Skip to main content

Full text of "Mandements, lettres pastorales et circulaires des évêques de Québec [microforme] : (nouvelle série)"

See other formats


CIHM 
Microfiche 
Séries 
(Monographs) 


ICMH 

Collection  de 
microfiches 
(monographies) 


Canadian  Institute  for  Historical  Microreproductions  /Institut  canadien  de  microreproductions  historiques 


■  %^ 


Technical  and  Bibliographie  Notes  /  Notes  techniques  et  bibliographiques 


The  Inslilute  has  atlempled  lo  oblain  ihe  besl  original 
copy  avaiiable  for  filming.  Fealures  of  this  copy  which 
may  be  bibiiographically  unique,  which  may  aller  any  of 
the  Images  In  Ihe  reproduction,  or  which  may 
sigm'ficanlly  change  the  usual  method  of  filming  are 
checked  below. 


D 


Coloured  covers  / 
Couverture  de  couleur 


j      j   Covers  dama ged/ 


Couverture  endommagée 

Covers  restored  and/or  laminated  / 
Couverture  restaurée  et/ou  pelliculée 


D 

I      j  .  Cover  tille  missing  /  Le  titre  de  couverture  manque 
Coloured  maps  /  Cartes  géographiques  en  couleur 

D 

I      j   Coloured  plates  and/or  illustrations  / 


Coloured  ink  (l.e.  olherthan  blue  or  black)  / 
Encre  de  couleur  (l.e.  autre  que  bleue  ou  noire) 


D 
D 

n 


D 


Planches  et/ou  illustrations  en  couleur 

Bound  wilh  olher  malerial  / 
Relié  avec  d'autres  documents 

Only  édition  avaiiable  / 
Seule  édition  disponible 

Tight  binding  may  cause  shsdows  or  dislortion  along 
inlerior  margin  /  La  reliure  serrée  peut  causer  de 
l'ombre  ou  de  la  distorsion  le  long  de  la  marge 
intérieure. 

Blank  leaves  added  during  restorations  may  appear 
wilhin  the  texi.  Whenever  possible,  ihese  hâve  been 
omitted  from  lilming  /  Il  se  peut  que  certaines  pages 
blanches  ajoutées  lors  d'une  restauration 
apparaissent  dans  le  texte,  mais,  lorsque  cela  était 
possible,  ces  pages  n'ont  pas  été  filmées. 


0 


Additional  commenls  / 
Commentaires  supplémentaires: 


L'Institut  a  microfilmé  le  meilleur  exemplaire  qu'il  lui  a 
été  possible  de  se  procurer.  Les  détails  de  cet  exem- 
plaire qui  sont  peut-être  uniques  du  point  de  vue  bibli- 
ographique, qui  peuvent  modifier  une  image  reproduite, 
ou  qui  peuvent  exiger  une  modification  dans  la  métho- 
de normale  de  filmage  sont  indiqués  ci-dessous. 

Coloured  pages  /  Pages  de  couleur 

Pages  damaged  /  Pages  endommagées 

□  Pages  restored  and/or  laminated  / 
Pages  restaurées  et/ou  pelliculées 

0   Pages  discoloured,  stained  or  foxed  / 
Pages  décolorées,  tachetées  ou  piquées 

n7|  Pages  detached  /  Pages  détachées 

j  \/j  Showthrough/ Transparence 

r~y  Quality  of  print  varies  / 

I  ^1  Qualité  inégale  de  l'impression 

Includes  supplementary  material  / 
Comprend  du  matériel  supplémentaire 

Pages  wholly  or  partially  obscured  by  errata  slips, 
tissues,  etc.,  hâve  been  refilmed  to  ensure  the  best 
possible  image  /  Les  pages  totalement  ou 
partiellement  obscurcies  par  un  feuillet  d'errata,  une 
pelure,  etc.,  ont  été  filmées  à  nouveau  de  façon  à 
obtenir  la  meilleure  image  possible. 

Opposing  pages  wilh  varying  colouratlon  or 
discolourations  are  filmed  hvice  lo  ensure  the  best 
possible  image  /  Les  pages  s'opposant  ayant  des 
colorations  variables  ou  des  décolorations  sont 
filmées  deux  fois  afin  d'obtenir  la  meilleure  image, 
possible. 


D 
D 


D 


Pagination  irrégulière. 


i 

This  ilem  is  filmed  at  ihe  réduction  rsîio  checked  below  / 

Ce  document  est  filmé  su  taux  de  réduction  indiqué  ci-dessous. 

f 

lOx                                 14x                              18X                               22x 

26x                              30x 

^ 

' 

12x                              16x                             20x 

2Ax                              28x                              32x 

The  copy  filmed  hère  has  been  reproduced  thanks 
to  the  generosity  of: 

La  Bibliothèque  de  la  Ville  de  Montréal 


L'exemplaire  filmé  fut  reproduit  grâce  à  la 
générosité  de: 

La  Bibliothèque  de  la  Ville  de  Montréal 


The  images  appearing  hère  are  the  best  quality 
possible  considering  the  condition  and  legibility 
of  the  original  copy  and  in  keeping  with  the 
filming  contract  spécifications. 


Original  copies  in  printed  paper  covers  are  filmed 
beginning  with  the  front  cover  and  ending  on 
the  last  page  with  a  printed  or  itiustrated  impres- 
sion, or  the  back  cover  when  appropriate.  AI! 
other  original  copies  are  filmed  beginning  on  the 
first  page  with  a  printed  or  illustrated  impres- 
sion, and  ending  on  the  last  page  with  a  printed 
or  illustrated  impression. 


The  last  recorded  frame  on  each  microfiche 
shall  contain  the  symbol  — »-(meaning  "CON- 
TINUED"),  or  the  symbol  V  (meaning  "END"), 
whichever  applies. 

Maps,  plates,  charts,  etc.,  may  be  filmed  at 
différent  réduction  ratios.  Those  too  large  to  be 
entirely  included  in  one  exposure  are  filmed 
beginning  in  the  upper  left  hand  corner,  left  to 
right  and  top  to  bottom,  as  many  frames  as 
required.  The  following  diagrams  illustrate  the 
method: 


Les  images  suivantes  ont  été  reproduites  avec  le 
plus  grand  soin,  compte  tenu  de  la  condition  et 
de  la  netteté  de  l'exemplaire  filmé,  et  en 
conformité  avec  les  conditions  du  contrat  de 
filmage. 

Les  exemplaires  originaux  dont  la  couverture  en 
papier  est  imprimée  sont  filmés  en  commençant 
par  le  premier  plat  et  en  terminant  soit  par  la 
dernière  page  qui  comporte  une  empreinte 
d'impression  ou  d'illustration,  soit  par  le  second 
plat,  selon  le  cas.  Tous  les  autres  exemplaires 
originaux  sont  filmés  en  commençant  par  la 
première  page  qui  conporte  une  empreinte 
d'impression  ou  d'illustration  et  en  terminant  par 
la  dernière  page  qui  comporte  une  telle 
empreinte. 

Un  des  symboles  suivants  apparaîtra  sur  la 
dernière  image  de  chaque  microfiche,  selon  le 
cas:  le  symbole  — ♦►  signifie  "A  SUIVRE",  le 
symbole  V  signifie  "FIN". 

Les  cartes,  plancheSj  tableaux,  etc.,  peuvent  être 
filmés  à  des  taux  de  réduction  différents. 
Lorsque  le  document  est  trop  grand  pour  être 
reproduit  en  un  seul  cliché,  il  est  filmé  à  partir 
de  l'angle  supérieur  gauche,  de  gauche  à  droite, 
et  de  haut  en  bas,  en  prenant  le  nombre 
d'images  nécessaire.  Les  diagrammes  suivants 
illustrent  la  méthode. 


1 

2 

3 

4 

5 

6 

MICROCOPY    RESOLUTION    TEST    CHART 

(ANSI  and  ISO  TEST  CHART  No.  2) 


1.0 


l.l 


1^ 

In* 

1^ 


IIIIIM 
IIIIIM 
!■■ 


il  2.5 
Z2 

2.0 


1.8 


1.25 


1.4 


1.6 


J  "-^PLIËD  ItVHGE     Inc 

~  <   East    Mair   SIreel 

■^■'  lester,    New   York        UBOi       USA 

=L.  i6)    482  ~  0300  -  Phone 

S=  ^.'16)   288  -  5989  -  Fax 


'%  "^>' 


MANDEMENTS 


DES 


BVEQUES  DE  QUEBEC 


MANDEMENTS 

LETTRES  PASTORALES  ET  CIRCULAIRES 


DKS 


EVEQUES   DE   QUEBEC 


•■•^ 


(Nouvelle  Série) 

SON  ÉMINENCK  LE  CARDhXAL  TASCMEKE.- 


vu 


Volume  Cinquième 
Neuvième  de   la   collection   complète 


Gagnon 


x1p6„ohi>>Quebec 


1898 


71877 


—  5  — 


(N"  255) 


LETTRE   PASTORALE 

DE  MONHEIONEUR    L'AUCHEVAqUE  BE   (JYIlbNE,    ADMtNISTRATETJR 

DR  l-'AKCHIDIOCfcSB    DE   (ilÉlIKC,    l'KOMUI.dUANT    I,'EN<Y('LI(iUE    "  AKKAUI   VOS  " 

rtlR  LES    ÉCOLES    DU   MAMTOBA. 


LOUIS-NAZAIRK    RÉGIN,    par  la    ciiace   r.E   dieu   et    du 

Sli:(iE   Al'OSTOLIOL'E,     AncHEVÉQUE    DE    CYIIKNE,     ADMINISTRATEUR    DE 

i.'auciiidiockse  de  quéiiec. 


Au  clerfjê  séculier  et  rà/ulicr,  aux  Communautés  religieuses  et  à 
tous  les  fidèles  (lu  dit  avcliidioccse,  suiut  et  bénédiction  en 
Notre  Seitjneur 


Nos  Très  Cliers  Frères, 


Nous  sommes  heureux  de  porter  aujourd'hui  à  votre  con- 
naissance l'Encyclique  que  Notre  Très  Saint  Père  le  Pape 
Léon  XIII  vient  d'adrp«ser  aux  Archevêques,  aux  Evoques  et 
autres  Ordinaires  de  u  ConTédération  canadienne  en  union 
avec  le  Siège  Apostolique. 

Nous  attendions,  pour  la  publier,  que  tous  les  Archevêques 
et  Evêques  de  la  Puissance  l'eussent  reçue  et  eussent  signé 
la  lettre  collective  Qui  devait  l'accompagner.  Mais  voici  que  le 
Pape  demande  de  promulguer  sans  retard  ce  document  impor- 
tant, qui  n'a  été  expédié  encore  qu'à  Nous  seul,  en  Notre  qua- 
lité de  Coadjutenr  de  Son  Eminence  le  Cardinal  Archevêque 


—  (j  - 


Ai'  l'K-lisi!  imHropoIitaiiif  .J;;  QuébL'c,  E.^liso  môi-e  do  toutes  les 

Eglises  (lu  C;iiiai|;i. 

Ci'tU'  I':iioy(Ji([iif'  (H.'iil  alteiiiliic  depuis  loiigii-mps.  Avec  l'en- 
seiKiiomeiit  de  riiiriiillibln  docteur,  la  décision  du  plus  auf,'usl.e 
tribunal  qui  soit  sur  la  terre,  elle  nous  apporte  nu  nou"veau 
télnoisua,^e  de  la  sollicitude  et  de  raU'ectiou  paternelle  du  Chef 
tie  i'Hglise  envers  iioli'c  pays. 

Voilà  vin<,'t  ans  (jue  Léon  XIII  gouverne  le  monde,  vingt  ans 
consacrés  sans  relAche  à  la  sanctiilcalion  des  âmes,  à  la  piédi- 
cation  de  la  vérité,  à  la  Ifilte  pacifique  pour  le  bien,  à  l'union 
des  es[.rils  et  des  cuMirs.  Ses  lettres  resteront,  sans  contredit, 
l'un  des  plus  glorieux  monuments  de  la  papauté.  Elles  ont  cou' 
4ui8  l'admiration  de  l'univers,  elles  sont  esprit  et  vie.  Tontes 
les  (inestions  qui  intéressent  davantage  l'individu,  la  l.unille  et 
ll;i  société,  la  science  et  la  foi,  Léon  Xlll  les  a  successivement 
traitées;  les  grands  problêmes  q\ii  agitaient  les  peuples,  il  en  a 
donné  la  solution  ;  il  est  vraiment  le  maiire  de  son  siècle 

Mais  s'il  a  enseigné  l'Eglise  universelle,  il  n'a  pas  négligé  les 
Eglises  particulières,  et  il  n'en  est  presque  point  aujourd'hui, 
en  Orient  comme  en  Occident,  auxquelles  sa  voix  ne  se  soit  fait 
entendre,  et  qui  n'aient  re(;n  de  sa  bouch(j  angiiste  des  conseils 
et  une  direction.  Son  grand  cœur  embrasse  toutes  les  nations, 
les  plus  humbles  comme  les  plus  puissantes,  celles  qui  ont  des 
siècles  derrière  elles  et  celles  qui  commencent,  celles  qui  sont 
ïestéts  dans  la  voie  droite  et  celles  qui  s'en  sont  détournées. 
Pour  toutes  et  pour  chacune,  son  admirable  intelligence,  enri- 
chie des  plus  beaux  dons  de  la  nature  et  de  la  grâce,  a  été  une 
Uunière  comme  le  Verbe,  son  divin  exemplaire,  dont  elle  con- 
îiinue  l'œuvre  et  le  bienfait. 

Naguère  parlant  aux  Evèqnes  d'Autriche,  d'Allemagne  et  de 
Suisse,  au  sujet  de  la  question  de  l'éducation,— question  qui. 
plus  que  tontes  les  autres  peut-être,  est  l'objet  de  ses  préoccu- 
pations  et  de  son  zèle,— -il  résumait,  dans  une  page  magninque, 
les  principes  que  les  catholiques  ne  doivent  jamais  perdre  de 
vue. 

Nous  avons  été  frappé  de  cet  enseignement  si  clair,  si  ferme, 
cl  qui  répondait  si   parfaitement   aux  besoisis  de  uotrc  époque 


nj;i;ét'.  Li'on  XIII  cxIiorUiit  l.-s  Fv^|iit's  i'i  ne  licn  né^'lij,M'r  pour 
niaiiilciiir  la  l'ai  plfiin;  «'t   t'iilièn- (laiis  loiiles  l.'s  écoles,  ci'IIhs 
desj.'Uiit's  cnfauls  et  celles  qu'on  appelle  secoudairus  ou  acndé- 
niiqiics     II    mettait  en   },'ar(lu  eonl:u   l'écoli'    mixte  ou   neutre, 
celle  où  la  leb^'ioii   o-t  altérée   et   celle  d'où  elle  est  bannie! 
L'inditrérenlisme  on  la  iieulralilé  dans  l'école  lui  apparaissait 
nomme  un  8acrilè;,'e  et  il  mi  craij,Miaii  pas  di-  dire  (\n>i  «organi- 
ser rensi'JKneiMent  de  manière  à  lui  enlever  tout  point  de  con- 
tact avec    la  religion,    c'est  corrompi'e  dans  l'îl'ut!   les  f^ormes 
mêmes  ilu  beau  et  de  l'honnête,  c'est   prépar.-r    non   pomt  des 
défenseurs  do  la  patrie,  mais  i.ne  peslo  et  un  llôau  pour  le  genre 
humain.  11  Puis  désire, ix  de  faire  bien  comprendre    aux   chefs 
de  famiib!  et  à  tous  ceux  qui  doiv.-nt  s'occuper  d'édiicaliou,  que 
ce  que  l'enfant  réclame,  comme  baptisé  et  calholiiiue,  ce  n"esl 
pas  seulement   un    peu    d'instruction    religieuse    reléguée  an 
second   laug,    mais  nu    enseignement    pénétré   tout  entier  de 
J'esprit  chrétien,  il  écrivait  ces  belles  piroles  que  nous  aimons 
•à  reproduire  ici  :  «Il   faut   non  seulement  (jue  la  religion  soit 
tjuseignée   aux   enfants  à   certauies   heures,   mais  que  tout  le 
reste  de  l'enseignement    exhale    comme   une    odeur  de  piété 
«hrétionne.  Sans  cela,  si  cet  arôme  sacré  ne  pénètre  pas  et  ne 
ranime  pas   l'esprit   des  maîtres   et    des  élèves,    l'instruction, 
<inelle  qu'elle   soit,    ne   produira  que   peu  de  fruits,   et   aura 
souvent,   au  contraire,  des  inconvénients  fort  graves.» 

Ces  importantes  leçons.  Nos  Très  Ghers  Fières,  Léon  XIII  les 
répète  aujourd'hui  en  s'adressant  à  nous  d;i  ,s  la  lettre  magis- 
traie  que  nous  avons  mission  de  promulguer.  Les  catholiques 
du  monde  entier  en  tireront  profit,  mais  c'est  h  vous  surtout 
■qu'incombe  le  devoir  de  les  écouter  avec  le  plus  profond  res- 
pect et  (le  les  mettre  ndèlement  en  pratique. 

Que  l'immortel  i'oiitife  daigne  ainsi  particulièrement  s'occu- 
per de  nous,  étudier  nos  multiples  b-'soins,  se  rendre  un  compte 
•exact  de  notre  état  social,  de  nos  forces  et  de  nos  faiblesses. 
<:hercher  la  cause  des  maux  dont  nous  souffrons  et  des  luttes 
<]in  nous  divisent,  pour  nous  indiquer  la  voie  qu'il  faut  suivre 
«t  les  remèdes  que  nous  devons  employer,  c'est  assurément 
pour  le  Canada  tout  entier  un   honneur  insigne  et  un  inafi- 


préoiable   avantage.  Celui  à  qui  i!  a  été  dit  ')ai 


—  8  — 
,„,„.™  , .  Pa^--.neaux  --b™«j;  -  connue  .. 

vira,;  ::;;:«  l;'neTde''::,'d,.es,e  e.  ae  toKedoOnne 
^uè  .a  mal.  a  ùacées  fo™.ront  l'un  des  plu,  beaux  chap.tres 
de  noire  hislcire  nalionale. 

Mds  nourqnoi  le  Pape  a-t-il  parlé  à  vos  Evoques,  et  par  eux  à 
lovU^penl  canadien?  Pourquoi  vienl-il  vous  rappeler,  avec 
1  deC  peut-être  qu'il  ne  l'a  encore  fait  dans  aucun  des 
ScumelrLaués  de  son  autorité,  '-.règles  immuabe^^ 
les  enfants  de  l'Eglise  ne  sauraient  jama.s  se  A^^^^^ 
matière  d'instruction  et  d'éducation?  Il  est  '.  que  vous 
sachiez,  et  nous  allons  vous  le  dire  brièvement. 

Depuis  leur  entrée  dans   la  Goufédération  canadienne    les 
caU^oTigies  du  Mauitoba  avaient  leurs  écoles  où  leurs  en  a  t 
éîa  entlistruils  conformém^.U  à  leurs  principes  religieux  et  à  a 
di  ^^tion  de  l'Eglise.  Ils  possédaient  ces  écoles,  non  pas  en  ver  u 
d'.H.e  concession  ou  d'une  tolérance  quelconque,  mai*  en  vertu 
d'uTnac  e  so  e„nel  que  l'honneur  et  la  justice  défendaient  de 
t.     1       da'  lequel  ils  mettaient  leur  absolue  conliauce.  Res- 
p  ctueux  enx-mêLs  pour  les  convictions  et  les  libertés  de  ceux 
Sue  partageaient  pas  leurs  croyances,  ils  demandaient,  non 
ne  faveur,  mais  simplement  l'exercice  du  droit  qn'H*  ava  ent 
ré  ever  leurs  enfants  suivant  les  dictées  de  leur  conscience 
Pedait  vingt  ans,  ces  di-oi.s  furent   reconnus    et  la  pa.x  e 
rhâ'monie  régnèrent  dan.  lonte  la  province  du  Ma.ntoba.  Tout 
à  co  7  pour  des  raisons  que  nous  n'avons  pas  à  rechercher  ici, 
n     £o    une  loi  malheureuse  vint  jo-  ';-  ^^^;:';^  Z 
milieu  de  nos  frères  et  1.  ur  enlever  à  eux,  les  plus  faibles,  les 
mini  nombreux,  les  pins  pauvres  de  cette  contrée  une  hber^ 
eue  leur  assuraient  des   engagements  sacres  et  a  laquelle  i  s 
enaient  plus  qu'à  leur  propre  vie.  Leurs  écoles  disparaissaient 
pou  "le  place  à  des  écoles  publiques,  à  l'érection  et  à  l  en  re- 
Uen  desquelles  ils  étaient  forcés  de  contribuer  de  leur  argen 
et  que  enr  conscience  de  catholique  leur  faisait  cependant  un 
devX  d'interdire  à  leurs  enfants  à  cause  des  règlements  qui  y 
Sent  suivis,  des  livres  qu'on  y  adoptait,  de  la  neutrahte  rel  - 
S;'«"  nn'on  ;  introduisait.  Ils  se  sentirent  blessés;  Us  compri- 
îentd'autant  plus  l'injustice  dont  ils  étaient  victimes  que,  a«n. 


—  9  — 


une  autre  province  où  les  protestants  sont  le  petit  nombre,  les 
frères  de  ceux  qui  leur  l'avjssaient  leurs  droits  étaient  traites 
par  les  catholiqnes  avec  une  équité  et  une  cordialité  haute- 
ment reconnues  de  lous.  Ce  fut  une  ère  de  deuil  et  de  sacriiices 
qui  commença  pour  eux.  Ils  protestèrent  noblement,  énergique- 
ment,  et  dans  tout  le  pays,  on  peut  le  dire,  tous  ceux  qui  ont 
le  sens  de  la  justice,  et  pour  qui  les  stiiuilations  d'un  conti'at 
ne  sont  pas  chose  vaine,  qu'ils  appartinssent  on  non  à  la  même 
foi,  protestèrent  avec  eux.  Après  des  revendications  restées 
malheureusement  sans  etfet,  la  lutte  légale  s'engagea.  11  s'agis- 
sait d'une  question  qui  intéressait  au  plus  haut  point  la  con- 
science catholique  ;  les  Evoques  ne  pouvaient  donc  pas  rester 
neutres  et  inactifs  ;  ils  furent  fidèles  au  devoir;  nuis  ensemble, 
ils  firent  appel  aux  catholiques  et  à  tous  les  citoyens  sincères 
et  loyaux.  Jl  leur  semblait  qu'une  cause  si  juste  et  si  sainte 
devait  triompher  bientôt.  Leurs  enseignements  et  leurs  con- 
seils sont  encore  présents  à  vol'"  mémoire  ;  la  postérité,  nous 
en  sommes  certains,  leur  sera  .•ouuaissante  de  ce  qu'ils  ont 
fait  pendant  ces  douloureuses  années,  en  faveur  d'une  minorité 
opprimée. 

Hélas!  une  question  que  l'on  aurait  pu  si  facilement  et  si 
promptement  résoudre  d'après  les  seuls  i)r:ncipes  d'équité  natu- 
relle, rencontra  des  conqjlications  nombreuses  et  inattendues. 
Portée  de  tribunal  en  tribunal,  elle  tomba  dans  l'arène  politi- 
que. Là  encore,  comme  c'était  leur  droit  et  leur  devoir,  les 
Evèques  se  plaçant  au-dessus  de  tous  les  intérêts  de  partis  et  de 
toutes  les  spéculations  de  )a  politique,  essayèrent  de  la  faire 
triompher,  parce  que,  alors  comme  avant,  elle  restait  toujours 
une  question  de  conscience,  et  ils  ne  pouvaient  pas  l'abandon- 
ïier.  La  loi  fédérale  proposée  pour  la  résoudre  échoua,  et, 
depuis  ce  moment,  notre  pays  conlinua  d'être  le  théâtre  de 
luttes  pénibles.  L'n  nouveau  gouvernement  remplaça  l'ancien, 
€t  nous  apprîmes  un  jour  qu'entre  lui  et  le  gouveruenient  du 
Manitoba  une  entente  était  survenue,  un  compromis  avait  été 
<ii'rôté. 

Ce  compromis  n'était  pas  la  restitution  des  droits  violés,  il 
n'était  pas  même  une  amélioration  qui  pouvait  so  concilier  avec 
—   1 '^-i "j» u!Liii,3 -ac  1  ij^ii^e.   vjOmmcnt  i  episCupat 


10  — 


aurail-il  p"  l'appronvor 


?  Il  le  déclara  donc  inaccepUible,  et.  les- 


calholiLiuos  du  Maiiiloba  continuèrent  à  soutenir  leurs  [.ropres 
écoles  au  prix  des  plus  grands  sacrifices. 

La  situalion  devenait  de  plus  en  plus  tendue.  La  question 

hef  vénéré  de  l'Eglise,  que  les  calho- 


fnt  déférée  au  Pape,  à  ce  c 


lianes  reconnaissent  comme  leur  pasteur  suprême, 


iq 
diplomate,  à  ce  ma 


a  ce  cra 


nd 


lire  prudent  et  sage  que  ceux  même  qui  ne 


sont  pas  ses  fils  ont  plusieurs 


fois  choisi  pour  arbitre  dans  leurs 


Ités.  Comme  il  l'avait  fait,  en  des  circonstances  analogues» 
d'autres  peuples,  Léon  XIII  voulut   bien  se  faire  notre 
ide.    Mais  avant  de  se  prononcer  sur  \ine 
et  alîu  de  donner  satisfaction  à  tous,  le 
Délégué  Apostolique,  et  le  char- 
avoir  entendu   les  parties  iuté- 


ditlicu 

poui 

docteur  et  notre  g\i 

question  aussi  gr 


[ive 


Souverain  Pontife  nomma  un 
gea  de  lui  faire   rapport  après 

resséi'S. 


Léon    XIII  nous    parle  donc  aujourd'hui,  Nos    Très  Cher» 

cœur   l'empli  de  la  plus  vive 


Frères,  non  seulement  avec  un 


ilI'.Anion,  mais  après  avoi 


r  tout  étudié,  tout   pesé  mûrement, 


conliaiit  que  sa  parole  sera  accueillie  comme  une  parole 
et  de  paix. 

Son  admirable  Kncycliciue  po 


d'éq 


ui'e 


breui 


l  salutaires  insiructious, 


lion  lie  la  commenter  aujoui 


urrait  fournil-  le  sujet  de  nom- 
mais ce  n'est  pas  noire  inten- 
•d"hui.  Nous  voulons  simplement  la 


promulguer 


«n  en  donnant  le  sens   et  la  po 


ri  eu.    Ce  sens,  du 


reste,  tst  bien  clair  et  ne  saur 


;ii 


t  fournir  matière  à  discussion. 


Ap 


res 


avoir 


navé  un   juste  tribut  d'hommages  aux  gl 


01  res 


re 


ligienses  (jui  ont  marqué  les  oiigii 


les  et 


t  les  progrès  de  l'Eglise 


du  Canada,  après  avoir  rapp 


lé  ce  que  l'Eglise  a  fait  au  milieu 


de   nous  pour  l'instruc 

après  avoir  mis  le  pi-uple  canadien 


lion  de   l'enfance  et  de  la  jeunesse,  et 


plus  po 


au   «niveau  des  peuples  les 
lices  et  les  p'ins'glorienx, »  et  en  avoir  fait  «leur  émule,» 


Léon  XIII  se  hâte  d'aborder,  po 


nr  la   résoudre,   la  grande  con- 


troverse se 


olaire   dont  nous  avons  parlé  plus  haut.   On   peut, 


dans  sa  Leare,  distinguer  trois  partîtes  principales  : 

!=—  Principes  de  l'Eglise  catholique  en  matière  d'éducation  ; 
2.._  Appréciation  de  tous  les  événements  qui  se  rapportent 


—  11  — 

à  la  question  scolaiid  du  Manitoba  depuis  la  loi  de  1890  jusqu'à 
ce  jour; 

8»  — Devoir  des  calholiques  et  de  tous  les  citoyens,  relative- 
ment à  cette  question,  pour  l'avenir. 

PREMIÈRE    PARTIPJ 

PRINCIPES    DE    LEGLISli    CATHOLIUUE    EN    MATIÈUE     D'ÉDUCATION. 

t 

Dans  celte  première  partie  Léon  XIII  enseigne  :  1.  — Qu'il 
appartient  par-dci^sus    tout    aux    parents,   sous    la   conduite   et 


avec   le   concours   de   l'Eglise,   de 


enfants  et  à  leur 


[)ourvoir  à   l'édiicalion  des 


as.-iurer  un 


vienne  el  s'adapte  à  leurs  crov  inces  rel 


genre  d  enseignement   qui   con- 


igieiises.  'i  De  voir,  ( 


lit-il, 


dans  quelles  insliln'.ions  seioiil  élevés  les  enfants,  (luels  maîtres 
seront  appelés  à  leur  donner  des  préceptes  de  morale,  c'est  un 
droit  inhérent  à  la  piiiss.iiice  palernclli'. »  Voilà  pourquoi  on 
peut  voir  dans  les  lois  de  1800  qui  ont  frappé  nos  coreligion- 
naires du  Maniloba,  non  seulement  une  violation  du  pacte 
fédéral,  mais  encore  une  atteinte  déplorable  portée  aux  droits 
impresci'iptibles  de  l'Egiise  et  des  parents. 

?.  —  Léon  XIII  condamne  énergiiincmeiil.  comme  il 
souvent  déjà,  les  écoles  nri.xtes  et  neutre 


a  fait 


(I  II  faut  fuir  à  tout 
prix  comme  très  funestes,  dit-il,  en  parlant  de  ces  dei'nières,  les 
écoles  où  toutes  les  croyances  sont  accmnllies  indilleremment 
et  traitées  de  pair,  comme  si,  pour  ce  qui  regarde  Dieu  et  1 
choses  divines,  il  i 
doct 


es 


m 


portait    peu    d'avoir   ou    non   de   saines 


nues  et  d'adopter  la  v.^rité  on  rerieuru 

3.— Léon  XIII  définit  l'école  catholique  celle  qui  est  tenue 
par  «des  maîtres  catholiques,  dont  les  livres  de  lecture  et  d'en- 
seignement sont  approuvés  par  les  évoques,»  el  dont  le  système 
s'harmonise  avec  les  besoins  et  les  devoirs  religieux  des  jeunes 
élèves.  En  dehors  de  ces  conditions,  l'école  oli'ie  aux  enfants 
catholiques  les   dangers  les  plus   graves,  et  c'est   une   suprême 

es  pères  de  famille 
eur  a  confié   le 


injustice  (le  mot  est  de  Léon  XIII)  de  forcer  1 

à  y  exposer  ceux  dont   l'Auteur   delà  nature   1 

soin.  «  Quand  les  catholiaucs  (leman.ileiit 

de  le  demander  et  de  le  revendiquer  —  que  l'enseignement  des 


,1  1, 


t  '-  tt  I      u»^- 1  Ul  I 


—  12  — 

maîtres  coiicopfle  avoc  la  relision  de  leurs  enfaïUs,  ils  usent  de 
leur  droit.  Et  il  ne  se  pourrait  rien  faire  de  plus  injuste  que  de 
les  mettre  dans  rallernative  o\i  de  laisser  leurs  enfants  ..-roitre 
dans  l'i^'uoranee.  ou  (le  les  jeter  dans  un  milieu  qui  constitue 
un  danger  suprême  pour  leurs  âmes.  » 

DEIXIKME  PARTIE 


APPlUiOIATlON    DE   TOUS    l.ES  'ÉVÉNEMENTS   QUI    SE    RAITORTENT 

A    LA    QUESTION    SCOLAIRE  DU    MANITOIBA    DEPUIS    LA    LOI 

DE    1890   jusqu'à   ce   JOUR. 

1.  —  Puisque  la  loi  de  ISDO  constituait  ime  véritable  injustice 
envers  la  minoriié  catholique  du  Manitoba,  c'était  le  devoir  des 
évoques  de  prendre  la  défense  de  cette  minorité,    fis  l'ont  fait, 
et  Léon  XIII  veut  bien  les  en  louer  en  ces  t-rmes:  «  Aussi  lors- 
que  la  nouvelle  loi  vint  frapper   l'éducation  catholique  dans 
la  province   du    Manitoba,  était-il  de  votre  devoir,  Vénérables 
Frères,  de  protester  ouvertement  contre   l'injustice  et  contre  le 
coup  qui  hii  était  liulé;  et  la  manière   dont  vous  avez   rempli 
ce  devoir  a  été  une  preuve  de  votre  commune  vigilance  et  d'un 
zèle  vraiment  digne  d'évèqnes.  Et  bien  que  sur  ce  point  chacun 
de  vous  trouve  une  approbation  suilisante  dans  le  témoignage 
de  sa  conscience,  sachez  néanmoins  que  Nous  y  ajoutons  Notre 
assentiment  et  Notre  approbation.    Car  elles  sont  sacrées,  ces 
choses  que  vous  avez    cherché,  et  que   vous  cherchez  encore  à 
Ijrotéger  et  à  défendre.  » 

2. —  Tous  les  hommes  honnêtes,  tons  les  catholiques  surtout 
auniiont  dû  s'unir,  eu.x  aussi,  pour  défendre  une   cause   dont 
l'importance  ne  saurait  entrer  en  comparaison  avec  de   siirples 
intérêts  politiques.  Malheureusement  l'esprit  de  parti  est   venu 
empêcher  raccoinplissement  de  ce  devoir  sacré,  et  le  Saint-Père 
le  déplore  amèrement.     «Ce  qui   est    plus   déplorable  encore, 
dit-il,  c'est  (lue  les   catholiques   canadiens  eux-mêmes   n'aient 
pas  su  se  concerter  pour  défendre  des  intérêts  dont  la  grandeur 
et  !a  gravité  devaient  imposer  silence  aux  intérêts  des  partis 
politiques  qui  sont  d'ordre  bien  inférieur.  » 


— 13  — 

:?.— La  convcnlioii  effectuée  onrie  le.>  .■imontés  fédérales 
il'Olinwa  et  le  gouvernement  provincial  de  Winnipeg,  conven- 
tion à  laquelle  on  a  voulu  donner  le  nom  de  règlement  de  la 
question  scolaire,  est  déclarée  défectueuse,  imparfaite,  insuf- 
fisante, et  par  conséquent  ne  saurait  être  acceptée  comme  une 
solution  équitable  de  la  question.  «C'est  beaucoup  plus,  dit 
Leou  XIII,  que  les  catholiques  demandent  et  qu'ils  ont—  per- 
sonne n'en  doute-  le  droit  de  demander.  Pour  tout  dire  en  un 
mot,  il  n'a  [.as  encore  été  pourvu  suffisamment  aux  droits  des 
catholiques  et  à  l'éjucatiou  de  nos  enfants  au  Manitoba.  „ 
C'est  donc  avec  raison  (]ue  c-tle  convention  a  été  répudiée  par 
l'épiscopat  et  que  ia  minorité  manitobaine  n'a  pas  voulu  s'v 
soumettre. 


TROISIÈME  PARTIE 


DEVOIRS     DES     CATHOLruOKS    ET     DE     TOUS     LES      CrrOVKNS, 
RELATIVEMENT    A    CETTE     QUESTION,    POUR    l'aVENIR. 

Ce  n'est  pas  assez  de  constater  l'injustice  commise  et  rin^nfR- 

sance  des  moyens   proposés  jusqu'ici   pour  sa    réparation  •    il 

importe  de  tracer  une  ligue  de  conduite  pour  l'avenir     E'  J'esL 

ce  que  fait  Léon  XIII  dans  la  dernière  partie  de  son  Encvcli. 
que.  ' 

1    —  Les  catholiques   sont  tenus  de    travailler  à  reconquérir 
par  tous  les  moyens  légau.x  à  leur  disposition,  lenrs  droits  dan' 


s 
est 


*nir  plénitude  :  «  C'est  à  quoi,  dit  le  Pane,  l'on  doit  viser,    c'e 
I"  but  que  l'on  doit  poursuivre  avec  zè.e  et  prudence.  » 

2  —  Dans  cette  lutte  diflicile,  où  tous  ne  doivent  avoir 
(jn'une  seule  ambition  et  qu'un  même  désir,  faire  rendre  pleine 
justice  a  la  minorité,  si  d'honnêtes  divergences  d'opinion  peu- 
vent se  produire,  il  faut  cepemlant  que  ces  divers  sentiments 
e.vposes  en  toute  modestie  et  charité,  finissent  par  s'eiliicer  et 
se  foudre  en  quelque  sorte  dans  une  commune  pensée  et  une 
li'alernelle  unanimité.    Le  prin.npe  de  cette  unité  de  vues  et 

(I  ;ir>tinti      f>'ni?i   I'.,,,  i„,.:  >  a    -t   i,i    !■         i-  -     •  , 

■.  '-'•■'••'  •  '  ''"t..-nte  i-t  ia  direction  episcûpale,  sans  laquelle 

nen  ne  doit  se  faire  ni  s'entreprendre,  non  sine  rœiskio  vrslro. 


u  — 


3.__  Li^s   catholiiiiies    m 


iiilobains    doivent    èm;    disposés 


comme  ils  Tonl  toujours  t!le,u 


accepl 


er.  sîins  cesser  de  réclamer 


iusli 


c?  entière,  les  réparations  par 


lielles  qr.'ils  penvcMil  obtenir, 


pou 
de  l'E 
Ire  cou 


rvu,  ua 


lurellemiMil,  ([u'elles   répom 


use  (H 


lassent  disparaître  dt: 


s  ec 


iltMil  aux   enseignements 
;o!es  renseignement  nen- 


idamné  par  le  Souverain  Poutit 


■  Le  Sain 


■  Père,  coerianl 


calholiqnes,  (  xpiiuie 
prudence  qu'on 


spo 


iir  ( 


Cl 


,1  (lri:.il   (l'a Item 


bon    vonloii'  el  à  l'esprii 


grâce  aussi  an 
Canadiens,  cette  (ineslmn  épi 
>in(maent  salisfaisani 


dans  rexcellence  di;  la  cause  des 
j,„>,  jTiàce  à  réqnité  et  à  la  vraie 
lie  de  nos  j^onvernements, 
de   justice   de  tons  les 


neusi!  finira  p: 


n.'cevoir  une  solu- 


tion pi 

arriver 

jialistes  dont  la  lâclu-  <■ 


U  com 


lie   aussi  beaucoup,  pour 


à  ce  résu  tat 


Mir  H 


concours    lova 


l  et  éclairé  des  jour- 


st  si  no 


peuvent  digneni 


Mo  et  si  importante,    mais  qui  ne 
ri'sneclant    les 


Mit.  i'cniplir   leur  mission    q 


iren 


droit 


ci,"  l;i  vérité,  de  la    justice 


lie  la    reliuimi,    et  en   suivant 


avec  obéissai 


ICC  1rs   direction^  ep 
))•(/?»  (lurt(i)-il(itnn. 


iscopak's 


Vryrantur  uc  scuiclc 


5.  —  Tant  (jne  jm 


n'aura  fias  c 


té  obtenue,  les  catlioliiiues 


t  de  leurs  aumônes  au  soutien  di 


aideron 

Maniloba,  et  ils  iif  sauraieii 


Cl 


coles  calholi(iiies  du 


aire  une 


œuvre  meilbnire  et  plus 


Pour  notre  part  nous  voulons  q 


sainte. 

Maiiitobiu   aiiprouvét 


e  l'iruvrc 


(lu   denier  du 


par  le  Saint  Siège, 


soit  encouragée   par 


tous 


les  catholiques  de  notre  diocèse 


G.-— Les  évèqnes   doivent  voir  à 


,i.\  qui  dirigent  les    eta 


avec  le  coucou i>  d.   cet 

cation,  on  élabore    av 

éludes,  el  qu'on  n'admette  comme   p 


ce   que,  par  leur  autorité  et 
blissemeiits  d'édu- 


'(•  soin  et  sage^se 


ro 


pou 


'5 

rvus 


des 


.la.il- 


[ue  comportent 


tout  le   piograinine  des 
fesseurs  que  des  hommes 
les    ton  étions  de    l'eiisei- 


gneiTient  so 


lide  et  proroiidémenl  religieux. 


Voilà,  N.-T.-C-F,   celte  Encyclique   i 
liiez  la  traduction  nllicielle  à  nous  en\ 
lui-même. 


Ce  ([irelle  déclare,    t 


Jo   Léon  XI II   dont  vous 
ovée   par   le   Saint-Père 

lie 


e   qu'elle   prescrit,   ce   qu  e 


accomplissant  les 

l'unseuie.    iiuiia    >cii»."".-'    '•-'     ■" —  . 

Ô;,:-!.»,,;  de  „o,ro  .hargo  p^torale,  el  „„.,,  interdisons  comme 

.    .     •    _    ,-.  c;.,  c.,:,,i,.ié    toute   interprétation    contraue.     H  ne 

Zsr«le   pl.,s„uà   lau-e   appel  à  respr»  de  fol  et  de  soum.s- 


15 


sioii  dont  lions  vous  savons  ;iiii 


U'IIOII 


môs  envers  le  Saint  Siè''e.  Nous 


s  a 


If  |irucl.ini(>i-   liieii  liant:    Nons  somiiips  aii-de 


ssiis 


Ions  les  partis  |)oiiti(inos  ;  nous  ne  voiiloiij;  nous  iiiléoilerà 
ancuii  d'eux.  Ce  (pie  lions  désirons,  c'est  le  trioniplie  iVum 
cause  sacrée  et  non  le  trioni|ilie  d'un  parti.  Et  ce  Irioniphe, 
nous  avons  l'espérance  ([ne  tons    les  ho 


mines  de  cœur,  tons  les 


amis  de  la  justice  el  de  la  liberté  nous  aid-'rout  à  l'obtenir.    Il 
ne  s'auit  pas  de  revenir  sur  un  mallienreux  passé;    c'est  l'heure 
'u  ré|)aration  compile,  entière,  que  nous  attendons,   et  c'est 


(le 


cette  heiirt!  ([ne  loiiti'S  les  svmpal 


les    vaulanc 


tontes 

(,)ne    les    h  oui 


lies,  tous  les  nobles  conrajre: 


me 


généreuses  doivent   s'elîbrcer   do    hâter, 
publics   s'unissent    donc   et    recourent   aux 


moyens  (jne  la  sagesse  et  le  [lalriolisnit 
mettre  lin  au  violent  élat  de  choses   dont 


eur    inspirei'ont   pour 
nous  souffrons  tous. 


Ils  savent    les  moyens  d'action    iine    la    constilulion    autori 


Que  li>  salut  nous  vieiiiu?  d 


se 


n    LTOI 


ne  a  ré 


pan  r  1  inpislictM'ommis";  (ju'il  nous  v 
iiêment    fédéral,  par    une  loi    efiicaee    et    stal; 
l'avions  demandé  d 
nemeut  iinpéria' 
ve:ain  l'onlife,  nous  le  sav 


ivernenieiit  de   ^Vinlli[)ei,'   ame- 


leiine  du  j^onvei'- 
le,    ■■iin:n'.!    nous 


eja,  ou  même,  s'il  était  iiossib 


h\  du   f:onver- 


noiis  nons  en  réjouirons   et  le  cœur  du  Son- 


An  nom  de  la  justice,  n 
entre  tous  les  citoyens  d' 
protestanls— que  la  diversité  de  croyances  n 
nos  l'réres  —  de  nons  donner  la  main  et  de  travaill 


Déjà  un  grand  nombre   d'entr 


ons,  en  sera  consolé. 

u  nom   de  l'harmonie  ((ui  doit  léguer 

un  même  pays,  nous  demandons  aux 

'empêche  pas  J'ètre 

er  avec  nous. 


le  passé,  ont  acquis  des  lilres  à  noire    rec 


(.'  eux,  par  ce  (jn'ils   ont  l'ait  d.uts 


onnaissar.ce.   et    nuu; 


us  1  espéi'ons. 


leur  en  oiFrons  ici  l'expression  sinci^re.  Tous,  no 
écouteront  notre  voix;  ils  traitm-ont  cette  petite  mais  v;dllante 
minorilé  du  Manitoba  comme  ils  voudraient  èlre  traités  eux- 
mêmes  s'ils  étaient  à  sa  place.  Nous  comptons  sur  eux,  et,  qu'ils 
le  sachent,  la  vicioire  (jne  nous  remporterons  sera  la  leur  aussi 
que  la  nôtre,  car  ce   sera   la  victoire  du  droit  el  de  la 


rié 


biei 
libe 

Sera  la  présente  lettre   pastorale  lu 
dimanche  après  sa  réception,   an  prône  de  toutes    les   églises  et 
chapelles  où  se  fait  l'office  public,  et  en  chapitre  dans   les  coni- 
uumautés  religieuses. 


ibliee. 


■le   p 


remier 


—  l(i 


Domu- à  Qnéb.'C,  sons  notre  seing,  le  sceau  de  l'aiehidiorès.- 
et  le  contre  seing  de  notre  secrétaire,  le  six  janvier,  nul  linit 
cent  qnalre  vingt  dix  hnit. 


-•-    Louis-N'azaiuk,   Ar(di.   de  Cyrène, 
Adminislrati'ur. 

l'iir  iiuiiHloiuent  'If  Monseigneur  l'Adiniiiistratcuv 
ll.-l'H.  Gauneau,  rtre,  Sccictaiie. 


17  — 


LETTKE    EXCYCLIQUE 

DE  XOTRK  TnÈS  SAINT  PÈRE  LÉON  Xllf, 

PAPE  P.vn  I.A  DIVINE  PllOVIDENCE, 

Al'X      AnCHEVÉriCES,      AUX     ÉVÉyUES      ET    AUX     AUTRES      OnniNAtllES 

DE    r.A    CONFÉDÉRATION   CANADIENNE,    EN    PAIX    ET   EN 

CO.MMUNION   AVEC  I.E  SIÈGE   APOSTOLIQUE. 


■1  nos  Vcurrablrs  Frhrs  In  Avchcvcqurs.  les  l'À-rr/iifs  et  les  autres 
Oi-'Unaires  de  la  fon/Ydcration  Canadienne,  en  paix  et  en  com^ 
munion  avec  le  Sièf/e  Apostolif/ue. 

LÉON    Xlir.    PAPE. 


Vénérables  Frères,  salut  et  bénédiction  apostolique. 

En  vous  arlressanl  aiijouri'lnii  la  parole,  <— et  Nous  le 
faisons  d'un  cœur  tout  aimant  —  Notre  pensée  se  porte  d'elle- 
même  à  ces  rapports  de  mutuelle  bienveillance,  à  ces  échanges 
de  bons  ofïlces  qui  ont  régné  de  tout  temps  entre  le  Siège 
Apostolique  et  le  peuple  canadien.  A  côté  de  votre  berceau 
même  on  trouve  l'Eglise  et  sa  charité.  Et  depuis  qu'elle  vous  a 
accneillis  dans  son  sein,  elle  n'a  cessé  de  vous  tenir  étroite- 
ment embrassés,  et  de  vous  prodiguer  ses  bienfaits.  Si  cet 
homme  d'immortelle  mémoire,  qui  fut  Fran^'ois  de  Laval 
Montmorency,  put  accomplir  les  œuvres  de  si  haute  vertu,  et 
si  fécondes  pour  votre  pays,  dont  fnrent  témoins  vos  ancêtres, 
ce  tut  assurément  appuya  sur  l'autoritô  et  sur  la  faveur  des 
Pontifes  romains.  Ce  ne  fut  pas  non  plus  à  d'antre  source  que 


—  18  — 


■piirtMil  orij,'iiio  cl  que  pui 


•rciil  leur  iiaraiilio  de  succès,  les 


•œiiviTs  (les  (>vi\|iics  siibsô.iii.MUs,  personnages  de  si  éclalants 

tMW  pour  roiuontor  à  la  période  la  pins 

s  l'inspiralion  et  à  l'initiative  du  Sièj^e 

)linil('s  (le  missionnaires  appri- 


mériles.  De  même  ont 

vecnlée,  c'est   bien  son 

Aiiostoli(|n('  qni'  de  généreuses  a 

rtuil  la  roult^  de  votre  pays,  pour  lui   appoi 


(!>' 


';vanLM 


■ter,  avec  la  lumière 
le,  une  culture  plus  élevée  et  les  premiers  germes 


de  la  civilisation.  VA  ce  sont  ces 
par  l'ux  ai 


.'ormes  qui,  lécondé.^  encore 


1  prix  de  longs  et  patients   labeurs 


ont  mis  le  peuple 


•can.iilien  au  niveau   di's  plu- 


licés  (;t  des  plus  glorieux,  et  ont 


l'ait  de  lui,  (]uoiqui'  v 


Miii  tardivement,    leur  émule. 


Ton 


os    CCS    ciioses 


u)us   son 


d'autant  |>liis  (in'il  en  reste  des 


médiocre  importance 


I/'  pi 


c'est  parmi  les 


nuiitiliid 


t    de    tort   agréable    souvenir: 

fruits  sons  Nos  yeux   (!t  de  r.on 

us  considérable  de  tons  assurément, 

()li(]ues  nu   amour  et  un   zèle 


ealh 


ai'denl  pour  noire   sainte   re.iguni 


pour  celte   religion  (luu  vos 


ancêtres,  venus  providentiellement  d'abonl    et   surtout    de    la 
France,   puis   de  rirlande,    ,'t  d'ailleurs  eiicon'   dans  la  snilt 


professère'it  seriii 
•comme  nu  déiiôl  in  vu 


nleiisiMueiit,  et   trausiiiireut  à    leur   postérité 
)lable.  M  ds  si  leurs  fils  conservent  lidèle 


herilau'e.  il  Nous  est  l'acile  de  comprendre 


t  à  votre  vigilance  et  à 


ment   ce   [>récienx 

■quelle  grande  [lart  de  lonangt!  en  revien 
votre  activité,  Vénérables  Frères,  quelle  grande  part  aussi  au 
de  de  votre  clergé  ;  tons  eu  eflet,  d'une  seule  âme,  vous  tra- 
vaillez assidûment  à  la  conservation  et  au   progrès  de  la  foi 


Z( 


thoiique,  et.—  il    !aut   rendre   cet  bommage   à   la   vérité 


ca 


sans  rencontrer  n 


i  défaveur  ni  entrave  dans  les  lois  de  l'empire 


Britanni(iue.  Aussi,  lorsque   mus 


par  la  considération  de  vos 


coinmnns  nu^ri!(!s 
l'Archevêque  ' 
eûmes  en  vue  non  seu 
mais  encore  i 


vos  ca 


,  Nous  conférâmes,  il  y  a  quelques  années,  a 

le  Québec  l'iionneurde  la  pourpre  romaine.  Nous 

lemeut  de  relever  ses  vertus  personnelles, 

le  remlre  un  solennel  hommage  à  la  piété  de  tons 


...Iboliqurs.    Pour  ce  qui  touche  à  l'éducation  de  la  jei 
esse,  sur  quoi  reposent  les  meilleures  espérances  de  la  sociél 


n 


religieuse  e 


t  civile,   le  Siège  Apostolique  n'a  jamais  C(: 


sse 


de 


s'en   occuper  ( 

■c'est  ainsi  qu'on 

■des  institutions  destinées 


[le  concert  avec  vous  et  avec  vos  prédécesseurs  ; 
t  été  fondées  en  grand  nombre  dans  votre  pays 


à  la  formation  morale  et  scientifique 


—  in 


<U'  la  ji'iiiKissc,  i.isliliilioiis  qui  sont  si  l!o.'issiiiitcs  sous  la  ''aidt 


ft  la  prolfcliou  do  l'E.^liso.  Kii  ce ''ciiiv,  rriiiv( 


ornée   île    tous  les   titres,  et   L-ralK]' 


rsilé  de  Quelle 


e  lie    Ions   les    dioils   iju'a 


ooulume  de  (•oiiléror  Taulorilé  aposloluiue,  ()rcii|ie  une  place 
(riioiiucur,  et  prouve;  suflisammeut  f|ue  le  Saint  Sièi,'»!  u'a  pas 
de  plus  grande  préoecupatiou  ni  do  désir  pins  ai.l.ui  lUi.'  la 
formation  d'une  jeunesse  aussi  disfuijiuéc  pirs.cu  lure  iuli|. 
lecluelle  que   rt'eoinuiauilahle   par  Si's  vertus.  A 


une  extrême  sitllicihn 


il  vous  est  facili 


iis>i   isl  ee  avec 
le  l'niuiiredre  — 


que  Nous  avons  suivi  les  évéuemeuts  l'àcl 


en  ces  i 


ii'ux  >|ui  nul  m;in|né 


0  voloulé   Nous  e.^t  iiu 


■ir.'ci 


iveinent. 


par 


lerniers  temps,  l'histoire  de  l'éducation  callioli(|ue  au 
Manitoba.  C'est  Notre  volonté,  —  et  cett 
devoir, —  de  tendre  à  obtenir  c'I  (rohleuir 
tous  les  moyens  et  tous  les  efforts  en  Notre  [touvoir.  (lue  mil 
atteinte  ne  soit  [.ortée  à  la  reli^rion  parmi  tant  de  milliers 
d'âmes  dont  le  salut  N'ous  a  été  spécialiMuent  c  mfie,  dans  une 
région  surtout  qui  doit  à  rK,i,'lis.>  d'avoir  été  iiiiti.'e  à  la  doctrine 
chrélieniK!   et   aux    premiers    nidiments  d'  l,i  civili>alion.  Et 

ii'oiHiiicions  siii' 
ions  une  li'Mie 


c<jmme  beaucoup  attendaient  (juc  Nous   Nous  i 
la  question,  et  demandaient  (|ue  Nous  Uîur  trac 
de    conduite  el    la    marche  à  su 
statuer  à  ci;  su 
ail 


ivre,   il    Nous  a  plu  de   ne    lien 
je!,   avant  que   Notre   Délégué    Apostolique   lut 


■;i;i 


e  sur  place.    Chai'gé  de  [irocéder  à  un  exaniini   sérieii.x  de  la 
latioii  et  de  Nous  faire  une  relation  sur  l'état  des  choses,  il 

e  mindat  ijin;  Nous  lui  avions 


a  ivnipii  (idèlement  et  avec  zèle  1 


conlie. 


L-(  qii.'stion  (|iii  s';i<-ite  est  assurément  d'une  très  haute  inipor- 
laiice  et  d'une  giavilé  exc(plioiiU(;l,e.  Nous  voulons  parler  des 
décisions  prises,  il  y  a  sept  ans,  an  suj^'t  des  écoles,  par  le  par- 
lement du  Manitoba.  l.'ai-t.;  d'union  à  la  Confédération  Cana- 
-ilieiiiif  avait  assuré  aux  eiilaiits  callmliques  le  droit  d'être  élevés 
dans  des  écoles  publiques,  selon  les  prescriptions  de  leur  cons- 
fieuce.  Or,  ce  droit  le  parlem.iit  du   Manitoba  Ta  aboli  par  une 


loi 


contraire.    C'est  nue   loi  nuisible.     Car  il 


ne  saurait  être 


permis  a  nos  enfants  d'aller  demander  le  bienfait  de  l'instruc- 
tion à  des  écoles  qui  ignorent  la  religion  catholique  ou  la  com- 
battent positivement;  à  des  écoles  où  sa  doctrine  est  méprisée, 
et  ses  principes  fondamentaux  répudiés.  Que  si  l'Eglise  l'a 
permis   quelque   part,  ce  n'a   été  qu'avec   peine,  à  son  corps 


20 


flt'«f.Mi(liiiil,  fl  'Ml  .•iilojii;mllt'S('iiU.it.-u    ;iuilli|.lt's  siiiiv<'f.';ii(lfs, 


mil  tioi»  souveii 


uilleuis. 


soiil   n"(;omuu;s   iiistillisaiiles  pour 


pnrer  nu  < 

'luea 


;lnii"er.    Piir(>illomeiU.  il  faut  l'iiir  à  tout  prix,  comme 


If's  1(>9  écoles  où  loine>  U's  croyances  sont  iiccuci 


llio» 


t  oi   irailécs   (U>  p.    r,    comme  si,   pour   c«  (lui 
gariic' Dieu  fl  les  <h()S"S  divines,  il  importait   peu  d'avoir  oii. 


lU'  iii    l'cinmcii 


re 


non  de  saines 


loclrines,   d'adopter  la  vérité  ou  l'erreur. 


Vous  »*!tes  loin  d'i^,Miorer 


Véiiérab'es  Frtîres,  (jne  tonte  école- 


de  ce  nenre  a  été  condamnée  par  l'K^lise,  parce  qu'il  ne  se  peut 
rien  de  plus  pernicieux,  de  plus  [.ropre  à  ruiner  rinlégrito  de  la 
foi,  et  à  détourner   les  jeunes   intelligences  du  sentier  de  la 
•  vérité. 

Il  est  un  autre  poin 
cord  avec 

pour  tout  l(!  resle  :  savoir, 
trnclion  pnremen 


l  sur  lequel  Nous  serons  l'aoilemenl  d'ac- 
cenxlà'mènie  qui  seraient  en  dissidence  avec  Nous 
lir,  qne  ce  n'est  pas  an  moyen  d'une  ins- 
t  scientificiue,  ni  do  notions  vagues  et  super- 
llcieiles  (i<!  la  vertu,  qne  lesenfauts  catholiques  sortiront  jau.ais 
de  l'école  tels  que  la  i>.>trie  les  désire  et  les  attend.  C'est  de 
chosesaulrement  graves  et  imporl.in'.es  qti'il  faut  les  nourrir 
pour  en  faire  de  bons  chrétiens,  des  citoyens  probes  et  honnêtes  : 
loit  résulter  de  [iriucipes   qui,   gravés  au    fond 


leur  formation  ( 


nnosenl  à  b'ur  vie,  comme  conseiiuences 


L'iigion.    Car    sans   religion, 
n,   ni    vraiment    effi- 


llOI 


de  leur  coiiscienci',  s  im[ 

naturi'lles   de   leur  foi  et.  ile  leur    r 

[loint  d'éducation  morale  digne  de   ce 

cace  :    attendu  iine  la  nature  même 

dérivent  de  ces  devoirs   spéciaux  qui  relient  l'homme  à 

à  Dieu  qui  commande,  (jui  défend,  et  qui  appos 


et  la  force  de   tout   devoir 
Dieu  ; 


une    sanction 


an  bien  et  an  mal.   C'est  [louicinoi. 


vouloir  des  âmes  imbues  de 


enis.  et    les    laisser  eu  même    temps  dépourvues  ( 


bonnes   m( 

reliuion,    c'est  cliose  auss 


après  en  avoi 


le 


i    insensée  que    d'inviter  à   la  vertu 
r  ruiné  la  base.    Or,  pour   le  catholique,  il  n'y  a 


qu'une   seule    vraie    rcMig 
pourquoi   en  l'ail  de   doclrines,  de 


ligioii,  la    religion  calholiqm 


;'e;a 


moralité    ou  de  leli 


1'  'I- 


peul   accepter    ni    reconnailre   aucune  qui  n.:  sou  piu 


n  en 


aux  sources  mêmes 


•ce 


de  renseignement  catholique.   La  justice  et 


!a  raison  exigent  donc  que  nos  é 


lèves  Irouvi'iil  dans  les  écoles, 


j:p„]f,,y,j.p,!  l'inslruction  scienlilique,  m;iis  encore    des 


u. 


H.; •es  n 


;orales  eu  harmonie,  comme  Nous 


cou- 


avons  dit,  avec 


—  21  - 

I.-s  |)iiiicii)(.s  fie  Ifiir  ivliuion.  coiiii.iissances  sans  losipifllis, 
loin  dV'ln!  friiotiioiisc,  iui>  ■  o.lnojitiou  ii.-  s.iiiiait  (\iiv  .|irnb' 
snhmi.'iil,  Iiiiicsl.'.  Delà  la  iiL'(:.',ssilô  (lavoir  des  miiiUvs  calho. 
li.inrs,  dt's  livres  de  Ic.-liiro  et  dersei-neiiieiU  appn.iiv  s  par 
le»  évoque»,  et  d'avoir  la  liberté  (ror^-aiiiser  I  erolede  laçoii  (|iie 
IVusei-iiemeiit  y  soil  .mi  pi-in  arcord  avee  la  loi  «!atlioli(Hie, 
ainsi  qu'avec  tons  les  devoirs  qui  en  rlécoiilent.  An  reste,  d«' 
voir  dans  (luelles  inslitulions  seront  ('"hivés  lea  enlant»,  quels 
iiinliies  !-eroiit  appelés  à  leur  donner  des  préeeptes  do  moraU», 
c'est  nii  droit  inhérent  à  la  puissance  paternelle.  Quand  donc' 
les  oalholiques  d.-niandenl,  —  et  c'est  leur  devoir  de  le  deman- 
der et  de  le  revendiquer, —  que  renseignement  des  maîtres 
<,-oncordo  av  c  la  reli-ion  de  leurs  enfants,  ils  usent  de  leur 
droit.  Kt  il  ne  se  pourrait  rien  de  plus  injuste  (pio  de  les  mvi. 
Ire  dans  l'alternalive,  on  de  laisser  l.'urs  enfants  croiln;  -lans 
l'ignorance,  on  do  les  jeter  dans  un  milieu  (jui  consi  Mie 
un  daii-er  manifusio  pour  les  inlérôts  suprêmes  d.;  h  irs 
i\mes. 

Ces  principes  de  jnf,'ement  et  do  con.lnite,  qui  reposent  sur  a 
vérité  et  la  justice,  et  (|ni  sont  la  sauvegarde  "des  intérêt 
publics  autant  que  privés,  il  n'est  pas  permis  de  les  révoquer 
en  doute,  ni  de  les  abandonner  en  ainmiie  façon.  Aussi,  lorsque 
la  nouvelle  loi  vint  fiapp.M- l'éducation  catholique  dans  la  pro- 
vince du  Maniloba,  élait-il  de  votre  devoir.  Vénérables  Frères, 
<le  protester  ouvericment  contre  l'injustice  et  contre  le  coup 
<ini  lui  était  porté;  et  la  manière  dont  vous  avez  rempli  ce 
devoir  a  été  une  pnmve  de  votre  conimnne  vigilance  et  d'un 
zèle  vraiment  digne  d'évè.ines.  !•  t  bien  que  sur  ce  point  chacun 
de  vous  trouve  une  approbation  snlfisante  dans  le  témoignage 
de  sa  conscience,  sachez  néamnoins  que  Nous  y  ajoutons  Notre 
assentiment  et  Notre  approbation;  car  elles  sont  sacrées,  ces 
cho?es  que  vous  avez  cherché  et  que  vous  cherchez  encore  à 
protéger  tt  à  défendre. 

Du  reste,  les  inconvénients  de  la  loi  en  question  avertis- 
saient par  eux-mêmes  que  pour  trouver  an  mal  un  adoucisse- 
ment  opportun,  il  était  besoin  d'une  entente  parfaite.  Telle 
était  la  cause  des  catholiques,  que  tous  les  citoyens  droits  et 
honnèlcïi,  sans  distinciiou  (^e  partis,  eussent  dû  se  concerter  et 


o-? 


;associiM'  ôlroitfMiienl  pour 


s  I 


■n  faire  les  dé  l'en  sou 


rs.    Au  graud 


(létrimeii 


t  de  eetlo  luème  cause,  c  es 


,t,  le  contraire  qui  est  arrivé. 


Ce  Lini  est   plus 


dôi'lorable   eucore,   c'est   que 


les   ( 


;atholiques 


inèmos  u'aieut  pas  su  se  concerter  po 


canadiens  eux 

des  intérêts  qui  importent  ;\  si 


ur  delei 


idn 


haut  point   au  bi.'U   commun,  et 


dont  la  'M 


andeur  et  la 


:ivilé   devaient   imposer    silence 


aux 


111 


lerèts  des  partis  politiques,  q 


m  so 


nt  d'ordre  bien  inférieur. 


Nous   n'ignorons 


pas   qu'il    ;x  été 


fait  (jnelquo   cho-e    pour 


amender  la  lo 


i.    Les  hninmes 


jiii   sont  à  la  tèle    du    -ouverm 


me  11 


t  lédéral  et  du    goiiveruemenl 


de  la    Province  ont  déjà  pris 


M'iaines 


décisions  ei 


1  vue  de  diminuer  les  gn 


d'ailleurs  si 


léi;:time;,  des  callioii(Iues 


raison  de  douter  qn 


du  Maniloba.    Nous  iravons   aucune 
rées   par    l'amour    de 


U-s  n'aienl  été    mspi 


réquilé  et  i); 


une  iiiteii 


lion    loiiab'.e.    Nous  ne  pouvons  loule- 


l'ois  dissimi 


lier  la  véri 


lé:    la  loi  que  l'on  a 


faiti;    dans   le  but  de 


repara 
coup 


lion  est  défectueuse,  imparfaite,  insi 


ll'li^allle 


ihi! 


([lie 


C'est  bet^u- 
Is    ont,  — 


louti 


personne  ii  en    ( 
UMiipérauieiils   mèn 


calholiques   demandent    et   qui 

le  droit  de    demander.    En    outre   et 
.;es  que  l'on  a  iniajiinés   on 


les  clianiiements  de  circons 


que,  par  i 

facilement  maïuiuer  leur  elï'.-t  [ira 


l  au -si  ce  défaut 
lances   locales,  ils  peuvent 


mot.  il  n'a  pas  eiicor 


été  suiUsammeiit  pou 


Calholi(lues  c't  a  l'éduca 


lique.  Pour   tout  dire  en    un 

rvu   aux   droils  des 

au    Manitoba.    Ur, 


lion   de  nos  enfants 


tout  dem 
iusiice 


met  le  a  coi 


ande   dans  cette 


question,  et  en    conformité   avt 


que  l'on  y  [lourvoie    i)leiiiemen 


vert  et  eu  sûreté  les  principes 


'on 


immuables   et  sacrés 


l,    c'est-à-dire   que 


(jue  Nous  avons  touches  plus 
c'est  le  but  que  l'on  doit  poursuivi 


s  haut.    C'est  à  quoi  l'on  doit  viser 


Or,  à  cela    riea  do    plus   contraire   .ine    la   r-isco 
ibsolument  l'union  des  esprits  et  l'haimoi       '  ■  ' 


avec" zèle  et  avec  prudence. 
Uscorde  :    il  y  faut 


fois  comme  h:  but  que  l'on  s'e 


lie' de  l'action.    Toute 
st  proposé  d'atteindie,  et  que  l'on 


doit  attein 


lire   en    elfel,    n'impose   pas   u 


déterminée  et  exclusive,  ma 
comnKî  il  arrive  d'ordinaire,  e 


ne   li«ne    de   conduite 
pli 


is  en  admet  au  contraire   plusieurs 


qu'il  peut  y  avoir 


su 


r  la  marche  à  suivi 


Il  ces  sorKîs  de  choses,  il    s'ensuit 
une    certaine   multi- 


licité  d'opinions  é.nalemen 


l  bonnes  et  plausibles.  Qn."  nul  donc 


ne  peidi'  de  vue  les 


le  la  modération. 


de    la   douceur   et 


la  I 


harité  fraternelle,  que  nu 


l  n'oUblie  le  respect  qu'il  doit  ù 


—  23 


autrui  ;  mais  que  tous  pèsent  mûrement 


ce  qu'exigent  les  cir- 
ce   qu'il  y  a   do   mieux  à   faire   et   le- 


constances,   déterminent 

fassent  dans  une  entente  toute  cordiale,  et  no 

votre  conseil 


n  ïans  avoir  pris 


Pour 


ce 


qui  regarde  en  particulier  les  catholiques  du  Mi 


toba,  Nous  avons  confiance  que  Dieu   aidant,  lU 
jour  à  obtenir  pleine  satisfaction.    Celte  confi' 


tout  sur  la  bonté  de  leurc 


ini- 


arnveront  ua 


:ince  s'appuie  sur- 


de 


ceux  qui    tionneul   en    main  I 


luse,  ensuite  sur  l'équité  et  la  sagess- 


publique,  et  enfin  sur  le  bon  vouloir  d 


ouvcrnement    de   la   chose 


du  C; 


f 


nada.  En  allendanl,  et  jusqu'à  ce  qu'il  1 


ui'e  triompher  toutes  Umii 


e  tons  les  liommes  di'oits 
eni'  soit  donné  de 


■s  rev 


pas  des  satisfactions  p;ii'tielles.  C'est 
loi,  on  le  fait,  ou  les  bonnes  disposit' 
ortVent  quel(jut's    movt'"<   .t'-.ti/i.. 


'en.iicalion-,  qu'ils  ne   refusent 
pourquoi,   partout   on  la 


avantair(! 


les   d 


■ns   d'atténuer    le 


positions   des    personnes   leurs 


iiiger, 


il   c 


mal   et   d'en    éloigner 


on 


qu  lis  en  usent  et  qu'ils   en    tirent   1 


vient    t)ul  à  fait,  et  il  est   utile 


Partout  an  contraire   où  le    mal 


N 


ous  les  exhortons  et 


les  (. 


ment  de  généreuse  libéralité.    I 
leur  soit  plus  salutaire  à  euxmô 


e    meilleur   parti    possible. 

n'aurait   i)as   d'autre  remède, 

oiijiirous  d'y  obvier  par  un  redouble- 


Is  ne 


à  la  pros[iéri!é  di 


leurs  écoles  dans  toute  la  m 


leur  p;iys,  que  de  coutribn 


pourront   rien    faire   (juL 

mes,  ni  qui  soit  plus  favorable 

er  au    maintien   de 


esiire  de  leurs  ressources. 


I!  est  un  autre  point  ijui  appelle  eiicoi 
citudes.    C'est  qm,-  p;ir  votre   autorité,    (• 
ceux  qui  dirigoMit    les   éiablissem.mts   d'éducat 
avec  soin   et  sagesse  tout  le  progra 


e  vos  co'iimiiues   solli- 


avec   le 


concours  de 


iO!i,    on    é 


labo 


re 


prenne  surtout   garde   d 


inme  des  études,  et   que  l'on 


gnemeiit,  que  des  hommes  abond 


e  n'admettre   aux  fonctions   de   1 


ensei- 


qnalilés  qu'elles  comportent,  naturelles  et 


imment  pourvus  de  toutes  les 


en  effet 


acquises.  Il  co;rient. 


que  les  écoles  Catholiques   puissent    rivaliser  avec  les 
onssantes,  par  la  bonté  des  méthodes  de  formation  et 


plus  11 

l'éclat  de  l'ense 

lectuelle  et  di 


par 


ui  et  noble  le  dessein  conçu  par  le 


be< 

de  développer  l'instruct 
plus  le  niveau,  et  d'en  f 
<-'t  plus  parfaite.  Or,  nul 


ignemeut.  Au   |)oinl  de  vue  de    la  culture   intel 
progrés  de  la  civilisation,  on  no  peut  que  trouver 

s  provinces   canadiennes 


on  publique,   et  d'en   élever  de  plus 


en 


lire 


ainsi  une  chose  toujours  plus  haute- 
;enre  d'étude,  nul   progrès   du   savoir 


—  •24  — 

humain  qui  ne  pui.se  se   pleinem.nl    harmoniser   avec  hi   doc 
Irine  calliolique. 

A  expliquer  el  à   défendre    tonl  ce    que  Nous   avons  dit  .]us. 
,n^c      e   xlà   d'entre  les   catholiques  y  peuvent    pu.ssammen 
conu'iir    qui  se  sont   consacrés   aux    travaux  de  la  p.-ese  e 
r,ôut       h'p.-esse   quotidienne.    Qu'Us  se   souviennent  donc 
^   e  voi  .  gu'ils  défendent  religieusement  et  avec  conr  ge 

tu  c      ui  est  virité,  droit,  intérêts  de  l'Eglise  et  de  la  socieU. 
rieïîe'orte  pourtant  quMs    restent    dignes,   respectueux   des 
personnes,  mesurés  en  toutes  choses. 

Qu'ils  soient  respectueux,  et  qu'ils  aient  une  scrupuleuse 
d^  t  "nvers  l'.uUorité  épiscopale,  et  envers  tout  pouvoir 
é^  i  ime  Plus  les  temps  sont  diliiciles,  plus  le  danger  de  dm- 
^o'rn'na,ant,  et  ;;us  aussi  Us  doivent  s-étudiera^m^^^^ 
cette  unité  de  pensées  et  d'actions,  sans  laque  le  1  a  pu  ou 
même  point  d;espoir  d'obtenir  jamais  ce  qui  est  1  objet  de  no. 
communs  désirs. 

Comme   gage  des  dons  célestes  et  de   ^-'^^y^;:;!^^;;^^, 
uelle   recevez  la  bénédiction  apostolique  que    Nous  vous  accoi 
;;:n:\;-é:  •nuoureuse.neiit  dans  le  Seigneur,  à  vous,  Vénérables 
Frères,  à  votre  clergé  et  à  vos  ouailles. 

Donné  à  Rome,  près  Siint  P>erre,  le  huitième  jour  de  Décem- 
bre de  l'année  1807,  la  vingtième  de  Notre  Pontiûcal. 

LÉQN  XllI   Pape. 


25  — 


(N°  256) 


CIKCULAIRE    AU    CLERGÉ 


/Archevêché  de  Québec» 
1         7  janvier,  1898. 


I.  Promulgation  de  l'Eiicyclique  Affari  vos. 
II.  Recommandation  de  quelques  ouvrages  au  clergé. 

III.  Adoucissement  temporaire  à  la  pénitence  du  carême. 

IV.  Le  R.  P.  Frédéric. 

V.  Louanges  après  le  salut  du  Très  Saint  Sacrement. 


Bien  chers  CoUaboraleiirs, 


Vous  recevrez,  en  môme  temps  que  la  présente  circulaire» 
la  magistrale  Encyclique  Ajfari  vos  de  N.  S.  Père  le  Pape 
Léon  XIII,  Encyclique  depuis  longtemps  attendue,  concernant 
la  question  scolaire  du  Manitoba.  Elle  est  bien  digne,  comme 
toutes  ses  ainées,  du  grand  et  immortel  Pontife  qui  gouverne 


—  2C  — 

TEglise  avec  tant  de  sagesse  et  d'éclat  dep\iis  vingt  ans.  Ren- 
dons de  dignes  actions  de  grâces  à  Notre  Seigneur  qui  vient, 
par  la  bouchn  de  sou  Vicaire  sur  la  terre  dissiper  les  nuages 
amoncelés  |.ar  l'esprit  de  ténèbres,  proléger  les  opprimés, 
revendiquer  li's  droits  de  la  religion,  de  la  vérité  et  de  la  justice 
et,  pour  reconquérir  ces  saintes  choses,  unir  dans  une  môme 
pensée,  dans  une  commune  action  tous  les  vrais  enfants  de 
l'Eglise  sous  la  direction  de  leurs  évèques. 

Vous  aurez  le  soin  de  lire  cette  Encyclique  lentement,  distinc- 
tement  (avant  ma  lettre  pastorale),  afin  qu'elle  soit  bien  com- 
prise de  tous  les  fidèles. 

Puisque  Nous  interdisons  aux  fidèles  en  général,  comme 
injurieuse  à  Sa  Sainteté,  toute  interprétation  contraire  à  celle 
donnée  par  l'Ordinaire  dans  le  présent  mandement,  Nous  som- 
mes en  droit  d'attendre  et,  au  besoin,  Nous  ordonnons  que 
tous  les  prêtres  s'abstiennent  absolument  soit  en  public  ou  en 
chaire,  soit  dans  leurs  conversations  privées,  de  ne  rien  dire 
•qui  puisse  amoindrir  Nos  paroles,  modifier  le  sens  de  nos 
•enseign-^ments  ou  entraver  la  direction  que  Nous  donaons. 

Les  prêtres,  qui  jugeront  opportun  de  Jaire  quelques  commen- 
taires pour  rendre  Notre  mandement  plus  accessible  à  l'intelli- 
gence de  leurs  ouailles,  devront  préalablement  s'entendre  avec 
leur  Ordinaire  et  en  recevoir  une  direction  qu'ils  se  feront  une 
obligation  grave  de  suivre  à  la  lettre. 


II 


Monsieur  l'abbé  L.- A.  PAquet,  professeur  de  dogme,  vient  de 
publier  un  nouveau  volume  de  théologie  dogmatique.  Dans  ce 
troisième  volume  il  traite  de  la  Grâce  et  des  Vertus  avec  cette 
supériorité  de  talent  et  de  savoir  qu'on  s'est  plu  à  proclamer 
partout,  môme  à  Rome,  et  qui  ont  fait  la  fortune  des  deux  pre- 
miers.— Je  vous  exhorte  fortement  à  en  faire  l'acquisition  et 
ensuite  uns  étude  approfondie.  De  la  solidité  de  votre  science 
ithéolof^ique  dépendra  la  solidité  des  enseignements  que  vous 


—  27  — 

flvez  àilomior  à  votre  peuple.  — Je  iioiiriis  r.'spoir  de  voir  cet 
■ouvrage  afloplé  comme  mamiel  dans  les  (ii'aii  Is  Séminaires; 
■c'est,  un  vœu  qui  a  déjà  été  formulé  par  d'émiueuts  ihéoloyieus 
romains. 

Je  puis  encore  vous  recommander  les  ouvra.^e-;  Clivants  qui 
sont  sérieux,  bien  faits,  loués  et  approuvés  par  uui'  foule  d'evè- 
•ques  et  qui  pourraient  vous  être  fort  utiles  : 

Couru  iV instruction  rcli/iieuse,  par  Mgr  Cauly,  'i  vols. 

L'arsenal  :  religion  —  morale  — société  —  lusloirn—  philoso- 
phie, par  Boylesve,  S.  J.,  I  vol. 

Cour     supérieur  de  science  relir/icuse,   par  l'abbé  A.  Guvot 
I  vol  '     ' 

De  ri'jjlise  et  de  sa  divine  constitution,  pir  Dom  A.  Gréa,  1  vol. 


Ouvrages  anglais  publiés  par  la  maison  Benziger 
DE  New- York 


lù-planationof  ihe  Baltimore  Catcchism. 

The  CathoUc  Ihiirf. 

The  Christian  falher. 

The  Christian  mother. 

Mission  liook  for  the  married. 

Mission  Book  for  the  siiu/le. 

L'fi'  of  Christ. 

Life  of  the  BUssed  Virgin. 

Illustrntcd  cxplanation  oj  the  Commandments. 

Dans  un  antre  genre,  l'cmvrage  de  Monsieur  l'abbé  Huart 
supérieur  du  Séminaire  de  Chi.outimi:  Labrador  et  Anticosti, 
fsl  instructif,  inléressaiit,  spirituel  et  fort  bien  écrit. 

Vou^s   pourrez    vous    procurer    ces    divers    ouvrages    chez 
MM.  Pruneau  «fc  Kironac  qui  en  ont  déjà  quelques  uns  et  q 
lerout  venir  les  autres  de  Pans  ou  de  New-York. 


m 


—  28  — 


III 


La  santé  d'un  grand  nombre  de  fidèles  se  tronvant  affaiblie 
par  plusieurs  maladies  qui  ont  sévi  en  ces  dernières  années, 
nous  crovons  devoir  nous  prévaloir  du  décret  du  U  janvier 
189-2  et  permettre  quelques  adoucissements  pour  le  prochauk 
carême 

Voici  quelle   sera   la   loi   de   Tabstinence  à  suivre  jusqu'à 
nouvel  ordre  : 
Tous  les  dimanches  seront  gras. 

Tous  les  lundis,  mardis,  jeudis  et  samedis,  excepté  le  samedi 
desQnatre-Temps  etle  Samedi-Saint,  tout  le  monde  pourra 
f=iiro  le  repas  principra  en  gras.  Et  ces  jours-là,  les  personnes 
légitimement  empêchées  ou  dispensées  de  jeûner  pourront  faire 
les  trois  repas  en  gras. 

Lesautresjours,  c'est-à-dire  les  mercredis,   les   vendredis  et 
les  deu.x  samedis  exceptés  plus  haut  seront  maigres. 
L'obligation  du  jeûne  devra  s'observer  comme  à  l'ordinaire. 

Il  faudra  engager  les   fidèles  à  s'appliquer  avec   plus  de  soin 
aux   bonnes  œuvres  qui   peuvent    leur  mériter   la   clémence 
divine  pour  compenser   la   pénitence  qu'ils  sont  exemptés  de 
faire  par  ce  présent  règlement. 


IV 


Au  cours  des  retraites  pastorales  du  mois  d'août  dernier,  j'aî 
annoncé  que  j'avais  autorisé  le  Très  Révérend  Père  Frédéric  à 
visiter  les  différentes  paroisses  du  diocèse  dans  l'intérêt  de 
l'église  du  Très  Saint  Sacrement. 

Le  Très  Révérend  Père  s'est  mis  à  l'œuvre  avec  un  zèle  au- 
dessus  de  tout  éloge. 

Aux  familles  qui  en  ont  les  moyens  et  la  volonté,  il  donne. 


—  29  — 

en  retour  (le  l'iinniôiie  qu'il  sollicite,  soit  la  «Vie  de  In  Bonne 
Sainte  Anne,  »  soit  l;i  »  Vie  d.)  Notre  Seigneur  Jésus  Christ,  »  au 
prix  que  ces  ouvrages  se  vendent  en  librairie.  Le  premier  de 
ces  ouvrages  a  été  généreusement  cédé  par  le  Collège  de  Lévis 
en  faveur  de  l'œuvre,  le  second,  par  le  Père  Frédéric  lui-même. 

Dans  ces  conditons,  c'est  plutôt  une  vente  qu'une  quôte  que 
fait  le  Père,  et  ceux  qui  p.nivent  acheter  les  excellents  livres 
qu'il  répand  ainsi  dans  nos  campagnes  ne  sauraient  employer 
leur  argent  d'une  manière  à  la  fois  plus  utile  et  plus  méritoire. 

Je  vous  prie  de  recevoir  cordialement  cet  homme  de  Dieu. 


endredis   et 


La  formule  àe  louantes  dont  je  vous  envoie  des  copies,  se 
récite  a  Rome,  depuis  près  d'un  siècle,  à  chaque  bénédiction  du 
Saint  Sacrement.  Vous  réciterez  ce.^  louangi's  à  haute  voix  — à 
partir  du  premier  dimanche  du  carême  inclusivement — cha- 
que fois  qu'il  y  aura  Salut,  et  le  peuple  les  répétera  une  à  une 
à  votre  suite.  Les  petits  feuillets  sur  lesquels  elles  se  trouvent 
vous  indiquent  les  indulgences  à  gagner  et  les  conditions  aux- 
quelles on  peut  les  gagner.  Faites  connaître  à  vos  fidèles  que 
cette  belle  pratique  de  dévotion  se  fait  surtout  en  réparation 
des  blasphèmes,  des  impiétés,  des  sacrilèges  dont  tant  de 
pécheurs  se  rendent  coupables  tous  les  jours. 

Vous  pourrez  vous  procurer  de  ces  feuillets  au  Secrétariat  de 
l'archevêché. 

Agréez,  bien  chers  collaborateurs,  l'assurance  de  mon 
dévouement  en  Notre  Seigneur. 


f  Louis-Nazaire  Archevêque  de  Cyrène 

Administrateur 


30  — 


FORMULE  A  RÉCITER  PENDANT 


LE  SALUT  DU  TRES  SAINT  SACREMENT 


Le  prêtre,  ajirès  avoir  donné  la  liénéilictioi  '.vcc  lo  Saint  Sucrenicnt,  le  déiiose 
sur  l'autel,  se  met  à  genoux  sur  le  iilus  bas  degré  et  réci  ;  ù  haute  voix  ees  louan- 
ges (jue  les  tidèles  doivent  réi)éter  une  à  une  à  sa  suite: 


Dieu  soil  béni  ! 

Beiii  soit  son  saint  nom! 

Béni  soilJésus-Glirisl,  vrai  Dieu  et  vrai  homme  ! 

Béni  soil  le  nom  de  Jésus  ! 

Béni  soil  son  Sacré-Cœur  ! 

Béni  soit  Jésus  dans  le  Très  Sainl-Sacrement  de  l'autel  ! 

Béni  soil  l'auguste  Mère  de  Dieu,  la  très  sainte  Vierge  Marie  r . 

Béni  soit  sa  sainte  et  immaculée  conception  ! 

Béni  soit  le  nom  de  Marie,  vierge  et  mère  ! 

Béni  soil  Dieu  dans  ses  anges  et  dans  ses  saints  ! 

lud.  d'un  an,  tolie-'^  qiwliex,  à  ceux  qui  récitent,  même  privément,  ces  louanges 

avec  un  cœur  contrit.  (Pie  VII,  13  juill.  1801) 

Ind.  pléiiière  une  fois  le  mois,  aux  conditions  ordinaires,  à  ceux  qui  récitent  ce» 
acclamations,  durant  un  mois  entier,  au  moins  une  fois  par  jour.  (Pie  IX,  8  août 
1849) 

Ind.  de  deux  ans  h  ceux  qui  récitent  ces  mêmes  louanges  publiquement,  après 
la  messe  ou  le  salut  du  Saint  Sacrement.  (Léon  XIII,  2  fevr.  1897) 

Toutes  ces  indulgences  sont  applicables  aux  âmes  du  Purgatoire. 


■^wj^'ùi'jnOiTî'iift'MmuinTTTiin» 


[ENT 


meut,   le  dt'iiose 
voix  ci's  loiiaii- 


'autel! 

ierge  Mai'ie  l 


\t,  ces  louanges 


qui  récitent  ce» 
^rie  IX,  8  août 

iquement,  après. 

■) 


B 


€( 

te 


te 


ii.MHi»wMPPW»aae« 


lOÊsmwtmi»^ 


—  81  — 


(N'  257) 


CIRCULAIRE    AU    CLERGÉ 


fArchovAché  de  Qiiébec, 
L  19  Mars,  1898. 


I.  Itinéraire  de  la  yiuite  [«storale, 
II.  L'œuvre  de  la  vraie  dévotion  ù  la  Sainte  Vierge. 

III.  J.'k'nieignemtnf  Primaire. 

IV.  Retraites  pastorales  et  examens  des  jennes  prêtres. 

V.  Nouvel  exemplaire  du  mandement  N"  2.-55  et  de  la  circulaire  N*  256. 


iBien  chers  Collaborateurs, 


En  môme  temps  que  la  présente  circulaire,  vous  recevrez  l'iti- 
néraire  de  la  visite  pastorale.  Relisez  avec  attention  ce  que  j'ai 
écrit  sur  ce  sujet  ces  années  dernières.  Que  la  visite  soit  pour 
tous  vos  paroissiens  comme  un  temps  de  retraite  ;  exhortez-les 
à  se  préparer  tous  à  recevoir  H iiniPTnpnt  loa  c-inramant.  a^  n*-; 
tence  et  d  Eucharistie.   Cette  pieuse  coutume  qu'ont  les  fidèle» 


32 


(laiis  le  (lioct'so  (Je  [iroflU-r  du  p;issa).'e  de  leur  piemier  imsteur 
pour  ié;.'li'r  les  iinaiics  d»;  leur  couscifuce  et  s'appiochor  df  la 
table  s;iiule,  esl  l'iiue  des  plus  (•ousolauU^s  et  des  plus  Iruclueuses 
du  miiiisUrt!  éjjiïicopal  ;  nous  devons  avoir  à  cœur  de  la  con- 
server religictiseineul. 

Prép.ifez  avec  f^iMiul  soin  les-  enrjiiils  à  la  Couflrniation.  Met- 
tez du  zèle  et  tout  le  lenips  nécessaire  pour  leiii'  l'aire  revoir 
le  catéchisme  et  i(.'  leur  e.\pli(|uer  avec  toute  la  clarté  possi- 
ble. Vous  ne  saili.'fea  l'es  insliuire  tihp' solldt'rn'eiU  de  leur  reli- 
gion, au  rnonieni  où  ils  vont,  sans  e.\[(éiieiice,  allVonter  les 
f:raves  dangiM's  d'un  monde  (;ue  Noti'e  Sei^^neui-  a  cliar;,'é  de  ses 
analhèmes  et  ù  une  époque  surtout  où  le  flanibean  de  la  foi 
pAlit  dans  bien  des  Aines.  li'iuMioranct!  en  matièi'e  relij^ieuse  est 
un  lléau  ipie  les  pflsleurs  doivent  écarter,  à  tout  [»i'i.\,  du  peuple 
qui  est  confié  à  leiu'iSoIJicitiide  Comm(>  par  le  passé,  je  ferai 
moi-même  le  ciittjclùsnio  dans  toutes  les  paroisses  où  je  serai 
deux  jours. 

Voyez  aussi  à  l'instruction  profane  des  'Mil'aiils  et  vous  aurez 
le  soin  d'indiquer  dans  votre  Hnpporl  anmifil  —  à  l'article  Ecoles 
—  le  nombre  des  enfants  de  la  première  conmuinion   qui   ne 
av(  n t  ni  lire,  ni  écrire. 

lifs  comptes  de  la  fabricine,  les  registres,  les  ornements,  les 
vases  sacrés,  le  liaplistère,  les  conressionnaux,  l'église,  la  sacris- 
tie, le  cimetière,  tout  doit  èln;  dans  un  ordre  parfait. 


II 


A  la  dernière  retraite  iiaslorale,  je  vous  avrils  parlé  assez  lon- 
guement des  écrits  si  substantiels  et  si  hautement  appréciés  du 
Bieiilienreux  Grignon  de  Montfort  sur  la  Sainte  Vi(Mge  :  Le 
secret  de  Marie  et  Traité  de  la  vraie  dévotion  à  la  Sainte  Vier;je. 
De  nouveau  je  les  recommande  spécialement  an  clergé,  qui,  en 
les  méditant,  y  puisera  une  connaissance  plus  approfondie  et 
un  amour  plus  ardent  de  notre  Mère  du  ciel. 

Présentée  sous  cette  forme  élevée,  la  doctrine  du  Bienheureux. 
Grignon  de  Montfort  ne  saurait  atteindre  la  masse  des. fidèles. 
Pour  cette  raison,  Monsieur  l'abbé  Lavailée,du  ûiyce&e.  de.Sher- 


'M^' 


uuM"  pasîtMir 
rochiM'  de  la 
i  Iriicliieusos 
!•  (le  la  con- 

lalinn.  Mt't- 
laiit'  revoir 
clarté  possi- 
ri(!  leur  reli- 
iiiVioiiter  leH 
:liarj,'é  de  ses 
an  de  la  foi 
elij;ieiise  est 
ix,  du  peuple 
issé,  ']('.  ferai 
où  je   serai 

L  vous  aurez 
article  Ecolvs 
uion   qui   ne 

nements,  les 
ise,  la  sacris- 

it. 


rié  assez  ion- 
appréciés  du 
VicM'ge  :  Le 
■Mainte  Viefje. 
orge,  qui,  en 
(piofoiidie   et 

Bienheureux. 
e  des  fidèles, 
jcuaê.  dé.bher- 


—  83  — 

brooke,  I..  /.éle  t>ro.notenr  dm  œnvro«  du  pieni.enrenx,  en  a 
a.t  une  espèce  d-tMliiion  populaire  sons  le  titre  ^^Msus  fu),nar,l 
l'rl'>r,r  C..«t  MU  petit  volume,  d'un  pn,  pins. de  300  pagen, 
'•"nuitdes  hvres  de  prières  ordinaires.  Vous  IVrez  bien  de  le 
propager  autant  que  possible  parmi  vos  ouailles,  où  il  produ  ra 
certainement  les  plus  précieux  résultats  P'unuira 


IV 


i:i-l.:rhi,„,  prinunrr,  revue  pédaf^ogique, 'publiée  so«8  la 

l.rec, on  de  Monsieur  Magnan,  professeur  de  l'Kcole  Normale 

Lava    est  digne  de  tous  éloges  ..  mérite  tout  renconill^rm 

<'i.orps   enseignant  et  du   clergé   dont  ru,,  des   pins  grave] 

Ji.;-nses    de   visiter  et  d-i„sp........  ,,,  ,,oles  dé'la  pa^ot^ 

(.ette  oxcllente  revue  se  publie  tous  les  mois,  i\   64  pL-s  par 
;;;;n";'>"t  an  pnx  d-nne  piastre  seulement  pa.^annéeZ  L'esm' 
■'""'"I""  .I-u   y  domine,  I.s  sages  conseils  qu'elle  donne    e 
■M'Pl'-aious  pratiques  qu'elle  reuf^rm..;  eïï'Aiut'^  nue  mine^  é" 
'■--e  pour  tons  ceux  qui   ont  à  s'occuper  d'ensei.uement.'En 
U^  es  r^oyens  de  1,  l^ure  recevoir ,  par  chacune  des  insti- 

I     'oUr" '"""""  "  ""   '''''  S- "^'«■•"'^"^  vous-mêmes 
0      ^od.  teiiir  an  courant  des  meilleures  mélbodes  pédagogi- 
"e,    vous    aurrx    routrihué    pins    eincacem.nt   à  améiroiL 
nistrnction  publique  que  ne  sauraient  le  faire   tons  c e n     q 
asiiirentau  litre  d.'  rôforinateiiiN.  ^ 

1/œuvre  de  Monsieur  Wagnan  est  une  œuvre  de  dévouement 
.la  anse  sacrée  de  l'éducation,  une  œuvre  à  la  fois  patriotku^ 
"t  religieuse  :  sachons  seconder  ses  louables  efforls 


F.a  retraite  pastorale  de^MM.  les  curés  commencera  le  9  août 
^t  se   terminera    le   10  dn   même  mois.  -  Celle  des   vicaires 

t^7Z\^  ''  -ût^K^nr  finir  le  30.    On  devra "a::::^ 
a  1  avance  de    mann-rR    A    nc=icfpp    .^.,.    -.    ■  .     .         ° 

pniif.,.«  ■'    "    --'-f-r    ,oii=    u  i=i    retraite    toul 


enliere. 


—  34  — 

L'examen  écrit  des  jeunes  prêtres  aura  lieu,  mardi,  le  23  août, 
au  Grand-Séminaire. -Tous  ceux  qui  n'ont  pas  encore  subi  les 
quatre  examens  requis  par  nos  Conciles,  devront  être  là  a 
9  heures  du  malin.  Pas  d'ixemplion. 


VI 


Je  vous  envoie  un  nouvel  exemplaire  du  mandement  No  25» 
et  de  la  circulaire  No  256.  J'ai  fait  imprimer  de  nouveau  ces 
deux  documents  avec  des  caractères  semblables  à  ceux  dont  on 
s'est  servi  pour  les  volumes  précédents,  afin  de  conserver  1  uni- 
formité d'impression  dans  la  collection  des  mandements.  Vous 
voudrei  bien,  en  conséquence,  substituer  ces  deux  documents 
à  ceux  que  vous  avoz  déjà  reçus. 

Agréez,  bien  chers  Collaborateurs,    l'assurance  de  mon 
dévouement  bien  sincère  en  N.-S. 

f  Louis-Nazaire,  Arch.  de  Cyrène, 

Administrateur. 


—  35 


(N°  258) 


CIltCUJLAIKE    AU    CLERGÉ 


irance  de  mon 


/Archevêché  de  Québec, 
\  12  Avril,  1898. 


Bien  chers  Collabonilem>, 


Les  tristes  appréhensions  qne  nous  entretenions  tous  depuis 
quelques  jours,  viennent  malheureusement  de  se  réaliser. 

J'ai  la  douleur  de  vous  apprendre  la  mort  de  notre  bien-aimé 
et  vénéré  Cardinal-Archevêque,  l'Eminentissime  Elzéar-Alex- 
andre  Taschereau,  arrivée  aujourd'hui  à  6J  h.  p.  m. 

Les  forces  de  l'illustre  vieillard  ont  diminué  graduellement, 
surtout  depuis  une  dizaine  de  jours,  et  il  s'est  éteint  doucement 
dans  la  paix  du  Seigneur.  Ses  derniers  moments  ont  été  le 
fidMe  écho  de  sa  vie  ;  il  a  conservé  sous  les  étreintes  de  la 
mort  le  calme  et  la  sérénité  qui  ne  l'ont  jamais  abandonné 
dans  sa  grande  et  laborieuse  carrière. 


il 


_  36  — 

Archevêque  de  Québec  et  Cardinal  de  la  Sainte  Eglise  Ro- 
maine, il  comprenait  qu'une  si  haute  dignité  entraînait  avec 
elle  de  grands  devoirs  et  une  immense  responsabililé  :  vous 
avez  été  témoins  du  travail  incessant  et  consciencieux  qu'il 
s'est  imposé  pour  procurer  la  gloire  de  Dieu,  l'exaltation  de  la 
Sainte  Eglise  et  le  plus  grand  bien  de  son  pays.  Tous  vous 
avez  apprécié  hautement,  durant  les  vingt-sept  années  de  son 
épiscopat,  le  zèle,  le  dévouement,  les  bienfaits  de  son  adminis- 
tration à  la  fois  si  ferme  et  si  paternelle,  si  prudente  et  si 
éclairée. 

C'était  un  homme  de  Dieu,  un  grand  et  saint  pontife,  unique- 
ment soucieux  de  bien  remplir  son  devoir  et  d'aller  droit  son 
chemin,  ne  recherchant  toujours  que  le  triomphe  de  la  justice 
et  de  la  vérité. 

L'Eglise  qui  sait  avec  quelle  rigueur  sont  jugés  ceux  qui  sont 
revêtus  de  l'autai'ité  — jurfictum  duvissimum,  fus  qui  prxswit, 
fiel,  —  demande  aux  fidèles  d'adresser  au  bon  Dieu  leurs  plus 
ferventes  supplications  pour  leur  premier  pasteur  et  de  lui 
faciliter,  s'il  en  est  besoin,  l'entrée  du  Ciel,  au  moment  où  le 
glaive  de  la  mort  vient  de  le  frapper.  Nou>  prierons  donc 
beaucoup  pour  notre  regretté  Cardinal-Archevêque  ;  nos  prières 
et  nos  saints  sacrifices  de  l'autel  seront,  aux  yeux  de  Dieu,  le 
meilleur  témoignage  que  nous  puissions  lui  donner  de  notre 
reconnaissance  et  de  notre  filiale  affection.  —  Vous  voudrez 
bien,  en  conséquence,  célébrer  dans  vos  églises  ou  chapelles, 
au  premier  jour  libre,  un  service  solennel  pour  le  repos  de  son 
âme. 

Ses  funérailles  auront  lieu  à  la  Basilique  de  Québec  mardi 
prochain,  le  19  du  courant,  à  0  heures  précises.  La  translation 
de  ses  restes  mortels,  de  l'archevêché  à  la  Basilique,  se  fera 
la  veille,  à  3  h.  p.  m. 

Agréez,  bien  chers   Collaborateurs,    l'assurance   de  mon 
dévouement  bien  sincère  en  N.  S. 


-I-  Louis-Nazaire,  Arch.  de  Cyrène, 

Administrateur. 


iite  Eglise  Ro- 
nlraînait  avec 
sabililé  :  vous 
îiencieux  qu'il 
xallalion  de  la 
t's.  Tous  vous 
années  de  son 
:  son  adminis- 
prudente   et  si 

lontife,  unique- 
aller  droit  son 
le  de  la  justice 

s  ceux  qui  sont 
is  qui  pvsesnnt^ 
Dieu  leurs  plus 
iteur  et  de  lui 
moment  où  le 
prierons  donc 
ue  ;  nos  prières 
ux  de  Dieu,  le 
)nner  de  notre 
■  Vous  voudrez 
5  ou  chapelles, 
le  repos  de  son 

Québec  mardi 

La  translation 

silique,  se  fera 


irance    de   mon 


■I 


de  Cyrène, 
Administralexir. 


tmmétttr 


—  37  — 


(N-  1) 


MANDEMENT 

DE  MoxsKiGNEun  L.-N.  Béoin  pour  annoncer  sa  prise  de  possehs.o^ 

DU   SlkGZ  ARCHIÉPISCOPAL   DE   QUÉBEC. 


LOUIS-NAZAIRE  BÉGIN,  par  la  grâce  de  dieu  et  dit 
Siège  Apostolique,  Archevêque  de  Québec. 

Au  Clergé  xéculier  et  régulier,  aux  communautés  religieuses  et 
a  tous  les  fidèles  de  notre  archidiocèse,  Salut  et  Bénédiction  en 
Notre  Seigneur. 


Nos  Très  Ghers  Frères, 


I 


Nous  lisons  au  livre  de  l'Ecclésiastique  le  portrait  que 
lEspnt-Saint  nous  trace  de  Caleb  l'un  des  juges  les  plus 
célèbres  du  peuple  de  Dieu.  «  Le  Seigneur,  dit-il,  donna  la 
grandeur  d'âme  à  Caleb;  sa  vertu  se  soutint  jusque  dans  sa 
vieillesse,  et  il  le  fit  monter  jusqu'aux  lieux  les  plus  élevés  de  la 

terre  promise pour  faire  voir  à  tous  les  enfants  d'Israël 

qu  11  est  bon  d'obéir  au  Dieu  Saint."  (Eccli.  xlvi,  11,12) 

Ces  paroles  de  l'écrivain  inspiré  conviennent  admirablement 
a  lEmuientissime  Cardinal-Archevèque  dont  l'Eglise  de  Québec 


—  38  — 

pl.Mire  aujourd'hui  la  ptM-t.>.  Nouveau  Galeb,  il  en  a  eu  la  gran- 
deur d'âme  ;  il  en  a  pratiqué  les  vertus  depuis  son  enfance  jusqu'à 
^a  vieillesse;  il  a  toujours  été  obéissant  envers  son  Dieu,  et 
c'est  cette  docilité  à  la  voix  du  Seigneur  qui  lui  a  valu  de  savoir 
commander  aux  hommes  et  de  jouer  le  rôle  bienfaisant  que  la 
postérité  reconnaissante  ne  manquera  pas  de  lui  attribuer 
dans  les  fastes  de  notre  histoire. 

Prêtre     professeur,    directeur   et   supérieur  de    Séminaire,, 
recteur  d'Université,  archevêque,  cardinal  de  la  Sainte  Eglise 
romaine,  il  a  rempli  sur  tous  ces  théâtres  si  divers,  avec  autant 
de  force  que  d'éclat,  les  hautes  fonctions  que  la  divine  Provi- 
dence lui  avait  confiées. 

l  ,.  Sriniiour,  qui  le  destinait  à  de  fzrandes  choses,  avait  mis 
danssesmanières,  dans  sou  lanyage,  dans  tout    son  extérieur 
une  dignité  précoce  qui,  unie  aux  éminentes  qualités  dont  il 
avait  orné  son  esprit  et  son  coeur,  le  préparait  merveilleuse- 
ment à  exercer  l'aulorilé.  Il  lui  avait  donné  un  caractère  em- 
preint des  traits  .l'une  noble  grandeur,  une  âme  à  la  fois  fiere 
et  tendre,  calme  et  froide  au  dehors,  mais  pleine  de  sensibilité 
au  dedans,  un  esprit  alerte  et  .Vroit,  un  jugement  sûr,  un  cœur 
-énéreux,  capable  de  tous  les  sacrifices.    Le  travail  persévérant 
et  assidu,  la  vie  réglée  lui  semblaient  tout  naturels  et  révélaient 
che;-  lui  des  goûts  et  des  aptitudes  monastiques;  aussi  avait-vl 
résolu,  dès  l'âge  de  dix-sept  ans,  d'entrer  dans  l'Ordre  des  Béné- 
dictins que    le  célèbre  Dom  Guéranger,  alors   dans   toute   la 
vigueur  de  l'âge  et  du  talent,  venait  de  rétablir  eu  France. 

Mais  Dieu  l'appelait  à  de  plus  hautes  destinées,  et  c'est  sans 
doute  pour  lui  permettre  d'y  correspondre  avec  plus  de  fruit 
qu'il  le  fit  passer  successivement  par  les  charges  les  plus  diUi- 
ciles  et  les  plus  importantes  dans  la  direction  des  âmes,  dans  la 
-estion  des  affaires  religieuses,  dans  l'enseignement  des  prin- 
cipales branches  du  savoir  humain;  il  l'initiait  ainsi  graduelle- 
meut  aux  difficultés  d'une  vaste  administration,  a  l'art  si  délicat 
de  "OU veiner  Us  hommes.  Ses  études  sérieuses  à  Québec  et  a 
Rome  sa  rare  prudence,  sa  piété  solide,  qui  lui  avaient  mente 
,,„...;;,„„  ^,p.ofi„,,(.p,  de  son  Ordinaire,  le  désignaient  d'avance  et 
tant  naturellement  pour  un  poste  encore  plus  élevé. 


—  39  — 

l.e  regretté  Monseigneur  l3ailIargeoii,d.-floiic('otsynipallii,i 11.» 
mémoire,  admirateur  des  brillantes  ijualités  rJe  son  Vicaire- 
Oénéral,  en  avait  fait  son  théologien  au  concile  du  Vatican,  et, 
dans  son  testament,  l'avait  désigné  au  choix  du  Pontife  suprême 
pour  en  faire  son  successeur  sur  le  siè-e  métropolitain  de 
Québec.  Le  Pape  Pie  IX,  qui  connaissait  déjà  le  Recteur  de 
l'Université  Lp-al,  n'hésita  pas  un  instant  à  hii  remettre  en 
main  la  houlette  pastorale  qu'il  devait  si  noblement  porter. 

La  voix  du  successeur  de  Pierre  était  pour  le  nouvel  élu  la 
voix  de  Dieu  même:  il  ne  sut  qu'obéir.  Semblable  au  laboureur 
qui  ne  s'éloigne  qu'avec  chagrin  du  champ  qu'il  a  arrosé  de 
ses  sueurs  et  que  la  fortune  contraire  le  force  d'abandonner 
il  quitte,  non  sans  regret,  le  sillon  qu'il  a  ensemencé,  le  petit 
jardin  de  son  séminaire  — comme  il  l'appelait, —ce  jardin  des 
jeunes  âmes  qu'il  avait  cultivé  si  longtemps  et  avec  tant  d'amour. 

Chargé  désormais  des  intérêts  spirituels  d'un   vaste  diocèse 
revêtu  de  la  plénitude  du  sacerdoce,  il  se  met  résolument  à 
l'œuvre;  il  se  montre  vraiment  évèque,  alliant  la  fermeté  à  la 
pnJdMnc1^   gai-dien  vigilant  et  austère  de  la  foi,  de  la  morale 
de  la  discipline^  modèle  de  son  clergé  et  de  son  peuple     Rien 
ne  lui  coûte,  rien  ne  l'arrête   lorsqu'il  s'agit  d'obéir  an  Vicaire 
de  Jesus-Christ;  mais  s'il  a  lu  docilité  de  la  brebis  vis-à-vis  du 
pasteur,  lisait  aussi,  lorsque  le  salut  de  ses  ouailles  est  en  jeu 
s  armer  de  courage  et  faire  tout  marchera  sa  parole.  Sa  fer- 
uiele  dans  le  commandement  n'est  égalée  que    par  son  zèle 
etcezele,  qui  le  porte  à  servir  noblement  son  peuple,  ne  con- 
naît d'autre  limite  que  l'accomplissement  parfait  de  tous   les 
devoirs  de  sa  charge  pastorale. 

Nous  l'avons  tous  vu  à  lœuvre.  Nos  Très  Ghers  Frères-  sa 
carrière  episcopale  a  été  un  travail  incessant,  un  acte  prolongé 
de  dévouement  à  ses  bien-aimés  diocésains. 

Gui,  dévouement  affectueux  à  la  jeunesse  étudiante  et  en 
particulier  atix  léviles  qni  aspirent  au  sacerdoce  ;  son  bonheur 
estde^ais  visiter  souvent,  ae  présider  leurs  examens,  de  les 
»lim:uJer  ilétardeetà  la  piélé,  de- leur  dormir  les  conseils  sages 
que  Un  suggère  sa  vieille  exoérience.  TrUp  mA,M«  c^iii^:^?^^» 
paternelle  et  éclairée,  il  l'étend  aux  nombreux  élèves  qui'peu-- 


Kl 


—  40  — 

plent  nos  collèges  et  l'Université,  aux  enfants  de  nos  plus 
humbles  écoles  des  campagnes  pour  lesquels  sa  charité  le 
porte  à  faire  des  aumônes  considérables. 

Dévouement  intelligent  à  la  diffusion  de  l'éducation  chré- 
tienne.— Dans  le  Conseil  de  l'instruction  publique,  il  met  au 
service  de  la  cause  sacrée  de  l'éducation  la  compétence  incon- 
testable qui  résulte!  de  trente  ans  d'enseignement  ;  là  rien  n'é- 
chappe à  son  attention  ;  sa  perspicacité  prévoit  tout  ;  sans  bruit, 
sans  secousse,  il  exerce  une  salutaire  influence  et  se  fait  l'apôtre 
de  tout  véritable  progrès.—  C'est  dans  les  mêmes  intérêts  de 
l'instruction  publique  solidement  chrétienne  —  la  seule  qui 
produise  de  bons  fruits — qu'il  fait  venir  dans  son  diocèse  ces 
nombreuses  communautés  de  Frères  et  de  Sœurs  dont  les  vœux 
de  religion  font  des  édicateurs,  non  pas  seulement  d'occasion 
et  de  passage,  mais  d'Inclination  naturelle,  d'aptitudes  et  d'expé- 
rience de  toute  la  vi;;  il  comprend  que  ces  corps  enseignants 
ont  à  leur  crédit  une  stabilité,  .les  traditions,  des  moyens  d'ému- 
lation légitime  qui  sont  autant  de  garanties  de  succès. 

Dévouement  au  profit  des  infortunes  de  ce  monde.  -  Les  pau- 
vres, les  infirmes,  les  déshérités  ne  seront  pas  oubliés  par  le 
compatissant  archevêque  ;  les  hospices,  les  hôpitaux,  les  orphe- 
I'uvaU  qui  ont  surgi  comme  par  enchantement  à  Québec,  à  Fra- 
serville,  à  Montmagny,  à  Lévis,  à  St-Damien,  en  sont  une  preuve 
évidente.  Les  glaces  de  la  vieillesse  n'avaient  pu  refroidir  les 
ardeurs  de  la  charité  et  du  zèle  apostolique  qui  l'avaient  porté, 
encore  jeune  prêtre,  au  secours  des  malheureux  émigrés  Irlan- 
dais qu'une  affreuse  maladie  décimait  ù  la  Grosse-Ile. 

Dévouement  à  la  cause  nationale  delà  colonisation. —  Le  bon- 
heur vrai  dont  jouissent  nos  braves  habitants  de  la  campagne 
était  comme  un  baume  pour  son  âme  ;  il  aurait  voulu  que  tout 
le  monde  pût  le  goûter  et  l'apprécier.  C'est  dans  ce  but  qu'il 
doime  à  la  colonisation  une  impulsion  remarquablement  vigou- 
reuse; son  action  ferme  et  soutenue  s'est  fait  sentir  partout  où 
il  y  avait  encore  des  terres  à  défricher  et,  en  plusieurs  endroits, 
on  l'a  vu  reculer  la  forêt  jusque  près  de  la  frontière  des  Etats- 
Unis  !  nhis  de  Quarante  naroisses  fondées  oar  ses  soins  durant 
son  administration  témoignent,  au  delà  de  toute  expression. 


—  41  — 

des  magnifiques  résultats  qu'il  a  obtenus.  S'emparer  du  sol 
pour  le  faire  cultiver  par  let  ....res  et  y  faire  fleurir  la  religion 
catholique,  c'était  là  une  de  ses  ferventes  et  patriotiques  aspira- 
lions,  c'était  un  but  qu'il  poursuivait  avec  une  persévérance 
d'apôtre. 

Sa  piélé  était  admirable;  elle  rayonnait  dans  ses  paroles,  dans 
ses  écrits,  dans  toute  sa  vie.  Il  aimait  à  contempler,  durant  ses 
visites  pastorales,  les  suaves  expansions  de  la  foi,  de  l'esprit 
profondément  religieux  de  notre  peuple  ;  il  cherchait  à  fortifier 
a  enraciner  d-ns  les  âmes  la  piélé  solide  qui  produit  dans  la  vie 
du  chrétien  des  fruits  abondants  de  salut. 

On  relira  toujours  avec  une  religieuse  satisfaction  le  magni- 
fique mandement  par  lequel  il  promulguait  rinstilulion  ,!e  la 
dévotion  des  Quarante-Heures  ou  de  l'adoration  perpétiiellu  du 
Très  Saint  Sacrement.  11  y  avait  mis  toute  son  âme,  car  il  com- 
prenait que  c'est  là  la  dévotion  par  excellence,  celle  autour  de 
laquelle   doivent   graviter  toutes  les  autres,   celle  qui  parle   le 

pins  eloquement  au  cœur  des  fidèles  et  qui  produit  le  plus   de 
bien.  * 

Et  que  dire  de  sa  tendre  dévotion  à  la  Bonne  Sainte  Aune 
qu'il  a  fait  proclamer  par  le  Saint-Siège  la  patronne  de  uoIi-h 
Province?  C'était  pour  lui  un  bonheur  d'aller  prier  dans  le 
sanctuaire  de  notre  grande  thaumaturge,  dans  cette  Ba^ili^ue 
ou  l'appplait  une  dévotion  séculaire,  où  ses  prédéce -seiirs  et  en 
particulier  le  vénérable  Monseigneur  François  de  Monimorency- 
Laval,  premier  évoque  de  Québec,  aimaient  à  venir  implorer  la 
protection  de  celle  que  Dieu  avait  évidemment  préposée  à  la 
garde  de  notre  peuple. 

Ce  sanctuaire,  visité  maintenant  chaque  année  par  plu.  de 
cent  mille  pèlerins,  honoré  des  faveurs  du  Saint-Siège,  où  la 
statue  de  Sainte  Anne  a  été  couronnée  de  pierreries  et  de  dia- 
mants par  les  ordres  de  Léon  Xirr,  est  pour  le  Canada,  pour 
toute  1  Amérique  du  Nord,  un  .nonument glorieux,  un  refuge 
bém  ou  les  infirmités  physiques  et  morales  viennent  chercher 
un  remède  et  où  les  larmes  du  repentir  et  de  l'expiation  rontri- 
buen  a  apaiser  la  colère  divine.  C'est  sous  l'impulsion  du  zèl« 
«t  de  ia  pietè  du  Cardinal  Taschereau,  admirablement  secondé. 


—  42  — 

par  les  HR.  V\\  RiMlciiiploristt'S,  qiio  l'antliiiie  ol  modeste  tî^lise 
do  Saiiiti'  Anin'  a  été  Iraiist'oriuée  lmi  un  UMiiplo  vasU;  t-L  iiia;,nH- 
11(1111'  où  l'or,  l'argenl,  le  bois,  It;  marbre,  la  peinture  rivalis^eut 
(le  ricbesse  et  d'éclat.  C'est  là  qni:  uoUv.  PoutLfe  venait  fortifier 
sou  àmi'  dans  la  itrièi'e,  ranimer  son  (•oura-,'.'  et  ses  espérances 
au  milieu  des  luttes  de  la  vie. 

Si  les  relations  fré(iuentes  ([u'il  avait  euc^s  avec  le  Saint-Siège 
lui  avaient  permis  (le  l'aire  connaître  avanlayeusemenl  la  religion 
profonde  du  peuple  canadien,  elles  avaient  révélé  en  mèmi; 
temps  au  grand  Pape  qui  gouverne  l'Eglise  les  éminentes  qua- 
lités et  les  vei'tns  (jni  distinguaient  le  mét-opolitain  de  Qiuîbec. 
Léon  XUl  l'oleva  aux  lionn(Mirs  de  la  pourpi'e  romaine.  Chacun 
de  vous  se  rappelle  l'allégresse,  l'enthousiasme  avec  lesquels 
celte  promotion  fut  accueillie  i)ar  tous  les  citoyens  du  Canada, 
sans  diislinction  de  i-ace  ni  de  religion  :  on  se  r(ijouissait  de  voir 
le  mérite  reconnu  et  couronné  en  si  haut  lieu. 

Le  litre  de  cardinal,  (jnehiue  magnifique  (lu'il  soit,  n'était 
pas  capable  de  tlatter  sa  vanité  ni  de  diminuer  sou  zèle.  Le 
nonvean  prince  de  l'Eglise  ne  se  fait  pas  d'illusion  sur  la  di- 
gnité que  le  Vicaire  de  Jésus-Christ  lui  a  conférée;  il  sait  qu'il 
n'eu  est  tenu  que  plus  étroitement  à  combattre  pour  la  vérité, 
poui'  la  justice,  pour  l'Eglise  et  pour  Dieu.  Il  n'oubliera  pas  le 
serment  solennel  qu'il  a  pi  é  en  revêtant  la  pourpre  et  qui 
l'oblige  à  consumer  sa  vie,  à  donner  son  sang,  s'il  en  est  besoin, 
pour  la  défense  de  la  foi  catholique.  Léon  XIII  l'aimait  et  se 
plaisait  à  Nous  rappeler,  dans  les  diverses  audiences  qu'il  dai- 
gna Nous  accorder,  celte  nomination  qu'il  avait  faite  du  Cardi- 
nal Tascherean. 

Mais  le  travail  de  géanl  qu'il  s'imposait,  sans  trêve  ni  relâche, 
finit  par  éouiser  sa  robuste  constitution.  Il  dut  descendre  peu 
H  peu  les  dernières  pentes  de  la  vie;  il  s'est  acheminé  vers  la 
tombe  avec  calme  et  sans  secousse.  La  mort  ne  l'a  pas  surpris  ; 
sa  vie  entière,  toutfî  composée  d'œuvies  saintes,  n'a  été  qu'une 
préparation  continuelle  à  ce  passage  du  temps  à  l'élernité.  Il 
dormira  son  dernier  sommeil  sous  les  dalles  du  sanctuaire  de 
notre  Basilique  à  l'endroit  même  on  chaque  jour  il  venait  prier 
et  oflVir  l'adorable  sacrifice  de  nos  autels. 


iioflcste  ÔL'lise 


le  Saiiit-Sièsf? 


—  43  - 

Aiijom-.riiui,  Nos  Tivs  Cliors  Knuvs,  Nou«  venons  pr.Mi.lw 
la  l.laco  (!<.  .vl  illiislr..  inéliopolit.iiii  doiil  la  lucoiide  tclivilo  a 
oju'rt'  (!.'  SI  -iMinlrs  cho.sus  et  iloiil  la  iii.Miioiic  .scia  loujoiirs  .mi 
b^nédiflioM  au  mili.Mi  d'un  [..Mipl..  qu'il  a  t.u.l  aiuio  ol  Klohlié. 
Nousi-onuaissons  parla ilenioul  notre  •'tih.t'sso  et  notre  ini-apa. 
(•Ile;  ancinn^  illusion  u..  Nous  csl  possible  à  ce  stij.n,  et  notre 
pins  -rand  hnnluMir  sorait  d.'  rou.olln.  If,  fanhan  imi  dos  mains 
plus  lialulrs  ,.|  mieux  faites  pour  le  porter  sans  défaillance.  Il 
n'y  a  que  l'ohéissanee  due  an  Vicaire  de  Jésus-Ghrist  qui  ait 
pu  Nous  déterminer  A  accepter  pareil!.,  succession  et  en  même 
temps  la  loui-de  respousaliilité  qu'elle  comporte. 

C'.'st.  avant  tout,  dans  le  secours  de  Dieu  que  Nous  mettons 
toute  notre  confiance,  car  il  xNons  semble  l'entendre  Nous  dire 
comme  à  l'apôire  St  Paul  :  -  Ma  prAoe  l,^  snflit  ;  car  ma  pnis^ 
sauce  (klate  davantaj^e  .laus  la  faiblesse.  Je  me  gloriHerai  donc 
volontiers  do  mes  faiblesses,  afin  que  la  puissance  du  Christ 
habite  vu  moi."  (Il  Cor.  XII,  !)).  Le  même  Docteur  des  nations 
Nous  a  ensei-iué  dans  ses  écrits  inspirés  à  attribuer  an  Seigneur 
et  no"  pas  aux  ellorts  de  l'homme,  le  bien  qui  se  produit  :"«' J'ai 
piaulé,  dit-il.  Apollon  a  arrosé,  mais  c'est  Dieu  qui  a  donné  l'ac- 
croissement"  (I  Cor.  II [,  G.) 

11  a  déjà  daigné  bénir  et  récompenser  notre  obéissance,  en 
nous  octroyant  la  gnlce  précieuse  de  vivre  et  de  travailler  dans 
l'administration  diocésaine,  sous  la  sage  direction  de  notre 
illustiv  prédécesseur.  Les  levons  de  prudence  et  de  charité  que 
Nous  avons  recueillies  de  ses  le  vies,  Nous  tâcherons  de  les 
graver  dans  notre  cœur  et  d'en  faire  la  règle  de  notre  conduite- 
elles  seront  un  flambeau  qui  éclairera  notre  marche.  Bien  sou- 
vent Nous  n'aurons  qu'à  moissonner  là  où  il  a  semé  et  cultivé  • 
]Sous  pourrons  alors  méditer  ces  paroles  du  Sauveur  dani 
1  Evangile:  (l'autn-s  ont  travaillé,  el  vous  ries  cnlrn  dans  leurs 
travaux;  alii  laboraverunt,  et  vos  in  labores  eorum  introistis. 
<Joan.  IV,  38). 

Notre  confiance  repose,  après  le  secours  du  ciel,  sui  l'eiprit 
vraiment  chrétien  de  notre  peuple,  sur  la  respectueuse  soumis- 
sion  de  notre  clergé  ;  cette  soumission,  si  rigoureusement  néces- 
^au-e  a  cous  les  degrés  de  l'échelle  hiérarchique,   nous  sera 


—  44  — 

facile  à  tous.  Chacun  se  rappellera  que  l'Eglise  est  l'inexpu- 
gnable ciliiilelle  de  la  vérif^  et  que  le  divin  Architecte  a  mis  i\ 
sa  base  le  Poiitil'e  Romain,  légitime  successeur  de  St  Pierre, 
vicaire  du  Christ,  père  et  diuteur  infaillible  de  tous  les  chré- 
tiens, celui  h  qui  Notre  Seiijneur  a  donné  le  plein  pouvoir  de  pal- 
tvp,  de  rnjir  et  de  jjouverner  toute  VEijlise.  (Concile  de  Florence, 
Decr.  Union.)  Nous  dirons,  avec  le  Pape  Saint  Léou-le-Grand, 
que  «la  force  des  évoques  est  fondée  sur  Pierre  et  que  l'immu- 
tabilité donnée  à  Rome  par  le  Christ  est  transmise  aux  Apôtres 
et  à  leurs  successeurs  par  lorgane  de  Pierre.» 

Elle  vous  est  également  familière  celte  autre  vérité  fonda- 
mentale  :  c'est  que  les  Ëvv<jues  ont  été  établis  par  l' Esprit-Saint 
pour  gouverner  l'Eglise  de  Dieu  qu'il  a  acquise  de  son  propre  sang 
(Act.  XX,  28)  ;  c'est  qu'ils  sont,  dans  leurs  diocèses,  les  succes- 
seurs des  Apôtres  (S.  Greg.-le-Grand),  et  que,  tout  en  étant  eux- 
mêmes  soumis  au  chef  suprême  de  l'Eglise,  c'est  par  eux  que  lu 
sollicitude  de  l'Eglise  toute  entière  doit  refluer  vers  l'unique  siège 
de  Pierre  (S.  Léon-le-Grand.i 

Qui  ne  comprend  que  ce  serait  fomenter  le  trouble  et  l'anar- 
chie dans  les  âmes  et  se  rendre  gravement  coupable  que  de 
chercher,  sous  de  spécieux  prétextes,  à  confondre  ou  à  enfreindre 
les  saintes  règles  de  la  hiérarchie  ecclésiastique  ?  Noire  grand 
pontife  Léon  XIII  a  tracé  souvent  et  de  main  de  maître,  dans 
plusieurs  de  ses  encycliques,  la  divine  loi  de  la  subordination 
qui  doit  régir  les  rapports  des  fidèles  avec  les  prêtres,  des  pra- 
ires avec  les  évoques,  et  des  évoques  avec  le  suprême  el  uni- 
versel Pasteur.  C'est  celle  forte  hiérarchie  des  pouvoirs  qui  fait 
de  l'Eglise  catholique  une  armée  rangée  en  bataille,  armée 
toujours  attaquée  m.ais  toujours  invincible,  armée  dans  laquelle 
chacun  doit  demeurer  ù  son  poste,  altenlif  et  docile  aux  moin- 
dres ordres  de  ses  chefs,  slrict  obs'  rvateur  de  la  discipline. 

Par  bonheur— une  douce  expérience  nous  l'a  appris— la 
miséricordieuse  Providence  de  Dieu  nous  a  donné  un  clergé 
excellent  avec  lequel  il  est  facile  de  réaliser  la  parfaite  harmo- 
nie  dont  parle  Saint  Ignace  martyr,  évoque  d'Antioche,  lorsqu'il 
dit  que  les  prêtres  — H  par  eux  les  fldèles  —doivent  être  unis  à 
leur  évéque  comme  les  cordes  à  la  lyre,  aân  que  chaque  Eglise 
devienne  comme  un  "ieul  eiiœur,  où  les  voix  el  les  âmes  fondues 


—  45  — 

ensemble  exécutent  dans  l'unité  me  mélodie  divine  et  chantent  en 
Jésus-Christ  un  hymne  à  Dieu  le  Père  (Ad  Ephes.  IV).  Noua  en 
rendons  gnkes  an  Dion  tont-puissant  qni  ménage  à  notre  fai- 
blesse nn  si  fermu  appni  et  qni  ranime  ainsi  notre  conrage  et 
nos  ei*pérances. 

Noire  conflance    repose  mïin  snr  tons  les  corps  enseignants 
qui,  Nonsen  avons  la  certilnde,  continneront  à  Nons  donner  lenr 
connonrs  le  pins  dévoné  ponr  la  formation  chrétienne  de  notre 
jennesse.  Qnelle  immense  ressonrce  ponr  la  religion  et  ponr  la 
patrie!  Notre  nniversité  caiholiqne,  notre  séminaire,  nos  col- 
lèges, nos  oommnnautés  religienses,  nos  écoles  de  tout  genre 
Nous  formeront  de  pins  en  pins,  non  senlement  des  hommes' 
d  un  vaste  savoir  profane,  versés  dans  les  connaissances  propres 
a  lenrs  professions  respectives,   mais   encore  des  hommes  à 
convictions  profondes,  irréprochables  dans  lenr  vie  pnbliqne 
comme  dans  lenr  conduite  privée,   instruits  solidement  des  vé- 
rités de  la  religion  et  de  l'action  sociale  de  l'Eglise,  capables  par 
conséquent  de  livrer  avec  courage  et  succès  les  bons  combats. 
Voilà  les  forces  vives  sur  lesquelles  l'expérience  du  passé   Nous 
permet  de  compter  pour  l'avenir  avec  une  cons'     «ne  certitude  • 
réunies  en   un   faisceau  compact,  elles  rend'      .  ios  victoires 
plus  faciles  et  plus  fécondes  en  bons  résultats.    C'est  de  cette 
union  de  toutes  les  intelliponces  cultivées  et  de  to-.s  les  nobles 
cœurs  catholiques  q.       .«pej  notre  avenir  national  et  reli- 
gieux. 

Notre  unique  ambition,  NosTrèsChers  Frères,  esldeproourer 
iasanctificationdevosâmes;  Nous  ne;  ^mmes,  il  est  vrai,  qu'un 
pauvre  instrument  dans  les  mains  de  Dieu,  mais  Nous  avons 
à  coBur  de  seconder,  dans  la  mesure  de  nos  forces,  ses  desseins 
miséricordieux    sur  vous;    Nous    désirons    sincèrement,   par 
1  affection  que  le  Divin  Maître  Nous  a  donnée  pour  vous  tons 
consumer  toute  notre  vie  pour  votre  plus  grand  bien  spirituel 
Vous  Nous  aiderez  de  vos  prières;  vous  demanderez  à  Notre- 
Seigneur  pour  Nous  les  lumières  et  les  for  -   dont  Nous  avons 
besoin,  et  pour  nos  ouailles  la  docilité  à  notre  voix.    Puissions- 
Nous  avoir  toujours,  avec  la  fermeté  de  l'apôtre,  cet  esprit  de 
douceur  que  Nous  rannpll«   nnir^  h.„;„„  .._._'■_...    ./.. 
et  faire  passer  du  cœur  doux  et  humble  de  Jésus  dans  notre 


46 


âme  de  pasteur  un  trésor  de  bonté  et  do  miséricordieuse  ten- 
dresse pour  ceux  qui  sont  confiés  à  noire  sollicitude. 

Après  avoir  payé  le  juste  tribut  de  notre  douleur  et  de  nos 
regrets  à  notre  Eminentissime  Cardinal  et  vous  avoir  fait  con- 
naître nos  vues  et  nos  désirs,  Nous  déclarons  vouloir  maintenir 
les  sages  règlements  disciplinaires  établis  dans  ce  diocèse  par 
nos  vénérables  prédécesseurs  et  qui  ont  été  jusqu'à  présent  un 
élément  d'ordre  et  un  stimulant  pour  la  piété  des  fidèles. 

A  ces  causes,  le  saint  nom  de  Dieu  invoqué,  Nous  renouve- 
lons et  confirmons,  autant  que  cela  peut  èlre  nécessaire  : 

1.  —  Toutes  les  ordonnances,  statuts,  règlements  de  discipline, 
défenses  et  réserves  ci-devant  en  vigueur  dans  l'archidiocèse  de 
Québec  ; 

2.  — Les  pouvoirs  donnés  par  écrit  aux  prêtres  du  diocèse  — 
soit  par  Nous-môme,  soit  par  nos  Vicaires-dénéraux  —de  prê- 
cher, de  confesser,  de  commuer  les  vœux;  quant  aux  pouvoirs 
accordés  de  vive  voix  et  qui  ne  sont  pas  limités  à  une  époque 
plus  rapprochée,  ils  cesseront  tous  au  premier  mai  prochain. 

3.  —  Les  pouvoirs  dont  ont  joui  jusqu'à  ce  jour  les  prêtres 
autorisés,  de  vive  voix  ou  par  écrit,  à  confesser  les  religieuses. 

Sera  le  présent  mandement  lu  et  publié  au  prône  (excepté  les 
articles  2  et  3  c^-diessus)  de  toutes  les  églises  ou  chapelles  parois- 
siales et  autres  où  l'on  fait  l'office  public,  ainsi  qu'en  chapitre 
dans  les  communautés  religieuses,  le  premier  dimanche  après, 
sa  réception. 

Donné  à  (>iébec  sous  notre  seing,  le  sceau  de  l'archidiocèse 
et  le  contre-seing  de  notre  secrétaire,  le  vingt  avril'  mil  huit  cent 
quatre-vingt-di.x-huil. 

■\  Louis- Nazaire  Béoin, 

Ajchsvôque  de  Québec. 

Par  mandement  de  Monseigneur, 

à-Pn.  Gàrnkau,  Pire,  Secrélaire. 


icordieuse  ten- 
ide. 

leur  et  de  nos 
ivoir  fait  con- 
loir  mainlenir 
ce  diocèse  par 
ii'à  présent  un 

fidMes. 
'^ous  renouve- 
;essaire: 

s  de  discipline, 
irchidiocèse  de 

s  du  diocèse  — 
raiix  —  de  prê- 
t  anx  pouvoirs 
H  une  époque 
li  prochain. 

)nr  les  prêtres 
PS  religieuses. 

ne  (excepté  les 
hapeHesi)arois- 
qu'en  chapitre 
imanche  après 

!  l'archidiocèse 
il' mil  huit  cent 


de  Québec. 


Pire,  Secrétaire. 


—  47  — 


(N°  2) 


CmCULAIKE    AU    CLERGÉ 


/Archevêché  de  Québec, 
\       I  Septemore  1898. 


I.  '•>«  de  l'HÔtel-Dieu  du  Sacré-Cœur  recommandée. 

II.  Rénovation  de  pouvoirs. 

III.  Sujets  d'examens  et  de  sermons  des  jeunes  prêtres. 

IV.  Auteurs  dont  les  ouvrages  sont  à  l'Index,  ou  dangereux. 

V.  Association  de  l'Adoration  Perpétuelle  du  Très-Saint-Sacrement. 


Bien  chers  Gollaboraleurs, 


Je  voua  recommande  de  nouveau  l'œuvre  de  l'Hôlel-Dieu  du 

Sacré-Cœur,  œuvre  qui  a  été  fondée  par  notre  Eminentissirae  et 

très  regretté   Cardinal  Taschereau,  œuvre  sortie  de  son  cœur 

en  hommage  au  Cœur  Sacré  de  Notre-Seigneur  Jésus-Christ,  et 

-      .        '    •>  " '-"  '^^    "'   et  pain  iic!    nuurui  quo   son 

l^mmence  lui  portait. 


—  4S 


Promouvoir  les  inlérèls  de  celle  maison,  lui  venir  en  aide 
quand  elle  en  a  un  si  grand  b.-soin,  donner  anx  pauvres  reli- 
gieuses une  pelileoollulo  pour  sauvegarder  leur  sanlé,  aux  pau- 
vres un  peu  plus  d'espace  pour  grossir  leur  nombre,  et  au  bon 
Dieu  une  pelile  chapelle  où  il  pourra  au  moins  réunir  ses  mem- 
bres souffranls,  l.-s  pauvres  malades  elles  infirmes,  épilepliques 
et  anlres,  cela  me  parail  être  un  besoin  pressant  depuis  long- 
temps et  constituer  le  plus  beau  témoignage  de  vénération  et  de 
reconnaissance  à  déposer  sur  la  tombe  à  peine  formée  de  notre 
vénéré  Père,  le  fondaleur  de  celle  inslilution. 

Nous  célébrons  colle  année  le  25e  anniversaire  de  cette  fon- 
dation, et  c'est  mon  plus  vif  désir  de  voir  tous  les  membres  de 
mon  clergé  se  donner  la  main  pour  déposer  une  offrande  dans 
le  Sacré-Cœur  de  Jésus  pour  commémorer  cet  événement  et 
en  rendre  le  souvenir  ineffaçable. 

Mr  l'abbé  C.-F.  Cloutier,  Aumônier  de  l'Hôtel- Dieu  du  Sacré- 
Cœur  vent  bien  ajouter  au  dévouement  qu'il  prodigne  Ions  les 
jours  à  ses  malades  et  aux  Hospitalières,   celui  d'aller  prêcher 
"dans  les  paroisses  pour  seconder  mes  vues  en  invitant  les  fidèles 
àm'aider  dans  l'entreprise  que  j'ai  tant  à  cœur.  D'autres  person- 
nes également  charitables  consacrent,  avec  un    zèle  au-dessus 
de  tout   éloge,   tous  les  loisirs  de  leur  vie  à  promouvoir  les 
intérêts  de  celle  œuvre  si  digne  de  nos  sympathies  et  de  nos 
aumônes.  Chaque  jour  leur  charité  ingénieuse,  s'alimenlant  au 
foyer  ardent  du  Divin  Cœur  qui  en  est  la  source  inépuisable, 
trouve  de  nouveaux  moyen    de  toucher  les  cœurs,  d'exciter  la 
commisération  pour  les  pauvres  et  d'intéressev  les  riches  à  leur 
asile  de  la  souffrance  et  de  toutes  les  infirmités  humaines.  — Je 
n'ai  pas  besoin  de  vous  les  nommer  ces  messagères  des  pauvres, 
vous  les   connaissez   comme   moi  pour  avoir  été  les   témoins 
édifiés  de  leur  grand  zèle,  de  leurs  pieuses  industries  et  de  leur 
dévouement  sans  borne. 

J'ai  autorisé  Mr  l'Aumônier  à  parcourir,  par  Ini-môme  ou  par 
d'autres  confrères  qui  voudront  bien  lui  prêter  leur  concours, 
toutes  les  paroisses  du  diocèse,  et  à  faire  appel  à  la  charité  des 
fidèles  pour  nous  aider  à  agrandir  un  peu  notre  Hôtel-Dieu  du 
Sacré-Cœur.  Je  recommande  instamment  l'œuvre  qu'il  en- 
treprend à  la  chanté  du  clergé  qui  le  recevra,  j'en  suis  sûr, 


49  — 


avec  sympalhic,  rordiaiité,  bienveillance  ot  ilôvouoment,  se 
rappelant  la  grandiMir  de  l'aiiniône  el  ies,  bcn.çdictions.  qu'elle 
attire  sur  ceux  uni  r(!.\ercent.  '  ' 


H  ■■■ 

En  vertu  d'indulls  qui  Nous  ont  été  accordés  par  le  Saint 
Siège,  le  14  avril  et  le  li  juin  derniers,  Nous  renouvelons, 
pour  le  temps  de  la  durée  de  ces  induits,  en  faveur  de  Ions  les 
prêtres  de  ce  diocèse  qui  ont  aclnelloinent  juridiction,  les  pou- 
voirs  et  privilèges  suivants,  qui  ne  pourront  être  exercéà  en  de^ 
hors  du  diocèse  : 

1.~La  faculté  de  donner  aux  nouveaux  convertis,  ainsi 
qu'aux  fidèles  en  danger  de  mort,  l'indulgence  plénièrc  :  fonce- 
flcndi  Indulijcuiam  plemmam  primo  ronvcrsis  ah  lixrexi,  atque 
cliam  fulelibus  i/uiljuscum(/uc  in  articula  morlis  sallem  coiilrilis  u 
connieri  non  potfrinl.  {Ad  5"'"\  liapnUs  \8'JS].  .     ' 

2.  — La  faveur  de  jouir  de  l'autel  privilégié  personnel  tons 
les  lundis  de  l'année,  dès  lors  que  la  rubrique  permet  de  célé- 
brer une  messe  de  Requiem,  ou  le  mardi,  si  la  rubrique  ne  le 
permet  pas  le  lundi  :  SinyuUs  sccundis  feriis  non  impedilis  officio 
l\  tectionum,  vel  eis  impedilis,  die  immédiate  sequenli,  libcrandi 
animas  secundum  corum  inlentioncm  a  purgatorii  pœnis  per  mo- 
dum  sulfragii.  (Ad  5'""',  tlaprilis  18i)8). 

3. -Le  privilège  de  porter  aux  malades  le  Saint-Sacrement 
pnvémeut  et  sans  lumière,  là  où  les  circonstances  l'exigent: 
Defercndi  SSmum  Sacramrnlum  occulte  ad  infirmas  sine  %mi. 
"* sipericulum  sit  sacrih'i/ii.  (Ad  o""",  14  apiilis  1898). 

4 — Le  privilège  de  gagner  une  indulgence  plénière  applica- 
ble aux  défunts,  chaque  foisqu'ils  feront  cinq  jours  de  retraite, 
et  qu'ayant  célébré  la  sainte  messe,  ou  an  moins  communié  ils 
prieront  pour  la  propagation  de  la  foi  et  aux  intentions'  du 
Souverain  Pontife  :  Imperlicndi  inperpctuum  indulgcntiam  plena- 
nam  ingulis  ex  Clera,  qui  per  quinqne  dies  S.  Exercitiis  interfue- 
rint.  etc..  (Ad  5""",  14  aprilis  1808). 

5.-  Le  pouvoir  de  bénir  les  chapaiets,  croix  et  médailles,  et 
de  leur  appliquer  les  indulgences,  môme  c^'lles  dites  de  Ste 


—  50  — 

Brigille:    Benedicendi  per  se,   vel  per presbyteros  in  Diœcesi 

laborantcs,  coronas  prccalorias,  cruces,  seu  sacra  numismnla, 
eisque  applicandi  indulgentias  diva:  Biryittx  nuncupalas.  Les 
prôlres  qui  reçoivent  ce  pouvoir  pour  la  première  fois  pourront 
se  procurer  au  secrétariat  une  feuille  imprimée,  qui  contient 
le  catalogue  ofTiciel  des  Indulgences  dites  apostoliques.  (Ad 
5""»,14  aprilis  1898). 

6.  — Le  pouvoir  de  recevoir  les  fidèles  dans  les  confréries 
approuvées  par  le  Saint  Siège  (excepté  celle  du  rosaire),  de  bénir 
ou  indulgencier  et  d'imposer  les  scapulaires  propres  à  ces  con- 
fréries :  Adscribendi  Confraternilalibus  a  S.  Sede  approbatis, 
Cliristifideles,  dummodo  sint  présentes  in  loco  adscriptionis,  corum- 
que  nomina  in  albo  relaliva;  Confraternitatis  recenseantur,  necnon 
benedicendi  Coronas  et  Scapularia  earumdem  Sodalitalum  propria, 
eaque  fidelibus  imponendi,  cum  applicatione  omnium  et  singularum 

Indulgentiarum  et  Privilegiorum (Ad  5'""",  14  junii  1898). 

7  —  Le  pouvoir  de  bénir  et  d'indulgencier  des  crucifix  pour 
le  chemin  de  la  croix  :  Benedicendi  SSmi  Cruci/ixi  icônes  cum 
applicatione  Indulgentiarum  visitanlibus  stationes  Vix  Crucis. 
(Ad  10'"",  14  junii  1898). 

8. -Nous  déclarons  privilégié  l'autel  principal  dans  les 
églises  et  dans  les  couvents  :  Declarandi  privilegiatum  in  quali- 
bel   ecclesia   et  ^ratoriis  Beliqiosarum   Sororum  suse  diœcesis 

unum  allure  ett       non  lixum (Ad  lO'"™,  14  junii  1898). 

9.  — Nous  permettons  de  conserver  le  Saint-Sacrement  dans 
Ws  sacristies  durant  la  froide  saison,  c'est-à-dire,  depuis  le  mois 
d'octobre  jusqu'au  mois  de  mai,  et  nous  déclarons  privilégiés, 
durant  la  môme  partie  de  l'année,  les  autels  de  ces  sacristies  : 

.     Pcrmittendi  ut   a  mensc  octobri  usque   ad  mensem    maium 

SSmum  Eucharistie  Sacramentum  asscrvari  valeat  in  Altaribus 
Sacristiarum  sux  diœcesis,  eoque  tempore  perdurante,  altaria 
cademprivilegiata  declarandi.  (Ad  10'-',  14  junii  1898). 

III 


pi 


Les    jeunes   prêtres   tenus    à   l'examen  annuel    devront   se 
éparer  sur  le  traité  de  dogme  :  De  Crealione.    En  théologie 


e,  qui  contient 
ostoliques.     (Ad 


—  51  — 

morale  :  De  actibus  humanis,  De  Conscienlia  et  De  legibus.  Ils 
subiront  l'examen  en  Histoire  ecclésiastique  :  Inde  a  Conslan- 
tino  Magno  usqxic  ad  Ponlificdlum  Grnjovii  VU  exclusive,  ei  en 
Ecriture  Sainte  :  De  quatuor  EvatKjelisHs  et  de  authenlicilate 
Evangeliorum.  Les  sujets  des  deux  sermons  seront  :  1"  Le 
Sacré  Cœur  de  Jésus  ;  2°   Les  mauvais  livres. 

IV 


Il  est  important  de  pouvoir  renseigner  les  fidèles  sur  les  noms 
des  auteurs  dont  les  ouvrages  sont  au  catalogue  do  l'index,  ou 
sont  considérés  comme  dangereux  pour  les  lecteurs.  —  Voici 
une  liste  préparée  avec  soin,  qui  vous  pc'rmettra  d'éliminer  un 
bon  nombre  de  livres  de  la  circulation,  et  de  sauvegarder  par  là 
la  foi  et  la  moralité  de  vos  paroissiens. 

AIJTEUHS   DONT   LES  OUVRAGES   SONT  A    L'INDEX. 

Balzac  (de).  Toutes  ses  œuvres.  —  Béhangkh.  Chansons.  — 
Dumas  (Alexandre  père  et  lils).  Tous  leurs  romans  ;  la  question 
du  divorce.  —  GtoncEsSANo.  Toutes  ses  œuvres.—  Hugo  i Victor) 
Notre-Dame  de  Paris;  Les  Misérables.  -  Kardeck  (Allan).  Ses 
ouvrages  sur  le  spiritisme. -- Lamartine.  Souvenirs;  Impres- 
sions; Pendant  un  voyage  eu  Orient  ;  Jocelyn  ;  La  chute  d'un 
ange.—  Larousse.  Grand  dictionnaire  universel  du  XIX-  siècle. 

—  MuRGER  (Henri).  Tous  ses  romans.  —  Renan.  Presque  tons 
ses  ouvrages.  —  Sue  (Eugène).  Toutes  ses  œuvres.  —  Voltaire. 
Ses  œuvres,  excepté  le  théâtre.  —  Zola.  Ses  œuvres. 

AUTEURS  DONT  LES  OUVRAGES  SONT  DANGEREUX. 

Guy  de  Maupassant.  —  Pierre  Loti. —Xavier  de  Montépin. 

—  Richepin.  —  Beaudelaire.  —  F^aul  Bourget.  —  René  Maizeroy. 

—  Catulle  Mendès.  —  Gyp.  —  Mirboau.— Marcelin.  —  Lemon- 
nier.  — De  Rosuy.— Paul  Marguerite.  —  Rachilde.—  George 
Beaume.- Alexandre  Hepp.  —  Scnbe.  —  Hugues  Le  Roux. — 
L.  Bounetaux.  --  Nabut  de  la  Forest.  —  Méry.  —  Henri  Hous- 
saye.  —  Alexis  bouvier.  —  Cherbuliez.  —  Ghamplleury.  —  Amé- 
dée  Achard.  —  Allred  de  Musset.- Edmond  About.  —  Henri 


—  52  — 

Becque.  —  Les  deux  Goiiconrt. —  Fordinaïul  Fabre.  —  Alfred 
Assolant. —  Iliiysmans.  —  Péljidaiiméry.  —  Piorn;  Zaccone.  — 
Marquis  de  Foudras.  —  Charles  Mouselet.  —  Paul  de  Kock. — 
Monselet.  —  Georj,'e  Ohnet.  — Octave  Feuillet.  —  Emile  Riche- 
bourg. —  Edouard  et  Albert  Delpit.  —  dis.  Deslys.  —  Adolphe 
Belot. —  Ernest  et  Alphonse  Daudet. —  Paul  Delair. — Jules 
Mary.  —  Henry  Gréville.  —  AudréTlieuriet. — Charles  Cauivet. 

—  Théodore  de   Banville.  —  Gustave  Droz.  —  Gustave  Aymard. 

—  Ponson  de  Terrail.  —  Henri  Murger. —  Emile  Souvestre. — 
Henri  de  Kock.  —  I.  Michelet.  —  Eugène  Sue.—  Alphonse 
Karr. —Ernest  Capendu  —  Hector  Malot.  etc..  etc.. 

Dans  ma  circulaire  du  12  février  1894  je  vous  ai  donné 
nue  liste  détaillée  des  ouvraj^vs  qui  peuvent  figurer  avec 
avantage  pour  les  lecteurs  sur  les  rayons  d'une  bibliothè- 
que paroissiale.  Je  vous  réfère  aussi  à  cette  circulaire 
pour  vous  engager  à  avoir  beaucoup  de  zèle  à  organiser  la 
bibliothèque  paroissiale  et  à  y  faire  ailluer  les  lecteurs.  C'est 
le  grand  moyen  de  sauvegarder  la  moralité  de  notre  peiiplt; 
contre  la  littérature  malsaine  qui  nous  envahit  dans  des 
mesures  de  plus  en  plus  alarmantes. 


A  plusieurs  reprises  déjà  je  vous  ai  entretenus  du  nouveau 
Sanctuaire  dédié  a  Saint  Antoine  de  Padoue,  construit  sur  les 
hauteurs  mômes  de  notre  ville  épiscopale,  Sanctuaire  qui  est 
l'église  conventuelle  des  Sœurs  Franciscaines  Missionnaires  de 
Marie  et  dans  lequel  ces  dignes  filles  du  Gr  ind  Patriarche 
d'Assise  feront  constamment,  comme  œuvre  diocésaine,  l'Ado- 
ration du  Très  Saint  Sacrement  exposé.  GrAce  à  la  piété  et  à 
la  charité  des  fidèles,  grâce  surtout  au  zèle  infatigable  du 
Très  Révérend  Père  Frédéric,  qui,  à  ma  demande,  a  bien  voulu 
se  consacrer  à  celte  œuvre  etqni  reçoit  dans  toutes  les  paroisses 
l'accueil  le  plus  cordial,  nous  aurons  avant  longtemps  un 
temple  digne  de  sa  double  destination  :  la  glorification  de 
Notre  Seigneur  dans  le  Sacrement  de  son  amour,  et  celle  du 
grand  saint  que  le  monde  entier  invoque  aujourd'hui  avec  tant 
de  confiance. 


vous  ai  donné 


—  53  — 

En  rapport  avec  le  nouveau  Sanctuaire  a  été  fondée,  avec 
mon  autorisation,  iiuo  Association  eucharistique  intitulée 
"  Association  c'o  TAdoration  iVrpctucllc  du  Très  Saint  Sacre- 
ment. " 

J'ai  demandé  et  obtenu  que  celte  Association  soit  affiliée  à 
une  Archiassociation  du  nir-m.>  -.Min;  <|iii  existe  à  Rome  et  qui 
a  été  enrichie  de  très  iioinbreiiscs  in(iulj,'cuces. 

En  vertu  de  cette  affilialiou,  VAssociufiim  de  notre  ville  jouit 
des  mêmes  iudul-cuces  et  a  le  pouvoir  d'en  faire  bénéficier 
d'autres  sociétés  aMalo^nes  qm  ;iim.'r,iient  à  s'y  agréger.  G'e?t- 
à-dire  que  uous  avons  mainleuaut  à  Québec  un  cen°re  princi- 
pal pour  les  dévolions  et  l.vs  œuvres  eucharistiques,  autour  du- 
quel  se  grouperont,  nous  en  avons  la  confiance,  un  grand 
nombre  d'autres  centres  secondaires. 

Quelques  curés  ont  déjà  eu  la  pusée  d'établir  des  sociétés 
euchanslujues  dans  leurs  paroisses.  Quelques-uns  mômes  ont 
affilie  ces  sociétés  à  un  centre  étranger  au  diocèse.  Je  ne 
puis  que  louer  de  toutes  mes  forces  ces  pieuses  manifestations 
qui  repondent  si  bien  aux  «Jésirs  tant  de  lois  exprimés  par 
Lcon  XIII,  justement  appelé  le  Pape  du  Saint  Sacrement  à 
ntison  des  nombreux  Congrès  eucharistiques  leuus  sous  son 
1  onlificat  dans  difrérenles  parties  du  monde.  Mais  afin  de  con 
server  l'unité  dans  les  œuvres  diocésaines  et  de  grouper 
nos  forces  pour  le  bien,  je  désire  que  toutes  les  associations 
de  ce  genre  soient  affiliées  à  l'Association  centrale  établie  à 
Québec  dans  la  nouvelle  église  des  Sœurs  Franciscaines. 

A  cet  effet  j'ai  nommé  l'Aumônier  actuel  de  ces  Sœurs 
Monsieur  l'abbé  Louis-H.  PAquet,  Directeur  de  l'Association 
Centrale.  C'est  à  lui  qu'on  devra  s'adresser  pour  obtenir  un 
diplôme  d'affiliation,  en  même  temps  que  les  conditions  d'a-ré- 
gation    et  le   tableau   des   indulgences    attachées   à  l'œuvre. 

J'engage  MM.  les  curés  à  faire  entrer  leurs  paroissiens  dans 
ce  pieux  mouvement.  Nous  aurons  ainsi  avant  longtemps, 
je  l  espère,  une  organisation  eucharistique  forte  et  compacte 
-ini  produira  de  grands  fruits  spirituels.  Qui  sait  si,  comme 
.|uu»  eu  avon.s  aejà  ..'.xpriiué  la  pensée,  uous  ne  pourrons  pas 
donner  un  vif  élan  à  cette  organisation  par  un  Congrès  eucha- 


w  Z^-^i.^x^vP^^-jS^i^^^' 


54  — 


ristique  qui  sn  lie.idrail,  à  la  fin  de  œ  siècle,  dans  le  nouveau 
saïu-luair.!  élovc  à  la  «loirn  du  T.  S.  Sacremenl  sous  les 
auspices  deSaiiil  Antoine  del'adoue?  Nous  aurions  accom- 
pli un  des  vœux  l»;s  plus  cher»  an  cœur  de  I.éon  XIII,  et 
notre  vieux  guébec,  vénérable  berceau  de  la  loi  dans  toute 
l'Amérique  du  Nord,  pourrait  se  glorifier  à  bon  droit  d'avoir 
donné  cette  fois  encore  un  noble  exemple  de  sa  religion  et  de 
sa  piété. 

Ou  trouvera  ci  après  le  Règlement  de  l'Association  centrale 
de  Québec. 

Comme  on  le  remarquera,  ce  règlement  est  extrêmement 
simple,  afin  de  faciliter  à  un  plus  grand  nombre  le  gain  des 
Indulgences. 

MM.  les  curés,  qui  affilieront  h  l'Association  Centrale 
les  Sociétés  eucharistiques  particulières  londées  dans  leurs 
paroisses,  peuvent  faire,  s'ils  le  jugent  à  propos,  des  règlements 
pailicnliers,  qu'ils  auront  soin  défaire  approuver  par  1  Or- 
dinaire. Pourvu  que  ces  règlements  renferment  au  moins 
les  conditions  prescrites  par  l'Association  Centrale,  chaque 
membre  de  ces  sociétés  paroissiales  peut  gagner  les  Indulgences. 
On  devra  envoyer  à  l'Association  centrale  à  Québec,  180 
Grande  Allée,  les  noms  de  tous  les  associes,  afin  qu'ils  soient 
inscrits  au  Grand  Registre  de  l'Olîuvre. 

■       Agréez,   bien   chers    Collaborateurs,   l'assurance  de   mon 
dévouement  bien  sincère  en  N.-S. 

t  IjOuis-Nazaire,  Arch.  de  Québec. 


55 


dans  le  nouveau 
•emeul  sous  les 
i  aurions  accorn- 
'e  liéon  XIII,  et 
la  loi  dans  toute 
bon  droit  d'avoir 

sa  religion  et  de 


(N°  '^) 


CIRCULAIRE    AU    CLERGÉ 


ocialion   centrale 

est  extrêmement 
nbre   le  gain  des 

îciation  Centrale 
ndées  dans  leurs 
os,  des  règlements 
prouver  par  l'Or- 
îrment  au  moins 
Centrale,  chaque 
M-  les  Indulgences. 

le  à  Québec,    180 
afin   qu'ils  soient 


rArchcvHché  de  Québec, 
.      21  Novembre  1898. 


I.  (^uête  en  laveur  de  la  colonisatiot. 
II.  Conférences  ecclésiaNtiques. 

III.  Archiooiifrérk-  du  jr.'iiiulaire  de  l'Immaculéo  Conception. 

IV.  Office  (lu  Hionlidureux  de  la  Salle. 

\.  Association  th  l'Adoration  Perpétuelle  du  T.  S.  Sacrement. 


Bien  chers  Collaborateur?, 


ssurance  de  mon 


;h.  de  Québec. 


L'œuvre  de  la  Colonisation  établie  en  188U  par  S.  E.  le  Cardi- 
nal Taschereauadéjà  rendu  à  l'archidiocèse  d'immenses  services 
au  double  point  de  vue  religieux  et  national.  Grâce  aux  secours 
donnés  par  cette  excellente  œuvre,  on  a  vu  surgir  de  la  forêt  bon 
nombre  de  paroisses  et  de  missions  où  une  population  considé- 
rable goûte  les  douceurs  d'une  vie  paisible  et  chrétienne,  et 
entrevoit  un  avenir  de  plus  en  plus  prospère. 

Cette  merveilleuse  expansion,  fruit  de  dix-huit  années  d'un 
dévouement  que  la  charité  publique  a  su  alimenter,  se  continite 
de  nos  jours  et  affermit  nos  consolantes  es]Ȏrances.  Mais  notre 
zèle  charitable  ne  doit  pas  se  ralentir;  les  débuts  d'un  établis- 
sement agricole  sont,  vous  le  savez,  extrêmement  nénihips  «t  !« 


—  56  — 


plu»  souvent  requièrent  de  l'aide.  Au  t^'moiRnage  de  Monsieur 
i'abbé  Marquis,  agtMil  de  colonisation,  les  quatre  cinquièmes  de 
ceux  qui  vont  se  fixer  sur  des  terres  nouvelles,  sont  pauvres,  A  peu 
près  sans  ressources  ;  il»  ne  manquent  pas  de  courage,  ils  ne  re- 
doutent pas  le  travail,  mais  s'ils  ne  reçoivent  pas  quelque  secours, 
plusieiiïs  sont    incapabh's  de  periiévérer  dans   leur  entreprise. 

MalliMureusemeiit  les  recettes  de  la  Société  de  colonisation  ont 
diminué  durant  ces  dernières  années  et  diminuent  encore,  quoi- 
que les  bfsoins  aillent  toujouis  croissant, ;\  raison  d(;s  nouvelles 
recrues  de  colons  qui  viennent  s'établir  sur  divers  poiuls  de 
notre  territoire. 

Si  vous  consultez  le  compte-rendu  de»  quêtes  faites  pour  la 
colonisation,  vous  constaterez  1°  que.  eu  IHSl  et  durant  plu- 
sieurs années  subséquentes,  on  a  collecté  annuellement  dans 
l'archidiocèse,  pour  celle  Société,  de  quitreàcinq  mille  piastres, 
tandis  que  ces  années  dernières  les  quêtes —  'MI  retranch;int 
celle  des  Pères  Trap[)isles  de  Misîassini,  Inquelle  touche  à  sa  fin» 
—  n'ont  rapporté  (|ue  de  sept  à  huit  cents  piastres;  2°  (pie,  dans 
un  trop  f:rand  nombre  de  paroisses,  on  s'eslabstenu  de  faire  celle 
quête,  pourtant  obligatoire  comme  les  autres  et  non  moins  utile. 

C'est  pourquoi  il  me  paraU  urgent  de  réveiller  le  beau  zèle 
des  anciens  jours,  et,  à  l'exerfiple  de  l'Eminentissime  Gardinal 
Tascherean,  j'institue  Comme  zélateurs  ex  o/ficio  Messieurs  les 
curés  et  supérieurs  des  Séminaires,  Collèges  et  Communautés 
religieuses,  et  je  les  prie  de  nommer  des  collecteurs  cl  collectri- 
ce'- chargés  de  recueillir  à  domicile  les  noms  et  les  contribu- 
tions des  membres.  (Voir  Mandement  N"  95,  1er  sept.  1880.)  II 
ne  faut  pas  oublier  que  l'aumône  de  10  centins  donne  droit  aux 
fruits  d'une  messe,  que  M.  l'abbé  J.  Marquis  veut  bien  se  char- 
ger  d'acquitter  tous  les  mois. 

J'invite  aussi  MM.  les  curés  à  lire  le  mandement  ou  les  prin- 
cipales parties  du  susdit  mandement  de  S.  E.  le  Cardinal  Tasche- 
reau  sur  la  colonisation,  le  premier  dimanche  d'octobre,  jour  où 
ils  devront  faire  dans  leur  église  la  quête  de  la  colonisation. 

Il 
En  vous  expédiant  aujourd'hui  les  sujets  à  traiter  dans  les 
Conférences  ecclésiastiques  de  1S99,  je  tiens  à  remettre  sous 


'254,  en  date  du  15 
octobre  1897  :  "  A  l'avenir  les  absents  devront  envoyer  par  écrit 


xn?,  veux  cette  'partie  de  nia  Circulaire  N 


envoyer  par  écrit 


—  57  — 

au  Secrétaire  de  leur  Conférence  les  travaux  convenablement 
développés  qu'ils  auront  dft  faire  sur  les  qiu-stioiis  on  cas  mou- 
nnsi\  l'étude.  Ce  ne  sera  que  la  mise  à  exécution  du  Irei/.ié- 
me  Décret  du  Premier  Concile  de  Québec:  ''  Ab  absnutbus 
exKjalur  ut  scriplo  ffuxstionibus  respondennl" 

III 

Ivs  pr.\tres  .jui  ont  déjà  le  pouvoir  de  recevoir  du  scapnlaire 
bi.'M  d."  l'Immaculée  Conception,  et  ceux  rjni  le  nM-evroul  dans 
Ifisuile,  voudront  bien  ne  pas  onbUer  d'enregistrer  les  noms 
des  ricepiendaires;  car  depuis  1896,  à  la  Jen.ande  des  PP  Théa- 
tins,c..il,.  dévotion  a  été  élevée  au  rang  d'archiconfrérie.  Dés 
lors  les  fidèle.,  qui  le  re.;oi-. .  .-t.  «ont  obli^rés  d'entrer  dans  la 
confrérie  ou  association  f  ieuse  r.  >;.Hctive  et  de  s.>  faire  inscrire 
sur  un  registr.'.  (Manuel .  n  UuluUje.  ru,  par  le  R.  P.  Hilgers,  S.J.) 

M.'ssi.Mirs  l.-s  curés  pc-rv-nl  on  me  demander  un  diplôme 
d  ei.Miion  de  .olle  confrérie  ■,-.  :.^ûyer  les  noms  là  où  elle  est 
érigée. 

IV 

I/oflice  du  Bienheureux  de  la  Sali.- (limai)  étant  fixé  pour 
la  province  de  Québec,  au  13  du  môme  mois,  ne  compo'rte  ni 
mémoire  ni  9e  leçon  de  saint  Bonlface. 

Ceux  d'entre  vousqui  n'auraient  pas  cet  offlce  tel  qu'approuvé 
pour  I:i  province  de  Québec,  devront  le  remplacer  par  l'exem- 
plaire  que  je  vous  envoie  avec  la  présente  circulaire. 

V 

Je^suis  heureux  de  constater  que  déjà,  dans  un  certain  nom- 
bre de  paroisses,  selon   le  désir  que  j'en  ai  exprimé  dans   ma 
•ifnneiv  Circulaire,  des  confréries   eucharistiques  on   cercles 
c  adorateurs  ont  été  organisés  et  se  sont  affiliés  à  1'  "  Association 
de  1  Adoration  Perpétuelle  du  T.  S.  Sacrement,  "  établi,  dans  la 
nouvelle  église  de  Saint  Antoine  de  Padoue  à  Québec.  Plusieurs 
autres  sociétés  du  même  genre  sont  en  voie  d'organisation,  et, 
d  ICI  a  peu  de  temps,  je  i'espère,    un  très  grand  nombre  de  fidè- 
le, dans  les  différentes    aroissesdu  diocèse,  pourront  participer 
aux  indulgences  si  nombreuses  dont  1'  -  Association»  est  enri- 
cnie.    Les  communautés  religieuses,    sémiîi.-îircs     co"--^--     •= 
couvents  trouveraient  un  grand  avantage  à  faire  par'ti'e'd'elett'e 


-  58  - 

«'  Association,"  les  conditions  spirituelles  du  Règlement  se  trou- 
vant déjà  remplies  par  les  exercices  ordinaires  des  différents 
établissements  religieux  et  d'éducation. 

Quelques  observations  judicieuses,  adressées  au  Directeur  de 
l'Œuvre,  concernant  l'interprétation  du  Règlement,  demandent 
les  éclaircissements  que  voici  : 

r  L'Heure  d'adoration  requise  pour  chaque  mois  peut  être 
faite  en  une  seule  fois,  ou  en  deux  demi-heures,  ou  en  quatre 
quarts  d'heure,  soit  individuellement  soit  en  commun  avec  les 
autres  associés,  selon  la  plus  grande  commodité  des  associés. 

Ou  peut  faire  l'adoration  en  n'importe  quel  temps,  même  du- 
rant les  oliices  privés  ou  publics,  v.  gr.  aux  vêpres  du  dimanche 
ou  à  une  messe  sur  semaine,  mais  non  pendant  la  messe  d'obli- 
gation, le  dimanche  ou  un  jour  de  fête. 

2"  Quand  il  y  a.  dans  une  paroisse,  une  organisation  eucha- 
rimique,  confrérie,  cercle  d'adorateurs,  etc.,  il  n'est  pas  néces- 
saire d'envoyer  au  Bureau  Central  de  lOîuvre  à  Québec  les 
noms  des  membres  qui  en  font  partie.  Comme  ces  organisations 
forment  un  être  moral  distinct  et  complet,  il  suffit  d'aflilier  an 
Bureau  Central  à  Québec  rorganisation  elle-même  sous  le  titre 
qu'elle  porte,  v.  gr.  "  Confrérie  de  l'Adoration  Perpétuelle  du 
T  S  Sacrement  de  la  paroisse  de  N.,  "  ou  tout  autre  titre  analo- 
gue qui  aura  été  adopté.  L'obligation  de  faire  inscrire  U-s  asso- 
ciés nommêmeiU  dans  les  registres  du  Bureau  Central  à  Québec 
ue  regarde  que  les  associh  isoles,  là  où  il  n'y  a  pas  de  confrérie 
ou  société  régulièrement  organisée.- 

.3*  L'anmône  annuelle  exigée  peut  être  des  plus  minimes.  1)  se 
trouvera  sans  doute  des  membres  de  "  TAssociation"  qui  se/ont 
heureux  de  contribuer  plus  largement  aux  dépenses  nécessaires 
ponr  le  bon  fonctionnement  de  l'Œuvre  et  (!n  particulier  pour 
l'ouvioir  attaché  à  l'Œuvre  en  faveur  des  églises  pauvres.  Mais 
sirictemrnt  parlant,  la  plus  légère  aumône,  versée  une  fois  cha- 
qu.' année,  sumi  pour  accomplir  la  lettre  et  l'esprit  du  Règle- 
ment Ce  que  l'on  désire  avant  tout,  c'est  de  promouvoir  dans 
le  diocèse  entier  la  première  et  la  plus  féconde  de  toutes  les 
dévotions,  la  dévotion  au  Saint  Sacrement. 

Agréez,  bien  chers  collaborateurs,  l'assurance  de  mou  dévoue- 
ment bien  sincère  en  N.  b. 

f  Louis-Nazaire,  Arch.  de  Québec 


50 


(  N"  4  ) 


CIROULAJKK    AU    CLERGÉ 


/  Anlicvrché  (1«  Québec, 
l        10  JaiiVHT  1899. 


I.   Iu.|«>«ition  ,1„  l'HlIimn  par  M^r  l'Aidievoqu,- .roitawa,  le  ii2  janvier. 
H.   Quête  à  laiic  dans  l.-s  églises  et.  faveur  de  i'reiivrc  des  Métis. 

III.  Messes  l)a.sse8  :   i.e  .jamais  négliger  d'en  recevoir  les  honoraires. 

IV.  Nouvelle  é.lition  du  <\„h  Catholiqu,  de  .M.  l'ablie  U.  Gos.seliu. 
-  M(ukm>'  Suiui^  Ainn.  |.ar  le  K.  1'.  (.'Iiîuland.  Dominieaiii. 


Bien  cliers  Gitlliilioiatcuis, 


I 

^Je  suis  heureux  d^  vous  annon(;er  qu.>  Notre  Saint  Père  le 
Pape  m'a  octroyé  !.•  «  PaHium»  dans  le  ((.nsistoire  qu'il  a  tenu 
au  Vatican  le  28  novembre  dernier. 

Ce  Pallium  me  sera  imposé  dans  mon  église  métropolitaine 
la  Basilique  de  Québec,  dimanche  le  22  janvier,  en  la  fête  solen- 
nelle de  la  Sainte  Famille. 

C'est  un  bonheur  pour  moi,  vous  le  comprenez,  de  recevoir 
'•ot  insigne  de  ma  dignité  en  cette  grandi"  et  touchante  fête  qui 
a  ét^e  établie  ici  par  le  premi.-r  Evèque  de  Québec,  ie  véné- 
rable Monseigneur  de  Laval.  C'est  cet  Apôtre,  ce  Fondateur  de 


60  — 


notro  Eglise  de  la  Nouvelle-France  (jui  a  donné  la  Sainte  Fa- 
mille pour  patronne  à  notre  Séminaire  et  à  la  paroisse  de  Notre- 
Dame  plus  de  deux  siècles  avant  que  cette  dévotion  ne  devînt 
-énérale  dans  l'Eglise.  Cette  dévotion  —  d'origine,  pour  ainsi 
dire,  Canadienne  —  a  été,  sans  aucun  doute,  une  sauvegarde 
pour  notre  foi,  une  source  de  bénédictions  pour  nos  familles  ; 
elle  s'est  maintenue  solide,  vivace,  nîème  sous  les  plus  humbles 
toits,  à  travers  les  sombres  et  alarmantes  péripéties  de  notre 
histoire.  Cette  piété  persévérante  de  notre  peuple  me  donne  la 
douce  confiance  que  la  Sainte  Famillede  Jésus,  Marie  et  Joseph 
voudra  bien  protéger  d'une  manière  spéciale  la  famille  diocé- 
sain(!  qui  m'est  coniiée  et  qu'elle  daignera  rendre  mon  adminis- 
tration féconde  en  fruits  de  salut. 

Sa  Grandeur  Monseigneur  l'archevêque  d'Ottawa  a  bien 
voulu  agréer  de  présider  la  cérémonie,  et  je  m'empresse  de 
lui  en  témoigner  ici  toute  ma  gratitude. 

Les  prêtres  qui  pourront,  sans  nuire  à  leur  ministère,  se 
trouver  à  celle  cérémonie,  y  sont  cordialement  invités.  La 
messe  pontificale  commencera  à  dix  heures  précises. 

Dans  toutes  les  églises  du  diocèse  —  excepté  à  la  Basilique, 
où  l'on  suivra  le  rite  déterminé  par  le  Pontifical  Romain  pour 
la  collation  du  Palliuin  —  avant  la  messe  paroissiale  ou  con- 
ventuelle, on  chantera  1(>  «  Veni  Creator  »  pour  implorer  en 
ma  faveur  les  grâces  du  Saint-Esprit.  Cette  messe  sera  suivie 
du  chant  du  Te  Deum. 

n 

Le  R.  P.  Lacombe  m'a  adressé,  il  y  a  quelques  semaines,  la 
lettre  suivante  : 

ÉGLISE  SAINT-PIERRE,  MONTRÉAL. 

*  22  novembre,  1898. 
Monseigneur, 
Permettez-moi  de  rappeler  à  Votre  Grandeur  la  demande 
que  NN.  SS.  Langevin  et  Grandin,  et  moi-môme,  nous  pre- 
nions la  lilierlé  de  Lui  faire,  en  faveur  de  notre  œuvre  des 

•  C'est  aujourd'hui  la  t'ôto  de  saint  Albert,  le  i)atron  de  notre  (Uooà«e,  selon 
le  martyrologe  romain. 


I 


^  semaines,  la 


—  61  — 

Métis,  il  y  a  quelques  semaines.  De  nouveau,  je  vu-ns  comme 
l'interprète  de  ces  Evêques,  vous  supplier  de  nous  accorder 
une  collecte  dans  les  paroisses  de  votre  diocèse.  Jo  crois  assez 
connaître  mes  compatriotes  et  mes  amis  du  cler<fé  pour  être 
assuré  que  cet  appel  de  leur  Evoque  sera  bien  "entendu  Ce 
n'est  pas  une  quête  annuelle,  (n'avons-nous  pas  votre  aumône 
de  la  Pentecôte  pour  les  écoles  sauvages?)  c'est  seulement  cette 
fois,  pour  toujours,  en  faveur  d'un  grand  acte  de  charité  pour 
sauver  une  population  de  plusieurs  milliers,  qui,  dans  les 
premières  années  de  la  jeune  Eglise  de  Manitoba  et  du  Nord- 
Ouest,  ont  été  les  prémices  de  nos  enfants  dans  la  foi,  nos 
mtroduoteurs  auprès  des  tribus  sauvages,  et  comme  le  trait 
d'union  entre  les  blancs  et  les  sauvages,  la  civilisation  et  la 
barbarie. 

Ce  nouvel  acte  de  charité  de  vos  fidèles  envers  nos  missions 
attirera  sans  doute  l'attention  du  gouvernement  et  le  décidera 
probablement  k  nous  venir  en  aide,  par  un  secours  dont  nous 
avons  tant  besoin  à  l'heure  qu  il  ost.  Ah  !  Monseigneur,  nous 
sommes  lom  d'oublier  tout  ce  qn-  votre  diocèse  a  déjà  fait  pour 
nous  secourir,  depuis  tant  d'années  et  en  de  si  nombreuses 
eirconstances. 

Pardonnez-moi,  Monseigneur,  mon  importunité  et  mon  in- 
discrétion. Ce  n'est  pas  pour  moi,  comme  vous  le  save?  que  je 
plaide,  mais  pour  un  peuple  qui  vous  est  cher  comme  à' moi. 

D  un  autre  côté,  nous  ne  sommes  pas  sans  connaître  combien 
souvent  vous  êtes  obligé  de  faire  appel  à  vos  diocésains,  pour 
antd  œuvres  de  tous  genres,  que  vous  soutenez.  Dans  tous 
les  cas,  SI  vous  ne  croyez  pas  pouvoir  cette  fois  nous  venir  en 
aide,  vous  ne  pouvez  nous  refuser  votre  bénédiction  et  le 
secours  de  vos  saintes  prières. 

Je  demeure  avec  une  respectueuse  considération  et  sincère 
gi-atitude, 

de  votre  Grandeur, 

le  très  humble  et  reconnaissant  missionnaire, 
(Signé)    ALBERT  Lacombe,  O.M.  L 


-~«2  — 

,îe  n'ignore  pas  que  de  très  fréquents  appels  sont  faits  à  lu 
charité  de  mes  diocésains  ;  cependant  j'ai  cm  qnil  n'était  pas 
possible  de  refuser  la  demande  (jui  nous  est  faite  par  le  Révé- 
rend Père  Lacombe  que  vous  connaissez  déjà,  lapôlre  infati- 
gable des  pauvres  Métis.  Il  a  consacré  sa  vie  entière  à  l'évan- 
gélisation  de  cette  lointaine  contrée;  ne  pouvons-nous  pas 
nous  associer  à  son  œuvre  en  laidant  un  peu  de  nos  deniers? 
Date  et  dabilur  vobis.  —  Hilamn  datorem  diligit  Deus. 

D'ici  à  Pâques,  un  dimanche  à  votre  choix,  vous  ferez  une 
collecte  dans  votre  église.  —  Vous  la  recommanderez  à  vos 
fidèles  le  dimanche  précédent  et  vous  en  enverrez  le  produit  à 
l'Archevêché  avant  le  15  avril. 


m 


Je  constate  avec  regret  qu(!le  zèle  des  fidèles  à  faire  célébrer 
la  sainte  messe  pour  leurs  besoins  spirituels  et  temporels  dimi- 
nue considérablement  dans  le  diocèse.  Il  sufiit,  pour  s'en  con- 
vaincre, d'ouvrir  le  registre  des  messes  ([ui  est  tenu  à  l'ai  che- 
vêche et  de  faire  le  rapprochement  de  Tannée  dernière  avec 
l'~'i  années  précédentes.  Quelle  peut  èlrc  la  cause  de  ce't  alar- 
mant phénomène  ?  Cette  diminution  sei-ait-elle  produite  par 
le  manque  de  ressources  pécuniaires  on  par  l'affaiblissement  de 
la  piété  et  de  la  foi  chez  notre  peuple?  Ne  serait-elle  pas  plutôt 
causée  par  la  négligence  de  certams  pasteurs  à  entretenir  cette 
dévotion  chez  leurs  ouailles  par  des  instructions  solides  sur  la 
grandeur  et  l'efficacité  du  saint  sacrifice  delà  messe  ?  Ne  vien- 
drait-elle pas  peut-être  d'ime  (  oupable  apathie  par  suite  de  la- 
quelle on  refuserait  de  recevoir  jilns  d'intentions  de  messes 
qu'on  n'en  jieut  acquitter  soi-même?  Kt  ([ui  sait  si,  sons  ce 
procédé,  notre  peuple  ne  croit  pas  découvrir  i)arfois  un  certain 
esprit  de  lucrtM^u'il  sufiit  de  nientionn.'r  poui'  \r  fiétrir? 

