr du cœw et. la
sinccrilê de Dieu, (l), ils suivent l'exemple du Christ qui, bien
qu'il mil au jour d(>s choses cachèrs depuis le commencemctU du
monde (v') parlail cependant toujours aux foules en paraboles (3).
Nous savons i\\u^ la même conduite fut tenu<> par les apôtres,
iustruils par Ui Seigneur. C'est d'eux que Grégoire le Grand,
disait : lis ont le plus ijrand-soin de prêcher les choses simples aux
peuples simples, les choses compréhensibles et non point les choses
élevées et ardues (4). Or, en ce qui concerne la religion, presque
tous les honnnes, dans les temps actuels, peuvent être classés
parmi les simiiles.
Nous ne voulons pas que certains, en raison même de ce
goût qu'il faut avoir pour la simplicité, se persuadent que ce
genre d'enseignemeni n'exige ni lalieur ni méditation. Au con-
traire, il en demande plus que tout autre. Il est beaucoup plus
facile de trouver un orateur qui parle avec abondance et
splendeur, qu'un catéchiste dont l'enseignement soit louable
en tout point. Donc, de quelque facilité pour la pensée et l'élo-
(1) IlCot: 1, 12.
(2) Jl/atih. xrii, 35.
(3) /'). 3-1.
(4) Morai. i XVil cap. xxvi
el les com-
— 393 —
<:i]lioi. q.io l'on ait été doué par la nature, qu'on retienne bien
ceci : ([ne jamais l'on ne parlera aux enfants on an peuple de
la doctrine chrétienne, de façon à produire du fruit dans les
mues si ce n'est après s'être préparé et exercé par une sérieuse
méditation. lisse trompent ceux qui, se fiant à l'ignorance et à
Tnifériorité intellectuelle des foules, prétendent pouvoir, en
ces matières, agir avec négligence. An contraire, plus' les
auditeurs sont novices, plus il faut de zèle et de soin pour
accommoder les vérités les pins sublimes, déjà si élevées au-
dessus des intelligences ordinaires, à la compréhension plus
l.nble des ignorants qui, tout autant que les sages, ont besoin
de les connaître pour arriver à l'éternelle béatitude.
iMinn, Vénérables Frères, qu'il Nous soit permis de termi-
ner cette Lc'ttre on vous adressant la parole de Moïse: Si
quelqu'un est du Seùjncur, qu'il se joigne à moi. ([) Remarquez,
Nous vous en prions et vous eu supplions, quels désastres
résultent pour les âmes de la seule ignorance des choses divi-
nes. Beaucoup de choses utiles et parfaitement louables ont
peut-être été instituées, dans le diocèse de chacun de vous,
pour le bien du troupeau qui vous est confié. Veuillez cepen-
daiil. par-dessus toutes choses, consacrer tout ce que vous
pourrez de vos eirorts, de votre zèle, de vos soins et de vos
instances assidues à ce que la connaissance de la doctrine
'hrélienne pénètre et imprègne complètement les esprits...
l'hanin, Nous Nous servons des paroles de l'Apôtre f>ierre7a
nrit la iinkc pour lUidminislrev à autrui, comme les bons dispen-
sateurs de la (jrdre de Dieu aux formes diverses (i).
Que votre diligence et votre ingéniosité, grâce à l'interces-
sion de la bienheureuse Vierge Immaculée, soient heureuse-
ment excitées par la bénédiction apostolique que Nous vous
■iccordons très airectueusement à vous, à votre clergé et au
peuple confié à chacun de vous, comme témoignage de Notre
;iirection et comme gage des dons célestes.
Donne à Rome, près Saint-Pierre, le IT) avril 190,-), la deuxiè-
'iic année de Notre pontificat.
PIE X, PAPE.
(1) Kxod. xxxri, 26.
(2) I Pe(r IV, 10.
?1
il
? 5
I !
\ *
— 895 —
^39)
CIRCULAIRE AU CLERGE
( ArclicvHché dn Québec.
( 16 déo'iiibiT 1!)()5.
i«-.^
I)
I. OAU-rW à fair.. „.„„■ I'.,r|.heli.,at de Saint-Datmen, .|»i a été in.endié
II. ln,iwl«.-u,c.,sa,.c.onlées par S. S. Pi« X à prop.,s ,l« la ,,re,mèr« Com-
tlllItlIOll.
m. Dimtiou à suiv,.. à l',;j,Hf,| ,l,..s vendeur., d« hois.soi,s ..an.. li«en,.e.
Hii'ii <-|ifrs C(illalior,ii,.iii's,
I
Vous comi.iis.sH/, ions !<> désastreux incendie nui a réduit en
■itdres, le 28 novembre, le grand orphelinat de Saint-Damien
ans nue .•nnple d'heures, ce vaste établissement - pour le-
lel sou foudaleur s'était imposé tant de sacrifices et qui fai-
il tant de buMi dans tonte cette région -aété complètement
'iruit.
ma
la
Il n'y a pas en de pertes de vie ; rendons-en grâces à Dieu •
Ms environ HOO personnes- orphelins, vieillards, religieuses
se sont trouvées sans abri, sans provisions, sans feu dans
ligonrense saison de l'hiver. '
I.Hs paroissiens de Saint-Damien et des localités voisines ont
■l.ioye b..ancoMp de dévouement et de char4té ; ils ont ac-
"illi fhez ."iix, les uns. des oruhelms. les autres H» r.....,n,.„
"■lilards. " ■ " "'■ '■ "
306
Cflle charité k'iir lail hoiiiitni
lions du ciel. Les religieuses el ceux qt)i ii'onl pu ètn- placf
ailleurs
I' rt leiii' niérilera les béiiédic-
li:
ont été installés dans rhôi)ilal où ils seront bien à
leli'oil. mais au moins abrités pour l'hiver.
Les assurances ne couvrent qu'une faible partie des perles
éprouvées. Cependant M. l'abbé Broiissoau. qui a consacré sa
la l'ondation de celte institution, ne s'est pas découragé.
vu; a
domptant toujours sui
l;i miséricordieuse Providence de Dieu,
1 ne songe |)as à abandonner ses pauvi-es, mais à tendre de
veau la main aux pv-rsoiuies charitables, ([ui sont légion
non
dans l'archiiliocèse de Quéhei'. et «jui ont compris depuis
longtemps la beauté et rimiiurlanc--
[ilus populaii'es (]ue r.oiis ayons ici.
dt
soi
1 (f livre, l'une des
,1e sais que je vais au-(
levant de votre attente el de vos désii's
en vous
demandant de faire d'ici au carême une collecte dans
hacuue de vos églises et chapelles, [lour aider a n
os ouailles st
bâlir l'oi-
M'OIlt
pheliual el l'hospice de Saint-Damieii.
heureus.s, j'en suis Hir, de donner leui' aumône pour une
œuvre qu'elles aiment et dont elles apprécient les bienfaisants
résultats. Le produit de cette quèle devra être envoyé sans
retanl à Monseigneur II. Tèlii, procureur de l'Archi'vèché.
II
liC jour de la première Communion est considéré, à bon
droit, (îomme l'un des plus beau.x, des plus mémorables de la
vie. L'enfant dont la raison s'épanouit à peine y pense déjà;
ses parents le lui rappellent souvent et l'y préparent avec
un soin tout particulier : c'est un jour de grande fête pour
ce cher commuiiiant et pour tous les membres de sa famille.
Noire Seigneur se donne à lui eu iiourriliire : reufaut est prêt
à tout faire pour sou Dieu. Il renouvelle les promesses de smi
baptême, il se consacre au Sacré-Cœur de .lésus et à l;i
Très Saiiiti! Vierge. La joie inonde sa jeune âme ; il sait
que l'action ([u'il vient de faire est la plus sublime de toutes et
exige de lui une vit; viaieiuent chrétienne.
Longtemps avant sou élévation au souverain Pontihcat,
RiK X avait compris riutluence salutaire que ce jour si grand |
cl si beau pour les enfants pouvait exercer sur toute leur car-
!i les bénédic-
VI èfi'c pl.ict's
jiM'Oiil bien à
lie (les pertoh
;i ronsiicré sa
is (lécoiiraf^c.
ence de Dieu,
à leiulre de
i sont, léjiion
inpris tU'iHiis
vv. l'une des
de vos désirs
rolleele dans
à rebûlir i'or-
lailles sernnt
me |ionr nnc
s bienfaisants
envoyé sans
chevêche.
sidéré, à bon
norabies de la
y pense déjà :
•éparent avec
ide let(! poMV
dt; sa laniille.
'niant est prêt
iiw'sses de sun
lésns et à l.i
Ame ; il sait
le de toutes et.
toute leur car-
— 397 —
lière, et il s'était appliqué, en conséqu
reli
?ieux possible à la fôte de la première Com
eiice,à donner tout l'éel;
I ape, Il n a pas oublié les pratiques fructueuses d"
1ère paroissial; il veut que ce J
munion. Devenu
son iriinis-
ineut et devienne une so
our soit célébré solennell
niuniaiits et
(1
urée féconde de f,n-âces
pour leurs familles. C'est
pour les com.
daigne ouvrir les trésors de l'Iv-l
pour cela qu'il a
lions oi'dinaires, u
jour d
e leur
ne indul^'ence |)!énière, 1'
ise et accorder, aux condi
l)reiuière Communion, et 2° à 1
quau troisième degré, j)ourvu qu'ib
aux enfants le
eurs parents jiis-
y communient et prient à rintenlion du So
issislenl à la cérémon
le.
Vous
iiverain Pontift
vo
uiière Communion, le
iidrez bien exhorter, qnel(|iu; I
cher <lt
et à "■;
accord. 'r. Il y aura ià union de I
, les parents, les familles eiili»
eiiips avant la pre
res a s appro-
a sainte table en même temps que les ii
'KI..M' les indulgences que le Saint Père' dabni^é' lia'
eiireux enfants.
Imients, de saintes résolut
ei venli.'s prières, de b
siirnatii relie ui
ions: ce sera la vie chrétienne 1
iiira des fruits de salut.
Vous profiterez de cett
jui se répandra dans la f
ons seii-
a vie
amill
t' entière et pro.
e circonstance
jeunes comniuniants dans la so-.-iété de T
lez soin ensnile de les réunir fréi
ieiirs promesses d'honneur et 1
recueilU'rout, s'ils y soûl fidèl
pour enrôler tous les
'empérance. Vous au-
liieminent, de leur rappel
es av
es.
atitages précieux qu'il
ppelei
s (Ml
Cert.
■i U
mies mères de Utin
ille
')ilelle de leurs petites filles, I
s (M
lU'l
'inier(! Communion ou re<
(dupent beaucoup trop di
orsqu'elk's doivent faire le
'""i ''lies en fout d'élégantes i)oi
evoir le sacrement de Confi
'ii'ds admira t(
ipées qu'elles ex
iir
rma-
posent aux
II' (|ue les enfants
'•^ fin public. Sans doute, il est très dési
'iiivenablement v('!tiis-
W'Jient, en ciis solennell
i'Nis ne soient pas distraits, absorbés
; mais il est bien plus désirabl
la-
t^s circonstances.
e eiKîore
N.
pourrait-on pas se deinand
par de semblables vétil-
er
"inans Uieltent autant d
parfoi
s SI ces vaniteuses
solid(
e soin
« vertus, lésâmes de leurs ch
i orner de piété, de fo
'"'!• des saintes dis
■ 'vception de ces grand
positions qu'il est nécessaire d
1 vive et
Hrs petits et à les néné-
pei
apporter à la
II- altenliou sur
agrément.:' fi serait bon d'appelei
couiprendre que
ce sujet t!i de leur fai
!■■ il
î ?..
— 398 —
Wuv a.'voir esl avant lo.il .h- saMrl.lhT Irnrs ..nfniils. de lour
inspin-r l'horn-ur du pé.he. l'esprit d. prii-.v et (le ren.eille
n.el.l, iMi.inur de la sainte vertn d.^ pn.elé, le des.r ardent de
pronier .les -.'râees qui vont leur être oetn.yees.
III
Tons les confesseurs, sans exception, sont strir-lenuMil t.enns
ae se conforn..r aux décrets de nos Con.Mles v' et vu» de Que-
bec (voir Discipline, p. -m, •2" édition) , et de refuser 1 absolu-
,i„M à ,iuic<.n.ine vend sans licence des h..issons enivrantes:
oDinibvs sioH Urenlia niupoiinm
fj-n-rnilibus. et même à ceux
,,„i av.nil (d.t.'un unelicence.se pcrnielleut <ie vu.lei- la loi
..ivilf'el la loi moral.': lalibus mupouibus ln,em lam r,nkm
„y„m u.orainn vk.tnunhvs. l.a .'ondu,!.. .les r..nfess..urs do.l
Are la méi-ie partout et toujours, d.^ telle sorte .lu.' h-s cou-
„ahles soient forcés de r.Mimicer à leur trali.; illégal et le plus
^ouv.Mit in.n.oral. s'ils v.«ulent s'approcher des sacr..ments.
LVxpéri.Mice dt^montre qn.' -''est le seul moyen -mais un
moyen .'«ira.-.. - de reprim.'r l.'sabus .-t .l'enrayer 1." pro-res
du fiéaii lie l'alcoolisn..'.
- J'ai l'intention de faire lair.>, dans le .■.mis de l'année
1906 des piedicali.)ns i-ontre l'alcoolism.' .laiis lont.>s les
naro'isses du duuvs.- ' e.t de rétablir sur des bases solides
la société d.' Tempéran.'e qui a fait tant de bien autrefois
1- société dont le zèle s'<>st refroidi en certains endrmts
et qui est plus nécessaire que jamais. Vous voudrez bien prier
pour le succès d.> celte croisade antialcoolique «ini se fera dans
fiiilérèl spirituel et l.'inporel de notre iienple.
.le profite de la piés.'ule ciimlaire |.our vous souhaiter un.'
sainte, heureuse .■! fructn.'use amie.- 1906 et pour appeler sur
uis/snr votre ministèn- pastoral .-t sur v..s ouailles, les plu.
amples bénédictions du Ciel.
Agréez, bien idiers Collaborateurs, l'assurance .le mon entier
(lévonemenl .'U N. S.
•'• 1,oI!1s-Nazaihe, Akch. .le Québec.
V(
iifiinls. de leur
• t (le rtMiicillp
désir aidenl de
III
I
i I
il i
!:î
•ii'lenuMil tenus
fl vu' de Qiié-
•fdser l'absol li-
ns enivrantes :
luAnie à ceux
(le violer la loi
/evi tdvi rivilrm
on fesse MIS doil
II' (jue les cou-
Ué^al el le pins
les sacrements.
)ven — mais un
rayei' le pro^çrès
APPENDICE
j '
ours de l'année
dans tontes les
'S hases solides
' bien autrefois
ertaius endroits
)ndrez bien prier
• (jni se fera dans
ns souhaiter une
pour appeler sur
ouailles, les pins
lice de nu»n entier
H. de Québec.
Itinéraire de la Visite Pastorale de I8!)8
3,
4
5,
G
/,
8.
'.I.
10.
11.
\-2.
VS.-
14,-
15-
IG-
17.-
18-
lil.-
■2(1-
21.-
"22 -
2:<..
— Sladacona Lundi 30, 31
,— Linioilou Mardi 31 mai, ler
,-Sainle-Foye Mercredi 1, 2
—Cap-Rouge Jeudi 2, 3
— Sillery Vendredi 3, 4, 5
— Reaiiport Dimnncheh, G, 7
— Saint-Joachim Mardi 7, 8, î)
—Saint-Tite des Caps lemli ».), 10,11
— Saint-Fenéol Samedi M, 12. 13
—Sainte-Anne de Beaupré Lundi 13, 14
— Châtean-Richer Mardi 14, 15, 1G
—Ange-Gardien Jeudi IG, 17, 18
— Saull-Montniorency Samedi 18, 19, 20
-Laval ]i(,rdi 21, 22, 23
— Lae Reauport Icxidi 23
— Stoneham Jeudi 23, 24
— Tewkcsbury Vendredi 24,25
— Valcartier Samedi 25, 2G
-Sainte Catherine Dimanche 2G, 27, 28
— Saint-Ambroise ]fardi 28, 29, 30
-Ancienne-Lorelle Irudi 30 juin, 1er,
-Saint-Augustin Samedi 2, 3, 4 j
-Poinio-aux-Trembles Lundi 4, 5. 6
nuu
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2(5-
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30.-
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40.-
41.
4-2.
— SainloJoaiuie \l(rcrnli 0, T. s
— Ki-ureiiils Vnulndi S. '.•
-Cap-Santé Sumvili '.», in. Il
—Porliieuf /•"'"''■ 'U ^y ^']
— Deschambanll Mmcvedi i;k l'i. IJ
_ï^aiiil-(.iill)«il. VnidniU IJ, 11»
— SaiiU-AUtan v/mn/t IC», 17, IS
-drondiiies ..Lundi I», !'.>, 2U
-Sainl-Qasiniir «ercmli 20, 21, 22
-Sainl-Thmibe Vcndrrdi 22
-Saint-Ubalde VrndvnU 22, 23, 24
—Notre-Dame de MonUiuhim Dima ne lu- 2\, 25
—Saint Rémi /-»"^'« 2''>' 2()
— Rivière-à-PieiTO ^lordi 20, 27,
—Saint-Raymond Mercredi 27, 2S, 21)
—Sainte-Christine Vendredi 2!), 30
-Saint-Basile Samedi 30, 31 juil, 1er
—Notre-Dame de la Garde... .l/«r(/i 2
— Charleshonrg m aulomnr
u
u
; 1 1 hH
u
- 5' —
il
IS
20
oo
2i
PROCËS -VERBAL
DE l'assemblée du lltlJEAU DE LA
SOCIÉTÉ ECCLÉSaSTIfE STJOSEPH
TENUE AU SÉMINAIRE UE (JUÉHEC
LE 16 AOUT 1898
Sous la présidence de Mgr C.A. Marois, Y. G.
Présents : Mgr Têtu, MM. Antoine Gauvrean, Jos.-Octave Fau-
cher Edouard Fafard, Frs-Xavier Gosselin, Nap.-Joseph Sirois,
llis-Eugene Beaulieu, Frs-Xavier Faguy et Joseph HofTman
procureurs. '
Le procès-verbal de l'assemblée tenue le i7 août 1897 est lu
et adopté.
Par le décès de S. E. le Cardinal Taschereau, Mgr l'archevê-
que L..N. Bégin devient de droit président de la Société
On procède de suite à l'élection d'un vice-président et Mgr
C.-A. Marois est élu à l'unanimité. M. Aimé Bureau devient de
droit procureur.
Les Messieurs dont les noms suivent sont reçus membres de
la Société.
MM. Ghs-Stanislas Richard,
Louis-Honoré Paquet,
Gédéon Laverdière,
Alexandre Lepage,
J.-Ale.\is Pûulin,
H
^
— G* —
Emilit'ii !Mclw!llH,
Joseph Doiialdsoii,
Aiiluir Dmnais,
Joseph Vaillancourt,
Kmile Giroiix,
Miirlial Dubé,
Oclavc Desrocht's,
Jost'pli Halle,
Isaïc (lalcriieaii,
Knicsl, Moiilrt'iiil,
Napoléon Lallamme,
Walstaii Pi'oiilx,
Jos.-Narcissf Gignac,
Améfh'e Hoiilin,
Juhn Hiinl,
Giislavf Cloulier.
MM. Ls-Alficil IJoissinot et Cléophas Simarrl ont ôlé exclus
en vertu du N" 15 des Rèfjles. M. Siniard a été réadmis dans
le cours de l'aiinéo par Mgr le Président.
Le secrétaire donne les noms des membres décédés depuis le
dernier bureau :
S. E. le Cardinal Taschereau,
MM. Charhs Pouliot,
Narcisse Bellenger,
Eloi-Viclorien Dion,
Frédéric Oliva,
"Victor Legaré.
LsOlivier Moisau,
Albert Beaulieu,
Georges Lavoie.
Le trésorier lit le résumé des comptes comme suit :
RECETTES
Contribution des membres 8 5,323 83
Arrérages perçus 122 05
Don d'un bienfaiteur 8 00
Remboursé par Saint-Janvier de Weedon 1,000 00
'' l'Isle-auv-Grues ?'H) OU
mm
iédés depuis le
8()
45
:i
46
875
55
iî,77!)
G8
115
(iO
Tnlén*'t;\ la Caisse d'Hconomie
liUt'nH sur dépôt à la Dan(|u« Naliunale ..........
IiiténMs sur fonds placés
Dépôt à la Caisse d'Ecoiiomi.3 au dernier Uiuvaii
Dnpotù i.-i Banque Nationale au dernier Bureau
T^^r^r,«,r, « 10,51 i 62
DEPENSES
iVusions accordées par le Bureau de 1897 $ 4 305 oo
IViisions accordées par Mgr le Vice-Présideut {m 30
'"''^"•:''>-f'h'"'n>''' IJOOOO
Impression du rapport .,2 50
Dépôt à la Caisse d'Economie !................... 3 ',!•) 76
Dépôt à la Banque Nationale (=1=) !!..!!!!!.!! 1 1(} 06
DETTES ACTIVES
l'rôt à la labrique de St-Jauvier de Weedon (5
Pivt i\ la fabrique de N.-D. de la Garde (5 p. c )
l'rét aux RR. F^I>. Trappistes d'Oka (5 p. c.) ...
Pivt à la fabrique du Lac Noir (5 p, c.)
l'i'H au conseil municipal d'Inver
Prêt à la fabrique de Saint-Elzéar ,
Prêt sur hypothèque (5 p. c.)
Compagnie des irainways de Saint-Ro^lh"!
BaïKiuo N '■ mal. .10 actions 6 p. c.)
Assuran. . ,., Québec (4 actions 8 p. c.)
Bopôi à la Caisse d'Economie (3 p. c.)
'! ;i !■! Banque National ■ (3 p. c.)
810,
>I4
62
p. c).
s o p. Ci.
J. c.)
D
8 5.000 00
. 4,000 00
v',000 00
• ii,000 on
•2,000 00
1.000 00
1,100 00
liù 00
300 00
80 00
3,442 76
119 06
821,106 82
PAS DE DETTES PASSIVES
Les procureurs allouent les pensions suivantes •
MM. Charles Trudelle .,f,,, nn
^^'--H«"« ■■::::.::::;::::.:::: illll
4*) Kec-cttes ordinaux $6.411 34. Dépensas ordiuaires?.-, 852, 80. Surplus 8558,54.
1
- 8* —
MM. Félix Dumontier ^^00 OO
Ovide Grenier 200 GO'
Joseph Dion 200 OO
James Nevilie 200 00
Jean-Baptiste Plamondon 200 00^
Maxime Hudon 200 00
Louis Sanfaron 200 00
Darie Lemieux 200 00
Etienne Grondin 200 00
Wenceslas Plaisance 200 00
Franrois de B. Boutin 200 00
Charles Boulay 200 OO
François Têtu 200 00
Pierre Théberge 200 00
Pierre Plante 200 00
Louis Dion 200 00
Basile Robin '50 00
Jean-Baptiste Villeneuve 150 00
Jean-Baptiste Blouin IJÛ 00
Narcisse Gauvin » ^50 00
Herménégilde Dubé 150 00
Joseph Bourassa 100 00
Edouard Roy '00 00
Léandre Hamelin 80 00
Ls-Antoine Martel *^0 00
Raymond Casgrain ^0 00
Augustin Bernier 80 00
Godfroi Gandin . 80 00
Laurent-B. Chabot 80 00
$ 5,030 00
Fait et passé à Québec, le 16 août 1898.
C. A. Marois, V.-G
Vice-président.
H. TÊTU, Ptre,
Secrétaire et Trésorier,
— 9* —
•200 GO
200 OO
200 OO
200 00
200 OO
200 OO
200 00
200 00
200 00
200 00
200 00
200 OO
200 00
200 00
200 00
200 00
150 00
150 00
150 00
150 00
150 00
100 00
100 00
80 00
80 00
80 00
80 00
80 00
80 00
5.030 00
-G
e-président.
Pire,
lire ci Trvsovk'~
EXTRAITS DU LIVRE DE RECETTES
DE LA
SOCIÉTÉ ECCLÉSIASTIQUE SAINT-JOSEPH
JUSQU'AU 1" OCTOBRE 1898
ANNÉE 1897-98
Sa Grandeur Mgr L.-N. Bégiu » .,,,. ^^
Mgr C.-A. Marois. P. A. V G '^ ^"^
" H. Têtu, P. D '•' ^0
'• C.-O. Gannoii, P. D ''"^ ^^
MM. Ai.det, Philippe ■.■.■.■.■. '""'/'^'^
Arsenault,. Ciovis '^ ^^
B.icoii, Charles "'"." ^ ^'î;
BaiUargeon, Charles ?. ^^
BallaïUyne, James "™
Beandet, Alphonse 11'^
iieaudet, Placide ... ^'^ ^^
Boaudouin, Joseph .'.' '"i','''*^''
Beaulieu, Philippe "^ JJ
Beaulieu, Thos-Eug , .
Bégin, Achille ',' ^*^
Mégin, Ferdinand Z.' "^J''"^^
Bégin, Pantaléon ; ? 5?
fJelleau, Arthur .... ' "^"'
HeMeau, Lonis ".. ''^, ^^
Bergeron, Alfred „5 n*^
Bernard, Mendoza f,
Beinior. Augustin \ ^•^
Hernier, Bernard ""f '''•^^
Bérubé, Cvrias J? ^^
lilais, F.-X.-Ludger ...... !'? ?*^
Biais, Jacques . ^^ ^^
""" (j 00
'l I
I 11
— 10* —
MM.Blais, Walstati 17 00»
Blanchelte, Odilon 6 Oa
Blouiii, Jeaii-Baptisle malade
Boilard, Aldéric 6 00
BouchtM-, Anselme 24 00
Bouffard, lîerméiiégilde "80
Boulay, Charles malade
Boulet, Auguste 6 00
Boulet, Jean '23 00-
Bourassa, Alphonse malade
Bouiassa, Joseph 0 75
Bourque, Charles 33 6Î
Boulin, François malade
Breton, Jos. Elie 20 07
Broc-hu, Camille \^ 25
Brousseau, Gaudiose 22 00
Brousseau. Onésime 12 00
Brunot, l'Iric 12 00
Bureau, .Ion. Aimé 34 50
Cauliu, Onésiphore 12 25-
Caron, Alphonse 15 00
Caron, Auguslr 15 00
Carrier. C.-Édouar.l 0 00
Carrier, Eugène...! *' OO'
Carrier, Wilfrid 12 00
Casault, Edouard 35 00
Casgrain, Raymond malade
Casgrain. René ■' 00
Caslonguny, Alfred 0 00
Chabot, Ferdinand : ^ ''O
Chabot, Laurenl-B malade
ChambVrIand, Joseph ^'' 00
Chénard, David <> 00
Ghénard, Silvio •> OO
Ginqmars, Joseph ^ 00
Cinq-Mars, Napoléon 2i 00
Gloulier, Chh-Frs ^ '^0
Gloutier, Etienne '' ^^
Clnulier. Onésime '^ 00
— ir —
MM.Gollet, Ghs-Allyre g qq
Gorriveau, Etienne j2 55
Gôlé, Emile " |q qq
Côté, Georges .:;:;;;":; 45 ^^
Cote, Philippe ,j2 OO
Goulombe, Louis 12 oO
Coulure, Frs-Xavier ZZ^^^^Z. absent
Dassylva, Polycarpe 33 05
D'Auteuil, Alphonse 27 00
Deblois, Isidore ^g qq
Defoy, Henri ^2 oo
Delagrave, Théodule 21 50
Delisle, Philippe * J3 q^^
Demers, Benjamin -^g qq
Derome, Jean-Bte j2 qo
Deschènes, Ls-Philippe ,... 15 35
Deschènes, Silvio g qq
Desjardins, Bruno jg qq
Desjardins, Hospice 25 22
Desjardins, Jos-Rémi ^j gQ
Destroismaisons, Ls-Magloire g qq
Déziel, Anselme 4g qq
Dion, Albert g qq
Dion, Joseph 4 5q
Dion, Louis 14 qq
Dionne, Alfred 24 00
Dionne, Benjamin 15 qq
Dionne, Charles ,; qq
Dionne, Elzéar g qq
Dionne, Emile g gQ
Donaldson, Joseph g qq
Dorion, Hégésippe
Drolet, Pierre 3q qq
Dnbé, Herménégilde ZZZ malade
Dubé, Paul j5 qq
Dnbé, Prudent ^ I4 qq
Dulac. Adolphe ;,, [o qq
Dumais, Arthur g qq
Dnmais. .Tn«pnh J,^ nn
• i m u('
]
i
I
1
"1 1
— 12* -
MM. Duniais, Ludger G 00
Dumas, Théophile 6 00
Dumonlier, Félix malade
Dupont, Charles <i 00
Dupuis, Fernand I" 00
Dupuis, Odiloii ^ 00
Easr,Ulric 12 00
Fafard, Edouard -îO 00
l''ajj;uy, Frs-Xavier 0(5 00
Faucher, Adjutor 10 00
Faucher, Amédée 6 00
Faucher, J.-Oclave iâ 00
Feuilleault. Jos.- Alphonse 2H 50
Fillion, Philéas 0 00
Fillion. Maxime là 00
Fiset. Ls-Napoléon 6 00
Forlier. Frs-Narc 40 00
Forlier, Hilaire 0 00
Forliii, Auguste I" 00
Fournier, Cyrille 6 00
Fraser, Georges '^1 50
Fréclielte,^ Honoré 2-2 50
Freuelle, Eugène 34 50
Gagné, Charles '. 12 25
Gagné, Lucien 2G 00
Gagnon, Adélard 14 00
Gagnon, Joseph 6 00
Gagnon, Ls-Jos 22 00
Galerneau, Charles 18 00
Galernea ', Isaie 1 50
Galerneau, Jos-Elzéar 18 00
Garneau, Ferdinand 38 00
Garneau. Philippe 7 80
Garon, Denis 8 50
Garon, Louis 15 00
Garon, Samuel 12 00
Gandin, Chs-Godfroi malade
Gauthier, Augustin 21 00
Gaiivin, Narci>?t' m.alade
- 13* —
MM. Gauvreau, Antoine ^3g ^q
Gaiivreau, Lucien 22 10
Gendron, Félix, V. G 13 50
Gignac, Joseph '* ^ qq
Gingras, Apollinaire 33 qq
(îingras, Joseph g qq
Girard, Joseph 2o 50
Giroiix, Gnillaume 25 qq
Godbout. Adolphe Ig qq
Godhoiit, Charles-Ovide g qq
Godbout, Pierre ^ qq
Godin, A.Ovide 33 qq
(iosseliii. Aniédée g qq
Gosselin, Auguste ,^ ^q
Gosselin, David 05 5Q
Gosselin Frs Xavier '' Ç| qq
Gosselin, J.-Bte * .)| qq
Gosselin, Louis g qq
Gondreau, Georges ]^" |^ ^q
Gouin, Arthur , .,., qq
Gouin, Charles " "3 qq
Grenier, Adolphe Ig qq
Grenier, Charles-Ovide.. ''Z^^'Z malade
Grondui, Etienne ^,,j,^^
Grondin, Pierre Ig -q
Guimont, Daniel |- qq
Guiniont, Joseph i- qq
Guy, Bernard-Claude !.'..!!!.,! 25 50
Guy, Georges .*.'...'..'.'.'.'.*.". 24 00
Halle, Etienne ,„nio.î^
TT ,i. T malade
Halle, Louis .- r.^
Hamelin^Léandre ':.::::Z:ZZ:ZZ malade
Hébert, Pierre .. qq
Hoffman, Joseph 3.^ qq
Houde, Jos.-Edouard ,,/,]" g qq
Iloude, Théophile '"" g qq
Huard, Victor-Alphonse g qq
Hudon, Arsène - -r>
Hudnn, Ernest .t, .-^q
2''!
— 14* —
MM. Hudon, Eugène 6 OO
Hndon, Joseph-Honoré 6 00
Hudon, Maxime malade
Jobin, Joseph 6 00
Jolicœur, Siméon 12 00
Kelly, Patrick 21 00
Kirouac, Jules 6 00
Labbé, René - 21 00
Laberge, Joseph-Esdras 12 00
Labrecque, Honoré 35 00
Laçasse, Arthur '12 00
Lachance, Arthur 15 00
Lachance, Jos-Télesphore 7 50
Lafrance, Alexandre 19 00
Laliberié, Éloi •' 19 00
Lambert, Zoël 55 00
Lamolho, Albert ♦> 00
Langis, Louis-Jacques, V. G 12 00
Langlais, Alphonse 0 00
Langlois, Charles 0 00
Langlois, Jos-Octave " 00
Langlois, Louis-Alfred 21 78
Laplante, Frs-Xavier '^ 00
Lavoie, Joseph "^ ^0
Leclerc, Bruno 0 00
Leclerc, Charles l" 50
Leclerc, Edouard l'* 00
l-pclerc. Honoré 21 00
clerc, Pierre 9 00
Lecours, Irénée ' • 0 00
Legaré, Victor '5 00
Lemay, Albert 0 00
Lemay, Philogone '0 00
Lemieux, Célestiu *^ 25
Lemieux, Darie malade
Lemieux, Gaudiose '' 00
Lemieux, Gilbert ^^ 5?
Lessard, Hubert 24 75
Lessard, TiOuis . = = ..= ...- 21 00
6 0(^
6 00
malade
6 00
12 00
21 00
6 00
21 00
12 00
35 00
12 00
15 00
7 50
19 00
19 00
55 00
6 00
00
78
12 00
6 00
6 00
11
21
18 00
7 50
6 00
17 50
14 00
21 00
9 00
G 00
15 00
6 00
10 00
8 25
malade
0 00
18 00
24 75
21 00
— 15* —
MM. Lessard, Philéas en -^
Levassenr, Joseph " o. ««
Lévt'-que, Clément "..'.'...'.. 18 75
Lévèque, Luc 12 00
Lindsay, Lionel ' .9 c»
Magnan, Aristide !'.!'.!.,'..'. I8 QO
Maguire, Eiistache '' 2\ OO
Marceau, Ludger ..."...* 15 qo
Marcoux, Auguste "* g qq
Marcoux, Edmond -/ ^n
Marcoux, Thomas n «a
JNlarois, Odilon .q „„
Marquis, Joseph '" 30 00
Martel, Louis-Antoine '" rr^n]■,A^
,, ,. T, , , malade
Martin, Edouard ,. ^n
,, ,. ., ., o 00
Marlin. Emile o ^^
Martin, Joseph-Etienne "" 09 50
Marlin. Olivier T^ -n
Matte, Damase c,,> ,,-
Mayiand, Lactance '"" 0/ -n
McLrea, Georges , .^1 ,^-
McGratty, Hugh .......!...."..* 12 00
Mercier. Théodore .^ ^^
Méthot, FraiiroisXavier |- qq
Meunier, Marcel-Prosper .*""*"' 24 10
Niichaud, Adolphe yo en
•Michaud, liermas o on
Miville, Georges g qq
Moiitaiiny, Théophile 35 qq
Montreuil, Ernest ,-, q„
Moreau, Arthur p „„
Moreau. Magloire U q-
Moriu, Joseph "" j.^ qq
Morissel, Alfred 9 qo
Morissette, Fidèle 99 95
Morissette, Léon * 00 nn
. Morissette, Rosario " iq «q
Nadeau. Coudé *'''' .^ qq
Naud. OnésiuiH ... ,-,.^ -^
il.
— 16* —
MM. Neville, James malade
20 25
18 00
12 00
11 50
31 70
() 00
18 UO
40 00
7 60
O'Farrell, John
O'Reilly, Patrick
Oiiellet, Ls-Philippe
Onellel, Pione
Paffé, Edouard
Pampalon, Antoine
Paquet, Alfred
Pilquet. Chs-llenri
Paquet, Nazaiio ...
Paradis, Aiijj;Kmile .
Paradis, G.-Beiijaniin
Paradis, Louis
Pelletier, Dominique .
Pelletie , Eugène ....
Pelletier, Forlunat ....
Pelletier, Fi-anrois ....
Pelletier, Georges ....
Pérusse, Ludger
Picher. Cléophas ...
Picher, Ludger
Pichette, Emilien ....
Plamondon, Jean-Bte
Plante, Orner
5 50
ihsent
30 00
6 60
I 50
IS 00
7 10
15 00
•25 50
7 (10
6 00
6 00
malade
6 00
Plante, Pierre malade
Poirier, Emile .
Poirier, Orner
Pouiin, Arthur,
oseph
Po
ulin, <
Pouliol, Alfred
Pouliol, Napoléon
Proulx. Armand
Pronlx, Narcisse
Rainville, Joseph-Aimé
Rémillard, Gustave ...
Richard, Charles
Richard, Edouard
Richard, Joseph
Richard. Saliuste
6 00
6 00
6 ÛO
G 00
25 50
6 00
0 00
25 00
24 50
1-2 00
43 55
0 60
0 00
13 04
nriiilade
20 25
18 00
12 00
Il 50
31 70
0 00
18 (10
40 00
7 60
5 50
«ibsent
30 00
6 60
1 50
IS 00
7 10
15 00
25 50
7 (10
0 00
6 00
mîilade
6 00
malade
6 00
6 '00
6 00
6 00
25 50
6 00
0 00
25 00
24 50
12 00
43 55
G 60
9 00
13 04
— 17* —
MM. Rioux, Joseph-M m __
Robin. Basile , ""
Rochette, Eleusippe ,,'''^^
Rochette, Léon .^^ ""
Rouleau, Albert !.".'!!"."'.!!.! 'o OO
Rouleau, Fortunat .......!.!. 03 nft
Rouleau, Joseph .........!!!.' 6 00
Rouleau, Joseph-E 04 qO
Rouleau, Th os- Grégoire .'....."!!.!!.!."!." 40 OO
Rousseau, Albert ,. ^„
Rousseau, IJlnc o, ac
Hoy, Arsène j. c.„
Roy'^""ne ;;;;:;:;;;; m
Roy, Edouard , ""
R„„ c-i- malade
^oy' El'a? G 00
Roy, ,To8 Edouard. .^. -„
Roy, Joseph-Olivier "^ ].(.
Roy, Phiiéas ;.;;;;;; ,5 z
Roy. Placide ";:.;:;:::::;:; ^Z
Euel, Jean-Baptiste ,g cq
Sam^on, Cyrille Z;;:ZZ;Z: 10 00
^^"^'Tn m"" •"«''-'de
Savard, Odilon ,. „„
sco.. H^Arihur ::.:.. •.•.::.•..:::.•:.•: 3100
Sim.ird, Arthur 21 no
Simard, Gléophas ,= «a
Snnard, Henri .. „^
birois, Nap..Joseph 3^ q„'
Soucy, Télesphore ï......... 4 5A
Soulard, Joseph-B .........!!!!.. 13 oO
Talbot, Alphonse * ' * .., ^ç.
Taschereau, Auguste 9 oO
Têtu, Alphonse //.................. n qq.
Têtu, François ', ,
rp. .. X- malade
J héberge, Pierre ™,.i„j
rru-u 1 ^,, , malade
Ihibaudeau, Télesphore (• qq
Thiboutot, Jean-Baptiste 17 oo
Tremblay, Louis ,0 nn
ir^rpanicf, iiic-uaure 18 00
— 18* —
MM.TnidelIi'. Charles .' malade
18 00
6 00
15 00
18 00
() 00
21 73
(•) 00
13 50
7 50
G 00
:V2 00
Trudel, Thôophilc
Turcotte, Philéas
TurcollP, Sauveur
Turcotl(\ Théo[)hiU'
Turgeou, Gaudiose
Vaillaucourt, Arthur...
Vaillaucourt, Joseph
Valin, Josepli
Vallée, Achille
Veilleux, Joseph
Verret, Edmond
V( /iiia, Augustin
Vézina, Lénuco 0 00
Villeueuve. Jeau Baptiste malade
G 00
Vincent, Adolphe ...
ARRÉRAGES PERÇUS
«310 00
100 00
50 00
IG 00
15 00
7 50
5 00
2 00
MM. Ch.-Stanislas Richard
Louis II. Paquet
Samuel Garou
Gédéon Laverdière
Gléophas Simard
F.-X. Mélliot
Chs Henri Paquet
Ed.-Martin
MM. Hégésippe Uorion et Augustin Véziiia sont exclus en
vertu du i' ai'licle du N° 15 des rè„'les:
H Up membre est exclu de la société ipso f<iclo et sans qu'il
« soit besoin de déclaration :
« r Si avant le premier octobre i| n'a pas payé sa contribu-
« tion annuelle; mais dans ce cas, le Président pourra, sur
« preuve suflisante d'un empêchement légitime, autre que le
« défaut d'argent, et sur paiement effectif de tous les arrérages,
(I rétablir le dit membre dans tous ses droits, avant le premier
« janvier suivant. »
Archevêché de Québec, l" octobre 1898.
H. Têtu, Pire.
Secrétaire et Trésorier.
malade
18 00
6 00
15 00
18 00
() 00
21 73
(•) 00
13 50
7 50
G 00
3-2 00
C 00
malade
0 00
... 8310 00
100 00
50 00
16 00
15 00
7 50
5 00
■2 00
lit exclus en
» el siius qu'il
! sa coiitribu-
l pourra, sur
autre que le
les arrérages,
nit le premier
Hrc
re cl Trésorier.