Quelle  que  puisse  être  la  cause  de  celle  diminution,  jexhorle 
MM.  les  Curés  dont  le  zèle  pieux  ne  se  lalentil  jamais,  à  entre- 
tenir parmi  leurs  paroissiens  .cette  dévotion  qui  sera  l  aliment 
le  plus  substantiel  de  leur  piété  et  j'invite  instamment  les  autres 
H  marcher  sur  lenr>    traces,  ionv  rappelant  (t's  belles  paioies 


-^  m  ^ 

a.'  riuiilalioi.  .1..  Josus-Chrislqui  sont,  à  elles  seules,  une  exhr.r- 
l.itir.u  (les  plus  iircssiuiles  à  célébrer  et  à  faire  célébrer  le  saint 
sacrifice  de  la  messe:  .Quand  le  prêtre  célèbre,  il  honore 
Dieu,  Il  réjouit  les  anges,  il  édifie  l'Eglise,  il  procure  des 
secours  aux  vivants,  du  repos  aux  morts  et  se  rend  lui-même 
participant  de  tous  les  biens.  » 

Considérez  aussi  que  l'aumône  offerte  à  l'occasion  du  saint 
sacnfice  contribuera  à  donner  la  subsistance  à  de  pauvres 
prêtres,  religieux  et  missionnaires,  qui  n'ont  pas  d'autre  res- 
sorrce,etenmênie  temps  à  soutenir  des  œuvres  nécessaires 
H  1  l'.glise,  lesquelles  périraient  sans  ce  secours. 

Puissent  ces  quelques  considérations  porter  la  conviction 
dans  vos  âmes  et  y  rallumer  pour  toujours  le  zèle  qui  doit 
onflammer  les  saints  prêtres  pour  l'oblation  du  saint  sacrifice! 

IV 

Monsieur  l'abhé  D.  Gosselin,  curé  du  Cap-Santé  et  rédacteur 
'l.>  la  Sewame  ndigieme  de  Québec,  a  publié  récemment  une 
s.'coiul..  édition  de  son  ..uvrage,  le  Code  catholique,  que  vous 
connaissez  déjà.  Cette  nouvelle  édition  a  été  revue  avec  grand 
soin  et  renferme  bon  nombre  d'améliorations  importantes.  Rien 
de  plus  instructif  que  cette  explication  claire  et  précise  de  notre 
mechisme  diocésain.  Cet  ouvrage  devrait  se  trouver  entre  les 
niains  de  quiconque  enseigne  le  catéchisme  et  dans  toutes  no^ 
familles  catholiques. -Je  recommande  instamment  au  clergé 
de  le  répandre  le  plus  possible  dans  les  paroisses,  afin  que  notfe 
Peuple  y  puise  1  instruction  ivlioieuse  dont  il  a  besoin. 

-  Madame  Sainte  Anne  i^^\  un  magiiifique  volume  deSTOnaees 
-l'u"  vent  de  publier  le  R.  P.  Paul-Victnr  Charland,  de  l'Ordre 
des  Frères  Prêcheurs.  C'est  une  oeuvre  dart  et  d'érudmon 
ornée  de  plus  de  200  jolies  gravures;  le  style  en  est  facile  ei 
élégant,  quahfe  qu'on  retrouve  dans  tous  les  écrits  de  notre 
distingué  compatriote. 

Après  la  Légende  Hagiographique  ou  VVV:de  Sainte  Anne,  puisée 
aux  sources  les  plus  autorisées,  viennent  les  Interr^it,,  À  ««.»„ 
•  .égende,  c'est-à-dire  les  Pères  de  l'Kglise,  les  w^àii^^r^^'^ 


m 


^é4^ 

ij;jttf«  iatms,  français  &t  anglais  dont  le»  écrits  sur  sainte  Ann« 
•■0!ii  analysés  ou  reproduits  intégralement. 

La  partie  qui  nous  est  présentée  sous  forme  de  supplément 
—  Le  Cl.' te  de  Sainte  Anne  en  Amériqm  ou  Sainte  Anne  de  Beaupn 
et  sa  filiation  dans  ie  Nouveau-Monde  —  f',»i  exirèmy inexx^,  intérêt*-- 
saute  pour  nous,  cai  elle  nous  fait  voir  la  dévot. on  à  ia  Bonne 
Sainte  Annei'o  déveloi^antavec  une  merveilleusj  vapuUté  non 
seulement  au  Canada,  mais  dans  les  Ktats-Uai^,  iVim  Ui.\ 
Antilles,  au  Brésil,  au  Pérou  etc.  Toutes  les  églis'-^  et  les  cha- 
pelles où  la  grande  thaumatuïgc  "st  honorée  ont  là  leur  gra- 
vure bien  exécutée. 

C'est  un  excellent,  et  superbe  ouvrage  qui  devrait  se  trouver 
surtout  dans  les  bibliothèqnes  eccléstastkfues. 


agréez,   bi«>n  chers  Collaborateurs,    i  as^nvanrr 
dévo^ï^'Of  n  h{{)a  sins ,"  re  en  N.  S. 


mon 


•j-  Louib-Nazahie,  Ar«:l'..di'  Québec. 


ur  «aintp  Annft 


de  supplément 
nne  ih:  tieaupx' 
is  iî\ent  intére  <■ 
;io:î  *i  ia  Boniif 
8<j  vapulité  non 
[Jai-i,  d;in3  k;» 
lis"s  et  les  cha- 
nt là  leur  gra- 


vait sf  trouver 


rancr   <\p   mon 


de  Québec 


65  — 


(  N°  .5  ) 


CIKCULAIKE    AU    C'LKiaM': 


Aichtivrcho  lie  (^ii('l)(;c, 
aOjiinvicr  18!)!). 


I.   La  gri[>pe  vt  lo  procliaiii  uarênif. 
II.   L(faré)iiem,irti/ié,p&rU}i.V.  Witti'lM.lIe,   Rédemptoiistc. 
m.   Itinéiairt' de  la  visite  piistoiale. 
IV.  Cii-rgesà  porter  seuleiiieiit  lors(Hie  la  ruliriquc  l'exige. 


Bien  oliers  Collaborateur! 


La  grippe  a  sévi  et  sévit  encore  dans  un  grand  nombre  de 
familles.  Bien  que  la  maladie  n'ait  pas  pris  jusqu'à  présent  les 
proportions  redoutables  qu'elle  a  déjà  eues  dans  d'autres  dio- 
cèses, je  crois  cependant  devoir  user  de  l'induit  pontifical  du 
14  janvier  1892  pour  apporter,  encore  cette  année,  quelques 
adoucissements  à  la  loi  du  jeûne  et  de  InbRtini'nr!'  pour  lo  pro» 
chain  carême. 


—  66  — 


Vinci  <r  (|  lit' je  li'.tiW  à  "•('  snjel 


eJcUs  01  vei,dr.-lis  cIp  ch.qu.,  somuiu.  du  can^.ne,  .1  le  «amed. 
d. -8  Quatre-'     . 

2o  Tôt.,  les  nuire,  jours -dimanches,  lundis,  mardis,  jeu- 
dis,-t  nMu,.dis-onnes.M-a  tenu  ni  de  jeûn.r  m  de  iaire  ,na,- 
gre  à  iiucun  des  repas. 

Ne  nianciwez.  pas  de  faire  comprendre  à  vos  paroissiens  «lu.. 
l'adoucissement  apporté  reite  .n.<->  à  la  Un  ordmaire  de  l  E- 

l^°  m^les  soustraie  en  „ .u.au  ,re  à  TobU.at.on  gênera  e 

Unnosée  par  Notr.>  Seigneur  de  pratiquer  au  nioms  la  mo.tifl- 

Sn   in  érienre.    Exhortez-ies  fortement  à  f.are  de  dignes 

Sdl^nHeuce,  à  se  renoncer  eux-mAmes  ^t  à  porter    eur 

•ôv  avec  courage,  à  pratiquer  la  sobriété,  a  combattre  1  r. 
mauvaises  habittule's,  à  fuir  les  oc.-asions  de  péché,  a  hure  l  au- 
mône et  à  prier  avec  plus  de  ferveur  que  jamais. 

«  Nisi,  i>^rnUe,iUam  habuertis,  omnn  smiUter  peribHis.  ,>  -  .  Qui 

uZ  vrsL...  Cl  facile  mbis  cor  nocm,  et  spu-Uu,n  novutn.^ 
;  /r  s  sobni  est  te  et  ri,ilatc.  „  -«  Oportet  semper  orare  et  non 
",1  Z.Date  eleemosynam.  Facite  vobis  sacculos  ,m  non  vete- 
rascùnt,  thesaun.m  non  .leficieutna  in  cœlis.  ,uo  fur  non  approp.a>, 
neque  Uura  cornimpit.  » 

Vous  pourrez,  v  aïs  .vrvir  de  l'un  on  l'autre  de  ces  textes  de 
i.!i   K      ivre«  pour   .xciter   v...u>  peuple  à  passer  sain  te- 

::::;nrr^n.^^;^--m.et.sa,v,.,.n.irdan^ 

tontes  le>  v.'rtus  chrélieiuu'S. 


Il 

Le   ran-'me   sanr/Z/ir.-Sous  ce  litre  le  R.  P  Wittehoil.'.  Ré- 
l'un   des   réd:.  ..urs  ordinaires  des  .  Ânnaie«  de 


demptonsle, 
Sainle-Aiinc^ 


lie  Bear.    ■■>\»  »  '•Mim  i. 


1     iA      11  U> 


ieli(|iiHs  (le  saint  Alphonse  de  Liguoxi  renlunucnt  do  plus  loti- 
(  hrtiil,  .M  (If  plus  propre  à  porter  les  cœurs  à  l'umour  de  Jésus- 
<:hri«t  par  la  r(,!isidoralioii  des  souffrances  que  le  divin  Sau- 
veur a  bien  voulu  endunu-  pour  nous. 

Chaque  jour  du  carônie  a  sa  considénition  spéciale  suivie  de 
•  ourles  atreclims,  iVuMQ  pratique  H  à'MM  ou  de  plusieurs  ea}fm. 
Itles  choisis  et  |;t  plupart  tout-à-fait  nouveaux.  Ce  livre  sera 
donc  un  véritable  «manuel»  extrôraetnent  utile  aux  fidèles 
(jui  désirent  passer  la  sainte  quarantaine  selon  l'esprit  de  l'E- 
tilm>.  On  pourrait,  faire  cette  lecture  de  piété  lorsque  tous  les 
membres  de  la  famille  sont  réunis  pour  la  prièr(>  du  soir. 

Cet  ouvrage  est  destiné  à  faire;  beaucoup  de  bien  et  je  me 
lais  un  devoir  de  le  recommander  aux  fidèles  et  au  clergé.  11 
est  en  vente  à  Sainte-Anne  de  Beaupré  et  chez  les  principaux 
libraires  de  Québec.  Phi,  40  centins. 

iil 

Je  VOUS  envoie,  avec  la  présente  circulaire,  l'Itinéraire  de  la 
visiic  pastorale.  Vous  aurez  soin  de  rehre  les  recommanda- 
liousque  j  ai  faites  à  ce  sujet  les  années  passées.  Faites  en 
sorte  que  les  enfanl^  qui  auront  à  recevoir  la  Confirmation 
soient  solidement  instruits  et  bien  préparés.  Disposez  à  l'avan- 
n- vos  paroissiens  à  profiler  des  grandes  grâces  qui  sont  atta- 
hees  a  cette  visite  du  premier  Pasteur  du  diocèse.  (App  au 
R^'uel,  p.  40  et  p.  140  et  sut v.) 

IV 

Il  .'xislc  ,im  .-rlaines  paroisses  un  abus  qu'il  importe  de 
Inire  disparaître  ;  c..st  de  porter  des  cierges  allumés  dans  cer- 
i.iines  circonstances,  à  Téghs,.,  lorsque  la  rubrique  ne  le  prés- 
ent pas,  et  surtout  aux  funérailles.  Les  chantres  an  chœur 
les  porteurs  aux  enierremeni.  et  d'autres  quelquefoi:  iis  l' 
nef,  tiennent  des  cierges  allumés,  et  l'on  constate  que  w  .- 
peut  donner  lieu  à  beaucoui,  '''  iconvénients.  -  Il  v  a,  en  onirc 
•le  la  malpropreté  que  < via  p.  .luit  dans  l'éclise.  nu  dan^Ar  de 
'-'1  assez  irequent  pour  donner  lieu  à  un  règlement  à  ce  "sujet 


'As*' 


—  M  — 

D'aill.Mira,  l.'s  ofîran.l.-s  .l.«  ciof^M's  i...ir  l.-s  ^hMinits  i rro.il 

s,.  rmn>  (M.  (l.'man.hmt.  .1.'  1rs  pliirrr  iiulnur  .lu  n.ri.s  <lu  (letni.t 
à  sfs  lunerailk's,  ou  .lu  r,,tal;.l.iu."  aux  services  an.uversaii.'s  : 

cVst  k-ur  place  r6s:uliè. t.  .•.•11.-  .lu'ils  .kvront  .loronavant  ...• 

cuper. 

On  ne  portera  de  â.'rtres  i\  l'av.-nii  que  dans  les  pioeessiuus 
solennelles  u  aux  cérémonies  ..ù  la  ruhrique  l'e.Mj-e  ;  m  loul 
autre  temps  ce  sera  interdit.  MM,  les  curés  sont  prié**  de  vedler 
à  robservani!e  de  ce  rùgleuieht. 

Agréez,  bien  cher»  collaborateur»,  l'assuranc."  de  mon  entier 
dévouement  en  Notre  Seif-Mienr. 


-j-  Loins-NAZAniE,  Archevêque  de  Qm'bec 


airixMmiMili 


icf  (le  mcm  onti-}!' 


—  uy  ^ 


(  N°  (i  ) 


(lUCrLAIHK    AU    CLEKGÉ 


f     Archev(^ché  il.'  Québec,  ' 
(  irt  avril  I8ÎK». 


I.  Lettre  rU,  N.  ,S.  P.  1.,  l.a,v,  Lé..n  XIII  à  8.  Km.  le  Caixlinal  Arfl.evê.iue  de 
llttltimr.ie  sur  les  <l.ictriiies  AmrnranUhH. 
H.   F.Miult  oxen.ptunt  len  lulèlos  .IVnten.lre  k  n.oase  le«  joui-H  den  fôte»  d. 
r.\iMi.ni<iuti(.ii,  de  la  Kéte-Uioii  ot  d.   la  Saint-l'iene. 

III.  Nouvelle  .MlitioM  (i,.  l'Kxtinit  du  Rituel  Romain. 

IV.  .lu  <ltlà  iht  tomhinu,  par  le  K.  I'.  Hamon,  S.  .1. 

\-.   Allaires  .le  Kal.rique  ù  mettre  en  l.on  ordre  ,K,ur  la  vinite  pastorale. 
\l.   Retraites  pastorales  et  e.xaraen»  de.s  jeune»  prêtres. 

Bien  chers  Collaborateurs, 


l-''slVuill.'si„ibli.]u..soi.L.]éjà  porté  .-i  votr..  coimalssance  la 

;•   re  de  Notre  Saint  Père  le  Pa,,e  I.éon  XIII  à  l'Kminentissùne 

-"'l".al  (..bbons,  archevêque  de  Baltimore,  concernant  les  doc- 

'"i"'^  ilites  Aménranistfs  ([ui  ont  soulevé  de  si  viypu  dîcnpc.io,,. 

-'"'=*  ce.  derniers  fn.ps.  Bien  que,  dans  ce  document  i>ou\mcul 


—  70  — 

il  HP  soit  quostion  (|\io  (r.«nMMirs(iui  scsont  yroduitos  aux  Etats- 
Unis,  j.-  tien?  cependant  à  vous  le  coniniuniquer  omoiell-^nient, 
afin  que  vous  puissiez  l'étudiei'  à  loisir,  le  méditer,  vous  inqnv- 
gner  des  enseignements  salutaires  (ju'il  ival'erme,  vous  prému- 
nir contre  li<s  doctrines  nouvelles  et  téméraires  ([u'il  llétrit  et 
demeurer  inviolablement  attaches  aux  saines  traditions  di'  foi 
et  do  discipline  catholiciues. 

Les  idées  ([ui  ont  cours  dans  une  contrée  voisine,  les  erreurs 
qui  s'y  itropa-ent  et  ((u'on  exalte  sons  le  nom  séduisant  de  pro- 
}irès,  ont  bientôt  franchi  la  Irouliére  et  font  des  victimes,  si  l'on 
n'y  fait  pas  attention.  Defiez-vous  toujours  des  nouveautés, 
des  exa^'érations,  des  atténuations  dans  la  doctrine;  la  moin- 
dre déviation  au  début  suilil  pour  conduire  aux  abîmes.  La 
foi  (iu(>  Notre-Seijjinenr  a  enseignée  aux  honnnes  et  dont  il  a 
.  conlié  la  -arde  à  son  K^'lise,  ne  varie  pas  avec  les  temps  ou 
avec  les  pays  :  ell(>  est  absolument  iuunuable. 

C'est  cette  immutabilité  (|ue  voulait  maintenir  le  l-t""'*  M'^- 
tre  des  natitms,  btrsqu'il  écrivait  à  son  disciple  Timoihée  :  «De- 
positnm  iust(.di,devitans  profanas  vocum  novitales.»  (i  Tini.vi, 
20i  «Tu  ver(»  permane  iu  ils  iina^  didi<'isti  et  crédita  sunt  tibi  ; 
sciens  aquo  didiceris...  (ii  Tim.  m,  14.)  Ne  sonunes-nous  pas 
à  une  épo(iue  où  l'on  rencontre  d.!  ces  hommes  dont  parlait  le 
même  Apôtre  :  «Snnl  ali<iui  qui  vos  conturbant,  et  volunt  con- 
verterc   LvaiiL-elinm   Christi.  Sed   licet   nos,    aut   an-elus   de 
cœlo  evan-vlizet  vobis  pra'ter(|uam  quod  evanjjelizavimus  vo- 
bis,   analliema  sit.»    iGal.  i,  7,    H)  — «Krit    enim    tempm.   cum 
sanam  doctrinam  non  sustinebunt,  sed  ad  sua  desideria  coacer- 
vabunt  sibi  ma.yislros,  prnrienles  auribus,  et  a  veritale  quidem 
audituni  avertent,  ad    fabulas    aulem   converteiitur.  Tu  vero 
vigila...  (11  Tim.  iv,  l}-.").)   Oui,  veillez  constamment  sur  vos  pré- 
dications, sur  vos  écrits,  afin  ([u'on  n'y  trouve  rien  (|ui  ne  soit 
d'une   parfaite   exactitude:  la    saine   doctrine   calh(di(iue   doit 
nous  ètrr  plus  précieuse  (lue   tous  les  biens  de  ce  monde,  plus 
ihére  (lue  notre   vie  ;  nous  devons  y  tenir  par  tonti^s  les  libres 
de   notre   ànie. 
Rendons  gnkes  à  Notre-Seigneur  île  ce  (lue  son  Vicaire  sur  la 


terre,  senlinelb 


jjMHirs  vlc'iljint''.  confirmateur  de  ses  frères 


dans  la  loi,  pasteur  universel,  a  si;,Mia 


lé  de  suite  U.'  danger  de 


lilos  aux  Etats- 
■  oiruneU'MUi'nt, 
31-.  vous  iniiiré- 
>,  vous  pivinu- 
q\lï[  llétrit  et 
.radilioiis  th'  foi 

^iiu.\  IfS  erreurs 
((luisant  de  iiro- 
vicliuies,  SI  l'on 
les  nouveautés, 
3trine;  la  nioin- 
!iux  abinies.  La 
les  et  dont  il  a 
'(•  les   temps  ou 

lir  le  L-rand  Apô- 
Tiuiolhée  :  «De- 
:ates.  »  (i  Tini.vi, 
redila  sunt  tilù  ; 
innnes-nous  pas 
5  dont  parlait  le 
t,  et  volant  con- 
ant   an^ielus   de 
i^elizavinius  vo- 
ni   temimti   cum 
desideria  eoaeer- 
veritale  quideni 
•tentur.  Tu  vero 
nent  sur  vos  pré- 

•  rien  (jui  ne  soit 
(•atholii|ue  doit 

e  ce  niondi',  plus 

•  toutes  les  libre* 

sou  Vieaire  sur  la 
teur  de  ses  frères 
uite  le  danger  de 


71 


YAmrricamsmf.  eu  a  iudi,,ué  .>t  llétri  les  erreurs  fondamentales 
'ta  reunsdansla  Imiine  voie  .-eux  ,|iii,  sans  trop  s'en  aperce- 
\nir,  allaient  l'aire  un  liasle  naufra-'c. 


II 


Le  Sauil-Siè";e  a    aectirde.   le  2S 
veihi  (lu(|uel  les   fidèles   sont 
di'i"  la  sainte  messe  aux  trois  fèi 


janvier    I8!l!),   un  Induit  en 


de  la  H.  \-.  M/irie   (•>, 

ti'es  l'iei'i'e  i'    ' 

dl 


dispensés  de  rohlioatiun   d'enten- 
es  supitrimées  de  rAnnonriatioii 


aul 


■)  mars),  de  l;i  Fè|e-l)i(.u.  el  d. 
Juin)  ;  r,'p(.iid;ml  vous  ileve 


e  au  désii' du  Souverain    l'oulilé,  exl 


ainls  Ajiû- 
z,  iiMur  réiiDii- 


assisliM'  an  saint  sacril 
M 


e  lie  le  ijnrc 


MM.   les  Clin 


lorter   vos  [laroissieus  à 
'<•'"  "'«"S  jonrs-l.'i,   lorsqu'il  leur  sera  possi- 


pniflirr  au  ftiliirl  les   1 


es  sont  pries  de  laiie  immédiatement  dans  VAp. 


eueies    iiiiidilicitif) 


Induit   dans   1rs  aniioui'es  de  ces  l'êtes,  alin  iiirell 


ns  ni^cessili'es  par  cet 


i'"' s  au  piiMlcLii'  olitenu. 


ju  elles  soient  con- 


iiiesst 


Is   demeuriMii    ni.li,n,.s.   ..ouiiiie   par   1,.   ,,assé,   de  célébrer  1; 


propupiilo  eu  ees  trnjs  jours  de    lèl,.  dunl   la  s.dennité 


ri'iivuyée  au  dimanche 


'iiivanl. 


"iri  11'  |,.,\t,.  ,1,.  l'Iudull  susmeiit 


loniie 


F 


■lia  VI.  die  20  januarii  iSi)!). 


SSiiui>  I).  \.  |,,-i.  Diviua  l'i 


ii.-P.-l).  Adsessori  S.  Ofïi 


(•videntia  l'apa  XHI.  inaudientia 


l'npii    SI 


ipl'licis  libe 


'"u  impertita,  audita   relatiuiie   su 


Il   u 


( 


mil    1)1).   Cardinaliiini    (ieueral 


lia  cm;!     siilVraf^iis  Kniuriim   ac    l\ 


[)ras- 


nio- 


eiisiilliirum    vitto,  beui^ 
l'ii.^alio  iscilicci    amliendi 


luin.  pi;eha!iit(H|iie    RH.    DJ). 
ne  aumiit  pro  j-ralia  qua   supradicta 


li"nein  arbitrio  Urdinar 


missam  vel  recitaiidi  aliquam 


M.  V..  SS 


li.   in   diebus    festis  Aunun 


l'aiil 


ii'iii 


mi    Corporis    Chrisli.  et  SS.   Aiiost 


ora- 


fiatioiiis  B. 


Il  nnmiLi)  adimatur  :    attamen  Hini  I) 
liortentur  lideles,  ut    M 


postolnrum     pétri   (»t 


Muiiii  Ordiuarii   sal- 


<.i.nliariis  quibusemiique  non  oitstantil 


issa'  sacrilicin  lis  diej 


lUs  inteisinl. 


HIS. 


(l^-fS.) 


IMU 


U.)  (i.  Can.  M.^nci.m,  s.  h.  el  11.  T.  \ot. 


m 


.l'iii  au 


lorisô  MM.  ChaiM-n.ii  cl  (Vani.-au.  lil.raiivs 


(If  et 


l.tf 


lie 


VI 

ma 


l'aii'C   une  no\iv( 


in.  raucitMiiic  se  frutivan 


en 


nit'ii 


ICI-  Cl-  l»t'tit  vnluim'.   SI 


Uf  (••(lilitm  (le  lExHait  <lii  Rilu.-l  Ho- 
t  (''pniscr.  Vous   pourn-/.   vmis  pru- 
nlilt'  iMHir  raduiinistration  dfs 


sacre- 


ts  rt  li'S  iMMUMlictions  nsnc 


la  lil>faiiii'   pivcilt'c  liour 


le  ]iiMX  ili-  (S  (■( 


ntnif 


IV 


A  1 


I   incnu' 


librairie  vrnis   trmiv( 


ri'/,  t'ii   vi-nlc  un  uiivraj,'»^ 


l'i'C» 


nt  (lu  R.  IMIaiiK.n.  jcsni 


Icia  av 


;uila<:vus(Mn('iit  (■nniiii  d»'  vniis 


t'dicaliniis. 


ti-aitc  dans  ce  nouveau  v 


pi' 

«•larl(''.   une 

l»nl   est  (reucoufa^(!r,  de  euiiso 


l'oule  de  (jneslions  (■(tuc(>riiaii 


te.   Au-ili'lit  (lu  Inmhnni.    L'auteur, 

tous   jtar  ses  ('crits  et  ses 

duine.  avec   une  jjraude 

t   la   vie  ruliirc.  Son 


1er  les  deshéfilés  de  la  l'ortune, 


de  leur  l'aire  accepter  avec  re 


iyuatiou  les  niisi 


res  de  la  vie.  dt^ 


ratleriiiir 
par  la  co 


liMir  loi.   de  coutiriuer 


leurs  esp('rances  chivlieiiues 


(iilemi 


,lali(Mi   du  iM.uheiir  du  ciel,   .le  suis  convaincu 


<]ue  vous    lirez  cet  ouvrape    ; 
rerez  heauccuip  de  prolil.  Voii 


ivec  iilt(MTt    et    (lue  vous  en  reli- 


Icriey,  bien  de  V(Uis  le  procurer 


pdur  vos 


bibliotluMines  paroissiales  et  p.uir  v.Mis-iiieuies. 


Relisez  ( 


laiis  r.4//pfm//V<wM»  mhifil[\K  140.  dernière  é(lition)  c. 


«jui  a  rappiul  à 


la   visile  episcopale  el    Icnez    tout  pn'-ls  et  t 


bon  ordre  les  docuineuls  ( 


luidoiveiil  (Mre  preseiit('s  à   r('ve(iU( 


(le 


son 


arriv(''e  :  rapp(n't  annu 


oriieiiK 


uls   el    va 


ses  ( 


Yv'Ah 


ca 


1.    inventaire   des   lin.ires.    des 
hiers  des  c(»nlirin(>s.  des  bancs, 


du  casuel.  des  conlreries.  ( 


les  iiiteiitioiis  de  messes,  des  pnuie»  ; 


1res  des   baptiMues,   niariaj:('s  el  sepn 


reiiis 


d('lib('ra'ions  ( 


en 


le  la  l'abri(iue  el  des  syndics  ou  procureurs. 
|ue   le   i(Uirual  des  recelles  ( 


a.  ,1e  liens  siirloul  a  ce  ( 


Il  lires;   r(visli"''s  des 

s'il  y 

■l  <b's 


dei»en 
:iie  1 


ses 


(avec  les  immmis  et  c(nnptes,  elc)  soi 


t  tenu   selon  la  for- 


UM 


■scrite  et  avec  une  exar 
ditious  soient  faitc^s.  sinon  à 


bas  de  cha(iu(>  pap".   de  manière  a  po 


litilde   scrupuleuse,  el  «lue  les  ad- 

lii  liii  dech.Mine  mois. au  moins  au 

nvoir  les  vérifier  plus  fiui- 


7.S 


itriiirt's  (le  (••^Ue 
t  (lu  Rituel  Ro- 
uit»'/. VKiis  i>ro- 
i-îitioii  <li's  siiicrt'- 
'   iivt'cittM'.  iioiir 


•ulc  un  oiivriijj;»' 
iihrou.    L'iuitriir, 

•  SCS  ('crits  <'t  st's 
;iv('c  uiif  ^r.'iiidt' 
I  vie  ruliirt'.  Snii 
t,(''s  (le  lit  IVtrtnue, 
Itcs  (le  la  vie.  de 
iiK'cs  chivliciiucs 

•  suis  i-ouvaincu 
que  vous  fU  rcti- 
vnus  le  iiriicurcr 

Mis-uièincs. 


rnii'i'f  étUlioii)  rr. 

|(Uil  i>nMs  et  en 
•scnlés  à  rt'Vt\jU(i 
I'  (les  lin,!-'<'S.  des 
ilii'Uiés.  des  lianes, 
esses,  des  prunes  ; 
ires;  i'e;.>istres  des 
I  (iroeureurs.  s'il  y 
les  ri'celles  el  des 

tenu   selon  la  fnv- 
Mise.  el  (|ne  U's  ad- 

niois,  an  ni(»ins  an 
s  vérifier  pliis  iari- 


lenicHl.  Mènie  nroniniandal,! 


(les  inar;iiiilliei-s   et    des   svnd 


on  'Kuii-  les  re(l(liti(nis   d 


les  ou 


e  eonjpf.es 


(■(Mvenl  avoii'    i'\r    yr'^\ 
cou  raille. 


procureurs;    ces  comptes 


t's  .|usi|u  ,'ni  premier  janvier  de  l'an 


née 


VI 


Api 


es  mu 


l'e    relli'vinn.    je   crois    (|u"il   \;iut 


couiiiine  I 


niroduile  d.uis  l.i  plupart  des  di( 


■s  ivtrailes  p.islorajes.  le  dimanclK 


mieux  adopicf  la 
oceses.  de  commencer 


Cuivs  et   1 


s(Mi'.  pour  celle  de  MM.    lei 


e  lundi  midi  pour  celle  de  MM.  l,.s  Vicaires,  et  de   l.-s 
"i''<li  malin.  i;e.\p(-.nence  faite  ailleurs  démontre 
'i""<;ell,.  manière  d'a,,.ir  p,.pm.'l  à  l.nis  les  pn''lres  umi  inalad 


lei'imuei-   le 


assister  à  1 


lijii^ 


me  ou   a   l  autre  de  c(-s   nîtrailes  el   d 


les  exercices  p(mr  leur  plus  "rand  I 


es 


en   suivre 


nen. 


■•■Il  inti'odiiisant  ce   clian,-e ni.  mon   iiilenl 


il  oliliuer  ton» 


ion  rornielle  est 


•X( 


'S  prêt  l'es,   sans  aucune   exception,  à    suivre   1 


rcices,  el  personne  ne  |i(mrra 


es 


.ucuces  (lu  mimslcre 


u\'  reloui'iier  daib 


dorénavant   ii!\(i(|iiei'   les  exi- 


II  de  la   retraite.   Il  est  liieii  eiilendn  ([ 


sa  paroisse  avant    la 


Ile  d 


evra  ;iv 


ne   ce    voyat-c   à   (juchée 


""•  I"""'  'm'  aucune  atlaire  ipii  pourrait    iK'cessiler 
niHesen  ville.  On  devra  remeltreà  plus  tard  les  ([iiestions 

iper  ([Ile  des  exercices  spirituels. 


d'iu'dre  iiiah'riel 


pour  ne  socci 


Ainsi  (lime,  celle  aiiiK-e  la    retraite  d 
dimanclie  soir.  (',  aoùl.  à   8  h.  P.  M. 


es  cures  c(niiinencei'a   le 
p'uir   se   lerniiner    le  12  ; 


Ile  des  vicaires  le  21.  à  1  |  h.  A.  M.,  p.nir  Unir  le   SC.an    mat 
"airiver  à  liMiips  pour  1'(mi vertnre  de   la  reiraile.  MM. 


Atiii 


'iii'i's  pronteroni  des  ti'aiii>  de  cl 

oii  il  y  e 
le  malin 


Il  a),  dùssent-ils  p(Mir  cela  ne  dire  (|u'nii 


in. 

les 

leinins  de  Ter  du  diinan(;he  (lu 

e  un  sse  hassu 


Muant  à  ceux  des  ('(nnt('s  on  il  n'y  a  pas  d( 


l''iii-  est  possible  de  se   rendre  à  Qik'I 


Il  leu 


>  i'"iil  le  laire  ;   et  les  aiili 


convois  ce  jour-là, 
•ec   en    voilure,   ils  de- 


cs  auront  soin  de  venir.  d(s  le  dim, 


il'  |ii 


1er.  pour   y  |ireiidre 


•lie.  à  ta  plu>  proche  stalnni  de  chemin  d 

•"'■''"''■'■''■■'iii  'ii'i'li    malin  et  se    melire   en  r(''li'ait(« 
arrivée  h  (^ueliec, 

\'|^>  e\eicices  d 


in- 


nés leur 


•izel: 


e    II  seconde    reiraile  ne   coiiini 


eiKcronl  (jn'à 


•Jicurcs  uu  mahii,  lundi,  p.nir  permellre  aux  jeniies  pnHr 


c» 


—  74 


il,,  subir  auianiviinl  leur  KXiinu 


n  t'u 


Ihoolopic;  <(«l  fxamen  aiivii 


lieu  à  «   houn'ï^-   ( 


Il  faut,  aussi  iw  pas 
Mi.usieur   l'Kcoiionie 


liuis  lii  salit'  (les   rours.  ; 


m  uraud   Sonunaivc 


llU 


hlicr  (le  a<.mifr  sou    nom   (l'avano. 


du  Srnuiuairc,  t'I  d'api"»' 


ter   lui  sui'iilis  et 


une  barvL'tlt'  ptui 


r  assisUn- 


t(.usiila'clôlun>a.-la   n'traitr 


Il  n.-  MU-  ivsle  i.U"^  .iu'à  vous  rapi). 


'Wv  \ahM\U'\i\o\'<\\wwmf 


ik'vons  avoir  i 
les  saints  cxcix'ioi 


lie  lu  irtraiU',  <'l  la  né<-(>ss\ 


té  d'eu  suivn'i»i(îUS('UU'Ul 


\  la  suite  d;   Nolre-Seitiueur   qiu  a   pass( 


tance  dans  la  paisible  ol  pauviv  u.aiso 


sou  eu 

a  employé  trentt>  années  a 


m  de  Nazareth,  «pii 


(•  sa   V 


ie  à  préparer  sa  mission,   et 


qui,  avan 
dans  w\ 


t  (le  la  eonuueneer,  s  ensev 


■lil  pendant  quarante  jour 


iVreux  désert,   rappel()ns-nou^ 


le  urand  nombre  de 


lidèk's  imitaU-ni 


(jiril  a  eus  dans  Ions  les 


su 


•des  :  un  saint 


Jérôm(<  qui.   pour   se   s 


oustraue 


uix    dan-iers   du    monde  et 


domi 


itei-   s(tn   ai 
l 


dente   nature,    passe    um 


bonne    partie  de   sa 


vie  dans  les  austère 


saint  Basile  iiui  dit  <in( 
l)ierrespreiieuses 

un  saint 


solitudes  de  Clialeide  .>t  de  BelbK 
la  n'traite  est  rinstriuneiit  (lui  po 


cm  ;  un 


ilit 


qu'elU' rend  la  l'oree  etla  vi^ut 


B,.rnard  tiui  aflirme   que  ( 


nr  aux  vertus  ; 
lans   la  retrait»-  l'air  est 


plus  II 


ur.  le  en 


s  sen 


■in  et  l'union  ave 


■1  plu 
ivee  soin   à  ''''^  ^^ain 


Dieu    plus   intinn' 


Pi-épare/.-vons   ; 
la   céleste   charité  dans  vos 
vos  iort'es,  à   dépenser  votre 
fiées   à  vos   soins. 


ts  exercices   pour  y  raviver 

Ames,  et  vous  disposer  à  consumer 

vie  même  pour   les  brebis  con- 


Afxrée/,  bien  chers   collaborateurs,    l'assurance 
cérc^dévouement  en  N.  S, 


de   mon  sin- 


-t-  Louis 


Nazaire,  Archevêque  do  Québec. 


—  75  — 


LETTRE  DU   SOUVERAIN   PONTIFE 


A  SON  KM.  LE    CARDINAL  GIBBONS 


1  Notre  cher  Fils  Jacques  Gibbons^  cardinal,  prêtre  de  la  sainte 
KijUse  romaine,  du  titre  de  Sainle-Marie-du-Transtévère,  arche- 
vêque  de  Baltimore. 


Cher  fils.  s;ilut  et  liénédiclion  Jipostoliqnt 


aiirt'   ili'   iiii>ii  >i»- 


<"ost  comme  témnii^nago  de  bienveillance  que  Nous  vous 
iilressons  cette  lettre,  de  cette  bienveillance  que,  durant  le  cours 
df  Notre  lonfi  pontificat,  Nfuis  n'avons  jamais  cessé  de  professer 
à  votre  égard,  ainsi  qu'à  létjard  des  évoques  vos  collègues  et 
'lu  peuple  américain  tout  entier.  Nous  avons,  en  effet,  saisi 
avec  plaisir  toutes  les  occ^'sions  de  In  témoigner,  soit  à  propos 
des  lieurtMix  déveloiipements  de  votre  Eglise,  soit  à  propos  de 
la  façon  droite  et  habile  dor'  vous  avez  sauvegardé  et  mis  en 
lionne  posture  les  intérèi?  catholiques.  Bien  plus  il  nous 
ai'iive  souvent  d'arrêter  Nos  regards,  avec  admiration,  sur 
1  heureux  caractère  de  votre  nation,  dont  l'esprit  éveillé  est 
l'injours  pn>t  aux  grandes  choses  et  apte  à  obtenir  des  résultats 
'\m  rehaussent  la  civilisation  humaine  et  la  splendeur  de  l'Etat. 

Bien  que  cette  lettre  n'ait  pas  pour  objet,  en  ce  moment,  de 
'•'infirmer  les  louanges  que  Nous  vous  avons  souvent  décernées, 
mais  plutôt  d'indiquer  certains  écueils  à  éviter  et  certaines 


70  — 


(•orreclioiis  à  faiic  :  touti'rt.is,  niiimn'  le  suntiiiK-ut  ([iii  Nous  a< 
l>orto  II  rt'C'i'irt'  u'i'sl  ;iutn.'  ([lit'  lii  im'-int'  liiciivtMllamu'  aiiostu- 
li(ju('  i|ue  Nous  avons  tou.joiirs  rnsscntic  |ioui'  vous  et  que 
Nous  vous  avons  80uv(>nl  cxitriniéi'.  Nous  Nous  altcudons  à 
1)011  di'oil  à  t't'  ipio  vous  la  cousiilérii'/,  conuiic  une  opal''  pivuve 
de  Notre  ail't'clKMi.  d'autant  plus  (|u"flli'  est  s|(écial('iucnl  desti- 
née à  éteindre  certaines  discussions  ([ui,  nées  rocenunent  au 
milieu  de  vous,  eausent.  non  jias  dans  tous  les  esprits,  mais 
tout  au  moins  dans  un  ^rand  uomiu'e.  un  lro\ilile  non  médiocre 
au  détriment  île  la  paix. 

Vous  n  igiioi'ez  pas.  cher  ['"ils.  que  le  livic  sur  la  vie  d'  «  Isaac- 
Thomas  Hecker,  »  surtout  par  le  Lut  de  ceux  qui  ont  entrepris 
de  l'éditer  ou  de  le  traiiuire  dan^  une  langue  étrau^i-re.  a  occa- 
sionné de  vives  conti'overses,  au  sujet  di'  l'introduction  de 
certaines  opinions  siir  la  manière  de  vivre  chrétiennement. 
C'est  pouniuoi.  en  vue  de  pourvoit'  à  rintéjj;rilé  delà  Foi,  selon 
les  devoirs  de  Notre  apostolat  suprême,  et  de  ,uarantir  la  sécu- 
rité des  lidi'les.  Nous  voulons  vents  entretenir  de  toute  cetti- 
alVaire  avec  (jnelques  dévelop[iements. 

Les  opinions  nouvelles  dont  Nous  jiarlous  reposent  à  peu  près 


sur  ce  [irincipe  :  afin  (te  ramener  jiln 
catholique  cen 


•ileuu'Ut  à  la  doctrine 


X  (|ui  en  sont  séparés,  rEglis(>  doit  s'adapter, 
dans  uiu'  mesure  plus  prononcée,  à  la  civilisation  d'une  é^ioque 
mûrie  et.  relâchant  ^a  vieille  sévérité,  l'aire  des  concessions  aux 
tendances  et  aux  principes  uouvelle'ment  introduits  parmi  les 
nations.  Kt  cela  doit  s'entendre,  comme  le  pensent  plusieurs, 
non  seuiemeiit  des  rè.ules  de  l.i  vie.  uuds  encore  des  doctrines, 
dans   l(>s(|Vielles  est    contenu  «  le  dcpi")t  de  la  Foi.  n  Ils  soutien- 


nent qt 


l'il 


o|»portun,  en 


vue  de  mieux  attirer  les  dissidents. 


de  laisser  dans  l'ombre  certains  éléments  delà  doctrine. ctimnie 
étant  de  moindre  ini[)Ortance.  ou  de  les  atténuer  de  telle  sorte 
qu'ils  ne  conserveraient  plus  le  sens  ap[>rouvé  cmistanunent 
par  l'F-lise. 

Or,  cher  Fils,  pour  nututn-r  qu'il  y  a  lieu  de  désajtproiiver 
cette  opinion,  il  n'est  pas  besoin  de  longs  discours,  il  sultil  de 
Nous  reporter  à  la  rèiile  et  à  la  source  de  la  doctrine,  que  l'Ejilise 
nons  transmet.  .\  la  question  préseuh'.  s'appliciue  la  décision 
du  «'oncile   du    Vatican  :  «  Kn   elTel.  la  doctrine  de  la    foi.  que 


—  77  — 

I)i.-n;.nhélé..uVst|,;,s.  à  l'instar  ,lu>.e  .onc.ptiun  nluloso- 
l'iHqn.-  propose..  ;.u.x  intelli^^MU-es  huniai.,..s  c-omm..  i,n.>  ..hos,. 
;':;'■'"';"'•''••  1'""^   -..Tn.n-un   .l.-.pôt   dh,,.   oonné  à  l-épous.  .U. 

.iH'.st  ..onrl.uanln-  nd..I...n..nt  K  linlerprél..,.  intaillil,l..,neut 
1^.  s-us  d..s  doom.-s  sacrés,  um-  tois  déclare  par  not,v  saint.- 
ti"'.-..  1  Kj.|,s..,  .lou  .-.ir..  perpotu.-ll,.n,ent  .'..nservé.  .-t  il  n.-  faut 
l..;.ss..M  écarter  S.M.S  prétext..  ou  sous  .•ouL-ur  d..  IVntendre 
'1  -ne  .nan..-r..  plus  p,...l.,u.l...  (C.nst.  ...le  Fi.Ic.  .:alh.»  ,■.  IV., 

Quant  àc-  sil.,ic,.  dont  .mi  vou.lrait  à.l..ss..iu  couvrir  .•-■rlains 

pnncuK's  delà  doctrin..   .=ath.,li.,u..  et  les  .Mn-..l.,ppe,.   en    .! 

ans  1  ohscunt.-.    .le  Poubli,  .,n  ne   ,loit  pas  I..  .•..nsidér..;     ^^ 

phis  .,,„uu..  ..nher.Mn,.nt  e.en.pt  ,1e  n.pr..ch..s.  K„  .,«,1.  t.)ute8. 

^  Mlles   .lu.Mul.rasse    la  ..nn-anc..  cluéti..nn..    n'.,nt   .m'ua 

eul  et  n,en.e   auteur  et  n.aiire  :  al..  FH^  uni.,u..  ,,ui  est    lan 

^    sem.e    son   I>ère.,,J...uI,  |H,.(;ue....s    UitL  sont   pr^ 

M..a„u,.sl..  ..p,Hjues  ..t  à  tout..s  l..s  nations,  c-..s  e 
in  resuit,.  clau..u...nl  des  paroles  nu-nies  a.lressé..s  .ar  Jésus- 
U.rist  a  S..S  ap.Ures  :  «Aile,  .-t  ensei^aioz  toutes  l..s  ualùms    ' 

•I  \oiu  .iue,|esui8av..c  vous  t..us    les  jour.     jus.iu''V   l.   mu 

sonnnati.H.  dessiècles«  .Matth.,  XXVIli  10,    (  ."  "  .  j  .  Ue 

nen..(.u..,le  du  Vatican  s'exprin..  ain^i:,.  Par   là  Ib        ^  n  . 

''""'''•l"'N'l^''>,t..roir....e.,ui..st  contenu  d.ns  la  paroi 

i  -en  ecrue  ou  transmise,  et   .,ui   est  proposée  à  la  ..rov.ùue 

'."  1  L,lis..    so.t  par  une  .Ic-ision  soL-nnelle,  s..it  par  le  nu.«is' 

t.".'o  o,.duKun.  ..t   un..e,,.l,    ...an...  divinem..n.  r.'vele„  ((    n    ' 

«<J"'.'l-ath  ....  III,.Qu'.:us-:.hsti..nu..  ,lon..  d..  retran.'l  e  C^ 

une  n.  sojt  dans   la   .loctrin..   ,livu.e,nent   transuus^   .lu  ,r^ 

i-^     Notie  plus  HeT  desir,  qu'ils  revieiiru.a.,^>us.  ceux. luels 
.l--nt  .,ui  ..rr..n,  l,>in  du  bercail  du  Chnst,  u.ais  ::^  r  ^ 
""   •'"^"'  'liemu.  .,ue  .vhu   .p...  le  Christ  a  n,.,nlr.-.  lui-nu.nie. 

I     n  tm.    a   con.p.jrter    toutes   sortes  de   tempéraments    en 

•"M  n  .1..S  temps  et  des  lieux.  11  est  certain  ,,u..  l'E^Iis..  à  l'ins 

l-'H.on  d..  son  auteur,  possèd..  un  caractèr    cléin^^l^l 


78  — 


rifordieii.x.  C,\'»i  pour  cclii  que,  dès  sa  iiiiissanco,  ollc;  so  iiioii- 
tr.M  volontiers  Ifllt*  que  Tapôtrc  saint  l'anl  se  proclamait,  Ini- 
inènic  :  '(.le  me  suis  fait  tout  à  tons,  afin  df  sanviu-  tout  If 
monde»  (I  (>»r.,  IX,  i-2).  li'liistoir»'  de  tous  les  siècles  passés 
fénioijiiic  que  ce  Sièjjc  apostolique,  à  qui  a  ét«'  altriliuc,  non 
•seulement  le  majjistère.  mais  encore  la  diro(;tion  suprême 
ilise,  s'est   to\i jours  attaché,  d'une    mauit're  cons- 

mème    (ipi- 


de    toute 
tante 


au    même   dojrme,    au    même   sens,   à 
nion  ))  iCoui'.    Vatic.,  Ibid.,  c.  IV);  mais  ([ue,  d'autre  part,  en  c^ 


(jm  i-oncerne  la  re^ 


'!(,•  d 


c  la   vie 


elle  a  eu   coutume  de   la  tem- 


pérer de  telle  sorte  i|ue,  les  droits  de  DiiMi  étant  saul's.  il  lut 
toujours  tenu  compte  des  mœuis  et  de  hi  ennslilution  des  na- 
tions si  diveises  qu'elle  embrasse,  (^ui  doute  (|u"elle  ne  le  lasse 
encore  mainteiian!.  si   le   salut  des  âmes  le  demande  ? 

TiMitel'ois.  ces  cas  ne  doivent  pas  être  déterminés  par  le  juj;e- 
ment  des  liomuies  privés,  qui  se  laissent  souvent  tromper  par 
l'apjiarence  du  bien.  H  tant  (|ue  eela  soit  réservé  .m  jugement 
■tle  l'Kijlise.  C'est  sur  ce  deriii<'r  i|iie  doivent  s'en  reposer  Ions 
ceux  (lui  tiennent  à  éviter  le  reproche  de  Notre  prédécesseur 
I*ie  VI.  (|ui  a  déclaré  «injurieuse  jinur  l'Ei^lise  et  pour  l'esiirit 
de  Dieu  qui  la   réjiitnla    soixaiite-ilix-liiiitic'me   proposition  du 


conci 


le  de   l'ist(»ie 


n  tant  i]uelle  s(uuuet  a    1  examen  la  dis( 


jiliue  et.iblie  et  appi'ouvee  par  rKidise.  comme  si  l'Eglise  pouvait 
établir  une  'liscipline  inutile,  et  trop  lourde  pour  (iiie  la  liberté 
chrétienne  puisse  la  suppiuMer.  n 

Dans  la  question    dont    Nous    parlons,  cher  Fils,  une   chose 


•ph 


us    périlleuse,   plus    nuisible    à  la  iloctrini'  et  à  la    discipli 


ne 


•catholique,  est  l'opinion  ])roressée  par  les  iiartisaus  de  ces  nou- 
veautés, qu'il  faut  introduire  une  certaine  liberté  dans  l'Eglise, 
<le  s(trte  que.  la  bu'ce  et  la  vigilance  du  pouvoir  se  trouvant 
restreintes  d'une  certaine  manière,  il  soil  permis  aux  tidèles 
ide  s'abandonner  dans  une  large  mesure  à  leur  ]tr(qn'e  iiisiii- 
ration  et  à  leur  vertu  active.  Ils  aHirment  (|iie  celte  liberté  est 
dovenue  nécessaire,  à  l'exemple  de  cette  autre  liberté  qui, 
l'éct'niment  introduite,  constitue  commniiement,  à  l'heure 
^iti'tuolle,  le  droit  et  le  fondement  de  la  société  civile.  Nous 
avons  traité  assez  longuenuMit  de  celte  dernière  dans  la  lettre 
que  Nous   avons    adressée   à  tons    les  évè(iues    au    sujet  de  la 


'{)  — 


s  i);ir  le  ju^c- 

,  Iroinpor  iiar 

;ni  iujri'iiicnl 

rcjKtst'r  titus 

JH'l'dlM't'SSCUV 

]Miiir  roprit 
'opusitiou  (lu 
iiit'U  l;i  disri- 
ij^lisc  [HUivjiit 
liif  la  liltcrli' 

s,  nui'  cliosc 
lu  disciiiliin' 
;  (le  cfs  iiiMi- 
tlaiis  l'E^Misc, 

st-  trouvant 
is  aux  lidi'lcs 
l>rf)i)r('  insjii- 
t(>   liltcrli'  est 

lilicrtc   ipii, 

it,   à    riunirc 

l'ivilc.   Niais 

lans  la  IfUn- 

Il    sujet  di'  l.i 


"•""stitulion   .les   Etats.   Non 


icncr  qui  cxisto'fntro  rK..| 


«  y   avons  mônio  montré  la  diffé. 


"'S  autres    associât 


lit 


'!■''  volonté  (les    I 


ions, 
louiiues 


'«<',  qui  .'St  (le  ,i,.„it  ,] 


I"'  'loivont   leur  dével 


•vin,  et  tontes 
•»PI«'ment  à  la 


Il  il 


i|ui 
rett 


a  jilii> 
t('i 


l'I""'''  (loiir    d.naut 

'ouillie  ;i|j 

atli' 


IL" 


allégué,. 


^f  sij-naler    iiji,.  n-rt, 


e    illie|-|e    ,• 


liez 


les   I 


'i'''i  iiiaiiiieii.iiii   ,|Y., 


0||||||( 


'"  l""'''fii\,|ui  v(uid 


liiie  opinion 


II 


l'iiont  voir 


^  'l's<'M(   eu   ellet  ,,,,'ii  .j^ 


'*•  llll 


oiilile   roiiiaii 


en    a 


aite 


laisoii    ce  i|()t;iii,.  ,.|;|,,| 
l'"''l'    t'Ire    oinerl    ;'|    I; 


l"i''  I''  Concile  ,li,   V 


'■':  "'M"irts  ,Mu,|.  linlaillil,!. 
l'ivs  1,1  solennelle  proclamât 


''  niaj:is- 


atii 


On 


|M'iit    livs    liie, 


""^  '•"    ^'"He.    un  chaui 
l"'"^^''  <•!  à  TacMou 


ion  (jui 
'"  '•'   '['"'■  l'uur  cette 


<lllei(|ue   (Il 


I     reiiveiser     1' 


ces! 


"^''  «•'  ••'inclure  (lu  ma-ist 


■"'^^iiineut.    S'il 


I'  plus   vaste 
•■'iiiqiK'  homme. 


y  •<    ''n  eiFet 


cet!,'    verit( 


'I'"'    ""I    11"'    doit  chen-l 


'''•''   illlaillilile   (le  |'|.;„| 


"'"    ","^'''nMeuieut  ,t,,,„,    ,,„„,| 


lier  ;"i 


""'"'  '■•  lui  pour  s'iuipi 


•'iveiil    s'en 


ise. 


•éi'artci'   (le 


d'act 


"»"s.  de   iiiani('.|v  à 


'"'K'K'r  de    vi'riteset 


le  tonte  erreur  pi 


ivee 


^'•■'•oiiserverj.lus  facil 


'■''""'tli'''  ahsolu- 
l'iiiser  des  principes 


.ii'tent  l(Mi|  à   |;,i(  ,1 


Ajfuit 


'■'■'•'  "'èine(,n'elle;,  v.uilu  i; 


""*'  'I'"'  «•'■iix  (|Im'  1 
"  •^••';^<'  l'Ian  de   I..,  p,.„^.ij 


•'meut  indemue 


l'iii^  s(,leinie||es   l'anloriti' et  I 
"""'"  l"''''i^«'iiv-ut  procurer,  d 


"<■<"  atfirni 


•'in;ijiist('re  du  Si 


mil 


aranlie   plus  ,.|i 


fins  Ic! 


'■•isonneiit  ainsi 

•lui.  par 

'•  P'ii'  une  sentcnc.«  des 

P'istoli(jue, 


•  'ue  a 


ii''''ii''«'.  cimt'ondi 


un 


'•'•''•••'  •■iiix   inlelli-en 


Iiérilsdu  temps  présent 


'•""  'lire  et  de    (,,,,1 


'"'"   ■'■■"•''•'Il   avec  I;,  lii»,,.ié    I 


■!•  e|. 


";■  '•"'•luire  tom,.  p,.„ 


"iitredire.  enliii  1 


■spi'ils  des  f(-.||,.| 


Sec 


llll  iiia,!.'ist(' 
d''\Mir  e|  d 
l"i'''i\anl. 


re    en   V 


'•■•'^  si  jii'or()nd( 


pai-  des  écrits,  ont 


"■•'^  ••'•itholi({ucs.   La 

'•  piission 
'•  pi'rniissiou  de  i»eii- 


•  ine 


utilité  et  1 


1, 


";:  '■'•  '•''''•"*'■  l'-^  li«h'!-s  dans  les   1 


I  l'oiiscieiic, 


S'int  devenues    j,lii|. 


1» 
•••'Piindu  sur 

t  nécessité 
imites  du 


•s  (ju'au- 


;rand 


'"iii  •!•■  Ninis.    a; 


'•"iilraire 
l'i'o.ure 


•lii'i'urante   |( 


<•  est  a 


^^'"■'•"•••nt.  Iapeus.-.e(letout 
;^«'llie  jiropre  de  rtnw 


lépud 


real 


;■''«•    "••  '•••••1  plaisir  (j.n'N 


";••   •laiis  la  recherche   d 


"'••  parmi 

''Pfxine.  Bien  au 

'"•'S  voy.ms  chaqu.' 

'"  '•'""•  v.'..ir  s'ai;M;;;;'Vu'(c!r*'''''''''**^'"'^'''i''-''«qm> 

'■'""■'••hi.-.  ainsi   qu'a    V   mov.    s    ;"'" ■•  '"   ''   ^''"'"^^  ^^^'^^ 

•  ••'..  '^'<n  qminiiihléen  soit 


_   W)   - 


R^rifusc.  ne  [iciit  viiiiiiifiil  i-xisli-r  ••(    |iins|M'i.r  m  l'un  iu'    tit'iit 


il*'  t 


H    finit   .1' 


lit'  r)Hit,oril('  fl  lie  lii  siij;i'ssi'  ih-  rp.^'listv 


.il'    m.iintciiiiiit    iiux    coiisfiiiitMin-s    ijiu 


r.m 


dt'<lnit,   l'ii  (|\ii'l(iii«'    SMi'tf.  (les  oiiiuir)iis  (|iii' Noii'  avons  si^Mi.i 
l(vs,  fl   (Ijins   Ics.ju.'lU's,   s'il    n'y  a   pas    .riiitt'UlMiii    mauvaise 


(■(iniiin 


Nini 


s  If  crovoii? 


isscrtioiis    prises  cil    e 


IllCIllC 


pui 


lissent    ne  pouvoir,    en  anciine  manière,  eeliapper  ,.ii  s»»np- 


çon.  On    rejelle    tout    d'alMiiil.    |.o\ir  eeiix    (jui  veul   nt  ;<'élove 
vers    la    perlection    chivlieniie.    le    nia;;istere    .  \leine    eoinni 


nayistère    >  \leme    eoinnie 
it.    1-e     Saiut-lisprit, 


snperlln.    el    iiième   CDiinne    jilnlôt     uènai 

cUstMil-ils.     repanil,    plus     amiilenieiit   et     pins     aliomlaiiinient. 


dons  dans  les  àines  des  iidèles  ;  il  li  <  instruit 
teruiediaire,  par  une  sorte  d'insli    il  seci'et. 


qu'aiitrei'nis,   ses 
et  les  pousse  sans  in 

Ce  n'est  pas,    assurément,    une    téinerile    peu  -ravi 


l|U( 


vouloir   ealeuler  le  mode   suivant  leiinel    Dieu  se  couniinuiiiue 
X    lioinmes.    Ce    mode    dépend    en    ell'el    uniquement    de    sa 


au 
vo 
de 
grik 


ilonte.  et    lui-même  est  le  dispensateur    souveraiileiiienl 
ses  dons.  «I/Espi'it  snullle  où   il  veut.»  {.Toan.,  IIl.  H.i. 


e  est  donnée'  a   cliacui 


1    de  mms  selon  la  mesure  de 


'irt! 


ilU 


iiificence  du  Clinst»  [E\A\.,  IV,  7).  Qui  donc  d'ailleurs,  ^e  lepor 
tant  à  l'histoire  des  Apôtres,  à  la  foi  de  la  primitive  E-lise.  iww 


luttes  et  aux  suppliées  des  [dus  vaillants  martyrs,  à  la    pliip 


enliii    do  ees    anciens 


V.'es   si  féconds    en  samts. 


oserait  com- 


pai'cr 
cen.x  ! 


premiers    sie 
eut    nn)iiis    favorisés  ( 


des    avec  i'  'Ire  épot|ue.  et  allirmer  (|ue 
le  i'etVnsion  de  l'Kspril  >aint? 


i'C( 


•i   mis    à    part,    il    n'est   iiersonne    ipii    dmite    (|ui 


iiint    oi»('re    par    une  descente    secri'le    d 


l'Esv, 

des  justes,  et    i|n'il  les    ex 


ans 


'S  unies 


cite,  so 


it  jtar 


avertiss( 


■meiits.  soit 


u'il 


]iar  ses   imimlsioiis.   Sans  cida.    n'importe  qui'l  secours  ou  ma 
gistère    extérieur    serait    inutile,   d  Si    iineliin'un 
peut    adhérer  à  la    inrdicaliou    du  salut,  c'est-à-dire  à  la  jirédi- 
cation  évan'iéliiine.  e»  cela  sans   rillumination  du  Sauit-Esprit 


i    ( 


l'i 


croire 


doiim 


tom 


une  i:race    sua 


a    vériti'.    1 


ve   jtonr    les  faire   adhérer  et 
lest    déçu    ])ar    l'esprit    d'héiesie.  »  ((loiK 


Aransic.   II.   r:\\,.  VU).  Mais,  i 


'omme  nous  le  savons  par  l'e.xpé- 


rienee,  ces  averlisMMiients  et  l'es  impulsions  du  Saint-Esprit 
sont  ressentis,  la  plupart  du  teiiii.s  par  la  préparation  d'un  ma- 
uiçtère   extérieur.    ;. Celui-là.    dit   à    ce   sujet    saint   Augustin. 


I 


81 


l'iiii  lie    tient 
I'. 

CCS  ipic  l'un 
avniis  sifjiui- 
Mii  i!  Hiviiisc, 
i  cUc:.  inclues 
]t|)cr  (Ml  sonp- 
'\ilciil  riï'levcr 
Icinc  couiiiic 
Siiiiil-Iis|iiit, 
;il)iillil.'lliuiicnl 
il  11  >  instruit 
usli     t  scci'ct. 

m'IlVr.     I|I1C  lie 

'  i'(iiuuiuui(|uo 
iieiiient    (le  sa 

aine ni  i  ln'c 

.,  m.  S.).      i-a 
Mlle  (îc  1.1  uni 
icui's,  se  i-eiHii- 
ve  Eulisc.  aux 
s,  à  la    pluii.i! 
,    userait  coiii- 
't  alfiriiiei'  que 
rKsjirit  Saint? 

ni  iluiite  ipie 
dans  les  âmes 
isseiuents.  soit 
^ccniirs  ou  ina- 
,  allinue  (|u'iL 
(lire  à  la  prédi- 
u  Saint-Esprit, 
lire  adhérer  et 
iéi('sic.  »  (Clone, 
nus  ]>ar  l'oxiK.'- 
lu  Saiul-Esiirit 
■aliou  d"nn  nia- 
ainl  Auyustin. 


•  Hopcrc  I  liez    |,.s  lions   arl 
revlcrii'iir   arin-   "t  (mil 
et.  par  son  actioi    ,M'i'sonn 

••ieill     lu   IVlIlî  ,,    11),.  Qi- 


>n'H  à  la    [uoduction    du  fi  ult 


I  vt 


par  n  importe  ((ucl    iiM, 
\  -'1  hou  lit 


ï    l'accrois^ 


'I-  t..»rist 


ni 


'''•■;    '''vieiii.     I,    définitive,  à  j;,   I 


XIX). 


|ui,  à 

iro 

m  té- 


h 


I    Dieu    très    prcMiyant,    d 


"i  <'f)iinniiin',  par  laquelle 


•  tînmes    devaient 


meni,.   ,[,,'i(    ;,    ,]^,., 


d'autres    hoiiiiufs,    a  eual 


^'••ncralciuentctr.'   sfi 


ipic  lei 


en 


"iKleuic   sniMTicur   de  saiiil..tc.   d 


lent  (hVId»'  i|uc  ceux  i| 


iivés  par  le  iniiiist»''ro 


nil   a|ipctlc  a 


noinines.  u  de  sorte 


•'vaicni  y  cireroiidiiit.s  [.ar 


(«II. 


'VOUS     instriiit> 


"scr.  altar..,).  Un  JUnst 


Mlle,  eoinmcdit  sainl  .icauCI 
l'"i-    Dieu   au 


'''""I    iiiè d(.   l'K..li. 


menace  cl  le  inciirliv 
<;iirist    liii-uiciiic    ef  | 
que    voiiic/:-viHis   (|ii,.    j,.    ( 
f)aiii,i>  l'jic/   Vii.-iiiii.  „  I.-. ■(.... 


B 


irysostonic, 
moyeu    des  lioinines.  » 
!••' exemple  nous  en  .-st  offert 


len   (|ne    S,i 


»(Ael,  .\p.,  IX.  Il,  eût 
"i  <'ùt   demande  à   liii-in 


isse 


qii  II  le  laiil  laire 


l"'z  Aiianie.  „K,itredaiis    1 


il    Tilt    cep,        ,i,t 


'"'liirant  la 
lii  voix  du 
"  'iKiicnr, 


'    ville,  el 


i.i.  ou     le 


'nvoy(^  à 
dira  ce 


ces    iiiulils 


s  a 


non. 


par 


i"iilc  le    lait  qii 


avi 


'  iiicim-  i|u'ils  entrent 


''    ''''iiv  qui  tendent  à  la  per- 


'iif  p.'is  1,1  plupart  des  I 


iians  une  voie  où  ne 


que  les  aiitn 

'•I  <ruu  .miide.   CeK 

dans 


"•mines,  sont  pins  exposés  àl' 


''"  ••onsequeuce  ont  pin 
'•'   m'iuicre  d'afiir 


-L'Use,    et  cette    dodrilK 


s  en- 
erirur 
'"'>^»iii  d'un  maiti>e 
|»iiJours    mainteuiu! 


1""'    '""^   '"''iiv    qui,    dans  l 


e    cour 


a  t'té   unaniineineiit   prot 


essee 


-.i.Liesseoiien  sainlet/'.  ( 


s    (les  s 


iécl 


"'S,    ont  excellé  ( 


Ile 


sauraient   a>sureineiit    le  [ 


'''iivqui  repiMisseraienl  une  tell 


lire 


<'e|ieii(laiil. 


''•'uis    témérité  e| 


'I  1  ou    examine  à 


n 

'■opinion 
lier  il. 


ins 


•leii 


I'  étant  Mippriiiié  il  est 


1)11(1 


l''ii'lre.  dans  la  p(>iisée  d 
•I"  Saiut-Ksprii,  .[u'ils   exaltent 
'"■'""•  l'"'sqirils'aoif,l,.  1.,     ,.„ 


dilfieile  de  voir 


■'•  ^iljet,  loiit  -iiide  exlé- 


vers  ( 


<'><  novateurs,  celte  fécond 


l'icl    hiit  doit 


'■'    »in  tel   point.  Certai 


"'  inspiration 


^■■Miit-Esprit  est   tout 


pl-atiijne   des  vei  lus.  1 


l""nanieiit  partis.ins   d 


il  lait  necessaii 


M 


neinent, 
e  secours  du 


us 


^'•rliis  natnrell 


innovations   vantent  ont 


"'S  Iionnnes  (|ni  se 


l'ï'.    eoiiime  si  ellt> 


re    II  les  lire  les 


"wiirseï  aux  Im-soIuk  d 


?«  i-f'p' "idaienl  davanta 


"'i''<'\  l'-s  posséder  (|iie  les  aiil 
'■neill  plllll'it  ;\  l'jiel 


n  sii'cle   pré^   ,il.   et 


fie   aux 
«omiiie  s'il   valait 


i<»ii  et  nous  rendr; 


■••'S,  ]»arce  ((u'elles   nmis  dis 


»)!   .>!. 


Itrtse- 


'HC-i'g^KjUes. 


MICROCOPY    RESOLUTION    TEST    CHART 

(ANSI  and  iSO  TEST  CHART  No.  2) 


1.0 


l.l 


iH  II  2.8 

^rr  1113.2 


I» 


IIIIM 

140 


2.5 
2.2 

2.0 


1.8 


1.25 


1.4 


1.6 


^  APPLIED  IKA^GE     Inc 

^p  '65J   Fasl   Main    SIreel 

—  —  i-fochester.   New   York        14609       USA 

.=  '  '16)   «82  -  0300  -  Phonc 

ZSS  i  ne)   288  -  5989  -  Fax 


82 


Il  est  diiMcilt'  dr  coinpnMinir  i|ui'  dt's  linninics  |i('Mi(Mrr's  dt'  la 
saiivssi'  clirélicniie  imissciit  iii'i-lcrrr  les  vi-rtus  luihircUcri  iiux 
vfi'lus  siiniiilnrcUfs.  l't  li'tir  .iltrilHicr  luir  cllicacitc  et  une 
IV'i-niidité  suiM-rifun-s. 

La  ualinv.  avec  l'appui  dr  la  ■j.wu-r.  si'ra  di)iic  i)lus  drbdc  qno 
si  t'ilo  est  aliaudonuét' à  ses  prn|irt's  loircs  ?  P^st-cc  qut'  b's 
liouiuics  tri's  saints  que  TELilisi'  lionnri'  »■!  auxquels  Eli.;  n-ud 
un  fuUf  luiblir  se  sont  niDUlivs  iaiblos  et  insensés  dans  l'ordre 
uaturel  iiarce  qu'ils  cxoellaienl  dans  les  vertus  cliréliennes  ? 
D'ailleurs.  (luoiqii'il  Nous  soil  parlois  donné  d'allr.iirer  des 
actes  éclatants  de  vertu  iialurelle.  condàen  ils  sont  peu  noni- 
Itreux  parmi  les  hommes,  ceux  (pii  possinlent  ces  veilus  «habi- 
tuellement.» et  en  abondance  !  Quel  est  celui  ([ui  n'est  pas  eu 
proie  à  des  passions,  et  très  violentes  ?  Ponr  b's  dondner  d'une 
la(;un  constante,  conane  aussi  pour  se  conl'ormer  toujours  et 
parfaitement  à  la  loi  naluri'lle,  l'honnue  a  besoin  d'être  aidé 
par  un  strours  divin.  Et  (^uaiit  aux  a<'tes  isidés  auxquels  Nous 
avons  fait  allusion  iilus  haut,  souvent,  si  on  les  examine  plus  à 
fond,  ils  olfrent  l'apparence  de  la  vertu  plutôt  (in'on  n'y  trouve 
bi  vertu  elle  jiiènie. 

Mais  accdidnns  ce[)endant  que  celle-ci  soit  réelle  ;  si  r(Ui  ne 
veut  pas  «courir  en  vain»  et  oublier  la  félicité  éterntdle  à 
latiuelle  la  bonté  de  Dieu  nous  destine,  les  vertus  natuivlles 
(lUl-elles  une  utilité  quelcon(iue.  sans  la  richesse  et  la  force 
que  leur  donne  la  -race  ?  Augustin  a  dit  avec  raison  :«  Les 
forces  sont  grandes  et  la  course  rapiile,  mais  le  cdureni'  s'agite 
eu  dehors  de  la  route  lixée»  («In  Ps.i.  XXXL  i|.  De  même  en 
eiï'et  (jue  la  nature  hiunaiue.  (jni  à  cause  de  la  faute  ccnumune 
était  portée  au  vice  et  à  la  honte,  se  trouve  relevée,  il'une  nou- 
velle noblesse  et  fortifiée  par  \o  seconi's  (h'  la  grâce,  ainsi  b's 
vertus  qui  s'ap[)uient  non  seulemi>ut  sur  la  nature,  mais  aussi 
sur  ce  même  secours  de  la  prâce.  deviennent  des  gages  féconds 
et  diivables  d'éterneUo  félicité  ;  eUes  sont  jikis  efficaces  et 
uiieux  enracinées. 

A  cette  opinion  sur  les  venus  naturelles  et  snrnatnreUes 
s'en  rattache  étroitement  une  autre,  par  laijuelle  toutes  les 
vertus  chrétiennes  sont  pour  ainsi  dire  divisées  en  deux  classes: 
<Mi  «  passives.  M    comme  l'on   dit,   et  en  «actives, ,-,    On  .ajoute 


83 


.pii'  les  iin'iniri-('s  cniivcniiipiit    mieux  ;nix  siècles  juissés  et  que 
les  secMiides  siiill  nliis  eonluniies  .-m  hMUps   Jielnel. 

('.e(|iri|   r.iiil   |ii'll>ei'  (le  celle    d  ivisioil  îles   \ertiisest    évidenf, 
r  mil'    \irlM    ipii    ser.iit  viiiiiiii'iil    iiiissi\c  n'existe  jjjis.  ni 


(■.•i 


ne 


leiit 


e\lslei-. 


i, 


lllnl 


vei'l  !l. 


;nnl 


iniiiiis,    (tesiyiie  une 


eerlaiiie    |iiM-reeliim    île    |,i    |iuiss;iiiee  ;    iiiiiis    l;i  lin    délit    puis- 
rien    Jintre    (  liose 
Iliie.  1 1.    r.iit   avec  l'ap- 


aiiee    e 


aelr 


lin    aele  de    mm-|ii    ii 


i|ifiin  Imiii  einiilni   du  lilire   arliitre  n 

|iiii  de    la  i:ràce  de  Dieu,  si  eesl  un  aile  de  vertu   surnaturelle 


Qui 


vertus   elii'i'tiennes   soient   adai 


es   unes  a  une 


'|iOi|ue.  les  autres  à  un  autre  t  nips,  c'est  ce  que  iirétendra  st'u- 
leiit   celui  qui  nnliliei'a  les  [laroles   de  rApôti-e  :  «{]euxqne 


Icn 


l)ien  a  connus  par  sa  [trescieuee.  Il  les  a  aussi  ]tré(lestinés  à  de- 
\eiiii'  l'iuirornies  à  riinaue  de  son  Fils»  («Uoin.»  Vil,  -2!)).  Le 
maître  et  le  iiiodMe  de  tonte  sainteté  est  le  C,lirist  :  il  est  m'-ees- 
•,iile  se  l'onlonnenl  tous  ceux  ijui  désirent  entrer 


sau'e  uu  a  sa  r» 


au  s 


ejoui'  des  liieiilieni'enx. 


Or  le  (Ihrist  ne 


cliaiiL:( 


jias  dans  le  couraul  des   siècles,  mais 


!i  11  est  le  même  aujourd'hui  qu'il  était  hier  et  qu'il  sera  dans 
Ions  les  siècles»  illehr..  XIII,  H).  C'est  donc  aux  hommes  de 
lentes  les  épo(|nes  que  s'adresse  cette  jiaroli»:  «  Apprenez  de 
moi  (pie  Je  suis  doux  et  liumhle  de  cœur»  iMatth,  XI,  20).  Kt 
c'est  eu  tout  temps  que  le  (Ihrist  se  monti'e  à  nous  comme 
"s'étant  l'ait  obéissant  Jusqu'à  la  mortn  (l'hilip..  II,  .\).  C'est  en 
lent  temps  aussi  (piedemtMire  vraie  la  parole  de  l'Apôtre  :  »Ceux 
qui  sont  disciples  du  Christ  ont  l'rncitié  leur  chair  avec  ses 
ses  coucuiiisc(>nces»  ((ialat.  \'.  -Ji).  Plaise  à  l)ieu(}u'un 
iiieii  pins  jirand  nomlire  d'hommes  cultivent  maintenant  ces 
\ertus  comme  l'ont  l'ait  les  saints  des  siècles  passés.  Ceux-ci, 
-làce  à  leur  humilité,  à  leur  ohéissance,  à  leur Iru^ialité,  furent 
I  puissants  en  œuvres  et  en  paroU's,  »  et  rendirent  les  plus 
-laiuls  services  non  senlemenl  à  la  religion  mais  encore  à  leur 
pays  et  à  la  société. 


\  ice 


Ce  mépris  des  vertus  évanfiéliques,  aiiiielées  à  toi't  passives, 
iinait  avoir  une  cousé([nence  naturelle:  à  savoir  (]ne  le  dédain 
le  la  vie  religieuse  se  répandît  peu  à  peu  dans  les  unie.». 

Et  c'est  là  une  (qiinion  commune  chez  les  partisans  des  opi- 


Â&. 


«4 


liions     IKIllVI 

cwiriincs  (•(iii<'< 


Ut's.  ;"i   m  ju.ut  !•  d  .iitivs   n 


'niJiut  les  vœux  i|Ut'  li'>  << 


rliiiiis  avis  i[i'  ils  -«ni 
r.lri's  rt'liuiciix  [ii'uirtii 


cent.  Us  .lisriil    ni   .'tli'l    iliu'  ''' 


ontrain' 


Mil  (Mracli'iT  (If  iii'li'''  l'pnMii"   ( 


fiiL:a,i;('iiii'iils  siiiil   huit    a  lail 
■11    |;iiil    i\\\"\\>    icsscr- 


riMi 


I  les  liinili-s  ilr  ia  liluM'Ir  liimiauK 


lu'ils  sdiil    mii'iix   l.iil: 


iiiiii' 


les  àiiii'S    faillies    ([lie  pour 


les  l<;rli,'s.  et  iliu".  loin  de  C' 


III- 


Iribiicr  11  la  iHMi(MMi(iu  chivliriiii;'  i 


I  au  liioa  lie    rhiiiiiaïul 


('.  il> 


nu 


isi'ul    pliilnt  à  riiui 


aiilrc    et  cuiimm 


h,  iit  li'iirs  junui 


La  l'aussi'lc  ili'  fi's 


sériions  rcssor 


;ivec  cvidi'iin'  tlo  rusa;;t.' 


cl  i 


iiioni 


1,>  1,1    (loflriiu- 


VU'  n'li,L;H'nr 


rE-lisr.    «lui  ;i    lonjonrs  a|.iiroiivr 
,..  Et  ce  ii"'Mail  pas  sailr 


hauU 


lisoii.  ('(Mies,  l'al- 


lés honiiiu':..iiii.  appelés  par  Dieu,  cinln'ass. 


ni  Cl 


Ile  vie  la'   li'Hi 


plein    un',  el  i| 


I  (|\ii.    iioii    niiiliMils    il 


(livre    les    ineeeples  et  ilf 


rei 


iiplir  les  devoirs  loiniiiiins.  ci 


ev.inL'i'liiini 


lloniines    se 


,1,. voues  (|ii(:iirisl.(;roirous-nou>    ipieei 


d.'i,: 


leclioii    I 


les?   ou  une  (• 


niie 


ilrenl  dans  la  voie  des  conseils 

I    les   soldiils   acLifs  el 

li'i  le  propre  dTimes 

nuisilile  à  la  per- 


iiioiil  reii 


niesurc    innlile  ou 


le   la    vie?  Ceux    qii.  si 


lient  ainsi  par  des   viimix  reii- 


;ieu\    SI» 


ut  si    l'Ioluii-'S    de  1 


ii'n 


Ire    leur  liberté     piils  jiniisseill 


,r„ne    liberté    bciiicoup    plus    coinpiele  ei  p 


us  élevée,  ite  ceiK 


11. 


«  par    laiiui'Ue 


le  Chris!    nous  a  rein 


Quant  à  ce  ipie  1  o 


u    ;iioule.  a  siivoi 


lus   libres,'  (Calât..  IV.  31). 
r  nue  la  vie  religieuse    m 


r» 

01 


ud  pas    be.'incoup    ou  uieine    reuo    pi 
itro   (|r.e  cette    assertion    pronvi 


u  de  ser\ lees  a 


rEulise. 


n'li}:ioux.  elle  ne  sera    cer 
ont  lu  les  iiniiales  de  l'Ivulis". 

Vos  Klats-l'iiis   enx-nièines   n"nn 
leur  loi  el  leur  civilisiitioii  aux  eni'ar 
ViHis  MVt!/.  réso 


l'hostililé    envers  les  ordres 
tes  approuvée  p;u'  imenn    de  ceux  iim 


i-;i 


lu    na-ui're    d'eli-ver  um 


■s    dû  les    orii^ines  de 

ramilles  reli,i.'''"Usos? 

;t;(tue  à  l'un  d'eux,  ee- 


(|\n  est  tout  à  \otre  elo;^e 


A  noUe  epoq 


lie  nieiiie.    iinels  sei 


Is 


■\  ices   ilevitiies  e 


orc 


Ires  rcliiiieux.    p;irtou'.  où  ils  se  Irouven 


licisine  !  Coui 


lecoilils   les 
rendent  au   catho- 
Le 


sur  1 

lion,  'inlce  a 


hiêu  noinbiviix  sont-ils  à  Taire  pénétrer  rEvau-iLe 

tendre  l.'S  l'roiitieres  de  bi  eivihsa- 

^tVorts  el  au  milieu  des  plus -riuids 

riilier.    ils    solil    p:inui    le 


le  nouveaux  nva,i.'('s.  a  ( 


ux  jilus  .uraiiils  i 


(lanuers!  Non  moins  que  le  cler-é   si 


peuple  cil  rélieu 


lesheraul.s  de  la  parole  de   Dieu.  b'S  :.|iide>r  et 


—  «.■ 


les  iiiJijliT^  lie   |;i    jriiiK'ssi 
lii'   sjiiiilctc. 


IMiill-    liiiih'   i'K^lisc    lui    rxcillplr 


Les    iiiriiics   61()^fs  (liiivciil    (Mrc  ;i 


'■'•l'iMlcs   ,1    idiis  ceux  i|in 


iii'iifui  1.1    vir   .•iriivc.  (■(  ;i  ceux  i|iii.   l'iiris  de   ivlniitc  se   li- 


vrent  il   la  prii'iv   et   à  la    iiiurlificaîioii.  gnant 


ri's  (liTi 


H'is  mit  icnilus  et  .prils  iviidciil,  an  -^ciirc  1 


m   s(M-vic('  ([Ut' 


iiiinaiii,  nul 


pas 


iit'ii  (ioulc   aî^suri'uii'iil  pariiii    les   lioiiiiiies  qui  n'ij-norent 
'••"'_''''''"  «'■•'  l'i'H'!-''   assidue  du  juste,,  i.lac.  V,  Kl)  est  puissant! 

ion,    pour  apaiser 

Hiniiiies  (Idiic  pré- 

se  lier  par  ainuu   vœu.  qu'ils   le  lussent. 


•ui'l.iut  l()rs(|iiVlle  es!   Jointe  à  la    uiortifiea 
loiielier  la  i.iiissaiice  de  Dieu.  Si  i|uelt|iies  1 


l'eiciil  SI'  l'eiiuir,  saur 


Ce  11 


I'  stMU  lias  un  l'ail  iinii\eaii    dans  ri'lL'lisi 


lilaiiia 


lilc.  (Qu'ils  pirimeul  uarde  eepeiidaiil  de  ue  j 


•',  ni  une  eouduite 


tas  \  antor  co 


reL;iiiie  enuiiue  preleralil 


a  ei 


lui  des  unli'es  reliuiei 


IX. 


m  (011- 


iiMire,  le  nfiire    Imiuaiii  étaiil    ni 


liii'ii.  il  laiil  en  esliiiiei'  davautaj 
'liit  sui\i  le  Clirisl.i, 


11;-   en.  lui   aux   plaisirs  (ju'ail 


c  ceux  (]ui.  «axant  tout  quitlé. 


.util! 


Mil'  ne  pas  uniis  étendre  davaiita-e,  un  aHirini'   qu'il 


l'iiil    aliailduiiner  le  cl liu    el    la    inell 

par  les  i-alliolii|ues  pour  raïuener  'i  la 

d'anlres    uinyeiis    doivent    désnriiiais    èl 

pniiit.  il  Nous   siiHit  de   rapiieliM',   Xoiro  cher  Fils!  que  la  pru- 

d-'iire   interdit    de   leiiniieer  à  un  sysli'ine   que   reeouunandeiit 


iode  suivis  just|u'alors 

ti  les  dissidents,  et  ([ue 

re    employés.    Sur  ce 


>n  ancienneté  el  une  loiij^ue   ( 
par  les  enseiLineiiieuts  aiiDstoliiiiics  eiix-iiiènu 


Xlierieiicr',  et  ipii  a  été   iiuli([ué 


La  jiarole  di-   Dieu    il-lccl..   X\||. 


'il   lions   apprend  que  fout 


l'oiiiine    a  le  devoir    de    travailler    au  salut    de  ses  seinhlahle 


-nivaiil  sa    condilioii.    I,es  lidèle 


Iriiit  celle    oi>li:>aliou    (|ni  leur    est  ii 


einpliroiil  a\-ec  lieaucoiip  de 


'ii's  iiKLMirs    jiiire 


npnsée    par  Dieu,  s'ils  luit 


sus    sadonnenl    aux   œuvres  de  la   (  liarilé 


Inclienne.   s'ils    adressent    à    Dieu    liii-inèn'.(>   d 


'iili 


es    prières  ai'- 


'I    a>sidues.    Mais  il    laiit    que  les    ineuilires    du  cler 


l"""'    acconq.lir    ce    devoir,    prêchent    l'Evaii-ile  avec    sa 


p^) 


uesse, 


■iii'ninjilisseiit 


'S   cérémonie 


sacrées    avec    ,yra\ilé    et   avec 


ei  siirloih    reiirodiiiseiit    eu  eux-mêmes    ce  mode  d'ensei- 


'-neineiil    ,|ue  l'a].ôlre  a  l'ail  coiinailre    à  Tit 


e  e 


à    Tiiiiolliée 


Si> 


pai'  les.  i.iverses    manières   d'auiioncer  la  parole    île  Die 


—  80 


non  il.iii>   1'" 


tlMlllllt' 


mais   ( 


isist.'  à   pivrhcr  1rs    ilissidful- 
l.nisqnrlqiH-    l(««;il   in'ivé  .-t  Imii- 


nvU\  11(111  l'u    < 


lisiMitaiil.    111 


ralf.    I  •' 


à    un    pi'iicfi 


lis  l'ii    cmivi 


I      lll'      S(l 


le    qii 


«rsaiil    il  1 
iili'vi'    aiii 


uic  l'ai;i)ii  auii- 
\iiii'    crititHH'. 


Hirvii    Iniili 


,|,,is   ,[ui>  raiiloriU;   il 


l'S  ( 


vtMiiii's  ilési;-;!!''  iiniir  <•(• 


luinistiMi'  ( 


les    pn'li'i's  11 


,iit  ils  auritut  l'iinn; 


iiilencun'iiii 


ut 


■;rii 


■uci'  l't  l;i  vertu. 


Il  11   I 


Nous  ItlMlSdUS  l'il   rtl'i't   l| 

nonil.rc  (rhninnu's   qui  sont   c 


xisli'  iiaruii  vous  un 


tn''S   -jraml 


oiuiies   lll' 


a  lui  t'a 


ii:Ui>i'''iil'''' 


ilulùl    qn''  !» 


Il'  nue  VDlnuli' 


raisonne 


tholiiiin 
il  sera  ]i 


par 
lus 


ai'i 


li-  (li>  les    raniciii'i-    a 


runiquc    Inuipeau    ilu 


Cluist,    eu  leur 


proiiosaiil 


la  vérité  au  cours  d 


un 


(Mitn-lien  aini' 


al  et    l'ainilier. 


De  ce  q 


lie 


Noiu 


ivous  lin 


Noii 


c    iri 


■s  cliiM'    Fils,  il   res-nrl 


que 


Nous  111 


iiiuvoii>  ai 


nrouver  ces  itpuuo 


ns    (lonl.  rensenil 


,ist   désigné    l^ar 
niol   on    v 


OIS     s 


ou>  u 


nom  «I 


rAinéricaiiisine.»  M  par  •'•' 


Mit    eiileniln'   i 


rrtaines   qiiah 


les    intellectuelles    ([lu 


(listin.mieiii 


l,.s    peuples  (rAuiénqne.    ainsi    que    . 


ulres    su 


lit 


;pe 


•iiili's  à  (Vautres  nations 


le  même  si  ce  tenue  >  ■.i\\\ 


MilKiiic  a 


la  constitiilion  ( 


le  vos  Ktals.  à  vos  lois  et  a  vos 


mœurs,  i 


ili(| 
1  n'v  a 


lias  ( 


le  raison    assurément   pniir  ( 


liio  Nousjiiuions   ([lie  ce  nom 


■loit  être  rejeté. 

Mais  s'il  doit  être   empli 


ivé    non    seii 


leinenl    pour    désigner. 


mais   encore   p 


Hir   l'cliansser 


l(.s  doctrines  exposées  ( 


i-dessus, 


a  ( 


st-il  pas  hors  de  dont'-  q»"'  i"-s  veiiei 


ailles  livres  les  éveiiue 


rt'.\méri(iiie  a  van 


t    tons  autres  le  répm\it>ron 


t,  et  1 


e  coin 


lamui 


l'oiit  comme 


Iri's  iniiineiix  peni 


V  eux-mêmes  e 


l  nnnrleur  iialnm 


tout  entière?  Il  donne  a  siq.pf 


S( 


■r,  en  etret.   (lu'U  y  a 


lirait  chez 


VOUS  des  hommes  ( 


jui  se  nqu'ésenteraien 


l   rKulise  (VAmenqui 


comme  ( 


lifférenle  de  IKgli^''   iimv 


ersi 


lie    et   (iiii   désireraie 


qu'elle  lût  ainsi. 

i;Kulise  est  une,    .i^i'àce  à 


riinilé 


de  sa   doctrine   comme  a 


l'unité  de  son   reiiui 


le  ;    elle   es 


décidé  qu'elle  aiii 
hienheuvenx  Pierv 


rail   piHir   centre  et  pou 


l  calhorKin-',  «-l  pui'^qi»'-'  1^'''"  '^ 
hase  la  chaire  du 


e.  e  es 


t  avec  rais 


on  qu'on  l'appelle  rom 


une 


Vm  elVet.  Il  ou  est 
XI.  r>7!.  Ainsi,  (ji 


Pierre,  là  aussi  est rivjh*''-»  «(^ 


\mhr.  iuPs.i) 


licoïKlue  veut  être  reg 


(lé  comme  catholique 


doit  réellement  metti n  i 


.ratiqiie  les'paroles  de  saint  Jérôme         — 


—  87  — 


au  Pontife  Daiiuisc  :  k  Xc  suivaul  nul  autre  cli('i'(iu"  le  Christ, 
Je  suis  en  coninuiiiiou  avec  Votre  Sainteté,  cVst-à-diro  avec  la 
chaire  do  Pierre.    Je  sais  en  etlot  ([ue  sur  cotte  iiierre  a   été 


lia 


ti(^  l'K 


use 


;  quiconque  n  amasse  pas  avec  nous  dissipe, 


Ces  instructions  (|ue  Nous  vous  (hmuons.  Notre  cher  Fils, 
par  une  lettre  spéciale,  suivant  le  dovoii'  do  Notv«  -linistère, 
Nous  pri'ndrons  soin  quelles  soient  coinniuniquées  aux  autn>s 
évoques  îles  Etats-Unis.  Nous  donnons  ainsi  nu  nouveau  tô- 
moij:na,-e  de  raffection  dont  Nous  entourons  votre  nalio:i  tout 


entière.    De  mémo 

mérité  do  la  religion,  ainsi  elle  est 

Tavenir  des  services  plus  grands   encore  et  pi 

avec  l'heureux  secours  de  Dieu. 


que  durant  les  siècles  passés,  elle  a  hien 
appelée  à  lui  r(nidre  dans 


us  nomiireux. 


CoiuHie  gage  (les  grâces  di\ines  Nous  accordons  très  affec- 
tuensement  la  bénédiction  apostoliijue  à  vous,  au  clergé  et  ù 
tous  les  fidèles  d'Amérique. 


Donné  à  Piome,   près  de  Saint-Pierre.  1(>    ii  janvier  IH99,  d( 


Notre  Pontificat  la  vingt-unième  ann 


ee 


LÉON  XIII,  PAPE. 


89  — 


(  N^  7  ) 


CIRCULA  IKH:    au    CLKKMil-: 


I       Air  h. 


Iif'  (If  (^iiéhoc 
H  mai    |H9'.). 


i;iiùi.ii)ii 


Il  ilii   S,ii'r('"('ii'iir, 


liicii   clii'rs  Cnllîiltnrati^urs. 


I'  SUIS 


Ill'Illt'IIV  lll'   V( 


MIS  ailllOlli-,'!'  (lut' 


i|nc  l'on  a  fait  à  ma  (Iciuaiidc  rie  sccmirs  eu 


n'àcc  an  lioii 
avt'ui' 


[KCUCU 

l'Hôtcl- 


Dicii  (lu  Sacr('-( 


raj-M'aiidisscmiMil  de  ci-tlc 


(l'ur.  je  crois  pouvoir  prudcmiuniit,   .).' •nictti'c 


iastitutioii.   auraiulisscmcnt  (Invciii 


nécessaire  pour  rt-poiidre  aux  besoins  de  [ilus  eu   jdus  grands 
a  mesure  ([iie  la  [topulation  du  dioci-se  s'accroît. 

[)eja  un  Itou  nombre  dt-  paroisses  ont  reçu  la  visite  du  v<'né- 
rallie  Aumônier  de  cet  H(jtel-Dieu.  H  leur  a  exposi'  la  grandeur 
des  (L'uvres  multiples  coufi('>esaux  Religi(>uses  de  cette  coniinu- 
iiaute:  sa  parole  a  été  entendue  et  la  chariti'  des  fidèles  a  été 


pour 


moi  uu  nouveau  sujet  de  consolation,  Les  personnes  chiW 


90  — 


riliiM.'s  (pii  ont  f.iil  !'•  I'HII'  i1<'>  1 


i.'irnissi' 


iKiiir  ii'i'fvtiii  ( 


les  ;iii- 


luniit's.  un 


t  ,.|c    riMMics  iiiirluiit   .ivi'i'  l.i   l'ii 


liiiin-  rt  l;i  plii^  rilin.mlr -.mm 


IS     .UlMIKlf     blI'lIVI'l 

insilc.  I.i'  initiinml  iii'iru  jn^ipi"' 


Cl 


lii';iutnrisc  :i  (•(iiii|t 
l'ciicoiilrci'  li'S  (lc|iriiH's  ni 
l'iiiil  cniisti'uir"' 


Irr  sur  11'   ivsiiltiil    lina 


i-iisidiim'i's  [liir 
,]i'  viiis  iloiH'   .iiiliirisiT  ili 


,1(.    1,1    cnlli'clr    pimi' 

la  iinuvclli'  .lili'  i|u"il 

<iiitr   le   roimnciii'i'- 


incnt  tlt'S  lrav,ni\. 

D'un  ;uiliv  «•ôtf.  l'<'iir  rv 


iliT  à  Mdusiriir  rAuuiùui.M'  df 


U.l-Di.'u  (lu  Siinv-Ciinir  W>  lati-ui's  .vwssiv 
(-ulit'rt' ilMUs  l.'s  |.ainissrsiiui  ivslrul  ;i  l 
Icuiits  l)uiu    ne  l 


(I  UUi' 


visilr    iT 


lai 


courir,  fl  l'U  uiruir 


las  I 


utravrr   i 


ruiic   luauit'rc  cnuslault' 


a   iir 


■  rtc  (If  sa  ('(lumiuii.iulr.   ,| 
l'al.bf    P.-Kn;:.    Hny.    ijur  j 


ai    nu    (li'vmr   • 


har^iM'   Monsieur 


rapiM'llr    (1rs    Klals-l'ius,  .1 


siiupli'cr  ( 
Monsieur 


ans   r(ruvi'e   qu  i 


1    a   si   heureuseiueul   counueneee 


l'alilK'   P.-Ku.i:.  Moy  "   aireiili',  Jivef   u 


U   ilésiill('M'esse 


uieut  ([ui  riidiiore,  la  uiissiou   (ine    ) 


lui  ai  confiée.  Il  esl  ici 


depuis  (lueliines 


iiirs  el  V 


,a    euli'eiireiidre    de  suite   sa  cauiiia- 


;ue  ( 


1,  ;.h„.te.    Les   .iualiles(iui   le  (listi„^U(M.t    me  doumM. 


Hicces,  et  les 


KUi  (liviiie   SI 


ra    sur   ses    nou- 


la  cerlilude  (ju.'  son  enlreprise  sera  c..ur..nnee  ni 

sacrilices  (lu'il  s'est  imposes  lumr  rei-midre  à   unm   appel    n.  a>- 

surent  éj-alemeul  «lUe  la  lifuédic 

veaux  labeurs. 

Monsieur  l'ablie  Hoy  visi 


en 


toutes  les  paroisses  du   diocèse 


qui  n'ou!  paseuc(U'e  rei;\i 


la  visite  de  Monsieur 


ral.beF.-X.C.IoH- 


tier.  d'après  l'itinéraire  ci-joiui 
(jui  iudiijue  le  dimauclie  oii  il  u 
Si  d'autres  iiu(''les  doivent  a\oir 


(Irez  bien  faire  en  sorte  (j 


piTpan''    sur   ma    deiiiamle.  ei 

a  prêcher   dans   votre   paroisse. 

lieu  à  la  luèiiie  date,  vous  vou- 

(urellesne  iiuiseiil  pas  à   celle  (jnc  j'' 


laude  dans  cette  cura 


vous  reconin 

J'ai  la  douce  espérance  ([ 
recevoir  Monsieur 


lairi> 


ue  vous  vous  K 


rez    un    devoir   de 


l'abbe  l\oy,  amiuel  je  coiirie   une  (ouvre 


si 


importa ute.  avec  sympa 


Ihie.  ^•(n' 


mon 


siiccia 


t.  Il  s'ai-it  de    promonvou 


dialile. bienveillance  et  devoue- 
les  intérêts    irune  institution 


lement  chi'iv  à  tout  le  monde  parce  ([u'elle  est  un  numu- 


nient  de  la  ( 


haril 


e  i.e  no 


tre  regretté  Cardinal,  et   parce  iju 


rend  tous  les  jours  de 
Les  bonnes  [lOpulations  ( 


services  signalés  au  diocèse  tout  entier, 
le  nos   villes  et  de  nos  cmiipai^nes  ré 


pondr 


ou 


t  --éuéreusi'iucnl   en    se  rapp 


,'lanl  les    yruuûeui'à    de 


—  !)1   — 

'jiniiiMiic  ft  les  bfMKMlictitms  iin'i'lli'  jitliii'  sur  loiis  rniv  (|iii 
'cxnviMit,  siiivnnt  l;i  ii;ii-(»l.'  (|i>  Tuliir  ;'i  smi  Mis;  ••  K.iitcs  l'jiii- 
("ptii'    ilf    viitrt"   liifii   et    iif   ili'Idiinii'/.     \(tlrr    vis;i''c    (r.iiirim 


III 


|i;iii\  rc  ;  i 


.11'  (II'  crlti'  surit'  Ir  Si 


i.miriir  ih'  iir-hminiM'a  pniiil   nnii 


[illis  son  visiii;*' (le  dessus   vmis Snyï'/.    cli.iiitjililt's   ni    |;i 

iiwiiiii-n' ((uc  vous  11'  imnriTz.  Si  vuiis  ,ivi'/.   liriiiiriinp  di'  liiciis. 
iluillicz  lii-iiunuip:  si  voiisjivi'/  |irii.  ayr/soiii    ilr  iloillli'i'  lii"  rt' 

l"ii    iiii''iiiw.  ilf   lion   co'iir I.'aiiiiiôiii'    sera  le  siiji'i,  (l'iiiir 

uraiuli' coiiliaiiii' lii'saiil  le  Dicii    sii|iiviiii'    iioiir   Ions  ri'iix    i|iii 
ramolli  la  lie."' 


Vi'iiilli'z   a^i'ôi'p.   liii'ii   rluTs    Collaliorali'iirs,    1' 
llinii  (|('\  oill'lftriil  en  N.  S. 


issiiraiiri'  ilw 


f    l-OUls  NaZAIIUv,   Anlii'vri|iii'  dr  (^iirl 


ICI' 


-   !»2  - 


OIIDHK 

DANS    I.Ktil'Kl,    l.KS    DIKKKHKNTES    l'AUOISSES 

DU    DKM'kSK   SKMONT    VISITKKS     l'Ait 

M.  l/AUHr;  l'.-Kl'ukNK  IlOY 

KN  KAVKlîll  DELIIÛTEI.  niKII  DU  SACUÉmMJR 


Monsieur  Uov  infon.uMa  Monsieur  1-  Cmv  .1«  la  ,.aro,ss.. 
,u'il  devra  visii..f  au  uK.ins  .,Min/.e  jours  d'avann-  pour  .,...' 
•annonce  «n  soiUaile  au   inône  !..  .lin.aurl.r  .,">   P-n-dna  la 


q 
1 

visite. 


|._Deschambault Dlmnnrhr^  -21  Mai 

2.._Gron(liui's "  * 

3.  — Sanil-nasilf 

4  — Cap-Sanlé "  |J  "' 

5.— Sainte-Jeanne "  '; 

6.  —  Portneui 

7.-SiUery "  '*'  ". 

8. -- Saint-Anibroise 

9.  — Gharlesbour-r "  •' 

10.  — Beauport 

ll._ Notre-Dame  (le  Lévis "  '-^ 

12.  — Saint-Romnald '"  '^^ 

^3.  _  Saint-Nicolas '"  '-' 

14._Saint-Jean-Clirysoslûnie...        -  -i    ^ei.ieuu>i 

15.  — Saint-Joseph  de  Lévis ^'  "^ 

16.  — Beaumonl "'  J^', 

17._ Saint-Jean  DoschaïUous  ...         -  -| 

18.  — Saint- Apollinaire ^  l  - 

t9._Saint-Flavien 

20.— Sainte-Mariu "  ''"' 


\m.) 


u 
u 
II 


—  1)3 


•2.V 

27 
•JH, 

M 

:; 

■.u 
x\ 
;t'. 

;}« 

37 

:)s 
30 
'lO 


—  S;iiiit-Fr(''(If'i'ic 

—  S;iiiil-Ei»lin'ni. 

—  Siiiiil-Victor".. 

—  Sainl-Hoi'orc'  . 


.Diiiianehi 


•  Saiiil-Uciioit  Lalii'i 
•S.iiiil  (icdiyt' 


—  Siiiiitt'-Anastasic 

—  Saint  Ferdinand. 


Ui'l 


I.  —  SainlEii).;i'iit' 

—  Sainl-Cyrillf. 

—  Sainte  I. unis' 

—  Saiul-lMiilipiK 

—  Saint-Pascal  . 

—  Saint-Urnno  . 

—  Saiiil-Denis  ., 


-  K 


nnonr.' 


—  Saint-Cjcrniain  .. 

—  Saint-Alexandre 


—  F 


rasi 


rvillt 


i;'.  —  Sainl-Anluniii  . 
i3.  —  Mont-Carnicl  .. 
i'i.  —  Saiiil-Pacôine.. 
'(,*,._  S  liiil-Onésime  . 
ÎC».  —  Saiut-Daiiiase.., 
•  Sainte- Pori)é  lut 


1 1. 

Î8. 


pe 
—  Saint-Marcel  et  Sainle-Apol- 


iMie 


i',).  —  Isle-aux-Grue 


:.o. 

;")1.  —  Saint-Pierre 


.  —  (jap  Saint-Ignace 


.  —  Saint-François 


.J3. 
5 't. 
55. 
50. 
57. 


—  Berthier 

—  Saintc-Pétronille,  I.  0. 

—  Saint-Lambert 

—  Saint-Narcisse 

—  Saint-Gilles 

—  Saint-Patrice 


V2 

Oclcd.re 

IH'.M) 

;'!) 

•> 

•• 

5 

Novenibri 

'• 

12 

t> 

k> 

11» 

(. 

•• 

'2(1 

il 

kk 

;t 

Décenilin 

•• 

10 

(i 

t« 

17 

it 

u 

n 

u 

■• 

7 

.lanvier 

lyuo 

14 

u 

t> 

21 

l( 

u 

2K 

»4 

*fc 

i 

Février 

•• 

II 

u 

a 

18 

u 

n 

2;-) 

A 

it 

'. 

Mars 

u 

Il 

(. 

u 

18 

a 

i( 

25 

u 

u 

1 

Avril 

u 

8 

u 

n 

15 

u 

u 

22 

u 

(i 

29 

(( 

4( 

6 

iVIai 

%k 

13 

u 

U 

20 

(( 

u 

27 

a 

t( 

3 

Juin 

u 

10 

(i 

4( 

17 

u 

U 

24 

u 

ii 

1 

Juillet 

u 

8 

a 

u 

15 

u 

u 

<.lî 


—  94  — 

59.  — Saint-Sylvostir  Dimanrhf,  Il       .liiillcl      1 

60.  — Saint-ElzPiir "  "-'•'  "; 

61.  — Saint-Sév(>rin "  "'       ■^"'"'' 

(12._S;iiiit-Pierr(' (le  Bronjilitoii         ■■  l"> 

l',3._SaiiU-Aliihons('d('Tlu'lfor(l        "  19 

(;/j._Sainl-Cœur  (li'.T('sns •■  "-'•' 

05. -Saint-Cœur  il."  Marie ■•  'i    Se|,l,',ul,n- 

(56.  — Pont-Driand ''  '1 

67.  — Sailli-Adrien ''  "» 

(5H.  — Sainl-Désiré "  '^'•'^ 

09. —  Sainte-Sophie "  ■'** 

70.  -  Saint-Calixle "  ]     Orlchre 

71. —  Notre-Dame  de  I.Durd.  r^...  "  I'» 

72.  — Saint-Pierre  Baptiste '•  21 

73.  —  Inverness ""  "-""^ 

74._Siii..t-Antoine '•  ''    N')v.Miilire 

75.  — Saint-Etienne "•  H 

76._Saint-Maxiine '•  '^ 

77. —  Saint-Méthode '•  25 

7a, —  Saint-Samuel  et  Saintr^ud- 

„,^,.  ''  2    Déeenihre 

79.- Saint-Séhastien  ....; '■  •• 

80.  — Saint-Martin "  l^> 

81.  — Saint-Théophile ''  23  " 

82.  — Saint-Côine 

83.  —  Sa.nt-Zacharie 

84.  —  Saint-Prospère 

85.  —  L'Enfant  Jésus 

86.  —  Saints-Anges 

87.  —  Sainte-Justine 

88.  Sainte-Rose 

89.  —  Saint-Léon  de  Standon 

90.  —  Saint-Malachie 

91.  — Saint-Lazare 
90,  —  Saint-Damien 

93.  — Notre-Dame  de  Buckland 

94,  — Saint-Magloire 

Not«.  —  La  quête  se  feia  à  domicile  là  où  clic  n'a  pas  eu  lieu. 


Illil 


HT.  ■ 

',IS.  — ! 
llil.  - 


u 

1(1;'.  —  ! 

t. 

l(i:i.  —  ? 

lui.  — 1 

^k 

i(i:).  — e 

a 

kk;.  ~  ' 

^w 

wr,.-^ 

u 

lus.-  ! 

i; 

Kl!).  — ^ 

i. 

iii).-^ 

ki> 

111. -^ 

—  95 

l)ô.  —  Saiiit-Paiil  (11"  Moiilminy 

!)(').  —  Saiiil-Hnsairc 

!)7.  -  Saiiil-(;ajctaii 

!ls.  — Saiiil-llaphaOl 

'.•il.  —  Saiiil-NtM-ùc 
10(1.  —  SfadacDiia 
101.  —  Liinoiloii 
lOJ.  —  Saiiit-Joacliim 
l(i:i.  —  Saiiit-Tifc 
lOi.  — Laval 
m.').  — Stoiirh, 


im 


11)11 


•  Valcarli.'i- 
Saiiilc-Catl 


icniic 


lus.  —  KciiriMiils 
10!).  — Saiiil-(îillicrL 
i  io.  —  Saiiil-Tliiii'ilii' 
tll.  — Saint-Uliald.' 
ll-'.—  NoIrc-Daiiic  de 


\[oiit 


lU) 


Saiiit-H('in 
I 


>1\  llM'C  a    l'iCITC 

I  l'i.  — Saiiit-lîayiiKind 
I  lii,—  Saiut-l.i'diiai'd 
1 17.  —  Saintf-Chi-islim' 


Xniiis  des  [lai'oisscs  où  Nfniisit'iii'    rAuiiiônier  df  riIôIcl-D 
•lii  Sacic-Cœiir  ou    N[oiisi(Mir  l'alilv  l'.-Kni:.    W 


ItMl 


oy  iront  priudicr 
Il  'H'  laisaiil  (|iriiiii'  (|iir'l('  dans  l'c^-lis."  pairi'  (jnc  la  collccUî  à 
"11"'  il''  a  (Ml  lieu  sans  le  sermon. 


^^.~- Sailli -Jean.  I.  0. 
'■'.  —  Saint-Fi-anrois.  I.  (). 
il.      Saint-Pu'iTo,  I.  (). 
I.      Saiiit-l,anriMit,  I.  O. 
-.  —  .Viiyi'-Gard 


uni 


^:!.-(:iiàt 


l'aii-UichtM- 


—  Sainh'-Aiiiic  de  Hcaiini 


Saiiil-Casiniir 


prc 


-1'.  — SaiiU-Al 


lian 


Sainl-AuKiistiu 


—  96  — 


128.- 

■  Sainl-Icaii  l'ort-JoU 

1-20.- 

Sainl-Anlx'rt 

130.- 

-Saint -Hoc h  .1,'S  Aulnaii's 

131.- 

-Notro-Daiiit'  du  Poi-lag.' 

132.- 

-Sainte-HRlènt' 

133.- 

-Saint-André 

134.- 

-Rivièrc-Ouëllo 

136.- 

-Sainte-Marguerite 

137.- 

-Sainte-Hénédine 

138.- 

-  Frampton 

139.- 

-Saint-Ansehue 

140.- 

-Saint-Joseph  de  Beaiice 

l'.l.- 

-Saint-Kvariste 

142.- 

-Saint-Isidore 

143.- 

-Sainte-Claire 

144.- 

-Saint-Charles 

145.- 

—  Saint-Michel 

146.- 

—  Saint-Vallier 

147.. 

—  Saint-Philénion 

1  'j8. 

—  Sainte  Philonièno 

149. 

— -Sainte-Kinuiélie 

150. 

—  Lotbinit're 

151. 

—  Saint-Kdniiard 

152. 

—  Saiut-Agai)it 

153. 

—  Sainte-Ajiathe 

15'i. 

—  Saint(>-Anne  de  lieaiipré 

155. 

—  Suint-Pamphile 

—  97  — 


il 


N"8 


LETTRE  PASTORALE 

DE  MoNSEir.NEun  L.-N.  Bégin 

I'UOiMlJr.Gt:ANT    L'ENCYCI-IQIJli    n  AnNU.M   SaCRUM  »    DE  S,S.  liÉON  XIII 

sur  r,a  conskcration  du  oenre  humain  au 
Sacré-Coeur  de  Jésus. 


LOITTS-NAZAIRE    RÉGIN,    par    la   orace    de    dieu    et   du 

SIKCE   APOSTOLIQUE,    ARCHEVÊQUE    DE  QUÉREC. 


Ail  l'Irrgc  Séculier  et  R('ouUer,  aux  Communautés  RelUfieusex  et  aux 
riilHr.t  (le  V Archhlioche  de  Quvbec^  Snlut  et  Bvnêdiction  en  Notre- 
Sritjiieur, 


Nos  TiTs  Ghers  Frères, 


Parmi  toutes  les  dévotions  écloses  au  sein  du  christianisme 
sous  le  souffle  fécondant  de  la  foi  et  de  la  charité  divine,  il  n'en 
l'st  [las  de  plus  belle  ni  de  plus  salutaire  (jue  la  dévotion  au 
(Jœur  très  Saint  de  Notre-Seigneur  .lésus-Christ.  Né  avec  l'Egli- 
se elle-même  de  l'amonr  infini  du  Verbe  Incarné  pour  les  hom- 
mes, ce  culte,  semblable  à  un  feu  naissant,  n'a  d'abord  projeté 
ses  rayons  ((u'à  l'intérieur  des  Ames  ;  puis,  grandissant  peu  à 
peu  et  franchissant  ses  premières  limites,  on  le  vit  prendrt>  des 
l"ii!!!'s  plîiR  fi,.nsi|,[,.spt.pi„g  vives.  Plnsieurt  saints  et  plusieurs 


-  ()A  — 

sainlos,  par  liMii-  itit'tt'  iiiiinnn'iisc  iMivors  Notre-Seigncur  et 
son  divin  Cœur.  iiir'liult'r<Mil  aux  siihliiucs  nianifeslalions  (jui 
devaicMit  plus  lard  nianiucr  le  plein  ('[lanouissenient  de  oetlt; 
dévotion  dans  l'Kiilist,"  uuivcrsclU'. 

Nous  aimons  à  le  rappcdor  iri,  N.  T.  C  F.,  le  culte  du  Sacré- 
Cœur  de  Jésus  en  notre  pays  remonte  an  berceau  même  de  la 
colonie.  Phisienrs  années  avant  les  glorieuses  apparitions  de 
Nolre-Seifiotnir  à  la  Hienheuieuse  Marj-uerite-Marie  Alacoifue, 
une  Icuune  illustre,  formée  à  l'école  des  saints,  la  Vénérable 
Mère  Marie  de  l'Incarnation,  était  instruite  par  le  ciel  lui-même 
des  bontés  inell'ables  du  CoMir  de  Jésus  et  travaillait  de  toutes 
ses  forces  à  établir  dans  les  âmes  le  règne  dtM-e  Cœur  Sacré! 
L'Eglise  du  Canada  eut  ainsi,  dès  son  origine,  la  joie  etl'lionneur 
de  compter  dans  son  sein  des  adorateurs  et  des  adoratrices  du 
Cœur  de  Jésus  (]ui  bâtèrent  sans  doute  par  leurs  prières  et 
leur  zèle  le  moment  fortuné  où  Notre-Seigneur  devait  lui- 
même  révéb'r  aux  bommes  la  beauté  et  les  cbarmes  souverains 
de  son  Cœur. 

En  l'année  1700,  Mgr  de  Saint  Vallier,  deuxième  évoque  de 
•Québec,  permettait  aux  Religieuses  Ursulmes  de  celte  ville  de 
célébrer  dans  leur  monastère  la  fête  du  Qeur  de  Jésus.  Grâce 
aux  révélations  faites  à  la  Bienbeureuse  Marguerite-Marie,  la 
dévotion  au  Sacré-Couir  v(Miail  de  prendre  un  nouv(>l  essorl,  et 
à  partir  de  cette  époque  ce  ne  fut  plus  un  simiile  culte  privé, 
entretenu  par  quebiues  âmes  lùeuses,  mais  une  dévotion  publi- 
(jue,  de  mieux  en  mieux  connue,  de  plus  en  plus  générale,  con- 
firmée, autorisée  par  différents  dé(;rets  des  Souverains  Pontifes. 

Il  ne  restait  plus,  N.  T.  G.  F.,  qu'à  couronner  cette  série  de 
décrets  et  d'approbations  progressives  par  un  acte  solennel, 
par  un  suprême  homn  âge  au  Cœur  très  saint  de  Jésus,  et  c'est 
ce  que  notre  bien-aimé  Père  et  Pontife  Léon  XIII,  glorieusement 
régnant,  a  voulu  faire  par  son  Encycli(jue  Aiinum  Sacrum  où  il 
presci'it  la  consécration  de  tous  les  fidèles,  b'  ni  plus,  dugcum; 
humain  tout  entier,  au  Cœur  adorable  d(!  Notre-Seigueur.  — 
Ici  encore  nous  sommes  heureux  de  le  constater,  l'Eglise  Cana- 
dienne a  devancé  les  vœux  du  Vicaire  dt!  Jésus-Christ,  puisifue 
dès  1873  le  cinquième  Concile  Provincial  de  Québec,  dans  son 
IV  décret,  enjoignait  à  tous  les  prêtres  ayant (diarge  d'âmes, de 


i  Pontifes. 


I 


—  99  — 

rniis.icrcr  cli.-iqiu-  annôe  au  Conur  rie  Jésus  les  fulèlcs  coiifiôs  ;i 
Inirs  soins,  cl  qiu!  partout  dans  notre  Province  cette  pieuse 
ordonnance  a  été  religieusement  observée. 

L'Kiicyclique  Annum  Sacrum,  publiée  par  S.  S.  Léon  XIII  vers 
la  lin  du  mois  de  mai,  n'a  pu  nous  arriver  à  temps  pour  être 
l-roMiulguée  le  jour  de  la  fèl(>dn  Sacré-Cœur.  Tout<>fois,  afin  de 
donner  suite  le  plus  tôt  possilde  au  désir  du  Souverain  Pontife 
iHMis  avons  voulu  que  la  forninle  de  consécration  proposée  i)ar 
S;i  Sainteté  fût  lue  ce  jonr-là  même  dans  l'humble  sanctuaire 
(le  1  Il(jtel-Dieu  du  Sacré-Cnnir  de  Jésus  à  Québec. 

Aujourd'hui,  N.  T.  C.  F.,  nous  venons  remplir  une  tilche  bien 
;ij.MM'.il.le  de  notre  ministère:  celle  de  porter  offlciellfment  à 
votre  connaissance  l'admirable  encyclique  du  Saint  Père  sur  la 
coiisccration  du  genre  humain  au  Cœur  de  Jésus,  en  accompa- 
^iKuil,  cette  lettre  de  quelques  remarques  propres  à  vous  faire 
n;i(Mi.\  saisir  toute  l'importance  de  ce  précieux  document. 

I-c  Saint  Père,  supposant  déjà  connues  la  légitimité  et  la  par- 
laile(onvenance  du  culte  rendu  par  les  catholiques  an  Cœur 
Sacre  de  Jésus,  s'applique  spécialement  dans  sa  lettre  à  mettre 
ni  Innuère  les  raisons  qu'ont  les  peuples  chrétiens  et  tous  les 
lionnnes  en  général  de  se  consacrer  au  Cœur  de  Jésus,  parlant 
a  Notrc-Seigneur  lui-même.  Ces  raisons  sont  au  nombre  d(^ 
trois.  _  D'abord,  Notre-Seigneur  Jésus-Christ,  par  là  même 
Jl'i  II  est  le  Fils  naturel  de  Dieu,  possède  par  droit  de  naissance 
1  licnlage  paternel;  c'est-à-dire  que,  comme  Dieu  le  Père,  il  est 
l'-maitn!des  Anges  et  des  hommes,  l'arbitre  absolu  de' toute 
neature,  en  sorte  que  tout  lui  appartient  et  tout  lui  est  soumis 
au  ciel  et  sur  la  terre. 

A  ce  premier  titre  de  sa  Souveraineté,  Jésus-Christ  en  joint  • 
lui  second  :  c'est  un  droit  de  conquête,  droit  auguste  qu'il  a  ac- 
quis au  prix  de  son  sang  en  arrachant  l'homme  à  la  puissance 
des  ténèbres  et  en  se  faisant  victime  volontaire  pour  le  salut  de 
tous.  Depuis  la  chute  d'Adam,  l'homme  gémissait  sous  l'empire 
du  démon  :  par  sa  passion  et  sa  mort,  Jésus-Christ  a  brisé  le 
sceptre  de  Satan  et  mérité  an  genre  humain  la  liberté  des  en- 
tants de  Dieu.  Enfui,  comme  le  fait  si  bien  ressortir  Léon  XIII 
lit  consécration  de  l'homme  à  Jésus-Christ,  fondée  sur  les  titres 


—  100  — 

essentiels  (jiK  nous  venons  do  si}.'niiler,  pnise  rtnns  l'omande 
spontanée  et  }'vinérens(;  de  nos  cœnrs  un  mérite  et  nn  prix  qui  l;i 
rendent  éniinei  ment  agréable  au  eœur  do  Pieu.  «  Car,  on  nous 
ronsacranl  à  lui,  non  seulement  nous  reconnaissons  et  nous 
acceptons  son  autorité  avec  franchise  et  avec  joie,  mais,  déplus, 
nous  affirmons  que  si  ce  que  nous  lui  oifrons  en  don  nous  ap- 
partenait, nous  lui  en  ferions  présent  de  tout  notre  cœur  :  nous 
supplions  ainsi  le  Seigneur  de  vouloir  bien  recevoir  de  nous 
cela  même  qui,  en  réalité,  lui  appartient.  » 

Léon  XIII  nous  dit  en  trois  mots  comment  Jésus-Christ 
règne  sur  l'humanité  :  «Ce  pouvoir  du  Christ  et  cette  autorité 
sur  les  hommes  s'exercent  par  la  vérité,  par  la  justice  et 
surtout  par  la  charité.  »  —  Par  la  vérité,  Jésus-Christ  règne  sur 
les  intelligences  qu'il  a  délivrées  des  entraves  de  l'erreur  [tour 
les  soumettre  au  joug  bienfaisant  de  la  foi.  L'erreu.-  est  la 
servitude  de  l'esprit;  la  science  des  choses  divines  affranchit  la 
raison  humaine,  l'élève,  l'ennoblit.  —  Par  la  justice,  Jésus-Christ 
règne  sur  les  cœurs,  que  le  péché  enchaîne,  assiijiittit  au 
démon,  mais  que  la  grâce  dégage  de  ces  liens  honteux  pour  y 
substituer  les  nobles  directions  de  la  loi  divine. ...  Ce  règne  de 
justice  est  encore  et  surtout  un  règne  de  charité;  car  Dieu 
est  amour,  et  c'est  par  les  liens  de  l'amoiir,  c'est  par  l'attrait 
irrésistible  de  son  cœur  que  Notre-Seigneur  ravit  les  âmes  et 
les  retient  librement  captivées  sous  le  sceptre  triomphant  de  son 
autorité. 

Heureux  les  cœurs  lldèles  qui  acceptent  avec  joie  cette  douce 
souveraineté  du  Sauveur  et  se  montrent  dociles  aux  moindres 
sollicitations  de  la  grâce!  En  prenant  Jésus  pour  roi  et  en  lui 
obéissant.  Us  se  tressent  à  eux-mêmes  une  éternelle  couronne. 
-  Heureuses  les  nations  qui,  loin  de  craindre  et  d'entraver  le 
règne  social  de  Jésus-Christ,  recherchent  au  contraire  cette 
tutelle  salutaire  et  font  à  l'EgUse  de  Dieu  la-  place  qui  lui 
revient  dans  le  gouvernement  des  choses  humaines!  «En  ces  der- 
niers temps  surtout,  dit  Léon  XIII,  on  a  pris  <à  cœur  de  dresser 
comme  un  mur  entre  l'EgUse  et  la  société  civile.  Dans  la  con- 
stitution et  l'administration  des  Etats,  on  compte  pour  rien 
l'autorité  du  droit  sacré  et  divin;  on  a  pour  but  d'enlever  à  la 
reUgion  toute  influence  sur  le  cours  de  la  vie  civile.  »   Voilà 


—  101  - 

pi)iir(|iioi,  (ruiic  iiiaiii  rcriiic,  le  Saint  IVtc  drploit!  iui-dcssiis 
(les  nations  chrùticiiiics,  au-dessus  de  riiuiiiaiiité  tout  ciitii'i'i', 
rclciidard  du  Sacré-Cœur  couimo  uu  sif^ut;  de  lallicincnl,  de 
l'oirc  (H  de  salut.  C'est,  sous  une  nouvelle  l'ornie,  la  [troclaina- 
tioii  du  do},nue  foudauiental  do  la  sui)i'éuiatie  et  (h;  la  royauté 
iiiiiversello  de  (]elui  (juiest  le  niultre  (les  peuples  et  des  rois,  des 
individus  et  dos  soeiôtés. 

Cet  acte  soleiniel  du  Grand  Pontife  vient  à  son  lieure,  î\  l'heure 
opportune  que  rEjj;lise  dans  sa  safresse  iw  man(iue  jamais  de 
ciioisir.  Pendant  vin^t  ans,  Léon  XIII  a  enseii,Mié  le  monde,  lui 
p.iilant  au  nom  de  cette  vérité  sainte,  une  et  indéfectible?  dont 
il  est  le  jiardieu  jaloux  et  qu'il  a  su  faire  si  brillanimont  respbMi- 
dir  dans  ses  immortels  écrits.  Mais  la  vérité  ne  s'adresse, direc- 
tement iju'à  l'intelligence.  .Xujourd'luii  le  Chef  de  l'Ejudise  fait 
appel  au  cd-ur  nu''mo  do  l'humanité,  et  poui'  en  remuer  toutes 
les  libres,  il  lui  parle  le  lanjj:aj,M3  de  l'amour,  de  cet  amour  céles- 
te, [luissant,  j,M'Miéreux,  doutleSacré-Conir  est  le  vivant  symbole. 

Hn  invitant  tous  les  hommes  à  se  consacrer  au  Cœur  de 
.lésns,  en  proposant  à  leur  affection  ce  Cœur  adorable  qui  les 
a  tant  aimés,  il  faut  combattre  d'une  manière  ellica'c  l'amour 
l'IlVéné  des  biens  terrestres  qui  enivre  les  [leuples  modernes, 
cette  soif  de  bien-être,  de  confort,  d(^  jouissances  (|ui  dévore 
tontes  les  classes  de  la  société.  Nous  sommes  faits  pour  le  bien  ; 
aimons  donc  u;  divin  Sauveur  dont  le  Cœur  est  la  source  (U; 
tout  bien  réel  et  d(!  tout  vrai  bonheur.  Nous  sommes  avides  de 
jouissances;  ([uelle  jouissance  plus  noble  (jue  celle  d(!  se  se:.t.r 
aimés  de  Dion  et  de  répoudre  à  cet  amour  par  les  brûlantes 
ardeurs  de  cœurs  purs  et  reconnaissants! 

Le  Sacré-Cœur,  dans  la  pensée  de  Léon  XIII,  ne  doit  pas 
seulement  attirer  à  Dieu  les  infidèles  qui  l'ignorent,  les  héré- 
li(iues  et  les  méchants  (jui  1(>  blasphèment:  il  doit  encore, 
coimne  un  centre  d'action,  comme  un  loyer  do  lumière  et  de 
grâce,  servir  à  grouper  autour  de  Jésus-Ciirist,  et  do  l'autorité 
religieuse,  qui  le  représente,  toutes -les  forces  catholiques  mal- 
lieurtMisement  divisées  en  tronçons  épars  et  souvent  hostiles. 
La  croix  apparut  jadis  à  Constantin,  pi'ésageant  un  prochain 
triomphe.  De  nos  jours,  nouveau  symbole  non  moins  consolunti 
c'est  le  Cœur  très  saint  do  Jésus  qui  nous  apparaît,  surmonté 


KIJ  — 


(Ir  l;i  rvi)\\  cl    i'iivi'I(i|iii('  (le  ll;iiiiiiii's   liiiiiiliiMiscs.  Le  s;iliit  (!''  lii 
sociéli'  rsl  là  :   il  rsl  (l;iiis   la  loi   an  (llirisl,  dans  rcsiirranci»  t'ii 


sa   iKiiiic,    dans 


a    snnnussntn  a  ses   t 


nsiii^iKMiiiMils,  dans  li' 
rospccl  t'I  l'auioiir  de  son  K^lisi'  cliar^'^iM'  de  conluincr  son 
œuvre  iiarnii  les  honuncs. 

-nous,  N.  T.  ('..  F.,  antoni-  dn  CoMir  dc.Iésns;  ('(•on- 


V 


l'cssons 


Ions  la  voix  du  divin  l{oi  ;  observons  ses  coniinandemenls  ; 
inaiTlions  nuis  sons  son  irlorieiix  draiiean  donl  les  plis  renl'er- 
uioiit,  avec  la  jii'àce  ([ni  lait  les  saints,  W.  ilroit,,  la  jnstii'e  el  la 
vi'aie  liberté  ([ni  sanvent  les  peniiles. 

A  ces  eanses,  el  le  saint  nom  de  Dieu  invoiiné,  nons  réj.'lons 
el  ordonnons  ce  (jni  snit: 

I"  Les  18,  19  et.  -20  dn  mois  d'aont,  il  y  aura  dans  tontes  les 
é>ilises  du  diocèse  un  sali:l  soleimel  dn  Très  Saint  Saci'emenl, 
au(inel  les  fidèles  seront  foi'lemenl  en.Liaun's  à  assister. 

i"  A  ce  saint,  ou  chantera  on  récitei'a  en  lalin  les  litanies  du 
Sacré-Cœur  ai»prouvées  par  le  Souverain  Pontife. 

3"  Le  •.'(!,  aj)rès  le  idianl  ou  la  récitation  des  litanies,  le  [irèlre 
lira  l'acte  de  consécration  au  Sacré-Cœui'  suivant  la  formule 
(lue  S.  S.  Léon  .KIII  nons  [U'opose  à  la  sniu;  de  son  KucycU(jue. 

Sera  la  présente  lettre  pastorale  (ainsi  (|ne  rKncyclifiue 
Animin  sarnnn  sur  la  consécration  dn  >;('nre  hinnain  an  Sacré- 
('(cur  de  -lésns),  lue  et  publiée  an  yvùnr  de  toutes  les  églises  on 
se  fait  l'ollice  public  et  en  chapitre  dans  loutiîs  h^s  connnuuau- 
lés  religuuises,  le  pr(!mier  dimanche  après  sa  réception. 

Donné  à  Québec,  sons  noire  seiuii',  le  sceau  de  l'archidioct'se 
el  le  conlreseiuf.'^  de  notre  Secrétaire,  le  vingl-si.\  d(!  juillet  mil 
hnil  cent  quatro-vingt-dix-ueuf. 

^  Lçuis-Nazaire,  Arch.  de  Québi?c. 
par  Mandement  de  Monseigneur 

J.  Clovis  Arsenaui.t,  pire,  Secrélaire. 


i 

M 

fi' 

m 

«■Sr    iâ 

te 

Vl'^ 


I) 


Aux    p 


A  nus  y 

rt   u 
Apil! 


^ 


Nous 

i|iriiii  . 

s.icrcc. 

(riiiii.  (I 

Nous  cf 

Si  fni 
volniité 
attcndo 
flirotipi 

M;iinl 
\v<iin-  et 
(■<>llontn 

^Uivioii;. 


—  ]m  -^ 


DI<:    NOTRE    THKS    SAINT  l'KKK    IJION   XIIT, 

l'AI'K  V\\\   L.V   DIVINK  IM{<  )V1I)|;N(;k 

Arx    PAThiAîicHKs,    i-rMMATs.    A iii;iii:vi?ui;ks,    Évi;;gtii;s  kt   authes 

OIIDINAIHES,    KN    l'AIX    Kl'    ICN     COMMUMdn    aVKC 
I.li    SIl'lIlK    AI'd.slul.li.M  !•; 

srn  LA  CONSKCMATION  1)1    r.KMlK  |||  M\|\ 

AU   fXKUM    TKKS   SACia';    I)|.;   .lESl'S 


I 


Anus  Vriirrali/es  Friirs,  Vnlriinrlus.  l'inimls,  .\rrhrrr,iii.  s,  l-j.^i/itrs 
ri  iiiidrs  (IrdiiKiiics.  ni  jiiii.v  cl  rn  rii„niiiniiiiii  nr.-r  le  Sinjr 
Apitsloliilllr. 

LÉON    XIII,    PAPE 

\V'ii»''niM"s  Firivs.  s.iliil  et  iJnn-diclinii  ,i|i()>lMli,| iic. 

Nous  ;i-i)iis  oi'domic  tout  iccriimiciil.  coiiiim-  vous  l"  s.ivoz. 
<|ii"im  .Inltilt'  serait  prorluiiiiniiciit  (■rlcliir  (l,iii>  l'iMh'  Ville 
s.icitMv  (rapri's  la  coiitiiiuf  cl  la  ro-lo  dos  aiicioiis.  M,(i>  aiiioiic- 
d'Iiiii.  dans  rosiiéraiicc  ot  riiilciilioii  do  iriidro  jihis  l'orvoiih'  |,i 
'olohratioii  do  cotlo  soloiiiiilo  Iros  saiiito.  Nous  avons  iiiojoio  cl 
Nous  coiiscilloiis  un  acte  très  ("Jlicaoe. 

Si  tous  les  fldolos  nous  ohoissont  do  comu'.  ot  avec  nw  Umw 
volonté  unanime  ot  joyeuse,  ce  n'est  pas  en  vain  (pie  Nous  eu 
attendons  des  fruits  inr^rveilleux  et  durables,  tant  i.our  l-  nom 
fhi'Ptien  que  pour  la  société  uuivers;'lle  des  lionnues. 

Maintes  fois  Nous  nous  sommes  fidèlenient  efloi-cé  de  pm- 
té^^er  et  de  mettre  en  plus  grande  lumit.-re  cette  forme  très  (vv- 
cellente  de  piété  qui  consiste  dans  le  culte  du  Saci-é-deur.  Nous 
Miivioiisen    cela  i'exem|iir  de    i|o.>  [ireilcicsseuis  IumocimiI    \I|. 


104  — 


M.MiHit  \(ff    <:iriii.Mil   MU.  l'i.'  VI,  Vu-  Vir  .t  Vw  IX.  Ce  but, 

Non?  l'iivntis  pdiirs.fivi  siii'liiiil  |i;ir  unli'c  >|('('rt'l  en  il.ilt'  ilii   'JS 

juin  IHS'.I.  i|iii  ('li'N.iii  (illf  sdlciiiiili'  .111  lilt'  (le  |pn'iiiii'n'  rl;isst'. 

M;iis  iii;iiiiliMiiiiil  sr  [H'i'î<f'liti' i'i  Nu!ii' i'S|iiit,  iiii''  runii.  (riioiii- 

lUlfr^r      plus  rM'l'Ilciltl'  clicnii'  :    l'ill'    SCl'.l  inlIIIIH'   la     |i|t'fiitlllll'    l'I 

le  ciiiii  iM'iiiMinMil  il<'  iMiis  ji's  lioiiiiiMirs  i|ii<' l'on  a  CMiiliiaïf  ili» 
iriiiln'  an  Sacrt'  (In  m-,  cl  Nmis  avons  la  loiiliaiiti'  iiu't'llt'  si'ia 
lirs  auivalilc  à  .Icsu      '.liiisi    lir(ii'in|itt'iii'. 

D'ailli'iiis.  <■!•  iH'KJi'l  ijuiil  Nnii>  paildiis.  ci-  n'est  |ias  la  pi'c- 
init'i'c  t'ois  t|n'il  est  mis  l'n  i|n('sliiMi.  l'in  l'Il'iM.  il  y  a  à  |H'n  |ii'('s 
vin>;l-i'ini|  ans.  à  l'aiiiirorlir  îles  solmnilcs  i|nt'  raniriiail  li' 
(lonxit'nit'  nMili'n.iiii'  iln  imir  nu  la  liicnlicniiMisi'  Mar^niTitc. 
Maiii'  Alai'o(|nf  avaii  ri'cn  iln  rid  le  mandat  de  iii'o|ia^'t'i'  le 
fiiltf  lin  Saci'c Cdjni'.  îles  sn|i|ilii|n('>  jni'i'nt  adressées  de  tontes 
[lai'ls  à  i'ie  I  \.  Mim  senleuienl  |iai' des  personnes  piivées,  n 
aussi  |iar  des  e\  èi|ues.  i 
Cl  atinn  de  \n\l\  le  ^eiire 


lab 


lans  le  linl  il'iililenir  du  rnnlile  la  eonse 
liiiniaiu  au  Très  An-nst.e  Co'nr  de  ,lésns. 
(  >n  ju.uea  n|i|i(irluu  de  dillVuer  [lonr  t|iit'  la  décision  lïil  donnée 
ivec  plus  de  maturité.    Kn  attendant,    les  cités  eurent    la    per 

Sacié-doMir,   si  cela 


mission   (le    se 


consacrer   séparément,    au 


leur  a.uivail,  el  une  roi'iuule  de  coiisecratiDii  tut  pri'scrite. 

Mais  maintenant,  de  nouveaux  motil'ssonl  survenus,  et  Nous 
juiACons  l'heure  opporlinit'  do  nu.'ltre  le  pi'ojel.  à  fxécnlicjii. 

Ce  .général  et  ma'^uiliqne  ti'nu)i,una^;e(|e  smmiission  eld'arnonr 
cou  vieil!  Iiiiil  à  l'ait  à  ,Iésns-(',liiist.  car  il  esl  le  Prince  et  leSon- 
veraiii  Maître.  Ce  n'est  iiasen  ell'et  seiilenieul  sur  les  nations  ca- 
tholiques que  s'éli'ild  snii  empire;  ce  ii'i'st  pas  non  [iliis  seulement 
sur  les  hommes  piirities  dans  l'eau  ilu  hapléme,  el  ([ui.  à  s'en 
tenir  au  droit,  appartieimeiil  à  l'Hylise.  hieii  que  des  opinions  er- 
nmecs  les  en  séparent  ou  que  la  discmde  les  arrache  à  sou  amour. 
Mais  le  iiouvoir  du  Christ  atteint  aussi  tous  ceux  qui  vivent  eu 
dehors  de  la  loi  clin-lieime  :  c'est  donc  une  vérité  iucoiitostahle 
(|iie  ton!  le  jjeiire  humain  est  sous  la  puissance  de  .lésns-Chrisl. 
Celui  qui  est  le  Fils  unique  de  Dieu  le  Père,  quia  la  même  subs- 
tance ([ue  lui.  qui  "est  la  splendeur  de  sa  lIoii'.- et  h'  ligure  de  sa 
s  11  hs  ta  lice.  (I  )  i  celui;  i.  iieci'hsairemeiit,  pn-sédo  ton!  en  comni'ii 
avec  le  l'ère  ;  Il  a  donc  au  >si  le  pouvoir  s('0  .eraiîid"  ;  ou  tes  choses. 

(1)  Hcl>r.,  1.  ;i, 


—   10-)  — 

l'm.rn.lt,.  riiison.   !..  FiU  ,|,,  |,,„„   ,,„  ,,„   ,..,„•,,„„    ,,,   ,., 

"•''"''  '  l"''>pl"'t.':  «  INmu-  moi,j',,i  ,•.!,.  H;.  I.li  ,„,  sur  Si„n    s;, 

iii.Mil.inii,.  s.iit.l.>,_|,..S..ip„.ni   m-;.   <lit  :   'h,  rs  „imii  l'ils  r-..s| 
"■'"•im  l';.M'iiKni(lnîi.iii,Hinri,iii.   I  lr,„;„„l,,.,„„i.  ,.|  .,,   ,,.  ,|„„ 

n"r.Mh.sM;,lions..n|M-.nl;._     ,■!  j-    i.    ,,,,„   ,.o<s.-.,l..r 'j,.s,,„';„,^ 
•  Aliviiiilt's  (le  |;i  |(.|r(<   (I).  „  .il 

l'.H'vs  |,;,m|..s,  il  .Ir.I,,,.  ,,„-i|  a  ,,,.„  ,,,.   |)i,,„  •  p„„vnir   Ia„l 
MirlKnl.s,.  Mnivn's..||..  n.|,ivs,.„ln.  p;,,.  |;,    „,nnl;.nm.  ,|„  si..n 
'VU'  sur  I..  ivsl..  ,|r  |,,  i,.nv,  ,ji,s.|i.ï,  srs  plus  loiiil.uih..  Im.il.- 
UiMiil  ;i  I;.  Ims..  (I<.  (••■It,,.  s.)i,v.-niin."   |Miiss;iiir<..  c-s  i.,ip..|..s 
■'  IH  .•si,i„„  |.'ils„    i',.xpli,|„,.,il    sudis.Miimnit.  Cir.   .,;,,•   |,.   |  „l 
""•"i".|n'il.-sll.'ils.|„  m:.iliv,|Mu,ilr,.,|„i  ,.sl.  il  .-sl   hmi,,.,' 

|l"l"mv.-rs..||op„iss;.„.v:  .Ip  là  r.-s   ,mioI,.s:  „.|,.  !.■  ,lo n,i 

l"s  ii.ilioi.s  n.  |,r.ril;,n,.„  ,,i|..s  parolrs  s.'iiihlal.lrs  ,1,-  r.n.ùln. 
s.uiil  |';,„l  :  .,  Smi  |.'ils.|iri|  „  ,-.|ahli  hnitirr  ni  l..,il,'srlu.s.-s  (;>|.  „ 
M.iis  il  laiil  siiiloiil,  coiisid.-'ivr  n-  .|ii',imiiii,"  .ir-siis-Chri-^l  .l(> 
SOI.  li.Hivdir,  iiMii  ,,l„s  parla  botirhc  .Ir  srs  apùlirs  nti  ,|,  ses 
i'i"l'l";l,..s,  ,„ais  .1,.    srs   |,r.)i,.vs  iï-vivs.    An   pinroiisni   roii.n,, 

'I'"    ''""''•'■"^'••:    "Ks-I u-   nuU    II  ivp.Hnl    sans    l'uii.l.n. 

-  lM'sil;ilioii  :  „  Tu  I..  ,lis,  Jo  suis  roi  (:{). .  Kl  il  ,'oiiliri.i,.  la  -.ran- 
'l''">'  '"''  '"'tl''  puissaiir..  ,.t,  rmiiv.-rsalii.-.  ,\r  rr   pniiv.ir  paT  c,  s 
l'^n.l.'s  plus  .••vii|,.ul..snfnn.  a.hvssiVs  à  srs  apAi.vs-  »Toul 
iMMssaucr  m'a  <.|,-.  ,h>uiir,.  dans  |..  rirl  -l  sur  la  h-riv  ,',,  „ 

Si.l.Mic,  |„,.lc  piiissaiirr  rst  .I.Miii.v  ,ui  Ciirisl.  il  s'n.suil 
"'•'VssauvnuMit  ,,i„.  s.  ,,  aiilorilé  psI  scuvraiii,..  absolu,,  iu.lr- 
I"'"'"'"""''!'"  t,(.ut,.  volonlP,  aiicnu    pouvoir   n'est    .-...al   ,.„i    si,.|, 

'"'"''"'   '■•'^^'"'"l'I",  H   nun ■,.|h.  puissauc..   lui  .si   ,| „.; 

''■■""   '•'  '■""'   ''•    ^"''  '•■'    ''''•'■'■,  illaut.ino   \oru'\   ol  la    h-rrc   lui 

SOICIll    SfMlIllis. 

<:•'  pouvoir   sans  paroil   cl    propre   à    lui   seul,   .lésiis  Chrisi 

"N'"'va  .piand  il  roniuiaiMla  A  srs  apôlrrs  dr  propager   sa  dor- 

"•""•'  '1<"  nM.u.r  1rs  l.oMuurs  m  unr  sriilr  K^^lisr  par  Ir  haiu  du 

^.iliil,   dm.posrr  drs  lois  ,,iir  nul  nr  p,.ul  nirronnaitr..  sans 

!ii''ilrr  m  jirril  son  salnl  rlrrnrl. 

([)    Ps.    II. 

!-)  H.'l,.,  1,  1». 

'1)  .'iiim,  xviir,  87. 

(5)  Matt,  xxvrii,  13. 


h 


¥%¥ 


»^ 


—   !()()  — 

M.iis  ce  n'est  |i,is  liiiil.  I,';mli)i'il(''  du  CJu'ist  ne  vioiit  pas  scii- 
Iciiiciil  il'im  (lidil  (le  naissaiiri'.  coimiit'  Kils  iini(iiit'  d(!  D'uMi, 
mais  i'iic(M-r.  ni  >i'rlii  il'iiii  iln>il  ai'i|iiis.  liMi-inôiiic,  cil  ofTi't, 
iiniis  a  an'arhcs  à  la  |iiiissaiiri'  des  h'iiMircs  II).  Iiiii-nit''mr'  s'est 
livré  iMMir  la  n'dcmitlioii  de  tons  {-h.  Non  scnltMiicnl  los  callia- 
rK|iM's.  niin  siMilcnicnl  cimix  ipii  nul  l't'cn  le  liaplênio  cluvlii'ii, 
niais  Ions  les  lioinnit's  sans  l'xci'plion  d('vu'iiii''nl  \)()nv  lini  "  nn 
piMiiilc  i'oii(|nis  (W).» 

Aussi  à  ce  siiji'l  saini  Ani^iislin  dit  avec  raison  :  «  Vous  chiT- 
l'Ii,'/.  l'c  i|irii  a  aclifli' ?  Voyez  le  |ii'i\  (|iril  a  donné  et  vous 
saurez  le  i|iril  a  aciielé.  Le  prix  c'esl  le  saiiL;-  du  (llirist.  (^n'est- 
ce  (|ni  peiil  avoir  pai'cille  valeur?  (|iioi  !  si  ce  n'es!  le  uionilc 
eiilier,  si  ce  n'esl  Ions  les  peuples?  CTesl  pour  tOlll  runivcrs 
ipie  le  (!liii>l  donna  une  lelle  rançon  ('«).» 

M.iis  |ioiir(|iioi  les  inlidides  eiix-inèines  lonil»enl-ils  sons  la 
|ini>saiicc  cl  l.i  diuniiialioii  île  ,Iésns  (Ihrist  ?  Saint  Thomas  nous 
en  c.xplii|iie  pai  raileincnl  la  raison.  Kn  etl'ct,  après  avoir  cher- 
idié  si  la  iiiiissaiice  judiciaire  du  (llirist  s'étend  sni'  tons  les 
liiiinines,  il  allirnie  ipie  celt(!  puissance  jmliciaire  accompa;j;iie 
|;t  pniss.ince  royale,  cl  il  conclut  netleineiil  :  iiToiit  est  soumis 
an  C.lirisl.  i|iiaiil  à  la  puissance,  iiien  (|ne  tout  ne  lui  soit  pas 
encore  s(Miiiiis,  (jiianl  à  l'exercice  de  cette  pnissaiico  (.')).  »  (îe 
piiiniiir  du  Cdirisl,  el  celle  antorilé  sur  les  liouimes  s'oxorceut 
p;ir  la  verile,  p.ir  la  jiislici'.  el  sni'lont  parla  cliarilé. 

Mais,  à  ce  doiiMe  l'ondeinent  de  sa  puissanci>  el  d(>  son  empire, 
leC.lirisI  lions  permet  avec  lionté  d'ajonler,  si  cela  nous  plait, 
|;i  c(iiisecrali(Ui  volontaii'c.  Or,  .lésns-Clirist.  Dieu  el  l\é(lemp- 
lenr,  esl  riche  de  la  possession  compléle  et  parlaile  de  tout  ce 
(|ni  e^l.  Nous,  an  coniraire.  si  urande  esl  notre  pauvreté  et 
noire  iiidiui'iice.  (jne  nous  n'avons  rien  ipii  nous  appartienne 
el  (|ne  nous  puissions  lui  oll'rir  en  présent.'  Kl  louterois.  dans 
s,i  l.oiile  et  son  amour  iiilini.  il  n'oppose  pas  le  moindre  refusa 
ce  i|ne  nous  lui  donnions  et  consacrions  ce  (|ni  est  sou  bien, 
coinnii'  si  nous  en   étions   les  maîtres.    Non  senlenient   il  ne  le 


(1)  r,,ln«..  I,  1:î. 
(21  1.  Tiiii..  n.  Cl. 
',;ii  I.  l'.'ti-.  II.  !t. 
(4)  Tr.irt.,  12(1  in.  Juuu. 

ffl)  3  Ji.  q.   r.O.  il.   i. 


~  107 


n'I'iist^  pas,  mais  il  W  (ItMiiandc  avcr 


iiiiti  ton  cœiir. 


Il 


prier 


M 


on  fils,  (lonne- 


esl  (loue  viaiiiicnl  en   notre   [toiivoir  de  lui 


.lire  lin  don  par   iiotiv   lionne  volonté  et   1 


leiir.    Ca 


alleelion  de  iiotri 


r,  en    nous  eonsacranl,  à  1 


ni,   non   seulement    nous 


ni 


nroniiaissons  et  nous  acreplons  son  autorité  nvei;  Iranchise  et 
■ivec  joie,  mais,  de  plus,  nous  airirmons  (iiit>  si  (•(>  que  iwiiis  I 
ollVoiis  en  don  nous  appartenait,  nons  lui  en  ferions  présent 
•11' tout  notre  enuir:  nous  supplions  ainsi  le  Seijiiienr  de  von- 
'nirhieii  recevoir  de  nons  cela   niènie  (|ni,  en  réalité,  lui   appar- 

a  pensée 


ticiil.  Telle  est  la  v.'rlii  de  l'acte  dont  il  s'a-it,  telle  est  I 
ip"'  leiiierinent  nos  paroles. 
I'nis(|ne  le  Sacré-Cœur  est  n 


i  amour  infini  de  Jésus Clirisl, 

aiiiier  les  nus  l(«s   antres,  il  est  donc   hieii   naturel  d 


Cl 


■er  à  son  Co'iir  très  an.miste  :  a"ir 


n    symbole    et   une  imaf;»'  de 

inioiir  i|ni  nous  pousse  à  nous 

e  se  coiisa- 


e'est  se  lier  à  .lésiis Christ,  car  tout  hou 


ainsi,  c'est  l'aire  don  de  soi. 


piéte  envers  le  Sacré-Cœur  s'adresse 
iiiênie. 

C'est  ho 


iieiir,  tout  homniaj'e  et 


en    réalité   au   Chris!    hii- 


ponninoi  Nous  enpa','-(>ous  et  N 


"lui  oui  la  connaissance  et  1' 


te  consécration  :  et  ce  serait  Notre  vif  d 


les  l'accomplissent    le  même   jour,    afin  iiue  1 
'I''  milliers  di'  cœurs,  faisant  an  Sei,t;ueur  1 
an  même  iiislaiit  portées  aux  parvis  célestes. 


uns  exhortons  tons  ceux 

iinoiir  (In  CoMir  divin   d'accomplir 

lésir  (|ue  tons  les  fidé- 

(>s  prières  de  tant 


e  même  don,  fussent 


M 


lis    naiirons-uons   pas    une    pensée    pour  ces  multitudes 


mnomltrahl 


lieinii 


[es  ( 


V 


ijiii    nont    pas   encore    vu  briller  la  vérité  ch 


re 


.N 


ous  tenons  la  idace  de  Celui  qui  est  vc 
était  ]M'rdii,  de  Celui  ijui  a  offert  son  saujj 
P'iire  humain. 


nu  sauver  ce  ([ui 
pour  le  salut  du 


An 


ssi   mettons-Nous   Nos 


|tii  est  la   vie   véritablo,    1 


soins   assidus  à  attirer  vers  Celui 


mort 


partout    .Nous   leur   onvov 


es  malheureux  assis  à  roiuitiv  de  1; 


ons   des  messagers  du  tlhrist 


l'"Mrles   instruiiv.    El   niainlenaiit.    plein  de  compassiim  { 


''111'   sort,    Nous   les  cou 
autant  qu'il  est  en  Nous  au  S 


loiir 


sacrons   d'une    façon   plus  spéciale  et 


iiissi    cette   cousérratinu 


pour   tous  d'un  grand   profit.  Après  l'a^ 


iicré-CuMir  de  Jésus, 
qu'à    to-is   Nous  ronseilloiis  sera 


oir  accomplie,  ceux  (]ni 


—  lOH  — 


oui  1,1  l'oiiii.iissam'i'  cl  l';iiiioiii' de  .Icsiis-dlirist  siMitiroul  croître 
en  ciiv  It'iii'  loi  cl  Iciii'  ;iiiioiir  iioiir  Lui.  Otix  (|ni,  tout  on  côii- 
iiiiiss.iiit  le  (lliiist.,  U(''i;liii('iit  SOS  itn'ccitlt's  ol  sa  loi,  rciix-là 
lioiirront  piiisi'i-  dans  ce  (luMir  sacré  la  ilaininc  (1(>  la  charité. 
(»)iiaiil  aux  viciinics.  plus  iiialliiMirciiscs  encore,  crnue  supers- 
tition avenule,  unis  de  cœnr,  Nous  ini[»lorr!rons  pour  elles  le 
secduis  d'en  liant:  puisse  .Iésus-(]lii'ist  rejouer  sur  elles  non  sini- 
lemenl  n  |iar  sa  puissance,»  mais  encore  par  «  l'exercice  ûo  cotte 
jiiiissaiice.H  El  cela  non  senleniiMil  dans  nu  siècle  Inlur,  quand 
sur  liMis  il  accomplira  sa  volonté  par  la  récoui|iouse  dos  uns  et 
le  cliàlimenl  d(>s  autres  |1)  ;  mais  encore  dès  celle  vie  mortelle, 
parle  don  (|iril  leur  fera  de  la  l'oi  et  de  la  sainteté.  Par  la 
pralique    de   ces    vertus,    puissent   ces    lioiumes  honorer  Dieu 


comme  u  coiiv;eiil 


tendre  au  iionhenr  éternel  du  ciel. 


Uni'  telle  consécration  apporte  aussi  aux  Ktats  l'espéiMiico 
d'un  im>illeur  état  de  choses.  Elle  peut,  en  effet,  établir  et 
rendre  plus  étroits  les  liens  ijui,  dans  l'ordre  naturel,  iniissenl 
à  Dieu  li's  atl'aires  imliliques.  Eu  ces  derniers  temps  sui'tout. 
on  a  pris  à  coMir  de  dresser  connue  un  mur  entre  l'E.nliseet  la 
société  civile.  Dans  la  coiislitnliou  et  radministration  des  S']tats, 
on  ne  coni|ile  p(Mir  rien  l'autorité  du  droit  sacré  et  divin  ;  on 
a  pour  but  d'enlevei'  à  la  religion  tonte  inlluence  sur  1(>  cours 
de  la  vie  civile.  Comme  résultat  de  cette  l'acon  d'at^ir,  on  a  la 
disparition  presque  complète  de  la  loi  du  Christ  dans  la  société: 
si  ("était  possible,  on  chasserait  Dieu  lui-même  de  la  terre. 
Eors(iue  les  esprits  s'entlent  d'un  t<'l  orj^neil,  est-il  surprenant 
ijue  la  plus  ;.>ranile  partie  dn  rçeni'c  humain  soit  livrée  à  des 
troiibl(>s  politiiines  et  ballollée  par  des  Mots  ipii  ne  laissent 
]iersonue  à  l'abri  de  la  crainle  el  du  danper '/  Il  arrive  nécessai- 
reiiieiil  (|iie  les  bases  les  plus  solides  du  salut  public  s'ébranlent 
loi'si|n"oii  mé|irise  la    relij^ion. 

Pour  iiillmcr  à  ses  euiiemis  acharnés  des  cliAtiuuMits  justes 
et  iiiérilés,  DiiMi  les  a  abandonnés  à  leurs  propres  passicms,  on 
sorte  iprils  se  livrent  à  l(Mirs  penchants  et  s(>  consument  dans 
une  licence  excessive. 


De  I; 


i  ces   maux    innonilirables   (|ni  depuis   lon,i;temps  nous 


accalileiil    et  nous    l'orcent  à   deuiau.der  le  seenurs  de  Celiii  (jui 
(1)  S.  Tlioiii.  1.  0. 


—  109 


spul  a  la  puissance  do  1 


<'S 


n'est  Jrsiis-Cliiist.  Fils  iiiii<|iie  de  Dieu? 


repousser.  Celui-là.  qui  est-il.   si  ce 


ueiu  sous  le  ciel    douiié  aux  lio 
être  sauvés  (1). 


"'•ai'  \\  ii"\-  ;i  uni  aut.n 


uiuies  p,ii'  lequel  uous  [niissioi 


is 


Il  l'aiil  (loue    1 


e( 


vie.  Ou  a  erré,  (|u'on   revieuue  d 


■oui'ir  à  O.'lui  (jui  est  la  vou',  l 


I    verile   vl  1; 


nlwurciles   esprits,   (|ue  la  luuiiére  de  la    véril 


uis  la  voie  ;   les    [cuèlircs    ouf. 


uni 


l'ir;  la  uioi'l  uous  a  saisis,  (•oU(|uéi'oiis  la   vie.  Al 


dissipe    eclt 


i"»uirous    -uérif  de  si   noinlireuses  lilessui 


nis   iHtus 


Iroit. 


'es;    aloi's,  et  à  liou 


re])reudra     vie    l'espoir    eu     l'auti(|ue    autorité   •     |, 


lichesses   de  la  jiai.v    l'eparailrout,   I 

ariues  s'échappcrout  des  luaius.  lorsque  tous  i 


'meut  l'autorité  du  Christ  et 


tes  .glaives    louilieroul  et  les 
ecevrout  joyi'u 


ï>  y  souui(!tlrout,   lorsi 


lan.LMie   coul'essera   (|ue  le  Soi-ueur  Jésus  Christ 
j,'loir(,'  de  Dieu  son  Père  (2). 

Miiaiid  l'H-lise.  encore  tonte  procho  d 
sait  sous  l."jou- des  Césars,  une  croix  apparut  dans  Ir  ei,^ 


lie    t(Hlte 


es!  dans 


e    ses   ori.uiiies.   uéini> 


jeiiiie  eiiipereiir  ;  elle  était  h 


pié.sij-c  et   la   cause  d'in 


et  lirochain   trioinpho.    Aujourd'hii 

jiiesa-:.!  IW'S  heureux,  apparaît  à  nos  yeux  :  c-csl  le  t 


a  II  II 
I    iiisi-riie 


1,   un   aiiliT  sviiiliolc  div 


m. 


■ré  do  .lésiis.   siiriiioiilé  de  la  croi 


l'ilat  iiicoiuparahle  au  luilien  des  llaiiiines. 
en  i-ui  toutes  nos  espérances;  c'est    à  I 


lUJur   très 
X   et   resplendissant  d'iiii 


mander  le  salut  des  honiines.  et 


Nous  devons  placer 
ni  i|ue  nous  devons  de- 


Knliii,  il  est 


c'est  de  Lui  i|u'il  faut  l'espiM-er 


un 


uitro  motif,  d'ordre   privé,  c'est 


Ic-itinie   et   sérieux,   ijue   Nous  m-    v 

>il''iice,  et  qui  Nous  excite  à   mettre   iiot 
II 

d'i 


vrai,  mais 
oiiloiis    pas    passer   sous 


le 


y  a  peu  de  temp.s  Dieu,  auteur  de  tout 
me  maladie  dauber 


[irojet  à  exécntioii. 
tien,   Nous  a   sauvé 


euso. 


l'oiir  maiiirester  ])uhli(|uemeiit  Notre  recon 


peler  le  souvenir  d 


un  si  ^rand   hienl'ait.  .Nous   vf)iil 


naissaiiee  et  rap. 


lit'i'  les  honiniafres  rendus  an  Sacré-( 


IHIS    iiiulli- 


.(jL'iir. 


^n  conséquence,  Nous  ordonnon 


s  (lue  les  n.  10  et  |  j  d 


Il  mois 


iniii  prochain,  des  prières  déterminées  se  disent  dans  l'é-rl 


'I'"  chaiiiK-  localité,  dans  l'Kglise  principale  d,.  e| 


ISO 


laque  ville.  Ou 


{^)   Art.,  IV.  12. 
!••*)  l'I'il.,  II.  11. 


—  110  — 

îijontfra  poiul.'iiit  cos  trois  jf)iirs,  ;iux  initres  invocitlions,  los 
liliiiiifs  (lu  8;icré-Cœiir  de  .lésusiipproiivéfs  p;ii'  Notre  iiiiloriU*  ; 
le  (Icriiicr  jour,  on  ivcilcni  la  l'onmilc  *\v  coiisécraliou  quo 
Noms  vous  (Mivoyons,  Vùiiéraiilcs  Fn-irs.  en  uièiiio  loinps  que 
CCS  liCUrcs. 

Coiimic  'j;;\'^i'  des  liiciirails  divins,  cl,  en  Icnioijiiiajic  de  Noire 
l)icnvcillance,  Nous  accordons  trc-s  ellicaceiuent  à  vous,  à  voln» 
cler.L'é  cl  an  [MMiitlo  que  vons  dirifj;ui!,  la  liéiiédictioii  aitosloliciiic. 

Donné  à  Rome,  auprès  de  Saint-Pierre,  le  i^)  mai  d(;  l'an 
IM'Jl),  et  de  Notre  l'onlilicat  le   vingt-deuxième. 

LÉON  XIII,  l'apc. 

FORMULE  OE  CONSÉCRATION  ai  SACRÉ-OIH-IUR  de.IÉSUS 

Très  doux  .lésns.  Rédempteur  du  .uenre  humain,  jetez  un 
i'ej.'ard  sur  nous,  (|ui  sommes  linmlilcment  itrostei'iiés  devant 
votre  autel.  Nous  sommes  à  vous,  nous  voulons  être  à  vous; 
et,  alin  de  vons  être  plus  rcrmcmc.nt  unis,  voici  (juc,  en  ce  jour, 
chacun  de  nous  se  consacre  spontanément  à  votre  Sacré-(Jœnr. 

Beancoup  n(!  vous  ont  Jamais  coimu;  heauconi)  ont  méprisé 
vos  commandements  et  vous  ont   renié.    Miséricordieux  .lésns, 


ayez  pitié  des  uns 
Sacré-C(eur. 


et  des  autres,  et  ramenez-les  tons  à  votre 


SeivMieur,  sovez  le  Roi  non  senlement  des  fidides  qui  ne  se  sont 


jamais  éloij;nés 


de   vous,  mais  aussi  des  eni'anls  prodi;-Mies  (pii 


vons  ont  ahandonné  ;  laites  (pTils  rentrent  hientôtdans  la  mai- 
son paternelle  pour  qn'ils  ne  périssent  pas  de  misère  et  de  faim. 
Soyez  le  Roi  de  ceux  (|ue  des  opinions  erronées  ont  trom- 
pés et  di' cenx  que  la  disi'orde  a  desimis;  ramenez-les  au  port 
de  la  vérité  et  à  l'unité  de  la  loi,  afin  que  bientôt  il  n'y  ait  plus 
qu'un  troupeau  et  qu'un  pasteur.  Soyez  enlin  le  Roi  de  tous  ceux 
qui  sont  encore  attatdiés  aux  anti(|nes  snpersUtions  païenm>s. 
et  ne  refusez  pas  de  les  arraidier  aux  ténèbres  ponr  les  conduire 


à  la  hnnière  et  au  rovaume  ( 


le  Dieu.  Accordez,  Seigneur,  à 


votre  Eglise,  une  liberté  sûre  et  sans  entrave  ;  accordez  à  tous 
les  peuples  l'ordre  et  la  paix  ;  faites  ([ue  d'un  pôle  à  l'autre,  une 
seule  voix  retentisse  : 

«Loué  soit  le  divin  Cœur  ([ui   nous  a  acquis  le  salut;  à  liU 
uloii'c  cl  lionneur  d;ms  tous  les  siècdes.  Ainsi  soit-il.n 


103 


(  X'   !"»  ) 


CTRCUf.AIRK    AU    ('LKK(iÉ 


(      Atrhpvfjché  do  Québec, 
(  i  iiov(>inbrc  ISO!». 


l'ipneur,  a 
dez  à  tous 
Hutie,  une 


I.   Kn(;yli(|u..  .lo  X.  S.  P.  |..  |>„p,.  |,,;„„  x]l]  ,„,  r].., ,{,.  ,1,.  (-•,,,„,,. 

II.    In'lll!f;oiiros  (lu  Sllilit    f{o>;iin.. 
m.    Miitièrcilo  l'exHiiimi  niimid  (lcsJ(.mii.N  pn-tiss. 
1  N'.   IiidultÇfiK^o.s  apocrypliM. 

Bioii  chtn's  Collahoratours, 


Vous  avez  déjà  lu  .|;iiis  les  n.v.u-s  .M  les  junniaiix  l'Iùicv.-li- 
M'H'.iu..  Sa  Sainteté,  Léon  XIII.  a  adressée  le  8  septembre  "aux 
•'n:lievè(|nes.  aux  év,\|u.>s  et  au  clergé  de  France.  L'importance 
'■xceptiomielle  de  ce  document  p(.ntific;il  m'(>nfiage  à  vous  l.> 
'•nmnmniquer  d'un.'  manier.-  oflicielle.  Mïn  (jne  vous  puissiez 
'•Il  méditer  à  loisir  les  précieux  enseignements  et  en  faire  la 
règle  de  votre  conduite.  Les  conseils  (jue  Je  Souverain  Pontife 
donne  au  clergé  de  France,  dont  il  fait  im  éloge  bien  niérité. 
i'iMivent  s'appliquer  également  à  celui  de  notre  pays. 


104 


I.(<  (liricciiipnifMif  (les  voci lions  (•('(•l('si;isli(Hi('s,  l;i  cnlttiiT  fit' 


l'csitrit  et  'lu  cœni 


(les  fnf.'ints  dans  les  Petits  Séiuiniiifcs,   la 


iicrcssitc  (Ir  iicpas  dt'vit'i.  poiii- les  [.id-iauiines  (IV'tuiles.  des 
iiiétliodi's  tiaditiounellt's  des  siècles  liasses  (lui  oui  produit,  tant 
do  arands  hommes,  l'ensei<;uenieut  des  littératures  ),M-oniue  et 

louiisli'.  des   sciences  physiiiues   (M 


>li 


latuie.    lie    la    iitulosoplui 
nalur 


lies,  imis  dans  lesGiands  Séminaires  l'inipulsion  adonner 


à  l'otudi!  de  la   tlieiilojiie  scola 


itidue.  de  l'Kcrilui'e  Sainte,  de 


l'iiisfoire  de  l'Kjilise.  du  droit  caiioiii(|ue  :  v(»ilà  autant  de  sujets 
([ne  notre  '^v:Mh\  Pape  traite  d'une  manière  lumineuse  et  qui  ne 
peuvent  mamiuer  d'inteicss(>r  pratiiiuement  tous  cenx  qui  sont 


l'haryés  d 


'iustniclion  iirolaut    e 


l'cliuiense  ainsi  (lue  de 


l'iinnation  niorali'  de  la  jeunesse 


Aux  prêtres 


nui 


sont  employés  dans  le  saint  ministi're.   il   re 


la  livres 


et 


commande   d'aller   au    iieuple.    aux   (iiivriers.   aux    | 
d'em[)loyer   tous  les    nmyous  possibles,  comme   de  créer   des 


associations,  des  (l'in  ri'S 


de    hienlaisauce   et  de  charité,    jiour 


lenr  venir  en  aiùe.  pour  les    moi'aliser.  pour    rendre    leur  sort 


moins  dur. 

l'onr  atliMudre  c(!  résultai,  il  laul  (|iie  les  prêtres  aient  un 
grand  esprit  de  sacrilice.  un  /.eli'  (|iii  soit  accompajjné  de  discré- 
tion, de  rei'litude  e!  de  pureté,  un  profond  respect  el  une 
obéissance  parfaite  à  leurs  supérieurs  hiérarchi.iues.  au 
Vicaire  île  Jésns-Clirisf  d'abord,  puis  aux  évêques  qui  sont 
les  s\iccesseiirs  des  apôtres. 

Il 


.\  l'occasion  du  mois  d'octobre.  Notre  Saint  Père  le  Pape 
Léon  Xni,  a  voulu,  encore  cette  aimée,  rendre  son  hmnma^e 
accoutumé  à  la  Très  Sainte  Vierj-v  du  Rosaire. 

Pour  eucoura;/er  la  piété  des  lidéles  envers  l'auguste  Mère 
de  Dieu  et  augmenter  en  eu.\  la  confiance  qu'ils  doivent  avoir 
en  elle.  Sa  Sainteté  a  donné  l'ordre  de  préparer  une  liste  com- 
plète des  indulgences  dont  les  Souverains  Pontifes  ont  i-omblé 
les  confréries  du  Saint  Rosaire  et  les  lidèles  (lui  le  recitent. 

Son  Emmence  le  Cardinal  Golti  a  adresse  à  tous  les  Evêqvies 
du  monde  calliuliijue   une  lettre  pour   îeui'  communiquer  ce 


—    105 


r" 


t;ilo;::no.    iiclii>    trt'sor  mis  ;'i  |;i    (lispasilidii    des    fifléles    j 


»)U|- 


"litciiir  la   iéiiiissi(»ii  drs  iiciiics   diii's  à   U-iirs  pécliés   et    pour 
«uiil.iL'cr  les  ;aiii's  du  purgatoire. 


( 


,1'     UM'iC 


d.'     1 


I   iiuiiiillci'iici'   des  Soincraiiis    l'oiiliics.    ('"esl 


iiolrt'  devoir  de   veiller  à 


l'e   (lUc 


fidM 


es  le  comiMissenl  et 


r.ippréoieiil  ù  s;i  juste  v;deui'.  .l'ai  eoiiHaiici'  i|iii>  \,)us  uiettrez 


■iOi''Meiiseilieul  à  hi'ojil  crlle 


necasiou  de  ( 


le\('l 


iilHier  la  (  < 


'votioii 


viili'e  peuple  euveis  le  Saiut  Rosaii'e.    d'e\ci|cr  |)lus  efficace- 
ment t(uiles  vus  ouailles  à  conserver  a\cc  zèle  e|  picte  la    prati- 


ijue  de  le  récilei'  au  sein  di'  leur  l'auiille.    I 


U'iez- 


les  a  douuer 


Iciii'siionisaux  l'ouirerie 


'I  faites  (ju'elles  soieiil  fidèles  à  con- 
le.  suivant  l'iiivita- 


sacicr  le  mois  d'octobre  à  la  HiMue  du  Rnsai 
lion  pi'essante  du  Saiiit-Pèi'c. 

Cl'  eoiii'oiirs  de  prièivs  ailressées  à  la  Très  Sainte  Vierge  l'itt- 
neroul  à  jtitei'  sur  lujus  les   regards  de  sa  tendresse  nialer- 


rh 


celle  et  à  obtenir  i)our   l'E.ulise  le  triomphe  sur  ses   ennemis  et 
poni'  nous  le  re^ue  de  son  Divin  Fils  sur  nos  cnuirs. 

•cevrez   jiar   l'en! remise    de   Monsieur    le    Secrétaire 
lievèclie  le  cataio-juc  imprimé  des   indulgiMices  du  Saint 
riosaire.    Ayez   soin   de  le  l'aire   pénétrer  dans   les  lamilles  de 

l's  les  personnes  ([ui    les  composent 


Vous 
■  Tan 


li'c  paroisse  afin  iiue  Ion 


ne 


nssent  pas  perdre  un  Irésiu'  si  riche  de  privilè; 


res 


ttachés 
comt 


aux  o-nvres  de  piété  Journalières  ({u'elles   peuvent   accomplir 

-^aiis  nuire  eu  rien  à  leurs  intérêts  domesticiues.  Il  serait  bon 

'lue  chaiine  fidèle  possédât  cette  liste  d'indulgences  dans  son 

■c  ordinaire  de  piété  pour  pouvoir  la  consulter  an 

désire  (jue  MM.  les  Curés  se  fassent  un  devoir  d'an 


iivi 


besoin 
noncer 


et 
an 


iiroiie  ( 


lu  diinanch(>  les  iirincipales  indulgences  du  Rosaire  qui 
peuvent  èlre  gagnées  j»endant  la  semaine  afin  de  stimuler  le 
zèle  de  leurs  paroissiens  à  profiter  de  ces  faveurs  apostoliques. 


III 


l-es  jeunes  prèti'es,  ([iii  n'ont  pas  encore  subi  les  quatre 
examens  annuels  exigés  par  nos  Conciles  de  Québec,  devront  se 
lireparer  pour  l'année  prochaine  sur  les  matières  suivantes  ; 

Ku  théologii.  dogmatique  :  />•  f/ralia. 


—   lOfi  — 


Kn  tlicolo-ir  iii()i';ili' :   !)rjiisiiliii  '1  ji 


ni. 


,11    il  l'dll     |i|||i1H 


\\>(' 


Itrliili 


Hi-rlrsi;r  ri  stitliis  culhi 


!,!'>  <ii|ri>  (lr>  deux  st'niions  siToiil  : 

I"   l.'hntKdnth'r  Cnncrijlidii  ilr  tu  Sunilc    \  i'  rijr. 


La  iiiurlijlcaii 


(III. 


IV 


C'('^t  mon  (ItîVdirdp  vous  i'a[i|ielrr  tjiir  par  un  di'civl  de  la 
S.  C.  (les  Indiilgencfs,  en  date  du  2()  mai  |S',»s,  il  est  slrictnn.Mil 
dt'rciidu  de  laiss(M'  ciirnlcr  iiàrmi  lis  lididcs  des  t'ruillrs  impi'i 
méfsconlciiant  des  pi-ii'rcs  qu'on  [iréU'n(h'nriclii»'sirindnlj;i'n(H!s. 

saus  que  ces  fouilles  aient  él<é  revues  el  aient  iveu  rappruba- 
lion  de  l'Ordinaire.  La  lionne  foi  des  fidèles  est  souvent  exploitée 
el  ti'ompée  par  des  colporteurs  ([u'il  est  imiiortant  d'arrêter 
lerce  illicite.  Le  seul  l'ail  (|u'uue  prii're  portant 
rimpin.ialur  de  l'Ordinaire 
fidi 


dans  leui'  eoiun 


nduluence   n'i-st    lias    revèhu^  d 


SI 


iflit  pour  que  vous  en  iulerdisie/,  la  vente  parmi  vos  lideli 


Agrée/.  Iiiru  cliiTs  ( 
dévnueiui'iil  eu  N.  S. 


iillalioi  .'ileur: 


a»nranei'  lii-   mon  enlie 


l.oi'is  N\/.Anii;.   .\iii:iii:\  r.t.ui':  m:  (,)i  y,m:<. 


107 


LETTKE    ENCYCLIQUE 

l)K   S.  S.    LE    l'AI'K     LKOX     XIII 


Ai;x  aiu:hkviîqi;k«,  Kvi>yiKs  irr  ai;  ci.kiu.k  dk  ihanck 


I  nos    Vénérahles   Frères  les  .\rchev>-ques.  Eoèques  c(  au  Clergé  >le 
France. 


1(111    l'IllH' 


Vôiiénililf'w  Fièros, 

Trt's  clicrs  Fils. 

l).'l.uis  !..  jour  ,„,  Nons  ;.voms  .H..  él-.v,s  ■,  hn-l.ain.  nonti- 
li-ale.  la  iM-ance  a  éré  .-onstamimMit  l'objot  (!.■  Notn-  solli.-itudo 
'■'  lie  Notre  am-ction  tout.'  particuliriv.  CVst  chez  ,.11».  ,.„  ,.i}-,.t 
'!>'<',  dans  le  cours  dos  siècles,  inii  par  les  inso.ulables  .less.M.is 
Jlo  sa  Liséncorde  sur  le  monde.  Di,.„  a  clmisi  de  prélérenee  1..^ 
Iiom.ne.- aposloliques  destinés  à  prêcher  la  vraie  UA  jusMn'an.x 
'onhns  ,ln  globe,  et  ù  porter  la  huuière  d.-  l'Evan-ile  aux 
nations  encore  plongées  dans  les  ténèbres  du  paganisme  II  l'a 
predestmée  à  être  le  défenseur  de  son  Eglise  et  l'instrument  de 
M's  grandes  œuvres  :  Gesta  Dri /wr  Franros. 

Aunesi  haute  mission  correspondent  évidemment  de  nom- 
breux et  graves  devoirs.  Désireux,  comme  Nos  prédécesseurs,  de 
voir  la  France  accomplir  f.dèlenient  le  ^dorieux  mandat  dont  elle 
a  été  chargée,  Nous  lui  avons  plusieurs  fois  déjà,  durant  Notre 
long  Pontificat,  adressé  Nos  conseils,  Nos  encouragements. 
No«  exhortations.    Nous  l'avons  f..it  to.t  .pécialomcnt  dans 


los 

Notro  Leltif  Kncycli.|iii'  du  S  l.'vii.r  IKHi,  Nobilinsimu  (lallorum 
(jens.vi  (l.'iiis  Notre  l,rtliv  du  1(1  t'evricr  l«9-J.  publié»'  flans 
i'idiûini'  di'  l;i  Imiukt  rt  i|ni  ntuiuirucc  [i;ir  ces  mots  :  Av  milieu 
des  suUicitiidcs.  Nos  iiiiiulfs  uu  sont  p.is  dcuiniivcs  iulrii- 
clucuscs,  cl  Nous  siivous  jii'ir  vous,  VéuéiaMcs  Fri'ivs,  (lu'uuc 
grande  partie  du  peuple  fraurais  tient  toujours  eu  liouneur  lu 
foi  de  ses  ancêtres  et  iem|ilil  avec  lidélité  les  devoirs  ([u'elle 
impose,  rj'autre  part,  Nous  ne  saurions  i.L'norer  ([ue  les  enne- 
mis de  C(!tlt!  loi  sainte  ne  sont  pas  deuieurés  inactils,  <"!  (|u'ils 
sont  parvenus  à  bannir  tout  principe  de  relij^ion  d'un  ;:raud 
nombre  de  familles,  (lui,  par  suite,  vivent  dans  une  lauieiitahle 
ignorance  delà  vérité  révélée  etdans  une  coiuplide  indiil'éi'ence 
pour  tout  ce  qui  touclu'  à  leurs  iuti'rèls  spirituels  elau  salut  de 
leurs  âmes. 

Si  donc,  et  à  bon  droit.  Nous  félicitons  la  F-ance  d'être  pour 
les  nations  infidèles  un  loyer  d'apostolat,  Nous  devons  encou 
rager  aussi  les  etlorts  de  ceux  de  ses  tils  qui.  enrôlés  dans  le 
sacerdoce  de  Jésus-Clirist,  travaillent  à  évanjréliser  leurs  com- 
patriotes, à  les  prémunir  contre  renvaliiss!.<ment  du  natura- 
lisme et  de  l'incrédulité,  avec  leurs  i'uuestes  et  inévitables 
conséquences.  Ajtpelés  [v.ir  la  volonté  de  Dieu  àètre  les  liauveurs 
du  monde,  les  jjrèlres  doivent  toujours,  et  avant  tout,  se  rap- 
peler qu'ils  sont,  de  i>ar  riuslituli(jn  même  de  Jésus-Christ,  «le 
sel  de  la  terre»,  (l)  d'où  saint  Paul,  écrivant  à  sou  disciple 
Timolhee,  conclut  avec  l'aisoî  .qu'ils  doivent  être  l'exemple 
des  fidèles  dans  leurs  paroles  et  dans  leurs  rapports  avec  le 
prochain,  par  leur  charité,  leur  foi  et  leur  pureté  (i))). 

Qu'il  en  soit  ainsi  du  clergé  de  France,  pris  dans  son  ensemble, 
ce  Nous  est  toujours,  Venéiabi(>s  Frères,  une  faraude  conso- 
lation de  l'apprendre,  soit  par  les  relations  quadriennales  que 
vous  Nous  envoyez  sur  l'état  de  vos  diocèses,  conformément  à 
la  Constitution  de  Sixte-Quint;  soit  par  les  conmiunications 
orales  que  Nous  recevons  île  vous,  lorsijue  Nous  avons  la  joie 
de  Nous  entretenir  avec  vous  et  de  recevoir  vos  confidences. 
Oui,  la  dignité  de  la  vie,  l'ardeur  de  la  foi,  l'esprit  de  dévoue- 
ment et  de  sacrifice,  l'élan  et  la  générosité  du  zèle,  la  charité 


(l^  Matth,,  v,  i.'î. 
(2)  I  Tim.,  IV,  12. 


I()!l 


•-f 


ii)('[iiiisiililc  nn l'is  le  prochain,  réiiorgit'  dans  tdutos  les  nobles 
rf  tVcitndi's  ciilici.iisi's  i|iii  ont  pour  Imtla  Kl<»in;  do  Dieu,  le 
-aliitd.'s  ilni.'s.  le  lionlieur  de  la  patrir  ;  ttd les  sont  les  tradi- 
tmiiiicllrs  ri  précieuses  (|nalih's  du  clrrné  IVanrais,  anxiimdles 
Nous  sommes  henreii\  de  |ioiivnii>  ivndiv  ici  un  public  et 
|iat('riiel  témoij;naj:e. 

'rniitefois,  en  raison  même  de  la  leiidiv  .•(.  profonde  afTection 
i|iir  N(nis  lui  jiorrons.  tout  à  la  lois  pour  salislaire  an  devoir 
(le  Notre  ministère  aposloli(|in\  et  pour  ri'poiidri-  à  Notre  vif 
desiidele  voir  demeurer  tonj(>nr>àla  liaulcur  de  sa  grande 
mission,  Nous  avons  résolu.  Vénérahl.'s  JMvr.'s,  de  traiter  dans 
l;i  piési'nte  Lettre  (|Mel(|iies  points  (|nc  les  l'ireonstances 
actnell,  s  ivcommandent  d."  |;i  |;i,;on  la  pins  mstantt"  à  la  con- 
si'ieneieiise  attention  des  iirenners  pasteurs  de  TEf-dise  de  France 
et  des  prèti'i's  ipù  ti'availlent  sons  leur  anfoi'ité. 

(lest  d'ahoi'd  (diose  évidente  (|ne,  pins  nn  oflice  est  relevé, 
'omplexe,  dillicile,  pins  lon,!.Mie  et  pins  soignée  doit  ÙUv.  la  pré- 
ji'iialion  de  ceux  i|iii  sont  appelés  aie  rem|»lir.  Or,  existe-t-il 
sur  1,1  terre  une  dionii,.  pins  limite  ([ne  celle  du  sacerdoce  et 
im  ininistèiv  imposant  une  plus  lourde  responsabilité,  (jue  celui 
ijiii  a  ]ioiir  (dtjei  la  sanctitication  de  tons  les  actes  libres  de 
riionune?  N'est-ce  pas  du  -onvernement  des  fîmes  que  les 
l'éres  ontdit.  avec  raison,  (|ne  c'est  .d'art  des  arts» ,  c'est-à- 
diri-  le  pins  in)portant  et  b  plus  délicat  de  tous  les  labeurs 
.nixijiiels  un  bonumï  puisse  être  appliqué  an  profil  de  ses 
scMililables,  ars  urtinni  injimcn  aiiimarurn  {])'!  Rien  donc  ne 
ilevra  être  néplij.;é  pour  liréjiarer  à  remplir  dignement  et  fru- 
ctueusement une  telle  mission,  ceux  qu'une  vocation  divine  y 
appelle. 

*  vaut  tonte  chose,  il  convii'ut  de  discerner,  parmi  les  jeunes 
•'iilants,  ceux  en  qui  le  Tiès  Haut  a  déposé  le  germe  d'une 
semblable  vocation.  Nous  savons  que,  dans  un  certain  nombre 
•le  diocèses  de  France,  grâce  ù  vos  sages  recommandations,  les 
prêtres  des  paroisses,  surtout  dans  les  campagnes,  s'appliquent, 
iivec  un  zèle  et  une  abnégation  que  Nous  ne  saurions  trop  louer, 
a  conuïiencer  enx-rnêmes  l.>s  éindes  élémentaires  des  enfants 


(1'   s.  Gli'g.,   .\|.    Ub.   l{e.(f,tln    Pasf.,  \i.  !.   c.   I, 


110  — 


flaiJii  U'S(j\i('l»  il»  ont  rmifircuif  <l<'8  dinposilioii»  sôrio uses  à  lii 
piété  et  des  iipliliKlfs  iiii  rrav.iil  intcllfcttifl.  Lcx  ('colcs  presby 
trralcs  sont  ainsi  cmiiiin'  !•'  ,»rt'iiii(';'  de^ré  de  cclU'  érhellc 
asftMidaiitf  (|ui,  dahoiil  par  li's  Pftils.  puis  par  le»  Grands 
Séiiiinain's,  fera  iiioiUer  jnsijirau  sacerdoce  le»Jeune8  gens 
aii.\(|nels  le  Sauveur  a  répète  1  ai»pel  adressé  à  Piene  et  à  André, 
à  Jean  et  à  Jacques:  ..  Laisse/  vos  lijets  ;  suivez-uitii  ;  je  veux 
l'aire  de  vous  des  pêcheurs  d'iionunes  (1).» 

Quant  aux  Polit»  Séminaires,  cette  très  salutaire  mstilutioii 
a  été  souvent  et  justeuieul  comparée  à  ces  [(épinières  où  sont 
mises  à  part  les  plantes  ipii  réclament  des  soins  plus  spéciaux 
et  plus  assidus,  nioyennaul  lesquels,  seuls,  elles  [leuvent  porter 
des  fruits  et  dédommajit'r  de  leuis  peines  ceux  ((ui  s'appliquent 
a  les  cultiver.  Nous  renouvelons,  à  cet  é^ard,  la  recomnian 
dation  (pie.  dans  son  Ki;cvcli(|ue  du  H  décendtre  18'»i),  Notre 
prédécesseur.  IMe  IX.  adressait  aux  évèciues.  KUe  se  réféi-ait 
elle-même  à  une  des  plus  importantes  décisions  des  Pères  du 
saint  Concile  di'  Trente.  C'est  la  ^iloire  de  l'Ejilise  de  France, 
dans  le  siècle  présent,  i\\'[\  avoir  tenu  le  plus  jirand  compte. 
IMiisipril  u'i'st  pas  mi  seul  des  ',)i  diocèses  dont  elle  se  compose 
(|ui  ne  soit  doté  d'un  ou  de  plusieurs  FVlils  Séminaires. 

Nous  savuus.  Véuéral)l(>s  Fi'ères.  de  (pielles  sollicitudes  vous 
entourez  ces  instilutiniis  si  |uslenienl  chères  à  voire  zèle  pas- 
toral, el  Nous  vous  eu  lèliciliiiis.  Les  [irètres  (jui,  sous  votre 
haute  direcliou,  travaillent  à  la  lormalion  de  la  jeunesse  appe- 
lée à  s'enrôler  idiis  lard  dans  les  raufjs  de  la  milice  sacerdotale, 
ne  sauraient  trop  sotiveul  méditer  devant  Dieu  l'imporlance 
exceplionuelle  de  la  niissiuu  (|ue  vous  leur  confiez.  Il  ne  s'agit 
pas  pour  eux,  connue  jiour  le  commun  des  maîtres,  d'enseigner 
simplement  à  ces  enl'auls  les  éléments  des  letlnis  et  des  sciences 
humaines.  (>•  n'est  là  (|ue  la  moindre  partie  de  leur  fikhe.  Il 
l'aul  ipie  leur  attention,  leur  zèle,  leur  dévouement  soient  sans 
cesse  en  éveil  elen  action,  d'une  pari,  pour  étudier  continuelle- 
menl  sous  le  rejjard  el  dans  la  lumière  de  Dieu  les  Ames  de» 
enfants  el  les  indices  significatifs  de  leur  vocation  au  service 
desaulels;  de  l'autre,  pour  aider  l'inexpérience  et  la  faiblesse 
de  leurs  jeunes  disciples,  ù  protéger  la  grâce  si  précieuse  de 

(J)  MhUI).,  IV,  19. 


-   III 


il' 


fi 


l'a|i[i('l  .liMii    contre  loiitos  !.•},   mlliit'iitt's    funcHte»,    «oil   di 


(U'iiors.   sdtt  (lu  (ledfiiis. 

Iiuiiilit 

Alln 


imldftnr  à    rt'iiiplir  un   iiiinistèrc 

f.  liilioricii.x.  délirai.  i|iii  o\i<:f  mu iistaiito  alm«'>j:alioii, 

(11-  sniitciiir  li'ur  rniirauc  dans  rannii!j)|jssi'iiu'nt.  dt-  U-ms 


dfvoii's,  ils  iitimiit  s(tiii   di<  li'  letremiior  aux   »oura?s  les  pi 


piin 


de    i 


IIH 


prit  d.'  loi.  Ils  in'  perdront  jamais  de  vue  iju'ils 
n'ont  [Kl. Ml  à  préparer  pour  des  l'onctious  teirestres.  si  |éj;i. 
finies  et  lionorahles  soient-elles,  les  entants  dont  ils  l'ornienl 
rintellificnee,  le  eunir.  le  raraett're.  [/Kj-lise  les  leur  confie 
pour  (ju'ils  devienueni  rapaltle^  un  jour  d'être  des  prêtre», 
c'est  ù-dire  des  missionnaires  de  rKvaujiile.  des  continuateurs 


de  l'uMivre  de  .lésus-Clinst.  des  distributeurs  d 


e  sa  jjiAce  et  de 
surnatnrello.  se 


esseurs   et 


myer  au 


ses  sacrements.  Que  cette  considération,  toute 
u'èle  incessamment  à    leur    double    action   de    prol 

Il  .'diiciiieurs,  et    soit    ci ne  ce  levain  (|u'il  faut  mél  ...^  

meilleur  tronienl,  suivaiil   la   parabole   évangéliiiue,    pour  les 
tiansi'ormer  eu  un  pain  savoureux  et  substantiel  |h. 

Si  la  préoccupation  cdustaule  d'um'  |)remièret't  indispensable 


iormalion  à  l'esprit  et  au.v  vertus  du 


icerdoce  doit  inspirer  le 


de   vos   Petits    Séminaires  dans  leurs  relations    a 


vec 


ns 


maitre 

leurs  élèves,  c'est  à  cette  même  idée  priui-ipale  et  directrice  que 

se  rapporteront   le  plan  des  études  et   Uuite  l'éronomie  de  la 

dise 

une  certaine  mesure,  vous  êtes  obligés  de  compter  avec  b-s 
pi'Ofirammes  de  l'Ktal  et  les  conditions  mises  par  lui  à  l'obten- 
tion des  grades  universitaires.  i>uis(|ue.  dans  nu  certain  nombre 
•le  cas,  ces  •■rades  sont  exij>és  des  prêtres  employés  soit  à  la 


ipbne.    Nous  u'i-inoious  pas,  Vénérables  Frères,  (jue,  da 


direction  des  eollèfi(*s 
et  des  (longréfiatiou! 


libres  placés  s<uis  la  tutelle  des  évêques 
religieuses,   soit  à  l'enseifjnement  supé- 


rieur dans  les  Facultés  catlioliques  (|ue   vous  avez  si  louabl 
ment  fondées.  Il  est.  d'aill 


eurs,  d'un   intéi'êl 


maintenii'  l'influence  du   cleryé 
dans  ses  ranas 


souveram,    pour 


sur  la    société,  (|u"il    compte 
un  assez  ^nand  nombre  de  prêtres  ne  le  cédant 

itation 


'Ml  rien  i>our  la  science,  dont  les  grades  sont   la  const..„ 
officiolle,  aux  maîtres  que  l'Etat  forme  pour  ses  lycées  et 


Universités. 


l)  Mattli.,  xni,  w. 


ses 


,;^ 


:?i 


tXé 


—    112      - 

Toiilolois.  ft  après  avdii'  iail  àct'lli-  t'xi^'tMice  des  iirograinnics 
la  part  (j n'imposent  It-s  circonslaïK't's.  il  faut  (jue  les  études 
df'S  aspirants  au  sacciTlooe  denu'urt'nl  fidèles  aux  méthodes 
traditionnelles  des  siècles  passés.  Ce  sont  elles  ijui  ont  formé 
les  hommes  éminents  dont  l'Ei^iise  de  Franco  est  fière  àsi  juste 
titre,  les  Pétau,  les  Thomassin,  les  Mahillon  et  tant  d'autres, 
sans  parler  de  votre  liossuet.  appelé  l'aiffle  de  Meaux,  parce 
([ue,  soit  i)ai'  lelévalion  des  pensées,  soit  par  la  noblesse  du 
lanj^age.  son  génie  plane  dans  les  plus  sublimes  régions  de  la 
science  et  de  l'éloquence  chrétienne.  Or,  c'est  l'étude  des  belles- 
lettres  ([ui  a  [)uissamnient  aidé  ees  hommes  à  devenir  di-  très 
vaillants  et  utiles  ouvriers  au  s(>rvice  de  l'P^glise.  et  les  a 
rendus  capables  de  com[)i»ser  des  ouvrages  vraiment  dignes  de 
passer  à  la  postérité  et  (]ui  contrib\ieut  encore  de  nos  jours  à  la 
défense  et  à  la  dilfusion  de  la  vérité  révélée.  En  effet,  c'est  1(! 
propre  des  belles-lettres,  quand  elles  sont  enseignées  par  des 
maîtres  chrétiens  et  habiles,  de  développer  rapidement  dans 
l'âme  des  jeunes  gcMis  tous  les  germes  de  vie  intellectuelle  el 
morale,  en  même  temps  qu'elles  contribuent  à  donner  au 
jugement  do  la  rectitude  et  de  l'ampleiir,  et  au  langage,  de 
l'élégance  et  d»;  la  distinction. 

Cett(!  considération  ac([uiert  une  importance  spéciale  quand 
il  s'agit  des  littératures  grecijue  et  latine,  dépositaires  des 
chefs-d'œuvre  de  science  sacréi'  ([ue  l'Eglise  compt»;  à  bon  droit 
parmi  ses  i)lus  précieux  trésors.  Il  y  a  un  demi-siècle,  pendant 
cette  période  trop  courte  de  véritable  liberté,  d\iranl  laquelli; 
les  évoques  de  France  pouvaient  se  réunir  et  concerter  les 
mesures  (juils  estimaient  les  plus  propres  à  favoriser  les 
progrès  de  la  religion  et,  du  même  coup,  les  plus  profitables  à 
la  paix  publi(iue,  plusieurs  de  vos  Conciles  provinciaux,  Vénc- 
rables  Frères,  reconunandèrent  de  la  fa(;on  la  plus  expresse  la 
culture  de  la  langue  et  de  la  litérature  latines.  Vos  collègues 
d'alors  déploraient  déjà  que,  dans  votre  pays,  la  connaissance 
du  latin  tendît  à  décroître  (t). 


(1)  PoiTo  lingimiu  latiiiain  apud  nos  olwolu.veif  lu'u  i|Ui.«miuiii  u.st  qui  nesciat, 
et  viri  jirudentes  coïKiiionnitur.  Discitur  tardissiine,  celeniine  t^idisoitulY//lV^ 
Synud.  Pat  mm  Coin-,  /'ari^,  ml  rit  r'no.s  it  Jiihh",  an.  1819,  in  Collcotio  Lacensis, 
t.  IV,  col.  «6), 


lin 


Si,  depuis  plusipiirs  annoos,  If^s  inéthorles  pédagogiques  on 
vigueur  rlans  les  ntablissnmonts  de  l'Etal  réduisent  progressi- 
vcnii'iit  l'étude  de  la  langue  latine,  et  suppriment  des  exercices 
de  [irose  et  de  poésie  que  nos  devanciers  estimaient  à  bon  droit 
devoir  tenir  une  grande  place  dans  les  classes  des  collèges,  les 
Petits  Séminaires  se  mettront  eu  garde  contre  ces  innovations 
inspirées  par  des  préoccupations  utilitair(>s,  et  qui  tournent  au 
détriincDi  de  la   solide  formation  de  rt>s{iril.  A  ces  anciennes 
méthodes,  tant  de  fois  justifiées    jiar  leurs    résultats,    Nous 
appliquerions  volontiers  le  mot  de  saint  Paul  à  son  disciple 
Timolhée,  et,  avec  l'Apôtre.   Nous   vous    dirions.   Vénérables 
Frères:  «Gardez-en    le  dépôt  (I)»  avec  un  soin  jaloux.  Si  un 
jour,  ce  (]ua  Dieu  ne  plaise,  elles  devaient  disparaître  complè- 
tement des  autres  écoles  publiques,  que  vos  Petits  Séminaires 
et  collèges  libres  les  gardent  avec  une  intelligente  et  patrio- 
tique sollicitude.  Vous  imiterez  amsi  les  prêtres  de  Jérusalem 
qui,  voulant  soustraire  à  de  barbares  envahisseurs  le  feu  sacré 
du  Temple,  le  cachèrent  de  manière  à  pouvoir  le  retrouver  et  à 
lui  rendre  toute  sa  splendeur,  quand  les  mauvais  jours  seraient 
passés  (2). 

Une  fois  en  possession  de  la  langue  latine,  qui  est  comme  la 
clef  de  la  science  sacrée,  (>t  les  facultés  de  l'esprit  sufTisamment 
développées  par  l'étude  des  belles-lettres,  les  jeunes  gens  qui  se 
destinent  au  sacerdoce  passent  du  Petit  au  Grand  Séminaire, 
ils  s'y  prépareront,  par  la  piété  et  l'exercice  des  vertus  cléricales, 
à  la  réception  des  saints  Ordres,  en  même  temps  qu'ils  s'y 
livreront  à  l'étude  de  la  philosophie  et  de  la  tl    ologie. 

Nous  le  disions  dans  Notre  Encyclique  /Eterni  Patris,  dont 
Nous  recommandons  de  nouveau  la  lecture  attentive  à  vos 
séminaristes  et  à  leurs  maîtres,  et  Nous  le  disions  en  Nous 
.ippuyant  sur  l'autorité  de  saint  Paul:  c'est  par  les  vaines  sub- 
tilités de  la  mauvaise  philosophie,/)^/-  philosophiam  et  inanem 
fnllacwm  (15),  (|ue  l'esprit  des  fidèles  se  laisse  le  plus  souvent 
tromi)er,  et  (jue  la  pureté  de  la  foi  se  corrompt  parmi  les  hom- 
mes. Nous  ajoutions,  et  les  événements  accomplis  depuis  vingt 

(1)1  Tiiu.,  VI,  20. 
2)IIMach,,  I  li),  22. 
i:?)  Coll.  If.  s. 


i<S- 


.51 


—  114    - 

;ins  ont  Mon  Irislomeiit  loiiririno  h's  itifloxions  t'I  les  appré- 
hensions que  Nous  exprimions  alors:  uSi  l'on  l'ait  attention 
aux  con<iitions  critiques  du  temps  où  nous  vivnns,  si  l'on 
embrasse  parla  pensée  l'état  fies  all'aires  tant  publiques  que 
privées,  on  découvrira  sans  peine  que  la  cause  des  maux  qui 
nous  oppriment,  comme  de  ceux  qui  nous  menacent,  consiste 
en  ceci  :  que  des  (ppiuious  erronées  sur  toutes  choses,  divines  et 
humaini's,  fies  l'coles  des  philosophes  se  sont  peu  à  peu  ffUssées 
dans  tons  les  rangs  de  la  société  et  sont  arrivées  à  se  faire 
accepter   d'un  grand  nombre  d 'esprits (I).  » 

Nous  réprouvons  de  nouveau  ces  docti'ines  (jui  n'ont  de  la 
vraie  philosophie  que  le  nom,  et  (jui,  ébranlant  la  base  même 
du  savoir  humain,  conduisent  logiijuement  au  scepticisme  uni- 
versel et  à  l'irréligion.  Ce  nous  est  une  profonde  douleur  d'ap- 
prendre (]ue,  depuis  (jnelques  années,  des  catholiques  ont  cru 
pouvoir  se  mettre  à  la  remorque  d'une  philosophie  ([ui,  sous  le 
spécieux  prétexte  d'anVanchir  la  raison  humaine  de  louti;  idée 
préconçue  et  de  toute  illusion,  lui  dénie  le  droit  de  rien  affir- 
mer a»i  delà  de  ses  propres  opérations,  sacrifiant  ainsi  à  un 
subjectivisme  radical  toutes  les  certitiules  que  la  métaphysique 
traditionnelle,  consacrée  par  l'autorité  des  plus  vigoureux 
esprits,  donnait  comme  nécessaires  cl  iuébraidables  fondements 
à  la  démonstration  de  l'existence  de  Dieu,  dt;  la  spiritualité  et 
de  l'immortalité  de  l'âme,  et'de  la  réaUté  objective  du  monde 
extérieur.  Il  est  profondément  regrettablt>  que  ce  scepticisme 
doctrinal,  d'importation  étraiigt'r(>  et  d'origine  protestante,  ait 
pu  être  accueilli  avec  tant  de  faveur  dans  un  pays  justement 
célèbre  par  son  amour  pour  la  clarté  des  idées  et  pour  celle  in 
langage.  Nous  savons,  Vénérables  Frères,  à  quel  point  vous 
partagez  là-dessus  Nos  justes  préoccupations,  et  Nous  comp- 
tons que  vous  redoublerez  de  sollicitude  et  de  vigilance  pour 
écarter  de  renseignement  de  vos  Séminaires  cette  fallacieuse 
et  dangereuse  philosophie,  mettant  plus  que  jamais  en  hon- 
neur les  méthodes  que  Nous  recommandions  dans  Notre  Ency- 
clique précitée  du  i  août  1870. 

Moins  que  jamais,  à  notre  épo(jue,  les  élèves  de  vos  Petits  et 
de  vos  Grands  Séminaires  ne  sauraient  demeurer  étrangers  à 


(1)  EneypliquH  :  .Ktiuni  Pat  ris. 


115  — 


rctiido  (les  sciences  pliysi(iii.'s  et  naturelles.  Il  convient  donc 
qu'ils  y  soient  api»liqués,  mais  avec  mesure  el  <lans  de  sa^'cs 
].nii)ortions.  Il  n'est  donc  nullement  nécessaire  que,  dans  les 
(011  l's  de  sciences,  annexés  à  l'étude  de  la  philosophie,  les  pro- 
Icsseurs  se  croient  ohligés  d'exposer  eu  détail  les  api'dicatioiis 
presque  innombrables  des  sciences  physiques  et  nalundles  aux 
diverses  branches  d(>  l'industrie  humaine.  Il  suffît  que  leurs 
élèvi's  en  coiiiiaisseiit  avec  précision  les  grands  principes  el  les 
concliisious  soiuiuaires,  aliu  d'être  eu  état  de  résoudre  les 
objections  que  les  incrédules  tirent  de  ces  sciences  contre  les 
euseJLiiieiiieuts  de  la  révélation. 

l'ar-dessus  tout,  il  imi»orte  que,  duiaul  deux  ans  au  moins, 
les  élèves  de  vos  Grands  Séminaires  étudient  avec  un  soin' 
assidu  la  pliilosiq)liie  vaUonndk-^  laijuelle,  disait  un  savant  Béné- 
dictin, riionneur  de  sou  Ordre  et  de  la  France,  D.  Mabillon, 
leur  sei'a  d'un  si  >:raiid  secours,  non  seulement  jtour  leur 
aiipreiidreà  bien  raisonner  et  à  i)orter  de  justes  jugements, 
mais  pour  les  mettre  à  même  de  défendre  la  loi  orthodoxe  con- 
tre les  jirgumeiits  captieux  ei  souvent  sophistiques  des  adver- 
saires 1 1). 

Vieuneul  ensuite  les  sciences  sacrées  iiroiiremenl  dites,  à 
savoir  la  The(dogie  doguiatiriue  et  la  Thécdogie  morale, 
l'Kcrilnie  Sainte,  l'ilistoiiv  ecclésiasti(|ue  el  le  Droit  Canon.  Ce 
sont  là  les  sciences  propres  au  prêtre.  lieu  reçoit  une  première 
iiiitialioii  peinlaul  sou  sei(uir  au  Grand  Sémiiiaiiv;  il  devra  eu 
IKiiiisiiivi'e  rétude  tout  le  reste  de  sa  vie. 

I-a  tlieoiogie.  c'est  la  science  des  choses  de  la  loi.  KHe  s'ali- 
mente, nous  .lit  le  [.ape  Sixte-guint,  à  ces  sources  toujours  jail- 
lissantes (|ui  soûl  les  Saintes  Ecritures,  les  décisions  des  Papes, 
les  dérrels  des  Conciles  i2). 

Appelée  positive  et  spéculative,  ou  scolasti(iue,  suivant  la  mé- 
thode ([u'oii  emploie  pour  l'étudier,  la  théologie  ne  se  horne 
pas  à  proposer  les  vérités  à  croire  ;  cdle  en  sci'ule  le  loiid 
intime,  elle  en  montre  les  l'apjiorts  avec  la  raison  humaine,  et, 
à  l'iiide  des  ressources  (lue  lui  fournit  la  vraie  philos.qihie.  ell.' 

(1)  l>t  Studiù  Mouantieix,  part.  II.  c.  ». 
Ci)  Cdiist.  ApON.  Triiimphnnti»  Jfrusaleiit. 


—  116  — 

IcK  ('\,.liqiii'.  Ips  (lin-t'lopiM-,  t'I  li's  julaplr  ,v\;icli'm(>iit  ;i  Ions  les- 
besoins  ilc  hi  délVusc  t>l  de  l;i  iiropa^ation  (!(•  la  loi.  A  l'instar 
(le  Ri-lpsécl.  à  ijui  11'  SoiiiiiiMii'  avait  donne  son  esprit  do  sa,i;(>sso, 
(l"inti>Uij.M'nc('  ot  do  si'ionco,  on  loi  conliant  la  mission  do  bâtir 
son  t.Mnplo,  le  llioolonion  -  laillo  ios  iMorros  pn'cions(;s  d(is 
divins  do-inos,  Ios  assortit  avec  art,  ot.  par  l'iMiradroniont  dans 
lo(|iiol  il  Ios  place,  on  t'ait  ri'ssorlir  l'oclal,  le  cliarnKM-t  la 
lieante   1 1 1  ■ . 

C'est  donc  avec  raison  ([O.'  le  ne'ine  Sixte-gninl  ai.pelle  r,ello 
théologie  (et  il  parle  spéciah'nuMil  ici  <le  la  lhé(do|;io  scolasti(|no  ) 
un  don  du  ciel  et  demande  qn'elle  soit  maiiitenne  dans  les  éco- 
les et  cnllivoe  avec  une  L'iande  ardonr.  comme  étant  ce  (ju'il  y 
a  do  jjlns  fructueux  [lour  l 'Kulise  (2|. 

Kst-il  besoin  d'ajouter  que  le  livre  [)ar  excelien-'e  un  les  élève»- 
pourront  étudier  avec  pins  do  profit  la  lliéolot-io  scolastifino  est 
hi  Soimnr  77(ro/of//'7!('' de  saint  Thomas  .l'Ai] nin  ?  Nous  v(nilons 
donc  (|uo  les  prol'osseiirs  aient  soin  d'en  expliquer  à  tous  leurs 
élèves  la  méthiHle,  ainsi  que  les  principaux  articles  l'olalifs  à  la 
foi  catliorKjue. 

Nous  l'econunandons  e-aleniiMit  (jne  tous  les  séminaristes 
aient  entre  les  mains  el  relisent  souvent  le  livre  d'or,  coniui 
S(nis  le  nom  de  (\ilrcliisiiir-  du  suint  Concilr  ilr  Trrnlr  nit  cali- 
chismc  rmnuin,  dédie  à  tous  les  prêtres  investis  de  la  charge 
pastorale  iCairrhisunis  ad  iiarorlms  .  Rcniart|nal)le  à  la  fois  par  la 
richesse  el  l'exaililmle  dt>  la  doctrine  el  par  l'elé-aiice  iln  style, 
ce  catéchisme  esl  un  préi'ienx  abroge  de  toute  la  théologie 
(Ingmatiqneet  nuM'ale.  Qui  le  posséderaità  fond  aurait  toujours 
à  sa  disposition  les  lessources  à  l'aide  des(|nelles  un  prôtr(> 
peut  prêcher  avec  fruit,  s'acquitter  dignement  de  l'unportanl 
ministère  de  la  confession  et  .le  la  dii'oclion  des  âmes,  et  être  en 
étal   de   réfuter  vidoriensement  les   objections  des  incrédules. 

Au  sujet  de  l'elnde  des  Saintes  Ecritnres.  Nous  appelons  do 
nouveau  votn;  attentii)n.  Vénérables  Frères,  sur  les  enseigno- 
Dients  (|ne  Nous  avons  donnés  dans  Notre   Encyclique  Provi. 


(l)  l'rctiowi  .liviiii<ioj,'niiitisgeniir..i.siii.sculpe,  liilolitcr  coapU,  a(Iori.a.saim'iit.'r 
adiici!  sploiuloiviii.  gratiam,  v.-iiu.stiUi'm.  (.V.   Vin,i.  Lir.  Commoiii/.,  <;.  2.) 
Ci)  .Ménic  Constitution.  ^ 


17 


•Il  iiii.'isiiiiiis   Ijriis  \\),   (iciiit     iKnis   (l«!sir<»iis   que   li's    iinilcsscurs 

pics,   L'ii    y    ;ij(Hit;iiil     li's 


Minii'iil     rniiii;iis>;iiin'    à    [l'iirs  liisci 


'  \lilir,ilioiis  iit'ros.iiri's.  Ils  Irs  incttronl  s[)<'(M,il(Mii('iit  i-ii  jiai'dc 
ruiitn'  (les  I(>ihI;iiic('s  im|iiit'l;iiil,('s  (|iii  ciicriihcDl  à  s'iiilroduirf! 


ans   I  iHliTiirclalioii  ili' 


iiri'\ai(Mi-.    Ml' 


Bil 


Ile,    ( 


t   ([tii,   si  {)[h' 


s   vfiiaioul   il 


anlciMK'iit  pas  a  eu  iiiiiirr  l'iiispiralioii  cl  le 
caiailcrc  siiniahiivls.  Sons  le  spcciciix  iircLcxtc  iTciilcvci' aux 
ailvci'sairi'-  de  la    par(dc  rcvclcc  l'usage  (rai';^iiiiiciil>  iiiiisciii- 


ainil    ii^ivlnlalilcs    coiili'c    raiilliciili 


Clic   c 


la     vcrai'ilc     d 


(!S 


Livres  Sain  h 


crivauis  calliolnjues  ont  eni    très    haliilo 


lie  |iiei)die  ces  ar-uiuenls  à    leur  coi)i[)lc.    Kii    vcrlu   de  celti 
cliMiii:!'  cl  périlleuse  tactique,  ils  oui  travaille,  de  liuirs  pi'opius 
iiiains,  à  laii'c  des  hrèidics   dans  les  murailles  de   la   cite   (juMls 
avaient  mission  de  déreudi'c.    Daus  Notre   Encyclique  précitée, 
ainsi  (pic  dans  un  autiv  docunieul  ri),  Ndus   avdus   fait   justitie 


CCS    dan;^ereus(!s   témérités.    Tout 


en    encourajicant    nos 


,\. 


■xc^etes  a  se  tenir  an  courant  des  proj/rés  de  la  criliqm', 
ius  avons  rci'mement  maintenu  les  princijM's  sauclionnés  l'ii 
•  cite  lualière  par  l'aiilorile  traditionnelle  des  Père>  et  di'^ 
lloncilcs.  !■[  l'cnouvelés  de  nos  joui's  par  l(j  Con'dle  ilii    N'alicau. 


■liisl(n' 


len  (1 


l'^yl 


ir^e  sera  d'autant  plus  l'orl  pinirt.nre  rtts- 


snitii-   sou    ori.i^ine    divine,   su|)érieure  à   tout   coucepl    ddrdi 
piii'cnienl   tcrresire  et   naturel,  qu'il   aui'a   ele  plus  loyal  à  ne 
iicii  dissimuler   des  e|)reuves  ipie    les  iaiites  de  ses  enlants,  et 

à  celte  Mpouse  du 


parfois  mèuic  de  ses  minisires,  oui  t'ait  subir 
C.iiiisl  dans  li'conrsdcs  sii'tdes.  Kliidiee  de  celle  façon.  l'Iiistoin 
de  l'Kulise.  à  elle  toute  s(Mile.  constitm'  une  ma;.;ni(i(i m'  ''I  ''""- 
cliiaiile  ilem.inslratiou  de  la  vérité  (;t  de  la  divinité  du  cliiistia- 

ni-mc. 

I.liisloiri'  de  l'Kjiiis,.  est  comme  un  miroir  où  resplendit  la 
vie  de  rKulise  à  travers  les  siècles.  Bien  plus  encore  ((ue  l'Iiis- 
•"""  l'ivile  cl  profane,  (die  démontre  la  souveraine  liberté  de 
l'i''ne|  son  action  providentielle  sur  la  marche  des  événements. 


.eux  I 


jui  I  étudient  ne  doivent  jauuiis  perdre  de  vu(>  qu'elle  ren- 
ierme  miensemliiede  faitsdo-inaliques,  ijiii    s'imposent  à  la  foi 


1)   18  iiovutiibre  1«*J3. 
Ci)  (ieiius   iiitt'qiiutHuiii    uuila.v   atquf   iuiiiKHliuo   liljfiiiiii  f /. 
(ruiérnl  df.i  /''/v'/vj  Afineiirs,  -.',7  noi-finhre  1S9S.  j 


f.llri'  ail  Miiiiitri 


lis 


(•) 


tir.  \ 


I   n'est    [(iTinis  à  personne  de   r<'V0(jn(!r  en  « 


lonle.  Celle 


idée    direclru'c   et   surnaturelle  (jui    in'éside  ;uix   destuiées    di 
l'flulise  est  eu  niènii'  temps  le  fl;inilteiiu  dont  lii   lumière  éclîiin 


(111    histoire,    'roiilei'nis.   el    piirce   (|ue 


l'K 


lise.    (1111    ( 


(MltUllli 


parmi  les  iKniimes  la  vie  du  Vei'be  incarne,  se  compose  (Mm 
éléinenl  divin  et  d'un  élément  humain,  (  >•  dernier  doit  ^•\vi 
expose  jiai 
au 


les  élèves  avec  une  -irande  probité.  Comme  il  est  dit 


hMv  (!(>  Joli:  «Dieu  n'a.  pas  besoin  de  nos  inensouvfsil). 


Kniiu,  |»oiir 


aciiever 


c  \'  c  I  e 


étudi 


uar 


leS(|Uelles  les 


candidats  au  sacerdoce  doivent  se  préparer  à    leur  liilur    miiii 
sl('re.   il  laut  mentionner  le  droit  caiioni(iue.  on  science  des  lois 


el  (I 


les 


la,| 


urisprudeiice  ( 


le  l'Kulise.  Cette  science   se  rattache  par 


liens  tri's  intimes  el   très  lo.uKjues  a 


celle  de   la   llléol(»,me 


diml  elle  montre  les  ap[)licatious  prali(iues  a  tout  ce  (jui  cou- 
cerne  le  •joiivernement  de  TK^ilise.  la  dispeiisatiou  des  choses 
saintes,  les  droits  el  les  devoirs  de  ses  ministres,  l'usa.uc  des 
liieiis  lemporels.  dont  elle  a  besoin  pour  raccoiuplissemeiit  de 
sa  mission.    .Sans  laVomiaissance  du  droit  c;moni(iue  (disaient 


lort  bien  les  l>t"res  d'un  de  vos  Conciles  pioviiiciauxi 


a  tlié(do- 


,tiie  e 
rai< 


;t   imparfaite,  iuci.mpli'te,  semblable  à  un  homme  ([ni   se 


iii'ive 


■l'un 


liras. 


C'est   ri'niorauce  du   droit   canon  (jui   a 


l'av(U'isé  la  naissance  et  la  dliVusiou  de  nombreuses  erreurs  sur 
les  droits  des  Poulil'es  Homaius.  sur  ceux  des  evt'-cjnes  fît  sur  la 
puissance  (lue  rK^lise  tieirl  de  sa  propre  coiislilution.  dont  elle 
jiroportioiiue  l'exercice  aux  circonstances  (•?). 

Ndus  resuiiierdiis  tout  ce  (lue  Nous  venons  de  dire  sur  vos 
P.lils  et  vos  (Irands  Séminaires  par  cette  parole  de  saint  Paul, 
(lue  Nous  recommandons  à  la  rré(iuenle  méditati(Mi  des  mai- 
livs  et  des  éli'ves  de  vos  athénées  ec(désiasti(iues:  <■  0  Timolhee, 
garde/  .'ivec  soin  le  (h''\\C)\  qm  vous  a  été  conlié.  Fnye/.  les  pro- 
fanes   nouveautés  (le    paioleset    les  obiectioiis   (|ui  se  coiivreiil 


(1)  XiiiiKiukl  Dinmiiidigf^t  vt'stio  riifiidacid  f  (Joli.,  xiii,  77). 

(2)  Tlieologicaniiii  dnctriiiariim  solidii'  scitmtia'  coii.iiiiifîi  di;bct  Siicidiuiii  (uiio 

iiuiii  ciifçiiitio siii(;<|iiii  tlii-ologia  dit  iinpi'ifwta  i>t  (iiiasi  iiuuic:i,  m-c    non 

multi  errorpsde  Romani  l'oiititicis,  l'iiisoopoium  juiilms  ac  iirii'seitini  de  jiotff-tatft 
<Hiani  Eoolcsia  .jure  proprio  cxcmiit,  pio  varicitatc  tciiiponiiii,  IVirsitaii  stiri.cut  et 
IHinlatim  iuvalescpnt  (Coiic.  pror.  Hitur.  a.  1868/ 


Ilî»  — 


ilii  l.nix  iimii  dt>  scinnct^;    l'ar  tons  ceux  ijni  mi   oui,   |;iit    pru- 
li'ssiiii)  ont  l'iiv  au  snjot  (i(!  la  foi  (I).  ., 

C'st  ;'i  vons  maint.Miant,  très  chers  Fils,  (jui,  ordonnt's  prtV 
livs.  rti's  (li'MMiMs  les  Coopéra tt'ni'S  de  vos  ôvôquos,  c'est  à  v(mis 
(|Ui-  Nons  vfinlons  adresser  li  parole.  Nous  eonnaissons.et  le 
monde  euliei' connaît  connue  Nous,  les  (jnalites  qui  vons  dis- 
liiiLjnenl,  l'.is  uni-  lionut;  œiivi'e  dont  vons  ne  soyez  on  lesinspi- 
r.ileurs  nu    les  apoires.  Dociles  aux   conseils  que  Nous  avons 

'I ''^  ''-'"^  NnU-r  Kneyclii|ne   Itmim  Norantm,   vous  allez   au 

peuple,  an\  oi-  riers,  aux  pauvi-es.  Vous  cherchez  par  tous  les 
iiKiveiis  ,'i  leur  venir  en  aide,  à  les  moraliser  et  à  rendre  leur 
SOI  I  iiiuins  ilur.  Dans  ce  hnt.  vmis  provoquez  des  réunions  et 
(1rs  C.enjiies  :  vons  Tondez  des  i)atrona«;es,  des  cercles,  des  cais- 
M>  nu.ili's,  des  bureaux  il'assislance  l't  de  placiînient  pour  les 
lr;iv;iillenrs.  Vous  vous  in.uéniez  à  introduii'e  des  rél'ormes 
il.nis  l'oi'dre  eeoiioniHiueet  sncial,  et,  pour  un  si  dillicilt>  labeur, 
\uus  n'hésitez  pas  à  l'aiiv  i|e  notables  sacrifices  de  t(Mnps  et 
'r.iiyvnl.  C'est  l'ueore  poni-  eela  ([lU'  vous  écrivez  des  livres  ou 
'les  .irlicles  dans  les  journaux  et  les  revues  périodiques.  Toutoi» 
'■'■s  elinses.  (Ml  oll(>s-iué!ues,  sonttri's  l.niahles,  et  vons  y  donnez 
(les  piviives  non  é(|uivo(|nes  de  bon  vouloir,  d'inlellij.ent  et  -'é- 
iicreux  (lev(ui.Mnent  aux  besoins  l.>s  plus  jiressants  de  la  société 
"lUti'iiqioraiue  et  des  âmes. 

Tontetois,  ti-es  ehers  Fils,  Nous  croyons  devoir  ai)pelt«r  pa- 
l'i-iiellement  voire  attention  sur  quelqui«s  principes  l'ondanu;n- 
l.tux.  aux(inels  vous  ne  manquerez  pas  de  vous  conformer,  si 
voii-  voulez  (pie  votre  action  soit  réellement  Irnctueuse  et 
li'couile. 

Souvenez-vous  avant  toute  chose  (|ue,  jmur  être  j)rofitable  au 
l'icn  et  di-ne  d'être  loué,  le  zidé  doit  être  «  accompa','né  de  dis- 
'■ieli.,n.  (le  rectitude  et  de  pureté.»  Ainsi  s'exprinu'  le  grave  et 
liidicieu.x  Thomas  a  Kempis  (2).  Avant  lui,  saint  Bernard,  la 
doue  (I,  v(,tre  pays  au  xu"  siècle,  cet  apiMre  inialigable  de  tou- 
tes les  -raniles  causes  (pii  touchaient  à  l'honneur  de  Dieu,  aux 

(I)  0  Tiinotiieo,  dei  o.sitiiin  custodi,  dcvitan.s  profaim.s  vdc'iuh  iiovitafcs  «I 
(^it"sitioiinsf,il,si  iiominiHscicntii.-,  qimiti  quidam  promittentt»,  oirea  fidetii  cxoi- 
'l'Ti'nt  (,'  Tim.,  Vf,  20-21), 

cji  '/Am  auitiianim  lan(iar.d«.-i  «st  m!  «ît  dîscrctiw.  iw-tns  nt  puni». 


'j 
•  rà'l 

•f  r 


120 


.In.ils  d.'  rKplis<',  an  l.irn  des  àiiic^.   irii\ail  pas  n 

(|llt'.    "  Sl'|l 


air  (le  la  sciciict'  i 


■t  ili-  1  rsprit  r|(>  ( 


ami    lie  (lin* 
lisccniriiu'iil    nu   ili' 


.(juc  plus  II 


■  /clc  est.  ai- 
|i>    Ct'llt'    (li^■ 

t  l'onln-  dans  rcxnrici"  dr  la  cliaiih'.  <'t  sans  la- 


(liscri'lioi),  le  /•■If  ''st  ilisiii.i»iilali|c 

d(>nt,  plus  il  t!st  iKHTSsaiiv  ([u'il  soit  acroinpa'juf  • 


n-f'linii  ([ui  iiit 

ilUfllt'    la    vertu  t'ili'-uiruic  prut  di 


M'Uir  I 


m  drfaul   r\    nu    prni 


Cllll'   (II'   ( 


li'snrdri'  (  1 1. 


Mais    la    disrrctinn    dan 


les   irnviTS    ( 


■t    dans    11'    l'Imix    di- 


moyt'iis  pour  m's  la 


iic    réussir  esl    d'aulanl   phis  iudispeiisahli 


que  les  t;'ui|is  présents  soûl,  plus  tinnliles  r\  hérisses  de. 


uni 


cul 


tes  pins  uoinl'ieuse 


Pel  acte,    lell.'    uiesui'e,    telle    prallipie  de 


/('1(!   iiounont  être   l'xeedents   en    l'ux-nieuies 


lesqiu'l 


s,    vu    les 


Cl 


rcouslanees,  ni'  piodnironl  (pie  i 


les  resi 


illats  iVwlieiix.  L<'s  piè 


très  éviteront  cet  inconvénient  et  ce  uialiienr  si.  av 


aiit  d'auir  et 


dans: 


ICtKUl.  ils  o 


lit  soin    de  se   coul'(iriiier 


\  l'oidre  elalili   e 


aux  rt'Liles  de  la  ( 


ruuion  eu 
l'olieissaiic 
disions    u.i'iui 


liscipliue.  Or,  la  discipline  ecclesiaslKiiie  exi^i' 
Ire  lis  divers  uieuihres  de  la    hiérarchie,  le  resiiecl  cl 


des  inférieurs  à   l'evar 
dans    nos    lettres 


•s  sn|)érieiir 
'arc!ievè(| 


ne    (le 


N(ni! 
'INnirs 


il.'édilicede  rK.yiise,  i 


j.  '.it  Dieu  lni-llii"'iiieest  rarchitecle.  repose 


l>!e  foudeiiieul,  d'abord  sur 


sur  nu  très  visi 

et  de  ses  succe 

seurs  des  apôtres,  i|ni  sont  les  evèq 


ut(n'ite   de   Pierii 


'iiis.  mais  aussi  sur  le 


'I,    les   succe 


nés  :  ( 


leur   voix   on    la  iiiéi'i'^''''   ' 
.lésus-Christ  lui-niènie  i-'l. 


'(|iinaiil   a  eco 


a|ii"itre 
le  U'Ue  sorte  iiu'econtiM- 
nier  ou   à    mépriser 


Kcotite/,  donc  les  paroles  adresseï 


liochc,  saint  Ipuace,  ai 


■s  par  le  -raiid  inarlyr  d'An 
.1  clerué  de  l'M.uiise  primitive:  u  Que  tous 


ohéisseiil  ù  leur  Kvè.iue  coi 

Ne  faites  en  delim's  de  votre  évèipie    ri 


unie  Jésiis-<;iirist  a  obéi  a  son 


Pi'r. 


eu  ( 


le   ce  (lui    louclu'   an 


(1)  ImiK.rtiU.ilis  si(nii(t.'ni  atis(inc  scieiitiM  est  zclus.  .  .  (,>uo  if,'itm-  «•lus  Ic.r- 
vidior  ac  vehciicntinr  spiritiis,  j.rofusi.Miiuc  cliaritas,  oo  vi<;ilaiition  ..i.us  s(!iontU 
est  <iim' /.(^Inni  suiii-iiuiat,  spirituni  tcmiKMct,  nniinct  rhaiilalcni ..  Toile  banc 
(discretioneni)  et  virtus  vitium  crit,  ipsiuiue  atlVctio  naturalis  in  |.fTtiiil)alwnem 
magis    convortctur     ..xtornni.iunKiuc    natun..    (S.      lÎF.iis.     Senn.     \  L/X     i/a 

Cant.  ,  n.    fi).  ■  •        •     r     j 

(•2)  Divinuni  (luipiic  ifdilicium,  (juod  ost  (îcolcsia,  verissinio  iiititur  m  fuiida- 
niento  conspicuo,  prinunu  (luideni  in  r.itro  et  «ucct'ssoril)Us  cjus,  pioxiiiie  iu 
apostolis  et  aiuxessoribus  eonim,  opisoopis,  quos,  qui  audit  vel  speriiit,  is  pennd« 
laïit  ac  ai  audiat  vel  sp.Tnat  Ciiristum  Pominu!!!  lA^""'.  ad  arch.  Turon). 


;itiir  /élus  lio- 
ri  ojms  s(ripntia 
.    .  Toile  hano 
pcrtiirliationeni 
1».     X  L/X     I». 


—  121  — 

•«•ivicf  (If  l'Kfilisc,  ride  inr-mi'  (iiic  NotnvSeign'Mir  n';)  l'icii  fait 
I  ic  (hiiis  une  étroite  union  avfic  son  Père,  vons,  prêtres,  ne 
lî.ites  rien  sans  votre  évèrpie.  Que  tons  les  membres  dn  eorps 
[iresbytéral  lui  soient  unis    de  inênie  que  sont  nnies  à  la  harpe 


tonte 


les  cordes  de 


II)} 


inient 


Si,  an  contraii'c,  vous  a^^issez,  (.'oninie  ])rètres.  m  dehins  de 
11'lt.e  soninissioii  et  de  eette  nnion  à  vos  évêtjues.  Nous  vons 
irpelerons  ce  (|ni'  disait  Notre  prédécesseur  Grégoire  XVI,  à 
>,ivoir  (jiic,  (.  autant  (pi'il  dépend  de  votre  pouvoir,  vons  détrni- 


-17,  de  tond  en  coinide  Toi'ilre  étajili  a\t'c  un 


e  SI  saL'e  jiréMiyance 


jp.ir  Dien,  auteur  de   i'H.ulise  |v'l." 

SHUVciic/,-vnns  encore,  Nos  cjiei's  Fils,  (|nc  l'K^lise  est  avec 
raison  c<  aiparée  à  une  année  ranizée  en  lui  taille,  sinit  rustro- 
niin  (irirs  onlhifila  {'.h  parce  qu'elle  a  poni'  nnssion  dv  coinhitti'e 
les  eniieniis  visibles  et  invisibles  de  Uieii  et  des  àuies.  Voilà 
IKiiirquoi  saint  Paul  l'ecomuiandait  à 'l'inndliéede  seconiiiorter 
innne  un    bon   S(ddat  du  Clirist  .lésus  ('n  i.  Or,  ce  qui  l'ail  la 


'e.  c  es 


t  la  d[> 


\'(t\ri'  d'une  ai'uiée  et  contribue  le  jdus  à  la  victoir 

lipliiie,  c'est   l'obéissance  exacte  et  ripourense  de  tous,  à  ceux 

qui  ont  la  cliar<;e  de  commander. 

C'est  bien  ici  que  le  /ele  intempestif  et  sans  discrétion  peut 
;iisemenl  devenii'  la  cause  de  véritables  désastres.  Happelez- 
vons  un  des  faits  les  plus  niemoi-al>les  de  l'Histoire  Sainte.  Assu- 
rément, ils  ne  m;in(iuaient  ni  de  eonraf;t>,  ni  de  bon  vouloir,  ni 
de  dévouement  à  la  ca\ise  sacrée  île  la  ndii-don,  ces  prêtres  qui 
s'étaient  t^roupés  autour  de  Judas  Macliabé(>  pou  l' combattre  avec 
lui  les  emiimiis  du  vrai  Dieu,  les  profanatei-rs  du  temple,  les 
oppr(>ssenrs  de  leur  nation.  Toutefois,  ayant  voulu  s'alTranchir 
des  rèf:les  de  la  disci|)liue,  ils  s'eni-a.uérent    témérairement  dans 


(1)  Oinncs  e])i.x(;opmii  .se((iiiiTiiiii  ut   ("hristu.s  .Icsim    l'iitreni Sine   episcopo 

iitmo  qui(l(|uam  faciat  eonim  quie  ad  Ecclosiam  spectaiit  (S.  Ion.  Arit.  Ep.  ati 
.S'mj//-;/.  8).  (^iieiiiadinoiliini  itaqHc  (loininiis  sine  l'atre  iiiliil  fecit.  .  .  sic  et  vos 
sine  ej.iscopo  (iVfcm  ad  mayna,  vir).  Vestnuu  presbyteriuin  itn  ooaptatum  sit 
ipiscopo  ut  cliordœ  citharœ  {idem,  ad  Kphes.,  iv). 

(2)  Quantum  in  vobis  est,    ordinem   al)  auctore  EcclesiiE  Doo  provideiitissime 
■onstitutum  l'unditus  cvcrtitis  (Gkko.  xvi,  Epinf.  EncycL,  16  aug.  1832). 

(3)  Caut.,  VI,  3. 

(4)  lITim.,  II,  3. 


rlplSfiSirahujiiitilSiiiiiii  I 


■•-n^A*'. 


-F 


—  122  — 


\iii  l'niiiliiit  (in  ils  l'iinMit  vaincus.  I/Esiirit-Sninl  nous  ilil  d'eux 
«((iiils  nétaieni  pus  il*'  lii  lari' de  ci'uv  (|ui  i)ouvai<'nl  siiuver 
Israël  H.— l'nun|Uoi?  pai'cc  (|uils  avaient  voulu    n'obéir   iiu'à 


leurs  jii'oiires  aspiralions  < 


t  s'étaient  jetés  en  avant   sans   atten- 


dre I 


es  oi'dres  de 


ours  ( 


liels.    lu  ilic  itla  cecidcnint  sacvloirs  in 


biili)  (liini  raluiit  fiirtUvr  farerc, 


ihnn  sine  cniisilin  rj-euiU  in  jnHium. 


Ip 


si  iiulrin  11(111  rf(in 


I  ilr  srniinr  rironini  illornni.prv  ijiuis  sains  fnrln 


si  in 


Isnirh  II 


A  i-et    cuard.  nos  einiemis  [leuvtMit  nous  .    1  vir  d'exemiiic.    ll> 
avi'ul  lies  bien  que  l'union  t'ait  la  lorce.  ris  nnila  furli(n- 


aussi. 


ni' 


HiaiiiincMlils   pas  de  s'iuiir   étroiteniiMit.  dès   ipiil   s'aLiil  di 


coiiilialii'i' 


ainti"   K^lise  de  .lésus-dhrist. 


Siiliiuc,    Nos  I  liers  Fils,   ronmie  tel  est  rertaineineiit    voire 
as.    \()\\>  désire/,  ipie.  dans  la  lutti'  l'uruiidahle  eufiajiéi'  eontre 


rKjzlisi'  |»ai'   les    sci 


les  auticlirétieiuies  et   par  la  rite  du   démon, 


la    vii'loire  leste   à   Dieu   et  à    son   Kj^dise.    il  est  d'une   alisnlnr 


ueei'ssi 


te   i|u 


V    \ ous  eon 


ihatlie/.    Ions  ensemble,  eu  ;.'i'aud  ordn" 


•  I    l'u  cxacti'  discipline,   sons   le   couuuaudtMuent  de  vos  cj 
liiérarcliiiiues.   N'écoutez   pas 


lel't 


•es  hommes  néfastes  qui.    tout 


(Miseilisaut  clneticus  et  catholiques,  jettent  la  zizanie  dans  le 
chauqi  duSeij-'ueur  et  sèment  la  division  dans  son  K^ilise  en 
atlaquaul.  et  souvent  même,  eu  calonuiiaiit  li'sévèqucs.  n  elablis 
par    l'Ksprit-Sainl  pour  réjjir  l'Ej-dise  de  Diim  ('2).  «  Ne   lisez  ni 


leurs     limcliuie 


autoriser   eu 


i    leurs    journaux,    l'u   bon    prôti'e 


ne   ( 


loit 


auciuie  mauit're  ni  leurs  idées,  ni  la  licence  de 
leur  lanj;a,ue.  l'ouri'aii  i  jamais  oublier  que.  le  jour  de  sun 
ordiiialinn.  d    a   sideun(dlt;ment    prouus  à  son  évèipu'.   en   lace 


(tes  sanits  anie 


nbeilicnliam  ri  irrrrrnlinm 


Panl 


essus 


tout,  Nos  chers  Fils,  rapptdez-vous  (jue  la   condi- 


tion  indispensable  du  vrai  zèle  sacei 


dotal  et   le   miMlleur   ^aj.'! 


de  succès  dans  les  ii'uvres  auxquelles  l'obéissance  hiérandiiiiue 
t  la  pureté  et   la  saint(!té  de  la  vie.  u.lésus  a 


vous   consacre,  c  est 


commencé  par  taire,  avant  d'eUBeij,nier  i:<). n  Connue  lui,  '-'est 
par  la  jtredicatiou  do  l'exemple  que  le  prêtre  doit  préluder  à  la 
piedicatiou   de  la  parole.  «Séparés  du   siècle   (!t  de  ses  att'aires- 


(1)  I  Maoli.,  V.  67,  «2. 

(2)  Act.,  XX,  28. 

(3)  Act.,  I,  1. 


—  I2:i 


ndt 


'lit 


I  (lid.iil  Ifs  riius  (lu  saint  Concile  d<'  TirnU-),  les  rUnvb  (iiil  flë 
Itliict's  à  iiiic  haulciir  (jui  les  nu't  en  t<vi(l(Mirt',  l'i  les  HdMcs 
il.iiis  Ifiir  vil'  cniiiiin'  dans  un  miroir  pour  savoir  ce 
iiu'iis  duivriit.  iniitcr.  C'est  poiinpioi  les  rlcirs,  et  t,ous  ••eux 
i|iii'  Dieu  a  spi'ciiilcinent  appelés  à  son  seivicc,  doivnp»  si  liien 
h'ult'r  Iciiis  .n'ijniis  cl  leurs  uKeiirs  (|iie  dans  leur  iiiaiiii'i-e 
V,   li'iir.-   iiionveniiMils.  leurs  démarches,   Icnrs  parcdes  et 


Il  en 

lilllS 


aiili 


vs   iletails   (le  leur  vu-,  d  •\Y 


ait  rien  i|ni    ne   soit, 
-i.ivi'.   iiindoii',  pi'ulondement  enipreii.t  de  ndijjioii.   Ils  t'\iic- 


niiit 


aiili' 


(|ni,  1 


ef,'en's  chez  les  antres,  seraient  très  «rave 


pnnr  eux.    alin   im'il   n'y   ail    pas    nii   seul   de   leurs  acti-s  <|ui 
ii'iiispii'i'  à  Iniis  le  respect  (  I  ).  n 

A  l'es   rerMuiuiaiidations    du   saint    Concile,    i|iie  Nous    \on- 

;iiiver  dans  tons  vos  cœurs,  man<|ne- 


iliiiiii- 


X 


os  l'Iiers 


Fih 


iiieiit    assurément    les   prêtres    (|ni    ado|»teraient    dans    lenn 

IHcilications   un   lan-ia^e  peu   eu  harmonie   avec    la   dignité  de 

'rdiiee  et  la   sainteté  de  la  parole  de  Dieu  ;  i|ni  assiste- 

s  reuiiioiis  po[inlaires  oii  leur  présence    m;  servirait 

ise. 


leur 

I.Ul'Ill 


aci 
à  (I 


qn'à   l'xeiter   les   passions  des  impies  et  des  emitmiis  de   V\']>:\ 
poserait  cnx-iiiè s  aux    plus  .m'ossières    injures,    sa 


les  e.x 


ns 


iniitil  pniir  personneel  an  jiraiid  étoiinement,  sinon  an  scandale 
lies  pieux  lliW'les;  qui  prendraient  les  manières  d'être  et  d'ajrir 
el  l'espril  des  séculiers.  Assiiiément,  le  sel  a  besoin  d'être  nié- 
iaii^.'!'  à  la  masse  ijuildoit  préserver  de  la  corruption,  en  même 
leiiipsi|ue  lui-mêii;  '  se  dél'eiid  contre  (die,  sous  peine  de  |ierdre 
liiule  saM'iir  et  de  n'être  plus  hnu  à  rien  (lu'à  être  jeté  dehors  et 
lipule  aux  jiieds  c.M. 

De  même  le  prêtre,  sel  delà  lerre,  dans  son  emitact  (dili,t;è 
avec  la  soeiéte  qui  l'entoure,  doilil  conserver  la  modestie,  la 
!;ia\  ite,  la  sainteté  dans  son  maintien,  ses  actes,  ses   paroles,  et 


Ile 


aisser  envahir    [lar   la   léf.'-i'reté,   la    dissipation,     la 


(I  M'inii  iiiiiii  ^1  reluis  s.i'ciili  in  iiltioi'ciii  nublati  lomiiii  (•Dii.spiciaiitui-,  in  ros 
Mii.iiiiini  in  .s](i'iiilnni  ii'lii|iii  ociilos  conjiciiint  ex  iisiim;  .suinunt  iiuoil  iiniti-ntur. 
i,)ini|)ro|)tt'r  .sic  liiri't  onmiiii)  i:lt;ni;os,  iu  .sortciii  Doiiiini  vocato.s,  vitain  mon'Mjiic 
-iHiN  Diniics  .•.)ni|ioMriv,  lit  liabitn,  gestii,  inneasu.  sorrnoiie  uliiwjue  o!niiil)Us  rebiis, 
nil  iiisi  f<nivo,  iiioiienitiini.  ac  religiont^  plénum  pr*  so  feraiit  ;  Icvia  ctiani 
il'IiiU.  i|iui.-  in  ipsis  niaxima  l'.ssont,  oll'ugiaut,  ut  eoniin  aotioiins  cinutiH  altérant 
viiMi^itioiifiii  (S.  ('uni-.  Tiiin.  SfixK.  .VA'//,  de  Re/anii.  <■.  /. ) 

il)    Mlltll,.    V,    ]A. 


V£ 


.Jm^ 


—   124 


vjinitr   (Icsuviis  (l\i    iiinmli'.  Il  t'iiul,  an  rDiilraiiv,  ini'aii  iiiiliou 
(Irs  liniiimcs  il  coiist-rvc  son  Aine  si  iiiiic  à  Dieu,  qu'il  n'y  in'rdf 

Il  ctal  et  lie  suit  pas  ciiiUiaiiil  (11- fiiifi' 


nt'ii  lit' 


<|irit 


II'  siiM  saii 


tlt'vaiil  Uii'ii  cl  (liivant    sa   coiisciiMiri-  c 


ti'isttî  cl    h 


iiiniliaiil 


aveu 


r 


Dite 


•S  lois  ipic  j'ai  t'ic  parmi   les   laupics,   jeu  suis 


rt'vcuu  iiKiins  prcirc,  „ 

Ncsciait-cc  pas  pniir    ivnir.    par    iiu   /.clc  prcsdiiii^tucu.x,  mis 
lie  I  r.lc  CCS  ic-lcs  Irailitionncllcsilc  la  ilisnvlion,  ilc  la  uufli'slic, 
■l'ilolalcs,  ijuc   certains  pi'èlrcs  traiteiil,  tic 

laus  le 
iiluilc 


a    iiiuileuce   saci 


iraimes.  iriucompatiltles  avec  les  l)csi)iiis  ilii  miiiisteic  i 
ps  on  nous  vivons,  les  principes  de  (lisci[)linc  cl  d 
ils  iint  l'ccns  I 


tcni 


c  cm 


qn 

voit  aller,  comme  iTi 


pèriUt 


le  leurs  maîtres  du  (îrand  Séminaire?    Ou  le- 
uslincl,  an-devant  des  innovations  les  plu? 
U'  relations,  i'insieurs,  hélas 


'uses  de  laii''aL;e.  il  allui'cs,  < 


(Mif-a^és  téineraireuuMil  sni'  des  [leutes  ulissanles,  où.  nar  en\- 
ini'^mes,  ils  n'avaioiit  pas  la  t'nrct«  de  se  retenir,  méprisant  les 
averlissemeiits  clia\ilaltlcs  de  Icui'  supérieurs  ou  de  leurs  con- 
livres  iilus  anciens  ou  plus  experimenlés,  on!  almuli  à  des  apo- 
.slasics    qui  oui    réjoui  les  adversaires  de  rK.çlise    et  tail  vei'se.' 


laitues   bien  auit'res  à   leurs   évèques,  a  leurs  Ireres    i 


le  sacerdoce   et    aux  piei 


ans 

i\  iidèles.  "^aiut  AuL'Ustin  nous  le  dit,: 

-t    III 


Plus   on    marclie    avec    iorce    et    rapidité    quand    on 


dehors  du  l>ou  clieiuiii,  et  plus  ou  s'égare  i 


As>ureineiit.    il  v 


uouveantés  avaulaueiises,    | 


iroures   a 


l'a  in 

société 
faiiiiU 


avancer 
Mais. 


le   jovaume  de  Dieu  dans 


âmes  et  dans  la 


nous  dit,  le   saint,  l-^vanj-ule  (2 1,  c'est    au    Pin  <lf 
r\    lion   aux  enl'anls  et  a\ix  serviteurs.  .|iril  apiiartieni 


de  les  examiner,  (  i.  s'il  le  ju^m- à  propos,  de  leiii  donner  droil 
de  cité,  à  côté  des  usa}>es  anciens  et  vénérables,  qui  composeiii 
l'antre  partie  de  -in  trésor. 


Lnrt-que.   na.nu 


cie 


Nous  remplissions  le  devoir  aiiostorKjne 


do  midlre  les  catholiques  de  i'Aniériiiue  du  Nord  en  ,narde  con- 


tre des  innovations  tendant,    entre  autres  choses,  a 


substituer 


aux  iirincipes  de   perfection  consacrés  par  l'eitseignement  des 
docteurs   et  par  la    pratique   des  saints,  des  maximes  ou  des 


(1)  EnaiT..  in  Ps.  xxxi,  ii.  4. 

(2)  Mat-     s!î!   W. 


rt'frlt's  (le  vu'  iiimijiI»'  |ilns  mi  iimins  iiii[irt',L!n^('s  i]f  !•»•  ii.itiira- 
lisiiii'  (|iii.  ili' nos  jnnr!',  tend  ;'i  iH'iicticf  [(.iflmil,  Nf»i"8  avrms 
liaittciiitMil  |irnrl,'Miii'  (|ni>.  loin  de  it'iiinliiM'  ri  <!<>  icjotiM'  «>ll  tilor 
les  |in);.'i'('-  ;i('rf)iii|ilis  dans  l's  lt'iii|is  |ir('s»Mits.  Nous  voulii'iis 
ai'ciit'illii'  lii'ï-  \  fdiiiiticrs  l<»iit  et' ((iii  [init  iii;^iiifiilt'r  li' pafi'i 
iiiniiir  (le  11  siit'i.  •!'  (111  irciitîralisi'i-  davaiilapc  li's  (wnidilinns  i\r 
la  [ir(is|t('iit('  |iiil«li(|iic.  Maiv  Nimi>  avimis  xiiii  d'aiontcr  (|iit'  ct's 
|ii'n;,'r('s  III'  |iiMi\;(i('iif  servir  cnirafi'iiiciil  la  caiisi'  du  l)U'n,  si 
rail  mt'Itail  i|i'  crilc  la  sai-T  aiilnritt'  dr   rK^ilisc  (11. 

Kii  tiMiiiiiiaiit  ri's  Irttrrs.  il  Nmis  plait  d'apiiIii]iiiT  au  clcr;;!' 
di'  iMiuiir.  rt' iiiic  Niiiis  l'rriviniis  jadis  aii.v  pn''ti'i'S  de  Notif 
diiH'rsi'  de  l'rroiisi'.  N'niis  ii'prddiiisoiis  iii  iiiir  |iai'lit'  de  la 
i,rtlii'  pasloialr  (|ii('  Nous  li-iir  adressions  le  I!)  )iiillcl  iMlUi. 


Nmis  lii'iii.iiidiiiis   aii\   1 


rricsias 


ti(|iii  s  (il-  iioiri'   diort'sc   t\t' 


ri'licriiii-  serii'iisi'iiii'iil    sur  Iriin 
rii'(!(»nslani' 


<iil)liii 


1rs    nu 


liua! 


ions,  sur  lis 


difli 


cili'S  iiMi'  nous  traversons,  et  de  faire  en  sorti 


(|iie  leur  conduite  soit  en   liarinonie   avee  leiii's  devoirs  et  ton- 
|iiiii>  conloriiii'  aux   replis  d'un  zèle  erliiiré  et  prudent.    Ainsi 


■i'ii\-l;i    uieiui's  (|ui  siiiil    nos     ennemis 


■lier 


(•lieront 


en    vain 


lies  niotil's  de  reproche  et  de  lilâuie:  i/ui  r.r  tiilrrrsa  'si.    rrvrohtr 


ihilhnh 


'■lis    III 


iilinn  ili 


irrrr  ilr  iiohis  |"J) 


'I  Bien   (|ne  les   ililliculles  el  les  péi'ils   se   iMilliplieiit,  de  jour 
'■n  jour,    le    prêtre   pieux    e|    i'ervent  ne  i'     t  pas  pour  cela  se 


ilecoiirauer,  il  ne  iloil  pas  aliainloniier  ses 


.nrs,  ni  même  s"ar 


lèter  dans  raccoiii|ilissement.  de  la  iiiissii.ii  spirituelle  (ju'il  a 
leeiie  pmir  le  liieii.  poii!'  le  saliU  de  riiiimariité,  et  poi;-  le 
maintien  dt;  cette  aumi-  j'eli},non  dont  il  est  le  hcraiit  et  le 
ministre.  (]ar 
ves,   i|ue  sa   '.  i 


<nitinit  dans  le.s  diinciilté 


dans  les  c 


proii- 


•rtu    s'anirme  et  se  foi'lifie:    c'est  dans   les   pi 


us 


grands  maihtîiirs,  au  milieu  des  transformations  politi(}nes  et 
des  hoiile  rsements  sociau.v,  que  1  action  hioiifaisaiile  et  civili- 
satrice de  son  ministère  se  manifeste  avei-  plus  d'éclat, 

11)  Alicsi  jproli'i'tii  a  Nciliis  ut  i|ii,i.'cumnue  honini  teiiiporuiii  iiigeniuni  jiiirit, 
"11. nia  ri|iiiiii('nnis.  (.(iiiii  jintiiiM  .|uiil(|iiul  iiidaKiiiiilo  veri  mit  euitt'iido  boni 
1^  in^'itur,  ,1(1  mtriiiioiiiimi  (ioctrina'  augeinliini  iiuliiiiiWiiif  prosrwritati.s  fincM 
l'iLÙTiMidos,  lilH'utiliiiM  sanc  Xiiliis  accedit.  Id  tiincii  oniiir.  ne.  .solidiu  iitilitatiH 
-it  t'XjMT.s,  (!s.s(!  iic  vijjcif  iiei|imijuaiii  didict  Ewdcsiiv  ;iu  turitiite  SH|ii(!ntia(jUR 
i'i'Sthaliitii  (AX"'  '"'.S'.  /{.  K.  /'reihi/l.  ('nul.  ^' /'•'->»/.?.  Arrhien.  iin/fiiiw  dit 
'2  jan.  IS99). 

CJ)  Tit,,  If,  S. 


i 


12() 


„ l>()ur  en   vonir  à  la  p^atiqu(^  nous  trouvons  un  mm^\- 

jfnt'intMil  parfaitomiMit  adapté  aux  circonstances  dans  les  quatre 
maximes  (jne  le  fiiand  aitôtre  saint  Paul  donnait  à  son  disciple 
Tite  ;  «Kn  tontes  choses,  donnez  le  bon  exemple  par  vosoMivres^ 
par  votre  doctrim;,  par  l'intégrité  de  votre  vie,  par  la  gravité 
de  votre  conduite,  l'u  ne  taisant  usage  iiue  de  paroles  saintes 
et  irreprélKMisibles  (I).  i.  Nous  voudrions  ijue  chacun  des  mem- 
bres de  notic  clergé  méditât  ces  maximes  et  y  conl'ormàt  sa 
conduite. 

„  In  oniniOiis  Iriitsuni  prxbc  r.nniplum  bonoi'Uin  openiin.  liu 
1. Mîtes  choses  donnez  l'exemple  des  bonnes  o'uvres,  c'est-à-dire 
d'une  vitM'xemplaire  et  active,  animée  d'un  véi'itable  esprit  de 
ciiarité  et  guidée  par  les  maximes  de  la  prudence  évangéli(jue  ; 
d'\\\U'  vie  de  sacrifice  el  de  li'avail.  consacrée  à  l'aire  du  liieu 
■.\u  i»rochain,  non  [las  dans  des  vues  terrestres  et  i)our  une 
récompense  périssal)le.  mais  d.ins  un  Iml  surnaturel.  Donnez 
l'i'xemplt!  de  ce  langage  à  la  l'ois  simi)le.  n(d)li'  et  élevé,  de  cette 
parole  saine  et  irrépréiiensil)le,  qui  c»ml'ond  toute  opiiosition 
humaine,  apaise  rantiipie  haine  que  nous  a  vouet^  le  niunde.  l't 
nous  concilie  le  resp.'d.  l'esliim;  n)ème  des  ennemis  de  la  reli- 
gion. Quicouijue  s'est  voué  au  service  du  sanctuaire  a  été 
oblige  en  tout  temps  de  se  montrer  un  vivant  nmdèle,  un  exem- 
plaire parfait  de  tontes  les  vertus;  mais  cette  obligation  est 
beaucoup  plus  grande  lorsijui',  par  suite  des  bouleversements 
sociaux,  on  marche  sur  un  terrain  ditlicile  et  incertain,  on 
l'on    p'ut  trouver  à  chaiiue  pas  des  (Mubùchi^s  et  des  prétextes 

d'alta([ue 

„ In  iloctrina.  Hn  pi'ésence  des  efforts  combinés  de  l'incré- 
dulité t't  de  l'hérésie  pour  consommer  la  ruine  (b;  la  loi  catlm- 
li(iue,  ce  serait  un  vrai  crime  pour  le  clergé  de  rester  hésitant 
et  inactif.  Au  milieu  d'un  si  grand  débordement  d'erreurs, 
d'un  t(d  conflit  d'opiuicms,  il  ne  jteut  l'aillir  à  sa  mission  (jui  est 
de  délendre  le  dogme  attaijué,  la  morale  travestie  et  la  justice 
si  souvtmt  méconnue.  C'est  à  lui  qu'il  appartient  ib'  s'opposer 
ciunnu^  une  barrière  à  l'erreur  envahissante  et  à  l'hérésie  ([ui 
sedissinmle;  à  lui  de  surveiller  Itïs  agissements  des  l'auleurs 

(1)  I II  omnibus   leiii-suin  pra;be  exemplum   bouoniia   ()))niiiii.    in  ilm-tiiiia,    il» 
intcritate.  in  KravitAt?!  vnrlmm  sanum,  irrcprolicnsibild  (  Tit.,  il.    T-S). 


—  127  — 

.riiiipiéU''  qui  s'att;i(iut'rU  à  Ui  foi  cl  à  riioiineur  de  cette  coii- 
t.rcc  (■;ithoIi(iii(';  à  lui  de  déniasiiUL'i' leiu's  ruses  et  de  si<iUidef 
leurs  (Multùclies  :  à  lui  de  prémuuir  les  siui[iles,  d(^  i'orlilier  les 
tiuiides.  d'ouvrir  les  yeux  aux  aveugles.  Uue  érudition  super- 
licielle.  uni'  seience  vulf.Niire  ne  suniseul  point  pour  cela  :  il 
lahl  des  études  solides.  a[iiii()londies  et  continiudies.  rn  un 
innl.  un  enseiulile  de  couuaissanees  docirinales  capables  de  hit- 
ler  avec  la  suiitilite  ef  la  sin.tiul 
innlradicli'urs 


lere   astuce   de   nos    luiiderin 


///  iiilffirildlr.    Rii'H  ne  pi-onve  tant    rini[ioi'laiice  di 


conseil,  que  la  triste  e\|iérience  de  c(>  (|ui  se  passe  autour  de 
Dons.  Ne  voyons-nous  pas.  en  idlet.  (|ue  la  vie  relàcdiée  de  cer- 
tains ecclésiasti(|ues  discrédite  et  l'ait  nu'ipriser  leur  ministère 
l't  occasionne  des  scandales?  Si  des  lioruuies  doués  li'un  .'sprit 
aussi  hi'illant  (|ue  remaïqualile  désertent  parfois  les  raiiLis  de 
la  sainte   milice  et  se  mettent  en   révolte   contre   l'Hyl 


ISC.     CI 


tte 


mère  (ini.  dans  son  alléctnense  tend 


l'CSS 


e.  les  avait  prépo-cs  au 


ouveinemeiit   et   an    salut    des   îunes.   leur  déf<'cti(in  el    leu 


is 


e^ai'enients  n'ont  le  plus  souvent  pour  online  que   leur  jndis- 
ci|ilin 


e  on  iiMirs  mauvaises  luiiMirs. 


^-1 


n  exem- 


(MTeurs. 


lu  //nirindr.   Par  ,!.;ravit,e,  il  l'an!  eiiteudn>  cclt 


e  coiiilnile 


senense.    pleine  de  ingénient  et  de  tac!   (jui  doit  être   pi'opre  ,iii 
ininisliv    lidèle  et  pi'udenl  ipie  Dieu  a  choisi   [lonr  le  ^oii  .cii 


le- 


einercianl    Dieu 


ment  de  sa  lamille.    Cehni'i.  en  ellet.  tout  en  r 
avoii'   daigne   l'élever  à  cet  honneur,   doit  se  montrei'  lidèle  à 
ligalions.  en  même    tenais  (|ne   mesure  et  pi'udent 


loni 


es  ses  on 


iians   |( 


MIS  ses  acl( 


Il  ne  (loii  pomi  se  laisser  doniinei'  | 


•ar  (te 


\iles  passions,  lu  empmtei'  en  paroles  violentes  et  excessives  ; 
il  doit  compatir  avec  honte  aux  malheurs  (>t  aux  taihiesses 
il'antrni.  l'aire  ,"i  chacun  Ion!  le  hien  iiu'il  peut,  d'une  manien' 
désintéressée,  sans  ostentation,  en  maintenant  toujours  iiilact 
l'Iioimenr  de  son  cai'acti're  et  de  sa  snhiime  diirnité.j 


.  i 


;isfel 


(K,'ti'liia,    u» 


Nous  revenons  maintenant  à  vous.  Nos  cliers  (ils  du  clergé 
lrancais,-et  N(nis  avons  la  i'(!rnu'  confiance  que  Nos  prescrip- 
tions et  Nos  conseils,  uniquement  inspirés  par  Notre  aU'ection 
paternelle,  seront  compris  et  reçus  par  vous,  selon  le  sens  et  la 


—  12.S  — 


CCS  l,l•tln'^ 


Nous    iivoiis    voulu    llMll-    I 


l(ini\iM-  en  vnu>  ;iiln'ss;u\l 


Xiius   .illi'iiiioiis    liiMurDUiMlc  MUis.   ii;uri-  q 


i-iflicini'iit    itmirv\is   i 


le  Ions  les   ( 


lie    Dii'ii    vnns  a 
litc 


liins  cl  (le  tuut(îs   li's  (lualitcs 


iiiTi'ssairi's   pniii'  (ipci'cr  de  ,ni 


iiidcs  cl  saintes  choses  a  1  avan- 


tage (le    l'K^ilir 

seul  (rculre    vous  ne  s» 


le  la  sociélé.    Nous   voudrions  que   pas   \ni 
laissi'il  enlanier   par  ces  iuiperleclions 


(IIU    ( 


liniiuueul  il  splendeur  du  caractiMv   sacenlolal  d  nuisent 


à  siiu  etiicacilé. 


CCI 


IX  de  la  ius!i( 


luels  sont  tristes,  l'avenir  est  encore   plus  s(nii- 

l  ;  il  semble  annoncer  l'aiiproclie  d'une  cri- 

Is  sociaux.  H  l;iut  donc,  coniuu; 

rconstances,  que  nous   niellions 

lutaires  de  la   religion,   ainsi   (pic 

It;  là  charilé,  du  resiiect  et  du  devoir,    (l'est 


Les  temps  a( 
bi'c  cl  plus  uu'uacau 
se  redoutaliie  de  honleversemen 
Nous  l'avons  dit  en  diverses  ci 
eu   honneur  li's   principes  sa 


a  nous  ( 


l'en  penéUvr  prot'ondémenl  les  âmes,    parlicuiuMvmen 


•lies  qui  soûl  captiv 


le  riucrédulilc  ou  a-ilées  par  de  l'une 


les  passion? 


l'aire  ré-ner  la -race  et  la  paix    de    notre    divui 


lledempleiir.  .lui  est  la  lumière,  la  resurrecUon,   la    vie.   ( 


réunir  en  lui  loi 
timi--   sociales  i 


is  les  hoinines,  m 


iL-re  les  luevilalil 


a  di 
listiuc 


|ui  les  séparent. 


Oui.  plus  que  jamais,  les 


jjiur; 


lii  nous  soiiiiiies  rei'laineul  le 


(•Mlicolir: 


ievoiieiiii'ii 


t  de  prêtres  exemplaires,  plci 


us  (le 


loi. 


liscretioll. 


1  eiier.tiie  (le 
(leurs,   pri) 


couraL^i'iise   V 


de  zèle.  (|ui.  s'iiispirant  de  la  doiieeiir  et  de 
•lesus-Christ,  dont  ils  sont  les  véritables  ambassa- 
Chrislo   Iniahuiir  fuwjimnr   (11,   aiinoiiceiit   avec    nue 


iudid'crliblc    paliem 


h 


veriles  éternelles. 


(iiieile 


-ont   liiUl 


r  les  âmes  les  senuMlces  l'ecoiide.--  des  vertus 


,i>ur  iimiistere  si 


iiM  laborieux,  souv.'iit  même  [m 


iiible.  spécia- 


lement  dans  les   pays   mi    les    populalioii? 


absorbées    par   le 


inler(''ts   terrestres,   \ivei 


il    ( 


rt 


liuion.  Mais  l'action  ei  lain 


laiis   l'oubli  de  Dieu  cl  de  sa  sainte 
liaritable.  inbili.L'able  du  pr(''lre. 


lice  par  la   ijràce  divine,   opérera,  cmi 


liu-îi 


tous  les  tem 


nue   elle    l'a    t'ait    en 


ps.  d'incroyables  prodii;es  de  résurrection. 


{)  !    Il  (.'m..   \  ,  20. 


—   I2î>  — 

N'iiiis  s.iliiiiiis  lie  Imiis  iif»s  \(iMi.\  (•!  a\('i'  imi'  juii-  iiirtl'altlo 
celte  (•(iiisolaiilc  |ii'rsjii'clivi'.  lamlis  i|iit'.  dans  Imili'  ralVcctioii 
ili' iioh'i' ciiMir.  Nous  accnrrloiis  à  vniis.  Véiit'ralilcs  l^'irrcs.  au 
clcr,!.'!' l'i  à  Ions  les  catlioliiiui's  de  l-'raiiri'.  la  liiMUiliriidii  apo- 
stnliinic. 


Duuiif';  à  lîoiiic.    iirrs  Saiiil-I'irrrc.  If  S  sc|ili'iiiliri'    de  raiiiiée 
IS'.l'.l.  lie  NiitiT  Ponlilicat  la  viiii^t-dciiNii'iiit'. 


LKO  PP.  Mil. 


III. 

IV. 

V. 
VI. 


Le 

sur  ] 
sente 
avez 
;jran( 

illlt'S 

M'ieu 


—  1.S9  — 


(  N"^  10) 
('[RCUI.AniK    AV    (LKHCIÉ 


Ai'cht'vAclié  (Ir   Quéltec 
K;  d.T.Miil.rt'   ÎRW. 


I.     lîiillr 'le  s.  S.  Ia'oii  XIII    |iiil>li^iiil    Li  |ii'(imiil<{iiticiii  ilii  Juliili' iiiihi-iM'l  de 
raiiiiiV  sfiiiitc  liiOO. 
II.     liHlnlycnff's  i|iii  sont  sii,s|)piuli!i's  diiniiit  r.iiiiit't'  1!>00 
III.      Mi^'sc  (ii>  niiiiuit  ilii  -Tl  (Irci-iiiliie  de  rvitr  iiiiin'c  et  di'  l'iinni'i'   |iiiH'liaiiir; 
I\'.     .Xuteiii's   n'cdiimi.iiKli's  et    cnii.sciis  l\  .siuvri'  ]i()ni'  iPii'dicHtion  sur  timle  lu 
dc)i!triiif  l'Iiii'ticiiiic. 
y.     .Miitit'rc  d'histoire  (■(•"l(-siiistii|ue  pom  rcxaiiicii  des  jeunes  pirtrcs. 
\  1.      Iiidiilt  iMMiiiettiilit  de  j^afilicr  les  iiidulj^encfs  avec  coiiffs.sioii  bi-iiii'iisiii'llo. 


MiiMi  clicrs  ColIal)oi;itt'iu'! 


[ 


L>'s  (livt'i'rtcs  KiU'yclùiucs  i|U('  S.  S.  LtMiii  XUI  ;i  iidrcssécs, 
.sur  plusieurs  siijots  irès  imiiorl.iiils.  dans  lt>  crturs  dt"  la  jtri'- 
scntc  année,  vous  onlété  eonuiinniiiuées  in  leur  teuiiis,  et  vous 
avez  pu  admirer  avec  Inut  le  monde  le  zèle  inlatipable  de  notre 
urand  Pape  à  j)romouvoiv  la  gloire  de  Dieu  et,  le  salut  des 
unes.  C'est  dans  ees  doeuments,  où  brillent  d'un  vil'éelatla 
srienco,  la  piété  et  la  vigiliinee  constante  du  premier  Pasttnir 


m 


(les   aiiii'S,  (|U  11 


;int    aller    ] 


140 


lUisiT  la  >ami'  uurlniir  ri,  le 


nui 


rip.'s  ,|in  (loiviMil  ^^iiidiT  iiotrr  vie  cl  rii  In-oiidiT  les  umi\  ivs.    > 
.I(>  ne  vous  ai  jias  ciicoiv  Fait   parvi'iiir  (.lliciellfuiciit  la  luilli' 
Propnriiilr   (nl  r.iiluni  s.rrvlo       date,'  i\\\  .')  mai  cl    prniiiiii'iiiHc  le 
11  mai  iSUil       |i\ililiaiil  la  piiimnl,L;alinii  du  juLilc  universel  île 
Tauuee    sainte     190(1.    .Pai    ciii    que.    pour    des    pays   lointains 

1  sorait  t'ori  ditii«'ilc  (roi^aniser  îles  nèle- 


com 


me  le  Canada,  où  i 


rin 


nues  à  la  Ville  Kternellc,  il  \  aurait  |Mut-ètre  quel(|iies  dispi 


liions  sll(î(.•ialc^  (|ui  muis  [lernicllraici 


Il  de  lieiielicier,  des  l'.H)0. 


des  -races  île  ci-  Jubilé  extraordinaire  ;  mais  ce  privue-e  esi 
réserve,  pour  rannée  procliaiiic.  à  la  Ville  de  lUniie  seule  où  il 
s.!ra  loisible  d'(-n -a-ner  les  iiidiil-euce>.  Plus  tard,  le  Souve- 
Pontife  en  fera   l'extensiou  au    lunudc  eutiiM'  et  je  vous  en 


rain 


donnerai  ahu's  co 


uimuuicaliou. 


Pour  le  nioiiienl  vous  vous 


boriii'rez  à  (b)iiuei'  lecture  de  ces 


Lettres  Aitostoliiines  ])roniul-;iiant  le  -ijind  .lubilc  de  IDOU  et  à 
entrer  dans  les  sentimeiiis  du  Souverain 
aire    de   la  nouvelle  année    une   ôpoijuc  de 


inviter  les 


fid 


Ponlil'e    qui   désire 


prière,   ( 


le    re| 


laiatitiii  cl  de  peiiilcuce  à  l'occasion  du  siècle  qui 
linit.  et,  en  nièiiie   temps,  de  préparation  au  siècle  qui  va  coni- 

le  sera 


me 


Micer.  .Viiisi   saiictilie  dès  son  aurcu-e.  ce  nouveau   siei 


l'écond  eu  iiuvres  de  salut  p(,uir   l'univers  entier,  (.■estcomun 
une  balle  (pit!  le  Saint-Pi'rc  demande  de  l'aire  pour  c(U'ri,uer  1 


mœurs  et   exhorter  les  ame 


i  SI'  renouveler  cl  à  criùlre  dans  1; 


sainteté.  Sans  doute  les  lidtdes  opi'reut  encore  de  ^'randes 
(iMivres;  ils  donnent  de  nombreux  cxemiiles  des  plus  sublimes 
(11-  de  téiiidins  et  d'erreurs  à  côté  de  cette  perl'cc- 


vertiis;  mais  ( 


Vol 


is  encai^-ere/. 
b 


lion  (lui   n'est  le  iiartaue  de  la   luultitud 

donc  tous  vos  paroissiens  à  prier  avec  ferveur,  alin  i|ue  le  pilii 
le  leur  soit  très  proiitable  à  tou>.  et  que  les  boiumes,  avertis 
de  leur  devoir,  se  réveillent  de  leur  assoupissetjicut  (-1  travail- 
b'ut  avec  zèle  à  leur  sain',  au  lieu  de  courir  à  la  perte  presiiuc 
inévitable  de  leurs  âmes  en  se  laissant  ci.traînei'  jiar  leurs  mau- 
vaises passions. 

II 


Vims  devrez  fairt>  remarquer  à  votre  peuple  quf\  dans  le  but 
de  faire  apprécier  davanta^je  rindnlLience  du  Juliilé  etd'induire 


—  141 

li's  fidclf's  à  visili'i'  ;iv(.'c  plus  irtMiiprcsscincnl  h's  t()inhe;ui.\  des 
s;iinls  AjH'jlri's  Pit'rrt'  t;l  l*aiil  à  Houic,  lo  Soiivcniin  F'onlil'e 
siis[)i'iid,  durant  l'amiéf  sainte,  toutes  les  indiil.iiences  plénièrps 
et  [larlielles  coneédées  en  l'aveiii' des  vivants,     ^[ais  toutes  lf?s 


Ml 


dnl. 


eiKTs  ams 


i   suspenduos  pe\ivent  être  j;agii6('s  en   tav 


e\ii' 


des  ànies  du  piu^'atoire.  C'est  ee  (pii  ressort  d'nne  Lettre  Ton. 
tilicale  en   date  dn  'M)  septoinhr(^  et  transmise  aux  OïdinaliTs 
par  les  Kniinentissiines  Cardinaux  Masella  et  Macelii. 
Son!    exceptées  de   la    suspense: 


uidnlirenee    iili'Uh're  /// 


nriiciiln  inortis;  h)  les  indulfjenres  accordées  à  ceuv  (pu  rcnicnl 
\'An(i('liis  trois  j'ois  par  jour:  c)  rinduli,'ence  de  dix  an>  et  dix 
i|naranlaines  îles  Vuarante-Heul'es  ;  d)  l'elle  (jne  Fou  ,L;a,une  en 


iccoinpa;inaul   on    en    faisant 


iceonipa;^ner    avec     nn    (lerv'i' 


munie 


SanitSacremeiit   auprès  des  inaladt 


0 


les 


indnt 


uen 


'l's  accordées  par  l(>s  légats 


d  Inl 


rir. 


Ii's  nonces,   les  ;irc]ie 


les  e venues 


I' 

iiiHir   les   didunls 


fl  le 


tonte 


s  Mid;:lt:ence 


autels 


pi 


I  vileufies 


les   mdulL'i'ui'rs   accordées   a\i\ 


vivants,  pourvu  ([u'oii  les  ,uaune  en  l'avcui'  d 


défunti 


comme 


|f  I  ai  explir|nc  ]il 


haut 


-j 


d'i] 


m 


Hien  (|ne  nous  ne   puissions  ,L;a,i:ner  ici    les  iiidul,Lrences    du 


.Inhilt  durant  rannee  l'.lOO.    le  Saint-Père  dé 
l''s  lldèles  du  monde  onti(;r  entrent  dans  les 


sire  cependant  que 
sentiments  de  fer- 


veur, de  ]iiéte  et  de  [léiiilence  (jui  aililueronf  les  pèlerins  venus 
à  Home  pour  y  celéhrer  ramiée  sainte.  Voilà  ponnjuoi  Sa  Sain- 
teté a  jfi<fé  à  propos  de  solenniser  le  commencement  et  la  fin  de 
l'année   jubilaire   eu     permettant  de   célébrer   à  minuit,  le    :^1 


decembi'e  isil'.t  et  le:{|  décembre  HlOO,      d; 


outes  les  églises 


m  clia[ielles   où  se  conserve  le  Saint-Sicrenient        n 


ne  mess(! 


lasse  on   une   luer-se  clianlee  di'vani 


Saiut-Sacremenl 


't  d'v  distriliuei'  la  <aini 


e  connnuuion  an   ]ieuple 


•xpo 


se 


Le  Sou\cram  T*outife  a  jn 


re  (|u"il  était  très  juste  ef  très  con- 


venalile  d'inviter   tons   les  tldèles  du   monde  catholique   à 
réunir  dans   leurs   églises    pour    oifrir   au    Hoi  inunrtrlel  dt 


-iecles  l'augnste  sacrifice  de 


nos  autels, 


a   Vicl 


ime 


sans   laidie 


immolée   p.nnr  ikuk-.    afin  d'ol)lenir  le  secours. 
miséricorde  dont  nous  .avons  tin  si  grand  besoin. 


:v:\ri'  1 


■t  I; 


14: 


,11    M 


fin  flr  fi-  [irnili'^i'  Jiminlc  [ 


nie  p.ir  S.  S. 


Imsil 


il    luus 


It'S    iiivtrcs    ilr    r.'iirliid'K 


l,i'nn  MM.  il  ïii'i;! 


iccsc  iiiii   ont   rliiir.m' 


(riiiii'  r.ulisf  nu  d'iiut'  clifii.t'llL'  (III  Ton  n.iiscivr  W  S;iiiil-S;i.'iv. 
lil.Mlt.  (Ir  ilip'  (.11  (le  fUiililiT  une  illcs>c  à  iiiiiinil  le '.il  (Iccciiibiv 
lie  (Vil.'  ,iiiilt!c  cl  le  :tl  ilt'i'i'inluv  (le  riimicc  iiniiluiiiic        ihmu'VII 


iiui'  !:i  (Icssci'U'  fCL'iilii-n'  des  pardisS' 


es  II  I 


Il  [misse  sdiillVir, 


On    (•oimui'iicf  celle  iiiosse  iiar  le  chant  (»n  la  lecitalion  d  un 
iiKitel    an   Saiiil-SacreiiMil    et  ilu    Vciii  Crcohii:  Klle  aura   lieu 
(levant  le  Saiul-Sii«'ivnienl  exiiosé  et.  se  tenuiiun-ii  |.ar  le  ( 
ilii  Tiiiihini  cnjiK 


hani 


J)au 


s    les    e 


ilises    i.ar(M>siales    (lù  il   n'y  îi  ([u'ilU    seul   iinHl'c 
le(|ucl  devra  chauler  la  messe  du  jour  le  i"  janvier —j'accor- 
de, [lar  la  iircsente.  l'aulorisaliou  d'y  exposer  le  Saiut-Saciruieul 
di'imis  ()  ou  7  heures   du    si.ir   du  :n  decemlire   jusqu'après  la 
inossc  du  leudeiiiaiii.  pourvu    qu'il  s'y  trouve   constanuuenl  un 


nonil 


ire   cou 


veiiahle    d'adorateurs.   Dans  ce  cas,  on  suivra  pour 


le  cliaiit  les  ruliri((ues  des  saints  ordiuiiires. 


IV 


Dans  tontes  les  reti'aites  [tastorales  et  eu  particulier  dans 
celle  de  l'été  dernier,  je  vous  ai  exhortes  à  a[)porler  un  très 
-rand  soin  à  votre   prédication  et  à  donner  à  votre    peuple    d<' 


instrnctions  claires  et  so 


lides  sur  Ions  les  points  de  la  docti'iiie 
révélé».',  donnic  et  morale,   l'i.iir  repondre  à  ce  liesoin  des  àiues, 

isciencieiix  et  uiéthodiiiue  ;  il  est   neces- 


il    liiut    un    ti'avail    cm 


sui 


le  de  procéder    avec    un    ordre    partait  et  de  mettre  de  l'ou- 


•haiueinent  dans  les  dilVerenles  vérités  (|ue  !  on  euseii.' 


ne 


(l'est  pour  vous  rei 


idre  plus  facile  la  tAdie  ardue  d'une    saine 


et    prolltahle    prédication    ipiejevoiis    conseille    lortenieul    de 
vous    procurer,  i|uaii(l    vous  le  pourrez,    le 


s  on\  l'aies   s 


i|ne  M.  (îarneau,  lihiaire,  sera 

li'ahlie  JMat:    Cimiiiiiiilr-dru.r iirihirs  sur 

rakifiiir 


nivaiit" 
liient('it  eu  étatde  vous  iirocurt'r 


l,r   Siiinlxili         sur  le   Dr 


sur  l's  Sucri'ui 


nit.: 


sK/'  /<;  Frii')i 


ir  !'■  iliiiri'sr  ili'  Nfvrri 


I  vol 


■:  \oi 


Hliiiis  il'iiislrui'hdiis  ixuii 
/-Vr(;,s    irinslntrtir,i(S   l'oiir    un    CiilH'hisiHc    (!•■   j>rr^<'i'''rau.ci'    [lar 
M.  l'aMié  Le  Hebours  —  l  vol. 


I.'.iIiIm'     (liiiiSM'ii? 


r 


nilrilrl 


—  ur 


'\iiirs     riinijihl     iriiislrncliini 


"2    v^l^ 


i.r 


m  II 


irjlii/ltrs 


l'Iirs    /mur    1rs    iliiiiiiiirlirs    ili     I 
I    Vnl. 


Ullllir 


l,;i  (lislriljiiliuii  des  diverses  ]i;iilifs  de  l,i  durli'ine  diirt 
Ile  i|iie  l'îiiie  [lar  N(oi'  rKvèinie  de  N'evers  dans  ses  fia 


vol 


leiilie 


IIS    II  iiis- 


Iriirliiiii 


..me    |i;  r;iil    exoelU'Ilte  et  [leniiet     iiiiis 


1    de    diimier 


lin 


riiii 


i>   loniiilel    d  inslnietinii    reliei,.|ise  en    eiiiii    ;iiis.    ,1 


le   sais 


iin'iill  linii  iKtiiibre  d'enlie  \(mis  uni  déjà  e(»iiiiiieiiee  depuis 
lmi;iteiii|is  à  l'aire  de  ces  sorit^s  de  sei'iiioiis  suivis  sur  tonte  la 
ileiliiiie  ralliuli(|iie  ;   iN  n'annnit  iin'à  les  rontiiiiier. 


uns  devez 


aire,  l'Ikuiuc   année,  vus  inniies  un  instrurlions 


>iii' 


les  snJL'ts    iiidi(|ni's  dans    les   plans    piu|H»sés    pour    1' 


mnee 


anteur: 


'uiiraiile.  i,a   marche  est  à  peu  près  la  même    dans  It't 

i|uc  je  vous  recommande.   Vous    pourrez  traiter  clia(|ue  sujet  à 

tel    poiiil  (le  vue  (]ui    conviendra    davanla 


:e  a  \olre    audiloi 


iiiciiic  e 


n  deliurs  des  indication.,  données  pai'  les  plans. 


\ 


os    sermons    doivent   èlre  courts,    clairs,   bien    divisés: 


letlle  utOlK 


ral<',  une  deuii-lieure  sullit.  11  faut  li'>   prej 


re 


en 


>arer   soi- 


,::iiciisement  et  même  les  écrire  en  entier;  si,  par  hasard,  vous 
ircii  Jiviezpas  loujoiirs  le  tem|.s.  ecrivezeii  an  moins  le  plan,  les 
'liMsionsel  subdivisions  avec  les  principaux  développeinonts. 
Il  est  nécessaire  de  vous  imposer  ce  travail  si  vous  voulez  que 
votre  prédication  soit,  lumineuse,  intéressante,  et  reste  gravée 
li.iiis  lespril  et  le  coMir  de  vos  aiidileiiis. 


reculez    dev 


ml   aucun    travail  pour   remplir,    avec  tontt 
.•M»''l'''Otioii   possible,  ce  divin   ministère  de  la  [larole  évangé 
i'Pir   .jne    Notre-Sei-neur  est     venu    apjiorler   aux  hommes: 
oyez  d'intrépides  semeurs  delà  vérité  catholique.  1 


plU'   (ii-nement    cette 


otir  accom- 


il  cIimI 

liirc 


sublime     ronctioii.    so\ez    des    homm 


es 


es  sérieuses,   priez  beauconpel  méditez  les  Saintes  Kcri- 


qni  sont  le 


bin 


dénient  I  ssentii'l 


toute 


li'iii.  (,)iiaiid  \(His  aurez  acquis  1 


iioniK»  nre 


:ca- 


vim« 


parlerez  avec  oiiclioii,  clarli''  et 


teaucoupde  science  et  de  piélt 


ICCnlKlt'e 
les  .illles. 

I' 


par  la   Lirace   de 


l^i 


on\  iclion.  et  votre  parole 


en,   produira   des   merveilles   dan.- 


Mil' 


rétiid<.'  du  droit  public  de  l'Kuli 


iu\  ra^es  de  (lav 


Min\^.  ! 


tdeT 


iv(Mni 


'i' 


"'^^'■'■oiid  en  un  seul  volnme:  Inslihit 


giiM'.  je  \(»ns  recominande 
i)n>niiert;n  3  volumes. 


iiiiirs  jiiris  jiuliUrl  rrrlrsinstirl. 


A'' 


'm 


-m 


—  144 


l>r 


•Piii  ttublit'.  (laiisin;!  (ImiifP'  rirniliiuv.  fr;issi;.'iit'r  ;iu\,)('iiiii's 
IV  aV'Xiiim'U  i>mir  îiuùt  l'.HMt.  sur  l'histftin.'  ilo 
i|oui-(\'hui  col.  oubli.  Ils  auront  à  se  ijré|j;i- 


t'trt's  une  ma  lit 


l'Ktjliso.  .le  lépart*  a 


riT  sur 


lii    iR'i'ioib'  suivante    :  Dffiuis  h-  l'iip''   Knini   Gmioin 


Vil 


jusqu'il  II  Ciiiiril'  ''''  '/■/■'•/(/'■  inrliisivi'iiinit. 


VI 


V.w  vertu  I 
pour  cinij  an 


luu  Induit  daté  du  28  novembre  dernier  et  aeoon 


>     tous  les  iidèl.'S  de  l'areliidioeèse.    pourvu   ([u'its 


ne  sol 


eut  pas  eu  et;it  th-  i)(';elie  mortel,    petivent 


les    iiidulfieuces  (;ii  ue  se  eonlessaut   <[u 


•  ner   toutes 


ux   l'ois   par   mois. 


le  confesseurs.  ilMie  peuvent  l'acileinent 


lors(iiu',  vu  le  mau(|U( 

taire  plus  stHi\eut  leur  coiilessiou  sacraïueiiî.'lli 

.Ir  protite  de  la  ciirouslauee    pmir  viuis    taire  mes    nu 
sonbails  de  liuune  et  beureusi 
et  sur  vr»s  travau.\  a 
du  eiel. 


ilb-urs 


aunei'  l'I  pour  appeler  sur  vous 
po8toli(|nes  les  plus  abondantes  béuMietious 


.X'iréez.   bien    i 


hers   Cullaborateurs.    l'assuranee  de  mon  d< 


vruieinenl  bien  siiirère  eu 


N.  S, 


1,.uis-Naz.vire,  arcbevèque  de  Quélx'c 


s  nii'illt.'uis 
or  sur  vous 
btMi6(iictinns 


I 

i 

M 

1 

'«■^l 


44 


II.')  -- 


PU()\irL(iATi().\  Dr  .iriiir.K    cmvkkskl 


A. 


I)K  LANNKKSAINTK  l!i(M( 

I.KON.  i^iviVn  K,  H:ii\iTi;tn  ncs    sKiiMTKun.s  m.;  Diki, 
A  Titi  S  i.Ks  I  iiii:i.i,s    nu  (Ihiiist. 

Hl  I  VKHIIUNT  I  I:H  l'RKSKNTKS    I.KTTIIKS.    S.Vl.lT    IIT    llKNl'lDICI  It.N 


1,1'  siècle  ;i|)|iiocli(»  il>   S'  iiti,  c 
mt'siiiiil  i(n'S(]ii('  tdiit  oui.'i'.    5: 
iradilion  du  N'r)s  prodécosstMirs.  d''«i'rét 
l"Mir  !•■  iH-iiplf  clurticii  mir'  soiur"  ;\o  salut,  .-t  en  m 


•iimrm-  la  itrfMni'  siipivmc  dos  siilli,iti)d(>s  i|iii  l'uront,  fonsl 
iitMit   ti's  Nôtres  pendnnl  la  iiestion  de   Nntra  suiu-ènie   I 


)ieii  a  periilis  ipie  Notre  vie  le 

Nous  avons  voulu,  suivant  la 

l'v  une  solennité  qui  soit 

ènie  lein|is 

iiiri- 

'oilli- 


lii', 


Nous    voulons   nai'lor  d'un  Orand  Jubilé  qui.   de|iui. 


Inii^lemps,  lait  partie  des  eonluujes  clirct 


lenui's  et   (|ui  a   été 


■sanctionné  par  la  prévoyance  de  Nos  prédécesseurs.  Cotte  cou- 
liiirie  transmise  par  nos  pères  a  été  appelée  par  en \  /'«»;/(■/• 
soinif.  soit  parce  que  les  cérémonies  saintes  y   sont  |,lii>  nnm- 


•nsos,  soit  parce  r|u'elle  l'ournit  une  pins    «rande  ajtonda 


'II'  moyens  de  corrij.'cr  les  lufpurs  en    excitant   ii's  A 
l'cnouveler  et  ;\  croître  dans  la  sainteté 


nce 


mes  a  se 


Not 


is  a 


vous  été  témoin,  an  temps  de  Notre  adolescence,  di 
'jiK'l  secours  tut  pour  le  s'dut  le  dernier  Jubilé  solenmd  dé.'réi. 
^'Mis  le  pontificat  de  Léon  XH.  Kn  ce  tpm|.sdà,  llome  était  i 
If's  actes  publics  de  la  religion  un  tbéâtre  nnuidiose  et  t 
.Votre  mémoire  Nous  rappelle  et  il  Nous  semble  pres(|ue  avoir 
iicoro  sous  les  yeux  lamuence  des  pèlerins  et  la  multitude 
niant  en  procession  autour  des   temples  les  pins  augn 


lonr 


res  sur 


iri 


s  tes. 


•>  miôaionnaiies    4.o>(oliques  prêchant  en  public,  les  plus  éé 
^•bres  endroit»  de  la  Ville   EltM  indle   retentissant  des  lonanu'éfe 


,  V  1 


/^>\ 


M' 
ï 


;?.'! 


rU>  Dieu  etl.'  So.iv.M-ain  l>ont,if.>  .•nloui-  fini.  ^M.uia  nomb.v 
L  cardinaux,  -lonnant,  sous  l.s  n.,anls  ,W  .nus.  -lo  unmUvus 
(îxfmph's  do  piété  ot,  do  charité. 

Le  souvenir  d.MV  tomps  n>nd,  lui.iour.rhui.  plus  aninv  à  Notr<> 
.spnl  la  situation  actu.Ml.-.  Kn  viW'U  toutes  co.d.>n,nnstr:mons 
dont  Nous  v.non.  de  parler  -Uiui.  quaud  elles  se  doroulent 
sans  aucun  obstacle,  au  plein  jour  de  la  .-ite  ont  co,.tunie  .1  ah- 
menter  et  d'exciter  k  merveille  la  piété  populauv.  sont  niauilt- 
nant  que  l'étal  de  Rome  est  cliau..-.  devenue,  impossibles  ou 
dépendent  d'vnic  volonté  étranj-n-re. 

El  pourtant,  malgré  tout.  Nous  avons  runliauce  que  Dieu, 
protecteur  des  desseins  salutaires,  accordera  un  ^ours  pruspere 
el  sans  obstacle  à  la  résolution  que  Nous  avons  prise  en  vm-  de 
saLM-âceet  de  sa  gloire.    Que  désirons-Nous,  en  etb-t.  cl  qu. 
voulons-Nous?   Cola  seulement,  que.  par  Nos  etlorls.  le  pUi> 
«rand  nombre  possible  d'hommes  sélèveul  à  la  jouissauco  du 
salul  éternel,  et,  àcelte  fin,  mettre  à  la  portée  .b-s  |\mes  malades 
les  remèdes  que  Jésus-Christ  a  voulu  mettre  en  Notre  pouvoir, 
El  cela  ne  Nous  parait  pas  réclamé  s.uilement  par  Notre  charge 
apostolique;    mais  encore,  et  clairement,  par  les  circonslanc.>s 
du  temps  où  Nous  sommes.   Non  pas  que  le  sie.le  so.t  stc.ik 
en  bonnes  actions  et  en  œuvres  dipues  delouau-M.s;   aucun- 
iraire,  grâce  à  Dieu,les  très  bons  exemples  abondent,  et  il  n  y  a 
aucun  genre  de  vertu  si  élevé  et  si  ar.lu  .l.nis  lequel  ou   ne 
uuisse  voir  exceller  un  g-md  nombre  d'àm.-s  ;  .•■  esi  que  la  reli 
gion  chrétienne  a,  de  source  divine,  la  force  iuler.euie,  qm. 
perpéliudlementel  sans  s'époi^'''--  •'•'•"  ''  =>li""'"t<\l';='  ^•';'"'^- 
Mais  si  nous  jetons  les  yeux  d'autre  pari,  «luelles  teuebres  .  qi.e 
d'erreurs!   quelle  immense  multitude  dames  se  ruani  vers  la 
mort  élornelle  1    Une  particnlii>re  anj^oisse  Nous  elremt  loulo 
les  fois  que  Nous  vient  à  l'espril   le  -.raud  nombre  de  clirel.eu> 
qui,  séduits  par  la  li.u-nce  de  penser  et  de  jug.M-,  et  s  abreuvaul 
du  venin  de.  mauvaises  doctrines,  .•oiTonu.eni  chaque  jour  en 
eux  le  grand    bienfait   de  la  foi  divin.'.    De  la.  le  degout  de  la 
viechréilenne  el  la  vaste  dinusiou  des  mauvaises  mœurs;  de 
là,  cette  convoitise  très  ardente  et  JMuais  assouvie  de  tout  cr 
qii  excite  les  sens;   delà  touU..  -rs  pensées  qm  élo.gnenUle 
Dieu  el  s'attachent  :'.  la  terre.   A  peine  peut-on  dire  combien  de 


147  — 


tlcaiix  oui  découlé  de  cette  source  si  malsaine  et  compromis  les 
jiriiieipcs  iiièuics  qui  sont  les  fondements  des  Etats.  Car  les 
rs|irili«  en  révolte,  le  soulèvement  confus  des  passions  popu- 
laires, les  périls  imprévus,  les  crimes  tragiques,  ne  sont  pas 
autre  chose,  si  l'on  veut  bien  eu  examiner  les  causes,  qu'une 
lutte  illéjiale  et  sans  frein,  pour  la  conquête  et  la  jouissant-e 
(les  choses  mortelles. 

Il  importe  donc,  aux  intérêts  de  la  vie  publique  comme  à 
ceux  de  la  vie  privée,  d'avertir  les  hommes  de  leur  devoir,  de 
reveiller  leurs  cœurs  assoupis  dans  l'oubli,  de  rappeler  au  soin 
lie  leur  salut  tous  ceux  (pii,  presque  à  (;ha(îue  heure,  counmt 
léinérairenieut  au  péril  mortel  et  s'exposent,  mr  iuditrérence 
nu  par  orgueil,  à  [terdre  les  biens  célestes  et  anmoahles,  pour 
lei;(|uels,  seuls,  nous  sommes  nés.  Or,  c'est  à  cela  que  tend  sou- 
verainenieul  l'Année  Sacrée.  Pendant  tout  ce  temps,  en  effet, 
rivalise,  (-omme  une  Mère  qui  ne  se  souvic'ut  que  de  sa  douceur 
rt  (le  sa  miséricorile,  s'appli(iue  de  tout  son  zèle  et  de  tout  son 
jioHvoir  à  améliorer  les  dis]>ositions  humâmes  et  à  inviter  qui- 
coiii|ue  a  péché,  à  expier  ses  fautes  par  la  pénitence  qui  est  la 
lorrectrict!  de  la  vie.  Kt,  dans  ce  but,  l'Kglise  multiplie  ses  sup- 
|ilications,  augmente  ses  insistances,  s'etrorco  d'apaiser  la  divi- 
nité outragée  de  Dieu  et  d'obtenir  du  ciel  l'abondance  des  pré- 
>tMils  divins.  Elle  ouvre  largement  le  trésor  des  grâces  dont 
elle  est  la  disi)ensatrice,  ell(>  invite  à  l'espoir  du  pardon 
1 1  iisemlde  des  chrétiens  et  s'attache  par-dessus  tout  à  vaincre 
les  volontés  obstinées  dans  leurs  résistancts,  en  redoublant 
envers  elles  d'indulgence  t-t  d'amour.  De  toutes  ces  choses, 
lominent  n'attendrions-Nons  pas  des  fruits  abondants  et  adap- 
tes, s'il  plaît  h  Dieu,  au  temps  présent? 

Ce  (|ui  accroît  l'opportunité  de  la  chose,  ce  sont  certaines 
ri'rémonies  extraordinaires  et  solennelles  dont  la  nouvelle  est 
déji\  assez  répandue,  solennités  qui  doiviMit,  l'U  (juelque  sortei 
'(iiisaci'i'r  la  fm  du  xix"  siècle  et  l(>  commencement  du  xx'.  Nous 
voulons  parler  îles  honneurs  qui  doivent  être  rendus  par  toute 
la  terre,  à  cette  éporjue,  à  Jésus-ChiMSt  Rédempteur.  Nous 
avons,  à  cet  égard,  loué  et  approuvé  volontiers  ce  qui  a  été 
imaginé  dans  ce  but,  par  la  piété  particulière.  Que  peut-il  y 
ivnir,  en  effft,  de  plus  saint  et  de  pins  salutaire?   Tout  ce  que 


■Mi 


—    14S  — 


l«  tiCll 


IV  Imniiiin  désuv.  loiit  i.v  qu'il  ;iiuio.  tout  ce  qu'il  l'spi're. 


«out.  I  ('  (pi'il   clierchi'  se  trnuvr  dans  If  l-"ils  uuiquc  dt'  Dumi 


il.  CM)  cHV' 


mil'  su 


tur. 


/iiiti'r  l'If. 


lailn 


ri  siii 


11 

irrrrtiiiii.    VA  voiildii- 


■('fartiT  (11'   lui.  (•"l'st  voulnir  ab^nliuatMil  pcrii'.      CVst  pour- 


Ituatiiin,  la  liuian.^i' 


'liDuncur.  l'action  de 


qniti.  lualuri'  (|Ui'  Vin 

vràct's  dus  à  Ni>lii'-St'i<iiii'ur  Ji'SusClirist   ut-  si'  taiscul- jaiuai:-, 

ruais.aii  coulraiiv.  soieul  pailoul  l'U  viirui'ur,  ccpcndanl.  aucun 


lionuHur.  autiiui'S  aclious  tic 


(lu'ou  ni'  lui  iMi   iliiivc  lit' 


:r:ii 


es  iii'   peuvent  être  si 


ur  nul> 


plus  vi'ailds  el  de  [ilus  nouilinnix 
encore.  Kt.  au  sui'plil>.  sont-ils  eu  petit  nonihl'e,  les  liOlTinuiS 
de  ce  sii'cle.  au  cuiur  uulilieux  et  iu.i.'1'at,  qui  uni  coulniue  de 
l'cudre   à    leur   Sauveur    des    nuqiri>    puni'   son  anionr  et   (U's 


injnies  [KMir  ses 


iiienlails?  Kl  ceiiaiuenienl.  la  vie  d'un   uram 


nuuibi'c.  iDiitrau'e  a 


ciininiandeiuenls  el  à   ses  lois,  est  la 


l.reuve  d'une  v(donté  iofiralc  et  mauvaise.  Kt  que  dlro  quand 
nn  sun^ic  qu'un  a  vu  [iliis  d'une  Inis.  en  noire  à-ic.  se  venonveler 
le  cnnie  d'Arins  liiui-hant  la  di\inilé  niènu'  de  Jésus?  Conrave 


donc.  VDUs  tous,  tant  que  vous  soyez,  qui  ave/.  olVert  nue  exci. 
taliun  à  la  i)ic'tt>  populaire  par  ce  louable  et  très  Iwau  projet- 
Kt  il  faut  le  réaliser  de  toile  sorte  que  rien  ne  vienne  nieltre 
obstacle  au  cours  de  ce  Jul)ilé  et  à  celui  des  solenintés  établies. 
Celle  niaiùiestation  pi'ocliaine  de  la  loi  et  de  la  piété  descatbo- 
liqnes  aui'a.  de  plus,  poui' objet  d'exprimer  l'inu-reur  i|n'ils  ont 
de  toutes  les  impiétés  prolei'ées  et  comnnses  de  nos  jours  et 
.inssi   de   salisl'aire    puldiquement    pour  les    injures   et  surtout 


[lonr  les  injures  [lublKin 


idrt! 


ssee>i  il  i;i 


très  AuLTUsle  Majesté 


le  Jesns.Chi'ist.  Maintenant,  si  Nous  y  réflécliissons.  Nous  vkv- 
rf>ns  (jne  la  manière  de  satisfaction  la  plus  dér-iralile.  la  pins 
si'ire.  la  plus  claire,  celle  qui  jtorte  les  si^iuis  delà  vérité,  con- 
siste à  se  repentir  île  ses  tantes  et.  a|U'ès  avoii'  im[iloré  de  Dieu 
le  purdou  el    la  paix,  à  renqilir  avec  plus  de  soin   les  devoirs 


inq)osés  par  la    vertu,   ou 
abandonnés.   Kl    puisque 


à   revenir  à  la   pratique  des  devoirs 
jionr  cette  fin,   l'An ;  Sacrée  offre 


les  si  grandes  facilités  dont  Nous  avons  parle  en  connm^ncant. 
il  s'ensuit  de  nouveau  qu'il  faut,  qu'il  est  nécessaire  i|ue  le 
jieuple  clirélien   s'y   H[»pliqne  avec  courapt-  el  esi)éianci>. 

El  c'est  ponniuoi.  les  yeux  levés  au  ciel.  a[»rés  avoir  imploré 
avec  insistance  le  Dieu  ricbe  en  miséricoides  qu'il  veuille  bien, 
en  sa  bienveillance,  se  montrer  favorable  u  Nos  vojii.x  el  à  Nos 


140 


i'iitrt'[trise 


éi'lai 


rtM-   |.;ii'  sa    vertu   lo^  l'sprits  dos   h 


omines 

aces 


cl 


■iiu. avoir  leur;:  nvui^  -..ir  sa  IjoiUé;    suivant  les  ti 

i*ontilVs  l'oui.ihis,  N*»  |ii'p(lt'C(>ssc'ur«»,  .»f  du  oonsonteinout  dn 

iiaux  df  la  Saiutt»   F'^gliso  ]\o. 
Nou»  ordouuous.   par  l'auto- 


Nos  Vt'iirraltlt's  Fivri'h  les  oanlhiaux  dt-  1 


niaiiii'.  cl  tMi  M'i'tu  di^ 


(.t'tl 


ns. 


rilt'  du  Dieu   tout-puissatit,  des  liionhcunnix  P 


|Mr 


Nôt 


leiTi'  t 


■l  Paul 


l'f 


'on 


Nous   iii'oinulguous  et  Nous!  voulons  que  I 
regarde,  dés  à  présent,  eouune  ordonne  et  promu Ilmiù  le  Jubilé 
-iiIiMMiel  et  iMiiversel  ((ui  coinuieucera  dans  celte   Ville  Sacrée 


.\  premières  vèftres  de  la  Nativité  du  Seigneui'  laii  1899. 
pour  finir  aux  promièriîs  vêpres  de  la  Nativité  du  Soigneur  l'an 
■■•<M.    Puisse-t-il  avoir  d'heureux   résultats  pour  la   -loire  de 


Dieu,  le  salut  des  Ames  et  la  i.r( 


prospérité  de  TK^Iise 


Kl  durant    i-çtte   .inuee  du  Jubile. 


nous  accordons  et  atlri- 


•lions  niiséricordionsementdaus  l.;  S(Mgneur  Tindulgeuce  pU 
nier.-,   la   rémission  et   le   pardon   de   leurs  [«icliés  à    tous  les 
lit! 


Iiilel(.'s  rlu  (.llu'isl  de  l'un  el.  de  Tant 


laiil! 


coul'essés  et  coinmi!!Ùés.   visiteront 


re  sex<ï  (jui,  vi-aimenl  repeii- 


ii'jues   romai.K.'s   des   bienheureux    Pierre  et  Paul 
Saint-.lean  de  F.atran  et  do  Sainte-Marie  M 


yiKMisement  los  basi- 
ceiles   de 


lOh 

soi 


par  jour  pendant  vingt  jours  successifs 


ajeure,  au  moins  une 


I   naturels,   soit   ecclésiasti(|iu' 


ou  int(Mrompnt 


vèj.ivs  de  chaque   jour  juscin'aii  crépuscul 


compt(.'i'  des  premières 


lu  jour  suivant      si  ces  fidèles  ont  un  domicile  fi 


e   v(>spéral  complot 


Ml' Ils  soient  ou   non  citoyens  de   Home.  S'ils  sont  et 


xe  à  Rome 


vi'OUï 


ei 


I    pèlei 


ins    ils   devront    visiter   les  mêmes  basil 


IMMK 


rauiiors  et 


ique» 


lant  au  moins  dix  jours  comptés  comme  il  vient  d'être  dit 


■>  uns  et  les  autres  devront  adresser  au  S 


eignour  de  fervente 


l'Hcres   pour  l'exaltation  de  IKglise,  l'extirpation  des  hé 


MMu-  la  concorde  des»  princes  catholiques  et'  le  salut  d 
tiré  tien. 


resies. 


u  peuple 


.1    pari'i 


■   qu'il    peut  ;irriver  i|ue  bcaui-oup.  malgré  <|n'ils   en 
'Hciit  l'extrême  désir,  ne  puissent  pas  du  t.mt  accomplir,  ou  n. 
l'Hissent  remplir  qu'une  partie  des  prescriptions  sus-in.iiqnée. 
P'"''«.'  M'i'ils  en  seront  emin-chés  à  Home  ou  durant  le   vovaw 


oyage 


'"•  la  maladie  ou  par  tout»'  autre  cause  légitime.  Nous  \e\ir 
"cordons,  -à  cause  de  leur  boniuî  volonté  et  autant  .iu.<  Kqus 
"•  pouvons,— dans  le  Seignem-  que,  étant  vraiment  repentanls. 


m 


iA'- 


,-    l?)0 

nins.  mi'il  em  (lit  plu!*  haut,  coinrm'  i»  ils  avaient  uellemem 
:;:uX  B^iliqnJ^  ..no  Nous  .von.  -lesignéos  ot  aux  ,our. 
qui   Nous  avons  indiqués. 

U,„no  aon.-   ù  mes  Fils  bien-uinies,  vuws  invile  avec  amour 
^^    -^^    :  tons  tantqn..   vous  êtes  et  où  que  vous  .oyez 
et  à  uni       si  possible  de  la  visitev.  Mais  il  convient  (,ue    dans 
eltXs^^ré,  un  ea.holiqne,  sil  vent  être  conséquent  avec 
^iSu3  t:  ;ejon..ne  ,  Uon.e  qu'avec  ^^^ ^^f;;^^:jZ 
..omn-i-ni'     11  faut  .in'il  ivnonce  an  spectacle  nnenipeslil  aes 
r^^^  :en's  et  proïaues  pour  diriger  plutôt  son  esprU  vers  ce 
.u^v    Inspire/  la  religion  et  la  piété.    Et  ce  qn.  pourra  s   r- 
Zt   ;     inspirer  ces  sentiments,  ce  sera  de  eonsulerer  le  cauu  - 
t  m     de  cette  ."ite  et   la    niarciue  divine  qui  lu,  a  ete 
.,;:;r^li    lucnquVUe  ne  peut  être    modil^ 

ville-i  de   la    lci"n'.   Jesus-(.hrist,  Sau\ <  ui    ui     ^ 
:L,....e.n..K.no.ne.^^^^^^^^^ 

:S""      e-est   là    qu'il  a    ordonne  que    s eleveraU    durant  1 
^^itnitédes  ,en,  s,  le  trône  de  sou   Vi-ûre;c^es    a  qu  1 
voulu   une   soii   j^ardée.   iuviolal.le  et  sans  suhir   la   momdu 
Tute     U  Unnii^e  de  h.  céleste   doctrine:  et  c'est  de  la  que 
^n^de   son    priu-ip.  et  de   s.   source   très  avr^uste,   cet 
\^.  'est  répandue  an  loin  sur  tonte  la  terre,  de  ..lie  sor^ 
"lùiconque  Je  sépare  de  la  foi  romaine  se   ^^^-^  ^;^^^ 
lui-même       D'autres  éléments  ajoutent  encnre  \  la  -'""  ^'^  d 
R^r     s>s    antiques    nuMunnents   religieux,    l'^trao.^m^n 
maj'st .  de  ses  tenq.les,  les  ton.beaux  des  pnnees  des  apôtres  e 
"'      Ucombesdel   béroïqnes   n.artyrs.  VA  q-;-!-  ^-- 
L.n  enUM.dre  la  voix  de  tous  ces  monuments  sen  ira  qu  d  n  e>l 
Vlllle   conune   un    voyageur  dans   une   vile  etran^v, 

„ais     au  contraire,  qu'il  y  est   dans  son  pt^c  pa   «    'H    .me 
;  'ui;  de  n,en.  il  s'en  éloignera  meilleur  qu'il  n'y  etaU  venu. 

Xfinqueces  Lcitrcs  parviennent  plus  facilement  à  la  con- 
,,^.  de  tous  les  fidèles,   Nous  voulons  ciu'a  leurs  cop.e. 


fJÎV 


-    151   — 

iiit'int'  ini[iiinié»'s,  sifiOéns  copendiint  d'un  iidlairc  public  l'I 
imiiiios  du  sct>au  do  quelque  ptTsonnt'  coiisliluo»^  on  (H-iiiitf 
i''vlési;istiquo.  la  niènn'  i-rf^inicc  soit  ai-fordf'c.  ([ui  le  serait  aux 
l)résoiit('s  L(îHros  elles-mènu-s  si  elles  «laicnit  exliibées  nu  nuMi- 
tréos.  Qu'il  ne  soit  done  ptu-niis  à  personne  d'aUt'tror  les  termes 
lie  cette  indiclion.  de  celte  prf<inulf;ati(Mi,  de  cette  concession 
(te  faveurs  et  de  cette  expression  de  Notre  volonté  ;  qu'il  ne 
soit  permis  à  personne  de  s'y  opposer  avec  une  témérité  cou- 
pable. Ht  si  quelqu'un  avait  l'audace  d'un  pareil  attentat,  qu'il 
'.iclie  Itieu  qu'il  eucoui'rail  rindii,Miation  du  I)i"ii  tout-puissant 
et  de  ses  bienheureux  apôtres  l*ierre  et  F'aul  ! 

Donnéà  Konie,  près  de  Saint-Pierre,  l'an  mil  huitcent  qnatre- 
vin^t-dix-neuf  de  rincarnalion  de  Notre-Seigneur,  le  cinquième 
jour  des  Ides  de  uiai,  de  Notre  Pontifîc;)l  l'année  vingt- 
deu.xii'me. 


("..  (lard.  Ai.oisi  Masku-a. 
Pro-itatain 


A.  C.ard.  MArcHi. 


Vu  :  A  la  curie.  G.  Dkll'Aqijii.a  Visconti. 
Place  -•■  fin  sceau. 

Knrej;istré  au  Secrétariat  des  Mrel's. 

•î.  CrtiNOM. 


liaii  de  la  Nativité  de  Notre-Seigneur.  mil  huit  cent  ([iialre- 
viuL't-dix-neuf,  le  onze  mai.  fête  de  l'Asccusioii  de  Notre  Sei- 
-neiic  .lésus-Cbrist,  la  vingt  deuxième  année  du  Pontificat  de 
Notre  Très-Saiiii-Père  dans  le  Christ,  et  de  Notre  Seigneur 
I-éoii  XIII.  Pape  ]i,ir  1,1  miséricorde  divint;,  j'ai  lu  (!t  soit  anelle- 
ment  promulgué  les  présentes  Lettres  apostoliques,  devant  le 
i^euple,  dans  le  porti(|ue  de  la  très  sainte  basilique  du  Vaticvui 
■le  Home. 

Moi  .Joseph  Dn.i/Aoïai.A  Visconti. 

Aht'rvialtur  tiv  In  Citrir. 


1. 

Inc 

II. 

Sue 

III. 

Rèf 

I\. 

I-e; 

V. 

Tri: 

VI. 

■  Itfi 

VII. 

C^iii 

Biei 


Je  voi 
Pastoris 
il  cerlai 
Rome,  1 
année,  s 
même  d( 


153 


(N    11) 


CIRCULAIRE    AU    (JLERGÉ 


Archevéché^de  Québec 
5   février  1900. 


W\ 


I.  Indulgences  du  Jubilé  pour  1ns  Gommuuautéx  religieuses,  les  malades,  etc. 

11.  Suspense  des  indulgences  et  des  pouvoirs  durant  l'année  jubilaire, 

m.  Règlement,  ]iour  le  prochain  Carême. 

1\.  Ijf.  pniit  i/i'  iniiil  Antoine, 

y.  ivièrps  pour  la  paix. 
\'l.  '  Itinéraire  de  la  Visite  jmstorale, 

VII.  Quêtes  dioc^sainea. 


Bien  chers  Collaborateurs 


i 


Je  vous  transmets,  avec  la  présente,  la  Constitution  «  /Eumi 
Pattoris  «de  N.S.  P.  la  Pape  Léon  XIII,  dans  laquelle  il  accorde 
à  certaines  tiassos  do  personnes  empêchées  do  so  rendre  à 
Rome,  la  faculté  de  gagner  l'indulgence  du  jubilé,  dès  cette 
année,  sans  quitter  leur  domicile.  Vous  verrez  dans  le  texte 
mémo  de  cette  Constitution  auels  sont  les  fidèles  oui  oeuvent 


—  154  — 

bénéficier  de  cetlf  faveur.  Kr.  vritu  des  pouvoirs  qu.'  c«it« 
Lettre  Apostolique  conlèrr  aiu  Ordinaires  de  déterminer  les 
œuvres  à  faire  à  la  place  do  la  visit.^  dos  grande»  Basiliques  de 
Rome,  voici  ce  .ine  l'on  d.vra  observer  dans  les  limites  de 
notre  diocèse  : 

\'—  Les  religieuses,  les  femmes  el  les  jeunes  fille»  vivant  en 
communauté  devront  visiter  pieusement,  pendant  vingt  jours 
consécutifs  ou  interrompus,  la  chapelle  de  leur  maison,  pourvu 
qu'on  v  conserve  le  Saint-Sacremenl.  Dans  le  cas  contraire, 
c'est  àVcglise  paroissiale  ({ue  ces  visites  devront  être  faites. 

2«_  Les  malades  dans  les  hôpitaux,  les  infirmes  et  les  vieil- 
lards dans  les  hospices,  les  personnes  renfermées  dans  les 
maisons  de  détention,  visiteront  pareillement,  vingt  fois,  la 
chapelle  de  leur  établissement.  Dans  les  maisons  ou  ces  visites 
seraient  impossibles  ou  ne  pourraient  avoir  lieu  sans  incon- 
vénient, on  les  remplacera  parla  récitation  du  chapelet  pen- 
dant vingt  jours. 

3" —  Toutes  les  personnes  énumérées  dans  le  bref  aposto- 
lique  qui  ne  vivent  pas  en  communauté,  réciteront  le  chapelet 
une  fois  par  jour  durant  vingt  jours. 

4» -Nous  autorisant  d'un  droit  qui  nous  est  donné  par 
la  même  Constitution,  nous  commuui(iuous  aux  confesseurs  le 
pouvoir  de  commuer,  en  d'autres  œuvres  pies,  les  visites  ou 
les  prières  que  nous  venons  d'indi(iuer,  mais  dans  les  cas 
seulement  où  leurs  pénitents  auraient  des  motifs  graves  de  ne 
pouvoir  s'en  acquitter. 

5o_-Sur  l'invitation  du  Souverain  Por.tife,  aux  confesseurs 
des  fidèles  dispensés  du  voyage  de  Rome  nous  accordons  le 
pouvoir  d'absoudre  de  tous  les  cas  qui  nous  sont  reserves. 

Veuillez  remarquer,  qu'aux  ternies  delà  concession  aposto- 
lique,  toutes  les  personnes  qui  s'y  trouvent  mentionnées  pour- 
ront gagner  l'indulgence  jubilaire  deux  fois  pendant  1  année 
dix-neufcent,sielles  accomplissent  deux  fois  lesœuvres  pre- 
scrites.  Mais  quant  aux  privilèges  attachés  à  la  confession  du 
jubilé,  elles  n'en  pourront  rmir  qu'une  fois. 


—  155  — 

Nous  croyons  devoir  vous  avertir  aussi  q no  l.i  cnmmnnion 
requise  pour  gagu'i- l'indulgence  du  jubilé,  doit  être  distincte 
do  la  communion  faite  pour  satisfaire  au  précepte  pascal. 


H 


Je  vous  envoie  également  le  lexle  de  la  Constitution  Aposto- 
liiiue  i(  Quod  Pontificurn  »  dont  je  vous  ai  jiarlé  dans  ma  dernière 
circulaire  et  qui  a  rapport  h  la  suspense  des  indulgences  et 
des  facultés  que  le  Saint-Sirge  accorde  en  temps  orduiaire  aux 
évêques  de  l'univers  catlH)li(iue. 

I*onr  ce  qui  concerne  les  indiilgenres.  vous  n'avez  qu'à  vous 
en  tenir  au  résumé  que  je  vous  en  ai  déjà  donné  (  Circulaire 
No  lti).  Quant  aux  facultés  des  Didin.iires,  le  S.iint-Siège, 
comme  vous  avez  pu  le  voir  par  la  lettre  de  THmineulissime 
Préfet  de  la  Propagande  à  Son  PLvcellence  Monseigneur  le  Dé- 
légué a  daigné  les  maintenir  presque  dans  toute  leur  intégrité. 


III 


La  loi  de  l'abstinence  quadragésimale  devra  se  lire  comme 
suit  cette  année  ; 

1°  —  Les  quatre  derniers  jours  de  la  Semaine  Sainte  seront 
maigres  ; 

2°  —  Tous  les  dimanches  seront  gras  ; 

3»  —  Tous  les  lundis,  mardis,  jeudis  et  samedis  —  à  l'excep- 
tion du  samedi  des  Quatre-Temps,  du  Jeudi-Saint  et  du  Samedi- 
Saint—  tout  le  monde  pourra  faire  le  repas  principal  en  gras; 
et  ces  jours-là,  les  personnes  légitimement  empêchées  ou  dis- 
pensées de  jeûner  pourront  faire  les  trois  repas  en  gras; 

4"  —  Les  autres  jours,  c'est  à-dire  tous  les  mercredis  et  les 
vendredis,  ainsi  que  le  samedi  des  Quatre-Temps,  le  Jeudi- 
Saint  et  le  Samedi-Saint,  seront  maigres  ; 

5°  — On  devra  s'abstenir  de  faire  usage  d'aliments  maigres 
vt  d  ahnirnts  grsc  au  iricîiie  repas  j 


—  156  — 

6"  -  l/obligalion  de  j.'ûner  devra  s'observer  tous  les  jours  de 
la  semaine  -  -  les  dimanches  exceptés  -  comme  à  l'ordmaire. 

n-.utei'/  '  ^">*  ouailles  qu'un  doul.l-  et  impérieux  devoir 
!..,  v'incrr.l  •:  celui  dVxpier  leurs  fautes  passées  et  celui  de  se 
préinuair  contre  les  rechutes  possibles  de  l'avenir.  O"^  o  est  par 
L  pénitence,  qui  a  tout  fila  fois  un-  ve.t.i  ^'^^^^^^'^^^  ^ 
venu  de  piiservation,  que  l-  péchc  .r  peut  .)btenir  son  lolou 
k  Dieu  et  lui  .lenieurer  Odèle.  Notre-Seignei.r  nous  en  a  muil- 
,iué  la  nécessité,  lors.ui'il  nous  (lit  :  .5/  vous  ne  faites  pénitence, 
vous  périrez  Imis.  k  U  un  ..<  manih'".  « 

L'homme  élanl  enclin  à  négliger  racnniiplissenieut  de  cde- 
voir  si  pénible  à  la  nature  déchue,  iKf,'lise  ;.  détermine  le 
temps  et  la  manière  dont  il  devait  s'en  acquitter.  Les  P'ûnes  et 
l,.s  abstinences  qu'elle  nous  impose  dans  le  cours  de  lame 
et  en  particulier  durant  le  carême  mit  pour  but  d.-  n nus  faire 
observer  le  commandement  divin  de  la  i>énil.mce. 

La  discipline  a.  l'Eglise  sur  .r  point  était  plus  >^'=;'^y;'j;;;;|^;;- 
fois  qu'elle  ne  l'est  aujourd'hui.  Les  sautes  qm  vont  «•»  ; 
sant,  l'éducation  molle  et  énervante  qui  se  donne  auionrdhin 
au  sein  de  la  pln.,urt  des  familles,  et  pent-ôtre   aussi   l  affa.bl.s- 
.emenl  de  la  foi  chez,   lesfidi^le.,   l'ont    u...  .:ee  peu  à  peu  a  m- 
lelâclier  .le  sa  sévérité  primitive.  Il  n'en  est  pas  moins  vrai  que 
cotte  mande  lu.  de  la  pénitence  pèse  snr  nous  tous  et  qin^  no.^ 
devons  en  subir  les  n^-Hnirs  en  cette  vie  ou  en  Uu    ".  Qu'con- 
.,„e  a  nllensé  Dieu  a  besoin  .le  laver  ses  fautes  dans  les  larmes 
au  ,,penlir.   de  fuir  les  occasi..n*  dangereuses,  et  de  se  l.vn.M 
avec  ardeur  aux  saintes  austérités  de  la  pénitence;  ^^ào^luru 
aux  jeûnes  presc-  'ts  par  1!  .lise  la  mortification  de  l'e>pnt,  du 
.BU.     ^''lavol.     lé  etdes  sens;  il  lui  faut,  par  une  conduite 
plus  conforme  au.x  lois  du  mes  et  ecclésiasti.ines,  expier  ses  pé- 
chés, se  prémunir  contre  la  rechute,   mériter  u,      plus  abon- 
,v,n;'  effusion  de.  bénédicli.ms  célesK.s  et  se  fortifier  chaqu.- 
jour  davantage  d.   s   la  prativ^^les   vertus  chrétiennes.  Cest 
ainsi  que  sainijean  Ch-.ysoslôme  résume  les  motifs  que  nou^ 
avons  de  faire  pénlence  et  en  particulier  de  nous  livrer  au 
y,t^y^:,Jev'nauta>dpias:   -'juna  ut  mn  mcce^  ;  jejunaut  acce- 
ptas ;  jejuTM      pe     vieant  (jux  accevisti.  '' 


157  — 

l.ors(iu('  de  irop  nidrs  li,  vaux  ou  une  sfiiité  délabrée  cmpt^- 
<h'-iit  vos  fidt'lps  d'observer  le  jt-rine  et  l'abslinence  imposé!,  par 
l'Kgli'^e,  rxhortez-Ies  rorteinent  à  prier  be.iueoup,  i\  eoinbaUre 
leurs  mauvaises  passions,  à  fré(|uenlor  plus  souveul  les  sacre- 
iiieuts;  qu'Us  soient  pleins  de  cbarité  pour  leur  prochain  et 
iprils  lassent  î/enéreusemen  l'aumône  aux  pauvres,  afin 
d'obtenir  le  pardon  de  leurs  péchés. 

Vous  leriez  bien  de  placer  dans  vos  églises  comme  eela  se 
Ijratiquc  ailleurs  des  troues  s|»écialement  destinés  <\  recevoir 
les  aumônes  des  fidèles  durant  les  temps  de  pénitence  et  durant 
l'aïuiée  sainte.  Sans  vouloir  imposer  le  choix  des  œuvres  que 
chacim  peutaiuu'rà  livoriser,  vous  pourriez  recommander 
l'o'nvre  de  l'Ilôtel-Dieu  du  Sacré-Cœur  dont  raj^randissement 
estdijvenu  nécessaire  pour  y  recevoir  un  plus  grand  nombre 
de  malades,  d'entants  abandonnés,  de  vieillards  et  d'épileptiques. 
.le  recevrai  avec  rec-inaissance,  à  la  fin  du  carême,  les  auniô- 
lies  qui  seront  rfauuuiiies  à  cette  intention. 


IV 


\W 


Ou  me  demande  iiuehiuel'ois  si  l'on  peut  consacrer  l'argent 
du  tronc  de  saint  Antoine  à  d  autres  bonnes  o-uvres  qiu?  celle 
de  fournir  du  pain  au.\  pauvres. 

La  grande  règle  qui  lioit  diriger  lemploi  des  aunu'ti,<<  reuiises 
|i.tr  les  fidèles,  c't'st  la  volonté  des  donateurs  iniitlicitemeul  ou 
cxplicilemeul  manil'estée.  Or,  d'après  la  pensée  géuérale  des 
'idèli  -.  les  aumône-  du  tronc  de  saint  .\iitoine  ont  pour  bi  l  de 

mur  di:  '  aiu  au.\  pauvres.  Il  faut  donc  les  employer  de  celle 
iii.n  \  à  moins  d'indications  contraires,  v.  g.  au  moyen  d'un 
l'N'rileaii  placé  sur  le  tronc,  ou  d'une  amionce  faite  bien 
I  lairemenl. 


!Ê}„ 


La  terrible  guei       jui  «.xercy  actuellement  ses  r^iivages  dans 
sud  de   l'Afriqu.    i  fait  déjà,  vous  le  savez,  de   nombreuses 
■i<times  et  ne  semble  pas  encore  toucher  à  sa  nn. 


P  •"* 


I5H  — 
L'EkUs,..  .,u.  a  do«  piière»  pour  lou»  les  benoin»  de*  'ndividuH 

au  de  sa,  ,  ve.se.  (!•■  Uni  de  lamiUeseu  deu.l,  de  1^"^  le  ruine, 
tno  elees  il  seu.ble  que  c'e«l  un  beso  u  pour  tout  le  monde 
;"  p  r  s  suppliratiou«  consacrées  par  la  sa.ulo  Ulurg.e  et 
de  demander  luuublemenl  au  Dieu  Tout-Puissanl  le  grand 
bienlail  de  la  paix. 

Eu  cousé.iueuce,  vous  devrez,  au«»i  lougleu.ps  que  la  guerre 
se  continuera,  ajouter  aux  «raisons  ordinaires  des  messes 
basLs  .u.  rlJiUtées.  .elles  do  la  messe  pro  pace,  lorsque  les 
rubriques  ).'  permettront. 

VI 

.le  vous  expédie  aujourd'hui  l'itinéraire  de  ma  prochaine 
visite  pastorale  qui  commencera  le  12  mai. 

Vous  voudrez  bien  relire  àau^  l'Appendice  au  RUu,i  .f  dans 
mes  circulaires  des  années  dernières  tout  ce  qui  a  rapport  à  la 
visite  et  vous  y  conformer  exactement. 

Prépare/,  bien  les  enfants  à  la  confirmation.  Prenez  le  temps 
nécessaire  pour  leur  faire  revoir  et  leur  expli.iuer  de  nouveau 
to  a  U  ùr  catéchisme,  .t  disposez  leurs  ànu-s  à  recevoir  digne, 
meut  l'KspriUSaint  et  à  profiter  de  ses  ,Mâces.  Je  désire  savon, 
Zv  voire  rapport  annuel,  s'il  y  a,  dans  votre  paroisse,  des  en- 
fants .,,.i,  à  répo,,ue  de  leur  première  comn.umon,  ne  savaie.it 
ni  lire  ni  écrire,  et  -luel  est  le  nombre  de  ces  enfants. 

Gomm^'  par  le  passé,  faites  en  sorte  que  tous  vos  paroissiens 
assisï^nt  a!ix  instructions  et  aux  divers  ofTices  de  la  visite  pa. 
lorale  et  s'efTorcent  de  gagner  l'indulgence  pleniere  que  le  S.m 
Père  accorde  à  cette  occasion  aux  conditions  ordinaires  de  la 
coufession,  de  la  communion  et  d'une  prière  à  sou  intention 
dans  l'église  paroissiale.  Durant  l'année  sainte  ou  nous  sommes 
maintenant,  J..lte  indulgence  devra  être  appliquée  aux  âmes  du 
^ir^atoire.  Ce  grand  acte  de  charité  des  fidèles  pour  es  défunt 
de  feurs  familles  et  en  général  pour  les  nombres  de     hg  Use 
souffrante  répond   au  plus  ardent  désir  du  dvvm  Sauveui  et 
leur  sera  rendu  au  tentuplo. 


~  1«» 


vil 


Vous  lecovrez  avec  la  prt'si'nle  cirnilain!  lo  compto-rondu 
(les  collectes  diocf^saines.  Un  certain  iininbre  de  paroisses  figu- 
rent en  blanc.  Pour  couper  court  à  tout  malentendu,  je  décide 
qu'i\  l'avenir  toute»  les  paroisses  devront  fournir  leur  quote- 
part  et  je  révocpie  toutes  les  exi-inptious  qui  ont  pu  ("'tre  don- 
nées pour  l(î  passé. 


.\gréez,   bien   chers  Collaborateurs,   l'assurauee 
dt'îvouemei.ibien  sinajrc  en  N.-8. 


de   mon 


•}■  L.-N.  Archevêque  de  Québec. 


I 


C 


il 


NOT 


l'iir  rette  (,'oi 
aux  r('lif;i(' 
^  iviiiit  (iaii 
iii\  inlinni 
'|ui  tmichf 


l-KON.  ÉV 


Nous  av 
i[ui  «appel 
•lit'nt,  la  vil 
''t  qui  110 
dans  sou 

pl't''Vi<Mlt.   ( 

!•'  trésor  ili 
qjiosi  ccl 
tion  !!(•  pt'i' 
Vill.'  Saiuti 

Nous  av 
piété  de  be 


Ici 


CONSTITl-TION 


l)K 


NOTKK   TKKS   SAINT   VKHE    i.KOXXIII 


l'AI'K  l'Ai!   I,A   I)1\I.\K  l'l{(tVIJ)K.\(:K 


l'HroettpConstitutioi,.  I.'s  IiMhilKen.t's  ,|ii  .hihilo  ,1,.  r,uMi,.c.    liidO  sont   ,„roHw.s 
aux  rdiKiPUsPS,  ,u,x  ol.hit.s,  ,hix  t.Mtiair.s  w  :n,s  mit  ,vs  jcuros  fill...s  on  |omm.-s 
vivant  dans  l,.M„oiia.st.'.ir.s  ou  l,.,s  |,i..„.(.s  .nnimiinHiitos,   ainsi  qn'aux   oimitos 
ii'x  inlirmos,  aux  i.n>sonni«i«,  aux  .•aj.tils,   aveo  les  pouvoirs  opportuns,  en  vl 
'|iu  louche  li>s  aiisr)lutions  et  1rs  foniiiiutatioiis  rip  vo'ux. 


[.KON.  KVÈgUK,  SKHVITKIJ}  DKS  SKKVITKUHS  I)K  I)IK[J 

l'OI'It    l'EUl'ÉTlIKJ.J.K    MÉMOIHK 


i 


Nous  avons  médité  sur  la  charité  infiuio  du  Pasteur  Etonu«l 
'1111  «appel!.'  SCS  brebis  par  leur  lumi  «  ,.I|.;an.  x.  Ih»  afin  .|uVlles 
■uent  [;i  vi,.  ,.|  qu'elles  Taieul  avee  phi^,  .r;il)oi)(iaiice  „  (ibùl.^  |(|, 
'•'  qui  iinn  seiilenieiit  ;itlend  .luVlles  viennent  se  réfugier 
iliuis  son  sein,  mais  encore  vii  souvenl  à  l.Mir  ivneontre  et  !,.« 
prévient.  C'est  pourquoi  Nous  avons  cm. mi  !.•  j.rojet  d'ouvrir 
1"  trésor  des  lil.énilités  .ipostoli.nHjs,  dnrani  l';inu(!.'  prochain.., 
'i'iesi  celle  du  Jubilé,  aux  personnes  mem.- à  <[ui  l.Mir  condi- 
tion II.-  peini.'t  p;is  d'entreprendre  le  voyap-  [.reserit  vers  celte 
Ville  8;.inte  (M  v.>rs  les  tombeaux  .les  hi.'nlicnr.Mix  Ap.)tres. 

Nous  avons  donc  vf)ulu  u.'  p.is  biiss.M'  stéril.>s  la  foi  et  la 
liiele  de  beaucoup  do  fidèles,  qui  eussent  a.rompli  ce  voyace 
•'•."■  ic  plus  grand  zèle  s'ils  n'étaient  retenus  parla  clôture  de 


A*?' 
*■% 


—  162  — 

leur  niouastèie,  par  I.s  Heiis  inrrangibles  dr  la  raplivité,  ou 
par  quelque  infirunt.'  corpoivlle.  I.es  a.lou.'issomnils  que 
Noire  bi.'uvcillaucc-  Nous  iiispir.'  .ni  Irur  favcMii-  ne  pourvoi, 
ront  pas  scul.Mun.l  à  leurs  b.->oius  ou  à  leur  ulihlé.  niais  ils 
auront  .«ncoiv  .l.'s  .•ons.Miu.>.u>-s  fmrlu.usps  pour  l.'  S;'l"l  <;om- 
mun  (ie  ton.  l.'s  duvli.ns.  Lors,,».,  m  HlVt.  tant  do  fuleles 
8énarÔ8  dos  aut.vs  par  ri,uio.M.nr>MU- Inir  vi..,  par  1  ardeur  de 
leur  ridigion.  par  la  pfUit.'iuv  ou  par  le  inallunir.  uniront  leiirs 
prières  et,  leurs  larmes.  Nous  pourrons  (Muicevoir  une  bien 
plus  ferme  espérance  de  voir  apaisée  la  divine  nusericorde. 

Pour  ces  motifs,  Nous  avons  résolu  de  faire  ronnaître.  par 
los  nrés,-nte.-  L.dlirs.  dans  quell.<s  eonditions  pourront  partici- 
per aux  absolutions  et  à  rindul-ence  plénii're  du  Jubile  les 
hommes  et  les  femmes  .pii  passent  leur  vie  dans  les  ermitages, 
les  monaslcM-es  et  les  maisons  religieuses,  qui  sont  retenus  on 
nrison  ou  en  captivité,  on  enfin  .[ui  seraient  empêches  parla 
maladie  ouïes  ininniilés  de  venir  vénérer  les  tombeaux  des 
Apôtres  et  l-s  basilifiues  patriarcales  de  Rome. 

Les  personnes  auxquelles  s'étendent  ces  prévoyantes  disposi- 
tions sont  les  suivantes: 

I  -Toutes  les  relinieuses  qui  ont  lait  des  v(eux  sidennels  et 
qui  résident  dans  les  monastères,  soumises  à  une  perpétuelle 
clôture,  ainsi  .lue  celles  qui  accomplissent  leur  noviciat  on  qui 
demeurent  dans  les  couvents,  soit  pour  les  besoins  ne  1  éduca- 
tion soit  pour  qnel.iue  antre  feiivre  légitime.  Ces  dispositions 
concernent  aussi  les  religieuses  des  monastères  de  cette  ca  e 
gori.-  qui  sont  obligées  de  sortir  d<-  ces  maisons  pour  recueillir 
des  aumôiHïs  ; 

11  -Les  oblates,  unies  parles  liens  d'une  vie  commune  et 
dont  les  règles  ont  été  approuvées  par  le  Siège  apostolique,  soit 
d'une  façon  permanente,  soit  à  titre  d'essai.  A  ces  oblates  il 
faut  joindre  leurs  novices,  l.-s  jeunes  filles  .lont  elles  font  1  édu- 
cation, et  les  personn.^s  habitant  avec  elles,  bien  qu'aucune  ne 
soit  astreinte  à  la  règle  d'une  sévère  clôture  ; 

llî  —Les  tertiaires  qui  vivent  en  communauté  sous  un  seul 
et  même  toit,   ainsi  que   b'urs  novices  et  leurs  élèves,  ei  ic3 


163 


autres  personnes  haLUant  avec  ellfs,  (juoiqu'tîlles  ne  soient 
millenieut  assujetties  à  une  rigoureuse  clôture,  et  alors  m»^me 
(liic  leur  institut  n'aurait  pas  été  jusqu'à  présent  approuvé  [)ar 
le  Siège  apostolique  et  ne  doive  pas  être  regardé  couinie  tel  en 
viMtu  des  présentes  concessions  ; 

IV.  -Les  jeunes  filles  et  les  l'enuues  qui  vivent  dans  les 
maisons  réservées  à  leur  sexe  ou  dans  des  pensionnats,  quoi- 
qu'elles ne  soient  ni  religieuses,  ni  oblates,  ni  tertiaires,  et 
bien  (ju'ejles  ne  soient  soumises  à  aucune  clôture.  Nous  décré- 
tons et  déclarons  que  toutes   ces   perst -s,    (jiie    Nous  avons 

éuuniérées,  pourront  jouir  des  laveurs  et  privilèges  accordés 
par  la  présente  Conslilulion,  aussi  bien  à  Home  qu'au  dehors, 
quelles  (|ue  soient  leur  résid(nice  et  leur  patrie; 

V.  Nous  accoi'dons  les  mêmes  facultés  aux  anachorètes  et 
aux  ermites,  mais  non  toutefois  à  c(>u\  (|ui,  sans  èti-e  ti  uns  par 
aucune  règle  de  clôture,  vivent  soit  eu  conuuuiiauté,  soit  soli- 
tairrmi'ut  sous  la  direction  des  Ordinaires,  en  obéissant  à  des 
lois  ou  à  des  règles  fixes.  Ces  lettres  ne  concernent  que  ceux 
qui  consacrent  leur  vie  à  la  contemplation  dans  une  clôture 
coiilinue  sans  être  perpétuelle  et  dans  la  solitude,  même  s'ils 
sont  membres  (le  quel(|ue  ordre  mouastiquc  ou  régulier.  Tels 
sont  un  certain  nombre  de  Cisterciens,  les  Chartreux,  les 
moines  et  les  ermites  de  Saint-Homnald  ; 

VI.  Nous  étendons  les  mêmes  faveni's  aux  chrétiens  de 
l'un  ou  de  l'autre  s(!xe  qui  se  trouvent  en  captivité,  au  pouvoir 
des  ennemis,  et  aux  fidèles  qui,  sur  qiiehiue  point  du  monde, 
^0!lt  incarcérés  pour  des  motifs  d'ordre  civil  ou  d'ordre  crimi- 
nel. Il  en  sera  de  même  quant  à  ceux  quï  subissent  la  [leine  de 
l'exil  ou  celle  de  la  déportation,  qui  se  trouvent  condamnés 
•nix  galères  ou  aux  travaux  forcés,  enfin  pour  les  religieu.x 
qui  sont  retenus  ]»risonniers  dans  leurs  couvents  ou  à  qui  les 
'tidres  de  leui's  supérieurs  ont  assigné  un  séjour  délc'rminé 
roumie  lieu  d'exil  ou  de  déportation  ; 

VII.  —  Nous  voulons  (jne  les  mêmes  facultés  soient  pareil- 
leinenl  accordées  aux  infirmes  de  tout  sexe,  de  tout  ordre,  de 
toute  condition,  soit  que,  hors  de  I^om»,  ils  se  trouvent  déjà  en 


1  J>a 


1. 


t. 


—  1H4  — 

proie  à  (intilciut!  maladif  (lui,  au  jugement  du  médecin,  les  em- 
pêche de.se  rendre  dans  cette  ville  durant  l'année  du  Jubilé  ; 
soit  (jne.  (iuoi(iue  convalescents,  ils  ne  puissent  sans  un  grave 
inconvénient  eulreprenihv  le  voyage  ;  soit  enJin  ([ue  la  faibless" 
habituel^'  de  saule  leur  interdise  complètement  de  se  mettre 
en  route.  Nous  voulons  que  dans  cette  dernière  catégorie 
soient  classés  les  vieillards  qui  auront  .iépassé  la  soixante- 
dixième  a.-.iee  de  leur  âge. 

C'est  pouniuoi,  à  tous  ces  iidèles  d  à  chacun  d'eux.  Nous 
adressons  dans  le  Seigneur  l'avertissement,  le  conseil,  la  sup- 
plication de  ((  repasser  leurs  péchés  dans  l'amertume  de  leur 
âme,  »  de  les  délester  ilii  fond  du  c(Bur,  de  purifier  soigneuse- 
ment leur  conscience  par  le  Uvs  salutaire  sacrement  de  péni- 
tence el  par  les  salisfactions  convenables.  Ils  devront  ensuite 
participer  an  célesle  Haniiuel  avec  foi,  respect  et  amour, 
comme  il  est  jusU^  ;  el  supplier  inslanimenl  le  Dieu  tiès  bon  et 
très  grand,  par  les  mérites  de  son  Fils  um(iue,  de  la  très  au- 
guste Vierge  Marie,  des  bienheureux  apôtres  Pierre  et  Paul  et 
de  tous  les  Saints,  suivant  les  intentions  de  l'Hglise  el  les 
Nôtres.  Ils  [trieront  pour  la  prospérité  et  l'extension  de  la 
sainte  Kglise,  pour  l'exlirpatioii  des  erreurs,  pour  la  concorde 
des  princes  catholiques,  pour  la  paix  et  le  salut  de  tout  le  peu- 
ple clnéliiMi.  .\  ••cite  lin,  ils  subslilueronl  dévotement  à  la 
visite  (les  iiuaUc  liasili(iues  de  Rome  d'autres  œuvres  de  reli- 
gion, de  piéle  el  de  charité,  soit  volontaires,  soit  surtout  pre- 
scrites comme  il  est  enjoint  ci-dessous  par  des  hommes 
revêtus  des  saints  (irdres  cl  délégués  en  vertu  de  Notre 
autorité. 

Nous  v«nilons  donc  et  ordonnons  (jne  Nos  vénérables  i'rères 
les  Evéques  el  autres  Ordinaires  des  lieux-  en  ce  qui  con- 
cerne les  religieuses,  les  oblalcs,  les  lerljaires  et  les  autres 
femmes  ou  jeunes  filles  ineiitionnées  plushaut,  les  anachorètes, 
les  ermites,  les  prisonniei  s,  les  malades,  les  seiituagénain^s 
établissent  el  prescrivent,  soil  par  eux-mêmes,  soit  par  l'intei- 
médiaire  de  confesseurs  prudents,  des  œu^  res  de  religion  et  de 
piété  appropriées  à  l'état,  à  la  conditio:.  et  ù  la  santé  de  chacun, 
ainsi  qu'aux  particularités  du  temps  et  du  lieu.  Nous  voulons 
et  Nous  décrétons  que  l'accomplissement  de  ces  œuvre»  suit 


—165  — 

équivalent  à  la  visite  de«  (lualre  basiliques  de  Rome.  Nous 
concédons  la  même  faculté  de  commuer  les  œuvres  prescriteB 
aijx  prélats  réguliers,  qui  ne  pourront  en  user,  bien  entendu, 
qu'A  l'égard  de  leurs  instituts  et  des  personnes  soumises  à  leur 
juridiction.  Quant  au.x  personnes  domiciliées  à  Home,  et  qui 
se  trouvent  dans  les  mêmes  cas  — Nous  voulons  que  Notre 
cher  fils  le  Cardinal  Vicaire  de  la  sainte  Eglise  romaine,  et  son 
vice-gérant,  leur  désignent  soit  par  eux-mêmes,  soit  par  l'inter- 
métliaire  de  confesseurs  prudents,  des  œuvres  qui  remplacent 
les  susdites  obligations. 

C'est  pourquoi.  Nous  confiant  eu  la  miséricorde  du  Dieu 
loiil  puissant  et  dans  l'autorité  des  bienheureux  apôtres 
Pieirc  et  Paul,  et  puisant  dans  le  trésor  de  la  libéralité 
apostoliiiue,  à  tous  ce'^x  r'-e  nous  jivons  énumérés  plus  haut, 
et  à  chacun  en  p.Tlicniiev —pourvu  qu'ils  soient  vraiment 
pénitents,  qu'ils  se  b  Ami,  d  irant  la  présente  année  du  Jubilé, 
dûment  confessés  et  ré  onfortés  par  I;i  s;iinle  communion, 
qu'ils  prient  Dieu  comme  il  ;i  été  dit  plus  haut,  et  qu'ils 
accomplissent  enfin  toutes  les  autres  œuvres  qu'on  doit  leur 
prescrire  en  place  de  la  visite  des  hasili([i!es  -  Nous  octroyons 
et  concédons  une  indulgence  plenière.  rabsolutiim  et  la  rémis- 
sion de  tous  leurs  liéchés.  Nous  l'accordons  encore  à  ceux  qui 
.uiront  seulement  commencé  l'accomplissement  de  ces  (euvres. 
ilans  le  cas  où  une  maladi(«  dangenuise  l.-s  aurait  surpris! 
Nous  l'accordons  deux  fois,  dans  le  «ours  de  l'Année  sainte,  à 
«eux  qui  auront  réitéré  les  œuvres  qu'on  leur  auia  imposées, 
;ibsolumeut  comme  s'ils  avaient  accompli  les  (euvres  prescrites 
à  tons  les  autri's  V     "es. 

Nous  voulons  qu'il  soit  permis  aux  religieuses  et  à  leurs 
iiovices.  mais  seulement  la  première  fois,  de  se  choisir  dans 
1  un  ou  l'autre  clergé,  des  confesseurs,  pourvu  que  ceux-ci 
-oient  dûment  autorisés  à  entendre  des  religieuses  en  con- 
lossion.  Nous  ordonnons  (ju'il  soit  [termis  aux  anachorètes  et 
lux  ermites  mentioiutés  plus  haut,  et  aussi  aux  oblates, 
tertiaires,  .lux  femmes  et  au.x  jeunes  filles  vivant  en  .•ommu- 
'lauté  dans  des  monastères  et  dans  (h;  pieuses  maisons,  qui 
peut-être,  en  temps  ordinaire,  n'ont  pas  la  faculté  de  choisir 
iibreTnetil  l'^ur  confesseur,  ainsi  qu'à  ceux  qui   sont   retenus 


Wi 


m 


•S'i  • 


—  \m  - 

caplils  011  1  risuiMU(M>.  à  ceux  qui  sont  empêchés  par  des  inlir- 
mités  ou  iiiii'  vi.'ill."sse,  .le  se  choisir,  la  première  fois 
seulement,  des  confesst-urs  quelconques,  pourvu  que  ce  soient 
des  prêtres  dfnnnil  autorisés  à  entendre  des  personnes 
séculières  cm  confession. 

La  même  faculté  sera  donnée,  sons  les  mêmes  conditions, 
aux  relifiienx  de  tout  ordre,  congrégation  on  institut. 

Nous  accordons  et  concédons  aux  confesseurs  ainsi  choisis, 
lorsqu'ils  auront  entendu  en  confession  les  personnes  susdites, 
de  pouvoir  les  absoudre  de  l.uites  sortes  de  péchés,  même  de 
ceux  qui  sont  réservés  spécialement  an  Siège  apostolique, 
sauf  le  cas  d'hérésie  formelle  et  extérieure,  après  leur  avoir 
imposé  une  pénitence  salutaire,  en  y  ajoutant  tout  ce  qu'exi- 
gent les  sanctions  canoniiiueh  et  les  règles  de  la  droite 
discipline.  Kn  outre,  Nons  accordons  aux  confesseurs  que 
les  religie\ises  se  seront  choisis  la  facullé  de  dispenser  leurs 
péniteuîes  des  vœux,  quels  qu'ils  soient,  qu'elles  auront  pu 
former  après  leur  profession  solennelle  H  qm  ne  sont  pas  en 
opposition  avec,  l'observanc.-  régulière.  De  même,  Nous  vou- 
lons que  les  confesseurs  mentionnés  plus  liant  puissent 
comuHKM',  même  par  des  dispenses,  tous  les  vonix  formés  par 
les  oblates.  novices,  tertiaires,  fenmies  <'l  jeunes  filles  vivant 
en  comnuinanté,  à  l'exception  de  ceux  (lui  sont  réservés  au 
Saint-Siège,  et— la  commutation  une  fois  prononcée  -  délier 
de  l'observance  des  vœux  mêmes  qui  ont  été  jurés. 

Nous  exhortons  Nos  vénérables  frères   les  Evèques  et  antres 

Ordinaires  des   lieux   de   vouloir   bien,   à  l'exemple  de  Notre 

bénignité   apostolique,    ne    pas   refuser   aux    confesseui-s  qui 

.seront  choisis    selon   les  présentes    instructions,    la  faculté 

'd'absoudre  les  cas  réservés  aux  Ordinaires  eux-mêmes. 

Nons  voulons,  enfin,  que  les  transcriptions  ou  exemplaires 
de  ces  piosentes  [.ettn^s,  niêinc^  imprimées,  sifjnées  de  la  main 
de  (lueliiu'un  de  Nos  notaires  publics  et  munis  du  sceau  dun 
dignitaire  ec.-lésiastique,  fassent  foi  auprès  de  tous  les  fidèles, 
comme  ferait  foi  le  présent  original,  s'il  leur  était  présenté  ou 
montré.  Nous  décrétons  que  les  décisions  et  les  o'dres  con- 
tenus dans  cps  Lettres  sont  et  demeurent  définitifs,   valable», 


—  167  - 

fixes  dans  loiitts  [♦mus  parties  nonobstant   toutes  dispotji  lions 
ronlrairt-'s. 

Qu'il  ne  soit  donc  permis  à  iiersonno  d'enfreindre  cette  page 
(le  Noire  décliiration.  en  tout  ee  qn'ejle  contient  d'exhortation, 
(le  concession,  de  déroj^ation,  de  d('<'rets  et  île  niaiiifestations 
de  Notre  volonté,  et  (jne  nul  n'ait  la  léinerit('  d'iiller  à  l'cn- 
conlre  de  celle-ci.  Si  (luehpi'tin  ose  y  atleuter.  iiuil  sache 
(lu'il  encourt  rin(li;.Miation  du  Di(Mi  tout  finissant  el  des  hien- 
henreux  apôtres  Pierre  et  Paul. 

I)onn(^  à  Rome,  pivs  de  Saint-Pierre,  l'année  de  rincar- 
untion  de  Notre-Seigneur  mil  huit  cent  (inatre-vingt-di.x-neuf, 
au  jour  des  calendes  de  novembre,  en  la  vinat-deuxi(<me 
année  de  Notre  Pontificat. 


C.  Gard.  .\r,orsr  Mazzklla,  pvodatairc 
A.   Gard.    Macchi. 
Place  J-  dn  sceau  do  plorah. 

Visa  de   la    Cune  : 

.1.    DEI.I.'.\Ql,it.A    VlSCONTI. 

. Mnveyislrr  à  la  Secrèlairerie  des  bnfs  : 

I.    GUONOM. 


SlJf 


LKON. 


S.inct! 

rn»MMi  v( 
biTcs  à 
li;irt';iil(! 
ri'tti'  ci 
Rouit',  (' 

lllH'i(lUt' 

Piiissaiii 
pétiit'llo 
oonirncî  ( 
se  rt'itaii 
ohrétii'i) 
ratholiq 

S<,'II  t    i\  c 

parîiripc 
pour  iiMi 
Toutes  c 
v.iiit  pro 
tout    le 

plus  gra 
'la  vantât 
poils  les 


—   I(i9  — 


SUSPENSE  DES  injjiju;ï:nc"es  et  des 

PUUVOIliS 

l'KN'DAXT  I/ANNKK  Dr  .lUHILK  rXIVKKSKI,  ipoo 


l-KON.  i;:VÈQUK,  SKRVITEUH  DES  SERVITEURS  DE  DIEU 

POUn     PKHPKTLKLLK    MÉ.MOIRlî 

Saiictionnoc!  par  l'aulitriU;  dos  Souverains  Pontifes,  l.Koutu- 
mo.Mi  vtM-lu  de  laquelle  les  snleiinilés  d»-  l'Année  sainte  sontcélé- 
brécs  à  Home,  de  itréleiem-e  ù  tout  antre  lien,  si-  trouve  «Hre  en 


parfait»!  liarnionie  avec  la  dij,Miité  dont  Dieu  lui-niênie  a  révolu 

cette   eité   et   avec    les   i)rivilèj,^es   qui    forment 

Ro 


son    apanage. 


me,  en  ellet,  c'st  la  patrie   commune  de  tons    les  chrét 


iens,  à 


qiiel(iiie   p;iys  (ju'ils  appartiennent;  elle  est    la    capitale  delà 

per- 


r 


pu 

inssance  ecclesiastitiue,  en  même  temps  (jue  la  gardienne 


que, 


pélnelle   de    la   doctrine   révélée   par    Dieu  ;   c'est   d'ellt 
conmni  d'une  source  uniiiue  et  très   aupnste.  la  vie   découle  et 
se  réfiand  incessamment  dans  tout  l'or^'anisnie  delà  république 
chrétieunt!.    Il  est  donc  souverainenit-nt   convenable  que    les-- 


('•athoiiques,  obéissant  à  l'appel  du  S 

sent  à  certaines  époques  dans  cette   ville,  tout  à  la  1 


liège  ai)Ostoli(|ue.  se  réunis- 
ois  pour  y 


participer  ensemble  aux  remèdes  (|ni  guérissent  les  âmes  et 
pour  rendre  hommage  par  leur  présence  à  l'autorité  romaine. 
Toutes  ces  choses  étant  par  elles-mêmes  très  salutaires  et  de- 


\.uit  produire  de  si  bons  résultats,  Nous  désiron 


tout  le   cours  de   1' 
phu 


s  que,  pendant 


innée  prochaine.   Rome  soit  visitée  par  le 
rand  nombre  possible  de  pèlerins,  et  afin  d'aiguillonner 

re  en  cette  cité,  Nous  interrom- 


ilavantage  leur  désir  de  su  rond 

poiis  les  privilèges  accordés  en  divers   t 


en 


11  ps  par  la  libéra !ilé  ."♦ 


M 


T»  m 


MICROCOPY    RESOLUTION    TEST    CHART 

(ANSI  and  ÔO  TEST  CHART  No,  2) 


1.0 


l.l 


m  îm 

15  0  

Ah 
ui  m 


Il  2.5 
12.2 

2£ 
1.8 


1.25 


i.4 


1.6 


J  APPLIED  IIVMGE     Inc 

=^  1653   CosI    Main    Strsel 

\:s  Rocheslet,   Ne*   York        1*609       USA 

=  (716)   482  -  OJOO  -  Phone 

=  (716)   288  -  5989  -  Fax 


—  170  —  .   • 

l'indulgence  de  l'Eglise  pour  faciliter  l'expiation  des  péchés; 
c'est-à-dire  que,  ainsi  que  l'ont  fait  en  circonstance  semblable 
plusieurs  de  Nos  prédécesseurs,  Nous  suspendons,  en  vertu  de 
Notre  autorité  apostolique,  pendant  toute  l'Année  sainte,  \e6 
Indulgences  dont  peuvent  jouir  les  fidèles. 

Nous  apportons  toutefois  à  cette  mesure  de  sages  tempéra- 
ments, comme  on  le  verra  par  ce  qui  suit: 

Nous  laissons  subsister,  dans  leur  intégrité,  .<t  sans  y  appor- 
ter  aucun  changement  : 
1°  Les  Indulgences  accordées  à  l'article  de  la  mort  ; 
S"  L'Indulgence  accordée  par  Notre  prédécesseur  Benoit 
XIII  à  tous  ceux  qui,  au  son  de  la  cloche,  agenouilles  ou 
debout,  récitent  la  Salutation  Angélique  ou  une  autre  prière 
en  concordance  avec  le  temps  ; 

3»  L'Indulgence  de  dix  ans  et  dix  quarantaines  accordée  par 
Pie  IX  en  1876.  à  tous  ceux  qui  visitent  pieusement  les  églises 
dans  lesquelles  le  Très  Saint-Sacrement  est  exposé  pour  les 
exercices  des  Quarante-Heures  ; 

4"  Les  Indulgences  accordées  par  Nos  prédécesseurs,  Inno- 
cent XI  et  Innocent  XII,  à  tous  ceux  qui  accompagnent  le 
Saint-Sacrement,  quand  il  est  porté  aux  malades,  ou  qui  don- 
nenl  à  d'autres,  pour  être  porté  à  cette  occasion,  un  cierge  ou 
une  torche  ; 

5»  L'Indulgence  accordée  à  ceux  qui,  mus  par  un  motif  de 
«été  visitent  l'église  de  Sainte-Marie-des-Anges,  de  l'ordre  des 
Frères-Mineurs,  située  en  dehors  des  murailles  d'Assise  depuis 
les  vêpres  du  1er  août  jusqu'au  coucher  du  soleil  du  jour 
suivant; 

6-  Les  Indulgences  que  les  Cardinaux  de  la  sainte  Eglise 
romaine  légats  a  latere,  les  Nonces  du  Siège  apostolique  et  les 
Évoques  ont  coutume  d'accorder  quand  ils  oflicient  pontificale- 
ment,  donnent  leur  bénédiction  ou  emploient  une  autre  forme 
ueilée  ; 

7»  Les  Indulgences  attachées  aux  autels  privilégiés  en  faveur 

_ ..-  -i  1 —  ».,»«na  inf*"lo'onfos   accordées  de  14 

des  iiUéies  aeiuiii»  ci  ica  aawuo  ».:u»..a— i—  


—  171  — 

même  manière  pour  les  seuls  défunts;  et  aussi,  toutes  les 
autres  Indulgences  accordées,  il  est  vrai,  aux  vivants,  mais 
Avec  cette  clause -.spéciale  qu'elles  puissent  être  appliquées  aux 
•défunts  par  mode  de  suffrage.  Notre  volonté  est  que  toutes 
•ces  Indulgenct's.  et  chacunes  d'elles,  ne  puissent  pas  profiter 
aux  vivants,  mais  qu'elles  profitent  aux  morts. 