1#'
QU^:8TlONES ANNO 1890
COM.ATIONIBUS TUKOl CKJtciS DIS. UTIENOV If
N AKCMIimFXESI IIKBKCENSI
MENSK JANITARIO
{Le^jalur articulus .Confôn-ncs erclé^iasliques „ in Disriplin.A
Tilins saoenlos, inlor protestanU-s habitans qui tum verbis
lo^'0 qu.bn...,n an:.n,enli. demonstrari possit : '
20 Christum Hlwl in ullimn cma inslituisse :
3" Apostolos de ro menlionem in suis epistoUs frm.r ■
TÇ%5
De sanctissimo Hosario B. M. Virginis qtu-eritur-
1" Qu^nain indulgentia, n-citationi Rosani adue.xa. sintv
.w^°.^uX;'' '""'"""^^ '^'^ '"^'•-'^- P-^'^'- indnlgen-
^'^ Cuinam competatpotesta8erigendi,W«/.7«,,^i.5. iîo.am?
1" Quornodo lieri debeat receptio fidelium in hanc sodilitatem
20*
MENSE MAIO
AdvtTsiis aiiglicanos episcopos qui inter si' graviu dis«idia
palam exhibuen.iiil do possibililale secuiidi maliimonii conlia-
hendi ab iis qui divorlium civile obliiiutMuni, Si^niprouius coii-
ciont's habiTo iutendil de iiulissolubililali; matrimoiiii. Id^o
quœrit argumenta validissinia quibus probari pos^sinl scquculos
propositiones :•
lo Malrimoniumjurc nalurali cl divino indis.wlubile est ;
2o Mnirimonium ab ^nfidrlibus Injitimi' conirarium dissolvipo-
test (luoad vinculum si, aUcrulro conjure ad fidem convcrso, iiolit
aller curn eo pacifice vivere vel non consenliat habilarc sine contu-
melia Creatoris ; >
3o MalrimoiHvm ratum, non consummalum, per solew)iem rvli-
gionis profcssioncm unius conjmjum dirimilitr;
4o Matrimonium consummatum fidclium nulla unquarn de causa^
ne aduUcru quldem, dissolvi potest quoad vinculum.
De soapularibus in génère quœrilur :
lo Ex qnanam maleria conficieuda siiit?
2o Quoi el quaînam sinl condiliones essenliales admissionis
fidelium?
3o Quomodo et quando gestari debeanl scapulana ?
MENSE JULiO
Sempronius, confessarius, anxius hœret de modo quo agere
debeat cum iis pœnileutibus qui matrimonium invalide contra-
xisse detegunlur. Adsunt enim, inquit, 1 nonnuili q)ii bona
flde matrimonium contraxerunt invalide et in ea persévérant;
2o aiii qui bona flde contraxerunt et in ea non persévérant;
30 alii qui mala flde contraxerunt cum impedimento dirimente
matrimonium; 40 tandem alii qui dubia flde cum impedimento
côiitfâxcruut.
21*
Quœnam agendi ratio consulenda est Sempronio iu his diver-
sis casibus ?
lil
solcmnem reli-
les adinissionis
Titiiis, neo-parochus, vehementer dolet de vita parum
chrisliana juvemim in sua parochia. — Adolescentnli enim non
pauci ebrictali, blasphemiœ, coUoquiis obscenis dedili siint • in-
tersiint missœ, ut mos est, diebiis doininicis, sed parum orant
etraioadsacram communionem accedunt, exemplum prœser-
tira paivntiim in hoc sequentes. F'uellœ majorem pielatem ha-
bere videntur, s.'d uluutur et abutuntur libertate quam paren-
tes ipsis iiliro cnncedunt, nempe emanendi solœ sive in viis
sive m cubinilis domus* paternse cum juvenibusqui easfrequen-
tant: Qiisent qmbusnam prxapuis remediis hujusmodi malts
occurrere posset f
MENSE OGTOBRI
(Fit electio secretarii per scrutinium secrelum)
Julius, missionarius, in regioun coramoratur inqua reperiun-
tnr non solum boni calholici, sed etiam pessimi christiani, imo
ethnici, hœretici et schismatici qui debaptismo prolisuœ confe-
rendo parum curant. Diversi casu? sese olTerunt in qnibus ne-
fcit quid prudenler agendnm sil. Uinc quaerit an, extra mortit
periculum, baptizare debcat,
io Infantes quorum parentes sunt pessimi catholict, et oui per-
versiom in familia exponentur 7
2o Filios parentum quorum alteruter tantum est catholicus f
3o Filios gentiUum, invitis vel etiam consentientibus parentibus f
40 hltos hseretirorum et schismaticorum f Quaerit etiam
5o Quandonam talibus infantibus in pericvlo mortis constitutis
concedendum vel denegandum sit baptismaf
I I
Jacobus segrotus post manuum et ante pedum ac renum un-
«iiunem, visus eal omnibus adslaniibusjam spiritum emisisse.
22*
Hinc sacerdos Joannes aduabus prsedictjsunctionibus perflcien-
dis abstinuit. Verum post horse quadranlem animadvertit aegro-
tum adhuc vivere. Quajiil quid sibi faciendum esset ?
Parochus adminislrans exlremam unclionem in casu urgentis
necessilalis, cum Rituale prae manibus non haberet, hanc adhi-
bel lormam : Unyo le oleo sancto,eùper suam miser icordiam indul-
geat tibi Deus etc.
An valide egit?
ionibus perflcien-
limadvertil œgro-
1 esset ?
1 in casu urgentis
iberet, hanc adhi-
sericorcliam indul-
— '23'
Itinéraire de la Visite Pastorale de 1899
1.— Saint-David Sanuuli 0, 8 mai
2.— Saint^Ronuiahl Sarnrdi |;i, 15 ù
3.-Saint-M.-i\iiii!' iundi '.'2, 23 ' "
4.— Sainc-Isiii,in< ,j/,„.,/,; 33, 25 "
5.— "Saint-Laniiicit frwii. 25, 26 "
6.- Saint-Agapit [^luli 20, 31 ' "
7.-Sainf.-Etionne \lercredi 31 mai, 1er jnin
8. Saint-Nicoias j.'udi '|, 3 " u
î).— Saint-Antoine Sumrdi 3, 4 u
in.— Saint-Apollinaiiv Dimanche 4, 6 "
11.— Saint-Fiavi(>n Mardi 6, 8 «
12.— S-nnte-Croix jrudl 8, 10 «
13.— Saint-Edouanl Samdi 10,12 "
14.-Lotbini.''r(> iundi 12,14 «
15.— Sainte-Enimélic Mercredi 14, 16 «
16.— Saint-Jean d'EschailloiH Vendredi 16 18 • "
17.— Sainte-Philonu'no Dimanche 18, 20 "
18.-N.-D.de Lonrdos Mardi 20,21 «
10.— Sainte-Julie Mercredi 21, 23 «
i'O.— Saint-Pierre-Baptisle Vendredi 23 24 "
vi.— înverness Samedi 24,25 "
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— Lecds Dinifinchc 25, 26 "
-Sainte-Aiiastiisir Lundi 26, 28
— SaintP-Aguthf Mercredi 28, 30 "
-Saint-Gilles Vciulrcdi 30 juin, ter juillet
-Saint-Narciss' Suinali 1, 2 "
-Saint-Bevnanl Dimum-hr 2, 4 "
-Saint-Patricp W^'"'^/'" '*, 6 "
-Saint-Sylvestn- /""(/' 6, 8 ^'
-Saint-Elzôar Samrdi 8, 10 '•
-Saiiit-Sévériii /-""'''" 10,11 "
-Saint-Frédéric ^f~ir<li 11,13 "
— Sacré-Ckimr de Jésus Intdi 13,15 ''
— Saint-Pierre d(« Brou^h lui !.. .SV/Mffv// 15, 17 "
— Saint-Cœur de Marie Umdi 17,18 "
— Pontbriand l^"•'/' 1*^, 19 '
— Saint-Alphon-e Wrcruli 11), 21 "
-Siiint-Désiré Vrmhrdi 21, 22
-8ajnt-.\drien Samedi 22, 23
— Saint-Ferdinaiii!.., Diniaiicha'i.i, 25 "
— Sainte-Sophie Mardi 25, 2:) '■
^Sainl-Calixte Mvrcrrdi 26, 27 "
-Saint-Jean Chrysostùtur Janii 27. 29
-X.-l). de Lévis Somrdi 29,31 ••
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S. Patrice
S. Sylvestre
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S. Sébastien
S. Samuel
S. Ludger
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S. Méthode
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S. Hilaire
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S.-G. de Jésus
S. Sévérin
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S. Aubert
Ste Louise
S. Roch des Aulnaies
37. S. Damase
St(; Perpétue
S. Painphile
S. Marcel
38. Ste Anne de la Pocatière-
S. Onésinie
S. Pacônie
31). Rivi('re-Oiiell(>
S. Denis
S. Philippe
Mont-Carniel
Kamouraska
40. S. André
S. Germain
Ste Hélène
S. Pascal
S. Bruno
41. N.-D. du Portage
Fraserville
S. Antonin
S. Alexandre
S. Elenthève
38*
PtlÉSIDKNTS i)i:s nONrÉniîNCES.
1" Les (■nnrér(Mirt'v(!r{,)uùl)('c. ili' Sainli'-Aiiiii' ilc la Pnoatière
•etdeLévis aiironl pdiir' ]>irsi(li'iils les HU|it'i'i('iirs du Sriiiiuaire
et des Cdllt'L'i's n'S[ii'rlirs ; eu leur alisciifc. li< iirciiiici' assislant
présidera cl, à son délaiit, le plus aiii'icu lUiMuln-i' jiréscnt.
1'" I/i' Présidriil ili's au! l'i's coulVu'cnci'S sera If fiiré le plus
ancien ]iai' Iruiliiialinn. Hii smi ahsi-nci', le plus aurien furé
présidera, l^es l'i'ésideuls restent en rliar,L;e jusi|u'à leui' mort,
OU à leur sorlie île rari'iindisseuienl.
3o Si vni Presiilenl par aneiennelé devient ineapalile de rem-
plir lo s devoirs di' sa eliarue. le curé le plus ancien devra se
■charger de les rmiiilir laul (|ue rr sera uéci'ssaii'e.
niiMARyiKs
Vous reuiarciuerey, ilans la liste ({ni précède d(>s cliauficments
assez Ulllallle^ rendus nécessaires par l'étaldissernenl d(! nou-
vtdles paroisses. J'ai cru devnii- diviser plusieurs arrondisse-
ments diiut la li'iip ui'aude étendue exigeait l'aVisence simul-
tanée dun iirand nunihre d(> curés voisins. Pour la même rai-
son jiuvile MM. les Présidents de conréi'enccs voisines à s'en-
tendi'e eiiseiuhle pour ne. pas convoquer les conférences le
même jnur.
Le Pi'ésidi'iit de clia(|u.' arrondissement est tenu de prendre
les iue>uie> uecessaii'es poui' (|ue les conférences se tiennent
régnlieicuieiil et (|ue Ions les nienibres y assistent. Le Secré-
taire devra execujer pouci uellenieut lesordres que le Président
l\ii donnera |iour cett" lin.
" A l'avenir, les absente devront envoyer par l'rrll au Secré-
taire de leur coulereuce les travaux couveualilenient déve-
loppés (in'ils auront dû l'aire sur les questions ou c;is soumis à
l'étude. Ce ne sera ipu' la mise à e.xécution du \III ilécret du
preuiiei' concile de (^r.éltec : Ah alsriilibiis r.ritialiir iif srripto
/jnxstùiiiihus irspoiiilnnil.''
(■ Cirnildirr ilii L5 '.,•/. IS97. )
LoL'13 N.\XAiP,K. Ahch. de Québec
la l'ofutière
i Séiniiiciire
Cl' .'issislant
l'ésPiit.
•lire le plus
iiicicii curé
li'iii' mort,
iltic lie vcm-
11 devra so
liiin^cmonts
Mit i\v. nou-
airnndisse-
icnce simul-
a même rai-
sinés à s'en-
iJérenoes le
1 lie prendre
■ se liennent
I. T.e Secré-
le Président
(■// an Secré-
•iiieiit. déve-
ras soninis à
[llilécrot du
rr ut srripto
l )■•/'.]...{.
— 19* —
PROCÈS-VERBAL.
DE l'assemblée du HUREAU DE LA
SOCIÉTÉ ECCLÉSIASTIQUE STJOSEPH
TENUE AU SÉMINAIRE DE QUÉBEC
LE 11 AOUT 1899
Sous la présidence de Mgr L.-N. Bégin,
Archevêque de Québec.
Pi-ésents : Mgr Marois, Mgr Têtu, MM. Antoine Gauvreau^
Jos.-Octave Faucher, Frs-Xavier Gosselin, Nap.-Joseph Sirois,
F' i-Xavier Faguy, Jos.-Aime Bureau, et Adolphe Godbout,.
;>' ocureurs.
Lo procès-vprbal de l'assemblée tenue le 16 août 1808 est lu
f'I iidoptè.
MM. Adolplv; iodbout et Ludger Biais deviennent de droit
}.r<.cureurs poiit r. iiplacer MM. Thos-Eugène Beaulieu. \n'n-
sioiiuaire de la Cai >se, et M. Joseph Hoffman décédé.
Lti une lettre de M. Alexis Poulin au sujet de son admission
cou me membre de la Caisse. Les procureurs maintiennent la
décision qu'ils ont prise dans le courant de l'année et par laquelle
ils ont réglé que ce monsieur ne l'ait pas actuellement partie de
la Société, ayant fait sa demande en août 1898, quand il était
malade et n'avait aucun emploi dans le diocèse.
— 20* —
Les M«>ssieurs dont les noms suivent sont reçus membres de
la Caisse :
M\f. Kdouiird PAijuet,
Joseph-Kmery Graudbois,
Cléophas Giroux,
Elzcar Voyer,
.Tos.-Ulric Perron,
Ludger Hudon,
Charles Anger,
Franeois Lamonta^îne,
Franeois Hlanchet,
Frs-Xavier Côtr,
Napoléon I^afrance,
Joseph Bureau,
Louis Can'i"r,
.loseph I^essard,
Arthnr Proulx,
Tiiéodule Sinuud,
.Tosepli-Klienne I^avoie,
Josejih Turj-con.
MM. Hégésippe Horion et Aiij.Mistin Véziiii' ont été exelus on
vertu (lu N" 15 des Règles. MM. Peter O'Leary et Robert La-
gneux sont réadmis.
Li' SCI létair»' donne ies uoiii& ùch membres décodés depuis le
dernier bureau :
MM. Joseph Hoflnian,
Anselme Honclier,
Honoré Lcilerc,
,ioseph-K. (iingras.
Le trésorier lit le résumé des comptes connue suit;
RECETTES
Contributions des membres 8 r»,iU8 U
Arrérages penjus 'i(>0 Oi
Don d'un bienfaiteur 4 00
Remboursé par Saint-Janvier de Weedon U)0 00
ineinbies de
— 21* -
<]ai>ital rentré, Tramways de SaiuUHoch 60 00
Intérêt à la Caisse d'Kconomic 5»j 27
Ink'irôt sur dépôt à la Banqup Nationale ;} 57
Intérêts sur fonds placés ^^7;) 95
P *>t i\ la Caisso d'Economif au dernier Bureau... 3,442 76
Di i '»t à la Banque Nationale au dernier Bureau 1 |î) 06
«< 10, 837 10
DÉPENSES
'Pensions accordées par le Bureau de |8'.)8 'i,;>38 33
Pensions accordées i>arMfi:r te Vice-Président | J22 35
Pièt au Lac-au-Sable 4'()()q q,,
Impression du rapport, »'!<■ ' ^6 00
Intérètsur emprunt temporaire oo (57
Dépôt à la Caisse d'Kconomie «loj 7^^
Dépôt à la Ban(|ue Nationale (='=) 131 97
^• 10. 837 10
DETTES ACTIVES
Pièt à la lahrique de StJauvier de Weedou (5 p. c.i.. $ ',/^)0 00
Pièt à la labrique de N.-D. de la Garde (i p. e.i 4,000 00
Prêt au Lac-au-Sal)le (i p. c.i /,'ooo oO
Prêt au.\ RH. PP. Trappist<'s d'Oka l'o p. r.) o^OOO 00
Pièt à la l'abri(iue du Lac Noir (:» p. ci 2,0011 00
l'n't au conseil municipal d'Inveruess ("> p. c.) o'oOO 00
Prêt à la fal)ri((uede Saint-Elzéar ('» ji. c.i | OOO 00
Prêt sur hypothèque (5 [i. c.) \h)q qq
Baii(|ue Nationale (10 actions 6 p. ci ';{0() oo
Assurance de Québec (i actions 8 ]i. c) hO 00
Dépôt à la Caisse d'Economie (3 p. c) <)()5 7^^
Déj)ôt à la Banque Nationale (3 p. c.) 131 »)7
$ 22,207 75
DETTES PASSIVES
Dû poui- i>ensiuus g |.^3 09
•D Kei-t-ttes nrfli„.aim.!aft,S1 5 28. Déi«HSfâ unîinaircs ff., 7ÛH ar.. S.u-,.lu« * 1, 105 &3
22* —
Les procureurs allouent les pensions suivantes ;
MM. Joseph Bourassa
Charles Trutlell."
Etienne llallé ...
Félix Dumontier
Ovide Grenier
Thos.-En^MMie Beaulien....
Patrick Kelley
Damase Malte
Joseph Dion
Charles Galernean
James Neville
Jos.-Rém i Desjardins
■ Jean-Baptiste Plamondon.
Polycarpe Dassylva
Maxime iliidon
Darie Lemieux
Etienne Grondin
Alphonse D'auteuil
Pi('rre Théberge
François Tôtu
Albert Lamothe
Léon Roch> ite
Basile Robin
Jean-Baptiste Villeneuve..
Jean-Baptiste Blouin
Narcisse Gauvin
Herménégilde Dubé
Edouard Roy
Léandre Hamelin
Ls-Antoine Martel
Raymond Casgrain
Augustin Bernier
Godfroi Gandin
Laurent-B. Chabot
200 flO
200 Ol>
200 00-
200 00
20U 00
200 00
200 OO
■200 00
200 00
20(! 00
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200 00
200 00
200 00
200 00
200 00
200 00
200 00'
200 oa
200 oa
200 OO
200 00-
150 OO
150 oa
150 00
150 00
150 oa
100 00
80 00
80 00»
80 00
80 00
80 00
80 00
$5,730 0(>
— ?3*
Miiv le Président rappel'", ,119 le courant !.• l'année
18' '000, les membres anr,,, décider si N^s règlements ;idop.
tés pour . Miq ans, en 1895, C( mueront d'ôtre en vigucni
Le trésorier dit que depuis que l'on paie trois p ir ceii l'excé-
•dant des recettes sur les dépenses ordinaires a été do « .,MÇ) r.,-).
Fait et passé à Québec, le H aoiu I8fl9.
f r,.-N. B( gin, arch. de Québec
Prrsii/nil.
H. Tètn, Pin-,
Secrèlai'ir r! Tn'sor
•isorirr.
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MICROCOPY RESOLUTION TEST CHART
lANSI and ISO TEST CHART No. 2)
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"JS Rochester. New York 14609 USA
'SS (716) «82 - OJOO - Phone
^^ (716) 288 - M89 - Fa»
m-
— 25* —
EXTRAITS DU LIVRE DE RECETTES
DE LX
SOCIÉTÉ ECCWÎSIASTIQUE SAINT- JOSEPH
JUSQU'AU l" OCTOBRE 189f)
AXXÉE lHD8-!}y
Sa Grandeui- Mj>r L.-N. Bégin.
Mgr C.-A. Maiois, P. A. V. G..
« H. Têtu, P. D
« C.-O. Ga^nuii, P. D
MM. Audot, Philiiipe
Ai'sonaiilt, Clovis
Bacon, Charles
Baillarjicoii, Charlt?«
Ballantyiif, James...
Beaiidet, Alphonse...
Beavulet, Placide
Beandoin, Joseiili....
Beanl
ien Philippe .- ,j^jjl
neanli(Mi, Tlios-I
Bégin. Aciiilli;
Bégin, Ferdinand.
Bégin, Pantaléon.
Beilean, .\rllinr...
Bellean. Louis
Bergeron, Alfred.
Bernard, Mendo
za.
Ber
nier.
Aui
nstin
Bernier, Beinard.
Bérnhé. Gvrias...
Biais, F.-X.-Ludyer.
« 216 00
15 00
24 00
7 20
6 0»
9 00
34 50
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6 00
36 00
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12 00
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- ■2{\' —
MM. Biais, Jacques.
Biais, Walstaii.
Blanche Ite, Odilon....
Blouin, .Ican-Baplisti
Boilard, AUlénc
Boulï'anl, lInrnii'n('"-,Ml(l<
Boulay, Charlos.
Boulot, Augu-itf
Bouli'l, .Ican
Buurassa, Alpliousf
Bourassa, Josiipii..
Boun]U.', Cliarlos..
Boulin, Auiédéi'..
Bcnlin, François.
Breton, Jos. Klie.
Broi'lin, Camille.
diose.
Bi'ousseau, Gan
Brousseau, Onésini(>
Brunet, Ulric
Bui-.'au, Joseph
Bureau, Jos.-Ainié.
Pantin, Oiiésiphore.
€aron, Alphonse....
Cavon, Auunste
Carrier, C.Kdouard.
Carrier, EngiMie
Carrier, Will'rid
Casault. Edouard...,
Casgrain, Raymond
Castrr
ain Ri
Castonguay, AllriM
Chabot, Ferdinand.
iCinq-Mars, Joseph....
Cinq-Mars, Napoléon.
Cloutier, ChsFrs
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Chabot, Laurent-B nvAudi
Chamherland, Joseph...
Chénard, David
Chenard, Silvio
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IVIM. Ciouticr, Etienne..
Cloulicr, GiHlavt!,.
CloutitM', Onéïiiino..
Coll(«l, Chs-Aliyre..,
Corriveau, Etionii!
C'">',é, Kniiii;
(lôté, Georges....
Côté, Philippe..
Couloinbe, Eoui:
Coulure, Frs-Xi
Dassyiva, Polycarpe.
D'Auleuil, Alithonse.
IMl'l',
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Deblois, Isidon
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Deniers, Binijauiin
Derouie, Jcau-Ble
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Deschènes, Silvio
Dcsjarduis, Bruno
Desjardius, Hospice. . .
Desjardius, ,) os-Rémi
Desroches, llilde ver t
Di'Sli'oismaisous, Ls-Magl(
DézieJ, Au--- h\w
Dion, A[l)err.
Diou, Joseph
Dion, Louis
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Drolet, Pierre...
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Bubé, Prudenl.
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I ï- (
— 28* —
MM. Diilac, Adolphe 13 0»
Duniais, Arthur 3 00
Dmiiais, Joseph 18 60
Dnniais, TiUdgor <» 00
Dumas, Théophile « 25
Dumontier, Félix malade
Dupont, Charles G 00
Dupuis, Fei iiand '8 00
Dupuis, Odilon 13 50
East, U.lric •' ''jO
Fafard, Edouard -"iO 00
Faguy, Frs-Xavier ♦"><» 00
Faucher, Adjutor 12 00
Fa\icher, Amédée 6 00
Faucher, .I.-Octave i5 00
Feuilteault, Jos.-Alphonse 24 00
Killion. Philéas i 00
Fillion, Maxime 12 30
Fiset, Ls-Napoléon 6 00
Portier, Frs-Narc 42 00
Portier, Hilaire ^ 00
Fortin, Auguste 20 00
Fourmer. Cyrille 0 00
Fraser, (ieorges 37 50
Fréchelle, Honoré 21 75
Freuette, Eugène 31 00
Gagné, Charles 12 50
Gagné, Lucien 22 50
Gagnon, Adôlard li 50
Gagnon, Joseph 8 25
GagT>on, Ls-Jos 22 50
Galernean, Charles IH 50
Galerneau. Isaïe <> 00
Gah'rneau, Jos-Elzéar 18 00
Garneau, Ferdinand 31 00
Garneau, Philippe 13 25
Garon, Denis 8 50
Garon, Louis •• 1^ 00
Garon, Sauuu>l 15 00
13
00
3
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50
15
00
15
00
— 29* —
MM. Gandin, Chs-Godfroi malade-
Gauthier, Augustin 27 00
Gauviu, Narcisse nuilade
Gauvn'au, Antoine 130 00
Gauvrean, Lucien 21 o^i
Gendron, Félix, V. G i) OO
Gignac, Joseph (; oO
Gingras, Apollinaire 33 OQ
Gingras, Joseph -JO 25
Girard, Jos(,ph I5 OQ
Giroux, Kniile 5 00
Giroux, Guillaume 25 00
Godhout, Adolphe 19 OQ.
Godhout, (]harl(>s-Ovide 0 oo
Godhout, Pierre 9 oo
Godiu, A.-Ovide 34 oO
Gosselin, Amédée 4 59
Gosseliii, Auguste 3 00
Gosselin, David 05 qq
Gosselin, Frs-Xavier 70 00
Gosselin, J.-Bte 21 00
Gosselin, liOuis 6 00
Goudreau, Georges 20 00
Gouin, Ai'llmi' \s 00
Gouin, Charles 3 oo
Grenier, Adolphe |S 00
Grenier, Cii arles-0 vide malade
Grondin. Etienne malade
Grondin, Pierre I0 oq
Gnimonl, Daniel K; ,-)0
Guimont, Joseph |y oO
Guy, Bernard-Claude 25 40
Guy,Ge()rges 24 75-
Hallé, Ktienne malade
Halle, Louis 17 25
Hamelin Léandre malade
Héhert, Piei're 4 5q
Hoffnian, Joseph ,,..... 22 OO
Honde, Jos.-Edouard 6 OO
*■ ' 1
;J|
_ -M)* —
MM. Houle, Théophile : ^ 00
Hiiard, Viclor-Alphonse 0 OQ
Hndou, ArsoiU! '^ 00
Hiulon, EiiK-st 25 00
Hiidon, Eu^t'iie '" 00
Hndou, Jottt'ph-Houoré t"^ 00
lIudou,M;i.\iuuî malade
Huut, Johu 0 00
Jobiu, Joseph 0 00
Jolicœui", Siuiéou ^- 00
Kellv, Patrick '•' 00
Kirouac, .Jules 10 00
Labl)é,Reué '0 00
Laberge, .Toseph-Esdras !'' 00
Labrt'cque, Honoré 3-"» 00
Laçasse, Arthur •• 30
Lachaiice, Avihur 1^ 00
Lachance, .los-Télesphore 7 50
Latlaunue, Kngène I^ iO
Lallaïunie, Napoléon 0 00
Lal'ranco, Alexandre 10 00
Laliberlé, Eloi 20 00
Lauil)(>rt, Zoël 55 00
Lamolhe, Albert 4 50
Langis, Louis-Jacques, V. G 12 00
Lauglais, Alphonse 0 00
Lauglois, Charles H 50
Langlois, Jos-Octave 13 00
Lauglois, Louis Alfred 21 'lO
Laplante, Frs-Xavier IS 00
Laverdière, Gédéon 0 00
L; I voie, Joseph 7 50
Leclerc, Bruno H 00
Leclorc, Charles 10 (K)
Leclerc, Edouard '5 00
Leclerc, Honoré 10 00
Leclerc, Pierre 0 00
Lecours Irénée 6 00
Lomay, Albert 6 00
b
n
00
00
00
25 00
17 00
12 00
malade
G 00
G 00
12 00
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IG 00
19 00
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0
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00
30
IH 00
50
40
(') 00
10 00
20 00
55 00
4
12
(1
50
00
00
H 50
13 00
21 40
18 00
G 00
7 50
11 00
10 00
15 00
10 00
0 00
G 00
G 00
— 31* —
MM.Lemay, Philogone 10 QO
Lemieux, Célcstin H 2S
Lemioux, Darie iiialadti
Lt>mieux, Gandiose C 00
Lemioux, Gilbert 15 00
Lessard, Ilubei't 18 00
Lessard, Louis 04 OO
Lessard, Philéas :)2 30
Levasseur, Joseph 15 50
Lé vèque. Clément 20 50
Lévôque, Luc \'^ 00
Lindsay, Lionel 13 00
Magnan, Aristide 10 00
Maguire, Eustacho 18 00
Marecau, Ludger 15 00
Marcoux, Auguste 6 00
Marooux, Edmond 53 7S
Marcoux, Thomas.. 6 00
Marois, Odilon 30 OO
Marquis, Josepn 30 OO
Martel, Louis-Antoine malade;
Martin, Edouard 6 00
Martin, Emile 8 75
Martin, Josepb-Etienne 2G 2S
Martin, Olivier 10 59.
Matte, Damase malade
Mayrand, Lactance -27 00
McCrea, Georges -JO OO
McGratty, Hugh 10 50
Mercier, Théodore 17 50
Méthot, François-Xavier 15 00
Meunier, Marcel-Prosper 35 OO
Michaud, Adolphe 22 65
Michaud, Hermas 0 oO
Miville, Georges C, QO
Montminy, Théophile 30 OO
Montreuil, Ernest 7 50
Moreau, Arthur 6 OO
Moreau, Magloire. -jo oO
41
— 32' —
MM.Moiin, Josoph '0 00
Morissel, Alfred '•> ÇO
Morisselto, Fidèle -^0 50
Morissette, Léon '^'* 00
Morisscttc, Rosario '^ 00
Nadcau, Coudé " ^0
Naud, OnésiuH' '■* ^0
Neville,. lames malade
OTam-r-, John 21 35
O'Reilly, Patrick I» «0
Oiu'Uet", Ls-Philippe '5 00
Oiiellet, Pierre ^> 00
Page, Edouard '^'^ 00
Pauipalou, Autoine '3 50
PAquet, Alfred '<> âO
Paquet, Chs-Henri '^^ 00
paquet, Nazaire '-^0 15
Paradis, Auf-'-Emile 0 00
Paradis, C.-Benjamin alisent
Paradis, Louis..... ;^'> 00
Pelletier, Doiuiuique 0 00
Pelletier, Eugène 0 5U
Pelletier, Forlunat...; -'^ 00
Pelletier, François 5 50
Pelletier, Georges "-'1 00
Perron, Ulric 0 00
Pérusse, Ludger ■•''*^ 00
Picher, Ludger 0 00
Picliette, Eniilien 0 00
Plamondon, Jean-Bte malade
Plante, Omer malade
Plante, Pierre malade
Poirier, Pimile 3 00
Poirier, Omer • '* ^0
Poulin, Arthur •"» 00
Poulin, Joseph 0 00
Pouhot, Alfred 25 00
Pouliot, Napoléon 6 00
Proulx, Armand 6 00
— 33' —
10 UO
9 00
30 50
34 00
15 00
11 90
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Hi 50
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absent
35 00
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MM. Proulx, Nanuss»'..
Pioiilx, Walstan.
•22
5
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G
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G
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G 00
25 00
6 00
6 00
Raiiivill«>, .loscph Aimé.
Hoiiiillard, Giislave ,
UiclianI, Charles
Richaitl, Chs-Staiiislas
Hirhar.l, Edouard
Richard, Joseph
Richard, Sallustc
Rioii.x, Joseph-M
Robi", Basile
Rochctte, Elciisippe
Rochelle, Léon
Ro{,'er, Hei-ménégilde...,
Rouleau. Albert
Rouleau, Fortunat
Rouleau, Joseph
Rouleau, Josepli-K
Rouleau, Thos-Cîrégoire.
Rousseau, Albert
Rousseau, Ulric
Roy, Arsi'ue
Roy, Camille
Roy, Kilouard
Rov, Elias
Roy, Jos-Edouard.
Roy, Joseph-Olivier.
Roy, Philéas
Roy, Placide
Ruel, Jeau-Raptisti'
Samsou. Cyrille
Saufacou, Louis
Savard, Odilon
Scolt, H-Arthur. .
Simard, Arthur
Simard,Cléoplias...
Simard, Henri
Sirois, Nap.-Joseph.
Soucy , Télesphore. . ,
•25 00
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7 50
— 34* —
MM.Soulard Josqih-U vîl OO
Talbnt, Alphonse \'2 "•''>
Taschorfaii, An;.'iistt' •• 00
TtHu, Ali.lio»8( '■• 00
TiHu, François malade
Tlu'hcrj:»', Picrro iiialadi!
Thi:»audfaii, Télcsphore '•> 00
Thiltoiitot, .I<'an-r?apttsl(- I '• 50
Tremblay, Louis !'• 00
Trcpaniêr, Tliôndoie \^ 0(i
Tnidclle, Charlos maiadi'
Tnid.'l, Théophili- v'I 00
Tiircottc!, Philéas <> 00'
Turcotte, Sauveur v!0 00
Turcotte, Théophile I<> '>0
Turj.'eon, Gaudiose <> OO'
Vaillancourt, Arthur 30 00
Vaillancourt, Joseph <> 00
VaUu, Joseph I"» 00
Vallée, Achilh^ 7 50
Veilleux, Joseph 7 00
Verret, Edmond i'^ H7
Vé/iua, Léonce <• CO'
Villeneuve, Jean-Baptiste malade
Vincent, Adolphe 1 1 "25
ARHKUAGESPKHÇIIS
MM. SamuelGaron 125 00'
Robert Lapueux 24 00
CléophasGiroux 12 00
Joseph Giugras 22 00
Alexandre Lepage 12 00
J. R. Em. Grandbois 0 25
Ludger Hudon 0 00
Hildevert Desroches <• 00
Ths-Elxéar Voyer 0 00
Ghs-Henri Paquet i 00
Beru.-ClaudeGuy 2 04
François Pelletier * 0 10'
Archevôché deQuébec, 1" octobre 1890,
H. Tôtu, Ptre, Secrétaire et Trcsoyier.
••M OO
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12 00
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2 04
.... • 0 10
et Trésorier.
130*
(V T/ES'I' I ( )X KS A N NO 1 mu
1 iil.l ATlMMlii'.s lll|.;ol iH.lils lilsil TlKMil: IN u;i I
;r|IMi|iK< K.sr cylîKllKCKNHl
MKNSK .I.VNU.MUO
()|tf'rarii QucImtciiscs (|iii navihiis niiciaiidis jvslivd ti-inporc
opcraiu |irîi'staiit. cciisocialioncni iiiii'riiiit, iit sf> ah injuria
lirotoK''i'"it f|iiaiii sihi a |.ali'(iiiis inflini arbitraiitiir. Iiabonin»
rcMuunt ((pcrarii. nisi coinlitiniiilms a se ((iiislitiitis ah al|i!ra
parti,' accédât II r: (iiia' conditiours nicrcciiis scii salari' diurni
quantitatoin «'t qnotidiaiii lahoris diiratioiu'ni rcspiciiint. Iino
aliijuando vi vt;l ininis impcdiiinl {iiiominus alii oporarii, ijui
eoniin assncialioiii non t ooiitantur, pro minori salario lahoran-
q néant.
Ilinc (|iia'iiliii': |" OiLTimut .rsliiiuiiiihi sil .n/iiii prn lahore
compriisalio t
2° Ulrum lirrul uperariis, sinili jifUronis, rirrs CDiiMiriarc ïul
propria jura protvtjeiulu ? ' '
II* Ulrum fisdnn /ds sil sirmU lnhornii xiyinulrrr^ ihn/r .rriiii^is
sérum nr/alur ?
■ t
i' Ulrum licenl ris nlioti im/jnUrf i/itoniinïis pro hor r<'fiîlo
salario libère luhorenl i
Titius, parochi.T niralis rectov, videns snns parochianos
diebus dominicis Pt fostivis dnpr.'propti) moires (inasliliei von-
dentes vel ementes, an.xiiis qiunrit ; .....
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il:
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1 .4»! et qualiter iti dit-bus supradictis jtrohibralur meiralusf
2" Quomndo agen- deheat s/iv »? suk conrionihiis hnr ih: rr, xiv
in tribunnli pfrnitniU^ ?
xMENSE MAIO
Joannes, ministellus inethodisUi, opusmiluin soiipsil conlrw
vii-ginitatem Beata' Maria\ Dei Genitfiris, illiulquo inter ruri-
(■olas cum sunimo eoiMiin (Idei discrimiiK^ dislribiiit. — Sonipro-
iiius, parochus, cupions antidoluni ovil)ns suis pnt'Starf.',
quaîrit a theologo :
!• Quibusnam argumeulis ; onslrari breviler possit Bealam
Mariam permansisse Virr/incin ^nte purlum, in yartu et posi
partum f
■2° Qmmodo solvendx sint obj/'ctiones qux hac de rc moveri soient
a Protestantibus f
sfc
.' *
i.'"î;"
•■ fit
Petrus, vicarius, pntat sui niuucris esse œgrotantes et mori-
bundos, quorum confessinnos jatn oxccpit et qnibns sacram
communionem et oxtreman um'tioïKMU dislribuit. r\ii-siis cl
satis fréquenter visitare, ut eos suis consiliis et piis exhoilalin-
nibus adjuvot. Parochus vero oxistimat. banc ageudi rationeui
non esse in yjraxi sequondani, tuni ([uia (bit looum aniissioui
temporis et colloquiis plenimquo saltcni inutiUbus, tum quia
crédit satis esse si presbyter, audita seniel vel bis confessioue
îegroti datoque oi sacro viatico, owui visitet solumniodoquando,
morte jam properante, rursus ab on expresse vooalur. Ad Hlem
dirimendam quœrit vicarius :
1" Quamnam a(jendi ralionrrn prwncrihnl liitiuilc Homaintin rclatf
ad xgrotos el rnoribundos visilandos f
2" An visitcltioni'ii Confnsarii dcbrani rss>' nupir fréquentes pn)
qw'hMlibpl pfPiiilentibux sii'r pariim sive rite dispnsilix i
rc moveri soient
m*
S" An fiossit vicarius. irlmtontr parocho, domos xnrotorum ndirr
ml hujuxrnoili miiustenum impk'vrhini f ■'
l" Qiiid /iniilfiilrr rinnidum xit in caxii f
MENSK JULIO
.l.icolms. neophytus, sesc ad relifiionein cathoiicam mox am-
pIcrltMidani disponit ; nomiiiUa taiiit>n, quîE spectant adcultum
qwm catholici Boatai Maria- Virgiiii twhibent (!t deferunt, suiit
t'i adhuc ohscura et fliicidatiniif iiMligcMit. Hinc ipso qvia;rit, :
1* An B. Virgo Maria rêvera paiilo post mortein resurrcveril et in.
nvlutn aasampla fuerit f
'2° An ea cooperala sit humnna; ri'demptioni ri idro diri possil cort-
demptrix generis hamani?
3° An ea rices Concih'atriris in procura ada hr/minum xalutf iiri-
plcat i
Homanum rdatf
Qu.eritiir iiiioiiindo sil agciidimi iii li-ibunali piTenitiMitiae :
1" Cum parenlibm i[uï ii'munl, lit pâlot ex eorum coniessiono,
pucllas suas vcsperf vol siih oltst'uiuni nootis per vias deanibu-
lart' vt'l rht'dis lolli vt'l in ciibiiiild dormis paternae reraanert'
solas ciim auiasiis ?
?" Cnm juvenibus qui, cuslodiaiii parentuin fallontes, oninia
r.iedia adhibeiil ut secnHo colloquantur nt remaneant soli ciim
puellis, (jtiando adcsl [)ro ipsis proxinium poriculuin siimil pec-
candi ?
MENSK OCTOIiHl
{Eli'cllu serrrtarii [il prr srrulinia sécréta}
Tifia calUolica .loaiiiii iirolostauli non baptizalo nupsit. Hoc
;uitem niatrimoniuin band li'lio.em oxiliiin habnil et Titia di-
vortium a tiMiiniiali ri\ili iii'tiit pt nl)ii!iuit.
I3:l*
Postea v(M'0 Titi.i aliiid m;itrinioniuin c-iiiu Sfunpronio infi-
(IpH (•or)lraxit. |)nobiift vcl tribus .'iiiuis post malrimoiiium ela-
psis. Sfiiiproniiis ad Udoin callinlicani convcrsiis est et bapti-
zaltis est, (juin tarneii nioiiitiis iiun-it do iiivaliditatc sui inatri-
monii cum Titia, iicque do coiisoiisii renovnudo.
Anno (|iii(loiii obipso, jm-f-ia iiiliT sponsos oxorta suntet Titia
divortiiim civilo altéra vioo obliiniit.
Ntinc vorn Titia UM-liuni niatrimomum ol quidom cum catho-
liod coiitrahon; vollot, ot postulat an admitti possit ad tertiuni
conjugiuni.
Hinc adit paroobnni sunm (jui a thoolopo quaerit:
i* Qiiitl si'ntii'Hihiiii sit lie priiitn rt ilr s/'rmi'lo iiiifrininiiio ?
2" .1/1 srcuiK/nni matriiiir)i)iinii TitiiP ruiii Si
inproiiio, supposita
fijm rnvali(litatt\, sanatuin fwrit pfr rolinbUntiniirm sponsoram l'u-
rumiiw tnarUalew ronvcrsalioiiem'!
Reconsoantur prrecipua faota vitie ot adniinistrationis episcn
palis Reverendissimi Doniini Plossis, Antistitis Quoboconcis.
1 1
Scmpronio infi-
t,rimoi)ium ela-
is t'st et bapti-
itjitc sui inalri-
•\n stint Pt Titia
lem cum calho-
>ssit ad tertiiini
sijniisorttin ru-
rationis ftpisro
^ii('b(>ooncis.
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Paroissosdans l('s(incll.'s lt> R. F. Aurélien a <iii(H6 pour le»
Trappistes t-ii l-S'.l'.l.
Saint-Kiaiirnis (11' Ht'aiicf • • ^-^2 70
SaintivAniic (lola l'ocaluno H'^ '^^
Sainl-Picno du snd -•• ^0
Saint-.T.'aii, I. O 'J-'J ^<^
Nolro-Daiiif (lu Mnul-Carmel ''■4 ^7
Saint-KhMitliiTc 29 30
Dépensks i)K i.a SdciÉTK DE Colonisation en 1899.
Orvhiîlinat aj;ri(M)lt' (1(.' Saiiil-Damien «0,357 04
Trappe (le Mislassini ^*" '''^
('.licnvn à CraiilHiiinic 5* 06
'' Saiiit-Mavcrl '<'f> "0
" Saiiil,-Pi(Mir-Oa|ili>tc 200 00
Pont il SaiiiU-ClirisliiK" 100 00
" Sai..l-Fcn<M)l 1-^0 00
^' Saint-Marliii • *00 00
" Ponlbriaud 200 00
Mission do Saintc-Aiwilliiic f>l ^^
Colons pauvres ••'' ^0
Dépenses du Hun^au ^ ^^^
$ 7,844 56
Balance de 1898 8 913 03
Recelte de 1899 7 824 53
S 8,737 56
Dépenses de 1899 7,844 56
Balance $ 893 00
La Société a reçu du gouvorncnient la somme de $ 1,248 94,
iaqueilo a été dépensée comme suit :
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1899.
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'• Oanbournr.'
" Saint-Adalbert
" Saint-Henoit-Labre
Saint-Eloutiu'.'re
'* Saint-Louis do (iouz.'i.mi»'
" SaintMagloirc
Saint-Pamphilc
" Sainte-Perpétuf
" Sainl-Philémon
" Saint-Prosper
Saint-Rémi
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100 00
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15 00
50
7,844 56
Archevêché ûo Québec,
1er janvier 1900.
H. TÊTU, Ptn
lee 1,248 94,
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^'.sirtTacHia:! .
71
Itinéraire de k Visite Pastorale tic 1900
1.-
— Saint-Henri
2.-
— Sainl-Ansel
3.-
— S.iintc-IIt'iK
4.-
— Sainle-Man
5.-
- L'i^uraiil ,It'
6.-
— Saint- Viclo
1-
— Sainl-Epiiic
8.-
-Saiiil-Mct.li(
il.-
- Sl-Evarislt",
10.-
-Sainl-Saunu
11.-
-Sainl-Ln<l^n'
\-L-
-"Saiiil-S('i)ast
13.-
- Saint-Vilal (
14.-
-Saint-Iionoi
15.-
-Saint-B(!noîl
17.-
-Saiiil-Gi'Of'^i
-Sainl-Marliii
18.-
-Sainl-Gédeo
11).-
-Sainl-Tlieop
20.-
-Saint-Côni(!
21.-
- SaiiU-Zai'liai
22.-
-Saint-Prospè
23.-
-Sainl-Françjc
24.-
25.-
2»).-
27.-
-Sainl-Josoph
-Sainls-Anges
-Sainte-Margi
-Saint-Kdoua
28.-
-Sainl-Odilon
nw. .
MJint
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Sl-Hil;. iredoUorsnt,
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M'icredi
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Dimanche
17—19
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ID— 21
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21—23
»
Samedi
23—24
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19.—
30.—
3\.—
31.—
33.—
34.—
35.-
36. -
37.
3H.-
3^.-
40.-
W.-
42.-
43.-
44.-
45.
4tl.^
47.-
_ 72* —
Suint-Benjamin Dima'iche
Sainte-Germaine ''"'"'*
Sainte-Justine f'^'^*
Stf-Rose, St-LouisdeGonz-ague Jeudi
Saint-Léon de Siandon Vnulredt
Saint-Malachie etSaint-Nazaire Dimanche
Sainte-Claire ^^'""''l
Saint-Lazare •^''"''*
-Saint-Damien S«^«^^»
. Notre-Dame de Buckiand Dimanche
-Saint-Philémon ^^"^*
-Sainl-M. gloire f^«^'
- Sainl-Paul de Montminy Jeudi
.. Notre-Dame du Rosaire Vendredi
-Saint-Caiélan d'Armagh Sa^nedi
-Saint-Raphaël Dm'^;}'^'^'
-Saint-Nérée Mardi ^
^ Saint-Gervais Mn-cred,.
-Saint-Charles ^'^^^'^t
24—25
25—27
27—28
28—29
29juin,i"iuil
1— 3
3- 5
5— 7
7— 8
8— 9
9—10
JO— 12
12—13
13-14
14-15
15-17
17—18
tH— 20
20—22
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CIRCULAIRE
A MM. I,KS MKMMIIKS liK I.A SI» 1 |f,|h^ KccLlîsl Asl'li^n-; SAINT-.IOSKPH
!■•
Québec, Kl juin 1900.
Mou cher Monsieur.
Jj'arliclc •2Cf des rèj^les de nolnj Caisse eci'lésiastiijue dit que
les procureurs doivent être élus tous les si.\ ans, et, comme vous
le savez, la dernière ékîction a eu lieu eu 1S94. Pour me con-
former à ce règlement, je vous envoie «la liste de membres non
«qiensionnés , commençant par les iilus anciens par l'ordi-
« nation, et mettant à part les noms des procurtnirs sortant de
«charge, et des douze membres qui, après eux, ont eu le plus de
« voix à la dernière élection ; tous ceux (|ui sont sur ces trois
« listes sont également éligihl(!s. »
Vous voudrez bien reni[)lir la formule ci-joint(> et me la ren-
voyer avant le 15 août prochain. Je i)rie les messieurs qui n'ont
pas encore répondu à la circulaire de mgr l'archevêque, (!n date
du 27 avril dernier, de profiter de cette occasion pour donner
leur avis sur les règlements de notre société.
J'ai l'honneur d'être.
Mou cher Monsieur,
Votre très dévoué confrère,
H. TÈÏU, Ptre,
Secrétaire.
— 74-f= —
NOMS DES PHOOUKErRS SORTANT DE CHARfiB
Mgr C.-A. MiU'ois,
Mgr H. T." tu,
MM. Edouard FafaiMl.
Joseph-Aimé Biuoan,
Liulgt'i- Biais.
Nap.-.Toseph Sirois,
Antoine Gauvreau,
Bernard Bernier,
Jos.-Octave Faucher,
Adolphe Gndhout,
Frs-Xavier Gosselin,
Frs-Xavier Faguv.
NOMS DES DOUZE MEMBUES QUI. APRÈS EUX, ONT EU LE PLUS GRAND
NOMHRE DE VOIX A LA DERNIÈRE ÉLECTION
MM. Benjamin Deniers,
Fidèle Morisset,
Ghs.-Frs Cloutier,
Ansi?lme Déziel.
Guillaume Giroux,
Wolstan Biais.
Napoléon Cinqmars,
Prudent Dubé,
Ulric Rousseau,
Georges Côté,
Charles Pichard,
Mgr C. 0. Gagnon.
LISTE DES AUTRES MEMlillES NON PENSIONNÉS DE LA SOCIÉTÉ, PAR
ORDRE d'aNOIENNETÉ DANS LE SACERDOCE
I MM. Joseph-Magloire Rioux.
ChsStanislas Richard.
François-Xavier Méthot,
Augustin Gauthier,
- 75*
Rr.E
LE PLUS GRAND
noN
L\ SOCIÉTÉ, PAR
DOCE
M\r. IjOiiis-Honoré Pjuiiict,
Cliai'los Galcriiejui,
.Tos.-Etiennt' Martin,
Achille Vallée.
Eiijièiif Freneltc,
("ihades E'con,
Pîiiitaléon Bégiii,
Cyriac Bérubé,
Augnst(> Gosseliii,
Joseph (rirard,
Magloire Morcaii,
Louis-Joseph Gagnon,
Alfred Bergerou,
Ludger Mai'eeaii,
Charles Baillargenii,
Louis Laiigis, V. G.
Joseph-Aimé Raiiiville,
Henri lM(|U('f,
Joseph-Benoît Soulai'd,
Camille Brochu,
Bei'iiard-Clande Guy.
Louis Sanfaron,
Philéas Lessai'd,
Placide Beandet.
J
M;
.losepii Martiuis,
Léon Morisset,
Samuel Garon,
Edouard Leclerc,
Ernest Hndon,
Lucien Gagné,
Chs-Allyre Collet,
Etienne Grondin,
Edouard Casanlt,
Philip[»e Beaulien,
Nazaire Paquet,
David Gosselin,
Georges Fraser,
Hospice Desjardins,
1.1".
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MM. Ri'iié Casjji'ain,
C.liJii'lcs Boiirqtic,
Tliéodiile f)(M<i,urav(',
Zool Lauibort,
Edmond Marcoiix,
/\.l>nllinaiii' (liiifiras,
Paul l^iihô,
Onésimc Naud,
'riiomas-GréjioiiT Ronlcjaii,
Félix Geudron, V. G.
Narcisse Proulx,
ForUinat Pellotier,
James Ballantync,
I^ac tance Mayrand,
John O'FaiTcll,
Lionel Lindsay,
Ovide Godin,
Fenlinand Garneaii,
Joii.-Édouard Roy,
Lndf,^er Pé russe
Charles-Edouard Carrier,
Arthnr Belleau,
Prosper Meunier,
Jean-BaptisU; Gosselui,
Placide Roy,
Alphonse Beaudet,
Éloi Laliberté,
Georges McCrea,
Jean Boulet,
Edouard Page,
Alfred Pouhot,
Onésime Brousseau,
Alfred Paquet,
Hugh McGratty,
Georges Guy,
Emile Dioune,
Benjamin Dionne,
Joseph-ÉUe Breton,
~ 11* —
MM. Wt'iictîslîis Plaisance,
Hoiiô fiabl)»',
Fraii(;nis rioiitiii,
Bruno Ih'sjardins,
Louis Troinblay,
Jos.-Éiloiiard lUtulcan,
liS-AlIrcd Langlois,
AdolplK' Midi a 11(1,
HernuMiéj,àl(l(' Boufïard,
Gilhei't Lcinicux,
Arthiir Vaillancourt,
Odiloii Ma lois,
L.-P. Miviiio-Deschi'nt's,
Georges Pell(>lior,
Ls-Nazairc Lessard,
Charles Leclerc,
Alphonse Têtu,
Arthur Gouin,
Charles Gouin,
Joseph Valin,
Jean-Baptiste Thiboutot,
Ls-Laurent Paradis,
Joseph Beaudoiu,
Honoré Fréchette,
Maxime Fillion,
H.-Arthur Scott,
Eustache Maguire,
Charles Boulet,
Alexandi'e Lafrance,
Fernand Dupuis,
Onésiphore Gantin,
Louis Belleau,
Honoré Labrecque,
Antoine Pampalon,
Auguste Fortin,
Thomas Lauzé,
Ferdinand Bégiu,
Albert Rouleau,
— -
7«* —
MM. Éli(;im»' Conivc.iu,
FtnMliniiiul Cliahol,
DomiiiiiHie Pelletier,
Joseidi F(Miille;uiU,
Isidore Deblois,
Joseph Richard,
Hubert Lessard,
Frs-Xavier Laplante,
Théophile Turcotte,
Gaudiose Broiisseau.
Alfred Dioune,
Philip; " Ouellette,
Clharles Gagné,
Luc Lévô(]ue,
Théophile Trudelle,
Philogoiie Ti(Mnay,
Edmond Verrot,
Lo\iis (.onloinhe,
Fortunat Rouleau,
Henri Defoy,
Daniel Gninnind,
Siniéon Jolioœur,
Georges Gond reau,
Alphonse Talhot,
Pierre Ouellette,
Frs-Xavier Couture,
,T(\ni-Bte R\iel.
IMiilippe-Ben. Garneau,
Jos.-Oclave Lauglois,
Pierre Plante,
.Tos.-Télesphore Ijacliance,
Achille Hégin,
Célostin Leniieux,
Auguste Caron,
PhilipiHi Delisle,
Clément ijévè([ue,
Joseph Galerneau,
Thomas Marcoux,
Coudé Nadeau,
79*
MM. A(l()I;)li(' flrenior,
Joscpli Fj;ilM'rfr(.>,
fiOiiis GaiTni,
Aristide Ma;iii;m,
•liis('|(h [iav<»i(',
.I«»S('[ili-()(lavf' Giiiniont.
Gcorjics Mivillc,
riric Hast,
.losepli Duiiiais,
Pierre Grondin.
Lucien Ganvieaii.
Rosai'io Moiissiîtte,
AllxM't Roussean,
AU'ied Gaston;: na y.
.Iose[»h-BenianiMi [icvasscur,
Kn^èiie Hudon,
Glnvis Arsenault,
Iiénéo Fjcconrs,
Patrick O'Reilly,
Alphonse (lai'on.
Aii;:nsl(> Tascherean.
liénn Roclii;tte,
Théodoie Trépanier,
Aljiert Dion,
.losepli Gi^nac,
Edonard Richard,
Arthur liachance.
Gandiose Tiir^M'on,
Gyrilie Samson,
Aldéric Boilard,
Théodore Mercier,
Joseph Gagnon,
Ciiarlos Lan^lois.
Chs-Onésime Chtutier,
Alphonse Jiourrassa,
Salluste Richard,
Denis Garon,
^fendoza Bernard.
G.-Etienne CloiUier,
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Ma«rlnin' Dt'stroisinuisnns,
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Aiuédt'c (ÎMSSt'liu,
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Alfred Morissctte,
SaiivtMir Turcotle,
Adélard Gajjnon,
Emile Côté,
Oniei' Gloutier,
Emile Poirier,
Jeau-Baptisle Derome,
Pierre Godboul,
Ad.jutor Faucher,
Wilfrid Carrier,
Philéas TurcoUe,
Ulric Brun»*
Ludger Dur.iais,
Adolphe Vincent,
Auguste! Marcoux,
Henri Simard,
Hernias Michaud,
Adolphe Dnlac,
Léonce Vézina,
Eizéar Dionne,
Arthur Simard,
Josepli Cinq-Mars,
Napoléon Gariépy,
Jos.Silvio Chénard,
David Chénard,
Odilnn. Diipiiis,
Juhîs Kerouac,
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MM. Kdoiiaid I'A(|iit't,
l'icrrc F.fclcic,
'rf^lcsphort' Tliili;iit(l(>;iii,
nfnj.iiiiin pjiriidis,
Eiif.'('iit' Pdlnlicr,
Olivit'i' Nfarliii,
Joseph Mi»rin,
Kliîis Roy,
FiS Napoléon Fiscf,,
(lamillc Hny,
Emile Martin,
(iaufliosc liCiiiiiMix,
Hilairc Fnrtinr,
Arthur Laçasse,
Artliur Pniilin,
Amédée Faucher,
Edouard Houde,
.Tos('|)h Rouleau,
Armand Proul.x,
Odilon Blauehet,
Joseph Veilleux,
Arsène Roy,
Albert Lemay,
Alphonse Liinj^iais,
Joseph Chamberlan,
Edouard Martin.
Cyrille Fournier,
Auguste Boulet,
Jos-Émery Grandbois,
Arthur Morean,
Alexandre I.epajre,
Louis Gosselin.
Napoléon Pouliot,
Odilon Savard,
Théophile Dumas,
Philippe Côté,
Herméné<>ild(> Rojjer,
cil...,, n i.A... —
vil V IL- jL^fs; îlfllfB,
Émilien Pichette,
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MM. 'riKM.iiliih- llnnlc.
livide (loilliuiil,
.lis.Kl/t'iir Ooniililsitii,
Artliiir DmiiiiiH,
Kllj-riic liiltl.illllllf,
h^lllilt' l'iil'inlis,
.Inst'pli Viiill.'iiiiiMiil,
Cli'niiliiis Gii'oux,
l'iii;:!'!!!' r.an'ii-r,
.los-Olivior l\nv,
Aiiit'déiî I»oiili'i,
Cliiii'U's Dionne,
(ïhs-l'rs Ou poil I,
Miii'liiil Diilié,
Ilildcvcrt Dt'sinclifrs,
Kl(Misi|i(' HucIh'Ui'.
.Iiisi'pli lliilh'c,
lsiiï(; (jiili'i'iit'iui.
Enit'sl Mnntrciiil,
Kl/.t'iii- Vo\(M',
.Ins.l'Iric PiMiou.
.losepli l'.iradis,
l'Emile (lirotix,
NJipnli'oii Latliiiiiiiit,'.
Wolslan l'riMiK,
Liiil^'cr lliulnii.
Jds.-Nareissc Gi^iiac,
AiikmIôo Houliii.
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(;nsta\t' (Uoiilici',
C.liaili's Aii^iT,
Fraii(;uis Laiiioiila^'iic,
Fraiirois Hlaiirlicl,
|''raiii;iiis-Xavifr (Jùté,
Jos('[ili Hiii'caii,
N.'i|inl('()ii Lalïam'c,
liOiiis dai'i'it'i',
JfiHopli Lesniifd.
Arlliur Proulx,
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MM. 'i'héodnlc Siinard,
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Joseph Tiirgeon,
Joseph PcUetier.
Albert Aiiliert,
Josepli Iiabi'ec(iiie,
Arthur Lapointe,
Josejth Roehette,
Kiiclich' Bélaiiffer,
Valère Roy,
Charles Tcssier,
Albert Filteaii.
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PROCÈS-VERBAL
DE l'assemblée du BUREAU DE LA
SOCIÉTÉ EilCLÉSIASTIf E SÏ-JOSEPH
TENUK AU .SÉMINAIKE ])E QUÉBEC
LE 17 AOUT 1900
Sous la présidence de Mgr L.-N. Bégin,
Archevêque de Québec.
Présents: Mgr Marois, Mgi- Têtu, MM. Jos.-Octave Faucher,
Frs-Xavier Gosselin, Nap,-Josei>h Sirois, Jos.-Aimo Bureau, et'
Ludgei' Biais, procureurs.
Le procès-verbal de l'assemblée tenue le 26 avril précédent est
lu et adopté.
Les Messieurs dont les noms suivent sont reçus membres de
ia Caisse :
MM. Jean-Baptiste Dupuis,
J.-Alexis Poulin,
Jules Gervais,
Ls Adélard Gagnon,
Ivanhoe Garon,
Jos.-Fortunat Roy,
r»j;i<,_ n ii_
Salluste Bélanger,
I
■h
II
_ 74* —
Joseph Gosselin,
Antonio Huot,
Roméo Guimond,
Herménégildo Guy,
Kdmond Lévesque.
Le secrétaire donne les noms des membres décédés depuis le-
dernier bureau :
MM. Joseph Bourassa,
Jean-Bte Blouin,
Pierre-01. Drolet,
Louis Halle,
Frs-Narc. Portier,
Jean-Baptiste Plamondon,
Théophile Montminy,
Léon Rochette,
Cléoplias Picher.
Le trésorier lit le résumé des comptes comme suit :
RECETTES
Contributions des membres S •')vH)4 •22'
Arrérages perçus l-^^ 10
Don d'un bienfaiteur 8 51
Remboursé par Saint-Janvier de Weedon 200 00
Remboursé par le Lac-au-SabU- 100 00
Remboursé a/c sur hypothèque 200 00
Succession de l'abbé J.-B. Greniei' 12 00
Intérêt à la Caisse d'Economie 45 96
Intérêt sur dépôt à la Banque Nationale 3 95
Intérêts sur fonds placés 978 11
Dépôt à la Caisse d'Economie au dernier Bureau.... 995 78
Dépôt à la Banque Nationale au derniei' Bureau 131 97
$ 8,829 1)0
DEPENSES
Pensions accordées par le Bureau de 1899 5,267 50
Pensions accordées par Mgr le Vice-Président 1,204 85
cédés depuis le-
on,
suit :
$ 5,994 22-
ir)9 ta
8 51
200 00
100 00
200 00
12 00
45 96
3 95
978 11
ui.... 995 78
lu 131 97
$ 8,829 (iO
5,267 50
1,204 85
— 75* —
Arrérages dépensions 133 32
Prètau conseil d'Inverness goO 00
Impression du rapport et des circulaires, etc 28 50
Dépôt à la Caisse d'Economie \ 459 51
Dépôt à la Banque Nationale (*) ^35 92
< 8,829 60
DETTES ACTIVES
Prêt à la fabrique de St-Janvier de Weedon (5 p. c). $ 4,600 00
Prêt à la fabrique de N.-D. de la Garde (4 p. c. ) 4,000 00
Prêt au Lac-au-Sable (4 p. c.) 4'ûOO 00
Prêt aux RR. PP. Trappistes d'Oka (5 p. c. ) ..".".' 2,000 00
Prêt à la fabrique du Lac Noir(5 p. c. ) 2,000 00
Prêt au conseil municipal d'Inverness (5 p. c. ) 2,000 00
Prêt à la fabrique de Saint-Elzéar(4 p. c.) 1,000 00
Prêt sur hypothèque (5 p. c. ) i'^oq qo
Banque Nationale (10 actions 6 p. c.) ';}00 00
Assurance de Québec (4 actions 8 p. c. ) 80 00
Dépôt à la Caisse d'Economie (3 p. c.) 995 78
Dépôt à la Banque Nationale (3 p. c. ) 131 97
« 22,207 75
DETTES PASSIVES
Dû pour pensions ^ 133 32
Les procureurs allouent les pensions suivantes :
MM. Charles Trudelle 20O 00
Etienne Halle 200 00
Félix Dumontier 200 00
Ovide Grenier 200 00
Thos-Eugène Bcaiilicii 20O 00
Patrick Kelley 2OO 00
Damase Matte '200 00
M\
(•) Recettes ordinaires f 7.180 Sj.
;k-imm
oidiimiu'..sti.ii:j4 17. Surplus $555 68
— 76* —
MM. Joseiih Dion 200 00
James Neville 200 00
Jos.-Rémi Desjardin - 200 00
Polycarpe Dassylva 200 00
Maxime Hudon 200 00
Louis Sanfaçon 200 00
Darie Lemieux 200 00
Alphonse D'autruil 200 00
Pierre Théber? • 200 00
François TtHn 200 00
Albert Lamolhe 200 00
Orner Plante 200 00
Ludger Pichcr 200 00
Omer Poirier 200 00
Jacques Biais 200 00
Philippe Aud<'t 200 00
Basile Robin....' 150 00
Jean-Baptiste Villem-uvr 150 00
Narcisse Gauviii '50 00
Herménégilde Diibi- 150 00
Edouard Roy 100 00
Léandre Hamelin i^*' 00
Ls-Antoine Martel HO On
Raymond Gasgrain 80 00
Augustin Bernier 80 00
Godfroi Gandin HO 00
Laurent-B. Chabot 80 00
5,780 00
Fait et passé à Québec, le 7 août 1900.
f L.-N. Bégin, arch. de Québec
Président.
H. Têtu, Ptre,
Secrétaire et Trésorier,
77*
EXTRAITS DU LIVRE DE RECETTES
DE LA
SOCIÉTÉ ECCLÉSIASTIQUE SAINT- JOSEPH
JUSQU'AU l" OCTOBRE 1900
ANNÉE 18SI9-1900
Sa Grandeur M^i- L.-N. Bégin.
Mgr
M^f,
Belleau, Louis
Bergcron, Alfred..
Bernard, Mendoza.
e 210 00
15 00
25 00
10 00
13 60
1 68
I 50
6 00
m 00
22 00
30 00
3(1 00
malade
36 00
malade
malade
6 00
15 00
Il 11
2 50
0 50
21 00
6 00
37 00
ix, vu
\ ■
1
,' ^H|
7.S*
BiM'iiier, Augustin
Bernier, Bernai-d
Bérubé, Cyrias
Biais, R-X-Ludgcr
Biais, Jacques
Biais, Walstan
Blanchet, F
Blauchette, Odilou
Boilard, Aldéric
Bouffard, Herménégildc
Boulet, Auguste
Boulet, Jean
Bourassa, Alphonse
Bourquo, Charles
Boutin, Amédée
Boutin, François
Breton, Jos. Elle
Brocha, Camille .
Brousseau, Gaudiose
Brousseau, Onésime
Brunet, Ulric
Bureau, Joseph
Bureau, Jos.-Aimé
Cantin, Onésiphore
Caron, Alphonse
Caron, Auguste
Caron, Iv
Carrier, C.-Edouard
Carrier, Eugène
Carrier, Louis
Carrier, Wilfrid
Casault, Edouard
Gasgrain, Raymond
Casgrain, René
Castonguay, Alfred
Castonguay, Auguste...
Chabot, Ferdinand
Chabot, Laurent-B
Chamberland, Joseph...
mala
de
12
00
31
00
45
12
0
75
18
00
6
00
15
00
8 00
2t
75
6
00
2i
00
6 00
40 00
12 00
22
00
20
52
23
25
22
25
G
00
7
00
fi
00
27
00
13
50
15
00
25
00
0
25
()
00
6
00
fi
00
12
00
45
00
malade
16
50
()
00
6
00
fi
fiO
malade
6
00
malade
12 00
31 00
45 12
0 75
18 00
G 00
15 00
8 00
21 75
6 00
22 00
6 00
40 00
12 00
22 00
20 52
23 25
22 25
6 00
7 00
0 00
27 00
13 50
15 00
25 00
0 25
0 00
6 00
fi 00
12 00
45 00
malade
16 50
fi 00
6 00
fi fiO
malade
6 00
— 79* —
MM. Chéuard, David 19 45
Chénard, Silvio 6 00
Clnq-Mai's, Joseph 10 00
Cinq-Mars, Napoléon 30 00
Gloutier, Chs-Frs 10 00
Gloutier, Etienne \s 75
Cloutier, Gustave 5 ^0
Gloutier, Onésime 6 00
Goim, Ghs-Allyre absent
Corriveau, Etienne 13 25
Côté, Emile \2 OO
Côté, Fiançois (} qO
Côté Georges 4g qq
Côté Philippe \\ 50
Coulomhe, Louis 3I 50
Dassylva, Polycarpe malade
D'Auteuil, Alphonse malade
Deblois, Isidore I^O qo
Deloy,Henri 15 qo
Delagrave, Théodule 24 30
Delisle, Philippe 13 oo
"Demers, Benjamin si qq
Derome, Jean-Bte 12 (jO
Deschènes, Ls-Philippe 15 oo
Deschènes, Silvio 9 oO
Desjardins, Bruno 22 02
Desjardins, Hospice 34 qq
Desjardins, Jos-Rémi malade
Desroches, Hildevert 7 gy
Destroismaisons, Ls-Magloire 6 00
Déziel, Anselme 41 çq
Dion, Albert g 00
Dion, Joseph malade
Dion, Louis H 75
Dionne, Alfred 50 QO
Dionne, Benjamin 15 oo
Dionne, harles 6 00
Dionne, Ehéar g gO
Dionne, Emile.. g gy
— 80* —
MM. Donaldson, Joseph 7 50»
Dubé Herménégilde malade
Dubé, Paul 4 00
Dabi', Prudent 20 00
Dulac, Adolphe 10 50
Damais, Arthur 6 00
Damais, Jost>ph 23 00
Damais, Ludgor 6 00
Dumas, Théophiic 10 00
Dumontier, Félix malade
Dupont, Charles 6 00
Dupuis, Fernand 22 80
Dupuis, Jean-Baplistc lô 00
Dupuis, Odilon 10 00
East, Lllric 12 00
Fal'ard. Edouard 50 00
Faguy, Frs Xavier 66 00
Faucher, Adjutor 12 00
Faucher, Amedé< 6 (»0
Faucher, J.-0<'Iav(; 45 00
Feuilteault, Jos.-Alphonse 23 00
Fillion, Maxime 13 25
Filtenu, Albert 0 50
Fiset, Ls-Napoléon 9 00
Fortier, Hilaire 6 00
Fortin. Auguste 25 00
Fournier, Cyrille 6 00
Fraser, Georges 33 33
Fréchette, Honore ,. ' 23 rO
Frenette, Kugènr 30 50
Gagné. Charles 12 00
Gagné, Lucien 25 50
Gagnon, Adélard 16 OO
Gagnon. Ls- Adelard 6 00
(lagnon, Joseph 13 69
Gagnon, Ls-Jos 22 OU
Galerneau, Charles 4 50
Galerneau, Isaie 6 00
Galerneau, Jos-Elzéar 7 50
|,.;4T
— 81* —
MM. (iarneau, Ferdiiicind 27 00
Garneaii, Philippe 26 00
Garon, Denis I^ jq
Garon, Louis |g qq
Garon, Samuel ^5 qq
Gandin, Godfroi l'.'.Z malade
Gauthier, Augustin 30 qq
Gauvin, Narcisse malade
Gauvreau, Antoine 135 qq
Gauvreau, Lucien 23 40
Gendron, Félix, V. G 13 qq
Gervais, Jules (j qq
Gignac, Joseph y qq
Gignac, Joseph-Narcisse (; qq
Giugras, Apollinaire 30 qq
Girard, Joseph 15 qq
Giroux, Cléophas g 00
Giroux, Emile q qq
Giroux, Guillaume 27 00
Godbout, Adolphe \q qq
Godbout, Charles-Ovide q qq
Godbout, Pierre 9 qq
Godin, A.-Ovide 33 qq
Gosselin, Auguste 4 5Q
Gosselin, David 33 qq
Oosselin, Frs Xavier 7^ qq
Gosselin, J.-Bte ^9 qq
Oosselin, Joseph 2 00
Gosselin, Louis g qq
Gosselin. Od q Yg
Goudreau, Georges 39 5Q
Gouin, Arthur 24 75
Gouin, Charles 3 qq
Orandbois, Emery.... g qq
Grenier, Adolphe 2I 00
Grenier, Charles-Ovide malade
Grondin, Etienne ^5 qq
Grondin, Pierre ^4 qq
Guimont, Daniel.. ^5 «q
r
. i.
1
^■'^B
■il
§■■^■■1
■■
1
1
1
— 82* —
MM. lluimont, Josoph 20 00
Guimont, Roméo 6 00'
Guy, Bemard-Claude ?0 25
Guy, Georges 1^ 00
Guy, HerménégiUle 0 50
Hailé, Etienne malade
Halle, Joseph absent
Hamelin, Léandnf malade
Houde, Jos.-Edouai'd « 00
Houle, Théophile (> 00
Huaid, Victor-Alphonse 4 00
Hudon, Arsène 13 00
Hudon, Ernest 27 25
Hudon, Eugène 18 00
Hudon, .Toseph-Honoré 10 60
Hudon, Ludger 6 00
Hudon, Maxime malade
Hunt, John 6 00
Huot, Antonio 6 00
Jobin, Joseph 13 00
Jolicœur, Siméon l"* 00
Kelly, Patrick malade
Kirouac, Jules • • 14 0(V
Labbé, René 19 00
Laberge, Joseph-Esdras 12 00
Labrecque, Jos.-.- 1 60
Labrecque, Honoré 35 00
Laçasse, Arthur 6 00
Lachance, Arthur 21 00
Lachance, Jos-Télesphore 6 90
Laflamme, Eugène 10 05
Laflamme, Napoléon 6 00
Lafrance, Alexandre 15 50
Lafrance, Napoléon 6 00
Lagueux, Robert 9 00
Laliberté, Eloi 20 00
Lambert Zoëi 72 00
Lamontagnc, Frs-Phil 6 00
tu„ A iVov» maladft
aiiiututr, xxijjci ^•....•«•••••...tt.....
20 00
6 00
2() 25
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G 50
malade
absent
malade
6 00
G 00
4 00
i;5 00
27 25
18 00
10 60
G 00
malade
G 00
6 00
13 00
14 oa
malade
14 0(v
19 00
12 00
1 60
35 00
6 00
21 00
6 90
10 05
6 00
15 50
6 00
9 00
20 00
72 00
6 00
malad**
— 83' —
MM. Langis, Louis-Jacques, V. G 35 00
Langlais, Alphonse (j qq
Lan,','lois, Charles g 00
Langlois, Jos-Octavc |2 00
Langlois, Louis-Alfred 21 25
Laplante, Frs-Xavier ig 50
Lapointe, Arthnr 0 50
Laverdiîîre, Gédéon (j oQ
Lavoie, Joseph 7 50
Lavoie, Jos.-Etienne y oo
Leclerc, Bruno jg 5Q
Leclerc, Charles 22 00
Leclerc, Edonaid ^g 00
Leclerc, Pierre 3 gj
Lecours, Irénée g qq
Lemay, Alberl g qq
Lcmay, Philogoiie 12 00
Lemieux, Gélestin 3 25
Lemieux, Darie malade
Lemieux, Gaudiose g qo
Lemieux, Gilbert 19 qq
Lepage, Alexandre g 00
Lessard, Hubert 29 30
Lessard, A. Joseph g oo
Lessaid, Louis 25 50
Lessard, Philéas \q 59
Levasseur, Joseph 35 qq
Lévêque, Clément 21 00
Lévôque, Edmond q 50
Lévèque,Luc ^3 qq
Lindsay, Lionel 13 qq
Magnan, Aristide |o 00
Maguire, Eustache 24 99
Marceau, Ludger 15 qq
Marcoux, Auguste g qq
Marcoux, Edmond go qq
Marcoux, Thomas g qq
Marois, Odiloii g3 75
Marnais. Jnspnh oa «n
« . f---: ....•.■■ jy uu
fi
i II
tf
— 84* —
Martel, Louis-AntoitU'
Martin, Kiloiiard
Martin, Kniilc
Martin, .losfph-E tienne....
Martin, 011 1er
Matto, Daniase
Mayraml, Laf lance
Mcdrca, Gt'orj,'»'»
McGratty, Hngli
Mercier, Théodore
Méthot, François-Xavier.
Mennier, Mareel-Prosper.
Mi(;haud, Adolphe
Michaud, Herinas
Miville, (leorges
Monlreuil, Ernest
Morean, .\rlhur
Moieau, Ma^'loire
Morin, Joseph
Morlsrse t, A U'red
Moris-sette, Fidèle
Morisette, liéon
Moriselte, Hosario.....
Nadeau, Gondé
Naud, Onésime
Nevilh;, James
O'Farrell, John
O'Reilly, Patrick
Ouellet, Jos-Philippe
Ouellet, Pierre
Page, Edouard
Pampaloii, Antoine
Paquet, Alfred
Paquet, Ghs-Henri
Paquet, Edouard
PAquet, Louis-H
Paquet, Nazaire
Paradis, Au)4-Emile
Paradis, (1-Benjamln
malade
1.") 00
9 00
m 60
18 25
malade
21) 00
21 65
12 00
20 00
15 00
25 00
25 00
8 00
6 60
7 00
G 00
22 50
9 00
10 50
42 00
35 00
19 50
12 00
20 00
malade
23 50
20 00
12 00
26 25
33 00
18 00
19 00
44 00
22 50
(1 00
18 87
G 00
absent
— H5* —
MM.
OIIIH.
Doininii|iii
Eu|/ènp....
Paradis,
Pelletier
Pelletier
Pelletier, Forlmial.
Pelletier, iMaiirois .
Pelletier, (ieorf:e8...,
Perron, lllric
Pérussc, Ludfrer
Picher, Liid^er
Pichette, Kmilien
Plaisance;, Wenceslas.
Plante, Onier
Plante, Pierre
Poirier, Orner
Ponlin, Arthnr
Ponlin, Joseph
Ponlin, J.-Alexis
Ponliot, Alfred
Ponliot, Napoléon
Proulx, Armand
Proulx Arthnr...
Pronlx, Narcisse
Pronlx, Walstan
Rainvillo, Joseph Aimé.
Rémillard, Gnstave
Richard, ( -harles
Richai ', Cl: Stanislas .
Riciiurd, Edonard ,
Richard, Joseph
Richai'd, Salluste
Rionx, Joseph-M
Rohin, Basile
Rochette, Elensippe....
Rochelle, Jos.-Km
Roger, Herménégilde.
Rouleau, Alherl
Rouleau, Fortunal
Rouleau, Joseph
Rou lea u , Joseph-F)
39 OO
6 60
6 00
2i 00
ahsent
31 50
G 00
34 00
malade
6 00
22 50
malade
G 00
malaae
6
00
00
6 00
24 00
00
00
6
6
6 00
29 00
(î Oi/
28 00
12 00
54 00
21 00
absent
20 00
18 00
."■) 00
malade
G 00
0 50
6 00
32 00
absent
11 25
on nu
au uw
— 86* —
1»!M. Rouleau, Thos-Grégoin- 50 ÔO
Rousseau, Albert 15 00
Rousseau, Ulric 39 00
Roy, Camille absent
Roy, Elias 6 60
Roy, Jos.-Edouard 40 78
Roy, JosephOlivior 6 00
Roy, Joseph-For tunat 1 00
Boy, Philéas 23 00
Roy, Placide 26 00
Roy, Valère 0 50
Rucl, Jean-Baptislt' 17 00
Samson, Gvrille 24 00
Sanfaçon, Louis malade
Savard, Odilon 6 00
Scott, H.-Arthur 30 00
Simard, Arthur 21 00
Simard, Gléophas 15 00
Simard. Henri 6 00
Simard, Théodule 6 OU
Sirois, Nap.-.Toseph 43 38
Soucy, Télesphore 17 00
Soulard, Joseph B • 33 00
Talbot, Alphonse 13 50
Taschereau, Auguste , 9 00
Tessier, Charles 2 77
'lotu, Alphonse 9 00
Têtu, François malade
Théberge, Pierre malade
Thibaudeau, Télesphore 10 00
Thiboutot, Jean-Baptiste 19 00
Tremblay, Louis 19 00
Trépanier, Théodore 18 00
Trudelle, Charles malade
Trudel, Théophile 25 00
Turcotte, Philéas 12 00
Turcotte, Sauveur 30 00
Turcotte, Théophile 17 00
Turgeon, rTaudiosc 6 00
— 87* —
MM. Turgeon, Joseph g 00
Vaillîincourt, Arthur 36 00
Vaillancouit, Joseph q 00
Valin, Joseph 37 00
Vallée, Achille 7 50
Veilleux, Joseph 12 00
Verreau, Ai-mand 6 00
Verret, Kdmond 34 50
Vézina, Léonce g 00
Villeneuve, Jean-Bîipiistc malade
Vincent, Adolphe ■|6 oo
Voyer, Elzéar g 00
ARRÉRAGES PERÇUS
Edouard Paquet $ 34 00
Honoré Leclerc (suce. I jg oO
Joseph Paradis 12 oO
Alo.xis Poiilin ^2 00
Jules Gervais g 00
Cléophas Pichcr , \q qq
Louis, Carrier 2 00
Ls-H. Paquet g qo
Ls-Ad. Gagnon 0 05
Léon Morisset 2 00
Jean-Batiste Dupuis 12O 00
Voici les noms de ceux qui sont exclus de la caisse en vertu
du règlement.
MM. Chs Boulay, F.-X. Couture et Arsène Rov,
Archevêché de Québec, 1" octobre 1900.
H. Têtu Ptre. secrétaire.
j^^HBf
.^H
^■^H
iH
^^^^H
l^^l
^^^^H»
i^^H
IHH
^1
1
1
89* —
ELECTION DES NOUVEAUX PROCUREURS
PIIOCL'REUUS i^;lus
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
41
i2
Mgr H. T(Hu 194
Mgr C.-A. Marois, V. G 191
MM. F.-X. Gossdin 175
F.-X. Faguy 175
Ant. Gauvreau 174
Jos.-Aimé Bure.in 156
Adolphe Godboiit 155
Jos.-Octave Faucher 153
Bernard Dernier 152
Nap.-Joseph Sirois j5o
Edouard Fafard 137
Ludger Biais .. 131
Benjamin Deniers 77
Anselme Déziel 61
Charles Richard 43
Georges Côté 42
Chs-Frs Cloutier 39
Mgr C.-O. Gagnon 28
Napoléon Cinq-Mars \^
Fidèle Morisset 15
Guillaume Giroux 14
Alfred Bergeron 12
David Gosselin \2
Ghs-Edouard GaiTier ^jj
voix
u
— 90* —
Walstan Biais 9
Ulric Rousseau 8
Prudent Dubé 8
Jos.-Etienne Martin T
Charles Bacon 7
Georges Fraser 7
Hospice Desjardins 7
Thos-Grégoire Rouleau fi
Dominique Pelletier 0
Ghs-AUyre Collet 5
Théodule Delagrave 5
Augustin Gauthier 4
Louis-Honoré Paquet 4
Eugène Frenette 4
Joseph Beaudoin 4
Cyriac Bérubé 3
Jos.-Aimé Raiuville 3
Camille Brochu 3
Edouard Casault 3
Lionel Lindsay 3
Alfred Dionno 3
Ghs-Stanislas Hichard 2
Charles Givleiiuau 2
Achille Valléi- 2
Louis J. Gaguou 2
LoulsJ. Langis, V. G 2
Joseph Marquis 2
Lucien Gagné 2
Zoël Lambe.t 2
Narcisse Proulx 2
Ferdinand Garne;iu 2
Gilbert Lemieux 2
Maxime Fillion 2
Henri-Arthur Scott , 2
Clovis Arsenaull 2
Joseph-Magloire Rioux l
Frs-Xavier Méthot 1
Pantaléon Bégin 1
Auguste Gosselin 1
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Charles Baillargon ,
Joseph-Benoît Soulard ....