Quant  aux  pouvoirs,  voici  ce  que  nous  établissons  et  sanc- 
tionnons : 


jiés  en  faveur 
cordéeg  de  la 


1"  Est  et  demeure  confirmée,  pour'  les  Évêques  et  autres 
•Ordinaires,  la  faculté  d'accorder  dos  indulgences  in  articulo 
mortis,  avec  pouvoir  de  la  communiquer  suivant  les  Lettres 
données  par  Notre  prédécesseur  Benoît  XIV  aux  nones  d'avril 
1747; 

i'  De  même  sont  et  demeurent  confirmés  les  pouvoirs  du 
Tribunal  du  Saiiit-OfTice  de  rinquisit.ion  contre  les  hérétiques 
et  des  membres  de  ce  Tribunal,  ainsi  que  les  pouvoirs  des 
missionnaires  et  d.-s  miuislres  députés  soit  par  ce  même  Tri- 
bunal, soit  par  la  S.  Congrégation  de  la  Propagande,  soit  d'une 
autre  manière  par  le  Saint  Siège  apostolique,  et  nommément 
ta  faculté  d'absoudre  de  l'hérésit'  ceux  qui,  ayant  abjuré  leurs 
erreurs,  font  retour  à  la  vraie  foi  ; 

3°  Sont  et  demeurent  confirmées  les  facultés  accordées  par 
Notre  Pénitencerie  apostolique  aux  missionnaires,  pour  qu'ils 
en  fassent  usage  dans  les  lieux  où  s'exercent  leurs  missions  €t 
à  l'occasion  du  ministère  qu'ils  y  remplissent; 

\'  Il  en  sera  de  même  des  pouvoirs  accordés  aux  Evêques 
cl  autres  Prélats,  pour  les  dispenses  et  absolutions  de  leurs 
sujets  dans  les  cas  occultes,  même  réservés  au  Siège  apostoli- 
que, conformément  aux  concessions  à  eux  faites  par  le  saint 
Concile  de  Trente;  ou  même  pour  les  cas  publics,  accordés  à 
certaines  personnes  et  dans  certains  cas  par  le  droit  con'inun 
ecclésiastique  et  par  le  Siège  apostolique.  Nous  décidons  la 
même  chose  pour  les  supérieurs  des  ordres  religieux,  qui  con- 
tinueront à  jouir  des  pouvoirs  à  eux  accordés  par  le  Siège  apos 
4olique,  à  l'égard  des  réguliers  placés  sous   leur   iuridiction. 


—  172  — 

Sauf,  les  exceptions  susnienliouuéos,  Nous  suspendons  eç 
déclarons  nulles  toutes  les  iiutres  Indulgences,  tant  pléniferef»: 
et  même  accordées  en  forme  de  Jubilé,  que  pailioUes. 

Nous  suspendons  également  et  déclarons  de  nul  effet,  les. 
Facultés  et  Induits  donnés  à  n'importe  quelle  personne  ou  em 
n'importe  quelle  circonstance,  pour  absoudre  des  casrés.Tves. 
à  Nous  et  au  Siège  apostolique,  rtilever  des  censures,  commuer 
les  vœux,  dispenser  des  irrégularités  et  empêchements.  Ains^ 
donc,  en  vertu  des  présentes  Lettres,  Nous  prescrivons  et  man- 
dons'que,  à  l'exception  des  Indulgences  du  Jubilé  et  de  celles 
que  nous  avons  fait  connaître  plus  haut,  aucune  autre  Indul-, 
«rence  en  quelque  li(Mi  une  ce  soit,  n(;  puisse  être  publiée, 
aunoncée,  mise  en  usage,  et  cela,  sous  peine  d'excommuni- 
cation encourue  ipso  facto  ou  d'autres  peines  infligées  par  les- 
Ordinaires. 

TouUts  u;s  décisions  mentionnées  dans  les  présentes  Lettres, 
Nous  voulons  (ît  ordonnons  qu'elles  soient  tenues  pour  ferraos, 
ratifiées,  valides,  malgré  toute  disposition  contraire.  -'  :^ 
Nous  voulons  encore  qu'aux  copies,  soit  manuscrites,  soit 
imprimées  de  ces  Lettres,  signées  par  un  notaire  public  et  rfiu: 
«les  du  sceau  de  quelque  dignitaire  ecclésiastique,  soit  accordée- 
la  même  créauee  qu'à  l'original,  s'il  était  produit  et  montré.' 

Qu'il  ne  soit  donc  permis  à  peri^onne  d'enfremdre  'les  teVmés 
de  Nos  suspense,  décret,  déclaration  et  volonté  ou  de  s'y  oppo- 
ser par  une  témérité  coupable.  Si  quelqu'un  avait'  l'audace  de 
commettre  un  tel  attentat,  il  doit  savoir  qu'il  encourrait  l'in- 
dignation  du  Dieu  tout  puissant  et  des  bicnh(nireux  apôtres 
Pierre  et   Paul. 

Dortné  à  Rome,   près   de   Saint-Pierre,   l'a  l   huit  cent 

quatre-vingt-dix-neuf  de   llucarnation    de   N>.    .>Seigueur,  la 
veille  des  calendes   d'octobre,  eu    la   vingt-deuxii  vie   année  der 

Notre   Pontificat. 

G.  Gard.  Aloisi  Mazzbli.a,  />ro-rtaiatre. 

A   Gard.  Macchi. 

Place  i  du  sc(jau  de  plomb.  - 

Visa  de  la  Cune  : 
Joseph  Dell'Aquila.  Visconti. 
•  Enregistré  à  la  Seerélairerie  des  Brefs  : 

l.    GUGNONI.  "  i       ;     •••■' 


-  ]1t^  - 


(  N     12) 


CIRCULAIRE    AU    CLERGÉ 


f     Archovèché  de  Qiiôbec, 
(  S  avril  1900. 

I.     Projet  fie  ijMoiinage à  Paray-le-Monial,  à  Lourdes  et  à  Rome. 
II.     Prières  préparatoires  à  la  visite  pastorale  dan.s  les  paroisses  où  elle  doit 
avoir  lieu. 

III.  Collecte  h  faire  h-,  jour  de  Noël  pour  l'Œuvre  du  Patrouage  de  la  Saint- Vin- 
eent  de  Paul. 

IV.  Xoces  d'or  sacerdotales  de  quatre  Révérends  Pères  Ohlats  à  Saint-Sauveur. 
V.     Retraites  pastorales  et  examens  des  jeunes  prêtres. 


Bien  chers  Collaborateur! 


I 


Malgré  les  événements  qui  se  sont  produits  depuis  près  d'un 
s.-cie  et  demi,  et  malgré  les  dislances,  le  Canada  est  toujours 
i-oste  cher  à  la  vieille  France.  Elle  sait  quelle  place  d'honneur 
nous  Un  conservons  dans  nos  affections  et  de  quel  amour  filial 
nous  entourons  ses  gloires  et  son  nnm  toujours  vénéré. 

Voilà  pourquoi  elle  nous  associe  avec  tant  de  cordialité  à 
toutes  les  letes  par  lesquelles  elle  commémore  les  faits  les  plus 
saillants  de  son  histoire  ou  manifeste  au  monde  les  éîap.R  de  sa 
foi.  Avec  quelle  ioie  n'a-t-elle  pas  reçu  nos  pèlerins  de  Lourdes" 


_  174  - 

nos  zouavos  pontiflcaax,  les  heureux  représentants  du  Canada 
ratholiquo  aux  inoubliables  solennités  rlu  second  centenaire 
des  apparitions  du  Sacré-Cœur  (1873)  et  du  quatorzième  cente- 
naire du  baptême  de  Clovis  et  de  ses  Francs  (1896)  ! 

Aujourd'hui   c'est   de   Paray-le-Monial,  cette    autre  Terre- 
Sainte,  rendue  à  jamais  vénérable  par  les  apparitions  du  Sau- 
veur  que  nous  vient  un  appel  auquel  nous  sommes  heureux 
de  faire  écho.    On  invite   l<>s  c;itholiques   du  Canada  a  une 
-rande  manifestation  religieuse  en  l'honneur  du  Sacré-Cœur 
de  Jésus.   L'année  1900  a  paru  propice  à  cet  élan  de  piete  et 
d'amour  envers  Notre-Seigneur  Jésus-Christ,  Rédempteur  du 
monde     A  la  veille  d'entrer  dans  un  nouveau  siècle,  ne  con- 
vient-il pas  de  tomber  à  genoux  pour  demander  pardon  de  nos 
fautes,  de  nos  ingratitudes,  et  de  solliciter  des  grâces  de  péni- 
tence et  de  conversion  sincère?    Ce  grand  acte  de  religion  so 
fera  sous  la  forme   d'un  pèlerinage  à  Paray-le-Momal,  a  cet 
auguste   Sanctuaire   de  la  Visitation   que   Notre-Seigneur  a 
choisi  pour  répandre  à  flots  les  richesses  de  son  amour,  depuis 
qu'il  y  a  révélé  le  culte  de  son  Divin  Cœur  à  la  Bienheureuse 
Marguerite-Marie. 

L'Eminentissime  Cardinal  Perraud,  l'illustre  évoque  d'Au- 
tun-dansle  diocèse  duquel  se  trouve  situé  Paray-le-Momal, 
-nous  invite,  par  une  lettre  en  date  du  8  janvier  de  cette 
année,  à  prendre  part  à  ce  pieux  pèlerinage,  à  le  lairc  con- 
naître à  nos  diocésains,  et  à  exhorter  ceux  qui  traverseront 
l'Océan  à  se  joindre  aux  religieuses  populations  qui  iront  prier 
dans  ce  Sanctuaire  témoin  de  tant  de  merveilles. 

Les  vues  de  L'Eminentissime  Cardinal  évoque  d'Autun  sont 
aussi,  je  n'en  doute  pas,  celles  de  tous  mes  vénérés  suffragants 
de  Québec;  tousseront  heureux,  comme  moi,  de  voir  au  moins 
quelques-uns  de  leurs  diocésains  traverser  les  mers  et  s  unir, 
on  cette  dernière  année  de  notre  siècle,  aux  pèlerins  venus  de 
toutes  les  parties  du  globe  dans  un  acte  solennel  d'amour  de 
reconnaissance  et  de  réparation  au  Sacré-Cœur  .le  Jésus.  Nos 
prières,  unies  à  celles  du  monde  entier,  seront  plus  dignes  de 
l'infinie  Majesté  de  Dieu,  nous  mériteront  davantage  la  protec- 
tion dont  nous  avons  tous  besoin  ef  seront  aussi  plus  sûrement 
exaucées. 


—  17")  — 


Le  projet  répond,  en  outre,  parfaitement  aux  désirs  du  Sou- 
verain Poulil'c  qui,  à  des  dates  encore  récentes,  a  t'ait  entendre 
sa  voix  pour  rccouiniaiuler  la  dévotion  au  Sacré-Cœur  de  Jésus 
et  consacrer  solcnnellcnient  le  genre  humain  tout  entier  à  ce 
Divin  Cœur.  Sa  Sainteté  a  niènir  béni  le  pi'ojet  d'un  pèlerinapi! 
iutenialiunal,  à  Pai'ay-le-Mouial,  comme  très  désirable  et  très 
profitajjle  au  Lieu  de  l'humanité,  travaillée  si  prolondementpar 
l'erreur  et  les  criminelles  convoitises  de  toutes  soi'tes. 

.le  me  fais  un  devoii-  d'en  favoriser  l'organisalidu  qui  a  été 
entreprise  par  les  Directeurs  du  Mrssafjer  Canadien  et  je  fais  des 
vuMix  pour  que  leur  zèle  et  leur  piété  soient  couronnés  de  suc- 
cès. J'invite  tous  les  diocésains  de  Québec,  auxquels  les  cir- 
constances de  fortune  et  de  tenqis  le  permettront,  de  s'associer 
à  ce  pieux  projet  et  d'entreprendre  ce  voyage  avec  nu  grand 
esprit  de  loi  et  de  religion.  Les  prières  de  ces  représentants  du 
peuple  canadien,  revêtant  ainsi  un  caractère  que  je  pourrais 
app.'lei'  otliciel,  seront  pins  agi'éahles  au  Divin  Maître,  plus 
dignes  de  T.ui  ot  plus  efficaces  pour  nous  tous. 

Sous  la  direction  du  R,  P.  Pichon,  S.  J.,  les  pèlerins  peuvent 
être  assurés  de  jouir  de  tous  les  avantages  possibles,  soit  pour 
la  visite  des  sanctuaires  de  Lourdes,  de  Rome  et  autres  villes, 
soit  iionr  le  confort  désirable  dans  un  voyage  long  et  fatigant. 

Les  renseignements  au  sujet  de  la  date,  de  l'itinéraire  "t  du 
•oùt  du  pèlerinage  peuvent  être  obtenus  au  Bureau  du  Messager 
Co^, adieu,  !44,  rue  Bleury,  Montréal 

II 

Pendant  deux  semaines  avant  l'arrivée  de  l'Archevêque  pour 
la  visite  pastorale,  on  récitera  dans  les  paroisses  qui  attendent 
cette  visite,  —  les  dimanches  et  fêtes  après  le  sermon,  la  se- 
maine après  la  dernière  messe,  —  trois  Pa/er  et.  trois  Ave.  Je 
retummande  instamment  ;\  toutes  les  familles  la  récitation  en 
commun  de  ces  mêmes  prières,  chaque  soir  de  cette  môme 
quinzaine,  afin  d'attirer  sur  la  visite  pastorale  les  bénédictions 
ibi  ciel.  C'est  par  la  prière  qu'on  obtient  les  grâces  de  Dieu,  et 
sans  la  grâce  nous  ne  pouvons  absolument  rien  dans  l'ordre  du 
salut.  Quxcumque  pelierilix  in  oratione  credentes,  arcivit^ti.^.  Sine 
me  nihil  pofestis  facere.  Exhortez  vos  paroissiens  à  se  réconcilier 


■*=.! 


a. 


-  170  — 

tous  avec  le  bon  Dit'ii  en  ces  jours  de  salut  vx.  \  s'approcher  de 
la  Table  Sainte.  Préparez-les  <\  l'avance  comme  i»oiir  une  retraite. 

III 

L'Œuvre  du  Palrou!if,a>,  fondée  en  18(11  par  M.  le  Chevalier 
Muir,  en  faveur  des  enfants  pauvres  de  la  ville  de  Québec,  est 
dirigée  aujourd'hui  par  les  Frères  de  saint  Vincent  de  Paul,  cX 
vient  en  aide  à  plus  de  300  enfants. 

Il  est  des  misères  (lui  parlent  d'elles-mêmes  et  que  tout  cœur 
généreux  se  plaît  à  soulager.  La  souilrance  est  notre  sort  à 
tous  et  les  pleurs  qu'elle  nous  arrache  nous  rappellent  la  terri- 
ble loi  de  l'expiation  à  laquelle  l'humimité  est  soumise.  Mais 
cette  soutfrauceest  plus  terrible  lorsqu'elle  s'attaque  à  l'enfant 
trop  faible  pour  se  défendre.  Sil'Œiluvre  du  Patronage  n'a  cessé 
de  rencontrer  tant  de  sympathies,  c'est  précisément  parce 
qu'elle  console  et  protèfïe  ces  pauvrets  petits  déshérités.  Et  que 
leur  donne-t-elle  ?  l'édmatiou  chrétienne,  l'aifection  dont  leur 
cœur  a  besoin,  les  secours  matériels  que  leur  corps  réclame. 

Le  premier  de  ces  bienfaits  l'emporte  sur  tous  les  autres  :  les 
richesses  ne  sont  rien,  comparées  à  cette  instruction  religieuse  ; 
tous  les  titres  pîilissent  devant  celui  de  chrétien.  Quel  est,  en 
effet,  le  trésor  que  les  parents  chrétiens  estiment  par  dessus 
tous  les  autres,  celui  qu'ils  désirent  léguer  à  leurs  enfants? 
N'est-ce  pas  cette  connaissance  et  cet  amour  de  Dieu  qui  seuls 
donnent    un  sens  à  notre  vie,  soutiennent  dans    l'adversité, 
mettent  à  l'abri  des  séductions  de  la  prospérité  ?  —  Y  a-t-il  donc 
des  parents,  assez  coupables  pour  se  désintéresser  de  l'avenir 
religieux  de  leurs  enfants,  assez  aveugles  pour  ne  pas  com- 
prendre le  tort  qui  résultera  pour  ces  êtres  si  chers  dont  ils  ont 
la  garde  et  qu'ils  lanceront  dans  la  mêlée  de  la  vie  sans  idée 
chrétienne,  sans  les  secours  de  la  pratique  religieuse  ?  Dans 
un  pays  aussi  cathoUque  que  le  nôtre  cette  insouciance  est 
rare,  mais  arrêtons-nous  aux  exigences  de  la  pauvreté.  Les 
préoccupations  matérielles  dispersent  durant  la  journée  le  père 
et  la  mère  qui  essayent,  par  un  travail  pénible,  de  gagner  le 
pain  de  chaque  jour  :  le  soir,  ils  rentrent  au  logis,  exténués  et 
^ --,A„   -la    f'>i'vp"    d^"«    un    rpnna    rénaratfiiir    les    forces 

nécessaires  pour  recommencer,  le  lendemain,  leur  rude  tâche. 


—  177  — 

Que  devient  alors  l'enfant,  abandonné  à  lui-même,  privé  de 
cotte  éducation  chrétienne  qui  relève  directement  du  prêtre, 
mais  qui  doit  commencer  dans  le  sanctuaire  de  la  famille? 
L'Ecole  n'est  même  pas  toujours  là  pour  réparer  cet  oubli,  et  ce 
pauvre  enfant  exposé  aux  hasards  du  chemiu  prend  vite  des 
habitudes  de  vaf/abondage,  d'insouciance,  quand  il  n'apprend 
pas  d'enfants  corrompus  le  vice  qui  déflore  l'âme  et  dont  le 
contre-coup  se  fait  sentir  parfois  toute  la  vie.  Quelle  belle 
pensée  que  de  créer  un  abri  pour  ces  enfanta  exposés,  que  de 
suppléer  à  cette  instruction  religieuse  et  profane  qui  faisait 
défaut  !  Instruire  l'enfant  est  un  ministère  important,  mais  que 
ce  ministère  est  subUme  quand  il  est  accompU  en  faveur  des 
déshérités  de  ce  monde!  Tel  est  un  des  buts  de  l'CEuvre  du 
Patronaf,^e,  et  si  parmi  les  enfants  qui  profitent  de  cette  charité, 
un  bon  nombre  vient  avec  une  formation  religieuse  attestant 
le  soin  des  parents    à  s'acquitter   de  leur  rôle    d'éducateurs 
chrétiens,    combien    n'en    voyons-nous   pas    qui   ont  grandi, 
jusqu'à  neuf  et  dix  ans  et  quelquefois  plus,  dans  l'ignorance 
de  celte  science  sans  laquelle  les  autres  ne  peuvent  que  nuire  ? 
L'enfant  a  reçu  de  Dieu  son  innocence,  son   amabilité,  sa 
simplicité,  pour  être  aimé  :    il  a  besoin  d'affection,  et  si  son 
âme  ne  reçoit  pas  cette  rosée  vivifiante,  elle  se  replie  sur  elle- 
même,  comme  une  fleur  brûlée  par  un  vent  desséchant.  Chez 
le  pauvre,  cette  afléction  existe,  car  l'amour  et  le  dévouement 
ne  sont  pas  le  privilège  des  classes  aisées  ;  mais  pour  le  pauvre, 
le  temps  manque,  pour  ainsi  dire,  à  ces  doux  épanchements  : 
la  misère  jette  toujours  autour  d'elle  mie  tristesse  sombre. 
Aussi  comme  ces  enfants   recueillis  par  le  Patronage,   sont 
sensibles  aux  marques  d'affection  dont  ils  sont  l'objet!  Il  y  a 
donc  pour  eux  une  maison  où  leur  présence  n'importune  nas, 
où  ils  peuvent  demander  ce  qui  leur  est  nécessaire,  sans    ,'■- 
trister  un  père  ou  une  mère  qui  ne  peuvent  satisfaire  à  cett  ; 
demande  pourtant   si   légitime.  —  Les  économistes  modernes 
sont  effrayés  devant  cette  fameuse  question  sociale  qui  divise 
les  peuples  et  dont  la  solution  semble  réclamer  des  arguments 
Vident     L'Eglise,  dépositaire  de  l'esprit  de  Dieu,  a  donné  au 
monde   le  moyen- de   résoudre   ces   difficultés   qui   troublent 

aujourd'hui   la   nlnnart.  de«    n;itinn=    Tmitoc    ir.^    f».,, j„ 

Charité  travaillent  d'une  façon  efficace  à  combler  cet  abime 


_  ITK    - 

creusé  par  la  haino  et  l'envie.  Elh's  répandcMit  autour  d'elles 
„u  iKHi  do  c-  baume  qui  a  non,  rharité.  Conun.'nt  voulez-^vous 
nue  IVnlant  qui  .landil,  dans  la  soullVan.'e  fl  dans  lonbhne 
Unisse  pas  par  siniler?    Pourquoi  ne  connalt-il  la  vie  que 
sous  un  jour  aussi  sombre,  alors  -in.-  d'autres  ne  savent  com- 
ment épuiser  les  plaisirs  qui  s'oirrent  à   eux?  Pourquoi  s  em- 
presso-t-on  autour  des  heureux  de  ce  monde,  tandis  que  lui  qui 
a  soif  d-aiïeelion,  r.-st.^  dans  cet  isolement?  -  Versez  sur  ces 
cœurs  le  vin  et  l'iunlo  du  bon  Samaritain,  témoignez  au  pauvre 
l'affection  que  vous  lui  portez,  et  d."  snile  les  plaies  se  ierment, 
l'irritation  disparaît.  Il  souffre,  mais  ou  le  plaint;  ilestpauvre, 
mais   on   l'assiste  :  sa  pauvreté   n'éloigne    pas,  elle  attire.    Le 
riche  ne  croit  pas  desc.Mulre  en  venniit  jus.iu'à  lui,  il  le  remer- 
ri,.  i]v    vouloir  IVuMi  accepter  son  anmûne.  Voilà  ce  que  fait 
rœuvre  du  Palroiia-e:  eu  ouvrant  ses   portes  aux  enfants 
pauvres,  (>lle  Imr  l'ail  sentir  l'affection  hi  plus  sincère. 

L'homme  u.;  vit  pas  seulement  de  pain,  il  en  a  cependant 
besoin  II  ue  doit  pas  s'inquiéter  outre  mesure  de  la  nourriture 
et  du  vêlement,  il  doit  cepinidant  tenir  compte  de  ces  nécessités. 
Aussi,  quel  meilleur  emploi  peut-on  faire  du  superflu  que  de 
s'en  servir  pour  secourir  la  miser.»  ?  Parfois  ces  pauvres  enfants 
ne  trouvent  pas  chez  .mx  le  morceau  de  pain  qui  doit  les  soute- 
nir •  c'est  alors  que  la  charité  doit  subvenir  à  pareille  indigence. 
L'oÈuvre  du  Patronage  donne  à  ceux  qui  en  ont  besoin  ce  pain 
de  chaque  jour  que  le  pauvre  réclame  de  son  Père  céleste. 
Quelle  plus  belle  mission  que  celle  de  vêtir  ces  chers  petits  qui 
souvent,  pendant  l'hiver,  souffrent  du  froid  et  ne  peuvent  rete- 
nir leurs  larmes  !  Vêtus  comme  en  été,  ils  ne  peuvent  compter 
que  sur  la  charité  pour  diminuer  leurs  douleurs. 

Les  enfants  qui  bénéficient  de  celte  Œuvre  appartiennent  à 
la  ville  de  Québec  et  à  ses  environs,  mais  leur  sort  doit  intéres- 
ser toutes  les  âmes  chrétiennes.  Non  seulement  ce  sont  nos  frères 
qui  souffrent,  mais  très  souvent  ces  familles  pauvres  viennent 
des  rliffèrentes  paroisses  du  diocèse,  cacher  leur  pauvreté  dans 
les  quartiers  populeux  de  Québec,  espérant  vivre  plus  aisément. 
La  Maison  de  Famille  qui  recueille  une  vingtaine  d'apprentis 
et  leur  fait  apprendre  des  métiers,  intéresse  aussi  tout  le  dio- 
cèse puisque  ces  jeunes  gens  viennent  indistinctement  de  di- 


—   17!»  — 

verses  paroisses.  Cette  œuvre  et  d'autres  du  mémo  genre,— 
an  nioyciî  desquelles  le  Vénérablt-  Dom  Bosco  a  rendu  ses  reli- 
gieux si  populaires  et  si  eflicaces  dans  une  foule  de  contrées,-  - 
exigent  des  ressources  pécuniaires  pour  se  développer  et  pro- 
duire le  bien  qu'on  est  en  droit  d'en  attendre. 

C'est  pour  subvenir  à  ce  Itcsoin  et  coopérer  à  cette  excellente 
œuvre  que  vous  devrez  l'airt' chaque  année-- jusqu'à  révoca- 
tion de  ma  part,— une  collecte!  dans  votre  église  le  jou-  de 
Noël.  C'est  avec  les-oulU'sd'eau  (]uc  so  lonnentl(!S  ruis8eau.ïet 
les  neuves;  c'e?t  avec  l'obole  de  clia([ue  lidèli;  que  nous  arrive- 
rons à  l'ain*  prospérer  cette  niagnin(jue  Œuvie  du  Patronage  de 
Saint  Vincent  de  Paul  et  que  nous  attirerons  sur  nos  travaux 
et  sur  les  familles  les  bénédictions  du  Ciel. 

Le  produit  de  celle  collecte  devra  être  envoyé  à  Mgr  Têtu  à 
l'Archevêché,  entri;  Noël  et  le  jour  de  l'an. 

IV 

Dimanche,  29  avril,  seront  célébrées  à  l'église  Sl-Sauveur  les 
noces  d'or  sacerdotales  de  quatre  vénérables  Pères  Obiats  de 
Marie  Imma{;ulée:  ce  senties  Pèies  Grenier,  Royer,  Arnaud  et 
Babel.  Les  deux  premiers  ont  travaillé  surtout  dans  l'archi- 
diocèse  de  Québec.  Vous  connaissez  tous  leur  zèle  infatigable, 
leur  charité  sans  bornes,  leurs  fructueuses  et  laborieuses  pré- 
dications, leur  prudence  et  leur  habileté  dans  la  direction  des 
âmes  au  saint  tribunal  de  la  pénitence  ;  il  est  peu  de  paroisses 
où  leur  pai'ole  n'ait  fait  un  bien  immense.  Les  deux  derniers 
ont  exercé  leur  ministère  constamment  au  milieu  des  Sauvages 
nionlagnais  de  la  Côte  du  Labrador;  ils  ont  vécu  de  leur  vie 
pauvres,  ignorés  du  monde,  vrais  missionnaires,  chéris  de  Dieu' 
vénérés  et  aimés  de  tous  ceux  qui  les  ont  connus  ou  qui  ont 
vécu  sous  leur  douce  et  sage  direction.  Ce  sont  quatre  saints 
prêtres,  quatre  hommes  dt;  ^^^eu  venus  de  la  Vieille  France  et 
qui  ont  consacré  toute  leur  v,,,  sacerdotale  au  plus  grand  bien 
spirituel  de  nos  chers  Canadiens. 

La  reconnaissaiu-('  nous  fait  un  devoir  de  nous  joindre  à  eux 
pour  remercier  le  Dieu  de  toute  bonté  des  grâces  qu'il  a  répau- 
dues  sur  eux  pendanl  leur  demi-siècle  de  sacerdoce  et  de  lui 
demander  d'accorder  une  heureuse  vieillesse  à  ces  bieu-aimés 


—  180  — 

véUîians  (iu  sanctuaire  qui  ont  pass^'  partout,  .-omme  h«  Divin 
Mailro,en  faisant  le  bien. 

V 

La  retraite  pastorale  rto  MM.  les  curés  de  l'archidiocèse  com- 
mencera dimanche  soir,  le  douze  août,  et  se  terminera  samedi 
matin  le  19,  par  la  rénovation  dos  promesses  cléricales  L. 
seconde  retraite,  celle  de  MM.  les  vicaires,  aumôniers  prêtres 
de  séminaire  et  de  collèges,  .commencera  lundi,  le  27,  à  l  u. 
P.  M.,  et  se  terminera  samedi  matin,  le  premier  septembre. 

«n  faut, écrivait  le  pape  saint  Pie  V,  muc  les  prêtres  soient 
conduits  de  temps  en  temps  dans  la  retraite,  et  .jue  la  on  leur 
trace  le  tableau  de  tous  leurs  devoirs,  pour  .ju  ils  les  remp  is- 
sent  saintement,  et  quon  rappelle  à  \';"7"«"7''^.J.^,«  .^i^l"^ 
sacerdotales,  afin  qu'ils  les  pratiquent  lldelement.»  B.'uolt  XIV 
aonelle  la  retraite  ecclésiastique  une  puissance  régénératrice 
pour  le  clergé,  une  grande  lumière  pour  le  sacerdoce,  une  neur 
odoriférante  pour  les  mœurs.   C'est  pour  cela  que  le  second 
Concile  de  Québec,  Décret  XIV, nous  dit:  «  SmguUs  anni.  non 
prœlermitlant  (sacerdotes)  spirilualibus  exercilus  oporam  dare, 
et  pastoralibus  secessibus,  quos  indi.xeril  episcopus,  intéresse 
sedulo  curent,  ut  hic,  si  quœ  .macula)  ipsis  adhn,serint,  abstergi 
possint,  et  inde  mentis  acies  ad  cœlestia  contemplanda  vividior, 
et  voluntatis  vires  ad  omne  opus  bonum  amplectendum  et  per- 
sequendum  firmiores  évadant.» 

Vous  aurez  le  soin  de  vous  préparer  à  cette  retra-'te  par  de 
ferventes  prières,  aiin  qu'elle  produise  des  fruits  abondante 
dans  notre  clergé.  . 

Lundi  matin,  le  27,  à  9  heures  précises,  aura  heu  a  la  salle 
des  cours  du  Orand  Séminaire,  l'examen  des  jeunes  prêtres. 
Tons  ceux  qui  n'ont  pas  encore  subi  lesqualre  examens  annuels 
nrescrits  par  nos  Conciles  provinciaux  de  Québec  devroneti-e 
présents  et  répondre  par  écrit  aux  questions  posées  «"^  les  ma- 
tières de  dogme,  de  morale,  d'histoire  ecclésiastique,  de  dio.t 
canonique  et  d'Ecriture  Sainte  qui  leur  ont  été  assignées. 

Ils  devront  en  môme  temps  remettre  au  président  de  l'examen 
les  deux  sermons  sur  les  sujets  déterminés. 

Agréez,  bien  chers    Collaborateurs,  l'assurance  de    mon 

entier  dévouement  en  N.-S.  .     ,    ^   ., 

•}•  L.-N.,  Airh.  de  Quel)ec. 


\H\ 


(X     VA) 


i'WlVVlAlHK    AU     CLEKCÎÉ 


Aicht'vôché  de  Québec, 
27  avril  1900. 


I.     Collpctf  pour  IcK  incciidifts  d'Ottawn  et  iW  Hull. 
II.     K(''j<lciii(.Mt  lie  la  Caisse  «Ml('wiiu(tii|up  Saint  .lonepli. 


Bien  chers  Collaborateurs, 


de  l'examen 


Un  inctMidic  vrainiciit  désastrtnix  vient  de  rava.uer  les  villes 
'l'Ottawa  et  de  lliill.  On  eslinie  les  pertes  A  environ  quinze 
millions  de  piastres;  trois  mille  maisons  ont  été  détruites, 
([iiin/.e  mille  personnes  sont  sans  abri  et  souffrent  du  froid,  de 
i;i  faim  et  de  toute  espèce  de  privations:  la  misère  de  nos  mal- 
licinrux  compatriotes  de  là-bas  est  indescriptibh;  et  bien  propre 
à  toucher  les  co'urs  les  plus  durs.  Quel  spectacle  navrant  ([ue 
celui  de  tant  de  [)auvres  gens  qui  ont  vu  l'élément  destructeur 
lei.r  arracher  en  un  jour  le  fruit  de  leurs  écoimmieset  de  leurs 
[lénibles  labeurs  et  ne  li'ui'  laisser  «me  le  Mavé,  des  rues  ! 


—  182  — 

A  àivevs..s  époques,  en  1845,  lH(iG,  1876  et  1889,  Québec  a 
snutfevt  de  pareilles  épreuves,  et,  mal,n-é  le  temps  qui  efface 
tout ,l'>r  lugubre  souvenir  est  resté  profondément  grave  dans 
nos  mémoires. 

Ce  qui  a  consolé  et  réconforté  nos  victimes  d'alors,  ce  sont 
les  vives  syuq.alliies  .«t  les  secours  empressés  .lui  leur  ont  été 
prodigués  sans  retard. 

C'est  le  même  d.-v.ir  de  cbarité  (•brétienn(  qui  nous  incombe 
Tnainum^.nl  à  notre  lonr  et  .lui  nous  permettra  d'acqmtter  une 
dette  de  reconnaissance  envers  de.  bienfaiteurs  si  cruellement 
éprouvés. 

Laissons  parler  notre  eœur.    Fa'      is  aux  autres  ce  qu."  nons 
voudrions  .[ui  nous  fût  fait  à  nous.  ..-mes  ;  donnons  a  ces  mal- 
heureux largement  .M,  d.-  grand  cœur,  suivant  la  m.'snre  de  nos 
movens.   Quels  sont  c.mi.x   .pii  ne  se   procurent  pas  quelques 
jouissances  sui-rflnes.  uiulil.«s  au  moins,  si  dles  ne  sont  pas 
■!lummao.>ables  à  leur  bien  spirituel?  Sacritionsces  saUstaclions 
enhémi'Ves  et  donnons-en  le  prix  aux  pauvres  viclunes  de   l  in- 
cendie d'Ottawa  et  de  IIuU  ;    laissons  la  charité  glaner  là  o>i  le 
plaisir  moissonn.'.    O^  aumônes  iront  consoler  des  âmes  uh-e- 
rées,  feront  uumler  vers  le  ciel  la  prière  de  cœurs  reconnais- 
santselnousattir(>ronl,  avec  la  joie  d'avoir  sécbé  des  larmes, 
les  bénédictions  du  Ciel  sur  nous-mêmes,  sur  ceux  qui  nous 
sont  cbers  et  sur  nos  entreprises. 

Dimanche  prochain,  f»  mai,  il  s.>ra  fait,  dans  toutes  les  égli- 
ses du  diocèse,  une  quête  en  faveur  des  incendies. 

Les  communautés  religieuses  et  les  diiferentes  institutions 
du  diocèse  sont  autorisées.^  p;.:-  !a  présente,  à  preiulre  part  a 
cette  bonne  œuvre.  Le  produit  de  toutes  ces  offrandes  sera 
transmis  aussitôt  à  Mgr  H.  Têtu,  procureur  d.«  l'Archevêché. 


II 


Le  •■>(•.  avril  dernier,  MM.  les  procureurs  de  la  Caisse  ecide- 
siaslique  se  sont  réunis  pour  décider  si  les  règlements  adoptes 
il  V  .  rinn  ans  devaient  être  maintenus.  Tous  s'en  déclarent 
satisfaits  i't  croient  que  parmi  les  membres  aucun  ne  se  plauu 


—   1S.'{  — 

4e  l'état  Jictuel  des  choses.  Il  ;i  donc  été  décidé  de  demander 
aux  membres  de  la  Société  leur  assentiment  poni-  que  ces  nou- 
velles règles  continuent  à  avoir  force  de  loi. 

De  plus,  les  procureurs  vous  prient  d'approuver  le  commen- 
taire suivant  qu'ils  ont  fait,  à  l'unanimité,  du  i"  article  des  Rè- 
gles, et  la  conclusion  pratique  ([u'ils  en  ont  tirée  : 

«Si,  au  jugement  de  Mgr  le  l'résident,  un  membre  malade 
«exerce  soit  dans  le  saint  ministère,  soit  dans  un  collège  ou  ail- 
leurs, un  emploi  quelconque  qui  lui  pi'ocnre  nu  l'evenu  de 
«8  200.  00,  il  n'aura  pas  droit  à  une  pension  de  la  Caisse  ecclé- 
"Siastique.  Si  ce  irvenu  est  inférieur  à  $  200.  00,  la  Caisse  paie- 
«ra  au  prêtre  malade  une  allocation  sut.'isante  pour  compléter 
«cette  somme.  » 

Comme  il  faut  le  vote  de  la  majorité  des  membres  pour  (jue 
les  amen(h>meuts  dt>vienn(>nt  loi,  je  vous  prie  de  ne  pas  man- 
([uer  de  donner  vous-mêmes  votre  opinion  sur  les  (huix  (pies- 
tions  qui  vous  sont  sonmis(;s,  et  d'adresser  votre  réponse  à  Mgr 
Têtu,  d'ici  au  {"juillet  prochain. 


Agréez,    bien  chers    CoUaborateui-s,  l'assurance    de    mon 
entier  dévouement  en  N.-S. 


•J-  L.-N.,  Arch.  de  Québec. 


a 

S 

!■( 
Il 


le 
Cf 
1, 


t'I 


—  184 


(  i\°  14  ) 


CIUCULAIKE    AU    CLEKGÉ 


Archevêché  do  Qut'bec. 
2  juillet  1900. 


Bien  chers  Collaborateurs, 


•l'iii  11'  plaisir  de  vous  l'aire  couuaîtrc  le  résultat  des  voles 
i|  111  oui,  été  donnés  en  réponse  à  ma  circulaire,  eu  date  du  27 
.ivril  dernier,  au  sujet  des  règles  de  la  Caisse  ecclésiastique 
Saiiit-.Ioseph.  Il  s'agissait  de  savoir  i"  si  les  memhi'es  continiie- 
roiii  de  payei-  trois  par  font  sor  leurs  revenus,  et  2"  si  le  c(»m- 
nii'iitaire  du  1"  article  dos  règles,  lait  par  MM.  les  procureurs, 
devra  à  l'avenir  avoir  force  d(;  loi.  La  réponse  à  ces  deux  (|ues- 
tious  est  allirinative. 

Sur  les  trois  cent  (jnalrc.'-vingt-qualre  membres  (]ui  compo- 
sent aujourd'hui  notre  société,  deux  cent  trente-neuf  sont  en 
laveur  du  trois  par  cent,  trois  seulement  ont  voté  contre;  den.\ 
eent  quatorze  approuvent  h;  commentaire  et  treize  s'y  opjiosent- 
l.(>s  autres  membres  n'ont  pas  l'épondu. 

Agréez,  bien  cliers  Collaborateurs,  l'assurance  de  nu)u. 
entier  dévouement  en  N.-S. 


L.-N.,  Arrh.  de  Québec 


FONI 


L( 

SiKGl 

Au  ( 

d 
Ni 

N( 


D( 

iit'in 
vie  f 
Chn 

Noli 


■-  185  — 


(  N"  16  ) 


LETTRE  PASTORALE 

DE  Monseigneur  Louis- Nvzaire  Bi5gin, 
Archevêque  de  Québec, 

ordonnant    un   TRIDllUM    SOLENNEL    EN    L'hONNEUR    DE 

Saint  Jean-B'.ptistk  d;.;  la  Salle, 
Fondateur  de  l'Institut  des  Frères  des  Kcoles  Chrétiennes 


LOUIS-NAZAIRE    BÉGIN,    par    la   grâce    dk    dieu   et   du 

SilVlE   APOSTOLIQUE,    ARCHEVÊQUE    DE   QUÉHEC. 

Au  Clergé  Séculier  et  Régulier,  aux  Communautés  Religieuses  rt 
d  tous  les  Fidèles  de  notre  diocèse^  Salut  et  Bénédiction  en 
Noire-Seigneur. 

Nos  Très  Chers  Frères, 

Douze  ans  à  peine  se  sont  écoulés  depuis  que  l'Eglise,  plei- 
nement instruite  de  l'héroïcité  des  vertus  et  de  la  sainteté  de 
vie  du  Vénérable  Fondateur  de  l'Institut  des  Frères  des  Ecoles 
Chrétiennes,  inscrivait  son  nom  au  catalogue  des  Bienheureux. 
Notre  église  cathédrale  retentit  encore  des  voix  éloquentes  qui 


'W 


—  186  — 

ont  exalté  i'humbh!  prêtre  et  rendii  grâces  à  Dieu,  auteur  et 
rémunérateur  de  toute  sainteté,  d'avoir  couronné  son  serviteur. 

Depuis  ce  '.e  date  ménioraltlo,  ce  miure  Dieu,  magnifique 
dans  ses  de  ns,  a  daigné  ratifier  lo  jugement  de  son  Eglise  sur 
la  terre.  Par  l'intercession  du  Bi'Milicureux  Jean-Baptiste  de  la 
Salle,  les  miracles,  preuves  indéniables  de  son  crédit  auprès  de 
Dieu,  se  sont  multipliés,  (.'t  le  Vicaire  de  Jésus-Christ,  cédant 
aux  vœux  de  la  catholicité,  a  voulu  que,  avant  de  laisser  notre 
siècle  disparaître,  un  astre  de  plus  brillât  au  firmament  de  la 
sainte  Eglise. 

Le  jour  fixé  pour  ce  glorieux  événement  fut  le  24  mai  1900, 
jour  solennel  pour  le  monde  catholique,  et  en  particulier 
pour  l'Institut  né  de  l'inspiration  et  du  zèle  du  saint  Fondateur, 
jour  de  pieuse  allégresse  pour  l'Eglise  de  Québec  qui  doit 
tant  au  dévouement  des  fils  de  Jean-Baptiste  de  la  Salle. 

Dans  la  canonisation  d'un  Saint,  Nos  Très  Ghers  Frères,  il 
faut  voir,  sans  doute,  la  plus  haute  sanction  de  la  vertu  et  du 
mérite.  L'Eglise,  par  son  décret  solennel,  affirme  d'une  manière 
pratique,  une  de  ses  notes  essentielles  et  distinctives.  Elle  se 
montre  vraiment  Sainte^  puisque,  avant  de  déclarer  Saint  un  de 
ses  enfants,  elle  a  dû,  par  la  grâce  dont  elle  est  la  dépositaire, 
l'engendrer  à  la  sainteté  et  le  conduire  comme  par  la  main  jus- 
qu'au seuil  du  paradis. 

Mais  il  est  une  autre  de  ses  prérogatives  qu'elle  a  voulu  pro- 
clamer dans  la  canonisation  du  Bienheureux  Jean-Baptiste  de 
la  Salle:  c'est  son  magistère  supr«mie  et  universel,  ce  droit 
d'enseigner  dont  l'a  investie  son  divin  Chef  et  Fondateur,  quand 
il  dit  à  ses  Apôtres  :  «  Allez,  enseignez  toutes  les  nations.  »  Droit 
inaliénp'ile,  devoir  sacré  dont  l'Eglise  ne  saurait  jamais  être 
frustrée,  puisque  Jésus-Christ  est  avec  elle  jusqu'à  la  consom- 
mation des  siècles. 

Ce  magistère  regarde,  sans  doute,  premièrement  la  foi  et  les 
mœurs;  il  regarde  aussi,  par  conséquent,  la  vie  chrétienne  tout 
entière,  dans  son  éclosion,son  évolution  et  sa  perfection.  Or,  l'é- 
ducation et  l'instruction  en  sont  les  instruments  indispensables 


1H1   — 


et  inséparables.  Ceux  (]ui  élèvent  l'enlant  pour  la  vie  chré- 
tienne, le  dressent  en  même  temps  pour  ses  devoirs  sociaux  ; 
lar  il  n'y  a  pas  en  lui  deux  hommes,  le  chrétien  et  le  citoyen, 
mais  un  seul,  destiné  à  être  simultanément  membre  de  deux 
sociétés,  toutes  deux  voulues  de  Dieu  et  également  obligées  de 
lui  obéir  et  de  le  servir  pour  atteindre  leur  fin.  Une  éducation 
indépendante  de  Dieu  et  de  l'Eglisi!  serait  une  monstruosité, 
(li^'nc  Iruit  de  la  Révolution,  mère  des  erreurs  qui  sont  le  fléau 
(le  notre  siècle  et  le  plus  redoutable  danger  des  temps  modernes. 

C'est  donc  l'éducation  chrétienne  que  l'Eglise  a  voulu  hono- 
rer dans  la  personne  du  glorieux  Fondateur  des  Ecoles  Chré- 
lieiuies.  Il  suffit  de  Ure  sa  vie  pour  se  convaincre  qu'il  a  réalisé, 
il  y  a  plus  de  deux  siècles,  le  rêve  le  plus  ardent  de  nos  soi- 
disant  j'éformateurs  de  l'enseignement.  Emule  de  son  saint 
patron,  qui  est  aussi  celui  de  notre  bien-aimé  pays,  il  a  été 
vraiment  un  précurseur  dans  la  noble  et  sainte  carrière  de 
l'enseignement  populaire.  Le  problème  de  l'instruction  gratuite, 
dans  le  seul  vrai  sens  du  mot,  qui  mieux  que  lui  l'a  compris 
et  résolu  ?  La  gratuité  de  ses  écoles,  voilà  précisément  ce  qui  a 
été  le  prétexte  des  violentes  persécutions  qui  l'ont  abreuvé 
d'amertume  en  attendant  qu'elles  servissent  de  motifs  pour  sa 
liéatification.— L'enseignement  joraiigue,  tant  prôné  de  nos  jours 
[lar  des  publicistesqui  seraient  parfois  fort  en  peine  de  le  définir, 
il  l'avait  deviné  et  mis  à  exécution  dès  le  dix-septième  siècle, 
et  ses  successeurs,  en  cela  comme  dans  tout  le  reste,  n'ont  eu, 
pour  réussir,  qu'à  suivre  la  voie  lumineuse  qu'il  leur  a  tracée. 
Les  voix  les  plus  autorisées,  cemme  les  moins  suspectes  de  par- 
tialité, leur  en  ont  rendu  le  témoignage,  non  seulement  en 
France,  berceau  de  l'Institut,  mais  encore  sur  toutes  les  plages 
de  l'univers. 

Il  Nulle  part,  disait  naguère  un  illustre  académicien  français, 
011  n'apprend  à  lire,  à  écrire  et  à  compter  aussi  bien  que  chez 
les  Frères  ;  mille  part  on  ne  forme  de  meilleurs  citoyens,  plus 
dévoués  à  leur  pays  ;  nulle  part,  enfin,  on  n'apprend  mieux  à 
reniant  ses  devoirs  envers  lui-même  et  envers  Dieu  (1).» 

(1)  Le  Comte  d'Haussoiiville. 


jv< 


—  188  — 

Aussi  los  flls  de  Jean-Baptiste  de  la  Salle  se  réjoinssenl-ils 
ave  r^i  on  de  la  ,loh-o  de  lenr  Père  et  de  l'hommage  rendu  à 
fvmc       "de  l'œuvre  qu'il  a  fondée  et  (,u'il  couvre  toujours  d 

fmo  tion  Zs  ils  n'en  tirent  pas  vanité  ;  ils  n'en  concluent 
nasnmin  'qu'ils  doivent  rester  stationnaires,  sans  chercher 
r,^nondre\  nx  besoins  de  notre  temps  et  du  pays  ou  ds  exer 
a  u^pontUL  aux  u  ,,ouvent,  au  contraire,  un  stimulant 

rMufrS  «.H    ,  -on'  el  A  .les  l-B-s  nouveau.    II. 

"av  ul   en  e  11"  rq""'  ri..^lnKti"",  .l"»i'l"e  invariable  dan»  «s 
m- „™nk"omm    "a  véril.' quionestrobjelella  nature  humau, 

n  MlXi  dTver  iusquà  Dieu,  n'en  ..stpasmoiu.énnnemmenl 
2:^:S;Au.,L.™«,™.n...a^lenU.,..^^^ 

méritées.  . 

•  Notre  .liocèse  Nos  Très  Chers  Frères,  ne  saurait  rester  indit- 
lérenU'rnmuu  décerné  par  l'Eglise  au  saint  éducateur  de  la 
lerentalhonnuu  i  redevables    aux    Ghers 

Srde  '  ;f  co  pI;tt!o^^  efficace ^à  l'œuvre  de  l'éducation 
ch^itLne,  pour  êtrl  tentés  de  l'oublier  et  de  ne  pas  s'associe, 
à  leur  légitime  et  filiale  allégresse. 

Il  n'y  a  nas  de  pays  au  monde,  Nos  Très  Chers  Frères,  ou 
,^I  ^;  MUa[;/de  plus  grands  et  de  plus  r^u^es  progi. 
.   'instruction  publique  que  dans  notre  Canada.    Nulle  pai  t  es 

;^;r::..L£dév„n.^ra.e^;v. 

t:ruara.lll.«na.^^^^^ 
dans  nos  paroisses  rurales,  aussi  uu.n  4 


—  189  — 

(îoUt'pos  et  des  couvents  où  les  Ghers  Frères  et  d'excellentes 
Religieuses  cultivent  l'esprit  et  le  cœur  de  notre  jeunesse  avec 
un  dévouement  et  une  habileté  dignes  de  tous  éloges. 

Ils  ont  compris  cette  parole  d'un  illustre  chrétien:  «Je  ne 
sais  s'il  y  a  rien  de  plus  grand  et  de  plus  agréable  à  Dieu  que 
(le  cultiver  ces  jeunes  plantes  du  jardin  du  Seigneur,  et  de  les 
arrospr  des  eaux  salutaires  de  la  doctrine  céleste.» 

Ces  belles  paroles,  —  proférées  au  commencement  du  xv' 
sit'cle  par  l'illustre  Gerson,  chancelier  de  l'Université  de  Paris, 
—  on  les  citait  récemment  en  faisant  l'éloge  de  saint  Jean  Bap- 
tiste de  la  Salle.  Ton  Les  les  âmes  vouées  à  l'éducation  chrétienne, 
religieux  et  religieuses  des  Congrégations  enseignantes,  humbles 
instituteurs  et  institutrices  laïques  de  nos  villes  et  de  nos  cam- 
pagnes, se  sont  également  pénétrées  de  la  sublimité  de  leur 
rôle  si  admirablement  mis  en  relief  dans  la  sentence  du  pieux 
chancelier.  C'est  là  le  secret  de  leur  dévouement  à  l'œuvre  si 
belle,  mais  si  laborieuse  de  l'éducation. 

Parents  chrétiens,  comprenez-vous  aussi,  la  grandeur  de 
votre  mission.  C'est  vous,  d'abord  et  surtout,  que  la  divine 
Providence  a  établis  pour  élever  vos  enfants,  pour  les  instruire 
dans  la  connaissance  et  l'amour  de  Dieu,  pour  leur  donner  des 
principes  solides  et  chrétiens,  pour  en  faire  des  catholiiiues 
sincères,  d'excellents  citoyens,  des  hommes  vraiment  vertueux 
et  lidèlosà  tous  leurs  devoirs.  Regardez  ceux  qui  les  instruiront 
plus  tard  comme  d'autres  vous-mêmes,  chargés  de  continuer  et 
(le  consommer  l'œuvre  sainte  que  vous  avez  commencée  au  sein 
de  la  famille.  Facilitez  donc  leur  tâche,  souvent  ingrate,  en  les 
secondant  de  votre  autorité,  en  les  respectant,  en  les  soutenant, 
en  bénissant  leur  zèle  et  leur  dévouement  pour  une  œuvre  dont 
vos  enfants  et  vous-mêmes  êtes  les  premiers  à  bénéficier. 

Ecoutez  les  sublimes  paroles  par  lesquelles  l'Esprit-Saint 
apprécie  la  dignité  de  leur  profession  :  «Ceux  qui  enseignent  la 
justice  à  la  multitude  brilleront  comme  des  étoiles  durant  toute 
réteriiité(l).  » 

(1)  Qui  ad  justitiam  erudiunt  multos  fulgebunt  quasi  stellse  in  perpétuas  setor- 
uitates.  Dan.  XII,  8. 


—  190  — 

Olte  Kloir.  .i.pa.li.M.t  .h-jà,  -  TK^liso  nous  on  doniio  rassu- 
J;;.e  -au  Saint  Fondateur  d.  l'Institut  dos  Frères  des  écoles 
chrétiennes.  KUe  est  6,alen.ent  réservée  ^  («"^  '^«"VSuc'^Uon 
I„i,  servent  Di.-u  et  l'Eglise  en  consacrant  leur  vie  à  l  éducation 
et  }i  l'instruction  de  la  jeunesse. 

A  ces  causes,  l.;  saint  nom  de  Dieu  invoqué,  nous  avons  réglé 
et  réglons  ce  (jui  suit  : 

1"  Dans  notre  ville  épiscopale  sera  célébré  le  fi,  le  7  et  le  8 
décembre,  un  Iriduum  solennel  d'actions  de  grAces  dont  es 
exercices  'se  feront  successivement  dans  les  églises  V-^^-^^^ 
de  Saint-Sauveur,  de  Saint.Jean-Bapt,ste,  de  Samt-Roch,  de 
Saint-Patrice  et  à  la  Basilique,  suivant  un  programme  qui  seia 
bientôt  publié. 

2"  Dans  les  paroisses  rurales  où  il  y  a  des  coUèg^n^  ou  acadé- 
mies sons  la  direction  des  Chers  Frères  des  Ecoles  Chrétiennes 
un  triduum  analogue  à  celui  de  Québec  pourra  être  célèbre  à 
lu  date  qui  conviendra  le  mieux  aux  intéressés.  Pour  ces  loca- 
lités  il  V  aura  messe  les  deux  premiers  jours;  la  messe  du 
tro^sièm;  jour  sera  suivie  du  panégyrique  du  Saint,  puis  de  la 
bénédiction  du  Très  Saint  Sacrement  et  du  Te  Deum. 

Sera  la  présente  lettre  pastorale  lue  au  prône  de  tontes  les 
é.4isos  ou  chapelles  où  se  fait  l'office  public,  et  au  chapitre  de 
lout.>s  les  communautés  religieuses,  le  premier  dimanche  après 
sa  réception. 

Donné  à  Québec,  sous  notre  seing  et  le  sceau  de  "«^  aj'mes, 
et  le  contre  seing  de  notre  secrétaire,  le  1"  novembre  1900. 


-J-  Louis-Nazaire,  Arc'i.  de  Québec. 
Par  Mandement  de  Monseigneur. 

J.  C.  Arsenault,  ptre,  Secrétaire. 


B  l'assu- 
38  écoles 
,  cominp 
luciition 

iiis  réglé 

7  et  lo  8 
(lonl  les 
•oissiales 
\och,  de 

qui  sera 

n\  acadé- 
é  lien  nés, 
célébré  à 
ces  loca- 
messe  d»i 
)uis  de  la 

toviles  les 
lapitre  de 
che  après 


os  armes, 
I90U. 


bec. 


lire. 


1. 

11. 

m. 

IV. 
V, 


I. 

ma 
1 
1 


ini 


(N     Ui) 


CIKCULAIKK    AU    TLElidR 


m 


(      Archevêché  df  Québec 
\         25  uovembro  lOOO. 

l.  Miitlèie  d'examen  ot  suji-ts  dr  HPinion»  des  jcuiicH  prôtro»  ivmr  1001 . 

11.  Conlereiu'eH  e<!cl«'i»iiai*ti<iunH, 

III.  Ii«  iiutsso  dft  minuit  du  Ul  dt'ccmhie.  devant  lu  Suinl-Sacrunient  o.'iiM)^»;. 

IV.  Ax».'  leiiuis  ixjur  lii  ((icinjôie  coniniiinion. 

\',  Comi)ten  de  Faluique. 


f 


Bien  cher»  CoUaborjiUnns, 


I 


Les  jeunes  prAlre*',  (fui  n'ont  pas  fiicore  subi  b;s  qualrc 
•wameus  requis  par  nos  Conciles,  devront  se  préparer  sur  les 
matières  suivantes  pour  1901  : 

Theologia  liogmatica  ;  De  vera  rrliiihnr,  -    he  Ecdesia. 

Theologia  uioralis  :  Ik  omnibus  sacramentia,  exccpto  matmnoido. 

Historia  ecclesiastica  :  fnde  a  Concilio  Tridmtino  usquc  oil  Poti- 

Jificalum  Leonis  Xllî, 


—  192 


,;ui,«,^  cum  mlUMibu.-:.  h.tMicis  .1  selmmaUas.^  De  sMiS  et 

roUcijih  mixih. 

Sujets  a."  sonnons  :  Wmmr  d<'.  la  présnire  rrelle. 

SnnclUîcnlioii  du  dimanche. 


II 


1.  ronslal.  ;ivtv   salisfuciion  qur  los  conlereucos  ecclesiasl.- 

.n  es  so  loul  généralen.ont  avec  une  parfaite  régulan  e  et  qu 

"quesUour  soumises  à  l'étude  du  clergé  sont  l'ol^je    d  vm 

Av^il  soi^^ué,  intelligent  et  consciencieux.   Je  vous  en  fehcite 

t'    M    Ss  grilces  à^)ieu  :  c'est  une  bonne  note  en  laveur  de 

,,  :;;ie,<..é.  S'ilva  parfois  quelques  négligences,  elles  sont 

en  raos,  et  disparaîtront  bientôt,  je  n'en  doute  pas,  pour 

■  i    .  place  à  un  .èle  ardent  pour  l'étude  de  la  science  sacrée  et 

1   ;ù,è  inviolable  fldélité  dans  l'accomplissement  d'un    grave 

devoir. 

\  Home    d(.s  conférences  ecclésiastiques  se  font   tous  les 

..uin  e  ioui-s;   ici  nous  n'en  exig-eons,  conformément  a  la  d.sci- 

de'  nos  Conciles,  que  quatre  par  année.  Il  est  nécessau-e 

;   tous  les  prêtres    sans  exception,  étudient  avec  soin  les 

est  0  s  proposées  et  ne  manquent  jamais  d'assister  .vux  con- 

Z^l,  à^moins  de  raisons  absohnuenl  incontrôlables.  (..  Conc. 

(Québec,  déc.  xn;  u.Conc  Québec,  dec  xiv). 


m 


Connue  je  vous  l'ai  annoncé  l'année  dernière  (Cire  du  16 
.lécen.bre  1S91)).  tous  les  prêtres  de  rarchidiocèse  qm  o.U  .^i^e 
,r.„.e  église  ou  d'une  chapelle  où  l'on  conserve  le  ^^^^ 
,„cnt  pourront,  en  vertu  du  privilège  a.-corde  par  Sa  Samtete 
ô  "X I-  .in-e  ou  chanter  une  messe  à  minuit  le  31  décembre 
!i:".ëtt^  année,  pourvu  q..'  ■.  ao.serte  régulière  des  paroisses 


Il  ;i 


it  lias  a  en  sot 


ifFrif, 


fe- 


—  198  — 

Olti'  iiiosst>  cominoucei'ii  i»;ir  le  chant  o\i  la  récitation  du 
Vciii  Creator.  Elle  aura  lieu  devant  le  Sainl-Sacreinonl  exposé 
et  se  teniiinera  par  le  chant  du  Te  DeXim. 

Je  renouvelle,  par  la  [irésente.  l'autorisation  déjà  accordée 
l'ainiée  dernièi'e  d'exposer  le  Saint-Saîrenient  depuis  6  ou  7 
heiii'es  du  soir  du  ;{1  décenihre  jusqu'après  la  messe  du  lende- 
iii.'iin.  dans  les  éf,dises  paroissiales  et  les  chapelles,  pourvu  qu'il 
s"y  trouve  constiiinment  nn  noin])re  suflisant  d'adorateurs; 
retle  condition  me  semble  très  facile  à  réaliser.  Dans  le  cas 
où  l'on  l'era  l'exposition,  un  suivra  po\ir  le  tdiant  les  rubriques 
lies  saints  ordinaires. 


IV 


Pom'  les  raisons  données  dans  ma  circulaire  du  4  septembre 
I8'.l(),  on  ne  doit,  ni  dans  les  collè,iies,  ni  dans  les  couvents,  ni  ail- 
K'urs —  admettre  à  la  pi-eniière  communion  les  enfants  qui  n'ont 
pas  encore  dix  ans.  Il  n'y  a  que  d(  s  circonstances  graves  et 
liailiculières  qui  pourraient  faire  déroger  à  celte  règle,  et  ces 
cas  cMcptionnels  doivent  ètic sonmisau jugemenlde  l'Ordinaire. 


On  ne  saurait  être  trop  exact  à  faire  immédiatement  à.ii\\%  le 
.Iochnai.  les  entrées  de  toutes  sommes  qu'on  a  reçues  ou  payées. 
Ilcmetti'e  cette  tâche  au  lendemain,  c'est  s"exposer  à  faire  des 
(iiililis  graves  et  préjndiciables  à  la  Fabrique  comme  aux  inté- 
l'cssés. 

On  voudra  bien  relire,  dans  l'Appendice  au  Rituel,  pages  216  et 
suivantes,  tout  ce  qui  a  rapport  aux  (]ouq)tes  de  Fabrique  et  s'y 
ii»iilorni(>r  toujours  si'rupnhMiseuient. 


Agréez,   bien   cjiers  (Collaborateurs,   l'assurance  de    mon 
'iiliei'dévoueineni  en  N.  S. 

Y  L.-N.  .\rch.  de  Québec. 


I.  Kn 

II.  A] 
III.  Pi 

IV.  R« 

Bi 


Voii 
vellt;  ] 
liédem 
kvd  V 
nt  voi 
mn  fj 
>nlui 
il.-iiis  i 


—  196  — 


(N°  17) 


CIRCULAIRE    AU    CLERGE 


Archevêché  de  Québec, 
25   décembre  1900. 


I.  Kncyclique  «  Taraetsi  fntura  "  do  N.  T.  S.  P.  le  Pape  Léon  XIII  anr  Jénus- 

Christ  Rédempteur. 

II.  Apostolat   de   la   prière. 
III.  Propagation  de  la  Foi. 

l\.  Revue  eucharistique. 

Bien  chers  Collaborateurs, 


Vous  trouverez  annexée  à  la  préseute  circulaire  une  nou- 
velle Encyclique  de  Notre  Saint  Père  le  Pape  sur  le  Christ 
Rédempteur.  La  simple  lecture  de  ce  document  pontifical  vous 
IVi'îi  voir  l;i.  grande  beauté  des  enseignements  qui  y  sont  donnés 
't  vous  convaincra  de  leur  souveraine  importance.  La  conclu- 
sion qui  s'en  dégage  avec  une  lumineuse  clarté,  c'est  que  le 
snlut  commun  ne  se  peut  trouver  que  dans  Notre-Seigneur, 
îî.iiis  Celui  qui  est  la  voie,  la  vérité  et  la  vie  ;   c'est  qu'il  faut 


I9()  — 


ramener  i.n  divin  Rédempteur  non  seulement  les  particuliers, 
mais  la  société  humaine  tout  entière. 

Cette  EncYolique  devra  être  lue  au  prône  des  églises  parois- 
siales et  de;  chapelles  où  se  fait  l'office  public,  amsi  quau 
chapitre  de  toutes  les  Communautés  religieuses,  les  premiers 
dimanches  qui  en  suivront  la  réception. 

Te  vous  engage  fortement  à  étudier  avec  soin  cette  admirable 
Lettre  Poniificale  adressée  à  l'épiscopat  du  monde  entier,  à 
vous  bien  pénétrer  des  salutaires  doctrines  qu'elle  renferme 
et  à  en  fair.  le  sujet  de  quelques  instructions  particulières  à 
vos  ouailles.  Vous  répondre/,  ainsi  aux  vœux  de  Sa  Sainteté 
Léon  Xlil  •  vous  ferez  connaître  plus  intimement  à  vos  Mêles 
leur  Sauveur,  leur  Rédempteur,  vous  leur  ferez  comprendre  ce 
qu'il  est  pour  les  individus,   pour   les   sociétés,  vous  grave- 
rezdans  leurs  âmes  la  notion  vraie  de  Jésus-Christ,  qm  est 
venu  nous  apporter  la  lumière  et  le  salut,  et  vous  leur  démon- 
irerez  l'absolue  nécessité  qu'il  y  a  pour  eux  de  marcher  sur  ses 
traces  et  de  se  conformera  ses  divins  enseignements  dans  leur 
conduite  publique  et  privée. 

II 

S'il  Y  a  dans  le  diocèse,  des  paroisses  où  V Apostolat  de  la  Prière 
n'a  pas  e.'icore  été  établi,  j'engage  MM.  les  Curés  de  ces  locahtés 
à  ne  pas  négliger  plus  longtemps  de  donner  à  leurs  paroissiens 
les  précieux  avantages  spirituels  attachés  à  cette  excellente 
association.  Il  est  bien  désirable,  que,  dès  le  commencement 
du  nouveau  siècle,  nos  catholiques  soient  tous  unis  entre  eux 
et  avec  le  monde  entier  par  les  liens  de  la  prière  et  de  la  dévo- 
tion au  Sacré-Cœur  de  Jésus.  Or,  l'Apostolat  de  la  Prière  est 
le  moyen  le  plus  efficace  pour  obtenir  celte  umon  si  avanta- 
geuse au  bien  des  âmes  et  si  propre  à  procurer  la  gloire  de 
Dieu. 

Le  Secrétair.!  de  l'Archevêché,  Monsieur  l'abbé  Arsenault, 
qui  est  le  directeur  diocésain  de  l'apostolat,  enverra  à  ceux 
qui  lui  en  feront  la  demande  les  diplômes  et  billets  d'admis- 
sion exigés  pour  établir  cette  pieuse  association  dans  les  pa- 
roisses. 


—  197  — 
III 

Je  ne  saurais  trop  vous  t-xhorter  à  promouvoir  autant  que 
possible  dans  vos  paroisses  respectives  l'œuvre  si  belle  et  si 
nécessaire  de  la  Propagation  de  la  Foi.  Le  nombre  de  nos 
jeunes  paroisses  et  de  nos  missions  auj,'nu'nte  tous  les  ans  dans 
l'archidiocèse;  il  est  indispensable  de  ijur  porter  secours  au 
moins  durant  les  premières  années  de  leur  <\\istenre,  jusqu'à 
ce  qu'elles  puissent  subvenir  par  elles-mêmes  à  leurs  dépenses 
strictement  nécessaires.  Les  recettes  que  nous  fournit  la  Propa- 
gation de  la  Foi  sont  l'unique  ressounîe  que  nous  ayons  poiir 
leur  venir  en  aide  et  pourvoir  à  leurs  plus  pressantes  nécessités. 
C'est  assez  vous  dire  que  vous  devez  travailler  à  stimuler  la 
charité  '^'e  votre  peuple  pour  cette  belle  œuvre,  à  lui  en  faire 
comprendre  les  heureux  résultats  au  doubl(>  point  de  vue  reli- 
gieux et  patriotique  et  à  en  accroître  les  revenus  annuels.  Avec 
une  bonne  organisation  et  un  peu  de  zèle  de  la  part  de  chacun 
dt>  vous,  !'Œuvre  ne  périclitera  pas,  mais  prendra,  au  contraire, 
un  regain  de  vigueur  qui  lui  permettra  d'étendre  encore 
davantage  la  sphère  de  sa  bienfaisante  influence.  Voyez  ce  que 
votre  paroisse  a  recueilli  et  donné  les  années  passées,  et  faites 
en  sorte  qu'il  y  ait  augmentation  dans  la  recette,  et  non  pas 
diminution.  Le  bon  Dieu  récompensera  votre  bon  vouloir  et  la 
charité  de  votre  peuple  par  dos  faveurs  spirituelles  plus  pré- 
cieuses et  plus  durables  que  tous  les  biens  éphémères  de  ce 
monde. —  «  Qui  dat  pauperi  non  indigebit  ;  qui  despicit  deprecanlem 
mstinebil  penuriam.))  \Prov.  xxvni,  27) —  u  Vcsti-a  abundantia 
Ulorum   inopiam  sublevet,  ut  fiat  mqualilas.  »  (//  Cor.  vin,  14.) 

IV 


Voilà  déjà  quelques  années,  que  j'ai  cru  devoir  établir  àQué- 
bec  l'œuvre  de  l'Adoration  Perpétuelle  du  Très  Saint  Sacre- 
ment exposé.  Le  Sanctuaire  qui  a  été  construit  pour  cet  objet, 
s'élève  aujourd'hui  sur  les  hauteurs  historiques  de  la  vieille 
cité  de  Champlain,  à  l'endroit  même  où  fut  perdus  par  les 
armes  françaises  la  célèbre  bataille  des  Plaines  d'Abraham. 
Vous  avez  eu  l'occasion  de  le  voir,  et  d'en  admirer  la  beauté, 
le  bon  goût,  le  caractère  à  la  fois  si  classique  et  si  religieuï. 


—  198  — 

Me  conformant  avi^c  bonheur  aux  directions  Pontificales  qui 
nous  invitent,  à  l'aurore  du  nouveau  siècle,  à  rendre  un  hom- 
mage spécial  et  solennel  au  Christ  Rédempteur,  j'ai  voulu  que 
la  nouvelle  église  de  l'Adoration  Perpétuelle,  sous  le  vocable  du 
grand  Thaumaturge  saint  Antoine  de  Padoue,  soit  comme  l'ex- 
pression imposante  et  durable  des  sentiments  du  diocèse  tout 
entier  envers  le  Dieu  caché  qnï  continue  dans  la  sainte  Eucha- 
ristie sa  mission  de  Rédempteur  du  monde.  C'est  dans  cette 
pensée  que  j'ai  invité  le  diocèse  tout  entier  à  contribuer  au 
moins  indirectement  à  l'érection  et  au  parachèvement  de  cette 
église.  C'est  une  grande  joie  pour  mon  cœur  de  voir  (|ne  tous, 
riches  et  pauvres,  ont  su  comprendre  mon  désir  et  ont  mis 
tant  d'empressement  à  remplir  mes  intentions. 

Déjà  en  eifet  le  nouveau  Sanctuaire  est  presque  complète- 
ment terminé  ;  j'ai  pu  l'offrir  à  Notre-Seigneur,  comme  l'hom- 
mage de  notre  commun  amour  pour  lui,  et  le  divin  Roi  a 
daigné  en  prendre  possession.  Désormais  l'auguste  Sacrement 
de  l'Autel  est  exposé  nuit  et  jour  à  l'adoration  des  fidèles,  et 
tout  particulièrement  des  pieuses  filles  de  saint  François  d'Assise, 
les  Franciscaines  Missionnaires  de  Marie,  que  j'ai  établies  pour 
être  la  garde  d'honneur  permanente  autour  du  trône  de  Jésus, 
au  nom  de  l'Archidiocèse  tout  entier.  Ainsi  suis-je  assuré  que 
dans  ce  Sanctuaire  béni  un  hommage  perpétuel  sera  dorénavant 
rendu  au  Christ  Rédempteur,  notre  Roi  et  notre  Sauveur. 

Là  cependant  ne  s'arrêtent  pas  mes  vues  et  mes  désirs.  Je 
voudrais  encore  que,  de  ce  foyer  de  l'Adoration  Perpétuelle,  la 
dévotion  au  Saint  Sacrement,  dans  ses  diverses  manifestations, 
rayonnât  vivement  et  se  répandît  de  plus  en  plus  dans  toutes 
les  paroisses.  C'est  pour  atteindre  ce  but  que  j'ai  établi  dans  la 
nouvelle  égUse  l'iiAssociation  de  l' Adoration  Perpétuelle  du  Très 
Saint  Sacrement  et  de  l'Œuvre  des  églises  pauvres,  »  enrichie 
de  très  nombreuses  indulgences. 

Je  vous  ai  déjà  engagés  fortement  à  affilier  vos  paroisses  à 
cette  Association,  et  j*ai  la  consolation  de  savoir  que  déjà  un  cer- 
tain nombre  d'entre  vous  se  sont  empressés  de  former  des  con- 
fréries eucharistiques  et  de  les  affilier  à  la  dite  Associntion.  Par 
ce  moyen  l'Œuvre  de  l'Adoration  Perpétuelle  s'étendra  au  dio- 
cèse entier,  et  il  se  formera  une  vaste  et    imposante  armée 


—  199  — 

d'il  Adorateurs  parfaits  en  esprit  et  en  vérité  »  (S.  Jean,  iv,  23.), 
dont  les  prières  et  les  snpplii.-alions  feront  une  douce  violence 
au  Cœur  du  divin  Sauveur. 

Je  songe  depuis  longlenips  —  afin  de  cimenter  davantage  et 
de  rendre  plus  eflicace  l'union  av(ic  le  centre  de  la  dévotion  au 
Saint  Sacrement  dans  l'église  de  l'Adoration  Perpétuelle,  —  à 
donner  à  ce  Sau'tuaire  son  organe  propre,  sous  la  forme  d'une 
piibli»  ation  mensuelle.  L'heure  me  semble  maintenant  arri- 
vée d'en  autoriser  formellement  la  fondation,  et  c'est  avec  une 
ontièie  confiance  que  je  bénis  la  nouvelle  Revue  qui  portera 
le  titre  suivant  : 


LA  REVUE  EUCHARISTIQUE 

OBGANE  DE  L'OEUVHE  DE  [.'ADORATION    PERPÉTUELLE 

AU  SANCTUAIRE  DE  SAINT    ANTOINE  DE  PADOUE 

A  QUÉBEC. 


Je  me  suis  assuré  que  le  pri.x  de  cette  publication  sera  extrê- 
mement modique  et  accessible  aux  plus  pauvres.  Je  ne  saurais 
trop  VOUS  engager  à  l;i  propager  parmi  vos  paroissiens.  Elle 
contribuera  à  développer  de  plus  en  plus  la  dévotion  à  la  divine 
Kucharistie  et  par  là  même  à  généraliser  l'hommage  solennel 
iliic  rh.umanité  entière  doit  au  Christ  Rédemptenr.  Elle  ser- 
vi la  ;iussi  à  accroître  encore  davantage  la  confiance  des  fidèles 
à  l'illustre  patron  du  nouveau  Sanctuaire,  Saint  Antoine  de 
Padoue,  dont  le  pouvoir  extraordinaire  sur  le  cœur  de  Dieu 
semble  être,  de  notre  temps  surtout,  la  Providence  spéciale  des 
pauvres  et  des  affligés. 

J'ai  pleine  confiance  que  vous  serez  en  cela,  comme  en  tout  le 
it'*te,  les  fidèles  exécuteurs  des  désirs  que  je  vous  exprime  pour 
1h  plus  grand  bien  spirituel  de  vos  paroissiens. 

Ilegi  sseculorurn  immorîali  et  invisibili,  soli  Deo  honoret  gloria  in 
'•iticula  sxcuiorum.  Amen. 


u 


_  200  — 

Agréez,  bien  cher?  collaborateurs,  avec  mes  meilleurs  sou- 
haits de  bonne  et  heureuse  année  pour  vous  et  pour  vos 
paroissiens,  l'assuramo  de  mon  entier  dévouement  en  N.  S. 


f  Louis-NuAinE,  Arch,  de  Québec. 


lleurs  sou- 
pou  r  vos 
"U  N.  S. 


jbec. 


î'4'' 


'V-*  I 


W- 


,-'>3 


N 


AUX    V.\ 


Biei! 
t't  qn'c 
(1(!  s'a 
au  soi 
déclin 
qnt'lqi; 

duise 

spiritu 
en  soi 
ces  chi 
en  av( 
signes 
siècle, 
trouve 
voit  (V 


—  201  — 


LETTRE  ENCYCLIQUE 


DE 


NOTRE  TRÈS  SAINT  PÈRE  LÉON  XIII 

l'AI'E    l'An    LA    DIVINE    PROVIDENCE 

AUX    CvriilAlii  IIKS,    PlilMATS,    AKCHKVftyUKH.    ÉVftQUK.a   KT    AUTKKs    OUI)IN,MRBe 

K.N    l'AIX    KT    KN    COMMUNION    AVEC  I,K  SI  kOK    APOSTOMyiTl.; 

DE  JÉSUS-CHRIST  RÉDEMPTEUR 


LÉON  XIIL  I^APE 


r1i*. 


Véiiérubles  Ffères,  salut  lU  luMifcliction  apostolique. 

Bieiunron  lie  pinssi!  envisager  l'avenir  sans  appréhensions, 
•'t  (Hfon  n'ait,  au  contraire,  que  troi»  et  de  trop  graves  motifs 
«l»'  s'alariuer,  tant  il  règne  fie  germes  invétérés  de  calamités 
au  sein  des  choses  privées  et  publiques:  il  semble  que  ce 
déclin  de  siècle  ne  laisse  pas  d'offrir,  par  la  bonté  divine, 
quelque  sujet  de  (•on>olalion  et  d'espérance.  Nul,  en  effet' 
:;  .i;:gera  sans  intérêt  pour  le  salut  commun,  qu'il  se  pro- 
duise dans  les  âmes,  avec  un  retour  au  souci  des  biens 
spirituels,  un  réveil  de  foi  et  de  piété  chrétienne.  Et,  qu'il 
en  soit  ainsi  à  l'heure  présente,  qu'en  beaucoup  d'hommes, 
l'es  choses  salutaires  ou  se  raniment  ou  se  ravivent,  nous 
en  avons  pour  garants,  non  de  vagues  indices,  mais  des 
signes  manifestes.  Voici  qu'au  milieu  des  séductions  du 
siècle,   et  parmi  tant  d'obstacles  e.vtérieurs   dont   la  piété  se 

trouve  environnée,   sur   un   slo-nc   du    Pnntiro    «nn-Arr,,. 

voit  d'immenses    multitudes  affluer  à  la  Ville   Eternelle  et 


l«— — 


—  202  - 

HU    tniiilx'an    des    IMinfcs   des   Ai>ôUvs;    liabilaiits   di-    noiiif, 
aiisrti    bn'ii   iiuV'lraiigtMS,    h'iidoiiiwr   nstriis.lil.MiiiMil    aux    pra- 
ti(HU>s  n'lif,'i»'iist's;  cl,  plriiis   de  toi  dans  li'S   lirsiirs  oiivtTls 
par  ['Kj-'lisi'.    rrclicrclicr  avor   une   sainte   avidilc   loiil  <•<■  (lui 
l).-iil  asMiicr  l.'iii'  «alnl  ôlM-iUîl.  Kt,  qui  iit>  sci-ail  fimi  oiicore, 
du  siiirtaclt"  «lu'otlVo  à  loiis  les  yt'iix.  cf   i-tMloiibl.-iiu-iit,  .'xtra- 
ordiiiaiiv  de  i)ii;li,'   IVi vi.'iilf  t'iivcrs  k>  SaiivtMii'?  On  cslirnt'ra 
sans  iH'int'  di^iic  des  imMlli-iirs  l('iii[is  du  cliiistianisnic,  l'ar- 
diuiravrc,  L-Kpiclh",  de  l'Oriful  à   l'Occidcul,   tant,  d.'  inilli.TS 
d'Iioniuics   nuis   dans  ks  uièuies   iu'Usim's  i-l  les    uu'iufs  scn- 
tiuu'Uls.  salu.Mil  à  r.Mivi  le  noui  d.- J.-sus-Chrisl,  et  colMu-cnl 
8CS  InuaUfe'i'H.  Plaisi'  à  Ditni  'lUC  (-03  éliuci'll's  de  loi   anliiiue, 
qui   .•(•latent   "Il   qucl(iui'   sorti-    sons   nus    rc-iards,    allument 
un    vaste  iuee.idie;  et  .[ue   l'excellent  exemple  donne    par  un 
si  iiVi\m\   iiouibre  ébranle  tous  les  autres.  Qu'y  a-t-il  eu  etîei 
d'aussi  nécessaire,  à  notre  «'pniiue.  que  de  restaurer  partout 
dans  lt«s  soriétes  la  toi  chréli-'une  et  les  viu'lus  de  nos  pères? 
Quel  nialbeur,  ([ue  d'autres   liouun.'s,  en  trop  grauil  nombre, 
restent  sourds  aux  avertissements  que  leur  donne  ee  renou- 
vellenuMit    de    piété!    Ah!    s'//n   savnimt    le    don   'le  'Dira,    s'ils 
venaient  à  comprendre   qu'il  ne   se    peut  rien  de  pins  malheu- 
reux qui;  d'avoir  brisé  avec  le  Libérateur  du  monde,  et  d'avoir 
abandonné  les  uKeurs  et  les  institutions   chrétiennes,  à  leur 
tour    assurément,    ils    secoueraient    leur  torpeur,    ils    no   se 
donneraient    de    riq)os    (ju'ils    n'eussent    changé    de    voie,   et 
conjuré  ainsi  une  perte  assurée.   Or,  conserver  et  étendre  sur 
la    terre   le   règne    du    Fils  de  Dieu,    travailler  au   sahil  des 
hommes,  en  leur  communiquant  les  bieul'aits  do  la  rédemp- 
tion,  c'est  la  mission  de  l'iiglise:  mission  si  auguste  et   tel- 
lement sienne,  (lu'elle  constitue   la   raison   principale  de  son 
pouvoir  et  de  son  autorité.  C'est  à  quoi,  il  Nous  semble  que, 
pour   Notre   pai  l,   Nous   Nous  sommes    appliqué   jusqu'à  ce 
jour  et  de    toutes   Nos  forces,   dans   l'exercice  si  ardu   et  si 
plein  de  soUicilud-s  du  Ponliflcat  Suprême.  Pour  vous,  Véné- 
rables  Frères,  concourir   avec   Nous  ;\  cette  œuvre,  en   faire 
votre  principal  souci  et  le  premier  objet  de  vos  labeurs,  c'est 
assurément  votre  pratique  habituelle,  pour  ne  pas  dire  quoti- 
dienne.   Nous  devons   toutefois,  et  vous  et  Nous,  redoubler 
d'efforts,  ainsi  l'exigent  les  temps,  et  profiter  spécialement  ue 


203  — 


lins  ])i!r('sT 


l'Annôo  Saillie,  pour  étciidn  uvantiiKO  la  comiairtHfiiic»'  et 
raiiioiir  fin  ,l('8iis-(Iliiist,  |iiir  nos  ('ii!»('i<.Mirtn('iits,  nos  cxliorlu- 
liniis,  nos  ('(luscils  ;  t-t  lAclicr  de  nous  l'aiic  ciiteiKlrp,  s'il  est 
possible,  no'i  lanr.  d(!s  hoinnics  [tour  (|iii  v.'vsl  une  liaitiliulo 
(Ir  iiièici'  (loriicmt'nt  l'oi-i'illc  ;in\  niaxirnt's  ••hréiitMincs,  (jiie 
lie  c's  ;iiili»>s,  c!  ■  lM'aiiO(»ii|)  les  plus  iiialli(Mirt'ii.\,  ipii,  j^ardanl 
le  nom  di'  chrétiens,  Iravorseiil  iit'aiMiioins  la  vie,  t.-  cœur 
vidi'  d'espérance  el  d'uniolir  de  .lésiis.  Ceii\-li\  snrlonl  Nons 
iii8[iirenl  une  sonverniiie  compassion:  c'(;st  à  eux  eu  pai-ti- 
cnlier  (|ne  Nous  demandons  di«  réllecliir  sur  leur  conduite, 
et  de  considérer  le  sorlijui  les  alteiid,  s'ils  n'fnivrenl  les  yeux. 

iN'avoir  jamais  ni  d'aucune  l'acon  couiiu  .lésus-Clirist,  c'est 
assuré  1  eut  un  iinmcnsc  luallnMir,  ([ii'on  ne  pi-nt,  lonlelbis 
taxer  tropiiii;ltreté  et  d'ingratiludt'.  Mais  le  rejeter  on  l'oiiblior 
après  l'avoir  connu,  esl  un  l'rinie  si  all'renx  el  uiK!  telle  folie, 
qu'on  a  peine  à  se  l'expliiiiier  en  un  lioinme  raisoiiii.ible. 
.lésns-ChrisI,  eu  eUel,  esl  le  principe  et  la  souice  île  tout  bien; 
et,  de  iiiènie  que  c'est  sa  i^rAce  seuh;  qui  pouvait  délivrer 
l'hoinine,  ce  n'est  ([ne  sa  vertu  (pii  le  p(.iil  garder.  //  n'rst  point 
dv  siilut  en  (/uelifue  autre.  Car  il  n'rst  pas  sous  Ir  ciel  d'autre  nom 
donné  aux  hommes,  par  lequel  on  doive  rire  sauvé  {\).  (le  qu'est 
la  vie  mortelle,  en  deboi-s  de  Jésus-Christ,  Vertu  de  Duu  et 
Sanesse  de  Dieu:  ce  (|ii(>  sont  les  imiMirs;  à  quelles  coiisé- 
(|uenc(>s  abon lissent  les  (  hoses  buinaiiies:  ne  le  savons-nous 
pas  assez  par  l'exemple  de  ces  peuples  malheureux,  sur 
lesijuels  la  lumière  chrétienne  n'a  point  brillé?  Si  peu  qu'on 
se  rajipclle,  ne  serait-ce  (jue  par  le  liiblean  qu'en  a  esquissé 
Saint  Paul,  tout  ce  qu'il  y  régnait  d'avtuglement  d'esprit,  de 
dépravations  contn>  nature,  d'excès  monstrueux  de  supersti- 
tion et  de  débauche,  on  se  sent  l'âme  pénétrée  tout  à  la  fois 
de  compassion  et  d'horreur.  -  Ces  choses-là  sont  connues 
sans  doute  communément,  mais  non  pas  communément  pesées 
et  approfondies.  Non,  il  ne  s'en  trouverait  pas  un  si  grand 
nombre  aveuglés  par  l'orgueil  ou  endormis  dniis  l'indiirérence, 
si  le  souvenir  des  bienfaits  divins  était  plus  répandu,  et  si  l'on 
considérait  plus  fréquemment  l'abîme  d'où  le  Chiist  a  arraché 
l'homme,  et  les  hauteurs  où  il  l'a  porté.   Déshérité  et  exilé 

H)  Act.,  IV,  lu. 


—  204  — 

depuis  bien  dos  siècles,  le  genre  humain  se  P^^f  Pi^^i^  ^h^^;;^ 
io.rà  sa  ruine,  accablé  des  maux  épouvantables  que  Non. 
ivon     rappelés  et  d'autres  encore:   contagion   t-^-^e  eng  n^ 
drée  par  le  péché  de  notre  premier  père,  et  que  nu   ressou.ce 
humaine  ne^  pouvait  guérir;    quand,  descen  lant  du  c.el^eu 
iilérateur,  Notre-Seigueur  Jésus-Chnst  apparut.   Au  p.eme 
jour  du  monde,  Dieu  lui-même  l'avait  promis  comme  Intm 
vau.queur  qui  triompherait  au  scrpnU  :    et    des  lors    vus  sa 
venue    l'ardeur  d'un  impatient  désir  avait  tenu  fixe,  de  siècle 
en  siècle,  le  regard  des  hommes.    Longtemps,  les  oracles  sacres 
et   ù'    ciiants%rophétiques   l'avaient   ouvertement  proclame 
dépositaire  de  toute  espérance.   Et,  en  outre,  par  les  vie  s.  - 
tud..s  de  sa  fortune,  par  les       ts  de  son  histoire,  par  ses        U- 
tutions,   ses  lois,    ses  cérén.o.ùes,    ses   sacrifices,    un   pe   pl^ 
choisi  avait  clairement  et  distinctement  annonce,  que  ctlui- a 
môme  accomplirait  et  consommerait  le  salut  du  genre  humau 
qui  devait  être,  selon  les  traditions,  prêtre  et  tout  ensemble 
victime  expialrice,  restaurateur  de  la  liberté  humame,  prince 
de  la  paix,  docteur  de  toutes  les  mUions,  fondateur  d  un  royau- 
me éternel.  Tous  ces  titres,  figures,  oracles,  présentant  sous 
des  apparences  diverses  la  plus  substantielle  et  harmonieuse 
unité   désignaient  l'être  unique  qui,  sous  l'empire  de  la  chanté 
excessive  dont  il  nous  a   aimés,  devait  un  jour   se  dévouer 
pour  notre  salut.  Et,  en  eilet,  quand  le  conseil  divin  fut  arrive 
à  maturité,  le  Fils  unique  de  Dieu   fait  homme,  offrit   dans 
son  propre   sang,   une   pleine   et   très  abondante  satisfaction 
pour  les  hommes,   à  la   majesté   outragée   de   sou   Père  ;   et, 
rachetant  d'un  «i  haut  prix   le  genre  humain,   il  se  1  acquit  a 
lui-même.    Vous  n'avez  pas  clé  rachetés  par  1rs  maUerrs  pcmsa- 
bU's  de  ror  et  de  l'argent,  mais  par  le  sanf)  précieux  de  Jésus-Chnst 
anneau  candide  et  'sans  tache  (I).    Ainsi,  cette  humanité  qu  d 
tenait  déjà  sous  son  pouvoir  et  sou  empire,  comme  créateur 
et  conservateur  de  toutes  choses:   par  un  véritable  et  rigou- 
reux rachat,  il  l'a  faite  sienne  à  un  second  litre.  Vous  ne  vous 
appartenez  plus,  car  vous  avez  été  rachetés  d'un  grand  prix  (M- 
Par  là   Dieu  a  restau'-é   tontes  choses  en  JésusChrist.    Mi/slc- 
rieuse  et  bienfaisante  prédélermination,  en  vertu  de  laquelle  il  avait 


(1)  I  Potr.  I,  18-19.  —  (2)  I  Cor.  vi,  19-20. 


—  205 


résolu^  quand  serait  venw  la  plénitude  dea  temps^  de  tout  restaurer 
rn  .ti'Sus-Christ  [l).   Et,  (m  etfet,  à  peine  le  Sauveur  a-til  aboli 
la  oédnle  de  notre  condamnation,  en  la  clouant  à  la  croix,  que 
voici  soudain(.>ment  les  colères  célestes  apaisées;    l'humanité 
troublée  et  errante   atl'ranchie  di-s  (;liaînes  de    l'antiqut»  escla- 
vage; Dieu  pardonnant  à  l'homme,  lui  rendant  sa  grâce,  lui 
rouvrant    l'accès  de  l'éternelle  béatitude,  lui  restituant  le  droit 
l't  lui  offrant  les  moyens  d'y  arriver.  Alors,  comme  se  réveil- 
lant d'un   loup;  et  mortel  sommeil,  l'homme  ouvrit  les  yeux  à 
cette  lumière  de  vérité,  si  lonf.'uement  désirée,  si  vainement 
cherchée.    Il  reconnut,   tout  d'abord,  qu'il  était  né  pour  des 
biens,  iucomparabltnnent  plus  hauts  et  plus  magnifiques,  que  ne 
le  sont  les  biens  sensibles,  choses  caduques  et  éphémères,  où  il 
avait  borné  jusque  là  les  pensées  et  les  soucis  de  son  existence. 
Il  comprit  que  le  fond  même  de  la  vie,  que  la  loi  suprême,  que 
la  fin  où  il  faut  tout  rapporter,  c'est  que,  sortis  de  Dieu,  nous 
retournions  un  jour  à  Dieu.  En  vertu  de  ce  principe  et  de  cette 
maxime    fondamentale,   l'homme    se   r>;trouva    lui-même,    et 
reprit  conscience  de  sa  dignité;  l(!s  cœurs  s'ouvrirent  au  sen- 
timent de  liens  fraternels  unissant  tous  liis  hommes;    et,  par 
luie  conséquence  logique,  droits  et  devoirs,  ou  furent  menés 
à  leur  perfection,  ou    nouvellement  constitués,  pendant  que 
des   vertus   naissaient  de   toute   part,   que   nulle   philosophie 
païenne   n'eût   même    \)U   soupçon  ler.    Aussi,    pensées,   actes, 
mœurs,  tout  prit  un  autre  cours;    t^t,  quand  la  connaissance 
du   Rédempteur  se   fut  répandue  au  loin,  et  que  sa  vertu  se 
tut  écoulée  ju-îiiu'aux  veines  intimes  des  sociétés,  bannissant 
riiiiiorance  et  les  vices  antiques,  il  se  produisit  un  tel  renver- 
sement de  choses,   par   la  naissance  d'une   civilisation  chré- 
liiMine,  que  la  face  de  la  terre  s'en  trouva  totalement  changée. 

Dans  C(!s  souvenirs,  Vénérables  Frères,  on  puise  Nous  ne 
savons  quelle  infinie  douceur,  en  môme  temps  qu'on  y 
recueille  un  grave  avertissement:  c'est  que  la  reconnaissance 
à  l'égard  du  Divin  Sauveur  doit  remplir  nos  âmes,  et  se  tra- 
duire en  toutes  les  formes  possibles. 

Un  long  intervalle  nous  sépare,  il  est  vrai,  des  origines  et 


(1)  Eph.  I,  9-10. 


_  206  — 

des    promiers    temps    de    la    rédomplion  :    mais    qu'importe, 
puisque  la  vertu  de  celte  rédemplien   est  uidèfeclibhs  etque 
{..s  bienfaits  en  restent  impérissables  et  immortels  .'  Celui  qm 
a  réparé  une    fois  la  ualure  humaine,    ruinée    par   le    pèche, 
celui-là    mèu.e  la   conserve  et  la  conservera   perpétuellement. 
//  ,sV,s<  ,lonné  Im-mrme  cnvéilempliou  pour  mus  ^ous.:[\).    lous 
seront  vivillrs  dans  le  Christ,  (il  El  son  rhjnr  n'aura  point  de  fm  (31 
Ainsi,  selon   le  plan  éternel   de  Dieu,   le    s.lut  .le   tons  et  de 
chacun   réside  en  Jésns-Cl.risl.  Qni  Tabandonne  se  trame  à 
lui-même,  dans  une  sorte  de  folie  aveugle,  sa  propre  perte,  et 
fait,  du    même  coup,  autant  qn'd   est  eu  lui,  que  la  smne  e 
humau)e  retomb..  connue  si  elle  était  batlne  d'une  yiolen  e 
tempét..,  en  cet  abîme  de  maux  et  de  <-alamites,  d  ou  la  arra- 
chée la  bonté  du  Rédempteur. 

Car  si  l'on  dévie-  de  la  vrai.^  route,  on  devient  le  jouet  de 
décevantes  illusions,  .jui  détournent  toujours  f'^^l^^J^ 
terme  désiré.  De  même,  si  l'on  rejette  la  pure  et  H'U,henl.q«e 
lumière  de  la  vérité,  on  ne  saurait  empêcher  les  te.iebies 
d'oir,.s.,uer  resprit,  et  une  lamentable  perversion  de  doc  ruies 
d.>  tourner  les  âmes  à  la  déraison.  Enfui,  quel  espmr  de  vie 
peut-il  rester  à  ceux  qui  abandonnent  le  principe'  nieme  et  la 
source  d.  la  v.eï  Or,  la  voie,  la  vérité,  la  vie  c  est  nmque- 
meut  Jésus  Christ.  ./.  suis  la  voie^  la  vrritê  et  la  m.  H..  Lni 
banni,  c'en  est  fait  de  r,c,  trois  indispensables  .-onditions  de 
salut. 

Est-il  nécessaire  de  démoutr.-r  une  .'hos."  qui  s'affirme  d'elle- 
même,   et   .1...'    Ton    s.)nt    profondément  jusque   dans  la  pins 
oninde  afflueuce  «les  prospérions  lemi.orelles,  savoir,  qu  .1  n  e. 
;i.m,  hors  Dieu,  où  le  cœur  hnmain  puisse  trouv.n-  son  compte 
H,  absolu  ivpos?  L'unique  fin  .le  l'homnie,  c  est  D.eu  ;  et  il  c 
l,v.  vrai  de  dire  .lue  celte  vie  terrestre  porte  l  aspect  et  toute 
la  physionomie  d'un  voyage.  Or,  .iésus-Chrisl  est  not.r  vou'. 
en    J  laborieux   et   périlLM.x    voyage,    nous  nous    ilaltenons 
vaiu.^m.Mit  de  parvenir  à  Dieu,  le  bien  (iual  .'t  snprem.-    autre- 
ment qu'avec  .lésus-Christ  ponr  souti-n  et  pour  guide.  Pmo/,«^ 
Z  vieil  à  mon  Père  si  ce  n^esl  par  r>m  (5).  Qu'est-ce  à  dire,  s. 

"^i,,..  n,  6.-  -  i'2)  I  Cor.  XV,  22.-  (3)  Luc.  .,  33.- (4)  loan.x.v,  «.-(6)  VM. 


—  20     — 


IV,  6.— (5)Il'i<l- 


(c  n'est  p;ir  lui  •/  D'abord  et  par  dessus  tout,  si  ce  n'est  par  sa 
grâce;  mais,  grûce  (jui  resterait  ui*/e  en  l'homme,  s'il  néglij,r(.ait 
ses  préceptes  et  ses  lois.  Après  avoir  opéré  notre  salut,  Jésus 
répondant  à  une  nécessité,  a  laissé  sa  loi,  comme  -ardieimè 
l'i  tutrice  du  genre  humain,  alin  (|ue  les  hommes,  revenus  de 
iiMirs  errements,  pussent,  guidés  par  elle,  marcher  à  coup  sûr 

vers   leur  Dieu.    Allez   et   ensdgni-z    toutes   les   nations leur 

apprenant  à  observer  tout  ce  que  je  vous  ai  eomma)idé..'...  (|). 
r.milez  mes  commandements  (2).  Par  là,  nous  pouvons  entendre 
qu''  ce  (]u'il  y  a  d'essentiel  et  d'absolument  nécessaire  dans  la 
l)iolession  du  cni'istianisme,  c'est  d'être  docile  aux  préceptes 
(leJésns-Christ,  et  de  lui  consacrer  sa  volonté  dans  une  sou- 
mission toute  cordiale.  Grande  chose,  certes,  qui  requiert 
souvent  beaucoup  d'eiï'jrts  et  une  lutte  vigoureuse  et  opiniâtre. 
C;ir.  bien  (jue  la  nature  humaine  ait  été  réparée  par  la  giâce 
(lu  Héilempteur,  il  reste  en  elle  un  certiiin  fond  d'affec^tions 
vicieuses,  morbides,  débilitantes.  Des  penchants  divers  tirail- 
lent  rhmnine,  elles  attraits  du  sensible  induisent  laciL  ment 
le  cœur  à  suiviv  ce  qui  llatte,  nou  ce  que  Jésus-Christ  com- 
mande. Il  laut  pourtant  lutter  contre  ses  passions,  leur  résister 
de  toutes  ses  forces,  en  esprit  de  soumission  au  Christ:  si  elles 
n'obéissent  pas  à  la  raison,  elles  la  dominent,  et,  arrachant 
tout  l'homme  à  Dieu,  elles  font  de  lui  leur  esclave.  Les 
hommes  dont  le    cœur  est   corrompu  et    qui  repoussent  la  foi  ne 

réussissent  pas  à  ne  pas  servir car  ils  sont  esclaves  de  la  triple 

nipiditr,  ou  de  la  volupté,  ou  de  roryueil,  ou  de  la  curiosité  (3) 
Et.  dans  ce  combat,  il  faut  être  tell.mient  disposé,  .lue  l'on 
regarde  comme  un  devoir  de  ne  reculer  point,  pour  Jésus- 
Christ,  devant  la  peine  et  la  soulfrance.  Il  est  difficile,  assu- 
léineut,  de  repousser  des  choses  ([ui  déploient  tant  d'amorces 
pour  nous  séduire;  il  est  dur,  il  est  amer  de  fouler  aux  pieds 
<e  qu'on  appelle  biens  du  corps  et  de  la  fortun(>,  pour  rester 
lidMe  à  la  volonté  et  au  commandement  de  notre  maître  II 
'■si  (le  loute  nécessité,  cependant,  que  le  chrétien  soit  patient  et 
tort  dans  la  souffrance,  s'il  veut  passer  chrétiennement  ce  qui 
lin  a  été  mesuré  de  vie  sur  cette  terre.  Aurions-nous  oublié 
(lequel  corps  et  de  quelle  tête  nous  sommes  les  membres? 

(1)  Matt.  xxvni,  19-20-  —  (2)  loan.  xiv.  15.  —  (.S)  S,  A>\s.  De  t^-a  R,.'.  H7. 


—  208  — 

Il  a  pris  la  croix,  se  proposant  le  bonhf-nr.  cehii  qui  nous  a 
prescrit  de  nous  renoncer.  Aussi  bien,  des  dispositions  d'âme 
que  nous  venor.s  de  dire,  dépend  la  dignité  niênie  de  la  nature 
humaine.  Il  n'y  a  pas  jusqu'à  la  philosophie  antique  qui  ne 
l'ait  mainte  t'ois  observé,  se  commander  à  soi-même,  et  taire 
que  la  partie  inférieure  obéisse  à  la  supérieure,  ce  n'est  point 
l'abdication  d'une  volonté  déprimée  :   non,  c'est  au  contrain" 
l'acte  'd'une    vertu   5,'énéreuse,  adminiblemeul    conforme  à  la 
raison,  et  tout  à  fait  digne  de   l'homme.  Au  surplus,  l)(>aucoup 
souffrir,  beaucoup  endurer,  est  la  condition  humaine.  Il  n'est 
pas  plus  au  pouvoir  de  l'honuiie  de  s'arranger  une  vie  exempte 
de   douleur,   <>t   remplie   de    toute    félicité,   que  de    réduire   à 
néant  le  dessein  de  son  divin  auteur,  lequel  a   voulu  que  les 
conséquences  de  l'antique  faute  fussent  perpétuelles.   Il  con- 
vient donc  de  n'attendre  point   sur  la  terre  l'abolition  de  la 
douleur,  et  de  tremper  son  âme  iiour  la  supporter  .avec  pa- 
tience, en  y  reconnaissant  un  gage  certain  des  récinupenses 
suprêmes.  Car,  ce  n'est  point  mu  richesses  ni  aux  délices  de 
la  vie,  ce  n'est  point  aux   honneurs  ni  à  la  puissance,  mais 
à  la  patience  et  aux  liirmes,  au  /(«le  de  l;i  justice  rt  à  la  lîureté 
du  cœur,  que  le  Christ  a  [iromis  l'élernelle  béatitude. 

Ou  voit  facilement  par  là  ce  (ju'on  peut  attendri-  des  aber- 
rations et  de  l'orgueil  de  certains  honunes,  lescpiels,  faisant 
mépris  de  l'autorité  du  Rédempteur,  placent  l'homme  au  plus 
haut  faîte  du  monde,  et  prétendent  qw  la  nature  humaine 
règne  en  souveraine  absolue  sur  toutes  choses;  encore  qu'ils 
ne  sachent  ni  amener  l'avènement  de  ce  lègne,  ni  même  en 
définir  le  caractère.    Le  règne  de  Jésus-Christ,  c'est  de  la  cha- 
rité qu'il  tire   sa   forme  et   sa  vitalité;    aimer  saintement  et 
suivant  l'ordre,  tel  est  son  fondement  et  touUî  sa  substance; 
d'où  suit  nécessairement  tout  le  reste:  observer  inviolablement 
ses  propres  devoirs,  respecter  les  droits  d'autrui,  estimer  l'iiu- 
main   inférieur  au  céleste,    préférer  à  toutes  choses  l'amour 
de  Di(Hi.  An  contraire,  cette  souveraineté  de  l'homme   rejetant 
Jésus-Christ,   ou   dédaignant   de   le    connaître,    a   pour    base 
unique  l'egoïsme,   la  charité  lui  est  étrangère,  vile  ignore  le 
dévouement.  Que  l'homme  commande,  Jésus-Christ  y  consent  : 
mais  en  la  recule  manière  possible,  c'est  iju'il  commence  par 


209  — 


.servir  Dieu,  et  deinandor  niligimiseineiit  à  sa  loi  la  règltî  el 
la  discijiliiie  flf  la  vif. 

Par  loi  de  Jésus-Christ,  nous  u'enl(Midons  pas  uniquement 
les  préceptes  de  uioralc  slrictemenl  naturelle,  ni  les  seuls 
préceptes  anliquenieiit  révélés,  ceu.\-ci  d'ailleurs  perfectionnés 
et  achevés  par  Jésus-Christ,  qui  les  a  expliqués,  niterprétés, 
sanctionnés:  nous  entendons  nu'ore  tout  le  reste  de  sa  doc- 
trine, et  notamment  ses  institutions.  Parmi  elles,  l'Kglise  est 
au  premier  rang;  ou,  pour  mieux  dire,  (Mitre  toutes  les  œuvres 
de  Jésus-Christ,  en  peut-on  marcpier  une  seule  que  l'Kglise 
n'enferme  et  ne  contienne  éniiniMument  en  elle-même  ?  Or, 
c'est  par  le  ministère  de  TEglis.-,  œuvre  admirable  de  sa 
sagesse,  qu'il  a  voulu  perpétuer  le  mandat  dont  sou  Père 
l'avait  investi.  Tandis  que,  d'une  part,  il  lui  confiait  tous  les 
moyens  de  salut;  de  l'autre,  il  faisait  aux  hommes  une  obli- 
gation rigoureuse  de  lui  obéir  comme  à  lui  même,  et  de  la 
suivre  religieusement  comme  la  règle  de  leur  vie  :  Qui  vous 
écoute  m'ccoule :  qui  vous  méprise  me  méprise  {\].  C'est  donc  à 
TEglise  qu'il  faut  demander  la  loi  de  Jésus-Christ  ;  et,  cousé- 
quemment,  si  le  Christ  (!st  la  voie  de  l'homme,  pareillement 
TKglise  :  lui,  par  lui-même  et  par  droit  de  nature,  elle,  à  titre 
de  mandat  et  jiar  communication  de  puissani-e.  D'où  il  suit, 
([Ut' ceux  qui  tendent  au  saint  en  dehors  de  l'Eglise,  se  trom- 
pent de  route  et  se  consument  tm  vains  efforts. 

A  cet  égard,  la  condition  des  sociétés  humaines  ne  diffère 
pas  sensiblement  de  celle  des  individus.  Elles  aussi  courent 
à  des  catastrophes,  si  elles  sortent  de  la  voie.  Celui  qui  est  tout 
ensemble  créateur  et  rédempteur  de  la  nature  humaine,  le 
fils  de  Dieu,  roi  et  maitre  de  l'univers,  a  une  autorité  souve- 
raine sur  les  sociétés,  non  moins  que  sur  les  individus.  Il  lui 
Il  lionne  In  puissance  et  l'honneur  et  le  commandement  ;  et  tous 
1rs  peuples  et  toutes  tes  tribus  et  toutes  les  lan<jues  le  serviront... {'2). 
rai  été  établi  roi  par  lui.  Je  te  donnerai  toutes  le<  nations  en  héri- 
tage, et  un  empire  qui  s'étendra  jusqu'aux  confins  de  la  terre  (3). 
l-a  loi  du  Christ  doit  donc  régir  de  telle  s-orte  les  hommes 
groupés  eu    société,  qu'elle  règle  et  dirige  non  seulement  la 

'?}  Lue.  X.  U>        i'Si  Diiuii-i,  va,  H.  --  (3)  Ps.  w.  •  . 


—  210  — 

vie  privôe,  mais  encore  lu  vio  p.ibliqup.  Et,  comnu-  r'usl  Dieu 
nui  a  déterminé   el  établi  n>l  ordre  de  choses,  «t  qnon   ny 
saurait  dérog.-r   impunément,   .-'est   fort   mal  servu-  Imteret 
public    que  do  ne  point  doimer  aux  institutions  chrelumnes 
la  nl;in'  ini  leur  .<st  due.  Oto/,  Jésus,  et  la  raison    humame  se 
couf.md,  ..nvee  d.  son  meilleur  s,.cours  et  de  sa  plus  précieuse 
lumière  •  et  l'on   voit  s'obscurcir  aisément  la  notion  du  vérita- 
ble  nriu'eipe  qui  a  donné    naissance,    par  l'œuvre  de  Dieu    a 
roi-anisation  civile,  et-iui   consiste  surtout  en  ceci,  que  les 
hommes,    mnvenuant  les  liens  sociaux,   parviennent  au  b.en- 
èlre  naturel,  mais  dans  ,ine  .MUiére  dépendance  de  C!  bonheur 
souverain,    parfait,  éternel,  .(ui   e-st    an-dessus  de    la   nature 
La  confusion  ^^ixniinl  les  t>sprits,   tous  fout  fausse  route,  et 
cnix.iuic.mmandentet  ceux  qui  obéissent:  plus  rien  de  sur 
à  suivre,  ni  de  solide  où  s'appuyer. 

Et    autant  il  est  uuisibl.'   et  funeste  de  sortir  de   la   voi.>. 
autant  d'abandonner  la  vérité.  Or,  la  vérité  première,  ab^^lue, 
.....nlielle    c'est  Jésus-Chnst.  puisqu'il  est  le  Verbe  de  Dieu, 
nr.o:bslantiel  .'l  coéteruel    an    Pen-,   un  avec   lui.    Je  sms  la 
voir  ri  l.,  vrrùc.  Si  donc  la  raison  humaine  cherche  la   vente. 
,,„-.,U..  obéisse  avant   tout  à   .lésns-(ii,rist.  et  se   repos.,  av^r 
■l.Mirance  -ur  sou  ensei;.nenien!.  eoiuaincne  (pie  par  la  bouche 
(1,.  lesus-Christ.  c'est  la   vérité  même  qui  parle.  Les  ordres  de 
rhô>es  sont   innombrable-.  ..ii  l'esprit  humain,  connue  .mi  un 
,hau.p  fé.-oud,  el.p.i  .raille, us  lui  est  propr...   peut  donner 
libre  .'arrière  à  s.'s  ét.ub's  .M   spéculations;  et  cela.non  seule- 
ment av.r  Tavu  d.^   la  natur.N  mais  à  sa  demande  .«xpresse. 
Ce  qui  est  impie  et  viole  la  natui-,  c'est  .(ne  l'.'spril  ne  veuilh" 
nass.>  .•.)uteuir  dans  s.-s  ,uopres  bornes,   el  .lu.^  .l.'pon.  lan 
ia  modestie  qui  lui  .-onvieut.   il  mépris.-   Tantorite  du  Christ 
enseianaut.  La  doctrine  dont  dép.'ud   notre  salut    roui.- pi'os 
nuenniqu.MnentsurDieuet  l.s  .'h-^ses  divin.-s;  .-lie  n  est  pas 
née  .l'une  sa-essc  humai.).-,  W  Fils  de  Dieu  l'a   puisée  entieiv- 
ni.-nt  en  sou   Père.  Les  paroles  que  vous  m'avez  données,  je  les 
leur  ai  iranswises  ^\)   Elle  embrasse  donc  nécessairement  bien 
des  chos.'s,  non  certes  contraires  à  la  raison,  ce  .lui  est  absolu- 
luenl  impossible,  mais  pla.-ées  à  de  telles  hauteurs,  que  not.v 


(1)  loaîi.  xvin,  8. 


—  211  — 

t'S])ril  est  aussi  incapable  «l'y  atteindre,  qui-  de  saisir  Dieu  tel 
(]iril  est  en  lui-même.  Mais  on  vérité  s'il  est  tant  de  choses 
cachées  et  que  la  nature  elle-même  a  enveloppées  de  mystère, 
choses  dont  l'explication  échappe  à  toute;  saj,'acité  humaine, 
et  que  pourtant  nul  homun;  de  hou  sens  n'oserait  révoiiuer  en 
doute,  c'est  un  flagrant  abus  de  liberté  que  de  n'admettre  pas 
coiame  insaisissables  à  notre  esprit,  celles  qui  passent  inflni- 
iiient  la  nature  entière.  Ne  vouloir  [)oiiit  de  dogme  revient 
à  ceci,  ne  vouloir  point  de  religion  chrétienne.  Il  faut  donc 
plier  sa  raison  à  iukj  humble  et  respectueuse  dépendance  de 
Jésus-ChrisI  :  /)/  obsi'quiuin  Chrisli  :  à  C(!  point  qu'on  la  rende 
cajjtive  de  son  autorité  auguste  :  Knchainanl  toute  inlellùjence 
dans  la  soumission  au  Chnsl  (I).  Telle  est  la  sujétion  dont 
Jésus-Christ  nous  l'ait  ses  tributaires;  et  à  bon  droit,  [)uis- 
ipTil  est  Dieu,  et  ([vu;  seul  il  a  sous  son  empin;  souverain 
i'inlelligeuce  de  l'homme,  aussi  bien  que  sa  volonté.  Au  reste, 
asservir  son  esprit  à  Jésus-Christ,  son  maître,  ce  n'est  nulle- 
ment, pour  l'homme,  agir  servilement,  mais  au  contraire  en 
parfaite  convenance,  soit  avec  sa  l'aison,  soit  ave:  son  excel- 
lence native.  Par  là,  il  si;  range  volontairemi?nt  sous  l'autju'ité, 
non  d'un  homme,  mais  de  Dieu  son  créalfuir  et  le  roi  uni- 
versel, (le  (lui  il  est  h;  sujet  par  loi  de  nature;  et  il  s'en- 
cliaiue,  uou  aux  oiiinions  d'un  maître  humain,  mais  il  l'éter- 
iielle  et  immuable  vérité.  Et  ainsi,  il  coniiuiert,  du  mèuiecoup, 
le  bien  naturel  de  l'esprit  et  la  liberté.  Car,  la  vérité  qui  pro- 
cède de  l'enseignement  de  Jésus-Christ  met  en  lumière  ce 
qn'(>sl  chatfuo  chose  en  elle-même,  et  c(;  (ju'clle  vaut;  et  si, 
|iénetré  de  cette  connaissance,  l'homme  y  harmonise  sa  vie, 
il  asservit  non  lui-même  aux  choses,  mais  les  choses  à  Ini- 
iiiènie,  non  la  raison  aux  passions,  mais  les  passions  à  la 
raison  :  et.  affranchi  de  la  pire  des  servitudes,  qui  est  celle 
(lu  péché  et  de  l'erreur,  il  conquiert  la  plus  précieuse  des 
libi'rtés  :  Vous  connailrez  la  vérité,  cl  In  vérité  vous  délivrera  (2). 
Il  est  donc  évident  que  ceux  qui  récusent  pour  l<Mir  esprit 
l'autorité  de  Jésus-Christ,  mettent  leur  volonté  en  lutte  ou- 
v<'' le  et  opiniâtre  avec  Dieu.  Mais,  pour  s'être  soustraits  à  la 
puissance  divhie,   ils  n'en  sont  pas  plus,  libres:  ils   tombent 

I)  II.  Cor.  X.  5.  —  (2)  louu.  Vlll.  32. 


rl'l 


'212  — 


sous  le  joiifj  rie  quelque  autorité  humaine  ;  on  les  voit,  comme 
c'est  l'ordinaire,  se  (.-hoisir  quelqu'un,  dont  ils  se  font  un 
maître  toujours  écouté,  toujours  révéré,  toujo\irs  suivi.  De 
plus,  eu  fermant  ainsi  leur  esprit  au  commerce  des  choses 
divines,  il?  le  resserrent  en  un  cercle  plus  étroit,  et  diminuent, 
pou/  celles  mêmes  accessibles  à  la  raison,  ses  aptitudes  au  pro- 
grès. Car,  il  n'y  a  pas  peu  d'objets  dans  la  nature,  que  la 
himière  de  la  doctrine  sacrée  aide  puissamment  à  expliquer  on 
à  comprendre.  l':t  il  n'est  pas  rare  que,  en  châtiment  de  leur 
orgneil,  Dieu  dérobe  à  ces  hommes  la  vue  du  vrai,  allu  qu'ils 
soient  puiùs  par  où  ils  ont  péché.  Pour  ce  double  motif,  on 
en  voit  souvent,  quoi(]uode  grand  génie  et  de  science  raflinée, 
tomber  en  des  absurdités  et  des  erreui's  grossières,  dont  il  n'y 
avait  pas  d'exemple. 

Qu'il  reste  donc  pour  constant  que,  dans  la   vie  chrétienne, 
l'intelligence  doit  être  abandomiée  totalement  et  sans   réserve 
à  l'autorité  divine,  Qtie  si  cette  snliordinalion  de  la  l'aison  à 
l'autorité   humilie  et  afflige    quelque   peu   l'orgueil,   passion 
qui  a  tant  d'empire  sur  nous,  c'est  une  nouvelle  preuve  que, 
dans  le  chréticMi,  ce  n'est  ijas  la  volonté  seule  qui  doit  savoir 
se  beaucoup  mortifier,   mais  encore   l'esprit.  Nous  voudrions 
qu'ils  s'en  souvinssent,  ceux  qui  rêvent,  <■[,  souhaitent  même 
de  voir  s'établir  dans  la  profession  chrétienne,  un(!  di  cipline 
de  foi  et  de  mœurs,  dont  les  préceptes,  beaucoup  pins   doux 
et   plus  indulgents  à  la  nature  humaine,    ne   nous  dimiande 
raient  que   peu   on  point  de   niortifitîalion.  Ceux-là   ne   com- 
prennent pas  suflisammenl  la   portée  de  la  foi  et  des   institu- 
tions chrétiennes.  Ils  ne  voient  pas  s'offrir  à  nous  de   toute 
part  la  Croix,  exemplaire  de   vie  et  perpétuel   étendard,   pour 
tous  ceux   qui    veulent,   non  en   paroles  seubiment,   mais  en 
fait  et  en  réalité,  suivre  Jésus-Christ. 

Etre  vie  n'appartient  qu'à  Dieu.  Les  autres  êtres  partici- 
pent à  la  vie,  ne  sont  pas  la  vie.  Mais,  de  touLe  éternité  et 
par  sa  nature  même,  Jésus-Christ  est  vie,  de  même  qu'il  est 
vérité,  parce  qu'il  est  Dieu  de  Dieu.  De  lui,  comme  de  la  pre- 
mière et  très  auguste  source,  toute  vie  s'est  écoulée  et  s'écou- 
lera perpétuellement  dans  le  monde  :  tout  ce  qui  est,  est  par 
lui-  tout  ce  qui   vit,    vit  par  lui:  parce  que  toutes  choses  oui 


ii 


—  213  -- 

et.:  fi  les  par  le  Verbt),  et  que  rien  n'a  été  fait  sans  lui  de  ce   qui 
a  {•><•  fait.— Ainsi,  d'abor:!,  pour  la  vie  de  natur»'.  Mais  Noua 
avons  déjà  uKintionné   plus  h-ml   une   vie   bien   meilltuiro  et 
d<!  beaucoiii)  prétérable,  sa  ...■  la  vw  de  c/rdce,  don  de  la  bonté 
dt^  Jésus-Christ,   qui   a   pour  heureuse  conclusion    la  vie  de 
ijloi.c,  à  laiiuollt'  doivent  se  rapporter  toutes  nos  pensées  et 
tous  nos  actes.  Kn  ceci  réside  la  substance  de  la  doctrine  et 
des   lois  chrétiennes  (jue,  morla  aux  péchés,  nous  vivinns  à  la 
,.us/jce(t),  c'est-à-dire  à  la  vertu  et  à  la  sainteté,  en  quoi  con- 
siste,  avec    une    ferme  espérance   de  la  béatitude    éternelle, 
toute  la   vie  morale  des  âmes.  Mais,  le  vrai  (!t  propr(î  aliment 
de  là  justice,  le  seul  qui  conviennt' au  salut,  c'est  la  toi  cliré- 
tieime.  Le  ju  le  vit  de  foi...  (2).  Sans  la  foi  il  est  impossible  de 
plaire  à  Dieu  (3).  Aussi,  est-ce  Jésus-Christ,  Hénéi-al«!ur,   père, 
auteur  de  la  foi,   qui  conserve  et  soutient  la  vie  morale;  ce 
(ju'il  fait  principalement  par  le  ministère  de  l'Eglise.  C'est  à 
elle,  en  effet,  que.  dans  un  dessein  de  misérii^ordieust!  et  très 
sage   providence,   il   a  (-onné,    pour    nous   les   appliquer,   les 
moyens  propres  à  engendrer  m  nous  la  vie  dont  nous  parlons, 
à  la  conserver  une  fois  engendrée,  à  la  ranimer  si  elle  venait 
à  s'éteindre.  C'est  pourquoi,  la  force  s'anéantit,  qui  crée  et 
conserve  les  vertus  salutaires,  si   la  discipliuiî  des  mœurs  se 
sépare  de  la  foi  divine.   Et  en  effe^,  ils  dépouillent  l'homme 
de  sa  plus  haute  dignité,  et,  le  faisant  déchoir  de  la  vie  surna- 
lurclle,   le  n^piongent   misérablement  dans   la  vie   naturelle, 
ceux  (jui   préttMident  régler   l'honnêteté  des   mœurs   sur   les 
seules  données  *de  la  raison.   Ce  n'est  pas  que  l'homme  ne 
puisse,  par  un  droit  usage  de  cette  raison,  discerner  et  observer 
bon   nombre  de    préceptes    naturels.  Mais   les    disc(;rnerait-il 
tous  et  les  observerait-il  inviolablement  toute  sa  vie,  ce  qu'il 
ne  peut  d'ailleurs  (|ue  moyomant  la  grâce  du  Rédempteur, 
c'est  vainement  que,  sans  la  foi,  il  se  promettrait  le  salut  éter- 
nel. Si  quelqu'un   ne   demeure  pas  en  moi,   il   sera  jeté  dehors 
comme  un  sarment,  il  se  desséchera,  sera  ramassé,  jeté  nu  feu,  et 
brûlé  (i).    Qui  n'aura  pas  cru,  sera  condammé  (5).  Au  surplus, 
SI  nous    voulons    savoir  ce    que    vaut  en   elle-même,  cette 
hoiniêteté   contemptrice   de  la   foi,  et  (jnels   fruits  elle  porte. 


Ui 


I  Petr. 


—  (5)  Marc,  xv,  16. 


I,   -ii.  —  ('^)  Ualat.  III,  41.  —  (3)  Hébr.   xi,  6.  —  (1)  loan.   xv,  «. 


—  214  — 
„ou«  n'avons  mu.  Irop  .h-   r^i-onsos  «-«  J-/^-.^^;!;;;,:;";; 

p    ;„    Ué     >nhliqn..,    un    u.alai...    promu,!   .1    tnu,,ours    ph 
'       Uissaul  opprôsso  les   sodélés?  Ils   dis..n.,  M""   l-   se 
civile  s.  sonlî.nl  ,lMl.Mn.^m..  ;  .,u'..Uo  p.ul  l'-J-penT  sa 
HOCOurs.l.siusti.ulions  .-hn.li.uu..,  .1  ,.a,-v..n.r,  ^^^^ 
fonvs,  au  but  qu.!!.  s.   ,.ro,,os..  Ku  ->''-l---;  '  '  «.,;^^f  ! 
<,ue   lonl.v  qui  .si    ..UninislraUou    puU  ,,u.;  ^^''^  '^.'^'^^  ' 
<LtaiusM,u..  l'on  voit,  a- .iour.u  jour,   «<•»-;;  '^  ,^:^ 

donospôn-s.  Mais,  ils  n.  s'ap.rro.v.ut  j.as  asso.  d     -  M^^ 

<.'ost    iataUcnl   dépouill..-  les    lois  l.-    leur   aulo    lo    la      1 
oss,M.,irUe.    rVsl    ruiuer    la   juslir..,    -t  hnser  par  la    les  d  ux 
m;„s  les  plus  rennes  et  les  plus  iudis,KM.sables  de. ou.  ^ 
De  même  ôter  l'esi^uanee  H  Talleule  des  lueus  euu  u,-ls,    ,csl 
Li:;.;.  alhnuer'daus   les  eoun.   la  soif  des  l-;-  ;;;--^;;  ^ 
,.t  pousse,,  ehacuu  à  en    tirer    v.olenunent   a   -"       ^""    J^ 
l„i'  i,,,„)et.roul   ses    forces.  Cous6.,uences -jalousies    e.m. 
haiuls;    machinat.ous  léuébnmses;    voioutes   poursn  vanl^ 
renversement  de   toute   puissane.  ;  -l'-,^«  "^^î^^  ",;'".  "^.^ 
les, .oints  de  la  terre  d'épouvantables  ruines.  I''!'^ 'l*^  P^  ^  j^ 
dehors,  plus  de  sécunlé  an  dedans:  la  vie  publique   t.onbK. 
par  de  sinistres  l'orfails. 

Eu  nu  tel  conflit  de     aivoitises  et  parmi  de  si  ^rav'S  périls 
il   faut   s'attendre   <•.,    tremblant  aux    pires' catastrophes,  ou 
dien  her  en   tonte  hâte  un  remède.  Enchaîner  h-s  malfaiteurs, 
cheirher  à  adoucir  les  mœurs  popnlaurs,  détourner  du  crime 
;'     on  tes  les  ressources  des  lois,  c'est  bien,  <  -t  necessa.^: 

,e  n'est  pas  tout.  C'est  plus  »''-'* '1"'»  ^^^V^'tis  3e 
rison  des  peuples  :  il  faut  faire  apiiel  à  une  fo;•^^•  P^^^.^^^J^ 
que  n'est  la  firce  humaine,  à  nue  force  qui  at  eigne  le  âmi^, 
y  ranime  le  sentiment  du  devoir,  les  rende  meilleures  :  la  oc 
qui  a  déjà  sauvé  une  fois  le  monde,  alors  qn^l  sWondia  t 
sons  le  poids  de  calamités  plus  terribles  encore.  Rendez  sa  vi  , 
redonnez  sa  force  à  l'esprit  chrétien  dans  la  «oc.ete  en  u 
,-^{.j.,t  .oc  ontraves.  et  la  société  sera  régénérée.  Le  conflit  des 
classes  inlérieures  et  supérieures  s'apaisera  de  soi-ni«nie  ;  ei 


—  215  — 


1111  respect  mil tiiol  (•onsnrrcr.i  dos  doux  cAlf^s  la  lofi;itiiniU;  de» 
droits:  (|iic  pauvros  et  riches  ('caiiteiit  le  (lliiist,  et  ils  reste- 
rfiit  éjjaleiiKiit  dans  le  di'voir  :  les  uns  caniprendront  (in'ils 
(loiveiii  fli"ir|iiM'  !'•  saint  dans  la  jnstici;  et  la  (^ha-itt'',  les 
antres,  dans  la  modération  lîl  la  tempéranco.  La  société  donies- 
ti(Hie,  ^cardée  pai-  la  ciainte  du  Dieu  ((ui  conunande  et  qui 
delVnd,  D^tronveia  son  assielte  imi'i'  île,  et  aux  yeux  des 
peuples,  les  prc'(,'"ptes  iialiiivls  iMix-iiiemes  ropi'eiidront  toute 
leur  valeur,  savoir,  (jn'il  Tant  respecter  l'antorité  léj/itinie  ot 
nhéir  aux  lois,  ne  point  l'aire  d(«  sédition,  ne  point  iranierde 
'iiMiplot.  Oui,  (jiie  la  loi  chrélienne  préside  à  tout,  ipie  l'i.-n  ne 
l'entrave,  et  l'ordre  établi  par  la  divine  providence  se  couser- 
vei'a  sans  ell'ort,  avec  les  friiils  ((ui  lui  sont  pro[a'es,  la  pros- 
périté el  la  paix.  C'est  donc  le  eri  même  du  saint  imblic,  qu'à 
celui  dii(|uel  il  n'eùtjamais  lallu  s"eloi;.Mier,  ([iii  est  la  voie,  la 
vérité  et  la  vie,  retournent,  non  les  individus  seulement,  mais 
la  société  humaine  tout  entière.  Il  faut  qu'en  cello. cl  le  Christ 
rentre  en  maître,  comme  dans  son  domaine;  et  »{ui',  [)uisaiil 
en  lui  la  vie  dont  il  est  la  somre,  on  en  im[)r('i;ne  toutes  les 
parties  et  tout  l'or^'anisuit' de  la  chose  i)ubli(iue:  les  presorip- 
linns  et  les  prohibitions  d(»s  lois,  les  institutions  poimlai- 
i'i>s,  tt's  écoles,  la  législation  du  mariage  et  de  la  l'amille,  le 
palais  du  riche,  l'atelier  de  l'artisan.  Et  ce  qui  ne  doit  échapper. 
à  peisoinie,  c'est  (|i'e  de  là  dépinul  irrandemeiit  cetf"  civilisa- 
tion si  ardemmeiit  désirée:  car  elle  s'entretient  et  progresse, 
inoins  par  les  biens  du  corps,  richesses  et  prospérité  matérielle, 
ipie  jiai'  cen.x  de  l'âme,  bonnes  inreurs  et  pratique  des  vertus. 

C'est  l'ignorance,  plus  encore  ({u'une  volonté  perverse,  qui 
lient  un  graml  nombre  d'hommes  éloignés  de  Jésus-Christ: 
on  en  compte  beaucoup,  en  effet,  qui  s'appliquent  A  l'étiidi!  de 
rh(jinme,  beaucoup  à  l'étude  du  monde,  fort  peu  à  celle  du 
Fils  de  Dieu.  La  première  chose  donc  à  obtenir,  c'est  que  la 
scieuce  bannisse  rignoranc(\  afin  que  l'on  ne  répud^  ni  ne 
méprise  plus  Jésus-Christ  sans  le  connaître.  Nous  adjurons 
tous  les  chrétiens,  en  quelque  lieu  qu'ils  se  trouvent,  de  s'ap- 
jiliquer  de  toutes  leurs  l'orces  à  connaître  leur  Rédempteur, 
et  à  comprendre  ce  qu'il  est.  A  peine  l'auront-ils  regardé,  d'un 
'•œnr  droit  et  d'un  esprit  impartial,  qu'ils  verront  clairement 


—  21«  - 

«ir'il  no  80  peut  rien  concevoir  de  plus  s.ilulai.e  (pie  «a  loi, 
de' plus  divin  que  sa  (loclrine.  A  un  tel  résultat  contribueront 
,n.M-veilleu8enient,   Vénéral.le>   Frères,   votre   autorité  et   vos 
..Iforls  en  même  temps  que  W  zèle  et  l'applicalu)n  du  cierge. 
Graver  dans  l'Ame  des  peuples  la   vraie  notion  et,  pour  auisi 
dire  limace  de  Jésus-Christ;  mettre  eu  lumière,  par  la  plum.' 
et  par  la  parole,  sa  eharité,  ses  l.ienlaits,   ses  institutions  dans 
les  éroles  primaires,  dans  les  collèges,   du  haut  .le  la  chaire 
partout   enfin  où    s'eu   oilVe  roc.asion  :    estim.-z  qiu-   cest  là 
voln^  premier  devoir.  Sur  ce  qu'on  appelle  les  firoilsdr  Ihommc, 
les  foules  en  ont  .mten.lu  assez;    (lu'oii  leur  parle  enlin  (1.;^ 
droits  de  Dieu.    Le  temps  y  est  lavorabli-,  ••omme  snniseut  a 
l'indi.iucr,  ce  que  nous  avons  dit  du  réveil  d.'  sentiments  chre- 
liens  au  <-œur  d'un  grand   nombre,  et  plus  siie.ialenu.nt  tons 
ces  témoignages  de  piéle  à  l'égard  du  Héden.pleur,  «lu:;  nous 
léguerons,  s'il  plail  à  Dieu,  au  siècle  qui   vient,  comme  gage 
d'un  meilleur  avenir.  Mais,  comme  il  s'agit  d'une  chose  dont 
nous  ne  pouvons  attendre  le  bienfait  (pie  de  la  bonté  divine,  unis 
dans  un  même  esprit  de  zèh-,  i't  dans  de  <;ominunes  cl  ardentes 
prières,    faisons  de  persévérants  etVoits  pour  llé.lur  le  Tout- 
Puissant,  afin  qu'ému  de   miséricorde,    il  ne  laisse  pas  périr 
ceu.x  qu'il  a  sauvés   de  son  sang.   Qu'il  daigne  regarder  d  un 
œil  propice  celte  génération-.iiii  a  beaucoup  pèche,  il  est  vrai, 
mais  qui  a  tant  et  si  cruellement  souffert  en  e.Npiation  de  ses 
tantes:  .iiie,  embrassant  dans  sa  bonté  les  hommes  de  toute 
nation  et  de  toute  race,  il  se  souvieunt!  de  sa  propre  parole: 
Lorsque  f  aurai  èlè  ékv,-  de  terre,  j'allircvai  tout  à  moi  \\). 

Comme  gage  des  faveurs  divines  et  en  témoignage  de  Notre 
paternelle  ""bienveillance.  Nous  vous  accordons  de  tout  cœur, 
Vénérables  Frères  ainsi  qu'à  votre  clergé  et  ;\  votre  peuple, 
la  Bénédiction  Apostolique  eu  Notre-Seigneur. 

Donné  à  Home,  prés  de  Saint-Pierre,  le  I  Novembre  de  l'an 
1900,  i^'  Notre  Pontilicat  U'  v  ugt-troisième. 

LÉON  XIII,  PAPK. 


(1)  loan.  xn,  S2. 


•il7  — 


(   N     IN) 


LOriS-NAZAIRK   HFXÎIN 


PAR  LA  GRACE  DE  DIEU   KT   1)1'   SIEGE   AF'OSTOLrQUK 


ARCHEVEQUE  I)K  QUEBEC 


mbre  de  l'un 


Nous  venons,  Nos  Très  Chers  Frt'n.'S,  de  recevoir  la  non  voile 
iilliciclle  du  Ivlalc  événemout  que  tont  nous  faisait  présager 
depuis  (iiit'l(Hit;s  jours  («l  ([ni  causait  à  tons  les  l)ons  citoyens 
<ie  poignantes  alarmes.  Notre  Graeiens(>  Sonveraincî,  Victoria, 
n'est  pins!  Klle  vient  de  terminer  sa  earrièie  iiortelle,  après 
nn  rèjjne  glorienx  de  soi,\ante-(|ualre  ans. 

Nons  nons  empressons  de  vons  commnnii|ner  cette  affli- 
geante nonvello  dans  l'inlime  persnasion  ipie  vons  donnerez  de 
jnstes  regrets  à  la  m-  cette  illustre  Reine,  dont  la  mon 

est  nn  sujet  de  déni    »  ,olond  pour  tous  ses  sujets. 

Appelée  jennp  .  iicitie  à  occuper  le  trône,  placée  par  la  Divine 
Providence;!  1  lètc  .l'un  fnnpire  le  plus  vaste  et  le  pins  puissant 
(pie  la  terre  ai!  jamais  vn,  profondément  pénétrée  de  la  respon- 
sabilité qui  incombe  à  la  puissance  souveraine.  Elle  n'a  rien 
épargné  pour  l'accomplissement  de  sa  redoutable  missicm. 

Il  lui  a  été  donné  d'occuper  le  trône  de  la  (.iand<  Hrelagne 
plus  longtemps  qu'aucun  de  ses  illustres  prédécesseurs;  sous 
son  lègue  se  sont  accomplis  des  événeme'^-'ts  de;-  plus  remar- 
•l'i'ibles  et  de  la  plus  haute  imnortance  no.;     'avenir  et  le  bon- 


—  218  — 

heur  des  peuples  ;  Elle  a  été  témoin  dos  merveilleux  progrès 
réalisés  dans  toutes  les  sphères  où  s^  déploie  l'activité  humaine, 
dans  les  lettres,  les  sciences,  les  arts,  l'industrie  et  le  commerce. 

Et  tandis  qu'EUe  a  favorisé  et  encouragé  tous  ces  mouve- 
ments destinés  à  reculei'  les  bornes  du  savoir  humain,  ou  à 
ajouter  à  la  gloire  et  à  la  prospérité  de  l'Etat,  on  peut  dire  que 
lès  œuvres  sociales  et  philantropiques,  les  mouvements  ayant 
pour  but  de  soulager  ou  diminuer  les  misères  des  hommes, 
ont  toujours  eu  les  préférences  de  ce  noble  cœur  et  ont  plus 
largement  bénélicié  de  sa  Inen veillante  protection. 

Aussi  ses  sujets  l'ont-ils  toujours  environnée  du  respect  le 
plus  profond,  et  ont-ils  saisi  toutes  les  occasions  propices  pour 
lui  témoigner  leur  amour  iH  leur  reconnaissance. 

Comme  ils  ont  pris  part  à  ses  tristesses,  montré  qu'ils 
savaient  rompatir  à  ses  épreuves  (car  la  douleur  et  l'épreuve 
l'ont  aussi  visitéi-,  donnant  à  sa  vie  cette  dernière  touche  de  la 
perfection),  ils  ont  salué  li!s  jours  consacrés  à  ses  triomphes 
par  d'unanimes  et  (mthoasiastes  acclamations.  Car  la  dignité 
de  sa  vie,  les  éminenles  ifîalités  de  son  cœur,  tît  une  sagesse 
politique  à  latiueile  le  monde  entier  s'est  plu  à  rendre  hom- 
mage, lui  avaient  conquis  tous  les  cœurs. 

Notre  Canada,  comme  les  autres  parties  de  son  empire,  a 
bénélicié  de  la  justice  et  de  la  libéralité  de  son  gouvernement; 
sous  son  règne  les  progrès  matériels  ont  pris  leur  essor  au-delà 
de  toute  .pérance,  et  l'Eglisiï  Calholi(iue,  la  grande  uispira- 
tric(!  de  toutes  les  grandeurs  morales,  a  pu  déployer  hhremeiit 
son  influence  et  (ïxercer  son  action  bienfaisante. 

Et  maintenant  Elle  des(;end  dans  la  tombe,  pleurée  et  nîgret- 
lét!  d(!  tout;.  S.i  mort  est  un  deuil  non  seulement  pour  une 
nation,  mais  pour  celte  immensi;  multitude  de  peuples  si 
diflerents  de  race,  di'  langue,  de  croyance  et  de  mœurs,  qm 
composant  1."  vasUî  (unpire  dont  Elle  était  la  Souveraine  aiméf 
l't  vénérée. 

Mais  le  l'out-Puissant  n'abandonne  pas  son  peuple  dans  son 
allliction,  et  au  milieu  du  deuil  général,  la  Providence  nous 
MîénaL;!'   ini  'juift  ili«  criiisolatinn  et  d'cspoii' ilaus   l'avènemenl 


IX  progrès- 
î  hiiniaine^ 
eommerciî. 


mdre  hom- 


1  ompirc,  a 
vorneiniMit; 
»sor  au-delà 
iide  iiispira- 
!r  libreiiKUit 


219 


au  Irôii.'  (le  son  Altessi;  Royale  le  Princ  de  Galles,  qiw  U 
lin  royaumi'  appellent  à  succéd 


lois 


er  a  son  auLriiste  mère 


L«!s  sentiments  de  bienveillanct;  et  de  bi.nifaisanei^  dont  il  est 
lonncnt  lieu  d'espén>r  ([u'Il  maintiendra  les  nobles 


anmie  nous  ( 
traditions  qii 


e  ses 


prédécesseurs  lui  ont  léguées,  et  qu'il  s'ap- 
.iKIuera  toujours  à  Taire  régner  la  paix,  la  justice  et  la 
irosjiérité. 


est  d(!  notre  de\  o 


ir  à  tous,  Nos  Très  Cher  s  h 


reres,  do  priei 


pour  cet  au!?uste  Monarque.  Supplions  Dieu  par  qui  régnent 
les  rois  etd.'quidécouh-  toutp  puissance.  qn'Il  daigni^  répau- 
<ln-  sur  lui  ses  t)énédi(;tir)ns  l.>s  plus  abondantes  afin  qu'il  soit 
le  dign."  successeur  de  la  grande  Reine  que  nous  pleurons,  et 
un  monarque  toujours  à  la   hautcuir  de  la  redoutable  et 


tante  mission  (|u'il   re(;oit  et  des  (;ha 
circonstances  particulièrcmiMit  ditficil 

A  ces  cansfîs.  Nous  avons  oi'donne 


impor- 
rges  qu'il  assunn'  dans  des 


«'S, 


et  ordonnons  ce  (|ui  suit 


Le 


premi(>r  dimanclie   après   la  réception  d 


ment,    il  sera    chanté    dans  toiitt 


n   pres(Mit  mando- 


;\  l'issue  du  s(m 


s  les  éj-lises  de 


vu 


;<'  divin   du   matin,    nn    Tr   Ik 


diorèsi 


um  solennel  eu 


ictionsde  grâces  pour  l'avenenient  au  trôm>  ,lu  Haut  et  1 


saut  PriiKîe  Albert-Edouard 
ensuite  le  psaume  Exauf/iaf, 


■ins- 


sous  le  nom  de  Kdouard  VII,  et 
avec  l'orMison  pour  le  Roi. 


Donné  à  Québec  sous  Notre  seing,  le  sceau  du  diocèse  d 
I"  -ontre  seing  de  Notiv  Secrétaire,  |,.  vingt-deux  janvier 
eix  neuf  cent  un. 


pie  dans  son 
idence  nous 
l'avènemenl 


Y  L.-N.  Archevèi^iie  di' Québe 


Par  mandement  de  Monseigneur. 

J.Cr,.  .\KSENAiir-T,  ptre,  Secrétaire. 


lîti 


1.1 

SIÈIÎ 

Au 
di 


Le 
inau 
les  h 
rant 
Poni 
bien 
lier  i 
le  pe 
-P) 
dorii 


—  221 


(N*  \<M 


LK1TRK  PASTDKALK 

A  i/nccAsioN  DU  .iukim::  oijk  N.  S.  P.  (,k  Papk  [.éon  Xlll 

PArt   SON  KNCYCt-rOlIK    «TEMPOhlS  QVUtEM    SACRl  » 
VIKNT   r.'ÉTEM)HK    A     I  "Kr.l.lSK     (iNIVKHSEI.t.K. 


LOUJS-NAZAIKK    HÈiiï\    pa„     ,,a    ,;rack    .k    ,.,e,:    ..r     ,.„ 

SIÈOE    APOSTdl.IQlJK.     AfîCHKVfQl'K     |)K     QuKBI.C. 

Au    r. ;,,,..  A'«r(/^/>y    rt    fléfiulin;    ,1    à    tous  les    Flddes   <lr  l\{reh,- 
dioeèsr  dr  Qurbrr,  Saint  n  BinnlU-Uon  rn  Nolre.Sn,,nnir. 

i 

Nos  Très   Ghers    Firrcs,  i 


' 


LejourdeNoël  IH99,  Notre  S;.int  Père  le  Pape  Léon  XUI 
inaugurait  un  Grand  Jubilé  pour  la  Ville  Eternelle  et  pour  tous 
les  heureux  catholiques  ([ui  pourraient  s'y  rendre  dans  le  cou- 
rant de  l'année.  Le  dix-neuvième  siècle  touchait  à  sa  fin  et  le 
Pontife  nonagénaire,  fidèle  à  des  traditions  introduites  depuis 
t)ien  longtemps  par  ses  prédécesseurs,  voulait,  lui  aussi,  don- 
ner au  monde  VAmiée  sainte  qui  serait  une  source  de  salut  pour 
le  peuple  chrétien.  Vous  connaissez  déjà  l'admirable  Encycliqu« 
-Properante  ad  mVttm  — que  je  vous  ai  communiquée  l'annéP 
uurmereet  qui  portait  indiction  du  Jubilé.  j 


—  -222  - 

Dans  ce  vénérable  document,  après  avoir  proclamé  que  nolr« 
«ècle  n'est  pas  stérile  en  bonnes  actions,  en  gloires  chrétiennes 
6t  abonde  même  en  exemples  de  sublimes  vertus,   l^on  XII 
porte  ses  regards  sur  les  désordres  de  notre  époqu.>  et  ne  peu 
«•empêcher  de   s'écrier:    «Que  de   ténèbres!    Que   d erreurs 
fluelle  immense  multitude  d'âmes  qui   couvent   vers  la   mort 
éternelle  !  Une  an^^oisse  particulière  Nous  étreint  douloureuse- 
ment toutes  les  lois  que  Nous  songeons  au  grand  nombre  de 
chrétiens  qui,  séduits  par  la  licence  de  penser  et  de  juger  et 
s'abreuvant  avidement  du  poison  des  mauvaises  doctrmes,  cor- 
rompent chaque  jour  en  eux-mêmes  le  bienfait  de  la  foi  d.vme. 
De  là  le  dégoût  de  la  vie  chrétienne  et  la,  diffusion  des  mau- 
vaises mœurs  ;  d.«  là  cette  convoitise  ardente  et  insatiable  d.; 
tout  ce  qui  frappe  les  sens  ;  de  là  cet  abaissement  de  toutes  les 
préoccupations  et  de  toutes  les  pensées  qui.  s'éloignant  de  Dieu, 
8'attachent  à  la  terr.».  On  ne  saurait  dire  .combien   de  tleaux 
sont  déjà  sortis  de  cette  source   malsaine   et  compromettent 
gravement  les  fondements  mêmes  des  Ktats.  En  effet,  l'espnt 
de  révolte  répandu  dans   les  esprits,  le  soulèvenienl  .onius  d(^^ 
passions  populaires,  les  périls  imprévu^  les  crimes  tnig.ques, 
ne  sont,  aux   yeu.x   d.'  tout  juge  sérieux   et  impartial,   que    e 
résultat  de  la  lutte  sans  loi  et  sans  frein  pour  la  muquet.'  et  la 
jouissance  des  choses  périssables. 

Mil  importe  donc  à  la  fois  aux  individus  et  à  la  société  qu'on 
avertisse  les  hommes  de  leur  devoir,  qu'on  réveille  les  cœurs 
plongés  dans  la  léthargie,  qu'on  rappelle  au  souci  de  l.-ur  salut 
tous  ceux  qui,  pr.'sque  à  chaque  heun>,  s'exposent  aveuglément 
au  danger  de  périr  et  lisquent,  par  nonchalance  ou  par  orgueil, 
de  perdre  les  biens  célestes  et  immuables  pour  lesquels  seuls 
nous  sommes  créé.;.  Or  c'est  précisément  à  ce  résultat  .(ue  tend 
ran.iée  sainte.  Durant   tout  ce  temps,  en  effet,  l'EgUse,  comme 
une  mère  pleine  de  douceur  et  de  miséricorde,  redouble  de  zèle 
et  d'efforts  pour  amener  les  hommes  à  se  corriger  et  a  expier 
leurs  fautes  par  la  pénitence.  Par  ses  supplications  et  ses  ms- 
lances  réitérées,  elle  lâche  d'apaiser  la  Divinité  outragée  et 
d'obtenir  du  ciel  la  surabondance  des  dons  divins.  Elle  ouvre 
largement  le  trésor  de  la  grâce  dont  elle  est  la   dispensatrice, 
^11..   — «n<.  »/»>,«  '«';  <<hrPtiflns  à  l'esnérance  du  pardon  et  s'at- 
tache  particuUèrement  à  vaincre  les  volontés   reb<'lles  elles 


—  228  ~ 

mêmes  par  un  redoublement  d'indulgence  et  d'amour.  Né 
soiTinies-nous  pas  en  droit  d'attendre  de  l'ensemble  de  ces  moy- 
ens des  fruits  abondants  el  adaptés  aux  nécessités  actupjles  ?» 
Cette  att<>ntH  a  déjà  été  on  partie  réalisée.  Léon  XIIl  noUs 
apprend  en  etrel.  que  des  centaines  de  mille  pèlerins  ont  aflQué 
dans  Rome  l't  ont  donné  de  leur  foi  vive  et  de  leur  piété  des 
témnifruafres  éclatants  qui  ont  consolé  son  citMir. 

Mais  voilà  qu'à  l'aurore  du  nouveau  siècle,  le  Saint  Pore 
étend  le  jubilé  à  tout  l'univers  catholiqiu!  ;  il  ouvre,  pour  ainsi 
(lin;,  les  jn-andes  sources  (I(>  la  miséricorde  divine  pour  laisser 
tomber  sUr  le  monde  coupable  des  torrents  de  bénédictions  et 
(le  pardon.  Désireu.v  dt;  remplir  son  ministère  de  Pasteur  su- 
prême, il  veut  purifier  les  âmes,  les  féconder  par  la  grâce  divine 
et  leur  doinnîr  lui  renouveau  de  paix  sereine  et  de  vie  surnatu- 
relle; il  presse  chaque  chrétien  dépenser  à  l'afFaire  de  son 
salut,  d'adresser  à  Dieu  d'ardentes  supplications  pour  lui-mômè 
et  poui-  la  conversion  des  pauvres  pécheurs,  de  faire  pénitence 
et  surtout  de  réformer  sa  vie.  Quand  les  mœurs  des  individu» 
auront  été  réformées,  que  leurs  aspirations  seront  plus  chré- 
liennes,  que  leurs  habitudes  auront  changé  de  cours,  que  leurs 
esprit»  et  leurs  cœurs,  dégagés  des  fanges  de  c.«  monde  et  re- 
trempés aux  sources  pures  delà  foi,  s'élèveront  davantage  vers 
le  Ciel,  on  pourra  exalter  les  bienfaits  de  l'Année  sainte  et  dire 
avec  vérité  que  les  familles  et  les  Etats  en  ont  recueilli  un» 
riche  moisson  de  paix,  de  stabihlé  et.de  réel  bonheur. 

Notr(>  Saint  Père  ia  Paptî  i;'e}l'raie  des  misères  j)rofondes  dont 
soulîre  la  société  contemporaine  et  il  a  bien  raison.  N'est-il  pa«» 
vrai,  (UJ  effet,  Nos  Très  Ghers  Frères,  que  le  mal  s'aggrave 
<  nnslamment  sous  nos  yeux,  que  les  grandes  vertus  de  nos 
pères  s'amoindrissent,  que  les  ténèbres  deviennent  plus  épaisses 
et  nous  envfiloppeut,  que  de  belles  intelligences  et  de  nobles 
cœurs  s'étiolent  dans  l'atmosphère  (împoisonnée  du  vice  et  de 
lerreur?  N'est-il  pas  vrai  encore  (jue  l'esprit  du  siècle,  fisprit  de 
sensualisme  et  de  relâchement,  pénètre  partout,  que  tes  con- 
victions religieuses  sont  moins  fermes,  que  le  respect  f!e  l'au- 
torité chancelle,  que  le  nombre  des  chrétiens  courageux  et 
I  apables  d'arborer  fièrement  leur  drapeau  en  face  d'un  îâche 
"M-îPtnnirme  a  diminrie  àensiblenienî depuis  quelques  années  î 


I  II 


224  — 


West-il  pas  vrai  que  l'intempéraiuM?  elle  llix»' l'ont  de  ledorf- 
tables  progrès  parmi  nous  et  nuisent  ;iussi   gnivemenl  à  notre 
prospéfité    nationale    qu'au    bien-être  matériel  et  moral  des 
individus  et  des  familles?    Ne    constatons-nous    pas    que   le 
désir    exeessif  des   jouissances  terrestres  et   la   mollesse    de 
la  vie  —  qui  entraînent  insensiblement  à  lousles  vices,  —n'ont 
plus  pour  cornîctif  l'énergie  du  repentir  et  de  la  pénitence  ?  On 
a  peur  de   la   mortifu^alion  ;  on  recule  devant   les  sacrifices  à 
faire  ;  on  capitule  »!n  face  des  devoirs  les  plus  sacrés  ;  on  élude 
les  lois  de  l'Eglise  par  d'incessantes  Ukhetés  ;    on  ne  verse  plus 
'omme  autrefois  ces  larmes  abondantes  qu'il   faudrait  pour 
purifier  la  t«îrre  et   l'on  ne  pratique  plus  les  fortes   vertus  qui 
pourraient  la  sauver. 

Déjà  en  1886,  Léon  Xlll,  considérant  ..-e  triste  état  de  choses, 
demandait  qu'on  fit  pénitence,  mais  une  pénitence  sincère  el 
sérieuse.  «  La  plupart,  disait-il,  aiment  à  vivre  mollement  et  à 
ne  rien  faire  d'ému-giquetît  d»;  généreux.  D'un  côté,  ils  tombent 
dans  un  grand  nombre  de  misères  ;  de  l'antre  ils  se  font  une 
fausse  conscience  pour  ne  pas  obéir  aux  lois  salutaires  de 
l'Eglise,  p«îrsuadés  que  c'est  pour  (uix  un  fardeau  trop  lourd  de 
s'abstenir  de  certains  mets  ou  d'observer  le  jefine  pendant  un 
petit  nombre  de  jours  de  l'année.  Enervés  par  ces  habitudes  de 
mollesse,  est-il  étonnaiit  qu'ilsse  livrent  peu  à  peu  tout  entier» 

à  des  passions  insatiables? Ce  n'est  pas  seulement  la  loi 

èvangélique,  mais  la  raison  naturelle  ellerfnôme  qui  nous  or- 
donne de  nous  vaincnï,  de  dompter  nos  passions  et  d'expitîr  nos 
péchés  par  la  pénitence.» 

Mais  pour  «,  lir  la  réforme  dtî  la  vie  et  le  prognis  dans  la 
vertu  —  ce  qui  <'st  certainement  le  premier  et  le  plus  grand  fruit 
du  Jubilé,  -  il  faut  implorer  le  secours  du  Ciel,  il  faut  prier  Dieu 
avec  une  grande  ferveur  et  une  entière  confiance.  Les  besoins 
des  âmes  l'exigent  plus  que  jamais,  et  sans  Dieu  nous  nt;  pou- 
vons rien  fairr  dans  l'ordre  du  salut,  toutes  nos  esi)érance8 
reposent  donc  uniquement  dans  la  protection,  dans  le  secour» 
du  Père  céleste  pour  le  temps  et  pour  l'éternité.  «Aussi,  ajoute 
I..éon  XIII,  dans  toutes  les  circonstances  difficiles  de  la  chrétien- 
té, toutes  les  fois  qu'il  est  arrivé  à  l'Eglise  d'être  affligée  ou  me- 
nacée au  dedans  et  an  dehors,  nos  iHîres,  les  yeux  levés  au  clei. 


—  225  — 


/es  ail  ciel, 


nous  oui  appris  d'une  luauiéie  écktaule  comment. -l  où  il  fallait 
(lemandor  la  lumière  de  l'âme,  la  force  de  la  vertu,  les  secours 
applicables  et  adaptés  aux  circonstances.  Ils  étaient  profondé- 
ment imprégnés  des  préceptes  de  .ièsm-Clwist:  „  Demandez  et 
oous  recevrez-.-  Tout  ce  que  vous  demanderez  à  mon  Père  en  mon 
nom,  >wusmarndrez{\)  H  fmu  toujours  prier  et  nr  jamak  se 
Uisser  {i).,,  A  ces  préceptes  du  Sauveur  correspond  la  parole  de 
1  Apôtre  :  ,<  Priez  sans  relâche  (3j  -  Je  veux  avant  tout  <ju'on  adresse 
dessuppUcations,  des  demandes,  des  actions  de  ,,ràcn  pour  tous  les 
nommes  (\).\, 

Demandons  au  Seigneur,  Nos  Très  Chers  Frères,  de  répandre 
dans  le  monde  l'esprit  de  foi,  Tunion  des  cœurs  et  des  volontés 
lalunnedu  péché;  prions-le  d'accroître  dans  les  âmes  l'amour' 
ae  Uieu  et  du  prochahi,  de  ramener  dans  le  sein  de  l'E-^iise 
ceux  qui  s'en  sont  éloignés,  de  faire  cesser  le8p,3rsécutious  aux- 
quelles la  r(digion  et  ses  ministres  sont  en  butte  et  de  rendre  la 
liberté  au  successeur  de  saint  Piern;,  à  notre  bien-aimé  souve- 
rain l'ontif(!  et  Pape,  Léon  XIII. 

A  ces  causes,  le  saint  Nom  de  Dieu  invoqué,  Nous  réglons  et 
onloiUKuis  ce  qui  suit  :  o 

1- La  traduction  .;i-jointe  de  l'Encyclique  Temporis  ,,uidem 
mrt  de  Notre  Saint  Père  le  Pap<3  Léon  XIII,  étendant  les  indul- 
gences du  Jubilé  au  monde  entier,  sera  lue  et  publiée  à  la  suite 
du  présent  Mandement. 

•2- Les  si.vmois  accordés  pour  gagn.-r  ces  indulgences  .om- 
menceront  dimanche,!?  février,  pour  se  terminer  le  17  .-.oiU 
prorhain. 

3°  Le  1(i  février,  après  V Angélus  du  soir,  les  cloches  de   toutes^ 
leseghses  et  chapelles  du  diocèse  sonneront  pour  annoncer  l'ou- 
verture de  ce  temps  de  miséricorde,  de  pénitence  et  de  pardon 
i^e  lendemain,  on  .-ommencera  la  grand'raesse  par  le  chant  du 
'cni.  Cri'ator. 

(i)Miiuli.  vil,  7. 
~)  Lui-.  XVIII,  7. 
(3)lThesH.,  V.  17. 
(<1  ITiin,  11,1. 


_  22«  — 

lion  di'lH  Très  SaintoViprp.'- on  rhantora  le  T.  fl.um  pou. 
rlore  1.'  Jubilé  et  nnue.rier  Dieu  des  ^-A.-es  al^ondantes  et  pré- 
cieuses que  nous  y  aurons  reçues. 

Seront  le  uréseul  Mandemenl  et  l'Kucyclique  pontitlcale  lus 
et  publiés  au  prône  de  la  n.esse  de  toutes  les  églises  etchapel les 
où  se  célèbre  l'office  divin,  et  en  chapitre  dans  les  communautés 
religieuses,  le  dimanche  de  la  Sexagésimi;,  10  février. 

Donné  à  l'Archevè.:hé  de  Québe<-  sous  notre  seing,  le  sceau 
de  l'archidiocèse  et  le  contreseing  de  notre  Secrétaire,  l..<  vmgt- 
denx  janvier  mil  neuf  cent  un. 


-}-  L0UI8 


-Naïairb,  Arch.  de  Québec. 


Par  mandement  de  Monseigneur, 

.T.  C.  AK9ENAtn.T,  Ptre,  Secrétaire. 


227  — 


EXTENSION  A  TOUT  LE  MONDE  CATHOUQUE 

ni; 

JUBILÉ  UNIVERSEL 

CKLKimÉ    A    HOMK    LAN    DU    SeIONKUII     Mil.    NKlIf    CKtiV. 

LKON.  EVEQUK. 

SKKVITKUR    UES    SKRVITKUHS    DE    DrKI! 
\  TOUS  LKS    K1DÈLK8  DU  OhWIST   yiJI    MHONT    I,ES  PKK8KNTK8  MCTÏRHë 

Sai-ut  kt  Bénkoictkin  Apostoliquk 

Si  l'époque  sainte  que  Nous  avons  terminée  hier  par  de 
pieuses  et  solennelles  cérémonies  a  été  bien  douce  à  Notre 
cœur,  son  souvenir  ne  Nous  en  sera  pas  moins  agréable.  Nous 
avons  attemt,  ce  semble,  le  but  que  l'Eglise  avait  désiré  et 
vers  lequel  tendaient  tous  ses  efforts  :  à  savoir,  que  la  solennité 
rétablie  au  bout  de  soixante-quinze  ans  opérât  dans  les  âmes 
une  action  touchante  et  salutaire. 

Ce  ne  sont  pas  quelques  pèlerins  seulomenl,  mais  bien  des 
tentâmes  de  milliers,  appartenant  à  toutes  les  nations  et  A 
toutes  les  classes  de  la  société,  qui  se  sont  empressés  avec  une 
joie  pleine  d'ardeur  de  profiter  de  l'extraordinaire  avantage  qui 
leur  était  donné  de  gagner  la  sainte  indulgence.  Sans  aucun 
rtouie,  bien  des  âmes,  à  l'occasion  de  ce  Jubilé,  se  sont  purifiées 
par  .m  repentir  salutaire  et  ont  acquis  de  nouvelles  forces  pour 
la  pratique  des  vertus  chrétiennes.  Nous  avons  donc  raison  de 
croire  qu'un  puissant  élan  de  foi  et  de  piété,  parti  de  ce  foyer 
«tdoce  centre  du  catholicisme,   s'est  répandu  dans  l'univers 

Suivant  la  coutume  de  Nos  prédécesseurs,  en  pareU  cas 
Notre  désir  maintenant  est  de  reculer  les  bornes  de  la  charitA 
vamoaque  et  de  procurer  aux  fidèles  une  plus  grande  abondance 


—  2Î8 


«ioK  biens  célestes.  Nous  voulons  donc  (|U(',  pendant  la  moiti* 
de  l'an  prochain,  tous  les  fidèles  du  monde  catholique  aient 
J'avantape  de  puiser  amplement  nu  trésor  des  sauUes  md.il. 
aence';  confié  à  Notre  soin  et  dont  Rome  seule,  durant  Tanné»! 
qur  vient  de  finir,  a  pu  jouir  abondamment.  Ce  Jubilé,  croyonr 
Nous    contribuera   cflicacement  à  faire   riîflennr  au    lom   les 
muMirs  chrétieimes.   à  resserrer  l'union  d-s  ànics  avec  le  SiègP 
.\un>.tolique  et  à  produif^'à  traviMS   le  luoude  es  antre»  fruita 
bèni^  .jue  Nous  avons  indiqués  en  détail  dans  Notr(>  pr.Mmere 
letMv   pronuiluuant    le   j^rand    Jubile.   (>    sera    encore    là    nn 
moyen    d'iu;uigurer    .onvenablenienl    les    prémi<es   du    siecl.( 
nais'^ant    Quelle  meiUenn   manière  en  edel  pour  IMuimauile  d« 
eoumiencer    un  siècle   que  de  se  mettre  à  même  de    profiler 
abondamment  des  mérites  de  la   Rédempti<m  du  Christ!  Or, 
Nousn-en  doutons  nullement,  tous  les  fils  de  {'Kplise  accueil 
lerontce  nouveau   moyen  de  salut  avec  Ls  mêmes  dispositions 
que  celles   qui  Nous    ont  détermine  à  le  leur   présenter.    Nous 
avons  aussi  confiance  que  Nos  Vénérables  Frères  les  Kvèqnes 
et  tout  le  clergé,  dont  Nous  cdunaissons  la  vigilance  et  le  /.eUî, 
feront  en  sorte  que  les  grands  avantages  espérés  de  ce  Jubilé, 
soient  réalises  dans  toute  leur  plénitude. 

C'est  pourquoi,  par  l'autorité  du  Dieu  tout-puissant,  par  cello 
des  bienheureux  apôtres  Pierre  et  Paul,  et  par  la  NAlre,  Nous 
étendons,  en  vortn  de  ces  lettres,  à  tout  h;  monde  catholique 
le  grand  Jubilé  qui  a  été  célèbre  dans  la  Ville  Sainte;  Nous  le 
prorogeons  pour  une  durée  de  si.x  mois  et  Nous  voulons  qu'il 
soit  regardé  comme  étendu  et  prorogé.  (Suit  li-  dispositif  déter- 
minant, avec  de  nombreux  détails,  les  conditions  requises  pour 
gagner  l'indulgence  du  Jubilé  et  les  prérogatives  dont  jouiront 
les  confesseurs  ainsi  que  les  dispenses  qu'ils  pourront  accorder 
en  ce  qui  concerne  les  vœux  on  les  emfH'chements  occultes  an 
mariage.) 

Donné  à  Ronu-,  près  do  Saint-Pierre,  le   vingt-cinq  décembr? 
4e  l'an  dix-nenf-cent,  de  Notre  Pontificat  le  vingt-troisième. 


C.  Camd.   .\loisi-Ma8Bi,la,  Pro-Dataire. 


—  229  — 


l  lu  moiU* 
iliquc  aient, 
lutps  indiil 
i-ani  l'annéff 
!('•.  croyonB 
au   loin   les 
v«M-.  le  Siège 
utiM!»  fruit» 
riî  pitMiiifeM 
icfirc   là   un 
'S   «lu   sièc.l»! 
luinianiU'  rt« 

(if    profiter 

ChnsI,  !  Or, 
filisc  accueil 

(lispositionn 
eiiU'i'.    Nous 

les  Kx-r-qucs 
c»'  et  le  y.èUi, 
ilr  ce  .lubilé, 


(  N     20  ) 


CIKCIJI.AIKK     AT     c;LEK(iF 


Archevêché  de  Québec, 
•23  janvier,  1901. 


I.  Oiiitilioiisa  iviijplir  |i.iiii-  i4i;,'ii''i'  l'lii.liilf;i'n  ■.■  ilii  .liibili.M  l|. 

II.  I  ii-y/iiirlio  ml  ('/iiiliii  l^iirliK-fiiMi  ni  en  ru  .hitiiliiiiiii  iliiiii  l'.Hll. 

III.  .Miiniul  il  liisa^jc  il.->  liiji'li's  il.iiis  \v  tcmp>  ilii  .lubilt-. 
n.    \\i>ii  |irii|i'is  ijii  pinili.-iiiMi'i'i'iiM'iiifiit. 

Hien  chers  Collaborateurs, 


t;inq  décembre 
•  troisième. 


o-Datairk. 


i/t-s  con^//7/o«i- à  ri'uiplir  |»miii  LM^Micr  l'Indulgence  du  Jubilé 
sont  les  suivantes: 

I"  ija  confession  cl  la  nonwiunion  n\'(ir.  lesdispositions  rrtjiiises  ; 
elles  doivent  •Hrc  distinctes  de  la  confession  annuellp  et  de  la 
'nnmuuiitu  iiascalc. 

•2"P('ndaiil  (juinze  jours  —  consécutils  ou  non — pour  tes 
lidMcs  des  principales  paroisses  de  la  ville  de  Québec,  une  visite 
par  jour  aux  juatre  églises  désij;nées  ci-après;  pour  les  fidèles 
des  autres  i»aroisses  ou  missions  du  diocèse,  quatre  visites  le 
même  jour  à  l'église  désignée.  Ces  quatre  visites  le  même  jour 

(t)  Les  fuiés,  <le9«ervaiit.>*  et  «hupelains  ne  liront  de  .^es  conditions  que  celle»  qui 
'imPBment  leurs  ouailleK. 


—  2ao 


H  iiiif  s»Milt'  églisf  iiouvtiiil  SI"  l'îiirt!  l'i  la  suite  l'mn'  ilc  l'auln-. 
pourvu  que  l'on  sorte  de  l'fglisc  un  instant  (Miln'  cliaiinc  visite 
('ti|no  l'on  rér.itt»  chaque  lois  les  prières  prescrites. 

Les  fidèles  de  Noti^-Danie  \U'  Quéhec  d  de  Saiut-Patrictî  visi 
leronl,  chacun  des  quinze  jouis  susdits,  la  Ma9ili(|ue,  l'église  de 
Saint-Patrice  et  les  chapelles  du  Séminaire  et  de  l'Hùtt-'l-Dieu  ; 

Ceu.\  de  Saint-.Ieau  Bapti8te,  leur  éfrlise  |Kiroissiale  tît  le« 
ohapellesdvi  Saint-Sacrement. du  Mon  Pîistetir  et  d\i  Patronage; 

Ceux  de  Saiiit-Koch.  leur  é>ilise  paroissiale,  l'église  de  la  Con- 
grégation d(  Saint-Roch,  la  chapelle  de  N.-l).  de  Lourdes  et 
l'église  de  Saint  Sanveni'; 

Ceux  de  Saint-Sauveur,  leur  église  paroissiale,  celle  de  Saint- 
Malo,  la  chapelle!  de  N.-l).  de  Lourdes  et  l'église  des  Cougréga 
iiistes  de  Saint-Roeh  ; 

Ceux  lie  Saiut-Malo,  leur  église  paroissiale,  celle  de  Saint- 
Sauveur,  celle  de  la  Congrégation  de  Saii  Roeh  et  la  chapelle 
de  N.-i).  de    Lourdes. 

Les  lldèles  de  Notre-Dame  de  la  Garde,  ainsi  qu(;  ceux  des 
autres  par.»isses  et  missions  du  diocèse,  visiteront  leur  église 
ou  chap(dltî  paroissiale  quatre  fois  par  j<Mir  pendant  les  dits 
([uinze  jouis. 

liHs  religieuses  cloîtrées  ou  non  cloilrées  et  leurs  novices, 
ainsi  (|ue  toutes  personnes  (|ui  vivent  dans  les  monastères, 
collèges,  (touvents  et  les  communautés,  visiteront  la(;hapelle  on 
l'oratoire  delà  commuuiiuté  hunêmf' nombre  de  t'ois  (  pie  les 
lldèles  des  paroisses  oii  il  n'y  a  (|n'une  église. 

Cha(|ue  visite  qui  se  fera  processionnellemeiit  comptera  pour 
sept  visites. 

;V  Dans  chacune  de  les  visites,  récilcr  cinq  Pater  et  dm/  Ave 
Maria,  nu  faire  d'autres  prières  aux  intentions  du  Souverain 
Pontife,  entre!  autres,  pour  la  prospérité  et  l'exaltation  de  la 
sainte  Eglise,  l'extirpation  des  hérésies,  la  concorde  entre  les 
jtrinces  chrétiens  et  le  saint  du  peuple  chrétien. 

i"  On  pourra  faire,  le  même  jour,  le  double  des  visites  autori- 
sées, en  se  servant  .ni  jour  oniiriaiir  ot  du  jour  ecclôsiastique, 


I 


—  281  — 

leqiiH  coinnuînceauv  [iix.iiu.'ie»  vù|ncs  d'un  joui  pour  «•«  t«r 
miner  au  rrépiiHciilc  du  jour  suivaul. 

V  Las  navigaU'urs  .■t  |,;s  voyaguurs,  uuo  lois  r.ivouuB  à  leur 
d.mncili!  ou  an-ôtôs  qnel(iue  part  pour  un  temps  Miftisanl,  après 
M""'  los  SIX  mois  ii(T.oidéH  pour  le  Jubilé  so  seront  écoulés,  pour- 
'vmt  (m  gagner  rhidulK«nc.'  un  visitant  .[uinz..  fois  l'églis.' 
«  athédrale,  principal.,  ou  paroissial.-  .1.-  l.uir  .iomi.'ile  ou  du 
lien  d'arrêt. 

•i-  Li'sprisonui.M's  .M  les  malad.is  tuupèchés  .!<■  lairf  U's  Msit«s 
pr.w.riies  pourront  obt.-uir  i]o  leurs  confesseurs,  m.^me  en  de- 
hors de  la  confession  sacranient«jlle,  une  commutation  de  cette 
oliliff.itioi)  en  un.'  autrf  œu\  r.'  de  pi.'Mé. 

7*  Les  .'niants  qui  n'iml  ;'..s  c...  anunié  réciteront  cinq  Pater 
'•I  cuKi  Avr  (Ml  remplacenv  il,  de  la  (  .mmnnion. 

«•Si  quelqu'un,  après  .vc;.  coi.i!  lencé  à  fair.'  les  œuvres 
prescrites  pour  Kagu.'r  le  .li  'H.r,  ':ovient  malade  et  incapable 
'il'  complet.^-  l.i  nonibrc  des  vis.ies  déterminées,  il  pourra  gagner 
les  indulgences  eu  s.'  bornant  à  faire  sfi  confession  et  la  sainte 
coniniiinion. 

Jt"  Les  catholiques  qui,  l'an  diu-nicr,  soit  à  Rom..',  soit  ailleurs 
..m  en  l'avantage  de  gagner  l'indulgence  du  Jubilé,  pourront 
jouir  de  nouv(.'au,  cett.>  année,  du  même  privilège. 


_  23*2  — 


II 


INSTRUCTIO 
AD  CLKKIÎM  yUKBKCKNS:.M    CIKCA  .lUBM.AKrM   ANM    1901. 

l.    De    KXKRCITIIS    SI'IH1TUAI,1HIIS    .lUBILAKl 
ET    DE    SELEOTIONE    CONKKSSAHIOKUM. 

1"  Fiunl.  ..uanuiin  ivs  .uil  i-ossibilis.  m  singulis  parochiis 
sniriumlia  ex-Tcilia  (uto  v.l  saliom  iriu...  (U.-rinu  cum cou- 
cionibus  .1."  ulhciis  parenlum,  .le  occasionibus  fcccali  spociaUui 
nroiuvpnibus,  .b>  vitin  inU>mperanli;e,  de  Inxu  weonon  de  ven- 
tali-.us  evanj.er.ci.  .,.Ke  snapte  natura  ad  snx'eram  {Ki^mlen t.am 
et  ad  emendalionen.  vit;..  .U.ce.v  poss,.nt.  VoU^nl  m  .hcl.s 
diebus  exponi  Saïuaissmum.  Saeraine.iUim  s.Muel  m  die,  linra 
convenienti.  .'t  dari  benedictio. 

•>»  Moniales  .Mnunq.i.'  Novilia'  sibi.  a.l  .■tlerlum  Uuu-a.i.li 
mdul^entiam  lubilaù.  ."liger.-  pol.'n.nt  Conlessarimu  quem- 
cutnqur  a.l  exeipi.-n.bis  Monialium  Conlession.-s  ab  aetnal. 
Ordinari.1  loej  apiirobaliiiu, 

;V  Cetei'i  s.bi  eligeie  polerunt  .lu.nn.'unKiiu'  presbyUunim 
Conlessarium  ab  Ordina.-io  aclual.  b>ri  ad  audieudas  v^onfes- 
sionos  appi'obaliim. 

11.    l,>l'lli    l'.lHSlNT    CONKKSSARII 

OniUb."t  sae.'vdos  in  ha.'  did'C.^si  approbalns  poUîSl,  in  toU 
diœcesi.  scmei  tanl.nn.  i.itra  s.'mesfis  InbilaM  spalumi. 
unnmquen.qne  p...nit...tem  .^l  ...  Un:  .l.mtaxat  «-nnscen  m- 
in  tavurein  ndeli..ni  .pii  ad  sa.-.M,n.  Iribunal  a.Ted.uU  ••un.  .e.u 
et  ^inœr..  p.'oposib.  in.-randi  Jubiheum  .-l  «vh.i.ia  ad  iil 
l„<Tand.i.a  ne.'essa.ia  ojR'.-a  adhnplen.b,  exeree.-e  seq.ienU's 
faeuUales,  imi.osi-a  sahita.'i  pœnitenlia.  et  injin.et.s  d.^  pue 
injnugendis  : 

I     i....^i Vi   (.v.niuminiicalionis.    siis|M!nsit»iiiS   et    aliis 

ew'lesiaslids  sentenliis  .-t  censnri.  a  inn-  v.'l  ab  h..n.ine  qiiaM. 


238 


A   ANM    1901. 


tle  caussa  latis  seu  inflictis,  etiani  Ordinariis  iocorum,  ac  Nobis 
cl  Sodi  Apostolicœ,  etiam  in  casibus  cuicumque  ac  Summo 
Pontifici  et  Sedi  Apostolica;  spécial!  licet  forma  roservalis,  et 
qui  alias  in  concessione  quantumvis  ampla  non  intelligerentur 
ronc(!Ssi,  necnon  ab  omnibus  peccatis  et  excessibus,  quantum- 
ciinKiiHe  j-ravibus  et  onoimibus.  etiam  iisdem  Ordinariis  ac 
Nobis  or  S(>di  Apostolicie,  iit  pnei'ertur,  reservatis,  injuncta 
pœnilentia  salutari  aliisqm;  de  Jure  injiinyendis.  Excipitur 
crimen  absolu tiouis  complicis,  quod  ter,  aut  amplius  admissum 
lucrit.  Pnt'cipui-  vero  h;ereticos,  qui  fuerint  publiée  dog- 
mali/anlcs.  ucabsolval,  uisi,  abjurata  ha-resi,  scandaium,  ut 
par  .'St.  reparaverint;  item  qui  bona  vel  iura  ecclesisastica 
arqnisieriut  sine  venia,  ne  absolvat  uisi  iis  res  lutis  aut  se 
'omposuerint,  vel  sincère  promiserint,  quarn  primum  se  eom- 
positnros  apud  Ordiiiariurn.  vel  apud  Sanrtam  Sedem. 

II.  Item  vota  qujecumque  etiam  Jurata,  et  Sedi  Apostolica; 
reservata  (Castitatis,  Religionis  et  obligatorii  (jUif  a  tertio 
acceplata  fuerint.  seu  in  quibus  agatur  de  damuo  tei-tii  semper 
oxceptis,  necnon  pœnalibus,  ([u;e  pi-teservativa  a  peccato 
nuncupantur,  uisi  rommutatio  futura  judicetur  eiusmodi,  ut 
non  minus  a  peccato  commitlendo  refra;net,  quarn  prior  voti 
rnateria)  in  alia  pia  et  salutaria  opéra  commutare  ;  (!t  cum 
ptenitentibus  huiusmodi  in  Sacris  Ordinibus  conslitutis  etiani 
Regularibus  super  occulta  irregularitate  ad  exercitium  eorum- 
<1em  Ordinum  et  ad  superiorum  assecutionem,  ob  censurarum 
violationem  dumtaxat  contracta,  dispensare  possit,  dummodo 
arl  torum  ecdesiastictun  non  sit  deducta,  nec  facile  dedncenda. 

lli.  Similique  modo  cum  illis  qui.  scienter  vel  ignorauter, 
cum  inipedimcjnto  gradus  secundi  et  tertii,  vel  tertii  sobus,  aut 
terlii  etquarti,  velquarti  solius  cousanguinitatis,  vel  affiuitati.s 
titiam  ex  copula  licita  provenientis,  matrimonium  iam  con- 
Iraxcrunt,  dummodo  huiusmodi  impedimentum  occultum 
temaneat,  dispensare  pro  foro  tantum.conscientia»  possit  ad 
H'manendum  in  matrimoïiio. 

IV.  Similiter,  pro  foi-o  conscientia;  tantum  dispensare  valeat 
super  impedimento  dirimente  occulto  tam  primi  et  ssc.ïîndi, 
quam  primi  tantum,  aut  secundi  tantum  gradus  afflnitatis  ex 


284  — 


copula  ilUcita  provoiiienlis  in  luiilrimoaio  conLiaolo;  atque 
etiain,  dummodo  causa-  graves  et  iiua'  canonice  sufflciontes 
"habenlur  inlersinl,  in  contiahendo  :  ita  tanien  ut,  si  hiijusmo- 
di  alîinitas  proveniat  ox  copula  en  m  maire  desponsataj,  vel 
desponsandîi',  hujus  nativitas  copulam  antrcesserit.  .M  non 
aliter. 

V.  Disponsarc  siuiililer.  pro  eodciii  t'orn,  laiii  de  conlracto, 
(juam  de  contrahendo  possit  super  inn)ediinento  coKHationis 
spiritualis.  itenique  super  oirnlto  inipediinentu  criminis, 
neutre,  tamen  machinante,  id  est  .piando  solum  (;oncurrant 
adultoriuni  et  fides  data  d(>  niiitrimonio  contrah(>ndo  post 
conjnjris  mortem. 

VI.  Ulspensare  ad  pelendum  debilum  jnissil  in  casu  attinilatis 
incestnosîe  matrimnnio  supervonientis. 

Vil.  Ad  |>etendum  pariler  deliitnni  cnm  illis(iui  votti  simplici 
caslitatis  obstricli  matrimonium  contraxeruut.  dispensare. 
valeat,  illos  monendi»  facluros  contra  id  votum,  si  extra  usuni 
matrimonialeui  délinquant,  ac  remansuros  eodem  prorsus  ac 
antea  voto  ohslrirtos.  si  conjugi  supervixerinl. 

111.    QUU)    NON    l'OSSINT    CONKESSAIUI 

Conlessarii  non  possnnl  : 

1»  Dispensare  super  aliqna  irregularitate  vel  publica  vel 
rtccnlta.  seu  deiectu,  vel  incapacitate.  vel  inhabilitate.  prêter 
illam  de  qua  N"  II. 

2"  Absolvere  complicem  in  peccato  lurpi. 

3"  Absolvere  eum  t|ui  eomplieeui  in  peccatn  turpi  1er  aut 
ampli  us  absolvit. 

4"  AbBolvere  [)œnilentes  quos  noverint  laisse  stulicilatos  et 
(jui  nuiuerint  denuntiai.'  juxta  Bnllam  Benedu-li  XiV  n  Sacra- 
menlnn>  f'œmte.iUiie.  v 

T..    Il 1 ..^.^. -...;   1    UnainiQ  Pnnt.iHiri' Ht  Anotitoliea  S«de. 

vel  ali    aliquo   Pradato    seu  Judice  poclesiastien   nominatini 


—  235  — 

(;x(toiuiiuinicafci,  suspnnsi,  intcrdicti,  seu  alias  in  sentciitias  et 
censuras  incidisse  déclara ti  vel  publico  d.Miuntiati  Inerint,  nisl 
intra  tempus  dictonim  sex  mensinni  satislcrorinr.  <>t cum 
partibns,  ubi  opiis  tiuu-it,  concorda verint. 


iri. 


casu  aHiiiilaliii 


On  nous  inloniM-  (ju."  l.«  R.  P.  Jacqmin.  Rédeuiptoristo  de 
Montréal,  fait  imprimer  actuellement  un  opuscule  qui  contient 
toutes  les  indi(;ations  nécessaires  pour  profiter  de  la  laveur 
Jubilaire.  Dans  quelques  Jours  les  curés  pourront  en  la  ire  la 
demande  à  l'archevêché  de  Québec  pour  leurs  fidèles.  Prix: 
ô  cts.  r(;,\omplaire. 


IV. 


I    turpi    1er  aiit 


Vous  savez  déjà  ((ue  le  recensement  du  Canada  doit  avoir 
lieu  le  :{1  mars  de  cette  annéa  Afin  de  prévenir  les  ..rreurs 
iiiamfestes  qui  se  sont  produites  dans  celui  de  1891  et  les 
I>olémi(iues  qui  s'en  suivirent,  Je  crois  utile  de  renouveler  les 
saoes  crmseils  que  Mgr  Bail!ar<>H0ii.  de  pieuse  mémoin!.  don- 
iiaitsur  ce  sujet  au  <'ler-e  de  Québec  dans  sa  .Mrculaire  du  13 
(lécemhri!  ISfiO: 

"On  va  procéder  à  un  nouveau  recensement  el  déj;\  ou  a 
nommé  les  principaux-  officiers  (|ui  doivent  être  charpés  de  ce 
soin.  , II' n'ai  pas  hesom  de  vous  dire  combien  il  .>st  à  désirer, 
01  double  point  de  vue  religieux  l't  politique,  ([ue  l'on  s.-  prête 
'le  la  meilleure  volonté  possible  à  ce  .j n'exige  la  loi  sur  ce  iMunt. 
Tous  ceux  (jui  exercent  quelque  influence  sur  nos  populations 
•louent  s(;  Taire  un  devoir  de  s'en  s<'ivir  pour  aider  à  Taccm- 
l>li8senient  de  la  loi.  Vous  comprendrez  lacileim-nt  que  le 
•iergé  a  une  large  part  d'inHuen.-t;  à  exercer  en  cette  (M-casion. 

«Je  viens  donc  vous  inviter  à  bien  faire  con.iiaitie  aux  fidèles 
'1''  votre  paroiss(>  on  mission,  l'obligation  .|nela  loi  h-iir  impose 
'!•'  fournir  fidèlement  aux  officiers  préposés  au  recensement 
les  informations  requises.  H  sera  à  m-onos  de  Ion.-  fai..a  .-^^ 

province,  surtout  aux 


•rendre  qu'il  importe  beaucoup  h  notre  pro 


—  2S6  — 

calholi.,u.s,  de  faire  constater  exaclen.onl  leur  nombn.s  parce 
.UPplnsce  nombn.  sera  <-onsidérable.  plus  Us  auront  de  par 
dans  la  distribution  des  deniers  publics,  pour  rencouragement 
de  l'éducation  et  pour  les  améliorations  locales  ;  qu  ils  ne 
oivent  pas  non  plus  Hésiter  à  donner  un  état  fidèle  des  pro- 
tt  u'revenus  de  leurs  terres  ou  autres  propriétés,  afin  que 
l'on  puisse  se  tonner  une  juste  idée  des  ressources  générales 
de  cette  Province.  .,ue  des  hommes  ennemis  s'attachent  à 
déprécier.)' 

La  timidité  et  ,ine  fausse  modestie  .m  portent  un  certain 
nombre  à  déclarer  à  l'énumérateur  qu'ils  ne  «^vent  pas  ecnre 
quoiqu'ils  aient  fréquenté  les  écoles  et  y  aient  été  formés  à  la 
iZne  et  k  l'écriture.  Tl  en  résulte  que  les  «^^f^tuiues  officxeb 
1,^  sont  inexactes  et  nous  constituent  aux  yeux  du  public  dans 
n   état  d-infériorit.  apparent  et   propre   à  nous  faire  juger 

défavorablement.    Les  rapports  qui  me  7\'-«'-.%tchanTn 
visiU^s  pastorales  me  font  voir  que  les  enfants  ne  ^.-^^hantm 
lire  ni  écrire  sont  de  très  rares  exceptions  :  pourquoi  le  recen- 
sement ne  nous  rendrait-il  pas  la  même  justice  . 

Vous  aurez  le  soin -une  couple  de  semaines  avant  la  date 
fixée  pour  le  recensement -de  dissiper  les  préjuges  que  de 
gens     vues  étroites  répandent  parfois  dans  les  P----  «^  ^  1 
^ont  de  nature  k  faire  commeti:re  de  graves  erreurs  de  chiffres 
espttre  les  taxes  et  d..  l'enrôlement  dans  la  milice  a  exercé 
1;  certains  endroits,  une  funeste  influence  au  pomt  de  vue  de 
r,  xactilude  des  renseignements  fournis  par  les  intéressés. 

L.S  officiers  chargés  défaire  1.  recensement  «""J  tenus  de 
.arder  un  silence  absolu  surtout  ce  qui  leur  sera  dit  et  ils 
ront  toujours  gardé  fidèlement. 

.Wré.v  bien  chers  Collaborateurs,  avec  les  vœux  ardents 
,u  'rfoime  pour  la  sanctification  de  vos  ouaille.  durant  .e 
Jubilé,  l'assurance  de  mon  entier  dévouement  en  N.-S. 


^  Louis-Nazairk.  Arch.  de  Québec. 


237 


(  N'  21  ; 


CîTKCULAÏKE    AU    CLEKGÉ 


(      Archevêché  de  Québec, 
1  22  avril,  1901. 


1.   Iti.iwaiie  ,].,  la  visif  pastorale.   Prières  préparatoires  à  la  visite. 
II.   Lettre  eolleetive  des  Kvé„ues  ,iu  Canada  au  s„j.t  ,tu  serment  prêté  mr  le 
roi  d'Angleterre. 
II  .    Itetriiites  pastorales. 

IV.   -n<l„!j,e„..e  plénièr.-  a  fr-.gMer  les  premiers  yomhvdis  de  cl.a<,ue  mois  en  1901 
\ .   ( )ia,son  .ioinn.andée  Prn  Pnpa  au  lieu  de  l'io  par, . 


Bien  chers  CoUaboriiloii 


i-s. 


•  "  vous  transmets,  av,..  Ja  présente  circulaire,  l'Itinéraire  de 
.M  v.s.  0  pa.storal..  qui  <ommencera  le  17  mai  pour  finir  le 

m,' ,  ^  '!"  ''T  ''°"'''"'  ''  ''^^'^^''^^   ie  ne  m'arrêterai 

'I"  "Il  snil  jour  dans  la  plupart  des  paroisses.   Il  n'y  aura    nar 

';""se,,uent.    aucun  temps  à  perdre  ettoutdeNra  êlre  préparé 

"u;  ""    17;    "'-dre   avant   l'arrivée  de   l'év^qt.e:    Rap^,ort 

_         1   .'omplet,   .aluers   des  confirmés   et  lisles  des  cmfir- 

'.u    s    lournal  des  r,>cetles  .  t  .lépenses  de  la  Fabrique   avec 

rKnoi     •   -;;-:x-''--    -''«.-.u.  uaiiquc,  cahieisdts  bancs  et  du 

•'  ".1.  redditions  de  comptes  des  niargniUiers,  et  celles  des 


—  238  — 

syndics  PU  pronirours,  s'il  y  en  ii  ;  n-islres  des  diMibéialinns 
de  la  Fabriq\i<',  iiiusi  (]uo  des  baptêmes,  inuriages  et  sépultures, 
cahiers  de  prAm>s,  Jereceiiscmenl  de  la  paroisse,  des  confréries, 
des  intentions  de  messes,  papiers  de  la  F.V.HU|ue,  dn^'auents 
épiscopaux. 

Je  lenouvcUe  ici  la  recommandation  li  •jù  i  die  l'année  der 
nière:   «Pendant  deux   semaines    ivant   1  .r  ivisi  de  l'Ardu^ 
vêiiue  pour  la  visite  pastorale,   ou  récitera  dan»  les  parovise» 
,nii  att*!ndtu»t  celte  visite-  'es  dimanches  ei  i'ies  après  le  ser 
mon,  la  semaine  .nrès  la  .i<'V!  ièn;  messo       trois  PaU-r  et  trois 
Ave.  Je  recomii^..iude  instainnient  à  tontes  les  t'umll(!S  la  récita- 
tion en  C(.mnuMJ  de  ces  mêmes  ]-ières     diaiine  soir  d:^  cette 
môme  .luinzaine,    a, in   d'attirrr  sur  ccU.'    visite  pastorale  les 
hénédic.ions  du  ciel.  C'est  par  la  pi  iè.  -  qu'on  ol.tu  ■..(,  les  praçes 
de  Dieu,   v\  sans  la  firàci»  nous  ne  pouvons  .'i.solumcnl  nen 
da-b  l'ardre  du  salut.  Qu.rcumqut'  pdierins   ut  omtionr  errdenles, 
caût>t.e}k.-  ShH-  me  mhil  polestis  faceir.  Exhorte/  vos  paroissiens 
i  •  •  ré.-onciher  tons  avec  l.'  bon  Dieu  en  ces  jours  d.'  salut  ."t  à 
,  upprochei  de  la  Table  sainte.  Prépaiv/.-l.'s  à  l'avance   comme 
[>our  une  retraite.» 

II 

Je  crois  r.mcontrer  vos  désirs  en  vons  .xpédiant  aujourd'hui 
copie  de  la  lettre  c(dlective  adressée  par  ions  les  archevr.ines 
et  évècjnes  du  Canada  à  son  Eminence  le  Cardmal  Vanghan, 
archevè<|ne  de  Westminster,  concernant  le  s.'nnenKine  prête 
le  roi  d'Angleterre  lors  de  son  avènement  au  trône.  Ce  docu- 
ment exprime  parlaitement  les  sentiments  et  les  désirs  des 
(;atholiques  de  notre  pays  et  contribuera,  nous  Tesperons  du 
moins,  à  faire  modifier  cette  odi»!Use  formule  de  serment. 

TII 


La  retrait.'  pastorale  de  MM.  les  Cnrés  de  l'archidiocèse, 
commencera  dimand^s  soir,  le  It  aoftl,  et  se  terminera  samem 
matin,  le  17.  par  ia  rénovation  <i.-r-  promesses  inérjcales.  -^  ■"'- 
seconde,  -celle  d<'   MM.   les  vicaires,   aumôniers,   prêtres  <lfi 


—   289  — 

séminaire  <a  de  roUège,  —  commenceni    lundi,   le  26  août,  à 
■2  lus  après-midi,  ot  se  terminera  samedi  matin,  le  3t. 

laindi  malin,  le  20,  à  0  hrs  précises,  aura  lieu  à  la  salle  des 
cours  du  Grand  Séminain",  rexamen  des  jeunes  prêtres  (|ui 
n'ont  pas  encore  snhi  les  quatre  e.\am(Mis  annuels  prescrits  par 
nos  Conciles  provinciaux  de  Québec.  Comme  les  années  pas- 
secs  cet  e.xauien  st;  fera  par  écrit  sur  les  matières  qui  ont  été 
indiquées  dans  une  circulaire  d<'  l'automne  dernier.  Ils  devront 
r'u  même  temps  reuietUc  au  président  de  l'examen  h^s  deux 
s.Miiiuns  sur  les  sujets  déterniinés.  Que  tous  prennent  les 
moyens  d'arriver  au  jour  et  à  l'heure  fixés. 


JV 


Afui  de  répandre  et  de  stimuler  de  plus  en  plus,  à  l'aurore 
lin  XX"  siècle,  la  dévotion  au  Sacré-Cœur  de  Jésus,  Notre 
Saint,  Père  le  Pape,  î.éon  XIII,  — à  la  demande  de  l'Eminenlis- 
sinie(;ardinal  évalue  d'Atitun,— a  accordé  une  indulgence 
plénière  applicable  aux  âmes  du  purfjatoire  ijue  tous  les  fidèles 
IiDiirront  gagner  le  premier  vendredi  de  chaque  mois  de  l'année 
liini,  aux  conditions  ordinaires  de  la  confession,  de  la  commu- 
nion et  d'une  prière  aux  intentions  de  Sa  Sainteté. 


I/oraison./jropacp  qui,  depuis  l'année  dernière,  était  récitée 
à  lentes  les  messes,  devra  être  remplacée  à  l'avenir  par  l'oraison 
jini  l'apa. 


Agréez,   bien  chers  Collaborateurs,   l'assurance  de  mon 
de  vouement  bien  sincère  en  N.-S. 


f  Lol'is-Nazaire,  Arch.  de  Québec. 


241  — 


(  N"  -22  ) 


CIIU^ULAIRE  AU  CLERGE 


j      Archevêché  d(;  Québec, 
(         -25  novembre  1901. 

I.  Conférences  ecclésiastiques. 

II.  Examens  annuels  et  sermons  des  jeûnas  prêtres, 

ni.  Assurances  des  édifices  religieux. 

I  V.  Redditions  do  comptes  des  niarguilliers  et  des  syndics. 

V.  Obligations  des  membres  des  deux  sections,  diocésaine  et  provinciale,  <Ie  la 
société  d'une  messe. 

V  I.  Lettres  contenant  de  l'argent  à  faire  enregistrer. 


Bien  chers  Collaborateurs, 


Vous  recevrez,  en  môme  temps  que  la  présente  circulaire, 
les  sujets  à  traiter  dans  les  conférences  ecclésiastiques  de  1902. 
D'oi-dniaire  on  est  très  ponctuel  à  se  réunir  quatre  fois  l'an,  à 
t.iin^  l'étude  et  la  discussion  des  questions  proposées  et  à  ea 
expédier  le  rapport  à  l'archevêché.  Cependant  il  y  a  par-ci  par- 
là  des  retards  qui  ne  peuvent  facilement  se  justifler  et  qui,  i'en 
ai  la  confiance,  ne  se  renouvelleront  plus. 


—  24â  — 

Que  charnu  de  vous  se  fasse  un  devoir  de  bli'u  étudier  la 
malièie  di'  chaqii.!  ••.onférenco,  afin  d'en  tirer  un  réel  profit. 
Vous  aurez  là,  couini.'  l'ont  toujnuis  voulu  les  Souverains  Pon- 
tifes. i"i  s  ''],Mil  moyen  d'aliuifultM'  sans  cesse  l'amour  dos 
ôludV  '  li  ..  iiH's  .'t  d'an-ioilre  t.'  Uésor  de  vos  connais- 
ti.iiU'es 

On  devra  no  ï);m  oublier  la  teneur  du  Décret  XHldu  premier 
rnncilc  de  Québ.r  :  «Ab  absentibus  fxigatur  ut  scripto  quiES- 
lionibus  respoudeant.  » 


II 


Los  malièros  d'examen  des  jeunes  prêtres  pour  1902  seroiii 
les  suivantes: 

Dogme  :  De  Doo  uno  et  trino. 

Morale  :  De  pra^ceptisdeealogi. 

Histoire  de  l'Egli^o  au  Canada  avant  1760  :  missionnaires 
Réoollets  et  .Tésuilos.  Ursulines.  HospitaUères,  Sœurs-  de  la 
Congrégation  de  Notre-Dame. 

Droit  canonique:  P  ■  obligationibus  parochorum. 

Fxriture  Sainte  :    Do   origine,  auctoro  el  ii:tegritalo   versionis 
Vulyatx  latime  librorum  Novi  Testamenti. 

Los  sajets  do  sermons  -oront  : 

l"  Les  péchés  (\>'  la  langue. 
2"  La  règle  de  loi  catholique. 


m 


l,.'--  ..lifices  roligi^nix  ne  doi—ul  jamais  ètro  laissés  san» 
assur.mce,  pas  mèm.  lu  seul  jour.  Toute  négligence  en  cette 
matière  peut  avoir  de  trè.^  graves  corsuquei.ces  :  c'est  pour- 
quoi MM.  les  curés  d  ent  v  prêter  une  attention  toute  parti- 
culière. 


»48  — 
IV 


«D'aprfs  la  loi,  le  margiiilluM-  en  charge  doit,  à  la  fin  de  son 
année  d'exercice  (lo  pins  tard,  le  premier  février),  rendre  compte 
(le  sa  gestion  h  la  F<'abriqne  (ôH  Wr.L  Ch.  43,  Soc.  I).  » 

.1  lies  syndics  nommés  ponr  la  consti  notion  on  la  réparation 
(lune  église,  presbytère  ...  doivent,  le  premier  dimanche  de 
décembre  de  chaque  année,  ou  nn  antre  dimanche  du  même 
mois,  rendre  compte  de  leurs  opérations  des  douze  derniers 
mois  (lerant  la  paroisse:  de  plus,  dans  l'aimée  (fui  suit,  la  fin  des 
travan.x,  les  dits  syndics  doivent  rendre  à  la  paroisse  un  compte 
liual,  accompagne  de  pièces  lustificatives,  assermenté  par  un  ou 
plusieurs  d'entre  eux,  et  remettre  à  la  Fahri([ue  tous  les  de- 
niers, matériaux  -'  doiuments.  (S.  R.  B.  C.  rh.  IS,  ij  3.3  Ht  31)  ).,. 
—  Kxtraitde  la  Disciplin    du  diocèse  de  Québec. 


versioms 


Les    membres   de   la    section    provinciale  d'une    messe    sont 
obligés  : 


l*  A  une  messe  pour  chaque  membre  défunt  de  la  section 
provinciale  d'une  messe. 

Ijes  membres   de  la   section    provinciale,   appartenant  au 
^f  ''  Québec,  sont  obligés  à  une  messe  pour  chaque  membre 
défunt  uf  la  section  diocésaine  de  Québec. 

Les  membres  de  la  section  diocésaine  de  Québec  sont  oMigés: 

1°  A  une  messe  poui  chaque  membre  défun        leur  <» -ction. 

?°  A -une  messe  p.   ir  chaque  memltre  défunt  du  diocèse 
de  guébec  appanenanl  à  la  section  provinciale. 


—  244  — 

VI 


11  arrive  de  temps  en  temps  que,  pour  n'avoir  pus  été  enre- 
gistrées, des  lettres  couleuaut  de  l'argent,  adressées  à  l'Arche- 
vêché, sont  iuterceplôes  ou  encore  nous  arrivent  sauH  le- 
montants  qu'on  y  avait  renfermes. 

Coirme  les  auteurs  de  ces  lettres  ne  se  sont  jamais  montrés 
disposes  A  renouveler  le  paiement,  c'est  l'Arclievéché  qui  en 
soiiU're. 

Je  crois  donc  de  mon  ilevoir  de  demander  à  tous  les  prôtns 
qui  ont  quelque  argent  à  trausiuettre  par  la  posteà  l'Archevè- 
ché,  pour  dispenses,  intentions  de  messes,  produits  des  diverses 
collectes,  etc,  de  bien  vouloir  faire  enregistrer  leurs  lettres. 

Ou  peut  encore,  si  on  le  préfère,  se  servir  des  bons  de  poste 
(ju'émetteut  depuis  quelipie  temps  la  plupart  des  bureaux 

Agrée?,  bien  chers   Collaborateurs,    l'assurance  de  mon 
entier  dévoilement  en  N.  S. 


f  L.  N.  Arch.  de  Québec 


24r)  _ 


(  N"  23  ) 


C'IKCULAÏKK    AU  CLERGÉ 


li 


ions  (le  poste 


nco  (If  mon 


Archevêché  de  Québec, 
8  février,  1902. 


r.  Age  requis  pour  la  i)reniièro  Communion. 
11.  Rapport  annuel  de  Messieurs  les  curés. 

III.  Qn<!ta  à  faire  tous  les  ans,  lo  premier  .lin.ancl.e  d'août,  pour  VŒwrt  de» 

ClercK. 

IV.  Nolre-namt  de  Loretu  dam,  la  Nouvelle- France,  par  Monsieur  l'abbe 

L.  St-G.  Lindsay. 
V.   Petits  ouvrages  publiés  par  les  RR.  PP.   Wittel.ole  et  Bischolf,  Rédcmp- 
toristes.    Catichwm  du  travail,  par  M.   l'abbé  Nuuesvais. 
VI.   Gatichininf.  de  Conlroverite. 
VII.   La  lieme  EtichariMique. 
V'III.  Jeûne  et  abstinence  du  carême. 
IX.  Jubilé  pontifical  de  N.  S.    Père  le  Pape  Léon  XIII  _  Départ  pour  Rome. 


Bien  chers  Collaborateurs, 


Je  vous  a,  adressé,  en  1896  et  en  1900,  des  circulaires  dans 
Usq.ielles,  pour  des  raisons  sérieuses,  j'exigeais  que  les  en- 
-:n5  eussent  atieini  !%«  de  dix  ans  au  moins  pour  faire  leur 
première  communion,     Les  raisons  qui   m'ont  déterminé  à 


H-M-u-  .■elle  n"^:lo  .1.  disni-liu.  .nuM.,!.  da>.s  mon  .liocèso 
n'ont  rien  pordu  de  lour  j-M-avite  ;  voi.s  A.uv^.  vons  y  confor- 
„,e,  à  moins  de  .•nronstan.os  tout  à  lail  spéciales  qui  pour- 
ront être  exposées  à  TOrdinaire  et  motiver  en  certams  cas  une 
dérogation. 

Si  vons  ave.  des  Reli^ieus-s  on  des  Frèrt«s  .l;ms  votre 
p;,,oisse,  vons  voudrez  Lien  leur  recommander  d  observer 
avec  une  parlaile  exaclitndt-  ce  rèplfuient 


inaire. 


II 

Vons  transmelle/.  lidèlement  à  l'archevêché  votre  Rapport 
nnnuel  sur  l'état  de    vos  par..isses  respectives  et  j'en  suis  con- 
tent. Comme  je  vous  l'ai  iail    observer  à  la  derntere  retraite 
pastorale,   vons  devez,  répondre  à  loules  1rs  >,uesUons  qyn  ^oni 
eontennes  dans  les  imprimés  que  vons  ave/,  sons  les  yeux, 
lors  môme  que  les  réponses  à  donner  sont,  sur  certams  pomts. 
los  mêmes  que  pour  les  années  précédentes.    Vous  aites  votre 
visite  de  paroisse  tons  h-s  ans  ;     vos  .-omples  de  l^abnqu..    ont 
,,ndns    réunlièremenl     vers    le  premier    janvier,   suivant    1.' 
,„ode  prescrit  dans    VArpm.Urr   au    lUlud:     vons   connaisse/. 
.,ueh  sont  ^<.s  iwenns  cnrianx,   quelles  sont  les  pieuses   asso- 
riations    établies  dans   voire  p-'-n-isse.   etc.:    il  est.  i-ar  conse- 
nuei.t,  tivs  facile  à  chaque  cniv  de  taire  son  Happoi't  bien  com- 
,H  et  de  me  rexpédier  à   la  date    lixer.  Crs  Rapports  sont    en 
'•énéral    fort  exacts   ri   rnnsci..nci..n»nnenl   laits:  d  doit   tou- 
nmrs  en  être  ainsi,  car  j.  suis  nhURé  d'y   rélerer  Iréqnemmen 
et  je   regard.'  coinn.r   ..tbciels  les   n-nseiunemenls  qui  y  sont 
rontenns. 

m 

J.M^rois  de  mon  devoir  de  signaler  à  votiv  attention  et  à  la 
chanté  dr  mes  diocésains  une  oMivre  (pii  est  et  doit  être  loh- 
i,l  de  ma  c.nslante  sollicitnd.-  :  je  veux  parl.-r  .le  VlManr  ./« 
CUrcs. 

Vous  n'ionoiv/.  pas.  sans  doute,  que  je  irai  ancnne  ressource 
dont  ie  puisse  dispns(-r  en  laveur  d.-s  ..r.irMasuqucs  paiurr. 
qni  sont  àlaiiv   leurs  étiuh-s  tliéologi.in.'S.   Si  je  ne  pouvai. 


—  -247 


compter  sur  le  .•oncouvs  Malveillant  du  Séminaire  do  Québec 
MUi  (Imgue,  sans  s.>   lasser   jamais,  ,e.-evoir   les    aspirants    an 
sacerdoce  sans  réclamer  de  suite  le  prix  dr   inir  pension     un 
'AVunA  nombre  d..elercs.- son  vent  les  plus  distin-nés  par  leur 
piete  et  leurs   talents,  mais  appartenant  à  des   lamiUes  nmn- 
brouses  et   peu   K.rtunées.  -  serai.-nt  dans    rimpossibilité   d.' 
laire  les  dépenses  re-piises  durant  leur  cours  de  quatre  années 
pour  arriver  à  la   pivtrLsc    I.e  Séminaire,   lonjonrs   désireux 
de  tavons(>r  les  vocatioiisecclésiasli.jm.s,  lait  d'énormes  déirn- 
ses  pour  cette  u'uvre  capitale  et  ne  peut  pins  ensuite  donner  au 
f  (dit  Séminaire  l'impulsion    vinonreuse  et  le  soutien   matériel 
(|ii  il  voudrait  lui  donner  ;  il  est  exposé,  en  outre,  à  perdre  des 
montants  considérables  qui  ne    lui   s.M-ont  jamais  remboursés, 
soit  par  des  (dercs  (jui.  [M^ur  diverses    raisons,  abandonnent  le 
Séminaire,  soit  par  <les  prêtres  (im>  la  mort    moissonne  avant 
'|ii  ils  aient  pu  payer  la  d(dte  contracté.'  pour  leurs  études  clé- 
l'icales. 


il 


11  arrive  eo-alement  que  l.'S  jeniies  prêtres,  après  leurs  qna- 
li"  années  d.>  (;,and  Séminaire,  se  trouvent  -.■n-ves  d'une 
'""ii'de  dette,  dont,  pendant  un  assez  Ion-  temps,  ils  ne  peuvent 
.ijilcre  qn(-  payer  les  intérêts.  Le  besoin  d'un  remède  à  cet  état 
'1"  choses  se  fait  sentir  depuis  longtemps  et  c'est  précisément 
'■c(|ui  m'engage  à  vf.us  entretenir  maintenant  di;  c.dte  <^vd\-r 
i|iii'>linn. 

Il  'Si   nécessaire  ((ne  notre  clergé  garde  le- rang  distingué 
'l'icsundévouemen;.  .es  vertus  et  .sa  <'nltnre  intellectuelle' lui 
"lit  donné  jusqu'à  présent,  et  pour  cela  il   tant  ([u'il  ait   le 
iciiips  d'acquérir  le  pl-(s  de  science  uossible  et  qu'il  ne  laisse  pas 
'■'•li.'ppcr  de  ses  mains  le  sceptre  du  savoir  qu'il  a  t(,-nu  b'rm.'- 
liiciit  et  sans  ronteste  depuis  les  premières  origines  de  notre 
'•"l'i'iie.    Si  nos  hommes  du  monde  travaillent  avec  nue  loua- 
'I"  et  infatigajile  énergie  à  étendre,  cbacuii  dans  leur  sphère, 
le  domaine  de  leurs  connaissances  scientifiques,  légales,   iné- 
'I"  aies  et  littéraires,  il  importe  souverainement  que  les  évè- 
'l'ics   s'etl'orcent,  en.x  aussi,  de  relever  le  niveau  des  éludes 
'■'■ligienses  et  obligent  leurs  Séminaristes  à  suivre  durant  qua- 
1^''  année»  consécutives  un  cours  solide  de  théologie,  suivant 
les  méthodes  tracées  à  diverses  reprises  par  Sa  Sainteté,  le 


-f 


fis 


m 


—  248  — 

Pape  Léon  XllI.  l^us  noln;  olergé  stua  vraiment,  instruit  el 
vei  ineux  plus  il  consorvera  la  bienfaisaïUe  influence  que  sa 
mission  divine  doit  lui  assurer  sur  toutes  les  classes  de  notre 
société. 

Vous  comprenez  aussi  bien  que  moi  rimporlance  du  sujet 
dont  ie  vous  entreliens,  el  je  compte  sur  vulre  zèle  sacerdotal 
pour  me  v.'uir  en  aide  et  promouvoir  autant  que  possible  les 
sympathies  el  l.-s  aumônes  de  votre  peuple  eu  faveur  de  cett.. 
grande  œuvre  que  je  vous  recomma.ule  avec  la  pins  vive  ms- 
lance  Le  temps  est  venu  pour  ranturilé  épiscopale  de  secon- 
der plus  officacement  les  sacrifices  .lue  s'impose  le  Seminain- 
etde  donner  aux  séminarisles  pauvres  les  moyens  de  iaire, 
sans  trop  b'endeller,  leur  cours  complet  de  llieologie. 

A  cet  effet,  j"al  résolu  d'ordonner  une  quèle  annuelle  daiu; 
toutes  les  églises  et  communautés  .la  diocèse.  Elle  se  fera  le 
premier  dimanche  du  mois  d'août  de  chaque  année.  Vous  en 
ferez  l'annonce  le  dimanche  précédent  el  vous  encouragerez 
les  fidèles  à  se  montrer  généreux  pour  celle  Œavre  des  clercs 
qui  est  une  œuvre  de  charile  el  de  religion  bien  entendue. 

Comme  celle>  quèle  aura  lieu  pendant  les  vacances,  vous 
pourrez  bien  profiler  .lu.d.inelois  du  zèle  des  professeurs  des 
séminaires  et  collèges,  h«s  invitant  à  prêcher  en  celle  curons- 
tance  et  à  faire  valmr  auprès  de  vos  ouailles  l  importance  dt 
l'œuvre  pour  la.iuelle  on  suUiciio  leur  aumône. 

Le  produit  de  cette  ,iuèle  devra  être  remis  tous  l.>s  ans  à 
l'archevêché,  enlie  les  mains  du  Procureur,  à  l'occasion  de  la 
retraite  poslorale. 

IV 

Durant  les  retraites  du  clergé,  je  vous  ai  souvent  recon. 
mandé  de  tenir  au  moins  un  jmirnal  des  principaux  eveiie- 
menis  qui  se  produisent  dans  vos  paroiss.-s  respectives  el 
même  d'écrire  l'histoire  .le  .-es  paroisses.  Un  bon  nombre,  j." 
le  sais,  ont  déjà  répondu  à  mon  désir  :  les  uns  ont  comn.en.'C 
!«.,.  travail,  l.-s  autres  l'.uil  déjà  termine.  Je  profile  de  U 
circonstance  pour  les  en  remercier  el  les  en  féliciter.  Les  iiis- 
toriens  futurs  du  Canada  seront  heureux   d'avoir  sous   W. 


—  249  — 

yeux  ces  diverses  monographies  qui  jellenl  tant  de  lumière 
sur  l'histoire  générale  du  pays. 

L'un  des  plus  intéressants  travaux  à  signaler  en  ce  genre 
c'est  celui  que  vi.-nt  de  publier  Monsieur  l'abbé  Lionel  St - 
Georges  Lindsay  :  Noire-Dame  de  Lorctte  en  la  Nouvelle- France. 
L'auteur  y  a  fait  preuve  de  beaucoup  d'érudition  et   de  talent 
littéraire;  il  a  tiré  profit  non  seulement  des  écrits  aniérieuis   ' 
mais  encore  de  plusieurs  documents  jusque-là  inédits.  C'est 
l'histoire,  — en  un  volume  de  plus  de  trois  cents  pages  —de  la 
fameuse  tribu  hnronne,  l'amie  de  la  France  très-chrélienne  • 
il  a  ramassé  ..  un  à  un  parmi  les  débris  de  sa  grandeur  dispa- 
rue, les  souvenirs  (h;  son  glorieux  passé»,  de  ses  apôtres  et  de 
ses  missionnaires,  de  ses  sanctuaires  de  l'Ancienne  et  de  la 
.Inme  Lorette,   de   sa    dévotion  à  Notre-Dame,   de  ses  usa- 
.ws,   etc.    C'est  un  chant  d'adieu  dont   il  salue  .,  un   peuple 
.uilivhiis  maître  d'un  pays  immense  et  d'une  mer  intérieure 
•It'slinés  à  immortaliser  sou  nom  et  son  histoire.  » 

Vous  ferez  bi*'n  de  faire  l'acquisition  do  cet  ouvrage  dont  ' 
ji'  vous  recommande  la  lecture. 


Le  R.  P.  Wittebolle,  Rédemptoriste  de  Ste-Anne  de  Beau- 
pie,  a  publie  une  excellente  petite  Neuvaine  au  Sainl-Espril  qui 
vous  serait  fort  utile  pour  les  exercices  préparatoires  à  la 
^iiaude  fête  de  la  Pentecôte. 

Le  R  P.  BischofT,  son  confrère,  déjà  avantageusement 
•oiiiiu  dans  notre  diocèse  par  ses  prédications,  est  l'auteur  de 
plusieurs  petits  ouvrages  populaires  et  très  édifiants  que  vous 
tncz  bien  de  placer  dans  vos  bibliothèques  paroissiales  :  Recueil 
'le  traits  admirables  de  la  puissance  et  de  la  bonté  de  Saint- Joseph  ■ 
Ml' mariai  consolant  des  bienfaits  de  la  Sainte  Vierge  •  Aux  défen- 
^n,rs  de  la  patrie  ;   Une  gerbe  d'or;  Brochette  de  traits  édifiants  • 

'y>^dle  neuvaine  en  l'honneur  dt  Sainte  Anne  :  Livre  de  prières 
"ex  iludianls. 

^  Monsieur  l'abbé  Nuuesvais,  Supérieur  du  Patronage  de 
••'Hit  uncenf,  de  i>aui  de  Québec,  a  publié  le  Catéchisme  du 
'""VH/  ou  /  Encyclique  «  llerum  Novarum  »  par  demandes  et  par 


—  250  — 

réponses,   excellent    opuscule,  à  mellre  entre  les  mains  des 
ouvriers. 

VI 

Depuis  longtemps  on  a.mandait  pour  l'usage  des  fidèles  un 
ouvrage  qui,  tout  en  exposant  brièvement  et  clairemen  la 
doctrine  catholique,  fût  en  même  temps  comme  un  arsenal  ou 
fls^^ô^eraientVarmes  pour  ladéfendre  contre  lesa^^ 

de  l'hérésie.  Vous  savez  que,  chaque  lois  quMn  méconten- 
tement se  produit  dans  une  paroisse,  on  voit  accourir  de 
suite  des  ministres  protestants,   baptistes,   P^'^^fy^ériens,  me 
thodistes  ou  autres -car  ces  sectes  sont  ""^«"^brables -  pou 
exploitera  mauvaise  humeur  de  nos  gens  au  profit  de  leurs 
erîeurs.  Ces  prédicants  n'ont  d'abord  que  des  paroles  rn^- 
leusos  ou   indifférentes  pour  le  cierge  et  pour  les  enseigne- 
ments de  l'Eglise  ;  couverts  de  peaux  de  brebis,  ils  n  osent  pas 
se  montrer  immédiatement  ce  qu'ils  sont,  des  loups  ravissant. 
Mais  peu  à  peu  ils  exhibent  leur  petit  répertoire  d'objectioi  s,- 
fo^urs  le'mêmes  et  mille  fois  réfutées,-  Us  attaquent  nos 
dogmes  les  mieux  étabhs,   ridicuUsent  nos  croyances    et  mal- 
heureusement ils  finissent  quelquefois  par  ébranler  la  foi  de 
quelques-uns  de  nos  catholiques  pas  assez  instruits  pour  don- 
ner des  réponses  victorieuses.- 

C'est  pour  fournir  à  notre  peuple  des  arguments  solides  des 
réponses  faciles  aux  arguties  protestantes,  qu  on  est  à  faiu 
imprimer  actuellement  un  Calèchisme  de  Conlroversc.  ^-  La  pro- 
née  partie  de  ce  catéchisme,  qui  «st  fondamentale  et  qui 
r  lue  d'"  origines  du  protestantisme,  de  la  Bible,  de  la  Tradi- 
tion de  l'Eglise  et  de  sa  prétendue  intolérance, -paraîtra 
da";  quelques  jours.-C'est  un  premier  fascicule  qui  sera  suiv. 
de  plusieurs  autres. 

Aussitôt  qu'il  sera  publié,  la  Semaine  Religieuse  l'annoncera  ; 
iUe  a  en  vente  chez  M.  Garneau,  libraire.  Tous  l.s  curés 
devraient  en  acheter  un  bon  nombre  d'exemplaires  et  les  dis- 
tribuer à  leurs  paroissiens.  Le  prix  en  sera  très  modique. 

VII 

Au  cours  de  ia  dernière  retraite  ecuésiaëtiquc,  j'ai  cradev«'r 
recomniander   tout  particulièrement  à  votre  attention  et  a 


—  261  — 

votre  zèle  la  lievue  Eucharistique,  organe  diocésain  de  la  dévo- 
tion au  Très  Saint  Sacrement  et  à  saint  Antoine  de  Padoue 
.1  ai  fait  également  de  cette  excellente  publication  le  sujet 
aune  exhortation  spéciale  dans  toutes  les  paroisses  que  j'ai 
parcourues  l'été  dernier,  et  je  me  propose  de  faire  la  môme 
<hose  dans  mes  futures  visites  pastorales. 

Vous  voyez  parla  l'importance  que  j'attache  à  cette  Revue 
htant  la  seule  de  ce  genre  qui  ait  jamais  été  fondée  dans  le 
diocèse,  se  recommandant  à  la  fois  par  son  caractère  et  par 
lextreme  modicité  de  son  prix,  elle  possède  tous  les  titres  à 
uns  encouragements. 

Aussi  est-ce  avec  beaucoup  de  plaisir  que  je  constate  qu'elle 
<'st  deja  répandue  dans  un  grand  nombre  de  paroisses,  qu'elle 
<'st  très  aimée  et  qu'elle  '  .i    ra.  aent  du  bien. 

.l'ai  confiance  que,  la  :;giu-d?nt  comme  un  précieux  auxi- 
liaire de  votre  zèle  pasloi..;  ous  voudrez  bien  engager  for- 
tement  vos  familles  à  y  souscrire  et  qu'ainsi  avant  longtemps 
a   nevue   Eucharistique  aura    sa   place   marquée  à   tous  les 

loyers. 

Loué     soit  a  jamais  Nothe-Seigneur  Jésus-Chbist  dans  le 
iHKs  Saint  Sacrement  de  l'Autel. 

VIII 

Comme  il  a  été  déjà  annoncé  dans  la  Semaine  Religieuse  >te 
Québec,  le  ieûne  et  l'abstinence  durant  le  carême  de  1902  seront 
«••Miu'ils  étaient  avant  '■  innées  dernières,  attendu  qu'il  u'v  a 
pns  de  raisons  sérieustj  pour  miliger  la  discipline  ancienne. 

En  conséquence— et  afin  que  vous  ayez  sous  les  veux  le 
résumé  de  vos  obligations  quadiagésimales,  —on  devra  faire 
maigre  : 

1"  Le  mercredi  des  Gendres  et  les  trois  jours  suivants  ; 

2"  Tous  les  mercredis,  vendredis  et  samedis  des  cinq  pre- 
mières semaines  : 

'■'■"  Le  ;Jimanche  des  Hameaux  et  les  six  autres  joui-s  delà 
semaine  «*f.rjîi.. 


—  252  — 

Lo  jeune  est  obligatoire  tous  les  jours  du  Carême,  sauf  les 
diinaiiches. 

En  aucun  jour  du  Carême,  pas  même  le  dimanche,  il  n'est 
peni  aux  personnes  sounùses  aux  lois  du  Carême  de  fam 
usa""  en  uS  n.ême  repas,  d'aliments  maigres  et  a'aliments 

"  Pour  se  faire  dispenser,  à  raison  d'empêchements  légitimes, 
du  jeune  ou  de  l'abstinence,  les  tldèles  peu  veut  s  adresser  a 
leur  conlesseur  ou  à  leur  curé. 

IX 
Au  milieu  des  maux  innombrables  qui  aflUgent  le  monde  - 
guerres  désastreuses,  prévarications  inouïes  de  certams  peu- 
E  luttes  intestines,  persécutions  sanglautes  ou  hypocnte- 
ent  déguisées -la  divine  Providence  daigne  nous  ménager 
r.ie  douce  consolation,  en  mên.e  temps  qu'une  u,s.gne 
h  veur  •  c'est  de  voir  Notre  Très  Sab.l  Pèr,-  le  i'ape,  Léon  Xlll, 
.'ntrcr  allègrement  dans  la  i.V  année  de  son  Ponliflcat. 

l'Eglise  chargée  de  défendre  le.  droits  de  l'éternelle  vérilé 
...iins'ueresscjanwùs  de  combattre.  Il  lui  faut  un  chei   qn. 
.arhe  la  conduire  à  l'ennemi  comme  u.,e  armée  rangée  en  ba- 
taille- il  faut  à  cette  barque  dnine  un  pilote  habde  qui   lu. 
,ss' éviter  le.  é.MUMls.  A  noire  époque  si  fécon.le  en  dangers 
do  tontes  sortes,  Dieu  a  préposé  à  la  direction  de  son   hgbse 
tXl  vrainuMU  illustre  en.re  tous,  uu  l>ape  dont  le  nom 
:;   .ulU   constamment  avec    b-s    uM.vres    uu.rvejleuses  qn  d 
âcvon.plit  jusque  dans  son  e.Mrème  vieillesse,  un  PaiH3  qu.   par 
sa  sagesse   sa  modération,  son  habileté,  sa  sceuce  profonde  et 
.'s  vertus  connnande  Tadmiralion  du  n.onde  ent.er,  en  nunne 
lomps  qu'il  re.:nevllela  vénération  et  la  recoiuiaissance  de  tous 
les  gens  de  bien. 

Pic  IX  venait  de  mourir  après  un  glorieux  mais  doulou- 
reux pontificat:  c'était  m  t«78.  Le  20  février  de  la  niômo 
année  les  membres  du  Sacré-Collège,  réunis  en  conclave 
élisent  pour  lui  succéder,  le  Cardinal  Pecci  qn.  prend  le  nom 
de  Léon  XIIL  Sou  âge  déjà  avancé,  sa  frêle  '•o">pl«'';o".2" 
santé  périclitante  faisaient  généiakmciit  présager  q\?e  ^ 
règne  serait  de  courte  durée;  mais  toutes  les  prévisions  ont 


—  2-):} 


Jtédéç 


lies  et  voilà  quo  depui? 


ivre  a  un  travail    r»i( 


près  d'm;  quart  de  siècle  il 


proHjiie  smlmiiiaiii  et  déploie  un  zèl 


'••livile  qui  no  se  raleiitisseiil  jamais  et 


SI! 

0,  une 


iioiidc.  Bien 


qui  étonnent  tout 


IfMirs  désirs,  h 


souvent  ses  ennemis  ont  annoncé  sa  mort 


le 


mais 


,  neureusement,  ue  se  sont  pas  encore  réalisés  .-t  il 


'•ontinne  à  enseigner,  à  éclairer  les  fidél 


lions  sociales  (lui  a-itent  l'univers.  C 


i.'s  siii-  toutes  les  qnes- 


iii''lle  toujours  attentive.  ap[ 
Inuiidées  et    imiuièt 


•<'  sublime    vieillard. 


sen- 


'liicr  les  lUDveus  île  salul 


•'S  |jour   leur   siyi 


;j<'irait  ,tu  sommet  de  nos  soclété^ 


la 


Itr  les  écucilj  et  iiuli- 


nais  doulou- 
de  la  mon»! 
en  conclave, 
prend  le  nom 
oniplexion,  sa 

H^'     M" 

révision»  ont 


l): 


umme 


IIS  nue  série  non  interrompue  d'encvcl 


nionnmenl  indestructible  di 
scuMice  profondes,  Notre  Saint  Père  le  i> 
'•iili's  les  plaies  qui  roupeul  1 


iqnesqui  resteront 
ia    sagesse  et  de  sa 


ipe  0  sondé  une  à  u 


iiitell 


l's  sociétés  niuderne 


igt'uoe,   illuminée  des   clartés  céleste 


Sa  I 


ue 
laute 


'K'couvrir  et  à  indiquer  des  remèdes  ell 


nlessui'es 


,   pourvu  qu'on  veuille 


JO 


hii'es 


ivermuits  les  principes  qui  a>.;urent  la  p 


'a  pas  tardé  à 

licaces  pour  guérir  ces 

s  appliquer.  Il  signale  au.\ 


il  dé 


'■iiiiéricauisme  et  I 


nonce  le  socialisme,   h 


rospérité  des  em- 
es  écoles  neutres  et  mi.xtes 


Il  lionne 


••s  multif.les  erreurs  modernes  ;    il 


ne  cesse   pour   cela   de    i 


saint  Thomas  d'Aquin.    L 


.émet 
'•giqiies 
'commander   renseignement   de 


ur  les  hautes  études  pliilosnphi([ues  et  th'éol 


s  sectes  s'etlbrcent  de  corrompre  1; 


"••'•trme  .-a. hoiùjui»  du  mariage  chrétien:  il   1 


iiii»'  remarquai,'.'   ',orsistaiice  et  il 


'l'iivent  présider  à  ce 


es  combat  avec 
rappelle  les  lois  saintes  qui 


qui  méconnaissent  les  plu? 


graïui  sacrement.    .\u.\  peuples  ingrat 


VI 


■''S  rendus  \vu-  les  rel 


isid?  bien  laits,  il  oppose  le 


lotecleur  de  tous  les  droits,  i' 


i^'ieux  à  ;i':glise  ,  ta  la  soc 


luels 


repose  l'autorité 


i»  0(  lame  !"s  vrais  ni 


vai 


ic  à  faire  régner  partout  la 


véii:;.}.i:-.  V 


s  ser. 


iété  civile. 


[ir  1  ne  ipes  sur 


rince  de  ia  pai.\.  il  ira- 


"Mlroverses   inopportunes,  l(>s   dissen 


c  )u  :orde  t't  à  faire 


cesser  les 


"1   hicn  spirituel  et  matériel  d 


sions   si   préjudiciables 


i,i,l 


Nii're 
Faniill 


l'oiir  promouvMi    dans  toute  la  ch 


espeuj.les.  —  Et  que  n'a-l-il 


t'.iBur  de  Jésus,  à  la   Vierte   d 


'•',   à   Saint  Joseph,  au  gl 


las 

lUl 


''.  H   la   Sainte 


ré  tien  té  la  dévotion 
u    Rosaii 


'■I  'liirnsion   du   Tiers-Ordre  ?    F- 


orieux  patriarche  d'Assise    par 


miiuduit  0 

par  lii 


ar  tous  ces  nieu.x    iiinvenfi   i' 


n   maintient  l'esprit  chrétien   dans   les   lamilles  et 
même  dans  les  Etals. 


—  254  — 

t..'s  ouvriers  n'ont  pas  été  oubliés  pur  notre-  iliuslr."  Honlil.;  ; 
su  solUcitudo  pustoralo  n'a  pas  été  moindr.'  pour  les  deshorilos 
ae  la  fortune  qu."  pour  les  riches  et  les  puissants  de  lu  ti-rrc. 
Il  .Ml  adonné  une  preuve  éclutanle  dans  su  fumeuse  Knry  ■ 
,li„ne  sur  «La  condition  des  ouvriers,..  Kncyclique  dune 
haute  portée  socirde,  jusUniienl  uppréciée  et  largement  repan- 
.lue  duns  le  peuple,  même  par  d.is  souverams  prot.>slants. 
1<  ucvchune  <iui  m.M  purfuitemeni  en  lumi;T.>  les  pnnc.p.;s  de 
iusli.v  propres  à  faire  cesser  les  luttes  ruineuses,  meurtru'.vs 
11,;  ,,,i,i,i,l  contre  le  travail,  des  patrons  eontre  les  ouvriers. 

[,..  .lubilesqui  se  sont  succède  durunl  re  lou^  et  j^lorieux 
...ntilicat  ont  ouvert  les  trésors  de  lu  j.rùce  diviue  (lu.  sesi 
répandue  abondamment  sur  tout  l'univers  chrétien. 

("est  lt>  -K)  du  presiMit  mois  de  lévrier  que  connneuce  la 
vinul-cinquième  année  de  ce  mémorable  règne  dont  la  i:lmre 
,éjo„ii  si  viv.mu-nt  tons  les  cœurs  .•Inéliens  et  dontl.'s  bieu- 
liiits  se  font  sentir  dans  le  monde  entier. 

i;univers  f-utholi.iue  vu  .le  nouveau  se  mettre  eu  mou- 
vement  pour  olVrir  à  notre  illustre  et  bieu-auné  Pont.le. 
léonXllI,  des  témoignag.>s  de  son  profond  respect  et  de  son 
...ffectueuse  admiration,  en  -menu:  temps  .lu'il  fera  moutei' 
vers  le  Dieu  Tout-Puissant  qui  lui  a  donné  un  tel  Chel  su- 
nrême,  les  accents  de  sa  vive  grulitmle  et  des  vœux  bien  sni- 
■  res  pour  la  prolongation  de  ses  .jours.  Ce  sont  là  les  sei  - 
fmiHits  qui  se  trouveront  un  cœur  de  tous  les  pelerms  de 
^U,meee^te  année;  b-s  uutions  catholiques  auront  la  de  nuui- 
l,,enx  représentants,  heureux  d'offrir  an  Vicaire  de  .b>sn.- 
Christ  l'hommage  de  leur  respectueuse  vénération. 

Le  Canada  n'a  jamais  failli  à  son  devoir  en  pareille  circoiis- 
t,nce  Poiirruit-ii  y  manquer  ù  l'heure  présente  lorsque  ha 
sainteté  Léon  XUI  u  donné  û  notre  i,ays  des  inurques  s, 
nombreuses  et  si  évidentes  de  su  puternelle  affection  et  d  un. 
sollicitude  sans  bornes  .' 
C'est  pour  accomplir  ce  devoir,  qui  est  aussi  un  besoin  pour 
.\.,^;,..  .,,p  ^'euirenrendrai  dans  quelques  jours  ce  voya.i.e 
Ile  Rome.  J'irai  porter  au  successeur  du  Prince  des  Apôtres, 
avec  mes  hommages  et  mes   vœux  personnels,  ceux  de   tous 


—  255  ~ 

mes  chers  etexcoUeuts  diocésains.  .1.  lui  dirai  combie.i  rt>li8.. 
d..  Québec  est  heureuse  de  s'.ssocier  à  la  catholicité  toulentière 
pour  le  lehc.ter  de  son  glorieux  pontilicat,  pour  lui  souhaiter 
'le  longs  et  fructueux  jours  et  l'assurer  de   notre  éternelle 
lec'omiaissauce.  S.  sainteté,  sans  aucun  doute,  aimera  encore 
une  lois  à  entendre  parler  de  lesprit  de  loi  et  de  religion  pro- 
londe  qu.    auune    le   peuple  canadien,    de   son    attachement 
au   Sieoe  Apostolique   et  de  sa   fidélité   à  suivre   ses  eusei- 
v.n'.ne.its,   de  sa  ^n-ande  j..énéro8ité  et  de  son  zèle  pour  l.-s 
MM.vres  catholiques,   eu  particulier  pour  la  Propagation  de  la 
".,  pour  la  Sainte  Eul.nce,  les  Lieux  Saints,    l'évancélisatiou 
H.-s  peuplades  Alricaïues,  et  le  denier  de  Saint  Pierre    Je   l'en 
'"■'""udrai  aussi    du  développement  considérable    que   nren 
iinil  nos  institutions  d'enseignement  et  de  charité: 

•'"  ■••rominaudeà  vo.pnerese.àcellesde  vos  paroissiens  ce 
u>   g    que  .,  entreprends  au  nom  do  tous.  Je  partirai  de  Qué- 
bec le    8  du  présent  mois  et  membarqu..i.ai  à  New-York  h- 20 
i.r.Mitmon  absence,  ladministration  du  diocèse  sera  confiée  à 
Aiiiiiseiviii'iii'  Marois.  vicaire-général. 

"Vudaiir  relt.  -'.y  année  d.'  pontificat  de  Léon  XIJI,    tous  les 

'■"l'o  ..|i...s  s.,  len.ut  un  bonheur  et  un  .ievoir  de  prier  spécia- 

;--|     pour   Sa   Sainteté,  e,   Je   désire  que,  daul  tonte!   les 

anulle^de   mon  .iiocese,    ou    ajoute  •,    la   prière  du    soir  un 

'""'    <"l  1111  Arenux  intentions  du  Souverain  Pontife. 

•!'"  serai  de  retour  pour  les  ordinations  du  mois  de  mai  et 
l:o-   la,^v.s.te    p.s.ora!e  dont    je    vous  expédie   aujourd'hui 


Aj:réez,  bien  chers  Collaborateurs,  l'expression  de  mes  senti- 

""'lits  les  plus  dévoués  en  N.  S. 


i  Louis-Nazaire,  Arch.  de  Québec. 


%^    iifi  • 


257 


(  N^  24  ) 


CIIUI'J.VTRK    ATT   (XEKGK 


Kiii  (le  la  j^nom-  Sinl-Ariiriiiiic. 


Monsieur  lo  Ciirt', 


f      Arch('vi>clié  île  Qiiôliec 
i  :»  juin  1  !)(!;'. 


I.a  on.-n-o  .lu  Tn.iisvj.al  qui  a  roulé  i;nif   ,1,.  sarrifires  A  la 
(.onmiiiM'   Hiilauuiciuf  vionl  de  8t>  terminer. 

Il  .'Si  Juste  fie  reuiereier  Dieu  de  ce  que  I,,  paix  est  onOn 
r'"'.il«lie  et.  nous  devons  [nier  l'Auteur  de  tout  bien  de  réparer 
'l.mssa  miséricorde  les  désastres  eausés  par  la  }iueire.  Ou' 
léi.ssit  parfois  à  refaire  sa  fortune;  le  trésor  public  peut 
'•onibler  ses  portes  en  .luelqi,  s  années  de  prospérité;  mais 
Il  "«'II  est  pas  de  niêiue  des  foyers  décimés  par  la  mort  et 
l'innj-és  dansleclia^rin  .-t  la  miséro  par  des  deuils  inonblia- 
Nes.  Il  u'y  a  que  Dieu  ir  puisse  sonder  l'étendu.,  de  pareil- 
!"s  douleurs  et  eu  .•■,,.-  la  supréuu'  consolati.Mi.  Elevons 
'Ion.-.  iu)s  .'(Purs  vers  Lui  ;  supplions  le  S-'i-ueur  de  unérir  les 
Ki'iiis  brisés  et  .le  -randir  par  la  résii.rn,::iou  ceux  (iul  s.,  -nmi 


■iiiiol.jis  i.;,r  l.Mir   vaillance  à  défendre  le 


nrs  patries. 


MICROCOPY    RESOLUTION   TEST   CHART 

(ANSI  and  ISO  TEST  CHART  No.  2) 


1.0 


l.l 


1.25 


«a  lia 

■  50      "    

i"  IIIIIM 


I 


3.6 


Il  2.2 
Il  2.0 

Il  1.8 
1.6 


     /iPPLIED  IM/IGE     Inc 


1653   Easl 
Rochesler. 
(716)   482 

Moin   Street 
New   York 
-  0300  -  Pno 

14609 
ne 

USA 

(716) 

288 

-  5989  - 

Fa» 

_  258  — 

AcoltP  an,  diiuanclu'  piocl.nin.  le  8  juin,  dinis  toulos  los 
,wiis.>s  do  co  diocî'se,  à  la  suite  do  la  ir.esso  principale,  on 
ohanlora  ou  l'on  récitora,  snivmit  qno  la  niosso  aura  eto  solon- 
nolh>  on  privée,  un  u  7V  Devmu  pour  remercier  Dion  do  la  paix 
réial.lie  el,  le  prier  do  faire  oublier  aux  peuples  belligérants  les 
haines  envendrées  parles  riL'ueursde   lasnerre. 

Deman.lons  an  Sei-neur  d.>  réparer  les  désastres  de  celte 
UM-rible  .unorro  par  les  hieufaits  d'une  paix  profonde  et  durable. 


A.yréoz,   Mousieiir  le  Curé,  l'assurance  de    mon 


dévououH  ni. 


L.-N.  Anh.  de  (»)uoboc. 


—  259  — 


(  N"  25 


(URC^ULAIRE  AU  CLERGE 


\      Archevêché  de  Québec, 
(  16  juin  1902 

I.     Ç.H.,oM„e,ne„t  ,1e  S.   M.   le  Roi  E.Iouard  VII. 


iMoiisieur  le   Cuiv. 


""■■"  "e  Sa  Majesté  le  Roi  <i  a'm  le're    CvZ.    ,'  *""'""""■ 
4mLn  es  de        l  ;l 'h  r  '"  "'"''  '"""  "»"'  P''"'"!™"»  aux 

i-.ii.r:!       tJ!J  il~     {îc    il.lltrant     n _     . 


>m 


J'4 


—  260- 


fidèles  (uii  leur  sont  soumis  de  s.^  trouver  dans  les  églises  des 
non-calholiques.   pendant  que  l'on  y  célébrera  des  cérémonies 
relioieuses  à  l'occasion  du  dit  couronnement  du  Roi  d  Angle- 
ten'e    Par  contre,   ces  illustres  évoques  recevront  la  recom- 
mandation de  faire  célébrer,  dans  leurs  propres  cathédrales  -^^ 
aussi,  suivant  qu'il  leur  paraîtra  bon.  en  toutes  autres  eghses 
à  désigner  d'après  les  circonstances  de  lieux,  quelque  C3remome 
reli'neuse  où  l'on  chant.>ra  le  Te  Deum,  mais  d'où  la  célébration 
de  la  messe  solennelle  sera  i^foureusement  exclue.  -  En  cmu- 
muniq-.anl  ce  réglementa  Votre  Grandeur,  je  ne  doute  pas 
au'ilsera  évé<nité  exactement,  avec  toute  la  deiérence  conve- 
nable par  les  fidèles  de  ce  diocèse.  Mais  ces  fidèles  ne  devront 
pas  être  sui  pris  de  voir  qu'on  permet  aux  catholiques,  a  Lon- 
dres, de  se  Irouver  dans  un  temple  hérétique  pour  la  solemile 
dont  il  est  ici  question,    car  la  présence  personnelle  du  Rm, 
en  ce  lieu,  éloigne  de  cet  acte  d'honneur  civil  toute  apparence 
delà  communication  m  (/»«/««•» 
En  conséquence,  dans  ce  diocèse,  ou  se  conlormera  aux  dis- 

positions  suivantes  :  ,     o    n*  •    .a  i« 

1"  Le  jeudi  26  juin,  jour  du  •ouvonnemont  de  Sa  Majesté  le 
Roi  à  dix  heures  et  demie  de  l'avant-midi,  dans  la  Basiluiue 
.t  les  autres  églises -paroissiales  de  Québec,  on  chantera  le 
re  nruw,.u  le  faisant  précéder  et  suivre  de  quelques  autres 
chants  et  prières  convenables  à  la  circonstance,  pour  appel.-r 
les  bé'iédictio-is  du  Ciel  sur  le  règne  de  Sa  Majesté. 

=>-  Dans  les  autres  églises  et  chapelles  du  diocèse,  on  sr  lait 
l'office  nublic,  on  chantera,  ou  l'on  récitera  à  la  même  intenlioi., 
le  Te  lieum,  après  la  messe  principal.N  le  dimanche  29  juin. 

3"  En  outre,  en   ver-^   d'une  dispense  gracieusement  accor- 
dée parNotreSainU  .  Pape  à  tous  les  catholique. de    Km- 
ph-e  britannique,  les  ,u  eies  de  ce  diocèse  seront  exemptes  «U- 
Toblioation  de  l'abstinen.  "  le  vendredi  27  juin,  et  <'e  celle  d.i 
iefine  et  de  l'ab.tinence  le  samedi  58  juin. 
■'   Mais  pour  se  coulormer  au  désir  du  Saint-Pere,  que  tons  l.'> 
cnthobques  qui  profiteront  de  cette  dispense  récitent  certaines 
èL  en  cmnp.msation,  j'exhorte  tous  les  fidèles  du  dmn.. 
\   ...viter,  cha;:nn  de  ces  deux  jours,  cinq    P«^n-,  cinq  ^t. 
,.inq  Gloria  Pairi,  pour  implorer  les  bénédictions  de  Dieu  .ui 
1,,  ivuiie   deLL.  MM.  le  Roi  etla  mm. 


—  261  — 

II 

Je  profite  de  cette  occasion  pour  vous  rappeler  la  quête 
annuelle  qui  doit  se  faire  le  premier  dimanche  du  mois  d'août 
.-n  laveur  de  VŒuvre  des  Clercs.  Dans  ma  circulaire  du  8  février 
(le  la  présente  année,  je  vous  ai  donné  les  motifs  pressants 
d'encourager  cette  œuvre  si  importante.  Je  vous  engage  à  la 
relire  lorsqu'il  s'agira  de  faire  l'annonce  de  cette  quête  le  di- 
manche qui  la  précédera. 

III 

l.a  retraite  pastorale  de  MM.  les  Curés  de  l'archidiocèse 
'onunencera  dimanche  soir,  le  3  août,  et  se  terminera  samedi 
matin,  le  9,  par  la  rénovation  des  promesses  cléricnles.  — La 
iicconde,  celle  de  MM.  les  vicaires,  aumôniers,  prêtres  de  sémi- 
l'i'iieet  de  collège,  commencera  lu.idi,  le  18  août,  à  2  hrs 
.ipiès-midi,  et  se  termina- a  samedi  matin,  le  23, 

l/examtn  des  jeunes  prôires  aura  lieu,  comme  les  années 
passées,  à  la  salle  des  cours  du  Grand  Séminaire,  lundi  matui, 
11'  IS,  à  \)  hrs  précises. 

Agréez,  Monsieur  le  Curé,  l'assurance  de  mon  dévouement. 
V  Louis-Nazaire,  An'h.  de  Québec 


—  2(),S 


(  N°  26  ) 


CJIRCULAIRE    AU   CLERGÉ 


Archevêché  de  Québec. 
24  juillet  1902. 


Monsieur  le  curé, 


Vous  avez  déjà  appris,  sans  doute,  la  douloureuse  nouvelle 
de  la  mort  de  Son  Eniinence  Illustrissime  et  Révérendissime, 
lo  Cardinal  Ledochowski,  Préfet  de  la  Sacrée  Congrégation  de 
la  Propagande.  C'est  une  grande  perte  pour  l'Eglise  :  sa  bril- 
lante intelligence,  son  cœur  d'apôtre,  son  dévouement  au  Saint* 
Siège,  son  zèle  pour  la  diffusion  de  la  foi  catholique  dans  le 
monde,  son  infatigable  activité,  son  énergie  inflexible  unie  à 
une  expérience  consommée,  à  des  procédés  délicats  et  à  une 
illunité  vraiment  princière  en  faisaient  l'une  des  figures  les 
l'ius  distinguées  du  Sacré-Collège. 

Le  Souverain  Pontife  a  été  vivement  affecté  de  la  mort  du 
vénéré  Cardinal,  homme  de  foi,  homme  d'action  et  de  lutte, 
l'ui,  depuis  bon  nombre  d'années,  était  préposé  à  la  Propagan- 
de, l'une  des  plus  importantes  Congrégations  Romaines. 
Léon  XIII  appréciait  hauternent  les  talents  administratifs,  le 
zèle  prudent,  l'esprit  pratique  de  son  Cardinal  et  il  avait  pour 


'  m 


_  2t)4  — 

Il  serait  bien  trop  Iou^î  de  vous  rappeler  ici  les  diverses  éta- 
nés  de  sa  f,dorieuse  et  lécu,  de  , -arrière,  g.u'ls  que  soient  le^ 
postes    auxquels  la  oonliance   de   l>ie  IX  et  debeouXlIIla 
appelé  suecessivenient,  il  les  a  tous  oecupés  avec  honneur  et 
s'y  est   acquis   un   grand  renom  de   saj^esse,   de   vertu   et  de 
parfaite   intégrité.  Il  n'était  pas   homme,  à  transiger  av.<c   sa 
conscience,  à  laire  des  concessions    aux    erreurs    modernes, 
à  sacrilier  les  droits  d.-  la   Sainte  Kglise.  C'est  cette  fermeté 
dans  les  principes  qui  lui  valut,   étant  alors   archevêque  de 
Gnesen  et  Posen,   la  persécution  à  outrance  du  gouvernement 
prussien.    Condanmé  à  de  multiples  amendes,  jeté  dans  une 
prison  où  il  passa   une  couple  d'années,   il  fut  créé  par  Pie  IX 
Cardinal  <le  la  Sainte  Eglise  Romaine.  C'était  une  récompense 
de  tout  ce.iu'il  avait  soulfert  pour  la  foi  et  en  même  temps 
une   protestation   contre   la   violence  et  les  injustices  dont   d 
avait  été  la  victime. 

Rappelé  à  Rome  et  accueilli  avec  une  extrême  bienveil- 
lance nar  le  Souverain  Pontife,  il  a  continué  à  gouverner  de 
là  son  diocèse  durant  quelipies  années  et  a  ensuite  rempli 
des  fonctions  importantes  et  pleines  de  responsabilités,  entre 
jintres  celle  de  Préfet  de  la  Propagande  depuis  la  mort  du 
regretté  Cardinal  Simeoiii  en  1892. 

C'est  surtout  à  ce  dernier  ^oste   qu'il  nous  a  été  donné  de 
connaître  et  d'apprécier  les  hautes  quaUtés  administratives,  la 
lar-eur  de  vues,  la  grande  bonté  de  cœur,  la  droiture  de  juge- 
ment de  cet  illustre   Prince  de  l'Eglise.    Que    de    questions 
ré-dées,   que  de  doutes  résolus,   que  d'alfaires  menées  à  bon 
ternie  par  son  intermédiaire  et  par  son  autorité  !  Que  de  mil- 
liers de  réponses  il  lui  a  fallu  donner  pour  notre  Canada  seu- 
lement et  en  particulier  pour  notre  archidiocèse  de  Quél)ec  et 
pour   l'Université   Laval  dont  il  était  le  Protecteur  officiel! 
Au  milieu  de  ces  affaires  si  multiples,  si  variées  et  souvent  si 
épineuses,  il  ne  s'est  jamais  départi  un   instant  de  son  (;alme 
habituel  et  de  l'insigne  bienveillance  qui  faisaient  comme  le 
fond  de  son  caractère.' 

Encore  en  parfaite  santé  lors  de  mon  arrivée  à  Rome  e 
mars  dernier,  il  eut,  quelques'jours  avant  mon  départ,  à  hit- 
ter  contre  une  vinleute  inflammation  de  poumons  qui  failht 


265 


lui  (>tre  fatale.  Sa  forte  constitution  triompha  cependant  de  la 
maladie  et  il  n'y  a  que  peu  de  semaines  il  me  remerciait  des 
félicitations  que  je  lui  avais  offertes  à  l'occasion  de  son  retour 
a  la  santé. 

Mais  il  était  dans  sa  quatre-vingtième  année  et  toujours  à 
son  poste,  toujours  absorbé  par  une  multitude  d'affaires  très 
graves.  Ce  surmenage  dans  la  période  de  la  grande  vieillesse 
ne  pouvait  manijuer  d'avoir  bientôt  un  lugubre  dénouement. 
l  ne  attaque  de  paralysie  l'a  enlevé  subitement  avanUhier  ma- 
tin a  l'aifection  de  ses  innombrables  amis  et  admirateurs. 

Il  était,  avec  les  Cardinaux  Parocchi  etOreglia,  l'un  des 
trois  seuls  cardinaux  survivants  que  Pie  IX  avait  promus  aux 
honneurs  de  la  pourpre  romaine. 

Nous  avons  une  grande  dette  de  reconnaissance  à  acquitter 
envers  ce  vénéré  Cardinal.  Les  dix  dernières  années  de  sa 
laborieuse  carrière  ont  été  consacrées  en  bonne  partie  à  la 
protection  de  nos  intérêts  spirituels  au  Canada.  Toutes  les 
questions  qui  ont  agité  notre  pays  lui  étaient  parfaitement 
connues  ;  il  les  avait  étudiées  à  fond  et  s'appliquait  à  leur  faire 
•lonner  une  solution  en  harmonie  avec  nos  besoins  et  avec  les 
principes  catholiques.  Il  aimait  à  redire  son  admiration  pour 
l'i  toi  pratique  de  nos  Canadiens,  comme  nous  aimerons  tou- 
jours a  redire  notn^  gratitude  pour  les  services  qu'il  nous  a 
rendus  et  notre  admiration  pour  son  mérite  et  ses  vertus. 

Ce  n'est  donc  que  justice  pour  nous  de  prier  pour  l'illustre 
Uftunt.  hn  conséquence,  un  service  funèbre  sera  chanté  à  la 
Hasilique  de  Québec  mardi,  le  5  août,  à  8  heures  du  matin. 
Vous  voudrez  bien  inviter  vos  paroissiens  à  y  assister  et 
a  donner  au  regretté  Cardinal  Ledochowski  ce  témoignage  de 
l'Mir  reconnaissance  et  de  leur  charitable  c.ympathie. 

Agréez  Monsieur  le  curé,  l'assurance  d.  mon  dévouement 
ûK'ii  sincère. 


M. 


:t 


f  Louis-Nazaire,  Arch.  de  Québec. 


'  ^i 


—  267 


.m 


(  N*  27  ) 


CIKCULAIKE    AU    CLERGE 


j      Archevêché  de  Québec, 
I  16  décembre  1902. 

I.  Conférences  ecclésiastiques. 
II.   Kxanien  (les  jeunes  prêtres. 
111    Quête  pour  l'Œuvre  des  Clercs. 
1  \'.   Produit  de  la  quête  pour  les  missions  du  Nord-Ouest. 
V.  Office  et  messe  de  saint  Je^n- Baptiste  de  la  Salle. 
\1.   Annales  de  Notre-Dame  du  Sacré-Coeur. 
\  11.  Tiare  d'or  qui  sera  offerte  à  Sa  Sainteté  Léon  XIII,  au  25*  anniversaire  de 

son  couronnement. 
\  II I.   Axe  requis  pour  la  j)remière  communion. 


liieii  ohers  colliihni'akMirs, 


:     'Ai 


I 


Avec  la  présente  circulaire,  je  vous  envoie  les  questions  à 
iiailer  dans  les  quatre  conféi-ences  ecclésiastiques  de  l'année 

wm. 

Il  est  de  m  plus  haute  imj)ortauce  que  tous  les  prêtres  étu- 
ilieat  sûifjneusement  la  matière  de  ces  conférences,  s'ils  veulent 
(il  tirer  un  réel  profit.  Tous  doivent  assister  anx  conférences. 
1 1  dans  le  cas  ôîi,  pour  quelque  raison,  grave,  ils  ne  pourraient 


—  2(>.S  — 

H'y  itinilrt'.  ils  aniil  Unu»  dv  tnuismt.'llre  an  secrélaiiv  leur  tra 
vail  écrit  sur  les  iiut'Hlioiis  iiui  onlét«  traiténs.  «  Ah  iil)s»'rilibus 
i'\i(i;itiir  ul  scripto  (juaisliouibiis  rt'S|ion(l<'aiil,  «  (lit  le  preiiucr 
Cdiiiilc  lit'  gin'lit'i-,  Décri'l   XIII. 

I.t's  .-^l'crflaires  iloivt'iil  l'xpédifr  le  plus  lui  possible  i\  l'ar- 
l'IicvtV-hé  b's  proc.»'«-v«'rliau.\  de  b'urs  conlérem;»!»  rt'spertivi'> 
t'I  li's  tia\;iu\  ccrils  des  abHi'uls. 

u 

.r.ii  déjà  iait  publier  dans  la  Sruininr  ntii/iinsf  du  î'»  oclnbif 
les  sujels  d'examen  el  de  seruions  des  jeunes  prèlri  s  po\ir  la 
(.lesenle  aimée  lltdij.lflir.î  :  je  les  reproduis  ici  : 

Doe.MK  :  Hc  Ciralione. 

MoitAl.K  :    Iti'  iiclihus  hitminiis.  Ilr  roiisriinlia  cl  De  Lcijibus. 

llisTituiK  Ecci.KsiAsriyuK  :  Imh  a  Cinisluiitiiio  Ma(juo  usque  ad 
l'oiiliftraluvi  liinjoni  Vil  r.niiisirr. 

l'.cHiriiKK  Sainte:    '/><  (ivnluor   l'juitujiiisUa  il  de  nulheiilintalf 

Kvduijeliorum. 

Si'.iKTS  KK  si-;i!\io\s  :   I"  I/r.nilé  de  rKtilise. 
•2"  Le  liliisplièine. 

l,es  intéri'ssés  soiil  pries  de   relire  r.irlicle  de   la   Discipline 

illlilulé:    l.XAMKN    IIKS    ji.tNKS    l'nftTIIES. 


m 


|,;i  eoUecle  (jui  a  élé  laite  an  nniis  d'aoni  dans  les  paroisses 
du  dioci'se  jtonr  les  eeelésiasliqnes  pauvres,  a  rapjjorté  la  soni- 
iiie  de  seize  cents  piastres.  C'est  une  bonne  aubaiiu'  pour  nos 
étudiants  en  tlieolo^ii'  i]ui  souvent  ai)|iartiennenl  à  des  i'aniil- 
les  dont  les  ressources  linancit'res  sont  faibles  et  les  enfants 
fort  nonibieu.x.  Cette  leuvre.  destinée  à  s(H;ourir  nos  jeunes  lé- 
vites, est  si  éniinenunent  l'elijiiense  et  si  utile  que  j'espère  fer 
iiieintMil  lavoir  soutenue.  i'nc(!nr;i,i>;ée  de  plus  en  plus  pai-  le 
clcrué  et  les  fidèles.  MM.  les  curés  voudront  bien  la  prendre 
sous  leur  pal roiiai;e  spécial  et    travaillei' à  (Ml   augmenter  les 


ilheiilicilalf 


—  8«f»     - 

revenus  chaque  auiioe  :  ce  st'ra  une  aourcf  ilf  In'iiMir lions 
pour  t'iix  et  pour  leurs  paroissiens.  Ce  (ju'oii  donne  [lour  les 
hoiMies  (r'uvres,  eoinnie  relie  douf  il  est  r(ueslioii.  n'appauvrit 
jamais. 

IV 

l-a  <|uète  i|ui  a  été  faite  pour  les  Missions  du  Nord  Oiiesf  a 
inodnit  la  belle  somme  de  cimi  mille  deux  cenl  sept  piastre.. 
Le  H.  P.  I.a('onil)e,  ce  vieil  apAlre  dont  tout  le  monde  admire 
le  zel.',  le  dévouement  et  le  nolile  ((hu..  est  re|iarti  pour  se» 
•  hères  missions,  tout  lenipli  de  joie  et  déhon'ant  de  recon- 
naissance pour  ses  bienfaiteurs,  (^ue  d'élof^es  il  m'a  fuit»  du 
<lergé  et  des  fidèles  de  l'archiiiiocèse  de  Québec  !  Dans  une 
belle  cérémonie  religimiseà  l'église  de  Saint-SauvtMir,  il  a  tenu 
à  e.\|ninier  pnbli(|nement  sa  profonde  et  sincère  gratitude,  en 
même  temps  (ine  son  admiration  pour  la  grande  charité  de  mes 
diocésains.  Que  Dieu  veuille  bien  conserver  encore  longtemps 
ce  vaillant,  cet  infatigable  misssionnaire  (,ni  a  dépensé  toute 
sa  vie  pour  ces  populations  du  Nord-Ouest  Canadien  ! 


(>eu,\  qui  ne  se  sont  pas  encore  prr)curé  l'Otlice  nouveau  et  la 
Messe  de  Saint-Jean  Baptiste  delaSalle  pourront  les  obtenir  en 
s'adressant  à  Monsieur  l'abbé  CoUi.'l,  secrétaire  de  l'archevêché. 
(Ici  office  (lu  Saint  difTèrf»  de  celui  du  Bienheureux. 

VI 

Les  «  Aniiales.de  Notre-i»,tine  du  Suci'é-Cœnr,  »  publiées  imi 
l'iance,  à  Issoudun,  par  les  Missionnaires  du  Sacré-Cœur,  ont 
iejà  be.iucùupde  lecteurs  au  Canada  et  en  particulier  dans 
noire  archidiocèse.  Ces  excellents  religieux,  maintenant  établis 
à  Québec,  commenceront,  en  janvier  prochain,  à  publier  ici 
une  édition  spéciale  de  ces  Annales  en  faveur  de  notre  popula- 
tion canadienne  française.  Cette  petite  revue  mensuelle  esta 
la  fois  édifiante,  instructive,  intéressante.  Le  prix  d'abonne- 
ment est  de  5(1  centins  par  année.  Vous  ne  sauri.z  trop  en  en- 
'Onrager  la  diffusion  dans  nos  familles;    elle  accroîtra  leur 


—  270  — 
r      . .  ..n  iH  Vierge  du  Sacré-Cœur,  Tavocalo  des 

aux  travaux  de  tes  inuepiuBs       ^     ^ _^^  nnrfm- la  lumière 

d' 


Hï:iliHllS?^^ 


théâtre  et  qui 


VU 


V  ,  <.,int  ère  le  Pape.  Léou  XIU,  célébrera,  le  3  uiars 
tin  rvir^  c  n.  uiime  auuiversavre  .le  sou  couroune- 
prochaui,   le  vuipi^nun  j^  i,,;  offrir    en  celte  solen- 

l,ni.  Le.  catholiques  ont  résolu  «^^j^'^f  ,'^ ^"^.e  de  leur 
„,n,  ,,,coustauce,  une  ttare  eu  or ^^  7i  ^Z  ";énération 
lùélé  filiale,  de  leur  respeciueu.      ^^^J;  ^^'^^  'j/^^^    ,,„  ,,inin,, 

•     •        Riuii  .in'on  ne  demandât  a  cn.iLun  que  i.i  in.u 

:s;  »:  :;'.;:,;<ia,n  ■...■„,....  .u,.  ,.a,.,hi.io.*soia,o„,. 

nie  de  douze  cents  piastres. 

VllI 
Tp  ...Viens  encore  une  fois  sur  la  .luestion  de  l  âge  requis 

dix  ans.  vous  eies  pnc-   >^  ;„„,..;«  déio'n'r  à  cette 

,„.  ,.„,„„,u,u..    .  ■  '  !;  '  .^,'1,„„.  ,L  ,,,,„„.  fvaves  peu- 

ru  N-^^- 

J-    Lotus-Nazaime.  Arch.  nF,  QlîÉBKf- 


—  271 


vocalo  des 
^me  temps 
11 1,  au  prix 
la  lumière 
l'Océanie, 
rilbert,  etc. 
le  geure,  à 
nter  minu- 
inètP  est  le 
eurs. 


(  N*  28  ) 


CIRCULAIKE    AU    CLEUGK 


:,  le  3  mars 
i  couronne- 
celte  solen- 
lage  de  leur 
!■  vénération 
plus  minime 
icpsc  la  som- 


(      Archevêché  de  Québec, 
1  12  tëvi:ier  19U3. 

I.  Le   vingt-cinquième  anniversaire  du  couronnement  de  Notre  Saint  Père 

le  Pape  Léon  XIIL 
IL  Itinéraire  (le  la  ■••iaite  pastorale. 


Bien  chers  Collaborateurs, 


lâge  requis 
loi  vent  avoir 

séculières  el 
l'Oper  à  cette 
;  graves  pour 

à  l'Ordinaire 
l'autorisation 


QBUX  de  bonne 
[•  (lévonenienl 


nK  Québec. 


Dans  une  circulaire  du  8  février  de  l'année  dernière,  je  vous 
annonçais  mon  prochain  départ  pour  la  Ville  Eternelle.  Not'  3 
Saint  Père  le  Pape,  Léon  XIII,  allait  entrer  bientôt  dans  la 
vingt-cinquième  année  de  son  Souverain  Pontihcat.  Ce  fait,  si 
rare  dans  l'histoire  de  l'Eglise,  devait  attirer  auprès  du  Chef 
suprême  de  la  Sainte  Eglise  une  foule  de  prélats  et  de  fidèles 
Ai'  tout  l'univers  catholique,  désireux  de  Lni  offrir,  avec  leurs 
li'licitations  et  leurs  vœux  de  bonheur,  l'hommage  de  leur  fi- 
lial attachement  et  de  leur  respectueuse  vénération.  Je  vous 
ai  déjà  dit  tout  le  bonheur  que  j'ai  éprouvé  à  revoir  en  par- 
faite santé,  cet  auguste  vieillard  qui  porte  allégremmt  le  poids 
d  ■  ses  93  ans,  qui  s'occupe  toujours,  sans  fatigue  apparente  et 
jiisi^ue  dans  les  détails,  du  gouvernement  de  l'Eglise  et  qui 


—  272  — 

fait  l'admiration  du  monde  entier  par  sa  remarquable  longé- 
vité comme  par  la  supériorité  de  son  génie. 

Le  3  mars  prochain  sera  le  jour  anniversaire  de  son  cou- 
ronnement.    Il   y   aura    alors    vingt-cinq    ans   révolus  que 
Léon  XIII  préside  aux  destinées  de  l'Eglise  catholique  et  qu'il 
consacre  son  énergie,  sa  brillante  intelligence,  toutes  les  res- 
sources  de  sa  grande  âme  à  enseigner,  à  sauver   les   peuples 
confiés  à  sa  garde.  Ses  Encycliques  nombreuses,  où  il  a  traiie 
toutes  les  questions  ardues  qui  agitent  les  sociétés  modernes, 
demeureront  comme    un   indestructible   monument,    comme 
l'expression  la  plus  éclatante  de  doctrines  et  d'une  sagesse  qui 
ne  sont  pas  de  la  terre.  Elles  sont  l'arsenal  complet  où  cha- 
cun peut  v.Miir  prendre  les  armes  dont  il  a  besoin  pour  com- 
battre toutes  les  erreurs  de  notre  temps.  L'Orient  et  l'Occident 
ont  été  l'objet  de  sa  constante  et  paternelle  sollicitude;  notre 
Canada  eïi'a  eu  sa  lai'ge  part  et  ne  doit  pas  ménager,  en  cette 
circonstance,  au  captif  du  Vatican  l'expression  de  sa  vive  gra- 
titude, de  sa  sympathie  et  de  son  inébranlable  attachemenl. 

Ilconvie.it  que,  dans  toutes  les  parties  de  l'archidiocèse  de 
Québec,  l'hymne  de  la  joie  et  de  la  reconnaissance  se  fasse  en- 
tendre,'po"''  remercier  le  Dieu  Tout  Puissant  de  nous  avoir 
conservé  si  longtemps  le  grand  Pape  que  tous  les  catholiques 
chérisscnil  et  vénèrent  à  tant  de  titres  et  qui  s'est  conquis  l'ad- 
miration et  l'estime  même  des  ennemis  de  l'Eglis,'. 

En  conséquence,  il  y  aura,  mardi,  le  3  mars,  messe  pontifi- 
cale à  la  Basilique  de  Québec,  avec  sermon  de  circonstance  et 
Te  Deum  après  la  messe. 

Dans  toutes  les  autres  églises  et  chapelles  publiques  du  dio 
cèse,  on  chantera  un  Te  Deum  d'actions  de  grâces  dimanche,  le 
8  mars,  à  l'issue  de  la  grand'messe. 

Vous  voudrez  bien  exhorter  vos  paroissiens  à  faire  lous  les 
jours  une  prière  aux  intentions  du  Souverain  Pontife. 


II 


Vous  recevrez,  avec  la  présente  circulaire,  l'Itinéraire  de  la 
prochaine  visite  pastorale.  Je  renouvelle  tontes  les  recoroman- 


!M 


—  278  — 

dations  que  j'ai  insérées  à  ce  sujet  dans  ma  circulaire  No  21, 
en  date  du  22  avril  1901.  Rapport  jinnuel  compl.t,  cahiers  de 
r  .(tes  et  délibérations  de  la  Fabrique,  registres,  etc.  tout 
',       a  être  en  parfait  ordre. 

Lii  prière  est  nécessaire  pour  assurer  les  fruits  de  cette  visi- 
te pastorale  qui  devra  avoir,  comme  par  le  passé,  le  caractère 
d'une  véritable  mission.  C'est  pourquoi  je  réitère  l'ordonnance 
déjà  faile  ces  années  dernières  :  «  Pendant  deux  semaines 
avant  l'arrivée  de  l'archevêque  pour  la  visile  piistorale,  on  ré- 
citera dans  les  paroisses  qui  attendent  cette  visite  —  It-s  di- 
manches et  fèlcs  après  le  sermon,  la  semaine  après  la  dernière 
iiifsse  —  tiois  Pa/»T  et  trois  i4u<?.  Je  recommande  instamment 
à  toutes  les  familles  la  récitation  en  commun  de  ces  mômes 
prières,  chaque  soir  de  cette  môme  quinzaine,  afin  d'attirer  sur 
cette  visite  pastorale  les  bénédictions  du  ciel.  C'est  par  la 
prière  qu'on  obtient  les  grâces  de  Dieu,  et  sans  la  grâce  nous 
ne  pouvons  absolument  rien  dans  l'ordre  du  salut.  Quœcumque 
pelierilis  in  oralione  credenles,  occipietis.  —  Sine  me  nihil  potesHs 
fiicere.  Exhortez  vos  paroissiens  à  se  réconcilier  tous  avec  le 
bon  Dieu  en  ces  jours  de  salut  et  à  s'approcher  de  la  table 
sainte.  Préparez  les  à  l'avance  comme  pour  une  retraite.» 

Agréez,  bien  chers  Collaborateurs,  l'assurance  de  mon  en- 
tier dévouement  en  N.  S. 


-)-  Louis-Nazaire,  arch.  de  Québec. 


1/» 

Ê^^^^^^Ê 

'\J,                                                                                          ^                           -.r-! 

H^^HH 

'■  -*, 

H 

!■ 

''\ 

^H 

'( 

H 

—  275  — 


(  N"  29  ) 


MANDEMENT 


DB  MONSEIGNEUR    L.-N.    BÉ(!IN,    AIICHEVÊQUE     DR     QUÉBEC, 
POUR   ANNONCER    LA    MORT  DE   N.    T.    S.    I>.    LE   PAPE   LÉON    XIII 


11 


LOUIS-NAZAIRE    BÉGIN,   par   la   .iRACE   de    dieu   et  du 
Siège  apostolique,  archevêque  de  Québec. 

Au  clergé  séculier  et  régulier^  aux  Communautés  religieuses  et  à 
tous  les  fidèles  du  dit  archidioccse^  salut  et  bénédiction  en 
Notre  Seigneur. 

Nos  Très  Chers  Frères, 


Fie  télégraphe  nous  a  transmis  la  grave  et  consternante  nou- 
velle que  nous  redoutions  déjà  depuis  un  certain  temps, 
mais  qui,  sans  être  tout  à  fait  imprévue,  n'est  pas  moins  de 
nature  à  nous  plonger  dans  la  plus  profonde  tristesse. 
I/homme  de  génie  qui  depuis  plus  de  vingt-cinq  ans  présidait 
avec  une  si  haute  sagesse  au  gouvernement  du  peuple  chrétien, 
le  pontife  vénérable  que  le  monde  entier  admirait,  le  docteur 
infaillible  auquel  obéissaient  nos  intelligences  et  nos  cœurs, 
Léon  XIII,  digne  successeur  de  l'immortel  Pie  IX,  n'est  plus. 
Nous  avons  perdu  notre  Roi,  notre  Pasteur  Suprême,  notre 
Père. 

Notre  intention  n'est  pas  de  vous  faire  ici  un  long  éloge  de 
l'illustre  vieillard  que  le  Ciel  vient  de  ravir  à  l'afTection  et  à 
r.idmiration  universelles:  pareille  vie  ne  saurait  tenir  dans  les 


-^.  276  — 

limites  d-une  Letti<pasto'iale.  A  peine  oserai-je  remettre  sous 
vos  veux  les  principaux  traits  de  cette  imposante  figure  dont  a 
grandeur  et  la  majesté  ont  dominé  de  si  haut  toute  la  seconde 
moitié  du  dix-neuvième  siècle. 

T,^on  XIII  a  été  l'homme  choisi  de  Dieu  pour  démontrer  au 
monde,  malgré  le  malheur  des  temps  actuels,  l'incomparable 
vitalité  de  l'Eglise  et  sa  puissance  invincible.  Et  cette  démon- 
stration il  l'a  laite  de  manière  à  conquérir  l'estime  et  les  suf- 
frages non  seulement  de  tous  les  catholiques,  mais  de  nos 
frères  séparés  eux-mêmes. 

Il  laisse  derrière  lui  une  œuvre  doctrinale  immense  et  digne 
des  âges  les  plus  glorieux  du  Christianisme.    Ses  Encycliques 
sont  de  vastes  traités  où  les  générations  futures  viendront  pui- 
ser à  pleines  mains  les  plus  précieux  tiésors  de  la  science 
sacrée.    Philosophie,  théologie,  histoire,  Ecriture  Sainte,  litté- 
rature, questions  sociales  et  ouvrières,  il  a  touché  tous  les 
sujets,  résolu  presque  tous  les  problèmes,  porté  la  lumière 
jusque  dans  les  régions  les  plus  reculées  du   devoir  humain. 
L'un  de  ses  plus  beaux  titres  de  gloire  sera  d'avoir  remis  eu 
honneur  dans  les  Ecoles  catholiques  les  enseignements  de 
l'An-élique  Docteur,  saint  Thomas  d'Aquin,  enseignements  si 
solides,  si  sûrs,  SI  conformes  aux  sublimités  de  notre  foi  et 
aux  aspirations  de  notre   raison,  si  propres  aussi  à  fournir  des 
armes  contre  les  erreurs  modernes. 

Grâce  à  ce  puissant  mouvement  imprimé  par  Léon   XIII 
aux  sciences  religieuses,  grâce  au  prestige  de  son  nom,  à  1  ar- 
deur et  â  l'activité  de   sa  charité  pour  les  âmes,  on  a  v"  s  éta- 
blir entre  l'égUse  de  Rome  et  les  églises  dissidentes  d  Orient 
et  d'Occident,  des  courants  de  sympathie  qui  font  espérer, 
dans  un  avenir  plus  ou  moins  prochain,  une  réahsation  plus 
complète  de  la  parole  divine  :  unum  ovile  et  unus  paslor.    bans 
doute,  il  reste  encore  bien  des  préjugés  à  dissiper,  bien  des 
erreurs  à  combattre;  mais  il  semble  qu'on  soit  entré  dans  une 
ère  d'apaisement.  L'Eglise  cathohque  est  mieux  connue,  mieux 
appréciée,  mieux  comprise.  Les  lettres  pontificales  aux  Eve- 
ques  d'Orient,  d'Angleterre,  d'Ecosse,  d'Amérique  commencent 
à  produire  des  fruits   aussi  consolants  „pour  l'Eglise  qu  huno- 
râbles  nour  leur  auteur. 


-  277 


Que  n'a  pas  fait  Léon  XIII  pour  étendre  la  royauté  spiri- 
tuelle de  Jésus-Christ  et  assurer  à  l'Eglise  sa  juste  part  d'in- 
lluence  dans  le  gouvernement  des  choses  humaines?  Autant 
Pie  IX  avait  déployé  de  zèle  pour  maintenir  intacte  la  Vérité 
catholique  contre  les  prétentions  de  la  fausse  science  et  les  at- 
la([ues  de  l'impiété,  autant  son  successeur  a  consacré  d'elForts  à 
l'œuvre  si  importante  de  la  régénération  sociale.  Inébranlable 
siu'  le  terrain  des  principes,  défenseur  du  droit  et  de  la  justice, 
il  s'est  appliqué  par  d'habiles  procédés  à  rétablir  ou  à  consoli- 
der l'harmonie  qui  doit  exister  entre  l'Eglise  et  l'Etat.  C'est 
surtout  l'éducation,  cause  si  chère  à  son  cœur  d'apôtre,  qui  a 
été  l'objet  de  sa  sollicitude,  et  il  n'a  rien  négligé  pour  mettre 
la  jeunesse  chrétienne  de  tous  les  pays  à  l'abri  des  dangers 
dont  l'école  neutre  est  la  source.  Le  Canada  lui-même,  qui  lui 
doit  l'insigne  honneur  du  premier  Cardinal  canadien,  n'ou- 
bllLM-a  jamais  cet  autre  bienfait  non  moins  mémorable  de 
l'Encyclique  «/l/7ari  vos»,  où  les  principes  catholiques  en  ma- 
tière d'éducation  sont  si  nettement  définis. 

Au  milieu  de  tant  de  travaux,  de  préoccupations  de  toutes 
sortes,  Léon  XIII  ne  perdait  point  de  vue  les  pieuses  indus- 
tries et  les  salutaires  dévotions  dont  le  zèle  cathohque'a  be- 
soin dans  l'œuvre  du  salut  des  âmes.  Il  les  bénissait,  il  les  en- 
l'oiirageait.  Avec  quelle  tendre  piété,  quels  accents  de  foi  et 
d'amour  n'a-t-il  pas  préconisé  le  culte  de  la  Très  Sainte  Vierge, 
exalté  sa  bonté,  sa  puissance,  sa  grandeur  et  excité  le  peuple 
l'hrétien  à  implorer  son  secours  !  Nul  pape  plus  que  Léon  XIII 
n'a  contribué  à  faire  aimer  Marie  et  à  répandre  parmi  les  fidè- 
les la  dévotion  du  Rosaire. 

Rien  n'échappait  à  son  regard;  il  avait  l'œil  ouvert  sur  ton» 
les  besoins  ;  son  cœur  s'attristait  au  récit  de  toutes  les  infor- 
tunes; son  intelligence,  vaste  comme  le  monde,  était  sans 
fesse  en  travail  d'idées  et  de  conceptions  généreuses,  tendant 
à  procurer  la  gloire  de  Dieu,  le  bien  et  le  bonheur  des  peuples, 
le  maintien  de  la  paix,  le  triomphe.de  la  justice  et  de  la  vraie 
liiierté  !  Dieu  l'avait  doué  d'un  génie  universel  ! 

C'est  pour  nouH,  N.  T.  C.  F.  ,  comme  pour  tous  les  catholi- 
ques, un  devoir  filial  d'offrir  au  Très  Haut  les  plus  ardentes 
prières,  afin  que  l'âme  de  notre  regretté  Père  et  Pontife  soit  ad- 
mise le  plus  tôt  possible,  si  elle  ne  l'est  déjà,  dans  la  société  de^ 


—  278  — 

Saillis  et  dans  la  compagnie  du  divin  Sauveur  dont  il  a  été  sur 
la  terro  le  Vicaire  si  fidèle  et  si  dévoué. 

Prions  pour  le  repos  de  l'âme  de  Sa  Sainteté  Léon  XIII. 
Prions  aussi  pour  que  l'Eglise  traverse  avec  bonheur  ces  jours 
de  larmes  et  de  deuil,  et  qu'un  nouveau  Moïse  selon  le  cœur 
de  Dion  vienne  bientôt  consoler  notre  douleur  et  déjouer  les 
efforts  de  Satan  et  de  l'enfer. 

A  ces  causes  et  le  saint  Nom  de  Dieu  invoqué,  nous  réglons 
vA  ordonnons  ce  qui  suit  : 

1»  Dans  toutes  les  paroisses  et  missions  de  ce  diocèse,  il  sera 
<-hanté  un  service  solennel  pour  le  repos  de  Vàme  de  notre 
bien  aimé  Pontife  Léon  XIll.  Dans  la  Basilique  de  Québec, 
le  service  aura  lieu  jeudi  le  23  juillet  à  neuf  heures. 

2"  A  la  Messe  et  au  Salut  du  Saint  Sacrement,  l'oraison  pro 
Papa  sera  remplacée  par  celle  pro  eligendo  Sammo  Pontifice  qui 
sera  dite  jusfiu'à  l'élection  du  nouveau  Pape.  Après  l'élection 
connue  d"une  manière  certaine,  l'oraison  susdite  sera  rem- 
placée par  l'oraison  pro  Papa  jusqu'à  nouvel  ordre. 

Dans  le  Canon  de  la  Messe  on  omettra  les  paroles  cum  fnmu- 
lo  luo  Papa  noslro  iV.  jusqu'à  ce  qu'un  nouveau  Pape  ait  été  élu. 
3°  Nous  invitons  ton.-  les  hdèles  de  ce  diocèse  à  offrir  des 
prières  pour  le  repos  de  l'âme  de  notre  bien  aimé  Pontife  et 
pour  qu'il  plaise  à  Notre-Seigneur  d'abréger  les  épreuves  de 
la  Sainte  Eglise  et  de  lui  donner  un  Pontife  selon  son  cœur. 

Sera  le  présent  Mandement  lu  et  publié  au  prôue  de  toutes 
les  églises  et  chapelles  où  se  fait  l'office  public  et  en  chapitre 
dans  les  communautés  religieuses  le  premier  dimanche  après 
sa  réception. 

Donné  à  Québec  sous  notre  Seing,  le  sceau  du  diocèse  et  le 
contre-seing  de  notre  Secrétaire,  le  vingt  juillet  mil  neufcent 
trois. 

-J-  Louis-Nazaire,  Archev.  de  Québec. 
Par  Mandement  de  Monseigneur, 

C.-A.  Collet,  ptre.  Secrétaire. 


279  — 


(  N'  30  ) 


MANDEMENT 


ANNONCj'ANT   I,'p;LF,CT[ON    DEC   NOTKE   HAINT    rfellE    LR    l'AI'K    PIE   X 


LOIJIS-NAZAIRE    BÉGIN,    par    la    grâce    de    dieu    et    du 
Siège  apostolique,  archevêque  de  Québec. 

Au  clergé  séculier  et  régulier,  aux  Communautés  religieuses  et  à 
tous  les  fidèles  de  Varchidiocèse  de  Québec,  Salut  et  Bénédiction 
en  Notre  Seigneur. 

Le  20  juillet  dernier,  Nos  Très  Chers  Frères,  nous  vous  an- 
noncions avec  une  profonde  douleur  la  nouvelle  de  la  mort  de 
notre  bien-aimé  Pontife  Suprême,  Léon  XIII,  nouvelle  qui  a 
réveillé  autour  de  la  tombe  de  ce  grand  Pape  les  échos  de  la 
|iliis  vive  sympathie  et  de  la  plus  sincère  et  universelle  admi- 
lalioii. 

Aujourd'hui  la  joie  fait  place  au  deuil  :  un  nouveau  Pape  a 
été  donné  à  la  Sainte  Eglise  dans  la  personne  de  l'Eminentis- 
sime  Cardinal  Joseph  Sarto,  né  à  Riese,  diocèse  de  Trévise,  le 
^■?  juin  1835,  et  qui,  après  avoir  illustré  par  ses  vertus  et  sa  doc- 
ti'iiic  le  siège  de  Mantoue  et  le  patriarcat  de  Venise,  va  main- 
tenant gouverner  l'Eglise  sous  le  nom  de  Pie  X. 

Rendons  grâces  à  Notre  Seigneur  Jésus-Christ  de  cet  heu- 
ifiix  événement  et  que  nos  cœurs  soient  tout  entiers  à  l'allé- 
gn'sse  :  la  grande  famille  catholique  a  retrouvé  un  Père  : 
l'L'^glise  a  maintenant  son  Chef  Suprême  chargé  de  veiller  sur 
t'ilc,  de  guider  sa  marche  et  de  garder  intact,  comme  toujours, 
■^  i-epôt  de  la  foi.  L'ôleclion  du  nouveau  Pontiie  s'est  faite 


—  280  — 


I 
I 


sous  le  regard  .1»  Dieu  av...  uu  raln...,  avec  une  entente  .,u. 
rresseu.bl.nt  on  lieu  à  la  cabah-,  aux  inlr.gues,  aux  d.ssen- 
sions  pn'Hlites  par  les  prétendus  sages  du  suîcle. 

U  ..st  agréable  et  consolant,  en  pareille  occurrence,  de  cou- 
le uni  m-  la  sainte  Eglise  que  JésusCluist  a  fondée  et  a  laquell 
ne  vou^  le  l>onbeur'  d'appartenir.  Oh  !  Gon^bien    tout  est 

Se,  rassurant,  sublime  dans  cette  société  des  Ames  !  Il  n  en 
saurait  être  autrement.  ^,     r      • 

L'Eglise  est,  en  effet,  une  société  .liviue,  immuable  Les  ms- 
^LL  politi.,ues  des  peuples  se  nu,difient  bien  avec  ie  emj., 
selon  les  changements  .iu'ami3nent  les  révolutions  et  la  mo 
b  lité  des  choses  humaines,  mais  l'Eglise  est  l'œuvre  de  L.eu  ; 
e  est  aujourd'hui  ce  qu'elle  était  en  sortant  d..  ma.  s 
de  son  divi  Fondateur;  elle  participe  a  sou  iniuu.tabihte,  elle 
a  acquis  sa  perfection  tout  d'abord,  elle  répond  aux  besoms  de 
tous  les  temps  et  de  tous  les  lieux. 

Le  spectacle  de  l'unité  de  l'Eglise,  de  l'admirable  unité  de  sa 
foi  et  de  son  gouvernement,  frappe  tout  le  monde,  même  nos 
r^nV  séparés    Notre  Seigneur  n'a  pas  voulu  que  les  peuples 
fnYentisolés  les  nus  desautres,  etdans  nue  pleine  mdépendan- 
d    toute  autorité;  il  n'a  pas  voulu  qu'ils  vécnssent  disper- 
ses  sans  un  centre  de  ralliement  et  comme  des  brebis  sans  pa.- 
enV    Un  pareil  état  de  choses  eût  rendu  toute  société  impossi- 
ble    l'œuvre  qu'il  était  venu  établir  sur  la  terre  et  qui, dans  a 
pe^iUe  divine,  doit  embrasser  tous  les  siècles,  n'aurait  pu  s.i 
Tt  rquelqu  s  jours:  il  fallait  une  autorité   vivante  et  stable 
qn  "ù    réilnir  en  un  faisceau  tous  les  esprits  et  ton.es  les  vo- 
?ontés  et  leur  faire  accepter  les  enseignements  de  Jésns-Chn.t. 
C'est  cequ'a  fait  Noire-Seigneur  en  choisissantdou/,e  apôtres 
qn'il  investit  du   même  pouvoir  qu'il  a  ^^^^.^','^^  ^^""^ 
qui  il  donne  la  mission  de  prêcher  sou  Evangile  a  tous j- 
Isde  la   terre,  de  le.  baptiser,  de  leur  enseigner  a  obs  iv 
tout  ce  qu'il  a  lui-même  commandé,  et  il   leur  promet  dôt.e 
Zc  Z\  de  les  assister  tous  les  Jours  jusqu'à  la  fin  destemp. 
Cette  promesse  s'étendait    évidemment   et   nécessairement  a 
leurs  successeurs  dans  l'apostolat. 

Cependant  le,  œuv.es  de  Dieu  PO^'enU-jour,  le  caracle,. 
de  son  ineffable  unité:  il  devait  en  être  am.i  de  Ifcg,.* 


—  281  — 


|K)iii(|iioi  parmi  ces  Ajjùtres  il  un  choisit  un  atKjuel  il  iloiine  le 
nom  syml)()li(|iit' (le  Pierre  et  coiirére  des  préroKalivtis  toutes 
spériales.  «  Tu  es  Pinvi\  ilit-il,  ri  sur  iwilc  pirrir.  je  biHirai  mon 
bjjUsr  cl  les  portes  ilc  t'ciifrr  iir  pn-rawlroiit  point  contre  elle.»  Pierre 
sera  (loue  la  hase  de  l'Kj,'iise  de  .lésiis-ChrisI  ;  il  sera  lo  rocher 
iiiéhraiilabh!  sur  le(iuel  cet  édilU-e  sera  bâti,  il  sera  le  l'oiule- 
meiit  destiné  à  relier  tontes  lt;s  assises,  il  sera  la  pierre  angu- 
laire iiidestiuclihle  :  en  d'autres  ternies,  il  sera  nivèln,  dans 
cette  Kglise,  de  l'autorité  sn[)rème  et  inii(|ue  d'où  émanent 
tontes  les  l'orccs,  tons  les  pouvoirs.  Les  ellbrts  coalisés  de  l'en- 
i'er  ne  pourront  jamais  renverser  celte  Kglisi;  (jui  doit  subsister 
jus(|u'à  la  consonunation  des  siècles:  elle  reposera  sur  Pierre, 
sur  cet  Apôtre  (jui,  humainement  [lailant,  est  si  faible,  si  l'ra- 
gile  et  i|iii  désormais  portera  un  édifice  éternel. 

• 

A  ce  môme  Apôtre  il  donne  les  clel's  du  royaume  des  cieux, 
c'est-à-dire  de  son  Eglise,  de  cette  universelle  société  des  ilmes. 
Pierre  aura  hi  pouvoir  d'ouvrir  et  de  fermer  h'ntrée  de  ce 
royaume  ;  il  eu  sera  le  souveram  ;  il  y  ex(;rcera  le  droit  absolu 
lie  commander,  d'absoudre,  de  diriger,  de  gouverner  ;  il  aura 
la  pleine  administration  des  trésors  (lu'il  renferme  et  ses  sen- 
tences portées  sur  la  teri'i;  seront  ratifiées  au  ciel. 

Kulin  sui'  le  [)ointde  retourner  vers  son  Père,  Jésus,  voulant 
•  |u'il  n'y  ait  qu'un  seul  bercail  et  un  seul  pasteur,  ordonne  à 
Pierre  par  trois  fois  de  paitie  ses  agneaux  et  ses  brebis  ;  il  le 
iniistitue  pasteur  universel,  dépositaire  d'une  autorité  souve- 
raine et  comme  il  a  prié  pour  iiii"  sa  foi  ne  défaille  jamais, 
Pierre  aura  le  privilège  spécial  de  rinfaillibiUté  dans  la  foi  et 
>lc  la  perpétuité  dans  le  gouvernement  de  l'Eglise. 

Le  pauvre  pécheur  de  Galilée,  devenu,  par  la  grâce  et  la  vo- 
lonté du  divin  Maître,  le  chef  de  l'Eglise,  se  rend  à  Rome,  la 
lapitale  de  runivers.  Il  y  prêche  l'Evangile;  il  s'élève  avec 
l'ure  contre  le  culte  des  faux  dieux;  il  fait  pénétrer  la  vérité 
iliiétienne  jusque  dans  le  palais  des  Césars.  Le  monde  païen 
s'en  émeut  profondément;  on  l'arrête,  on  le  jette  dans  la  som- 
Ine  et  humide  prison  Mamertine;  enfin  il  est  crucifié  la  tête 
t'ii  bas.  Il  avait  gouverné  l'Eglise  pendant  vingt-cinq  ans.  C'est 
î:i  àce  à  ce  juif  crucifié  qu'on  a  pu  dire  de  Rome  qu'elle  est  en- 
'■'>i'<'  Ifi  reine  du  monde. 


—  282  — 

Pi.MTO  on  etlVl,  n'a  .t^asé  .l'y  vivio  eld'y  régner  dans  8C8  snc- 
n.sseur«.  C'est  Ini  .p-i,  «<.n>i  les  noms  .If  (Unix  c.-nt  soixante. trois 
Papy*,  n'a  oesHé,  depuis  dix-n.nif  «ii-clos,  .l'.M.s.MKn.T  la  von  ., 
Hn  inond«,  do  ron.lan.n.M-  I.-h  .'r.enrs,  d.>  .vprin.er  les  abus,  d.. 
»tipm..li..M-  l.s  vi.cs,  .1.;  pro.-la.n.T  les  samtes  lois  de  la  n.ora  .■; 
c'est  lui  .in.  sVst  appliqué  à  tl.Hrir  i'ininslwe,  à  .lélen.ln.  les 
por8(«cutés,  à  uilerinir  pasteurs  et  li.lèl.'s  .iaiia  la  loi. 

t*»*4,u  Cyprien,  illnsl.r  ôvô.iue  .1.^  CarlhaK..  et  martyr  au 
troisième   siècle,    t..u.nant   s.-s    irKanls    v.-.-s   Ro.ne,    appelle 
Pierre  le  .-h.-!-,  la  sour.-.>,  la  .a.-in.-  .1.'  l'Eglise  .•atl.olu^u.^   «  L<'s 
,,iY..usdu  S..I.MI.  .lit  il,  sont  nombreux,  mais  il  n'y   a  .pun. 
8e..l  foyer  de  Inmi.-re.    Il  y  a  plusieurs  rani.'a.ix  dans  le  m.;u.e 
arbre,  mais  le  tn.n.-  .-st  .n.i.p.e  .-t  lou.l.'  sur  une    -n.le  racuH' 
piusi.MU-s  .■niss..anN   œnl.'Ul  de  la  m.-'.u.'   son.r..,    -nais  ,ls  oui 
une  c.m.nun..  ori^in...    Coupez  l.^  l'ayon,  il  n'y  a  plu«  de  l.i- 
mièro.   Brisez  un  rameau  et  sépar..z-le  de  V.u  m.o,  il  p.«nra    il 
ne  produira  rien.    Isol.-/.  1»'  ruiss.Kiu  .le  sa  source,  il  va  s.î  des- 
sécher.   Telle  est  l'K^lis..  .-t  tel  ."st  l'i.Mr.".    Aussi,  la  divine  lu- 
nnèroqui  p.Mièlre  I'ErUs.-,  .'lubrase  de  ses  rayons  1  univers 
entier,  mais  elle  vient  d'un  point  uiii.p..'  .pu  distribue  sa  clarté 
en  tons  lienx.  Ainsi,  },niVe  à  Pi-rre,  l'unité  vit  .-l  .lemeure.  Son 
inépuisabl.'  vrtu  proi.a-e  s.-s  ranu-anx  sur  toute  la  terre;  elle 
épanche  au  loin  ses  .;anx  ahondant.^s,  mais  c'est  partont  le  mt- 
me  priu.-ipe,  la  m.^me   t.H.',  la  mAme  orij^ine,  le  m.'me   père. 
Ost  là  l.'   sein  qui  nous  a  .'ufaiités  à  la  vie,   l.^  lait  qui  i  ous  a 
nourris,  l'esprit  .p.i  nous  a.iim.'.   C'est  l'Eglise  reine,  la  chaire 
de  Pierre,  la  source  de  l'unité  sacerdotale.» 

Saint  Ambroise  résumait  celle  doctrine  en  deux  mots  bien 
connus  :  «  Là  où  est  Pierre,  là  est  l'Eglise.» 

Au  concile  d'Ephèse,  le  légaldu  Pape  Céleslin  disait:  «Per- 
sonne ne  doute  .'t  tous  les  si.-udes  ont  proclamé  .pie  saint 
Pierre,  le  prince  des  Ap.Hres,  la  colonne  de  la  foi  et  le  tonde- 
ment  de  l'Eglise,  n'ait  reçu  du  Seigneur  les  clefs  du  royai.me 
des  cienx  et  le  pouvoir  de  lier  et  de  délier  les  pèches  11  vit 
toujours  dans  ses  9uccp..-euis  et  c'est  lui  qui  juge  par  leur  or- 
g:uie.  » 

Et  les  Pères  du  Con.vite  de  '  .xalcédoine,  après  avoir  entendu 
la  leclvu'e  de  la  'eltre  doctrinale  du  Pape  Saint  Léon-ÎP-firan-; 


—  28n 


s'^criôrenr  'rmio  voix  unaniine  •  ("e»l  la  loi  de  nos  pi-res; 
c'('«l  là  ce  qi  les  ApAlro»  ont  ei  «leij^jsi  :  Pioi-re  a  parU)  par  la 
t)uii('lie  de  Leoii.  Il 

Celt»'  <  royaiicu,  Nos  Très  Chois  Fii'res,  est  oncore  pt  Hci-a 
Iniijoiii-s  |,i  nôtre  t«i  «rlle  rh"  lou»  lus  calhnliiiueH  Notre-Soi- 
;:iitMii'  a  fau  .le  nniiit  V'nnn-  In  baso  indestiiicljblc  d»>  hou  Kglise, 
le  ntprt'mMilant  i<i  ttan  de  sa  souvciaiin'  iiilorité,  U;  ii.isttsur  do 
tout  80H  iroupenu,  I.' condrmaUMir  de  set,  frttrfs  dans  la  foi. 
(les  snhiiiiifs  pn'Mo<;ativos(OiilV'rô»5s  au  i»rin<'o  de^  Apùlrfs  sont 
passi'cs  en  luMitaj^c  à  ses  snccesseniH  sur  le  Sièni;  de  Home,  la 
saiut(!  K{,'lise  du  Cliiist  devant  exister  instiu'à  'i  consoinniation 
(les  siècles.  C'est  donc  Pierre  (|ue  nous  saluerons  et  vénérerons 
dans  le  Souverain  Pontife  Pie  X  (|ui  vient  d'être  élu. 

C'est  jiour  nous  le  Vicaire  de  Jésus-Christ  sur  la  terre,  le 
^'ardien  du  dépôt  sacré  de  la  doclruie  révélée.  Il  ne  |ieut  ni 
rlianj'er,  ni  détruire  le  symbole  de  notre  foi,  non  plus  (|iu»  le 
(létalo<.Mie  (|ue  Dieu  a  donné  au  ^eiire  huinain  ;  il  ne  (ail  que 
les  maintenir  et  leâ  expliquer  au  besoin  ;  il  '-st  et  sera  toujours, 
par  l'assistance  divine,  l'organe  infuillibie,  ;  'dio  lidèle  des  en 
seiguements  du  divin  Sauveur.  Dépot-itairr  runt>  doctrine  ini- 
iiiiiable,  il  voit  aujourd'hui,  comme  ii  y  a  di>  neuf  siècles,  pas- 
ser et  disparaître  à  ses  pieds  les  fau,\  pi-iuc  ics,  les  systèmes 
éphémères,  les  prétendus  progrès,  les  couqnéi  s  séduisantes  et 
IromiH'usi's  par  lesquelles  tant  d'honunes  se  i  issenl  fasciner. 
Placé  au  cœur  do  l'Kglise,  il  voit  converger  vei  lui,  vers  l'uni- 
té dont  il  est  le  centre,  les  regards  du  monde  i  atholique  tout 
entier  :  Dieu  est  avec  lui  pour  l'assister. 

Maintenant,  comme  autrefois,  c'est  Pierre  qui  arlera  par  la 
lionche  de  Pie  X.  Nous  l'écouterons  avec  resp»  rt  et  docilité 
•  ''tle  voix  qui  nous  enseignera  toujours  la  véri  ',  celte  voix 
i|ne  ni  l'erreur,  ni  les  passions,  ni  la  malice  des-  (.-claires  ne 
pourront  élonfler,  cette  voix  qui  soutiendri  les  victimes  et 
laaiutiendra  hatit  et  ferme  le  drapeau  de  la  justice,  le  la  vertu, 
ilii  droit  et  de  l'hoimeur  (dirétien.  En  nommant  le  Pape,  c'est 
lin  iiasleur,  c'est  un  i)ère  que  nous  nommons,  et  .  nom  au- 
fiiiiile  ne  peut  venir  sur  nos  lèvres  sans  éveiller  dan  nos  âmes 
les  sentiments  d'un  profond  respect  et  d'une  allectio:   sincère. 


■if. .  * 

'4 


(^ 


àti&àl 


—  284  — 

0  vénéré  Pontife,  pnsleui-  des  pasteurs  et  père  de  nos  âmes, 
daifinez  accepter  nos  hommages  les  plus  lespectueux  et  les 
vœux. tue  nous  lormons  de  tout  noire  cœur  pour  que  Votre 
Sainteté  fournisse  une  longue  et  heureuse  carrière.  Nous  som- 
mes et  voulons  être  toujours  vos  enfants  dévoués,  soumis  et 
fidèles-  notre  honheur  sera  de  suivre  vos  euseignements  et 
votre  direction.  Prosternés  aux  pieds  de  Votre  Sainteté,  nous 
vous  demandons  de  nous  accorder  une  bénédiction  apostohque 
qui  soit  féconde  en  fruits  de  salut. 

A  ces  causes  et  le  saint  Nom  de  Dieu  invoqué,  nous  réglons 
et  ordonnons  ce  qui  suit  : 

1°  Le  premier  dimanche  après  la  réception  des  présentes,  on 
chantera  un  Te  Drum  solennel  à  la  suite  de  la  messe  dans  les 
paroisses  et  missions  de  ce  diocèse;  dans  les  communautés 
et- Te  /;eum  sera  chanté,  ou  au  moins  récité,  après  la  messe 
conventuelle. 

2»  A  la  messe  et  au  salut  du  Saint  Sacrement,  on  dira  com- 
me ci-de  vaut  l'oraison /)ro  papa. 

3»  Nous  invitons  tous  les  fidèles  d,;  ce  diocèse  à  offrir  des 
communions  et  d'autres  actes  de  piété  pour  remercier  Notre 
Seigneur  et  pour  implorer  sa  bénédiction  sur  notre  nouveau 

Pontife. 

Sera  le  présont  Mandement  lu  .-l  publié  au  prône  de  tontes 
les  é-lises  et  chapelles  où  se  fait  IWice  public,  et  en  chapitre 
dans'les  communautés  religieuses,  le  premier  dimanche  après 
sa  réception. 

Donné  à  Québec,  sous  notre  seing,  le  sceau  de  l'archidiocèse 
et  le  contreseing  de  notre  secrétaire,  le  cinquième  jour  d  août 
mil  neuf  cent  trois. 


-J-  Louis-Na/.airk,  Arch.  de  Québec. 
Par  Monseigneur, 

C.-A.  Collet,  Ptre, 

Secrétaire, 


nos  âmes, 
e\ix  el  les 

que  Voire 
Nous  som- 

sonmis  el 
lements  el 
télé,  nous 
ipostolique 

)iis  réglons 

résenles,  on 
586  dans  les 
nnuinaulés 

?s  la  messe 

1  dira  com- 

à  offrir  des 
;rcier  Noire 
re  nouveau 

0  de   toutes 

en  ohapili'e 

laiiche  après 


'archidiocèse 
i  jo\ir  d'aoùl 


I. 
II. 

III,  : 

IV.  ] 
V.  , 

VI.  : 

VII. 
VIII. 
IX.  ( 


.le 
Eiv  yc 
mois  t 
Y  adrr 
de  iiot 
et  Doc 

Sa(] 
connai 


-  â87  — 


(  N°  81  ) 

CIRCULAIRE  AU  CLERGE 


f  Archevêché  de  Québec, 
{        28  octobre  1903. 


I.  Encyclique  de  N.  T.  S.  P.  le  Pape  Pie  X. 

II.  Conférences  ecclésiastiques  —  Sujets  de  sermons  et  matières  d'examen 
pour  les  jeunes  prêtres. 

III.  Règlement  pour  le  prochain  carême. 

IV.  Le  cinquantenaire  de  la  proclamation  du  dogme  de  l'Immaculée  Concep- 

tion. 
V.  Sociétés  secrètes  condamnées  par  le  Saint-Siège. 
VI.  Brochures  protestantes  à  détruire. 

VII.  Drapeaux  qui  ne  doivent  pas  être  introduits  dans  les  églises. 
VIII.  Le  même  prêtre  qui  a  chanté  un  service  funèbre  doit  faire  l'absoute. 
IX.  Collectes  qui  doivent  être  spécialement  recommandées. 


Bien  Chers  Collaborateurs, 


•le  m'empresse  de  vous  communiquer  la  belle  et  touchante 
iM)  yclique  que  Sa  Sainteté  Pie  X  a  adressée  le  4  du  présent 
mois  à  tous  les  évoques  de  l'univers  cathohque.  Vous  pourrez 
y  admirer  l'humilité  profonde,  le  zèle  ardent,  la  vraie  charité 
(le  notre  nouveau  Pape,  Vicaire  de  Jésus-Christ,  Chef  suprême 
et  Docteur  infaillible  de  la  Sainte  EgUse. 

Sa  devise,  celle  qui  révèle  le  fond  de  son  âme  et  nous  fait 
connaître  le  but  unique  qu'il  se  propose  d'atteindre  duraiil  son 


—  288  — 

Pontificat  c'est  de  restaurer  loul  dans  le.Christ,  suivant  rexpfes- 
sion  de  l'apôlro  Saint  Pai.l;  c'.-std'allornnr  le  règne  de  Dieu 
dans  les  sociétés,  de  tell.;  sorte  .pie  ses  droits  souverains 
soient  religieusement  reconnus  rt  pratuinement  respectes.  Le 
parti  de  Dieu  est  le  seul  qui  puisse  rétablir  la  paix  et  l'ordre 
au  milieu  de  la  perturhation  des  chosi^s  humaines;  ses  eilorls 
tendront  sans  cesse  à  maintenir  en  vigueur  les  vérités  ensei- 
gnées par  l'Eglise  sur  la  sainteté  du  mariage,  sur  l'éducation 
de  l'enfance,  sur  la  possession  et  l'usage  des  biens  temporels, 
sur  les  devoirs  de  ceux  «ini  administrent  la  clio-^e  publique, 
sur  le  juste  équilibre  (lui  doit  exister  entre  les  diverses  classes 

de  la  société. 

Dans  cette  grande  œuvre  de  restauration  religieuse,  le  boii- 
verain  Pontife  veut  que  les  Evoques  le  secondent  par  leur 
sainteté,  leur  science,  leur  expérience,  leur  zèle  pour  la  gloire 
de  Dieu  •  il  demande  que  les  prêtres,  soigneusement  formes  a 
la  vertu  et  à  la  science  dans  les  Séminaires,  soient  revêtus  du 
Christ  dont  ils  imiteront  les  œuvres,  qu'ils  se  dévout-nt  a  l'en- 
seignement de  la  religion,  et  n'aspirent  plus  qu'à  Dieu  et  a  la 
conquête  des  âmes  ;  il  vent  que  leur  zèle  soit  tout  imprègne 
de  douceur,  de  patience  et  de  charité  et  qu'ils  aillent  au-devant 
de  ceux-là  môme  qui  sont  leurs  adversaires,  leurs  persécuteurs 
et  dont  la  volonté  ,ivest  pas  toujours  aussi  dépravée  qu'ils  se 
plaisent  à  le  faire  croire. 

Je  vous  engage  à  lire  et  à  relire  avec  attention  cette  pre- 
mière Encyclique  de  Sa  Sainteté  Pie  X  ;  vous  y  puiserez  un 
.  regain  de  courage  pour  travailler  de  plus  en  plus  à  faire  fleu- 
rir dans  vos  paroisses  le  respect  de  la  loi  de  Dieu  et  des  choses 
saintes,  la  fréquentation  des  sacrements  et  tout  ce  qui  consti- 
tue la  vie  chrétienne. 


Il 


Vous  recevrez  avec  la  présente  les  sujets  des  conférences 
ecclésiastiques  pour  l'année  1904.  Il  est  important  que^  ces 
conférences  soient  tenues  régulièrement,  que  tous  les  prêtres 
V  assistent,  qu'ils  se  préparent  le  mieux  possible  sur  toutes  es 
matières   à   traiter  et  rédigent  leur  travail  par  écrit.   Lv.U^ 


—  289  — 

élude  sérieuse  permet  à  chaque  prêtre  de  contrôler  les  solu- 
lions  de  celui  qui  développe  les  cas  proposés,  au  lieu  de  les 
admettre  de  confiance.  Travaillez  constamment  à  devenir  des 
pasteurs  de  plus  en  plus  instr-iils,  capables  d'enseigner  et  de 
défendre  la  saine  doctrine  et  en  même  temps  d'édifier  les 
fidèles  par  la  sainteté  de  votre  vie. 

Les  secrétaires  ne  doivent  pas  manquer  de  faire  parvenir 
sans  retard  à  l'archevêché  les  procès-verbaux  de  leurs  confé- 
rences respectives. 

—  Les  jeunes  prêtres  qui  n'ont  pas  encore  subi  les  quatre 
examens  annuels  exigés  par  nos  conciles  de  Québec,  devront 
se  préparer  pour  l'année  prochaine  sur  les  matières  suivantes: 

En  théoloj^ie  dogmatique:  Z)(?<;ra^'a. 

En  théologie  morale  :  De  juslilia  et  jure. 

En  droit  canonique:  De  cœmeteriis. 

En  histoire  ecclédiastique  :  Les  Pontificats  de  Pie  Vf  el  de 
Pie  VII. 

Les  sujets  des  deux  sermons  seront  : 
1"  La  foi. 
2"  La  pureté. 

III 


Le  Règlement  du  carême  pour  1904  sera  le  même  que  celui 
de  1903.  En  vertu  d'un  Induit  spécial  du  Saint-Siège,  en  date 
f!ii -27  janvier  de  cette  année  : 

1"  Il  est  permis  de  faire  gras  chacun  des  dimanches  du 
CMième  à  tous  les  repas. 

i"  Il  est  permis  de  faire  gras  tons  les  lundis,  mardis  et  jeudis, 
sans  excepter  ceux  de  la  semaine  sainte,  et  tous  les  samedis! 
l'xrppté  celui  de  la  semaine  des  Quatre-Temps  et  le  samedi' 
saint;  mais  dans  ces  jours,  il  ne  sera  permis  de  faire  gras  qu'à 
1111  seul  repas,  dans  lequel  il  est  interdit  de  faire  usage  dij 
poisson. 

:■  Tous  les  mercredis  et  vendredis  du  carême  sont  des  jours 
'l'alistinence  à  tons  les  repas. 

'<"  Le  jeune  reste  d'obligation  pour  chacun  des  jours  du  ca- 
n'i'i",  excepté  les  dimanches. 

l'Hir  compenser  cette  faveur  du  Saint-Siège,  qui  veut  bien 


—  290  — 

adoucir  la  loi  de  l'Eglise,  les  fidèles  sont  fortement  exhortés  à 
Lire  une  aumône.  En  conséquence,  il  y  aura  dans  chaque 
éRlise  ou  chapelle  publique  de  ce  diocèse  un  tronc  spécial  que 
MM  les  Curés  auront  soin  de  faire  placer  pour  recevoir  les 
aumônes  du  carême.  Ces  aumônes  seront  transmises  au  Pro- 
cureur de  l'archevêché  immédiatement  après  f  ^qvie«' PO^^^  être 
employées  aux  œuvres  diocésaines,  au  choix  de  l'Ordinaire. 

IV 

Une  des  dernières  pensées  du  grand  Pape  Léon  XIII  a  été 
de  commémorer  avec  solennité  l'heureux  é;è"f"^*^"^  ^^"f'"" 
quantième  anniversaire  de  la  proclamation  du  dogme  de  1  m^ 
maculée  Conception  de  la  Bienheureuse  Vierge  Marie.  G  était 
comme  le  couronnement  de  ses  nombreuses  Encycliques  se 
rapportant  à  la  Très  Sainte  Vierge. 

Ce  joyeux  anniversaire  arrivera  le  8  décembre  1904,  mais  la 
célébration  s'en  fera  à  partir  du  8  décembre  prochain 

Rien  de  plus  digne  de  la  piété  filiale  de  Léon  XIII  que  de 
clore  par  un  hommage  au  privilège  de  l'Immaculée  Conception 
le  cycle  des  louanges  qu'il  a  adressées  durant  sa  brillante  car- 
rière  à  la  Vierge  Marie.    C'est  à  cette  tendre  Mère  quilaeii 
constamment  recours  pour  instruire  les  peuples  selon  les  be- 
soins de  notre  temps,  pour  réchauffer  la  piété  des  hdeles  pour 
remédier  aux  maux  qui  tourmentent    nos  sociétés  modernes 
Dès  1883,  il  n'hésitait  pas  à  affirmer  que  notre  époque  a  autant 
besoin  du  secours  divin  que  celle  où  Saint  Dominique  introdui- 
sit la  dévotion  du  Très  Saint  Rosaire  pour  lutter  efficacement 
contre  les  impures  doctrines  des  Albigeois.  C'est  pour  propager 
cette  dévotion  et  pour  en  recueilhr  des  fruits  abondants  de  paix 
et  de  bonheur  qu'il  a  publié  sept  Encycliques  et  plusieurs  de- 
crets  où  il  ne  cesse  d'exalter  les  gloires  et  la  puissance  de  Mane. 
Aussi  y  a-t-il  lieu  de  croire  que  l'intercession  de  la  Mère  de 
Dieu  a  valu  à  la  papauté  l'irrésistible  ascendant  qu'elle  a  exer- 
ce  dans  ces  derniers  temps  sur  tout  l'univers  catholique.   Le 
Souverain  Pontife  a  vu  à  ses  pieds  les  plus  grands  personnages, 
même  ceux  qui  sont  étrangers  à  notre  foi;  les  princes,  les  sou- 
verains sont  venus  tour  à  tour  lui  apporter  le  triU.t  de  teuia 
hommages  et  de  leur  respectueuse  admiration. 


—  291  — 

Il  y  a  cinquante  ans  que  Pie  IX,  aux  acclamations  du  monde 
catholique,  définit  le  dogme  de  l'Immaculée  Conception  de  Ma- 
rie, dogme  déjà  reconnu  indirectement  par  le  Saint  Concile  de 
Trente,  lorsqu'il  déclarait  ne  vouloir  pas  comprendre  Marie 
dans  l'universalité  de  la  souillnre  originelle. 

C'est  ce  grand  événement  de  1854  que  Léon  XIII,  au  seuil 
de  son  éternité,  et  de  sa  voix  presque  mourante,  recommande 
au  monde  chrétien  de  solenniser  par  d'imposantes  cérémonies 
religieuses  et  surtout  par  de  ferventes  prières  à  Marie,  afin 
d'obtenir  par  son  intercession  le  triomphe  définitif  de  l'Eglise 
et  le  salut  de  la  société. 

Pénétré  des  mômes  sentiments  de  piété  envers  la  Bienheu- 
reuse Vierge,  Notre  Très  Saint  Père  le  Pape  Pie  X,  glorieuse- 
ment régnant,  croit  que,  dans  les  temps  de  perturbation  reli- 
gieuse et  sociale  où  nous  vivons,  la  puissante  intercession  de 
Marie  doit  être  le  fondement  le  plus  solide  de  nos  espérances 
et  le  meilleur  moyen  d'obtenir  de  Dieu  secours  e»  victoire  : 
c'est  pourquoi  il  s'est  fait  un  devoir  d'entrer  dans  la  pensée  de 
son  illustre  prédécesseur  et  a  confirmé  dans  leur  charge  les 
Eminentissimes  Cardinaux  membres  de  la  Commission  for- 
mée pour  l'organisation  de  la  fôte  du  cinquantenaire  de  la 
définition  du  dogme  de  l'Immaculée  Conception. 

Afin  d'accroître  encore  la  piété  et  la  confiance  de  tous  envers 
la  Vierge  sans  tache  et  pour  répondre  aux  vœux  du  Saint-Père 
oL  de  tous  les  fidèles  de  ce  diocèse,  je  vous  engage  à  célébrer 
la  fête  do  l'Immaculée  Conception  de  la  manière  suivante  : 

1"  Le  dimanche,  6  décembre  prochain,  s'ouvrira  dans  tou- 
tes les  églises  ou  chapelles  publiques  de  ce  diocèse  un  Triduum 
fie  prières  et  d'actions  de  grâces  avec  exposition  du  Saint  Sa- 
<  romcnt  depuis  la  première  messe  jusqu'au  Salut  qui  aura  lieu 
le  soir  à  l'heure  indiquée  par  M.  le  Curé. 

"2°  Ou  aura  soin,  pendant  l'année  qui  s'écoulera  du  8  décem- 
lirc  I!)03  au  8  décembre  1904,  de  faire  des  instructions  sur  le 
linume  de  l'Immaculée  Conception,  afin  de  pénétrer  les  fidèles 
ili'  la  grandeur  de  ce  privilège  et  d'augmenter  leur  dévotion  et 
li'iir  confiance  envers  la  Sainte  Vierge. 

:5"  A  tous  les  Saints  du  Saint  Sacrement,  pendant  la  susdite 
aiuiée,  on  chantera,  après  le  Parce  Domine^  trois  fois  l'invoca. 
lion  :   ((  Rp.ginn  sinp.  Inhe  originali  concepla.  or  a  vrn  nobis,  » 


—  292  — 

4"  Tous  ceux  qui  ont  charf-'O  rt'âmos  se  feront  un  devoir 
d'exhorter  les  fidèles  à  se  Umv.  recevoir  dans  la  Confrérie  dn 
scapulaire  de  l'Immaculée  Conception,  à  porter  ce  scapulairc 
fidèlement  et  avec  confiance  et  à  invoquer  pieusement  la  Sainte 
Vierjre  par  cette  petiK;  prière:  «0  Marie  con(;iie  sans  péché, 
priez'"  pour  nous  (ini  avons  recours  à  vous  »  (100  jours  d'in- 

5"  Le  jour  de  la  fêle  de  l'Immaculée  Conception,  il  sera  fait 
dans 'tout  le  diocèse  une  (luète  dont  le  produit  sera  offert  à 
Notre  Très  Saint  Père  le  Pape  pour  être  appliqué  à  l'intention 

de  Sa  Sainteté. 

6"  L'année  jubilaire  de  la  définition  du  dogme  de  1  Inmiacn- 
lée  Conception  se  terminera  par  un  Te  Dcum  au  Salut  du  Saint 
Sacrement  qui  aura  lieu  le  soir  du  8  décembre  1904. 


Plusieurs  sociétés,  entre  autres  les  Knights  ofPythias,  les  Odd 
Fellows  et  les  Soin  of  Ter...  erance,  oui  été  condamnées  par  le 
Saint-Siège  à  l'instar  de  la  franc-maçonnerie  dont  elles  parais- 
sent être  des  branches.  Ces  sociétés,  qui  partagent  la  perversité 
de  la  secte  elle-même,  ne  sont  pas  interdites  pour  des  raisons 
locales,  mais  pour  leur  caractère  dangereux  et  leur  but  mau- 
vais qui  n'est  rien  moins  que  la  perturbation  sociale  et  le  ren- 
versement  de  l'ordre  rehgienx.  Il  s'en  suit  que  leur  condam- 
nation par  l'autorité  compétente  vaut  pour  tous  les  pays  et 
qn'il  est  absolument  interdit  d'y  entrer  ici  comme  ailleurs. 

Quant  aux  autres  sociétés  qui  ne  sont  pas  formellement  con- 
damnées, mais  qui,  par  leur  caractère,  se  rapprochent  des  pré- 
cédentes,  les  pasteurs  et  les  confesseurs  doivent  en  détourner, 
autant  qu'ils  le  peuvent,  les  fidèles  qui  leur  sont  confiés. -- 
Dans  son  Encyclique  aux  Evoques  des  Etats-Unis,  en  1894, 
Léon  XIII,  parlant  des  associations  de  bienfaisance  qui  sur- 
gissent de  tous  côtés  et  qui  méritent  plus  ou  moins  la  confiance 
du  public,  donne  l'enseignement  suivant:  «Fuyez,  dit-il,  non 
seulement  les  associations  qui  ont  été  ouvertement  condamnéi's 

par  le  jugement  de  l'Eglise,  mais  aussi  celles  (jui,  de  l'avis  des 
hommes  intellisents  et  particulièrement  des  Evoques,  sont 


—  293  — 

fpgahlées  comme  siispi^ctes  Rtdanporeiises.  De  même  .aussi,  les 
lariioluiiK's  (loiv.Mit  préférer  s'associer  avec;  les  calholiques,  ce 
qui  serait  très  iilil(!  à  l.i  sauvegarde!  de  leur  loi.  » 

l)';i près  cette  sage  direction,  vous  devez  prudemment  détour- 
ner vos  ouailles  de  s'enrôler  dans  ces  sociétés  qui  ne  sont  pas 
tleja  reconnues  comme  l'ranchement  catholiques. 


VI 


L'hérésie  met  tout  en  œuvre  pour  diminuer  et  arracher,  si 
c'est  possible,  la  foi  du  cœur  dos  calholiques.  Elle  répand  à 
prolusion  de  petits  livres  remplis  d'erreurs,  de  mensonges 
t't  de  blasphèmes  pour  infiltrer  partout  le  venin  de  sa  haine  con- 
tre l'P:glis(!  et  le  poison  de  ses  fausses  doctrines.  Je  suis  infor- 
me que  l'on  fépand  partout  et  jusque  dans  les  églises,  en 
vdle  etàlacampa-iie,  des  tracts  protestants  où  les  princi- 
paux dogmes  de  notre  foi  sont  battus  en  brèche  et  nos  prati- 
(lues  de  piété  tournées  en  ridicule.  Veuillez  mettre  vos  fidèles 
en  garde  contre  ces  écrits  hérétiques  dont  l'unique  but  est  de 
les  pervertir;  ils  doivent  refuser  absolument  d'accepter  ces 
livres  ou  les  jeter  au  feu  sans  les  lire. 


VII 


En  1887,  l'Evèque  de  Padoue  demanda  à  la  Sacrée  Congré- 
.^ation  des  Rites  s'il  était  permis  d'admettre  dans  les  é-lises 
a  l'occasion  des  cérémonies  religieuses,  des  funérailles,  etc  ! 
los  bannières  non  bénites  des  Sociétés  qui  ne  relèvent  pas  ex- 
clusivement de  l'Eglise.  On  lui  répondit:  «Qu'il  n'était  per- 
lais d'admettre  dans  l'église  que  les  drapeaux  ou  bannières 
religieuses  pour  lesquels  le  Rituel  Romain  contient  une  for- 
niule  de  bénédiction.  « 

L'évoque  de  Vicence  fit  lu.  ^nce  en  demandant  1°  s'il  est 
pi'rmis  de  bénir  les  bannières  des  différentes  sociétés  laïques 
ou  de  secours  mutuels,  ou  des  sociétés  ouvrières  ou  autres 
qnise  forment  dans  les  diocèses;  2°  S'il  est  permis  d'intro- 
d.ure  dans  les  églises  ces  bannières  susdites  à  l'occasion  des 
if  tes,  ou  des  cérémonies  religieuses,  des  funérailles,  etc. 


—  294  — 

Voici  la  réponse  qui  fut  rlonni^e:  t°  On  ne  doit  bénir  lr« 
drap.-i.uv  que  des  sociétés  dont  les  règlements  et  constitutions 
ont  été  approuvés  par  l'autorité  ecclésiasti.iue,  qui  existent  sous 
sou  roulrûle  et  dont  les  insignes  portent  quelqu.^  emblème 
r-li.neux  et  rien  d'ailleurs  de  répréhensible.  2°  Quant  al  in- 
troduction des  drapeaux  dans  les  églises,  on  ne  doit  admettre 
que  ceux  des  confréries  et  ceux  qui  ont  reçu  une  bénédiction 
dans  les  condilious  exposées  dans  la  réponse  ci-dessus. 

Par  ces  sages  mesures  l'Eglise  veut  é(;arter  des  cérémonies 
religieuses  toute  démonstration  profane  et  regrettable;  c'est 
pourquoi  elie  exclut  d'avance  les  bannières  qui  n'auraient  pas 
revêtu  au   moins,  par  la  bénédiction  de  l'Eglise,  un  certain 

caractère  religieux, 

A  l'avenir  vous  devrez  vous  conformer  à  ces  règlements  si 
sages  et,  pour  éviter  tout  malentendu,  il  sera  bon  de  les  pu- 
blier 'au  prône  là  où  cela  paraîtra  'itile,  ou  an  mmns  d'en  in- 
former  les  directeurs  des  diverses  fociétés  qu'ils  atteignent. 

VIU 

On  suivra  à  l'avenir  la  rubrique  qui  veut  que  le  célébrant 
de  la  messe  des  funérailles  fasse  lui-môme  l'absoute.  Celte  rè- 
gle ne  souffre  d'exception  qu'en  faveur  de  l'évoque  diocésain. 

IX 

N'oubliez  pas  d'annoncer  à  l'avance  les  quêtes  annuelles 
qui  sont  prescrites  dans  le  diocèse.  Celle  du  Denier  de  Samt- 
Pierre  doit  être  spécialement  reconi-;;andée  aux  fidèles,  ainsi 
que  celles  de  la  Propagation  de  la  Foi,  de  l'œuvre  des  Clei^=  .: 
de  la  Colonisation.  Les  besoins  du  Chef  suprême  de  l'Eglise  et 
ceux  de  notre  archidiocèse  sont  considérables;  il  importe  donc 
de  travailler  à  y  subvenir  en  stimulant  la  charité  de  nos  popu- 
lations. .       , 

Agréez,  bien  Chers  Collaborateurs,  l'expression  de  mes  sen- 
timents les  plus  dévoués  en  Notre-Seigneur. 


•J-  Louis-Nazaire,  Arch.  de  Québec. 


295 


LETTRE  ENCYCLIQUE 

DE  NOTRE  TRÈS  SAINT-PÈRE  LE  PAPE   PIE  X 

A    TOUS    LK8   PATRlAnCHES,    PIIIMATS,    AIICHEVÈQUES,    ÉVÉ(JUES 

ET   AUTHE8   ORDINAIRES   QUI    SONT   EN   PAIX   ET   EN    COMMUNION 

AVEC    l.E    SIÈC.E    APOSTOLIQUE 


\  '      i 


A  Nos  Vénérables  Frères,  Patriarches,  Primais,  Archevêques,  Eve- 
f]ues  el  aulres  Ordinaires,  en  paix  et  en  communion  avec  le  Sièye 
Apostolique. 

PIE  X   PAPE 

Vénérables  Frères 
Salut  et  Bénédiction  Apostolique. 

Au  moment  de  vous  adresser  pour  la  première  fois  la  parole, 
du  haut  de  cette  chaire  iiposlolirfue  où  Nous  avons  été  élevé 
par  un  impénétrable  conseil  de  Dieu,  il  est  inutile  de  vous  rap- 
peler avec  quelles  larmes  et  quelles  ardentes  prières  Nous 
Nous  sommes  etibrcé  de  détourner  de  Nous  la  charge  si  lourde 
<lu  Pontificat  Suprême.  Il  Nous  semble  pouvoir,  malgré  la  dis- 
proportion  absolue  dos  mérites,  Nous  approprier  les  plaintes 
<h'  saint  Anselme,  quand,  en  dépit  de  ses  oppositions  et  de  ses 
lépugiiances,  il  se  vit  contraint  d'accepter  l'honneur  de  l'épis- 
••opal.  Les  témoignages  de  tristesse  qu'il  donna  alors.  Nous 
li"iivoiis  les  produire  à  Notre  tour,  pour  montrer  dons  quelles 
«lisposilioiis  d'âme  et  de  volonté  Nous  avons  accepté  la  mission 
si  redoutable  de  pasteur  du  troupeau  de  Jésus-Christ.  Les 
liirmes  île  mes  yeux  m'en  sont  témoins.,  écrivait-i!  (!),  ainsi  que  les 


m 


—  29G  — 

crk  et  pour  ainsi  dire,  les  rufiissemeuts  que  poussait  mon  cœur  dans 
sona»>ioisse  profonde.    Ils  furent  tels  que  je  ne  me  souviens  pas 
d>n  avoir  laissé  échapper  de  semblables  en  aucune  douleur,  avant 
le  jour  où  celte  calamité  dr  r archevêché  de  Cantorbéry  vint  fondre 
sur  mou    Ils  n'ont  pu  fiunorer,  ceux  qui,  ce  jour-là,  virent  de  près 
mon  risar-    /''««  semblable  à  un  cadavre  qu'à  un  homme  vivant, 
fêtais  pdle  de  consternation  et  de  douleur.  A  cette  élection  ou  plutôt 
à  cette  violence,  f  ni  résisté  jusqu'ici,  je  le  dis  en  vérité,  autant  qu'il 
m'a  été  possible.  Mais  maintenant,  bon  yré,  mol  yré,  me  voici  con- 
traint  de  reconnaître  de  plus  en  plus  clairement  que  les  desseins  de 
Dieu  sont  contraires  '\  mes  efforts,  de  telle  sorte  que  nul  moyen  ne 
me  reste  d'i/  échapper.    Vaincu  vwins  par  la  violence  des  hommes 
que  par  celle  de  f)ieu,  contre  qui  nulle  prudence  ne  saurait  préva- 
loir après  avoir  fait   tous  les  efforts  en  mon  pouvoir,  pour  que  ce 
calice  s'éloigne  de  moi  sans  que  je  le  boive,  je  ne  vois  d'autre  déter- 
mination à  prendre  que  celle  de  renoncer  à  mon  sens  propre,  a  ma 
volonté,  et  de  m'en  remettre  entièrement  au  jugement  et  a  la  volonté 
de  Dieu. 

ÉLOCE   DE    LÉON    XIIl    (*) 

Certes  Nous  non  plus  n(3  manquions  pas  de  nombreux  et  sé- 
rieux molifs  (le  nous  flérober  an  fardeau.  Sans  compter  (jn'en 
raison  de  notre  petitesse,  Nous  ne  pouvions  à  aucun  litr(>  Nous 
estimer  digne  des  honneurs  du  Pontificat,  comment  ne  pas 
Nous  sentir  prol'ondément  ému  en  Nous  voyant  choisi  pour 
succéder  à  celui  qui,  durant  les  vingt-six  ans,  ou  peu  s'en  faut, 
qu'il  gouverna  l'Eglise  avec  une  sagesse  consommée,  fit  paraî- 
tre une  telle  vigueur  d'esprit  et  de  si  insignes  vertus,  qu'il 
s'imposa  à  l'admiration  des  ;idversaires  eux-mêmes  et,  par 
l'éclat  de  ses  œuvres,  immortaUsa  sa  mémoire? 

LES   CONDITIONS   PRÉSENTES    DE    l'HUMANITÉ 

Fn  outre,  et  pour  passer  sous  silence  bien  d'antres  raisons. 
Nous  éprouvions  une  sorte  de  terreur  à  considérer  les  condi- 
tions lunesles  de  l'humanité  à  l'heure  présente.    Peut-on  igno- 


(1)  Epp.,  I,  m,  cp.  1 


(*)  /-"-- 


,uii  41^  iiimite.it  vour  faciliter  la  lecture. 


—  297  — 

mr  la  maladie  si  profoiido  ol  si  grave  tjiii  travail!.',  .-ii  ce  mo- 
iiu'iil  bien  p'  ^  «fiie  par  lo  passé,  lu  société  .hiiinaiiie,  et  qnï^ 
s'îiggravaiit  i.o  jour  t-n  jour  et  la  roiig.'ant  jusqu'aux  moelles, 
IViitraliii!  à  sa  ruiue  ?  Cette  uialadie.  Vénérés  Frères,  vous  la 
roDuaissez,  c'.>st,  à  l'égard  de  Ditni,  l'abiiuion  et  l'apostasi<^  ;  eU 
lifii  sans  nul  doute,  qui  mène  plus  sûrement  à  la  ruine,  seloiv 
cettt' parole  du  pr()phè|e:  Voici  que  ceux  iiiU  i'Hoi(jnent  de  vous 
prnronl  {'2).  A  un  si  grand  mal,  Nous  comprenions  qu'il  Nonn 
appartenait,  en  vertu  de  la  charge  |)ontiflcale  à  Nous  coudée, 
de  porter  remède;  Nous  estimions  qu'à  Nous  s'adressait  cet 
nrilie  de  Dieu  :  Voici  (/u'aujounrhm  je  l'établis  sur  les  nations  et 
1rs  loyaumcs  pour  arraclirr  et  pour  ili'lntire,  pour  vdifirr  et  pour 
plnnu-r  {;,])  ;  niais  pleinement  consinent  de  Notre  faiblesse» 
Nous  redoutions  d'assumer  une  œuvre  hérissée  de  tant  do: 
diHicultés,  et  qui  pourtant  n'admet  pas  de  délais. 

BUT   UNIQUE   DE    PIK    X 

Cependant,  pnis(iu'il  a  plu  à  Dieu  d'élever  Notre  bassesse- 
jus([u'à  cette  plénitu(hî  de  puissance,  Nous  puisons  courage  en 
Olui  qui  nous-coHforle :  et  mettant  la  main  à  IVcuvre,  contenu 
(le  la  force  divine,  Nous  déclarons  que  Notre  but  unique  dans- 
l'exercice  du  suprême  Pontificat  est  de  tout  restaurer  dans  le 
Christ  (4),  afin  que  le  Christ  soit  tout  et  en  tout  (5). 

ri  s'en  trouvera  sans  doute  qui,  appliquant  aux  choses  divi- 
nes la  courte  mesure  des  choses  humaines,  chercheront  à 
Mrnter  Nos  pensées  intimes  et  à  les  tourner  à  leurs  vues  ter- 
restres et  à  leurs  intérêts  de  parti.  Pour  couper  court  à  ces 
vaines  tentatives.  Nous  afTirmons  en  toute  vérité  qu-  Nous  ne 
voulons  être  et,  (|n'avec  le  secours  divin,  Nous  ne  sr.ons  rien 
autre,  au  milieu  des  sociétés  humaines,  que  le  ministre  du 
l)ieu  qui  Nous  a.  revêtu  de  son  autorité.  Ses  intérêts  sont 
Nus  intérêts;  leur  consacrer  Nos  forces  et  Notre  vie,  telle 
e.l  Notre  résolution  inébranlable.  C'est  pourquoi  si  l'on  Nous 
<l 'inande  une  devise,  traduisant  le  fond  môme  de  Notre  âme^ 

{'■i)  Ps.  Lxxii,  27 
'•'*)  .lérém.,  i,  10. 
(1)  Ephes.,  I,  10. 
(.1)  Coloss.,  m,  11. 


_iSk. 


—  298  — 

Nous  ne  donnerons  jamais  que  relle-ci  :    Restaurer  toutes  choses 
tlans  le  Christ. 

Voulant  donc  eutroprendre  et  poursuivre  celte  grande  œu- 
vre, Vénérables  Frères,  ce  qui  redouble  Notre  ardeur,  c'est  la 
certitude  que  vous  Nous  y  serez  de  vaillants  auxihaires.  Si 
Nous  en  doutions,  No\is  semblerions  vous  tenir,  et  bien  a  tort, 
pour  mal  informés  ou  indifférents,  en  face  de  la  guerre  impie 
qui  a  été  soulevée  et  qui  va  se  poursuivant  presque  partout 
contre  Dieu.  De  nos  jours,  il  n'est  que  trop  vrai,  les  nations  ont 
frémi  et  les  peuples  ont  médité  des  projets  insensés  (G)  contre  leur 
Créateur;  et  presque  commun  est  devenu  ce  cri  de  ses  enne- 
mis :  Retirez-vous  de  nous  (7).  De  là,  en  la  plupart  un  rejet  total 
de  tout  respect  de  Dieu.  De  là  des  habitudes  de  vie,  tant  privée 
que  public  ,  où  nul  compte  n'est  tenu  de  sa  souveraineté. 
Bien  plus,  u  n'est  effort  ni  artifice  que  l'on  ne  mette  en  œuvre 
pour  abolir  entièrement  son  souvenir  et  jusqu'à  sa  notion. 

Qui  pèse  ces  choses  a  droit  de  craindre  qu'une  telle  perver- 
sion des  esprits  ne  soit  le  commencement  des  maux  annonces 
pour  la  fin  des  temps  et  comme  leur  prise  de  contact  avec  la 
terre,  et  que  véritablement  le  fils  de  perdition  dont  parle  l'Apô- 
tre (8)  n'ait  déjà  fait  son  avènement  parmi  nous.  Si  grande  est 
l'audace  et  si  grande  la  rage  avec  lesquelles  on  se  rue  partout 
à  l'attaque  de  la  religion,  on  bat  en  brèche  les  dogmes  de  la 
foi,  on  tend  d'un  effort  obstiné  à  anéantir  tout  rapport  de 
l'homme  avec  la  divinité!    En  revanche,  et  c'est  là,  au  dire  du 
môme  Apôtre,   le  caractère  propre  de   VAntechrist.  l'homme, 
avec  une  témérité  sans  nom,  a  usurpé  la  place  'du  Créateur, 
en  s'élevant  au-dessus  de  toul  ce  qui  porte  le  nom  de  Dieu.  C'est 
à  tel  point,  qu'impuissant  à  éteindre  ^complètement  en  soi  la 
notion  de  Dieu,  il  secoue  cependant  le  joug  de  sa  majesté,  et 
se  dédie  à  lui-môme  le  monde  visible  en  guise  de  temple,  ou  il 
prétend  recevoir  les  adorations  de  ses  semblables.    //  siège  dans 
le  temple  de  Dieu,  où  il  se  montre  comme  s'il  était  Dieu  lui-mém';  (9) . 


<6)  Ps.  Il,  1. 

(7)  Jot).  XXI,  14. 

(8)  IIThess.,  II,  3. 

(9)  11  Thess.,  11,  2, 


T 
; 

; 

îhHHHHH 

^■^^^BBRRi 

•1 

'HH^^Bp^t 

i 

JÎ 

J^^HHl:'!''  i 

299 


ESPÉRONS    EN    DIEtJ,    MAIS    AUSSI    AGISSONS 

Qaelle  sera  l'issue  de  ce  combat  livré  à  Dieu  par  de  faibles 
mortels,  nul  esprit  sensé  ne  le  peut  mettre  en  doute.  Il  est  loi- 
sible assurément  à  Tbomme  qui  veut  abuser  de  sa  liberté,  dé 
violer  les  droits  et  l'autorité  suprême  du  Créateur;  mais  ait 
Créateur  reste  toujours  la  victoire.  Et  ce  n'est  pas  encore  assez 
(lire:  la  ruine  plane  de  plus  près  sur  l'homme,  justoinent 
(juaud  il  se  dresse  plus  audacieux  dans  l'espoir  du  triomphe. 
C'est  de  quoi  Dieu  lui-même  nous  avertit  dans  les  saintes  Ecri- 
tures. H  ferme  les  (/c«j;,';disent-eUe?,  sur  les  péchés  des  hommes  {\0)^ 
comme  oublieux  de  sa  puissance  et  de  sa  majesté  ;  mais  bien- 
lùt,  après  ce  semblant  de  recul,  se  réveillant  ainsi  qu'un  homme 
dont  r ivresse  a  grandi  la  force  (\\),  il  brise  la  tête  de  ses  ennemis 
(1-2);  afin  que  tous  sachent  que  le  roi  de  toute  la  terre  c'est  Dieu 
[V^),  el  que  les  peuples  comprennent  qu'ils  ne  sont  que  des  hom- 
mes (\i).  ■  .  ■  . 

Tout  cela,  Vénéi'ables  Frères,  nous  le  tenons  d'une  foi  cer- 
taine et  nous  l'attendons.  Mais. cette  confiance  ne  nous  dispense 
pas,  pour  ce  qui  dépend  de  nous,  de  hâter  l'œuvre  divine,  non 
seulement  par  une  prière  persévérante:  Levez-vous,  Seigneur, 
ri  ne  permettez  pas  que  l'homme  se  prévale  de  sa' force  (15),  mais. 
encoiv,  et  c'est  ce  qui  importe  le  plus,  par  la  parole  et  par  les 
leiivres,  au  grand  jour,  en  affirmant  et  en  revendiquant  pour 
DiiMi  la  plénitude  de  son  domaine  sur  les  hommes  et  sur  toute 
néature,  de  sorte  que  ses  droits  et  son  pouvoir  de  commander 
soient  reconnus  par  tous  avec  vénération  et  pratiquement  res- 
(n'ctés.  , 

LE    PARTI    DE   DIEU 

Accomplirces  devoirs,ce  n'estpas  seulement  obéir  aux  lois  de 
lature,  c'est  travailler  aussi  à  l'avantage  du. genre  humain, 
pourrait,  eu  effet.   Vénérables  Frères,   ne  pas  sentir  som 


Uni 


nO)  Saji.,  XI,  24. 
(11)  l's.  i.xxvir,  65. 
ilJ)  Ib.  Lxvii,  22. 
(1-i)  Ib.    XLVi,  8. 
iU)  Ib.  ix,  20. 
ilû]  Ib.  IX,  19. 


F"    il 


F/  ^^  P 

pwr 


—  300  — 

âme  saisie  de  cniiiite  et  de  tristesse  à  voir  la  plupart  des  hom- 
mes, tandis  qu'on  exalte  par  ailleurs  et  à  juste  titre  les  progrès 
de  la  civilisation,  se  déchaîner  avec  un  tel  acharnement  les  uns 
contre  les  autres,  qu'on  dirait  un  combat  de  tous  contre  tous  ? 
Sans  doute  le  désir  de  la  paix  est  dans  tous  les  cœurs,  et  i 
n'est  personne  qui  ne  l'appelle  de  tous  ses  vœux.    Mais  celte 
paix,  insensé  qui  la  cherche  en  dehors  de  Dieu;    car,  chasser 
Dieu,  c'est  bannir  la  justice:    et  la  justice  écartée,  toute  espé- 
rance de  paix  devient  une  chimère.    La  paix  est  Pœuvrc  de  la  jus- 
tke  (16).  — Il  en  est,  et  en  grand  nombre,  Nous  ne  l'ignorons 
pas,  qui,  poussés  par  l'amour  de  la  paix,  c'est-à-dire  de  la  Iran- 
qualité  de  l'ordre,  s'associent  et  se  groupent  pour  former  ce 
qu'ils  appellent  le  parti  de  l'ordre.   Hélas!    vaines  espérances, 
peines  perdues!  .De  partis  d'ordre  capable  de  rétablir  la  tran- 
quillité au  milieu  de  la  perturbation  des  choses,  il  n'y  en  a 
qu'un  •  le  parti  de  Dieu.  C'est  donc  celui-là  qu'il  nous  faut  pro- 
mouvoir ;  c'est  à  lui  qu'il  nous  faut  amener  le  plus  d'adhérents 
possible,  pour  peu  que  nous  ayons  à  cœur  la  sécurité  publique. 

IL    FAUT    RAMENER    LES    HOMMES   AU    CHRIST   ET   A    l'ÉGLISE 

Toutefois,  Vénérables  Frères,  ce  retour  des  nations  au  res- 
pect de  la  majesté  et  de  la  souveraineté  divine,  quelques  efforts 
que  nous  fassions  d'ailleurs  pour  le  réaliser,  n'adviendra  que 
par  Jésus-Christ.   L'Apôtre,  en  effet,  nous  avertit  que  personne 
ne  peut  poser  d'autre  fondement  que  celui  qui  a  été  pose  et  qui  est 
ie  Christ  Jésus  (17).    C'est  lui  seul  que  le  Père  a  sanctifié  et  envoyé 
4ians  ce  monde  (18),  splendeur  du  Père  elfigvedesa  substance  (  IJ), 
vrai  Dieu  et  vrai  homme,  sans  lequel  nul  ne  peut  connaître 
Dieu  comme  il  faut,  car  personne  n'a  connu  le  Père  si  ce  n'est  le 
Fils    et  celui  à  qui  le  Fils  aura  voulu  le  révéler  (-20).    D'où  il  suit 
que'  tout  restaurer  dans  le  Christ  et  ramener  les  hommes  à  l'obéis- 
sance divine,  sont  une  seule  et  môme  chose.    Et  c'est  pourquoi 
le  but  vers  lequel  doivent  converger  tous  nos  efforts,  c  est  de 

(16)  Is.,  xxxii,  17. 

(17)  I  Cor.,  lu,  11. 

(18)  Job,  X,  36. 
<19)  Hébr.,  I,  3. 
<20)  Matth.,  XI,  '^^. 


—  301  — 


if  Ai 


ramener  le  genre  humain  à  l'empire  du  Christ.  Gela  fait,  l'hom- 
me se  trouvera,  par  là  même,  ramené  à  Dieu.  Non  pas,  vou- 
lons-Nous dire,  un  Dieu  inerte,  et  insoucieux  des  choses  humai- 
nes, comme  les  matérialistes  l'ont  forgé  dans  leurs  folles  rêve- 
ries; mais  un  Dieu  vivant  et  vrai,  en  trois  personnes  dans 
l'unité  de  nature,  auteur  du  monde,  étendant  à  toutes  choses 
.son  infinie  Providence,  enfin  législateur  très  juste  ([ui  punit 
les  coupables  et  assure  aiix  vertus  leur  récompense. 

Or,  où  çst  la  voie  qui  nous  donne  accès  auprès  de  Jésus- 
Christ?  Elle  est  sous  nos  yeux:  c'est  l'Eglise.  Saint  Jean 
Chrysostôme  nous  le  dit  avec  raison  :  VEglise  est  ton  espérance 
t'Eylise  est  ton  salut,  l'Eglise  est  ton  refuge  {2\).  C'est  pour  cela 
que  le  Christ  l'a  établie,  après  l'avoir  acquise  au  prix  de  sou 
sang,  c'est  ^pour  cela  qu'il  lui  a  confié  sa  doctrine  et  les  précep- 
tes de  sa  loi,  lui  prodiguant  en  même  temps  les  trésors  de  la 
grâce  divine  pour  la  sanctification  et  le  salut  des  hommes. 

Vous  voyez  donc.  Vénérables  Frères,  quelle  œuvre  nous  est 
•confiée  à  Nous  et  à  vous.  Il  s'agit  do  ramener  les  sociétés  hu- 
maines, égarées  loin  de  la  sagesse  du  Christ,  à  l'obéissance  de 
l'EgHse;  l'Eglise,  à  son  tour,  les  soumettra  au  Christ,  elle 
Clirist  à  Dieu.  Que  s'il  Nous  est  donné,  par  la  grâce  divine, 
d'accompUr  cette  œuvre.  Nous  aurons  la  joie  de  voir  l'iniquité 
faire  place  à  la  justice  et  Nous  serons  heureux  d'entendre  une 
grande  voix  disant  du  haut  des  deux  :  Maintenant  c'est  le  salut, 
et  la  vertu,  et  le  royaume  de  notre  Dieu  et  la  puissance  de  son 
<7/i.mr(22). —Toutefois,  pour  que  le  résultat  réponde  à  Nos 
vœux,  il  faut,  par  tous  les  moyens  et  au  prix  de  tous  les  efforts, 
déraciner  entièrement  celte  monstrueuse  et  détestable  iniquité 
propre  aux  temps  où  nous  vivons  et  par  laquelle  l'homme  se 
substitue  à  Dieu;  rétablir  dans  leur  ancienne  dignité  les  lois 
très  saintes  et  les  conseils  de  l'Evangile  ;  proclamer  hautement 
les  vérités  enseignées  par  l'Eglise  sur  la  sainteté  du  mariage, 
sur  l'éducation  de  l'enfance,  sur  la  possession  et  l'usage  des 
biens  tçmporels,  sur  les  devoirs  de  ceux  qui  administrent  la 
■cliose  publique;    rétablir  enfin  le  juste  équilibre  entre   les 

<21)  Hom.  de  capto  Eutropio,  n.  6. 
<22)  Apoc.,  XII,  iô. 


h  n 


—  302  — 

diverses  classes  do  la  société  selon  les  lois  et  les  institution» 
chrétiennes. 

Al'PEL     AUX    ÉVÉQUES 

Tels  sont  les  principes  que,  pour  obéir  à  la  divine  volonté. 
Nous  Nous  proposons  d'appliquer  durant  tout  le  cours  de  No- 
tre Pontifical  et  avec  toute  l'énerpie  de  Notre  âme.  Votre  rôle 
à  Vous,  Vénérables  Frères,  sera  de  Nous  seconder  par  votre 
sainteté,  votre  science,  votre  expérience,  et,  surtout  par  votre 
zèle  pour  la  gloire  de  Dieu,  m  visant  à  rien  autre  qu\i  former  en 
tous  Jésus- Chi'isl. 

FORMATION    UU    CLERfiÉ 

Quels  moyens  convient-il  d'employer  pour  atteindre  un  but 
si  élevé  '  Il  semble  superflu  de  les  indiquer,  tant  ds  se  présen- 
tent d'eux-mêmes  à  l'esprit. -Que  vos  premiers  soins  soient 
de  former  le  Ch-st  dans  ceux  qui,  par  le  devoir  de  leur  voca- 
tion,  sont  destinés  à  le  former  dans  les  autres.  Nous   voulons 
parler  des  prêtres,  Vénérables  Frères.    Car  tous  ceux  qui  sont 
honorés  du  sacerdoce  doivent  savoir  qu'ils  ont,  parmi  les  peu- 
ples avec  lesquels  ils  vivent,  la  même  mission  que  Paul  attes- 
tait avoir  reçue,  quand  il  prononçait  ces  tendres  paroles  :  Mes 
petits  enfants  que  j'engendre  de  nouveau,  jusqu'à  ce  que  le  Christ 
se  forme  envous  (23).  Or  comment  pourront-ils  accomplir  un  tel 
devoir,   s'ils  ne  sont  d'abord   eux-mêmes  revêtus  du  Christ  et 
revêtus   jusqu'à  pouvoir  dire  avec   l'Apôtre  :    Je  vis,  non  plus 
moi,   mais  le   Christ  vit  en  moi  (24).    Pour  moi,  le  Christ  est  ma 
lie  (25).  Aussi,  quoique  tous  les  fidèles  doivent  aspirer  à  Tcfat 
d'homme  parfait,   à  la  mesure  de  l'âge  de  la  plénitude  du  Christ 
(26),  cette   obhgation   appartient  principalement  à  celui  qui 
exerce  le  ministère  sacerdotal.  Il  est  appelé  pour  cela  un  autre 
Christ;    non  seulement  parce  qu'il  participe  aux  pouvoirs  de 
Jésus-Christ,  mais  parce  qu'il  doit  imiter  ses  œuvres  et  par  là 
reproduire  en  soi  son  image. 

(23)  Gai,  IV,  19. 

(24)  Ib.  II,   20. 

(25)  Philipp.,  I,  21.  .■  • 

(26)  Ephés.,  IV,  3. 


istitiition» 


—  303  — 

S'il  en  est  ainsi,  Vénérables  Frères,  combien  grande  ne  doit 
pas  être  votre  sollJciUide  pour  former  le  clergé  à  la  sainteté! 
11  n'est  affaire  qui  ne  doive  céder  le  pas  à  celle-ci.    Et  la  consé- 
quence, c'est  que  le  meilleur  et  le  principal  de  votre  zèle  doit 
se  porter  sur  vos  Séminaires,  pour  y  introduire  un  tel  ordre, 
cl  lui  assurer  un  tel  gouvernement,  (fu'on  y  voie  fleurir  côte  à 
ente  l'intégrité  de  l'enseignement  et  la  sainteté  des  mœurs.  Fai- 
tes du  séminaire  les  délices  de  votre  cœur,  et  ne  négligez  rien 
de  tout  ce  que  le  Concile  de  Trente  a  prescrit  dans  sa  haute  sa- 
,^csse  pour  garantir  la  prospérité  de  cette  institution.  —  Quand 
le  temps  sera  \onu  de  promouvoir  les  jeunes  candidats  aux 
saints  Ordres,   ah!    n'oubliez  pas  ce  qu'écrivait  saint  Paul  à 
Tunothée  :    N'impose  précipitamment  les  mains  à  personne  (27)  ; 
V..US  persuadantbienque,  le  plus  souvent,  tels  seront  ceux  que 
vous  admettrez  au  sacerdoce,  et  tels  seront  aussi  dans  la  suite 
les  fidèles  confiés  à  leur  sollicitude.    Ne  regardez  donc  aucun 
mterètparticulier,  de  quelque  nature  qu'il  soit  ;  mais  avez  uni- 
quement en  vue  Dieu,   l'Eglise,   le  bonheur  éternel  des  âmes, 
atui  d'éviter,  comme  nous  en  avertit  l'Apôtre,  de  participer  aua: 
prchés  ({'autrui  (28).  — D'ailleurs,  que  les  nouveaux  prètrec,  qui 
sortent  du  séminaire,  n'échappent  pas  pour  cela  aux  soUicitu- 
•l.'s  de  votre  zèle.    Pressez-les,  Nous  vous  le  recommandons  du 
[ilus  profond  de  Notre  âme,  pressez-les  souvent  sur  votre  cœur, 
i|ni  doit  brûler  d'un  feu  céleste,  réchauffez-les,  enflammez-les' 
afin  qu'ils  n'aspirent  plus  qu'à  Dieu  et  à  la  conquête  des  âmes! 
Miianl  à  Nous,  Vénérables  Frères,  Nous  veillerons  avec  le  plus 
^land  soin  à  ce  que  les  membres  du  clergé  ne  se  laissent  point 
surprendre  aux  manœuvres  insidieuses  d'une  certaine  science 
nouvelle  qui  se  pare  du  masque  de   la  vérité  et  où  l'on  ne  res- 
piiepas  le  parfum  de  Jésus-Christ;  science  menteuse  qui,  à 
la  laveur  d'arguments  fallacieux  et  perfides,  s'efforce  de  frayer 
le  chemin  aux  erreurs  du  rationalisme  ou  du  semirationalisme 
et  contre  laquelle  l'Apôtre  avertissait  déjà  son  cher  Timolhée 
de  se  prémunir,  lorsqu'il  lui  écrivait:  Garde  le  dépôt,  évitant  les 
nouveautés  profanes  dans  le  langage,  aussi  bien  que  les  objections 
<rune  science  fausse,  dont  tes  partisans  avec  toutes  leurs  promesses 

{■■^7)  I  Tim.,  v,  22. 
(•-"*}  Ibid. 


■    M 


>VS 


—  304  — 

cm  défailli  dans  la  foi  (29).  Ce  n'est  pas  à  dire  que  No.is 
ne  jugions  dignes  d'éloges,  ces  jeunes  prêtres  qui  se  consacrent 
à  d'utiles  éludes  dans  toutes  les  branches  de  la  science,  et  se 
préparent  ainsi  à  mieux  défendre  la  vérité  et  à  réfuter  plus  v.c 
iorieuseinent  les  calomnies  des  ennemis  de  la  toi.  Nous  ne 
pouvons  néanmoins  le  dissimuler,  et  Nous  le  déclarons  même 
ïrès  ouvertement,  Nos  préférences  sontet  seront  toujours  pour 
<:eux  qui,  sans  négliger  les  sciences  ecclésiastiques  et  profanes, 
se  vouent  plus  particulièrement  au  bien  des  âmes  dans  1  exer- 
cice des  divers  ministères  quisiéentau  prêtre  anime  de  zèle 
pour  l'honneur  divin. 