Philéas Lessard
Placide Beaudet
Edouard Leclerc
Nazaire Paquet
Apollinaire Gingras
Lactance Mayrand
Eloi Laliherté
Georges Mo Gréa
Edouard Page
Arthur Vaillancourt
Odilon Marois
Théophile Turcotte
Jean-Bte Ruel
Sauveur Turcotte
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QU^STIONES ANNO 1901
«•<)LI,ATIONIBl)S rHKOI,(KÎIClH DISCUTIRNI)* IN AKCHIDiœCESI QUKBKCKNBI
MKNSK JANUARIO
Titius, parochus, iiide ab aliqnut inensibiis sc-qiientes casus
luatrimoniauîs collegit de qnihns sententias thenlogoriim postu-
1° Fabius et Valeria, (;oiijii}rt;s pagani, fidem catholicam am-
ploBtuntnr (!t bapUsmum suscipiunt : dubilat Titius an renova-
tioiiem consensus niatrimonialis oxigere debeat, ut illorum
«onnubium eh-velur ad sacranicnti dignitatem et gratia sacra-
rneiitalis nis conf(îralur.
■^" IMiiluniena, a matie inducta ad uuptias cura Alfredo ineuu-
das, conseusum ore tenus tantum prsestat. Paulo post, taedio
viri capta, ab illo nviedit contendens se minime conjugio
n)tenus conseusisso. Allredus vero rem ad episcopiim defert
qui Philnmeiia» pr^cipit ut cum AUVedo cohabitet. '
3° Julius, ipsa die qua nuptias célébra turu s erat cum Graziella,
vuium generosum nimis ebibit, et dum a parocho interrogatur
an Graziellam iu uxoreni accipiat, respondet quidem affirmative,
sed non sui compos. Domum redux certior efficitur a testibus
de peracto negofio, de quo summopere laelatur.
4» In civitate Baltimorensi in qua non viget decretum Tamelsi
Fehx per telegraphum Agatiiani admonet se illam in uxorem'
ducere, rogans ut ipsa quamprimum suum responsum mittat
orJt^ leiephonii : Agatiia porro per telephonium respondet se
Pelic^^m in virnm acceptare
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Hisce ciisibiis piaîslilutis, <|ii.TiMlur : I" Quid sil malrimoinum,.
vt est contmchts et ni est sac raine iilum. H quUI sjionsis coii ferai f
2° [n i]un consisUil rsseulia inatrimonii i
3» QnaRuam coii(lilioiifs refiumiiilnr ni ronsnisiis sit vaMiis ad"
matrimoniimi el{ici'niihtni ?
4» Quid dicriidum île dirrrsis rdsibns a Tilin invpositis f
Pi'îehiibilo t'xaiii.iif le.xtus Evan^Hlii S.tiicli Mallhaei, xx, 16;
xiu, 14 : « Multi ndm sunt rocali, paucl vero elecU, » (lUferilurV/uirf
senlienduni sH de numéro electorum seu salvnndomm?
MENSE MAIO
Jacobus, haen-linis vi-l iiolius rationalista, coraiii riiru^olis.
contendil:
1" Ea vuinia qux docet Ecclesia CalhoUca de ijeueris hxmani
descendentia ab Adaino esse mira fujmenla :
2° Uominem a siinUi itroijiiaium fuisse, idi/ue probare coiialur ex
simUitudiur onjaiiorurn corporis lurii homiuis lum simix ;
30 lulrr fabulas rerensendam esse doctrinam de peccato originali
deque ejus transfusinne in posteras, quie transfusio rectx ralionis
principiis opponilur.
Quœrit Titius parochus quibusnam ar<jnmenlis possint confu-
tari hujusmodi errores ?
Qiiomodo responderi potest iis qui asserunt Ecclesiam faveri
Vfnorantise populif Exponantnr eaquaî Ecclesia loto orbe terranm.
•Cï 'î
Ô4*
et praeserlim ea qym dents in nostra régime Canademi egerit pro
tnstructiotte relujiosa necmn profana populi.
MKNSK JULIO
Seinpioniiis coiilessarius nonnullos pœuilentes habel qui in
occasionc peccati versaiitur; alii adeunt choreas inhonestas
alii caui.onas fieq non tant, alii commoiantur ciim complice sub
eodem tecto ; veilent tamen ii omnes sanctissimam communio-
uem sin^uiis sallem meiisibus, sicnt et cœteri parochiani
suscipt'ic. Conie.ssai-iu8 nullam habet agendi rationera omnino
aeterminatam; aliquando ooncedit, aliquando denegat absolu-
tionem, (>t »!xinde auxins hieiet, etqu«rit:
1" Quid et ijuotuplex sH occasio peccati i'
2" Quibusimm indiciis dùjnosci possit perieuli probabilitas aux
occastonem aliquam facU proximam ?
3° Quxnam sU obUgalio vikmdi occasiones peccati f
4" Quodnam sit o/ficium confessarii erga iUos gui versantur in
accasionr proxirna sive voluntaria sive necessaria ?
s possint confu-
Franoiscus, parochus Manitobensis, ob difflcultates quae in
sua provincia d(« famosa scholarura quaestione insurrexerunt
anxius qiiaerit : '
VAnet quare habendœ sint schoix -~ quse vulgo nkutralb»
nuncupantur, in guibus nempe pueri et adolescentes sine religione
mstituuntur- ex se perieuli plenw et omnino. ex Pontificiis Encuclicis
adversx rei catholicx f » t
2° An solis parentibus — eorumque delegatis ~ competat nu
educandi pueros suos ?
3° Quodnam sit jus Ecclesix et auctontatis civilis hoc de ret
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4* Qvomodo agere debeat Cknifessanus cum parcnlibus qui abtque
necessitale filios suos insiiluendos scholis publicis seu neutralibus
commitlunt f
b* Quosnav^ fructus practice produxcrinl schoise ueutrahs ubtcum-
que vigetit ?
MENSE OCTOBRI
( Eteclio secntani fit per sci 'lUnia sécréta)
Carolus, pastor pai-fx^hise mixtae, qiijerit :
1" Quid sil ivipedimnUum hxresis seu mixlx religionis et in quo
différât ab impcdimenlo disparitatis cuUus ?
2° An mntrimonia mùrta habenda sinl invalida veUaUrm graviter
illicita f
3° Quomodo parochus se genre debeat in ipsa celebrationr matri-
monii mixti ?
4° Quomodo agere debennl parochi et confessarii cum Us qui
matrimonium mixtum inire volunt. vel illicite javi conlraxerunt ?
5" Quid agendum sit s/, posl matriynoniuv} licite vel illicite eon-
tractum, omittalur calholica universx prolis educatiof
Delur coinpendiuni Encyclicœ Summi Pontiflcis, Leonis XIII,
t Providentissimus Deusn (die 18" novembris, 1893) de Studio
Sacrurum Scripluraruni.
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'but qw abtquf
eu neutralibus
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Orphelinat agricoU» de Sainl-Danneu « 4,U77 <.m
Chemin à Adstock '"''' ^"
Saint Bruno '*'f f»^'
'• Ponlbi'iand ^^^' 00
Sainl-Marlin \m m\
Pont à Saint-Benoît "'•> <J"
" Saint-Damien ■^••'> Oti
Colons pauvres '^ ^"
Dépenses du Bureau (loyer) '-^^ '^■■>
-^ i.l)3y. 01
Balance de 1899 «< 89^^00
Recette de 1900 5,072 t)9
8 3,9G5 69
Dépenses d.> 1900 4,939 01
Balance S 1,020 OH
Lii société a reçu du gouvernement la somnir de 8 2,149 '•<;}.
laquelle a été dépensée comni.' suit :
Chemins il Saint-Benoii-L<il)re 8 iOd 0(1
Cranbourne 200 Ut i
Saint-Cyrillo 100 00
Saint-Ferréol 125 00
" Sainte-Justine 100 00
'^ Saint-I.ouis de Gonzague (00 00
" Saint-Ludger 144 '.VA
Saint-Nazan-e 100 00
•' Notre-Dame de Lourdes 100 00
Saint-Philémon 100 00
'^ Sainl-Pierve-Baptisle 20U 00
Sainte- Perpétue 2u0 00
Pontbriand '^00 00
Saint-Prosper 200 OU
Saint-Rémi "-^OO 00
" Sainte-Rose 1-^0 00
'• SaiuîThéophili- 1^'^' O-J
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Archevêché de yaébt'c.
1er janvier 1901.
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',)00.
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100 00
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$ %m 3:^
rc
Itinéraire de la visite pastorale de 1901
1— Sainte- Pétroiiille Vendredi 17—18 mai
?.— Saint-Laurent Samedi 18—19 a
3.-Saint.Jean Dimanche 19-21
4— Saint-François Mardi 21— 2^2 "
5.-Sainte-Familie Mercredi 22-24
6.-Saint-Pierre Vendredi 24--25
7.-Sainl-François Mardi 28—30 «
8.-Saint- Pierre j^^di 3o_3l «
9.-Sain|.Antonin vendredi 31-mai-l" juin
lO.-Fraserville Samedi 1- 3
11. -Notre-Dame du Portage iundi 3—4 u
l-2.-Saint.André Mardi 4-5
13— Saint-Germain Merci^edi 5-6
14.-Kamouraslva /<,„rf,: q__ ^
I5.-Saiut-Denis Samedi 8- 9
IC—Rivièro-Oudle Dimanche 9-10
I7.--Sainte-Annede la Pooatière... /j/Hrft 10—12 "
18.— Saint-Roch des Auinaies Mercredi 12—13 "
I9.-Saint-.Tean Port-Joli kwU |3_|5 u
-0 — L'Islet ^, Samedi 15—17 «
•21 — Cap Sainf-lp-nace /,u,„,r// 17_I9 u
n.-
25.-
•26.-
■n.-
:?8.
29.-
:»0.-
;{|.-
32.
;vi.
;<8.
:v.t.
iO,
41.
42,
43,
45,
4(>,
•lle-aux-Gnies Mercredi 19-20
Saint-Thomas l'^^'di. 20-22
-Berlhier ^«"^*^/' -~-^
-Saint-Valier Divuinchc ■li-'i^
-Saint-Michel l-^n'll 24-26
Beauniont Mercri.U 2|; 27
Saint-Joseph de Lévis Icwli 27 - ^S
-Bienvillo Vendrc.U 28-29
-Saint-Alo.andre "«'•'/« -- -J
-Saint Kleulhère Mercredi :<— 'i
Sainte-Hélèni' Yendrrdi 5- (1
-Saint-Bruno ^'ï'"^'''" *' '
-Saint-Pascal Dimanch 7- 9
Saint-V'iùlipprt "«'"''' '•^— "^
. Moul-Caimcl )lercredi 10-11
- Saiut-Paeôme ^'udi 11-12
-Smntf-Lonise Vendredi 12-i:<
Sain l-Onési me •'^" "if"'/' ' =^ " ' '»
-Saint-Aubert • Dnnanche I4-I.>
-Sainl-Damasc l-ni'di 15-16
-Sainte-rerpélne '/«'''' '*>— ^"^
-Saint-Pamphile .V^'rcm/t 17-19
-Sauit-Mai'coi t'tSlu-.\palline... Vendredi 19-20
-Saint-Cyrille ■^'«""■'Z'' ^0-21
-Saint-Eugène Dimanche 21—22
(1
a
Cl
juillet
u
u
u
u
Cl
II
Cl
II
II
II
II
Cl
II
II
105*
PROCÈS-VERBAL
DE l'assemblée du BUREAU DE LA
SOCIÉTÉ ECCLESIASTip ST-JOSEPH
TENUE AU SÉMINAIRE DE QUÉBEC
LE 16 AOUT 1901
Sous la présidence de Mgr L.-N. Bégln,
Archevêque de Québec.
vrfau^'în: ^A^'^I ''«'"' "*"*• ^'^'^^^^^^ Gosselin, Antoine Gau-
yreau Jos..Aimé Bureau, Adolphe G odbout, Jos.-Octave Fau
rotl-eur^^-' '^^•"^^"' ^^^-^-- ^^-^« - Edoua^ fS;
Le procès-verbal de l'assemblée tenue le 17 août 1900 est lu et
nS'; ' ««'^^^'^-«f'-'i' remarquer que le compte rendu i^
mé (en son absence) n'est pas exact pour ce qui regarde iT
fl^/^cuves, l'impnmeur ayant tout simplement rep!-oduit ce
Sn?d f,2r27'r"'"/%^'??- "^^^'"^^ -tiveVdt'lS
«laicnt ae »22,2(|7. 7» ; celles de 1900 sont de «22 775 43
la CalsfeT"" '°"' "' """"' ""'"' '»'" '^"' ">™bres de
MM. Télesphore Bilodeau,
Eugène Brunet,
Ghs-Borromée Rochette.
Alexandre Roy.
iS
_ 106* —
Le secrétaire donne les noms des mt-mbies décodés depuis 1^
dernier bureau :
MM. Walstan Biais,
Edouard Roy,
Josepli Marquis,
Isidore Deblois,
Philippe Audot.
Le irésorier lit le résumé des comptes commo suit:
RECETTES
Contributions des membres '''"^'^ '"
Arrérages perrus
Remboursé pur Saint-Janvier de Weedon M_00 00
Remboursé par le Lac Noir » '^ ""
Succession de l'abbé J.-B. Grenier ;^ '"
lutérètà laCaii^se d'Kconomie i»» ^«
Intérêt sur dépôt à la Banque Nationale -* 0^
Intérêts sur fonds placés \^^^_' ^"^^
Dépôt à la Caisse d'Hconomie au dernier Bureau... 1,4.j,) ol
Dépôt à la Banque Nationale au dernier Bureau... |^_
e 10,'i34 n
DÉPENSES
Pensions accordées par le Bureau de 1900 '^>X^1 00
Pensions accordé..s par Mgr le Vice-Président «19 5J
Prêt au Lac au Sable ''^1; ^'^
Impression du rapport et des circulain's. elc ^IJ -JO
Dépôt à la Caisse d'Kconoiuie -^^'^^ ''
Dépôt à la Baïupu' National' (*) ______
e lu,434 23
DETTES ACTIVES
Prêt à la fabri(]ue de St-Janvier de Weedon (5 p. c). $ 3,300 00
Prêt à la iabrique de N.-D. de la Garde (4 p. c.) 4,000 00
Prêt au Lac-au-Sable (4 p. c.) 4,4.^0 00
{*) Kecettesoi'liiwuios.S7,172 10. Déi-enscs ordinaires $5,974 49 Surplus.Sl,197 61
7"^
iés depuis [&
.S 5,883 57
156 00
1,100 00
500 00
(.6 70
68 48
4 05
1,06!J 00
1,450 51
135 92
8
10,434
n
:i,i37
00
819
59
550 00
17
90
3,7()9
77
139 97
§ lu,434 23
c). 8 3,300 00
4,000 00
4,450 00
19 Surplus .«1,197 61
MM
— 107* —
Prêt aux RR. PP. Trappistes d'Oka (5 p. c.) 2,000 00
Piô a la fabrique du Lac Noir (5 p. c.) ,500 00
Prôt au conseil municipal d'Inverness (5 p. c.).... 2 600 00
Prêt à la fabii(iue de Saint-Elzéar (4 p. c.) l 'non m
Prêt sur hypothèque (5 p. c.) Vj^.o "^
Banque Nationale (10 actions 6 p. c.) " \qq qq
Assurance de Québec (4 actions) v^n aa
Dépôt à la Caisse d'Economie (3 p. c.) 3 7)50 77
Dépôt à la Banque Nationale (3 p. c.) ZZ ' '|;jo 97
Tno ,, * 24,03*774
Les procureurs allouent les pensions suivantes:
'"■'^« Trudelle ^
;:"«""« Halle ;^lll
Félix Dumontier ^H g?
Ovide Grenier ^00 00
Thos-Eugone Beaulieu onn n.»
Patrick Kelly :'^y.^^
^rrr'' ••■••••--••• ^"
Joseph Dion -„„ ""
/,. ', „ , 200 00
(.harles Galernean 200 00
•f'^"'^« Neville ••" ,200 00
^^'^--r^D-^-iva : il Z
Maxime II i.don
Louis Sanfacon : ^^
Darie Lemieux .
Paul Diibé f '' "^
Alphonse D'Anteuil ZZ.ZZ ^ no nn
Pierre Théherge ^ ;^J ^0
i-''-"n':oi« Têtu :2Z
Pierre Plante ;^' J ^^
Albert Lamothe tZ f.
•^-nnos mais ::;::::;;::::;:::::::::;;: ^ j
Euclide Bélanger :^.^. ^^^
Basile Robin fj^ ^J
Jean-Baptiste Villeneuve Z. i.n oa
Narcisse Gauvin \Z J^r.
^-...!i..,!..^^,,,„- i^i,j_,e ICA nn
Léandre Hamelin ■■"• '^" °°
oU 00
■
1
'j^^^^^H
1
ii
■
1
1
1
Hi
«H
1
\
1
■ \
1
m
— 108" —
MM. Ls-Antoine Martel
Raymond Casgraiii
Anerustin Bembr
iraudiu
l,HuiontrB. Chabot
«
Fait et passé à Québec, le 16 août 1901.
+ L.-N Bégin, Arch. de Québec,
Président
H. Têtu, Ptre,
Secrétaire et Trésorier.
80 OO
80 00
80 00
80 00
80 00
15,480 00
— 100'
80 oa
80 00
80 00
80 00
80 00
15,480 00
EXTRAITS DU LIVEE DE RECETTES
DE LA
SOCIÉTÉ ECCLÉSIASTIQUE SAINT-JOfefîPH
JUSQU'AU 1" OCTOBRE 1901
ANNÉE 1900-1901
Sa (iraudeiir Mgr L.-N. Bégin
M<,M (l-A. M jis, P. A., V. G
' ir. TAtu, P. D
" <j.O. Gagnon, P. D
MM. Arsenault, Clovis...
Aubei'l, Albert
. Auger, Charles
Bacon, Charles
Baillargeon, Charles
Ballantyne, James
Beaudet, Alphonse
Beaudet, Placide
Beaudoin, Joseph
Beaiilicii, Philippe
iJeaulieu, Thos-Eug
Bégin, Achille
Bégin, Feidinand
Bégin, Pantaléon
BélanîTor. Eudide
Bélaiigr Salluste
Belleau. Arthur....
Belleaii {^ouis
Bt.geroh, Alfred
Bernard, Mendoza
WA
_ no' —
MM. Hernior, Augustin : "T]'"!n
HornuT, M(>rnard '^ ""
liérul.^ Cyiias ^0 00
Biais, R-X.-Ludger '^^ f
Biais, Jacques '""'."'^^e
Blaïuhol, Fi-aïKjoiH ^ J'O
Blanch.'t, Odilou y ""
Boilard, Ald^rir J? J"
Bouffaid, Ufiménégildo ^'^ '^^
Boulet, Auguste JJ JO
Boulet, Jean '^\ ""
Bourassa, Alphonse ^ ^•^
Bourque, Charles -' "^
Boulin, Amédée ^* ^^
Boulin, François '-^"^ ^^
Breton, .los.-Elie 22 50
Brochu, Camille ]^« ^(^
Brousseau, Gaudiose 2-2 2.)
Brousseau, Onésime ^ '^'^
Brunel, Kugène * ^'^
Bruuel, Ulric - ^ 00
Bureau, .L.seph ^\ "^
Bureau, Jos, Aimé...." •^^'' ^^
Cantin, Onésiphore '3 50
Carou, Alphonse '^ 00
Caron, Auguste ^5 CO
Caron, Ivanhoe ^ ^0
Carrier, C-Edouard t> 00
Carrier, Kugène ^ "^^
Carrier, Louis ^ '^"^
Carrier, Wilfrid 1-^ 50
Casa ult, Edouard malade
Casgrain, Raymond malade
Casgrain, René 24 00
Caslonguay, Alfred ^ 00
Castouguay, Auguste 0 00
Clialiol, Ferdinand ^^ ^'0
Chabot, Laurent-B '"'\l''"'!i
Chamberland, Joseph ^ ^"
rnaliidc
12 00
30 00
45 35
malade
6 00
21 00
10 00
35 50
6 60
24 00
ti 00
2r» H2
1t 50
22 50
22 50
IH 50
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36 00
13 50
18 00
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6 00
0 00
6 75
6 25
12 50
malade
malade
34 00
6 OU
G 00
6 60
malade
6 00
— m* —
^M. Clionard, David 17 qq
Chénard, Silvio ^2 00
Cinq-Mars, Joseph , |2 qo
Ciii(|-Mars, Napoléon 27 00
Cloiitier, Clis-Krs |o qq
Cloiitier, Ktieniie 2I 00
Cloutior, Gustave ^q 5Q
Cloiilior, On^îsime p, 00
Collet, Chs-AUyre .....'..'.'....... 0 50
Corriveau, Etienne 13 50
Côté, Emile 2I 00
Côté, Fran(;oi8-Xavier g 5^
Côté, Geoi-08 ■.'■■■ 47 00
Côté, Philippe f I qq
Coulonibe, Louis 3) 5Q
Dassylva, Polyearpe Z.ZZ malade
D'Auteuil, Alphonse malade
Defoy, Henri 3 qq
Delagrave, Théodule 25 25
Delisle, Philippe 13 qq
Deniers, Benjamin qq qq
Derome, ,Ie;in-Bto ^2 00
Deschônc 3. Ls-Philippe 2I 00
DeschAnes, Silvio 9 qq
Desjardins, Bruno 20 58
Desjardins, Hospice... 27 60
Desjardins, Jos.-Rémi g 55
Desroches, Hildevert 9 75
D(;stroismaisons, Ls-Magloire q qq
Déziel, Anselme 51 ^5
Dion, Albert g qq
Sî°"' «^"««Ph 'Z"'.'.Z'.'Z' malade
Dion, jjouis 12 3;-
Dionne, Alfred ZZZ.i 74 00
Dionne, Benjamin ^g qq
Dionne, Gharle? ' g qq
Dionne, Elzéar ^ qq
Dionne, Emile g gQ
Dûuuidson, Joseph 7 5Q
%-M
m
^H
■
•41
1
1
-
■
1
1
1
— 112* —
MM. Dubé, Herménégilde malade-
Dubé, Paul ^ 50-
Dubé, Prudent 21 00-
Dulac, Adolphe «3 00
Dumais, Arthur 6 75
Dumais, Joseph absent
Dumais, Ludger 6 00
Dumas, Théophile...: 5 00
Dumontier, Félix malade
Dupont, Charles 6 00-
Dupuis, Fernand 24 13
Dupuis, Jean-Baptiste 20 00
Dupuis, Odilon 8 00
East, Ulric 13 50
Faiard, Edouard 50 00'
Faguy, Frs-Xavier 66 00
Faucher, Adjutor '2 00
Faucher, Amédée 6 00
Faucher, J.-Octave ■• ^5 00
. Feuilteault, Jos.-Alphonse 2U 75
Fillion, Maxime '3 56
Filteau, Albert ^ 'JO
Fiset, Ls-Napoléon " '6 75
Fortier, Hilaire '0 00
Fortin, Auguste 25 00
Fournier, Cyrille 6 00
Fraser, Georges 31 50'
Fréchette, Honoré 28 OO'
Freuette, Eugène 28 00'
Gagné, Charles '2 00
Gagné, Lucien 25 25
Gagnon, Adélard 2 00'
Gagnon, Ls-Adélard G OO
Gagnon, Joseph '8 00
Gagnon, Ls-Jos 22 50
Galerneau, Charles 6 OO
Galerneau, Tsaïe 6 50
Galerneau, Jos.-Elzéar 18 60
Gârncau, Ferdmanu >•■•< -
malade-
1 50-
21 00-
13 00
6 75
absent
6 00
5 00
malade
6 oa
24 13
20 00
8 00
13 50
50 00'
66 00
12 00
6 00
45 00
26 75
13 56
6 60
16 75
10 00
25 00
6 00
31 50
28 00-
28 00
12 00
25 25
2 00'
G 0»
18 00
22 50
6 OO
6 50
18 60
1^ Afti
— 113* —
MM. Garneau, Philippe oj <20
Garon, Denis ..........! 23 '^0
Garon, Louis '"" ,jg y^
- Garon, Samuel .n en
Gauthier, Augustin .^o qa
Gauvin, Narcisse "ZZZZ malade
Gauvreau, Antoine 135 qq
Gauvreau, Lucien 24 8a
Gendron, Félix, V. G ..Z 1 2 50
Gervais, Jules « «^
Gignac, Joseph g ^^
Gigpac, Joseph-Narcisse [[ g qq,
Gingras, Apollinaire 33 qq
Girard,jo^ph^ '.""z::::: 1900
Giroux, Gleophas g q^
Giroux, Emile n ,,a
Giroux, Guillaume »(. ^^
Godbout, Adolphe :" :^
Godbout, Charles-Ovide « n^
Godbout, Pierre J ÏX
Godin, A.-Ovide 'ZZ'.'.'Z '.'.' 33 Z
Gosselin, Auguste . .„
Gosselin, David „^ ^"
Gosselin, Frs-Xavier t^ ""
Gossehn, J.-Bte Z'.Z[ o, on
Gosselin, Joseph "g g^
Gosselin, Louis „ ^„
Gosselin, Odilon .'..'.'.'.".".'.'.".'."."".*.""'" a n»
Goudreau, Georges ,n .f.
Gouin, Arthur.: V! '^^
Gouin, Charles * f^
Grandbois, Emery . "^
Grenier, Adolphe Ji ""
Grondin, Etienne „ "^
Grondin, Pierre ^l ??
Guimont, Daniel IJ rT
Guimont, Joseph ."■"■ ^
Guimont, Roméo
finir D«^^ 1 /-.!_ J " 00
'TUJ, u^uiaiu VjiauUU 2^ an
— 114* —
T^M. Guy, Georges.... : 24 00
Guy, Herménégilde 6 00
Halle, Etienne^ malade
Halle, Joseph 6 00
Hamelin, Léandre malade
Houde, Jos.-Edouard ^ 20
Houle, Théophile l'> 00
Huard, Victor-Alphonse malade
Hudon, Arsène '* 00
Hudon, Ernest 32 60
Hudon, Eugène 20 00
Hudon, Joseph-Honoré ^"^ '^^
Hudon, Ludger ■ 6 00
Hudon, Maxime malade
Hunt,John 0 00
Huol, Antonio ^ ^6
' Jobin, Joseph ^^ 25
Jolicœur, Siméon ^^ 00
Kelly, Patrick malade
Kirouac, Jules '^ 50
Labbé, René 20 50
Laberge, Joseph-Esdras '2 00
Labrecque, Jos.-A ." ^ 00
Labrecque, Honoré 36 00
Laçasse, Arthur 0 00
Lachance, Arthur 21 00
Lachance, Jos.-Télesphore 1 50
Laflamme, Eugène 10 35
Laflamme, Napoléon <' 00
Lalrance, Alexandre '^ 00
Lafrance, Napoléon ^ 00
Lagueux, Robert 10 00
Laliberté, Eloi 21 00
Lambert, Zoël OU 00
Ijumontague, François ^ 50
Lamolhf, Alberl malade
Langis, Louis-Jaciiues, V. G •'>0 UO
Langlais, Alphonse 0 00
Langlois, Gharlo? ■ ••
-7 ;7ft-':
24 00
6 00
malade
6 00
malade
4 20
15 00
malade
14 00
32 60
20 00
17 75
6 00
malade
6 00
5 36
15 25
14 00
malade
13 50
■2i) 50
12 00
0 00
36 00
6 00
21 00
7 50
10 35
0 00
17 00
0 00
10 00
21 00
60 00
8 50
malade
50 UO
6 00
— 115* —
3iM. Langlois, Jos.-Octavc 13 qq
Langlols, Louis-Alfred 20 45
Laplante, Frs-Xaviei- 2I 00
Lapointe, Arthur (j qq
Laverdière, Gédéoii ^2 00
Lavoie, Joseph -j -a
Lavoie, Josepli-El g qq
Leclerc, Bruno ^j qq
Leclerc, Charles 22 50
Leclero, Edouard j"-, qq
Leclerc, Pierre q qq
Leçon rs,Irénée q qq
Lemay, Albert '.''' ,; qq
Lemay, Philogone |q qq
Lemieux, Célestin j^ 25
Lemieux, Darie [Z'.'. malade
Lemieu.v, Gaudiose q qq
Lemieux, Gilbert 21 00
Lepage, Alexandre q qq
Lessard, Hubert 3Q qq
Lessard, Joseph q qq
Lessard, Louis 04 00
Lessaid, Philéas ^ (jq
Levasseur, Joseph 37 5Q
Lévêque, Clément ^^ qq
Lévèque, Edmond j; 5Q
Lévêque, Luc , -, qq
Lindsay, Lionel 15 q^^
Maguan, Aristide i,, qq
Maguire, Eustache 22 00
Marceau, Ludger j.- qq
Marconx, Auguste ~ 5Q
Mai'coux, Edmond qq qq
Marconx, Thomas ~ ^q
Maroifi, Odilon -- qq
Marquis, Joseph |q qq
Martel, Louis-Antoine nial-ide
Martin, Edouard | /, 2h
Martin, Emile ,) qq
II
116*
MM. Martin, Joseph-Etienne....
Martin, Olivier
Malte, Damase
Ma- 1(1, Lactance
Me Créa, Georges
McGratly, Hngh
Mercier, Théodore
Méthot, François-Xavier...
Mennier, Marcel-Prosper.
Michaud, Adolphe
Michaiid, Hermas
Miville, Georges
Montreuil, Ernest
Moreau, Arthur
Moreau, Magloire
Morin, Joseph
Morisseï, Alfred
Morisset, Fidèle
Morisset, Léon
Mûrisse tte, Rosario
Nadeau, Gondé
Naïul, Onésime
Neville, James
O'Farreil, John
O'Reilly, Patrick
Ouellet, Jos. Philippe
Ouellet, Pierre
Page, Edouard
Pampalon, Antoine
Pftquet, Alfred
Paquet, Ghs-Henri
Paquet, Edouard
Paquet, Louis-H
Paquet, Nazaire
Paradis, Emile
Paradis, Benjamin
Paradis, Joseph
f*aradis, Louis
p(?Uetier, Dominique
30 75-
21 78
lalade
38 00
3G on
12 00
■21 00
15 00
•25 50-
->5 00'
16 00
1 1 50'
7 90
6 00
24 00
13 00
9 00
28 50
37 00
18 00'
12 00'
30 00
naïade
25 50
24 00
15 00
2i 00
33 00
18 00-
20 00
38 0(
2-2 50
3 00
26 00
6 00
10 00
6 00
36 00
G 50-
:jo 75-
21 78
malade
:w 00
36 00
12 00
21 00
15 00
25 50
25 00'
16 00
1 1 50
7 90
6 00
24 00
13 00
î) 00
28 50
37 00-
18 00'
12 00'
30 00
1 Malade
25 50
24 00
15 00
•24 00
33 00'
18 00-
20 00
38 OC
22 50
3 00
2() 00
6 00
10 00
6 00
36 oa
G DO
— 117* —
MM. Pelletier, Eugène g qq
Pelletier, Fortuual «^ «j.
Pelletier, François 'ZZZZZ at^en^
Pelletier, Georges „. r„
Pelletier, Joseph "^l Z
Perron, Ulric Z ^ ^
Pérusse Ludger ;; 33
Picher, Ludger „
Pichette, Emiiieu ' g '"
Plaisance, Wenceslas qg tn
Plante, Orner ,7
Plante, Pierre ^"1^^
Poirier, Orner ::::::;:;: ,; 5?
Poulin, Arthur ' ,'
Poulin, Jose-h ^ ""
Poulin, J....Jex>. ,,, ""
po"iiot,A^.,i ::zz::::: sioS
Pouliot, Na, ,!.,,, g l^
Proulx, Armand „ „„
ProuLx, Arthur ^ ""
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Richard, Joseph :.:; .X ''"
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MM. Vaillancourr, Arthur .^g q^v
Vaillaiicourt, Joseph \ nn
vaiin, Joseph ::::;;: 3^ n
Vallée, Achille ^* Tf
Veilleux, Joseph ,' '^
Verreault, Armand ^ ""
Verret, Edmond ". 35 ^
Vézina, Léonce . ^
Villeneuve, Jean-Baptiste ". m;,ln^^
Vincent, Adolphe... ' 7,^^^«
voye'-, Eizéar :;;:;:;;;;:: g II
ARRÉRAGES PERÇUS
Joseph Pelletier . .„
Théo. Houle ,: Il
Tél. Bilodeau , "^
Lh^ Bonrque 1^ ^^
M. Joseph Guiniont est e.xclu en vertu .li. N° |5 des H.'.gles.
Archevêché de Québec, 1" octobre iOOi.
H. Têtu Ptre, snrétahr.
]
t^^v
121'
(^I^^SÏIONES ANNO 1902
• Oht.ATIONUlUH •niKOI,0<iIl IS bI8(UIIl.:NI..K IN AKCIIIDKKCKSI UUEBECBN8I.
MENSE JANUARIO.
Titins, parochus, s.-npissiriie audiens blasphemias ot irrisioiies
quif advt-rsus Provid.Mitiani divinam profri-mitiir, vult saii.ini
doctrinam hac de re suis ovibus tiadore, nocnon crroros opposi-
tos œiilulart'. Hinc postulat ut ipsi suppeditontur resnousiones
sequentibus qua'sitis:
\". — Ouxnam est vera nolio Providcnliee divinx, quoique ejus
atlnbula seu prœrogativx ?
•2". — Quomodo probari polcsl Providentiam existere, seu Deum de
omnibus, sive mwjnis, sive parvis, qua; in rnundo spiriluali et male-
riali criant, curam gerere, eademque conservare et gubcrnare f
'i". — Quomodo ostendi passe ta.) Providentiam divinam Beatitudint
et Majeslali D'i conirnriam non esse ; b) eamdem non puqnare cum
sollintudine hominum et officio orandi : c) varias inordmationes
quœ in natura esse videntur, necnw tnbulationes Justorum et pros-
peritatem impiorum in hac vita nihil contra eam probare ?
Per fndultum spéciale Sanota^ Sedis plurimi Episcopi laculta-
tem habent « prornoveudi dericos sibi subditos ad subdiacona-
tiim aliosque ordines majon-s usqi.e ad presbyteratum inclusive
litulo missioiiis, pra-stilo tamen ab oisdem clericis juramento
anlc.jnam subdiacoui orduiputur. quo spondearit, ad instar
Pontificiorum alumnorum, suje diœcesi vel missioni se esse
perpfitun inservituros. « Hac de re qua^ritur :
122*
I'. — (Juid sit tiliilus missionis f In quu di/ferat a lilulo pulrimo-
nii el mensa' communis f
•2*. — Quomodo acqutratur tittUus missionis f
3V — Quxnam sint ohlif/atioiics et j ira tiluli missionis?
i*. — Quomodo amitlatur tiiultis réussi }uis ?
MENSE My\T().
'riieni)li;m('s, d'-riciis sciininaiii diœcesani, dio sabbali de
moro ai-ccdcns ad SiMupronuun coiifossaiiiim, roiiflletiir se in-
tei" oraiidmn distracliones passiun cssi' iiiibiis probabiliter non
coiiscnsit ; si^ ii)siiin iioii pra>b\iisst! diviiiis nspiraiionibiissati»
lidtdt'ni ; se InMiuciiUM- somiiiarii rcfiiilaiu violasse non servan-
do dcbilis loeis l't tcniporibiis silontiiun, collo(i\iondo cnm alte-
rins c.nntubtTiiii ahimiiis et qiiiedam alia de se indifferentia
pt'ra<,'(Mido, non liahita i)rins, pront opiis oral, rrctoris iicentia;
se tandem rcreeisse ad i)randinm et ('(nnain alisi|iu' pive la islo-
rnm npernm relatione in Denni. Deinde se accnsat niudo gene-
rali de peccatis vila; pneteriUB jam confessis vel ttiam oblitis
et petit sacramentalem pœnitentiam el absolntinnem.
His anditis, existimat Sempronins in eonfessione ., Theopha-
ne peraela déesse miteriara snlTicientem ad sac rament nm
pœnilentiœ. Nam, ipse in Ira se ait, ea qifie Ttieopiianes a se
commissa aconsavit non snnt peccala, sed merte imperfectiones;
peeoata vero \[lx prxtfrihr pm. confessa, (pue (inidem mate-
riam snfTicii'ntem constilneriMil, nonnisi generice aconsavit.
Hinc conchulit Theoidianinn nnllnm jns habere ad absolnti-
onem, et ideo enm cnm sola benedictiono in pace duniltit,
fada eidem venia nt ad commnnionem accédât. — Qn.'erilnr:
1°. — Quxncm sit maleria remola neccssaria Sacramenti Pœnitcn-
tix^et quxnam sufficiens tanlum et Hbornf
2°. — An peccntum in (jm^re tanlum cccusatum sit aliquando ma-
teria svf}iriciis confcssionis ?
3°. — An sil nfcrssnrio absolvmdus qui non affirt materiam neces-
sariam, srd tibcram et crrlam ?
4°. — Ulrum Sempronius poluissel et debuisset Theophanem absol-
ve ref
123*
Detur compendium vilx et operum illorum scriplorum qui Afri-
m illuslrarunl primh Ecdesiac smcu ficet Clemenlis Alxan-
Irini, Oi lis, TevtulUani, Sancti > .ui rt Sancti Augiistùu.
MENSE JULIO.
In qnodam pago in qiio exstabant intor catholicos nonniillie
dissctirtioiif-s, vi-nit (juidam ministollus Pnsliytoriaiiormn sr.-|;e
addiclus (lui Diblia di^snniiiahal et siinuT doctiiiiain .-11110.
licam vehementer inipiigiiabai. praîscrtim do ciiltu imagi-
inim. Aifbatcnim Imnccui'inn ni.llum habore fiindamonhim
in vi-rlm Doi scripto, iuio iii£e in nil)liis contcnl.T rcpu-
f-Miare (Kxod., XX. 4 & 9C(; Calhnlicis ossc <>.xcogitatnm.
Quare purochus, ut hiijnsiii ,'iroris dilliisioncm intcr suas
ovt's iinpcdiat, dt-monstran Uoi ex Srripturis, fx traditione
ft (>x ralionibiis thcologicis dtx-triiiaiii F^cclcsia' Roinauie hac
de ro, 8cilic(ît usuin rt cullmn imiujnntm pium d licilinn esse et
jure merito Cunciliam Tndeiitinuin hanc docliinam inln- doymala
fidct iioslrx recensuissp.
Piiotpr argumenta pi"wipna quibus dogma illud iunltitur,
anxiusquieril etiaiu quid dicendum sit </c modo maginea rela-
live colemli.
Gains, prosbytJT, postulat ut epilomator collatiouis thoolo-
gicîe ipsi respondere his qujestiunibiis bciiigue dignotur :
\°.— Quiousiiam aniii dirbus teneluv pnrorhus pro populo ccle-
braref Num hwc obligalio hobenda est gravis?
i'. — Num nidivs est sauctissimum Missœ sacrificium qxtotidievel
rarn tau tu m cclcbrare f
3". — Quibusnam in locis o/ferri polest Missae sacrificium ?
4". — Num possti missa; ceh hrari — ad fooeiidam laïUum sacrr-
(lotum et pnpuU (i.rotionem — iribm ultimis dirbus Ilrbdonadx
ilojoris, sciticet dirbus CœinB Domiiii, Parasceves et Sabbati Sancti?
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^= (716) 288 - 5989 - Fax
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(Kkclio seirelarii fit prr sirulinia si'crrld.)
Si'rnproiiins ali cpiscoiio siio [)r;i'p(isitiis i-st pastor [iarochi;c
Saiicti Nili. iibi honcstani liabcir posset siistenlnlionoiii ex
ilccimis ;'t siii)pl('nu'iit() parochiaiinruin, si oiiinos cadein riti'
solvereiit. Sed iiiox aiiiuKuhHM'lil pliirinins e sua parochia, oh
iiicuriain vol cari'atom divitis pi-rdiTcssoris sui qui illoruni
('xaclioucm ueiilexcrat, ali aliquot jam auuis. ueiiue décimas
intejii'as, nvqwo suppleuieutum solvisse et obligalioneui ea sol-
vendiveiuti onlivioni deniaudasse.
Seiuprouius optime uovit .tiraveui ilillicultaleui revocandi
suas oves ad decimai-uui pra'slalioneui, (juaui uihiiouiinus
ur"-ei'e cuial iunixus (ioiiciiii Ti'ideiitiui vei-bis, Sess. XXV, de
Rel'onnatione, Cap. XII. Ilinc tiiiotquol ad (•ouliteudum acce-
duut. severe de obligalioue deeiiuas et suppleini'Utuui solvendi
adniouet. Et quoiiiaui plerique ha'sitaut, sese ad praxiui cou-
trariam (jua^ iuoleverat rol'eroutes, Semprouius illos tanquaiu
indispositos siue absolutione nnuittit. Exiud(> populi querinio-
uia' iu pai'ochum adei) iuvali^scunt. ut jaui vix ullus ad eouli-
leuduni illi se sislat.
Oolens Semprouius et couscieiilia' aujiU;.Liis pressus, lolani
rem eximid tlieolof;o exponit et ab en ([uauil :
1". An sit srmprr monemlus pœnUrns qui oliquam obligalionem
iijnonit ?
-2", An rnonilio l'iicicmla sit indnliio, ulnini profutura sit^vfl
obfutuva ?
3". _i/} Sempronius recte se (jessevil et quid a senunc faciendum
sit?