NÉCESSITÉ   DE   l'ENSEIGNEMENT   RELIGIEUX 

C'est  pour  Notre  cœur  une  grande  tristesse  et  une  continuelle  dou- 
leur m)  de  constater  qu'on  peut  appliquer  à  nos  jours  cette 
plainte  de  Jérémie  :  Les  enfants  ont  demandé  du  pam  et  il  ny 
avait  personne  pour  le  leur  rompre  (31).  Il  n'en  manque  pas,  en 
effet,  dans  le  clergé  qui,  cédant  à  des  goûts  personnels,  dépen- 
sent leur  activité  en  des  choses  d'une  utilité  plus  apparente 
que  réelle;  tandis  que  moins  nombreux  peut-être  sont  ceux 
qui,  à  l'exemple  du  Christ,  prennent  pour  eux  mêmes  les  paro- 
les du  Prophète  :  Uesprit  du  Seigneur  m'a  donné  Conclton:  il  m  a 
envoyé  évangéliser  les  pauvres,  guérir  ceux  qui  ont  le  cœur  bme 
annoncer  aux  captifs  la  délivrance,  et  la  lumière  aux  aveugles  (32). 
Et  pourtant,  il  n'échappe  à  personne,  puisque  l'homme  a  pour 
guides  la  raison  et  la  liberté,  que  le  principal  moyen  de  rendre 
à  Dieu  son  empire  sur  les  âmes,  c'est  l'enseignement  religieux. 
Combien  sont  hostiles  à  Jésus-Christ,  prennent  en   horreur 
l'Eglise  et  l'Evangile  bien  plus  par  ignorance  que  par  mahce 
et  dont  on  pourrait  dire  :  Ils  blasphèment  tout  ce  quHls  ignorent! 
/33)   Etat  d'âme  que  l'on  constate  non  seulement  dans  le  peu- 
ple et  au  sein  des  classes  les  plus  humbles  que  leur  condition 
même  rend  plus  accessibles  à  l'erreur,  mais  jusque  dans  les 

'(•29)  ITim.,  VI,  20  et  seq. 

(30)  Rom.,  IX,  2. 

(31)  Thren.,  iv,  4. 
(.12)  Luc,  IV,  18-19. 
(33)  Jud.,  II,  10. 


—  305  — 


fiasses  élevées  et  chez  ceux-là  mômes  qui  possèdent,  par  ail- 
leurs,  une  instruction  peu  commune.  De  là,  en  beaucoup  le 
ilépérissementde  la  foi;  car  il  ne  faut  pas  admettre  que' ce 
soient  les  progrès  de  la  science  qui  l'étoufFent:  c'est  bien 
plutôt  l'Ignorance:  tellement  que  là  où  l'ignorance  est  plus 
grande,  là  aussi  l'incrédulité  fait  de  plus  grands  ravages.  C'est 
pour  cela  que  le  Christ  a  donné  aux  Apôtres  ce  précepte  :  Allez 
■et  enseignez  toutes  les  nations  (34). 


m. 


L,  ESPRIT    DE    MANSUÉTUDE 

Mais  pour  que  ce  zèle  à  enseigner  produise  les  fruits  qu'on 
•Ml  espère,   et  serve  à  former  en   tous  le'  Christ,   rien  n'est  plus 
efficace  que  la  charité  ;  gravons  cela  fortement  dans  notre  mé- 
moire, ô  Vénérables  Frères  ;  car  le  Seigneur  n'est  pas  dans  la 
commotion  (35).  —En  vain  espérerait-oii  attirer  les  dmes  à  Dieu 
par  lin  zèle  empreint  d'amertume;  reprocher  durement  les  er- 
it'urs  et  reprendre  les  vices  avec  àpreté  cause  très  souvent  plus 
de  dommage  que  de  profit.    Il  est  vrai  que  l'Apôtre,  exhortan 
Timothée,  lui  disait  :  Accuse,  supplie,  reprends,  mais  il  ajoutait, 
en  toute  patience  (36).  —  Rien  de  plus  conforme  aux   exemples 
que  Jésus-Christ  nous  a  laissés.  C'est  lui  qui  nous  adresse  cette 
invitation  :   Venez  à  moi  vous  tous  qui  souffrez  et  qui  gémissez  sous 
te  fardeau  et  je  vous  soulagerai  (37).    Et,  dans  sa  pensée,  ces  in- 
firmes et  ces  opprimés  n'étaient  autres  que  les  esclaves  de  l'er- 
nnir  et  du  péché.   Quelle  mansuétude,  en  effet,  dans  ce  divin 
Maître!   Quelle  tendresse,  quelle  compassion  envers  tous  les 
malheureux!  Son  divin  Cœur  nous  est  admirablement  dépeint 
parisaie  dans  ces  termes:    Je  poserai  sur  lui  mon  esprit:  il  ne 
contestera  point  et  n'élèvera  point  la  voix;  jamais  il  n'achèvera  le 
roseau  demi  brisé  et  n'éteindra  la  mèche  encore  fumante  (38).  Cette 
<  iiarité  patiente  et  bénigne  (39)  devra  aller  au  devant  de  ceu.v-là 
mêmes  qui  sont  nos  adversaires  et  nos  persécuteurs.  Ils   nous 

(34)  Matth.,  XXIII,  19. 
•(SS)  III  Rois,  XIX,  11. 
'38)  II  Tim.,  IV,  2. 

(37)  Matth.,  XI,  28. 

(38)  Is.,  xui,  1  et  seq. 

(39)  1  Cor.,  xill,  4. 


—  306  — 

maudissent,  ainsi  lo  procliiniail  saint  Paul,  cl  nous  bénissons,  ib 
nous  perséculrnl  et  nous  supportons,  ils  nous  blasphèment  et  nous 
prions  (40).  Peul-ôlre  après  loul  se  monlrent-ils  pires  ({u'ils  ni; 
sont.  Le  contact  avec  les  autres,  les  préjugés,  riulluencedes 
doctrines  et  des  exemples,  enfln  le  respect  humain,  conseiller 
fniiesle,  les  ont  engagés  dans  le  parti  de  l'impiété;  mais  au 
fond  leur  volonté  n'est  pas  aussi  dépravée  qu'ils  se  plaisent  aie 
l'aire  croire.  Pouniuoi  n'espérerious-nous  pas  (pie  la  tlamme  de 
la  charité  dissipe  eiiUu  les  ténèbres  de  leur  àine  et  y  tasse  ré- 
gner, avec  la  lumière,  la  paix  de  Dieu?  Plus  d'une  fois  le  fruit 
de  notre  travail  se  fera  peut-être  attendre;  mais  la  charité  ne 
se  lasse  pas.  persuadée  qui'  Dieu  mesure  ses  récompenses,  aoa 
pas  aux  résultats,  mais  à  la  bonne  volonté. 

IM    DEVOIU    DKS   ASSOCIATIONS   ENTRE   C.\THOLIQUES 

Cependant,  Vénérables  Frères,  ce  n'est  nullement  Notre pen- 
st^e  que,  dans  cette  œuvre  si  ardue  de  la  rénovation  des  peu- 
ples par  U,'  Christ,    vous  restiez,   vous  et  votre  clergé,    sans 
auxiliaires.    Nous  savons  que  Dieu  a  recommandé  à  chacun  le 
soin  de  son  prochain  (41).    Ce  ne  sont  donc  pas  seulement  les 
hommes  revêtus  du  sacerdoce,  mais  tous  les  fidèles  sans  excep- 
tion, qui  doivent  se  dévouer  aux  intérêts  de  Dieu  et  des  âmes: 
non'pa^,  certes,  chacun  au  gré  de  ses  vues  et  de  ses  tendances, 
mais  toujours  sous  la  direction  etselon  la  volonté  des  Evoques; 
car  le  droit  de  commander,  'd'enseigner,  de  diriger,  n'appar- 
tient dans  l'Eglise  à  personne  autre  qu'à  vons,  établis  par  l'Es- 
prit Saint  pour  réyir  rE.jUsc  de' Dieu  (42).  —S'associer  entre  ca- 
tholi(iues  dans  des  buts  divers,  mais  toujours  pour  le  bien  de  la 
religion,  est  chose  qui  depuis  longtemps  a  mérité  l'approbation 
et  les  bénédictions  de  Nos  prédécesseurs.    Nous  non  plus  Nous 
n'hésitons  pas  à  louer  une  si   belle  œuvre  et  Nous  désirons 
vivement  qu'elle  se  répande  et  fleurisse  partout,  dans  les  villes- 
comme  dans  les  campagnes.  Mais  en  môme  temps,  Nous  enten- 
dons que  ces  associations  aient  pour  premier  et  principal  objet 


(40)  1  Cor.,  IV,  12  etseq. 
(il)  Kcoli.,  xvn,  12. 
(42)  Act,  XX,  28. 


—  307  — 

défaire  que  ceux  qui  s'y  enrôlent  accomplissent  fidèlement 
les  devoirs  de  la  vie  chrétienne.  Il  importe  peu,  en  vérité,  d'a- 
giter subtilement  de  multiples  questions  et  de  disserter  avec 
éloquenc(!  sur  droits  et  devoirs,  si  tout  cela  n'aboutit  à  l'action. 
I/action,  V  ii;\  ce  que  réclament  k-s  temps  présents;  mais  une 
action  qui  se  porte  sans  réserve  à  l'observation  intégrale  et 
scrupuleuse  des  lois  divines  et  des  prescriptions  de  l'Eglise,  à 
la  profession  ouverte  et  hardie  de  la  religion,  à  l'exercice  de  hi 
chanté  sous  toutes  ses  formes,  sans  nul  retour  sur  soi  ni  sur 
ses  avantages  terrestres.  D'éclatants  exemples  de  ce  genre  don- 
nés  par  tant  de  soldats  du  Ciirist  auront  plus  tôt  fait  d'ébranler 
et  d'entraîner  les  Ames,  que  la  multiplicité  dos  paroles  et  la 
subtilité  des  discussions;  et  l'on  verra  sans  doute  des  multi- 
tudes d'hommes  foulant  aux  pieds  le  respect  humain,  se  déga- 
géant  de  tout  préjugé  et  de  toute  hésitation,  adhérer  au  Christ 
et  promouvoir  à  leur  tour  sa  connaissance  et  son  amour  ga^e 
de  vraie  et  solide  félicité.  '      " 


}1W  '  '\ 

l 

i't 


HEUREUX  EFFETS  SOCIAUX  DE  L'oHSERVATION  DE  LA  LOI  DIVINE 

Certes,  le  jour  on  dans  chaque  cité,   dans  chaque  bourgade, 
■i  loi  du  Seigneur  sera  soigneusement  gardée,  les  choses  sain- 
os  entourées  de  respect,  les  sacrements  fréquentés,  en  un  mot 
tout  ce  qui  constitue  la  vie  chrétienne  remis  en  honneur  il  ne 
"iH.Hjuera  plus  rien.   Vénérables  Frères,   pour  que  nous  con- 
•■mphons  la  restauration  de  toutes  les  choses  dans  le  Christ 
lU  q"e   Ion   ne  croie   pas  que   tout  cela   se   rapporte  seule- 
•niMital  acquisition  des  biens  éternels;  les  intérêts  temporels 
•■l  1.1  prospérité   publique  s'en   ressentiront  aussi   très  heureu- 
^'■■nent.    Car,  ces  résultats  une  fois  obtenus,   les  nobles  et  les 
-■"■hes  sauront  être  justes  et  charitables  à  l'égard  des  petits,  et 
'•'Mx-ci  supporteront  dans  la  paix  et  la  patience  les  privations 
'!'■  leur  condition  peu  fortunée  ;  les  citoyens  obéiront,  non  plus 
a  1  arbitraire,  mais  aux  lois;  tous  regarderont  comme  un  de- 
""•  le  respect  et  l'amour  envers  ceux  qui  gouvernent  et  dont 
/'  pouvoir  ne  vient  que  de  Dieu  (43). 


!     I 


(13)  Rom.,  xiir,  1. 


—  308  — 

LES   nEVENDICATIONS   DE    l'ÉGLISE 

Il  y  a  plus.  I)»;9  lors  il  sera  manifeste  à  tous  que  l'Eglise^ 
telle  "qirolle  l'ut  instituée  par  Jésus-Christ,  doit  jouir  d'une 
pleine  et  entière  liberté,  et  n'être  soumise  à  aucune  dou.ina- 
tiou  humaine;  et  que  Nous  mêmes,  en  revendiquant  cette 
liberté,  non  seulement  nous  sauvegardons  les  droits  sacrés  de 
la  relif,'ion,  mais  nous  pourvoyons  aussi  au  bien  commun  et  à 
lasécurilé'des  peuples  :  la  iété  est  utile  à  tout  (44),  et  là  où  elle 
règne,  le  peuple  est  vraimem  assis  dans  la  plénitude  de  la  paix  (45). 


LES   PRIÈRES   DU    ROSAIRE 

Que  Dieu,  riche  en  miséricorde  (4B|,  hâte  dans  sa  bonté  cette 
rénovation  du  genre  humain  en  Jésus-Christ  :  puisque  ce  n'est 
l'œuvre  ni  de  celui  qui  veut  ni  de  celui  qui  court,   mais  du  Dieu 
des  miséricordes  (47).  Et  nous  tous.  Vénérables  Frères,   deman- 
dons-lui cette  grAce  en  esprit  d'humilité  (48),  par  une  prière  nis- 
tante  et  continuelle,  appuyée  sur  les  mérites  de  JésusChrisl. 
Recourons  aussi  à  l'intercession  très  puissante  de  la  divuie 
Mère    Et  pour   l'obtenir  plus  largement,   prenant  occasion  de 
ce  iour  où  Nous  vous  adressons  ces  Lettres,   et  qui  a  été  insti- 
tué pour  solenniser  le  Saint  Rosaire,    Nous  confirmons  toutes 
les  ordonnances  par  lesquelles  Notre  prédécesseur  a  consacre 
le  moi-  d'octobre  à  l'auguste  Vierge  et  prescrit  dans  toutes  les 
é-Uses  la  récitation  publique  du  rosaire.  Nous  vous  exhortons 
en  outre  à  prendre  aussi  pour  intercesseurs  le  très  pur  Epoux 
de  Marie,  patron  de  l'Eglise  catholique,  et  les  Princes  des  Apô- 
tres saint  Pierre  et  saint  Paul. 


(44)  I  Tim.,  IV,  8. 
{4r))  Is.,  XXXII,   18. 

(46)  Ephès.,  II,  4. 

(47)  Rom.,  IX,  16. 

(48)  Dan.,  m,  -39. 


309  — 


BÉNÉDICTION    APOSTOI.IQtJB 

l'oiir  (|iu' toutes  ffs  choses  se  réalisent  selon  Nos  désirs  et 
(|ue  tous  vos  travaux  soient  couronnés  de  succès,  Nous  implo- 
rons sur  vous,  en  grande  abondance,  '33  dons  de  la  grûce  divine. 
Kt,  comme  témoignage  de  la  tendre  charité  dans  la(|uelle  Nous 
vous  embrassons,  vous  et  tous  les  fidèles  confiés  à  vus  soins 
\m-  la  divine  Provid  nct-,  Nous  vous  accordons  en  Dieu,  de 
f:i'and  cœur,  Vénéraules  Frères,  ainsi  qu'à  votre  clergé  et  à 
votre  peuple,  la  Bénédiction  Apostolique. 


s  % 


Donné  à  Rome,   près  Saint-Pierre,   le  4  octobre  de  l'année 
1903,  de  Notre  Pontifical  la  première. 


bonté  cette 
|ue  ce  n'est 
ais  du  Dieu 
es,   deman- 
3  prière  ins- 
ésusGhrist. 
le  la  divine 
occasion  de 
i  a  été  insti- 
mons  toutes 
r  a  consacré 
lis  toutes  les 
is  exhortons 
s  pur  Epoux 
ces  des  Apô- 


PIE  X  PAPE. 


I. 

II. 

III. 


.if 

m    1 


u  en 
née 

je  lit 
loiitr 


il 
(Inii 


311 


(      Archevêché  de  Québec, 
(  1*^  janvier  1904. 


I-    Dt'imrt  pour  rKuiojte. 
II.    Itinéraire  île  lu  visite  pastoiaie. 
11.    I'm;aiiti(.ns  h  (.iriiiJiv  ,.„i,fr,.  \oh  incnii.lies. 


Bien  chers  Collaborateurs, 


ffi 


(  N*  .{2  ) 


CrKCULAIUE    A(^    CLFK(;k 


h 


■''■  "     -i       pour  i'Kiiropf  dimanche  prochain,  24  janvH-r  ei 
"•    u.narquerai  à  New- York,niardi,ie  26,sur  le  Kaiser  Wilhdm  II 
Uigneallemande  transatlantique,  pouMJherbourg,  France.' 

t/élat  précaire  de  ..,,  santé  depuis  ,,uelques  mois  m'obliffe 
y  entreprendre  ce  voyage.  La  durée  n'en  .aurait  ôtre  détermi- 
née man.tenaut;  elle  dépendra  de  bien  des  circonstances  que 
l-.o  puts  prévoir.  Dans  tous  les  cas.  je  serai  absent  le  moins 
i"'ii-'iemps  possible. 

*  "le  faudra  séjourner  tout  d'abord  en  France  ;  ie  me  ren- 
't-  n  plus  lard  à  Rome.  (.         a  un  gr«nd  bonheur   nnur  moi 


—  312  — 

de  voir  notre  nouveau  et  bien-aimé  Souveraiii  Pontile,    Pie  X, 
qui  a  su  si  promptemenl  conquérir  Tadmiraliou,  la  confiance, 
l'atlection  de  tout  le  monde.  Pour  nous  calholiquc^s,  c'est  notre 
Chef  Suprême,  c'est  le  Vicaire  de  Jésus-Christ,  c'est  le  Pasteur 
de  nos  auies.  Combien  je  serai  heureux  .le  l'entretenir  de  mon 
diocès."   et  en   particulier  de  nos  inslitulious  d'éducation  qui, 
depuis   notre  Université  Laval    jusqu-à  nos  écoles   primaires, 
sont  tontes  unpréguées  iU  l'esprit  catholique;  de   nos   mai- 
sons de   charité  où  toutes  les  misères  humaines  sont  soula- 
gées •   du  cl.M^é  diocésain  si  zélé  et  si   édifiant;  de  nos  reli- 
■rioux  et  reli^neuses  que   la  tempête  de  la   persécution  a  jetés 
sur  nos   riva-es   et  qui  sont  des  auxiliaires   dévoués;  de  nos 
populations  encore  si    pleines   de  foi   et  si  pratuiuantes.   Ses 
conseils  paternels  seront  pour  moi  des   ordres  que  je   serai 
heureux    d'exécuter   fidèlement.     Je  lui  demanderai   de  me 
bénir  et  de  vous  bénir  tons  avec  les  ouailles  confiées  à  votre 
sollicitude  pastorale.  Cette  bénédiction  du   Vicaire  de  Jesus- 
Christ  sera  pour  nous  un  puissant  encouragement  a  continuer 
nos  travaux  apostoliques,  à  nous  dévouer. 

Je  me  recommande  à  vos  prières  et  à  celles  de  tous  mes  ex- 
cellents diocésains.  Lorsque  les  rubriques  le  permettront,  vous 
direz  à  la  messe  l'oraison  Pro  quacumque  necessitate  et  vous  ex- 
horterez  vos  paroissiens  à  dire  tous  les  jours  en  famille  un  Pa 
ter  et  un  Ave  à  mes  intentions. 

Durant  mon  absence,  Monseigneur  C.  A.  Marois,  V.  G.,  sera 
administrateur  du  diocèse.  Je  ne  doute  pas  que  vous  lui  ren- 
drez  sa  tâche  aussi  facile,  aussi  agréable  que  possible. 

II 

Je  vous  envoie,  avec  la  présente,  l'itinéraire  de  ma  visite 
pastorale.  Vous  voudrez  bien,  comme  par  le  passé,  faire  les 
prières  publiques  préparatoires  à  la  visite,  tenir  les  comptes  de 
fabriques  en  bon  ordre,  exhorter  vos  paroissiens  à  s'approcher 
des  sacrements  comme  dans  une  retraite  et  à  gagner  l'indul- 
.rence  plénière  que  le  Saint-Père  accorde  à  cette  occasion. 
Veuillez  relire  les  instructions  que  je  vous  ai  données  a  ce  su- 
jet ces  années  dernières. 


—  318 


lU 


l..'siiicpndif'sqiii  onteu  linn  récemment  à  Chicago  ot,  iiiUoms 
et  qui  ont  causé  d'effroyables  hécatombes  ont  appelé  partout 
l'attention  du  public  sur  les  précautions  à  prendre  pour  préve- 
nir le  retour  de  pareils  désasti-es.  C'est  pourciuoi  je  vous  eugaye 
à  examiner  soigneusement  si  les  portes  de  vos  églises  peuvent 
s'ouvrir  facilement  pour  livier  passage  en  cas  de  feu,  si  vos 
couvents  ou  collèges  sont  pourvus  d'escaliers  de  sauvetage  <>x- 
lf3rieurselà  prévoir  comment  on  pourrait  s'échapper  s?  l'in- 
.rndie  éclatait  durant  la  unit.  Il  ne  faut  pas  <[u'on  puisse  vous 
accuserde  négligence  en  luie  matière  aussi  importante.  A  vous 
i\onf  d'y  voir  sans  retard. 

Agréez,  chers  Collaborateurs,  l'assurance  de  mon  dévoue- 
I tient  bien  sincère  en  N.  S- 


Louis-Nazaihe,  Ai'ch.  de  Québec. 


14 


—  315  — 


(  N'^  83  ) 


CIRCULAIRE  AU  CLERGÉ 


Archevêché  de  Qiiéhec 
2  juin  1004. 


Erection  d'un  monument  a  Mgr  de  Laval 


Bit'ii  chei's  Collaborateurs, 


Je  viens  aujourd'hui  vous  aiinoncei-  une  nouvelle  qui,  j'en 
suis  sûr,  mettra  dans  votre  cœur  comme  dans  le  mien  une'vive 
;illéfïn>sse.  Le  projet,  formé  depuis  Ions  temps  déjà,  d'ériger  une 
statue  au  Vénérable  François  de  Montmorency-Laval,  premier 
'■v'''(iue  de  Québec,  est  en  bonne  voie  d'exécution. 

Un  comité,  composé  de  prêtres  et  de  laïques  distingués,  vient 
'I  'Hr(^  formé  pour  mener  à  bonne  fin  cette  louable  entreprise. 
Ou  va  se  mettre  à  l'œuvre  incessamment,  et  le  monument  de- 
via  être  érigé  en  I90.S,  à  l'occasion  du  deux  centième  anniver- 
s  ure  de  la  mort  de  Mgr  de  Laval,  et  dn  trois  centième  anni- 
^  Tsan-e  de  la  fondation  de  Québec.  J'ai  promis  de  donner  au 
•■'Muité  mon  concours  le  plus  entier,  et  je  commence  dès  main- 
'•  :iant  à  remplir  ma  promesse  en  recommandant  à  votre  zèle 
''■  a  votre  générosité  une  œuvre  dont  vous  comprendrez  comme 
u'ii  l'importance  et  l'opportunité. 


—  316  — 


Les  litres  qu'a  Mgr  de  Laval  à  cet  hommage  public  d'arlmi- 
ration  et  de  reconnaissance  vous  sont  assez  connus  pour  que 
je  me  dispense  d'insister.  Homme  puissant  par  la  foi  et  par 
les  œuvres;  d'une  âme  assez  haute  pour  concevoir  les  plus 
grands  desseins,  et  assez  généreuse  pour  les  réaliser  à  travers 
mille  difficultés;  capable  des  plus  saintes  audaces,  el  porté  aux 
plus  tendres  dévouements;  irréductible  quand  il  s'agissait  de 
défendre  les  droits  de  Dieu  et  de  l'EgUse,  et  infatigable  quand 
il  fallait  remplir  un  devoir.  François  de  Laval  portait  au  cœur 
le  feu  sacré  qui  consuma  l'Apôtre  des  Gentils.  Il  a  fait  revivre, 
au  dix-septième  siècle,  sur  notre  terre  d'Amérique,  les  héroï- 
ques vertus  des  temps  apostoliques;  el  l'histoire  devra  écrire 
sou  nom  sur  la  liste  des  Précurseurs  élus  dn  Dieu,  qui  tracent 
À  travers  le  monde  les  sillons  lumineux  par  où  passant  l'Evan- 
gile el  la  civilisation. 

Un  peuple  s'honore  quand  il  honore  de  pareils  hommes.  Les 
■monuments,  qui  les  glorifient,  gardent,  avec  les  traits  de  leur 
■visage,  les  salutaires  enseignements  de  leur  vie;  el  auisi  se 
continue,  à  travers  les  i\ges  et  par  delà  le  tombeau,  ruifUience 
bienfaisante  qu'ils  on!  exercée  sur  leurs  contemporains:  defunc- 
lus  udhuc  loquiLur. 

Le  temps  est  venu,  croyousnous,  de  donner  au  vénérable 
apôtre  de  la  Nouvelle-France  cet  honneur  si  bien  mérité,  et  a  la 
postérité  cette  grande  et  utile  leçon.  Voilà  pourquoi  nous  avons 
tant  à  cœur  le  projet  qu'entreprend  le  uComité  du  monument 
Laval.  Il 

Nous  avons  pensé  que,  pour  une  telle  entr.'prise,  il  fallait 
faire  un  ;  opel  général,  et  sortir  des  limites  du  diocèse  de  Que- 
bec  En  effet,  nul  u'ignore  que  l'influence  exercée  par  le  pre- 
mier évoque  de  Québec  a  débordé  le  cadre  relativement  restrenit 
où  s'est  enfermée  sa  vie  d'apôtre.  Gomme  vicaire  apostolique 
d'abord,  puis  comme  évè(iue,  sa  juridiction  s'est  étendue  sur  la 
plus  grande  partie  de  l'Amérique  du  Nord.  Les  deux  immenses 
bassins  du  Saint- Laurent  et  du  Mississipi  formaient  alors  l'em- 
pire spirituel  de  ce  vaillant  successeur  des  apôtres.  Aussi, 
miand  le  vénérable  prélat,  sortant  pour  ainsi  dire  de  son  tom- 
beau  ira  prendre,  sur  l.  rocher  de  Québec,  !..  place  d'honn,  ur 


-  317  — 


(jiii!  nous  lui  avons  assignée,  à  côté  de  Champlain,  il  convient 
(ju'il  y  apparaisse  comme  le  fondateur  et  le  père  de  ces  quatre 
vingts  diocèses  établis  dans  les  limites  de  sa  juridiction,  comme 
le  prédécesseur  de  tous  ces  prélats  distingués  qui  recueillent  au- 
jonrd'hui,  après  deux  cents  ans,  et  font  revivre  les  traditions 
de  courage  éclairé,  de  dévouement  apostolique  et  de  sublime 
abnégation  dont  les  germes  ont  été  jetés  en  notre  sol  par  le 
premier  évèque  de  Québec.  Voilà  pourquoi  le  monument  que 
nous  voulons  ériger  sera  l'hommage  de  presque  tout  un  conti- 
iHMit.  L'entreprise  doit  avoir  le  caractère  d'universalité  que 
liorte  l'œuvre  même  de  Mgr  de  Laval. 

Mais  nous  croyons  pouvoir  compter  plus  spécialement  sur 
voire  généreu.v  concours,  pour  mener  à  bonne  fin  ce  projet  si 
ivligieux  et  si  patriotique.  Québec  a  une  dette  privilégiée  de 
reconnaissance  à  payer  envers  son  premier  évèque. 

C'est  ici  qu'il  a  érigé  le  premier  siège  épiscopal  de  la  Nou- 
velle-France: c'est  ici  qu'il  a  dépensé  ses  forces  et  usé  sa  vie  à 
la  gloire  de  Dieu  et  au  .service  de  l'Kglise;  c'est  ici  qu'a  retenti 
^nn  verbe  d'une  fermeté  tout  apostolique,  et  que,  en  face  des 
•■Mgcnces  outrées  du  pouvoir  civil,  il  a  répété  le  Non  possumus 
<li'révèque  inflexible  au.\  compromissions  ruineuses;  c'est  ici 
qu'il  ;i  combattu,  qu'il  a  soutl'ert  et  qu'il  est  mort.  Québec  garde 
>.i  tombe  avec  amour,  comme  il  entoure  sa  mémoire  d'une 
pieuse  vénération.  Les  maisons  que  Laval  a  fondées  ou  soute- 
inirs,  les  œuvres  (|u'il  a  accomplies,  s'épanouissent  enc(U-e  par- 
mi nous,  ei,  font  revivre,  après  deux  siècles,  la  grande  âme  qui 
l''iif  a  insulllé  ses  plus  saintes  énergies. 

Nous  formons  donc  bien,  sur  ce  coin  de  terre,  la  famille 
'lioisie  du  premier  évèque  de  Québec.  Nous  moissonnons  dans 
l'«liiimpoùce  Père  aimé  a  jeté,  avec  ses  sueurs,  les  semen- 
ns  fécondes  des  sages  doctrines  et  des  saints  exemples.  Plus 
que  d'autres,  par  conséquent,  nous  sommes  en  mesure  d'appré- 
•  MM-  ses  travaux,  d'admirer  ses  vertus,  de  toucher  du  doigt  les 
liMiltnts  bienfaisants  de  ses  efforts  et  de  son  labeur.  Plus  que 
<l  autres,  aussi,  nous  avons  le  devoir  d'être  reconnaissants. 

<:.■  devoir,  bien  chers  Collaborateurs,  vous  saurez  le  remplir 
••'   '  »'mpresseineijl  et  générosité.     Tant  de  fois  déjà  vous  avez 


sr 


318  — 


[irouvé  qu'on  ikî  fait  pas  appt 


'11  vain  à  votre  iiit(;lli,tîeiu'(M>t  à 


poiiiTonl  sans  ( 


vos  ressoui 


voire  cœnr!  .1»^  connais  votre  admiration  pour  Mgr  de  Laval  ; 
je  sais  lo  culte  filial  ([lie  vous  rendez  à  sa  mémoire.  Aussi,  je 
suis  bien  sur  ([ue  vous  ré[)oiidrez  tous  d'ini  inr-nie  élan  et  d'un 
même  cœur  à  l'appel  (pie  je  vous  l'ais  aujourd'hui.  Vos  dons  ne 
louteètre  les  mêmes,  puisque  différentes  sont 
ces.  Mais  dans  cette  diversité  des  oil'randes,  nous  re- 
trouverons chez  Ions  la  même  [iiMisée,  le  même  désii',  la  inêiiif 
généreuse  ambition  :  prouvera  l'Amérique  et  au  monde  entier 
que  le  clergé  de  Qnéliec  a  la  mémoire  du  cauir,  et  que,  pour 
honorer  le  nom  et  glorifier  les  œuvres  de  son  plus  illustre  bien 
faiteur.  il  n'hésitt;  pas  à  entamer  ses  modestes  revenus,  et  ;) 
donner  l'exemple  du  désintéressement  et  du  sacrili( 


e. 


Vous  voudrez  bien,  chers  Collaborateurs,  si  ma   demaiuli 


"^vous  est  a-jn' 


able,  me  l'aire  connaître,  dans 


le  pi 


ns  cou;  l  délai 


possible,  le  montant  (lue  vous  pensez  pouvoir  mettre  à  la  disposi 
tion  du  Comité.  Il  importe  que  nous  sachions  bientôt  sur  quel- 
les ressources  nous  devons  compter,  aiin  de  préparer  les  projets 
et  plans  nécessaires.  Les  Fabri(iues  de  chaciuo  paroisse  sont 
invitées  à  prendre  part  à  ce  témoignage  d'admiration  et  de  re- 
connaissance envers  le  premier  Evêiiuede  ce  pays  cl  j'autorise 
chacune  d'elles  à  souscrire  le  plus  haut  montant  possible  .'ii 
rapport  avec  ses  ressources. 

Pour  faciliter  une  souscription  plus  élevée,  le  monlani  peui 
être  payable  en  trois  versements  :  le  premier,  comptant;  le 
le  second,  en  septembre  procham  et  le  troisième  en  septembre 
1905 

Agréez,  chers  Collaborateurs,  l'assuram-e  de  mon  dévoiic- 
uii'iit  bien  sincère  en  N.-S. 


7  Louis-Nazaiiie.  Arch.  de  Québec 


—  319  — 


{W  34) 
LETTRE   PASTORALE 

l'aOMULGUANT  [,'EN<;V(:UyUK  H  Ad  DIK.M    UA.VM  n  QUI  ACCORDE 

UN  .ILÎHILK  IINIVKUSEI,,  A  l/oCCASION  DU  CINOUANTKNAIUE 

DE    1;I.M.\IACL'L1:K  CuNCEI'TlO.N   DE  LA  SaINTE   ViEHC.K. 


IX)UIS-NAZAIRE    BEGIN,    pah    la    .;racf.   de    dieu    et  du 

•l'ICE    Al'OSTOLlnUE,    ARCIIIÎVÉOUE    DE    QuÉllEC. 

l/(  Cleroé  Séculier   cl    liqjulicr,  el  à  lous    les    Fidèles    de    Nuire 
liiucèse.  Salut  el  Béimliclion  en  Nolrc-Seiyneur. 


le  mou  dévoiii 


Nos  Tri's  Cliers  Fiùre 


'OS, 


Vous  s.ivez  déjii  ([lie  Notre  Saint  Père  le  Pupo,  Pie  X,  uiet- 
I  ml  à  exécution  !(>  pieux  projet  de  son  illustre  prédécesseur,  a 
'•'■'•ide  de  célébrer  par  un  Jubilé  univ(M'sel  le  cin.iuantième 
Miniversairedeia  proebuiîatiou  du  (b.)-uie  (h>  la  Cou.-eption 
liMi'aculee  de  Marie.  Dans  son  Encyclique  du  2  février  der- 
l'i'  r,  Addiem  illum,  il  rappelle  avec  émotion  les  transports  do 
"i"  «"l  d'enthousiasme  avec  lesquels  le  grand  acte  de  Pie  IX 
m  accueilli  dans  tout  l'univers  catholique  et  il  nous  invite  à 
"iviver  dans  nos  âmes  ie  souvenir  des  saintes  allégresses  de 


—  320  — 

1854  01  à  renouveler  les  consoUmts  témoiRua-os  de  foi  et  d'à 
moiir  (Hii  fureul  alors  donnés  à  ^all^Mlsle  Mère  de  Di(>ti. 

C'est  pour  nous  un  a-,vahle  devoir  de  répondre  au  vœu  de 
notre  l.ien-aiuié  Poulile,  en  portant  aujourd'hui  à  votre  eon- 
naissauce  cette  belle  Hncyidiqne  on  il  <'xalle  l(«s  gloires  de  la 
Vierge  Immaculée.  Nous  voulons  faire  écho  à  la  voix  auguste 
et  infaillible  du  Vicaire  de  .lésns-Cdirist  en  étudiant  avec  vous, 
et  dans  les  mêmes  termes  que  nous  l'avions  déjà  fait  ailleurs, 
la  nature  et  rexistence  de  la  prérogative  de  la  Conception  Imma- 
culée  de  la  Sainte  Vierge. 

I 

Dieu,  dans  son  infinie  munificence,  avait  donné  au  premier 
homme  non  seulement  les  éléments  constitutifs  dé  notre  huma- 
nité, mais  encore  il  l'avait  gratuitement  enrichi  des  dons  les 
plus  précieux  de  la  nature  et  de  la  grâce.  Ainsi  les  alihctions, 
les  maladies,  la  mort  lui  étaient  inconnues  ;  son  travail,  exempt 
des  fatigues  et  rempli  de  douces  jouissances,  servait  à  dévelop- 
per l'œuvre  de  la  sagesse  divine,  à  lui  donner  une  manifesta- 
tion plus  éclatante  et  à  rendre  plus  harmonieux  l'hymne  que 
toute  créature  chante  à  son  auteur. 

Son  intelligence  était  iUuminée  des  clartés  d'une  science 
infuse,  vaste,  solide,  sans  mélange  d'erreur,  parfaite  pour  son 
étal  actuel. 

Sa  volonté,  libre  et  droite,  ornée  des  plus  nobles  inclinations, 
se  portait  naturellement  vers  le  bien,  et  ses  passions,  fruit  na- 
turel de  l'union  intime  entre  l'esprit  et  la  matière,  entre  l'ame 
et  le  corps,  étaient  dominées  par  la  raison,  pendant  que  la  rai- 
son elle-même  se  soumettait  à  Dieu. 

Ajoutez  à  cela  les  dons  précieux  de  la  grâce  divine  qui  le 
constituaient  dans  un  ordre  surnaturel,  «ini  établissaient  en 
lui  une  admirable  harmonie,  un  ordre  parfait,  et  (lui  faisaient 
de  l'âme  humaine  un  miroir  sans  tache  sur  lequel  venaient  se 
refléter  les  rayons  de  la  bonté  et  de  la  beauté  divmes. 

Tel  était  l'homme  au  sortir  des  mains  de  son  Créateur,  véri- 
table chef-d'œuvre,  s'il  en  fût  jamais,  sur  lequel  Dieu  semblait 
avoir  épuisé  tous  les  trésors  de  sa  munificence. 


—  H21   — 

Ces  préi'ogalives  extraordinaiios  n'étaient  pas  une  faveiir 
l""'fi.-i.lière  an  sei.l  ••hef  ,ln  .yenre  hnmain  ;  elles  constitnaienl 
l'îi  liriHanl  héritage  (jni,  dans  l'intention  dn  Créateur  devait 
SI'  transmettre  à  tonte  la  postérité.  ' 

Mais,  hélas  !  celui  .jni  portait  ainsi  dans  ses  mains  la  lortnne 
du  .«•■nre  humain  tout  entier,ne  résiste  pasàl'épreuve;  la  séduc- 
tion dn  démon  se  glisse  peu  à  peu  dans  son  àme  et  il  succombe. 

Le  châtiment  ne  se  fait  pas  attendre.  Il   est  tombé  cet  an^e 
de  la  terre,  et  sa  chute  a  été  mortelle  à  son  corps  et  à  son  àm^e 
Mortelle  à  son  corps,  car  Dieu  l'a  condamné  aux  souffrances 
aux  tribulations,  à  la  mort.  Funeste  à  son   ûme,  car  depuis  ce 
moment  elle  a  été  sujette  à  l'ignorance,  anx  ténèbres  de  l'er- 
leur,  à  la  corruption;   son  libre  arbitre  est  devenu  laible  et 
fliancelant.  Le  désordre  des  mauvaises  passions  s'est  introduit 
en  lui  ;  les  sens  sont  devenus  rebelles  à  la  raison,  et  la  raison 
ivbelle  à  Dieu.  Il  est  tombé,  ce  roi  de  la  création,  et  sa  chute  à 
ele  mortelle  non  seulement  pour  lui,  mais  encore  pour   toute 
sa  race;  elle  a  souillé  non  seulement  sa  personne,  mais  encore 
sa  nature,  et  c'est  de  cette  nature  viciée,  dépouillée  de  toutes 
l's  sul)lmies  prérogatives  que  le  Créateur  lui  avait  conférées 
qu'hériteront  tous  ses  descendants.  ' 

Le  plan  divin  se  trouve  changé.   L'iiumanité  est  devenue 
semblable  à  ces  couches  du  globe  (jue  des  révolution  terrestres 
ont   replacées   en   sens   inverse.    Au   lieu   de  naître  dans  la 
jiislire  surnaturelle,  dans  l'amitié  de  Dieu,  l'homme  naît  et 
naîtra  dans  la  privation  de  la  grâce  sanctifiante,  enfant  de 
fol.'re,  en  aversion  à  son  Dieu.    Il  s'est  formé  dans  son  âme 
'omme  une  nouvelle  force  d'attraction  qui  l'entraîne  non  plus 
\vrs  Dieu,  mais  vers  les  choses  créées.  C'est  cette  privation 
de  la  grâce  sanctifiante —que  nous  devions  posséder,  — c'est 
cette  mort  de  l\lme  qui  constitue  l'essence  dn  péché  originel  • 
I"iiié  inhérent  à  notre  nature  humaine  viciée  en  Adam,  péché 
paitunlier  à  chacun  de  nous  et  aussi  universel  que  hl  mort 
qui  en  est  une  des  suites,  péché  que  tout  homme  peut  étudier 
et  -onstater  dans  les  pensées,  dans  les  désirs,  dans  les  tendan 
ces  déréglées  de  son  intelligence  et  de  son  cœur,  péché  qui  peut 
Jane  conclure  à  chacun   de  nous  que  «l'homme  est  un   dieu 
i.onilje  qui  se  souvient  des  cieux.» 


_  322  — 


Nous  avons  dit,  d'après  l'apùtro  saint  Paul,  que  la  souilknr 
ori-ùnelle  atteint  tous  les  hommes  (Rom.  v,  f2,  etc.),  que  ce 

Ite  nat\ire  viciée  se  transmet  mevita- 


l'iiueste  liéfitage,  qu(t  ce 


hlement  à  toute  créature   raiso 


nnalile.  11  en  est  pourtant   une 


(IIU 


lait  exception,  et  que  Dieu  a  soustraite,  par  un  pnvil.'ge 

,elle:    elle  seule,  parmi 


tout   spéci 


iiU  à  la  malédiction  univers 


tuules  les  filles  d'Adam,  n'a  iamais  i)orlé  su 


son  Iront  la   flé- 


trissure oriLjint 
traordinaire 


lie.  Telle  est  la  natnr(!  de  cette  prérogative  ex- 


de  r Immaculée  Concepti 


on  de  Marie.  Dieu  vou 


lait  s'en  faire  un  temp 
fallait-il?  Klail-il   uécc 
de  la  vit",  aux  an 


le  diLMi.-  de  son   Verbe;  pour  cela  que 


ss; 


[lire  (It!  la  sons 


Ifaiin  aux  tribulations 


•Disses  de  la  pauvreté,  aux  h 


nrreurs  oi 


lai 


icr- 


no 


ilion?  Non,  ce  n< 
11    pas  If   péî'bé  lui 


sont  là  que   des    suites  du    p( 


iclie 


•mom»' 


Il  lui   suffisait  de  la  prevei 


mais 
lir  de 


boudantes,  d.'  la  préserver  de  toute  s. 


grâces  a 

cou-irver   toujours  immaci 


ilée.    (Vest,  ce  ([u'il  a  réalise   dans 


iiillure,  de  la 
1; 


riiii mille  cl  cliasl(>  vierge  de  Nazareth. 

Nos    frères  séparés   oui  préleudu  que  Pie  IX 
lonl  l'épiscopat  cathorKiu.,' -  avait  en  lH5'i,  imposé 


des  lidèles  uii  dogme  nouveau,  un 


lieuiie.  (blette   assertion   est  fauss 


doi-Mues 


et  elle  n'en  créera  jamais.  .Jésus 


et  avi'c  lui 

à  la  croyaii- 

ounii  à  l'antiquité  cliré- 

rKgiise  n'a  jamais  créé  de 

Christ  l'a  constituée 


garilieime  et  iuterprt 


le  iilfaillible  des  vérités  révélées; 


son 


rôle  est  de  les  conserver  u 


ilactes.     Klle  ne  peut  ni  les  changer, 


ni  les  diminuer 


ni  v  rien  ajouter.  Toutefois  ces 


vérités  divi- 


nes. 1 


mmuablesdans  leur  essenci 


sont  susceptibles  de  recevoii 


<'ii    temps  oppoi 
Ainsi, 


se,  rKglise,  assis 


meut  sur  et!  s 


u 


lile,  elle  ( 


Uni,  des  développements  ou   des  explications, 
ii.vi'  til  eiMiuelque  endroit  une  controverse  religieii- 
,lée  de  l'Ksprit  de   vérité,  examine  soigneuse 
ITOcriture  et  la  Tradition,  et,  si  elle   le  juge 

ilé  est  révélée.    Dés 


ujet 


léclan",  elle  délinil  ([ue  telle   vei 


lors,  le  douU;  cesse,  les  dis(Mission 


s  s'apaisent,  dt's  lors  au 


foi  implicite  ne 


.nfîit 


1ns,  il  faut  un  acte  de  foi  explicite 


ssi,  ta 
<]e  la 


lai 


l  (le  tous  les  (idt'les.  t^n'a  l'ai 


1 


rien  rliaii; 


l  l'K-diseeii  tout  cel.i  ?  Klle  n'a 


ail  dogni' 


.'lie   a   seulement   cous 


taté  et  déclaré 


que  telle  vérité  est  conlenne 
désormais  il  faudra  la  croire 


dans  la  révélation  divine  et  que 
d'une  foi  inébranlable. 


a  hciel'ii 


e  moderne,  «lui   fait  tou?  b's  j 


des   progrès   si 


'tonnants,  découvre  iiuelii 


Inuefois  dans  le  ciel   des  étoiles  noi 


—  :i23 


vi'Hes,  qui  st'nibleiit  naître  dans  les  proloiuleiirs  les  plus  reçu- 
léfs  de  l'osparp,  .ini  scintillenf,  eiisuitH  plus  vivement  au  rej,'ai(l 
attentif,  et  ({ni  finissent  par  devenir  à  nos  venx  des  astres  de 
l'iiis  en  pins  resplendissants.  Ces  astres  ne  sont  pas  de  date 
nv.'ute;  ils  ne  sont  pas  nouveaux,  ils  sont  seulement  aperçus. 
<.)iieliiue  chose  d'analogue  se  passe  dans  le  ciel  d,.  l'Kglise'au 
sujet  .le  certaines  vérités  de  notre  toi  ;  elles  resplendissent  et 
se  developp.Mit  peu  i  peu.  Quelquefois  le  choc  de  la  controverse 
iesiUumme;  puis  une  définition  vient  les  faire  briller  d'un 
nouvel  éclat.  Mais  en  recevant  ce  sup[.lément  de  lumièi'e,  des- 
tiné à  les  faire  mieux  comprendre  aux  fidèles,  elles  ne  perdent 
lien  de  leur  nature  propre;  k'ur  essence  n'est  pas  du  tout 
modifiée;  seulement  nos  regards  penvent  les  saisir  avec  hlus 
lie  faiiilité. 

C'est  aussi  ce  (jui  a  eu  lieu,  Nos  Très  Chers  Frères,  par  rap- 
IH>rt  à  l'Immaculée  Conception  de  Marie.  Le  Souverain  Pontife, 
l'ie  IX,  en  définissant  ce  dogme  qui  a  causé  tant  de  joie  à  l'uni! 
vers  catholique,  n'a  pas  eu  la  prétention  de  le  créer.'  Interprète 
infaillible  de  la  doctrine  révélée,  il  n'a  fait  que  constater  une 
chose,  c'est  (jne  la  préservation  de  la  souillure  originelle  ou  la 
Conception  Immaculée  de  Marie  est  une  vérité  contenue  dans 
la  révélation  divine,  c'est-à-dire  dans  la  Sainte  Ecriture  et  la 
Tradition. 

C'est  ce  que  Nous  allons  voir  maintenant,  afin  que  chacun 
'^connaisse  que  l'Eglise  traite  avec  respect  l'intelligence  de 
riioiume  et  qu'elle  n'impose  un  acte  de  foi  à  ses  enfants  qu'en 
s'appuyant  sur  les  motifs  de  crédililité  les  plus  plausibles. 

II 

Remontons  un  instant.  Nos  Très  Chers  Frères,  jusqu'à  la 
suuire  même  de  la  création  et  de  la  rédemption.  Dieu,  vovant 
la  chute  de  l'homme  et  ses  malhenrs,  se  détermine  à  créer,  à 
'•'lié  de  ce  monde  de  péché  et  de  misère,  le  monde  de  la  rédemp- 
tion et  de  la  grâce.  C'est  le  Verbe  incarné  qui  en  sera  l'Adam 
nouveau;  ce  Verbe  aura  une  Mère  et  cette  mère  sera  Marie  et 
'•'est  ainsi  qu'avant  tous  les  siècles  Marie  est  choisie  de  Dieu 
pour  être  l'Eve  véritable,  l'Eve  du  monde  racheté  et  renonvelé. 
IvoutonsenefTet  la  -rande  voix  de   Dieu  qui  dit  a-:  démon 


ifi,.i; 


I' 


I'. 


_  M24  — 

«laii^  W  paradis  l.-rivstn'  :  '<  .le  nu'Urai  des  iiiimiliés  outre  loi  ."t 
la  iemmr,  ,Miln'  la  posl.TiU'î  cl  sa  posU'i-iU';   elle  l'écrasera  la 
lèU'  el  tu  dirigeras  ton  dard  contre  son  talon.»  (Gen.  m,  15).  Ce» 
paroles  i.rophaiques,  prononcées  par  Dieu  m.^nie  .\  l'ongnii-  du 
monde  el  anssilûl  ajars  la  .hùle  de  nos  premiers  parents,  con- 
cerniMil,  d.'  l'aveu  de  tous,  le  Messie  et  sa  sainte  Mère;  les  in.'- 
mes  inimitiés  qui  .'.xistent  d'une  manière  absolue  el  perpétuelle 
entre  le  <lémon  el  le  lils  de  la  femme  ou  le  Christ,  doivent  e.xis- 
t(-ré"alemenl  entre  le  démon   rt   la  femme  elle-même,  c'eat-à- 
.liicla  Vier^-e  Marie;  celte  prédiction  nous  révèle  clairement 
,,„.'   Dieu  n'a  pas  voulu  -jne  Marie  fut  atteinte  de  la  morsure 
du  serp.'nt,  qu'elle   fût  un  seul  inslant  sous  la  domination  du 
lentateur,  m  môme  qu'elle  contractât  la  uioindre  liaison  avec 
le  démon.  Mais  si  le  péché  eut  pénétré  dans  son  Ame,  comment 
se  vérifieraient  cette  perpéluellt!  inimitié  entre  elle  et  le  ser- 
nenl  et  ce  triomphe  érlatanf  qu'elle  devait  remporter  sur  sou 
ennemi  en  lui  écrasant  la  lète?    C'est  dans  ce  sens  que  la  plu- 
part des   Pères  de   l'Eglise  ont  interprété  ces  paroles  de  la 
Genèse. 

D'ailleurs,  comment  concevoir  que  Dieu  eut  pu  consentir  à 
hal.iter  dans  un  temple  déjà  souillé  par  le  démon,  à  prendre 
sou  humanité  sainte  d'une  chair  tlrlrie  par  le  péché?  Cela  ne 
répugue-l  il  pus  esseuliellement  à  l'infinie  sainteté  de  Dieu  ?  Le 
nivsl'ère  de  l'Incarnation  d'un  Dieu  nous  porte  de  suite  à  con- 
clura «lue  la  Mère  d'un  Dieu  devait  être  exemple  de  toute 
souillure,  même  de  la  tadi.'  originelle. 

Aux  yeux  des  Saints   Pères  et  des  écrivains  ecclésiastiques 
des  premiers  siècles,  l'Arche  de  Noé  ijui  seule  échappa  au  cata- 
clysme universel,  l'Arche  d'Alliance  construite  d'un  bois  tout 
à  "fait    incorruptible,  la  verge  d'Aaron,  qui  seule,  devint  ver- 
doyante  parmi    toutes   les   autres   qui   se   desséchaient,  sont 
autant  do  figures   de  Marie   Immaculée   dans   sa   conception. 
S'appuvanl  toujours  sur  les  [.aroles  des  écrivains  inspirés,  ils 
soutiennent  ([ue  Marie   est  ce  lys,  éclatant  de  blancheur  et  de 
pureté,  qui  tleuril  au  milieu  des  épines  ;    ils  nous  apprennent 
que   Marie  est  cette   femme   admirable   qui  s'avance  brillante 
comme   l'aurore,  belle  comme   la  lune,  élincelante  comme  le 
soleil,  terrible  comme  une  armée  rangée  en  bataille. 


—  H23 


l'iiisronu-iui.laiit  U)ii|.)ius  rori-inello  iiitéjrnlé  di-  la  saiiilf 
Vi.Tgo  et  tous  les  dons  .él.-stes  qm  (,ni,.,il  son  Ain.',  ils  la  réli.- 
l'ivnt  (^omnie  la  colombo  pure,  romuu-  la  sauit.-  Jérusalem 
.•omme  le  trùno  élové  d.-  DIlmi,  .•on.iue  la  denieuro  (jue  s'est 
i'alir  l'étfi-noUo  sagesse.  C,  s  paroles  si  élo.yi.Mises  sont  nue  prei, 
V.'  happante  de  la  eroyanco  dos  premiers  siècles  A  l'ininia.nlée 
(louceplion  de  Marie. 

Mais  la  plénitude  des  U-uips  arrive  :  le  Messie  prédit  depuin 
Muatn-  mille  ans  va  enfin  paraître.  L'Archanye  Gabriel  est  le 
ni.ssager  céleste,  rhoisi  pour  aunonct  r  A  riuimble  Vier-.- de 
Nazareth  le  mystère  inelTable  de  l'Iu.  aruation.  Voiri  eu  quels 
termes  saint  Luc  nous  faille  récit  de  cette  ambassade  qu- le 
oi.'l  envoyait  à  la  terre  :  „  L'an-e  Gabriel  fut   envové  de  Die.> 
«lans    la    ville    de    Galilée,   appelée    Nazareth,   à  ï;.ie    vit-  >• 
.In'avaité'^^u?ée  un  homme  nommé  Joseph,  de  la  maison  cle 
David  :  le  noir    le  la  vierge  était  Marie.  Or,  l'ange  étant  venu 
v.'rs  e:  H,  lui  dit    Je  vous  salue,  ph-ine  de  grâce  ;  le   Seigneur 
est  avd-  \(  as,;  v.  -is  êtes  bénie  entre  tontes  les  femmes.  Kn  en- 
tendant t  •«  paro.dS,  Marie  en  fut  troublée  et  elle  se  dtunandait 
<•••  que  po..   ait  être  cette  salutation.    Mais  l'auge  lui  dit  •    «  Ne 
naignez  point,   Marie,  v.,    .  .n-ez  trouvé  grà.e   devant  Dieu  • 
voila  que  vous  concevrez  dans  votre  sein,  et  vous  enfanterez  un 
lils  a  ([ui  vous  donnerez  le  nom  de  Jésus.  Il  sera  grand  et  sera 
ipiH^lé  le  Fils  du  Très-Haut,  et  le  Seigneur  lui  donnera  le  trône 
(h'  David,  son  père;  il  régnera  éternellement  sur  la  maison  de 
Jacob,  et  son   règne  n'aura  point  de  fin  —  Marie  dit  i\  l'auge  • 
Comment  cela  se  fera-t-il?   Car  je  ne  connais  point  d'homme' 
tt  l'ange  répondant  lui  dit  :  r/Espril-Sai:.t  surviendra  hj.  vous, 
l'i  la  vertu  du  Très-Haut  vous  couvrira  de  son  ombre.   C'est 
pourquoi  la  chobe   sainte  .|ui   naîtra  de   vous  sera  appelée  le 
Plis  de  Dieu.    Et  voilà  qu'Hlizabelh,   votre  parente,  a  conçu 
Hlo  aussi,  un  fils  dans  sa  vieillesse,  et  ce  mois  est  le  si.vièmè 
(  e  celle  (pi'oii  appelle  stérile,  car  rien  n'est  impossible  à  Dieu 
Alors  Marie  reprit:    Voici  la  servante  du  Seigneur  ;    qu'il  me 
soit  fait  selon  votre  parole.  Et  l'ange  s'éloigna  d'elle. ..    (Luc  i 
20-38).  ' 

Cette  salutation  si  sublime,  si  extraordinaire  que  fait  l'ar- 
ilian-e  à  l'humble   vierge,  a  des  <aractères  tout  particuliers. 


—  326  — 

Elle  n'est  pas  d'origin.>  humaine;  elle  vient  du  ciel;   elle  est 
apportée  par  un  messager  céleste;   c'est  sans  aucun  doute  au 
nom  de  la  Très  Sainte  Trinité  et  par  son  ordre  qu  elle  es   pro- 
noncée. Non  seulement  elle  a  Dieu  pour  auteur,  mais  elle  est 
absolument  unique  dans  va  Sainte  Ecriture,  et  elle  n'en  est  que 
plus  diLMU,'  d'admiration.    Jus.iue-là  aucune  créature  n  avait 
mérité  un  témoignage  au.ssi  éclatant  de  respect  et  de  veuera- 
Uonde  la  part  de  la  cour  céleste  ;  aucune  n'avait  encore  ele 
appelée  pleine  <ie  urdce,  comme  pour  exprimer  une  qualité  per- 
manente et  inhérente  à  hi  personne;  aucune  n'avait  encore 
reçu  du  Très-Haut  un  message  aussi  honorable,  aussi  officieux. 
Elle  n'est  pas  appelé,"  Marie,  mais  pleine  de  (trace,  et  par  la  se 
trouvait  énonco  le  privilège  unique  en  vertu  duquel  elle  avait 
été   prévenue   de   la   grâce,  comblée  de  la  grâce,  formée  en 
arâce  à  la  différence  des  autres  enfants  d'Adam  qui  sont  tous 
formés  dans  le  péché  :  tel  est  le  véritable  sens  de  cette  saluta- 
tion  et  de  cette  bénédiction  particulières  qui  distinguent  Marie 
entre  toutes  les  femmes. 

Celte  croyance,  basée  sur  les  Saintes  Ecritures,  a  passé  dans 
le  domaine  de  la  tradition.    Les  plus  anciens  Pères  de  l'Eglise, 
les  plus  grands  Docteurs  de  tous  les  temps  nous  enseignent 
,iue  Marie  a  toujours  été  pure  comme  un  lys  sans  tache,  plus  pure 
Lme  que  les  Séraphins  et  les  Chérubins  et  toutes  les  légions  de  la 
milice  céleste,  plus  sainte  que  toute  autre  créature,  toujours  mno- 
cente  et  exempte  de  tout  péché. -Ce^  expressions  et  autres  sem- 
blables  reviennent  à  chaque  instant  sous  leur  plume,  soit  qu  ils 
commentent  l'oracle  divin  de  la  Genèse,  soit  qu'ils  expliquent 
la  salutation  angélique,  soit  qu'ils  parlent  en  générai  des  gloi- 
res et  de  la  sainteté  de  Marie.    Quelquefois  ils  disent  expressé- 
ment que  la  Bienheureuse  Vierge  a  été  seule  pure,  seule  sans  ta- 
che   quelle  seule  n'a  jamais  été  séparée  de  Dieu  :    ils  l'appedeut 
miè  immaculée  de  Dieu,  innocente  colombe,  ciel  nouveau,  source  de 
tontes  les  qrdces,  vierge  que  la  rouille  du  péché  n'a  jamais  al- 
teinte:  ils  la  comparent  à  la  rose  qui  naît  d'une  tige  epmeuse, 
mais  qui  est  cependant  sans  épines,  etc.    Celte  glorieuse  prero- 
aaiive  de  Marie,  déjà  reconnue  à  l'origine  même  du  christia- 
nisme revêt  des  formes  moins  indécises,  mieux  déterminées  A 
mesure  qu'elle  s'avance  à  travers  les  siècles;  la  première  au- 
roj-e  fait  pl.ace '.  .,n   innr  radieux.  — Origène  écrivait,  au  troi- 


—  327  — 

sième  siècle,  que  Marie  n'a  point  clé  infectée  par  le  soufjle  du 
serpent  venimeux  et  que  la  salutation  de  l'ange  à  la  Vier"<>  est 
nniiiue  dans  la  Sainte  Ecriture. -Saint  Amhroise  considère 
Mari(>  comme  aijanl  été,  par  re/fet  de  la  grâce,  pure  de  toute  souil- 
lure  du  péché.  —  Saint  CyviUe  d'Alexandrie  est  encore  plus  ex- 
lilicite  :    «  Arexceplion,  dit-il,  de  celui  qui  est  né  d'une  Vierge,  et 
de  cette  même  Vierge  très  sainte  qui  a  mis  au  monde  r Homme-Dieu 
nous  naissons  tous  avec  le  péché  originel,  et  nous  venons  tous 
an  monde  affectés  de  cette  grave  cécité  que  nous  avons  cou- 
tra.:tée  de  notre  premier  père.  „_  Saint  Augustin,  marchant 
sur  les  traces  de  son  père  spirituel,  saint  Ambroise,  n'hésitait 
pas  à  dire:    <( J'excepte  la  sainte  Vierge,  dont  je  ne   veux  pas 
pour  l'honneur  de  son  Fils  et  Notre-Seigneur,  qu'il  soit  jamais 
question  quand  il  s'agit  de  péché.»   Ce  ne  sont  pas  là  quelques 
voix  isolées  au  milieu  de  l'univers  chrétien,  mais  c'est  le  con- 
cert le  plus  unanime  d'éloges  qu'il  soit  possible  de  rencontrer; 
ce  sont  aussi  les  voix  les  mieux  autorisées  qui  se  font  entendre! 
C'est  d'abord  la  voix  de  la  prière  publique,  expression  la  plus 
lumineuse  et  la  plus  fidèle  les  croyances  des  peuples.   Parcou- 
rez les  plus  anciennes  liturgies  connues  dans  l'Eglifee  et  qui 
remontent  aux  premiers  siècles  du  christianisme;  toutes  pro- 
clament que  Marie  a  été  conçue  sans  la  tache  originelle.    Dès 
le  quatrième  ou  cinquième  siècle,  l'Eglise  d'Orient  célébrait 
par  une  fête  spéciale  cette  sublime  prérogative  de  la  Mère  de 
Dieu,  et  cette  fête  s'est  conservée  jusqu'à  nos  jours,  môme 
chez  les  schismatiques. 

La  voix  des  Ordres  religieux  n'a  été  ni  la  moins  solennelle, 
m  la  dernière  à  défendre  la  même  doctrine  et  à  en  réclamer  la 
(léOnition.  Les  Bénédictins,  les  Chartreux,  les  Cisterciens  et 
autrej  religieux  d'une  origine  postérieure,  tous  désireux  de  ré- 
pondre aux  desseins  de  Dieu  dans  les  diverses  fonctions  de 
leur  Ordre,  recouraient  à  la  Vierge  immaculée  comme  à  la 
l'ius  puissante  avocate  auprès  de  Dieu.  Les  .jnelques  voix  dis- 
cordantes qui  se  sont  fait  entendre  à  certaines  époques  n'ont 
pu  réussir  à  détruire  l'unanimité  à  peu  près  complète  qui  a 
toujours  existé  sur  ce  sujet.  C'est  cette  même  doctrine  que 
i^outenaient,  — dèsle  moyen-;lge  et  avant  la  controverse  rela- 
tivo  à  l'institution  do  la  fête  de  l'Immaculée  Conception  en  Oc- 
'■'■'■•'nt  — les  plus  savanics  Universités  de  l'Europe,  telles  que 


~  328  — 

celles  (le  Bologne,  de  Paris,  d'Oxford,  de  Cambridge,  de  Sala- 
manque,  elc. 

Cet  enseignement,  consacré  par  la  science,  proclamé  avec 
éclat  dans  la  chaire  chrétienne,  identifié  avec  la  liturgie  do 
l'iv'lise    popularisé  au  moyen  de  certains  ordres  mihtaires  et 
de  confréries  placées  sous  le  patronage  de  Marie  Immaculée, 
cet  enseignement,  disons-Nous,  a  toujours  reçu  l'approbation 
au  moins  indirecte  des  souverains  Pontifes  et  des  Conciles.  Les 
Papes  défendirent  d'attaquer  cette  doctrine  soit  en  public,  soit 
dans  les  conversations  particuUères  :    ils  allèrent  môme  jus- 
qu'à  fulminer  les  plus  graves  censures  contre  quiconque  ose- 
rait  violer  cette  défense.    Et  le  Concile  de  Trente  professe  Inen 
clairement  cette  doctrine  lorsque,  dans  son  décret  sur  l'uni- 
versalité du  péché  originel,  il  fait  une  exception  toute  spéciale 
en  faveur  de  la  Mère  de  Dieu. 

Enfin  la  croyance  de  l'Eglise  universelle  s'est  manifestée  de 
la  manière  la  plus  éclatante  dans  les  réponses  des  évoques  ca- 
tholiques à  fimmortel  Pontife,  Pie  IX.   Tous  affirment  qu  eux 
et  les  peuples  confiés  à  leurs  soins  croient  en  la  Conception 
Immaculée  do  Marie,  et  tous  manifestent  le  désir  de  voirie 
successeur  de  Pierre  ériger  en  dogme  de  foi  cette  vérité  révélée. 
Aussi  Pie  IX,  revenu  de  son  exil  de  Gaëte  où  l'avait  emporte 
la  tempête  révolutionnaire-et  entouré  des  évèqucs  venus  des 
quatre  coins  du  globe,  prononçait,  en  1854,  les  paroles  solen- 
nelles qui  placent  la  Conception  immaculée  de  la  sainte  Vierge 
au  nombre  des  articles  de  notre  foi.    Il  proclan.:  i^  en  même 
temps  que  si  Marie  a  été  exempte  de  la  souillure  origmelle,  si 
elle  a  été  immaculée  dans  sa  conception,  elle  ne  l'a  pas  e te  par 
nature,  mais  par  privilège  spécial,  et  ce  privilège  elle  le  doit 
aux  mérites  .lu  Rédempteur,  son  divin  Fils.    Par  la  l'immortel 
Pontife  ajoutait  un   nouveau  rayon  de  gloire  à  la  couronne  ce 
Marie-   parla  aussi  il  s'acquérait  un  droit  tout   spécial  a  la 
puissante  protection  de  cette  Vi.^   :e  miséricordieuse  au  milieu 
des  angoisses  et  des  malheurs  ,ui  lui  étaient  encore  reserves. 
Ce  n'est  qu'après  avoir  interrogé  les  traditions  des  vieux 
âges,  ce  n'est  qu'après  leur  avoir  demandé,  avec  une  sollicitude 
toute  filiale,  si  celle  que  l'Eglise  nomme  VEloile  du  maa»  scsl 
iPvée  avec  une  aurore  sans  tache,  ce  n'est  qu'après  avoir  cous- 


~  329  — 

taté,  par  la  croyance  du  peuple  chrétien,  la  parfaite  intégrité 
(le  Marie  qu'il  se  prononce  définitivement.  Il  a  trouvé  cette 
doctrine  semblable  à  un  grand  arbre,  ombrageant  tout  l'uni- 
vers, développée  avec  les  siècles  et  prolongeant  ses  racines  jus- 
([u'à  l'âge  apostolique. 

S'il  en  est  ainsi,  ne  de.ons-nous  pas  entrer  de  grand  cœur 
dans  les  vues  de  Notre  Saint  Père  le  Pape,  Pie   X,  qui  invite 
tous  les  fidèles  à  se  réjouir,  à  remercier  Dieu  et  à  s'adresser 
avec  pins  de  confiance  que  jamais  à  Marie  en  cette  année  jubi- 
laire du  dogme  de  son  Immaculée  Conception  ?  S'il  est  vrai  de 
dire  que  plus  une  créature  est  sainte  et  parfaite,  plus  elle  exer- 
ce d'uiflnence  sur  le  cœur  de  Dieu,  n'est-il  pas  raisonnable  d'in- 
vociuer  tons  les  jours  la  Vierge  qui  ne  connut  jamais  ni  tache, 
m  souillure  quelconque  et  qui  doit  par  là  même  être  toute  puis- 
sante sur  le  cœur  de  Jésus  ?  N'est-ce  pas  un  devoir  et  un  be- 
soin pour  nous  d'honorer  et  de  prier  celle  qui  fut  la  Mère  de 
Dieu,  celle  dans  les  veines  de  laquelle  Notre-Seigneur  a  puisé 
le  sanj,  précieu.x  destiné  à  racheter  le  genre  humain,  celle  (]ui 
il  donne  au  monde  un  Libérateur  et  un  Sauveur?   N'est-il  pas 
juste  que  chacun  soit  pénétré  de  vénération  pour  une  créature 
-evètue  d'une  incomparable  dignité,  ornée  des  plus  brillantes 
vertus,  honorée  d'une  ambassade  céleste,  annoncée  à  l'origine 
du  monde  par  Dieu  lui-même  et  plus  tard  par  les  prophètes, 
<'hantee  et  louée  par  tous  les  siècles,  exaltée  par  les  plus  illus- 
tres Docteurs  de  l'Eglise? 

La  dévotion  à  Marie  Immaculée  doit  nous  être,  à  nous  Ca- 
nadiens-Français, douce,  facile  et  chère;  elle  a  nénétré 'dans 
toutes  nos  traditions  religieuses  ;  nos  pieu.v  ancêtres  l'ont  Mui- 
s  ■(.  comme  nous,  sur  les  genoux  de  leurs  mères  d'abord  et'en- 
siute  dans  nos  maisons  d'éducation.  Le  vénérable  Moiisei- 
Kiunirde  Laval,  premier  évoque  de  Québec  -  que  Nous  espé- 
rons voir  monter  bientôt  sur  nos  autels  — devançant  la  défini- 
tion explicite  de  l'Eglise,  ne  manquait  aucune  occasion  d'alïir- 
int-r  sa  croyance  en  l'Immaculée  Conception  de  Marie  et  de  la 
graver  en  caractère  ineffaçables  dans  l'esprit  de  son  peuple.  Il 
voulut  recevoir  la  consécration  épiscopale,  à  Paris,  le  jour  de 
la  feie  de  l'Immaculée  Conception.  Il  mit  sa  cathédrale'sous  le 
vocable  de  Marie  Immaculée.   Tous  les  ans  il  renouvelait  à 


330 


genoux,  avec  tous  les  prêtres  dé  son  Séminaire  do  Québec,  le 
vœu  (le  défendre  ronstammenl  la  doctrine  de  l'Immaculée  Con- 
ception et  tous  ensemble  Us  s'engageaient  à  jeûner  «  la  veille 
de  cette  sienne  fête»  et  à  célébrer  douze  messes  par  année  en 
l'honneur  de  Marie  conçue  sans  péché.  Cet  homme  de  Dieu  et 
^,.s  fervents  missionnaires,  tous  si  dévoués  à  la  samte  Eglise 
Romaine  et  si  fidèles  à  ses  enseignements,  avaient  admirab  e- 
meut  préparé  nos  populations  --  .le  Québec  à  la  Nouvelle- 
Oi-léans  et  de  l'Atlanli-iue  au  Pacifi-iue-à  accueillir  avec  en- 
thou-^iasme  ladétinitiou  dogmali.ine  de  rimmaculée  Conceplion 
en  1854  Le  jugement  doctrinal  de  Pie  IX  répondait  au  desir 
de  notre  peuple.  Sa  loi  allait  y  trouver  un  nouvel  ahmer.o  un 
accroissement  d'amour  filial  et  de  confiance  envers  notre  Mère 
du  ciel. 

Ceux  qui  sont  un  peu  avancés  eu  âge  se  rappellent  avec  bon- 
h,Mir  et  vive  émotion  les  fùLes  magnifiques  au.Nquelles  donna 
lieu  la  proclamation  de  ce  dogme:  on  se  serait  rru  à  Ephese 
loi-que  les  Pèn;s  du  troisième  Concile  œcuménique  proclamè- 
rent contre  l'impie  Nestorius,  la  maternité  divine  de  Marie. 
Il  semble  .inele  vieux  diocèse  de  Québec,  où  l'auguste  privilège 
de  Marie  Immaculée  a  toujours  été  reconnu  et  exalté,  a  un  droit 
spécial  à  la  douce  et  amoureuse  protection  de  Marie  et  cela  doit 
nous  être  un  sujetde  grande  consolation  et  de  solides  esf)erances. 
Ce  sera  pour  nous  tous.  Nos  Très  Chers  Frères,  un  vrai  bon- 
heur de  répondre  h  l'appel  de  notre  bien-aimé  Pontife,  Pic  \, 
,,ui  gouverne  avec  tant  de  sagesse,  de  douceur  et  de  fermeté  la 
bar(pi(!  de  l'Eglise  au  milieu  des  violences  de  la  tempête,    son 
(K^sir  est  de  glorifier  Marie  et  d'accroitre  par  hà  la  foi  et  la  piete 
des  peuples  :  unissons  nos  etTorts  aux  siens  afin  que  le  cinquan- 
tenaire que  nous  allons  bientôt  célébrer  dépasse  l'éclat  des  re- 
ligieuses solennités   et   des  démonstrations  de  piété  de   t8o4. 
N''oublions  pas  qu'il  s'au'il  de  notre  Mère  du  ciel,  de  la  plus  pure, 
do  la  plus  sainte,  de  la  plus  parfai'.e  des  créatures,  de  celle  (pie 
l'E'jlis.-   appelle  le  secours  des  chrétiens  et  le   refuge  des  pé- 
cheurs- les  honneurs  que  nous  lui  rendrons  nous  seront  payes 
au  centuple  par  l'abondance   des  gnlces   et  dos  bénédictions 
qu'elle  nous  obtiendra  de  son  divin  Fils. 

A  roccasion  de  ce  glnrieux  cinquantenaire,  et  pour  tout  m- 


—  331  — 


lU  avec  bon- 
elles  donna 
ru  à  Ephèse 
le  proclamè- 
e  de  Mario. 
sle  privilège 
,é,  a  un  droit 
e  et  cela  doil 
seo[>érances. 

un  vrai  bon- 
ntife,  Pic  X, 
le  fermeté  la 
împète.  Son 
foi  et  la  piété 
lelecinqnaii- 
l'éclat  des  re- 
liété  de  tSôi 
lia  plus  pure, 
,  de  celle  que 
'fuge  des  pè- 
seront payés 
bénédictions 


lounr  ilans  le   Christ  par  Marie  Immaculée,  le  V 


(Ilirist  annonce  à  l'uiiiv 

.liil.ilé.    Votre  esprit  de  foi  et  de  rel 


icaire  de  Jésus- 
ers  catholique  la  grûce  insigne  d'un 


igion  profonde  Nous  est  un 


r  garant  que  vous  vous  empressen-z  de  profiter  de  cette  f; 
iir  extraordinaire,  de  cette  fortune  spirituelle  qui  vous  est  of- 


erteeu  ces  jours  de  salut.  Vous  travaillez  beaucoup  pour  l'ave 


lur  ( 


le  vos  familles,   |)Mur  acquéri 


tltir;iut  celte  vie  si  courte,  si  fu' 


II'  iienies.  autant  de  sacrilices  pour  le  salut  d 
.1  [Kissession  du  royaume  du  ciel,  d'un  l)f)nl 


V  un  peu  de  bienètri;  matériel 
ilivt^;  vous  imposez-vous  autant 


e  vos  anies. 


las 


pour 
leur  éternel  ?    llé- 


a  voii' 


a  manieiv  dont  vivent  les  houunes  ici-bas.  on 


i'i>!lé  à.Toirt!  qu'ils  ne  sont  pas  de   simplt 
viTs  le  ciel  et  ijue  la  terre  est  | 


S(;rai  t 


Me 


t's  [ii'lei'iiis  eu  roi:t(> 


III 


(les 


'iile,  la  vraie  patrie.  Qiuqie  erreur 
faulùmes  et  l'on  iié-lijrc  ].!r  réalités!    l'ourlant  1 


•OUI-  eux   une  demeure   |iei'iua- 
011  s'épuise  à  courir  après 


ilt^s -enerations  qui  disjjaraisseut  si  vite   pour  ne  plu 


e  spectacle 


s  revt  inr 


l'ieu  [M'opre  à  dissiper  les  illusions,  à  laii 


'ini'iil  cl  à  nous  l'air 


e   icllécliir  séi-id 


u 


•e  Cl 


Il 'S  l'ti'es 


d'il 


)mpi'eiidre  (juc  nous  ne  soin 


Ii'iiiie  de  leur  carrièi 


n  jour,  de  pauvres  vovageurs  bienir)t  arr 


uii's  que 
ivés   an 


mil 


e  terrestre,    four  combi(Mi  de  mill 


lers   et 


lei's   (le 


persomuis  dans  uotre  diocèse  de  Québec  cette 


avi'iic  d'un  },M'and  Jubilé  sera  la  deru 


l'un  seul  connail 


ière  jj-ràce  de  (;etl(,' espèce 


tiiliunal  pour  y  être  ju^és,  mais  dan 


C"uxqui  seront  bientôt  cités  à  sou  redoutai 


Ile 


m 


MIS  avertit  de  nous  teiiii'   toujours   i»rèt 


■  inus  sommes  du    jour  et  de  l'heui 


s  son  infinie  miséricoi'de  il 
s,    vu  riuc(}rlilude  où 


lulitez  donc.    Nos  T. es  Cliers  !> 
'!ir  travaillei'  ellicaceineul  à  v 


e  où  il  nous  apjiellera  à  lui. 


"'•Is:  c'est  l'tien 

^'il  en  e,.,i  besoin,  avec  le  bon  S, 


rei'es,  de  cette  année  jubilaire 
os  intérêts  spirituels  et  éter- 


iredu  repentir  et  du  pardon:  lécoiiciliez-vous, 
suiveur  que  vous  avez  offensé  • 
!'"'nez  les  moyens  les  plus  eincaces  pour  vous  corriger  de  vos 
'It.'lauts,    poiir   vous  dépouiller  de   v 


ii'iir.remplir  fidèlement  vos  devoirs  d'ét/il  et 


os  mauvaises  babil i 


ides. 


III  II 


>  mie  vie  pure,  sainte,  mortifiée,  vraiment  cli 


pour  mener  désor 


ICSII 


ssoil  ralimeiilde  vos  pensées  et 


retienne.  (,)ne 


(.»iic  Marie  Immaculée  soit  votre  protectrice,  vol 


iipidele  : 


cceiiti-e  de  vos  affections  ' 


re  mère,  votn; 


•'  Vierge  pleine  de  grâces  et  bénie  entre  toutes  les  f 
\"iis  êleg  la  ?.iere  de  uotre  Dieu  Si 


emnies  ! 
luveur,  mais  vous  êtes  aussi 


—  332  — 

notre  douce  MtM-e  ;  ohtenez-nons  donc,  dui'anl  ce  Jubilé,  des 
grâces  de  choix  et  qui  réponilenl  à  no?  iioinl>reux  besoins.  Ob- 
tenez pour  noli'e  cher  Canada  hi  conservation  (b'iafoi  romaine 
dans  toute  son  intéj^rilé,  IV-ducation  proi'ondémenl  reli^àeusc 
de  la  famille,  des  législaleiirr.  roubciuiicieux  et  fermes  dans 
leurs  principes  calholi(|ue;=..  la  pureté  dti^  mœr.is,  la  tempérance 
(juiestsi  nécessaire  pour  la  i-rospériie  des  individus  et  des 
familles. 

O  Vierge  sans  lâche!  oiilen>-/:  do  voire  .iîvm  Fils  que  les 
parents  e'xercenl  sur  les  ei  .auts  l'aulorité  et  la  surveillance 
nécessaires  pour  en  fait  -  de  soli(b>8  chrétiens;  obtenez  que  les 
enjants  toujours  soumis  et  respectueux  pour  les  auteurs  de 
leurs  jours  évitent  soigneusement  'es  mauvaises  comi)agnies 
qui  5^ont  le  tonsbeau  de  la  vertu  et  la  ruine  ;le  l'avenir  ;  obtenez 
enfui  que  le  fléau  (ie  l'iviognen»  sn..  àjamais  éloigné  de  notre 
pays  que  le  bon  Di^'U  r-.^  plaît  a  némr  de  tant,  de  manières. 

Puissions-nous  par  votre  puissante  intercession,  ô  Vierge 
Immaculée,  aimer,  servir  et  glorifier  de  plus  eu  plus  parfaile- 
votre  divin  Fils  Notro-Seigneur  Jésus-Christ  sur  la  terre  et 
mériter  de  le  contempl-r  un  jour  face  à  face  dans  le  ciel  ! 

Pi,!!  Mariam  ad  Jestj.mI 

A  ces  causes,  le  saint  nom  de  Dieu  invoqué,  Nous  réglons  et 
ordonnons  ce  qui  suit: 

1"  La  traduction  ci-joinî<'  de  l'Encyclique  de  Notre  Saint  Père 
le  Pape  sera  lue  et  publiée  au  prône  des  messes  paroissiales, 
en  une  ou  plusieurs  fois,  à  la  suite  du  présent  mandement. 

2°  Le  temps  pour  gagner  l'indulgence  du  Jubilé  commen- 
cera, dans  ce  diocèse,  le  huit  septembre  prochain  et  durera  trois 
mois,  selon  l'ordonnance  du  Pape. 

3"  Les  conditions  à  rempUr  pour  gagner  l'indulgence  sont  les 
suivantes  : 

0/  La  confession  et  la  communion,  avec  les  dispositions  re- 
quises ; 

b)  Trois  visites  distinctes  à  l'église  cathédrale,  paroissiale 
ou  principale.   Ceux  qui  habitent  la  ville  ou  la  campagne  de 


f^W\^ë 


—  333 


compagnies 


ence  sont  les 


(.Hiéheo  devront  faire  ces  visites  à  la  cathédrale;  ceux  (jui  ha- 
hit.Mit  dans  les  antres  villes  ou  les  paroisses  rurales  les  doivent 
faire  à  IVglise  paroissiale;  les  fidèles  des  missions  les  pourront 
fau-e  à  leur  é-lise  ou  chapelle.  Ces  visites  peuvent  se  l'aire  en 
'lillércnts  jours,  on  bien  le  même  jour.  Ceux  qui  voudront 
lanv,  le  même  jour,  deux  ou  trois  visites,  se  rappelleront  (lu'il 
est  nMjuis  de  sortir  de  l'église  entre  chaque  visite.  A  chacune 
de  ces  visites,  )1  faut  prier  pieusemnnt  pour  la  liberté  et  l'exal- 
tation de  l'Eglise  catholique  et  du  Siège  Apostolique,  pour 
l'exln-pation  des  hérésies  et  la  conversion  des  pécheurs,  pour 
la  concorde  de  tous  les  princes  chrétiens,  pour  la  paix  et  funité 
de  tout  le  peuple  fidèle,  et  selon  les  intentions  du  Souverain 
Pontife.  Cinq  Pa/e/- et  cinq  ^i-e,  en  l'honneur  des  cinq  plaies 
.1."  Notre  Seigneur  Jésus-Christ,  dans  chaque  visite,  peuvent 
siillire; 

c)  Un  jeune  strict  et  rigoureux,  ne  permettant  l'usage  que 
d'ahments  strictement  maigres;  par  conséquent,  les  reufs,  le 
lait,  ce  qui  vient  du  lait,  tel  que  la  crème,  le  beurre,  le  fromage, 
.'te,  sont  interdits.  On  doit  aussi  s'abstenir  de  tout  aliment  où 
la  graisse,  le  beurre  et  le  lait  entrent  comme  condiments. 

4"  Les  navigateurs  et  les  voyageurs  qui  reviendraient  à  leur 
domicile  après  les  trois  mois  accordés,  pour  gagner  le  Jubilé, 
pourront,  eux  aussi,  gagner  la  mémo  indulgence,  en  accom- 
l'ii^isant,  dès  leur  retour,  les  œuvres  marquées  plus  haut. 

■V-  Chaque  confesseur  peut  dispenser  de  la  communion  re- 
'iiiise  les  enfants  qui  n'ont  pas  encore  fait  leur  première  com- 
iniuuon  ;  mais  il  doit  leur  prescrire  une  autre  œuvre  de  piété. 

G"  Tout  confesseur  approuvé  a  la  faculté  de  commuer,  en 
'onfession,  en  d'autres  œuvres  de  piété,  celles  qui  sont  pres- 
niies  par  l'Encyclique  pour  gagner  l'indulgence  du  Jubilé,  en 
laveur  des  personnes  qui  ne  pourraient  pas  les  accomplir. 

7"  Chaque  confesseur  est  aussi  autorisé  à  commuer,  au  con- 
l.'>sionnal,  en  d'autres  œuvres  de  piété,  en  tout  ou  en  partie 
''S  visites  d'église  prescrites,  en  faveur  des  prisonniers,  des  in- 
tinnes,  et  en  général  de  tous  ceux  qui  se  trouvent  empêchés 
lie  les  faire  en  tout  ou  en  partie. 

S"  î,ps  ,.ç>{jgjg^jgg5  e|Qji,j>;Sj>g  Q^j  jjQj^  cloîtrées  et  leurs  novices 


334  — 


sont  autorisées  à  faire  leur  c 


oufession  du  Jubilé  à  tout  pi-ètre 


api»rouvé  dans  ce  diocèse  pour  e 


ntoudre  les  (confessions  des  re- 


ligieuses. 


<V  Tout  fidèle,   pour  payuer  le  .luliilé,   peut  l'aire  sa  coufes- 

lier  ou  régulier,  approuvé  dans  ce  dio- 


po 
sion  à  tout  prètri;  sec 


cese  ;  t 


t  tout  confesseur  es 


t  autorisé  dans  et- cas  îY  ahsoudn' 


de  toute  faute  ou  censure  réservée  < 


[lu   Pane  ou  à  l'Ordinan'e, 


aiil  l'inslrnction  s[iéciale  anut^xée 


et  à  comniuer  les  vœux   sniv 
à  ce  niandeuienl. 

[(»•■  {/indulgence  de  ce  Jubilé  est'  applicable  aux  âmes  du 
purgatoire;  de  idus  conforniénieiil  à  la  Bulle,  chacun  garde 
inlégraienient,  durant  h- Jul)ilé,  le  privilège  de  gagner,  sans 
en  excepter  les  plénières,  toutes  les  indulgences 
les  Souvci'ains  Ponliles. 


act 


ord 


ees  p;i 


Seront  la  pivsen 


te  Lettn;  Pastorale   et  l'Encycliiiue  ponlili- 


ca 


le  lues  et  publiées  au  prône  de  la  messe  de  tonles  les  églises 


'l  chapelles  où  se  ce 


lèbre  l'oilic(i   divin,   et  en   chapitres  dans 


les  commun 


leur  réception. 


au  tés    religieuses,  les  premiers  dimanclitîs 


ipr 


•es 


Donné  à  Québec,  en  notre  palais  épiscopal,  sons  Notre  seing, 
le  sceau  de  l'archidiocèse  et  le  contre-seing  de  Notre  secré- 
taire,  le  trentième  jour  du- moisde  juillet  en  l'année  mil   neuf 

cent  (juatre. 

•J-  LoiMs  Nazaibk, 

Archevèiiue  de  Québec 
Par  mandement  de  Monseigneur, 
C.-A.  CoM.KT,  Pire, 

Secrétaire. 


INSTRUCTIO 

Ad   GlERUM   QUEriECENSEM   CIRCA   JuniL.'EUM 
ANNO    1904 

I 

Parochi 

I"  Maxime  optaadmu  ut  fidèles  ad  iiberiiis  consequendam 
.liiliiUei  graliam  pra;parentur  missionibus.  Fiant  igilur,  ubi  et 
quaiido  possibile  erit,  in  singulis  parochiis,  spiritualia  exercitia 
trium  saltem  dierum. 

■2"  Exponantnr  natura  et  conditiones  indulgentiai-iun  in  ge 
iiore  et  indulgenticB  .lulîilrei  in  specie,  disposiliones  reqnisitse 
in  saci-anientis  Pœnitentiie  et  Encharistiœ  ;  contra  vi lia  com- 
luiinia  in  loco,  necnon  perjnrinm,  blasptieraias,  scandala,  in- 
lemperantiam,  hixum,  jejunii  et  abstinentire  omissionem,  fiant 
sermones. 

3°  Pormittimns  ut  in  dictis  missionibus  exponatur  Sanctis- 
simum  Sacramentum  semel  in  die,  hora  convenienti,  et  detur 
benedictio. 

II 

GONFESSARII 

Qnilibet  sacerdos  approbatus  in  bac  diœcesi  poteirt  i?i  tola 
(liœccsi  semel  tantum,  erga  unumqnemque  pœnilentem  et  in 
foro  conscientiœ  tantum,  in  favorem  fidelium  qui  ad  sacrum 
tribunal  accedunt  cum  serio  et  siucero  proposito  lucrandi  Ju- 
bilœum,  et  reliqua  ad  id  lucrandum  necessaria  opéra  adim- 
plendi,  exercere  sequentes  facultates,  imposita  tamen  salutari 
iMor.iientia  et  injunctis  injungendis  de  jure  : 

I"  Abâolvere  ab  excommunicationibus,  suspensionibus  et 
iiliis  ecclesiasticis  sententiis  et  censuris  a  j  ■*-  '■  ;  ab  bomine 
iiuavis  de  causa  latis  seu  inflictis,  etiam  Ordinario,  velSummo 
l'iintlfici  seu  Sedi  Apostnlics»,  etiam  spedali  modo  reservatis. 

■2"  Absolvere  ab  omnibus  peecatis  etiam  specialiter  reservatis 


•'^i 


_  83()  — 
Ordinario.  vl  Sumino  I>onlilUi,  s.hi  Sod.  Apostolicœ,  exceplo 
tamen  cnuiiiie  absolu tionis  comrli'is- 

3»  Commutar.-  in  alia  cl  salularia  opoia  qua>cuinque  vola 
eliam  jurala,  v-l  Srdi  AposloUca-  ivsm-vala.  excepUs  voUs  : 
g  caslllalis  perpolaœ  ;  bj  religionis  ;  c;  obUgUiouis  qu»  a 
tertio  acceplala  t'uerit. 

V  Dispensare  in  casibiis  occultis  laniuni,  cum  cU'ricis  in  sa- 
cris  ordinii.us  conslilnlis,  qui  ob  violatam  .liquam  censuram, 
privali  fuiss.'u;  exoirilio  ordinis  suscepli,  vel  facullale  ascen- 
dendi  ad  ordineui  snperiorem. 

..li-Uiiiare  nninia  opeia  injuncla  ad  lucrandum  Jubi- 
laBunTin  alia  opéra  (v.  g.  audilionem  niiss«,  viam  .  rucis,  reci- 
lalio.icm  ro8arii.elc.)in  favorem  quarumcnm.iue  per:*onarum 
qu;e  ea  prreslart.'  non  possunl. 

G»  Eodem  modo  imponere  aliud  opus  loco  communionis,  in 
lavorem  eoium  qui  nonduni  ad  sacrani  synaxiu.  admissi  sunt. 

111 

Non  possunt  autem  confessaru 

V  Dispensare  super  quacumque  alia  irre^'ularitate,  vel  de- 
feclu,  vel  nota,  vel  inliabil^t  <.^e,  prœterillam  .'^Miuasuprani  4». 

2»  Absolvere  proprium  rompliceui  in  peccaio  tnrpi. 

3"  Absolvere  pœnitenles  quos  nov.rint  fuisse  .oUicila!os  m 
ronfossione  et  Mui  n>nuorinl  deumr.  iro  sollicita. 'cm,  jiixla 
BuUam  Benedi-   i  XIV  ^i  Sacrameintm  PœnUentia! 

.i«  Absolvere  eus  qui  a  Summo  Pontifice  vel  Sancta  le, 
vel  ab  aliq^n  Prielalo  sen  judice  ■  ••desiaslico  nomimu 
couimunicals  suspensi,  niterdicli,  seu  alias  in  senlcnlias  ii 
censuras  in  idisse  declarati,  vel  publiée  denuntali  fueruil, 
nisi  intrâ  iriraestre^Jubilc'Ei  saiisk  vint  et  ci. in  partibus,  ubi 
opus  fuennt  concordaverinl. 

-j-  LuDOvicus-NAZAnius, 

Archi<^p.  Quebecen. 


—  337 


^.,„t.  ^ 


LETTRE  ENCYCLIQUE 
DE  NOTRE  TRÈS  SAINT  PÈRE  LE  PAPE  PIE  X 

A    TOtlS    LES     l'ATHUnCHES,     PRIMATS,     ARCHKVÉOUES,     KVfigUKS 

KT   AUX    AIJTUKS    (UIOINAIRES   gUI    SONT    EN    ;    vIX    ET    EN 

COMMUNION     AVEC     LE    SIÈGE    APOSTOLIQUE 


A  Nos  Vénérables  Frères  les  Patriarches,  Primats,  irchevéques, 
Evi'ques  et  aux  autres  Ordinaires,  en  paix  et  en  communion 
avec  '"  Siège  apostolique. 

PIE  X,  PAPE. 

Vénérables  Frères,  Salut  et  Bénédiction  apostollqi 

LE    CINQUANTENAIRE     DE     LA    DÉFINITION 
UE    l'immaculée  CONCEPTION 

Le  cours  du  temps  nous  ramènera,  dans  peu  de  mois,  à  ce 
jour  d'incomparable  allégresse  où,  entouré  .''une  magnifique 
couronne  de  cardinaux  et  d'évùques  —  il  y  a  do  cela  cinquante 
ans  —  Notre  prédécesseui  '^ie  IX,  pontife  de  sainte  mémoire, 
.it'clara  et  proclama  de  révélation  divine,  pai  l'autorité  du  ma- 
gistère apostolique,  que  Marie  a  été,  dès  le  premier  instant  de 
sa  conception,  totalement  exempte  de  la  tache  originelle.  Per- 
soiHio  n'ignore  que  cette  clamation  fut  accueillie  par  tous  les 
IMèles  de  l'univers  d'un  tel  cœur,  avec  de  tels  transports  de 
joi*'    !  d'enthousiasme,  qu'il  n  jamais,  de  mémoire'  d'hom- 

mr,  luanifestatioii  de  piété,  sou  a  l'é  de  l'auguste  Mère  de 

iJiou,  soit  envers  le  Vicaire  de  Jésiii:.  ;  .hrist,  ni  si  grandiose  ni 
<i  un    lime.  —  Aujourd'hui,  Vénérables  Frères,  \r       qu'à  la 


—  33H  — 

distance  (run  doini-sièclo,  ne  pouvons-nous  espérer  que  le  «ou. 
venir  ravivé  de  la  Vierge  iMiiuaculée  provoque  en  noa  ilnie» 
connue  un  écho  de  tes  saintes  allégresses,  et  renouvelli!  les 
spectacles  magnifiques  do  foi  et  d'amour  envers  l'augusle  Mère 
de  Dieu,  (jni  se  contemplèrent  en  ce  passé  déjà  lointain?  Ce 
qui  Nous  le  fait  désirer  ardemment,  c'est  un  sentiment  de  piété 
envers  la  bieidieureuse  Vierge,  aussi  bien  que  de  ^'ratitude  pro- 
fonde pour  ses  bienfaits,  sentiment  que  Nous   avons  toujours 
nourri  en  Notre  cœur.  Ce  (lui,  d'nilleurs,  Nous  en  donne  l'as, 
suranre,  c'est  le  zèlodi'^  i  .itholiques,  perpétuellement  en  éveil, 
et  qui  va  au  devant  de  tout  nouvel  honneur,  de  tout  nouveau 
témoignage  d'amour  à  rendre  à  la  sublime  Vierge.   Cependant 
Nous  ne  voulons  pas  dissimuler  ((u'une  chose  avive    grande- 
ment eu  Nous  ce  désir  :  c'est  qu'il  Nous  semble,  à  en  croire  un 
secret  pressentiment  de  Notre  i\me,(iue  Nous  pouvons   Nous 
promettre,   pour    un   avenir  peu    éloigné,   l'accomplissement 
des   ha\ites  espérances,  et  assurément  non    téméraires,  que  lit 
concevoir,  à  Notre  prédécesseur    l'ie  1\    ■' à  tout   l'épiscopat 
catholique,  la  détinitioii  solennelle  du  du.  ine  de  l'Immaculée 
Conception  de  Marie. 

FAVEURS    HEÇUES     PAR     l'INTEHCESSION     DE     MARIE 
PENDANT     CES     CINQUANTE    ANS 

Ces  espérances,  à  la  vérité,  il  en  est  peu  qui  ne  se  lamentent 
de  ne  les  avoir  point  vues  jusqu'ici  se  réaliser,  et  qui  n'emprun- 
tent à  Jérémie  cette  parole  :  Nous  avons  attendu  la  p  ux,  et  ce 
bien  n'est  pas  venu  :  le  temps  de  la  (juérison,  cl  voici  lu  terreur  (1). 
Mais  ne  faut-il  pas  taxer  de  peu  de  foi  des  homu'  ^  (jui  négli- 
gent ainsi  de  pénétrer  ou  de  cohsidérer  sous  Inv  vrai  jour  les 
œuvres  de  Dieu  ?  Qui  pourrait  compter,  eu  ollet,  qui  pourrait 
supputer  les  trésors  secrets  de  grâces,  (jue,  durant  tout  ce 
temps,  Dieu  a  versés  dans  son  Kglise  à  la  prière  de  la  Vierge  ? 
Et,  laissant  même  cela,  que  dire  de  ce  concile  du  V;itir-an  si 
admirable  d'opportunité?  et  de  la  définition  de  l'infaillibilité 
pontificale,  formulée  si  bien  à  point  à  l'encontre  des  erreurs 
qui  allaient  sitôt  surgir?  et  de  cet  élan  do   piété,  enfin,  chose 

(1)  Jcî.  VH!,  15. 


—  339  — 

nouvollo  ol  vérilnblemcnt  iiiDiii.',  (jui  fait  amner,  depuis  long. 
tomi»s  (16JA,  aux  [àviU  du  Vicaire  de  Jôsiis-Chriat,  poiirle  véné. 
nr  face  i\  face,  los  fldMfs  do  loiit.î  langue  ot  do  tout  climat? 
Kt  n'est-ce  pas  un  a(lniiial)lo  t'ir.H  do  la  divine  Providonce  que 
Nos.  deux  prédécesseurs,  Pie  IX  et  Léon  XIII,  aient  pu,  en  des 
temps  si  troublé»,  KOuvonior  saiutomont  l'Egliso,  dans  doscon- 
ditions  .le  durée  qui  n'avaient  uto  accoidéosà  aucun  autre  pon- 
micat?  A  quoi  il  faut  ajouter  .pie  Pie  IX  n'avait  pas  plus  tOt 
déclaré  do  croyance  catholique  la  conception  sans  tache  de 
Marie  .pie,  dans  la  ville  de  Lourdes,   s'inauguraient  de  mer- 
veilleuses manifestations  do   la  Viorgo  ;  et  ce  fut,  on  le  sait, 
lorigine  de  ces   temples   élevés  en  l'honneur  de  l'Immaculée 
Ml  le  de  Dieu,  ouvrages  de  haute  magnillcence  et  d'immense 
travail,  où  des  i^rodiges  quotidiens,  dus  à  sou   interc(-ssion, 
fournissent  de  si.lendides  argunuMits  pour  confondre  l'incrédu- 
lité moderne.— Tant  et  de  si  Insignes  bienfaits,  accordés  par 
Dion,  sur  les  pieuses  sollicitations  de  Marie,  durant  les  cin- 
quante années  .pii  vont  finir,  n.>  doivent-ils  pas  nous  faire  espé- 
rer te  salut  pour  un  temps  plus  prochain  que  nous  ne  l'avions  cru  f 
Aussi  bien,  est-ce  comme  une  loi  de  la  Providence  divine,  l'ex- 
périence  nous  l'apprend,  que  dos  dernières  extrémités  du  mal 
à  la  délivrance,  il  n'y  a  jamais  bien  loin.  Son  temps  est  près  de 
venir,  et  ses  jours  ne  sont  pas  loin.  Car  le  Seifjneur  prendra  Jacob 
m  pitié,  et  en  Israi'l  encore  il  aura  son  élu  {\).  C'est  donc  avec 
une  entière  confiance  que  nous  pouvons  espérer  nous-mêmes 
nous  écrier  sous  peu:  Le  Scùineur  a  brisé  la  verge  des   impies. 
La  terre  est  dans  la  paix  et  le  silence  ;    elle  s  est  'réjouie  et  elle  a 
t'xuHé  (2). 

I 

i:'EST  l'An  MARIE  QUE  NOUS  ALLONS  AU  CHIUST  ET  NOUS  UNISSONS  A  LUr 

Mais  si  le  cinquantième  anniversaire  de  l'acte  pontifical,  par 
li'qmd  fut  déclarée  sans  souillure  la  conception  de  Marie,  doit 
provoquer  au  sein  du  peuple  chrétien  d'enthousiastes  élans,  la 
raison  en  est  sur  tout  dans  une  nécessité  qu'ont  exposée  Nos  p'ré- 


(1)  Isai.,  XIV,  1. 

(2)  Isiii.,  .XIV,  5  et  7. 


340 


cédentes  Lettres  Encycliques,  Nous  voulons  dire,  de  tout  restau- 
rer  en  Jésus-Christ.  Car,  qui  ne  tient  pour  établi  qu'il  n'est  route, 
ni  plus  sûre  ni  plus  facile  que  Marie,  par  où  les  hommes  puis- 
sent arriver  jusqu'à  Jésus-Christ,  et  obtenir  moyennant  Jésus- 
Christ  cette  parfaite  adoption  des  fils,  qui  fait  saint  et  sans 
tache  sous  le  regard  de  Dieu?  Certes,  s'il  a  été  dit  avec  vérité 
à  Iji  Vierge:  Bienheureuse  qui  avez  cm,  car  les  choses  s'accom- 
pliront qui  vous  ont  été  dites  par  le  Seif/neur  (1),  savoir  qu'elle 
concevrait  et  enfanterait  le  Fils  de  Dieu  ;  si,  conséquemment, 
elle  a  accueilli  dans  son  sein  celui  qui  par  nature  est  Vérité, 
de  façon  que,  engendré  dans  un  nouvel  ordre  et  par  une  nouvelle 
naissance...  invisible  en  lui-même,  il  se  rendit  visible  dans  notre 
chair  (2)  ;  du  moment  que  le  Fils  de  Dieu  est  l'auteur  et  le  con- 
sommateur de  notre  foi  :  il  est  de  toute  nécessité  que  Marie  soit 
dite  participante  des  divins  mystères,  et  en  quelque  sorte  leur 
gardienne,  et  que  sur  elle  aussi,  comme  sur  le  plus  noble  fon 
dément  après  Jésus-Christ,  repose  la  foi  de  tous  les  siècles. 

MARIE    ASSOCIÉE     AU    CHRIST    DANS    LES    PROPHÉTIES 

Comment  en  serait-il  autrement  ?  Dieu  n'eût-il  pu,  par  une 
autre  voie  que  Marie,  nous  octroyer  le  réparateur  de  l'huma- 
nité et  le  fondateur  de  la  foi  ?  Mais,  puisqu'il  a  plu  à  l'éternelle 
Providence  que  l'Homme-Dieu  nous  fût  donné  par  la  Vierge, 
et  puisque  celle-ci,  l'ayant  eu  de  la  féconde  vertu  du  divin  Es- 
prit, l'a  porté  en  réalité  dans  son  sein,  que  reste-t-il  si  ce  n'est 
que  nous  recevions  Jésus  des  mains  de  Marie?  Aussi,  voyons- 
nous  ([ue  dans  les  Saintes  Ecritures,  partout  où  est  prophétisée 
la  (/rdce  qui  doit  nous  advenir,  partout  aussi,  ou  peu  s'en  faut, 
le  Sauveur  des  hommes  y  apparaît  en  compagnie  de  sa  sainte 
Mère.  Il  sortira,  l'agneau  dominateur  de  la  terre,  mais  de  la 
pierre  du  désert  ;  i-lle  montera,  la  fleur,  mais  de  la  tige  de  Jessé. 
A  voir,  dans  l'avenir,  Marie  écraser  la  tète  du  serpent,  Adam 
contient  les  larmes  que  la  malédiction  arrachait  à  son  cœur. 
Marie  occupe  la  pensée  de  Noé  dans  les  flancs  de  l'arche  libéra- 
trice ;  d'Abraham,  empêché  d'immoler  son  fil?;  de  Jacob, 
contemplant  l'échelle,  où  montent  et  descendent  les  anges; 

(1)  Luc,  1,  15. 

(2)  s.  Léo  M.  .Scrm.,  2.,  di  Nalir.  Doiuini,  c.  n. 


—  3-41 


de  Moïse,  en  'admiration  devant  le  bnisson  qui  brûle  sans  se 
consumer  ;  de  David,  chantant  et  dansant  en  conduisant  l'arche 
divine  ;  d'Elie,  apercevant  la  petite  nuée  qui  monte  de  la  mer- 
Et,  sans  nous  étendre  davantage,  nous  trouvons  en  Marie, 
après  Jésus,  la  fin  de  la  loi,  la  vérité  des  imagos  et  des  oracles. 

.MARIE    ASSOCIÉE    AU    CHRIST    DANS  SA    VIE    TERRESTRE 

Qu'il  appartienne  à  la  Vierge,  surtout  à  elle,  de  conduire  ;i 
la  connaissance  de  Jésus,  c'est  de  quoi  l'on  ne  peut  douter,  si 
l'on  considère,  entre  autres  choses,  que,  seule  au  monde,  elle  a 
eu  avec  lui,  dans  une  communauté  de  toit  et  dans  une  familia- 
rité intime  de  trente  années,  ces  relations  étroites  qui  sont  de 
mise  outre  une  mère  et  son  fils.  Les  admirables  mystères  de  la 
naissance  et  de  l'enfance  de  Jésus,  ceu.x  notamment  qui  se 
raiiportent  à  son  incarnation,  principe  et  fondement  de  notre 
foi.  à  qui  ont-ils  été  plus  amplement  dévoilés  qu'à  sa  Mère? 
Ell<-  conservait  et  repassait  dans  son  cœur  ce  qu'elle  avait  vu  de 
SOS  actes  à  Bethléem,  ce  qu'elle  en  avait  vu  à  Jérusalem  dans 
le  temple  ;  mais  initiée  encore  à  ses  conseils  et  au.x  desseins  se- 
crets de  sa  volonté,  elle  a  vécu,  doit-on  dire,  la  vie  même  de 
sou  Fils.  Non,  personne  au  monde,  comme  elle,  n'a  connu  à  fond 
Jésus:  personne  n'est  meilleur  maître  et  meilleur  guide  pour 
l'aire  connaître  Jésus. 

POUVOIR    DE   .MARIE 

II  suit  de  là,  et  Nous  l'avons  déjà  insinué,  (jne  personne  ne 
l;i  vaut  non  plus  pour  unir  les  hommes  à  Jésus.  Si,  en  elTot, 
soiuu  la  doctrine  du  divin  Maître,  la  vie  éternelle  consiste  à  vous 
'■onnaitre,  vous  qui  êtes  le  seul  vrai  Dieu,  cl  celui  que  vous  avez 
nn-„i/è,  Jcsus-Christ  (I)  :  coiuiuo  nous  parvenons  par  Marie  à  la 
iMiiiiaissance  de  Jésus-Christ,  par  elle  aussi,  il  nous  est  plus 
lacilo  d'acquérir  la  vie  dont  il  est  le  principe  et  la  source. 

Et  maintenant,  pour  pe.i  que  nous  considérions  combien  de 
motifs,  et  combien  pressants,  invitent  cette  Mère  très  sainte  à 
ii'His  donner  lurgemont  do  l'abondance  de  ces  trésors,  quels 
surcroîts  n'y  puisera  pas  notre  espérance  ! 

U)  .loan.,  XVII,  3. 


—  342  — 

MAKIE,    MÈRE    Df    CHRIST    ET    DES    HOMMES 

Marie  n'est-elle  pas  la  Mère  de  Dieu  ?  Elle  est  donc  aussi 
notre  Mère.  —  Car,  un   prinripe  à  poser,  c'est  que  Jésus,  Verbe 
fait  chair,  est  en  mèrae  temi)s  le  Sauveur  du   genre  humain. 
Or,  en  tant  que  Dieu-Homme,  il  a  un  corps  comme  les  autres 
hommes;  entantiiue  rédempteur  de  notre  race,  un  corps  spi- 
rituel, ou,  comme  on  dit,  mustique.,  qui  n'est  autre  que  la  société 
des  chrétiens  liés  à  lui  par  la  foi.  Nombreux,  comme  nous  som- 
mes, nous  faisons  un  seul  corps  en  Jcsus-Christ  (I).  Or,  la  Vierge 
u'a  pas  seulement  conçu  le  Fils  de  Dieu  afin  que,  recevant 
d'elle  la  nature  humaine,  il  devînt  homme;  mais  alln  qu'il 
devînt  encore,  moyennant  cette  nature  reçue  d'elle,  le  sauveur 
des  hommes.  Ce  qui  e.xplique  la  parole  des  anges  aux  bergers  : 
Un  sauveur  vous  est  ni,  qui  est  le  Christ,  le  Seigneur  (-2).  Aussi, 
dans  le  chaste  sein  de  la  Vierge,  où  Jésus  a  pris  une  chair  mor- 
telle, là  même  il  s'est  adjoint  un  corps  spirituel,  formé  de  tous 
ceux  qui  devaient  croire  en  lui:    et  l'on  peut  dire  que,  tenant 
Jésus  dans  son  sein,  Marie  y  portait  encore  tous  ceux  dont  la 
vie  du  Sauveur  renfermait  la  vie.    Nous   Ions  donc,  qui   unis 
au  Christ,  sommes,  connue  parle   l'Apôtre,  les  membres  de  son 
corps,  issus  de  sa  chair  et  de  ses  os  (3),  nous  devons  nous  dire  ori- 
ginaires du  sein  de  la  Vierge,  d'oii  nous  sortîmes   un  jour  À 
l'instar  d'un  corps  attaché  à  sa  tète.  C'est  pour  cela  que  nous 
sommes  appelés,  en  un   sens  spirituel  à  la  vérité   et  tout  mys- 
tique, les  fils  de  Marie,  et  qu'elle  est,  de  son  côté,  notre  Mère  à 
tous.  Mire  selon  l'esprit,  mère  véritahle  ni'anmoins  des  menibres  d- 
Jcsus-Christ,  que  nous  sommes  nous-m<'mcs   (4).  Si  donc  la  bien- 
heureuse Vierge  est  tout  à  la  fois  mère  de  Dieu  et  des  hommes, 
<iui  peut  douter  qu'elle  ne  s'emploie  de  toutes  ses  forces,  au- 
près de  son  Fils,  tt'te  du  corps  de  l'Eglise  (5),  afin   qu'il  répande 
sur  nous  (jui  sonunes  ses  membres,  les  dons  de  sa  grâce,  celui 
notamment  de  le  connaître  et  de  vivre  par  lui  (6)  ? 

(1)  Rom.,  XII,  f). 

(2)  Luc,  II,  11. 

(3)  Eiihes.,  V,  30. 

(4)  S.  Aug.,  L.  de  S.    Viryinitate,  c.  vi,  tî. 

(5)  Coloss.,  1,  18. 

(6)  I  Joaiiii.,  IV,  9. 


343 


MARIE    ASSOCIÉE    A    l'OEUVRE    RÉDEMPTRICE 

Mais  il  n'est  pas  seulement  à  la  louange  de  la  Vierge  qu'elle  a 
t'ourni  la  matière  de  sa  chair  au  Fils  unique  de  Dieu,  devant  naître 
avec  des  membres  /mmai«,ç(l),  et  qu'elle  a  ainsi  préparé  une  vic- 
time pour  le  salut  des  hommes;  sa  mission  tut  encore  de  la 
garder,  celte  victime,  de  la  nourrir  et  delà  présenter,  au  jour 
voulu,  à  l'autel.  Aussi,  entre  Marie  et  Jésus,  perpétuelle  société 
de  vie  et  de  souiTrance,  qui  fait  qu'on  peut  leur  appliquer  à  égal 
titre  cette  parole  du  Prophète  :  Ma  vie  s'est  consumée  dam  la  dou- 
leur et  mes  années  dans  les  fjémissemcnts  (2).  Et  quand  vint  pour 
Jésus  l'heure  suprême,  on  vit  la  Vierge  debout  auprès  de  la  croix, 
saisie  sans  doute  par  l'horreur  du  spectacle,  heureuse  pourtant 
de  ce  que  son  Fils  s'immolait  pour  le  salut  du  genre  humain,  et, 
d'ailleurs,  participant  tellement  à  ses  douleurs,  que  de  prendre  sur 
elle  les  tourments  qu'il  endurait  lui  eût  paru,  si  la  chose  eût  été 
possible,  infiniment  préférable  (3).  La  conséquence  de  cette  com- 
munauté de  sentiments  et  de  souffrances  entre  Marie  et  Jésus, 
c'est  que  Marie  vurita  très  légitimement  de  devenir  la  réparatrice 
de  l'humanité  déchue  (A),  et,  partant,  là  dispensatrice  de  tous 
les  trésors  que  Jésus  nous  a  acquis  par  sa  mort  et  par  son  sang. 

MARIE    DISPENSATRICE    DES    GRACES  DE  LA  RÉDEMPTION 

Certes,  l'on  ne  peut  dire  que  la  dispensa tion  de  ces  trésors 
nv  soit  un  droit  propre  et  particulier  de  Jésus-Christ,  car  ils 
sont  le  fruit  exclusif  de  sa  mort,  et  lui-môme  est,  de  par  sa  na- 
ture, le  médiateur  de  Dieu  et  des  hommes.  Toutefois,  en  raison 
df  cette  société  de  douleurs  et  d'angoisses,  déjà  mentionnée 
entre  la  Mère  et  le  Fils,  il  a  été  donné  à  cette  auguste  Vierge 
d'être  auprès  de  son  Fils  unique  la  très  puissante  médiatrice  et  avo- 
cate du  monde  entier  (5).  La  source  est  donc  Jésus-Christ  de 
la  plénitude  de  qui  nous  avons  tout  reçu  (6)  ;  par  qui  tout  le  corps, 
hé  et  rendu  compact  moyennant  les  jointures  de  communication] 

(1)  S.  Bed.  Ven.,  l.  iv,  in  Lut,.,  xi. 

(•-!)  Ps.  XXX,  11. 

(3)  S.  Honav.,  I  Sent.,  d.  48,  ad  Litt.,  diib.  4. 

(4)  Eadmeri  Mon.,  De  ExcMentia  Virg.  Mariœ,  c.  ix. 
['•<)  Plus  iX,  in  Bull.  Ineffahif's. 

<6)  Joann.,  i,  16. 


M 

*  '        a. 


»  ».  % 


—  344  — 

prend  les  accroissevxcnts  propres  au  corps  et  s'édifie  dans  la  cha- 
rité (1).  Mais  Marie,  commo  le  remarque  fort  justement  saint 
Bernard,  esira^iiff/uc  (2) ;  ou,  si  l'on  veut,  celte  partie  mé- 
diane qui  a  pour  propre  de  rattacher  le  corps  à  la  tête  et  de 
transmettre  au  corps  les  influences  et  eflicacités  de  la  tête, 
Nous  voulons  dire  le  cou.  Oui,  dit  saint  Bernardin  do  Cienne, 
elle  est  le  cou  de  notre  chef,  moyennant  lequel  celui-ci  communique 
à  son  corps  mystique  tous  les  dons  spirituels  (3).  Il  s'en  faut  donc 
grandement,  on  le  voit,  que  nous  attribuions  à  la  Mère  de  Dieu 
une  vertu  qui  est  de  Dieu  seul.  Néanmoins,  parce  que  Marie 
l'emporte  sur  tons  en  sainteté  et  en  union  avec  Jésus-Christ,  et 
qu'elle  a  été  associée  par  Jésus-Christ  à  l'œuvre  de  la  l'édemp- 
tion,  elle  nous  mérite  de  comjruo,  comme  disent  les  théologiens, 
ce  que  Jésus-Christ  nous  a  mérité  de  condiyno,  et  elle  est  le 
ministre  suprême  de  la  dispensation  des  grâces.  Lut,  Jésus,  siè- 
ge  à  la  droite  de  la  majesté  divine  dans  la  sublimité  des  deux  (4). 
Elle,  Marie,  se  tient  à  la  droite  de  son  Fils;  refuge  si  assuré  et 
secours  si  fidèle  contre  tous  les  dangers,  que  l'on  a  rien  à  craindre, 
à  désespérer  de  rien  sous  sa  conduite,  sous  ses  auspices,  sous  son  pa- 
tronage, sous  son  égide  (5). 

Ces  principes  posés  et  pour  revenir  à  notre  dessein,  qui  ne 
reconnaîtra  que  c'est  à  juste  titre  que  Nous  avons  affirmé  de 
Marie  que,  compagne  assidue  de  Jésus,  de  la  maison  de  Naza- 
reth au  plateau  du  Calvaire  ;  initiée,  plus  que  tout  autre,  aux 
secrets  de  son  cœur,  dispensatrice,  comme  de  droit  maternel, 
des  trésors  de  ses  mérites  :  elle  est,  pour  toutes  ces  causes,  d'un 
secours  très  certain  et  très  efficace  pour  airiver  à  la  connais- 
sance et  à  l'amour  de  Jésus-Christ  ?  Ces  hommes,  hélas  !  nous 
en  fournissent  dans  leur  conduite  une  preuve  trop  péremptoire, 
qui,  séduits  par  les  artifices  du  démon,  ou  trompés  par  de  faus- 
ses doctrines,  croient  pouvoir  se  passer  du  secours  dii  la  Vierge. 
Infortunés,  ([ui  négligent  Marie  sous  prétexte  d'honneur  à  ren- 
dre à  Jésus-Christ!  Comme  si  l'on  pou\ait  trouver  l'enfant  au- 
trement qu'avec  la  Mère  ! 

(1)  Ephcs.,  IV,  l'J. 

(2)  Serin,  dotenip.,  in  N.itiv.  B.  V  .,  De  Aqioidnclu,  ii.  4. 

(3)  Quadrag.,  De  Emwjctio  irt'^no,  Serm.  X,  a,  3.  c.  m. 

(4)  Ilebr.,  I,  3. 

(6)  Pins  IX,  in  Buil.  Ineffiihitiê. 


—  345  — 

> 

II 

LE   CULTE   RENDU    A   MAHIE 

S'il  en  est  ainsi,  Vénérables  Frères,  c'est  à  œ  but  que  doivent 
surtout  viser  toutes  les  solennités  qui  se  préparent  partout  en 
l'honneur  de  la  sainte  et  Immaculée  Conception  de  Marie.  Nul 
hommage,  en  efl'et,  ne  lui  est  plus  agréable,  nul  ne  lui  est  plus 
doux,  que  si  nous  connaissons  et  aimons  véritablement  Jésus- 
Christ.  Que  les  foules  emplissent  donc  les  temples,  qu'il  se  cé- 
lèbre des  fêtes  pompeuses,  qu'il  y  ait  des  réjouissances  publiques; 
ce  sont  choses  éminemment  propres  à  raviver  la  foi.  Mais  nous 
n'aurons  là,  s'il  ne  s'y  ajoute  les  sentiments  du  cœur,  que  pure 
forme,  que  simples  apparences  de  piété.  A  ce  spectacle,  la  Vier- 
ge, empruntant  les  paroles  do  Jésus-Christ,  nous  adressera  ce 
juste  .■  pjccht  :  Ce  peuple  m'honore  des  lèvres,  mais  son  cœur  est 
loin  (i  '  moi  { j  ). 

LK    C    LTE    DE    MARIE    DOIT  NOUS  PORTER  A  PIIATIQUEII 
LES    COMMANDEMENTS 

Car  enfin,  pour  être  do  bon  aloi,  le  culte  de  la  Mère  de  Dieu 
doit  jaillir  du  cœur  ;  les  actes  du  corps  n'ont  ici  ni  utiUté  ni 
valeur,  s'ils  sont,  isolés  des  actes  de  l'dme.  Or,  ceux-ci  ne  peu- 
vtMit  se  rapporter  qu'à  un  seul  objet,  qui  est  que  nous  obser- 
vions pleinement  ce  que  le  divin  Fils  de  Marie  commando.  Car, 
si  l'amour  véritable  esl  celui-là  seul  qui  a  la  vertu  d'unir  les 
volontés,  il  est  de  toute  nécessité  que  nous  ayons  cette  même 
volonté  avec  Marie,  de  servir  Jésus,  notre  Seigneur.  La  recom- 
iiian'-'vion  que  fit  cette  Vierge  très  prudente  aux  serviteurs 
(It'o  .oces  deCana,  elle  nous  l'adresse  à  nous-mêmes:  Faites 
tout  ce  qu'il  vous  dira  (2).  Or,  voici  la  parole  de  Jésus  Christ: 
Si  rous  voidez  entrer  dans  la  vie,  observe:  les  commandements{2,). 
tjue  chacun  se  persuade  donc  bien  de  cette  vérité,  que  si  sa 
piété  à  l'égard  de  la  bienheureuse  Vierge  ne  le  retient  pas  de 
Iiécher  ou  ne  lui  inspire  pas  la  volonté  d'amender  une  vie  cou- 
ii.iltlo,  c'est  là  une  piété  fallacieuse  et  mensongère,  dépourvue 
qu'elle  est  de  son  effet  propre  et  de  sou  fruit  naturel. 

(l)Matth.,  XV,  8. 
(2)  Joann..  ii,  .5. 
i3)  Matth.,  XIX,  17. 


-  346  — 

EN   PAKTICULIEH,    LE    DOGME    DE    L'iMMACULÉE-CONCEPTION 
ENSEIGNE    l'horreur     DU    PÉCHÉ 

Que  si  quelqu'un  désire  à  ces  choses  une  confirmation,  il  est 
facile  de  la  trouver  dans  le  dogme  môme  de  la  conception  im- 
maculée de  Marie.  Car,  pour  omettre  la  tradition,  source  de 
vérité,  aussi  bien  que  la  sainte  Ecriture,  comment  cette  per- 
suasion de  l'immaculée  conception  de  la  Vierge  a-t-elle  paru  de 
tout  temps  si  conforme  au  sens  catholique,  qu'on  a  pu  la  tenir 
comme  incorporée  et  comme  innée  à  l'âme  des  fidèles?  Notts 
avons  en  horreur  de  dire  de  cette  femme,  —  c'est  la  réponse  do 
Denys  le  Chartreux,  —  que,  devant  écraser  un  jour  la  tiHe  du  ser- 
pent, elle  ait  jamais  été  écrasée  par  lui,  et  que,  mère  de  Dieu,  elle 
ait  jamais  été  fille  du  démon  {\).  Non,  l'intelligence  chrétienne 
ne  pouvait  se  l'aire  h  cette  idée,  que  la  chair  du  Christ,  sainte, 
sans  tache  et  innocente,  eût  pris  origine  au  sein  de  Marie,  d'une 
chair  ayant  jamais,  ne  fût-ce  que  pour  un  rapide  instant,  con- 
tracté quelque  souillure.  Et  pourquoi  cela,  si  ce  n'est  qu'une 
opposition  infinie  sépare  Dieu  du  péché?  C'est  là,  sans  contre- 
dit, l'origine  de  cotte  conviction  commune  à  tous  les  chrétiens, 
que  Jésus-Christ,  avant  même  que,  revêtu  de  la  nature  humai- 
ne, j7  ?joiis  lavdt  de  nos  péchés  dans  so7i  sang,  dût  accorder  à  Marie 
celte  grâce  et  ce  privilège  spécial  d'être  préservée  et  exemptée, 
dès  le  premier  instant  de  sa  conception,  de  toute  contagion  de 
la  tache  originelle.  —  Si  donc  Dieu  a  en  telle  horreur  le  péché, 
que  d'avoir  voulu  aifranchir  la  future  Mère  de  son  Fils,  non 
seulement  de  ces  taches  (jui  se  contractent  volontairement, 
mais,  par  une  faveur  spéciale  et  en  prévision  des  mérites  do 
Jésus-Christ,  de  cette  autre  encore,  dont  une  sorte  de  funeste 
héritage  nous  transmet  à  nous  tous,  les  entants  d'Adam,  la  triste 
marque:  qui  peut  douter  que  ce  ne  soit  un  devoir,  pour  qui- 
conque prétend  à  gagner  par  ses  hommages  le  Cœur  de  Marie, 
de  corriger  ce  qu'il  peut  y  avoir  eu  lui  d'habitudes  vicieuses  et 
dépravées,  et  de  dompter  les  passions  qui  l'incitent  au  mal? 

îLE    culte    de    marie    DOIT  ÊTRE  UNE    IMITATION  DE  SES  VERTUS 

"Quiconque  veut  en  outre,  et  qui  ne  doit  le  vouloir  ?  que  su 
dévotion  envers  la  Vierge  soit  digne  d'elle  et  parfaite,  doit  aller 

(l)Sent.,  d.  3,  (j.  1. 


—  347  — 


ES  VERTUS 


plus  loin,  et  tendre,  par  tous  les  efforts,  à  l'imitation  de  ses 
exemples.  C'est  une  loi  divine,  en  effet,  que  ceux-là  seuls  ob- 
tiennent l'éternelle  béatitude,  qui  se  trouvent  avoir  reproduit 
en  eux,  par  une  fidèle  imitation,  la  forme  de  la  patience  et  de 
la  sainteté  de  Jésus-Christ  :  car  ceux  qu'il  a  connus  dans  sa  pre- 
science,  il  les  a  prédestines  pour  être  conformes  à  Vima<jc  de  son 
Fils,  afin  que  celui-ci  soU  l' aine  entre  plusieurs  frères  {{).    Mais 
telle  est  généralement  notre  inûrmité,  que  la  sublimité  de  cet 
exemplaire  aisément  nous  décourage.  Aussi  a-ce  été,  de  la  part 
do  Dieu,  une   attention   toute  providentielle,  que  de  nous  en 
proposer    un   autre  aussi  rapproché  de  Jésus-Christ  qu'il  est 
[lermis  à  l'humaine   nature,   et  néanmoins   merveilleusement 
accomm.nié  à  notre  faiblesse.  C'est  la  Mère  de  Dieu,  et  nul  au- 
tre.  Telle  fut  Marie,  dit  à  ce  sujet  saint  Ambroise,   que  sa  vie,  à 
elle  seule,  est  pour  tous  un  enseignement.  D'où  il  conclut  avec  beau- 
coup de  justesse  :  Ai/ez  donc  sous  vos  yeux,  dépeintes  comme  dans 
une  image,  la  virginité  et  la  vie  de  la  bienheureuse  Vierge,  laquelle 
réfléchit,  ainsi  qu'un  miroir,  l'éclat  de  la  pureté  et  la  forme  même 
de  la  vertu  (2). 

IMITATION    SURTOUT   DE  LA  FOI,  DE  L'ESPÉRANCE    ET    DE    LA    CHARITÉ 

Or,  s'il  convient  à  des  fils  de  ne  lasser  aucune  des  vertus  de 
cette  Mère  très  sainte  sans  l'imiter,  toutefois  désirons-Nous 
que  les  fidèles  s'appliquent  de  préférence  aux  principales  et  qui 
sont  comme  les  nerfs  et  les  jointures  de  la  vie  chrétienne,  Nous 
voulons  dire  la  foi,  l'espérance  et  la  charité  à  l'égard  de  Dieu 
et  ûu  prochain.  Vertus,  dont  la  vie  de  Marie  porte,  dans  toutes 
ses  phases,  la  rayonnante  empreinte,  mais  qui  atteignirent  à 
leur  rkis  haut  >'i-^^ré  de  splendeur,  dans  le  temps  qu'elle  assis- 
ta son  Fi's  ?noi<rant.  -  Jésus  est  cloué  à  la  croix,  et  on  lui  re- 
lu-oche,  en  le  .naudiss  -ut,  de  s'être  fuit  le  fds  de  Dieu  (3).  Marie, 
elle,  avec  une  -,'  j^ftH-tihle  constance,  reconnaît  et  adore  en  lui 
la  divinité.  Elle  l'ensevelit  après  sa  mort,  mais  sans  douter  un 
ï'eiil  instant  de  sîi  résurrection.  Quant  à  la  charité  dont  elle 
'  nie  pour  Dieu,  cette  vertu  va  jusqu'à  la  rendre  participante 
'les  tourments  de  Jésus-Christ  et  l'associée  de  sa  passion  ;  avec 

(1)  Rom.,  VIII,  29. 

(2)  Ih  Virginih.,  l.  ii,  c.  II. 

(3)  Joann..  xix.  7, 


—  348  — 

lui,  d'ailleurs,  et  couiine  arrachée  au  senlimout  de  sa  propre 
douleur,  elle  implore  pardon  pour  les  bourreaux,  malgré  ce  cri 
de  leur  haine  :  Que  son  sang  soit  sur  nous  et  sur  nos  enfants  (1). 

SECOURS  POUR  I.A  l'RATlyUE  DES  VERTUS 

Mais,  afin  ([ue  l'on  ne  croie  pas   que  Nous  ayons  perdu  de 
vue  Notre  sujet,  qui  est  le  mystère  de  l'Immaïuilée  Conception, 
que  de  secours  efficaces  n'y  trouve-ton  pas  et  dans  leur  propre 
source,  pour  conserver   ces   mêmes  vertus   et   les   pratiquer 
comme  il  convient!  D'où  partent,  en  réalité,  les  ennemis  de 
la  religion  pour  semer  tant  et  de  si  graves  erreurs,  dont  la  foi 
d'ini  si  grand  nombre  se  trouve  ébranlée  ?  Us  commencent  par 
mer  la  chute  primitive  do  l'homme  et  sa  déchéance.    Pures  fa- 
bles, donc,  que  la  tache  originelle,  et  tous  les  maux  qui  en  ont 
été  la  suite  :  les  sources  de  l'humanité   viciées,  viciant  à  leur 
tour  toute  la  race  humaine  ;  conséqnemmonl,  le  mal  introduit 
parmi  les  hommes,  et  entraînant  la  nécessité  d'un  rédempteur- 
Tout  cela  rejeté,  il  est  aisé  de  comprendre  qu'il  ne  reste  plus  de 
place  ni  au  Christ,  ni  à  l'Kglise,  ni  à  la  grâce,  ni  à  quoi  que  ce 
soit  qui  passe  la  nature.  C'est  l'édifice  de  la  foi  renversé  de  fond 
en  comble. —  Or,  ({ue  les  peuples  croient  et  (lu'ils  professent 
que  la  Vierge  Marie  a  été,  dès  le  premier  instant  de  sa  concep- 
tion, préservée  de  toute  souillure  :   dès  lors,  il  est  nécessaire 
qu'ils  admettent  et  la  faute- originelle,  et  la  réhabilitation  de 
l'humanité  par  Jésus-Christ,  et  l'Evangile  et  l'Eglise,  et  enfui 
la  loi  de  la  soviilVance  :  en  vertu  de  quoi  tout  ce  (lu'ily  a  de  ra- 
tionalisme  et  de  matérialisme  au  monde  est  arraché  parla  racine 
et  détruit,  et  il  reste  celte  gloire  à  la  sagesse  chrétienne  d'avoir 
conservé  et  défendu  la  vérité.  —De  plus,  c'est  une  perversité 
commune  aux  ennemis  de  la  foi,  surtout  à  notre  éi.oque,  de  ré- 
pudier, et  de  proclamer  qu'il  les  faut  répudier,  tout  respect  et 
toute  obéissance  à  l'égard  do  l'autorité  de  l'Eglise,  voire  même 
de  tout  pouvoir  humain,  dans  la  pensée  qu'il  leur  sera  plus  fa- 
cile ensuite  de  venir  h  bout  de  la  foi. 

C'est  ici  l'origine  de  Vanarchisme,  doctrine  la  plus  nuisible  et 
la  plus  pernicieuse  qui  soit  à  toute  espèce  d'ordre,  naturel  et 
surnaturel.  Or,  une  telle  peste,  également  fatale  à  la  société  et 

(1)  Matth  ,   xxvii.  25. 


349 


au  nom  chrétion,  trouve  sa  ruine  dans  le  dogme  de  l'Immacu- 
léo  Conception  de  Marie,  par  l'obligation  (lu'il  impose  do  recon- 
naître à  l'Kglise  un  pouvoir,  devant  lequel  non  seulement  la 
volonté  ait  à  plier,  mais  encore  l'esprit.  Car,  c'est  par  l'olTet 
d'une  soumission  de  ce  genre  (jue  le  peuple  chrétien  adresse 
o-  louange  à  la  Vierge:  Vous  ,'tes  toute  belle,  ô  Marie,  et  ta 
lac.,,  originelle  n'est  point  en  vous  (I).  —  Et  par  là  se  trouve  jus- 
tifié une  fois  do  plus  ce  que  l'Eglise  aHinne  d'elle,  que  seule  elle 
0  exterminé  les  hérésies  dans  le  monde  entier. 

Que  si  la  foi,  comme  dit  l'Apôtre,  n'est  pas  autre  chose  que 
le  fondement  des  choses  à  espérer  (2),  on  conviendra  aisément 
•lue  par  le  fait  que  l'Immaculée  Conception  de  Marie  confirme 
notre  foi,  par  là  aussi  elle  ravive  en  nous  l'espérance.  D'autant 
plus  que  si  la  Vierge  a  été  affranchie  de  la  tache  originelle, 
c'est  parce^  qu'elle  devait  être  la  Mère  du  Christ  :  or,  elle  fut 
Mère  du  Christ,  afin  que  nos  Ames  pussent  revivre  à  l'espé- 
raiicc. 

Et,  maintenant,  pour  omettre  ici  la  charité  à  l'égard  de  Dieu, 
qui  ne  trouverait,  dans  la  contemplation  de  la  Vierge  Immacu- 
let',  un  stimulant  à  garder  religieusement  le  précepte  de  Jésus- 
Christ,  celui  qu'il  a  déclaré  sien  par  excellence,  savoir  que  nous 
nous  aimions  les  uns  les  autres,  comme  il  nous  a  aimés  ?  Un 
ijmnd  signe,  ~c  est  en  ces  termes  que  l'apôtre  saint  Jean  dé- 
crit une  vision  divine,  —  m«  grand  signe  est  apparu  dans  le  ciel: 
Une  femme,  revêtue  du  soleil,  ayant  sous  ses  pieds  la  lune,  et,  au- 
l'nir  de  sa  tête,  une  couronne  de  douze  étoiles  (3).  Or  nul  n'ignore 
que  cette  femme  signifie  la  Vierge  Marie  qui,  sans  atteinte 
pour  son  intégrité,  engendra  notre  Chef.  Et  l'Apûlre  de  pour- 
Muvre  :  Agant  un  fruit  en  son  sein,  lenfantemenl  lui  arrachait  de 
'jrands  cris  et  lui  causait  de  cruelles  douleurs  (4).  Saint  Jean  vit 
donc  la  très  sainte  Mère  de  Dieu  au  sein  de  réternoUe  béati- 
tilde,  et  toutefois  en  travail  d'un  mystérieux  enfantement.  Quel 
nifantement?  Le  nôtre  assurément,  à  nous  qui,  retenus  en- 
core dans  cet  exil,  avons  besoin  d'être  engendrés  au  parfait 

(1)  Grad.  Miss,  in  festo  Imni.  Concept. 

(2)  Hebr.,  XI,  1. 

(3)  Apoc,  xii,  1. 
'1)  Apoc,  XII,  2. 


-  850  — 


».*■  * 


amour  do  Dieu  et  à  rôlernelk'  félicité.  Quant  aux  douleurs  ilc 
l'enrautemenl,  elles  maniuent  l'ardeur  .;t  l'amour  av.-c  lesquels 
Marie  vcilh'  sur  nous  du  haut  du  ciel,  el  travaille,  par  d'mfa- 
tigal.les  prières,  à  porter  à  sa  pléuiHide  le  nombre  des  élus. 

C'est  Notre  désir  que  tous  h-i  fidèles  s'appliquent  à  acquérir 
cette  vertu  de  charité,  et  profUenl  surtout  pour  ccii  i'-s  fôtes 
extraordinaires  qui  vont  ^r  éU'brer  en  l'honneur  delà  concep- 
lion  innuaculéede  Mari.\  Avec  (luelle  rage,  avec  quelle  fréné- 
sie n'altaque-t-on  pas  aujourd'hui  .lésus-Christ  t>l  la  religion 
qu'il  a  fondée!  Quel  dan^'er  donc  pour  un  grand  nombre,  dan- 
ger actuel  et  pressant,  de  se  laisser  entraîner  aux  envahusse- 
meuts  de  l'erreur  et  de  perd;  ■  la  toi  ?  C'est  pourqu.  ■  .me  celui 
qui  pense  cire  debout  prenne  (jartte  'le  tomber  {\).  Mais  que  tous 
aussi  adressent  à  Dieu,  avec  l'api.ni  de  la  Vierge,  d'humbles  et 
instantes  prières,  afin  qu'il  ramène  au  chemin  de  la  vérité 
ceux  (lui  ont  eu  le  malheur  de  s'en  écarter.  Car.  Nous  savons 
d'expérience  que  la  prière  qui  jaii.i  de  la  charité  et  qui  s'ap- 
puie sur  l'intercession  de  Marie,  ni  janiais  é  >  vaine.  Assuré- 
ment, il  n'y  a  pas  à  attendre  que  les  .iliaques  contre  l'Eglise 
cessent  jamais:  Car  il  est  nécessaire  que  , h- s  hérésies  se  pnjdui- 
sent,  afin  que  les  âmes  de  foi  éprouvie  sownt  manifestées  parirf 
vous  (2).  Mais  la  Vierge  ne  laissera  pas,  '•>  son  côté,  de  nous 
soutenir  dansnosepreuv.es,  si  dures  soient-elles,  et  de  pour- 
suivre la  lutte  qu'elle  a  engagée  dès  sa  conception,  en  sorte 
que  quotidiennement  nous  pourrons  répéter  cette  parole  :  Au- 
jourd'hui a  été  brisée  par  elle  la  téie  de  l'antique  serpent  {■^). 

III 

CONCESSION    d'un    JUHILÉ    EXTRAOHDINAIHE 

Et  afin  que  les  trésors  des  grAces  célestes,  plus  largement 
ouverts  que  d'ordinaire,  nous  aident  à  joindre  l'imitation  de  la 
bienheureuse  Vierge  aux  hommages  que  nous  lui  rendrons, 
plus  solennels,  durant  toute  cette  année;  et  afin  (jne  nous  ar- 
rivions plus  facilement  ainsi  à  tout  restaurer  en  Jésus  Christ: 

(1)  I  Cor.,  X,  12. 

(2)  I  Cor.,  XI,  19. 


(o)  VII.  luini, 


Conc.  in  II  Vrsp.  .id  Magnif. 


—  351  -- 

(  oiiformément  à  IVxomple  de  Vos  prédécesseurs,  an  début  de 
Il  M' pontificat,  Nous  avoii     i  d'accorder  à  Ion    l'univers 

u>       idiilgonce  extraordinan      sous  forme  de  jubilé. 


CONDITIONS 

C'est  pourquoi,  Nous  ai)puyaiil  snr  la  miséricorde  du  Dieu 
ujiit-puissant  et  sur  l'autorité  des  bienli.Mirenx  apôtres,  Pierre 
et  Paul;  au  nom  de  ce  pon\  oir  de  1  et  de  délier  (|ni  Nous  a 
été  ronflé,  inal-i-é  Notre  indignité  :  à  tous  et  à  cba« un  des  fi- 
dèles de  l'un  et  de  l'autre  sexe,  résidant  dans  cette  ville  de 
Hnine,  ou  s'y  trouvant  de  passage,  qui  auront  visité  trois  fois 


les  quatre  basilique 
la  (|uadragésime,    Jl 
jour  où  80  célèbre  la 
pendant  un  certain  ti 
berté  et  l'exaltation  d 


'il.  aies,  à  partir  du  1"  dimanche  de 
r,  jusqu'au   2  juin  inclusivement, 
lé  du  Très  Saint-Sacrement,  et  qui, 
s,  auront  pieusement  prié  pour  la  li- 
Kglise  catholique  et  du  Siège  apostoli- 
que, pour  l'extirpation  des  hérésies  et  la  conversion  des  pé- 
cheurs, pour  la  concorde  de  tous  les  princes  chrétiens,  pour  la 
paix  et  l'unité  de  tout  le  peuple  fidèle,  et  selon  Nos  intentions; 
"liii  auront,  durant  la  période  indiijuée  et  hors  des  jours  com- 
pris dans  l'induit  (juadragésimal,  jeûné  une  fois,  ne  faisant 
usage  (jue  d'aliments  maigres;  qui  ayant  confesbé  leurs  péchés, 
auront  reçu  le  sacrement  de  l'Eucharistie;  de  même  à  tous  les 
autres,  de  tout  pays,  résidant  hors  de  Rome,  qui,  durant  la  pé- 
riode susdite,  ou  dans  le  cours  d(>  trois  mois,  à  déterminer 
exactement  par  l'Ordinaire,  et  iiu'me  non  continus  s'il  le  juge 
bon  [tour  la  commodité  des  fidèles,  et  en  tout  cas  avant  le  8  dé- 
«embre,  auront  visité   trois  lois  l'église  cathédrale,  ou  à  son 
dtM'aut,  l'église  paroissiale,  ou  à  son  défaut  encore,  la  [nincipale 
enlise  du  lien  ;  et  qui  auront  dévotement  accompli  les  autres 
iiMivres  ci-dessus  indi([i  ées  :  Nous  concédons  et  accordons  l'in- 
"bii;,'ence  piénière  'e  to  is  leurs  péchés  ;  permettant  aussi  que 
cette  indulgence,  gagnahle  une  seule  fois,  puisse  être  appliquée, 
l'.ir  manière  di>  suffrage,  aux  âmes  qui  ont  (|uitlé  cette  vie  en 
'f-'i-Àvo  avee  T"     ij. 

Nous  accordons  en  outre  que  les  voyageurs  de  terre  et  de 
""  r,  ,>ii  accomplissant,  dès  leur  retour  à  leur  domicile,  les  œu- 
g        vivs  marquées  plus  haut,  puissent  gagner  la  môme  indulgence. 


.Jfl 


MICrOCOPY    RESOLUTION   TEST   CHART 

(ANSI  ana  iSO  TEST  CHART  No.  2) 


^  /1PPLIED    IM/IGE       Inc 

Sir  !653   EasI    Woin   Streel 

^£  Rochestet.   Nf«   York        U609       USA 

—  (716)   482  -  0300  -  Phone 

:C3  (716)   288  -  5989  -  Ta» 


—  352  —    ■ 

Aux  confesseurs  approuvés  de  fait  par  leurs  propres  Ordi- 
naires. Nous  donnons  la  faculté  de  commuer  en  d'autres  œu 
vres  de  piété  celles  prescrites  par  Nous,  et  ce,  en  faveur  des 
Réguliers,  de  l'un  et  de  l'autre  sexe,  et  de  toutes  les  autres 
personnes,  (jnelles  qu'elles  soient,  qui  ne  pourraient  accomplir 
ces  dernières,  avec  faculté  aussi  de  dispenser  de  la  Communion 
ceux  des  enfants  qui  n'auraient  pas  encore  été  admis  à  la  rece- 
voir. 

CHOIX     fJ     CONFESSELR    ET    POUVOIRS    SPÉCIAUX 

De  plus,  à  tous  et  à  chacun  des  fidèles,  tant  laïques  qu'ecclé 
siastiques,  soit  réguliers,  soit  séculiers,  de  quelque  Ordre  ou 
Institut  que  ce  soit,  y  inclus  ceux  qui  demandent  une  mention 
spéciale,  Nous  accordons  la  permission  de  se  choisir,  pour  l'ef- 
fet dont  il  s'agit,  un  prêtre  quelconque,  tant  régulier  que  sécu- 
lier, entre  les  prêtres  effectivement  approuvés  (et  de  cette  fa- 
culté pourront  user  encore  les  religieuses,  les  novices  et  autres 
personnes  habitant  les  monastères  cloîtrés  pourvu  que  le  con- 
fesseur, dans  ce  cas,  soit  approuvé  pour  les  religieuses),  lequel 
prêtre,  les  personnes  susdites  se  présentant  à  lui,  pendant  la 
période  marquée,  et  lui  faisant  leur  confession,  avec  l'intention 
de  gagner  l'indulgence  du  jubilé,  et  d'accomplir  les  autres  œu- 
vres qui  y  sont  requises,  pourra,  pour  cette  fois  seulement  et 
uniquement  au  for  de  la  conscience,  les  absoudre  de  toute  ex- 
communication, suspense  et  autres  sentences  et  censures  ecclé-. 
siastiques,  portées  et  infligées  pour  quelque  cause  que  ce  soit, 
par  la  loi  ou  par  le  juge,  même  dans  les  cas  réservés  d'une  ma- 
nière spéciale,  qu'ils  le  soient  à  n'importe  qui,  fût-ce  au  Souve 
Pontife  et  au  Siège  apostolique,  ainsi  que  de  tous  les  péchés 
ou  délits  réservés  aux  Ordinaires  et  à  Nous-même  et  au  Siège 
apostolique,  non  toutefois  sans  avoir  enjoint  au  préalable  une 
pénitence  salutaire,  et  tout  ce  que  le  droit  prescrit  qu'il  soit  en- 
joint, et,  s'il  s'agit  d'hérésie,  sans  l'abjuration  et  la  rétracta- 
tion des  erreurs  exigée  par  le  droit;    de  commuer,  en  outre, 
toute  espèce  de  vœux,  même  émis  sous  serment  et  réservés  au 
Siège  apostolique  (exception  faite  de  ceux  de  chasteté,  d'en- 
trer en  religion,  ou  emportant  une  obligation  acceptée  par  un 
tiers),  de  commuer  ces  vœux,  disons-Nous,  en  d'autres  œuvres 
pieuses  et  salutaires,  et  s'il  s'agit  de  pénitents  constitués  dans 


Tn 


—  353  — 

les  ordres,  el  môme  régnliers,  de  les  dispenser  de  toute  Irré- 
gularité contraii'ecà  l'exercice  de  l'ordre  ou  â  l'avancement  à 
quelque  ordre  supérieur,  mais  contractée  seulement  pour  vio- 
lation de  censure.— Nous  n'entendons  pas,  d'ailleurs,  parles 
présentes,  dispenser  des  autres  irrégularités,  quelles  qu'elles 
soient  et  contractées  de  quelque  façon  que  ce  soit,  ou  par  délit 
ou  par  défaut,  soit  publique  soit  occulte,  ou  par  chose  infa- 
mante,  ou  par  quelque  autre  incapacité  ou  inhabilité;  comme 
Nous  ne  voulons  pas  non  plus  déroger  à  la  Conslitutiori  pro- 
mulguée par  Benoît  XIV,  d'heureuse  mémoire,  laquelle  débute 
par  ces  mots  Sacmmcnlum  pœnUenlùv  avec  les  déclarations  y 
annfxées  ;  ni  enfui  que  les  présentes  puissent  ou  doivent  être 
d'aucune  espèce  d'utiUté  à  ceux  que  Nous-mème  et  le  Siège 
apostolique,  ou  quelque  prélat  ou  juge  ecclésiastique  aurait 
nommément  excommuniés,  suspendus,  interdits,  ou  déclarés 
sous  le  coup  d'autres  sentences  ou  censures,  ou  qui  auraient 
été  publiquement  dénoncés,  à  moins  qu'ils  n'aient  donné  satis- 
faction, durant  la  période  susdite,  et  qu'ils  ne  se  soient  accor- 
dés, s'il  y  avait  lieu,  avec  les  parties. 

LES   AUTRES    INDULGENCES   NE    SONT    PAS    SUSPENDUES 

A  (juoi  il  Nous  plait  d'ajouter  que  Nous  voulons  et  accor- 
dons que,  même  durant  tout  ce  temps  du  jubilé,  chacun  garde 
uilégralement  le  privilège  de  gagner,  sans  en  excepter  les  plé- 
nii-res,  toutes  les  indulgences  accordées  par  Nous  ou  par  Nos 
prédécesseurs. 

CONCLUSIONS 


ESPOIH     ET    CONFIANCE    EN     MARIE 

Nous  mettons  fin  à  ces  lettres,  Vénérables  Frères,  en  expri 
mant  à  nouveau  la  grande  espérance  que  Nous  avons  au  cœur" 
qui  est  que,  moyennant  les  grâces  extraordinaires  de  ce  jubilé' 
accordé  par  Nous  sous  les  auspices  de  la  v.grge  immaculée' 
beaucoup  qui  se  sont  misérablement  séparés  (!.>  Jésiis-Christ 
reviendront  à  lui,  et  que  refleuriront,  dans  le  peuple  chrétien 
1  amour  des  vertus  et  l'ardeur  de  la  piété.  T!  va  ciii.'tuante  an=' 
quand  Pie  IX,  Notre  prédécesseur,"  déclaiVque  la  œnception 


—  354  — 

immaculée  de  la  bienheureuse  Mère  de  Jésus-Christ  devait 
être  tenue  de  foi  catholique,  on  vit,  Nous  l'avo-.e  rivppele,  une 
abondance  incroyable  de  grâces  se  répandre  sur  la  terre,  et  un 
accroissement  d'espérance  en  la  Vierge  amener  partout  un  pro- 
Rpès  considérable  dans  l'anlique  religion  des  peuples.  Qu  esUe 
donc  qui  nous  empêche  d'attendre  quelque  chose  de  mieux  en- 
core pour  l'avenir?   Certes,  nous   traversons  une  époque  fu- 
neste,  et  nous  avons  le  droit  de  pousser  cette  plainte  du  pro- 
phète  •    Il  n'est  plus  de  vérité,  il  n^est  p^us  de  miséricorde,  il  nest 
plus  de  science  de  Dieu  sur  la  terre.    La  malédiction  et  le  mensonge 
eta  homicide  et  le  vol  et  l'adultère  débordent  partout  {\).   Cepen- 
dant, du  milieu  de  ce  qu'on  peut  appeler  un  déluge  de  maux, 
l'œil  contemple,  semblable  à  un  avc-en-ciel,  la  Vierge  très  cle- 
mente,  arbitre  de  paix  entre  Dieu  et  les  hommes.   Je  placerai 
un  arc  dans  la  nue  et  il  sera  un  signe  d'alliance  entre  moi  et  la 
terre  (2).'  Que  la  tempête  se  déchaîne  donc,  et  qu'une  nuée 
épaisse  enveloppe  le  ciel  :  nul  ne  doit  trembler.  La  vue  de  Marie 
apaisera  Dieu  et  il  pardonnera.    L'arc-en-ciel  sera  dans  la  nue,  et 
à  lavoir,  je  me  souviendrai  du  pacte  éternel  {Z).    ^t  Un  y  aura 
plus  de    déluge  pour  engloutir  toute  chair  '4).   Nul  doute  que  si 
nous  nous  confions,  comme  il  convient,  en  Marie,  surtout  dans 
le  temps  que  nous  célébrerons  avec  une  plus  ardent.^  piéte  son 
Immaculée  Conception,  nul  do-ite,  disons-Nous,  que  nous  ne 
sentions  qu'elle  est  toujours  cette  Vierge  très  puissante  qui, 
de  son  pied  virginal,  a  brisé  la  tête  du  serpent  (5). 

Comme  gage  de  ces  grâces.  Vénérables  Frères,  Nous  vous 
accordons  dans  le  Seigneur,  avec  toute  l'elfusion  de  Notre 
cœur,  à  vous,  et  à  vos  peuples,  la  Bénédiction  apostolique. 

Donné  à  Rome,  auprès  de  S.-  'ierre,  le  2  iëv  ner  1904,  de 
Notre  Pontificat  la  première  année 

PIE  X,  PAPE. 


(1)  Os.  IV,  1,  2. 

(2)  Oeil.,  IX,  13. 

(3)  Ib.,  16. 

(4)  Ib.,15. 

(5)  Oir.  Imiu.  Conc.  ii.  M.  V. 


—  355 


(  N*  35  ) 


CIRCULAIRE  AU  CLEKGE 


f     Archevêché  de  Québec, 
I  12  octobre  1904. 

I.  Conférences  ecclésiastiques. 
II.  Sujets  de  sermons  et  matières  d'examen  pour  les  jeunes  prêtres. 

III.  L  invocation  Cor  Jem  sacralia^mum,  miserere  nobis  à  réciter  après  les  bas- 
ses  messes. 

IV.  Dictionmire  génàilogique  dts/amill  a  dt  Charleshourg. 
V.  Règlement  pour  le  prochain  carôn„i. 

VI.  Procès  de  béatification  des  Pères  Brébeuf.  Lallemant,  Jogues,  etc. 


Bien  che's  Collaborateurs, 


Je  vous  3.1  voie  la  matière  des  quatre  conférences  ecclésias- 
';i>ies  pour  l'année  1905.  Veuillez  tenir  ces  conférences  régu- 
"'"•ornent- autant  que  possible  dans  les  mois  désignés- 
•n.uher  avec  soin  les  cas  qui  y  sont  proposés,  faire  chacni 
v.ure  travail  de  rédaction  et  expédier  sans  retard  à  l'arche- 
veclie  les  procès-verbaux  des  séances. 

Je  serais  heureux  qu'on  prêtât  uue  attauticu  spéciale  aq 


_-  356  — 

cas  secondaire  du  mois  do  janvier,  relativement  aux  meilleurs 
moyens  à  prendre  pour  enrayer  les  progrès  de  l'alcoolisme  dans 
notre  pays.   Le  refus  des  Conseils  municipaux  d'accorder  des 
licences  est,  sans  doute,  chose  excellente  et  le  clergé  fait  des 
efforts  louables  dans  le  nu-mo  sens;   mais  n'y  a-t-il  pas  encore 
d'autres  moyens  de  combattre  ce  fléau  avec  succès  ou  au  moins 
d'en  diminuer  les  ravages  ?  L'enseignement  donné  aux  enfants 
sur  ce  sujet  dans  les  écoles,  les  associations  de  jeunes  gens  for- 
mées et  dirigées  par  les  curés  ont  dciné,  dans  d'autres  pays, 
d'excellents  résultats.    Ne  serait-il  pas  possible  de  mettre  en 
pratique  ces  moyens  ou  autres  du  môme  genre  pour  le  plus 
grand  bien  de  notre  peuple  ?  Je  désire  que  les  membres  de  cha- 
que conférence  discutent  sérieusement  cette  importante  ques- 
tion et  me  fassent  connaître  leur  avis  bien  motivé. 

Il 

Les  jeunes  prêtres  (lui  n'ont  pas  encore  subi  les  quatre 
examens  requis  par  nos  Conciles  de  Québec,  devront  faire  deux 
sermons,  l'un  sur  la  Constitution  de  f  Eglise,  l'autre  sur  la  Propa- 
gation  delà  Foi  et  se  préparer  avec  grand  soin  à  l'examen  écrit 
(pour  1905)  sur  les  matières  suivantes: 

Theologia  dogmatica  :  De  Ecclesia  —  De  Romano  Pontifice-Dc 
Traditione. 

Theologia  moralis  :  De  Baptismo  —  Dc  Pœnitcntia  —  De  Eucha- 
ristia  —  De  matrimonio. 

Historia  ecclesiastica  :  Inde  a  Jcsu  Chmto  usque  ad  Constan- 
tinum  Magnum. 

Jus  canonicum  :  De  Vicariis—De  Fabricis  ccclesiarum. 

m 

Notre  Saint  Père  le  Pape,  Pie  X,  accorde  une  indulgence  de 
sept  ans  et  sept  quarantaines  à  tous  les  fldèles  qui  réciteront 
trois  fois  avec  le  prôtre-à  la  suite  des  prières  qu'on  dit  au 
bas  de  l'autel  après  les  basses  messes-  l'iuvocation  smvante  : 
Cor  Jesu  sacratissimum,  miserere  nobis.  A  l'avenir,  tous  les  pre^ 
très  feront  cette  triple  invocation  en  latin  après  les  prières  deja 
.-^»g3  par  i,énn  XIIL  Nou.s  avons  bien  besoin  de  demander 


-  357  — 

miséricorde  tous  les  ioiirs  ni  c2.„.,.a  n        j    ,, 

IV 

nombre  de  oravurfs     Fo  n..;,.       /   •   ■  ,  giana 

I^.l    •  h'  'Villes.    Le  prix    spécial  pour  le  cleriré  pt  1p« 

sisin:^,;  ''7'r'"  "'^'^^"^  ^•^^^-'  -  ^^-«n^^- 

oiis  ses  instants,  a  lait  nn  travail  de  bénédictin,  consciencieux 

r  '"■'•'"■'•  ""'''  ''  ""^  ^'«"'^  ^«  P«'-««"n««  dont  les  famil  es 
e  allies  primitivement  dans  cette  très  ancienne  paroisse  se 
-.    peu  k  peu  répandues  dans  tontes  les  parties  de    otecon 

oe   Je  recommande  surtout  aux  membres  du  clergé  etTx 
I;abn,,ues  de  faire  l'acquisition  de  cet  ouvrage  misera    'é 
-•'.'..x,  dans  bien  des  cas,  pour  établir  les  deg  -es  d    pa    nlé'o n 
l.i  provenance  des  familles.  P'Henie  on 

V 

nifvieMQo/'r"  -^'f '''  'P^'"^  ^"  ^''''''  ^'^»^''  «"  date  dn  27 
a.n.ei  1903  le  règlement  dn  prochain  carême,  de  1905  sera  le 
'"•■me  que  celui  de  l'année  dernière  :  ' 

rl2Jl\rf"  "^^  ^"''''  ''''  '^''"'^  ^««  dimanches  du 
(  ai  cme  a  tous  les  repas. 

2"  Il  est  permis  de  faire  gras  tons  les  lundis,  mardis  et  ieiidis 

:z:rT  r:  '''  ''  ^^^^'"^  ^^'"^«'  «^  '- '  ^^  --  '  ; 

s    n  .        ''  '''""'""  '^''  Q"atre.Temps  et  le  Samedi 

^ti'.l;  mais  dans  ces  jours,  il  ne  sera  permis  de  faire  gL  m'a 
>.;;-Urepas,  dans  lequel  il  est  interdit  de  ^a^: l^^"^ 

■}°  Le  jeûne   reste  d'obligation    ponr  chacun   des  jours  du 
taivnie,  excepté  les  dimanches.  ^ 

Pour  compenser  cette  faveur  du  Saint-Siège,  qui   veut  bien 
adoucir  la  loi  de  ,'Eglise,  les  fidèles  sont  forlm^nt  extrtés  à 


—  858  — 

faire  une  aumô.io.  En  conséquenc;,  il  y  ani-a  dans  chaquo 
éRlise  on  ciiapolle  publiiine  de  ce  u.jcèse  nn  tronc  spécial  que 
MM  i-sCnrés  auront  soin  de  faire  placer  pour  recevoir  les 
aumônes  du  carême.  Ces  aumônes  seront  transmises  a  Mgr 
H  Têtu  procureur  de  rarclievêché,  immédiatement  après 
Pilqncs,  pour  être  employées  aux  œuvres  diocésames,  au  choix 
de  l'Ordinaire. 

VI 

On  a  commencé  à  s'occuper  depuis  quelques  semaines,  à 
l'archevêché  de  Quél.ec,  du  procès  de  Béatification  et  de  Cano- 
nisation des  premiers  missionnaires  Jésuites  du  Canada,  les 
Pères  Jean  de  Brél)œuf,  Gabriel  Lallemant,  Antoine  Daniel, 
Charles  Garnier,  Noël  Chabanel,  Isaac  Jogues,  ainsi  que  de 
René  Goupil  et  de  Jean  de  La  Lande,  qu'on  croit  avoir  e  é 
massacrés  en  haine  de  la  foi  et  avoir  enduré  le  martyre.  Quelle 
Grande  et  belle  fête  ce  serait  pour  notre  pays,  si  ces  grands  ser- 
viteurs de  Dieu,  qui  ont  tant  travaillé  au  salut  des  âmes  au 
Canada  et  laissé  une  si  haute  réputation  de  sainteté  étaient 
élevés  par  le  Vicaire  de  Jésus-Christ  aux  honneurs  des  saints 
autels!  Que  vos  ferventes  prières  et  celles  de  vos  paroissiens 
fassent  briller  au  plus  tôt  l'aurore  de  ce  beau  jour  ! 

Agréez,  bien  chers  Collal)Orateurs,  l'assurance  de  mon  dévoue- 
ment bien  sincère  en  N.-S. 

-J-    L.-N.,  Archevêque  de  Québec. 


I^^Ç: 


—  359 


S' 


(  N»  36  ) 


CIRCULAIRE  AU  CLERGE 


mon  dévoue- 


Archevêché  de  Québec. 
9  février  1905. 


I.  Certificats  à  donner  pour  l'admission  des  pauvres  dans 

placement  des  orphelins  dans  les  familles. 
II.  Prooès-verbaux  des  conférences  ecclésiastiques. 

III.  Propagation  de  la  Foi. 

IV.  Monument  du  Vénérable  Mgr  de  Laval, 
V.  Itinéraire  de  la  visite  pastorale. 

VI.  Le  chant  d'église. 


les  hôpitaux  et  le 


Bien  chers  Collaborateurs, 


Nos  hôpitau.x  et  hospices^  quelque  vastes  qu'i»  soient,  ne  le 
sont  pas  assez  cependant  pour  recevoir  tous  tch.i  dont  on 
dfnuande  l'admission.  II  est  juste  que,  dans  le  choix  qu'il  y  a  à 
faire,  les  vrais  pauvres,  les  nécessiteux,  les  délaissés,  les  infir- 
mes soient  préférés  à  ceux  qui,  sans  être  riches,  ne  sont  pas 
ledmts  à  une  condition  misérable  et  dont  les  parents  peuvent 
prendre  soin  chez  eux.  Les  religieuses,  ne  connaissant  per- 
sonne de  tous  ceux  qui  se  présentent  pour  être  admis,  ont  be- 
soin  d'avoir  des  renseignements  précis  et  consciencieux  pour 


—  360 


SB  guider  cl  protégor  avant  tout  coux  qui  sont  récUemenl  dans 
le  besoin.  Il  n'y  a  que  MM.  les  Curés  (lui  soient  en  étal  de 
donner  ces  informations,  parce  qu'eux  seuls  connaissent  bien 
leurs  paroissiens  et  surtout  leurs  pauvres.  Vous  vous  ferez 
donc  un  devoir  à  l'avenir  d(!  ne  donner  des  certificats  qu'à 
ceux  qui,  étant  pauvres  et  abandonnés,  ne  peuvent  recevoir  _ 
aucun  secours  de  leurs  parents.  Les  porteurs  de  bons  certincal» 
ne  pourront  pas  être  tous  admis  immédiatement,  faute  de  place, 
mais  les  bonnes  Sœurs  feront  toujours  de  leur  mieux  pour  en 
recevoir  sous  leur  toit  le  plus  grand  nombre  possible. 

Il  doit  en  être  de  même  pour  les  enfants  (ju'il  s'agit  de  placer 
h  leur  sortie  des  divers  orphelinats  diocésains.  Il  est  d'une 
extrême  importance  pour  l'avenir  de  ces  jeunes  orphelins  ou'ils 
soient  confiés  à  des  familles  chrétiennes,  exemplaires,  capables 
de  les  conserver  dans  la  piélé,  dans  la  ildélité  à  leurs  devoirs 
religieux  et  d'exercer  sur  eux  la  surveillance  nécessaire.  Ces 
familles  dignes  de  toute  ronriance,  c'est  à  MM.  les  curés  à  les 
faire  connaître  aux  religieuses,  clia(iue  fois  que  l'occasion  s'en 
présente. —On  a  déjà  été  obligé  d'avoir  recours  à  des  pour-, 
suites  judiciaires  pour  ravoir  des  enfants  qui  avaient  été  mal 
placéset  pour  les  soustraire  à  une  perversion  presque  certaine 

II 

Los  procès-verbaux  des  conférences  ecclésiastiques  de  l'amiée 
190i  qui  n'ont  pas  encore  été  remis  à  l'archevêché,  devront 
l'être  au  plus  tard  dans  le  cours  du  mois  de  février,  sans  qne 
le  secrétaire  de  l'archevêché  soit  obligé  de  faire  instance  par 
lettre. 

III 

Les  membres  du  Conseil  de  la  Propagation  de  la  Foi  remar' 
quent,  chaque  année,  qu'un  certain  nombre  de  paroisses 
s'exemptent  d'envoyer  leur  contribution  et  que  celle  de  quel- 
ques paroisses  importantes  n'est  pas  ce  qu'elle  devrait  être.  Le 
résultat  de  cette  négligence  est  d'autant  plus  regrettable,  cette 
année,  que  les  dons  extraordinaires  ont  été  moins  abondani:. 
Aussi  4-toi)  été  obligé  d'emprunter  161)0.00  pour  combler  le 


--  ,%1  — 

fl(^ficiteioii  ;i  (li'i  flimimicr  Ifs  secours  à  rlns  localitéH  qai  on 
avaient  pourtant  grand  besoin.  C'est  ma  volonté  forni.'llo 
qu'ancnne  paroisse  on  mission  ne  soit  exemptée  de  payer  son. 
obole  à  cette  œuvre  si  nécessaire  et  si  dignii  dir/ zèle  et  d«  k 
••li;i"ité  de  tont  bon  prêtre,  d(.'  tout  cœnrcatlioli.ine. 


i  • 
k  t 


IV    ■ 

Dans  ma  circulaire  dn  2jnin  de  l'année  derili«Ht'  alisujet  de 
j'ereclion  d'un  monument  ail  Vénérable  Monseigneur  de' La/al 
je  vous  demandais  dé  me  faire  connaître  aussitôt  que  possible 
!e  montant  que  vous  pensiez  pouvoir  nieltre  à  la  disposition 
duConnte.  J'ajoutais:  «  Les  Fabricjnes  de  chaque  paroisse  sont 
invitées  à  prendre  part  à  ce  témoignage  d'admiration  et  de 
reconnaissance  envers  le  premier  évèque  de  ce  pars,  et  j'auDo- 
Mse  chacune  d'elles  à  souscrire  le  plus  haul, montant  possible 
fin  rapport  avec  ses  ressources  »  m  .  . 

11  y  a  dans  le  diocèse  environ  200  parotsses  avec  cuvé  rési: 
danl,  et  44  l-'abriques  seulement  ont  répandu.  J'invite  donc  de 
iionvean  les  antres  à  s'acquitter  de  ce  devoir,  d'autant  plus 
•acile  qu'il  n'est  pas  nécessaire  de  donner  tont  à  la  fois  et  que 
Ion  peut  prendre  trois  ans  pour  payer  la  souscription. 

C'est  le  désir  du  Comité  de  s'adresser  aussi  aux  sociétés  de 
Saint  Jean-Baptiste,  des  Enfants  t.e  Marie,  et  anx  autres  sociétés 
nationales  et  de  .bienfaisance.  De  même  il  est  à  souhaiter  hîié 
tons  les  élevés  des  séminaires,  collèges,' couvents  et  écoles 
soient  mis  en  demeure  de  faire  leur  auiriône,  quelle  (^u'ellç 
«oit.  Je  prie,  en  conséqnence,  Messieurs  les  curés,  supéVîeri'ré 
directeurs  on  chapelains,  de  Vouloir  bien  en  cela  aider  1ès 
membres  du  comité  et  de  travailler  aVec  eux  pour  que  cette 
œuvre  soir,  vraiment  celle  de  tons  lés  catholiques  du  ttaV&Vt 
01)  particulier  des  fidèles  du  notre  diocèse 


Vous  recevrez,  avec  la  présente  circulaire,  l'itinéraire  de  la 
visite  pastorale.  Il  vous  reste  plus  de  trois  mois  ponr  préparer 
1.S  enfants  a  la  confirmation:  TOUS  no  sa„ne,  apporter  trop 


~  362   - 

de  soin  à  cette  préparation,  si  vons  vonlez  que  ce  K'«"d  ««"e- 
ment  prodnise  dans  lenrs  âmes  des  effets  durables.  ProfUez  de 
la  circonstance  pour. leur  faire  revoir  soigneusement  et  pour 
leur  expliquer  à  nouveau  tout  leur  catéchisme. 

Voyez  à  ce  que  tout  soit  en  ordre  parfait  :  comptes  d.-  fabri 
que»;  ornements,   vases    sacrés,   baptistère,    confess.onuav.x, 

pierres  et  linges  d'autels,  tleurs assurances  d  église  et  de 

presbytère.  Que  les  enfants  de  chœur  et  les  chau.res  fassent 
correctement  leurs  fonctions  respectives.  Que  tous  les  parois- 
siens, jeunes  et  vieux,  assistent  aux  divers  offices  religieux  de 
iH  visite  et  surtout  qu'ils  ne  manquent  pas  de  se  confesser  et 
de  s'approcher  de  la  table  sair.le  pour  gagner  l'indulgence  plé- 
nière  accordée  par  le  Souverain  Ponlile  :  ce  sont  là  des  usages 
admirables  et  bien  consolants  que  nous  devons  avoir  à  cœur 
de  conserver. 

N'oubliez  pas  de  prépar.-r  votre  peuple  à  profiter  des  grandes 
grâces  de  la  visite,  en  leur  en  parlant  à  l'avance  et  en  faisant 
à  l'église,  durant  les  quinze  jours  qui  précèdent,  les  prières 
déjà  commandées  à  celte  même  occasion  les  années  dernières. 

VI 

J'avais  déjà  communiqué  à  Messieurs  les  curés  de  la  ville  et 
des  environs,  vers  la  fin  d'août,  le  rapport  que  m'avait  fait  la 
commission  du  chant  sacré,  rapport  dont  je  vous  ai  donné 
lecture  durant  la  dernière  retraite  pastorale.  Je  l'ai  fait  impri- 
mer et  vous  l'expédie  en  môme  temps  que  la  présente  circulaire. 
Veiller  à  ce  qu'il  soit  fidèlement  exécuté,  afin  que  tout  se 
fasse  selon  la  volonté  du  Saint-Père. 

Agréez,  bien  chers  collaborateurs,  l'assurance  de  mon 
dévouement  bien  sincère  en  N.  S. 

f  Louis-Nazairb,  arch.  de  Québec. 


-  m  - 


(37) 


CIRCULAIliE  AU  CLERGE 


Archevêché  de  Québec, 
2!)  mai  1905. 


I.   Décret  de  la  S.  C.  des  Rites  concernant  len  cierKos. 
II.   Retraites  |)ii.storaleH  et   examen  des  jeune»  prêtres. 

III.  Rapport  annuel  sur  ie.s  paroisses. 

IV.  (}ain  des  indulgences  avec  confession  tous  les  quinze  jours. 
V.  Précautions  à  prendre  contre  les  incendies. 


Bien  chers  Collaborateurs 


I 


-ifê 


ie  de    mon 


1^^^  14  décembre  1901,  la  S.  C.  des  Rites  a  émis  un  décret 
iinportaut  concernant  les  cierges  dans  les  lonctions  litnrLnnues 
Kii  voici  le  te.xte  : 

"  Nonnulli  Antistite:*  a  Sacrorum  Ritnum  Congregatione 
snnel  .-.Ique  iterum  reverenter  postularunt:  An,  attenla  elUim 
mmjna  (l>//ic>Ulate  vel  vcram  eeram  a/mm  habeiuli  vel  uuhbitas  cum 
nUa  rêva  comv.ixiionn  fliminmuli.  candelœ  super  uUaribus  ponen- 
die  omnino  et  intègre  ex  cera  npum  esse  debeant,  an  vero  esse 
imsint  cum  ulia  materia  seu  vei/eiali  seu  aninmli  commixtxf  ' 

.  Et  Sacra  Rituum   Congreg.^tio,  in    Ord^nsrio   Cœtu    die 


—  364  - 


29  novernbris  hoc  verlente  aimo  in  Vatican am  coadunalo, 
omnibus  perpensis,  uiia  ciiin  sulTragio  Gommissionis  Lilui- 
gicœ,  anleacta  décréta  mitigando,  rescribeie  rata  est  :  Attenta 
asserla  diffîcultate,  négative  ad  primam  partent  :  affirmative  ad  sc- 
cundam,  et  ad  mentem.  Mens  est  ut  Episcopi  pro  viribns  curent 
ut  cereus  paschalis,  cereus  in  a(iua  baptismali  immergendus  et 
diise  candelîB  in  missis  accenden(Ue,sint  excera  apiim  saltein  in 
maxiuia  parte  ;  aliaruin  vero  candelanim,  qu;e  supra  allaribns 
ponenriaî  sunl,  materia  in  majori  vel  notabili  quantitale  ex 
eadem  cera  sit  oportet.  Qua  in  re  parochi  aliique  redores 
ecclesiarum  et  oratorioruni  tuto  stars  poterunt  normis  a  res- 
pectivis  Ordinariis  tradilis,  nec  privati  sacerdotês  missam  cele- 
braturi  de  qualilale  ("^iid<?laruni  anxie  inquirere  tenentur. — 
Alque  ita  rescripsit,  d       4  decembris  1904.  » 

On  peut  donc  distinguer  trois  catégories  de  cierges. 

1.  —  Le  cierge  pascal,  et  les  deux  cierges  qu'on  allume  à  la 
messe.  — Ils  doivent  ôtre  faits  de  cire  d'abeilles,  sinon  entière- 
ment, «saltem  in  maxima  parte,»  par  exemple  aux  deux  tiers. 

2— L^s  ciergi'S  que  la  rubrique  exige  de  placer,  eu  nombre 
déterminé,  sur  l'autel,  dans  les  otRces  strictement  liturgiques: 
grand'messes,  saints  du  T.  S.  Sacrement,  etc.  —  Il  sufUt,  pour 
cescierges,  que  la  cire  d'abeilles  en  constitue  la  majeure  partie, 
ou  du  moins  une  partie  notable,  «in  majori  vel  notabili  parte,)) 
que  je  tixe  à  cinquante  pour  cent  de  la  composition  totale. 
Ainsi,  à  une  grand'messe,  il  faut  deux  cierges  qui  aient  les 
deux-tiers  de  cire  d'abeilles;  pour  les  quatre  autres,  il  suffit 
que  la  cire  d'abeilles  entre  «  in  majori  vel  notabili  quantitaten 

3. —  Tous  les  autres  cierges;  cierges  placés  sur  l'autel  par 
ornementation  et  nnur  rehausser  l'éclat  des  cérémonies,  cierges 
usités  aux  funérailles,  cierges  qu'on  fait  brûler  par  dévotion 
devant  les  statues  et  les  images  saintes.  — Ces  cierges  peuvent 
être  entièrement  de  stéarine  ou  autre  matière  éclairante.  Tou- 
tefois, comme  les  cierges  de  pure  stéarine  offrent  l'inconvénient 
de  couler  et  de  reudre  plus  difficile  l'entretien  convenable  des 
autels  les  religieuses.chargées  de  leur  confection  mêleront  une 
léu'ère  proportion  de  cire,  sufTisaule  pour  rendre  ces  cierges 
plus  durables  et  les  empêcher  de  couler. 

En  pratique,  —  vous  lavez  observé  à  la  lecture  du  décret,— 


)  du  décret,— 


—  365  — 

la  S  Congrégation  laisse  peser  sur  l'Ordinaire  toute  la  respon- 
sab.hle  du  cho.v  des  cierges,  et  dégage  entièrement  celle  de 
messieurs  les  curés  et  des  autres  prêtres  chargés  delà  desserte 
des  églises  et  des  oratoires. 

De  là  pour  vous  l'obligation  de  suivre  f.dèletnentJa  direction 
de  votre  eveque  a  cet  égard. 

Pour  réaliser  sûrement  les  conditions  requises  par  le  décret 
prec.tedolaS.  C.  des   Rites,  et  pour  obvier  aux'abus  que  de 
fournisseurs  ont  souvent  faits,   sciemment  ou  non,   de   notre 
bonne  fo.  en  nous  hvrant  des  cierges  qui  ne  contenaient  aucune 
parcelle  de  c.re,je  fa.s  défense  aux  Fabriques  et  aux  administra- 
tions d  églises  ou  oratoires  de  ce  diocèse  d'acheter,  à  l'avenir 
a.lleurs  que  chez  les  Sœurs  .ie  la  Charité  de  Québec  ou   chei 
d  antres  religieuses  q-ue  nous  pourrons  désigner,  les  cierges 
.lans  lesquels  la  S.  C.  des  Rites  exige  de  la  cire  s'oit  «'in  malfa  ! 
so.t  seulement  «in  ma.jori  vel  notabili  quantilate...  J'interdis 
donc  pour  les  fonctions  liturgiques  l'usage  de  tous  'antres  cier- 
f^os  que  ceux  qui  auront  été  confectionnés  sous  la  snrveillance 
et  la  responsabililéde  Vr   -hevèché.  Tout  permis  accordéjusqu'I 
ce  jour  par  moi,  ou  en  .  .n  nom,  à  d'autres  fabricants  pour  la 
vente  de  c.erges  aux  églises  ou  chapelles  du   diocèse,  est  par 
les  présentes  annulé.  '        ^ 

Qnaut  aux  cierges  destinés  à  des  usages  non  liturgiques  (3. 
atogorie),  je  n'ai   pas  les  mêmes  motifs  de  responsaWlité  à 
.  egager  pour  en  contrôler  la  fabrication.   Je  ne  commande 
ne  pas  que  l'on  s'en  ponrvoie  aux  endroits  indiqués  plutôt 
•II.  ailleurs.  Mais  vous  me  permettrez  bien  de  vous  le  conseiller 
|.ns  savez  vous-mêmes  que  les  bonnes  religieuses  vous  servii 
"Ht   omou,-s  consciencieusement.  Assurez  donc  les  modestes 
<  -..liages  de  cette  industrieaux  bonnesœuvies  qu'elles  accom- 
plissent dans  le  diocèse. 

Je  vons  recommande  de  mettre  dans  des  boîtes  distinctes  les 
-ges    echacune  des  trois  catégories  phishautm 

,  In  "■  "'"'  T'"  '  "'  ^"'  ''""  ^«  '«  ^«'•"iè'-«  Classe  ne 

sei  vent  jamais  aux  fonctions  liturgiques. 

II 

l-a  première  rptraite  nTîfnrala  -'«,i,..:  r.-     . 

i  .-  .-..dsif    p.-,sr,ojaie  poiivnra  au   Seuanaire  (Je 


—  366  — 

Québec  le  6  août  prochain  cl  se  terminera  le  samedi  matin  12 
du  même  moit*.  La  seconde  commencera  le  21  à  2  p.  m.  et 
durera  jusqu'au  26  août. 

Les  exercices  de  la  retraite  sont  ce  qu'il  y  a  de  plus  utile,  de 
plus  nécessaire  même  pour  nous   aider  à  opérer   notre  sancti- 
fication, à  nous  renouveler  dans  l'esprit  de  notre  vocation  et  à 
ac(iuérir  les  ;iràces  dont  nous  avons  l)i!soin  pour  remplir  digne- 
ment et  avec  fruit  notre  ministère  auprès  des  fîmes  confiées  à 
notre  sollicitude.  Que  de  saints,  ([ue  d'hommes  apostoliques  se 
sont  formés  par  ce  moyen  !    Un  des  premiers  soins  de  Notre 
baint  Père  le  Pape  Pie  X,  des  son  accession  au  Souverain  Pon- 
tificat, a  été  dt!  reconuiiander  ces  exercices  et  d'en  rétablir 
l'usage  annuel  dans  la  Ville  Klernelle.    Comprenons-en  bien 
toute   l'importance.    J'ai   choisi   le   Révérend    Père   Lalande, 
Jésuite,  pour  prêcher  les  retraites  cette  année.  J'attends  de 
votre  piété  bien  connue  que  vons  vous  préparerez,  avec  plus  de 
soin  que  jamais,anx  exercices  de  cette  retraite, par  une  ferveur 
plus  grande,  un  esprit  de  recueillement  plus  parfait,  pendant  les 
semaines  qui  les  précéderont,  de  sorte  que   vous  arriviez  à  la 
retraite  déjà  imprégnés  de  l'onction  des  grâces  qui  vous  y  atten- 
dent et  rame  ouverte  aux  lumières  que  Dieu  vous  y  accordera. 
Entendez  sans  cesse  l'invitation  pleine  de  tendresse  que  nous 
fait  Notre  Seigneur  :    Vcaiie   scorsum  in  dcsertum  locum  et  re- 
quiescile.    Le  Séminaire   sera  le  Cénacle  où   Jésus-Christ  vous 
attend. 

L'examen  écrit  des  jeunes  prêtres  aura  lieu,  comme  à  l'ordi- 
naire, à  la  salle  des  cours  de  théologie  du  Grand  Séminaire, 
lundi,  le  21  août,  à  9  hrs.  a.  m.  Tous  doivent  avoir  soin  d'ap- 
porter les  sermons  qu'ils  doivent  remettre  en  celte  occasion. 
Ceux  qui  pour  des  raisons  sérieuses  n'auront  pu  préparer  ces 
sermons,  devront,  avant  la  retraite,  m'en  informer  et  me  faire 
connaître  ce  (jui  les  aura  empêchés  de  remplir  ce  devoir  qui  est 
grave. 


III 


Je  crois  important  de  renouveler  l'ordre  d'envoyer  fidèlement 
^  l'époque  fixée,  c'est-à-dii'e  le  l"  septembre  de  chaque  année, 


—  sér- 
ie rapport  annuel  sur  les  paroisses.   Il  y  en  a  qui  sont  né-ji- 
f^  T  ^^^T>  '\''''}''}'^'^^'  d«"^  rapponsqui  devraient 
eî'corlà  venir.  '  ^'^"^'  ''^''"'^''  '^''"''''    ^°"' 

IV 

du   29  avnl  190o,  accorde  avec  bienveillance,  pour  cinq  an.  à 
ous  les  fldeles  des  deux  sexes  du  diocèse  de  Québec  le  p^voir 
de  gagner,  sans  la  confession   hebdomadaire   ordinai^emen 

Inn/     /   ,         '  ''''  "^"'  P^'  ^^  facilité  de  le  faire  com- 
modémen    plus  souvent,     faute   de   confesseurs,    et  poum, 
aussi  qu'ils  n'aient    conscience  d'aucune  faute  grave       a,i 
préjudice  toutefois  au  Décret  de  la  Sacréo  Congrégation  dès 
ndu  gences  du  9  décembre  1763.  touchant  les  luIiSc^sd 


Dans  ma  circulaire  (32)  du  16  janvier  1904.  à  la  suite  d'inr^n 

'te     Mais   le  devoir  complet  esl-il  remnli  '     N'v, 

.lefautd'„rga„isaU„„  da„s%er.a,„e,in  T   Uon^^Au      ,r 
mam  d  „„e  calaslrophe,  ou  se  désole,  on  orieq  "iî  fau!  ili^  dt 

;;:e;,:é  ,e^p[:"è.,t::si"f  ;:::::•  n.::~  ^' 

fe,  snm  rlT  '''  ^''^'  'ï"'  '^^^  précautions  contre  le 

fMisont  coûteuses,  mais  elles  go.n  nécessaires,  et  il  „"  faut 


—  368  — 

pas  q»rùne  économie  mal  entendue   les  fasse  omettre.   Qn'on 
angmente  plutôt  le  prix  des  pensions. 

D-ins  la  construction  de  nos  maisons  d'éducation,  ne  serait  il 
pas  à  propos  de  ne  plus  placer  les  dortoirs  au  dernier  étage, 
maià  dans  les  étages  inférieurs,  réservant  pour  un  autre  but, 
les  salies  occupées  aujourd'hui  par  les  dortoirs?  Qu'on  ait 
au  moins  à  l'exlérienr  des  escaliers  de  sauvetage  et  que  tous 
les  mois,  par  exemple,  on  exerce  les  enfants  à  s'en  servir. 

C'est  un  devoir  pour  loules  nos  maisons  d'éducation  de  se 
mettre  en  règle  au  plus  tôt  à  ce  sujet. 

Agréez,  chers  Collaborateurs,  l'assurance  de  mon  dévoue- 
ment bien  sincère  en  N.-S. 

f  I.ouis-Nazaire,  Archevêque  de  Québec. 


'.\\> 


tire.   Qu'on 


ne  serait  il 
rnier  étage, 

antre  but, 
f  Qn'on  ait 
et  que  tons 
servir. 

cation  de  se 
ion  dévone- 
[Jnébec. 


371 


(38) 


<JIKC  UL AlliE  AU  CLERGE 


j  Archevêché  de  Québec, 
(  21  octobre  1!)05. 

I.   Kneyoliqiie  de  Sa  Sainteté  Pie  X  sur  reiiaeitrnenient  du  catéchisme, 
II.  Consécration  de  Monseigneur  Blanche,  Vicaire   apostolique  du  Golfe 
Saint-Laurent. 

III.  Sujets  de  conférences  ecclé.siastiques. 

IV.  Matières  d'examens  et  de  seruions  des  jeun,  m  prêtres. 
y.  Cier^'es  liturgiques  et  iMessiuurs  Lasnier,  de  Lévis. 

Vf.    Manuel  anti  alcoolique. 
VII.   Permission  accordée  à  M.  l'abbé  P.-O.  I-eary  d'avoir  accès  aux  archives. 

iJicii  chers  Coll;iborateiirs. 


Je  vous  ;i(li-osse  avec  la  présente  rKncyclique  Pontificale 
Accrbo  nimis  de  Notre  Saint  Père  le  Pape  Vie  X,  en  date  dn 
15  avril  1905,  Kncycliqne  dont  je  vous  ai  entretenus  à  la  der- 
iMi'i'e  i'<'trait(!  pastoi-ale. 

Justement  alaiiné  des  nii.sères  profondes  qui  affligent  le 
|»'npl('  chrétien,  de  l'airai])lissenient  de  la  foi  dans  un  trop 
uT.ind  nombre  de  fidèles,  de  la  facilité  avec  laquelle  ils  s'aban- 
il'iiinent  à  leurs  passions  mauvaises  et  à  toute  espèce  de  crimes, 
Notre  Saint  Père  h;  Pape  recherche  la  cause  de  tant  de  maux 
i!  •>!!  indique,  avec  une  toute  paternelle  sollicitude,  la  source 


—  372  — 


•'     "«f'-'-'^v-" 


inalhpnnnis(>el(léploral)l.MntMil  féconde  dans  l'ignoranoe  de» 
choses  divines.  Celle  ij,nior.uice  des  vérités  l'oudamentales  de 
1,1  religion  obscurcit  les  inlelliKeiices  ;  elle  laisse  le  cœnr  sans 
force  et  sans  soutien,  en  (iroie  à  tous  ses  mauvais  penchants; 
elle  est  éj,^alement  ruineuse  imiir  les  sociélés  comme  pour  les 
individus"  Il  n'y  a  pas  ([ue  rillellré  et  le  pauvre  (|ni  en  souf- 
frent: ceux-là  même  (pu  s'honorent  de  compter  parmi  les 
intellectuels  ont  .lueliiuefois  le  plus  f,M-aiid  besoin  d'instruc- 
tion religieuse,  car,  de  nos  jours,  la  science  humaine  enllée  de 
ses  cominèteselde  ses  succès.  Icnd  à  so  dégager  de  plus  en 
pins  des  liens  delà  révélation  et  à  regarder  comme  de  son 
domaine  la  solution  de  tous  les  problèmes  de  la  vie,  ceux 
(jui   regardent   rélernilé  coninu!  les  autres. 

Des  peuples  moins  privilégiés  (jnenons,  travaillés  davantage 
par  l'esprit  du  mal  et  les  erreurs  de  notre  épocine,  esclaves 
surto\it  des  agissements  ténébreux  des  sociétés   secrètes,  en 
souifrent  évidemment  plus  iine  nos  régions  où,  grâce  à  Dieu, 
l;i  foi  est  encore;  vive  et  la  morale  chrétienne,  respectée;  mais, 
nous  ne  pouvons  nous  le  dissimuler,  la  foi,  en  notre  pays, 
subit  des  atteintes  alarmantes,  des  amoindrissements  regretta- 
bles, et  nous  devons   travailler  avec  lui  zèle   inlassable  à  ravi- 
ver dans  les  âmes  les  vérités  chrétiennes  qui  leur  permettront 
de  résister  aux  embûches  du  démon,  aux  séductions  du  mon- 
de et  à  l'innuence  néfaste  des  fausses  doctrines.    Il  nous  serait 
facile  de  signaler  ici  la  lendance  des  fidèles  à  poursuivre  avec 
une   ardeur   périlleuse   les  biens    malériels   au   détriment  de 
leur  salut,  à  se   tenir   trop  attachés  à  la   terre  et  à  négliger  le 
ciel,  à  perdre  la  notion   véritable  du  juste  et  de  l'injuste,  et, 
dans   les  affaires  où    la   religion   est  '-oncernée,  à  mettre  trop 
facilement  do  côté  le  bien  de  leurs  âmes  au  proht  des  intérêts 
éphémères  de  ce  monde.  Ces  tendances  funestes,  cet  amoin- 
drissement de  la  foi,  même  dans  notre  Ciuada,  sont  un  sujet 
de  légitime  inquiétude  pour  tous  les  esprits  clairvoyants,  et  u 
faut  se  hâter  de  tenir  compte  du  cri  d'alarme  jeté  par  le  Chef 
i'uguste  qui  gouverne  la  Sainte  Eglise  et  se  mettre  généreuse- 
ment à  l'œuvre  pour  raviver  la  foi  de  nos  ouailles  par  un  en- 
seignement clair,  précis,  instructif  et  attrayant,  de  la  doctrine 
chrétienne. 


—  378  — 

Ponr  bien  ontror  dans  los  sentiments  rU,  Sai>.t  Père  il  faut 
M"  ronva.ncre  ,,no,  de  tontes  les  œnves  dn  nnnislère  Sacerdo- 
tal, 1  enseignement  par  la  parole  est  la  plus  in.portante,  la  plus 
K.-ave  et  la  plus  nécessaire.  Notre  Seigneur  en  fait  un  mecé nte 
a.H.u.x,,,nonteharoedVunes;  il  leur  donne  pour  m.  sion  de 
■'-"•nr  leurs  oua.lles  de  la  saine  doctrine  du  salut  en  même 
e.nps  ,,u  d  leur  enjoint  de  briller  par  la  sainteté  de  leur  vie 
.  ."s..s-Christ  n.et  le  devoir  de  la  prédication  au-dessus  de  tous 
l.-s  antres  :  Euntr.  cloréle  ornnes  f,c>aes...  servarc  omnia  ,,u^cun. 
""'  ';'"'"  «r.  vobcs.-Prœdicat.Em^jHinm  omm  crealL  et 
'1  •■'.  a.t  lu.-menie  le  but  principal  de  sa  mission  en  évau-^éli- 
san  t  les  pan  vres  :  Pauperibus  evumjelizare  misit  me.  » 

L'enseignement  peut  se  donner  sous  forme  de  sermon  oir 
sons  lorme  de  catéchisme.  Tout  eu  louant  le  zèle  des  prédica 
'ursqu.  emploient  leur  talent  à  démontrer  les  vérités  de  la  foi 
dans  des  discours  très  élaborés  et  où  toutes  les  ressources  dé 
1  ..■sprit  sont  mises  au  service  de  la  venté,  le  Saint  Père  déclare 
q;-  .:e  n'est  pas  là  l'enseignement  principal,  celui  qui  e  le 
lus  propre  a  soutenir  la  foi  et  à  l'empêcher  de  s'alfaiilir  dans 

ieliëH;  ?  '^r    '""Y?'  ^'*^"-'«'"^"^«>'^*l- vérités  essen: 

tH;lles  et  des  devoirs  de  la  religion.    La  substance  de  cette 

snence  est  renlermée  dans  le  caté.diisme.  Le  catéchisme  doit 

ire  le  livre  de   tous,  du  riche  et  du  pauvre,  du  savant  et  de 

.S..o.-aut.  C'est   à   l'aide  de  ce  petit  livre,   bien  méd    é,      u^ 

Ion  doit  instruire    les  fidèles,    les   enfants,   les  humble,  ^l"! 

Z'^olrr '''''''''   '"  ^^•■'^'•'^"^és   de  laforùinc 
M.  tontes  les  ventés  qui   concernent  la   vie   chrétienne  et  le 
salut  éternel.    Si    nous   entretenons    bien    notre  peup "  d 

snence  du  catéchisme,  il  ne  cessera  pas  de  connaître  Die. 
'■tP'H-  conséquent  de  l'aimer  et  de  le  servir;    il    demeu-e  '; 
•uebranlable  dans  sa  foi  et  dans  l'accompUs;ement  d.^   to 
e.  devmrs     C'est   cette  instruction  religieuse  que  Sa  Sainte" 
.  ■  n.mai,de   et   prescrit  dans  son    encyclique  ic.,.*o.    1  : 
""st  elle  qui  nous  donnera   des    hommes  qui  ne   sero  inas 
-.iKohques  seulementpar  tradition,  mais  pa!-  co.ïviair    ' 

Bien  instruire,  bien  former  les  enfants  et  les  jeunes  -eus 
'■  '-^t  tont  l'avenir  de  l'Eglise  et  de  la  patrie.  Ils  ou   été  si  chéis 
au  rœnr  de  Notre  Sei-^neur  •    il»  r^.ly„,^  ,.^„_  ,  '  "-''""^ 

•^  -    •' '^c'it  \0U3  cire  également 


^ 


—  874  — 

Vous  (lovez  nioltrn  Iniilf  volio  Ame.  loiil  votre  cœur  à 
tèrc.  Au  caiHchisrTK!,  vous  no  devez  pas  vous 


"chers. 

ce  (lo\ix    uiiuis 


considérer  comme  uii  simple  professeur  de  religion,  comme  un 
mailft!  d'écoli!,  mais  comme  un  pasieur  revêtu  d'un  caracKu'e 
anj,'usle  pour  accomplir  la  plus  belle  des  œuvres  dans  de  jeu- 
nes Anu's.  (la-iuez  leur  couir  allude  (ixer  davaiHaj^e  leur  allen- 
lion;  laites  en  sorte  (in'ils  couserveut  de  leur  catéchisme  un 
souvenir  agréable  et  durable. 

Tool  en  louant  votre  zt'de  à  accomplir  le  devoir  de  l'ciisei- 
l^iiemeut  religienx  du  peuple,  il  est  nécessaire  de  le  rapprocliei- 
<lavaulaj;e  des  règles  établies  par  Notre  Très  Sanit  l»ère  le 
Pape  sui'  ce  sujet  si  important.  Vous  relirez  c,(!tte  Kncycliiiuc 
dans  la(|urlle  1»!  C(eur  du  Souvei'aiu  Ponlil'e  nous  a|)paiail 
lu'uèli-é  de  la  plus  ardente  sollicitude  |)()ur  le  salut  des  Anu's. 

Cette  lecture  vous  donnera  une  idée  plus  juste  de  la  gravité 
de  votre  devoir  en  ce    (lui  concerne  l'enseignement  doctrinal 


d 


le  vos  o 


uailles  et  vous  slimuleiM  à  le  bien  l'emplir. 


Voici  les  règles  (jue  l'on  suivra  dans  ce  diocèse  pour  rencon- 
Irei'  aussi  parfaittMuent  ([ue  [)OSsible  les  lins  do.  rHucyidiiiue  de 
Notre  Saint  l'ère  le  Paiie  : 

!•  Tous  les  dimauclu's,  ajirès  les  annonces  re<iuises,  on  de- 
vra lii'e,  en  langue  vulgaire,  l'évangile  du  jour  avec,  un  [letit 
commentaire  ou  homélie  pour  mettre  en  relief  les  priiicipanx 


enseigneuH'iils  ([ui  y  sont  contenus. 


To 


us  les 


lid 


eles   se 


tien- 


dront debout  pendant  la  lecture  de  l'évangile  par  respect  poe.r 
(•ette  parole  de  Dieu  ([u'ds  entendront  avec  piété,  recueille- 
inenl  et  désir  sincère  de  la  mettre  en  prali(}ue. 

2"  A  la  suite  de  ce  commentaire  di^  TP^vaugile  aura  lieu  sons 
une  foruK-  facib;  et  adaptée  aux  intelligences  renseignement 
catéchisti(iu<;  de  la  doctrine  chrétienne.  Les  curés  et  tous  ceux 
4iui  ont  charge  d'âmes  devront,  pour  ces  instructions,  se  servir 
du  catéchisme  du  Concile!  de  Trente,  on  de  tout  autre  catéchis- 
me basé  sur  cehii-ci  et  qui  leur  permettront  de  parcourir  coin- 
nu3  le  vent  le  Souverain  Pontife,  dans  l'espace  de  quatre  ou  cinq 
ans,  tout  l'ensemble  de  la  doctrine  chrétienne. 

L(>  catéchisme  n'est  pas  seulement  utile  aux  enfants;  il  Test 
également   an:-:    personnes  plus  âgées,  et  heureuse  U' paroisse 


—  375  — 


•otiL'  cœur  à 
HZ  pas  vous 
11,  comme  un 
iiu  caracliM'o 
dans  (le  jt'ii- 
ÇH  leur  atlcii- 
iléchisuK!  un 

ir  (le  l'cMsoi- 
1)'  rappi'oiin''' 
lanit  l'èrt'  li' 
(.'  Kucycli(iiu' 
DUS  ap|)ai'aU 
il  ilf's  àuit's. 

(1(>  la  j,Mavitf' 
«Mil  (loclriiial 

II-. 


fiiira  I'kmi  sniis 
'euseif,Mieui('iit 
!!!  et  tous  ceux 
,ions,  se  servir 
uitre  catéiiiis- 
larcourir  coiu- 
quatre  ou  cinq 

nfauts;  il  l'est 
.n«(i  la  narnisse 


<»i'i  II' iiasteur  sait  rcudiv  cet  t'Msei;;nenu'ut  atl 
Hiaillfs  !    Le»  explications  qu'il  eu  douut 


prépai-atiou,  dovieiinent  la  uieillenr 


lions. 


rayant  pour  se* 
,  apirs  une  sérieuse 
e,   la  plus  utile  des  iiistruc- 


:j°  '1 


uns  les  curés,  cl  d'une  façon   plus  ^'énérale,   tous  ceux 


ijui  sont  cliarf^és  du  soin  d 
dimanches  et  jours   de   léle 


"luie  iuMire  entière,  iustruir* 


es  auu's,  devront,  ton  le  l'année,  les 
sans  (■xce[)tiou.  pendant   l'espace 


pelits  garçons  et  les  petites   filles   des   ch 


au   moyen  du  catéchisme,  h;* 


oses  ([u'ils  doivent 


croire  et  laire  pour  opérer  l.Mir  salul.    Ils  (dioisiront  à  cet  eilcl 


l'heure  la  plus  |»r(qtice.  La  même  cho; 


iiar  II 


Co 


e  avait  déjà  été  pi'escriti 


(juchée 


ncilede  'l'nute  et  par  nos  Conciles  provinciaux  d 


4"  Une  lon''-ue  ex 


périence  a  dénionlré  (jue  le  bonheur  des 


enfants  et  en  quelque  sorte   leur  salul  éternel  dépendent  de  L, 
manière  dont  ils  font  leur  première  couimiiuion.  S'ils  reçoivent 

i  première 


a  Sainte  Kiicharistie  avec  les  dispi»silious  requises,  1 
cninmunion  laisse  dans  leur  esprit  un  souvenir  délicieux  qui 

souvent  à 

e  ceux  (jui, 

eiueut,  ont  Itt  malheur  de  s'éi^arer. 


r 


i'elïace   plus,    un   souvenir  si  [)uissaut  qu'd  sert 
iniener  dans  le  sentier  de  la   vertu   [liusieurs  d 


ajir.'s  avoir  comuiiiuié  saint 


C'est  pour  cela  que  les  pasteurs  (lésâmes  doivent  mettre  h 


i)lns  ijfrand  soin  à  disposer   les  eut 


po^ 
liortante  de  leur  vie  chi-élien 
ration  éloignée  à  la  première  cou 

rc;,Milière  au   catéchisme  paroissial,    il  y  aura  annuellement, 
"    "époquo  choisie  par  M.  le  Curé,  dans  toutes  les  paroisses,  un 


lin 


à  I 


aiitsàcette  action,   lapins 
ne.  A  cette  fin,  outre  la  prépa- 
iiniinion  (jui   est  l'assistance 


catéchisme  spécial  prépai-atoire 
catéchisme  spécial  devra  durer  au 


à  ce  grand  acte  de  la  vie.    Ce 
moins  six  semaines,  tous  les 


joiir.s,  excepté  le  samedi,  et  pendant  quatre  heures  au  moins 


ciiaque  jour.  C'est  donc  un  catéchi 


l'en  ni 


sme  d'au   moins  soixante 


ons  qu'il  faudra  donner  aux  enfants  qui  se  préparent 
communier.  Si  un  curé  est  empêché  de  faire  une  de  ces  leçons 
il  sera  tenu  de  la  reorendre. 


pn 
art  de  bien  faire  le  catéch 


(|iii> 


ismi!  est  l'un  des  plus  précieux 


puisse  ambitionnei-   un  bon   pash.Mir.  Je  me  bo 


'ii(li(iiier  les  règles  suivaules  comme  les  plus  propres  à  f 


ohtt 


rue  ICI  a 


aire 


nir  quelque  succès  ;  exiger  qu.e  les  enfants  .-..■se  h  ont  la  lettre 


P' 


"if  '^i 


—  370  — 


du  caU'îcIjismt!  |tar  cœur  t'I  1»'  mieux  i)ossiblf;  s'appliquer 
h  (tomifc  dtis  f'xplicalions  concises  <'t,  en  WYWwf  Himplcs  ol 
clHii-i»;  pî»fkr  peu  »'l  iiiln  lO^'er  lieaiiconi' ;  prcmlic  soin  d'cx- 
cilci'  et  (le  simlenir  l'aUciilioii  des  ciiliiulH  par  des  explications 
à  leur  porU'c,  p;ir  des  exlicnialinns  ([ui  les  louclienl,  par  des 
«xeinples  (lui  les  [M'i'snadeut,  par  des  prat,:>|ues  de  piélé  ([ui 
leur  plaisent  et  It.'S  anielioreiU,  par  des  trait.i  choisis  dans  la 
[iible  (Ml  -laiis  la  vie  d.'s  Saints,  i^e  chant  des  cauti(iues,  les 
places  d'il.  îUKîur  (lonnt''es  aux  plus  instruits  et  aux  plus  sages, 
la  distribution  de  (|U(!li|ues  récompenses  [)Our  excilfir  l'ému- 
lation sont  autant  de  moyens  (|ih' je  me  plais  i\  suggérer.  Co 
catiîchisint'  préparatoire  à  la  premii-nî  comuuiiiion  doit  se  ler- 
niiner  par  une  p(;tite  irtraile  de  trois  jours,  pendant  laipieUe 
les  entants  reciîvront  P's  instructions  opportunes  et  T-ront 
soigneusement  leur  contession. 

ry  I,e  curé  doit,  autant  ([ue  possible,  faire  lui  uiéuit;  le  caté- 
chisme. Dans  les  paroisses  où,  à  raison  de  la  grande  population, 
les  catéchismes  doivent  être  divisés,  le  curé  veillera  à  ce  que 
les  vicaires  chargés  de  ce  soin  remplissent  convenablement 
leur  lAclie. 


Il  COI 


iservera  la  haut»!  direction  djs  catéchismes  (H  prendra 


soin  de  les  visiter  de    teiups  en  tiiuins. 

Avant  la  Conlirmation,  il  devra,  pendant  nue  semaine 


an 


moins,  faire  revoir 


tout  le  caléchisme  aux   confirmands  et  les 


iusiruiic  sur  It!  sacrem(Mit  (lu'ils  vont  recevoir. 

(■>•  Dorénavant  les  curés  devront  se  faire  un  devoir  de  visiter 
souv<Mit  les  dilTéHMites  écoUîs  de  leur  paroisse,  pour  y  surveil- 
ler l'enseignement  du  catéchisme  dans  l(;s  idasstis.  Dans  les 
paroisses  rurales,  MM.  les  curés  i»rorileront  de  cette  visite  pour 
adresser  quehiues  cous<!ils  aux  (infants  et  entendre  les  confes- 
sions de  ceux  (jne  la  grandt;  distance  empêche  de  venir  faci- 
lement à  l'église. 

7°  Le  Saint  Père  vent  ({u'on  établisse  dans  les  diverses  parois- 
ses niK!  association  composée  il  •  laïques  et  comme  sous  le  nom 
de  Congrégation  de  la  Doctrine  (.hivtieane.  Messieurs  les  cnn'^s 


IV I.  .  tion  les 


ùtutenrs  et 


mmàjità 


[louri-aieut  enrôler  dans  celv 

institutrices,  ainsi  que  les  pursoimes  ûe  bonne  volonté  capables 


iti: 


—  377  — 


il'i'iirft'ij,'ii(!r  If  Cil  iliiHine  aux  en  la  ii  .  <>'  ia  nialadin  on  rlpg 
iiiliruiités  onipt^chciitdtî  rréciiu-iitor  l'fc.(a»«.  Uiidiplniiie  élalilis- 
saiitc('tt»(Coiign;.'atioii  — t'uricliiHd'iiiigniiKi  nomhi'f  d'imliil- 
^.'(Mict's  — scia  Hxiiédu'  H  ceux  (|iii  m'en  IVroiil  la  (Itunaïuif. 
(Voir  Ht'iiiiKfi,   r,-ailè  des  In  Inlgencfs,  vol.  ii,  p.  2!H)). 

.l'exhorlf  tous  les  pasteurs  d'âmes  ;'i  bien  remplir  toutes  les 
prescriptions  ijul  ressortem  des  directions  di/nnées  dans  l'I'ln- 
*\du\w  uAcerho  uirnis»,  -ii  les  assurant  que  les  béoédictions 
de  Dieu  seront  la  récompense  de  leur  zèle  et  de  leur  fidélité  à 
suivie  ce  règleiuent, 

II 

Samedi  prochaii!,  28  octobre,  aura  lion  dans  la  calbédrale 
lie  Cliicoiiliuii  la  consécration  épiscopale  de  Monseif^neur  Gus- 
tave Mlancbe,  de  la  Congrégation  des  RU.   PP.  Kudiste». 

Mlm-  Blanche  est  originaire  de  Franco,  où  il  a  occupé  divers 
listes  fort  importants,  et  en  particulier  celui  d.  supéiimir  du 
^Maud  et  superbe  collège  des  Kndistes  à  Versiilles.  Depuis 
Itou  nombre  d'aimées,  il  a  habité  le  Canada  rî,  a  .  té  le  premier 
supérieur  du  .collège  de  Church  Point,  dans  'a  Nouvelle- 
Kcosse. 

La  persécution  qui  sévit  depuis  quelque  temi- en  France 
contre  les  coiitirégations  religieuses  l'obligea  de  enir,  avec 
snii  Supérieur  Général,  le  Très  Rév.  Père  LeDoré,  chercher 
dans  notre  paisible  province,  un  pied-à-terre,  un  ret'u{.  -pour  ses 
malheureux  confrères  qu'un  gouvernement  maçonnique  chas- 
sait sans  pitié  de  leurs  maisons. 

Monseigneur  l'Evéque  de  Chicoiitimi  fil  un  très  biei  veillant 
ai  rueil  à  ces  chers  exilés,  leur  confia  une  paroisse  dan-  sa  ville 
ei)iscopale,  et  remit  eu  môme  temps  à  la  Congrégation  's  Eu- 
ilisles,  avec  l'autorisation  du  Saint-Siège,  la  desserte  des  divers 
postes  du  Labrador  et  de  l'île  d'Anlicosti,  dont  il  était  •  hargé 
'l'puis  une  douzaine  d'années.  Le  R.  1\  Blanche  fut  ii  mmé 
l'réfet  Apostolique  du  Golfe  Saint-Laurent. 

Depuis  deux  ans,  il  a  administré  celte  Préfecture  av.  un 
/••'le  digne  de  tous  élogns  et  une  grande  prudence.  Grâi  au 
concours  de  ses  confrères  Eudistes,  l'organisation  religieuse,  à 


I 


—  378  — 

laquelle  M^r  Labrorquc  avait  travaillé  déjà  avec  tant  de  succès 
et  un  dévouement  vi-aimeiit  apostolique,  est  devenue  encore 
plus  conipl'lr.    Dans  chacun  des  postes  du   Labrador,  il  y  a 
maintenant  au  moins  deux  religieux  qui  y  remplissent  les  fonc- 
tions du  saint  ministère,  et  des  religieuses,  venues  de  France, 
pour  l'instruction  des  tMilanls.    C'est  un  grand  bonheur  et  un 
précieux  avantage  pour  ces  pop)ilations  (lui  sont  pauvres  des 
biens  de  la  terre,  mais  qui  conservent  avec  un  soin  jaloux  le 
riche  trésor  de  la  foi  catholique  et  la  pratique  de  leur  religion. 
Le  progrès  matériel  s'accentue   également  d'une  manière  re- 
marquable en    certaines  localités. 

Ces  considérations  ont  porté  le  Métropolitain  et  les  Evoques 
suffragants  de  Québec  à  demander  au  Saint-Siège  de  faire  de 
cette  Préfecture  uli  Vicariat  Apostolique.  Notre  Saint  Père  le 
Pape  Pie  X  a  jugé  bon  d'acquiescer  à  leur  supplique  et  a  dai- 
gné nommer  Monseigneur  Blanche, —  déjà  parfaitement  connu 
par  ses  grandes  tiualités  administratives,  comme  aussi  par  bes 
talents,  son  zèle  infatigable  et  ses  vertus,  —  Evèque  titulaire 
de  Sicca  et  Vicaire  Apostolique  du  Golfe  Saint-Laurent. 

J'aurai  l'honneur  et  le  bonbeur  de  lui  donner  la  consécra- 
tion épiscopale,  dans  mon  ancienne  cathédrale  de  Chicoutimi, 
samedi  prochain,  28  octobre,  jour  solennel  où,  il  y  a  déjà  dix- 
sept  ans,  notre  regretté  Cardinal  Taschereau  me  consacrait 
évèque  dans  la  Basilique  de  Québec. 

Vous  voudrez  bien  unir  dans  vos  ferventes  prières  et  au 
saint  sacrifice  de  la  messe  les  noms  de  l'évèque  de  Sicca  et  de 
votre  pauvre  archevêque. 

III 


Je  vous  envoie  les  sujets  de  conférences  ecclésiastiques  pour 
l'année  lOOfi.  Je  demande  encore  (jue  ces  conférences  soient 
tenues  régulièrement,  que  les  matières  proposées  soient  étu- 
diées à  fond  par  tous  les  prêtres  et  y  soient  traitées  ensuite  et 
disculées  avec  un  très  grand  soin,  et  que  les  procès-verbaux 
soient  transmis  sans  retard  par  les  secrétaires  à   l'archevêché. 

Les  jeunes  prulrcs  qui  n'ont  pas  encore  subi  les  quatre  exa- 


jiiç^  riuRtro  (^xo>- 


—  879  — 

mens  annuels  requis  par  nos  Conciles  devront  se  préparoi- 
pour  lfl06,  sui'  les  matières  suivantes; 

Dogme  :  De  Deo  uno  et  l'rino. 

Morale  :  De  pvseceptis  Decalofji. 

Histoire:  Compemliurn  vUi  et  aclorum  Gregbrii  XVf,  Piae  l.\ el 
Lronis  XIII. 

Ecriture-Saiulc:  De  nnctore  Acluum  Apostolorum  el  de  iis  t/uat 
in  hoc  lihro  nnrrniUur. 

Droit  Cauoniijiie:  Dr  CoïKjreijalionibiis  Romanis  S.  Ojficii  et 
Indicis. 

Il  est  très  important  que  chacun  prépare  bien  ces  examens 
et  ne  réponde  pas  d'une  manière  trop  laconique  aux  questions 
qui  sont  posées. 

Les  sujets  de  sermons  à  remettre  le  jour  de  l'examen  seront: 
r  U orgueil:  i"  V ivrognerie. 

V 

Vous  pourrez  encore  vous  procurer  des  cierges  liturgiques 
à  Lévis,  chez  M.  J.-B.  Lasuier,  père  (représenté  par  son  fils 
l':ndore)et  chez  M.  J.  B.  Lasuier,  fils  — et  cela  jusqu'à  révoca- 
tion de  ma  part. 

Il  est  inutile  de  vous  dire  que  les  Sceurs  de  la  Charité  con- 
tinueront à  en  fournir  à  tousceux  {\m  en  demanderont, comme 
je  vous  en  avais  informé  dans  ma  dernière  circulaire. 

Vf 

Je  vous  prie  de  répandre  autant  que  [lossible  chez  les  enfants 
et  dans  les  familles  le  petit  Manuel  and  alcoolique  de  Monsieur 
le  Chanoine  Sylvain,  dont  je  vous  ai  déjà  parlé  lors  de  la 
retraite  pastorale.  Ou  ne  saurait  iusjrii'er  trop  d'horreur  à 
notre  jeunesse  et  à  notre  peu|ile  eu  général  pour  l'ivrognene. 
Cet  opuscule  (jui  se  disliiigiic  par  sa  clarté  et  sa  concision 
peut  être  l\i  facilement  et  lairo  grand  bien  :  il  devrait  se  trou- 
ver dans  tontes  les  familles,  fallut-il  pour  cela  leur  en  faire 
cadeau.  Prix  :  $  t.50  le  cent;  $  12.90  le  mille. 

VU 

Monsieur  l'abbé  P.  OLeary  a  été  chargé  par  le  Gouve.-ne- 


—  380 


menl  d'Ottawa  de  chercher  et  d'examiner  les  documents  qui 
concernent  l'histoire  du  Canada  et  (jui  sont  dispersés  ça  et  là 
dans  la  Province  de  Québec  et  d'eu  faire  une  liste  ou  index  qui 
permettra  de  les  retrouver  au  besoin. 

Le  but  (jue  se  propose  le  Gouvernement  n'est  pas  de  se  les 
approprier,  mais  seulement  d'en  prendre  copie  — si  cela  est 
jugé  nécessaire  —  avec  le  consentement  de  l'Ordinaire  et 
de  ceux  qui  en  sont  les  dépositaires.  Cette  permission  ne  sera 
demandée  que  dans  le  cas  de  documents  d'une  grande  valeur 
historique  ou  d'autres  qui,  n'étant  pas  en  sûreté,  seraient  expo- 
sés à  être  détruits  par  un  incendie. 

J'invite,  en  conséquence,  Messieurs  les  ''urés,  les  directeurs 
de  maisons  d'éducation  et  les  communautés  religieuses  à  per- 
mettre à  M.  O'Leary  libre  accès  aux  registres,  archives  et 
autres  documents  qu'ils  ont  eu  leur  possession  et  qui  seraient 
de  quelque  utilité  pour  l'histoire. 

"Veuillez  agréei-,  bien  chers  collaborateurs,  l'assurance  de 
niou  dévouement  bien  sincèie  en  N.  S. 

-j-  Louis-Nazaire,  Arch.  de  Québec. 


LETTRE   ENCYCLIQUE 

DE    . 

NOTRE   TRÈS   SAINT  PÈRE   PIE   X 
PAPE  PAR  LA  DiviNK  Phovidkn.;e 

SUR    L'BNSKIGNEMENT    DE   LA    DOCTUINE   CfmÉT.ENNE 


assurance  de 


A    NOS    VÉNÉRABLES   FIIÈRES    LES    PATRUUCHES.    PRIMATS, 

ARCHEVÊQUES,    ÉVÉQ^ES   ET   AUTRES   ORDINAIRES    m    PAIX    ET 

COMMUNION   AVEC    LE   SIÈGE   APOSTOLIQUE 

PIE  X,  PAPE 

Vénérables  Frères,  ' 

Salut  et  Bénédiction  Apostolique. 

(rest  datr,  un  temps  bien  dur  et  difficile  que  le  dessein  sen-et 
.le  D,en  a  élevé  Notre  faiblesse  à  la  charge  le  pasteur  s  pn^f 
pour  gouverner  le  troupeau  entier  du  Christ.  Eu  effet  1  hoZe' 
-nomi  rôde  depuis  longtemps  autour  de  ce  troupeau  lu! 
"MKldes  .mbùches  avec  la  ruse  la"  plus  ingénieuse  d  si  te 
'in.  maintenant  plus  que  jamais  semble  ee  vérifier  a  préd 
on  de  l'apôtre  aux  vieillards  de  l'Eglise  d'Ephèse  :     e^ile 

i;:r7;""  ^""^^^"'^^^-'--'  ^-^a.......  .«n: 

Qnicouqno  est  encore  .élé  peur  la  gloire  divine  recherche  les 

rtef  .  d,e  et  a  estaurer  le  règne  de  Dieu  sur  cette  terre.  Pour 
Noi.s,  Vénérables  Erères,  sans  nier  les  autres  causes  Noi  1 
-mues  porté  à  souscrire  au  jugement  de  ceux  qui  vo  eut  da 

rL  d^l!^   r'7  "'-'""  '^'  "'"^^  ''  i'amiibhssemen  " 
t"^l  et  de  la  débilite  des  âmes  d'où   suivent  les  maux  hs  plus 


_  382  — 

..ravf  s  Cela  s'acconlo  pU-i.ieruenl  avec  re  que  Dion  liiimôme  a 
[iil  i.ar  le  prophète  Osée  :  Et  l<i  mence  de  Dieu  nesl  plus  sur  la 
terre  Le  blasphème,  le  nvnsonne,  l'homicicle,  le  vol,  l'adultère  oui 
débordé  et  le  sang  a  touché  le  snnu.  C'est  pourquoi  la  terre  pleurera 
et  tout  homme  qui  l'habite  sem  débilité  (1). 

Et  en  vérité  ù  Noire  épociue  r'est  une  plaiiile  eonmiuii- et 
trop  légitime,  hélas!  que  pajini  le  peiipl.'  chrétien,  nombre 
d'hommes  ignorent  profondément  les  vérités  nécessaires  an 
saint  Quand  Nous  disons  le  peuple  chrétien.  Nous  ne  parlons 
pas  seulement  du  peuple  ou  des  hommes  de  classe  mlenenre 
nui  trop  souvent  trouvent  .pielque  excuse  à  leur  ignorance 
dans  ce  fait  que,  obéissant  à  des  maîtres  durs,  ils  peuvent  a 
peine  donner  leurs  soins  à  eux-mêmes  et  à  leurs  affaires:  Nous 
visons  aussi  et  surtout  ceux  qui  ne  manquent  point  d'intelli- 
gence et  de  culture,  qui  sont  largement  pourvus  d'érudition 
profane,  et  qui  néanmoins,  en  ce  qui  concerne  la  religion,  vi- 
vent une  existence  on  ne  peut  plus  téméraire  et  imprudente. 

II  est  difficile  de  dire  dans  quelles  ténèbres  épaisses  ils  sont 
souvent  plongés,  et  où,  ce  qui  est  plus  triste,  ils  demeurent 
tranquillement  enveloppés  !    De  Dieu  souverain  auteur  et  mo- 
dérateur de   toutes  choses,  de  la  sagesse  de  la  loi  chrétienne, 
ils  n'ont  presque  aucun  souci.  Par  suite  ils  ne  connaissant  rien 
de  l'incarnation  du   Verbt  "de  Dieu,   rien  ce  la  parfaite  restiu- 
ratiou   (lu'il  a  faite  du  genre  humain,   rien  de  la  grâce  qui  est 
le  principal  moyen  pour  atteindre  les  biens  éternels,  rien  de 
l'auguste  sacrifice  ou  des  sacrements  par  lesquels   nous  obte- 
nons et  conservons  la  grâce.   Quant  an  péché  on  ne  fait  aucun 
cas  de  sa  malice  ni  de  sa  honte;  couséquemment  il  n'y  a  nulle 
volonté  de  l'éviter  ou  de  le  quiller  ;  et  l'on  en  vient  à  son  der- 
nier jour  dans  de  telles  dispositions  «ine  le  piètre,  pour  ne  pas 
enlever  l'espérance  du  salut,  ''oit  employer  à  l'enseignement 
sommaire  de  la  religion  ces  instants  suprêmes  de  la  vie,  qui 
devraient  être  consacrés  surtout  à  [ :rovo(iuer  des  actes  d'amour 
d,.  Dieu,  si  toutefois, —  ce  qui  est  presque  passé  en  usage,— le 
moribond  n'est  pas  dans  une  telle  ignorance  qu'il  juge  superflu 
1,.  ministère  du  prêtre  et,  sans  avoir  apaisé  Dieu,  croit  pouvoir 
lianchir  le  seuil   redoutable  de  l'éternité  avec  un   esprit  tran- 

(1)    ()".  IV,    I  ss, 


—  383  — 

quille.  C'est,  pourquoi  Notre  prédécesseur,  Benoit  XÏV,  a  écrit, 
avec  raison  :  Nous  af/irmons  qu'une  (jrande  partie  de  ceux  qui 
sont  condamnés  aux  supplices  éternels  subissent  toujours  ce  mal- 
heur à  cause  de  leur  ignorance  des  mystères  de  la  foi,  qu'ils  doivent 
nécessairement  connu  tire  pour  être  comptés  parmi  tes  élus  (1). 

S'il  en  est  ainsi,  Véii-^rablos  Frères,  pourqnoi  s'étonner,  je 
vous  le  demande,  ([ne  la  corruption  des  mœurs  et  la  déprava- 
tion soient  si  -randes  et  croissent  de  jour  en  jour  je  ne  dis  pas 
parmi  les  nations  barhares.  nu-s  chez  les  peuples  mêmes  qui 
l-orleut  le  nom  chrétien  ?  C'est  avec  raison  que  l'apôtre  saint 
l'aiil,  écrivant  aux  Ki)hésieiis,  disait  :  Que  la  fornication  et  toute 
impureté,  et  Cavarivr  ne  soient  pas  même  nommées  parmi  vous, 
ainsi  qu'il  convient  à  des  saints,  ni  l'infamie,  ni  les  sots  discours  (2)'. 
Mais  il  a  placé  à  la  base  de  cette  sainteté  et  de  cette  pudeur, 
qui  modèrent  les  passions,  la  science  des  choses  divines.  C'esl 
pourquoi,  frères,  faites  en  sorte  de  marcher  avec  précaution,  non 
point  comme  des  insensés,  mais  comme  des  sages.  C'est  pourquoi  ne 
devenez  pas  imprudents,  mais  comprenez  quelle  est  la  volonté  de 
Dieu  (3). 

Et  cela,  avec  raison.  Caria  volonté  de  l'homme  gardeàpeine 
encore  un  peu  de  cet  amour  de  l'honnêteté  et  de  la  justice  mis 
en  lui  par  Dieu  son  créateur,  et  qui  l'entraînait  pour  ainsi  dire 
vers  le  bien  non  pas  seulement  apparent,  mais  réel. 

Dépravée  par  la  corruption  de  la  première  faute  et  oubliant 
en  quelque  sorte  Dieu  sou  auteur,  elle  oriente  toute  son  affec- 
tion à  aimer  la  vanité  et  rechercher  le  mensonge. 

A  la  volonté  égarée  et  aveuglée  parla  concupiscence  il  est 

besomd' unguide.ini  lui  montre  la  route,  pour  qu'elle  retrouve 
les  sentiers  de  la  justice  mallieureusement  abandonnés.  Ce 
liuide  ne  nous  est  point  étranger;  mais  il  nous  est  fourni  par 
la  nature,  et  c'est  notre  esprit  même;  s'il  manque  de  sa  vérita- 
lile  lumière,  qui  est  la  connaissance  des  choses  divines,  il  arri- 
vera ceci:  qu'un  aveugle  conduira  un  aveugle  et  que  tous  deux 
tomberont  dans  le  précipice.  Le  saint  roi  David,  louant  Dieu 
d  avoir  donné  à  l'esprit  des  hommes  la  lumière  de  la  vérité, 

(1)  ln»tit    XXVI,  18. 

(2)  Lph.  V,  3  s. 

CSjtpli.   V,   If)  .S.S. 


—  384  — 

ilisail:  La  lumière  ûe  votre  visa(j<:  s'esf,  empreinte  sur  nous,  Se i- 
t/neur  {\).  Elceqiii  suit  de  ci'  don  de  la  luniièie,  il  le  dii  f;ii 
ajoutant  :  Vous  avez  fait  ijermer  la  joie  dans  mon  cœur,  celte  joie 
nui,  dilatant  notre  cœur,  nous  fait  courir  dans  la  voie  des 
divins  commandements. 

Qu'il  en  doive  être  ainsi,  l'on  s'en  convainc  facilement  à  la 
réflexion.  La  sagesse  chrétienne,  en  elTet,  nous  fait  connaître 
Dieu  et  ce  que  nous  appelons  ses  perfections  infinies  bien  plus 
complèiemenl  que  ne  le  pernietlent  les  forces  de  la  nature. 
Voici  comment.  Elle  ordonne  d'iionorei'  Dieu  eu  prescrivant  la 
foi  qui  relève  de  l'esprit,  l'espérance;  qui  relève  de  la  volonté, 
la  charité  qui  relève  du  cœur  ;  et  ainsi,  elle  soumet  riinnuiie 
tout  entier  au  Créateur  et  Modérateur  suprême. 

De  même  il  n'y  a  que  la  science  de  Jésus-Christ  qui  noii>^  fasse 
connaître  la  véritable  et  éminenle  dignité  de  l'homme,  fils  du 
Père  céleste  et  appelé  à  vivre  éteriîellement  et  heureusement 
avec  lui.  De  celte  dignité  et  de  sa  connaissance,  le  Christ  con- 
clut que  les  hommes  se  doivent  aimer  iécipro(|uement  connue 
des  frères  et  vivre  ici-bas  comme  il  convient  à  des  saints,  non 
pas  clans  les  festins  et  l'ivresse^  ni  dans  In  volupté  et  les  impuretés, 
ni  dans  les  disputes  et  les  rivalités  {i)  ;  il  ordonne  également  de 
mettre  en  Dieu  toute  notre  sollicitude,  puis(in'il  s'uccnpi!  de 
nous;  il  commande  défaire  l'aiimône  an.x  pauvres,  le  bien  à 
ceux  qui  nous  haïssent,  de  préférer  les  utilités  éternelles  de 
l'âme  aux  biens  éphémères  de  cette  vie.  Pour  ne  pas  jiiolongei- 
cette  revue,  n'est-ce  point  par  une  prescription  du  Christ,  ([iie 
l'humilité,  source  de  la  vraie  gloire,  est  conseillée  et  ordoiniée 
à  l'orgueilleux?  Celui  qui  se  sera  humilié...  est  le  plus  grand  dans 
le  royaume  des  deux  (3). 

C'est  aussi  la  doctrine  du  Christ  qui  nous  apprend  la  piii 
dence  de  l'esprit,  qui  nous  met  en  garde  contre  la  prudence  de 
la  chair;  la  justice  par  laquelle  nous  respectons  le  droit  de 
chacun  ;  la  force,  qui  nous  prépare  à  tout  soutTrir  courageuse- 
ment pour  Dieu  et  la  béatitude  éternelle;  la  tempérance  enfin, 
pai. laquelle  inins  aimons  la  pauvreté  môme  pour  le  règne  de 

(1)  /v  iT,  7. 

(2)  Rotn.  xin,  13. 

(.■î)    Mmth.  XV!!!,  4 


—  385  _ 

Diei,  et  nous  nous  glorifions  dans  la  croix  elle-même,  mépri- 
ZJT"'T'  ''  '''''  '^'"'  •ï"^  P«'-  '^  ««g««««  chrétienne 
e.w  l'T  ;''r'"^''''^''"'^  '-^^«'^'^  ^""^-ère,  qui  nous 
InZ  '\'"'';:"^''  ''^  ^«'-i'^.  "^••'■i«  'îue  la  volonté  ell^  môme  est 
enflammée  d  un  amour  qui  nous  porte  vers  Dieu  et  nous  unit 
«1  lin  par  l'exercice  de  la  vertu. 

Certes  nous  n'affirmons  pas  que  la  malice  de  l'Ame  et  la  cor- 

eligion.  Plut  a  D,e„  q„e  les  lails  ne  le  prouvassent  point  sur- 
b  ndammeut!  Mais  Nous  prétendons  que,  là  où  l'esprit  et 
1  oit  T.  H  '"'^^"•«^  ^'--  épaisse  ignorauee,  une 'volonté 
loteet  de  bonnes  mœurs  ne  peuvent  nullement  se  rencon- 
.er  Car  s,  quelqu  un  marche  les  yeux  ouverts,  il  pourra  sans 
lo   te  s       ,ter  du  droit  chen.in  ;    mais  celui  qui  est  atteint  de 

;  fon  ."''"'''  ""  l"'"''''^  '''"^''-  A"J«"^^^^  ^1-'  '«  <^or. 
ce  ne,  laisse  l'espoir  d'un  retour  ;  si  la  corruption  des  mœurs 
el  absence  de   im  par  ionoranee  se  rencontrent,  c'est  à  peine 

onvert'ë  '"  '  '"   '""'*^''  "' ^^   ''""'' ^^  ^'''  l"^''^''"^"   ««' 

Poisque  de  l'ignorance  de  la  religion  dérivent  tant  de  maux, 
.t  ne  1  autre  part  la  nécessité  et  l'utilité  de  l'instruction  reli- 
n.en.eson    s.  grandes,  car  en   vain  espère-t-on  que  celui  qui 

;    ant  lechercher  à  qui  appartient  de  garder  les  esprits  contre 
i.éc^s!uir''"''  '^""""'''  "'  ^'  ^''  '"''''''''  '^'""^  ^'^'^'^  «i 

sni^;'s i'r''"'  ^^'l'"'''^'^^  I^'-^''^^'  n'olIVe  aucun  embarras:  ce 
MM  s.  g.ave   regarde  tous  les  pasteurs  des  âmes.   Ceux-ci.  en 

^n:u:T^T^"' '''''''''''  ^"^^^'-'^^  de  connaître  e  de 
'  -  b^bis  a  eux  confiées.  Paître,  c'est  tout  d'abord  ensei- 

>mnilJ7'  ""'  ^''  P"'''^''  ''^"^  """^  ^«'»'-  ^^  /Is  vous 

'      '  «  .^'  .......  e^  ,e  doctrine  (1).  Ainsi  parlait  Dieu  par  Jé- 

;  (-    s    pourquoi  l'apôtre  Paul  disait  :  /..  Christ  ne  L  pas 

"!/<  ha,nmr,  ma,s  pnrher  (2),  marquant  ainsi  que  le  premier 

<1)  •''''■'••   III,  16. 
(i^)  ^('or.  I,  17. 


î  ï:,   '■ 

'1-:  • 

—  :iH6 


rôle  de  cfMix  qui  soûl  chaigos  à  un  titre  quelconque  de  gouver- 
ner l'Eglise  est  d'iustruire  les  iidèles  des  choses  saintes. 

Nous  croyons  superflu  de  l'aire  l'élopti  d'une  telle  instruction 
et  de  rnoutrer  quel  est  sou  prix  devant  Dieu.  Certes  l'aumône, 
faite  aux  pauvres  pour  soulager  leur  misère,  a  nu  giand  méri 
te  aux  yeux  de  Dieu.  xMais  qui  niera  la  supériorité  du  zèle  el 
du  labeur  par  lequel  nous  procurons  aux  ilmes,  par  notre  ensei- 
gnement et  nos  conseils,  non  pas  les  biens  éphémères  du  corps, 
mais  les  biens  éternels?  Rien  ne  saurait,  être  plus  agréable  à 
.lésus-Christ  sauveur  des  âmes,  qui  dit  de  lui-même  par  Isaïe  : 
//  m'a  tnvoyè  prêcher  aux  pauvres  (  I  ). 

Il  importe  cependant,  Vénérables  Frères,  de  mettre  avec  in- 
sistance ce  fait  en  t,videuce  ;  un  prêtre  (piel  qu'il  soit  n'a  point 
de  devoir  plus  grave  el  n'est  tenu  p;ir  aucun  lien  plus  étroit. 
En  effet  qui  peut  nier  que  chez  le  prêtre  la  science  doive  s'ajou- 
ter à  la  sainteté  de  la  vie  ?  Les  lèvres  du  prêtre  darderont  la  scien 
ce  (2).  Eu  lait,  cette  science,  l'Eglise  l'exige  très  sévèrement  de 
ceux  qu'elle  admet  au  sacerdoce. 

Pourquoi  cela?  Parce  que  le  peuple  chrétien  attend  d'eux  la 
connaissance  delà  loi  divineet  que  Dieu  les  destine  à  la  lui  com- 
muniquer. Et  ils  chercheront  une  loi  sur  ses  lèvres  parce  qu'd  rsl 
tnnge  du  Dieu  des  armées  (3).  C'est  pou"quni  l'évê(iue,  lors  de 
l'ordination,  s'adresse  eif  c-es  termes  aux  candidats  au  sacer- 
doce :  Que  votre  doctrine  soit  un  remède  spirituel  pour  le  peuple 
de  Dieu;  qu'ils  soient  les  coopérateurs  de  notre  Ordre  :  afin  que, 
méditant  la  loi  nuit  et  jour,  ils  croient  ce  qu'ils  auront  lu,  et  ensri- 
f/nent  ce  qu'ils  auront  cru  (4). 

S'il  n'est  aucun  prêtre  à  qui  ces  paroles  ne  s'adressent,  que 
penserons-nous  de  ceux  qui,  revêtus  du  nom  et  du  pouvoir  de 
curé,  ont  la  charge  de  directeur  des  âmes,  en  vertu  de  leur  di- 
gnité et  comme  par  une  sorte  de  contrat? 

Ces  prêtres  doivent  être  classés  en  quelque  sorte  parmi  les 
pasteurs  et  les  docteurs  que  le  Christ  a  donnés  afin  que  les  Q- 

(1)  Luc  IV,  18. 

(2)  Malafh.  il,  7. 

(3)  Jhid. 

(4)  Povtif.  NiiH. 


■>■!■*■ 


—  387  — 

dèlos  no  soirnl  plus  de  petits  enfnnts  flottants  et  ballottés  à  lont 
vent  de  doctrine  an  inilitMi  delà  méchanceté  des  hommes; 
mais  que,  a-issant  avec;  vérité  dans  la  charité,- ils  croissent  an' 
mili(Mi  de  tout  en  celui  qui  est  notre  tète,  le  Christ  (I). 

C'est  pouniuoi  le  très  saint  Concile  de  Trente,  traitant  des 
pasteurs  des  âmes,  déclare  que  le  premier  et  hi  plus  grand  de 
leurs  devoirs  est  d'instruire  le  peuple  chrétien  (-2).  Il  leur  ordon- 
ne donc  de  j.arler  an  peuple  de  la  relif/ion  au  moins  le  diman- 
che et  les  jours  de  fôte  solennelle  et  cha(ine  jour  pendant  l'A- 
vent  et  le  Carême,  ou  tout  au  moins  trois  fois  par  semaine  Ce 
n'est  pas  tout  ;  il  ajoute  en  elFet  .jne  les  curés  sont  tenus  au 
moins  les  dimanches  et  jours  de  fête,  soit  par  eux-mêmes,  soit 
par  d'autres,  d'instruire  les  enfants  des  vérités  de  la  foi  et  do 
leur  apprendre  l'obéissance' envers  Dieu  et  leurs  parents. 

Loisqn'il  s'agit  de  la  réception  des  sacrements,  il  leur  ordon- 
ne d'instruire  de  la  nature  de  ceux-ci  ceux  qui  doivent  les 
recevoir  et  de  le  faire  dans  un  langage  facile  et  vulgaire. 

Notre  prédécesseur  Benoit  XIV,  dans  sa  Constitution  Elsi 
minime,  a  ainsi  résumé  et  précisé  les  prescriptions  de  la  sainte 
assemblée  :  Deux  missions  sont  spécialement  imposées  par  le  Conci- 
le de  Trente  à  ceux  qui  ont  charge  cCdmes  :  l'une  est  de  parler  au 
peuple  des  vhoses  divines  les  jours  de  fête  ;  l'autre  est  d'instruire 
les  enfants  et  tous  ceux  qui  ignorent  la  toi  divine  et  les  rudiments 
de  la  foi. 

C'est  ;\  bon  droit  que  le  très  sage  Pontife  distingue  ces  deux 
devoirs:  celui  du  sermon  que  l'on  appelle  vulgairement  expli- 
cation de  l'Evangile  et  celui  de  l'enseignement  de  la  doctrine 
chrétienne.  Eu  effet,  il  en  est  peut-être  qui,  désireux  de  dimi- 
nuer leur  travail,  se  persuadent  que  l'homélie  peut  tenir  lieu 
de  catéchisme.  Il  est  évident  pour  qui  réfléchit  combien  cette 
opinion  est  fausse.  L'allocution  su-  'Evangile  s'adresse  en  effet 
a  ceux  qui  doivent  déjà  connaître  .es  éléments  de  la  foi.  On 
peut  la  comparer  au  pain  di,.tribué  aux  adultes.  L'ensei<nie- 
inent  du  catéchisme,  au  contraire,  est  le  lait,  ce  lait  dont  l'apô- 

(1)  Ephes.   IV,  i4,  15. 

(2)  Sess.  V,  cap.  n  de  réf.  8»s.  XXII,  cap.  vin  ;  Se>s.    XXIV,  cap.  ivet  vu 
'1i'  ef.  "^ 


ni 

Jîft  '  ** I 

-     ,   9' 


_  388  -- 

tro  saint  Pierre  voulait  .lu'il  fût  «lôsiiô  sans  n.alic.>  par  l.-s  Mb- 
les  connno  par  le»  entants  à  peine  nés. 

En  un  mot,  la  fonction  du  catéchiste  .-onsisto  à  commenter 
„„e  vérité  concernant  la  loi  ou  les  mœurs  chrétiennes  cl  à  la 
mettre  en  lumière  sous  Ions  ses  aspects.  Connue,  en  outre,  e 
redressenu'ut  de  la  vie  doit  être  le  but  .le  l'enselKnement,  le 
catéchiste  doit  établir  un  parallèle  entre  les  préceptes  de  vie 
„„e  Dieu  a  donnés  et  la  manière  dont  les  hommes  vivent  réel- 
lement; il  faut  ensuite,  se  servant  d'exemples  opportuns  et 
sa'HMnent  choisi -,  soit  dans  les  Saintes  Kcritures,  soil  dans  1  lus- 
loi'i-e  ecclésiastique,  soit  dans  la  vie  de  saints  personnafjes,  per- 
suader les  auditeurs  et  leur  montrer  du  doigt  pour  ainsi  dire 
de  quelle  façon  ils  doivent  ordonner  leur  conduite  ;  d  faut  en- 
lin  terminer  par  des  exhortations  qui  portent  les  assistants  à 
eoncevoir  l'horreur  des  vices,  à  s'en  d^Hourner  et  à  pratiquer 
la  vertu. 

Nous  savons,  à  la  vérité,  .ine  la  ch.ure  de  transmettre  ainsi 
la  doctrine  chrétienne  déplaît  à  beaucoup,  car  elle  n'est  appré- 
ciée (lu'à  une  faible  valeur  et  semble  peut-être  peu  susceptible 
de  conquérir  la  faveur    populaire.   Nous  pensons  cependant 
qu'une  telle  appréciation  dénote  des  esprits  qui  se  laissent  con- 
duire  par  la  légèreté  plutôt  «lue  par  la  vérité.   Certes,  Nous  ne 
refusons  pas  l'éloge  dû  au.v  orateurs  sacrés  (jui,  dans  un  souci 
sincère  de  la  gloire  divi,.e,  s'attachent,  soit  à  venger  et  h  défen- 
dre la  foi,  soit  à  louer  les  saints.  Mais  leur  travail  exige  un 
autre   travail  préalable:    cehii  des  catéchistes.    Si  ce  labeur 
manque,  les  fondements  font  défaut,  et  ceux  qui  édifient  la 
maison  travaillent  en  v^iiu.  Trop  souvent  les  discours  les  plus 
ornés,  qui  sont  écoulés  avec  applaudissements  par  l(!s  assem- 
blées les  plus  nombreuses,  oui  pour  seul  résultat  de  cliatoml- 
1er  les  oreilles  et  u'émenvent  aucunement  les  cœurs.  L'ensei- 
gnement du  catéchisme,  au  contraire,  quoique  humble  et  sim- 
ple, mérite  qu'on  lui  applique  ces  paroles  (lue  Dieu  prononce 
par  l'inlermédiaire  d'Isaie  :  De  mrmc  que  in  pluie  et  la  neiije  des- 
cemient  du  ciel,  el  n'y  relournenl  pas.  mais  abreuvent  la  terre,  la 
pénètrent,  ij  fout  pousser  les  gervies,  procurent  de  la  semence  a 
celui  qui  sbme  et  du  pain  à  celui  qui  mange  ;  ainsi  sera  ma  parole 
nui  s^nriira  de  ma  bouche:  elle  ne  reviendra  pas  inutile  vers  moi, 


—  389  — 


mais  rllr  fera  ce  r/ue  fai  voulu,  et  elle  prospé 
pour  Usqutllrs  je  l'aieiwoijce  (I) 


rera  dans  les  choses 


Nous 
l'"iir  intUti-H  (Ml  liimiôn»  los  vérités  de  la  irl 


pensons  qu'il   faut  juger  de   mC'ww  d 


laho 


rieiix  ouvra-.n's;    ils  niéi'ileul  évid 


gfcMK 


Is  élog 


es. 


M 


lis  coHibicu  tronve-t-ou  d 


es   prêtres   (jiii, 

igiou,  éeriveut  de 

euuneut   pour  cela  de 


livres  de  ce  genre  de  niiinière  à  en  ti 


c  t 


rens  i|ui  lisent  des 


rer  un  l'ruit  correspondant 


ui  travail  et  aux  désirs  de  l'auteur'/  Au  contraire,   1 


nient  de  la  doctrine  clirét 


jours  (|uolque  utilité  aux  audit 


lenue,  s'il  est  bien  lait,   a 


ensei'Mie- 


pporte   ton- 


l'urs. 


Kn  eiret  (il  est  bon  de  1 


dos  m 


nistres  de  Dieu),  immense  est  I 


e  rappeler  pour  eucoui'ager  le  zèle 


e  nombre,  et  il  augmente 


■iqi.e  jour,  de  ceux  qui  ignorent  tout  de  la  religion  ou  qui 
eiine  qu'une  connaissauee  tell.;  qu'elle  les 


n'ont  de  la  foi  cliréti 

autorise,  an   milieu  de  la  1 

vivre  à  la  manière  des  idolâtres.  Gombi 

et  non   seidenient  parmi  les  enfanti 


iimiùre  (le   la  vérité  calholi.iue,  A 
en   nombreux,   liélas  ! 


îtdulies  et  les   vieillards,  qui 


priii(;ipaux   mystères  de   la  foi,  qui,   entendant  1 


des 

Christ,   répondent:    Qui  est  il 
ar  suite,  ils  ne  considèrent  pas  ('-om 


mais  encore  parmi  les 
ne  connaissent  absolument  rien 


e  nourrir  des  haines  contre  1 


e  nom  du 

pour  que  je  croie  en  lui?  (2) 

me  vice  de  (;oncevoir  et 


trnts  les  plus  iniques,  d'exe 
de  prétende  l'argent  à  usu 


e  prochain,  de  conclure  I 


rcer  des  i)rof(;ssions 


es  con- 


mall 


ion  ne  tes. 


non  moins  condamnables.  l\ 


qui  défend  no 


i-e,  et  d'accomplir  d'autres  actions 
ir  suite,  ignorant  la  loi  du  Christ 


encore  d 


n  seulement  de  faire  des  choses  I 


y  penser  et  de  les  désir 


loiileuses,  mais 


■er 


sciemment,  bien  des  gei 


quoKiue  peut-être,  pour  nue  cause  ou  pour  une  autre  il 
tiennent  à  peu  près  des  honteux  pi 


sus. 


abs- 


ilruis  I 


eur  esprit  qu'aucune  notion  rel 


;usirs,  nourrissent  toutefois 


lus  malsaines  pensées 


muiti 


pliant 


igieuse  ne  défend,  les 


'Pie  ne  sont  nombreux  les  cheveux  de  leur  tôte 


ainsi   les  iniquités  plui 


Et 


se 


ces  vi(^es.  Nous  tenons  à  le  répéter,  se  rencont 


nu 


ulcmentchez  les  populations  des  ch 


l'eut  non 


séreuse  du  peuple,  mais  encore  et 
ment,  chez  les  hommes  d' 

(1)  /s.  hv,  10,  II. 
(-')  Joan.  IX,  ?6. 


îimps  ou  dans  la  portion 

peut-être   plus   fréquem- 

lue  situation  plus  relevée,  y  compris 


I     ^ 


—  390  — 

ceux  (prcnllc  la  sc'u'ncc.  cl  (|iii,  iii>i.iiyfts  sur  iiiu'  vjiiiif  orii 
tioii,  piV'U'iKli'iil  pouvoir   iiiillfr  la  rt-li^ion  t  ' 
ce  iju'ils  iijnoivnl.  (I) 


(li- 


l  blasj)lii-mi')il  loul 


resiHM'cr   une    moisson  d'uiif    Icirr  (|iii  ii  a  pat 


Il   alliMidii-  lie»  néiicralions  iiioralc» 
liMiips  voulu  (If  la  iloclriiie 


lU' 


la  loi 


S'il  est  vain   d'esp»! 
riM'ii  lit'  st'iiH'iicc,  romint'i 
si  t'ilfs  ii'oiil  pas  t'in   iiislniiUîs  t-ii 
clir.Hii'imti?    D'où    Nous   iiilÏM'ons  à  lion   droit,   puisii 
laiimiil  d.Mios  jours  an    ponil  .in'cUf  csl  cti.-/.   lit'aiicoup  prt's- 
.in.MnorhMpn-  !.•  devoir  <h'   Irausiuetlre   U's   vérilos  du  calé- 
cliisnii',   on   n'es 
Miiiis  ton 


l   rempli   qu'avec   trop  de  néf.'liî;''ii*!e,   on    esl 


tonr 


l  donnée  à  litre  k"""^»'''  ''•'  M'"' 


l  à  lait.  C'est  à  tort  er.  elVel  (|n'on  voudrait  dire,  ] 


s'excnser,  (ine  la   loi   nous  es 

chacun  la  reeoil  dans  le  saint  haplème.  Sansdoul.Miui.oiMine  esl 


baiitise  dans 


Christ  se  trouve  enrichi  de  la  foi  à  l'étal  latent 


mais  ce 


le  semence  divine  ne  lèvv  pas  et  nr  prnihtil  pas  di  (jrtiiuls 


ramraux  (2)  si   t 


lie  est  ahaiulonnée  à  elle-même  et  à  sa  verUi 


native.  Il  v  a  dans  riioinme,  ( 


comprendre  ;    ci 


ma 


ili's  sa  naissance,   une  l'acnllé  de 


lie    l'acuité   a   loulefois    besoin   de    la  parole 
lèrnelle  sons  la  poussée  de  laquelle  elle   puiss.-,  comme   on 


dit.  passer  en  ac 


le.  C 


'est   iush 


'inent  ce  iiin   arrive  a 


'homme 


hrélien  ipii,   ren;.issanl  par  l'.'au   et  l'Ksprit-Saint,   appoi 


avec,  lui  la  foi  en  germe  ;    il  a  cep 


ndanl  besoin   de   l'eiisei},'ne 


meii 


l   (le   l'Eglise,  alin  qm*  celte  loi  puisse  se  no 


iirrir,  s(! 


lopper  et  porter  du  fruit.  C'est  pourquoi  l'Apôtre  et 


foi  V 


ICI! 


l  (II'  l'auilHioii,  el  Caudilion  a  lira  par  la  pn 


déve 

rivait  :  La 

la  parole  du  ChristÇ.]). 


Pour  montrer  la  nécessi 


lé  de  renseignement,  il  ajoute:  Com- 


men 


t eiilendronl-Us  4/  nul  ne  tcw  parle?  (4) 


l'importance 


Si,  par  ce  (pii  a  été  exposé  jusqu'ici,  on  peut  voir  (|uelle  «^sl 
de  l'instruction  religieuse  du  peuple.  Nous  de- 
vons l'aire  tout  notre  possible  pour  (pie  l'enseignement  de  la 
doctrine  sacrée,  l'instilntion  la  plus  utile  pour  la  gloire  de 
Dieu  et  le  salut  des  âmes  (,)),  pour  Nous  servir  de  paroles  de 
Notre   prédécesseur  Benoît  XIV,  soit  toujours  florissante  ou 

(1)  Jud.  10. 

(2)  Marc.  IV,  32. 

(3)  liom.  X,  17. 

(4)  l'L  14. 

(5)  Oonslit.  Etsi  minime,  13. 


—  mn  — 


.'liiic  ('riitli- 
himiiil  tout 


3ir  t|iielle  osl 
le,  Nous  de- 
iicmtMil  lie  la 
la  },^lnire  (le 
[le  paroles  de 
lloris-t-fti'»'  ou 


si  un  la  néglige 


rV'm'r.ihIcs  Fivccs.  sati^l'air.' A  ce  | 


I'"'   ['■•"■t,  y  Hoit  r.'Hlaiiri'M-.  Voulant,  donc 


lolal  sii|ti(Mne,  t.'t  lairc  léKiKT  parlont 
(""■'"•"te.  Il •'•Mit'  L't  pareillt)  façon  .1 


i'<'s  -.'rave  (hnoir  d.'  j'apos- 


<l<' 


Nul 


l't' 


autoritn  snpn^nii'  et  pour  tons  le»  d 


•'Il  nnt«  nialicif  si  im- 
aKÏr,  Nous  (^laltlissons. 


triplions  snivanli-s.  (pii  dcvronl  tHrc  éi 
ohst'ivécs. 

I    Tons  les  niiY's  et  f/LMUiralrnient,    l 


iocèses,  les  près, 
roilenienl   e.\écnlées  et 


d'Atnc   IViont  le  e,até('l 


lètes  (le  l'année 

l'iilitMc,  an\  entants  d^s  denx  se.\ 


diiil  croire  et  l'.iji 


ons  n'\i\  ipii  (iiil  cliar;,'e 
lisnie  tons  les  jours  de  dinianclies  et  de 

itMiro 
II 


»wnisen  excepter  un  seul,  pendant   une   I 


''  puni'  se  sanver, 


'(*,  snr  les  choses  qne  ch.icn 


Ilsd 


jour 


(n-ront  aussi,  |iar  nue  rel 


l«'«   picparer.  à  des   epo.pies   fixes  de  j 
lion  dessacK.nienlsde  l'enilence  et  d,.  (Innl 


•'••lilc   continne  de  plusieurs 


iiiiée,  à  la  récep- 


n'nialu)n. 


•^     I)e  iiiènie  et 


de(;arènie,  el.  s'il  je  r.,iil 
leront  les    jenues    m-n.- 


ivt'i-  un  soin  tout  à  f.iit  spécial,  tous  1 


après  les  lÏMes  de    iVi 


•'S  jours 
>\iU's.  ils  prépa- 


•'iii''li'iiicnl  leur  I>i(Miii(.n.  ( 


t  l-'s  Jennrs   Miles,  [.onr  (ju'ils   lassent 


•oininunion. 


D 


iiis  toutes  les  paroisses,  on  etabi 


.'issociation  de  la  doctrine  clirél 


ira  canonii|ueiiienl  une 


il  surtout  où  le  uondM'(>  de 


icnne  où  [es  curés   trouveront 


iiqii''s  (|ui  s'adonneront  à  ce  niiniste 


s  prêtres  .>st  faillie,  de 


.luxiliairt! 


oii'e  (Il 


vl 
IcSo 


I) 


len  uu( 


|ue  poui'  ^Lraf.'iier  les  indnl 


l'P,    tant  [lar  Z('le   pour  la 


iiverain  Pontife  à  cet  a-'te  d,.  c] 


iiiis  les  ■"■randes  vill 


la  ri  té 


'uces  attachées  par 


I) 


es 


luiiversités,   lycées 


,   surtout  en   celles  où  il 


V  ■■> 


,  l'oile-es,  on  établira  d( 


des 


poiii'  instruire   des  dogmes  et  tf   1 


••ours  de  relifiion 


'l'^sse  (|ni   fré(|ueiile  les  écol. 
iiK'iition  de  la  ivliuion. 


1   morale  ( 


■hrél 


ienne  !a  jeu- 


piiblKjues  où  il   n'est  pas  lait 


0.  M 


moins  besoi 


îiis  comme,  surtout  de  notre  t 


Il   d  insti'uctiou   (jue   l'enfa 


•'inps,  l'âge  niùr  n'a  pas 


'oiiscenx  (jni  ont  charge  d'âni 


uce 


to 


us   les  curés  et 


^il»"  »|ui  doit  être  don 


es,   outre   l'homélie  sur  l'Kva 


'loissiale,  à  l'heure  la  pi 


liée   tous  les  jours  de  1 


li- 


ns  0 


ète  à   la  messe 


vienne  — eu  dehors  de  l'h 


pportnne  pour  que  le  peuple  v 


'■'■ont,  en  un  lano-aL'c  f;ifil 


enre  du   catéchisme  d(;s  enfants  — 


laClH!  H  c. 


omprendre,  le  catéciiism 


e  aux 


i-l 


j'^f" 


■jnê 


—  392 


fidèles.  lisse  serviront  pour  cela  du  «  Catéchisme  du  Concile 
du  Trente)),  de  manière  à  traiter  eu  ([uatre  ou  ciM([  ans,  le 
symbole,  les  saci'ements,  le  décalogne,  la  prière  et  les  com- 
mandements de  l'Kglise. 

Nous  établissons  et  ordonnons  ces  choses,  Vénérables   Frè- 
res, eu  vertu  de  Notre  autorité  aposlolicjue.  Vous  devrez  faire 
en  sorte,  pour  votre  part,  chacun  dans  votre  diocèse,  que  ces 
prescriplioMS  soient  exécutées  inlégralement  et  sans  retard. 
Vous  devrez  veiller  et  prendre  garde,  dans  la  mesure  de  votre 
autorité,  à  ce  que  Nos  ordi'es  ne  tombent  pas  dans  l'oubli,   ou, 
C(!  (lui  revient  au  même,  ne  soient  obéis  qu'avec  négligence  et 
relâchement.  Pour  éviter  réellement  ce  déiaul,   vous  devrez 
user  des  recommandations  les  plus  assidues  et  les  plus  ins- 
tantes afin  (\no.  le       urés  n'abordent  pas  le  catéchisme  sans 
préparation,   mais  au  contraire  s'y  préparent  à  l'avance  avec 
soin,  afin  qu'ils  ne  prononcent  pas  seulement  les  paroles  de  la 
sagesse  humaine,  mais  que,  dans  la  simpUcitr  du  cœw  et.  la 
sinccrilê  de  Dieu,  (l),  ils  suivent  l'exemple  du  Christ  qui,  bien 
qu'il  mil  au  jour  d(>s  choses  cachèrs  depuis  le  commencemctU  du 
monde  (v')  parlail  cependant  toujours  aux  foules   en  paraboles  (3). 
Nous  savons  i\\u^  la  même  conduite  fut  tenu<>  par  les  apôtres, 
iustruils  par  Ui  Seigneur.  C'est  d'eux  que  Grégoire  le  Grand, 
disait  :  lis  ont  le  plus  ijrand-soin  de  prêcher  les  choses  simples  aux 
peuples  simples,  les  choses  compréhensibles  et  non  point  les  choses 
élevées  et  ardues  (4).  Or,  en  ce  qui  concerne  la  religion,  presque 
tous  les  honnnes,  dans  les  temps  actuels,   peuvent  être  classés 
parmi  les  simiiles. 

Nous  ne  voulons  pas  que  certains,  en  raison  même  de  ce 
goût  qu'il  faut  avoir  pour  la  simplicité,  se  persuadent  que  ce 
genre  d'enseignemeni  n'exige  ni  lalieur  ni  méditation.  Au  con- 
traire, il  en  demande  plus  que  tout  autre.  Il  est  beaucoup  plus 
facile  de  trouver  un  orateur  qui  parle  avec  abondance  et 
splendeur,  qu'un  catéchiste  dont  l'enseignement  soit  louable 
en  tout  point.  Donc,  de  quelque  facilité  pour  la  pensée  et  l'élo- 

(1)  IlCot:  1,  12. 

(2)  Jl/atih.  xrii,  35. 

(3)  /').  3-1. 

(4)  Morai.  i    XVil   cap.  xxvi 


el  les  com- 


—  393  — 

<:i]lioi.  q.io  l'on  ait  été  doué  par  la  nature,  qu'on  retienne  bien 
ceci  :  ([ne  jamais  l'on  ne  parlera  aux  enfants  on  an  peuple  de 
la  doctrine  chrétienne,  de  façon  à  produire  du  fruit  dans  les 
mues  si  ce  n'est  après  s'être  préparé  et  exercé  par  une  sérieuse 
méditation.  lisse  trompent  ceux  qui,  se  fiant  à  l'ignorance  et  à 
Tnifériorité  intellectuelle  des  foules,  prétendent  pouvoir,  en 
ces  matières,  agir  avec  négligence.  An  contraire,  plus'  les 
auditeurs  sont  novices,  plus  il  faut  de  zèle  et  de  soin  pour 
accommoder  les  vérités  les  pins  sublimes,  déjà  si  élevées  au- 
dessus  des  intelligences  ordinaires,  à  la  compréhension  plus 
l.nble  des  ignorants  qui,  tout  autant  que  les  sages,  ont  besoin 
de  les  connaître  pour  arriver  à  l'éternelle  béatitude. 

iMinn,  Vénérables  Frères,  qu'il  Nous  soit  permis  de  termi- 
ner cette  Lc'ttre  on   vous  adressant  la  parole  de  Moïse:   Si 
quelqu'un  est  du  Seùjncur,  qu'il  se  joigne  à  moi.  ([)  Remarquez, 
Nous  vous  en  prions  et  vous  eu  supplions,   quels  désastres 
résultent  pour  les  âmes  de  la  seule  ignorance  des  choses  divi- 
nes. Beaucoup  de  choses  utiles  et  parfaitement  louables  ont 
peut-être  été  instituées,  dans  le  diocèse  de  chacun  de  vous, 
pour  le  bien  du  troupeau  qui  vous  est  confié.  Veuillez  cepen- 
daiil.  par-dessus   toutes  choses,  consacrer  tout  ce  que  vous 
pourrez  de  vos  eirorts,  de  votre   zèle,  de  vos  soins  et  de  vos 
instances   assidues  à  ce  que  la  connaissance  de  la  doctrine 
'hrélienne    pénètre  et  imprègne   complètement  les  esprits... 
l'hanin,  Nous  Nous  servons  des  paroles  de  l'Apôtre  f>ierre7a 
nrit  la  iinkc  pour  lUidminislrev  à  autrui,  comme  les  bons  dispen- 
sateurs de  la  (jrdre  de  Dieu  aux  formes  diverses  (i). 

Que  votre  diligence  et  votre  ingéniosité,  grâce  à  l'interces- 
sion de  la  bienheureuse  Vierge  Immaculée,  soient  heureuse- 
ment excitées  par  la  bénédiction  apostolique  que  Nous  vous 
■iccordons  très  airectueusement  à  vous,  à  votre  clergé  et  au 
peuple  confié  à  chacun  de  vous,  comme  témoignage  de  Notre 
;iirection  et  comme  gage  des  dons  célestes. 

Donne  à  Rome,  près  Saint-Pierre,  le  IT)  avril  190,-),  la  deuxiè- 
'iic  année  de  Notre  pontificat. 

PIE  X,  PAPE. 

(1)  Kxod.  xxxri,  26. 

(2)  I  Pe(r  IV,  10. 


?1 


il 


?       5 


I  ! 


\    * 


—  895  — 


^39) 


CIRCULAIRE  AU  CLERGE 


(  ArclicvHché  dn  Québec. 
(  16  déo'iiibiT  1!)()5. 


i«-.^ 


I) 


I.   OAU-rW  à  fair..  „.„„■  I'.,r|.heli.,at  de  Saint-Datmen,  .|»i  a  été  in.endié 
II.  ln,iwl«.-u,c.,sa,.c.onlées  par  S.  S.  Pi«   X    à  prop.,s  ,l«  la   ,,re,mèr«   Com- 

tlllItlIOll. 

m.    Dimtiou  à  suiv,..  à  l',;j,Hf,|  ,l,..s  vendeur.,  d«  hois.soi,s  ..an..  li«en,.e. 
Hii'ii  <-|ifrs  C(illalior,ii,.iii's, 

I 

Vous  comi.iis.sH/,  ions  !<>  désastreux  incendie  nui  a  réduit  en 
■itdres,  le  28  novembre,  le  grand  orphelinat  de  Saint-Damien 
ans  nue  .•nnple  d'heures,  ce  vaste  établissement  -  pour  le- 
lel  sou  foudaleur  s'était  imposé  tant  de  sacrifices  et  qui  fai- 
il  tant  de  buMi  dans  tonte  cette  région  -aété  complètement 
'iruit. 


ma 


la 


Il  n'y  a  pas  en  de  pertes  de  vie  ;  rendons-en  grâces  à  Dieu  • 
Ms  environ  HOO  personnes- orphelins,  vieillards,  religieuses 
se  sont  trouvées  sans  abri,  sans  provisions,  sans  feu  dans 
ligonrense  saison  de  l'hiver.  ' 

I.Hs  paroissiens  de  Saint-Damien  et  des  localités  voisines  ont 
■l.ioye  b..ancoMp  de  dévouement  et  de  char4té  ;  ils  ont  ac- 
"illi  fhez  ."iix,  les  uns.  des  oruhelms.  les  autres  H»  r.....,n,.„ 
"■lilards.  "  ■  "  "'■   '■ " 


306 


Cflle  charité  k'iir  lail  hoiiiitni 
lions  du  ciel.  Les  religieuses  el  ceux  qt)i    ii'onl  pu  ètn-  placf 
ailleurs 


I'  rt  leiii'  niérilera  les  béiiédic- 

li: 


ont  été  installés  dans   rhôi)ilal  où   ils  seront  bien  à 
leli'oil.  mais  au  moins  abrités  pour  l'hiver. 

Les  assurances  ne  couvrent  qu'une  faible  partie  des  perles 
éprouvées.  Cependant    M.  l'abbé  Broiissoau.  qui    a  consacré  sa 
la  l'ondation  de    celte  institution,  ne  s'est  pas  découragé. 


vu;  a 


domptant  toujours  sui 


l;i  miséricordieuse  Providence  de  Dieu, 


1  ne   songe    |)as  à  abandonner   ses  pauvi-es,  mais  à    tendre  de 
veau  la  main  aux  pv-rsoiuies  charitables,  ([ui   sont  légion 


non 


dans    l'archiiliocèse   de   Quéhei'.    et   «jui    ont  compris   depuis 


longtemps  la  beauté  et  rimiiurlanc-- 
[ilus  populaii'es  (]ue  r.oiis  ayons  ici. 


dt 


soi 


1   (f livre,   l'une   des 


,1e  sais  que  je  vais  au-( 


levant  de  votre  attente  el  de  vos  désii's 


en  vous 


demandant  de  faire  d'ici  au  carême  une  collecte  dans 


hacuue  de    vos  églises   et  chapelles,  [lour    aider  a  n 


os    ouailles   st 


bâlir  l'oi- 

M'OIlt 


pheliual    el  l'hospice   de   Saint-Damieii. 

heureus.s,  j'en  suis  Hir,  de  donner  leui'  aumône  pour  une 
œuvre  qu'elles  aiment  et  dont  elles  apprécient  les  bienfaisants 
résultats.  Le  produit  de  cette  quèle  devra  être  envoyé  sans 
retanl    à  Monseigneur  II.  Tèlii,  procureur  de  l'Archi'vèché. 

II 

liC  jour  de  la  première  Communion  est  considéré,  à  bon 
droit,  (îomme  l'un  des  plus  beau.x,  des  plus  mémorables  de  la 
vie.  L'enfant  dont  la  raison  s'épanouit  à  peine  y  pense  déjà; 
ses  parents  le  lui  rappellent  souvent  et  l'y  préparent  avec 
un  soin  tout  particulier  :  c'est  un  jour  de  grande  fête  pour 
ce  cher  commuiiiant  et  pour  tous  les  membres  de  sa  famille. 
Noire  Seigneur  se  donne  à  lui  eu  iiourriliire  :  reufaut  est  prêt 
à  tout  faire  pour  sou  Dieu.  Il  renouvelle  les  promesses  de  smi 
baptême,  il  se  consacre  au  Sacré-Cœur  de  .lésus  et  à  l;i 
Très  Saiiiti!  Vierge.  La  joie  inonde  sa  jeune  âme  ;  il  sait 
que  l'action  ([u'il  vient  de  faire  est  la  plus  sublime  de  toutes  et 
exige  de  lui  une  vit;  viaieiuent  chrétienne. 

Longtemps   avant  sou    élévation    au    souverain    Pontihcat, 
RiK  X  avait  compris  riutluence  salutaire  que  ce  jour  si  grand         | 
cl  si  beau  pour  les  enfants  pouvait  exercer  sur  toute  leur  car- 


!i  les  bénédic- 
VI  èfi'c  pl.ict's 
jiM'Oiil  bien  à 


lie  (les  pertoh 
;i  ronsiicré  sa 
is  (lécoiiraf^c. 
ence  de  Dieu, 
à  leiulre  de 
i  sont,  léjiion 
inpris  tU'iHiis 
vv.    l'une   des 

de  vos  désirs 
rolleele  dans 
à  rebûlir  i'or- 
lailles  sernnt 
me  |ionr  nnc 
s  bienfaisants 
envoyé  sans 
chevêche. 


sidéré,  à  bon 
norabies  de  la 
y  pense  déjà  : 
•éparent  avec 
ide  let(!  poMV 
dt;  sa  laniille. 
'niant  est  prêt 
iiw'sses  de  sun 
lésns  et  à  l.i 
Ame  ;  il  sait 
le  de  toutes  et. 


toute  leur  car- 


—  397  — 
lière,  et  il  s'était  appliqué, en  conséqu 


reli 


?ieux  possible  à  la  fôte  de  la  première  Com 


eiice,à  donner  tout  l'éel; 


I  ape,  Il  n  a  pas  oublié  les  pratiques   fructueuses  d" 
1ère  paroissial;     il  veut  que  ce  J 


munion.  Devenu 


son  iriinis- 


ineut  et  devienne  une  so 


our  soit  célébré  solennell 


niuniaiits    et 
(1 


urée  féconde  de  f,n-âces 


pour     leurs   familles.    C'est 


pour  les  com. 


daigne   ouvrir  les   trésors  de  l'Iv-l 


pour  cela   qu'il   a 


lions   oi'dinaires,   u 


jour  d 


e  leur 


ne    indul^'ence  |)!énière,  1' 


ise   et  accorder,  aux  condi 


l)reiuière  Communion,    et  2°  à  1 


quau  troisième  degré,  j)ourvu  qu'ib 


aux  enfants  le 
eurs  parents  jiis- 


y  communient  et  prient  à  rintenlion  du  So 


issislenl  à  la  cérémon 


le. 


Vous 


iiverain  Pontift 


vo 


uiière  Communion,  le 


iidrez   bien   exhorter,  qnel(|iu;  I 


cher  <lt 

et   à    "■; 


accord. 'r.   Il  y  aura  ià  union  de  I 


,  les  parents,  les  familles  eiili» 


eiiips  avant  la  pre 


res  a  s  appro- 


a  sainte  table  en  même  temps  que  les  ii 
'KI..M'  les  indulgences  que   le  Saint  Père' dabni^é' lia' 


eiireux  enfants. 


Imients,  de  saintes  résolut 


ei  venli.'s  prières,  de  b 


siirnatii relie  ui 


ions:  ce  sera  la  vie  chrétienne  1 


iiira  des  fruits  de  salut. 
Vous  profiterez  de  cett 


jui  se  répandra  dans   la  f 


ons  seii- 


a  vie 


amill 


t'  entière  et  pro. 


e  circonstance 


jeunes  comniuniants  dans  la  so-.-iété  de  T 


lez  soin  ensnile  de  les   réunir  fréi 
ieiirs  promesses  d'honneur  et  1 
recueilU'rout,  s'ils  y  soûl  fidèl 


pour  enrôler  tous  les 
'empérance.  Vous  au- 


liieminent,  de  leur  rappel 


es  av 


es. 


atitages  précieux  qu'il 


ppelei 


s  (Ml 


Cert. 


■i  U 


mies  mères     de    Utin 


ille 


')ilelle  de  leurs  petites  filles,  I 


s  (M 


lU'l 


'inier(!  Communion  ou  re< 


(dupent  beaucoup  trop   di 
orsqu'elk's  doivent  faire  le 


'""i  ''lies  en   fout   d'élégantes  i)oi 


evoir  le  sacrement  de  Confi 


'ii'ds  admira t( 


ipées  qu'elles  ex 


iir 

rma- 

posent  aux 


II'  (|ue   les  enfants 


'•^  fin  public.    Sans  doute,  il  est  très  dési 


'iiivenablement  v('!tiis- 


W'Jient,  en  ciis  solennell 


i'Nis  ne  soient  pas  distraits,  absorbés 


;  mais  il  est  bien  plus  désirabl 


la- 

t^s  circonstances. 


e  eiKîore 


N. 


pourrait-on   pas  se  deinand 


par  de  semblables  vétil- 


er 


"inans  Uieltent  autant  d 


parfoi 


s  SI  ces  vaniteuses 


solid( 


e  soin 


«   vertus,  lésâmes  de  leurs  ch 


i  orner  de  piété,  de  fo 


'"'!•  des  saintes  dis 


■         'vception    de  ces  grand 


positions  qu'il  est  nécessaire  d 


1  vive  et 
Hrs  petits  et  à  les  néné- 


pei 
apporter  à  la 


II-  altenliou  sur 


agrément.:'  fi   serait  bon   d'appelei 
couiprendre  que 


ce  sujet  t!i  de   leur  fai 


!■■  il 


î    ?.. 


—  398  — 

Wuv  a.'voir   esl  avant  lo.il  .h- saMrl.lhT  Irnrs  ..nfniils.  de  lour 
inspin-r   l'horn-ur  du  pé.he.  l'esprit  d.  prii-.v  et  (le  ren.eille 
n.el.l,  iMi.inur  de  la  sainte  vertn  d.^  pn.elé,  le  des.r  ardent  de 
pronier  .les  -.'râees  qui  vont  leur  être  oetn.yees. 

III 
Tons  les  confesseurs,  sans  exception,  sont  strir-lenuMil  t.enns 
ae  se  conforn..r  aux  décrets  de  nos  Con.Mles  v'  et  vu»  de  Que- 
bec  (voir  Discipline,  p.  -m,  •2"  édition) ,  et  de  refuser  1  absolu- 
,i„M  à  ,iuic<.n.ine  vend   sans   licence  des   h..issons  enivrantes: 


oDinibvs  sioH   Urenlia  niupoiinm 


fj-n-rnilibus.   et   même  à   ceux 


,,„i  av.nil  (d.t.'un  unelicence.se  pcrnielleut  <ie  vu.lei-  la  loi 
..ivilf'el  la  loi  moral.':  lalibus  mupouibus  ln,em  lam  r,nkm 
„y„m  u.orainn  vk.tnunhvs.  l.a  .'ondu,!..  .les  r..nfess..urs  do.l 
Are  la  méi-ie  partout  et  toujours,  d.^  telle  sorte  .lu.'  h-s  cou- 
„ahles  soient  forcés  de  r.Mimicer  à  leur  trali.;  illégal  et  le  plus 
^ouv.Mit  in.n.oral.  s'ils  v.«ulent  s'approcher  des  sacr..ments. 
LVxpéri.Mice  dt^montre  qn.'  -''est  le  seul  moyen -mais  un 
moyen  .'«ira.-..  -  de  reprim.'r  l.'sabus  .-t  .l'enrayer  1."  pro-res 
du  fiéaii  lie  l'alcoolisn..'. 

-  J'ai  l'intention  de  faire  lair.>,  dans  le  .■.mis  de  l'année 
1906  des  piedicali.)ns  i-ontre  l'alcoolism.'  .laiis  lont.>s  les 
naro'isses  du  duuvs.- '  e.t  de  rétablir  sur  des  bases  solides 
la  société  d.'  Tempéran.'e  qui  a  fait  tant  de  bien  autrefois 
1-  société  dont  le  zèle  s'<>st  refroidi  en  certains  endrmts 
et  qui  est  plus  nécessaire  que  jamais.  Vous  voudrez  bien  prier 
pour  le  succès  d.>  celte  croisade  antialcoolique  «ini  se  fera  dans 
fiiilérèl  spirituel  et  l.'inporel  de  notre  iienple. 

.le  profite  de  la  piés.'ule  ciimlaire   |.our  vous  souhaiter  un.' 
sainte,  heureuse  .■!  fructn.'use  amie.-  1906  et  pour  appeler  sur 
uis/snr  votre  ministèn-  pastoral  .-t  sur   v..s  ouailles,  les  plu. 
amples  bénédictions  du  Ciel. 
Agréez,  bien  idiers  Collaborateurs,  l'assurance  .le  mon  entier 

(lévonemenl  .'U  N.  S. 

•'•  1,oI!1s-Nazaihe,  Akch.  .le  Québec. 


V( 


iifiinls.  de  leur 
•  t  (le  rtMiicillp 
désir  aidenl  de 


III 

I 

i  I 

il  i 


!:î 


•ii'lenuMil  tenus 
fl  vu'  de  Qiié- 
•fdser  l'absol li- 
ns enivrantes  : 
luAnie  à  ceux 
(le    violer   la  loi 
/evi   tdvi  rivilrm 
on  fesse  MIS    doil 
II'   (jue    les  cou- 
Ué^al  el    le  pins 
les    sacrements. 
)ven  —  mais    un 
rayei'  le  pro^çrès 


APPENDICE 


j    ' 


ours  de  l'année 
dans  tontes  les 
'S  hases  solides 
'  bien  autrefois 
ertaius  endroits 
)ndrez  bien  prier 
•  (jni  se  fera  dans 

ns  souhaiter  une 
pour  appeler  sur 
ouailles,  les  pins 

lice  de  nu»n  entier 


H.  de  Québec. 


Itinéraire  de  la  Visite  Pastorale  de  I8!)8 


3, 
4 

5, 
G 
/, 
8. 
'.I. 
10. 

11. 

\-2. 
VS.- 
14,- 
15- 
IG- 
17.- 
18- 
lil.- 
■2(1- 
21.- 
"22  - 
2:<.. 


— Sladacona Lundi        30,  31 

,— Linioilou Mardi  31    mai,    ler 

,-Sainle-Foye Mercredi  1,     2 

—Cap-Rouge Jeudi  2,     3 

— Sillery Vendredi  3,     4,     5 

— Reaiiport  Dimnncheh,     G,     7 

— Saint-Joachim  Mardi  7,     8,     î) 

—Saint-Tite  des  Caps lemli  ».),     10,11 

— Saint-Fenéol     Samedi  M,  12.   13 

—Sainte-Anne   de  Beaupré Lundi  13,  14 

—  Châtean-Richer  Mardi  14,  15,  1G 

—Ange-Gardien Jeudi  IG,  17,   18 

— Saull-Montniorency   Samedi  18,  19,  20 

-Laval ]i(,rdi  21,  22,  23 

— Lae  Reauport  Icxidi  23 

— Stoneham Jeudi  23,  24 

— Tewkcsbury    Vendredi  24,25 

— Valcartier    Samedi  25,  2G 

-Sainte  Catherine Dimanche  2G,  27,  28 

— Saint-Ambroise  ]fardi  28,  29,  30 

-Ancienne-Lorelle Irudi  30  juin,  1er, 

-Saint-Augustin    Samedi  2,     3,     4        j 

-Poinio-aux-Trembles Lundi  4,     5.     6 


nuu 

juin 

kl 


U 


2  jnil 
uillct 


2(5- 
•27.- 

•2U.- 
30.- 

:{|.- 
:<2.- 
;{3.- 
:}4.- 
:{5.- 

M.- 
:}8.- 
:-i9.- 

40.- 
41. 
4-2. 


— SainloJoaiuie \l(rcrnli     0,     T.     s 

— Ki-ureiiils Vnulndi      S.     '.• 

-Cap-Santé Sumvili         '.»,    in.  Il 

—Porliieuf  /•"'"''■         'U  ^y  ^'] 

— Deschambanll Mmcvedi     i;k   l'i.   IJ 

_ï^aiiil-(.iill)«il. VnidniU     IJ,   11» 

— SaiiU-AUtan  v/mn/t       IC»,   17,  IS 

-drondiiies ..Lundi         I»,  !'.>,  2U 

-Sainl-Qasiniir  «ercmli    20,  21,  22 

-Sainl-Thmibe  Vcndrrdi    22 

-Saint-Ubalde    VrndvnU    22,  23,  24 

—Notre-Dame  de   MonUiuhim  Dima  ne  lu-  2\,  25 

—Saint  Rémi    /-»"^'«        2''>'  2() 

— Rivière-à-PieiTO ^lordi        20,  27, 

—Saint-Raymond    Mercredi   27,  2S,  21) 

—Sainte-Christine  Vendredi  2!),  30 

-Saint-Basile  Samedi     30,  31    juil,  1er 

—Notre-Dame  de  la  Garde... .l/«r(/i       2 
— Charleshonrg  m  aulomnr 


u 
u 


;  1 1  hH 
u 


-  5'  — 


il 


IS 

20 

oo 

2i 

PROCËS -VERBAL 

DE   l'assemblée   du   lltlJEAU    DE   LA 

SOCIÉTÉ  ECCLÉSaSTIfE  STJOSEPH 

TENUE    AU    SÉMINAIRE   UE    (JUÉHEC 

LE   16  AOUT   1898 
Sous  la  présidence  de  Mgr  C.A.  Marois,  Y.  G. 


Présents  :  Mgr  Têtu,  MM.  Antoine  Gauvrean,  Jos.-Octave  Fau- 
cher  Edouard  Fafard,  Frs-Xavier  Gosselin,  Nap.-Joseph  Sirois, 
llis-Eugene  Beaulieu,  Frs-Xavier  Faguy  et  Joseph  HofTman 
procureurs.  ' 

Le  procès-verbal  de  l'assemblée  tenue  le  i7  août  1897  est  lu 
et  adopté. 

Par  le  décès  de  S.  E.  le  Cardinal  Taschereau,  Mgr  l'archevê- 
que L..N.  Bégin  devient  de  droit  président  de  la  Société 

On  procède  de  suite  à  l'élection  d'un  vice-président  et  Mgr 
C.-A.  Marois  est  élu  à  l'unanimité.  M.  Aimé  Bureau  devient  de 
droit  procureur. 

Les  Messieurs  dont  les  noms  suivent  sont  reçus  membres  de 
la  Société. 

MM.  Ghs-Stanislas  Richard, 
Louis-Honoré  Paquet, 
Gédéon  Laverdière, 
Alexandre  Lepage, 
J.-Ale.\is  Pûulin, 


H 


^ 


—  G*  — 

Emilit'ii  !Mclw!llH, 
Joseph  Doiialdsoii, 
Aiiluir  Dmnais, 
Joseph  Vaillancourt, 
Kmile  Giroiix, 
Miirlial  Dubé, 
Oclavc  Desrocht's, 
Jost'pli  Halle, 
Isaïc  (lalcriieaii, 
Knicsl,  Moiilrt'iiil, 
Napoléon  Lallamme, 
Walstaii  Pi'oiilx, 
Jos.-Narcissf  Gignac, 
Améfh'e  Hoiilin, 
Juhn  Hiinl, 
Giislavf  Cloulier. 

MM.  Ls-Alficil  IJoissinot  et  Cléophas  Simarrl  ont  ôlé  exclus 
en  vertu  du  N"  15  des  Rèfjles.  M.  Siniard  a  été  réadmis  dans 
le  cours  de  l'aiinéo  par  Mgr  le  Président. 

Le  secrétaire  donne  les  noms  des  membres  décédés  depuis  le 
dernier  bureau  : 

S.  E.  le  Cardinal  Taschereau, 
MM.  Charhs  Pouliot, 
Narcisse  Bellenger, 
Eloi-Viclorien  Dion, 
Frédéric  Oliva, 
"Victor  Legaré. 
LsOlivier  Moisau, 
Albert  Beaulieu, 
Georges  Lavoie. 

Le  trésorier  lit  le  résumé  des  comptes  comme  suit  : 

RECETTES 

Contribution  des  membres  8  5,323  83 

Arrérages  perçus 122  05 

Don  d'un  bienfaiteur  8  00 

Remboursé  par  Saint-Janvier  de  Weedon  1,000  00 

''     l'Isle-auv-Grues  ?'H)  OU 


mm 


iédés  depuis  le 


8() 

45 

:i 

46 

875 

55 

iî,77!) 

G8 

115 

(iO 

Tnlén*'t;\  la  Caisse  d'Hconomie  

liUt'nH  sur  dépôt  à  la  Dan(|u«  Naliunale  .......... 

IiiténMs  sur  fonds  placés 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Ecoiiomi.3  au  dernier  Uiuvaii 
Dnpotù  i.-i  Banque  Nationale  au  dernier  Bureau 


T^^r^r,«,r,  «  10,51  i    62 

DEPENSES 

iVusions  accordées  par  le  Bureau  de  1897 $  4  305  oo 

IViisions  accordées  par  Mgr  le  Vice-Présideut {m  30 

'"''^"•:''>-f'h'"'n>'''   IJOOOO 

Impression  du  rapport  .,2  50 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie !...................  3  ',!•)  76 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale  (=1=) !!..!!!!!.!!  1 1(}  06 


DETTES  ACTIVES 

l'rôt  à  la  labrique  de  St-Jauvier  de  Weedon  (5 
Pivt  i\  la  fabrique  de  N.-D.  de  la  Garde  (5  p.  c  ) 
l'rét  aux  RR.  F^I>.  Trappistes  d'Oka  (5  p.  c.)  ... 

Pivt  à  la  fabrique  du  Lac  Noir  (5  p,  c.)  

l'i'H au  conseil   municipal  d'Inver 
Prêt  à  la  fabrique  de  Saint-Elzéar  , 

Prêt  sur  hypothèque  (5  p.  c.)  

Compagnie  des  irainways  de  Saint-Ro^lh"! 
BaïKiuo  N   '■  mal.    .10  actions  6  p.  c.) 
Assuran.  .    ,.,  Québec  (4  actions  8  p.  c.) 

Bopôi  à  la  Caisse  d'Economie  (3  p.  c.)  

'!  ;i  !■!  Banque  National  ■  (3  p.  c.)  


810, 


>I4 


62 


p.  c). 


s  o  p.  Ci. 
J.  c.)  


D 


8  5.000  00 

.     4,000  00 

v',000  00 

•    ii,000  on 

•2,000  00 

1.000  00 

1,100  00 

liù  00 

300  00 

80  00 

3,442  76 

119  06 


821,106  82 
PAS   DE  DETTES  PASSIVES 

Les  procureurs  allouent  les  pensions  suivantes  • 
MM.  Charles  Trudelle .,f,,,  nn 

^^'--H«"« ■■::::.::::;::::.::::   illll 

4*)  Kec-cttes  ordinaux  $6.411  34.  Dépensas  ordiuaires?.-, 852, 80.  Surplus  8558,54. 


1 


-  8*  — 

MM.  Félix  Dumontier ^^00  OO 

Ovide  Grenier  200  GO' 

Joseph  Dion 200  OO 

James  Nevilie  200  00 

Jean-Baptiste  Plamondon  200  00^ 

Maxime  Hudon 200  00 

Louis  Sanfaron  200  00 

Darie  Lemieux   200  00 

Etienne  Grondin 200  00 

Wenceslas  Plaisance  200  00 

Franrois  de  B.  Boutin 200  00 

Charles  Boulay 200  OO 

François  Têtu  200  00 

Pierre  Théberge 200  00 

Pierre   Plante 200  00 

Louis  Dion  200  00 

Basile  Robin   '50  00 

Jean-Baptiste  Villeneuve 150  00 

Jean-Baptiste  Blouin IJÛ  00 

Narcisse  Gauvin » ^50  00 

Herménégilde  Dubé 150  00 

Joseph  Bourassa 100  00 

Edouard  Roy '00  00 

Léandre  Hamelin  80  00 

Ls-Antoine  Martel *^0  00 

Raymond  Casgrain   ^0  00 

Augustin  Bernier   80  00 

Godfroi  Gandin   .      80  00 

Laurent-B.  Chabot 80  00 

$  5,030  00 


Fait  et  passé  à  Québec,  le  16  août  1898. 


C.  A.  Marois,  V.-G 

Vice-président. 
H.  TÊTU,  Ptre, 

Secrétaire  et  Trésorier, 


—  9*  — 


•200  GO 

200  OO 

200  OO 

200  00 

200  OO 

200  OO 

200  00 

200  00 

200  00 

200  00 

200  00 

200  OO 

200  00 

200  00 

200  00 

200  00 

150  00 

150  00 

150  00 

150  00 

150  00 

100  00 

100  00 

80  00 

80  00 

80  00 

80  00 

80  00 

80  00 

5.030  00 


-G 

e-président. 

Pire, 

lire  ci  Trvsovk'~ 


EXTRAITS  DU  LIVRE  DE  RECETTES 


DE   LA 


SOCIÉTÉ    ECCLÉSIASTIQUE    SAINT-JOSEPH 
JUSQU'AU  1"  OCTOBRE  1898 


ANNÉE  1897-98 

Sa  Grandeur  Mgr  L.-N.  Bégiu  »  .,,,.  ^^ 

Mgr  C.-A.  Marois.  P.  A.  V  G                 '^  ^"^ 

"    H.  Têtu,  P.  D  '•'  ^0 

'•    C.-O.  Gannoii,  P.  D ''"^  ^^ 

MM.  Ai.det,  Philippe ■.■.■.■.■. '""'/'^'^ 

Arsenault,.  Ciovis '^  ^^ 

B.icoii,  Charles "'"." ^  ^'î; 

BaiUargeon,  Charles ?.    ^^ 

BallaïUyne,  James "™ 

Beandet,  Alphonse  11'^ 

iieaudet,  Placide  ...                    ^'^  ^^ 

Boaudouin,  Joseph  .'.' '"i','''*^'' 

Beaulieu,  Philippe  "^  JJ 

Beaulieu,  Thos-Eug ,    . 

Bégin,  Achille ','  ^*^ 

Mégin,  Ferdinand Z.' "^J''"^^ 

Bégin,  Pantaléon ; ?  5? 

fJelleau,  Arthur  ....                '  "^"' 

HeMeau,  Lonis  ".. ''^,  ^^ 

Bergeron,  Alfred „5  n*^ 

Bernard,   Mendoza f, 

Beinior.  Augustin \  ^•^ 

Hernier,  Bernard ""f '''•^^ 

Bérubé,  Cvrias J?  ^^ 

lilais,  F.-X.-Ludger  ......          !'?  ?*^ 

Biais,  Jacques .                  ^^  ^^ 

""" (j  00 


'l  I 


I  11 


—  10*  — 

MM.Blais,  Walstati 17  00» 

Blanchelte,  Odilon 6  Oa 

Blouiii,  Jeaii-Baptisle  malade 

Boilard,  Aldéric 6  00 

BouchtM-,  Anselme 24  00 

Bouffard,  lîerméiiégilde  "80 

Boulay,  Charles malade 

Boulet,  Auguste 6  00 

Boulet,  Jean  '23  00- 

Bourassa,  Alphonse  malade 

Bouiassa,  Joseph 0  75 

Bourque,  Charles 33  6Î 

Boulin,  François  malade 

Breton,  Jos.  Elie 20  07 

Broc-hu,  Camille \^  25 

Brousseau,  Gaudiose 22  00 

Brousseau.  Onésime 12  00 

Brunot,  l'Iric  12  00 

Bureau,  .Ion.  Aimé 34  50 

Cauliu,  Onésiphore  12  25- 

Caron,  Alphonse  15  00 

Caron,  Auguslr  15  00 

Carrier.  C.-Édouar.l 0  00 

Carrier,  Eugène...! *'  OO' 

Carrier,  Wilfrid 12  00 

Casault,  Edouard 35  00 

Casgrain,  Raymond malade 

Casgrain.  René ■'  00 

Caslonguny,  Alfred 0  00 

Chabot,  Ferdinand  : ^  ''O 

Chabot,  Laurenl-B malade 

ChambVrIand,  Joseph ^''  00 

Chénard,  David  <>  00 

Ghénard,  Silvio •>  OO 

Ginqmars,  Joseph ^  00 

Cinq-Mars,  Napoléon 2i  00 

Gloulier,  Chh-Frs ^  '^0 

Gloutier,  Etienne ''  ^^ 

Clnulier.  Onésime  '^  00 


—  ir  — 

MM.Gollet,  Ghs-Allyre g  qq 

Gorriveau,  Etienne j2  55 

Gôlé,  Emile " |q  qq 

Côté,  Georges .:;:;;;":;  45  ^^ 

Cote,  Philippe ,j2  OO 

Goulombe,  Louis 12  oO 

Coulure,  Frs-Xavier ZZ^^^^Z.  absent 

Dassylva,  Polycarpe 33  05 

D'Auteuil,  Alphonse 27  00 

Deblois,  Isidore ^g  qq 

Defoy,  Henri ^2  oo 

Delagrave,  Théodule 21  50 

Delisle,  Philippe  *  J3  q^^ 

Demers,  Benjamin -^g  qq 

Derome,  Jean-Bte  j2  qo 

Deschènes,  Ls-Philippe ,...  15  35 

Deschènes,  Silvio g  qq 

Desjardins,  Bruno   jg  qq 

Desjardins,  Hospice 25  22 

Desjardins,  Jos-Rémi ^j  gQ 

Destroismaisons,  Ls-Magloire g  qq 

Déziel,  Anselme 4g  qq 

Dion,  Albert g  qq 

Dion,  Joseph 4  5q 

Dion,  Louis 14  qq 

Dionne,  Alfred 24  00 

Dionne,  Benjamin 15  qq 

Dionne,  Charles ,;  qq 

Dionne,  Elzéar g  qq 

Dionne,  Emile  g  gQ 

Donaldson,  Joseph g  qq 

Dorion,  Hégésippe 

Drolet,  Pierre 3q  qq 

Dnbé,  Herménégilde ZZZ  malade 

Dubé,  Paul j5  qq 

Dnbé,  Prudent ^  I4  qq 

Dulac.  Adolphe ;,,  [o  qq 

Dumais,  Arthur g  qq 

Dnmais.  .Tn«pnh  J,^  nn 

• i m  u(' 


] 


i 


I 
1 


"1    1 


—  12*     - 

MM.  Duniais,  Ludger G  00 

Dumas,  Théophile 6  00 

Dumonlier,  Félix malade 

Dupont,  Charles <i  00 

Dupuis,  Fernand I"  00 

Dupuis,  Odiloii ^  00 

Easr,Ulric 12  00 

Fafard,  Edouard -îO  00 

l''ajj;uy,  Frs-Xavier  0(5  00 

Faucher,  Adjutor 10  00 

Faucher,  Amédée 6  00 

Faucher,  J.-Oclave  iâ  00 

Feuilleault.  Jos.- Alphonse 2H  50 

Fillion,  Philéas 0  00 

Fillion.  Maxime là  00 

Fiset.  Ls-Napoléon 6  00 

Forlier.  Frs-Narc 40  00 

Forlier,  Hilaire 0  00 

Forliii,  Auguste I"  00 

Fournier,  Cyrille 6  00 

Fraser,  Georges '^1  50 

Fréclielte,^  Honoré 2-2  50 

Freuelle,  Eugène 34  50 

Gagné,  Charles '. 12  25 

Gagné,  Lucien 2G  00 

Gagnon,  Adélard 14  00 

Gagnon,  Joseph  6  00 

Gagnon,  Ls-Jos 22  00 

Galerneau,  Charles  18  00 

Galernea  ',  Isaie 1  50 

Galerneau,  Jos-Elzéar 18  00 

Garneau,  Ferdinand  38  00 

Garneau.  Philippe 7  80 

Garon,  Denis 8  50 

Garon,  Louis 15  00 

Garon,  Samuel  12  00 

Gandin,  Chs-Godfroi malade 

Gauthier,  Augustin 21  00 

Gaiivin,  Narci>?t'  m.alade 


-  13*  — 

MM.  Gauvreau,  Antoine  ^3g  ^q 

Gaiivreau,  Lucien 22  10 

Gendron,  Félix,  V.  G 13  50 

Gignac,  Joseph '*  ^  qq 

Gingras,  Apollinaire 33  qq 

(îingras,  Joseph g  qq 

Girard,  Joseph 2o  50 

Giroiix,  Gnillaume 25  qq 

Godbout.  Adolphe Ig  qq 

Godhoiit,  Charles-Ovide g  qq 

Godbout,  Pierre ^  qq 

Godin,  A.Ovide  33  qq 

(iosseliii.  Aniédée g  qq 

Gosselin,  Auguste ,^  ^q 

Gosselin,  David 05  5Q 

Gosselin  Frs  Xavier ''  Ç|   qq 

Gosselin,  J.-Bte *  .)|  qq 

Gosselin,  Louis g  qq 

Gondreau,  Georges  ]^"  |^  ^q 

Gouin,  Arthur ,  .,.,  qq 

Gouin,  Charles "  "3  qq 

Grenier,  Adolphe Ig  qq 

Grenier,   Charles-Ovide.. ''Z^^'Z  malade 

Grondui,  Etienne ^,,j,^^ 

Grondin,  Pierre Ig  -q 

Guimont,  Daniel |-  qq 

Guiniont,  Joseph  i-  qq 

Guy,  Bernard-Claude !.'..!!!.,!  25  50 

Guy,  Georges .*.'...'..'.'.'.'.*.".  24  00 

Halle,  Etienne ,„nio.î^ 

TT  ,i.  T                     malade 

Halle,  Louis .-  r.^ 

Hamelin^Léandre  ':.::::Z:ZZ:ZZ  malade 

Hébert,  Pierre ..  qq 

Hoffman,  Joseph 3.^  qq 

Houde,  Jos.-Edouard ,,/,]"  g  qq 

Iloude,  Théophile '""  g  qq 

Huard,  Victor-Alphonse g  qq 

Hudon,  Arsène -  -r> 

Hudnn,  Ernest  .t,  .-^q 


2''! 


—  14*  — 

MM.  Hudon,  Eugène 6  OO 

Hndon,  Joseph-Honoré 6  00 

Hudon,  Maxime malade 

Jobin,  Joseph 6  00 

Jolicœur,  Siméon 12  00 

Kelly,  Patrick 21  00 

Kirouac,  Jules  6  00 

Labbé,  René  - 21  00 

Laberge,  Joseph-Esdras 12  00 

Labrecque,  Honoré 35  00 

Laçasse,  Arthur '12  00 

Lachance,  Arthur 15  00 

Lachance,  Jos-Télesphore 7  50 

Lafrance,  Alexandre  19  00 

Laliberié,  Éloi •' 19  00 

Lambert,  Zoël 55  00 

Lamolho,  Albert ♦>  00 

Langis,  Louis-Jacques,  V.  G 12  00 

Langlais,  Alphonse  0  00 

Langlois,  Charles 0  00 

Langlois,  Jos-Octave "   00 

Langlois,  Louis-Alfred 21  78 

Laplante,  Frs-Xavier '^  00 

Lavoie,  Joseph "^  ^0 

Leclerc,  Bruno 0  00 

Leclerc,  Charles l"  50 

Leclerc,  Edouard l'*  00 

l-pclerc.   Honoré  21  00 

clerc,  Pierre 9  00 

Lecours,  Irénée ' • 0  00 

Legaré,  Victor  '5  00 

Lemay,  Albert 0  00 

Lemay,  Philogone  '0  00 

Lemieux,  Célestiu  *^  25 

Lemieux,  Darie malade 

Lemieux,  Gaudiose  ''  00 

Lemieux,  Gilbert ^^  5? 

Lessard,  Hubert 24  75 

Lessard,  TiOuis .  =  =  ..=  ...- 21  00 


6  0(^ 

6  00 

malade 

6  00 

12  00 

21  00 

6  00 

21  00 

12  00 

35  00 

12  00 

15  00 

7  50 


19  00 

19  00 

55  00 

6  00 

00 

78 


12  00 
6  00 

6  00 
11 
21 
18  00 

7  50 
6  00 

17  50 

14  00 
21  00 

9  00 
G  00 

15  00 
6  00 

10  00 

8  25 
malade 

0  00 
18  00 
24  75 
21  00 


—  15*  — 

MM.  Lessard,  Philéas en  -^ 

Levassenr,  Joseph "  o.  «« 

Lévt'-que,  Clément  "..'.'...'..  18  75 

Lévèque,   Luc 12  00 

Lindsay,  Lionel  '  .9  c» 

Magnan,  Aristide !'.!'.!.,'..'.  I8  QO 

Maguire,  Eiistache ''  2\  OO 

Marceau,  Ludger ..."...*  15  qo 

Marcoux,     Auguste "*  g  qq 

Marcoux,  Edmond -/  ^n 

Marcoux,  Thomas    n  «a 

JNlarois,  Odilon .q  „„ 

Marquis,  Joseph  '"  30  00 

Martel,   Louis-Antoine   '"  rr^n]■,A^ 

,,    ,.     T, ,         , malade 

Martin,  Edouard  ,.  ^n 

,,     ,.      .,    .,                   o  00 

Marlin.  Emile o  ^^ 

Martin,  Joseph-Etienne ""  09  50 

Marlin.  Olivier T^  -n 

Matte,  Damase c,,>  ,,- 

Mayiand,  Lactance '""  0/   -n 

McLrea,  Georges ,  .^1   ,^- 

McGratty,  Hugh .......!...."..*  12  00 

Mercier.  Théodore .^  ^^ 

Méthot,   FraiiroisXavier |-  qq 

Meunier,    Marcel-Prosper .*""*"'  24  10 

Niichaud,   Adolphe yo  en 

•Michaud,   liermas  o  on 

Miville,  Georges  g  qq 

Moiitaiiny,  Théophile 35  qq 

Montreuil,    Ernest    ,-,  q„ 

Moreau,    Arthur p  „„ 

Moreau.   Magloire  U  q- 

Moriu,  Joseph  ""  j.^  qq 

Morissel,  Alfred 9  qo 

Morissette,  Fidèle   99  95 

Morissette,  Léon *  00  nn 

.    Morissette,  Rosario "  iq  «q 

Nadeau.  Coudé    *''''  .^  qq 

Naud.   OnésiuiH  ...                                         ,-,.^  -^ 


il. 


—  16*  — 


MM.  Neville,  James malade 

20  25 

18  00 

12  00 

11  50 

31   70 

()  00 

18  UO 

40  00 

7  60 


O'Farrell,  John  

O'Reilly,  Patrick 

Oiiellet,   Ls-Philippe 

Onellel,   Pione   

Paffé,  Edouard  


Pampalon,  Antoine 
Paquet,  Alfred  


Pilquet.  Chs-llenri 
Paquet,  Nazaiio  ... 


Paradis,   Aiijj;Kmile  . 
Paradis,  G.-Beiijaniin 


Paradis,  Louis  

Pelletier,  Dominique  . 
Pelletie  ,  Eugène  .... 
Pelletier,  Forlunat  .... 
Pelletier,  Fi-anrois  .... 
Pelletier,  Georges   .... 

Pérusse,  Ludger 

Picher.   Cléophas     ... 

Picher,   Ludger   

Pichette,   Emilien   .... 
Plamondon,  Jean-Bte 
Plante,   Orner  


5  50 

ihsent 
30  00 

6  60 
I  50 

IS  00 

7  10 
15  00 
•25  50 

7  (10 
6  00 


6  00 

malade 

6  00 

Plante,   Pierre malade 


Poirier,  Emile  . 
Poirier,  Orner 
Pouiin,  Arthur, 
oseph 


Po 


ulin,  < 


Pouliol,  Alfred 

Pouliol,  Napoléon 


Proulx.  Armand    

Pronlx,  Narcisse  

Rainville,  Joseph-Aimé 
Rémillard,  Gustave    ... 

Richard,  Charles 

Richard, Edouard 

Richard,  Joseph 

Richard.  Saliuste   


6  00 

6  00 

6  ÛO 

G  00 

25  50 

6  00 

0  00 

25  00 

24  50 

1-2  00 

43  55 

0  60 

0  00 

13  04 


nriiilade 

20  25 

18  00 

12  00 

Il  50 

31   70 

0  00 

18  (10 

40  00 

7  60 

5  50 

«ibsent 

30  00 

6  60 

1  50 

IS  00 

7   10 

15  00 

25  50 

7  (10 

0  00 

6  00 

mîilade 

6  00 

malade 

6  00 

6  '00 

6  00 

6  00 

25  50 

6  00 

0  00 

25  00 

24  50 

12  00 

43  55 

G  60 

9  00 

13  04 


—  17*  — 

MM.  Rioux,  Joseph-M  m  __ 

Robin.  Basile   ,  "" 

Rochette,  Eleusippe    ,,'''^^ 

Rochette,  Léon  .^^  "" 

Rouleau,  Albert !.".'!!"."'.!!.! 'o  OO 

Rouleau,  Fortunat .......!.!.  03  nft 

Rouleau,  Joseph .........!!!.'  6  00 

Rouleau,  Joseph-E 04  qO 

Rouleau,  Th os- Grégoire .'....."!!.!!.!."!."  40  OO 

Rousseau,  Albert ,.  ^„ 

Rousseau,  IJlnc  o,  ac 

Hoy,  Arsène  j.  c.„ 

Roy'^""ne ;;;;:;:;;;; m 

Roy,  Edouard  ,  "" 

R„„  c-i-                     malade 

^oy'  El'a? G  00 

Roy,  ,To8  Edouard.  .^.  -„ 

Roy,  Joseph-Olivier "^  ].(. 

Roy,  Phiiéas ;.;;;;;; ,5  z 

Roy.  Placide ";:.;:;:::::;:;  ^Z 

Euel,  Jean-Baptiste ,g  cq 

Sam^on,  Cyrille  Z;;:ZZ;Z:  10  00 

^^"^'Tn  m"" •"«''-'de 

Savard,  Odilon    ,.  „„ 

sco..  H^Arihur ::.:.. •.•.::.•..:::.•:.•:  3100 

Sim.ird,  Arthur 21  no 

Simard,  Gléophas ,=  «a 

Snnard,  Henri ..  „^ 

birois,  Nap..Joseph  3^  q„' 

Soucy,  Télesphore ï......... 4  5A 

Soulard,  Joseph-B .........!!!!..  13  oO 

Talbot,  Alphonse *   '  *  ..,  ^ç. 

Taschereau,  Auguste 9  oO 

Têtu,  Alphonse //..................  n  qq. 

Têtu,  François ',    , 

rp.  ..           X-           malade 

J  héberge,  Pierre ™,.i„j 

rru-u      1         ^,,      ,  malade 

Ihibaudeau,  Télesphore (•  qq 

Thiboutot,  Jean-Baptiste 17  oo 

Tremblay,  Louis ,0  nn 

ir^rpanicf,  iiic-uaure 18  00 


—  18*  — 

MM.TnidelIi'.  Charles .' malade 

18  00 

6  00 

15  00 

18  00 

()  00 

21  73 

(•)  00 

13  50 

7  50 

G  00 

:V2  00 


Trudel,  Thôophilc  

Turcotte,  Philéas 

TurcollP,  Sauveur 

Turcotl(\  Théo[)hiU' 

Turgeou,  Gaudiose  

Vaillaucourt,  Arthur... 

Vaillaucourt,  Joseph 

Valin,  Josepli  

Vallée,  Achille 

Veilleux,  Joseph  

Verret,  Edmond 

V(  /iiia,  Augustin  

Vézina,  Lénuco 0  00 

Villeueuve.  Jeau  Baptiste malade 

G  00 


Vincent,  Adolphe ... 

ARRÉRAGES   PERÇUS 


«310  00 

100  00 

50  00 

IG  00 

15  00 

7  50 

5  00 

2  00 


MM.  Ch.-Stanislas  Richard 

Louis  II.  Paquet  

Samuel  Garou  

Gédéon  Laverdière    

Gléophas  Simard  

F.-X.  Mélliot 

Chs  Henri  Paquet 

Ed.-Martin 

MM.  Hégésippe  Uorion  et  Augustin  Véziiia  sont  exclus  en 
vertu  du  i'  ai'licle  du  N°  15  des   rè„'les: 

H  Up  membre  est  exclu  de  la  société  ipso  f<iclo  et  sans  qu'il 
«  soit  besoin  de  déclaration  : 

«  r  Si  avant  le  premier  octobre  i|  n'a  pas  payé  sa  contribu- 
«  tion  annuelle;  mais  dans  ce  cas,  le  Président  pourra,  sur 
«  preuve  suflisante  d'un  empêchement  légitime,  autre  que  le 
«  défaut  d'argent,  et  sur  paiement  effectif  de  tous  les  arrérages, 
(I  rétablir  le  dit  membre  dans  tous  ses  droits,  avant  le  premier 
«  janvier  suivant.  » 

Archevêché  de  Québec,  l"  octobre  1898. 

H.  Têtu,  Pire. 

Secrétaire  et  Trésorier. 


malade 

18  00 

6  00 

15  00 

18  00 

()  00 

21   73 

(•)  00 

13  50 

7  50 

G  00 

3-2  00 

C  00 

malade 

0  00 

...      8310  00 

100  00 

50  00 

16  00 

15  00 

7  50 

5  00 

■2  00 

lit  exclus   en 

»  el  siius  qu'il 

!  sa  coiitribu- 

l  pourra,  sur 

autre  que  le 

les  arrérages, 

nit  le  premier 

Hrc 

re  cl  Trésorier. 

1#' 


QU^:8TlONES   ANNO    1890 


COM.ATIONIBUS   TUKOl  CKJtciS    DIS.  UTIENOV    If 


N   AKCMIimFXESI       IIKBKCENSI 


MENSK  JANITARIO 

{Le^jalur  articulus   .Confôn-ncs   erclé^iasliques „  in  Disriplin.A 
Tilins    saoenlos,  inlor  protestanU-s  habitans  qui  tum  verbis 

lo^'0  qu.bn...,n  an:.n,enli.  demonstrari  possit  :    ' 

20  Christum  Hlwl  in  ullimn  cma  inslituisse  : 

3"  Apostolos  de  ro  menlionem  in  suis  epistoUs  frm.r  ■ 


TÇ%5 


De  sanctissimo  Hosario  B.  M.  Virginis  qtu-eritur- 

1"  Qu^nain  indulgentia,  n-citationi  Rosani  adue.xa.  sintv 

.w^°.^uX;''  '""'"""^^  '^'^  '"^'•-'^-  P-^'^'-  indnlgen- 

^'^  Cuinam  competatpotesta8erigendi,W«/.7«,,^i.5.  iîo.am? 
1"  Quornodo  lieri  debeat  receptio  fidelium  in  hanc  sodilitatem 


20* 


MENSE  MAIO 

AdvtTsiis  aiiglicanos  episcopos  qui  inter  si'  graviu  dis«idia 
palam  exhibuen.iiil  do  possibililale  secuiidi  maliimonii  conlia- 
hendi  ab  iis  qui  divorlium  civile  obliiiutMuni,  Si^niprouius  coii- 
ciont's  habiTo  iutendil  de  iiulissolubililali;  matrimoiiii.  Id^o 
quœrit  argumenta  validissinia  quibus  probari  pos^sinl  scquculos 
propositiones  :• 

lo  Malrimoniumjurc  nalurali  cl  divino  indis.wlubile  est  ; 

2o  Mnirimonium  ab  ^nfidrlibus  Injitimi'  conirarium  dissolvipo- 
test  (luoad  vinculum  si,  aUcrulro  conjure  ad  fidem  convcrso,  iiolit 
aller  curn  eo  pacifice  vivere  vel  non  consenliat  habilarc  sine  contu- 
melia  Creatoris  ;  > 

3o  MalrimoiHvm  ratum,  non  consummalum,  per  solew)iem  rvli- 
gionis  profcssioncm  unius  conjmjum  dirimilitr; 

4o  Matrimonium  consummatum  fidclium  nulla  unquarn  de  causa^ 
ne  aduUcru  quldem,  dissolvi  potest  quoad  vinculum. 


De  soapularibus  in  génère  quœrilur  : 
lo  Ex  qnanam  maleria  conficieuda  siiit? 
2o  Quoi  el  quaînam  sinl  condiliones  essenliales  admissionis 
fidelium? 

3o  Quomodo  et  quando  gestari  debeanl  scapulana  ? 

MENSE  JULiO 

Sempronius,  confessarius,  anxius  hœret  de  modo  quo  agere 
debeat  cum  iis  pœnileutibus  qui  matrimonium  invalide  contra- 
xisse  detegunlur.  Adsunt  enim,  inquit,  1  nonnuili  q)ii  bona 
flde  matrimonium  contraxerunt  invalide  et  in  ea  persévérant; 
2o  aiii  qui  bona  flde  contraxerunt  et  in  ea  non  persévérant; 
30  alii  qui  mala  flde  contraxerunt  cum  impedimento  dirimente 
matrimonium;  40  tandem  alii  qui  dubia  flde  cum  impedimento 
côiitfâxcruut. 


21* 

Quœnam  agendi  ratio  consulenda  est  Sempronio  iu  his  diver- 
sis  casibus  ? 


lil 


solcmnem  reli- 


les  adinissionis 


Titiiis,  neo-parochus,  vehementer  dolet  de  vita  parum 
chrisliana  juvemim  in  sua  parochia.  — Adolescentnli  enim  non 
pauci  ebrictali,  blasphemiœ,  coUoquiis  obscenis  dedili  siint  •  in- 
tersiint  missœ,  ut  mos  est,  diebiis  doininicis,  sed  parum  orant 
etraioadsacram  communionem  accedunt,  exemplum  prœser- 
tira  paivntiim  in  hoc  sequentes.  F'uellœ  majorem  pielatem  ha- 
bere  videntur,  s.'d  uluutur  et  abutuntur  libertate  quam  paren- 
tes  ipsis  iiliro  cnncedunt,  nempe  emanendi  solœ  sive  in  viis 
sive  m  cubinilis  domus*  paternse  cum  juvenibusqui  easfrequen- 
tant:  Qiisent  qmbusnam  prxapuis  remediis  hujusmodi  malts 
occurrere  posset  f 

MENSE    OGTOBRI 

(Fit  electio  secretarii  per  scrutinium  secrelum) 
Julius,  missionarius,  in  regioun  coramoratur  inqua  reperiun- 
tnr  non  solum  boni  calholici,  sed  etiam  pessimi  christiani,  imo 
ethnici,  hœretici  et  schismatici  qui  debaptismo  prolisuœ  confe- 
rendo  parum  curant.  Diversi  casu?  sese  olTerunt  in  qnibus  ne- 
fcit  quid  prudenler  agendnm  sil.  Uinc  quaerit  an,  extra  mortit 
periculum,  baptizare  debcat, 

io  Infantes  quorum  parentes  sunt  pessimi  catholict,  et  oui  per- 
versiom  in  familia  exponentur  7 

2o  Filios  parentum  quorum  alteruter  tantum  est  catholicus  f 
3o  Filios  gentiUum,  invitis  vel  etiam  consentientibus  parentibus  f 
40  hltos  hseretirorum  et  schismaticorum  f  Quaerit  etiam 
5o  Quandonam  talibus  infantibus  in  pericvlo  mortis  constitutis 
concedendum  vel  denegandum  sit  baptismaf 


I    I 


Jacobus  segrotus  post  manuum  et  ante  pedum  ac  renum  un- 
«iiunem,  visus  eal  omnibus  adslaniibusjam  spiritum  emisisse. 


22* 

Hinc  sacerdos  Joannes  aduabus  prsedictjsunctionibus  perflcien- 
dis  abstinuit.  Verum  post  horse  quadranlem  animadvertit  aegro- 
tum  adhuc  vivere.  Quajiil  quid  sibi  faciendum  esset  ? 

Parochus  adminislrans  exlremam  unclionem  in  casu  urgentis 
necessilalis,  cum  Rituale  prae  manibus  non  haberet,  hanc  adhi- 
bel  lormam  :  Unyo  le  oleo  sancto,eùper  suam  miser icordiam  indul- 
geat  tibi  Deus  etc. 

An  valide  egit? 


ionibus  perflcien- 
limadvertil  œgro- 
1  esset  ? 

1  in  casu  urgentis 
iberet,  hanc  adhi- 
sericorcliam  indul- 


—  '23' 


Itinéraire  de  la  Visite  Pastorale  de  1899 


1.— Saint-David Sanuuli  0,    8  mai 

2.— Saint^Ronuiahl Sarnrdi  |;i,  15               ù 

3.-Saint-M.-i\iiii!' iundi  '.'2,  23  '             " 

4.— Sainc-Isiii,in< ,j/,„.,/,;  33,  25               " 

5.— "Saint-Laniiicit frwii.  25,  26               " 

6.- Saint-Agapit [^luli  20,  31         '       " 

7.-Sainf.-Etionne \lercredi  31   mai,  1er  jnin 

8.     Saint-Nicoias j.'udi  '|,    3        "         u 

î).— Saint-Antoine Sumrdi  3,     4                 u 

in.— Saint-Apollinaiiv Dimanche  4,     6  " 

11.— Saint-Fiavi(>n Mardi  6,    8  « 

12.— S-nnte-Croix jrudl  8,  10  « 

13.— Saint-Edouanl Samdi  10,12  " 

14.-Lotbini.''r(> iundi  12,14  « 

15.— Sainte-Enimélic Mercredi  14,  16  « 

16.— Saint-Jean  d'EschailloiH Vendredi  16    18           •     " 

17.— Sainte-Philonu'no Dimanche  18,  20  " 

18.-N.-D.de  Lonrdos Mardi  20,21  « 

10.— Sainte-Julie  Mercredi  21,  23  « 

i'O.— Saint-Pierre-Baptisle Vendredi  23    24  " 

vi.— înverness Samedi  24,25  " 


'f;> 

ë 


22.- 
23.- 
24.- 

25.- 
26.- 
27.- 

/  28.- 

i'\29.- 

30.- 

;]|. 

32. 
33.. 
34. 
35. 
36.. 
37. 
38. 
3fl. 
'  40. 
4t. 

i  ;'. 

43. 
44. 


—  24-  -- 

—  Lecds Dinifinchc  25,  26  " 

-Sainte-Aiiastiisir Lundi  26,  28 

—  SaintP-Aguthf Mercredi  28,  30  " 

-Saint-Gilles Vciulrcdi  30  juin,  ter  juillet 

-Saint-Narciss' Suinali  1,    2  " 

-Saint-Bevnanl  Dimum-hr  2,    4  " 

-Saint-Patricp W^'"'^/'"  '*,    6  " 

-Saint-Sylvestn-  /""(/'  6,    8  ^' 

-Saint-Elzôar Samrdi  8,  10  '• 

-Saiiit-Sévériii /-""'''"  10,11  " 

-Saint-Frédéric ^f~ir<li  11,13  " 

—  Sacré-Ckimr  de  Jésus Intdi  13,15  '' 

—  Saint-Pierre  d(«  Brou^h  lui  !..  .SV/Mffv//  15,  17  " 

—  Saint-Cœur de  Marie Umdi  17,18  " 

—  Pontbriand l^"•'/'  1*^,  19  ' 

—  Saint-Alphon-e Wrcruli  11),  21  " 

-Siiint-Désiré Vrmhrdi  21,  22 

-8ajnt-.\drien Samedi  22,  23 

—  Saint-Ferdinaiii!.., Diniaiicha'i.i,  25  " 

—  Sainte-Sophie Mardi  25,  2:)  '■ 

^Sainl-Calixte Mvrcrrdi  26,  27  " 

-Saint-Jean  Chrysostùtur Janii  27.  29 

-X.-l).  de  Lévis Somrdi  29,31  •• 


26 

(( 

28 

ii 

30 

U 

liii, 

1er  juillet 

2 

a 

4 

a 

6 

u 

8 

C( 

10 

(( 

11 

n 

i;{ 

u 

15 

II 

17 

(( 

18 

(t 

19 

11 

21 

il. 

n 

;i 

n 

it 

25 

li 

2!) 

u 

27 

ii 

29 

a 

91 

Ci 

—  25* 


A  s 

1 

°5 

1      ^ 

f)    ■  0 

00     ■  0 

;s,8  ; 

8  i  i  ;82  i  : 

W     S6 

V            .       1 

ï  1 

i?8  8 

;  ;8 

;     ;  0 

;  :S'8v8  8  i« 

•     ■  l-  0  1^  o     '-in 

INT-PIEH 
SATION, 

^    - 

•    •  -  fi  fo  S    . 

^ 

'=  s 

a  :8 

•8  ;  ; 

:  :S>8  8 

00      •   U1 

1^   •  f^ 

PO 

0    o 

;?  :2 

•  tn   .    ! 

;  _:2-8^;?  > 

s     3 
■J 

ee    ... 

. . 

ij       v 

^8  8 

8  :S>8  :;CiS83  8  5> 

^ 

a   f- 

1  i 

*  ;'"2  :2-;ro-*-^ 

''-E^ 

se 

oc    £ 

—    -< 

Écoles  du 
Nord- 
Ouest. 

88  ;  : 

•         : 

Q 

8  :ï? 

:  ;8° 

8  .•« 

■S 

1      . 

•S     i 

8:8:' 

888 

.•tC8  8 

3  .-s,     ^ 

œ 

W 

5     S 

-  ;8  : 

N  iri  r^ 

:Î8!J8  > 

s: 

u    es 

.- 

o 

4J                                ^ 

S8  8  8  88S>8  8S>8^3?î,^ 

1.4 

a 

""     te 

W    a    g 

tr     *^     ^ 

PJ_-Ojorj.oo=C  t^-OgJ^Nj. 

.  "  ; — . — .-  ■ 

-r-r-^-r-l 

■w     ?     >'- 

*      i      r"* 

£   S   S: 

a   o   w 

a     *    à 

-:    3    H 

f.    a    z 

3    S    ^ 

*^           t 

»   5   < 

u    (J    " 

Ê:  '«  ^ 

1 

u      1      ." 

<    «:    w 

s 

S^      w      N, 

(0         a      1 

^  :  :  ; 

;  '.'à: 

3    '.    '.    .    ■ 

•■        1 

w    .-'    o      1 

..a  •"  ;  : 

■   •  ■=  S   :  s   : 

;  u      <u 

DES   COLLECT 
MUETS 

1 

s- Dame  de 

evêché  

naire 

1  Dieu.... 

Unes 

s  de  la  Cha 
s  du  Bon  P 
Patrice . . . 
■Jean-Baptii 
Roch  .... 
Sauveur . . . 

cona 

Saint  Mich 

A  r 

1 

Illll'iillllli 

â! 


c    s 


vJ 


Q  O  "-1  o  o 

>o  m  f-%  o  o 

1-  X    m  M    O 


0  u->5 


■  o    NO 


t>.u-ic>l»tc<0—   -t 


i  o   ;   Q  ini>.»ri^  Q  O  O  O 


1  ^     t  N  >1  C^ 


S  ï:«S>f 


8îC8.fe 


O  w^    ■  O  l'ï 


^    r:    >" 
O    "^    >- 


S. 


^5 


.8  8 


0-*   C 


O  S  S  2  O 


I  O  "1  O  vn  o  r>i  i^  o 


Se? 


^'^"8-88 

■  iJ-iO  "^  -•  o 


8  g  is  o  o  Q  1^ 
o  o  l^vO  o  fi 

■+  "-,  rn  M  iri  m  f) 


ml-»  1^  Tt-   C 


iQQON>DOOO 


•<1-  r^  m  r*^ 


?2b''8 


O"'  '^  N    O    ^-■'  w    N    o    t-^  'O    N    f^  '^  c    -f  'sf  C">  -^  >0    1/1  fO  M 


4J      •      '    «    ~ 

c  s  s  2  o. 


«    3    Ç 

u  cs  a. 

(4  1-^ 


•^  M     M      i^   _C      ^     tO  ""^     ^ 


,.ï  S 


■^■o  ^  u  c 


•OMCCvOO-^ 


^â'-i^ 


S.-I 


-1  o 


8   0  w 
tri  r-^ 


38 


o  o 


2  c 


<  <  ,"  <  <  <  ^   ,-  5  <<  c 
cccccccc'Gcsiicccccccccc 


<:<-*; -te 


ç^ 


^  ii    ■    J,    •     ■     '    -    •    c  eu  •     • 


0Q_JJ  =  5: 


ce  -g 


-c  >  - 


xcncncfl'f^c/îJjcfi^Jî^JîJîJ^JîJ^jîrj^J^J^c^xfflt/Dc/îw 


M 


27" 


2  o  0  Q 
5  "1  "i^  0 


5  M  r^  o 
r^.  ^1  N  - 


§)-S 


2%. 


o  o  o  «^ 
lo  0  "1 1^ 


O  r^  PI 


3Pn8 


8"^  0  O 
N    O    fi 


?  SS'S 

:  3822 

01               M 

.   o   ~^   - 

*7  -a 


3  c  —  c 


5  c 


.£.£  S  S.S.SC  g.S 


f  I  o  vp 


3  ?l  8  8  8 


82g 


Q.  O 


—  lo  o  ^'^  f^î  IO  c^  't 


8?-.^8  8S,8::'8% 

"-  ""-v;  c  o  ""i  '■1  '1  u~)  M 


8»v,  I 
'1  I 


I  O  O  N  -3 


fl   1-1   "■  «N    o    "1  ")  rf  o  o    •- 


rt 


^  Ov 


m  O  O  r^- 


4;  C  . 


J  --4  ^4) 


I  sa  -u 


1^8 


!8  :8Vr8 


X  •« 


8=2 


88 


■S-5  s  3 


,rt  S 


W    fU    OJ  '-î  ^ 


O  '1 


0  0     ■  o  m  M  o 


O  t->  O 


o   Q   o    o 
u^  o  »^'  lo 

o   1-  ri  ce 


^  u  ^ 

sis  s-g- 


tj  'O  3  "  rj  >-.^  ;5  ^  i»  Ë 


0     lAlO 

5  ,0   iri 

88  ; 

s 

-  t'a 

fl   tr;     . 

1^ 

8^888 


0  0  0 


Q  0  o  o  "^ 

ZC  o  m  o  ^ 

i-l  T  u-i  •-.    Tf 


5 


<J> 


■8S^8 


8  2\?8  2i'>S.8  8  8 


ro  t  iri  rr  N   ■>!■ 


'88 


o  m  o 


8  8^S 


M    rr,  ^  ^  rr)  . 


1  Q   O   O   Q   O   O   O 
.  O    •-   lO  O   ri  u-i  o 


8" 


"S 


1^ 

41   4) 

"H'H-ii      '^    P    11    u  5i 
«^   Ull< 

■=  > 


& 


o  o 


W, 


a  «  g  .es  .t«  a  3  S  ^  j3  '5  o  o  0  -a 


-■  ^  ^  'jj  'jj  j. 


w  w>  cyô 


i  ■=■§•§•§.§  ^.s  5.S.1.111. 


wwucy3w:uuc«v3o^c/2c/2«3«c/iWc/5y3ci3«5c>3t/5(nw5cn 


28*  — 


u 

c 

d 


S 


8  "1 


a  c 

5s 


H 


5 

8 


« 


O  T'i  O  Q 
LTl  o  vO   0   O 


8c8 


8  0  >«0  Q 
VT)  N   •>    O 


88 


3 
T!     ,    _. 

u  te  «J 
■S>°    3 


80^88888 


3 
o 


3 


Ç\        >0  Q 

vO  NO 

g.         N« 


O    N 


V 
T3 


■fi   «*.ii 

o 


;î    88^8888^: 
=8    -       -     -    - 


S, 


u 
M 

3 
O 

>»! 
.  Q. 
<  rt  _ 


5  « 

C      C 

M 


cg 

N   1^ 

N 

t^  f 

N 

3C 

0    M 

% 

8  o>  "i  ô 


S,îr8^8 


8"1Q   O   O 
N    O   "1  •"! 

in\0   N   '■'îvO 


G  n  Q  Q  O 
>1  O   O   O  10 


O  >o  Q  "^  O 
"1  N  O  N  - 


^35888 


J2   «    w"  (j 

- 'o'ô'S  'C 
,0  rt  rt  cl  ^ 

f^     W     U     U     krt 

C  C  o  c  " 


rt  C] 


O'^'^Ou^^O    P    0">Q"»0 
vS   rfr^mrnoo  O  N   O   N  O   t* 

rn  u^  ^   fO  ^^  vO   «   O   N   N   ")  N 


81/10  Q 
N    10  O 

fO  ^  C^  "^ 


.83 


r^JO  "l 
N 


OQ'OOOOQCCÇJGO 
m\0   '"'^mn'^O  o^o   o  « 

■M   O^  —    't  u^vo    'f  N  50   PI   I- 


00"10"T'5  0"^00Q03Ç 
\0   0l^"1t^t0">0  "10C  O  vO 

""   O^O  >OT»-»f'*''-1o   f^O   •&  -t 


88K 


O  N  O  li^o  oo^O"^0"^Q 
mr^iOOOO  0   O  CT>0  NCO  t«.vo 

^  t^  N   O  "^\0    ^  f^OO   C^  ro  ^  O^ 

PI       m  m      - 


o  fc«  u  c  —  £ 

aoVooo 

1,     I     <U     t  I 


c 

o 


a:  a: 

il  il 


•C  o 
c  c 
u  o 


a:20 


'A  S 'J I.  il  i  I  ^  II.  I  o  o  1 1 1 1  lin 


—  29' 


f<100  O  N  O  N  O  tào 

^î(0  O    -^    O    W    N    '^  N 


1^  't  O  'O  O  '«ac  o  vo 


5  8  8  a>  o  NI»  i^>2 

i^vO    't-  f^OO    C^  r^  fO  0> 


:  ç  ç  ^  c  ^  «,S.S 


:r85 


.a 


o5 


S,8R 


85- S,  1^8 

in  N   —   -   f> 


8Q   N    O   l'iO   O 
r>.  -"    N   N   "1  rio 


88 


o  t 


o  ". 


88 


;  vo  N  fO  ri    •  lovo 


!,^8  8 


5*8 

O  O 


SJ^ 


j:  i*  rt  rt 


u   ly  — •  (/:   t«   G 

U)     *     3     -r     rrt     H 


J1IJ 


•=■=.=  5.S.S.C.Ç  ocS ^ 


G  S  a  S  c  c-:: 


•■5  J= 


■5  for.S 


£.    O    3f  T3    !-    ™    ™    -    ^   —  "ÏJ 


.  rrt  ^.  ^,  ^ 


d 


^i^;<* 


/.  y;  73  —  75  tfl  -/2  ry5  '7)  yj  ^  C/3  J  -yj  J  .^  ,y3  J  J  ^_  J5  J5  J»  J«  J^ 


^     ^     ^     CC   b>4      ^     C4     C"3  ►^ 

X  X  73  X  1^  X  73  75  2 


^ 
^ 


J 


y.     '- 


O    M 


£>-•; 


,1     7. 


"->  s  ^ 

•5  "•- 


=8 


\w  — 


8?.. 

N   O 


■-% 


■% 


r^'5  2:?à8 

-   -  C    -t  N  O 


■*  f  0  C-. 


Q  >/1< 


M    (S  sO    O    '".  - 


O   "5  O    "^ 

-  se  -  O^ 


'10»-» 


N  ei  >n  O 


-■-,  N   —   —   "1  ">C 


s     3 


;c8 


3 

-3  T! 


iri  1^  iT)  in  r-. 


.>  a 

3    = 

Se 


<N  \C 


80   "10   O 
N  O   O   O 


888si 


O   O  "^C 


.8r.; 


"-.  o    c-   ♦ 


mm  iM  o 

">  0  "iS» 


X    IN.  U1Q 
o    N   N* 


8  8  ?  P^^Scg 


~  ri   N        »< 


C 

2 

Il   g 


8  0  mo 
ri  N  0 


|->-îiJ 


ij   u  a; 
£  g  £ 

C4    RS 


3-  rt  .y  _  £-  -  -5 

.,„..„  û  Ë  b!  ir  =  u  J  rï  .•=  i 

.^"T^O—  —  -■  —  ~  *    * 


h  2  C, 
m' 


-a  3 


_  ^  ^  ^       ■ .-  c 

■^  ^  -f  o  -  :^  ^  ■  '-  ^  7  "  -  £  ■"  'â^  ^  ûl  ";^  ?.  *£  s  -  ^  ^  ^  ^ 
w  w  5  .S.S  .s ."  H. S  .5.2  _S  .S .S .S .S -S  .S  .S  ç  "ë.S  .£.S'Î'> 
*<  ;«  ;^'  r  x  v:  -j.  j5  yî  c^  x  r!  X  c2  X  y5  '^  r)5  £  ;î;  cl  rr  Te  c)5  ûi  5 


ëô 


—  nv 


■  r^^  i.  CÎ: -J: -r.  l/l!ÎX 


% 


'%■■%%  '6' S  «  ?. 


'88 


—        n  "1  1^ 


3.=  .'88^ 


"1  O   r  . 


88 


3  '-C     ■  8  o  m  "^  8 


ifi^ 


M     ■    1-  o   '^ 


=  8î!?8  2;3;^  ,S,&,8 


j  Ln  f^   trixj^ 


•5^  -^Ji 


,i   :  ils  is  il   ■ 
a.  ■  .1'  rS'C   • 

"P  -i-'-'    s    3    U 


o  o 


88 


N   O 


88 


^ 


8     S- 

•  o     i     r») 
3     I     î 


fi  a  O 

0    5    iri 


(S    o 


J;'   C    5    C 


-y;  H  H  H  H  S 


t  ^-  >  N  i2 


u   u   a  .::; 


c  Sjy  C  c  Sv 


<i?:5!c^c2^-^j?|-|;^i^;^|:ri;^|;«;3^||,j| 


5  i  2 


-f 

i 

^^ 

y. 

"5 

(N 

0 

>«          1 

l/^ 

"1 

N 

M 

•w 


§ 


X 


td 


td 


32* 


liistp  lies  i)iii(»i»8PH  tians  U'scpifllt'rt  le  W.  P.  F.ouis  de  fioiizn- 
giie  cl  If  H.  I''.  AiUM'ht'ii  oui  tiinHc  pour  Ir  ^  'rraiipisli'rt  on  IHDH. 
Le  chiirrc  des  colUîclos  ne  iM'iit  rlrt!  doniK'  avec  uno  exactitude 
absolue. 


Saint-Maxime 
Saint- Lazare. 


Saiiite-Pélronille... 
Saint-l'ienv,   I.  (). 


Sainle-Fiunille 

Sainl-Fianf^'ois,  I.  O. 

Sainl-Lament  

Berlliier 


Sainl-I'raii(;ois  d\i  Sud. 

Saint-Thomas  

Isle-aux-(irues 

Isle-aux-Oii's  


(iiosHe-Isle 

(lap-Sainf-liiuace 

Saint-Kufj;ène 

Saint-(;\  rille 

Sainl-M.urel 


Siiinlc  \i'<!lluie 
Sainte-Pnpétue 
Saint  P.nniihile 
Saint-Aulteil  ... 


Sainl-.leaii   Port-tToly 

Saint-Uocli 

Sainl-Onésinie 

Saint-Pacùnie 

Sainte-Croix 

Saint-Michel 


Islet 

Notre-Dame  du  Portaj^e 

Saint- .Vu tonin  

Saint-André 


Beanmont 

Saint-Philiiipe  de  Néri. 
Saint-l)»'ni?. .    


.)'! 


:»  0» 
:ir.  ot» 

«:•  uo 

80  00 
00 

04  m 

&l  00 
72  00 

SOT)  0(1 

(;i)  ou 

18  00 
15  00 
I."i0  00 
'.).}  00 
85  00 
•2-2  00 
■20  00 
0(1 
0(1 


V.» 


Vi  00 
10S  00 

:)0  00 

-J5  0(1 

0-2  00 
8'» 

04  05 

1  i:j  80 

40  85 

45  21 


1 1 


/.) 


58 
56  78 


aa 


27 
n  58 


—  33* 


H  (lt>  (lonzn- 

isU's  on  IHDH. 

le  exact itudc 

$   5  00 

:}5  00 

^20  00 

H5  00 

HO  00 

54  00 

G4  00 

(M   00 

7-2  (10 

205  011 

00  0(1 

IK  00 

15  00 

150  00 

05  00 

85  00 

n  00 

20  00 

25  00 

51  (10 

i'i  0(1 

10H  0(1 

50  00 

25  0(1 

02  0(1 

77  8i 

04  05 

1  i:}  80 

40  85 

45  27 

58  75 

56  78 

55  27 

57  58 

Kainonniskn 

SuUil-lJtM'iiiain... 
Sainlc-Hf'lt'MP  ... 
Hivit'iM'-Oiii'lIc... 

S.iiiito-Ijotiisc 

Saiiil-Pasciil 

Saint-Hiiino 

Siiiiit-Alt'.vandrf 
Hiv  ic'i'i'  (lii-Ii(tii|i , 


68  72 
35  85 
08  00 
48  00 
50  25 

129  80 

8  25 

96  09 

300  00 


Dépknsk.s  |)i:  i.a  Société  dk  Colonusation  en  I8'.)8. 


'I'ia|i|ic  (le   Mislassiiii 

(llii'iiiiii  à  Saiiit-Luilis  de  (luiizajiiic 

Saiiili'-.Iiistiiii'  

Saiiil-l'aiii|iliilr  

l'niil  au    Lac-aii-Salilr 

à  l;i  lUvirrc-àl'ii'i'ff 

Missidii  (If  Saiiilc-Aiiolliiic 

Saii'i  IliMiiai'il  

(iiaiiis  (le  si'iiiciici'  à  Saiiil-Maircl..., 

(liilniis  pauvres 

Coiiiri't's  (11'  Mmitréal 

DiMicuscs  (le    Bureau 


3,208  ',2 

100  00 

100  00 

50  00 

30  00 

50  00 

25  00 

12  35 

3(1  00 

15  00 

10  15 

0  00 


S      3,090  92 


Dalanci'de  1897 $  358  02 

nocelle.de  1898 4,251   93 

«  4,009  95 
Dépenses  de  1898 3,090  92 

B;ilaiice $      013  03 


I-i  Société  a  reeii  du   .qouvenieinont  la  soumie  de  8  800.85 


'2' 


illli    ■!   .MA    .l.',...... 


i.Srt"  tOnUin-  Stiil 


—  .s+*  — 

Chemins  à  Siiint-Ht'iinit-Liilii'c 

»  Siiinl-riiiléiiion  

"  (li'iinljniirnc 

«  I.ac-;ni-S;ilil(> 

"  Siiiiilr-Pci'iiéliu' 

^'  S;i'mt-G\rillc 

"  Saiiil-Pii'rrt'-Iîaiitislc  


An'li(>v(''clié  (11"  Québec, 
l.M'janvi.M'  1S!M). 


S      50 

m 

ion 

0(1 

1-2:) 

00 

l'25 

00 

i:.o 

00 

l.-iO 

00 

t(;o 

S5 

SOI)  s:. 


H.  TÊTU,  Plie. 


s 

T)!)  m 

ion  00 

l-?.")  00 

1-2.1  00 

i:)0  00 

I.V)  00 

KiO  8,") 

$       sc.d  ,s:i 


35*  — 


1 89J) 


I-IS'II':  DES  ARRONDISSEMENTS 
'(»l  ii    LES  <;()\FÉRENCES  ECCf^ÉSIASTf^UES. 


lE'rr.  Pire 


1.  I,;i  \  illr  (If  (^Jin'licr 
S.  \lal(, 

2.  S.  Rémi 

X.-D.  (Il-  M(»iii;iiili;iii 
Rivirre  ;'i    l'ii'i'ii' 

■.l  S.  IhaM 
S.  (lasiinir 
S.  Tliiu'ilu' 
(îroiidincs 

4.  DcsfliJiiiiltaiilt 
S.  Alluii 

S.  Clillicii 
l'ortiitMit' 

5.  Si(>  (Uirisliiir 
S.  Basile 

S.  Rayiiiuiid 
S.  fiéniiaid 

6.  (lap-Saiilé 
Ecureuils 

Poiiile  aux  Trembles 

P(»n.t-B">ni>-r> 


7.  S.  Aiiuiisliii 
('ap-RoiiL'v 
Silh-ry 

Sli>  Fnye 

8.  Sic  Catherin,. 
Valearliei' 
Aiiriciiiii'  l,nrt't.U! 

S.  Aiiilii'nise 

n.  (jliai'lfslionr^' 
Stoiieiiam 
liiinoiloii 
Sla  lactma 

10.  AsiIrS.  Michel 
Rt'aiil)ort 
Laval 

Saiilt  MoiiiiuDi'cncy 
Aiip'  Ganlieii 

iL  Chateaii-Riclicr 

S.  Tite 

S.  Ferréol 

S.  Joachim 
!?.  île  irOrléans 


36'  - 


13.  S.  Jean  d'EschaïUons 
Ste  Philoinène 

Ste  Emmélie 
Lotbinièro 
S.  Edouard 

14.  Sto  Croix 
S.  Fia  vieil 
S.  Âgapit 

S.  Apollinaire 
S.  Antoine 

15.  S.  Nicolas 
S.  Etienne 
S.  Lambert 

S.  Jean  Chrysostôme 
S.  Roiauald 

IG.  S.  Gilles 
S.  Narcisse 
S.  Patrice 
S.  Sylvestre 
Ste  A,t;athe 

17.  Ste  Anasiasie 
St(^  Julie 
Inverness 
Somorsot 

N.-D.  (le  Lourdes 

18.  S.  l'ierre  Bai)tiste 
Ste  Sophie 

S.  KiM'dinand 
S.  Adrien 

10.  Lac  Noir 
S.  Alphonse 
S.-C.  de  Marie 
Ponthri.md 
Broiitrhton 


20.  Larnbton 
S.  Sébastien 
S.  Samuel 
S.  Ludger 

2L  S.  Evariste 

S.  Méthode 
S.  Lphreni 
Shenley 
S.  Hilaire 

2i?.  S.  Frédéric 
S.  Victor 
S.-G.  de  Jésus 
S.  Sévérin 

23.  S.  Zacharie 
S.  Côine 

S.  Théophih' 
S.  Martin 
S.  Gédéon 

24.  S.  Gtjoriic 
S.  Benoit 
S.  François 
S.  Prosper 

25.  S.  Josi'ph 
L'Enfant  Jésus 
Sts  Anj.>-es 

Ste  Mai'ie 
S.  El/.éar 

26.  S.  Maxime 
S.  Bernard 
S.  Isidore 

S  le  Hénédine 
Ste  Maruuerit(.' 


—  37*  — 


27.  Lévis 
Bien  ville 
S.  David 

28.  S.  Joseph  de  Lévis 
Beaumont 

S.  Michel 
S.  Charles 

29.  S.  Gervais 
S.  Lazare 
S.  Anselme 
S.  Henri 

30.  Ste  Claire 
Frainpton 
Malachite 
S.  Naz;'.inî 
S.  Damien 

31.  Crai'.hourne 
Standon 

Lac  Etcheniin 
Ste  Rose 
Ste  .Instille 

32.  Bnckland 

S.  Philéinon 
N.-l).  (lu  Rosaire 
S.  Paul  du  Bnton 
S.  Magloire 

33.  Arinagh 
S.  Nérce 
S.  Raphaël 
S.  Vallier 

34.  Berthier 

S.  François  du  Sud 
S.  Pierre  " 


Montmagny 
Ile  au.x  Grues 

35.  Cap  St  Ignace 
L'Islet 

S.  Eugène 
S.  Cyrille 

36.  S.  Jean  Port-Joly 
S.  Aubert 

Ste  Louise 

S.  Roch  des  Aulnaies 

37.  S.  Damase 
St(;  Perpétue 
S.  Painphile 
S.  Marcel 

38.  Ste  Anne  de  la  Pocatière- 
S.  Onésinie 

S.  Pacônie 

31).  Rivi('re-Oiiell(> 
S.  Denis 
S.  Philippe 
Mont-Carniel 
Kamouraska 

40.  S.  André 

S.  Germain 
Ste  Hélène 
S.  Pascal 
S.  Bruno 

41.  N.-D.  du  Portage 
Fraserville 

S.  Antonin 
S.  Alexandre 
S.  Elenthève 


38* 


PtlÉSIDKNTS   i)i:s     nONrÉniîNCES. 

1"  Les  (■nnrér(Mirt'v(!r{,)uùl)('c.  ili'  Sainli'-Aiiiii'  ilc  la  Pnoatière 
•etdeLévis  aiironl  pdiir'  ]>irsi(li'iils  les  HU|it'i'i('iirs  du  Sriiiiuaire 
et  des  Cdllt'L'i's  n'S[ii'rlirs  ;  eu  leur  alisciifc.  li<  iirciiiici'  assislant 
présidera  cl,  à  son  délaiit,  le  plus  aiii'icu  lUiMuln-i'  jiréscnt. 

1'"  I/i'  Présidriil  ili's  au!  l'i's  coulVu'cnci'S  sera  If  fiiré  le  plus 
ancien  ]iai'  Iruiliiialinn.  Hii  smi  ahsi-nci',  le  plus  aurien  furé 
présidera,  l^es  l'i'ésideuls  restent  en  rliar,L;e  jusi|u'à  leui' mort, 
OU  à  leur  sorlie  île  rari'iindisseuienl. 

3o  Si  vni  Presiilenl  par  aneiennelé  devient  ineapalile  de  rem- 
plir lo  s  devoirs  di'  sa  eliarue.  le  curé  le  plus  ancien  devra  se 
■charger  de  les  rmiiilir  laul  (|ue  rr  sera  uéci'ssaii'e. 

niiMARyiKs 

Vous  reuiarciuerey,  ilans  la  liste  ({ni  précède  d(>s  cliauficments 
assez  Ulllallle^  rendus  nécessaires  par  l'étaldissernenl  d(!  nou- 
vtdles  paroisses.  J'ai  cru  devnii-  diviser  plusieurs  arrondisse- 
ments diiut  la  li'iip  ui'aude  étendue  exigeait  l'aVisence  simul- 
tanée dun  iirand  nunihre  d(>  curés  voisins.  Pour  la  même  rai- 
son jiuvile  MM.  les  Présidents  de  conréi'enccs  voisines  à  s'en- 
tendi'e  eiiseiuhle  pour  ne.  pas  convoquer  les  conférences  le 
même  jnur. 

Le  Pi'ésidi'iit  de  clia(|u.'  arrondissement  est  tenu  de  prendre 
les  iue>uie>  uecessaii'es  poui'  (|ue  les  conférences  se  tiennent 
régnlieicuieiil  et  (|ue  Ions  les  nienibres  y  assistent.  Le  Secré- 
taire devra  execujer  pouci  uellenieut  lesordres  que  le  Président 
l\ii  donnera  |iour  cett"  lin. 

"  A  l'avenir,  les  absente  devront  envoyer  par  l'rrll  au  Secré- 
taire de  leur  coulereuce  les  travaux  couveualilenient  déve- 
loppés (in'ils  auront  dû  l'aire  sur  les  questions  ou  c;is  soumis  à 
l'étude.  Ce  ne  sera  ipu'  la  mise  à  e.xécution  du  \III  ilécret  du 
preuiiei'  concile  de  (^r.éltec  :  Ah  alsriilibiis  r.ritialiir  iif  srripto 
/jnxstùiiiihus  irspoiiilnnil.'' 

(■  Cirnildirr  ilii   L5  '.,•/.   IS97.  ) 


LoL'13  N.\XAiP,K.  Ahch.  de  Québec 


la  l'ofutière 
i  Séiniiiciire 
Cl'  .'issislant 
l'ésPiit. 

•lire  le  plus 

iiicicii  curé 

li'iii'  mort, 

iltic  lie  vcm- 
11   devra   so 


liiin^cmonts 
Mit  i\v.  nou- 
airnndisse- 
icnce  simul- 
a  même  rai- 
sinés à  s'en- 
iJérenoes   le 

1  lie  prendre 
■  se  liennent 
I.  T.e  Secré- 
le  Président 

(■//  an  Secré- 
•iiieiit.  déve- 
ras  soninis  à 
[llilécrot  du 
rr   ut   srripto 


l  )■•/'.]...{. 


—  19*  — 


PROCÈS-VERBAL. 


DE   l'assemblée    du     HUREAU    DE   LA 

SOCIÉTÉ   ECCLÉSIASTIQUE  STJOSEPH 


TENUE    AU    SÉMINAIRE    DE    QUÉBEC 

LE  11    AOUT    1899 


Sous   la   présidence  de   Mgr   L.-N.    Bégin, 

Archevêque  de   Québec. 


Pi-ésents  :  Mgr  Marois,  Mgr  Têtu,  MM.  Antoine  Gauvreau^ 
Jos.-Octave  Faucher,  Frs-Xavier  Gosselin,  Nap.-Joseph  Sirois, 
F'  i-Xavier  Faguy,  Jos.-Aime  Bureau,  et  Adolphe  Godbout,. 
;>'  ocureurs. 

Lo  procès-vprbal  de  l'assemblée  tenue  le  16  août  1808  est  lu 
f'I  iidoptè. 

MM.  Adolplv;  iodbout  et  Ludger  Biais  deviennent  de  droit 
}.r<.cureurs  poiit  r.  iiplacer  MM.  Thos-Eugène  Beaulieu.  \n'n- 
sioiiuaire  de  la  Cai  >se,  et  M.  Joseph  Hoffman  décédé. 

Lti  une  lettre  de  M.  Alexis  Poulin  au  sujet  de  son  admission 
cou  me  membre  de  la  Caisse.  Les  procureurs  maintiennent  la 
décision  qu'ils  ont  prise  dans  le  courant  de  l'année  et  par  laquelle 
ils  ont  réglé  que  ce  monsieur  ne  l'ait  pas  actuellement  partie  de 
la  Société,  ayant  fait  sa  demande  en  août  1898,  quand  il  était 
malade  et  n'avait  aucun  emploi  dans  le  diocèse. 


—  20*  — 

Les  M«>ssieurs  dont  les  noms  suivent  sont  reçus  membres  de 
la  Caisse  : 

M\f.  Kdouiird  PAijuet, 

Joseph-Kmery  Graudbois, 
Cléophas  Giroux, 
Elzcar  Voyer, 
.Tos.-Ulric  Perron, 
Ludger  Hudon, 
Charles  Anger, 
Franeois  Lamonta^îne, 
Franeois  Hlanchet, 
Frs-Xavier  Côtr, 
Napoléon  I^afrance, 
Joseph  Bureau, 
Louis  Can'i"r, 
.loseph  I^essard, 
Arthnr  Proulx, 
Tiiéodule  Sinuud, 
.Tosepli-Klienne  I^avoie, 
Josejih  Turj-con. 

MM.  Hégésippe  Horion  et  Aiij.Mistin  Véziiii' ont  été  exelus  on 
vertu  (lu  N"  15  des  Règles.  MM.  Peter  O'Leary  et  Robert  La- 
gneux  sont  réadmis. 

Li'  SCI  létair»'  donne  ies  uoiii&  ùch  membres  décodés  depuis  le 
dernier  bureau  : 

MM.  Joseph  Hoflnian, 
Anselme  Honclier, 
Honoré  Lcilerc, 
,ioseph-K.  (iingras. 

Le  trésorier  lit  le  résumé  des  comptes  connue  suit; 

RECETTES 

Contributions  des  membres 8  r»,iU8  U 

Arrérages  penjus 'i(>0  Oi 

Don  d'un  bienfaiteur 4  00 

Remboursé  par  Saint-Janvier  de  Weedon U)0  00 


ineinbies  de 


—  21*  - 

<]ai>ital  rentré,  Tramways  de  SaiuUHoch 60  00 

Intérêt  à  la  Caisse  d'Kconomic 5»j  27 

Ink'irôt  sur  dépôt  à  la  Banqup  Nationale ;}  57 

Intérêts  sur  fonds  placés ^^7;)  95 

P     *>t  i\  la  Caisso  d'Economif  au  dernier  Bureau...  3,442  76 

Di  i  '»t  à  la  Banque  Nationale  au  dernier  Bureau 1  |î)  06 

«<  10,  837  10 
DÉPENSES 

'Pensions  accordées  par  le  Bureau  de  |8'.)8 'i,;>38  33 

Pensions  accordées  i>arMfi:r  te  Vice-Président |  J22  35 

Pièt  au  Lac-au-Sable 4'()()q  q,, 

Impression  du  rapport,  »'!<■ '  ^6  00 

Intérètsur  emprunt    temporaire oo  (57 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Kconomie «loj  7^^ 

Dépôt  à  la  Ban(|ue   Nationale  (='=) 131  97 

^•  10.  837    10 
DETTES  ACTIVES 

Pièt  à  la  lahrique  de  StJauvier  de  Weedou  (5  p.  c.i..  $  ',/^)0  00 

Pièt  à  la  labrique  de  N.-D.  de  la  Garde  (i  p.  e.i 4,000  00 

Prêt  au  Lac-au-Sal)le  (i  p.  c.i /,'ooo  oO 

Prêt  au.\  RH.  PP.  Trappist<'s  d'Oka  l'o  p.  r.) o^OOO  00 

Pièt  à  la  l'abri(iue  du  Lac  Noir  (:»  p.  ci 2,0011  00 

l'n't  au  conseil  municipal  d'Inveruess  (">  p.  c.) o'oOO  00 

Prêt  à  la  fal)ri((uede  Saint-Elzéar  ('»  ji.  c.i |  OOO  00 

Prêt  sur  hypothèque  (5  [i.  c.) \h)q  qq 

Baii(|ue  Nationale  (10  actions  6  p.  ci ';{0()  oo 

Assurance  de  Québec  (i  actions  8  ]i.  c) hO  00 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie  (3  p.  c) <)()5  7^^ 

Déj)ôt  à  la  Banque  Nationale  (3  p.  c.) 131  »)7 

$  22,207  75 
DETTES    PASSIVES 

Dû  poui-  i>ensiuus g       |.^3  09 

•D  Kei-t-ttes  nrfli„.aim.!aft,S1 5  28.  Déi«HSfâ  unîinaircs ff., 7ÛH  ar..  S.u-,.lu«  *  1,  105  &3 


22*  — 


Les  procureurs  allouent  les  pensions  suivantes  ; 


MM.  Joseph   Bourassa 

Charles  Trutlell." 

Etienne  llallé ... 

Félix  Dumontier 

Ovide  Grenier 

Thos.-En^MMie   Beaulien.... 

Patrick  Kelley 

Damase  Malte 

Joseph   Dion 

Charles   Galernean 

James  Neville 

Jos.-Rém i   Desjardins 

■  Jean-Baptiste  Plamondon. 