Humberlns, vu' valde iinpius elloquax, eoraui iudoclis ruri-
colis Irequeuter uiveliitur advorsiis intoleranliam Ecclesia'
calbolica' et ad uislar ai'Liumenti rel'ert arta s.-evissima Iiquisi-
lionis liomnn.r et Hispanica'. uecnoa Ciedis vulj^o dicta' Sancti
Bartholomxi.
Quiprilur quid veri quid que fnhi sit in /es nuinihus qwr contra
Eccksiarn ab Humberto proferU'itnr?
'la.)
astoi' [lai'ochi;)'
U'UliilioïK'm ex
nos l'.'ulein rite
i;i parochia, oli
sui qui illoriini
iicfiue décimas
iilioniMu (M sol-
tUeiii rcvocaiidi
m nihilouiinus
, Soss. XXV, de
illlonduni accc-
l'iitum solveiuli
ad praxim con-
iUos tanquani
popuU qnerimo-
uUiis ad ooiifl-
prossiis, tolam
tani obligntionem
pvojuiura sit, Vfl
e nunc faciendum
111 indoctis niri-
iiliam Ecclesia'
'vissima [.K/uixi-
Ign (lii'tiP Saiicti
lihus qu;p contra
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Dépenses ue la Suciété ûe colonisation en I9UI.
Orplielinat agricole de Saint-Damien $4,349 11
Chemin à Saint-Beiij iniin 75 00
" Siiiiit-Benoil 100 00
" Sainte-Christine 100 00
" Sainte-Jnsline 20o 00
" Saint-Magloire 60 00
" Sainte Perpétne 100 00
Saint-Prosper 45 00
Saint-Samnel lOO 00
Défrirhenicnls à Saint-Gédéon 150 00
E*onlà Saint-Damase 200 00
" Saint-Martin 100 00
" Saint-Thnribe 50 00
$ 5,C.29 tl
Balance de 1900 «1,026 68
Recette de 1901 5,64e 96
Total 8 6,669 64
Dépenses de 1901 $ 5,629 11
Balance « 1,040 53
La Société a reçu du gouvernement la somme de $ 1,681,37
laquelle a été dépensée comme suit:
Chemin à Adstock ? 100 00
" SaintCyrille 100 00
" Saint-Damien 350 00
" Saint-Ludger 100 00
" Saint-Marcel 100 00
" Pontbriand 150 00
" Saint-Pamphile 18! 37
" SaintPhilémon 100 00
" Saint-Prosper... 105 00
" Sainte-Rose 395 00
$ 1,681 37
Archevêché de Québec,
1er janvier 1902.
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Itinéraire ë la Visite Pastoraki de 1902
1.— Stadacon.'i Mardi
2.— r.imoiloii Mercredi
3.— Siiinte-Foye frudi
4.— (:ap.Hoii;,'e Vmdrrdi
5. — Sanl t-Mnii liuoriMicy Samedi
6. — L'Anj.a'-(iar(li('n Lundi
7.— Château Richcr Mardi
8.— Saiiilt'-Annc d(! Beaupré Jrudi
9. — SaiiitJoachini Vendredi
10.— Saiiit-Titcdes Capt. Samedi
II.— Saiiit-Fenéol Lundi
12.— Beauport .Mercredi
'3.— Laval Vendredi
14.— liac Beaiiport Dimanche
15.— Stoneham Dimanche
16.— Tewivt'sbnry Lundi
17.— Valcarlier Mardi
18. — Sainle-Calheriue Mercredi
19.— Sainl-Auihroisc Jeudi
20.- Charl.'sboiirj,' Samedi
21. — Ancien lie- liOiolte Mercredi
22. — Saint-Augiislin Vendredi
23.— Point» N-Trenibies Dimanche
24.— Sainte ï-anne Lundi
25.— Ecureuils Mercredi
26.— GapSanlé jeuUi
27.— Poitneuf Vendredi
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H4. — Saiiil-Tliiiribc Samedi
35. — Saiiil-Ubald Ihmnnrhf
15(1. — Nolrc-Danif des .Viijjcs :... Lundi
;{7. — Sailli I\t'ini Mardi
38. — lîivit'it'-à-I'ifrn; SIcrcirdi
3!). — Saiiil-Rayinond Jeudi
40._ Sailli Lt'onard Samrdi
41. — SaiiiU'Clirisliiie Dimauchi-
42. — Sailli Basile Lundi
43. — Silk'ry Sanirdi
44. _ Noire-Dame de la Garde Dimanche
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LE 8 AOUT 1002
Sous la présidence de Mgr L.-N. Bégin,
Archevêque de Québec.
Présents: Mj-r Tètii, MM. Frs-Xavier Gosselin, Antoine
iiauvreau, Jos.-Aimé Bureau, Jos.-Oftave Faucher, Nap.-Jos.
Sirois, p]douard Fafard et Ludj^er Biais, procureurs.
Le procès-verbal de l'assembU"' tenue le 16 août 1901 est lu
et adopté. Les Messieurs dont les noms suivent sont reçus
membres de la Caisse :
MM. Nazaire Garon,
Joseph Mercier,
Léonidas Lemay,
Odilon Guimont,
Raymond Lamontagne,
Arthur Provancher,
Edouard Lavoie,
—136* —
Jo?.-Zoël Lambert,
Eugène Maniais,
Esdras Casionguay,
Alfred Dupont,
.1 .-Georges Pelletier,
Joseph Bourque,
Wilfrid Lebon,
\ Auguste Lessard,
Wilfrid Roy,
Luc Larue,
Jules Rémillard,
Arthur Robert,
JosP'ih Duniont,
AH Langlois,
Geoâges Mercier,
Stanislas Beaulieu.
Le àecrélaire donne les noms des membres décédés depuis
le dernier bureau :
MM. Chs-Ovide Grenier,
Godfroi Gandin,
Théodore Trépanier.
Le trésorier lit le résumé des comptes comme suit:
RECETTES
Contributions des membres S 6,079 H
Arrérages per(;us '^39 76
Legs de M. Walstan jBlais 450 00
Assurance de Québec,capital rentre 52 00
Remboursé par les PP. Trappistes d'Oka 2,000 00
Remboursé par la Fabriiiue du Lac Noir 1,500 00
Remboursé par la Fabrique de Weedon 800 00
Remboursé parla Fabrique de St-Elzéar 400 00
Remboursé par le conseil dTnverness 600 00
Hypolhècjue payée 900 00
Intérêts à la Caisse d'Economie 57 39
Intérêts sur dépôt à la Banque Nationale 4 17
s décédés depuis-
ne suit:
6,079 H
239 76
450 00
52 00
2,000 00
1,500 00
800 00
400 00
600 00
900 00
57 39
4 17
137*
Intérêts sur fonds placés
Dépôt à la Caisse d'Economie au dernier bureau..
Dépôt à la Banque Nationale au dernier bureau..
DEPENSES
1,093 97
3,769 77
139 97
« 18,056 14
Pensions accordées par le Bureau de 1901 S 5,000 00
Pensions accordées par Mgr le Président: 1,024 00
Prêt au Lac au Sable goo 00
Acheté 57 actions de la Banque Nationale 1,710 00
Prêt à la fabrique de Sainte-Philomène 1,000 00
Prêt sur Hypothèque 5^000 00
Prêt au conseil d'Inverness |83 oo
Impression du Rapport |2 00
Dépota la Caisse d'Economie 3,383 00
Dépôt à la Banque Nationale (*) 144 14
S 18,056 14
DETTES ACTIVES
Prêt à la fabrique de Weedon (5 p. c.) • $ 2 500 OO
Prêt à la fabrique de N. D. de la Garde (4 p. c.)... 4,000 00
Prêt au Lac au Sable (4 p. c.) 5,050 00
Prêt au conseil d'Inverness (6 p. c.) 2,183 00
Prêta la fabrique de Saint-Elzéar (4 p. c.) 600 OO
Prêt à la fabrique de Sainte-Philomène 1,000 00
Prêt sur Hypothèque (5 p. c.) s'oOO 00
Banque Nationale— 67 actions (6 p. c.) 2,010 00
Dépôt à la Caisse d'Economie 3,383 OO
Dépôt à la Banque Nationale 144 14
• 25,870 14
(*)Recettes ordinaire* f 7,444 40. Dépenses o^dinsir6s $6,03î OO.Surplus $1,408 40.
— 138"
DETTES PASSIVES
Arrérages de pension S 150 00
Les procureurs allouent les pensions suivantes
MM. Charles Trudelle 200 (lO
Ktienne Halle 200 00
Félix Dumontier 200 00
Thos-Eu^ène Beaulieu 200 00
Patrick Kelly 200 00
Damase Malte 200 00
Joseph Dion 200 00
Charles Galerneau 200 00
James Neville. 200 00
Polycarpe Dassylva 200 00
Maxime Hudon 200 00
Louis Sanfaçou 200 00
Darie Lemieux 200 00
Etienne Grondin 200 00
Paul Dubé 200 00
Pierre Théberge 200 00
Daniel Guimont 200 00
François Têtu 200 00
Albert Lamothe 200 00
Orner Plante 200 00
Jacques Biais 200 00
Eugène Brunet 200 00
Basile Robin L'iO 00
Jean-Baptiste Villeneuve 150 00
Narci^'se Gauvin 150 00
Herménégilde Dubé 150 00
Charles Gouin 100 00
Pierre Plante 100 00
Léandre Hameiin 80 00
Ls-Antoine Martel 80 00
Raymond Gasgrain 80 00
— 139* —
Arcustin Bernier..,
lù rent-B. Chabot.
80 00
80 00
150 00
200 liO
200 00
....
200 00
200 00
200 00
200 00
• • • •
200 00
200 00
200 00
200 00
• • . •
200 00
200 00
200 00
200 00
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200 00
....
200 00
200 00
200 00
200 00
200 00
200 00
200 00
. . . •
150 00
* • *•
150 00
150 00
• . t •
150 00
100 00
t . * *
100 00
80 00
80 00
• • • •
80 00
$ 5,600 00
Après avoir pris connaissance de tous les papiers concernant
la succession de feu l'abbé Jean-Baptiste Plamondon, le bu-
reau décide de renoncer à tous les droits que pourrait avoir la
Caisse Ecclésiastique au partage, et ce pour éviter des procès
et peut-être des dépenses inutiles.
Fait et passé à Québec, le 8 août 1902.
-}• L.-N. Bégin , Arch. de Québec,
Président.
H. Têtu, Ptre,
Secrétaire et Trésorier.
— 140* —
EXTRAITS DU LIVRE DE RECETTES
DE LA
SOCIÉTÉ ECCLÉSIASTIQUE SAINT-JOSEPH
JUSQU'AU 1" OCTOBRE 1902
ANNÉE 1901-1902
Sa Grandeur Mgr L.-N. Bégin 8 216 00
Mgr C.-A. Marois, P. A., V. G 15 00
.( H. Tèlu, P. D 25 00
<( C.-O. Gagnon, P. D 12 00
MM. Arsenault, Clovis 29 00
Aubert, Albort 6 00
Aviger, Charles 10 00
Bacon, Charles 44 00
Baillargeon, Charles 24 00
Ballantyne, James 25 00
Beaudet, Alphonse 36 00
Beaiidet, Placide malade
Beaudoin. Joseph 42 50
Beuulieu, Philippe malade
Boaulieu, Thos-Eug malade
Bégin, Achille 6 00
Bégin, Ferdinand 18 00
Bégin, Pantaléon 12 00
Bélanger, Euclide 2 00
Bélanger, Salluste 6 00
Belleau, Arthur 21 00
Belleau. Louis 6 00
— 141* —
MM. Berjireron, Allrt^il
37 00
l.î 00
alade
1t) 00
3r. 00
6 00
47 75
alade
() 00
i\ 00
10 00
47 00
Hilodeau, Télcsphori'
Biais, F.-X.-Lud;,n'r
Biais, .Ja('(]nt's
Blanche t, Fraiirois
Blanche l, Odiloii
Boilard, Aldéric
Bouffard, Herménéijilde
Boulet, Auguste
Boulet, Jean
Bourassa, Alphonse
Bourque, Chai'les
Boulin, Amédée 7 60
lioutin, François "M 00
Breton, Jos.-Flie 22 ^O
Brochu, Camille 18 25
Brousseau, Gaudiose 22 50
Brousseau, Onésinie 6 00
Brunet, Eugène malade
Brunel, Ulric 14 00
Bureau, Josepl^ 6 50
Bureau, Jos. Aimé -iO 00
•Cantin, Oiiésiphore 15 75
Caron, Alphonse 19 00
Caron, Auguste 27 00
Ca ron , 1 va ii hœ ahsen t
Carrier, C.-Edouard 6 00
Carrier, Eugène 6 60
Carrier, Louis 6 00
Carrier^ Wilfrid 15 00
Casault, P^douard malade
•Casgrain, Raymond.., malade
Casgrain, René 21 00
Hastonguay, Alfred 6 00
■Castonguay, Auguste 6 00
—'142 —
MM. Castonguay, Esdras 3 37
'^Ihabot, Ferdinand g 60
(Chabot, Laurent-B malade
Cl imbeilcind, Joseph \\ qq
Chtnard, David 2I 00
Chénard, Silvio |2 00
Cinq-Mars, .loseph 10 00
Cinq-Mars, Napoléon 29 75
Cloutier, Chs-Frs 10 QO
Cloulier, Etienne 20 00
Cloutier, Gustave g Q(y
Cloutier, Onésime 24 00
Collet, Chs-AUyre 7 OO
Corriveau, Etienne 13 50
Côté, Emile 22 85
CôtJ, François-Xavier g 25
Côté, Georges 49 oO
Côté, Philippe \i 70
Coulombe, Louis 30 QO
Dassylva, Polycarpe malade
D'Auteuil, Alphonse 5 25
Defoy, Henri 3 00
Delagrave, Théodule.. 28 50
Delisle, Philippe 18 OO
Demers, Benjamin 100 00
Derome, Jean-Bte 12 00
Deschènes, Ls-Philippe 24 00
Deschènes, Silvio 6 00'
Desjardins, Bruno 21 50
Desjardins, Hospice 27 8&
Desjardins, Jos.-Rémi 12 OO
Desroches, Hildevert 10 OO
Destroismaisons, Ls-Magloire 6 00
Déziel, Anselme 5;i 00
Dion, Albert 6 OO
Dion, Joseph malade-
Dion, Louis..... 13 25
Dionne, Alired 72 OO
Dionne, Benjamin 18 OO
— 143* —
MM. Dionne, Charles 6 00
Dionne, Elzéar 6 60
Dionne, Emile fi 60
Donaldson, Joseph 6 00
Dubé, Herménégilde malade
Dubé, Marlial 6 00
Dubé, Paul malade
Dubé. Prudent 21 35
Dnlac, Adolphe 13 00
Dnmais. Arthur 6 00
Dnmais, Joseph 34 00
Dnmais, Ludger 6 00
Dnmas, Théophile \\ 00
Dumontier, Félix malade
Dupont. Charles 6 00
Dupuis, Ferdinand 25 77
Dupuis, Jean-Baptiste. 21 00
Dupuis, Odilon 7 00-
Easl^ Ulric 15 00
Fafard, Edouard 50 00.
Faguy, Frs-Xavier 66 00
Faucher, Adjutor 13 00
Faucher, Amédée 6 00
Faucher, J.-Octave 45 00
Feuilteault, Jos.-Alphonse 22 00
Fillion, Maxime 13 23
Filteau, Albert 7 20'
Fiset, Ls-Napoléon ...; 18 00
Fortier, Hilaire 6 00.
Fortin, Auguste 25 00
Fournier, Cyrille 6 00
Fraser, Georges 35 35
Fréchette, Honoré 28 50
Frenette, Eugène 30 00
Gagné, Charles 12 25
Gagné, Lucien 21 81
Gagnon, Adélard 6 00
Gagnon, Ls-Adélard » G 00
Gagnon, Joseoh ,„.. 20 00
ïaÎJ» ■ i
i
*
S:
— 144* —
MM. Gagnon, Ls-Jos 27 75
Galerneau, Charles malade
Galerneau, Isaïe 0 75
Galerneau, Jos.-Klzéar 22 5(»
Garneau. Ferdinand 34 60
Garneau, l^lulippe <J 60
Garon, Denis 26 25
Garon, Louis IB 00
Garon, Samuel 21 00
Ganlhier, Auguslin 35 00
Gauvin, Narcisse malade
Gauvreau, Antoine 100 75
Gauvrean Lucien 23 00
Gendron, Félix V. G 15 00
Gervais, Jules 6 00
Gignac, Joseph 6 00
Gignac, Joseph-Narcisse 6 00
Gingras, Apollinaire malade
Girard, Joseph 25 00
Giroux, Glèophas 1 50
Giroux, Emile 6 00
Giroux, Guillaume 30 00
Godboul, Adolphe 18 55
Godboul, Charles-Ovide 6 00
Godbout, Pierre 0 00
Godin, A.-Odde 33 61
Gosselin, A\ignsle 4 50
Gosselin, David 36 00
Gosselin, Frs-Xiiviei' 77 00
Gosselin, Jian 2l 00
Gossehn, Joseph absent
Gosselin, Louis 6 00
Gosseliu, Odilon 0 00
Goudruan, Georges 51 75
Gouin, Arthui' 24 10
Gouin, Charles... malade
Grandbois, Joseph 6 00
Grenier, Adolphe 24 00
Grondin, Etienne 2 25
J
27 75
nieilade
G 75
•22 50
34 60
(5 60
26 25
18 00
21 00
35 00
malade
106 75
23 00
15 00
6 00
6 00
6 00
malade
25 00
1 50
6 00
30 00
18 55
6 00
y 00
33 61
4 50
36 00
77 00
21 00
absent
6 00
6 00
51 75
24 10
malade
6 00
24 00
2 25
— 145- —
MM. Grondin, Pifrit» I5 00
Gnimonl, Daniel It 50
Guimont, Honiéo 6 00
Gny, Ucrnanl-Ciande 28 00
Guy, Geoi'f,^es 27 00
Guy, Herméné^'iide 6 25
Hailé, Ktienne malade
Halle Joseph 6 00
Hamelin, Léandrc malade
Hondt', Jos.-Kdonard 16 50
Houle, Théophile 17 00
Huard, Victoi-Alphonse 3 00
Hndon, Arsène 14 00
Hudon, Ernest 38 50
Hudon, Eugène -21 00
Hudon, Jos(!iih-Honoré 18 00
Hudon, Ludger 6 00
Hudon, Maxime malade
Hunt, John 6 00
Huol, Antonio malade
Jobin, Joseph 16 65
Jolicœnr, Siméon 15 00
Kelly, Patrick malade
Kironac, Jules 7 50
Labbé, René 22 50
Laberge, Joseph-Esdras 12 00
Labrecqne, Jos. A 6 00
Labrecque, Honoré 36 00
Laçasse, Arthur ,.... 6 00
Lachauce, Arthur 21 00
Lachance, Jos.-Télesphore 7 50
liaflamme, Eugène lo 15
Laflamme, Napoléon 6 00
Lalrance, Alexandre |7 OO
Lafranee, Napoléon • 6 00
Lagueux, Robert 12 00
Laliberlé, Eloi 6 00
Lambert, Zoël 72 00
Lamontagne. François 8 00
— 146* —
MM. Lamothe, Albert
Langis, Louis-Jacques, V. G
Ijanf,'lais, Alphonse
Lauglois, Charles
Langlois, .1 os. -Oc lave
Lauglois, Louis-Alfred
Laplaiite, Krs-Xavier
Lapointe, Arthur
Larue, Luc;
Lauzé, Thomas
Laverdière, (iédéou
La voie, Joseph
La voie Joseph-Et
Leclerc, Bruno
Leclerc, Chai'lcs
Leclerc, Edouard
Leclerc, Pierre
Lecours, Iiénée
Lemay, Albert
Lemay, Philogoue
Lemieux, Célestiu
Lemieux, Darie
Lemieux, Gaudiose,..;
Lemieux, Gilbert
Lepage, Alexandre
Lessard, Auguste
Lessard, Hubert
Lessard, Joseph
Lessard, Louis
Lessard, Philéas
Levasseur. Joseph
Lévèque, Clément
Lévèque. Edmond
Lévèque, Luc
Lindsay, Lionel
Magnan, Aristide
Maguire, Eustache
Marceau, Ludger
Marcoux, Auguste
malade
57 00
6 00
9 00
15 00
22 00
17 00
6 00
\ 08
30 00
18 00
12 70
6 00
10 00
20 00
19 00
6 00
6 00
4 50
10 00
8 25
maïaae
6 00
22 50
6 00
2 59
24 64
G 00
29 00
9 30
37 50
20 00
6 00
14 00
15 45
7 00
21 00
15 00
7 50
147* —
malade
57 00
6 00
i) 00
15 00
22 00
17 00
6 00
\ 08
30 00
18 00
12 70
fi 00
IG 00
20 00
19 00
6 00
6 00
4 50
10 00
8 25
malade
6 00
22 50
6 00
2 59
24 64
G 00
29 00
9 30
37 50
20 00
6 00
14 00
15 45
7 00
21 00
15 00
7 50
MM. Marcoux, Kclinoiid
Marco II
Ma
rois.
Martel, 1
Martin, I
Martin, I
Martin,
Martin, (
Malte, \y
Mayraïui,
Mcdrca, (
McGrally
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l'rcicr,
elhol,
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Michaud
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Moriii, ,lo
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Cil 11,
Mo
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Nadeau,
Nand, Oné;
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O'Reiliy, Pc,
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Page, Edoi
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Paquet, AU
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29 50
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22 50
22 75
18 00
23 00
40 00
23 00
c^
— 148* —
MM. PAquet, Lnuis-H 3 00
l'âqiiPt, Nazairp "20 (»5
l^'rtradi!* Kniile 6 00
Païadis, f^^-njaniin 10 00
l'aradis, .litscph (J 00
Paradis, IjOtiis 35 00
Pt'Uclit'i', l)oiuiiii(|iie • (5 00
PelletP^T, Kugciic 6 50
Pfllt'lu Foilmial 27 00
PellflitT, (i»'(»rgcs 30 00
Pt'llt'li«'r, .loscpli 6 00
Perron, IJlric 6 00
Pérusso, Liidger 28 00
Picher, 'udKer 6 OO
Pkdu'Ue, p:rnilien 6 00
Plaisaïu't', Wt'Dceslas 'H 00
Plante, Orner malade
Plante, l*ierre malade
Poirier, Orner 9 00
Poulin, Arthur 10 50
Ponliii, .losephAmédée 6 00
Poulin, J. -Alexis 6 00
Ponliol, Alfred 25 75
Ponliot, Napoléon 6 00
Pronlx, Armand 6 60
Proulx. Arthur 6 00
Proulx, Narcisse 30 00
Proulx, Walslan 6 00
Haiuville, Joseph-Aimé 28 65
Rémillard, Gustave 14 25
Rémillard. Jules 2 00
Hichard, Charles 54 CO
Richard, Chs-Stanislas 21 00
Richard, Edouard 6 60
Richard, Joseph 21 00
Richard. Salluste 21 73
Rioux, Joseph-M 12 00
Robert. Arthur 0 60
Robin, Basile malade
3 OO
'20 fi5
6 00
10 00
G 00
35 00
6 6l>
6 50
27 00
30 00
6 00
6 00
28 00
6 00
6 00
î\00
malade
malade
9 00
10 50
6 00
6 00
25 75
6 00
6 60
6 00
30 oa
6 00
28 65
14 25
2 00
54 CO
21 00
6 60
21 00
21 73
12 00
0 60
malade
— 149* —
MM. Hochelto, EI'Misippe 14 00
UocIkîUc, Jo |ih c 00
Roger, Hermént'gilili (j OU
Uouhîuu, Al M I r •,\{\ ()o
Hoiileati, F'M-riin.it 7 00
Koiilean, .1 "ph 15 00
Rouleau, .loseph-K 3^ n
Rouleau, Thos-Oréj-'oiit; 50 OO
Rousseau, Albert |2 00
Rousseau, I hic x\ 00
Roy, Alexaudre 5 53
Roy, Camille H 25
Koy, Klias 6 00
Roy, Jos.-Kdouard ^y 42
Roy, Jos. Olivi(M' 7 50
Roy, Joseph-Forluuat 5 UO
Roy, Philéas 7 50
liov, Placide 24 00
Roy, Valère 6 00
Ruel, Jeau-Haptisle 23 82
Sainsou, Cyrille 30 OO
Sai;fa<;.ou Louis malade
Savard Oïlilou 0 OO
Scotl, H.-Arlliiir 30 00
Riinard, Arthur 2I 00
Simard, Cléophas 15 oO
Sima.d, Henri g 00
Simard, Théodule g 00
Sirois, Nap.-Joseph 47 oo
Soucy, Télesphore 20 00
Soulard, .Toseph-B 39 50
Talbot, Alphonse 29 25
Taschereau, Auguste 9 oo
Tessier, Charles tj 10
Têtu, Alphonse 9 00
Têtu, François j alade
Théberge, Pierre malade
Thibaudeau, Joseph ig 50
Thiboutot, Jean-Baptiste 2I 50
150* —
MM. Tremblay, Louis 21 00
Tnidelle, Charles malade
Triidel, Théophile 21 00
Turcotte, Philéas : 16 00
Turcotte, Sauveur 29 00
Turcotte, Théophile 21 25
Turgeou, Gaudiose 6 00
Turg(!on, Joseph 6 0(1
Vaillaucoiirt, Arthur '.Vd 00
Vaillancourt, Joseph G 00
VaUn, Joseph 35 00
Vallée, Achille ' 50
Veilleux, Joseph..... 15 00
Verreault, Armand 0 00
Verret, Edmond 40 15
Vézina, Auguste 2 50
Vézina, Léonce 6 09
Villeneuve, Jean-Baptiste malade
Vincent, Adolphe 17 00
Voyer, Elzéar "i 80
ARRÉRAGES PERÇUS
Thomas Lauzé I^H 50
Martial Dnbé 24 00
Auguste Vézina 22 00
Frs-Xavier Couture 20 00
Joseph Mercitn- 0 00
Félo: Gendron V. G 5 00
Anonyme 4 36
Prudent Dubé 3 65
Théophile Dumas 1 •'50
Armand Proulx 0 60
Archevêché de Québec, 1" octobre 1902.
H. TÊTU, Pire, secrétaire.
I9Û2.
21
00
malade
21
00
16
00
29 00
21
25
6
00
6
0(1
;?9
00
G
00
35
00
7
50
15
00
(')
00
40
15
2
50
6
09
malade
17
00
7
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i:n
50
24
00
22
00
20 00
6
00
5
00
4
36
3
65
1
50
0 60
nv
QUyESTIONES ANNO 1903
lOLLATIONIllUS THEOUKJICI.S DISClTTIEND.t; l\ ARCHIDIŒCESI QUEHECKNSI.
MENSE JANUARIO.
Maryarita, pia vidiia, die quadani adit parochiim siium Ti-
tium eique stipcnduiiu piii^ue olï'i'iens, eiim rogat ut ad siii
iiUi'iilionein Iros missas celebrel: uiiani videlicet pro IVatre
siio qui, licot in iiifidelitalc deriii)(;tus, lioneslus lamen vir
tint, timeus Deum et j-ecdens a malo : altcM'am pro Gaio
benefacloit', secta^ lutheraïKc (luideiu addiclo. quem tamen
existimat in liona Me fuisse et in Dei gratia mortuum esso ;
tertiam tandem pro viro suo excommnnicato vitando, qui
anie uiortem indubia pra'buerat pœnitentiœ signa, licet repeii-
lino moi'bo pneveutus non potuerit ajisolvi et Ecclesiae sacra-
menta recipei'e.
Titius ajjsque nlla hsesitalione pro singulis missam de
requiem célébrât eorum nomina in spécial! oratione proferens.
Acriter bac de re a theologo reprehensus, Titius contendit se
rpcte agisse, afïirmans missœ sacrificium pro omnibus offerri
posse proqnibus oblatum luit sacrificium crucis, Ghristum
autem seipsum dédisse redemptionem in cruce pro omnibus
hominibus. Quaeritur :
1^
Pro quibusnam Missa; sacrificium offerri possit?
2". — An Titius in omnibus recte se gesserit et quid de ratione ab
co allata sentiendum sit ?
3". — An stipendia accepta restituere debeat ?
152*
Modo summario cnumerentur actus prrefipui a) vita:; Vene-
rabilis Francisci de Montmorency-Laval, primi episcopi Qne-
becensis ; b) vita» Venerabilis Mariai ab Incarnatione, piinia.'
Huperiorissai Ursulinarum Quebeccnsium.
f
MENSK MAIO.
Tlionias ad Caiuni parocluun accedit ut sacramentaliter
confiteatur. Inter cetera se accusât de peccato cni annexa est
excommunicatio Papa' reservata. Gains, (lui poteslate alisol-
vendi .ib bvijnsmodi casibus destiluitui', negatse posse euui ab
hoc casu absoherc, usqueduni facultalom ad id roquisitam
petat et obtineat.
Instat nibilominus Thomas ut slatim absolvatur, tum a)
quia durum est ei in peccato niorlali tamdiu permanei'e, tum
b) (juia mox uuptias est cclebraturus et simul cum sponsa
Eucharistiam snmere sibi oportet, ne secus scandalum pnebeat
et inl'amiam cerlissimam incurrat. Sed Gains rursus afiîrmat
se nihil posse m tali causa. — Tnnc Thomas interrogai an sal-
tem in tanta casus nrgentia possit sibi providero pcr conlri-
tionemcaritate perfectam. At Gains respondet négative, nam
censura ligatus nec sacramenta suscipere, nec administrare
potest, nisi prius censura; vinculo solvatur. Quœritur :
^u, — Quidjuris circa absohUionem a casibus Pontificl rcservatis
post décréta S. inquisilionis sub die 23 Junii 188(5 et 16 Junii
1897?
2". — An nnaquaeque ex duplici ratione a Thoma allata suffici-
em fuissel ad eum statim et directe absolvendum ?
3". — An Thomas non absolutus potuissel sibi providere per con-
trilionem caritale perfectam et ad Eucharistiam accedere ac malri-
monium contrahere^ non obstante censura ?
Narrentur Actus preecipui administralionis secundi episcopi
iebecensis^ Illustrissimi ac Revereridissimi de Sl-Vallier,
Lii il) vitsf:! Veno-
li episcopi Qne-
ualione, piinia'
sacramentaliter
ciii annexa est
liotcslate ahsol-
se posse euui ah
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t négative, nani
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8813 et 16 Junii
na allata suffici-
<'ovidere per con-
ccedere ac malri-
secundi episcopi
Vallier,
163*
MENSE JULIO.
Sempi'onius, parochus, intendens demonstrare divinitatem
religionis Christianae, tiuaerit a theologo quomodo evolvi seu
l'usiori modo proponi possent argumenta quje generatim desn-
muntur 1". Ex vita mirabili, ex charactere imigni et ex doctrina
Christi ; t. Ex miraculis a Christo patratis : 3". Ex prophetiis a
Christo prolatis; 4° Ex prophetiis Veleris Testamenti in Chnsto
adimpletis: 5o. Ex religionis chrislianse celerrima propagations,
summa efjïcacia et mira conservatione.
Caius, parochus, dnbitans de validitate baptismi a ministre
methodista coUati cuidam juveni qui intendit religioneni ca-
fholicam amplecti, enm disponil ad iterum baptismum sub
condition suscipiendum. At nes^it quid postea agendum sit et
quaerit :
1". — An intégra sacramentalis confessio a neo-conversis sub
conditione rebaplizandis sit exigenda ?
2°. — An confessio, si fiât, sit baptismo prxmitlenda vel post-
ponenda ?
3°. — An decrelum latum a S. Congregattone S. Officii sub die
\1 decembris \8&H restringendum sit ad Angliam tantummodo ob
spéciales illius regionis rationes, aut ad omnes génies extendendum ?
MENSE OCTOBRI
(Eleclio fecrelarii fit per scruiinia sécréta.)
Titius, pastor parorhiae mixtœ, in qua commorantur pUuimi
protestantes et rationalistœ qui revelationem divinam in scrip-
turis sacris contentam impugnant, intendit per simplicom doc-
trinae calholicae expositionem eos confutare. Hinc quœritur
quomodo sapientor et erudite tractare possit:
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De Sacr^ Scriptur^ notiçne et divisione ;
164*
2". — De Sacrorum Librorum inspiralione, seu de nolione, de
possibililute et de realilale iiispiralionis ;
3"— De cimone. cl versionibus Scierie Scriplurai;
Y— De prxslaiitid, de uUUlali' et de leclionc Sacrorum Libro-
rum,
Gaius, sedens prope irihnnal sacrum, audit confessionem
Titii qui se accusât de magno furto quod ex circumstanliis
cognoscit peractum fuisse contra Sempronium. Statim adit
Sempronium eique narrât Titiuin reiim esse taiis ingentis furti,
hocque rescivisse ex ejus audilaconfessioiie. Senipronius, adlii-
bita opportuna investigalioue, probaliones i'urli inveuit, Titium
accusât qui carceri traditur, reus convincitur et ad trirèmes
damnatur, atifiie liinc ejus iixor ol filii mendicare coguntur.
Quœritur:
I". — Quinam leuennlur ad sigillum sacramentale servandwn?
2". — ,4/1 et contra qiiam virtulem Caius pcccuverit ea referendo
quse in confessione audivil ?
3". — Poluitne Sempronius uli notilia sic a Caio accepta?
Damna illata Tilio eju&que fnmilise dcbenlne reparan et
a quoi
u de nolioney de
Sacrorum Libro-
il confessionem
ic cironmstanliis
m. Slatiin adit
Ls ingentis furti,
'mpi'onius, adtii-
iuveiiit, Titium
• et ad trirèmes
icare oo^unlur.
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Chemins à Saiiit-Bonjainin
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Colons pauvres _•
Etablissement du Lac des Commissaires,
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$ 4,623 19
Résumé
Balance de 1901.
Recette de 1902.
$ 1,040 53
4,321 30
Total » -^,361 83
Dépenses de 1902 8 4,623 19
Balance * "738, 64
La Société a reçu du gouvernenient la somme de «
laquelle a été dépensée comme suit:
Chemins à Sainl-Aldelbert
Adstock
Saint-Benjamin
Armagli
Saint-Cyrille
Sainte-Justine
Saint-Ludger
N.-D. de Lourdes
Pontbriand
Saint-Prosper
Saini-Théophile
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Archevêché de Québec,
1er janvier 1903.
$ 1,932 81
H. TÊTU, Ptre.
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Itiiiérilirc (!« lii Visite rastorale de 1003
1.
2.
3.
4.
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— Saint-Dosiié Ihmnurhv
— S;iiiil-M;i.\inif Lundi
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— S;iiiit-Nic'()las Vendredi
— S.iiiil-Aiiloiiic (le Tilly Samedi
— S.iiiil-Apolliiiairt' Lundi
— Saiiit-Flavieii Mardi
— Saiiit-Kdouard Mercredi
— Saiiit(,'-Croix leudi
— Lothinière Samedi 30
— Saiiitt'-I']iiimiîlit> Lunili V
— SaiiitJoan (rKschailloiis Mardi
— Sailli-Jacques (le l*arisville... JeuiH
— Sainle-Pliilomèiie Vendredi
— N.-D. d(' Lourdes Samedi
— Saintt!-,Iulie Dimanrhe
— Plcssisvillo jrudi
— Sainte-Sophie Samedi
-Saint-Ferdinand IHmanche
— Saint-Adrien Mardi
— Pontbriant Mnrredi
— Sanit-Cœurde Marie J/nt/i
— Saint-Pierre de Brouphton.... Samedi.
— Saint-Isidore \hrcredi
-Saint-Lambert Vmdredi
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36. — Sainl-A.uaiiil Lundi
37. — Saint(iillt's Manti
3S. — Saint-Nairis-r
Mercredi
39.
Saint-Bernard fe}tdi
40. — Saint-Palrice Samedi
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11—12
Saint-Svlvesli'c Dimanche 12 — 14
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Saint-I'ilzéar
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Sainl-Fiédéru J'Uili
45. — S leré-Crenr de -Ii'sns.
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Samedi.
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PROCf-lS- VERBAL
DE l'assemblée du lilHEAU DE LA
SOCIÉTÉ ECCLÉSlASTIfE ST-JOSEPH
TENUE AU SÉMLN'AIRE DE QUÉlîEC
LE 14 AOUT 1903
Sous la présidence de Mgr L.-N. Bégin,
Archevêque de Québec.
l resents : Mgr Marois, Mgr Têtu, MM. Frs-Xavier Gosselin
Antouie Gauvreau, Jos.-Aimé Bureau, Jos.-Octave Faucher,
Nap.-Jos. Su-ois et Adolphe Godbout, procureurs.
Le procès-verbal de l'assemblée tenue le 8 août 1902 est lu
et adopté.
Les Messieurs dont les noms suivent sont reçus membre»
de la Caisse ;
MM. Grégoire Auclair,
Oscai- Genest,
Enoïl Michaud,
Aurélien Dion,
Bruno Pelletier,
Lauréat Boulanger,
— 166' —
Léon Larochelle,
Eugène Morneau,
Hector Fillion,
Alfred Boulet,
Joseph Guillot,
Adalbert Roy,
Georges Desjardins,
Léonidas Hébert,
Amand Bergeron,
Arthème Beaudet.
Le Secrétaire donne les noms des membres décédés depuis
le dernier bureau :
MM. Antoine Martel,
Prudent Dubé.
Le trésorier lit le résumé des comptes comme suit:
RECETTES
Contributions des membres § 7,211) 69'
Arrérages perçus 435 17
Don anonyme 200 00
Legs de M. Antoine Martel 200 00
Legs de M. John O'Grady' 72 66
Legs de M. Prudent Dubé 50 00
Remboursé par la Fabrique de Sainte-Philomène. 1000 00
Remboursé par la Fabrique de We^edon 100 00
Remboursé par la Fabrique de St-Elzéar iOO 00
Remboursé par le conseil d'inverness 183 00
Intérêts à la Caisse d'Economie 56 17
Intérêts bur dépôt à la Banque Nationale 9 36
Intérêts sur fonds placés , 1,268 74
Dépôt à la Caisse d'Economie au dernier bureau... 3,383 00
Dépôt à la Banque Nationale' au dernier bureau... 144 14
$ 14,721 93
DÉPENSES
Pensions accordées pai' le Bureau de 1902 $ 5,430 00
Pensions accordées par Mgr le Président 733 30
décédés depuis
B suit :
... $ 7,21!)
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.... $ 5,430
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30
— 167* —
Prêt à la fabrique de St-Mathias de Cabano 3,000 OO
Prêt sur Hypothèque ,'500 00
Impression du Rapport etc 15 50
Dépôt à la Caisse d'Economie 3 323 7?.
Dépôt à la Banque Nationale (=)=) 7^9 49
« 14,721 93
DETTES ACTIVES
Prêt à la fabrique de Weedon (5 p. 0.) f 2 400 00
Prêt à la fabrique de N. D. de la Garde (4 p. c.)... 4'oOO OO
Prêt au Lac au Sable (4 p. c.) s'oôo 00
Prêt au conseil d'Inverness (5 p. c.) 2'oOû OO
Prêt à la fabrique de Saint-Elzéar (4 p. c.) '200 00
Prêta la fahriqued('Saint-MathiasdeGabano(5p.c.) 3,000 00
Prêt sur Hypothèque (5 p. c.) 6,500 00
Banque Nationale — 67 actions (6 p. c.) 2,010 00
Dépôt à la Caisse d'Economie , 3';:i23 73
Dépôt à la Banque Nationale V^jg 49
» « 29,203 la
DETTES PASSIVES
Les procureurs allouent les pensions suivantes :
MM. Jos-Félix Gendron V. G 20O OO
Charles Trudelle Ôqq qj^
lî^i*:""'" Halle ;;;;;;;;;;;; jo^ oo
telix Dumontier 200 00
Thos-Eugène Beaulieu 2OO (lO
Patrick Kelly '' ^00 00
Damase Matto 200 00
Joseph Dion Z.ZZ'ZZ 200 00
Charles Galerneau 20O 00
James Neville ."."!"..... 200 00
(•>Rf.«ett<sr.rdinair<;3,|S,ySi).23DtpcUst-sunliriuiresS!6,irtL20.Sur^^^
— 16S-
MM. Chs-Henri Pà(iiicl
Polycarpt^ Dassylva
Maxime Hiidon
Louis Siinlarnii ,
Daiie LcniiiMiN
Elit'iine Groiulin
Paul Dubé
Pierre Théher.ue
I'' 1 • a 1 1 (; 0 i s T è l n
Pierre F^iaiile
Albert Laiiiollie
Jacques Biais
Théodule Simard
Basile Robin
Jeaii-Baplisle Villeneuve...,
Narciss(! Ganvin
Horménégilde Dubé
Cbarles Gouin
Léandre Ilanielin
Raymond Casgrain
Angustin Bernier
Laurent B. Chabot
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80 00
80 00
80 00
80
00
$ 5,620 00
Fait et passé à Québec, le 14 août 1903.
-|- L.-N.Bégin, Arch. de Québec,
Présiderit.
H. Têtu, Ptre,
Secrétaire el Trésorier.
200
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5,620 00
— I()!)*
EXTRAITS DU LIVRE DE RECETTES
m: LA
SOCIÉTÉ ECCLÉSIASTIQUE SAINT-JOSEPH
JUSQU'AU 1- OCTOBRE 1!)08
ANNÉE 1902-1903
Sa Grandeur Mgr L.-N. Dé-iii §
Mgr C. A. Marois, P. A., V. G $
" H. Têtu, P. D
" C. 0. Gagnon. P. D
MM. Arsenaull, Clovis
Aubert, Albert
Auelair, Gi'égoiro
Auger, Charles
Bacon, Cliai'lcs
Baillargeoii, Charh's
Fîalhuityne, James
Beauflet, Alphonse
Beaudet, IMaeide
Beaudoin, Joseph
Beaulieu, Pli i lippe
lieaulieu, Stanislas
Beaulieu, Thos I']ug
Bégiii, Achille
Bégin, Ferdinand
Bégin, Pantaléon
Bélanger, Enclide
Bélanger, Sallnste
Belleau, Arthur..
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MM. Belleau, Louis ^ ^0
Bergeron, Alfred 41 00
Bornard, Mondoza 15 00
Bernier, Augustin malade
Bei-nier, Bernard 22 00
Bérubé, Gyrias 32 25
Bilodeau, Télesphore 10 50
Biais, F.X.-Ludger 46 08
Biais, Jacques malade
Blanchet, François 6 00
Blanchet, Odilon 24 00
Boilard, Aldéric 6 00
Bouffard, Herménégilde
Boulet, Alfred t 05
Boulet, Auguste 0 60
Boulet, Jean 24 00
Bourassa, Alphonse 6 00
Bourque, Charles 32 77
Bourque, Joseph 6 00
Boutin, Amédée " 80
Boutin, François 24 00
Breton, Jos.-Elie .•■• 23 43
Brochu, Camille 17 50
Brousseau, Gaudiose 23 00
Brousseau, Onésime 6 00
Brunet, Eugène malade
Brunet, Ulric 15 00
Bureau, Joseph 10 50
Bureau, Jos.-Aimé 36 00
Cantin, Onésiphore 27 00
■Caron, Alphonse 18 00
€aron, Auguste 30 00
€aron, Ivanhoe absent
Caron, Nazaire 11 50
Carrier, C.-Edouard 6 00
Carrier, Eugène 6 00
Carrier, Louis 6 00
Carrier, Wilfrid 13 00
€asault, Edouard malade
— 171* —
(3 00
41 00
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22 00
32 25
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24 00
6 00
1 05
6 60
24 00
G 00
32 77
6 00
7 80
24 00
23 43
17 50
23 00
6 00
malade
15 00
10 50
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27
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MM. Casgrain, Raymond malade
Casgrain, René 2I 00
Caslongnay,! Alfred 9 qo
Castonguay, Auguste g qo
Castonguay, Esdias g qq
Chabot, Ferdinand g qo
Chabot, Laurent-B malade
Ghamberland, Josepli \2 50
Ghénard, David ^g g^
•Chénard, Silvio 15 qq
Cinq-Mars, Joseph jq 00
Cinq-Mars, Napoléon 28 50
Gloulier, Chs-Frs \2 50
Cloutier, Etienne 20 00
Cloutier, Gustave g 00
Cloutier, Onésime 04 00
Collet, Chs-AUyre ...........'.' ^6 00
Corriveau, Etienne 13 75
Côté, Emile 23 67
Côté, François-Xavier g 25
Gôté, Georges 55 qo
Gôté, Philippe ■|2 OO
Coulombe, Louis 30 QO
Dassylva, Polycarpe malade
D'Auteuil, Alphonse 2I 00
Defoy, Henri 23 75
Delagrave, Théodule 30 50
Delisle, Philippe 30 qo
Demers, Benjamin \(\q qO
Derome, Jean-Bte |t 40
Deschênes, Ls-Philippe 24 00
Deschônes, Silvio g qo
Desjardins, Bruno 23 00
Desjardins, Hospice 28 53
Desjardins, Jos.-Rémi 12 25
Desroches, Hildevert 9 yo
Destroismaisons, Ls-Magloire g 50
DézicI, Anselme 5g 45
Dion, Albert.. = „. g qq
— 172* —
MM. IJioii, -los.'ijh nuilade
Uioii, Louis 16 ')(>
Dioniie, Altred 75 Oa
Dioiine, Hciiiamin 20 00
Dioiiiit', Cliailt's 6 00
Dioiuio, Elzéar 6 63
Dionne, Kmilc (> 60
Donaldsnii, Joseph U 25
Diibé, llt.'rmt'iicyildi' inaladt>
Dubé, Martial 9 Où
Dnbé, Paul malade
Dulac. Adoliiho 1:5 50
Diimais, Arlhur 8 50
Damais, Joseph 'M 00
Diimais, Liidgei' 6 00
Dumas, Théophile 10 00
Duuiout, Joseph G 00
Duiuoulier, Félix malade
Dupoit, AUred 1) 00
Diipout, ClKir js 6 00
Dupuis, l'eruand ;50 27
Diipuis, JeauBaptiste 22 00
Dupuis, Odiloii 6 00
Kast, Ulric IT) 0(1
Fafaid, Edoua-d 50 00
Faiiuy, Frs-Xavier 66 00
Faucher, Adjnlor 12 00
Faucher, Amedée 6 00
l'aucher, J.-Oclave 45 00
Feuilteaull, Jos.-Alphouse 28 00
Fillion, Hector .. I 05
Fillioii, Maxime 12 06
Filleau, Albert 6 60
Fiset, Ls-Na[)oIéon 16 50
Fortier, llilaire 10 75
Fortin, Auguste 25 00
Fournier, .Cyrille 6 OO
Fraser, Georges 30 27
Fréchette. Honoré 30 OO
niiiliitle
16
50
75
00
■20
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50
10
75
25
00
6
00
39
2Î
30 OO
— i7;r —
MM. FiviicUc, Eugène 31 qq
Gagné, (Charles |o 35
(iagné, Lucien 23 50
(iagnoii, Ad'lard q qq
Gagnon, L^-Adélard g qq
Gagnon, Joseph 19 jq
Gagnon, Ls-.Ios ^O 00
Galeniean, Charles ^,.'^^.^^^^
Galerneaii, Isaie y qq
Galernean, .los.-Klzéar 24 00
Garnean, Ferdinand 39 qq
Gaion, Denis 2(; HO
Garon, Lonis |u r;Q
Garon, Samuel 21 00
Gauthier, Auguslin 153 qq
Gauvin, Narcisse ";;;;" ,„;;,.,de
Ganvreau, Antoine | ^^ 5Q
GauvriMu, Lucien 13 ^-^
Gendron, Félix V. (i '...'''.""'■y.Z'ï malade
Geivais, Jules g qq
G ignac, Joseph 3 qq
Gignac, Joseph-Narcisse g 5Q
Gingras, Apollinaire malade
Girai'd, Joseph 2| 00
Giroux, Cléophas j^ qç^
Giroux, l'Emile g qq
Gii'onx. Guillaume 95 00
Godhout, Adolphe 20 00
Godhout, Charles-Ovide g qq
Godboul, l'ieiTe |q qq,
Godm, A. -Ovide "." 33 55
Gosselin. Auguste 4 5Q
Gosselin, David 3g qq
Gosselin, Frs-Xavier i^ im
' ' »\J \j\J
Gosselin, Jean 23 OO
Gosselin, Joseph ■.;"; ,,^^^^^^^
Gosselin, Louis ^ g qq
Gosselin, Odilon g qq
Goudrean, Geoi'tres r.o .>::
174- —
MM. Gouin, Arthur ^O 25
Gouin, Chîirlos inalado
Grandhois, Jost'ph 6 OU
Gn'iiier, Adolphe 25 00
Grondin, Etienne niahule
Grondin, Pierre 19 00
(iuimont, Daniel ^ 00
Giiiniont, Odilon 6 00
Guimont, Roméo ^ 00
Guy, Bernard-Claude 29 00
Guy, Georges 29 70
Guy, Ilerménégilde 6 25
Halle, Etienne malade
Halle, Joseph <"' 00
Hamehn, Léandre malade
Houde, Jos-Edouard 17 00
Houle, Théophile 17 00
Hnard, Victor-Alphonse '1 25
Hudon, Arsène 14 00
Hudon, Ernest 41 60
Hudon, Eugène 25 00
Hudon, Josepli-Honoré 20 00
Hudon, Ludger 6 75
Hudon, Maxime malade
Hunt, John 6 00
Huot, Antonio malade
Jobin, Josoph 10 10
Jolicœur. Siméon 18 00
Kelly, Patrick malade
Kirouac, Jules 14 50
Labhé, René 23 00
Laberge, Joseph-Esdras....' 12 00
Labrecque, Jos. A 6 00
Labrecque, Honoré 40 00
Laçasse, Arthur 6 00
Lachance, Arthur 21 00
Lachance, Jos.-Télesphore 7 56
Laflamme, Eugène 10 25
Laflamme, Napoléon 6 00
2() 25
iiiiilade
6 OU
2,') 00
nialcide
11) 00
6 00
G 00
6 00
2!) 00
29 70
6 25
malade
('. 00
malade
17 00
17 00
11 25
14 00
41 60
25 00
20 00
6 75
malade
6 00
malade
16 10
18 00
malade
14 50
23 00
12 00
6 00
40 00
6 00
21 00
7 56
10 25
6 00
— 175- —
MM. Lafrance, Alexandre |^ qq
Lafrance, Napoléon 7 qq
Lagucux, Robert j- qq
Laliberté, Kloi j. qq
LamlxMt, Joseph-Zoël g qq
Lambert, Zoël 33 qq
Lamoiita^ne, Fi-aiirois ^4 \q
Lamontagne, Raym iid (; qq
Lamotbe, Albert ;...;;;;;;; „,,,,.,j^,
Langis, I.ouis-Jacques. V. G (jj go
Langlais, Alpboiise (; qq
Laiiglois, Charles ^q qq
Laiiglois, Jos.-Alired q qq
Langlois, Jos.-Oclave 15 qq
Langiois, Loiiis-AH'red g;} 55
Laplaiite, Frs-Xavier |^ ^G
Lapointe, Arthur q qq
Larue, Luc ,|q 5Q
Lauzé, Thomas 31 r^Q
Laverdière, Gédéoii |^ qq
Lavoie, Edouard (; qq
Lavoie, Joseph 20 00
Lavoie, Joseph-E..N g qq
Lebon, WillVid g qq
I eclere, Bruno jg qq
Leclerc, Charles 23 00
Leclerc, Edouard 95 25
Leclerc, Pierre g qq
Lecours, Irénée g qq
Lemay, Albert '".'."... 6 00
Lemay, Léonidas g qq
Lemay, Philogone \q qq
Lemieux, Célestin g 25
Lemieux, Darie .' .■.■.".■.■." malade
Lemieux, Gaudiose g qq
Lemieux, Gilbert 24 00
Lepage, Alexandre g qq
Lessard, Auguste g qq
Lessard. Hubert., , oc pn
' ■ V,, , ^j Jjy
— 170' —
MM. Li'ssiid, .los.'i.h () oa
liessaid, I.niiis 3:1 00
Lcssjiid, l*liilé;is '.H ">0
l.csiissiMir, Joseph ÎW ')()
Lévniiic, '.li'iiifiil 24 00
Lt'vèqiit', IvlniMiul f> 2-">
Lcvi'iiui', |,ii<' I"» 00
Liiidsay, Lionel H> 25
Miignaii, Arislifle 10 00
Ma-iiiiT, Kiistar.. 27 00
Maiccaii, IiiHlj.'t'p 15 00
Mart'oiix, AiiLîiistt' H 25
Mairoiix, Kilinontl 00 00
Mari'oiix, 'l'Iioiiias " SO
Marois, O.liloii 78 (10
Martin, Kdoiiaid 15 OO
Martin, Kniih' H 00
Martin, .lost'iili-Elit'iiiic 3i 20
Martin, Olivi.M^ 25 76
Matic, Damasi' malade
Maiirais, Kujji'nc 0 00
Mayraiid, Lai'tani'i' 3S 00
McCava. (l.'or-vs , iO 00
Mi-(lratty, Hnj;li 12 OO
MiMcici', (li'oi'm's 0 00
MiMcicr. .Inso|ili <> 00
Mercier, 'l'iiéodore H 00
Mélhol, Fi'anrois-XavitM' IC» 00
Meunier. Mareel-l*ros[H'r 27 00
Micliand, Adolphe. 0 85
Michand. Ilernias 24 00
Miville, (ieorg(>s 0 60
Monlreud, Krnest 7 00
Moreau, Artiuii' ••• 12 00
Mnreau, Ma;,doire 24 25
Morin, .Inst'ph 11 OO
Morissel, Allivd '.) 00
Moriss(;t, Fidèle 40 00
Morisset. l.éon 48 OO
— 177" —
() 00
3;« 00
:il ^o
24 00
f) ?r»
I.". 00
H) 25
11) 00
27 00
1.-. 00
H 25
()0 00
- 80
78 00
15 00
11 00
3'» 20
25 76
nialado
6 00
38 00
i(l 00
12 00
(i (M)
(i 00
8 00
l(i 00
27 00
c. ,s:>
2i (10
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12 00
24 25
Il 00
!) 00
40 00
48 Oft
2;") 50
I 05
I;' OU
:l> 00
M. M. Moiisscttc, Hosario
Moiiii'aii, Kiip'iii'
Nadi'fiii, Cloiidé
Naud, Oiit'siiiic
ii't' ville, .laiiu's iiialado
O'Kamdl, .lohn 2'.t 05
O'Reilly, l»alrick 24 00
Oii.'U.'t, .los. IMiilippc 20 00
Ouidlcl, l'ii'i'H' 25 00
Payé, Kdoiiard 19 29
Pami»aloii, Aiitoiiii' |8 00
I'Ar|ii.'t, All'ivd 22 00
IViiiiiL'l, (Ihs-ihMiri malade
PA(iu('t, Kdoiiaid 22 00
PA(iuft, LouisH 3 00
P:\(iii('t. Nazaiic 20 00
Paradis, Kmile 0 09
Paradis, HtMijaoïiii Il 00
Paradis, .lost-ph 6 00
Paradis, l-oiiis 36 00
PelUiticr, l)oniiiii(|iif 26 13
Pelletier, Kiif^eiie 6 00
Pelletier, Forluiiat 21 00
Pelletier, (ieorges 30 00
Pelletier, Geo.-N 6 00
Pelletier, Joseph 6 00
Perroi,, Uii' 6 00
l'erusse, Liidger 35 00
Picher, Ludper 6 00
Pichette, Eniilion 6 00
l^laisaiice, Wencesuis 21 00
Plante, Orner malade
Plante, Pierre malade
9 00
6 18
6 00
9 00
27 00
9 00
Poirier, Omer
Poulin, Arthur
Poulin, Joseph Amédée
Poulin, J. -Alexis
Pouliot, Alfred
"Pouliût, Napoléon
— 178* —
MM. Proiilx, Armand 6 60
Pioiilx, Arthur 4 50
Proulx, Narcisse 35 OO
Proiilx, Walstan 6 00
Provancher, Arthur 6 00
Raiiiville, Joseph-Aimé ' 27 00
Rémillard, Gustave 0020
Rémiliard, Jules 6 00
Richard, Charles 54 00
Richard, Chs-Slanishis 21 00
Richard, Edouard 6 60
Richard, Joseph 21 00
Richard, Salhiste 25 OO
Rioux, Joseph-M 12 00
Robert, Arthur 7 20
Robiu, Basile malade
Rochette, Eleusippe.. 15 OO
Rochelle, Joseph 6 OO
Rofïer, Herméuégilde - 6 00
Rouleau, Albert ,.... 37 00
Rouleau, Fortunat 6 00
Rouleau, Joseph 16 00
Rouleau. Joseph-E...... 45 90
Rouleau, Thomas 50 OO
Rousseau, Albert 12 15
Rousseau, Ulric 33 36
Roy, Alexandre 9 80
Roy, Camille 9 00
Roy, Elias s 0 OO
Roy, Jos.-Edouard a 48 00
Roy, Jos.-Olivier 7 50
Roy, Joseph-Fortunat 6 00
Roy, Piiiléas 6 00
Roy, Placide 25 00
Roy, Valèi'c 6 00
Roy. Wilfrid 6 00
Ruel, Jeau-Baptist(> •. 22 86
Samson, Cyrille , 31 35
Sanlaçou. Louis ,..,..,,,,,,.,,,.....,.,.,„ malade
179* —
6 60
4 50-
35 00
6 00
6 00
27 00
0020
6 00
54 00
21 00
6 60
21 OO
25 OO
12 OO
7 20
malade
15 OO
6 OO
6 OO
37 00
6 00
16 00
45 90
50 00
12 15
33 36
9 80
9 00
6 OO
4H 00
7 50
6 00
6 00
25 00
6 00
6 00
22 86
31 35
malade
MM, Savard, Odilon g 00
Scott, H.-Arthur 35 qq
Simard, Arthur 2I 00
Simard, Cléophas 15 qo
Simard, Théodule 7 qq
Sirois, Nap.-Joseph 43 qo
Soucy, Télesphore 2I 00
Soiilard, Joseph-B 28 00
Talbot, Alphonse 33 25
Tascherean, Auguste 9 qo
Tessier, Charles g qq
Têtu, Alphonse 9 O0
Têtu, François malade
Théberge, Pierre malade
Thibaudeau, Joseph-T -15 oO
Thiboutot, Jean-Baplisr.e 27 00
Tremblay, Louis 2I 41
Trudel, Théophile 27 OO
Trudelle, Charles malade
Turcotte, Philéas 15 oo
Turcotte, Sauveui- 33 qq
Turcotte, Théoi)liile 24 00
Turgeon, Gaudiose \q qO
Turgeon, Joseph g qo
Vaillancourt, Arthui' 33 qo
Vaillancourt, Joseph g qq
Valin, Joseph 24 00
Vallée, Achille 7 59
Veilleux, Joseph 17 qo
Verreault, Armand 10 00
Verret, Edmond 33 23
Vézma, Auguste 7 qo
Vézina, Léonce |q 59
Villeneuve, Jean-Baptiste malade
Vincent, Arlhui' ig 59
Voyer, Elzéar 7 ^9
— 180*
ARRERAGES PERÇUS
MM. Grégoire Auclnir 324 00
Nazaire Caron ;iO 00
Henri Paquet 7 00
Alfred Dupont 5 40
Odilon Guiniont 4 14
Edouard-.!, l^avoie 4 10
Geo.-N. Pelletier 4 00
Léonidas Leniay 3 50
Joseph Bourque 3 30
Raymond Lanionlagne 3 30
Wilirid Roy 3 25
Wilfrid Lebon 3 20
Jos.-Zoël Lambert 3 00
p]ugène Maurais 2 75
Alfred Langlois 2 40
Arthur Provancher 2 25
Joseph Dumont l 05
Auguste Lessard Q 67
M. Herménégilde Boutfard est exclu en vertu du N" 15 des
Règlements.
Archevêché de Québec, 1" octobre 1903.
H. Têtu, P'.re, secrétaire.
324 00
:u) 00
7 00
5 40
4 14
4 10
4 00
3 50
3 30
3 30
3 25
3 20
3 00
2 75
2 40
2 25
1 05
0 67
tu du N° 15 des
1903.
e, secrétaire.
I
181'
QUvESTIONES ANNO 1904
COl.I.ATIONIBUS THEOl.OOICIS IN niŒCESI QUEBECENSI DISCUTI EN 01 S
MENSE JANUARIO
Jacobus rem habuitcum puella Mar^aritaquïe pra'gnans fac-
ta est. Ambo sniit eatholici et pertinent ad iribum Algonquino-
rum. Margaritai, paire orbatîe, adhuc superest mater. Statim
acdu.x Algonquinorum rescivit facli.m supradicti commercii
carnalis, indnxit Jacobnm ad matrimonium sine mora ciim
Margarita contrahendum : quod rêvera in eoclesia parochiali
more solito celebratiim est. Huit; eonjugio mater Margarita;
nullatenus obstitit, vel saltem tacite assensit.
At, elapsis aliquot mensibus, mater adiit Titinm parochum
eique gravissimum impedimentum patefecit, scilicet ipsam ad-
huc adolescentulam tu rpi ter egisse cum pâtre Jacobi, adeo ut
ipsa sit vere mater Jacobi, si(;ut et Margarita» : exinde flt ut
conjuges sint frater et soror. Soli Jacobo mater rem notam te-
cit. Titius, hujus niodi notitia valdeexcitatus, statim hœc om-
nia Margaritae révélât, prohibens quominus ipsa cum Jacobo
aniphus cohabitet. Margarita, existimans se esse ab omni vin-
culo liberam, aliud mit matrimonium cum Petro quem inde a
pueritia amavei-at. Mine (juîeritur:
1° An Jacobus tidem ridhibere teneatur matri asserenti ip-
sum esse lilium illgeitimumî
2° An idem debeat uxorem statim (](!relinquere vol saltem
non uti jure petendi debituai?
182*
3" Quid sentiendnm sil do modo agtnidi Tilii qui cohabita-
tionem conjugum prohibuit et de Margarita quae aliud conju-
gium inivil?
4* Quid agenduui in casu ?
I
De Indulgeiitiis quaBritur
!• An et qnomodo probari possil Eeclesiam habere potesla-
tem concedendi indulgenlias ?
2* Quid intelligendum sit per thesaurum meritornm Chrisli
et sanctorum Ecclesiae dispensalioni comniissum ?
3' Qucenam disposiliones necossarise sinl ad liu;randas indul--
gentias?
MENSE MA 10
QiHini Sempronius piiroohri'i conciones habiturus sit de in-
ferno, quaerit qnomodo demonstrari possil :
1° Alicjuod infernum existere in cpio damnalovum supplicia
omnes hujiis vitae crnciatus gravitaleet vehemonlia superanl;
■2" Diversos esse gradus pceuarum inferni pro ralione delic-
torum divRi'sorum qua? a damnatis in praesenti vita commissa
sunl;
3° Pœnr.s damnatornm fore aHernas et semper sine ullo fine
diiraturas.
4" Solvanliir etiam objectiones qna» dcsiimi soient lum ex
l»salmis XLvni, 16; lxxxv, 12; <;ii, 8 etc. ; lxxvi, 8; ex Paulo,
1 (JOR. XV, 22, 25, luui ex eo qiiod nulla sit proportio inler cul-
pam niomeiitaneam et pœiiam seuipiteruam, tum ex eoquod
pf^ccala, quamvis gravissima, non siiit inflnita ideoque debi-
tuni p(Hna> di'beat esse linitum, tum tandem ex i'o quod ;eter-
nitas pfBiiarum adversetur sapienti» et misericordiîje divin.-K.
qui cohabita-
î aliud conju-
ibere polesla-
lonim Clirisli
i?
crandas indul
unis sil de in-
vum supplicia
nlia superant;
I ralioue delic-
vita rommirfsa
r sine ullo fine
soient lum ex
, 8 ; ex Paulo,
orlio inler cnl-
im ex eo qnod
fi idenque debi-
eo quod ifter-
)rdiai divinai.
183*
Quaeritnr a) qiiinam teneantnr ad fldei professioneni elicien-
dam ;
b) qusenam sint pœnœ latœ contra eos qui eam non emittunt.
MENSK JULIO
Titius sacerdos, exercitiis spiiilualibus vacans, sequentes ca-
sus proponit qui ipsius conscieiitiam aliquando perturbant:
Per duos annos capellanus fuit cujusdam hospitii et tune
onus habebat quotidie missam applicandi pro illius fundatoris
faniilia. At quadam die rogatur a Sempronia, ut velit in cras-
tinnm, récurrente die anniversaria obitus, sacrum offerre pro
suo viro defuncto, eique dat quinque libellas (une piastre) pro
oleemosyna. Ilseret Titius cogitaiis se jam teueri quotidiana
obhgatioiie applicandi ; sed ne pinguis stipendii jacturam laciat,
staluit saoerdotem amicurn pro capellaniœ on(>re sibi substi-
tuere. Hinc accepte stipendie promittit Semproniœ se in cras-
tuium pro viro suo celobraturuni, statuta etiam hora, ut ipsa
possit sacrificio interesse. Verum Tilins, immemor prorsus
specialis elicitfe intentionis, sibi (inoad Capeilaniœ onus aliuin
sacerdoteni non substitua et cras Missam célébrât, prout auo-
tidie solet. ^
— Elapsis duobus aimis, episcopus Titinm constituit pasto-
rem alicujus parochiae novœ. in qua s«pe saepius eleemosyna
caret pro missa, et tune interdum sanctissimum sacriticiura
oirerf pro primo stipendium erogaturo, interdum pro primo e
parœcia morituro - Insnper noimunijuam applicationem dé-
terminât post primam vel etiam secundam consecrationem.
Tlis auditis, confessarius Titii ei déclarât iuvalidam fnisse in
omnibus applicationem et missas pro stipendie lectas esse
iterandas. — Quseritur :
1" Ulmmad sucnficii fructum percipiendum necessaria sit mis-
s« applicatio H an debeat esse aclualis et explicite determinata f
2" Quandonam facisnda sit hsec applicatio ?
ï\ I
*
184*
3* An Missa a Titio in primo casu relebrala profueril viro Sem-
pronise ?
4° An valida fuerit applicalio Titii in reliquis casibus et quid de
senteiitia ejus confessarii f
Detur comp(Midinm hist.ori{p Concilii Trideiilini
MENSE OCTOBRI
( Fit eleclio secretarii per scmtinia sécréta)
Sempronius parochus, conciones habilunis coram plurimis
Protestantibus qui interdum cum catholicis permiscentur in
ecclesia, q use rit :
1* Quomodo probari posset fx S. Scriplura^ ex Sanctis Patribus
et aliis monumentis ecclesiastim Confessionem sacranientalem
omnium el sinsulorum peccalorum post baplismum commis-
sorum divinse esse institulionis el necessariam ad salutem;
2* Quomodo solviqueanl. objoctiones haprelicoium, nempea)
quod iiiillum occurrit prœcepluin Ghrisli in ScripUirisde pecca-
lorum confessione; ti quod Sacerdotes, apud .loan. xx, 23,
minime cousliluli sintjudices, cum solius Dei sil peccata re-
mittere, sed soium rninistros Chri^ti, dispensalores mysteriorum
Dei, pro f'hristo legatione fungenles (u Tim., iv ; Tit. cap. i el n| ;
c) qii micuiquc liberlas sil soli Uoo confitendi, siquidem,
nuUa iJicla coniessioiiis sacramenlalis mentione, Chrislus
ipse nos docnit ila orare: Dimitte nobis débita noslra, sicul el nos
dimiltimiis, etf ; r/) quod Paires confessionem, commendarunt
ut médium ascclicum, primo monachis, deinde cEeterls fideli-
hus puescripUim, quo humil-las exercelur, a<>nitio sni pro-
movetur et sahitaria consilia recipiunlur; e) ([uod confessio
sacramenlalis, ut nunc cxislit apnd Calholicos, nonnisi in
Coiicilio Laleranensi IV onmibus fidelibus injuncta fneril .
Df-Uir Com[H'ndiuni dorrelorum (iOiiciiii Qurbccciisis si*pliwii.
fwrit viro Sem-
sibus et quid de
denlini
•la)
oram plurimis
îrmiscentur in
Sanctis Patribus
sacramentalem
smum fîommis-
ad salutem;
)ium, nempe a)
pin ris de pecca-
Joan. XX, 23,
sit peccala re-
Ts mi/steriorum
iT. CAP. I et II) ;
ndi, siqiiidem,
ione, Chiislns
stra, sicut et vos
commendarunt
e cEeteris fideli-
fiiiitio sni pi'o-
(jiiod coiifessio
;os, nonnisi in
nota fiieiil .
ii'ccnsis si'j)litai.
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Itinéralri^ de la Visite Pastorale de 1904
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— Saint-Henri Lundi
— S.nni Ansi'lMii' Murtli
— Sainte-Héiiédine Jeudi
— Sainte-Marie Vendredi
— Saint-Viftor Samedi
— S,iiiii-|';|,hnMn Dimanche
— Saint-Méthode Mardi
— SainI Lndf-er Mercredi
— Saint-Samnel leudi
— S.iint-Sibastien Vendredi
— Sainli Martine Samedi
— Sainf-Vital de Lanibton Dimanche
— Saiiit-Evarisle Mardi
— Saint-Hoiioré de Shenly Mercredi
— Saint-Benoît- Labre Jeudi
— Saint-Martin Vendredi
— Saint Gédéon Dimanche
— Saint-Théophile Lundi
~ Saint-Côme Mardi
— Saint-Zacharie Mercredi
~ Sainl-Prosper Jeudi
~ Saint-Georges Vendredi
— Saint-François Dimanche
— Saint-Joseph \lardi
— Saints-Anges jeudi
— Sainte-Marguerite Vendredi
— Saint-Edouard de Frampton.. Samedi
— Saint-Odilon de Cranbonrne.. Dimanche
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30. — Sainte-Getm;iini' M'inli
3t. — Sainte-Justine Mercredi
32. — Sainte-Hose Jeudi
33. — Saiiil-Leoii de Standoii Vendredi
34. — Saiiil-Nazaire S.rmedt
35. — Saiiit-Malachie Dimnif-h'
36. — Sainte Claire Lundi
37. — Saint Fiazare Mardi
38. — Sainl-Damien Mercredi
39. — Nolre-Dainr de Buckland Jeudi
40. — Saiiil-l^hilénion Vendredi
41 — Sa.iil C.iin'Me Samedi
42. — Saiiil-M;igloire Din\ mrhe
43. — Saint-Paul de Montminy Lundi
44. — Notre Dame du Rosaire Mardi
45. — Siiint (;;;ijét,in d'Armagii. Mercredi
46. — Saint Raphaël Jeudi
47. — SaintNei'ée So'i'edi
48. — N. D. du Bon-Conseil de Honf. Dinui rhr
49. — SainKjcrvais Lundi
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— 194* —
Dépenses oe la Société de colonisation en 1903.
Orplu'linat agricole de Saint-Damioii
DérrichiMuciils à Saiiilc-Apollinc
" Sainl-Nazairo
(ihcniins à Adslock
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Pont à
Colons punvres
Saint-Boiij iinin
Saint-BiMioil Labn'
SaintCaniillc
Saint-Damasc
et [lont à Saint DainuMi
Sainti." Jnsliiie
Saint-Pliilénioii
Ponllirifind.
Stu Rosi' et St-IiSdc Gonzajinc.
Saiiiti'-P('r{tétne
8 3,2'.)9 53
5 00
133 00
50 00
150 00
50 00
86 52
50 00
300 00
75 00
100 00
100 00
195 40
25 00
55 00
Résumé
$ 4,674 45
Ualanco de 190-2.
R('C(>tl(; de 1903.
$ 73H 6i
4,483 88
Total S 5,222 52
Dépenses de 1903 8 4.674 45
Balance
8 5i8, 07
La Soeiété a reçu du gouvernement la somin(^ de 8 1,413 48
la(|iielle a été dépensée comme suit:
Chemins à Sainl-AdellMMt * 100 00
SaintCamillc- 213 48
Cranlinmiie 200 00
Sainl-Ludger 200 00
Saint-Magioire 200 00
N.-D. de Lourdes 150 00
Saint-Nazaire 100 00
N.D. du Rosaire 100 00
Saint-Prosper l-^JO 00
Archevêché de Québec,
1er janvier 19Ûi.
8 1,413 48
H. TÊTU, Pire.
EN 1903.
S 3,21)9 53
5 00
133 00
50 00
150 00
50 00
86 52
50 00
300 00
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195 40
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200 00
200 00
200 00
150 00
100 00
100 00
150 00
8 1,413 48
Pire.
195*
CIRCULAIRE AUX MEMBRES
DE LA CAISSE ECCLÉSIASTIQUE SAINT-JOSEPH
Québec, 2 août 1904.
Mon cher confrère,
Je SUIS chargé de vous dire qu'à leur assemblée annuelle
tenue aujourd'hui, les Pro.u,reurs de la Caisse Ecclésiastique
ont adopte le plan proposé dans ma lettre du quinze juin der-
nier, et qu'ils ont décidé de le recommander à votre approba-
tion. Voici encore une fois en quoi consiste ce projet :
lo Pour rendre plus facile la souscription du clergé à l'érec
t.on d un monument à Mgr de Laval, la contribution accontu-
mée de trois par cent est suspendue pour cette année, le tréso-
ner n en ayant aucunement besoin pour payer les pensions.
2» La dite souscription étant nécessairement et absolument
volontaire, chacun donnera pour le monument la somme au'il
voudra ou môme ne donnera rien du tout.
Je compteque vous voudrez bien m'adresser immédiatement
votre réponse, et je vous prie de me croire
Voire très dévoué confrère,
H. Têtu Ptre,
Secrétaire.
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Archevêché do Québec,
15 il. in 1904.
Mon cher Monsieur,
Comme Monseigneur l'Archevêque ffiit appel aux membres
du clergé du diocèse pour l'érection du monument Laval, j'ai
trouvé un moyen facile de répondre aux désirs de Sa Gran-
deur, et de donner une souscription qui, sans nous appauvrir
en aucune façon, nous fera certainement honneur. Voici mon
plan :
La Caisse Kcclésiastique a actuellement $ 1 1,328.00 de sur-
plus, absolument à la disposition du bureau pour le service des
pensions. Il est donc évident que nous n'avons pas besoin des
contributions de cette année, et nous pouvons décider que nous
ne paierons rien à la caisse en l"J04. Alors quel est celui d'en-
tre nous qui ne pourrait donner pour le monument Laval la
somme qu'il lui aurait fallu payer à la caisse ecclésiastique '/
Voilà tout de suile une offrande vraiment pi-incière de «6,000
à $ 7,000 pour cette œuvre religieuse et patriotiqu.-. p:n 1905 et
1906, nous paierons à la caisse nos contributions accoutumées, et
si, en 1907, nous en avons les moyens, comme la chose est très
probable, nous pourrons encore faire la môme cérémonie que
cette année, de telle sorte qu'en 1908, l'année jubilaire nous
aurons contribué pour notre large part et donné $ 12,000 à
$14,000.
J'ai parlé de ce projet à iilusieurs directeurs de la Caisse el
à un grand nombre de membres; tous l'ont trouvé réalisable
et désirable.
Je le soumets avec confiance à votre examen et à votre ap-
probation, mais je ne demande pas de réponse, si elle doit être
afiirmative.
Je demeure.
Mon cher Monsieur,
Votre très dévoué confrère,
H. TÊTU, P* -e.
PffSu;*^
— 197* —
PROCÈS-VERBAL
DE l'asSEMHLÉE du BUIŒAU DE [,A
SOCIÉTÉ ECCLÉSIASTIfE ST-JOSEPII
TENUE AU SÉMINAIRE DE QUÉBEC
LE 2 AOUT 1904
Sous la présidence de Mgr L.-N. Bégin
Archevêque de Québec.
Prosonts: M^m- Maro.s, Mp- IVt,., MM. F.s-Xavier Gossdin
J-rs-Xavi,.,- Fn<.uy, Jos.-Aimé Dureaii. Jos.-Octave FauclaM-
^ap.-Jos. Sirois, A.loli.hoGo.lhont .-t Ludger Biais, pro.uireur«'
Le procès. verbal de l'assoml^léo temu^ 1,> I4 aonl 1903 est In'
et adopté.
Les Messieurs dont
de ia Caisse :
es noms suivent sont roens membres
MM. 'Ilionias Geily,
Félix Lespinay,
Arthur Beaudoiii,
Ovide Larocbelle,
Aurélius Michaiid,
Ludj^'er Micjiaud,
Jeaii-Bte Leclerc,
Pierre-A. Dion,
Charles Beaulieu,
Honorius Deschènes,
Willrid Caroii,
Philippe Laverdière,
Gédéon SauvaL-^paii.
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— 198» —
Le Secrétaire donne los noms des membres décédés de^mis
le dernier bureau :
MM. Chs Trudelle,
Raymond Casgrain,
Nascisse Gauvin,
Damase Matte,
J.-O. Naud,
Lactance Mayrand,
Arlhème Beaudel.
Le trésorier lit le résumé des comptes comme suit :
RECETTES
Contributions des membres 8 5,167 33
Arrérages perçus 8 25
Don anonyme 4 00
Legs de Mgr Gyp. Tanguay 100 00
Legs de M. J.-O. Naud....." 25 00
Remboursé par la Fabrique de Weedon 400 00
Remboursé par la Fabrique de St-Elzéar 200 00
Intérêts à la Caisse d'Economie 81 62
Intérêts sur dépôt à la Banque Nationale 39 97
Intérêts sur fonds placés.- 961 60
Dépôt à la Caisse d'Economie au dernier bureau... 3,323 73
Dépôt à la Banque Nationale au dernier bureau... 719 40
» 11,030 90
DÉPENSES
Pensions accordées par le Bureau de 1903 S 5,342 00
Pensions accordées par Mgr le Presilent 1,112 07
Acheté Débentures ,Rolling Stock Co 2,974 24
Impression du Rapport etc 12 00
Dépôt à la Caisse d'Economie 333 55
Dépôt à la Banane Nationale (*) 1,256 54
S 11,030 00
{•) Recsttci ordiniireâ, 86,282.77 ; Dépanses ordinaires $6,366.07. Déficit
«103.30.
décédés deimis
e suit
(*)
8 5,167 33
8 25
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961 60
3,323 73
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S 5,342 00
1,112 07
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12 00
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1,256 54
8 11,030 90
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8 6,366.07. Déficit
199^
DETTES ACTIVES
Prêt à la fabrique de Weedon (5 p. c.) 9 2 000 00
PrAl à lu fabri(jue de N.-D. de la Garde (4 p, c) 4,000 00
l*rôt au Lac au Siiblo (4 p. f.) 5,050 00
Prêt au conseil d'Inverness (6 p. c.) 2,000 00
Prêta la fabrique de Saiut-MalhiasdeCabuio(5p.c.) 3,000 00
Prêt sur Hypothèque (5 \i. c.) 6,500 00
Débentures Rolling Stock Co. (.i p. c.) 3,00U 00
-Banque Nationale — ()7 actions (6 p. c.) 2.010 00
Députa la Caisse d'Kcononiic 3;{3 55
Dépôt 1^ la BiUKiue Nationale 1,250 54
8 29,150 09
DETTES PASSIVES
Dû pour jtensions g 50 00
Les procureurs allouent les pensions suivantes:
MM. .ios.-Féli.\ Gendron V. G 200 00
PJtienne Halle 20U 00
Félix Diunontier 2uO 00
Thos.-Kugèno Beaulieu 200 00
Patrick Kelly 20O 00
Joseph Dion 2OO 00
Charles Galerneau ?oo 00
James Neville 2u0 00
Chs-Henri Paquet 200 00
Polycarpe Dassylva 200 00
Ma.xime Hndon 200 CO
Louis Saiifaçon 20O 00
Darie Loniieu.x 2OO 00
Etienne Grondin 200 00
Paul Duhé 2U0 00
Pierre Théberge '. 2OO 00
Daniel Guimont 200 00
François Têtu 2OO 00
Pierre Plante 2(iO 00
Albert Lamolhe 200 Cû
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200 00
200 00
200 00
lâO 00
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150 00
100 00
80 00
80 00
80 00
$ 5,500 00
— 200»
Honorât Hiulon
Joseph Morin
Jac(i\ie» Biais
Théodiili' Simard
i!t' Robin
.iii-Baplisle Villeneuve ....
Herménégilfle Du 1 lé
Cliailes Gouin —
Léandie Hamelin
Augustin Beruiei'
Laurent-B n-.bot
Après discussion, le Bureau adopte la résolution suivante et
la recommande ;\ l'approbation des membres: » Pour rendre
plus lacile la souscri[ition du Clerf,'é à réreelion du monument
de Mgr de Laval, la routributiou de trois par cent à la Caisse
Ecclèsiasliiiue est suspendue pour l'année courante. Les mem-
bres, n'ayant rien à payer à la Société, seront libres de donner
ou de ne pas donner pour le monument Laval n (1).
Fait t't passé à Québec, le 2 août 1904
f L.-N. Bégin, Areh h; Québec.
Président.
H.Têni, Ptre,
Secrétaire et Trésorier.
H *-i..
-•i
1
(1) Cette résolution a été approuvée par la majorité des membres, deux cent
soixante-dix ayant voté aiîirraativement
H. Trtu, Ptre,
Secrétaire.
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lenibres, deux cent
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Secrétaire.
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— 197* —
l'ROCÈS-VKRML
HE l.'ASSEMUr.ÉE DU HUREAU DE I.A
mmi mimmm st-josepii
TE.VUE AU SfiMIXAlHK DE QUÉIIFO
LE 2 AOUT 1904
Sous la présidence de Mgr L.-N. BéRin,
Archevêque de Québec.
PivstMils: MurMamis. M-rTi'hi MM p,.^ v ■ ^
Jt:^:::.'" ""'"• '•—---,. .„,„ ,o,,„ „„.„„,,„
MM. '! hoiuas Gelly,
l'Y'lix f spinay,
Arthur .ii'aiuloin,
Ovide Larofliclli",
Aurélius Micjiaud,
i^udj,-(M' Micliaud,
.fcaii-Bte Lfclerc,
Pit;rre-A. Dion
Charles Be.i u,
Hoiiorius Dtsilu';
Wilfrid <;,iron,
Philij.pe (.averdiiMc,
Gédéon SanvaL'Pau,
^1
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^1
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— 198* —
Le Secrétaire doime l''8 notas dfs membres décèdes dejniis
le dernier bnrean :
MM. GliH Tiudelic,
Raymond Casfrrain,
Nascisse Gauvin,
Damase Malte,
. J.-O. Naud,
Lactan'"e Mayrand,
Artht'ine Beandet.
Le trésorier lit le résumé des comptes comme suit :
RECETTES
Contributions dos membres $ 5,167 33
Arrérages peryus 8 25
Don anonyme 4 00
Legs de Mgr Cyp. Tanguay 100 00
L.'gsde M. J.-t). Naud 25 00
Hembonrsé par la Fabrique de Weedon 400 00
Remboursé par la Fabrique de St-Elzéar 200 00
Intérêts à la Caisse dEconomic _. 81 02
Intérêts sur d<'pôt à la Banque Nationale 39 97
Intérêts sur fonds placés.'. 96! 60
Dépôt à la Caisse d'Economie au dernier bureau... 3,323 73
Dépôt à la Banque Nationale au dernier bureau... 719 40
8 It,030 90
DÉPENSES
Pensions accordées par le Bureau de 1903 § 5,/i'r2 00
Pensions accordées par Mixr le Président 1,1 !2 07
Acheté Débentures.Rolling Stock Co 2,97'i 24
Impression du Rapport elc 12 00
Dépôt à la Caisse d'Economie 333 55
Dépôt à la Banque Nationale (*) 1,256 54
$ 11,030 90
(•) R'^cjttoâ or Un-lires, 86,262.77 ■. Dépenses ordinaires ^6,366.07. D4ficit
3103.30.
d^céilés dt'inii»
le suit :
5,167 33
8 25
4 00
100 00
26 00
400 00
200 00
81 02
39 97
061 60
3.323 73
719 40
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1,256 54
11,030 90
! 6,366.07. D<jûeit
-- ion» —
DETTES ACTIVES
Pn't i\ l;i fahriiiiitï de W<'odoii (5 p. r.) $ 2 000 00
Prôt à la f.ihiiqut! de N.-I). de la (iarde (4 p. c) 4,000 00
l*rôt ail Lac au Sablo (4 p, r.) 5,050 00
Prêt au conseil d'hiverness (5 |i. c.) 2,000 00
Pitytàla f.il»ri(|uedf Saiut-MatliiasdeCab iiin(5 p.c.) 3.()00 00
Prêt sur Hypollièquo (5 j». c.) (j,o,)() o()
Débeuliiros Holling Stock Co. (.) p. c.) 3,0()u ou
Banque Nalioiiale — 67 actions (6 p. c.) 2.010 00
DApûl î'i la Caisse (rKcoïKiniif 333 55
Dépôt à la BaïKiuH Nation.ilc |,256 54
6 29,150 09
DETTES PASSIVES
l)i\ pour pensions 9 50 00
Les procureurs allouent les pensions suivantes;
MM. Jos.-Félix Geiidioii V. G 200 00
Etienne Hidlé. 2UU UO
Félix Diinionlier » 2U0 00
Thos.-Fii^'èno Heaiilieu 200 00
Patrick Kelly 20O OU
Joseph Dion 20O 00
Charles Galerneau 200 00
James Neville 20O 00
Chs-Heiiri Pâijnet 2('0 00
Polycarpe Dassylva 200 00
Maxime Hndon 2OÛ CO
Louis Sanfaçon 2UU OU
Darie Leniieux 20O 00
Ktifune Grondin 2OO 00
Paul Diibé 2U0 00
Pierre Théberge 2OO 00
Daniel Guimonl.: 2OO 00
François Télu 200 00
Pierre Plante 2(i0 00
Albert Lamothe 2OO tû
I
11;'
— -200*
200 00
200 00
200 00
200 00
150 00
150 00
150 00
100 00
80 00
80 00
80 00
$ 5,590 00
Honorai Iliulon
Joseph Moiin —
Jac(inos Biais
Théodiile Simard
Basilo Robin
«lean-Bapliste Villeiionvt
Ilerniénégilde D n hé
Charh's Gouin
Léanilrc Hanielin
Aniinstin Bernicr
LanrtMit-B. Chabot
Après discussion, le Bureau a(b:)pte hi résoUilion suivante et
la reconiniaiKh' à rapprobalion des nienilires ; « Pour rendre
plus t'aeile la souscri[»tiou du (Ueryé à l'éreclion du monuiuenl
de Mgr de Laval, la coulribuliou de trois par cent à la Caisse
Ecclésiasti(iue est suspendue pour l'année courante. Les mem-
bres, n'ayant rieu à [tayer à la Société, seront libres de donner
ou de ne pas donner pour le monument Laval n (!).
Fait tU passé à (Québec, le 2 août lî>0i
-J- li.-N. Bégin, Airh. de Québec.
Prisiilent.
H.Tètu, Ptre,
Secrvlairc el Trésorier.
(1) Cette rt'anlution a rté apjirouvée ]iiir la majorité des nienibrea, deux reiit
soixante-dix ayant voté atlirmativenteiit.
H. Têtu, l'tre,
Sfcrétairf.
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200 00
...
200 00
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200 00
200 00
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150 00
150 00
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80 00
80 00
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80 00
$ 5,590 00
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suivjinle et
« Pour rend H!
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29Ï*
QU^STIONES ANNO 1905
COLLATIONIBUS THEOLOGICIS DISCUTIKND.K IN ARCHIDIŒCESI QUEBECENSI
MENSE JANUARIO
Titius parochns confessionibns aiidiendis toliis incumbif
At admodiiin difficilem se praibet in absolvendis pœnitentibus,
e.x metu quod in illis deficiant necessariœ dispositiones. quarnm
sœpe, ut ipse contendit, indubia signa deprehendi nequennt.
Hinc nisi certnm judicinm de pœnitenliuni dispositione sibi
efformaverit, illos non absolvil, quia in sacrarnentis conferen-
dis uti non liret probabilitate. Illis igitnr absohUioneni dilTert
ad aliquot dies, e.xperinienti causa, eosque deinde non absolvit,
nisi ab omni relapsu intérim abstinnerint. — Demnm quoties
accednnt pu pœnitentes, v. g. moniales quaj de peccatis valde
levibns se accusant, toties eos sine absolutione dimittit, data
lamon communicandi venia, tum quia, ipse ait, materiam suffi-
cientem non alferentes, jus non habeant ad absoltitionem, tum
qma suoest timor ne de illis levibus peccatis salis non doleant.
Post a'iqiiot annos, Titius, vacans exercitiis spiritualibus, de
snpradicta agendi ratione anxietatibusconscientiai premiluret
qnaeril a theologo :
1" Oua-nam reyulœ confessarh prseslo esse debeant circa absolu-
ttonem dandam, differendam, vel denegandam ?
2" An praxis usque adhuc a Tilio servnta in alinuo sit repro-
banda ? '
3" Quid rationibus ab ipso allalis sit respondendum?
skùi
lî^'î !"
ifi
— 292* —
Iiigemiscunt plurimi parochi do liquorum inebriantiiim
abusu qui intra oves suas quotidie progreditur. Hinc quaîrunt
quîEnam sint efficaciora média ad refrœnandum hujusmodi
abusum, sive horrorem odiumve inculcando pueris in scholis,
sive socielates teniperanliœ consUtuendo inter juvenes, sive alio
modo ?
MENSE MAIO
Nonnulli episcopi anglicani, Phiiadelphiae adiuiati, professi
sunt se credere in praesentiara realem Jesu-Ciiristi in Eucha-
rislia, nuUatenus vero in iranssnbstantiationem qua; non polest
ex Sacris Scripturis, neque ex aulhenlica traditione erui.
Caius presbyter, hœc legens, quierit quomodo posset trans-
substantiatio perlecte probari :
1° Ex Scripturis ;
2° Ex Palribus et Doctoribus Ecclesix ;
3° Ex Conduis ;
4" Et quomodo idem dogma adversus omnes cavillationes hsereli'
corum et impiorum defendi posset ?
Titius, ira incensus, interfecitPetrum qui eum probris vexa-
verat, et Sempronius damnatur capitis ut reus hujus homicidii,
quamvis penitus innocens sit.
Titius, patratum crimen horrens, accedit ad suum confessa-
rium qui eum adhortatur ut illico et immédiate se tradet judi-
oiariae potestati, ad impedicndum innocentis supplicinm.
Qua* ri tu r :
1* An confessarius possit negare pœnitcnli absolutio7ïem, si iste
abnuit se revelare Justitix f
2" Quid de circumstantiisf id est^ si Sempronins est inutilis fnmi-
lix stta; et sociclati, dum^ e contra, Titius necessarius est familial
numéros^ in qua sunt duo senes inflrmi qutuorquc pueruli f
MENSE JULIO
Moniales cujusdam recentioris Gongregationis in more
habeîît, ut in ecclesia parochia'i sacramentalem confessionem
1 inebriantiiim
'. Hinc qnaerunt
lum hujusinodi
ueris in scholis,
juvenes, sivealio
diinali, professi
hristi in Eiicha-
(juse non potest
ilione erui.
)do posset trans-
oillationes hsereti-
im probris vexa-
hujuBhomicidii,
suum confessa-
le se tradet judi-
ipplicium.
wlutionem, si isle
s est inutilis fami-
{arius est familial
e pueruli f
itionis in moru
;m confessionem
— 293* —
instituatit apud Titium, confessarium ab Episcopo designatum.
Quadam die, aiiqiiot ex his monialibus quae, indulgentiœ
iucrandîE causa, vénérant, non invenientes Titium qui aegrotat
accedunt ad Gaium vioarium qui in eadera ccclesia confessiones
audiebat.
Gains, moniales inter suos pœnitentes oernens, velletesede
confessionali egrodi eisqunjubere ut recédèrent, eo quod pro
monialibus specialis requiritur approbatio quaipse destituitur.
Sed, re melius perpensa, illas excipitet absolvit, quia, ait intra
se, dum extra monasterium versanlur, suut oves ab aliis
nequaquam absimiles. — Eodem modo se gerit relate ad moni-
alem claustralem, quaj valetudinis causa extra monasterium
degebat.
Mox vero Gains de sua agendi ratione anxius a theologo
quserit :
1" An monialium claustralium confessarii speciali approbalione
indiyeant î
2° An absolvi possint a quocumque confessario, lum religiosx
dauslratx extra monasterium decjentes, tumreccntiorum congrega-
tionum moniales ?
3» Oiiid de obligatione mutandi confessarium post triennium f
Et quid agendum cum monialibus quse ssepissime confessarium
extraordinarium postulant ?
4° An Caius in utroque casu valide absolvit ?
Detur compendium Decrelorum GonciliiSoxti Qucbeconsis.
MENSE OCTOURI
{Fit electio seeretarii per scrutinium)
Matrimoniojam contracte, Petrus et Margarita — maritus
et uxor — amho phtysi laborantes, suadente ipsornm medico,
consilium ineunt, ad panpertateni prœcavendam, de assecura-
tione vitêB, ut dicunt, habenda. Sod neqiin medicus neque (-Qn,
juges omnem veritatem societati assecnratiojii? declararunt.
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— 294* —
Filapsis aliqiiot aiiiiis, Marj^arila dioin siipn^iniiin obiil;
Pctnis iiitcgrain assocurationis summain pro defuncta uxore
percepit. Niiiic Petnis vicissim jacet semi-morlinis et cogitans
de juslo et rigoroso Dei jiidicio, in magna conscientiœ soUici-
tudine versatur. Hinc quairit Felrus :
1" An restiUiere ienealur summam quam anlea percepit, quando
obiil Marijarita ?
2" An Ienealur^ anlc mortem, privileqio proprix assicurationis
renuntiare ?
3° QuiV/ si sodelas, aliquanlulum noscens conjuges phtysi labo-
rare, cos nihilominus assecurassel, exigendo lamen quoCannis majus
pri'lium ?
4° Quid si credatur reslilulionem non posse ad veros dominos
pervenire, ro qiiod pUirimi socii ex hac socictate cxierinl et quoti-
die alii in eorum hcum succédant ?
Seinprniiiiis, vicariiis, speui lia])ot, fore ut niox ab episcopo
sno noniincLiif paioclins. Hinc quiBiit a canonisla:
1" Ouœnamsintjina paroQhontm qiioad sacramenlorum admi-
nislralionem ?
2" Quxnam sini cliam ipsorum obligaliones ?
pn^muin obiit;
defunctu iixore
tmis et cogilans
iscientise soUici-
percepil^ quando
X asstcurationis
ugett phtj/si labo-
quotannis majus
d vero% dominos
wierint et quoli-
lox al) episcopo
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(716) 288 - 5989 - Fox
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Dépenses de la. Société de colonisation en 190 i.
Orphelinat agricole do Saint-Damien $ 3,834 33
Défrichements à Sainte-Henjaniin 50 00
" Saint-Théophile 100 00
Chemins à Saint-Daniase 50 00
" Saint Dannon 300 00
" à Sainte-Justine 50 00
" " Saint-Magloire 46 05
" " Saint-Nazaire 150 00
'' " Siint-Prosper 100 00
Colons pauvres 11 53
$ 4,Gill 01
Résumé
Balance de 1003 $ 548 07
Recette de 1904 4,807 74
Total $ 5,355 81
Dépenses de 1904 4.691 91
Balance $ 663 90
La Société a reçu du gouvernement la somme do S 1,503 95,
la(}uello a été dépensée comnxe suit:
Chemins à Saint-Benjamin S 200 00
" " Saint-Camille 200 00
" " CourcoUes 100 00
" '> Cranbonrne 100 00
" " Saint-Cyrille 100 00
" " Saint-Magloire 100 00
" " N.-D. do Lourdes 103 95
" " Saint-Marcel 200 00
" " N.-D. du Rosaire 100 00
'' " Saint-PanldeButon 200 00
" " Pontbriand 100 00
Archevêché de Québec,
1er janvier 1905.
H. TÊTU, Ptre.
S 1,503 95
< 190 i.
$ 3,834
33
50 00
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50
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150
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100
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11
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de S 1,503 95,
8 200 00
200 00
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100 00
100 00
100 00
103 95
200 00
100 00
200 00
100 00
$ 1,503 95
re.
303*
Itinéraire de la Visite Pastorale en 1905
1.
2
3.
4.
5.
6.
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8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
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25.-
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— SainlePétronille, F. 0 Luivli
— Saint-Laurent Mardi
— Saint-Jean Wrcrali
— Saint-François Vendredi
— Saintp-Famillo Samedi
— Saint Pierre Dimanche
— Fraserviile Mercredi 31
— Notre-Dame du Portage Vendredi
— Sai n t- A nd l'é Samedi
— Saint-Germain Dimanche
— Kanionraska Lundi
— Saint-Denis Mercredi
— RivièreOueile lemu
— Satnte-Anne de la Pocatièiv. \'eiidre,li
— Saint-Roch des Aiiliiaics Dinianc/ie
— Saint-Jean-Port Joli Liuxli
-ï^'lslet ,)/a,v//
— Cap Saint-Ignace Jeuili
— Sain t-Tliomas Samedi
-Berthier. iumli
— S.-Franrois Rivière-dii-Snd.. Mardi
— S.-Pierre Rivière-dnSnd. .. .leudt
-Saint-Iuigèno ;... Inniredi
-Sanit-Cyrille Samedi
-Sainte-Apolline Dimanche
-Saint-Marcel „ = ....... Lundi
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27. — Saint-Puir.[)hLle| "^Mardi
28. — Saiiite-PerpéliH' Jeudi
29. — Sai:it-Daiii<ise Vendredi
30. —Saiiit-Aubei't Samedi V
3t. — Sainte-Louise Dimanche
32. — Saiiit-Onésimo Lundi
33. — Saint-Paeûmo Mardi
34. — Mont Cannel Jeiuli
35. — Faiiit-Philippe de Néri Vendredi
30. — Saint-Brnno Samedi
37. — Saint-Pascal Dimanche
38. — Sainte-HéllMie M-vdi
39. — Sauit-Alexandre Jeudi
40. — Saint-Eieutlière Vendredi
41. — Saint-Antonin Dimanche
42. — Saint-Vallier Lundi
43. — Saint-Michel Mardi
44. — Beaumont Jeudi
45. — Saint-Joseph de Lévis Samedi
46. — Bien ville Dimanche
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PROCES- VERBAL
DE l'assemblée du BUREAU DE LA
SOCIETE ECCLESIASTIPE ST-JOSEPH
TENUE AU SÉMINAIRE DE QUÉBEC
LE il AOUT 1905
Sous la présidence de Mgr L.-N. Bégln,
Archevêque de Québec.
Présents: Mgr Têtu, MM. Frs-Xavier Gosselin, Frs-Xavier
Fagiiy, Jos.-Aimé ^Bureau, Jos.-Octave Faucher et Adolphe
"Godtuut, procureur.
Le procès-verbal de l'assemblée tenue le 2 août 1904 est lu
el adopté.
Les Messieurs dont les noms suivent sont reçus membres
de la Caisse ;
MM. Joseph Floury,
Albert Godbout,
\ Walter Cannon,
Alfred Martel,
Alfred Laflamme,
St-Georges Bégin,
-loseph Marceau,
Alphonse Doucet,
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— 306» —
Joseph Beniier,
Edmond Pavé,
Alphonse Ti'omblay.
Le Secrétaire donne les noms des membres décédés depuis
le dernier bureau :
MM. Joan-Btf! Villeneuve,
Edouard LechM'c,
Philippe Beau'ieu,
Panl Dnbé,
ForUuiat Pelletier,
Lonis Tremblay,
Joseph Guimont.
Le trésorier lit le résumé des comptes comme suit :
RECETTES
Contributions des membres $ 1,907 00
Arrérages perçus 84 13
Remboursé par la F;.uriqne de Weedon 400 00
Vendu débentures Rolling Stock Co 3,025 00
Intérêts à la Caisse d'Economie 22 80
Lilérèts sur dépôt à la Banque Nationale 30 45
Intérêts snr Tonds placés 1^533 43
Dépota la Caisse d'Economie.au dernier biirean... 333 55
Dépôtà la Banque Nationale au dernier bureau... 1,256 54
S 8,592 90
DÉPENSES
Pensions accordées par le Bureau de 1904 $ 5,252 50
Pensions accordées par Myr le Président 1,700 84
Impression du Rapport etc 1 75
Dépôt à la Caisse d'Économie 1,467 38
Dépôt à la Banque Nationale (*) 170 43
$ 8,592 90
{•) Recettes ordinaires, $3,577.81 Dépenses ordinaires $6, 9.5,5.09.Déficit $3,377.28
Kn 1903, les dettes actives étaient de $ 29,203 13
En 1905, elles sont de 25 797 gi
Différence causée par l'exemption de la contribution annuelle : $ 3,406 32
— 307» —
1|r
lécédés depuis-
suit
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1,907 00
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400 00
3,025 00
22 80
30 45
1,533 43
333 55
1,256 54
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1,700 84
1 75
1,467 38
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$
8,592 90
.Déficit $3,377.28
..$
29,203 13
25,797 81
$ 3,406 32
DETTES ACTIVES
Prêt {\ la fabrique de Wepdon (5 p. c.)
Prêt à la fabrique de N. D. de la Garde (4 p. c.).
Prêt au Lae-a 11 Sable (4 p. c.)
Prêtai! conseil d'iiivernoss (5 p. c.)
Prêt à la fabrique de St-Malliias de Cabaiio(5 -. c'
Prêt sur hypothèque (5 p. c.)
Bauque Nationale — 67 actions (H p. c.')..........
Dépôt à la Caisse d'Economie ,[[
Dépôt à la Banque Nationale
8 1,600 00
4,000 00
5,050 00
2,000 00
3,000 00
6,500 00
2,010 00
1,467 38
170 is
8 25,797 81
Les procureurs allouent les pensions suivantes;
MM. Jos.-Félix Gendron V. G
Etienne Halle
Basile Robin
Félix Dumontier
Thos-Kugène Beauliou
Patrick Kelly !.....!!!.!.'!
Joseph Dion
Charles Galerneau
Napoléon Gin(|mars
James Nevilie
CyriacBériibé *|
Jos.-Rérm Desjardins ..".......'.'.'.".*."
Chs-Hen ri Paquet
Polycarpe Dassylva .".."'
Maxime Ihuiou !!!!!.!!!
Guillaume Giroux
i^ouis Sanfaçon
Daiie Lemieux
Etienne Grondin
Benjamin Deniers
Jos.-EdouardRoy
Pierre Thébei'ge
Ferdinand Chabot
200 00
200 00
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Daniel G ni mont
Fr;iii(;ois TtHii
PifM !•(! Plante
Alhoit Laniolhe
Honorât Hndon
Joseph Moiin
Tiiéodnle Simard
Joseph B n lean
Herniénégilde Dnbé
Léandre Hameliii
Aiij^iislin liernier
Laiirent-B. Chabot
8 6,500 00
Fait et passé à Qnébec, le 11 août 1005.
•J- L.-N. Bégiii, Areli. de Qnébec,
Prhident.
H. Têtu, Ptre,
Secrctuire et Trésoripi;
200
00
200 00
200
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200 00
200
00
200 00
200
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00
80
00
80 00
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200 00
200 00
150 00
80 00
80 00
80 00
$ 6,500 00
îec,
idenl.
'ésorifr.
EXTRAIT DU LIVRE DES RECETTES
DE LA
SOCIÉTÉ ECCLÉSIASTIQUE SAINT JOSEPH
JUSQU'AU 1" OCTOBRE 1905
ANNÉE 1904-1905
Sa Giandonr Mgr L.-N. Bégiii j 216 OU
Mgr C.A. Ma rois, P. A., V. G 15 00
« H. Têtu, P. D .7. 24 00
« C.O. Gagnou, P. D [2 00
MM. Arsenaiilr., Clovis 32 qo
Aiibert, Alberl ^ gQ
Anclair, Grégoire 3Q qq
Anger, Charles J4 qq
Bacon, Charles 3^ 45
Baillargeon, Charles 2I 00
Ballaiilyue, James 31 qq
BeaudcU, Alphonse 42 qq
• Beaudet, Placide ''...ZZZ malade
Beaudoiii, Arthur g qq
Beaudoin, Joseph 4g 2g
Beaulieii, Charles " g 00
Beanlieu, Stanislas g qq
Beaulien,Thos-E;ng Z.'.". .".'.'.".'.'Z malade
Bégin, Achille g qq
Bégin, Ferdinand jg qq
Bégin, Pantaiéon |q 25
Bégin, StGeorges '" c;n
isif
p
il
§
■£^**V'> !■ ■î«Vji*il'
— 310* —
MM. Bélanger, Euclule 12 00
B(^laiigcr, Sallusle 9 00
Bt'lh'aii, Arlhiir 23 00
Ht'llfaii, Louis 3 OO
Bt'rjjt'ioii, Aliri'd 40 00
Bergeioii, Aiiiaiid 6 00
Bfiiiaid, Mciuloza 13 50
Beiiiicr, Aiif,nisliii malade
Bcriiicr, licrnard 27 00
Bériibé, Cyrias malade
Bilodt'aii, Tél('S[)lioi'(' U 50
Biais, F.-X. Liul-çtT 4U 25
Biais, Jac(iiu's j 50
Blaiichot, Fraiirois G OO
Blaiichet, Odiloii !(] 00
Boilard, Aldeiic 6 00
Boiilaiigor, Lauréat (; 00
Boulet, Alfred 6 00
Boulet, Aii^iisle (} (JO
Boulet, Jean 21 00
Bourassa, Alphonse \s (lO
Boiii(jiie, Charles 40 20
Boiir([iie, Joseph : (J 00
Boulin, Aniédée (j QO
Boutin, p'i'aneois 28 50
Breton, Jos. Klie 26 20
Brochu, Camille 19 ou
Bronssean, Gaudiose 30 00
Brousseau, Onésime fi oO
Bruiiet, Kugène 9 QO
Brunet, Ulrie, 13 25
Bureau, Joseph 5 oo
Bureau, Jos. -Aimé 34 50
Cannon, Walter \ 75
Cautin, Onésiphore 29 00
Caron, Alphonse 26 00
Caron, Auguste 33 qO
Caron, Ivanhoe |o 50
Caron, Nazaire 12 00
12 00
9 (10
23 00
3 00
40 00
6 00
13 50
m a lad t?
27 00
malade
11 50
43 25
1 50
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21 00
18 00
40 20
6 00
6 00
28 50
26 20
10 00
30 00
6 00
!) 00
13 25
5 00
34 50
1 75
2!) 00
26 00
33 00
10 50
12 00
— 311* —
MM. Caroii, Wilfiid g 00
CairitT. C. Kdoiiaid 5-> (lo
Carrier, Engoue {] oo
Carrici', I.oiiis 15 oq
Cairii-r, Willïid 15 00
Casault, Kdniiard malade
Cnsgrain, René ^5 00
Casloiigiiay, Alfred 9 oo
CastoiiLMiay. Aiigiiste 0 oy
Castoiigiiay, Ksdras 6 00
Chabot, Ferdinand...: malade
Chabot, I.anr(Mit-R malade
Chamberland, Joseph 1 1 80
Chénard, David 22 75
Chénard,Sylvio 19 50
■Cin(i-Mars, Joseph |o QQ
Cinq-Mars, Napoléon malade
Cloutier, Chs-Frs n oy
Cloutier, Etienne 23 70
Cloutier, Gustave g (JO
Cloutier, Ouésime 24 60
follet, Chs Allyre g oO
Corriveau, Etienne 13 ^5
Coté, Emile 26 15
•Côté, François-Xavier • f, ny
Côté, Georges 40 00
Côté, Philippe ^2 00
Coulombe, Louis 30 oo
Dassylva, Polycarpe malade
D'Auteuil, Alphonse 20 00
Defoy, Henri 20 00
Delagrave, ïhéodule 34 59
Dell ;, , Philippe 3g 05
DenitiJ-s, Benjamin gQ 75
Derome, Jean-Bte \2 00
Deschônes, Iloiiorius g ^\^)
Deschônes, Ls-Philippe 20 00
Deschônes, Sylvio g ^)^)
Desjarding, Bruno ,,.,. 28 (SO
— 312» —
MM. Dt'sjanliiia, G«M)rgt'i« 7 05-
Dt'sjariliiis, Hospice 28 15
Di'xjaidins, .los.-Hériii 7 00
Dt'siochesi, llildcvcil 10 00
Destroismairtoiis, I,s-M.i^;l()irt' 25 00
I)é/i('l, Anscliiif 52 00
Dion, AihtMl 6 00
Dion, Aiirélicn fi 00
Dion, .Iost'i)ii malade
Dion, Louis |2 75
Dion, IMcnc-Alfi-ed 6 00
Dionnt", AH'ml 80 00
Dioiine, BtMijainiii 22 00
Dionm-, Charles 9 00
Dionnt', Klzùar 6 60
Dionn»', Kunlv 7 00
Donaldson, Josfpli 25 00
Diibé, Ht;rniénéj.Mlde malade
Diibé, Martial 12 00
Dnlac, Adolphe 15 00
Dnniais, Arlhnr 9 00
Duniais, Joseph 30 00
Dnniais, Lu(1},mm- ; 7 50
Dumas, Théophile 9 00
Diimont, Joseph 6 00
Dnmonlier, Félix malade
Dupont, Alfred 6 00
Dupont, Charles G 20
Dnpuis, Ferdinand 12 60
Dupuis, Jean-Haptiste 18 00
Dnpuis, Odilon 6 00
East, Ulri<- U 50
Fafard, Edouard 52 00
Faguy, Frs-Xavier 84 00
Faucher, Adjutor 13 00
Faucher, Amédée (> 00
Faucher, J. Octave 40 00
Feiiilleault, Jos.-Alphonse 29 00
Filion, Hector 6 00
7 9S
28 15
7 00
10 00
25 00
52 00
6 00
fi 00
malade
12 75
6 00
80 00
22 00
9 00
6 60
7 00
25 00
malade
12 00
15 00
9 00
30 00
7 50
9 00
6 00
malade
6 00
6 20
12 60
18 00
6 00
14 50
52 00
84 00
13 00
(> 00
40 00
29 00
6 00
— ai.*}» —
MM. Filini), Maxime 5'| OO
Filli'aii, Alhi'it <) 00
Fis»'t, Ls-Napiilôoii \\) 50
Forlicr, Hilairc (; (jq
Forliii, Aii^iisU' 35 oo
Foiiriiicr, Cyrille q ou
Fiîisi'i'. (leor/^jes 34 f,,
Fléchette, ll()ii()r(i /«G 50
Freiielle, KiiKèiie 30 00
CiaKiié, Charles 14 25
G,igiié, Lucien 05 50
Gagiion, Adélard G 00
Ciagiioii, Ls-Adélard G 00
Gagiioii, Joseph 22 50
Gagiioii, Ls.Ios 2G 00
GaltM'iieaii, Charles malade
Galeriieaii, Isaïe G 00
Galenieaii, Jos.-Hlzéar 22 00
Gariieaii, F'erdiiiaiid 40 60
Garoii, Denis 25 00
Garon, Louis |o 00
Garnn. Samnel 21 00
Gaiilhier, Angnsliii 35 oO
Gaiivreaii, Antoine 122 10
Ganvreaii, Lucien 12 30
Golley, Thomas g 00
Gendron, Félix V. G malade
Geuest, Oscar g 00
Gervais, Jules 6 00
Gignac, Apollinaire malade
Gingras, Jos(^ph-Narcisse (> 00
Girard, Josepli 19 oO
Giroux, Cléo|)has <) 00
Giroux, Kmile 6 (0
Giroux, G u il la mue malade
Godhoul, Adolphe |2 00
Godhout, Albert 2 00
Godbout, Charles-Ovide G 00
(îodhout, Pierre 15 00
,1,
fi!
— 314* —
MM. Godin, A.-Ovide , 33 qq
Gosselin, Auguste 5 qO
Gosseliii, David 45 qO
Gosselin, Frs-Xavier 85 on
Gosselin, Jean 24 00
Gosselin, Joseph Q qO
Gosselin, Louis jg 50
Gosselin, Odilon g qq
Goudreau, Gcîorges 5(5 oq
Gouin, Ailhur 37 59
Goniii, Charles g (jo
Grandbois, Josei)b 6 00
Grenier, Adolphe. 2I 00
Grondin, Etienne malade
Grondin, Pierre 13 qq
Guillot, Jose|)h g (jq
Guimont, Daniel malade
Guimont, Odilon g qq
Guimont, Roméo g qO
Guy, Bernard-Claude 31 gg
Guy, Georges 31 gO
Guy, Herménégilde g gg
Halle, Etienne malade
Halle, Joseph... g 3Q
Harnelin, Léandre malade
Hébert, Léonidas g qq
Houle, Jos.-p]douard 2! 00
Uoude, Théophile ig gg
Hnai'd, Victor-Al|)honse 12 gg
Hndon, Arsène 15 gg
Hudon, Ernest 35 gg
Hndon, Eugène 04 00
Hudon, Joseph-Honorat malade
Hudon, Ludger 7 gg
Hudon, Maxime malade
Hunt, John g gg
Huot, Antonio malade
Jobin, Joseph (4 79
Jolicœnr, Siniéon . ^5 75
33 00
5 00
45 00
85 00
24 00
6 00
16 50
6 00
56 00
37 50
6 00
6 00
21 00
malade
13 00
6 00
malade
6 00
G 00
31 80
31 00
6 00
malade
6 30
malade
6 00
21 00
18 00
12 00
15 00
35 00
24 00
malade
7 00
malade
6 00
malade
14 79
15 75
— 315* —
MM. Kelly, Patrick malade
Kirouac, Jules 30 00
Labbé, René 27 00
Laberge, Joseph-Esdras 12 30
Labrecque, Jos.-A 6 00
Labrecque, Honoré 42 00
Laçasse, Arthur 0 OO
Lachance, Arthur J5 00
Lachance, Jos.-Télesphore 7 50
Laflamnie, Eugène |2 50
Laflanime, Napoléon, g oO
LalVance, Alexandre 21 00
Lafrance, Napoléon (} qO
Lagueux, Robert 25 00
Laliberté, Kloi 7 50
Lambert, JosephZoël 6 00
Lambert, Zoël 75 qo
Lamontagiie, François 14 50
Lanionta^r.o^ Raymond (j oO
Lamothe, .>ert malade
Langis, Lonis-Jacques, V. G (-,3 oO
Langlais, Alplionse (j qq
Langlois, Charles 10 00
Langlois, Jos.-ÂIfred q qO
Langlois, Jos.-Octave ; 15 qq
Langlois, Loui«-All'red 43 25
Lapiaiile, Frs-Xavicr jp 25
Lapointe, Arthur g qq
Larochello, Léon g 25
Larochelle, Ovide 2 50
Laïue, Luc 10 60
Lauzé, Thomas 33 qo
Laverdière, Gédéon ig qq
Laverdière, Philippe g qq
Lavoie, Edouard 2 50
Lavoie, Joseph 22 50
Lavoie, Joseph-E.-N g (jq
Lebou, Wilfrid g qq
Leclerc, Bruno 20 00
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— 316* —
MM. Lcclfiic, Charles 21 00'
Leclero, J.-BU' j; qq
Leclerc, Pierre g qq
Lecours, Irénéi- g qq,
Lemay, AlbtM-t g qq
Lemay, Léoiiidas |q qq.
Lemay, Philogoiie |g qq
Leniieiix, Célestiii j^ 25
Lemie.ix,Darie "'."'"^Zl nidad.,
Lemieiix, Gaiidioso g qq
Lemieux, Gilbert 26 75
Lepage, Alexandre g qq
Lépiiiay, Félix g q„,
Lessui'd, Auguste g qq
Lessard, Hubert 34 gg
Lessard, Joseph 13 qq
Lessard, Louis 09 (53
Lessard, l'hiléas /,g q^
Levasseur, Joseph 40 qq
Lévécjiie, Ciénieut 24 50
Lévèque, Edmond malade
Lévèque, Luc {3 qq
Lindsay, Lionel J3 ^q
Magnan, Aristide yQ qq
Maguire, Eustache •.... 2I 00
Marceau, Ludger J5 qq
Marcoux, Auguste g -5
Marcoux, Edmond 5Q qq
Marcoux. Thonuis 7 gQ
Marois, Odilon 73 ^q
Martin, Edouard jg qq
Martin, Emile j2 qq
Martin, Jost-pli-Etieiine 33 25
Martin, Olivier 28 {-O
Maniais, Eugène g qq
McCrca, Georges 42 qq
McGratty, Hugh ^2 (JO
Mercier, Geoi'ges g qq
Mercier, Joseph 7 qq
21 00-
6 00
6 00
6 00
6 00
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12
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00
- 317* —
"M .Mt'icicr, Tliéoilorc \^ qq
Mélhot, Fr.ingois-Xavioi- 15 59
Memii.M'. Marccl-Prospci' 25 00
Michaiid, Adolplu' 33 qq
Micliaiid, Aiii'élius ^^ on
Michaiid, Eiioïl 3Q ,)q
Michaiid, llriiuas 3Q „q
Mi(;liaiid, Liidjj-er ^^ qq
Mivi lie, Georges ......'.*..'... 6 60
Moiilieiiil, Ernest, 7 gn
Moreaii, Ailhiir jj ^q
Moreaii, Magloire 27 30
^'^'■'"'•'"«•'l'h ZZZ'IZ malade
Morisser,, AHVed 42 00
Morissel, Fidèle 3Q qq
Morisset, Léon gQ qq
Morissetle, Rosario 24 00
Moriieaii, Eugène g (-o
Nadi-aii, Coudé. *çy qq
^^■^"''^ ''""'«^ "'Z'""Z'""!" malade
0'Farr(>ll, John 25 20
O'Reilly, Pairi(-k 24 QO
Oiiiîllet, Jos.-Philippe.. 25 00
Oiiellet, Pierie !!.'.!*„.!"!". 24 00
Page, Edouard 22 14
Pampaloii, Antoine jr, qq
Paquet, Alfred 03 00
Paquet, Chs-Henri , 'Z^^Z'ZZZ mllade
Paquet, Edouard 22 50
Pâiiuet, Louis-H "3 qq
l'âquet, Nazaire 28 00
Paradis, Emile n ,.0
Paradis, Benjamin g qq
Paradis, Joseph j. qq
Paradis, Louis ^q qq
Paré, Edmond 2 OO
■Pelletier, Bruno "" g qq
Pelletier, Dominique "" 27 45
Pelletier, Eugène ,,...,„,,.,.. ' g q^
— 318* —
MM. Pelletier, Georges o 00
Pelletier, (ioo.-N g qO
Pelletier, Joseph g qO
Perron. Ulric 5 00
Pérusse, Lndger 34 59
Picher, Liulger g qq
Pichette, Eiuilien 9 qq
Plaisance, Weiiceslas 20 00
Plante, Onier 9 qq
Pl.into, Pierre malade
Poirieî', Orner \^ qq
Poulln, Artliiir 14 gS
Ponlin, Joseph-Amédée g qq
Ponlin, J.-Alexls 9 qq
Pouliot, Alfred 27 00
Pouliot, Napoléon 9 qq
Proulx, Armand g 60
. Pronlx, Arthnr g qq
Pronlx, Naicisse 34 qq
Pronlx, Walstan g qq
Provancher, Arthnr g qq
Rainville, Joseph-Aimé 31 qq
. Rémillard, Gustave 2I 00
Rémillard, Jnles g qq
Richard, Charles 54 qq
Richard, Chs-Stanislas 2I 00
Richard, Kdonard g gQ
Richard, Joseph 2I 00
Richard, Salhiste 25 00
Rioux, Jo^eph-M malade
Robert, Arthur g qq
Robin, Basile malade
Rochette, Elensippe 12 qq
Rochette, Joseph g qq
Roger, Herménégiide g qq
Ronieau,^ Albert 39 qq
Rouleau, Fortunat 20 00
Rouleau, Joseph [4 75
Rouleau, Joseph-E 3Q qq
0 00
9 00
6 00
6 OO
34 50
6 00
9 00
20 00
9 00
malade
15 00
14 65
6 00
9 00
27 00
9 00
6 60
6 00
34 00
0 00
6 00
31 00
21 00
6 00
54 00
2! 00
6 60
21 00
6 00
malade
12 00
6 00
6 00
30 00
20 00
14 75
30 00
— 319* —
MM. Rouleau, Thomas-Grég 50 00
Rousseau, Albert [q 59
Rousseau, IJlik-, 39 qo
Roy, Adalbei-t g qO
Roy, Alexandre jq qO
Roy, Klias 6 00
Roy, Jos.Edouard malade
Roy, Jos.-Olivier 7 59
Roy, Josepli-Fortunat g 00
Roy, Philéas 2I 00
Roy, Placide 42 QO
Roy, Valère g qq
Roy, Wilfrid g 00
Riiel, Jean-Baptiste 25 00
Samson, Cyrille 28 00
• Sanfaçou, Louis malade
Sauvageau, Gédéon 10 00
Bavard, Odilon g qq
Scott, H.-Arthur 40 qo
Simard, Arthur 2I 00
Simard, Cléophas \^ qO
Simard, Théodule ^ malade
Sirois, Nap.-Joseph 47 54
Soucy, Télfsphore 28 50
Soulard, Joseph-B 30 QO
Talbot, Alphonse , 31 59
Tasch(!reaii, Auguste 9 99
Tessier, Charles 9 99
Télu, Alphonse 9 99
Tôtu, François m.,hide
Théberge, Pierre malade
Thibaudeau, Joseph-T 15 99
ïhiboutot, Jean-Baptiste 23 50
Tremblay, Alphonse 2 00
Trndel, Théophile 29 00
Turcotte, Philéas 15 99
Turcotte, Sauveur 32 99
Turcotte, Théophile 27 50
Turgeon, Gaudiose 14 33
;:
RnnÉ.«UUw
MM.
— 320* —
Tiirf>:ooii, Joseph
Vaillaiicoiii't, Arlhiir
Vaillaiiroiii't, Jost'i)li
Va lin, Jost!|)h
Vallée, Achille ...ï.ï.ï. "'.'."..
Veille II. \, Joseph
Vrri'eaiilt, Aimand
Ve.'-i'el, Kdinoiul
Véziiia. Auguste
V (viiia, Léonce
Vincent, Ai'lhur
Vover, Elzéai'
ARRÉRAGES PERÇUS
Joseph Gnin)ond.. g
Lauréat Bouljujcr
Au rélien Dion
Aui.-ind Bei'f,^ei-on,
Joseph Gu il Ilot
Léoiiidas Héhert,
Anonyme
Archevêché de Québec, 1" octobre 1905.
6 00
GO 00
7 50
38 00
7 25
18 00
8 50
36 20
9 00
10 00
18 00
8 00
76 00
2 25
2 00
t 05
I 05
I 05
1 00
H. Têtu, I^re, Secrétaire.
N. H. Les membres de U Caisse Ecdésia.stique (actifs et pensionnaires) ont
sous,:rit jusqu'à présent $ 7,208 00 pour le Monument Laval. Trente membres
actifs se sont abstenus ; mais plusieurs ont promis de payer plus tard. La somme
totale sera bien de .$ 7,500.00.
f) 00
60 00
7 50
38 00
7 25
18 00
8 50
30 20
9 00
10 00
18 00
8 00
8 76 00
25
00
05
05
I 05
1 00
105.
et pensionnaires) ont
.val. Trente membres
plus tard. La somme
321*
QU^STIONES ANN(3 1906
tl.l.l.A'rioMlirs •IHKOl.t.OICIS DISUUTIKNI)* IS AKCHIDIflrESI (iUKniCKSSI
MENSE JANUAHIO
Seniproniiis parochus, confessionem generalem inslitiieiis,
casus sequentes quibus aiigitur siio confessario ila exponit :
il) « IiiteiTogatus de modo restitntionis lacieiidaî a qiiodam pœ-
iiitente qui a viro ditissimo, deinde defiiiicto, mille scuta siir-
ripiierat, eidem pœniteiiti injiiiixi ni i)i;el'atam summam pau-
peribus daret, nihil lune recogitaus de haM-ede necessarioquein
deluncto successisse ,jam noveram ; b) Excipiens confessionem
Caii divilis mercatons, cognovi modo cerlo quemdam contrar-
tnm ab eo boiia fide initnm esse nsnrarinm; tacui tamen de
iiijnstitia contractus et de obligatione feddeudi lucrnm exinde
perceplum, veritusne illum offendereni ejusfpe animnm a me
alienarem : ex quo Caii contractu paulo post rescivi grave
damnum alten obvenisse: c) fnconsiderate adcgi alium mer-
catorem ad contractum bona fuie inilnm, — qui mihi prima
fronte injustus visusest— rescHidendum et ad lucrnm inde
perceptum reddendnm; sed re poslea malnrius perpensa, co-
gnovi me graviter errasse. Altamen ausns non snm pœnilen-
tem de errore admonere, ne imperitus in scientia morali
haberer. »
Ad stimulos conscientise compescendos, qnrerit :
1° Ad quid teneatur confessarius^ qui suo o/fîeio fmgens, errorn
iii maleria juslUim commissit ?
i- !■
-■!" Quiil de sinf/iilis pnmt in rnsu juilicamium ?
3" An ad tilu/uid ipsr tenealur ?
Qih'LM-il Tiriiis ii.'o-parorhiis I" Qaamlonnm dici polest vrl
fliam débet ntissa pro sponso et sponsn ?
•2" Qaainam miam dicÀ pote^t et //noniodo celebrandum est ma-
trimoiiiinn Irmpore feviali scu elauxo ?
3° Quomodo celebrnnda sunt matrimoniu mixta ?
MENSE MAIO
Tiliiis s;icer(los praepositiis est paiwhifP Siincli Jacohi in
t|iia siiiit cives e.\ omtii Iribii et liiif,Mia et religioiie. Occiimc-
niiil ei, relatt* ad baptisinmn t'dnfeieiKliiin, iiouiiulli casiis
quorum solutioueni habere vellet :
1° Abrahau), iufiilclis, al) Auglia veuil deceni abhiuc anuis.
Malrimouiuni uiinc coutrabere iuteudit cuui puella catholica ;
sed ban- cousensum piieslare uoii vuU uisi ea couditioue ut
baplizelur et rebgiouem catboliraui amplectaliir. luterm.gatus
au baptisnium suscipere velil et fidem habeat, Abrabam res-
poudit se esse iudifferentem ad susi-eptiouem baptismi, se
tauieu ess(! paiatuui ad hoc sacramentum suseipieudum,
(juauivis dubitet au pioducat etreotus qui a catbolids ei tri'
buuutnr.
(Juxrit Titius nndebeal ei baptismum conferre eumque deinde in
matrimonium conjunyere ?
■2° Poslquaui aliquem adullum baptizavit, eoguovit modo"
certo eum uou hal)uisse, en teinpore quo baptizatus est, rec-
tam fidem, sed eum tune erroneas notiones habuisse relate ad
uounullacapita dootriuîe catholicœ. Postulat Titius ulrum ille
valide baptismum susceperit, an rebaptizari debeal ?
3° Idem Titius aliquando baptizavit secreto, sed certe iuvi-
tis pareutibus, iufanles Judseorum et aliorum infidelium
n
dici potest vrl
nilum ml ma-
i ?
ifli JacDlii il)
onc. Occiiri'tv
oiiiiulli casiis
abhinc <iiii)is.
illa calholica ;
conditioiie ut.
Iiitnrrogatiis
\l)rahani i-hs-
haptismi, st'
iiiscipieDdiim,
tholicis ei iri.
ique deinde in
>giiovit modo"
lalus est, rec-
lisse relate ad
'us ulrum ille
•
ed certe iiivi-
1 infidelium
32.3'
'Qami-il an rite egfvil f Quid et quomodo nqendum sU cum his
buplizalis ?
— iiernon
EiiaiTeliir breviter historia CoiiriHi Tridentiiii
Caterliisini ejiisdeiu Com'ilii.
MKNSK nUAO
Tiliiis fonfpssaiius excipieiis conressioneni Berth.-e ancllLT
<liiie nini hero siio (^aio sîepe peccaverat, eidem injungit ut
illiiis domo slatim disocdat. Berlha remiit id peragere, tum
<|iiia Caiiis emendatioiieiii pidmiserat, tiim quia ab aliquot
aiiiiis slipeiidi'im iamiilatiis ei non solvil, quod tarnen brevi
rt'cipere sperabat, non amplins receptnra, si discessissel. His
anditis, TKiiis oam altsolvit, simnl injungens ul singulis heb-
<l()inadis ad conJessionem ledoat. Sed i.oinusi post sex menses
r, n in relaps n pluries ileralo Bertha ad Titinm revertitnr, eas-
deni addnoens raliones ne heri donium relinqnere cogatnr.
Addit ht'rnni post pancos dies Maiianopolim profectnrnm nbi
diii tins comniorari débet et simnl ipsiini velle ea die commu-
nicare et indnlgenliani pleuariam lucrari : Titius ei iterum
absoliMioncni impertitur.
Intérim Gains Marianopoli degens ooiilessario manifestât se
Qnebeci concnbinam habere quam tamen promittit dimittere:
exinde fit ut statim absolvatnr.
Reversus domum, ancillam non dimittit, sed ambo firmiter
statuunl non amplitis in posterum delinquere, et rêvera per
integrnm mensem propositum fideliler servant; Mox autem
urgente prœcepto paschali confessarium adeunt qui, de re
certior faclus, eos absolvere renuit, donec se séparent. Ad
alium proinde confessarium accedunt qui, omnibus auditis,
secum (lUferit :
1° Quid et quotuplex sit occasio peccali ?
'2' An et in qua occasions pœnitens consfitutus absolvi possit f
',]' Quid judicandum de. ayendi rations confessariorum, quoad
singula prout in casu ?
i ,
«24*
Enarretur paiicis verbis hisloria Connlii Valicanl K dcti.f
coiiipendiuin decretonun ejnstlem Coiicilii.
MENSR OGTOIiRl
Jacobus, laicMis inU>r proU'stanlea viv.Mis, ad .-os confiitan.
d08 petit a S.Mupionio, parorho suo, arsum.-nta .nubns hs
flniinnsirare possit doctrinam catholicam du Sac.ranu-nli hx-
tieina> Unclioi»is materia, forma, ministro, subjeeto, rflechbus et
necnsilale, cum textu epistolrn B. .lacobi (v. 14, ot.-.) om.i.no
colhTrere, huneque Aposlolum non de alla unclionc lo(Hu.
,,„ain de illa .[lu-e in K.'clesia Catholica graviter decninb.Mili-
biis adn»iiii»tralur.
Qiuerilur a theologo ;
r Quoi sinl (rrdines seu gradus minislrorum xacromm ex divi-
lia imlilulione inur se dislincli ?
2" QuHnisnam compelat ratio sacramenti f
3» Quomodo demonslrari possit episcopatum esse ordinem à
presbyteratu distinctum f
4° Quot et quinam smt elfeclus sacramenti ordinis ?
5» Legem coelibalus neque juri nnturali, neque juri divino repu-
gnare.
/alicîiiii «'l (Icliic
1(1 eo» ronfiil.'ur
u'iita (piilms eis
1 Sa(M'anuMiti Kx-
bjeeto, r/l'eclibus cl
14, Ole.) oinnino
unclioïKi loiiiii.
iter dtciiinbiMili-
sacronim ex divi-
; esse ordinem à
Unis ?
le juri diviiw rep\$-
— 1
TABLE CrmOiNOLOGIQUE
DES matip:res
•SON EMINKNCE LE CARDINAL E.-A. TASCHEREAU,
Archevéquk de Quéheg
SA GRANDEUR MGR L.N. BÉGIN,
Archevêque de Cyiiène, Administrateur
1898
<255) Mandement (6 janvier) promulsnanl l'Encyclique
Affari vos sur les écoles du Maniloba
(256) Circulaire au clergé (7 janvier). — Promulgation de
l'Encyclique Affari vos. — Recommandation de
quelques ouvrages au clergé. — Adoucissement
temporaire à la pénitence du Carême. — Le R. P.
Frédéric. — I^ouange après le Salut du Très Saint
Sacrement •
(257) Circulaire au clergé (19 mars). —Itinéraire de la
visite pastorale. — L'œuvre de la vraie dévotion à
la Sainte Vierge. — U Enseignement primaire. — Re-
traites pastorales et examens des jeunes prêtres.
— Nouvel e.xemplaire du mandement n" 255 et
de la circulaire n° 256
^258) Circulaire au clergé (12 avril). -Annonce de la
mort de S. E. le Cardinal Taschereau
S. G. MGR L.-N. BÉGIN, Archevêque de Québec
■6\
:5
(1) Mandement (20 avril). — Mgr L.-N. Bégin annonce
sa prise de possession du siège archiépiscopal de
Québec ^"^
{2) Circulaire au clergé (1" septembre). — L'œuvre de
— 2
I
riIAtt'l-Di(!ii du Siicré-CfiMir n-coirunaïKlôc. — Ré-
novation (lt> pouvoirs. — Siijt'ts (rt'xaiiicii ft do
s< niions des jeiim's pivlrt's. — AiiltMirs dont les
oiivf'aRos sont à l'Index, ou dan>;.'n'iix. — Asso-
cifitioK d«! rAdoralion PcrpHlnelle du Très Saint
Sncrcini'iit 47
(3) Giniilaiic an cli'ij.'t' (vM iiovcinliic). — (^nèle en fa-
vnr de la colonisation. — Conférences eccjésias-
liiliies, — ArrliiciMifrérie du Scaimlaire do l'im-
inacnlée-donception. — Ollire du Uieiilieurenx de
la Salle. — Association de i'Adoialion Perpoliiel-
le du Tiès Saint Sacrement f»5
1899
(^) Circiiiiiii'e an clerj^é (10 j.mvier). — Iinpo.-iluju du
pnllium par M'^v rAi'clievè(|iie d'Ottawa, le '22 jan-
vier.— Qiièle à faire dans les é''li?es en faveur
do l'onivre des Métis. — M
esses nasses; m; jamais
né^ligiM- d'en recevoir les honoraires. — Nouvelle
édition dn Cotir nitholuiue do M. l'al)lié D. Gosso-
lin. — Madame Snindt; Anne par le H. l*. (Iharland,
Dominicain 59
(5) Circulaire an clergé (30 janvier). -- l.a grippe et le
procliaiii Carême. — Le Cnn'me saiictifii'', par le R.
1' WittehoUe, Rédemplorisle. — itinéraire delà
visite pastorale. — Cierges à porter seulement
lors(]uo la rnl)ri(|ue l'exige 65
(6) Circulaire au cl(>igé. {2'i avril).— Lettre de N. S. P.
le Pape Léon XIII à S. Iv le Cardinal archevêque
de Baltimore sur les doctiines Amiricanistes. —
Induit exemptant les fidèles d'entendre la messe
les jours de fêtes de l'Annoucialion, de la Fête-
Dieu et de la Saint-Pierre.— Nouvelle édition de
VExlrait du rituel romain. Au delà du tombeau, par
le R. P. Hamou, S .. - \[Taires de fabrique à
i!!i ttre en hou oi'dre nu.., ! t v'sile pas m' 'e —
Retraite.- pastorales ^'^ «Mnieh., des jeunes prêtres 69
(7) Circulaire au clergé (8 mai). — L'Hôtel-Dieu du
— p
8«'if'-C(Piir
(H) MH.M.Tneiil m juillel) pro.Mii'igï.imrrl.MÏcvriiqne
Aiinurn *ac/-um(lH8.S. I.^oa XIII sur la con serra-
flou du gcin- limnaiii au San-é-tlœiir d»^ ,j»8ii8...
(.)) Ciiruiairo au .•l.Mg.* (•) novt'mbiv). — Kury.Iiqu,.
(!«' N. S. I», h> |»apt. Léon \Ilf ,1.1 «•h.pt.'e cU; France.
— IiKlulK.'h.'fis du Saint Hosaiie-. - Matiôre de
l'«.vau).Mi annuel des jeune» prêtre».— liidulKen-
Cf» apocryphes ; ^iq.j. .,.
(10) Circulaire au clerKé(lf) décembre). — IKille de S. S.
L<^on XIII publiant la prouiiilf/alion du jubilé
universel de l'année saiule l!)0(). - fudulKences
<ini sont suspendues durant l'année l!»()U. — Mes-
se de minuit le 31 décembre de c.-lte année et de
l'année i)rochaine. -Auteurs recommandés et
conseils à suivre pour prédication sur toute la
doctrine chrétienne— Matière lihistoire ecclé-
siastique pour l'examen des jeunes prêtres. —
Induit penne ttan t de i.'agner les iud ulgonces avec
confession bi-nieiisuelle ,
m
97
lit
3î)
(II;
1900
Circulaire au clergé (5 février). _ IndnI-encos de
jubile pour les ( ommnnautés reli^ri,.„s. ^, les ma-
lades, etc. — Suspense des indiilj..ences et des
pouvoirs durant l'année jubilaire. — Ref,driraent
pour le prochain Carême. _ Le pain % saint
Antoine. - Prières pour la paix. - Itine aire de
la visite pastorale. — Quêtes diocésaines ... 153
Circniaire au clergé (K avril). - Projet de p^ .-rina-
gea Paray-IeMonial, à Lourdes et à R„ „> _
Prières préparatoires à la visite pasioral. dans
les paroisses où elle doit avoir lieu. — CoU te à
faire le jour de Noël pour l'œuvre du l^atn, lage
(1) Erreur dans la pagination. Corrige, en ajoutant 8 à cha,jue c, .Hre depuis
la page 03 jusqu'à la page 130. Le chlIFrc exact est celui qui n'e^- pa. en e
parenthèse. ^ ' ="'•"'
(12)
_ 4 —
<le la SaiiU-Viiicciit de l^iiil. — Noces d'or sacer-
dotales de quatre Révérends Pères Oblats à Saiiit-
Sauvciii'. — Retraites jjastorales et examens des
jeunes prêtres 1^3
(13) Circulaire au clergé (27 avril). — Collecte pour les
incendiés d'Ottawa et de Hull. — Règlement de
la caisse ecclésiastique Saint-Josepli 181
(14) Circulaire au clergé (-2 juillel). Caisse Saint Joseph. 184
(15) Mandement (I" novembre), ordonnant un Iridnum
solennel eu l'honneur de saint Jean-Baptiste de
la Salle, fondateur de l'Inslilul des Frères des
Ecoles chrétiennes 185
(16) Circulaire au clergé (25 novembre). — Matière
d'examen et sujets de sermons des jeunes prêtres
pour 1901. — Conférences ecclésiastiques. — La
messe de minuit du 31 décembre devant le Saint-
Sacrement exposé. — Age reiiuis pour la premiè-
re communion. — Comptes de fabrique 191
(17) Circulaire au clergé (25 décembre) — Encyclique Ta-
metsi fulura de N. T. S. F. le Pape Léon XIII sur
Jésus-Christ Rédempteur. — Apostolat de la prière.
— Propagation de la foi. — Revue eucharUlique... 195
1901
(18) Circulaire au clergé (22 janvier), à l'occasion de la
mort de la leiue Victoria et de l'avènement du
roi Edouard VII 217
(19) Mandement (22 janvier) à l'occasion du jubilé que
N. S. P. le Pape Léon .X.III, par son encyclique
Temporis quidem sacri, vient d'étendre à l'Eglise
universelle 221
(20) Circulaire au clergé (23 janvier). — Conditions à
remplir pour gagner l'indulgence du jubilé — [ns-
U'uclio adclerum Quebecensem cirea jubilxum anni
1901. — Manuel à l'usage des fidèles pour le
temps du jubilé. — Avis à propos du prochain
recensement 229
{2[) Circulaire au clergé (22 avril). Itinéraire de la vi-
HSëS' lîSi"
— 5 —
site pastorale. Prières prépar.itoii-es à la visite.—
Lettre collective des évèques du Caiiiida au sujet
du serment prêté par le roi d'Angleterre. — Re-
traites pastorales. — Indulgence plénière à ga-
gner les premiers vendredis de chriqiie mois en
1901.— Oraison commandée Pro Papa an lien de
Pro pace 237
(2-2) Circulaire an clergé (25 novembre). — Conférences
occlésiasti(jues. — iilxam.'us annuels et sermons
des jeunes prèires — Assurance des édifices re-
ligieux. — Reddition de comptes des marguillers
et des syndics. —Obligations des membres des
deux sections, diocésaine et provinciale, de la
Société d'une messe. — Lettres contenant de l'ar-
gent à faire enregistrer 241
1902
ire de la vi-
(23) C
nlaire au clergé |8 février). — Age requis pour
a première communion. — Rapport annuel de
M
es>ieurs les Curés.- Quête à fair
e tons les ans.
le I" dimaiiche d'août, pour l'œuvre des clercs.—
Noirc-Dame >/c Lorrli,' ni la Nouvelle- France, par
say. — Petits ouvi'ages publiés
l'abbé L.St-G. Lind
par les RR. PP. Wiltebolle et Bischolf, rédemp-
toristi's. — C'iicrfusriw du Trovnil, |)ar le R. P. A.
Nunesvais. Culéchisme de Conlrovirse. — La Revue
Euchansli</ue. — Jeûne et abstinence du Carême,
-Jubilé pontifical de N. S. P. le Pape Léon XIII.
Dé
par
iiour
R
onic
(24) Circulaire an clergé (3 jnni). — La guerre sud-afri-
came
(25) Ciicnlaiie au clergé (lOjum). — Couronnement df.
245
257
S. M. le roi Edouaid VH. — Coll
l" dim.inclie du mois d'
ecte à faire le
lonl pour l'œuvi-e des
<'lercs.
Retraites past<ji'ales 259
(26) Circulaire au clergé (24 juillet). — Mort de S. E. le
cardinal Ledochowski, préfet de la S. C. de h
Propagande
263
— 6 —
(27) Circulaire au clergé (16 décembre). - Conférences
ecclésiastiques. — Examen des jeunes prêtres.—
Quête pour l'œuvre des clercs. — Produit de la
quête pour les missions du Nord-Ouest.— Office et
messe de saint Jean-Baptiste de la Salle. — Anna-
les de Nolve-Dame du Sacré-Conir. — Tiare d'or qui "
sera oUerte à Sa Sainteté Léon XIII, au 25" anni-
versaire de sou couronnement. — Age requis
pour la première communion -267
1903
(28) Circulaire an clei'gé {\2 février) — L
viu'i't-cin-
qnieme anniversaire du couronuenuMit de N. S.
P. le Pai.e Léon XIII. — Itmeraire de la visite
[tas to raie .i-i
(29) Mandement (-JU juiilel) amioncant la mort de N. S.
P. le Pape Léon XIII !. 275
(30) Mandement (5 aoùl) annonçant l'élection de ?,. S.
P. le Pape Pie X 27g
(31) Circulaire au clergé (28 octobre). Kiicyclique de
N. T. S. P. le Pape Pie X.— Conférences ecclésias-
tiques.—Sujets de sermons et matières d'evamen
pour les jeunes prêtres
Règl
enient pour le
procbain carême. — Le cin(|uauteuaire de 1;
proclamation du dogme
tion.
de riminaculée-Concep-
ociété> secrètes condamnées par le Saint-
Siège. — Brochures protestantes à détruire.—
Drapeaux qui ne doivent pas être introduits dnns
les éjjrlises.
même prêtre qui a chanté un
service funèbre doit faire l'absoute.
Ci)llectes
qui doivent être spécialement recommandées 287
1904
<32) Circulaire au clergé (16 janvier). — Départ pour
l'Europe. — Itinéraire de la visite pastorale. —
Précautions à prendre contre les incendies 311
<33) Circulaire au clergé (2 juin). — Erection d'un mo-
~1 —
iuinieiità2Mgr de Laval 315
<34) Mandement (30 jniUet) proniiilnuaiiT' '--vciiqnô
Ad iliem illum, qui accorde un jubilé nniversel, à
l'occasion du cimjnantenaire de l'Iminaculée-
Conception de la Sainte Vierj,''e 319
(35) Circnlalre an clei-é (|-2 ocIoImt). -- Cmirérënces
ecclésiastiijnes. — Sujets de sermons et matières
d'examen pour les jennes piètres. —L'invocation
Cor Jcsu sncralissinmm. miserere nobis à l'éciter
après les basses messes. _ Dictionnaire généntof/i.
que des familles de Charlesboim/. — Rè^Wement
ponr le prochain carême. _ Procès de iSatifica
lion des Pères Brébenf, Lalemant. Jo-nes, etc.. 355
1905
(36) Circulaire au clergé (!) févri.>r). - Cerlificats à
donner pour radmissioii des pauvres dans les
hôpitaux et le placement des orphelins dans les
familles. — Procès-verbaux des conlërences ec
clésiastiques. — Propagation de la Foi. — Monu-
ment du Vénérable Mgr de Laval. — Itinéraire
de la visite pastorale. _ Le chant d'église 359
(37) Circulaire au clergé (21) mai). _ Décret de la S. G.
des Rites concernant les cierges. — Retraites
pastorales et examen des jennes prêtres. — Raj)-
port annuel sur les paroisses. — Gain des indnl-
geiices avec confession tous les quinze jours, —
Précautions à prendre contre les incendies ... 363
(38) Circulaire an clergé (21 octobre). - Encyclique de
Sa Saniteté Pie X sur l'enseignement du caté-
chisme. — Consécration de Mgr Blanche, Vicaire
apostolique du Golfe Saint-Laurent. — Sujets de
conférences ecclésiastiques.— Matières d'examens
et de sermons des jennes prêtres — Cierges
liturgiques et Messieurs Lasnier de Lévis. —
Manuel anti-alcoolique. — Permission accordée à
M. l'abbé P.-O. Leary d'avoir accès aux archives. 37
— 8 —
APPENDICE
Itinéraire de la visite pastorale de 1898 3*^
Procès-verbal de l'assemblée du bureau de la Société
ecclésiasti(ine Saint-Joseph, tenue an Séminaire de
Québec, le 10 août [898 ; 5*
Quseslioiu's iiiino 1899 coUnlionibus tlicoloyicis ilisculiciulœ in
archidiœcc-.si, (Jarbeci'uxi 19*
Itinéraii'e de la visite pastorale de 1899 ...; 23*
Comptes l'eudns des collectes laites dans le diocèse de
Québec, en 1898, pour le deniei- de saint Pierre, les
sonrds-mnels, les écoles du Nord-Ouest, lu Terre
Sainte, la Société de Colonisation, les nègres de l'A-
fri(jue et la Sainte-Enfance 25*
Liste des arrondissements pour les coni'érences ecclésias-
t'qiit^' 35*
Procès-verbal de Tasseniblée du bureau de la Société
ecclésiastique Saint-Joseph tenue an Séminaire de
Québec le 11 août 1899 (I9*)39*(1).
Quœsliones aiiuo 190U coHationibus ihi-ologicis dismlienilx in
iirchiiliœcesi Qucbeccnsi '. (130*) 55 (2)
Comptes-rendus des collectes faites dans le diocèse de
Québec, en 1899,poui'le denier de saint Pierre, les
sourds-muets, les é(;oles du Nord-Ouest, la Terre
Sainte, la Société de Colonisation, les nègres de
l'Afrique, la Sainte-Enfance et les Métis 59*
Itinéraire de la visite pastorale de 1900 71*
Circulaire à MM. les membres de la Société ecclésiastique
Saint- Joseph 7j*
Procès-verbal de l'assemblée du bureau de la Société
ecclésiastique SainlJoseph, tenue au Séminaire de
(1) Erreur de pagination. Corrigez en ajoutant 20 à chaque chiffre depuis k
page 19 jusqu'à la page 34*.
(2) Erreur de pagination. Corrigez en lisant de page 55* à 58* au lieu de lire
do page 130* à page 133*. Le chiffre exact est celui qui n'est pas entre paren-
thèse.
jue chiffre depuis la
— 9 —
Québec, le 17 août 1900 73* ^^^
QuxsUones anno 1901 collât ionibus iheologicis discuUendx in
archidiœcesi Qucbecensi 92*
Comptes-i-t'iidiis des collectes laites dans le diocèse de
Québec, en 1900, pour le denier de saint Pierre, les
sourds-mi-;ls, les écoles du Nord-Ouest, la Terre
Sainte, la Société de Colonisation, les nègres de
l'Afriiine, la Sainte-Enfance, le Patronage et les in-
cendiés de HuU 97*
[tniéraire de la visite pastorale de 1901 105*
Procès-verbal de l'assemblée du bureau de la Société
ecclésiastique Saint-.Iosopb, tenue au Séminaire de
Québec le 16 août 1901 105* bis
Quseslionn anno 1902 collationibus iheologicis disculiendx in
archidiœcesi Quebccensi 121*
Comptes-rendus des collectes faites dans le diocèse de
Québec en 1901, pour le denier de saint Pierre, les
sourds-muets, les écoles du Nord-Ouest, la Terre
Sainte, la Société de Colonisation, les nègres de
l'Afrique, la Sainte-Enfance et le Patronage.... !-25*
Itinéraire de la visite pastorale de 1902 133*
Procès-verbal de l'assemblée du bureau de la Société
ecclésiastique Saint-Joseph, tenue au Séminaire de
Québec, le 8 août 1902 .'... 135*
Quœsliones anno 1903 collationibus thcologicis discuticndx in
archidiœcesi Quebecensi 15[*
Comptes-rendus des collectes faites dans le diocèse de
Québec, eu 1902, pour le denier de saint Pierre, les
sourds-muets, les écoles du Nord Ouest, la Terre
Sainte, la Société de Colonisation, les nègres de
l'Afrique, la Sainte-Enfance, le Palronageet l'œuvre
des clercs 155*
Itinéraire de la visite pastorale de 1903 163*
Procès-verbal de l'assemblée du bureau de la Société
ecclésiastique Saint .Joseph, tenue au Séminaire de
Québec, le 14 août 1903 |65*
Quiesliones anno 1904 collationibus Iheologicis discuticndx in
archidiœcesi Quebecensi ig|*
Itinéraire de la visite pastorale de 1904 \R^*
— 10 —
Çomples-rendns dos collectes faites dans le diocèse de
Québec, en li)03, pom- le denier de saint Pierre, les
sonrds-nuiets, les écoles dn Nord-Onest, la Terre
Sainte, la Société de Colonisation, les nègres de
l'Africuie, la Sainte-Enfance, le Patronage et l'œnvre
des clercs Ip,"*
Procès-verbal de rassemblée du bnrean de la Société
ecclésiastique Sainl-.loseph, tenue au Séminaire de
Québec, le -2 anùt l!)()4 1^7*
Ouwsllones anno \%:> coUolioinbus Ihcolof/icis disculinnlxïn
archidiœccsi Oucbecemi (20!*) 201* (1)
Comptes-rendus des collectes faites dans le "diocèse de
Québec, en l!»0'i, pour le denier de saint Pierre, les
sourds-muets, les écoles <lu Nord-Ouest, la Terre
Sainte, la Société de Colonisation, les nègres de
l'Afrique, la Sainte-Enfance, le Patronage et l'œuvre
des clercs /Qn-;*\ on-*
,,. , . , , (2!),)=*=) 2()o*
Itmeraire de la visite pastorale de 1905 (303*) '>[3*
Procès-verbal de l'assemblée du bureau dê'la Société ^
ecclésiastique Sain l.Joseph, tenue au Séminaire de
Québec, le II août 1005 (305*)2I5*
Quxstiones anno 1906 coUatlonibus theologicis discuticndx in
archidiœcesi Quehecensi (321*) 231*
(1) A partir de la page '291 jusqu'à la fin .]e VAppmidice, il faut rrtraneher 90
sur chaque chiHre de la pagination. La page exacte est celle qui n'est pas entre
parenthèse. ^
— 11
)cèse de
rre, les
cl Terre
grès de
l'œuvre
Société
laii'e de
TABLE ALPHABETIQUE DES MATIEKES
187*
107*
•ciKlœ in
i)l»=) -201* (1)
cèse le
rre, les
i Terre
îres de
'œuvre
..(20,5*) 205*
..(303*) 213*
Société
aire de
..(305*) 215*
'mdse in
■ (321*) 231*
it rfitrancher 90
n'est pas entre
AiisouTE — A ch;iiit.er par le célébi'aiit de la messe, 204
Améhicanistes — Lb-tlr(! dt; Léon XIll cormniuii(iiiée, 00- —
Te.Kte de la lettre de Léon XLII, 75.
ANTiALCOOMyiJE — Mauiiei, 370.
Antoine (Sailli) — pain de, 157.
Apostolat de la PniÈUE — !!)().
Archives — Permission à Tabbé O'Iieary de coiisuUer, 379.
Assurance des édifices RELir.iEux — 2'i2.
Béatification — Procès des Pères .Jésuites, 358.
Bégin, s. g. MoNSEKiNEUH. — Prise de possession du siège de
Québec. 37.
Blanche Mur, -- Coiisécralion, 377.
Caisse ecclésiastique — Règlement, 182 ;— Résultat des votes,
184;— Circulaire pour élection, 73* ;— Résultai, des votes,
89*;— Souscription pour monument Laval, 195*. — Pro-
cès-verbaux (1898i, 5*; (1800), 10* i. e. 30* ; 1 1000) 73*-
(1901), 105*; (1902), 135*; (19l)3), 165*; (I90i), 'l97* •
(40U5), 305* i.e. 215*.
Carême — Adoucissement; — Règlement pour 1000, 155 ; pour
1902, 251 ; pour 1903, 28!l ; pour 1005, 357.
Catéchisme — Encyclique sur l'enseignement du, 381 ; — Avis
el règlement de l'Ordinaire concernant, 371.
Chant d'église — 302.
Collectes — Voir Comptes-rendus. —A recommander, 294.
Colonisation — Quête en faveur de la, 55.
Communion — Première, âge requis, 193, 245, 270.
Comptes-rendus, des collectes ainuieUes — (1898), 25*- (1899)
59*; (1900), 97*; (1001), 125*; (1902), 155*; (190.3), 187* i
(1904), 295* i.e. 205*.
— 12 —
CiERiiKS — Riibii(jno cniicfriiMiil, OT
Décret (U> la S. C. de&
Rites, 'MV.].
C;,Kucs — (Slliivnnles, (jnètes .nimielltf-, -210, -JOS. — Collecte à
faire le I*"- diiiiaiiclie (l'Août, v'C)!.
Conception-Immacui.ék — Scapiilaii-e, 57.
GoNFÉUKNCEs — Fîè^^li! iiiiM" (Ml l'oiT '. 56 ;— Etiiflfi p:(''seiite. 11)2;
isseiiieiils.
-Avis. •.>'»!, •.'()?, -iHS, ;}55. .378. List(. cU^s aiTOiid
35* ;_ Procès- vei-bi II X, 300. —Questions à disciiter, (180!)),
I!)*; (lîlOO), 130* i. e. 5.5* ; (l!)OI). !)-2* ; ( l'.lOi), I -21* ; (!!)03),
151* ; ( lilO'O, IHI* ; (1!)05), -2l)|*, j. e -201* ; (l!)0(l), 321* i. e!
•230*.
(Confession — Bi-meiisiielle SiiHisaiile pour ya^jner iiidiiigeii-
oes, 14 'i.
Denieh de saint Pieriik — (Voir Complis rrndus).
Dépaut — l'inir I\oiue, 25i ; -- l»oiir l'Kiipope. 31 I.
DicTioNNAiHE (;i';néalo(;iqi;k —De Cliarlesboiiij;, 357.
DiuPEAUX Ceux (in'il ne l'aiit pas iiilrodiiire dans r(^i,dise, 293.
KcoLES — Mandement sur ency(di(iiie A/farl rtm. 5.
Kdouaiu) VII — Le roi. son accession, -218; — Conroiine-
nieiil, -25',).
Encyclkhjes : — A/fnri von (mi), sur les (^coh.'s dn Manitoba,
17 ; — /l/)//)/m ,s7/rTi///i, (189!)), 103; An cleif;(> d(.' France,
(I8!M,I) (107) I 15 ; — I.elire acconipaj^niant celle eiicycli(jue
(108) il! ;— Tonifisi fiilurn, sur ,|esiis-Chrisl Rédempteur,
201 ; — Avis raccompisnaiit, 195 ; — Tmiporis (juidrm sa-
cri, .hibilé d(! 1901, 227; — Esuprrrni. la premi('re de S. S.
Pie X, (1903), 2".)5 ; — Annonce de l'envoi de cette eiicy-
cli(ine, 287; — Ail diem dlinn (!90i). 337; — Lettre pasto-
rali> i|ni raccompagne, 319 ; — /l'vr^o nimis (1905i, 381;
— Avis concern ml cette encyclirine, 371.
ENREf.iSTitEMENT — Oii recommandation des lettres contenant
de rar,!.'i'iit, 214.
Enseionement pniMAiitE — Recommandé, 33.
P]l!Chahisti(jue — Revue, 197, 250.
Examens — Des Jeunes prêtres, 50, 73, (105) ! 13, 180, 191, 242,
289. 3)(1, 300,378. — Matièri; d'histoire ecclèsiasti(]ue pour,
I4i.
cl8 l;i S. C. de»
S. - Collocto à
— CmiioiiiK.'-
■; (lu M;iiiilnbn,
l'cs conleiiiint
— 13 —
Fahriuuk -- AH'.iires de, à mettre eu ordre, 72 ; —Comptes, 193,
Foij PHOPACATioM DBi,A — Kxhoi't.i tioii à l'iMicounige:', 197; —
Nulle paroisse exemptée d'y coiitribui'r, 360.
FnÉDÉnic M. \\ — K/ps de Jésll^-Christ et de sainte Anne à
vendre ponr l'église du Saint-Saeremeiit, 28.
Guerre — Siid-al'ricaine, 257.
HiiARD. i/abré V.-A., labrador et Anlicosli, 27.
Immaculée Conception — Scapulaire. 57.— Cinquantenaire, 290
Incendie — L\ précautions contre, 313, 367.
Index — l.iste d'ouvrages prohibés, ,51.
Induloknces - Apocryphes, (100) 1 14; - Suspendues durant
l'année 1900, UO ; — Plénière 1- vendredi de chaque mois
en 1901, 2 »9;— Avec confession tous les quinze jours, 367.
iNSTRUCXrO ADCLERUM CIRCA JuBIL.EUM — 1901 , 232 l— (Jubilé
de 1904) 335. ^
Jubilé — Avis de l'envoi de la Bulle du Jubilé de 1900, Annum
saci-um, 139;— Promulgation du grand jubilé de 1900,
145; — Indulgences pour communautés, 153 ; — Pouvoirs
et indulgences suspendues, 157; — Constitutions concer-
nant les indulgences pour les communautés, etc., 61 ; —
Conditions pour gagner les indulgences, 229;— Manuel
à l'usage des fidèles, 235 ; — Jubilé pontifical de N. S. P
Léon XIII, 252.
La Salle, SAINT J.B. de — Office, (après béati{ication)57 ; —
Mindement— Triduum solennel en son honneur, 185; —
OiBce et messe (après canonisation), 269.
Laval, Mgr de, — Monument à, 315 ; — Fabriques autorisées
à contribuer. 361.
Ledochowski, le Card. — A. inonce de sa mort, son éloge, 263
Léon XIII, S. S. - Jubilé pontifical, 252; - Offrande d'une
tiare d'or, 270 ; 25- anniversaire de son couronnement,
271 ; —Mandement à l'occasion de sa mort, 275.
Livres — L'abbé U-A. Paquet, Traité de Gratia et Virtutibus ;
— Divers ouvrages d'apologétique et d'instruction reli-
gieuse publiés en Franco ; - Ouvrages on anglais publiés
— 14 —
par la maison Beiizi^»'!-, de Nevv-Yoïk ; — l/ahW V.-A.
H 11 a 1(1, Labrador ri Anticosti. 26 ; — R. P. Frédéric : Vies
de N. S. J. C. et do saiiiU; Anne, -28 ; _ Abbé D. Gossolin,
Code calholi'/uc^ 63 ; — Pi-iv l>..V. Charland, bi bonne sainte
A'ine, 63; — \\ Wiltehoile, Carême sanctifié, 66; — Extrait
du lUlnrl romain, 72; — R. P. Ilamon, Aiiaelà du tombeau,
72; — i;;ibl)é L. I.indsay, N.-l). de Loretle en la Nouvelle-
France, 247 ; — R. p. Wiltcbolle, Neuvaine au Saint Esprit,
248 ; — R. [\ Bischoir, opnscnles pieux, 248 ; — R. P. Nn-
nesvais, Catéchisme du Travail, 248 ; — Catéchisme de Con-
troverse, ibi) ;— ^WAn) D. (lohsciin, Dictionnaire ijénéalogi-
que des familles dt Charlesbourg, 357.
Mahgiiillehs — Reddition d»>s comptes, 243.
Messes, lîassos : — Ne reliiser iiononiires, 62 ; — Fidèles
exemptés d'entendre messe jours de fête» snpprimées, 71 ;
— De minuit h 31 décembre 189!) et 1!)00, 141,192- —
So(Mété d'nne messe, obligation dos inembres de chaque
section, 243.
Métis — Qnt^tes pour les, 60.
Nègres de l'Ai-hique— Collectes pour les : voir comptes-rendus.
Nord Ouest — Qnète pour le>j missions du, 269 ; — Collectes:
voir comptes-rendus.
Notre-Dame du SACRÉ-Cœ ;• —Annales, 269.
Oblats — Noces d'or de quatre pères à Saint-Sauveur, 179.
Offices — B.x de la Salle, 57.
Oraison — Pro Papa au lieu de pj^o pace, 23;».
Orphelins — Certificat pour admettre dans orphelinats, 359.
Ottawa et Hull — Quête pour incendiés, 181.
Paix — Prières pour la, 157.
Pallium — Imposition, 59.
Paquet, l'ahiîé L.-A. — Traité De gratta et virtutibus, 26.
Patronage — Saint-Vincent de Paul;— Quèle à Noël pour
l'œuvre, 176 ; — Collectes : voir comptes-rendus.
Pauvres — Certificats pour entrer dans les hôpitaux, 359.
Pèlerinage — A Paray-le-Moiiial, Lourdes et Rome, 173.
— 15 —
Pie X, S. S. — MAiulfiiuMit à l'occasion de son élection , j
Pouvoms — Rénovation de. 49. ' ^ '
I*nÉnicATioN — Ailleurs leconini.indés pour, 142.
Photestants — Hioclmn.s à détiuire, 2!)3. '
Quêtes diocésaines — Avis, 159.
Rappout annuel _ Des pjiioisses, -240, 360.
Re.:ensement — Avis pour pmcjiain, 235.
Retiuites E(;(ji.É8iASTiyuEs — 33, 73, 180, 238, 261 365
Rituel homain — Kx irait du, 72. ' > • •
RusAiHK — liidnlyeiices du |I04), 112.
Sacré-Coeuh - lIôlel.Dien d„ ; _ Œ^vre recommandée, 47,
8J;-0i-dre de la visite des paroisses pour la collecte en
faveur de l'œuvre, 92.
SAcnÉ-CoECHOE Jésus -Consécration du genre humain au.
KM ; — invocation après messe, 356
Sainte-Knkance - Collectes : voir compte,.rendus.
Sainte V,E„«E - Lœnvre de la vraie dévotion envers la, 32.
Sain Sa.hement- Louanges. 29; -Association de l'àdora-
tion perpétuelle, 52,57. '^uuia
Sermons -Des jeunes P'étres, 50, 191, 242. 208, 289, 356 378
Serment du roi - Lettre collective des évoques à ce ujet' 238
Sociétés secrètes - Condamnées 29o ^ ^ ' ^^^'
SouBDs-MuETs- Quêtes pour les :' voir comptes-rendus.
hYNDics — Reddition de comptes, 243.
Taschereau, s. E^,.E Card. - Annonce de sa mort, 35
Terre-Sainte - Collectes : voir comples-rendus.
Victoria, la reine - Annonce de sa mort ')17
Vincent de Paul, Saint - Quête à Noël pm;,- patronage 176
Visite pastorale - Avis, 31, 67, 158, 27-^ 312 361 • - Pr èts
preparatmres, 175, 237; -. Ilinérairê, (I80>8) 3*- ^809?
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(:»'.») Cin-iilain'iui (•IPr^iciMMlmMiihiv |',)(),-,) __ ('oH.vt,.
'■"■"i'-" pour lorplirlinai ,1.. S.u„t-I)ami,.n qui a
.•le n.,;ei.(lié. _ l.idiilg.M.n.s am)nl(.,.s pa, S S
''<■ X a propos .1.. la pn.,uu,r<. Coinnmnion _
»"••■'•'">" '■' si.ivr.. à IV-anl dos vend.M.rs" ,1.
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RoissoN. - |)i,.,viio„ à IV.KanI d.s vend.M.rs sans li.on.v T)8
)am.en.Sa,nt. - Collnl.. pour l'Iiospire i„,.,M,.lie m
:}9.-