Polycarpe    Dassylva 

Maxime  iliidon 

Darie  Lemieux 

Etienne  Grondin 

Alphonse  D'auteuil 

Pi('rre  Théberge 

François  Tôtu 

Albert  Lamothe 

Léon  Roch>  ite 

Basile  Robin 

Jean-Baptiste  Villeneuve.. 

Jean-Baptiste  Blouin 

Narcisse  Gauvin 

Herménégilde  Dubé 

Edouard  Roy 

Léandre  Hamelin 

Ls-Antoine  Martel 

Raymond  Casgrain 

Augustin  Bernier 

Godfroi  Gandin 

Laurent-B.  Chabot 


200  flO 
200  Ol> 
200  00- 
200  00 
20U  00 
200  00 
200  OO 
■200  00 
200  00 
20(!  00 
2UU  00 
200  00 
200  00 
200  00 
200  00 
200  00 
200  00 
200  00' 

200  oa 
200  oa 

200  OO 
200  00- 
150  OO 

150  oa 

150  00 
150  00 

150  oa 

100  00 
80  00 
80  00» 
80  00 
80  00 
80  00 
80  00 


$5,730  0(> 


—  ?3* 


Miiv  le  Président   rappel'",  ,119  le  courant    !.•  l'année 

18'     '000,  les  membres  anr,,,        décider  si  N^s  règlements  ;idop. 
tés  pour  .  Miq  ans,  en  1895,  C(      mueront  d'ôtre  en  vigucni 

Le  trésorier  dit  que  depuis  que  l'on  paie  trois  p  ir  ceii    l'excé- 
•dant  des  recettes  sur  les  dépenses  ordinaires  a  été  do  «  .,MÇ)  r.,-). 


Fait  et  passé  à  Québec,  le  H  aoiu  I8fl9. 


f  r,.-N.  B(  gin,  arch.  de  Québec 


Prrsii/nil. 


H.  Tètn,  Pin-, 


Secrèlai'ir  r!  Tn'sor 


•isorirr. 


â'  4 


MICROCOPY    RESOLUTION    TEST   CHART 

lANSI  and  ISO  TEST  CHART  No.  2) 


!.0 


l.l 


1.25 


12.8 


^    sinA 

vi  IIIIM 


!■■ 


1.4 


2.5 
Il  2.2 

II— 

1.8 
1.6 


A  -APPLIED  IIVHGE     Inc 

^^  165^   tasi    Main   !>lreel 

"JS  Rochester.   New   York         14609       USA 

'SS  (716)   «82  -  OJOO  -  Phone 

^^  (716)   288  -  M89  -  Fa» 


m- 


—  25*  — 
EXTRAITS  DU  LIVRE  DE  RECETTES 

DE     LX 

SOCIÉTÉ   ECCWÎSIASTIQUE  SAINT- JOSEPH 
JUSQU'AU    l"  OCTOBRE   189f) 


AXXÉE    lHD8-!}y 


Sa  Grandeui-  Mj>r  L.-N.  Bégin. 
Mgr  C.-A.  Maiois,  P.  A.  V.  G.. 

«   H.  Têtu,   P.  D 

«  C.-O.  Ga^nuii,  P.  D 

MM.  Audot,    Philiiipe 

Ai'sonaiilt,  Clovis 


Bacon,  Charles 

Baillarjicoii,  Charlt?« 
Ballantyiif,  James... 
Beaiidet,  Alphonse... 

Beavulet,  Placide 

Beandoin,  Joseiili.... 
Beanl 


ien  Philippe .- ,j^jjl 


neanli(Mi,  Tlios-I 
Bégin.  Aciiilli; 


Bégin,  Ferdinand. 
Bégin,  Pantaléon. 
Beilean,  .\rllinr... 
Bellean.  Louis 


Bergeron,  Alfred. 
Bernard,   Mendo 


za. 


Ber 


nier. 


Aui 


nstin 


Bernier,  Beinard. 
Bérnhé.  Gvrias... 


Biais,   F.-X.-Ludyer. 


«  216  00 

15  00 
24  00 

7  20 
6  0» 
9  00 

34  50 

16  OO 
27  00 
:^2  00 

malade 

3!)  00 

ide 

malade 

6  00 

\2  00 

8  60 
21  00 

6  00 
36  00 
13  50 
malade 
12  00 
Î5  00 


/» 


-  ■2{\'  — 


MM.  Biais,  Jacques. 
Biais,  Walstaii. 


Blanche Ite,  Odilon.... 
Blouin,   .Ican-Baplisti 


Boilard,   AUlénc 

Boulï'anl,    lInrnii'n('"-,Ml(l< 


Boulay,   Charlos. 

Boulot,  Augu-itf 


Bouli'l,  .Ican 

Buurassa,  Alpliousf 
Bourassa,  Josiipii.. 
Boun]U.',  Cliarlos.. 


Boulin,  Auiédéi'.. 
Bcnlin,  François. 
Breton,  Jos.  Klie. 
Broi'lin,  Camille. 


diose. 


Bi'ousseau,  Gan 
Brousseau,  Onésini(> 
Brunet,    Ulric 


Bui-.'au,  Joseph 

Bureau,  Jos.-Ainié. 
Pantin,  Oiiésiphore. 
€aron,  Alphonse.... 


Cavon,    Auunste 

Carrier,    C.Kdouard. 

Carrier,  EngiMie 

Carrier,  Will'rid 

Casault.     Edouard..., 


Casgrain,    Raymond 


Castrr 


ain  Ri 


Castonguay,  AllriM 
Chabot,  Ferdinand. 


iCinq-Mars,  Joseph.... 
Cinq-Mars,  Napoléon. 
Cloutier,  ChsFrs 


6  00 

18  0(1 

0  00 

malade 

8  00 

0  00 

13  80 
fi  00 

21  00 

0  00 

malade 

3K  52 

fi  00 

'.)  00 

19  00 

23  00 

21  75 

6  00 

11  00 
2  00 

33  00 

12  00 
15  00 
18  00 

0  00 

fi  00 

10  0(1 

'i2  00 

u.alade 


fi  01) 
fi  0(1 


Chabot,  Laurent-B nvAudi 

Chamherland,  Joseph...  

Chénard,    David 

Chenard,  Silvio 


t)  00 
()  00 
6  Ot) 
8  0(1 
25  i'O 

y  00 


•27*  — 


6  00 

1«  01) 

0  00 

nial.idti 

8  (10 

9  00 

v^  80 

(')  00 
21  00 

0  00 

nialndc 

3H  52 

0  00 

1)  00 
19  00 

n  00 

-21  75 

6  00 

Il  00 

2  00 
33  00 
1-2  00 
15  00 

18  0(1 
(')  00 
l)  00 

10  00 
\-2  00 

ii.aladc 

Kl  50 

()  00 

(j  0(1 

niitliide 
()  00 
()  00 
0  OU 
8  00 
25  00 
»  00 


IVIM.  Ciouticr,  Etienne.. 
Cloulicr,  GiHlavt!,. 
CloutitM',  Onéïiiino.. 
Coll(«l,  Chs-Aliyre.., 
Corriveau,   Etionii! 


C'">',é,    Kniiii; 

(lôté,  Georges.... 
Côté,  Philippe.. 
Couloinbe,  Eoui: 
Coulure,  Frs-Xi 
Dassyiva,  Polycarpe. 
D'Auleuil,  Alithonse. 


IMl'l', 


1" 


Deblois,  Isidon 


'Y' 


lieu  ri 


"rave 


Th 


e,)(!u 


ippe. 


DeJn 
Delà 


Dehsl»,',  Phi 


Deniers,  Binijauiin 

Derouie,    Jcau-Ble 

Di'schèn(>s,  Ls-Philipji 

Deschènes,  Silvio 

Dcsjarduis,  Bruno 

Desjardius,  Hospice. . . 


Desjardius,  ,) os-Rémi 

Desroches,  llilde ver t 

Di'Sli'oismaisous,  Ls-Magl( 

DézieJ,  Au---  h\w 

Dion,  A[l)err. 

Diou,   Joseph 

Dion,  Louis 

Diou  ne,  Al  fr 


)iri' 


(■(I 


ieuiaiiiui. 


DiouiK 

Dioiui»>,    Charles 


D 


ion  ne 


Kl 


zear, 


Diou  ne,  Eunle... 
Doualdson,  Jos;' 
Drolet,  Pierre... 
Diibe,  Ueianénéj 
Dnhé  Pan! \ 


:u(l 


Bubé,  Prudenl. 


G  00 

()  00 

0  00 

7  90 

13  82 

10  00 

45  00 

0  00 

10  00 

18  00 

34  00 

12  00 
18  50 
10  00 
27  00 

13  50 
81  00 
12  00 
25  00 

0  00 

21  20 

23  21 

i  40 

4  80 

G  00 

42  30 

G  00 

malade 

6  00 

25  00 

15  00 

6  00 
G  00 
G  GO 

7  00 
33  00 

malade 

4  ((0 

15  0i> 


ii'i 

f  >•- 


I  ï-  ( 


—  28*  — 

MM.  Diilac,  Adolphe 13  0» 

Duniais,  Arthur 3  00 

Dmiiais,  Joseph 18  60 

Dnniais,  TiUdgor <»  00 

Dumas,  Théophile «  25 

Dumontier,  Félix malade 

Dupont,  Charles G  00 

Dupuis,  Fei  iiand '8  00 

Dupuis,  Odilon 13  50 

East,  U.lric •'   ''jO 

Fafard,  Edouard -"iO  00 

Faguy,  Frs-Xavier ♦"><»  00 

Faucher,  Adjutor 12  00 

Fa\icher,  Amédée 6  00 

Faucher,  .I.-Octave i5  00 

Feuilteault,  Jos.-Alphonse 24  00 

Killion.    Philéas i  00 

Fillion,  Maxime 12  30 

Fiset,  Ls-Napoléon 6  00 

Portier,  Frs-Narc 42  00 

Portier,  Hilaire ^  00 

Fortin,  Auguste 20  00 

Fourmer.  Cyrille 0  00 

Fraser,    (ieorges 37  50 

Fréchelle,  Honoré 21   75 

Freuette,  Eugène 31   00 

Gagné,  Charles 12  50 

Gagné,  Lucien 22  50 

Gagnon,  Adôlard li  50 

Gagnon,    Joseph 8  25 

GagT>on,  Ls-Jos 22  50 

Galernean,    Charles IH  50 

Galerneau.     Isaïe <>  00 

Gah'rneau,    Jos-Elzéar 18  00 

Garneau,    Ferdinand 31   00 

Garneau,    Philippe 13  25 

Garon,  Denis 8  50 

Garon,  Louis •• 1^  00 

Garon,   Sauuu>l 15  00 


13 

00 

3 

00 

l« 

GO 

i; 

00 

8 

25 

iil; 

ulc 

(j 

00 

18 

00 

13  50' 

M 

50 

50 

00 

Of) 

00 

12 

00 

6 

00 

i5 

00 

24 

00 

4 

00 

12 

30 

6 

00 

42  00 

()  00 

20  00 


0 

00 

37 

50 

21 

75 

31 

00 

12 

50 

22 

50 

14 

50 

S 

25 

22 

50 

18 

50 

(■) 

00 

IS 

00 

31 

00 

\■^ 

25 

H 

50 

15 

00 

15 

00 

—  29*  — 

MM.  Gandin,  Chs-Godfroi malade- 
Gauthier,  Augustin 27  00 

Gauviu,   Narcisse nuilade 

Gauvn'au,  Antoine 130  00 

Gauvrean,   Lucien 21  o^i 

Gendron,  Félix,  V.  G i)  OO 

Gignac,   Joseph (;  oO 

Gingras,     Apollinaire 33  OQ 

Gingras,  Joseph -JO  25 

Girard,    Jos(,ph I5  OQ 

Giroux,   Kniile 5  00 

Giroux,    Guillaume 25  00 

Godhout,  Adolphe 19  OQ. 

Godhout,  (]harl(>s-Ovide 0  oo 

Godhout,    Pierre 9  oo 

Godiu,  A.-Ovide 34  oO 

Gosselin,  Amédée 4  59 

Gosseliii,  Auguste 3  00 

Gosselin,  David 05  qq 

Gosselin,  Frs-Xavier 70  00 

Gosselin,  J.-Bte 21  00 

Gosselin,   liOuis 6  00 

Goudreau,   Georges 20  00 

Gouin,    Ai'llmi' \s  00 

Gouin,  Charles 3  oo 

Grenier,   Adolphe |S  00 

Grenier,  Cii arles-0 vide malade 

Grondin.  Etienne malade 

Grondin,    Pierre I0  oq 

Gnimonl,  Daniel K;  ,-)0 

Guimont,    Joseph |y  oO 

Guy,  Bernard-Claude 25  40 

Guy,Ge()rges 24  75- 

Hallé,  Ktienne malade 

Halle,  Louis 17  25 

Hamelin  Léandre malade 

Héhert,     Piei're 4  5q 

Hoffnian,  Joseph ,,.....  22  OO 

Honde,  Jos.-Edouard 6  OO 


*■      '  1 


;J| 


_  -M)*  — 

MM.  Houle,  Théophile : ^  00 

Hiiard,  Viclor-Alphonse 0  OQ 

Hndou,  ArsoiU! '^  00 

Hiulon,  EiiK-st 25  00 

Hiidon,  Eu^t'iie '"  00 

Hndou,  Jottt'ph-Houoré t"^  00 

lIudou,M;i.\iuuî malade 

Huut,  Johu 0  00 

Jobiu,  Joseph 0  00 

Jolicœui",  Siuiéou ^-  00 

Kellv,  Patrick '•'  00 

Kirouac,  .Jules 10  00 

Labl)é,Reué '0  00 

Laberge,   .Toseph-Esdras !''  00 

Labrt'cque,  Honoré 3-"»  00 

Laçasse,  Arthur ••  30 

Lachaiice,  Avihur 1^  00 

Lachance,  .los-Télesphore 7  50 

Latlaunue,  Kngène I^  iO 

Lallaïunie,  Napoléon 0  00 

Lal'ranco,   Alexandre 10  00 

Laliberlé,  Eloi 20  00 

Lauil)(>rt,  Zoël 55  00 

Lamolhe,  Albert 4  50 

Langis,   Louis-Jacques,  V.  G 12  00 

Lauglais,   Alphonse 0  00 

Lauglois,  Charles H  50 

Langlois,  Jos-Octave 13  00 

Lauglois,  Louis  Alfred 21    'lO 

Laplante,  Frs-Xavier IS  00 

Laverdière,  Gédéon 0  00 

L; I voie,  Joseph 7  50 

Leclerc,  Bruno H  00 

Leclorc,   Charles 10  (K) 

Leclerc,   Edouard '5  00 

Leclerc,  Honoré 10  00 

Leclerc,   Pierre 0  00 

Lecours  Irénée 6  00 

Lomay,  Albert 6  00 


b 
n 


00 

00 

00 

25  00 

17  00 

12  00 

malade 

G  00 

G  00 

12  00 

!)  00 

IG  00 

19  00 

!2 

35 

0 


00 
00 
30 
IH  00 


50 
40 


(')  00 
10  00 
20  00 
55  00 


4 

12 

(1 


50 

00 

00 

H  50 

13  00 

21  40 

18  00 

G  00 

7  50 

11  00 

10  00 

15  00 

10  00 

0  00 

G  00 

G  00 


—  31*  — 

MM.Lemay,   Philogone 10  QO 

Lemieux,  Célcstin  H  2S 

Lemioux,  Darie iiialadti 

Lt>mieux,  Gandiose C  00 

Lemioux,  Gilbert 15  00 

Lessard,    Ilubei't 18  00 

Lessard,  Louis 04  OO 

Lessard,  Philéas :)2  30 

Levasseur,   Joseph 15  50 

Lé vèque.  Clément 20  50 

Lévôque,   Luc \'^  00 

Lindsay,  Lionel 13  00 

Magnan,  Aristide 10  00 

Maguire,  Eustacho 18  00 

Marecau,  Ludger 15  00 

Marcoux,  Auguste 6  00 

Marooux,  Edmond 53  7S 

Marcoux,  Thomas.. 6  00 

Marois,  Odilon 30  OO 

Marquis,  Josepn 30  OO 

Martel,  Louis-Antoine malade; 

Martin,    Edouard 6  00 

Martin,  Emile 8  75 

Martin,  Josepb-Etienne 2G  2S 

Martin,  Olivier 10  59. 

Matte,  Damase malade 

Mayrand,  Lactance -27  00 

McCrea,  Georges -JO  OO 

McGratty,  Hugh 10  50 

Mercier,   Théodore 17  50 

Méthot,  François-Xavier 15  00 

Meunier,   Marcel-Prosper 35  OO 

Michaud,   Adolphe 22  65 

Michaud,  Hermas 0  oO 

Miville,  Georges C,  QO 

Montminy,   Théophile 30  OO 

Montreuil,  Ernest 7  50 

Moreau,   Arthur 6  OO 

Moreau,  Magloire. -jo  oO 


41 


—  32'  — 

MM.Moiin,  Josoph '0  00 

Morissel,  Alfred '•>  ÇO 

Morisselto,  Fidèle -^0  50 

Morissette,  Léon '^'*  00 

Morisscttc,  Rosario '^  00 

Nadcau,  Coudé "  ^0 

Naud,  OnésiuH' '■*  ^0 

Neville,. lames malade 

OTam-r-,  John 21   35 

O'Reilly,  Patrick I»  «0 

Oiu'Uet",  Ls-Philippe '5  00 

Oiiellet,   Pierre ^>  00 

Page,   Edouard '^'^  00 

Pauipalou,   Autoine '3  50 

PAquet,  Alfred '<>  âO 

Paquet,  Chs-Henri '^^  00 

paquet,   Nazaire '-^0  15 

Paradis,  Auf-'-Emile 0  00 

Paradis,  C.-Benjamin alisent 

Paradis,  Louis..... ;^'>  00 

Pelletier,  Doiuiuique 0  00 

Pelletier,   Eugène 0  5U 

Pelletier,  Forlunat...; -'^  00 

Pelletier,  François 5  50 

Pelletier,    Georges "-'1  00 

Perron,  Ulric 0  00 

Pérusse,  Ludger ■•''*^  00 

Picher,   Ludger 0  00 

Picliette,   Eniilien 0  00 

Plamondon,  Jean-Bte malade 

Plante,  Omer malade 

Plante,  Pierre malade 

Poirier,  Pimile 3  00 

Poirier,   Omer • '*  ^0 

Poulin,  Arthur •"»  00 

Poulin,  Joseph 0  00 

Pouhot,  Alfred 25  00 

Pouliot,  Napoléon 6  00 

Proulx,  Armand 6  00 


—  33'  — 


10  UO 
9  00 

30  50 

34  00 
15  00 

11  90 
19  50 

uiiiliult; 
21  35 
19  00 
15  00 
IJ  00 
•29  00 
13  50 
Hi  50 
30  00 
•20  15 
0  00 
absent 

35  00 
G  00 


MM.  Proulx,  Nanuss»'.. 
Pioiilx,  Walstan. 


•22 

5 

•21 

G 

•28 
G 


50 

00 

50 

00 

00 

00 

00 

G  00 

malade 

malade 

malade 

3  00 

'i  50 

r>  00 

G  00 

25  00 

6  00 

6  00 


Raiiivill«>,  .loscph  Aimé. 
Hoiiiillard,  Giislave , 


UiclianI,  Charles 

Richaitl,   Chs-Staiiislas 

Hirhar.l,  Edouard 

Richard,  Joseph 

Richard,  Sallustc 

Rioii.x,  Joseph-M 

Robi",  Basile 


Rochctte,  Elciisippe 

Rochelle,  Léon 

Ro{,'er,  Hei-ménégilde..., 

Rouleau.  Albert 

Rouleau,  Fortunat 

Rouleau,  Joseph 

Rouleau,  Josepli-K 

Rouleau,  Thos-Cîrégoire. 

Rousseau,  Albert 

Rousseau,  Ulric 

Roy,  Arsi'ue 

Roy,  Camille 

Roy,  Kilouard 

Rov,   Elias 


Roy,  Jos-Edouard. 


Roy,  Joseph-Olivier. 
Roy,  Philéas 


Roy,  Placide 

Ruel,  Jeau-Raptisti' 

Samsou.  Cyrille 

Saufacou,   Louis 

Savard,  Odilon 

Scolt,  H-Arthur.  . 

Simard,  Arthur 

Simard,Cléoplias... 
Simard,  Henri 


Sirois,  Nap.-Joseph. 
Soucy ,  Télesphore. . , 


•25  00 

G  00 

•25  50 

Il   25 

51   00 

18  00 

G  60 

•27  00 

li  00 

1^2  00 

malade 

6  00 

6  00 

G  00 

17  00 
•20  00 

(i  00 

18  00 
'♦H  00 
1,^  00 

30  00 
«  70 
3  00 

malade 

G  00 

•21  50 

I»  00 

12  00 

18  00 

17  (m 

1.)  OU 

malade 

G  00 

31  00 
•21  00 
15  00 

G  00 

U   ^25 

7  50 


—  34*  — 

MM.Soulard  Josqih-U vîl  OO 

Talbnt,  Alphonse \'2  "•''> 

Taschorfaii,  An;.'iistt' ••  00 

TtHu,  Ali.lio»8( '■•  00 

TiHu,  François malade 

Tlu'hcrj:»',  Picrro iiialadi! 

Thi:»audfaii,  Télcsphore '•>  00 

Thiltoiitot,  .I<'an-r?apttsl(- I '•  50 

Tremblay,  Louis !'•  00 

Trcpaniêr,  Tliôndoie \^  0(i 

Tnidclle,  Charlos maiadi' 

Tnid.'l,  Théophili- v'I  00 

Tiircottc!,  Philéas <>  00' 

Turcotte,  Sauveur v!0  00 

Turcotte,  Théophile I<>  '>0 

Turj.'eon,  Gaudiose <>  OO' 

Vaillancourt,  Arthur 30  00 

Vaillancourt,  Joseph <>  00 

VaUu,  Joseph I"»  00 

Vallée,  Achilh^ 7  50 

Veilleux,  Joseph 7  00 

Verret,  Edmond i'^  H7 

Vé/iua,  Léonce <•  CO' 

Villeneuve,  Jean-Baptiste malade 

Vincent,  Adolphe 1 1   "25 

ARHKUAGESPKHÇIIS 

MM.  SamuelGaron 125  00' 

Robert  Lapueux 24  00 

CléophasGiroux 12  00 

Joseph  Giugras 22  00 

Alexandre  Lepage 12  00 

J.  R.  Em.  Grandbois 0  25 

Ludger  Hudon 0  00 

Hildevert  Desroches <•  00 

Ths-Elxéar  Voyer 0  00 

Ghs-Henri  Paquet i  00 

Beru.-ClaudeGuy 2  04 

François  Pelletier *  0  10' 

Archevôché  deQuébec,  1"  octobre  1890, 

H.  Tôtu,  Ptre,     Secrétaire  et  Trcsoyier. 


••M  OO 

1-2  75 

0  00 

0  Oft 

iniilaili! 

iii;ila(l(! 

0  00 

li  50 

10  00 

is  on 

iiiiiladt' 

•U  00 

(i  00' 

•:0  00 

10  50 

0  OO' 

30  00 

fi  00 

15  00 

7  50 

7  00' 

•2.")  87 

0  CO' 

malade 

Il  -25 

1-25  00' 

24  00 

12  00 

22  00' 

12  00 

0  25 

0  00 

(i  00 

0  OO 

'i  00 

2  04 

....   •          0  10 

et  Trésorier. 

130* 


(V  T/ES'I'  I  (  )X  KS     A  N  NO     1  mu 


1  iil.l  ATlMMlii'.s    lll|.;ol  iH.lils    lilsil  TlKMil:    IN     u;i  I 


;r|IMi|iK<  K.sr    cylîKllKCKNHl 


MKNSK  .I.VNU.MUO 

()|tf'rarii  QucImtciiscs  (|iii  navihiis  niiciaiidis  jvslivd  ti-inporc 
opcraiu  |irîi'staiit.  cciisocialioncni  iiiii'riiiit,  iit  sf>  ah  injuria 
lirotoK''i'"it  f|iiaiii  sihi  a  |.ali'(iiiis  inflini  arbitraiitiir.  Iiabonin» 
rcMuunt  ((pcrarii.  nisi  coinlitiniiilms  a  se  ((iiislitiitis  ah  al|i!ra 
parti,'  accédât  II  r:  (iiia' conditiours  nicrcciiis  scii  salari' diurni 
quantitatoin  «'t  qnotidiaiii  lahoris  diiratioiu'ni  rcspiciiint.  Iino 
aliijuando  vi  vt;l  ininis  impcdiiinl  {iiiominus  alii  oporarii,  ijui 
eoniin  assncialioiii  non  t  ooiitantur,  pro  minori  salario  lahoran- 
q  néant. 

Ilinc  (|iia'iiliii':    |"  OiLTimut    .rsliiiuiiiihi    sil   .n/iiii  prn    lahore 
compriisalio  t 

2°  Ulrum  lirrul  uperariis,  sinili  jifUronis,   rirrs   CDiiMiriarc   ïul 
propria  jura  protvtjeiulu  ?  '    ' 

II*  Ulrum  fisdnn  /ds  sil  sirmU  lnhornii  xiyinulrrr^  ihn/r  .rriiii^is 

sérum  nr/alur  ? 

■    t 

i'  Ulrum  licenl  ris  nlioti   im/jnUrf  i/itoniinïis  pro    hor  r<'fiîlo 
salario  libère  luhorenl  i 


Titius,  parochi.T  niralis  rectov,  videns  snns  parochianos 
diebus  dominicis  Pt  fostivis  dnpr.'propti)  moires  (inasliliei  von- 
dentes  vel  ementes,  an.xiiis  qiunrit  ;  ..... 


1  s 

il: 

i 

\\ 

s 

it    ,1 


\  1 


I 


M" 
il- 


1    .4»!  et  qualiter  iti  dit-bus  supradictis  jtrohibralur  meiralusf 

2"  Quomndo  agen-  deheat  s/iv  »?  suk  conrionihiis  hnr  ih:  rr,  xiv 
in  tribunnli  pfrnitniU^  ? 

xMENSE    MAIO 

Joannes,  ministellus  inethodisUi,  opusmiluin  soiipsil  conlrw 
vii-ginitatem  Beata'  Maria\  Dei  Genitfiris,  illiulquo  inter  ruri- 
(■olas  cum  sunimo  eoiMiin  (Idei  discrimiiK^  dislribiiit.  — Sonipro- 
iiius,  parochus,  cupions  antidoluni  ovil)ns  suis  pnt'Starf.', 
quaîrit  a  theologo  : 

!•  Quibusnam  argumeulis  ;  onslrari  breviler  possit  Bealam 
Mariam  permansisse  Virr/incin  ^nte  purlum,  in  yartu  et  posi 
partum  f 

■2°  Qmmodo  solvendx  sint  obj/'ctiones  qux  hac  de  rc  moveri  soient 
a  Protestantibus  f 


sfc 


.'  * 
i.'"î;" 


•■  fit 


Petrus,  vicarius,  pntat  sui  niuucris  esse  œgrotantes  et  mori- 
bundos,  quorum  confessinnos  jatn  oxccpit  et  qnibns  sacram 
communionem  et  oxtreman  um'tioïKMU  dislribuit.  r\ii-siis  cl 
satis  fréquenter  visitare,  ut  eos  suis  consiliis  et  piis  exhoilalin- 
nibus  adjuvot.  Parochus  vero  oxistimat.  banc  ageudi  rationeui 
non  esse  in  yjraxi  sequondani,  tuni  ([uia  (bit  looum  aniissioui 
temporis  et  colloquiis  plenimquo  saltcni  inutiUbus,  tum  quia 
crédit  satis  esse  si  presbyter,  audita  seniel  vel  bis  confessioue 
îegroti  datoque  oi  sacro  viatico,  owui  visitet  solumniodoquando, 
morte  jam  properante,  rursus  ab  on  expresse  vooalur.  Ad  Hlem 
dirimendam  quœrit  vicarius  : 

1"  Quamnam  a(jendi  ralionrrn  prwncrihnl  liitiuilc  Homaintin  rclatf 
ad  xgrotos  el  rnoribundos  visilandos  f 

2"  An  visitcltioni'ii  Confnsarii  dcbrani  rss>'  nupir  fréquentes  pn) 
qw'hMlibpl  pfPiiilentibux  sii'r  pariim   sive  rite  dispnsilix  i 


rc  moveri  soient 


m* 

S"  An  fiossit  vicarius.  irlmtontr  parocho,  domos  xnrotorum  ndirr 
ml  hujuxrnoili  miiustenum  impk'vrhini  f  ■' 

l"  Qiiid  /iniilfiilrr  rinnidum  xit  in  caxii  f 

MENSK  JULIO 

.l.icolms.  neophytus,  sesc  ad  relifiionein  cathoiicam  mox  am- 
pIcrltMidani  disponit  ;  nomiiiUa  taiiit>n,  quîE  spectant  adcultum 
qwm  catholici  Boatai  Maria-  Virgiiii  twhibent  (!t  deferunt,  suiit 
t'i  adhuc  ohscura  et  fliicidatiniif  iiMligcMit.  Hinc  ipso  qvia;rit,  : 

1*  An  B.  Virgo  Maria  rêvera  paiilo  post  mortein  resurrcveril  et  in. 
nvlutn  aasampla  fuerit  f 

'2°  An  ea  cooperala  sit  humnna;  ri'demptioni  ri  idro  diri possil  cort- 
demptrix  generis  hamani? 

3°  An  ea  rices  Concih'atriris  in  procura ada  hr/minum  xalutf  iiri- 
plcat  i 


Homanum  rdatf 


Qu.eritiir  iiiioiiindo  sil  agciidimi  iii  li-ibunali  piTenitiMitiae  : 

1"  Cum  parenlibm  i[uï  ii'munl,  lit  pâlot  ex  eorum  coniessiono, 
pucllas  suas  vcsperf  vol  siih  oltst'uiuni  nootis  per  vias  deanibu- 
lart'  vt'l  rht'dis  lolli  vt'l  in  ciibiiiild  dormis  paternae  reraanert' 
solas  ciim  auiasiis  ? 

?"  Cnm  juvenibus  qui,  cuslodiaiii  parentuin  fallontes,  oninia 
r.iedia  adhibeiil  ut  secnHo  colloquantur  nt  remaneant  soli  ciim 
puellis,  (jtiando  adcsl  [)ro  ipsis  proxinium  poriculuin  siimil  pec- 
candi  ? 

MENSK  OCTOIiHl 

{Eli'cllu  serrrtarii  [il  prr  srrulinia  sécréta} 

Tifia  calUolica  .loaiiiii  iirolostauli  non  baptizalo  nupsit.  Hoc 
;uitem  niatrimoniuin  band  li'lio.em  oxiliiin  habnil  et  Titia  di- 
vortium  a  tiMiiniiali  ri\ili  iii'tiit  pt  nl)ii!iuit. 


I3:l* 


Postea  v(M'0  Titi.i  aliiid  m;itrinioniuin c-iiiu  Sfunpronio  infi- 
(IpH  (•or)lraxit.  |)nobiift  vcl  tribus  .'iiiuis  post  malrimoiiium  ela- 
psis. Sfiiiproniiis  ad  Udoin  callinlicani  convcrsiis  est  et  bapti- 
zaltis  est,  (juin  tarneii  nioiiitiis  iiun-it  do  iiivaliditatc  sui  inatri- 
monii  cum  Titia,  iicque  do  coiisoiisii  renovnudo. 

Anno  (|iii(loiii  obipso,  jm-f-ia  iiiliT  sponsos  oxorta  suntet  Titia 
divortiiim  civilo  altéra  vioo  obliiniit. 

Ntinc  vorn  Titia  UM-liuni  niatrimomum  ol  quidom  cum  catho- 
liod  coiitrahon;  vollot,  ot  postulat  an  admitti  possit  ad  tertiuni 
conjugiuni. 

Hinc  adit  paroobnni  sunm  (jui  a  thoolopo  quaerit: 

i*  Qiiitl  si'ntii'Hihiiii  sit  lie  priiitn  rt  ilr  s/'rmi'lo  iiiifrininiiio  ? 


2"  .1/1    srcuiK/nni   matriiiir)i)iinii    TitiiP  ruiii    Si 


inproiiio,  supposita 


fijm  rnvali(litatt\,  sanatuin  fwrit  pfr   rolinbUntiniirm  sponsoram    l'u- 
rumiiw  tnarUalew  ronvcrsalioiiem'! 


Reconsoantur  prrecipua  faota  vitie  ot  adniinistrationis  episcn 
palis  Reverendissimi  Doniini  Plossis,  Antistitis  Quoboconcis. 


1 1 


Scmpronio  infi- 
t,rimoi)ium  ela- 
is  t'st  et  bapti- 
itjitc  sui  inalri- 

•\n  stint  Pt  Titia 

lem  cum  calho- 
>ssit  ad  tertiiini 


sijniisorttin    ru- 


rationis  ftpisro 
^ii('b(>ooncis. 


;-i 

bl 

o 

73 

« 

■D 

•« 

■Ji 

y. 

■r. 

Çd 

■d   ii 


^ 

r-" 

>^ 

< 

-1î 

y. 

O 

u 

~ 

■Ji 


IL 


^'     2 


ce 


X, 

U) 

'X 

a 

1-3 

o 

'A 

LJ 

O 

a. 

"" 

^ 

M 

C5 

H 

X 

/■. 

•"* 

< 

-73 

y 

Ui 

'r 

u 

a] 

M^ 

SiJ 

-w 

^ 

< 

7. 

u 

C-. 

— 

r-" 

73 

r-l 

w 

a 
o 

o 

ë 

X 

a 

o 

< 

u 

z; 

z 

>-i 

a 

M 

73 

a 

:i3 

X. 

h 

2 

» 

2 

5 

■n 

o 

72 

!tI 

o 

H 

« 

-< 

•< 

73 

''"* 

U 

#- 

UJ 

•A 

;j 

»■• 

o 

f- 

^ 

'Il 

u 

:&< 

u> 

< 

'-8  8 
S5  -  '"■ 


8  8"^ 


0  -  >: 


X  î--  /j 
ii  c  - 


s. 

f'. 

1      »; 

i     "^ 

, 

1      îû 

G 

:j 

^1 

-J 

tri 

-î" 

'^ 

^88 

o  -  ><- 

Cl 


.88 

-  o 


288 


t>i 


88 


888 


^88 

O   O   O 
—   «^i   O 


'?8S8 


tn8  8  8 

•i-  o  ^  o 


O  0  O  "1 

"^  o  C    '*! 

•I-  o  o  00 

►-    ri  lO  f-\ 


O  2  O  2 

>n  O  O  O 
•-   (N   -t  ri 


88  =  88 


'8  88  8  8a88  8  8'^ir 

-^    n    --i    ri  ^    ri  vu    1- 


e'i 


2  — ~    •  a 


30 


"5 


?  -■.  :-,  2   ■  .s  «  .,  ,,  -  ->^  :<2  <-  S  ^• 


^  51j  c,^  in .9-.=  H.Ç  c 


I 


8 

:: 

-t 

00 

>o 

N 

[•Il  ►;  ►-.i  B  8  '3  'rt  "n'a 
X  — 2  _  X  x  v:  r.  r.  x 


J?l< 


«0*  — 


s     .       .Wi 


SJ 

s 


-a 

en 


c 

u 


cr 

1 


f. 


"1 
vO 


8S.888iC8 


,&?8 


8-'' 

■c  fi 


«  .2 

5  i 


lO  O 

N  vO 

o  o 


8:î!82 

o  ri  a- 1^ 


8  8;Ccg 


Ooo  -t-  "  o^oo  -r  1  • 


8  :SS.S; 

M       .    lA  1  "'.  ■ 


!8-iS.8  :8îî"8?, 


"■,  1^  1-  N    ■* 


ci 


Js  o  s 


s        3 

o     <s 


fc«   e   fc- 

41    S    '- 

C  S" 


«S' 


VI       O     •  O  Q  >58 

m       ri    •  lo  o  1  o 

ôQ       M     .  ri  rs»  tri  in 


N  N   lO     •    o    o    N 

^        »,    »t     .   0^  >^  "^ 


'rî'5  8  8R8îC9^8S.i^'^9^ 

^  a>  '1  '«^  "  o  rr^  in  c»  '1  rp  11/^ 


O  O 


8.  g  O  10 
.  O  1  M  0 


^^8888Pî8^ 

N  00  vO   "^  M  t^'-O  i*^  "^ 


5«8n^S,  ;8  888 

N   ^'i  r^  '''^  N    N      .    ^  *f  '^  ''1 


^JC8=g8  8  8^2<gP>^iî' ;oîî8  :8S.8^ 


=     8  8S.8^5.S,8Pi8ï!8  8::;C2;CS2  8cg^i8  :8a8^ 

ao       fi  M  N  e^  t  n  r^ao  pi  -*•  "i  -  O  "io  n  -  -  i-^o  n  -  £    ■  i-  r^  t  - 


m     tO  't' 

m      —  N 

O 

n 


8. 
■Ji 


8$g8 


88  8S.8ï?8^88îi8S.8  8  ;8?i8 

„  ^  w  rn  in  o  ""  ri  N  00  Cn  >n  t»  P)  w      o  'i>0 

PI  M  1  •"    "-  "1  ■"       ■  ~ 


a.  cd 


c 
c  s 


il    lU 

c  •" 


«3  <  <  -«1 


01 

ili- 
«H 

.Ji    i;   o   „ 

.i      s      "-J      i*   ^ 

-3    tt  c   c    K 
_  •  •  "  ■zs,--  -^  ~  1-- 


$3. 


^«^ 


C 


•y;  jo  t; 


'ri  'S 'rt  '3  S  S  S  '.?  .i 


ci!r?'i?-J?'i;<'^<c;;x'J5-^cg^'i'J!-^-^M;£^c«»»x 


c  ir 


61*  — 


'^JJMI^-â'ï 


"10  te  O  '')>5  o  5 
M  r  I  X  vO  ■«  ""lO  X  "•, 


-  "l   —  sC   ».  1^  ri  ^O  a   'r 


î^8^88SSi^ 

ri   PI  73   11  N  X    N    >^  C~ 


5  M  N  M  o  u  ^'^  "t  »'^  '^^ 

-    t  M   C    C    '^  'l-O    1^  fl 


)  o  g 

:  o  o 


Î88 


01   M    t<i   "1  ")  tvO    '-' 


O  m  1  h>.  ' 

ICI—  ' 


■S  « 


1-^ 


rtU 

.  Cl.S 


il  _=  . 


u 


«  s  û 


0    N   o 


S>S8 

n  M  o 


o  o 


1S8 


O  ^'^  Q  lo 


^SS 


•<rac  t^ 

N  rs.o 


6  "1 
OvO 


o  fi 


-no 


o  o  p 


O  g  "^  O  -  O  ■+ 

h-  Cl  N  "-  c  C  C> 


■■o  y> 


o 


'^'^8  8"<?8 


^  ri  «  «   rf  -  t^ 


o  o  o  oc  r>.vS  r^ 
sO  >i  ri  C  0^  r>.  ^ 


8i 


u' 


X  O  '_;  -J) 


V 

i> 

m 

0) 

U 

U  M  tj 

"o 

"3 

'ni 

UU 

X 

•3 'S 


<o 


N   N 


00 


i^  t  4  O 


5; 


U1 


C    11 


8^ 

f^b 

S 

■1  r-. 

n  'i- 

?5 

^a  "5o 
•*  -tv: 


SIC 

in  p) 


<ri  g  1/^  Q 
lA)  O  r^  O 


00 


o  o  Q  o  vo  o 


3,8 

CI    Tf 


"§ 


>0    o    o    M    o 


o  vO  o  Q 
r-.oo  U10 


8ri  tna 
00  M  O 


NOO 
"1  ")  t 


ê  .^  .ir  .6  .t:  .£  ^       ^ 


g  t 

3  dti  S-  iz  '•C'KC 

"O  "O  —  —  [il    D.  3    3    > 

c  s  c  c  s  ç  ç  c  c 


I  14- 


^ 


£ 


s. 


t*  ,h ,'!  ,r  '<4  S  '«  '5  'S  '3  J!  'S  ,S  "3  '5  '3  '5  '3  '5  '3  '3  '3 
?/;  U  U  '-:  •/:  ;a  t/;  X  t;  M  C  ■/  w  J5 1^  J:  «?  J?  cJ?  «5 1^  en 


I;  •  H 
f  t 


m 
•til 


62* 


y.     ~ 


u  V. 


ir. 


-  o  S 
#1  yr  ^^ 


5j  t/5^ 


8  8  S  '-î-^-i 


.O  OO 


10  vo  r-^ 


888S 


-  0  «'"'-i 


iC  o 


'O  o  o  00  N 


:88888 

1  '1  c  -  o  N 


88 


C  C   -   "1  o^  » 


^1  ,  * 


-t  m  \r;  •t  lAO  *o  m 


lO  ir,  ri    rj  C    C    N   i> 


8Sâ'<î"8'Sl-'^-£^8 


;  M    -^  'O  IN. 


8ïî"8 


81/^0  o   "%  o 
N  -  B  o  't 


88 


,-* 

\r\  m 

iri 

00    N 

fl 

^  C' 

ON       QNOOQOQC 

N  r|    M    O    "-■  ^   ^''^  "î"  ''' 


>0  O  O  O  Q 


,8â 


o  >«■♦ 


0  w^  r>. 


\0         Oir>OOC'QQQO"^QQOQOQt^''>0"lO 


Ni  —  y;  N  u-i  ' 


r^^C  -0X0 


â. 


-c3. 


-^       c.p  u 
g      


(/i    c/î    uî    y 

'S  "S  'S"" 


C  S- 


;88888 


s.     A)    >f  ^    C    ^     O 


ccecBcaecccaaBca 


a  c  a  B  V  a  * 


«  _5  -t  "rt  'rt  '5  '5  rt  '5  *!  -5  ' 


rt(ilrte«Mrt(S«rt*<i)rtrt(««g,'S,'r!«<««jrtaSJs'3.9,5 


■ 


6;r 


30q>»«Q0OO 


ao  ac 


"IN    'T  O  » 


8;c 


s  o 


um5  - 


>^  c  c  "-. 

Cl   t  t->  N 


^888 


8>g 


o  f^ 
«■ISO 


M 


r^  f^  o 


N 


)  60    rt 


C    C^  1»^  O    O    "■.  O    —    c 


O   "1 

vO    Pt 


C    u    û      ■    C    C    w   f",  O    O   ^'"i 
"^0   0      ■    O    PI    "  O   w^vo    N 

01  vO    lO         "^  •ï*  ^  *tvO    O  o 


c  "•.  5  :ç  M  c  "".  "■.  v"j  o  c  o 

!■«  ro  o  vO   m  o    «   t'-  o    n   c   f^l 


»/^  *l   lO  O 
»OJO   ri  1/1 


o"  S   d   lô  r^  0^  8    8   f^'  Ô  'S 
CO  ^  00    N   vriiO    1-  o    O  .O    ^ 


I  ^o   r<l 


"~,  "1  C 
nom 


p  O 


:8°- 


"-.  c 


—  >0    N    — 


828 


S.8 

o  r*) 


3  r-»  3 

l>»  ^1    lo 


rô  Ô 

N  r<i  ^^  Tt 


88 

r^  <»■ 


'O 

00 

PO  "-       ■ 
1-^ 

O 

ri 

O  O  -  S  —  '-^  :  ;  -  'n  1/-,  "-,  o 


§8 

«in 


S->-iuiS^3ô'oop4o 
S"  2  S  ^  "*■  "^  o  "i\0  N  o  r^ 

PI'J-P4P(  •-•>-  M  — 


•lyC    P< 


:  -  O 


•OÙ    •LTiuigor'Ci^ç 

Nf^     ■t-'PIO'^^ul-.O 


8   0   o    Q   t^  ui 
O  iO   O  CO  vO 


8^ 


88 


:8 


■  3^  PJ    N    roi^ 


<Jr\    •    i   û   Q   "-lO    Q 

O    •  O  "1 0  t^  N  O 

^     ■  -t  N  N  n  Tf  00 


Pt  O  ->  "1 


rï  ? 


O 
rn 

00 


c? 


00 
VO 


On 

00 

I    1 

■    00 


p< 

00 


00 


% 


o 

00 


On 


S. 


«4* 


•« 

S 


o 

00 


c 


tus 


C 

"o 

o 


3 


C 

c 


a* 


•t3         •"* 


3 
O 
t/5 


.Ï.E  S 


-o 


V3 


oo 

30 


00 


o 

X) 


ai 


o  "> 


o  N 


8 


1^  %n  in 


O   »- 


8.§ 

N    O 


O 


8^^8 


8^^S 

N   o   o    N 


iri  ./-i  O   Q   O 
O    «    M    O    N    N 


C  00  «/^  O  O 
r^  vn  1^  »n  1^ 


O   S  O 


8  0   0 
I-  -t 


N   -*■  in  'n 


m\0  3C 


O   "^ 


O  -"t 


fcn  «  O 


O  Q  Q  "1 
'l-  5  O    * 


88^ 


O  O  in  »n  *n  O 


N  00 


8rn  «^  o  "^  •-•  o 
\0    -    ^    o  >D   o 

«    N    N  >D    -o  "    <S 


8   0   O   O   Q   O   -n  Q 


O  fo  »n  <-  O 

i-i  00  i/^  ro  tn 


ro  N  vnvO  l'^N  O  '^NXiO^  f^ 


'O  (S  -  o   "t  "'^  r»  ^  «  *-  o  •-•  ^"^  "^  ?»  '*^. 


88 


O  Q  -O   Q  "^  Q 
"1  O  N  O   't-  S 

«  N  iT)  Tt-  n  in 


8R 


J 


o  o  o  "N 

~  t^  <n  a\ 


g     t)    0) 

O    O    O 

«J  3  3 
T3  XI  tJ 
«U    ^    <U 

S  s  e:ïi 


t  > 

■C.E 
SB 

«I 


O  '■'^t^O  "^OO  o  o 


O^  r-^  Tf  M  sO 


M      «X       c  l» 


<u 


^S  ï:^  c-^ 


t/i    O 


Îi3 


S-§.d.S^ 


_  tr  •-■-<" 


Q,   o     !U     QJ     K     1>  ' 
■  «  ,*^     W     k«     W     ^ 


00  O  vO 


"O     3 


5  5  s  .s  E  .E  .S  .S  .S  E.Ë.S  S.S-S  e  u.°,S,g'Ç' 
2  »i  -;  «  5  oa  «  'm  «  m  '«  m  'm  «S  «  2  .!^  ■?  ,^^  -?  2  2  «  ;Ô  '«S- 


W      h'      >H      Q 

3    C    O    ~ 

>5' 


—  66*  — 


10   0  "1  «^  "■' 


88^ 


O  O  ir^  »o  »'^  Q 

-^  «  in  O   *^  N 


-»  O   "-«  CO    lO  rn  ir> 


o  Q  ^  Q  ^Q 

m  o    M    o    ^  o 

N  N  iTï  ^  m  u^ 


o  r« 


88 


"  O  >2oo 


8  :8tC! 


•  8    0    8^o'3^ 
r^  -^  rn  w,  N 


8u^  — 


O  O.  ■*  O 


vO    U       ■    -    T»-  1^  l/^  J 


8        0  o  lo  o  •'^30 
■    o    •-<    P4    >/^S0    o 

*    •  r<i  ■*  Tt  N  in  i^i 


8oo"8 


O  «^  ( 


N    W    t  -   o    N 


588 


00   O  vO 


aS  g   .  « 

-      S  "s-  ^5  r 
S'a  2  rt  ïT'aÇ 

^  a  w  w  «-'  '!>  'V 
c  u.Ç  ,S  .S  'S 'S 

p  _^   ^^    «    5i  Xy  À 

u  a.  (A  (/}  (A  OS  or 


■W  rt 


o   ■*ui( 


"o-o  S-: 


„    3    (U    l.    ^     c 

■y  g  O  «  3l 

>^   o  'v*'  o   ï?   o 


E--r.£ 


\inu:(n 


"8 


& 


8JC 


5 


888 

t  0^  t 


o>      I 


00 


8  :'8 


5 


o    '<TO 


88 


8ï?  :88 


S> 


^    ' 


c2 


£ 


«w 


» 


o» 


0) 


4 


'88 


-S    I 


■f  o  lo  > 


N 


H 


<U 


-       H 


J2    S^ 

§-e-c   -2   :.5  s  5  5 


'<u   o   3   1)   rt 


is  *-  ,£;  T3 


•-  .g.S    U    o    3 


'"".'."/  î»  il  -CJ  f  i-  f  c  >-'  t:  >  ->  N  - 


C  C  c  c  e 


■^cnc«c>3y5t^t^tfl«5wJ3wJ5 


^  «^  «  oj  cj  rt 


(2 


en  .  rt  ■ 


«5cflw<^«5>c;3c)5«5£ 


,a,a  c 


—  6ïJ*  — 

Paroissosdans  l('s(incll.'s  lt>  R.  F.  Aurélien  a  <iii(H6  pour  le» 
Trappistes  t-ii  l-S'.l'.l. 

Saint-Kiaiirnis  (11'  Ht'aiicf • •     ^-^2  70 

SaintivAniic  (lola  l'ocaluno H'^  '^^ 

Sainl-Picno  du   snd -••  ^0 

Saint-.T.'aii,  I.   O 'J-'J  ^<^ 

Nolro-Daiiif  (lu  Mnul-Carmel ''■4  ^7 

Saint-KhMitliiTc 29  30 

Dépensks  i)K  i.a  SdciÉTK  DE  Colonisation  en  1899. 

Orvhiîlinat  aj;ri(M)lt'  (1(.' Saiiil-Damien «0,357  04 

Trappe    (le  Mislassini ^*"   '''^ 

('.licnvn  à  CraiilHiiinic 5*  06 

''         Saiiit-Mavcrl '<'f>  "0 

"         Saiiil,-Pi(Mir-Oa|ili>tc  200  00 

Pont  il   SaiiiU-ClirisliiK" 100  00 

"      Sai..l-Fcn<M)l 1-^0  00 

^'      Saint-Marliii • *00  00 

"       Ponlbriaud 200  00 

Mission  do  Saintc-Aiwilliiic f>l  ^^ 

Colons  pauvres ••''  ^0 

Dépenses  du  Hun^au ^  ^^^ 

$  7,844  56 

Balance  de  1898 8  913  03 

Recelte  de  1899 7  824  53 

S    8,737  56 
Dépenses  de   1899 7,844  56 

Balance $    893  00 

La  Société  a  reçu  du  gouvorncnient  la  somme  de  $  1,248  94, 
iaqueilo  a  été  dépensée  comme  suit  : 


M 

poul- 

les 

8 

ies 

70 

110 

00 

'.)1 

00 

S5 

50 

U 

17 

29  30 


1899. 


-  «7*  — 

(ihe*  Jns  A  Adstock 

'•  Oanbournr.' 

"  Saint-Adalbert 

"  Saint-Henoit-Labre 

Saint-Eloutiu'.'re 

'*  Saint-Louis  do  (iouz.'i.mi»' 
"  SaintMagloirc 

Saint-Pamphilc 

"  Sainte-Perpétuf 

"  Sainl-Philémon 

"         Saint-Prosper 

Saint-Rémi 


$  100  0(1 

M   94 

100  00 

100  (K) 

100  0(1 

100  00 

100  00 

100  00 

100  00 

100  00 

100" 00 

200  00 

8      1,248  n 


$  (K3r.7 

(54 

501 

1)7 

51 

06 

100 

00 

200 

00 

100  00 

150  00 

100  00 

200 

00 

ni 

69 

15  00 

50 

7,844  56 

Archevêché  ûo  Québec, 
1er  janvier  1900. 


H.  TÊTU,  Ptn 


lee  1,248  94, 


'^! 


<M 


^'.sirtTacHia:!  . 


71 


Itinéraire  de  k  Visite  Pastorale  tic  1900 


1.- 

—  Saint-Henri 

2.- 

—  Sainl-Ansel 

3.- 

—  S.iintc-IIt'iK 

4.- 

—  Sainle-Man 

5.- 

-  L'i^uraiil  ,It' 

6.- 

—  Saint- Viclo 

1- 

—  Sainl-Epiiic 

8.- 

-Saiiil-Mct.li( 

il.- 

-  Sl-Evarislt", 

10.- 

-Sainl-Saunu 

11.- 

-Sainl-Ln<l^n' 

\-L- 

-"Saiiil-S('i)ast 

13.- 

-  Saint-Vilal  ( 

14.- 

-Saint-Iionoi 

15.- 

-Saint-B(!noîl 

17.- 

-Saiiil-Gi'Of'^i 
-Sainl-Marliii 

18.- 

-Sainl-Gédeo 

11).- 

-Sainl-Tlieop 

20.- 

-Saint-Côni(! 

21.- 

-  SaiiU-Zai'liai 

22.- 

-Saint-Prospè 

23.- 

-Sainl-Françjc 

24.- 
25.- 
2»).- 
27.- 

-Sainl-Josoph 
-Sainls-Anges 
-Sainte-Margi 
-Saint-Kdoua 

28.- 

-Sainl-Odilon 

nw. . 
MJint 


sns 


'Hl. 


Sl-Hil;.  iredoUorsnt, 


un 


aiiihlou. 


(!.■  SI 
l-Labri! 


iciuv 


lih 


ve 
oi? 


uerite 


rd  de  Franiplon. 
de  Cranhonnic 


Vrtidri'di 

11-13 

ma 

Dhiinncki' 

1 3—15 

î^ 

Mardi 

15— II) 

11 

Mercredi 

l(i    -18 

ïi 

V'  ndrrdi 

l>-  1'.) 

ï' 

Sanicili 

Il) ---M 

H 

Lundi. 

21—23 

1» 

Ml  vrrt'di 

v::— ;4 

1» 

Jeudi 

2 1-20 

tf 

Siiiiii  ili 

'.'(i— -JT 

u 

Diiiiitnchr 

•J7— -JS 

ï» 

Lundi 

28    ;{0 

îl 

M'-rrrrdi 

MO  mai. 

■' juiiï 

Vnidi-cdi 

1—  3 

u 

Dimanche 

3       4 

î) 

Lundi, 

4—  G 

ÏT 

Mrn'rcdi 

(]—  7 

îî 

Jrudi 

7—  8 

1Î 

Vnidvedi 

S      9 

»T 

SninriU 

'.•—Il 

»1 

Lundi 

11  —  12 

Ȕ 

Mnrdi 

Iv— 13 

M 

M'icredi 

1—15 

)) 

Vrndrcdi 

18_-17 

» 

Dimanche 

17—19 

» 

Hardi 

ID— 21 

î» 

frudi 

21—23 

» 

Samedi 

23—24 

» 

19.— 
30.— 
3\.— 
31.— 

33.— 

34.— 

35.- 

36. - 

37. 

3H.- 

3^.- 

40.- 

W.- 

42.- 

43.- 

44.- 

45. 

4tl.^ 

47.- 


_  72*  — 

Suint-Benjamin Dima'iche 

Sainte-Germaine ''"'"'* 

Sainte-Justine f'^'^* 

Stf-Rose,  St-LouisdeGonz-ague  Jeudi 

Saint-Léon  de  Siandon Vnulredt 

Saint-Malachie  etSaint-Nazaire  Dimanche 

Sainte-Claire ^^'""''l 

Saint-Lazare •^''"''* 

-Saint-Damien S«^«^^» 

.  Notre-Dame  de  Buckiand Dimanche 

-Saint-Philémon ^^"^* 

-Sainl-M.  gloire f^«^' 

-  Sainl-Paul  de  Montminy Jeudi 

..  Notre-Dame  du  Rosaire  Vendredi 

-Saint-Caiélan  d'Armagh Sa^nedi 

-Saint-Raphaël Dm'^;}'^'^' 

-Saint-Nérée Mardi  ^ 

^  Saint-Gervais Mn-cred,. 

-Saint-Charles ^'^^^'^t 


24—25 
25—27 
27—28 
28—29 
29juin,i"iuil 

1—  3 

3-  5 

5—  7 

7—  8 

8—  9 
9—10 

JO— 12 

12—13 

13-14 

14-15 

15-17 

17—18 

tH— 20 

20—22 


*^^- 


s»i^ 


--  r.v* 


CIRCULAIRE 


A    MM.    I,KS    MKMMIIKS    liK    I.A    SI»  1  |f,|h^    KccLlîsl Asl'li^n-;   SAINT-.IOSKPH 


!■• 


Québec,  Kl  juin  1900. 


Mou  cher  Monsieur. 


Jj'arliclc  •2Cf  des  rèj^les  de  nolnj  Caisse  eci'lésiastiijue  dit  que 
les  procureurs  doivent  être  élus  tous  les  si.\  ans,  et,  comme  vous 
le  savez,  la  dernière  ékîction  a  eu  lieu  eu  1S94.  Pour  me  con- 
former à  ce  règlement,  je  vous  envoie  «la  liste  de  membres  non 

«qiensionnés ,  commençant  par  les  iilus  anciens  par  l'ordi- 

«  nation,  et  mettant  à  part  les  noms  des  procurtnirs  sortant  de 
«charge,  et  des  douze  membres  qui,  après  eux,  ont  eu  le  plus  de 
«  voix  à  la  dernière  élection  ;  tous  ceux  (|ui  sont  sur  ces  trois 
«  listes  sont  également  éligihl(!s.  » 

Vous  voudrez  bien  reni[)lir  la  formule  ci-joint(>  et  me  la  ren- 
voyer avant  le  15  août  prochain.  Je  i)rie  les  messieurs  qui  n'ont 
pas  encore  répondu  à  la  circulaire  de  mgr  l'archevêque,  (!n  date 
du  27  avril  dernier,  de  profiter  de  cette  occasion  pour  donner 
leur  avis  sur  les  règlements  de  notre  société. 

J'ai  l'honneur  d'être. 
Mou  cher  Monsieur, 
Votre  très  dévoué  confrère, 

H.  TÈÏU,  Ptre, 

Secrétaire. 


—  74-f=  — 

NOMS  DES   PHOOUKErRS    SORTANT    DE    CHARfiB 


Mgr  C.-A.  MiU'ois, 

Mgr  H.  T." tu, 

MM.  Edouard  FafaiMl. 

Joseph-Aimé  Biuoan, 
Liulgt'i-  Biais. 
Nap.-.Toseph  Sirois, 
Antoine  Gauvreau, 
Bernard  Bernier, 
Jos.-Octave  Faucher, 
Adolphe  Gndhout, 
Frs-Xavier  Gosselin, 
Frs-Xavier  Faguv. 


NOMS    DES    DOUZE    MEMBUES   QUI.  APRÈS    EUX,  ONT    EU    LE    PLUS    GRAND 
NOMHRE    DE    VOIX    A    LA    DERNIÈRE    ÉLECTION 

MM.  Benjamin  Deniers, 
Fidèle  Morisset, 
Ghs.-Frs  Cloutier, 
Ansi?lme  Déziel. 
Guillaume  Giroux, 
Wolstan  Biais. 
Napoléon  Cinqmars, 
Prudent  Dubé, 
Ulric  Rousseau, 
Georges  Côté, 
Charles  Pichard, 
Mgr  C.  0.  Gagnon. 

LISTE    DES    AUTRES    MEMlillES    NON    PENSIONNÉS    DE    LA    SOCIÉTÉ,    PAR 
ORDRE    d'aNOIENNETÉ    DANS    LE    SACERDOCE 

I  MM.  Joseph-Magloire  Rioux. 

ChsStanislas  Richard. 
François-Xavier  Méthot, 
Augustin  Gauthier, 


-   75* 


Rr.E 


LE   PLUS   GRAND 

noN 


L\   SOCIÉTÉ,    PAR 
DOCE 


M\r.  IjOiiis-Honoré  Pjuiiict, 
Cliai'los  Galcriiejui, 
.Tos.-Etiennt'  Martin, 
Achille  Vallée. 
Eiijièiif  Freneltc, 
("ihades  E'con, 
Pîiiitaléon  Bégiii, 
Cyriac  Bérubé, 
Augnst(>  Gosseliii, 
Joseph  (rirard, 
Magloire  Morcaii, 
Louis-Joseph  Gagnon, 
Alfred  Bergerou, 
Ludger  Mai'eeaii, 
Charles  Baillargenii, 
Louis  Laiigis,  V.  G. 
Joseph-Aimé  Raiiiville, 
Henri  lM(|U('f, 
Joseph-Benoît  Soulai'd, 
Camille  Brochu, 
Bei'iiard-Clande  Guy. 
Louis  Sanfaron, 
Philéas  Lessai'd, 
Placide  Beandet. 


J 


M; 


.losepii  Martiuis, 
Léon  Morisset, 
Samuel  Garon, 
Edouard  Leclerc, 
Ernest  Hndon, 
Lucien  Gagné, 
Chs-Allyre  Collet, 
Etienne  Grondin, 
Edouard  Casanlt, 
Philip[»e  Beaulien, 
Nazaire  Paquet, 
David  Gosselin, 
Georges  Fraser, 
Hospice  Desjardins, 


1.1". 


,n? 


—  7fi*  — 

MM.  Ri'iié  Casjji'ain, 
C.liJii'lcs  Boiirqtic, 
Tliéodiile  f)(M<i,urav(', 
Zool  Lauibort, 
Edmond  Marcoiix, 
/\.l>nllinaiii'  (liiifiras, 
Paul  l^iihô, 
Onésimc  Naud, 
'riiomas-GréjioiiT  Ronlcjaii, 
Félix  Geudron,  V.  G. 
Narcisse  Proulx, 
ForUinat  Pellotier, 
James  Ballantync, 
I^ac tance  Mayrand, 
John  O'FaiTcll, 
Lionel  Lindsay, 
Ovide  Godin, 
Fenlinand  Garneaii, 
Joii.-Édouard  Roy, 
Lndf,^er  Pé russe 
Charles-Edouard  Carrier, 

Arthnr  Belleau, 

Prosper  Meunier, 

Jean-BaptisU;  Gosselui, 

Placide  Roy, 

Alphonse  Beaudet, 

Éloi  Laliberté, 

Georges  McCrea, 

Jean  Boulet, 

Edouard  Page, 

Alfred  Pouhot, 

Onésime  Brousseau, 

Alfred  Paquet, 

Hugh  McGratty, 

Georges  Guy, 

Emile  Dioune, 

Benjamin  Dionne, 

Joseph-ÉUe  Breton, 


~  11*  — 


MM.  Wt'iictîslîis  Plaisance, 
Hoiiô  fiabl)»', 
Fraii(;nis  rioiitiii, 
Bruno  Ih'sjardins, 
Louis  Troinblay, 
Jos.-Éiloiiard  lUtulcan, 
liS-AlIrcd  Langlois, 
AdolplK'  Midi  a  11(1, 
HernuMiéj,àl(l('  Boufïard, 
Gilhei't  Lcinicux, 
Arthiir  Vaillancourt, 
Odiloii  Ma  lois, 
L.-P.  Miviiio-Deschi'nt's, 
Georges  Pell(>lior, 
Ls-Nazairc  Lessard, 
Charles  Leclerc, 
Alphonse  Têtu, 
Arthur  Gouin, 
Charles  Gouin, 
Joseph  Valin, 
Jean-Baptiste  Thiboutot, 
Ls-Laurent  Paradis, 
Joseph  Beaudoiu, 
Honoré  Fréchette, 
Maxime  Fillion, 
H.-Arthur  Scott, 
Eustache  Maguire, 
Charles  Boulet, 
Alexandi'e  Lafrance, 
Fernand  Dupuis, 
Onésiphore  Gantin, 
Louis  Belleau, 
Honoré  Labrecque, 
Antoine  Pampalon, 
Auguste  Fortin, 
Thomas  Lauzé, 
Ferdinand  Bégiu, 
Albert  Rouleau, 


—    - 


7«*  — 


MM.  Éli(;im»'  Conivc.iu, 
FtnMliniiiul  Cliahol, 
DomiiiiiHie  Pelletier, 
Joseidi  F(Miille;uiU, 
Isidore  Deblois, 
Joseph  Richard, 
Hubert  Lessard, 
Frs-Xavier  Laplante, 
Théophile  Turcotte, 
Gaudiose  Broiisseau. 
Alfred  Dioune, 
Philip;  "  Ouellette, 
Clharles  Gagné, 
Luc  Lévô(]ue, 
Théophile  Trudelle, 
Philogoiie  Ti(Mnay, 
Edmond  Verrot, 
Lo\iis  (.onloinhe, 
Fortunat  Rouleau, 
Henri  Defoy, 
Daniel  Gninnind, 
Siniéon  Jolioœur, 
Georges  Gond reau, 
Alphonse  Talhot, 
Pierre  Ouellette, 
Frs-Xavier  Couture, 
,T(\ni-Bte  R\iel. 
IMiilippe-Ben.  Garneau, 
Jos.-Oclave  Lauglois, 
Pierre  Plante, 
.Tos.-Télesphore  Ijacliance, 
Achille  Hégin, 
Célostin  Leniieux, 
Auguste  Caron, 
PhilipiHi  Delisle, 
Clément  ijévè([ue, 
Joseph  Galerneau, 
Thomas  Marcoux, 
Coudé  Nadeau, 


79* 


MM.  A(l()I;)li('  flrenior, 
Joscpli  Fj;ilM'rfr(.>, 
fiOiiis  GaiTni, 
Aristide  Ma;iii;m, 
•liis('|(h  [iav<»i(', 
.I«»S('[ili-()(lavf'  Giiiniont. 
Gcorjics  Mivillc, 
riric  Hast, 
.losepli  Duiiiais, 
Pierre  Grondin. 
Lucien  Ganvieaii. 
Rosai'io  Moiissiîtte, 
AllxM't  Roussean, 
AU'ied  Gaston;: na y. 
.Iose[»h-BenianiMi  [icvasscur, 
Kn^èiie  Hudon, 

Glnvis  Arsenault, 

Iiénéo  Fjcconrs, 

Patrick  O'Reilly, 

Alphonse  (lai'on. 

Aii;:nsl(>  Tascherean. 

liénn  Roclii;tte, 
Théodoie  Trépanier, 
Aljiert  Dion, 
.losepli  Gi^nac, 
Edonard  Richard, 
Arthur  liachance. 
Gandiose  Tiir^M'on, 
Gyrilie  Samson, 
Aldéric  Boilard, 
Théodore  Mercier, 
Joseph  Gagnon, 
Ciiarlos  Lan^lois. 
Chs-Onésime  Chtutier, 
Alphonse  Jiourrassa, 
Salluste  Richard, 
Denis  Garon, 
^fendoza  Bernard. 
G.-Etienne  CloiUier, 


flv 

1- 


i.'" 


Ih'fi"- 


-î   A 


\<7< 


te  'H 


—  «0*  — 


MM.  Biiino  lit'fli'rc, 

'réli'S[)lion'  Soucy, 
Hultcrl  liii^çiifiix, 
fiOiiis  Dion, 
lloMOial  Hiiiloii, 
(llcnplias  Siinanl, 
Aist'iii'  lliuloii, 
Ma«rlnin'  Dt'stroisinuisnns, 
Pliiléiis  Hoy, 
("iiislav(î  Réniillard, 
Aiuédt'c  (ÎMSSt'liu, 
.Iosei>li  .laliin. 
Alfred  Morissctte, 
SaiivtMir  Turcotle, 
Adélard  Gajjnon, 
Emile  Côté, 
Oniei'  Gloutier, 
Emile  Poirier, 
Jeau-Baptisle  Derome, 
Pierre  Godboul, 
Ad.jutor  Faucher, 
Wilfrid  Carrier, 
Philéas  TurcoUe, 
Ulric  Brun»* 
Ludger  Dur.iais, 
Adolphe  Vincent, 
Auguste!  Marcoux, 
Henri  Simard, 
Hernias  Michaud, 
Adolphe  Dnlac, 
Léonce  Vézina, 
Eizéar  Dionne, 
Arthur  Simard, 
Josepli  Cinq-Mars, 
Napoléon  Gariépy, 
Jos.Silvio  Chénard, 
David  Chénard, 
Odilnn.  Diipiiis, 
Juhîs  Kerouac, 


—  Hl* 


MM.  Kdoiiaid  I'A(|iit't, 
l'icrrc  F.fclcic, 
'rf^lcsphort'  Tliili;iit(l(>;iii, 
nfnj.iiiiin  pjiriidis, 
Eiif.'('iit'  Pdlnlicr, 
Olivit'i'  Nfarliii, 
Joseph  Mi»rin, 
Kliîis  Roy, 
FiS  Napoléon  Fiscf,, 
(lamillc  Hny, 
Emile  Martin, 
(iaufliosc  liCiiiiiMix, 
Hilairc  Fnrtinr, 
Arthur  Laçasse, 
Artliur  Pniilin, 
Amédée  Faucher, 
Edouard  Houde, 
.Tos('|)h  Rouleau, 
Armand  Proul.x, 
Odilon  Blauehet, 
Joseph  Veilleux, 
Arsène  Roy, 
Albert  Lemay, 
Alphonse  Liinj^iais, 
Joseph  Chamberlan, 
Edouard  Martin. 
Cyrille  Fournier, 
Auguste  Boulet, 
Jos-Émery  Grandbois, 
Arthur  Morean, 
Alexandre  I.epajre, 
Louis  Gosselin. 
Napoléon  Pouliot, 
Odilon  Savard, 
Théophile  Dumas, 
Philippe  Côté, 
Herméné<>ild(>  Rojjer, 

cil...,,  n i.A... — 

vil  V  IL-  jL^fs;  îlfllfB, 

Émilien  Pichette, 


•'f  .-'• 


_  H2*    - 

MM.  'riKM.iiliih-  llnnlc. 
livide  (loilliuiil, 
.lis.Kl/t'iir  Ooniililsitii, 
Artliiir  DmiiiiiH, 

Kllj-riic  liiltl.illllllf, 
h^lllilt'  l'iil'inlis, 
.Inst'pli  Viiill.'iiiiiMiil, 
Cli'niiliiis  Gii'oux, 
l'iii;:!'!!!'  r.an'ii-r, 
.los-Olivior  l\nv, 
Aiiit'déiî  I»oiili'i, 
Cliiii'U's  Dionne, 
(ïhs-l'rs  Ou  poil  I, 
Miii'liiil  Diilié, 
Ilildcvcrt  Dt'sinclifrs, 
Kl(Misi|i('  HucIh'Ui'. 
.Iiisi'pli  lliilh'c, 
lsiiï(;  (jiili'i'iit'iui. 
Enit'sl  Mnntrciiil, 
Kl/.t'iii-  Vo\(M', 
.Ins.l'Iric  PiMiou. 
.losepli  l'.iradis, 
l'Emile  (lirotix, 
NJipnli'oii  Latliiiiiiiit,'. 
Wolslan  l'riMiK, 
Liiil^'cr  lliulnii. 
Jds.-Nareissc  Gi^iiac, 
AiikmIôo  Houliii. 
.Inlin  lllllll. 
(;nsta\t'  (Uoiilici', 
C.liaili's  Aii^iT, 
Fraii(;uis  Laiiioiila^'iic, 
Fraiirois  Hlaiirlicl, 
|''raiii;iiis-Xavifr  (Jùté, 
Jos('[ili  Hiii'caii, 
N.'i|inl('()ii  Lalïam'c, 
liOiiis  dai'i'it'i', 
JfiHopli  Lesniifd. 
Arlliur  Proulx, 


83*  — 


MM.  'i'héodnlc  Siinard, 
nscph   Lavoic, 

Joseph  Tiirgeon, 
Joseph  PcUetier. 
Albert  Aiiliert, 
Josepli  Iiabi'ec(iiie, 
Arthur  Lapointe, 
Josejth  Roehette, 
Kiiclich'  Bélaiiffer, 
Valère  Roy, 
Charles  Tcssier, 
Albert  Filteaii. 


—  73* 


>    '.'il 


lî  *. 


î'I' 


PROCÈS-VERBAL 


DE  l'assemblée  du   BUREAU   DE  LA 

SOCIÉTÉ  EilCLÉSIASTIf  E   SÏ-JOSEPH 


TENUK   AU   .SÉMINAIKE   ])E   QUÉBEC 

LE  17  AOUT  1900 


Sous  la  présidence  de  Mgr  L.-N.  Bégin, 

Archevêque  de  Québec. 


Présents:  Mgr  Marois,   Mgi- Têtu,  MM.  Jos.-Octave  Faucher, 
Frs-Xavier  Gosselin,  Nap,-Josei>h  Sirois,  Jos.-Aimo  Bureau,  et' 
Ludgei'  Biais,  procureurs. 

Le  procès-verbal  de  l'assemblée  tenue  le  26  avril  précédent  est 
lu  et  adopté. 

Les  Messieurs  dont  les  noms  suivent  sont  reçus  membres  de 
ia  Caisse  : 

MM.  Jean-Baptiste  Dupuis, 
J.-Alexis  Poulin, 
Jules  Gervais, 
Ls  Adélard  Gagnon, 
Ivanhoe  Garon, 
Jos.-Fortunat  Roy, 

r»j;i<,_  n ii_ 

Salluste  Bélanger, 


I 
■h 


II 


_  74*  — 

Joseph  Gosselin, 
Antonio  Huot, 
Roméo  Guimond, 
Herménégildo  Guy, 
Kdmond  Lévesque. 

Le  secrétaire  donne  les  noms  des  membres  décédés  depuis  le- 
dernier  bureau  : 

MM.  Joseph  Bourassa, 
Jean-Bte  Blouin, 
Pierre-01.  Drolet, 
Louis  Halle, 
Frs-Narc.  Portier, 
Jean-Baptiste  Plamondon, 
Théophile  Montminy, 
Léon  Rochette, 
Cléoplias  Picher. 

Le  trésorier  lit  le  résumé  des  comptes  comme  suit  : 

RECETTES 

Contributions  des  membres S  •')vH)4  •22' 

Arrérages  perçus l-^^  10 

Don  d'un  bienfaiteur 8  51 

Remboursé  par  Saint-Janvier  de  Weedon 200  00 

Remboursé  par  le  Lac-au-SabU- 100  00 

Remboursé   a/c  sur  hypothèque 200  00 

Succession  de  l'abbé  J.-B.  Greniei' 12  00 

Intérêt  à  la  Caisse  d'Economie 45  96 

Intérêt  sur  dépôt  à  la  Banque  Nationale 3  95 

Intérêts  sur  fonds  placés 978  11 

Dépôt  à  la  Caisse   d'Economie  au  dernier  Bureau....  995  78 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale  au  derniei' Bureau 131  97 

$  8,829  1)0 
DEPENSES 

Pensions  accordées  par  le  Bureau  de  1899 5,267  50 

Pensions  accordées  par  Mgr  le  Vice-Président 1,204  85 


cédés  depuis  le- 


on, 


suit  : 


$  5,994  22- 

ir)9  ta 

8  51 

200  00 

100  00 
200  00 

12  00 

45  96 

3  95 

978  11 

ui....         995  78 
lu 131  97 

$  8,829  (iO 

5,267  50 

1,204  85 


—  75*  — 

Arrérages  dépensions 133  32 

Prètau  conseil  d'Inverness goO  00 

Impression  du  rapport  et  des  circulaires,  etc 28  50 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie \  459  51 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale  (*) ^35  92 


<  8,829  60 


DETTES  ACTIVES 

Prêt  à  la  fabrique  de  St-Janvier  de  Weedon  (5  p.  c).  $  4,600  00 

Prêt  à  la  fabrique  de  N.-D.  de  la  Garde  (4  p.  c.  ) 4,000  00 

Prêt  au  Lac-au-Sable  (4  p.  c.) 4'ûOO  00 

Prêt  aux  RR.  PP.  Trappistes  d'Oka  (5  p.  c.  ) ..".".'  2,000  00 

Prêt  à  la  fabrique  du  Lac  Noir(5  p.  c.  ) 2,000  00 

Prêt  au  conseil  municipal  d'Inverness  (5  p.  c.  ) 2,000  00 

Prêt  à  la  fabrique  de  Saint-Elzéar(4  p.  c.) 1,000  00 

Prêt  sur  hypothèque  (5  p.  c.  ) i'^oq  qo 

Banque  Nationale  (10 actions  6  p.  c.) ';}00  00 

Assurance  de  Québec  (4  actions  8  p.  c.  ) 80  00 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie (3  p.  c.) 995  78 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale  (3  p.  c.  ) 131  97 


«  22,207  75 
DETTES  PASSIVES 

Dû  pour  pensions ^  133  32 

Les  procureurs  allouent  les  pensions  suivantes  : 

MM.  Charles  Trudelle 20O  00 

Etienne  Halle 200  00 

Félix  Dumontier 200  00 

Ovide  Grenier 200  00 

Thos-Eugène  Bcaiilicii 20O  00 

Patrick  Kelley 2OO  00 

Damase  Matte '200  00 


M\ 


(•)  Recettes  ordinaires  f  7.180  Sj. 


;k-imm 


oidiimiu'..sti.ii:j4  17.  Surplus $555  68 


—  76*  — 

MM.  Joseiih  Dion 200  00 

James  Neville 200  00 

Jos.-Rémi  Desjardin - 200  00 

Polycarpe  Dassylva  200  00 

Maxime  Hudon 200  00 

Louis  Sanfaçon 200  00 

Darie  Lemieux 200  00 

Alphonse  D'autruil 200  00 

Pierre  Théber?  • 200  00 

François  TtHn 200  00 

Albert  Lamolhe 200  00 

Orner  Plante 200  00 

Ludger  Pichcr 200  00 

Omer  Poirier 200  00 

Jacques   Biais 200  00 

Philippe  Aud<'t 200  00 

Basile  Robin....' 150  00 

Jean-Baptiste  Villem-uvr 150  00 

Narcisse  Gauviii '50  00 

Herménégilde  Diibi- 150  00 

Edouard  Roy 100  00 

Léandre   Hamelin i^*'  00 

Ls-Antoine  Martel HO  On 

Raymond  Gasgrain 80  00 

Augustin  Bernier 80  00 

Godfroi  Gandin HO  00 

Laurent-B.  Chabot 80  00 


5,780  00 


Fait  et  passé  à  Québec,  le  7  août  1900. 

f  L.-N.  Bégin,  arch.  de  Québec 

Président. 

H.  Têtu,  Ptre, 

Secrétaire  et  Trésorier, 


77* 


EXTRAITS  DU   LIVRE  DE  RECETTES 

DE  LA 

SOCIÉTÉ  ECCLÉSIASTIQUE  SAINT- JOSEPH 
JUSQU'AU  l"  OCTOBRE   1900 


ANNÉE    18SI9-1900 


Sa  Grandeur  M^i-  L.-N.  Bégin. 


Mgr 


M^f, 


Belleau,  Louis 

Bergcron,   Alfred.. 
Bernard,  Mendoza. 


e  210  00 

15  00 

25  00 

10  00 

13  60 

1  68 

I  50 

6  00 

m  00 

22  00 

30  00 

3(1  00 

malade 

36  00 
malade 
malade 

6  00 
15  00 
Il  11 

2  50 

0  50 
21  00 

6  00 

37  00 
ix,  vu 


\   ■ 

1 

,'  ^H| 

7.S* 


BiM'iiier,  Augustin 

Bernier,  Bernai-d 

Bérubé,  Cyrias 

Biais,  R-X-Ludgcr 

Biais,  Jacques 

Biais,   Walstan 

Blanchet,  F 

Blauchette,  Odilou 

Boilard,   Aldéric 

Bouffard,  Herménégildc 

Boulet,  Auguste 

Boulet,  Jean 

Bourassa,  Alphonse 

Bourquo,  Charles 

Boutin,  Amédée 

Boutin,  François 

Breton,  Jos.  Elle 

Brocha,  Camille . 

Brousseau,  Gaudiose 

Brousseau,  Onésime 

Brunet,  Ulric 

Bureau,  Joseph 

Bureau,  Jos.-Aimé 

Cantin,  Onésiphore 

Caron,  Alphonse 

Caron,  Auguste 

Caron,  Iv 

Carrier,  C.-Edouard 

Carrier,  Eugène 

Carrier,  Louis 

Carrier,  Wilfrid 

Casault,  Edouard 

Gasgrain,  Raymond 

Casgrain,  René 

Castonguay,  Alfred 

Castonguay,  Auguste... 

Chabot,  Ferdinand 

Chabot,  Laurent-B 

Chamberland,  Joseph... 


mala 

de 

12 

00 

31 

00 

45 

12 

0 

75 

18 

00 

6 

00 

15 

00 

8  00 

2t 

75 

6 

00 

2i 

00 

6  00 

40  00 

12  00 

22 

00 

20 

52 

23 

25 

22 

25 

G 

00 

7 

00 

fi 

00 

27 

00 

13 

50 

15 

00 

25 

00 

0 

25 

() 

00 

6 

00 

fi 

00 

12 

00 

45 

00 

malade 

16 

50 

() 

00 

6 

00 

fi 

fiO 

malade 

6 

00 

malade 

12  00 

31   00 

45  12 

0  75 

18  00 

G  00 

15  00 

8  00 

21  75 

6  00 

22  00 

6  00 

40  00 

12  00 

22  00 

20  52 

23  25 

22  25 

6  00 

7  00 

0  00 

27  00 

13  50 

15  00 

25  00 

0  25 

0  00 

6  00 

fi  00 

12  00 

45  00 

malade 

16  50 

fi  00 

6  00 

fi  fiO 

malade 

6  00 

—  79*  — 

MM.  Chéuard,  David 19  45 

Chénard,  Silvio 6  00 

Clnq-Mai's,  Joseph 10  00 

Cinq-Mars,  Napoléon 30  00 

Gloutier,  Chs-Frs 10  00 

Gloutier,  Etienne \s  75 

Cloutier,  Gustave 5   ^0 

Gloutier,  Onésime 6  00 

Goim,  Ghs-Allyre absent 

Corriveau,  Etienne 13  25 

Côté,  Emile \2  OO 

Côté,  Fiançois (}  qO 

Côté  Georges 4g  qq 

Côté  Philippe \\  50 

Coulomhe,  Louis 3I   50 

Dassylva,   Polycarpe malade 

D'Auteuil,   Alphonse malade 

Deblois,  Isidore I^O  qo 

Deloy,Henri 15  qo 

Delagrave,  Théodule 24  30 

Delisle,  Philippe 13  oo 

"Demers,  Benjamin si  qq 

Derome,  Jean-Bte 12  (jO 

Deschènes,  Ls-Philippe 15  oo 

Deschènes,  Silvio 9  oO 

Desjardins,  Bruno 22  02 

Desjardins,  Hospice 34  qq 

Desjardins,  Jos-Rémi malade 

Desroches,  Hildevert 7  gy 

Destroismaisons,  Ls-Magloire 6  00 

Déziel,  Anselme 41  çq 

Dion,  Albert g  00 

Dion,  Joseph malade 

Dion,  Louis H  75 

Dionne,  Alfred 50  QO 

Dionne,  Benjamin 15  oo 

Dionne,     harles 6  00 

Dionne,  Ehéar g  gO 

Dionne,  Emile.. g  gy 


—  80*  — 

MM.  Donaldson,  Joseph 7  50» 

Dubé  Herménégilde malade 

Dubé,  Paul 4  00 

Dabi',  Prudent 20  00 

Dulac,  Adolphe 10  50 

Damais,  Arthur 6  00 

Damais,  Jost>ph 23  00 

Damais,  Ludgor 6  00 

Dumas,  Théophiic 10  00 

Dumontier,  Félix malade 

Dupont,  Charles 6  00 

Dupuis,  Fernand 22  80 

Dupuis,  Jean-Baplistc lô  00 

Dupuis,  Odilon 10  00 

East,  Lllric 12  00 

Fal'ard.  Edouard 50  00 

Faguy,  Frs  Xavier 66  00 

Faucher,  Adjutor 12  00 

Faucher,  Amedé< 6  (»0 

Faucher,  J.-0<'Iav(; 45  00 

Feuilteault,  Jos.-Alphonse 23  00 

Fillion,  Maxime 13  25 

Filtenu,  Albert 0  50 

Fiset,  Ls-Napoléon 9  00 

Fortier,  Hilaire 6  00 

Fortin.  Auguste 25  00 

Fournier,  Cyrille 6  00 

Fraser,  Georges 33  33 

Fréchette,  Honore ,.  '  23  rO 

Frenette,  Kugènr 30  50 

Gagné.  Charles 12  00 

Gagné,  Lucien 25  50 

Gagnon,  Adélard 16  OO 

Gagnon.  Ls- Adelard 6  00 

(lagnon,  Joseph 13  69 

Gagnon,  Ls-Jos 22  OU 

Galerneau,  Charles 4  50 

Galerneau,  Isaie 6  00 

Galerneau,  Jos-Elzéar 7  50 


|,.;4T 


—  81*  — 

MM.  (iarneau,  Ferdiiicind 27  00 

Garneaii,  Philippe 26  00 

Garon,  Denis I^  jq 

Garon,   Louis       |g  qq 

Garon,  Samuel ^5  qq 

Gandin,  Godfroi l'.'.Z  malade 

Gauthier,  Augustin  30  qq 

Gauvin,  Narcisse malade 

Gauvreau,  Antoine 135  qq 

Gauvreau,  Lucien 23  40 

Gendron,  Félix,  V.  G 13  qq 

Gervais,  Jules (j  qq 

Gignac,  Joseph y  qq 

Gignac,  Joseph-Narcisse (;  qq 

Giugras,   Apollinaire 30  qq 

Girard,    Joseph 15  qq 

Giroux,  Cléophas g  00 

Giroux,  Emile q  qq 

Giroux,  Guillaume 27  00 

Godbout,  Adolphe \q  qq 

Godbout,  Charles-Ovide  q  qq 

Godbout,  Pierre  9  qq 

Godin,  A.-Ovide 33  qq 

Gosselin,   Auguste 4  5Q 

Gosselin,    David 33  qq 

Oosselin,  Frs  Xavier 7^  qq 

Gosselin,  J.-Bte ^9  qq 

Oosselin,  Joseph  2  00 

Gosselin,   Louis g  qq 

Gosselin.   Od q  Yg 

Goudreau,  Georges 39  5Q 

Gouin,  Arthur 24  75 

Gouin,  Charles 3  qq 

Orandbois,  Emery.... g  qq 

Grenier,  Adolphe 2I  00 

Grenier,  Charles-Ovide malade 

Grondin,  Etienne ^5  qq 

Grondin,   Pierre ^4  qq 

Guimont,  Daniel.. ^5  «q 


r 


.  i. 


1 

^■'^B 

■il 

§■■^■■1 

■■ 

1 

1 

1 

—  82*  — 

MM.  lluimont,  Josoph 20  00 

Guimont,  Roméo 6  00' 

Guy,  Bemard-Claude ?0  25 

Guy,  Georges 1^  00 

Guy,  HerménégiUle 0  50 

Hailé,  Etienne malade 

Halle,  Joseph absent 

Hamelin,  Léandnf malade 

Houde,  Jos.-Edouai'd «  00 

Houle,  Théophile (>  00 

Huaid,  Victor-Alphonse 4  00 

Hudon,   Arsène 13  00 

Hudon,  Ernest 27  25 

Hudon,  Eugène 18  00 

Hudon,  .Toseph-Honoré 10  60 

Hudon,  Ludger 6  00 

Hudon,  Maxime malade 

Hunt,  John 6  00 

Huot,  Antonio 6  00 

Jobin,  Joseph 13  00 

Jolicœur,  Siméon l"*  00 

Kelly,  Patrick malade 

Kirouac,  Jules • • 14  0(V 

Labbé,  René 19  00 

Laberge,  Joseph-Esdras 12  00 

Labrecque,  Jos.-.- 1  60 

Labrecque,  Honoré 35  00 

Laçasse,  Arthur 6  00 

Lachance,  Arthur 21  00 

Lachance,  Jos-Télesphore 6  90 

Laflamme,  Eugène 10  05 

Laflamme,   Napoléon 6  00 

Lafrance,  Alexandre 15  50 

Lafrance,  Napoléon 6  00 

Lagueux,  Robert 9  00 

Laliberté,  Eloi 20  00 

Lambert  Zoëi 72  00 

Lamontagnc,  Frs-Phil 6  00 

tu„    A  iVov»  maladft 

aiiiututr,  xxijjci  ^•....•«•••••...tt..... 


20  00 
6  00 
2()  25 
18  00 
G  50 
malade 
absent 
malade 
6  00 
G  00 
4  00 
i;5  00 
27  25 
18  00 
10  60 
G  00 
malade 
G  00 
6  00 

13  00 

14  oa 

malade 

14  0(v 

19  00 
12  00 

1  60 
35  00 

6  00 
21  00 

6  90 
10  05 

6  00 

15  50 
6  00 
9  00 

20  00 
72  00 

6  00 
malad** 


—  83'  — 

MM.  Langis,  Louis-Jacques,  V.  G 35  00 

Langlais,  Alphonse (j  qq 

Lan,','lois,  Charles g  00 

Langlois,  Jos-Octavc |2  00 

Langlois,  Louis-Alfred 21  25 

Laplante,  Frs-Xavier ig  50 

Lapointe,  Arthnr 0  50 

Laverdiîîre,  Gédéon (j  oQ 

Lavoie,  Joseph 7  50 

Lavoie,  Jos.-Etienne y  oo 

Leclerc,  Bruno jg  5Q 

Leclerc,  Charles 22  00 

Leclerc,  Edonaid ^g  00 

Leclerc,  Pierre 3  gj 

Lecours,  Irénée g  qq 

Lemay,  Alberl g  qq 

Lcmay,  Philogoiie 12  00 

Lemieux,  Gélestin 3  25 

Lemieux,  Darie malade 

Lemieux,  Gaudiose g  qo 

Lemieux,  Gilbert 19  qq 

Lepage,  Alexandre g  00 

Lessard,  Hubert 29  30 

Lessard,  A.  Joseph g  oo 

Lessaid,  Louis 25  50 

Lessard,  Philéas \q  59 

Levasseur,  Joseph 35  qq 

Lévêque,  Clément 21  00 

Lévôque,  Edmond q  50 

Lévèque,Luc ^3  qq 

Lindsay,  Lionel 13  qq 

Magnan,  Aristide |o  00 

Maguire,  Eustache 24  99 

Marceau,  Ludger 15  qq 

Marcoux,  Auguste g  qq 

Marcoux,  Edmond go  qq 

Marcoux,  Thomas g  qq 

Marois,  Odiloii g3  75 

Marnais.  Jnspnh  oa  «n 

«              . f---: ....•.■■ jy     uu 


fi 


i  II 


tf 


—  84*  — 


Martel,  Louis-AntoitU' 

Martin,  Kiloiiard 

Martin,  Kniilc 

Martin,  .losfph-E tienne.... 

Martin,  011  1er 

Matto,  Daniase 

Mayraml,  Laf lance 

Mcdrca,  Gt'orj,'»'» 

McGratty,  Hngli 

Mercier,  Théodore 

Méthot,  François-Xavier. 
Mennier,  Mareel-Prosper. 

Mi(;haud,  Adolphe 

Michaud,  Herinas 

Miville,  (leorges 

Monlreuil,  Ernest 

Morean,  .\rlhur 

Moieau,  Ma^'loire 

Morin,  Joseph 

Morlsrse t,  A U'red 

Moris-sette,   Fidèle 

Morisette,    liéon 

Moriselte,  Hosario..... 

Nadeau,  Gondé 

Naud,  Onésime 

Nevilh;,  James 

O'Farrell,  John 

O'Reilly,  Patrick 

Ouellet,  Jos-Philippe 

Ouellet,   Pierre 

Page,  Edouard 

Pampaloii,  Antoine 

Paquet,  Alfred 

Paquet,  Ghs-Henri 

Paquet,  Edouard 

PAquet,  Louis-H 

Paquet,  Nazaire 

Paradis,  Au)4-Emile 

Paradis,  (1-Benjamln 


malade 

1.")  00 

9  00 

m  60 

18  25 

malade 

21)  00 

21  65 

12  00 

20  00 

15  00 

25  00 

25  00 

8  00 

6  60 

7  00 

G  00 

22  50 

9  00 

10  50 

42  00 

35  00 

19  50 

12  00 

20  00 

malade 

23  50 

20  00 

12  00 

26  25 

33  00 

18  00 

19  00 

44  00 

22  50 

(1  00 

18  87 

G  00 

absent 

—  H5*  — 


MM. 


OIIIH. 


Doininii|iii 
Eu|/ènp.... 


Paradis, 

Pelletier 

Pelletier 

Pelletier,  Forlmial. 

Pelletier,  iMaiirois  . 

Pelletier,  (ieorf:e8..., 

Perron,  lllric 

Pérussc,  Ludfrer 

Picher,  Liid^er 


Pichette,  Kmilien 

Plaisance;,  Wenceslas. 

Plante,  Onier 

Plante,  Pierre 

Poirier,  Orner 

Ponlin,  Arthnr 

Ponlin,  Joseph 

Ponlin,  J.-Alexis 

Ponliot,  Alfred 

Ponliot,  Napoléon 


Proulx,  Armand 
Proulx   Arthnr... 


Pronlx,  Narcisse 

Pronlx,  Walstan 

Rainvillo,  Joseph  Aimé. 

Rémillard,  Gnstave 

Richard,  ( -harles 

Richai  ',  Cl:    Stanislas  . 

Riciiurd,  Edonard , 

Richard,  Joseph 

Richai'd,  Salluste 

Rionx,  Joseph-M 


Rohin,  Basile 

Rochette,  Elensippe.... 

Rochelle,  Jos.-Km 

Roger,  Herménégilde. 

Rouleau,  Alherl 

Rouleau,  Fortunal 

Rouleau,  Joseph 

Rou  lea  u ,  Joseph-F) 


39  OO 

6  60 

6  00 

2i  00 

ahsent 

31  50 

G  00 

34  00 

malade 

6  00 

22  50 

malade 

G  00 

malaae 


6 


00 
00 


6  00 
24  00 


00 
00 


6 

6 

6  00 
29  00 

(î  Oi/ 
28  00 
12  00 
54  00 
21  00 
absent 
20  00 
18  00 

."■)  00 
malade 

G  00 

0  50 

6  00 

32  00 

absent 

11  25 

on    nu 

au   uw 


—  86*  — 

1»!M.  Rouleau,  Thos-Grégoin- 50  ÔO 

Rousseau,  Albert 15  00 

Rousseau,  Ulric 39  00 

Roy,  Camille absent 

Roy,  Elias 6  60 

Roy,  Jos.-Edouard 40  78 

Roy,  JosephOlivior 6  00 

Roy,  Joseph-For tunat 1  00 

Boy,  Philéas 23  00 

Roy,  Placide 26  00 

Roy,  Valère 0  50 

Rucl,  Jean-Baptislt' 17  00 

Samson,  Gvrille 24  00 

Sanfaçon,  Louis malade 

Savard,  Odilon 6  00 

Scott,  H.-Arthur 30  00 

Simard,  Arthur 21  00 

Simard,  Gléophas 15  00 

Simard.  Henri 6  00 

Simard,  Théodule 6  OU 

Sirois,  Nap.-.Toseph 43  38 

Soucy,  Télesphore 17  00 

Soulard,  Joseph  B • 33  00 

Talbot,  Alphonse 13  50 

Taschereau,  Auguste , 9  00 

Tessier,  Charles 2  77 

'lotu,  Alphonse 9  00 

Têtu,  François malade 

Théberge,  Pierre malade 

Thibaudeau,  Télesphore 10  00 

Thiboutot,  Jean-Baptiste 19  00 

Tremblay,  Louis 19  00 

Trépanier,  Théodore 18  00 

Trudelle,  Charles malade 

Trudel,  Théophile 25  00 

Turcotte,  Philéas 12  00 

Turcotte,  Sauveur 30  00 

Turcotte,  Théophile 17  00 

Turgeon,  rTaudiosc 6  00 


—  87*  — 

MM.  Turgeon,  Joseph g  00 

Vaillîincourt,  Arthur 36  00 

Vaillancouit,  Joseph q  00 

Valin,  Joseph 37  00 

Vallée,  Achille 7  50 

Veilleux,  Joseph 12  00 

Verreau,  Ai-mand 6  00 

Verret,  Kdmond 34  50 

Vézina,  Léonce g  00 

Villeneuve,  Jean-Bîipiistc malade 

Vincent,  Adolphe ■|6  oo 

Voyer,  Elzéar g  00 

ARRÉRAGES  PERÇUS 

Edouard  Paquet $  34  00 

Honoré  Leclerc  (suce.  I jg  oO 

Joseph  Paradis 12  oO 

Alo.xis  Poiilin ^2  00 

Jules  Gervais g  00 

Cléophas  Pichcr , \q  qq 

Louis,  Carrier 2  00 

Ls-H.  Paquet g  qo 

Ls-Ad.  Gagnon 0  05 

Léon  Morisset 2  00 

Jean-Batiste  Dupuis 12O  00 

Voici  les  noms  de  ceux  qui  sont  exclus  de  la  caisse  en  vertu 
du  règlement. 

MM.  Chs  Boulay,  F.-X.  Couture  et  Arsène  Rov, 

Archevêché  de  Québec,  1"  octobre  1900. 
H.  Têtu  Ptre.  secrétaire. 


j^^HBf 

.^H 

^■^H 

iH 

^^^^H 

l^^l 

^^^^H» 

i^^H 

IHH 

^1 

1 

1 

89*  — 


ELECTION  DES  NOUVEAUX  PROCUREURS 


PIIOCL'REUUS   i^;lus 


1 

2 
3 
4 
5 
6 
7 
8 
9 

10 
11 
12 


1 

2 

3 

4 

5 

6 

7 

8 

9 

10 

41 

i2 


Mgr  H.  T(Hu 194 

Mgr  C.-A.  Marois,  V.  G 191 

MM.  F.-X.  Gossdin 175 

F.-X.    Faguy 175 

Ant.    Gauvreau 174 

Jos.-Aimé  Bure.in 156 

Adolphe  Godboiit 155 

Jos.-Octave  Faucher 153 

Bernard  Dernier 152 

Nap.-Joseph  Sirois j5o 

Edouard   Fafard 137 

Ludger  Biais ..  131 

Benjamin  Deniers 77 

Anselme  Déziel 61 

Charles  Richard 43 

Georges  Côté 42 

Chs-Frs  Cloutier 39 

Mgr  C.-O.  Gagnon 28 

Napoléon  Cinq-Mars \^ 

Fidèle  Morisset 15 

Guillaume  Giroux 14 

Alfred  Bergeron 12 

David  Gosselin \2 

Ghs-Edouard  GaiTier ^jj 


voix 


u 


—  90*  — 

Walstan  Biais 9 

Ulric  Rousseau 8 

Prudent  Dubé 8 

Jos.-Etienne  Martin T 

Charles  Bacon 7 

Georges  Fraser 7 

Hospice  Desjardins 7 

Thos-Grégoire  Rouleau fi 

Dominique  Pelletier 0 

Ghs-AUyre  Collet 5 

Théodule  Delagrave 5 

Augustin  Gauthier 4 

Louis-Honoré    Paquet  4 

Eugène  Frenette  4 

Joseph  Beaudoin 4 

Cyriac   Bérubé 3 

Jos.-Aimé  Raiuville 3 

Camille  Brochu 3 

Edouard  Casault 3 

Lionel   Lindsay 3 

Alfred  Dionno 3 

Ghs-Stanislas  Hichard 2 

Charles  Givleiiuau 2 

Achille  Valléi- 2 

Louis  J.  Gaguou 2 

LoulsJ.  Langis,  V.  G 2 

Joseph    Marquis 2 

Lucien   Gagné 2 

Zoël    Lambe.t 2 

Narcisse  Proulx 2 

Ferdinand  Garne;iu 2 

Gilbert  Lemieux 2 

Maxime  Fillion 2 

Henri-Arthur  Scott , 2 

Clovis  Arsenaull 2 

Joseph-Magloire  Rioux l 

Frs-Xavier  Méthot 1 

Pantaléon    Bégin 1 

Auguste  Gosselin 1 


it- 


u 
a 


<c. 


9 

tt 

8 

11 

8 

(1 

7 

a 

7 

u 

7 

a 

7 

u 

fi 

(C 

G 

u 

5 

u 

5 

u 

4 

.t 

4 

u. 

4 

(( 

4 

(( 

3 

(l 

3 

u 

3 

II 

3 

(( 

3 

U- 

3 

U- 

2 

(( 

2 

a 

2 

u 

2 

u 

2 

u 

2 

i( 

2 

u 

2 

u 

2 

(t 

2 

(( 

2 

u 

2 

a 

2 

a 

2 

u 

t 

a 

1 

(C 

1 

a 

t 

<(. 

—  91* 

Charles  Baillargon , 

Joseph-Benoît  Soulard .... 

Philéas  Lessard 

Placide  Beaudet 

Edouard  Leclerc 

Nazaire  Paquet 

Apollinaire  Gingras 

Lactance  Mayrand 

Eloi  Laliherté 

Georges  Mo  Gréa 

Edouard  Page 

Arthur  Vaillancourt 

Odilon  Marois 

Théophile  Turcotte 

Jean-Bte  Ruel 

Sauveur  Turcotte 


u 

a 
u 
u 
(( 

<( 
u 
u 
u 
u 
i( 
u 
(( 


f  ! 


«2* 


QU^STIONES   ANNO  1901 


«•<)LI,ATIONIBl)S     rHKOI,(KÎIClH    DISCUTIRNI)*    IN    AKCHIDiœCESI    QUKBKCKNBI 


MKNSK  JANUARIO 


Titius,  parochus,  iiide  ab  aliqnut  inensibiis  sc-qiientes  casus 
luatrimoniauîs  collegit  de  qnihns  sententias  thenlogoriim  postu- 

1°  Fabius  et  Valeria,  (;oiijii}rt;s  pagani,  fidem  catholicam  am- 
ploBtuntnr  (!t  bapUsmum  suscipiunt  :  dubilat  Titius  an  renova- 
tioiiem  consensus  niatrimonialis  oxigere  debeat,  ut  illorum 
«onnubium  eh-velur  ad  sacranicnti  dignitatem  et  gratia  sacra- 
rneiitalis  nis  conf(îralur. 

■^"  IMiiluniena,  a  matie  inducta  ad  uuptias  cura  Alfredo ineuu- 
das,  conseusum  ore  tenus  tantum  prsestat.    Paulo  post,  taedio 
viri   capta,    ab   illo   nviedit  contendens   se   minime    conjugio 
n)tenus  conseusisso.  Allredus  vero  rem  ad  episcopiim  defert 
qui  Philnmeiia»  pr^cipit  ut  cum  AUVedo  cohabitet.  ' 

3°  Julius, ipsa  die  qua  nuptias célébra turu s  erat  cum  Graziella, 
vuium  generosum  nimis  ebibit,  et  dum  a  parocho  interrogatur 
an  Graziellam  iu  uxoreni  accipiat,  respondet  quidem  affirmative, 
sed  non  sui  compos.  Domum  redux  certior  efficitur  a  testibus 
de  peracto  negofio,  de  quo  summopere  laelatur. 

4»  In  civitate  Baltimorensi  in  qua  non  viget  decretum  Tamelsi 
Fehx  per  telegraphum  Agatiiani  admonet  se  illam  in  uxorem' 
ducere,  rogans  ut  ipsa  quamprimum  suum  responsum  mittat 
orJt^  leiephonii  :  Agatiia  porro  per  telephonium  respondet  se 
Pelic^^m  in  virnm  acceptare 


■a  vSi^JS'. 

M; 


P)- 


fEJ.... 


v,r-,| 


^ii 


03* 

Hisce  ciisibiis  piaîslilutis,  <|ii.TiMlur  :   I"  Quid  sil  malrimoinum,. 
vt  est  contmchts  et  ni  est  sac  raine  iilum.  H  quUI  sjionsis  coii  ferai  f 

2°  [n  i]un  consisUil  rsseulia  inatrimonii  i 

3»  QnaRuam  coii(lilioiifs   refiumiiilnr  ni  ronsnisiis   sit  vaMiis  ad" 
matrimoniimi  el{ici'niihtni  ? 

4»  Quid  dicriidum  île  dirrrsis  rdsibns  a  Tilin  invpositis  f 


Pi'îehiibilo  t'xaiii.iif  le.xtus  Evan^Hlii  S.tiicli  Mallhaei,  xx,  16; 
xiu,  14  :  «  Multi  ndm  sunt  rocali,  paucl  vero  elecU,  »  (lUferilurV/uirf 
senlienduni  sH  de  numéro  electorum  seu  salvnndomm? 

MENSE  MAIO 


Jacobus,  haen-linis  vi-l  iiolius  rationalista,  coraiii  riiru^olis. 
contendil: 

1"  Ea  vuinia  qux  docet  Ecclesia  CalhoUca  de  ijeueris  hxmani 
descendentia  ab  Adaino  esse  mira  fujmenla  : 

2°  Uominem  a  siinUi  itroijiiaium  fuisse,  idi/ue  probare  coiialur  ex 
simUitudiur  onjaiiorurn  corporis  lurii  homiuis  lum  simix  ; 

30  lulrr  fabulas  rerensendam  esse  doctrinam  de  peccato  originali 
deque  ejus  transfusinne  in  posteras,  quie  transfusio  rectx  ralionis 
principiis  opponilur. 

Quœrit  Titius  parochus  quibusnam  ar<jnmenlis  possint  confu- 
tari  hujusmodi  errores  ? 


Qiiomodo  responderi  potest  iis  qui  asserunt  Ecclesiam  faveri 
Vfnorantise  populif  Exponantnr  eaquaî  Ecclesia  loto  orbe  terranm. 


•Cï  'î 


Ô4* 

et  praeserlim  ea  qym  dents  in  nostra  régime  Canademi  egerit  pro 
tnstructiotte  relujiosa  necmn  profana  populi. 

MKNSK   JULIO 

Seinpioniiis  coiilessarius  nonnullos  pœuilentes  habel  qui  in 
occasionc  peccati  versaiitur;  alii  adeunt  choreas  inhonestas 
alii  caui.onas  fieq  non  tant,  alii  commoiantur  ciim  complice  sub 
eodem  tecto  ;  veilent  tamen  ii  omnes  sanctissimam  communio- 
uem  sin^uiis  sallem  meiisibus,  sicnt  et  cœteri  parochiani 
suscipt'ic.  Conie.ssai-iu8  nullam  habet  agendi  rationera  omnino 
aeterminatam;  aliquando  ooncedit,  aliquando  denegat  absolu- 
tionem,  (>t  »!xinde  auxins  hieiet,  etqu«rit: 

1"  Quid  et  ijuotuplex  sH  occasio  peccati  i' 

2"  Quibusimm  indiciis  dùjnosci  possit  perieuli  probabilitas  aux 
occastonem  aliquam  facU  proximam  ? 

3°  Quxnam  sU  obUgalio  vikmdi  occasiones  peccati  f 

4"  Quodnam  sit  o/ficium  confessarii  erga  iUos  gui  versantur  in 
accasionr  proxirna  sive  voluntaria  sive  necessaria  ? 


s  possint  confu- 


Franoiscus,  parochus  Manitobensis,  ob  difflcultates  quae  in 
sua  provincia  d(«  famosa  scholarura  quaestione  insurrexerunt 
anxius  qiiaerit  :  ' 

VAnet  quare  habendœ  sint  schoix -~  quse  vulgo  nkutralb» 
nuncupantur,  in  guibus  nempe  pueri  et  adolescentes  sine  religione 
mstituuntur-  ex  se  perieuli  plenw  et  omnino.  ex  Pontificiis  Encuclicis 
adversx  rei  catholicx  f  »         t 

2°  An  solis    parentibus  —  eorumque    delegatis  ~  competat  nu 
educandi  pueros  suos  ? 

3°  Quodnam  sit  jus  Ecclesix  et  auctontatis  civilis  hoc  de  ret 


«6* 

4*  Qvomodo  agere  debeat  Cknifessanus  cum  parcnlibus  qui  abtque 
necessitale  filios  suos  insiiluendos  scholis  publicis  seu  neutralibus 
commitlunt  f 

b*  Quosnav^  fructus  practice  produxcrinl  schoise  ueutrahs  ubtcum- 
que  vigetit  ? 

MENSE  OCTOBRI 
( Eteclio  secntani  fit  per  sci  'lUnia  sécréta) 
Carolus,  pastor  pai-fx^hise  mixtae,  qiijerit  : 

1"  Quid  sil  ivipedimnUum  hxresis  seu  mixlx  religionis  et  in  quo 
différât  ab  impcdimenlo  disparitatis  cuUus  ? 

2°  An  mntrimonia  mùrta  habenda  sinl  invalida  veUaUrm  graviter 
illicita  f 

3°  Quomodo  parochus  se  genre  debeat  in  ipsa  celebrationr  matri- 
monii  mixti  ? 

4°  Quomodo  agere  debennl  parochi  et  confessarii  cum  Us  qui 
matrimonium  mixtum  inire  volunt.  vel  illicite  javi  conlraxerunt  ? 

5"  Quid  agendum  sit  s/,  posl  matriynoniuv}  licite  vel  illicite  eon- 
tractum,  omittalur  calholica  universx  prolis  educatiof 


Delur  coinpendiuni  Encyclicœ  Summi  Pontiflcis,  Leonis  XIII, 
t  Providentissimus  Deusn  (die  18"  novembris,  1893)  de  Studio 
Sacrurum  Scripluraruni. 


— «t.<liri»U'.>-~— . 


'but  qw  abtquf 
eu  neutralibus 


tirait  s  ubicum- 


II 

ionis  f.l  in  quo 
saUt'tn  (jravUer 
trationc  matri- 


a  cuv^  lis  qui 
mIraxrnuU  i 

vel  iUio'lr  con- 


8,  Loonis  XIII, 
93)  de  Studio 


(L 


3; 
O 


■A 

J 

M 

X 

S   c 

£  ;S 

■^1 
w   J   j 

="  2  =^ 
â  w  = 

•S    fi 
«         w 
a  «    >- 

c     H 

^.    -ïï    ^ 

•J   §  S 

~    !«    Sr, 

—  Ui 

-  •<!     U 


-  £     -'     Z 


33 


c/: 

Û 

s: 


f      C; 

:5t 


o 

2 

■ti 

z 


!/; 
u 

s 

o 


O 


3» 


u 
y, 

H 

I 

t- 

< 

»! 
.J 

Cd 

a 


C 


S.   i 


l  -g" 

y.    - 


0    c 


■r.  'O    (/: 


•^    - 


s  .s  s 


n7-  - 


••;'S8S8888S^tî!fî'83a.'^'i     8 


3  S  ^1  '•(  >1  N       ■- 


^\  0  »n  "i  t/".  < 


-^  !/• 


8?r 


'^8  8 

N  1/^  in 


rs8 

s  -  o 


'4  8  8 


«1   «I   »i 


38  '■% 


8ÏS8 


!>8  8 
t  -   •r. 


888 
.- .  -  9 


N    O 
1/-,  O 


8  8n' 

-■i  o  c 


8888 


Z 

^ 


P.    ^ 


8  =  88  :8  I  î 

ri   >r.  ir,  C         ir  ^ 


3. 


I 


-'^:CB8è5  :8 


0  X   0  ri  1/-. 

S  1-,  0  -J2   - 

■     "% 

^ 

"l    -    0    !>.  - 
r|     -t   M 

•t 

f 

O   O    ï  d    s   lAi  i    b    "1  o    ri'  ri' 

•"i  "".  iny:   -r  t/%  "^  o  oc 


"1  ri  o 

\0         M 


V 

•V 

il 


I 


~  .    >   SS  ' 


3 

1^  g 


oc 


:.  jc  >  o 


il 

u 


à. 


c    u.îT'C    i.<0   «;   Il -r: -g-- ■- ■-! 


x<-:^=»= 


es  ç  ts 


8  8' 

U2  V.  y.  ç/î  c/î  câ;  cfl  X  ^  < 


!»H* 


tjt»'*-»i 


<iiiS'. 


i  'A-^f,  8  3  8  8  8 

^,  im     m»    ^  ••     f-l 


ï?8 


0  ff- 


8885 

I-,  lAX    M 


88 


888 
•on* 


r>  —  t>  lA  >n  Q  i/MA>  I, 

y;  "^i  '1  ir,  —  t  -r  -r  - 


,3  ir,  1^  n  -n  o  o   3  "■' 


"1  ro  o   -r  o  "1  "1  ^ 
w  ":  -  i~  '1   'n  -t  -t  - 


Sf. 

0^8 

888 

0 

PI 

?-/' 

^  i/%v; 

U7 

Sî'R  ?  _•   C   C     ■     ■   p 
"■••  ^"  c   À  "-  -^  .s!  ."S  f" 


—    !»M*   — 


?8  5  5  88x:8S,.t 


^8 


Q  C  Q  'O  3  -  1^ 


88SS,5* 

ri    •■ 


i    "1  0    ••    g    Q  3Q    i/-,  ly^  1/1 
^  rs  0  1/-,  O  O  a>  "1  O^  O 

-    'I    1^  ir.  to  !>.  ^1  ^   y;     *., 


8  8!-? 


■>.î^.8giî'8g  ;:c:iirï:'r8  8  8  28S    s 


P'^-  0  'I  p  a-. 


—  ô  •-  "^  1« 


îi2S,c^?S, 


8  .3 
"1  ■  N 


88S, 


fl    t   o  ■«  50  95 


8  8  îî  ■" 


^?8  8  :8'-5>8'^8  8  3, 


3C    PI    »l    I-, 


ir,  ^^  »,    o 


9>88  iïrSS  1^ 


-  nO 


>o 


;  >:  Q  "^  o  00  o   iri  o  .  ■. 
■I  f|  lA.  "1  rox  >»)  -f  r^  IN 


'-8i^>2  8  2î-Po8  -.^ 


8 


a  i:;  3 

■   ■.-  t  M 


1^10  V. 

■c  f  "1 


8  JS,^8S.a,  ::r 


ri«  8  s 


"1 
4 


•^^b'^S  8.^8  .9,8  I  i 


N    1^  ->    t  r»)  o    n   ,r^  ,fi 


t 


"■.  -tae 

C    f  - 


o  >o  ««  8  8  I  ^ 

1/1  >n  N   -r  t    ,     2 


!•-  0  in  in  in  a  M,  S.,  5  <j^Z? 


■X   f  in  0  3C   a  >5 


-t  t  -t 


8v8'-?-,;.C8g 

f I  o  I  -  in  t»  c 


=  '£88îC8S 


•',  o  o  o  f^  insc   t  "i 

-t  —  in  M        —   — 


■    N  X 


r,  i-'C 

•  T    S-C 

=  •5:3^^ 


u  c 


*-   ^-     3  U 


■  u 

41 


=28:r 


>n  0 


88888 

PI  ^O  "t  p|  in 


i    '^ 


S  4oo 


in  8 


in  o  m  o 
c  in  rj  »n 


O  o  -  «f 
p>  o  C^  -r 

in  o  m  ri 


o  o 


i^^3 


'.  t  '".  PI 


Sag.38 


I    <A 


y;» 


a,  Q.  c  c  ,= 


■/.  T. 


■  1 •  ■  .9 


rt  rt  rir  H^ 


«  <rs   3  .s  —   c   c 


y:  r  '»:  'j  ■/-: 


«.",= 


•3*3    p    S    S  ■•- 


33SSCCCS 


en  -r  r.  r. 


y  '^  .Ç  .Ç  Ç  =  S  .H.s.s 

^    C3    C3    flj    1^    rt 


?'^:5-JS:f-?-jS-;î 


X  X  X  X  X  X 


•i! 


?/ 


100' 


3-0^ 


m 


5  (N  2  •>.  '5  ï  6  6  i 

I  ^  irj  ti^  i'".  n-sO  >J    t"  ' 


5  v5  ïrivi  r»'  5  o  ^  5  o  8  5 


o  o  o  "^  o 


u  vO    "1 


r^  O  C 


kA  "^  '''^v;  c  ''I 


a 


c  o  o 


*)5 


288 


rt  »/^  tA,  o  '^  N 


'8S,8^  -88  8 


5b; 


88 


>n  »o  ''t  2  o  g 

O  N  «n  o  5  O  : 


in  iri  O  *'"i  ""t  "^  O  O   0   O 


—   O    lA  tn  '^,  c    "^'  f^l   C 


-^   j^  ^     '^t     0     —     "'•  "*:>D 


88< 


^.    - 


c  g 


o  ç 


88 


00    2   c   Q 

X  5»  t  C 


^    —    -^  ri   'O  r~. 


S  O  N  O  5  'n  'O  O  O  O'  11  m  c-  O  ". 


rt  ir,  n  'O  •+■  1^  t^'  ■ 


O    N   o   f^  -t 


V3 


::     ,=  y  S 


n  ^  o    o 


1  v;   o   O    -   "■.  '•I 


>r,  t  -   I  ,  ; 


5  O  O  O  O 

o  in  1/^  o  — 


O  "".  C^  O  ini-o  •♦  ( 


-t  -I-  I  -  "1 


5  (N  n  1^  1-^ 


•^   O   ï 


c    i>.  3    ■! 
1^  —  m  r^ 


'88 


•9    li 


'J5 


;(/;■£ 


lo^^  ''I   -t  in^.   c 


O   O   O  O  in  ! 


^    w    u    • 

,  -^.  o  in  ' 

.  3- -jC    c  J2   £    c- 


3  ;''  ^  S  9 


b£ 


:^      -B-^ 


^  =  !3-^ 


=  ■«  2  =  = 


S.ii 


—  "^  c  >  ^  : 


•j-  V-  'j-^ij 


o  s«2  a  rt 


5  c  in  o  C 
C  >n>5  O  O 


8'rr8  8 


C-ï—   •/;_5i-:j--u 


O   O  O  mx 

-    M    O    M    "■ 


8   0   Q  in  in 
C   r^  m  "tx 


-;  >-  —    v    c    r/  .S  ^ 


Où 


•|:i 


c  s  =  c  c  c 


rt    <ç    w   rt   rt   t^ 


czcscccac 


c  c  c  c  :-<  c  «  -S  g  c 


V)  T.  'J-.  -S.  ■/. 


■r.  r.  -J. 


'3  '3  '3  '3  'rt  '3  ,■;  ,■;  '«  '3  '3  '3  S  '3  ^  •«  ,3 ,5 
r  ;/:  'X  y.  -y:  v;  O  -  r.  -r.  't.  ■/.  ■^ -r.  —  —  r.  ■/. 


-  lor  - 


ir-j  lo  >n  o  o  O  O  Q  0  0 


"1  1-  1^  I-.  —    O    «s  \D   l-  -t 


;    r-»  T   0   O  «-n  O    —   0  y. 


w    s-    u    u    -    fc-    -    ;;    w  ^2 

'3  '3  'rt  '5   i3  '«^■«  5,9 

x  'f.  X  x  >=  X  s  —  X  X 


-vu 


8  8>S  8  S 

-  fi  u^  O  O 

"■i   j-i   -t-  1»  _ 


.88- 


I  «  O  f)  o  b  o 


■  in 

■  N 

88S 

■    f-J 

*-    3^  *^*- 

—   fl 

:8  i 

■    lO 

•   PI     ■ 

8  8S,m8  s  8  8S,8  8S,g,8 

O  O   -t  ■♦  m  ~  i«  ",  !/•,  fi  \i\  n  lo  ty, 


888 


0   ■«■ 


C3  5 


o  o  c  o  t  o  o 

>n  -  r^  5  o  o  o- 


38 


"ii^i^c  "'.z  »rx  3^ 


-t  N  -^ 


=  3  8  8 


I/-1  u^  «f  lo       0  0 


-§. 


c  0  g  o  r>   j   o^ 

IC  vois   0    N  ir. 


« 


■  oc  o  c 


8  8  p. 


On  8\ 


O   O   O   "1  O   ir- 


fo  o  r^  ro  f^i  o 


^ 


'  C  » 


8  0  >»i  e  t..  c 


"^  N  tri  n  r^  u-)  u^  I 


88^ 


8  S  8  8  8  8  î^S  8  8<?2  8  RîC:;>4S  8  g  '  8  &,8  8  !C8 


'O  ir  •'^  —  C^  I  -.  -r  -t  in  -f- 


■■8  8  8:r8^8;:rSS8 


o  "1  iri  o  se 


-S8S8 


>0  ri     h-    (>|  >^     r«^   «^     -^  M) 


O   ■'^  Q   "1  O    O  O 


8-:?  8 


)  OC    o    lO  tO  '^j  ■ 


■n  Q  m  0 

«n  5  r-*  »^ 


;  C  i-^  -t'O   f  m  r^  . 


r^O  CI  r^i  -t  PI 


î58S!C2  8'-S 

:  o  M  1-1  t^  c  1-^^ 


;8  8 


•  Si' 


J  X  j.  "O  -o 


-  ~  j  ji  rt  .-X  3;  3  3 
j;_i"r>5;  o  c  o»— ,>-, 


in  Tf  -.  o  1^  ^ 


£.1   S   T 


3  5 


=  .!:    =    3CCCCEeeE!c=î?pTÎr 


1/130  iri 


«  o 


? 


-8 


a> 


»-»  o   ON  S  00  iC    f 
-   "1  O  00    C    -    O 


O  'OO 


"^r^  O 


pin-r^ONO-M-' 


8^2 


8  0  o  iri  o   c 
O    >^  N    O   "1 

■  N   »n  *-    r-  M    M 


■  S  ï,  O  û  i;  M.; 
.:  s  -wT*  rt  o  »"   ^  ij 


^ 


S^ 


*-*  •— -C  _f-  K   rî  3  »rî -?? 


:  -C  f 


J   =i2_lS5;5J?J^^": 


4i- 


.c    c    G    c    Ë    c 


/  /  y:  ^t:  -y:  x  x  x 


.S  '>  t:  c  s  c  c 


«r,  j^   .',  «a  «  «  -«  y  ^,  /:;  <5  1^5  H» 

=  S.S.^.S.S.'^  o-''.'^.'^.''  - 


rt  '3    3  '^    -  •«  ■—  '^3    ^  ^  .—  .3  .3  .=    "    ~    (^    c;    c   c    c   c    c   c    c    a  s 

i2IJ.iJ.^.j?.^«:2^.|-|-|,:^;i:3:s;|.|-3'|o.|.|.||| 


—    102* 


c 


d 
K 


,S 


1  ^-  w 


O 

U 


5 


ri 

>3' 


8  8  8  8  ^^rJ^  8=2  8  1C8  8  8  8  PnS."é^S^5  i?8  8  8  8  î8 


3y;"^i»c   -^'icoioc/î"!  — 


8«88 


Q  O  O  Q 

0    11  N  vO 


8 

Pn    '. 

N    1-     ■ 

Ov 

\r,    ■ 

t^ 

W)    . 

N 

O     ■ 

P 

-4/         ■< 


^    8  8a85  8  8?'2  8:P?li83^S>8  ^8  2-, 


-  M    -I 


-t  "■.  O   fi  "■.  ri  'i  ""'  •+  ""'  "-  "^  o 


lOO  o 


SO  "1  o 


Tt  ir^  m 


88ï?8 


►H  —  r->. 


•^2  8 


ii  o  a 

cx:0 


tA  o  ^    ^'ï  ^'^ 
-."••Ml--  m 

8 

O 

in  -«•  X 

fl 

f^ 

O 

858 

- 

»n 

"••  -  Vj 

N 

'■'^,        O  N  «   O   f^  O 


■^^88 


g 

'75 


I 


ri 
00 
00 


■o 


)  o   "^"O    t-Hï    o    "" 


f^*  6 


8« 


8. 
ai 


10.S" 


J,>g'.?8S8  82^8 

—  1/1  '50    — 


8ÎC8  8  ;^8  8  8R  .•8:;!8  8S8  8 


88S.  ■  \  '■■ 

t^  N   - 

•  O  O    '    ■    :  X    ■ 

ON                       1^     • 

0 
oc 

■      •      •      •    M 

28 

8   :^ 

8î?  :   :  :=S8< 

?.8 

-rce 

O 

8  ;?; 

Sf  t- 





j 

119          1 

888'§  I  8 

o   r^O  5»         t- 

-    N    -    O  O 


^0 


S.i.'3i'3:'3:'à'3:'^:t 


i 


-w 


05 


R4 


^  9 


X 

sa 

a 


^ 


Se 

??:  S  ,^ 

■_  c  o  u 


s  c 


U    3    C    c 

W    C    O    !•' 


w^i^W 


—   ICK    — 

Dépkn'^es  I)K  la  Socikté  dk  colonisation  en   l'.tUt). 

Orphelinat  agricoU»  de  Sainl-Danneu «  4,U77  <.m 

Chemin  à  Adstock '"'''  ^" 

Saint  Bruno '*'f  f»^' 

'•        Ponlbi'iand ^^^'  00 

Sainl-Marlin \m  m\ 

Pont   à  Saint-Benoît "'•>  <J" 

"      Saint-Damien ■^••'>  Oti 

Colons  pauvres '^  ^" 

Dépenses  du  Bureau  (loyer) '-^^  '^■■> 

-^  i.l)3y.  01 

Balance  de  1899 «<      89^^00 

Recette  de  1900 5,072  t)9 

8  3,9G5  69 
Dépenses  d.>  1900 4,939  01 

Balance S   1,020  OH 

Lii  société  a  reçu  du  gouvernement  la  somnir  de  8  2,149  '•<;}. 
laquelle  a  été  dépensée  comni.'  suit  : 

Chemins  il  Saint-Benoii-L<il)re 8     iOd  0(1 

Cranbourne  200  Ut i 

Saint-Cyrillo 100  00 

Saint-Ferréol 125  00 

"         Sainte-Justine 100  00 

'^         Saint-I.ouis  de  Gonzague (00  00 

"         Saint-Ludger 144  '.VA 

Saint-Nazan-e 100  00 

•'         Notre-Dame  de  Lourdes 100  00 

Saint-Philémon 100  00 

'^         Sainl-Pierve-Baptisle 20U  00 

Sainte- Perpétue 2u0  00 

Pontbriand '^00  00 

Saint-Prosper 200  OU 

Saint-Rémi "-^OO  00 

"         Sainte-Rose 1-^0  00 

'•         SaiuîThéophili- 1^'^'  O-J 

$  ^,m  33 

Archevêché  de  yaébt'c. 
1er  janvier  1901. 

n.  rKTi;,  l'iiv. 


',)00. 


$  4,077  '.m 

17.')  01» 

100  00 

100  00 

100  0(1 

ÔO  00 

•205  00 

0  HO 

M  25 

*  'i,i)30.  01 

10 

in 

59 

11 

m 

tU 

8  -i/j^o  :<;i. 

s     lOU  00 

, 

•200  00 

. 

100  00 

1-25  00 

, 

100  00 

, 

fOO  00 

, 

141  ;?:{ 

100  00 

100  00 

100  00 

■20U  00 

•2uO  00 

•200  00 

, , 

•200  00 

•200  00 

t.^0  00 

100  00 

—  105* 


$  %m  3:^ 


rc 


Itinéraire  de  la  visite  pastorale  de  1901 


1— Sainte- Pétroiiille Vendredi    17—18  mai 

?.— Saint-Laurent Samedi       18—19  a 

3.-Saint.Jean Dimanche  19-21 

4— Saint-François Mardi        21— 2^2  " 

5.-Sainte-Familie Mercredi     22-24 

6.-Saint-Pierre Vendredi   24--25 

7.-Sainl-François Mardi        28—30  « 

8.-Saint- Pierre j^^di         3o_3l  « 

9.-Sain|.Antonin  vendredi    31-mai-l"  juin 

lO.-Fraserville Samedi        1-  3 

11. -Notre-Dame  du  Portage iundi  3—4  u 

l-2.-Saint.André Mardi  4-5 

13— Saint-Germain Merci^edi      5-6 

14.-Kamouraslva /<,„rf,:  q__  ^ 

I5.-Saiut-Denis Samedi        8-   9 

IC—Rivièro-Oudle Dimanche    9-10 

I7.--Sainte-Annede  la  Pooatière...  /j/Hrft         10—12  " 

18.— Saint-Roch  des  Auinaies Mercredi     12—13  " 

I9.-Saint-.Tean  Port-Joli kwU         |3_|5  u 

-0 — L'Islet ^,     Samedi      15—17  « 

•21 — Cap  Sainf-lp-nace /,u,„,r//        17_I9  u 


n.- 

25.- 
•26.- 

■n.- 

:?8. 
29.- 
:»0.- 
;{|.- 
32. 

;vi. 


;<8. 
:v.t. 

iO, 
41. 
42, 
43, 


45, 
4(>, 


•lle-aux-Gnies Mercredi    19-20 

Saint-Thomas l'^^'di.        20-22 

-Berlhier ^«"^*^/'       -~-^ 

-Saint-Valier Divuinchc  ■li-'i^ 

-Saint-Michel l-^n'll        24-26 

Beauniont Mercri.U    2|;    27 

Saint-Joseph  de  Lévis  Icwli         27  - ^S 

-Bienvillo Vendrc.U    28-29 

-Saint-Alo.andre  "«'•'/«  --  -J 

-Saint  Kleulhère Mercredi      :<—  'i 

Sainte-Hélèni'  Yendrrdi      5-  (1 

-Saint-Bruno ^'ï'"^'''"         *'      ' 

-Saint-Pascal  Dimanch     7-  9 

Saint-V'iùlipprt "«'"'''  '•^— "^ 

.  Moul-Caimcl )lercredi     10-11 

-  Saiut-Paeôme  ^'udi  11-12 

-Smntf-Lonise Vendredi    12-i:< 

Sain l-Onési me •'^"  "if"'/'       '  =^  "  '  '» 

-Saint-Aubert • Dnnanche  I4-I.> 

-Sainl-Damasc l-ni'di         15-16 

-Sainte-rerpélne  '/«''''         '*>— ^"^ 

-Saint-Pamphile .V^'rcm/t     17-19 

-Sauit-Mai'coi  t'tSlu-.\palline...   Vendredi    19-20 

-Saint-Cyrille ■^'«""■'Z''       ^0-21 

-Saint-Eugène Dimanche  21—22 


(1 

a 

Cl 


juillet 


u 
u 
u 

u 

Cl 

II 

Cl 

II 
II 
II 
II 

Cl 

II 
II 


105* 


PROCÈS-VERBAL 


DE   l'assemblée  du  BUREAU  DE  LA 

SOCIÉTÉ  ECCLESIASTip  ST-JOSEPH 

TENUE  AU  SÉMINAIRE  DE  QUÉBEC 

LE  16  AOUT  1901 
Sous  la  présidence  de  Mgr  L.-N.  Bégln, 

Archevêque  de  Québec. 


vrfau^'în:  ^A^'^I ''«'"'  "*"*•  ^'^'^^^^^^  Gosselin,  Antoine  Gau- 
yreau    Jos..Aimé  Bureau,  Adolphe  G odbout,  Jos.-Octave  Fau 

rotl-eur^^-'  '^^•"^^"'  ^^^-^--  ^^-^«  -  Edoua^ fS; 

Le  procès-verbal  de  l'assemblée  tenue  le  17  août  1900  est  lu  et 
nS';     '  ««'^^^'^-«f'-'i' remarquer  que  le  compte  rendu  i^ 

mé  (en  son  absence)  n'est  pas  exact  pour  ce  qui  regarde  iT 
fl^/^cuves,  l'impnmeur  ayant  tout  simplement  rep!-oduit  ce 

Sn?d f,2r27'r"'"/%^'??-    "^^^'"^^  -tiveVdt'lS 
«laicnt  ae  »22,2(|7. 7»  ;  celles  de  1900  sont  de  «22  775  43 

la  CalsfeT""  '°"'  "'  """"'  ""'"'  '»'"  '^"'  ">™bres  de 

MM.  Télesphore  Bilodeau, 
Eugène  Brunet, 
Ghs-Borromée  Rochette. 
Alexandre  Roy. 


iS 


_  106*  — 

Le  secrétaire  donne  les  noms  des  mt-mbies  décodés  depuis  1^ 
dernier  bureau  : 

MM.  Walstan  Biais, 
Edouard  Roy, 
Josepli  Marquis, 
Isidore  Deblois, 
Philippe  Audot. 

Le  irésorier  lit  le  résumé  des  comptes  commo  suit: 

RECETTES 

Contributions  des  membres '''"^'^  '" 

Arrérages  perrus 

Remboursé  pur  Saint-Janvier  de  Weedon M_00  00 

Remboursé  par  le  Lac  Noir »  '^  "" 

Succession  de  l'abbé  J.-B.  Grenier ;^  '" 

lutérètà  laCaii^se  d'Kconomie i»»  ^« 

Intérêt  sur  dépôt  à  la  Banque  Nationale -*  0^ 

Intérêts  sur  fonds  placés \^^^_'    ^"^^ 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Hconomie  au  dernier  Bureau...  1,4.j,)  ol 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale  au  dernier  Bureau...    |^_ 

e  10,'i34  n 
DÉPENSES 

Pensions  accordées  par  le  Bureau  de  1900    '^>X^1  00 

Pensions  accordé..s  par  Mgr  le  Vice-Président «19  5J 

Prêt  au  Lac  au  Sable ''^1;  ^'^ 

Impression  du  rapport  et  des  circulain's.  elc ^IJ  -JO 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Kconoiuie -^^'^^   '' 

Dépôt  à  la  Baïupu'  National'  (*) ______ 

e  lu,434  23 
DETTES  ACTIVES 

Prêt  à  la  fabri(]ue  de  St-Janvier  de  Weedon  (5  p.  c).  $     3,300  00 

Prêt  à  la  iabrique  de  N.-D.  de  la  Garde  (4  p.  c.) 4,000  00 

Prêt  au  Lac-au-Sable  (4  p.  c.) 4,4.^0  00 

{*)  Kecettesoi'liiwuios.S7,172  10.  Déi-enscs ordinaires  $5,974  49  Surplus.Sl,197  61 


7"^ 


iés  depuis [& 


.S  5,883  57 

156  00 

1,100  00 

500  00 

(.6  70 

68  48 

4  05 

1,06!J  00 

1,450  51 

135  92 


8 

10,434 

n 

:i,i37 

00 

819 

59 

550  00 

17 

90 

3,7()9 

77 

139  97 

§  lu,434  23 


c).  8  3,300  00 
4,000  00 
4,450  00 

19  Surplus  .«1,197  61 


MM 


—  107*  — 

Prêt  aux  RR.  PP.  Trappistes  d'Oka  (5  p.  c.) 2,000  00 

Piô   a  la  fabrique  du  Lac  Noir  (5  p.  c.) ,500  00 

Prôt  au  conseil  municipal  d'Inverness  (5  p.  c.)....  2  600  00 

Prêt  à  la  fabii(iue  de  Saint-Elzéar  (4  p.  c.) l 'non  m 

Prêt  sur  hypothèque  (5  p.  c.) Vj^.o  "^ 

Banque  Nationale  (10  actions  6  p.  c.) "  \qq  qq 

Assurance  de  Québec  (4  actions) v^n  aa 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie  (3  p.  c.) 3  7)50  77 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale  (3  p.  c.) ZZ  '  '|;jo  97 

Tno                       ,,                                                    *  24,03*774 
Les  procureurs  allouent  les  pensions  suivantes: 

'"■'^«  Trudelle ^ 

;:"«""«  Halle ;^lll 

Félix  Dumontier ^H  g? 

Ovide  Grenier ^00  00 

Thos-Eugone  Beaulieu onn  n.» 

Patrick  Kelly  :'^y.^^ 

^rrr'' ••■••••--•••  ^" 

Joseph  Dion -„„  "" 

/,.  ',   „  ,    200  00 

(.harles  Galernean 200  00 

•f'^"'^«  Neville ••"  ,200  00 

^^'^--r^D-^-iva :  il  Z 

Maxime  II i.don 

Louis  Sanfacon :       ^^ 

Darie  Lemieux . 

Paul  Diibé f ''  "^ 

Alphonse  D'Anteuil ZZ.ZZ ^ no  nn 

Pierre  Théherge ^ ;^J  ^0 

i-''-"n':oi«  Têtu :2Z 

Pierre  Plante ;^' J  ^^ 

Albert  Lamothe tZ  f. 

•^-nnos  mais ::;::::;;::::;:::::::::;;: ^  j 

Euclide  Bélanger :^.^.  ^^^ 

Basile  Robin fj^  ^J 

Jean-Baptiste  Villeneuve Z. i.n  oa 

Narcisse  Gauvin \Z  J^r. 

^-...!i..,!..^^,,,„-   i^i,j_,e ICA  nn 

Léandre  Hamelin ■■"• '^"  °° 

oU   00 


■ 

1 

'j^^^^^H 

1 

ii 

■ 

1 

1 

1 

Hi 

«H 

1 

\ 

1 

■  \ 

1 

m 


—  108"  — 

MM.  Ls-Antoine  Martel 

Raymond  Casgraiii 

Anerustin  Bembr 

iraudiu 

l,HuiontrB.  Chabot 

« 

Fait  et  passé  à  Québec,  le  16  août  1901. 

+  L.-N  Bégin,  Arch.  de  Québec, 

Président 

H.  Têtu,  Ptre, 

Secrétaire  et  Trésorier. 


80  OO 

80  00 

80  00 

80  00 

80  00 

15,480  00 


—  100' 


80  oa 

80  00 

80  00 

80  00 

80  00 

15,480  00 


EXTRAITS  DU  LIVEE  DE  RECETTES 


DE  LA 


SOCIÉTÉ  ECCLÉSIASTIQUE  SAINT-JOfefîPH 
JUSQU'AU  1"  OCTOBRE  1901 


ANNÉE   1900-1901 


Sa  (iraudeiir  Mgr  L.-N.  Bégin 
M<,M   (l-A.  M     jis,  P.  A.,  V.  G 

'     ir.  TAtu,  P.  D 

"    <j.O.  Gagnon,  P.  D 
MM.  Arsenault,  Clovis... 

Aubei'l,  Albert 

.    Auger,  Charles 

Bacon,  Charles 

Baillargeon,  Charles 
Ballantyne,  James 
Beaudet,  Alphonse 
Beaudet,  Placide 
Beaudoin,  Joseph 
Beaiilicii,  Philippe 
iJeaulieu,   Thos-Eug 

Bégin,  Achille 

Bégin,  Feidinand 
Bégin,  Pantaléon 
BélanîTor.  Eudide 
Bélaiigr     Salluste 
Belleau.  Arthur.... 

Belleaii    {^ouis 

Bt.geroh,  Alfred 
Bernard,  Mendoza 


WA 


_  no'  — 

MM.  Hernior,  Augustin : "T]'"!n 

HornuT,  M(>rnard '^  "" 

liérul.^  Cyiias ^0  00 

Biais,  R-X.-Ludger '^^  f 

Biais,  Jacques '""'."'^^e 

Blaïuhol,  Fi-aïKjoiH ^  J'O 

Blanch.'t,  Odilou  y  "" 

Boilard,  Ald^rir J?  J" 

Bouffaid,  Ufiménégildo ^'^  '^^ 

Boulet,  Auguste JJ  JO 

Boulet,  Jean '^\  "" 

Bourassa,  Alphonse ^  ^•^ 

Bourque,  Charles -'  "^ 

Boulin,  Amédée ^*  ^^ 

Boulin,  François '-^"^  ^^ 

Breton,  .los.-Elie 22  50 

Brochu,  Camille ]^«  ^(^ 

Brousseau,  Gaudiose 2-2  2.) 

Brousseau,  Onésime ^  '^'^ 

Brunel,  Kugène *  ^'^ 

Bruuel,  Ulric -  ^  00 

Bureau,  .L.seph ^\  "^ 

Bureau,  Jos,  Aimé...." •^^''  ^^ 

Cantin,  Onésiphore '3  50 

Carou,  Alphonse '^  00 

Caron,  Auguste ^5  CO 

Caron,  Ivanhoe ^  ^0 

Carrier,  C-Edouard t>  00 

Carrier,  Kugène ^  "^^ 

Carrier,  Louis ^  '^"^ 

Carrier,  Wilfrid 1-^  50 

Casa ult,  Edouard malade 

Casgrain,  Raymond  malade 

Casgrain,  René 24  00 

Caslonguay,  Alfred  ^  00 

Castouguay,  Auguste 0  00 

Clialiol,  Ferdinand ^^  ^'0 

Chabot,  Laurent-B '"'\l''"'!i 

Chamberland,  Joseph ^  ^" 


rnaliidc 

12  00 

30  00 

45  35 

malade 

6  00 

21  00 

10  00 

35  50 

6  60 

24  00 

ti  00 

2r»  H2 

1t  50 

22  50 

22  50 

IH  50 

22  25 

C  00 

l  8<» 

G  00 

()  00 

36  00 

13  50 

18  00 

25  itO 

6  00 

0  00 

6  75 

6  25 

12  50 

malade 

malade 

34  00 

6  OU 

G  00 

6  60 

malade 

6  00 


—  m*  — 

^M.  Clionard,  David 17  qq 

Chénard,  Silvio ^2  00 

Cinq-Mars,  Joseph ,    |2  qo 

Ciii(|-Mars,  Napoléon 27  00 

Cloiitier,  Clis-Krs |o  qq 

Cloiitier,  Ktieniie 2I  00 

Cloutior,  Gustave ^q  5Q 

Cloiilior,  On^îsime p,  00 

Collet,  Chs-AUyre .....'..'.'.......  0  50 

Corriveau,  Etienne 13  50 

Côté,  Emile 2I  00 

Côté,  Fran(;oi8-Xavier g  5^ 

Côté,  Geoi-08 ■.'■■■  47  00 

Côté,  Philippe f  I  qq 

Coulonibe,  Louis 3)  5Q 

Dassylva,  Polyearpe Z.ZZ  malade 

D'Auteuil,  Alphonse malade 

Defoy,  Henri 3  qq 

Delagrave,  Théodule 25  25 

Delisle,  Philippe 13  qq 

Deniers,  Benjamin qq  qq 

Derome,  ,Ie;in-Bto ^2  00 

Deschônc  3.  Ls-Philippe 2I  00 

DeschAnes,  Silvio 9  qq 

Desjardins,  Bruno 20  58 

Desjardins,  Hospice... 27  60 

Desjardins,  Jos.-Rémi g  55 

Desroches,  Hildevert 9  75 

D(;stroismaisons,  Ls-Magloire q  qq 

Déziel,  Anselme 51  ^5 

Dion,  Albert g  qq 

Sî°"' «^"««Ph 'Z"'.'.Z'.'Z'  malade 

Dion,  jjouis 12  3;- 

Dionne,  Alfred ZZZ.i  74  00 

Dionne,  Benjamin ^g  qq 

Dionne,  Gharle? '  g  qq 

Dionne,  Elzéar ^  qq 

Dionne,  Emile g  gQ 

Dûuuidson,  Joseph 7  5Q 


%-M 


m 


^H 

■ 

•41 

1 

1 

- 

■ 

1 

1 

1 

—  112*  — 

MM.  Dubé,  Herménégilde malade- 

Dubé,  Paul ^  50- 

Dubé,  Prudent 21  00- 

Dulac,  Adolphe «3  00 

Dumais,  Arthur 6  75 

Dumais,  Joseph absent 

Dumais,  Ludger 6  00 

Dumas,  Théophile...: 5  00 

Dumontier,  Félix malade 

Dupont,  Charles 6  00- 

Dupuis,  Fernand 24  13 

Dupuis,  Jean-Baptiste 20  00 

Dupuis,  Odilon 8  00 

East,  Ulric 13  50 

Faiard,  Edouard 50  00' 

Faguy,  Frs-Xavier 66  00 

Faucher,  Adjutor '2  00 

Faucher,  Amédée 6  00 

Faucher,  J.-Octave ■•  ^5  00 

.    Feuilteault,  Jos.-Alphonse 2U  75 

Fillion,  Maxime '3  56 

Filteau,  Albert ^  'JO 

Fiset,  Ls-Napoléon " '6  75 

Fortier,  Hilaire '0  00 

Fortin,  Auguste 25  00 

Fournier,  Cyrille 6  00 

Fraser,  Georges 31  50' 

Fréchette,  Honoré 28  OO' 

Freuette,  Eugène 28  00' 

Gagné,  Charles '2  00 

Gagné,  Lucien 25  25 

Gagnon,  Adélard 2  00' 

Gagnon,  Ls-Adélard G  OO 

Gagnon,  Joseph '8  00 

Gagnon,  Ls-Jos 22  50 

Galerneau,  Charles 6  OO 

Galerneau,  Tsaïe 6  50 

Galerneau,  Jos.-Elzéar 18  60 

Gârncau,  Ferdmanu >•■•<  - 


malade- 

1  50- 

21  00- 

13  00 

6  75 

absent 

6  00 

5  00 
malade 

6  oa 

24  13 
20  00 

8  00 
13  50 
50  00' 
66  00 

12  00 

6  00 
45  00 
26  75 

13  56 
6  60 

16  75 
10  00 

25  00 
6  00 

31  50 

28  00- 

28  00 

12  00 

25  25 

2  00' 

G  0» 

18  00 

22  50 

6  OO 

6  50 

18  60 

1^   Afti 


—  113*  — 

MM.  Garneau,  Philippe oj  <20 

Garon,  Denis ..........!  23  '^0 

Garon,  Louis '""  ,jg  y^ 

-    Garon,  Samuel .n  en 

Gauthier,  Augustin .^o  qa 

Gauvin,  Narcisse "ZZZZ  malade 

Gauvreau,  Antoine 135  qq 

Gauvreau,  Lucien 24  8a 

Gendron,  Félix,  V.  G ..Z  1 2  50 

Gervais,  Jules «  «^ 

Gignac,  Joseph g  ^^ 

Gigpac,  Joseph-Narcisse [[  g  qq, 

Gingras,  Apollinaire 33  qq 

Girard,jo^ph^ '.""z:::::  1900 

Giroux,  Gleophas g  q^ 

Giroux,  Emile n  ,,a 

Giroux,  Guillaume »(.  ^^ 

Godbout,  Adolphe :"  :^ 

Godbout,  Charles-Ovide «  n^ 

Godbout,  Pierre J  ÏX 

Godin,  A.-Ovide 'ZZ'.'.'Z '.'.'  33  Z 

Gosselin,  Auguste .  .„ 

Gosselin,  David „^  ^" 

Gosselin,  Frs-Xavier t^  "" 

Gossehn,  J.-Bte Z'.Z[ o,  on 

Gosselin,  Joseph "g  g^ 

Gosselin,  Louis „  ^„ 

Gosselin,  Odilon .'..'.'.'.".".'.'.".'."."".*.""'"  a  n» 

Goudreau,  Georges ,n  .f. 

Gouin,  Arthur.: V!  '^^ 

Gouin,  Charles *  f^ 

Grandbois,  Emery .  "^ 

Grenier,  Adolphe Ji  "" 

Grondin,  Etienne „  "^ 

Grondin,  Pierre ^l  ?? 

Guimont,  Daniel IJ  rT 

Guimont,  Joseph ."■"■ ^ 

Guimont,  Roméo 

finir     D«^^ 1    /-.!_         J                                    "     00 

'TUJ,  u^uiaiu  VjiauUU 2^    an 


—  114*  — 

T^M.  Guy,  Georges.... : 24  00 

Guy,  Herménégilde 6  00 

Halle,  Etienne^ malade 

Halle,  Joseph 6  00 

Hamelin,  Léandre malade 

Houde,  Jos.-Edouard ^  20 

Houle,  Théophile l'>  00 

Huard,  Victor-Alphonse malade 

Hudon,  Arsène '*  00 

Hudon,  Ernest 32  60 

Hudon,  Eugène 20  00 

Hudon,  Joseph-Honoré ^"^  '^^ 

Hudon,  Ludger ■  6  00 

Hudon,  Maxime malade 

Hunt,John 0  00 

Huol,  Antonio ^  ^6 

'      Jobin,  Joseph ^^  25 

Jolicœur,  Siméon ^^  00 

Kelly,  Patrick malade 

Kirouac,  Jules '^  50 

Labbé,  René 20  50 

Laberge,  Joseph-Esdras '2  00 

Labrecque,  Jos.-A ." ^  00 

Labrecque,  Honoré 36  00 

Laçasse,  Arthur 0  00 

Lachance,   Arthur 21  00 

Lachance,  Jos.-Télesphore 1  50 

Laflamme,  Eugène 10  35 

Laflamme,  Napoléon <'  00 

Lalrance,  Alexandre '^  00 

Lafrance,  Napoléon ^  00 

Lagueux,  Robert 10  00 

Laliberté,  Eloi 21  00 

Lambert,  Zoël OU  00 

Ijumontague,  François ^  50 

Lamolhf,  Alberl malade 

Langis,  Louis-Jaciiues,  V.  G •'>0  UO 

Langlais,  Alphonse 0  00 

Langlois,  Gharlo? ■    •• 


-7  ;7ft-': 


24  00 

6  00 

malade 

6  00 

malade 

4  20 

15  00 

malade 

14  00 
32  60 
20  00 
17  75 

6  00 

malade 

6  00 

5  36 

15  25 
14  00 

malade 
13  50 
■2i)  50 
12  00 
0  00 
36  00 

6  00 
21  00 

7  50 
10  35 

0  00 
17  00 

0  00 
10  00 
21  00 
60  00 

8  50 
malade 

50  UO 
6  00 


—  115*  — 

3iM.  Langlois,  Jos.-Octavc 13  qq 

Langlols,  Louis-Alfred 20  45 

Laplante,  Frs-Xaviei- 2I  00 

Lapointe,  Arthur (j  qq 

Laverdière,  Gédéoii ^2  00 

Lavoie,  Joseph -j  -a 

Lavoie,  Josepli-El g  qq 

Leclerc,  Bruno ^j  qq 

Leclerc,  Charles 22  50 

Leclero,  Edouard j"-,  qq 

Leclerc,  Pierre q  qq 

Leçon rs,Irénée q  qq 

Lemay,  Albert '.'''  ,;  qq 

Lemay,  Philogone |q  qq 

Lemieux,  Célestin j^  25 

Lemieux,  Darie [Z'.'.  malade 

Lemieu.v,  Gaudiose q  qq 

Lemieux,  Gilbert 21   00 

Lepage,  Alexandre q  qq 

Lessard,  Hubert 3Q  qq 

Lessard,  Joseph q  qq 

Lessard,  Louis 04  00 

Lessaid,  Philéas ^  (jq 

Levasseur,  Joseph 37  5Q 

Lévêque,  Clément ^^  qq 

Lévèque,  Edmond j;  5Q 

Lévêque,  Luc , -,  qq 

Lindsay,  Lionel 15  q^^ 

Maguan,  Aristide i,,  qq 

Maguire,  Eustache 22  00 

Marceau,  Ludger j.-  qq 

Marconx,  Auguste ~  5Q 

Mai'coux,  Edmond qq  qq 

Marconx,  Thomas ~  ^q 

Maroifi,  Odilon --  qq 

Marquis,  Joseph |q  qq 

Martel,  Louis-Antoine nial-ide 

Martin,  Edouard | /,  2h 

Martin,  Emile ,)  qq 


II 


116* 


MM.  Martin,  Joseph-Etienne.... 

Martin,  Olivier 

Malte,  Damase 

Ma-      1(1,  Lactance 

Me  Créa,  Georges 

McGratly,  Hngh 

Mercier,  Théodore 

Méthot,  François-Xavier... 
Mennier,  Marcel-Prosper. 

Michaud,  Adolphe 

Michaiid,  Hermas 

Miville,  Georges 

Montreuil,  Ernest 

Moreau,  Arthur 

Moreau,  Magloire 

Morin,  Joseph 

Morisseï,  Alfred 

Morisset,  Fidèle 

Morisset,  Léon 

Mûrisse tte,  Rosario 

Nadeau,  Gondé 

Naïul,  Onésime 

Neville,  James 

O'Farreil,  John 

O'Reilly,  Patrick 

Ouellet,  Jos.  Philippe 

Ouellet,  Pierre 

Page,  Edouard 

Pampalon,  Antoine 

Pftquet,  Alfred 

Paquet,  Ghs-Henri 

Paquet,  Edouard 

Paquet,  Louis-H 

Paquet,  Nazaire 

Paradis,  Emile 

Paradis,  Benjamin 

Paradis,  Joseph 

f*aradis,  Louis 

p(?Uetier,  Dominique 


30  75- 

21  78 

lalade 

38  00 

3G  on 

12  00 

■21  00 

15  00 

•25  50- 

->5  00' 

16  00 

1 1  50' 

7  90 

6  00 

24  00 

13  00 

9  00 

28  50 

37  00 

18  00' 

12  00' 

30  00 

naïade 

25  50 

24  00 

15  00 

2i  00 

33  00 

18  00- 

20  00 

38  0( 

2-2  50 

3  00 

26  00 

6  00 

10  00 

6  00 

36  00 

G  50- 

:jo  75- 

21  78 

malade 

:w  00 

36  00 

12  00 

21  00 

15  00 

25  50 

25  00' 

16  00 

1 1  50 

7  90 

6  00 

24  00 

13  00 

î)  00 

28  50 

37  00- 

18  00' 

12  00' 

30  00 

1  Malade 

25  50 

24  00 

15  00 

•24  00 

33  00' 

18  00- 

20  00 

38  OC 

22  50 

3  00 

2()  00 

6  00 

10  00 

6  00 

36  oa 

G  DO 

—  117*  — 

MM.  Pelletier,  Eugène g  qq 

Pelletier,  Fortuual «^  «j. 

Pelletier,  François 'ZZZZZ  at^en^ 

Pelletier,  Georges „.  r„ 

Pelletier,  Joseph "^l  Z 

Perron,  Ulric Z ^  ^ 

Pérusse  Ludger ;;  33 

Picher,  Ludger „ 

Pichette,  Emiiieu ' g  '" 

Plaisance,  Wenceslas qg  tn 

Plante,  Orner ,7 

Plante,  Pierre ^"1^^ 

Poirier,  Orner ::::::;:;: ,;  5? 

Poulin,  Arthur '    ,' 

Poulin,  Jose-h       ^  "" 

Poulin,  J....Jex>. ,,,   "" 

po"iiot,A^.,i ::zz:::::  sioS 

Pouliot,  Na,  ,!.,,, g  l^ 

Proulx,  Armand „  „„ 

ProuLx,  Arthur ^  "" 

ir'i^l^T'' •••=:":::=::::  28^2 

Proulx,  Walstaii g  ^^ 

Rmnville,Joseph-Aimé oo  «n 

Rémillard,Gustavo :,  "" 

Richard,  Charles .■;;:;;;;;: 5;  "" 

Richard,  Chs-Stanislas c,n  n^. 

Rich;>rd,  Edouard ^"  "" 

Richard,  Joseph :.:; .X  ''" 

Richard    ^allustc li  T! 

Rioux, ..  jseph-M ■;;■; ^'  "" 

Robin,  Basile ,    , 

Rochette,  Eleusippp .■■.' uTn 

Rochette,  Joseph .■.*.'."■ g   *" 

Roger,  Herménégilde p  ^n 

Rouleau,  Albert '''''Z'ZZ"  33  10 

Rouleau,  Fortunaf , '"" j^  q„ 

Rouleau,  Joseph ,.   „„ 

Rouleau,  Joseph-E Il  J! 

"" "'  -'^— "^egoiri; ^^j  (jQ 


if 


\\H'  — 


MM.  Ro 
Ro 


Roy, 
Roy, 

Roy, 

Roy, 
Roy 
Roy 
Roy 
Roy 
Rue 


Sein  t'a 
Savai 
Scoll 
Sima 
Sinia 
Sima 
Sima 
Siroi 
Soiic 
Seul, 


'I 


T 


ussoau,  All.ort *^  ^^ 

usseau,  Ulric ^^  0" 

liUe '^''«•'"^ 

is ^>00 

..Edouard '^,^ 

-Olivier '^ 

l'pli-Forlunat •>  IS. 

l-.,s                              20  0.>^ 

cide!'^:"" 2^00 

[ère ''00 

Lii-BapUste '^  ^2 

mson,  Cvnlle -'  ^'^ 

nfaroii,  Louis "'«'l'^'^'' 

Odilon •'  •^^ 

■Arthur ^iO^'O 

Arthur -^[OO 

Cléophas '^  00 

Henri <•  ^0 

Théodule ^  •'  5? 

»Jaj).-.Iosepli "*'*   '^ 

V'iesphore 2'   OÇ 

,.Toseph-B '^'^  25 

Alphonse .' ''^  ^0 

•au,  Anj,niste •'  ^0 

Charles <•  2* 

phnnse '^00 

lanrois "'•'l'»^« 

,..  Pierre... '""'"^e 

l,.;ni.  'lelesphore '^  aQ 

lit,  .I.sui-Haptiste -'   ^^ 

.V,  Louis -'•   00 

cr,  Théfidore '*^  OU 

,>^  Charles malade 

Théoiaiile -^  OD 

e,i>hiié,.s «-^on 

,.;  Sauveur =^2  00 

e,  Théophile ''  25 

ii,(;audiose <»  00 

..      i i,                             •-'   vb- 


Tni 


rt  30 

38  00 

ahs<Mit 

C.  00 

''.^  00 

sl>0 


20  0,^^ 
2't  00 

(i  00 
18  22 
27  00 
malade 
(')  00 
:{(»  (10 
•21  00 
15  OO 
(•)  00 
0  00 
42  ?■> 
21   00 
■M  25 
\:\  50 
<)  00 
(•)  2't 
".)  00 
malade 
malade 
10  50 
21   50 

21  00 
18  00 

malade 
28  00 
15  00 
32  00 

22  25 
0  00 
G  00 


—  119*  — 

MM.  Vaillancourr,  Arthur .^g  q^v 

Vaillaiicourt,  Joseph \  nn 

vaiin,  Joseph ::::;;: 3^  n 

Vallée,   Achille ^*  Tf 

Veilleux,  Joseph ,'   '^ 

Verreault,  Armand ^  "" 

Verret,  Edmond ". 35  ^ 

Vézina,  Léonce .  ^ 

Villeneuve,  Jean-Baptiste ". m;,ln^^ 

Vincent,  Adolphe...  ' 7,^^^« 

voye'-,  Eizéar :;;:;:;;;;::  g  II 

ARRÉRAGES  PERÇUS 

Joseph  Pelletier .    .„ 

Théo.  Houle ,:  Il 

Tél.  Bilodeau ,   "^ 

Lh^   Bonrque 1^  ^^ 

M.  Joseph  Guiniont  est  e.xclu  en  vertu  .li.  N°  |5  des  H.'.gles. 
Archevêché  de  Québec,  1"  octobre  iOOi. 
H.  Têtu  Ptre,  snrétahr. 


] 


t^^v 


121' 


(^I^^SÏIONES   ANNO    1902 


•  Oht.ATIONUlUH  •niKOI,0<iIl  IS  bI8(UIIl.:NI..K  IN  AKCIIIDKKCKSI  UUEBECBN8I. 


MENSE  JANUARIO. 

Titins,  parochus,  s.-npissiriie  audiens  blasphemias  ot  irrisioiies 
quif  advt-rsus  Provid.Mitiani  divinam  profri-mitiir,  vult  saii.ini 
doctrinam  hac  de  re  suis  ovibus  tiadore,  nocnon  crroros  opposi- 
tos  œiilulart'.  Hinc  postulat  ut  ipsi  suppeditontur  resnousiones 
sequentibus  qua'sitis: 

\".  —  Ouxnam  est  vera  nolio  Providcnliee  divinx,  quoique  ejus 
atlnbula  seu  prœrogativx  ? 

•2".  —  Quomodo  probari  polcsl  Providentiam  existere,  seu  Deum  de 
omnibus,  sive  mwjnis,  sive  parvis,  qua;  in  rnundo  spiriluali  et  male- 
riali  criant,  curam  gerere,  eademque  conservare  et  gubcrnare  f 

'i".  — Quomodo  ostendi  passe  ta.)  Providentiam  divinam  Beatitudint 
et  Majeslali  D'i  conirnriam  non  esse  ;  b)  eamdem  non  puqnare  cum 
sollintudine  hominum  et  officio  orandi  :  c)  varias  inordmationes 
quœ  in  natura  esse  videntur,  necnw  tnbulationes  Justorum  et  pros- 
peritatem  impiorum  in  hac  vita  nihil  contra  eam  probare  ? 


Per  fndultum  spéciale  Sanota^  Sedis  plurimi  Episcopi  laculta- 
tem  habent  «  prornoveudi  dericos  sibi  subditos  ad  subdiacona- 
tiim  aliosque  ordines  majon-s  usqi.e  ad  presbyteratum  inclusive 
litulo  missioiiis,  pra-stilo  tamen  ab  oisdem  clericis  juramento 
anlc.jnam  subdiacoui  orduiputur.  quo  spondearit,  ad  instar 
Pontificiorum  alumnorum,  suje  diœcesi  vel  missioni  se  esse 
perpfitun  inservituros.  «  Hac  de  re  qua^ritur  : 


122* 


I'.  —  (Juid  sit  tiliilus  missionis  f  In  quu  di/ferat  a  lilulo  pulrimo- 
nii  el  mensa'  communis  f 
•2*.  —  Quomodo  acqutratur  tittUus  missionis  f 
3V  —  Quxnam  sint  ohlif/atioiics  et  j  ira  tiluli  missionis? 
i*. —  Quomodo  amitlatur  tiiultis  réussi  }uis  ? 


MENSE  My\T(). 

'riieni)li;m('s,  d'-riciis  sciininaiii  diœcesani,  dio  sabbali  de 
moro  ai-ccdcns  ad  SiMupronuun  coiifossaiiiim,  roiiflletiir  se  in- 
tei"  oraiidmn  distracliones  passiun  cssi'  iiiibiis  probabiliter  non 
coiiscnsit  ;  si^  ii)siiin  iioii  pra>b\iisst!  diviiiis  nspiraiionibiissati» 
lidtdt'ni  ;  se  InMiuciiUM-  somiiiarii  rcfiiilaiu  violasse  non  servan- 
do  dcbilis  loeis  l't  tcniporibiis  silontiiun,  collo(i\iondo  cnm  alte- 
rins  c.nntubtTiiii  ahimiiis  et  qiiiedam  alia  de  se  indifferentia 
pt'ra<,'(Mido,  non  liahita  i)rins,  pront  opiis  oral,  rrctoris  iicentia; 
se  tandem  rcreeisse  ad  i)randinm  et  ('(nnain  alisi|iu'  pive  la  islo- 
rnm  npernm  relatione  in  Denni.  Deinde  se  accnsat  niudo  gene- 
rali  de  peccatis  vila;  pneteriUB  jam  confessis  vel  ttiam  oblitis 
et  petit  sacramentalem  pœnitentiam  el  absolntinnem. 

His  anditis,  existimat  Sempronins  in  eonfessione  .,  Theopha- 
ne  peraela  déesse  miteriara  snlTicientem  ad  sac  rament  nm 
pœnilentiœ.  Nam,  ipse  in  Ira  se  ait,  ea  qifie  Ttieopiianes  a  se 
commissa  aconsavit  non  snnt  peccala,  sed  merte  imperfectiones; 
peeoata  vero  \[lx  prxtfrihr  pm.  confessa,  (pue  (inidem  mate- 
riam  snfTicii'ntem  constilneriMil,  nonnisi  generice  aconsavit. 
Hinc  conchulit  Theoidianinn  nnllnm  jns  habere  ad  absolnti- 
onem,  et  ideo  enm  cnm  sola  benedictiono  in  pace  duniltit, 
fada  eidem  venia  nt  ad  commnnionem  accédât.  —  Qn.'erilnr: 

1°.  —  Quxncm  sit  maleria  remola  neccssaria  Sacramenti  Pœnitcn- 
tix^et  quxnam  sufficiens  tanlum  et  Hbornf 

2°.  —  An  peccntum  in  (jm^re  tanlum  cccusatum  sit  aliquando  ma- 
teria  svf}iriciis  confcssionis  ? 

3°.  —  An  sil  nfcrssnrio  absolvmdus  qui  non  affirt  materiam  neces- 
sariam,  srd  tibcram  et  crrlam  ? 

4°.  —  Ulrum  Sempronius  poluissel  et  debuisset  Theophanem  absol- 
ve ref 


123* 

Detur  compendium  vilx  et  operum  illorum  scriplorum  qui  Afri- 
m  illuslrarunl  primh  Ecdesiac  smcu  ficet  Clemenlis  Alxan- 

Irini,  Oi       lis,  TevtulUani,  Sancti  >         .ui  rt  Sancti  Augiistùu. 


MENSE  JULIO. 

In  qnodam  pago  in  qiio  exstabant  intor  catholicos  nonniillie 
dissctirtioiif-s,  vi-nit  (juidam  ministollus  Pnsliytoriaiiormn  sr.-|;e 
addiclus  (lui  Diblia  di^snniiiahal  et  siinuT  doctiiiiain  .-11110. 
licam  vehementer  inipiigiiabai.  praîscrtim  do  ciiltu  imagi- 
inim.  Aifbatcnim  Imnccui'inn  ni.llum  habore  fiindamonhim 
in   vi-rlm  Doi    scripto,  iuio  iii£e  in    nil)liis  contcnl.T  rcpu- 

f-Miare  (Kxod.,   XX.  4  &  9C(;  Calhnlicis  ossc  <>.xcogitatnm. 

Quare  purochus,  ut  hiijnsiii  ,'iroris  dilliisioncm  intcr  suas 
ovt's  iinpcdiat,  dt-monstran  Uoi  ex  Srripturis,  fx  traditione 
ft  (>x  ralionibiis  thcologicis  dtx-triiiaiii  F^cclcsia'  Roinauie  hac 
de  ro,  8cilic(ît  usuin  rt  cullmn  imiujnntm  pium  d  licilinn  esse  et 
jure  merito  Cunciliam  Tndeiitinuin  hanc  docliinam  inln-  doymala 
fidct  iioslrx  recensuissp. 

Piiotpr  argumenta  pi"wipna  quibus  dogma  illud  iunltitur, 
anxiusquieril  etiaiu  quid  dicendum  sit  </c  modo  maginea  rela- 
live  colemli. 


Gains,  prosbytJT,  postulat  ut  epilomator  collatiouis   thoolo- 
gicîe  ipsi  respondere  his  qujestiunibiis  bciiigue  dignotur  : 

\°.—  Quiousiiam  aniii  dirbus  teneluv  pnrorhus  pro  populo  ccle- 
braref  Num  hwc  obligalio  hobenda  est  gravis? 

i'.  —  Num  nidivs  est  sauctissimum  Missœ  sacrificium  qxtotidievel 
rarn  tau  tu  m  cclcbrare  f 

3".  —  Quibusnam  in  locis  o/ferri  polest  Missae  sacrificium  ? 

4".  —  Num  possti  missa;  ceh  hrari  —  ad  fooeiidam  laïUum  sacrr- 
(lotum  et  pnpuU  (i.rotionem  — iribm  ultimis  dirbus  Ilrbdonadx 
ilojoris,  sciticet  dirbus  CœinB  Domiiii,  Parasceves  et  Sabbati Sancti? 
^ittd  de  Sani'tn  r'/!»"»">i"''"j''  <>■■-  -/•■'-•■~  ■> -  -  •    a 


MICROCOPY    RESOLUTION    TEST   CHART 

(«NSI  ond  ISO  TEST  CHART  No.  2) 


1.0 


l.l 


tià  illM 


Il  3.2 

m 

i40 


Il  2.5 
2.2 

2.0 


.8 


1.25 


1.4 


1.6 


^  APPLIED  INA^GE     Inc 

^^  1653   fasl   Main   SIreel 

r^  Rochester.   New   York         14609       USA 

■as;  (716)   482  -  OJOO  -  Phone 

^=  (716)    288  -  5989  -  Fax 


124* 
MKNSK  OCrOHHl. 


(Kkclio  seirelarii  fit  prr  sirulinia  si'crrld.) 

Si'rnproiiins  ali  cpiscoiio  siio  [)r;i'p(isitiis  i-st  pastor  [iarochi;c 
Saiicti  Nili.  iibi  honcstani  liabcir  posset  siistenlnlionoiii  ex 
ilccimis  ;'t  siii)pl('nu'iit()  parochiaiinruin,  si  oiiinos  cadein  riti' 
solvereiit.  Sed  iiiox  aiiiuKuhHM'lil  pliirinins  e  sua  parochia,  oh 
iiicuriain  vol  cari'atom  divitis  pi-rdiTcssoris  sui  qui  illoruni 
('xaclioucm  ueiilexcrat,  ali  aliquot  jam  auuis.  ueiiue  décimas 
intejii'as,  nvqwo  suppleuieutum  solvisse  et  obligalioneui  ea  sol- 
vendiveiuti  onlivioni  deniaudasse. 

Seiuprouius  optime  uovit  .tiraveui  ilillicultaleui  revocandi 
suas  oves  ad  decimai-uui  pra'slalioneui,  (juaui  uihiiouiinus 
ur"-ei'e  cuial  iunixus  (ioiiciiii  Ti'ideiitiui  vei-bis,  Sess.  XXV,  de 
Rel'onnatione,  Cap.  XII.  Ilinc  tiiiotquol  ad  (•ouliteudum  acce- 
duut.  severe  de  obligalioue  deeiiuas  et  suppleini'Utuui  solvendi 
adniouet.  Et  quoiiiaui  plerique  ha'sitaut,  sese  ad  praxiui  cou- 
trariam  (jua^  iuoleverat  rol'eroutes,  Semprouius  illos  tanquaiu 
indispositos  siue  absolutione  nnuittit.  Exiud(>  populi  querinio- 
uia' iu  pai'ochum  adei)  iuvali^scunt.  ut  jaui  vix  ullus  ad  eouli- 
leuduni  illi  se  sislat. 

Oolens  Semprouius  et  couscieiilia'  aujiU;.Liis  pressus,  lolani 
rem  eximid  tlieolof;o  exponit  et  ab  en  ([uauil  : 

1". An  sit  srmprr  monemlus  pœnUrns  qui  oliquam  obligalionem 

iijnonit  ? 

-2", An   rnonilio  l'iicicmla  sit   indnliio,   ulnini  profutura  sit^vfl 

obfutuva  ? 

3".  _i/}  Sempronius  recte  se  (jessevil  et  quid  a  senunc  faciendum 
sit?  

Humberlns,  vu'  valde  iinpius  elloquax,  eoraui  iudoclis  ruri- 
colis  Irequeuter  uiveliitur  advorsiis  intoleranliam  Ecclesia' 
calbolica'  et  ad  uislar  ai'Liumenti  rel'ert  arta  s.-evissima  Iiquisi- 
lionis  liomnn.r  et  Hispanica'.  uecnoa  Ciedis  vulj^o  dicta'  Sancti 
Bartholomxi. 

Quiprilur  quid  veri  quid  que  fnhi  sit  in  /es  nuinihus  qwr  contra 
Eccksiarn  ab  Humberto  proferU'itnr? 


'la.) 

astoi'  [lai'ochi;)' 
U'UliilioïK'm  ex 
nos  l'.'ulein  rite 
i;i  parochia,  oli 
sui  qui  illoriini 
iicfiue  décimas 
iilioniMu  (M  sol- 

tUeiii  rcvocaiidi 
m  nihilouiinus 
,  Soss.  XXV,  de 
illlonduni  accc- 
l'iitum  solveiuli 
ad  praxim  con- 
iUos  tanquani 
popuU  qnerimo- 
uUiis  ad   ooiifl- 

prossiis,  tolam 

tani  obligntionem 

pvojuiura  sit,  Vfl 

e  nunc  faciendum 

111  indoctis  niri- 
iiliam  Ecclesia' 
'vissima  [.K/uixi- 
Ign  (lii'tiP   Saiicti 

lihus  qu;p  contra 


X 


li. 


a 
a: 
a 
o 

93 


73 

Cd 


T. 

bl 

ce 
-    O 

ri 

CE    en 

CD      Ul 


Eh 

< 
fi 


O 

_    o 


o 


3-« 

C5    "M 


o    ^ 


b] 

«   5    . 

u     en     w 
W     td     « 

es 

c: 


■w 

Ed 

Q 

U 
en 

-a 


H 
en 
U 
S 
O 

à 

PS 

o 
z 

a 

en 

Cd 
hj 
O 
O 
-A 

en 

Cd 


Z 

O 

œ 

U 

-} 

H 

Cd 

bj 
Z 

z 

M 

I 

Cd 
Z 
en 


Cd 

a 

u    en    !=; 

j    t-    es 

>J      U      Cb 

o  a    <! 


—  125*  — 


(5  Π

c-      c 


C 

c 


o 

tri 


88 

u^  o 


,0) 

Ï5 


3 

cr 


>^88 


o 
U 


^88 
^-2 


3 

a>  k«  a> 

7Ï    o    3 


-w 


iïîO 


i:'88 


888 


3  3 

O      5< 


888 


8  : 


a8S¥8 

>o  o  ^o  "^  o 

00  u^u-i  m  M 


O      •      •   o   8  r^ 


«1   N   «l- 


882 

>-   M   N 


NO      •   O   >O0 
T»-  O      •  vo^r^^s 


\0  o 


88R 


11 


^88888â 


o 


O    o    N   UMO 


T3 
O 

03    {j 


.    3 
4)    <U 


.  O  O  O 

•   w  o   1^ 

.  M  M  in 


j  8  8  5 

'  N  o  o 


•  o  Q  \r\ 

■  in  O  eio 

•-.NO 


3 


88 

o  "l 
N   N 


vO      ■  00 


n    •  o 


N 


:5 


■■% 


58 


o 

•n 


;     ;     ;     •  JS 

:.u-c  =  .S 

.  «5    ,  M  M 


O 
<n 


"1 


«n 


00 

O 


N 


C 

8. 


lil 


I /, 


\2iV  — 


I 


^ 

;88 

§ 

irC  s 

S 

8  ; 

^ 

\   '■ 

8 

8 

88 

8 

8 

u 

â 

p* 

5 

i-t     .  in\ù  "^    ■ 

^S 

N 

r-t 

f4       • 

■*  ;  i 

«M       ■ 

M 

in  Tfvo  n 

rt 

c 

•+ 

" 

;     ; 

o 

4! 

g- 

8  ; 

°   ': 

;8 

2S,  : 

in  O  "^\0  M     ■  O  Q     ■ 
MON--'     ■  O  O     ■ 

8  ; 

8?. 

c 

■3 

c 

ir- 

^ 

^^ 

•  r^ 

•-.  in 

»n  irioo  t^  0     •  -  N     ■ 

O 

■*  : 

1^  "" 

^ 

C- 

■  >o 

m 

ri 

co 

c 

1> 
t3 

i3 

:8a88g^  -8 

°  ; 

t^ui-.  5  t^o-  ir>0  "îi^O  ■<»-0  N  0« 

1 

0- 

\r 

•  ^0  00  ■*  >n  - 

■  '■'*/ 

H 

-,   .O    -  -O  O    N   'O  ro  1^  "T- 

a\  iH  vri  U-)  rx  N 

^ 

*ba 

■^ 

■  M 

.Sf 

c: 

< 

2; 

^ 

, 

.-  Q  O^  0     ' 

00   0      Tl-    N- 

m  ir>  0  0 
N    ~    M    0 

0«-tOOO"^"^0<^00     •  X-0  t^  0   0  Q  tn 
ir)«-00Or^N   0   roOioO         t^  "^  tJ-  5    O   0  "^ 

'S 

c 
.2 

-i- 

0  -t  -t>c 

ce  '^ 

in  0 

ri   -t  N  r^  r^O   -t  in  w»  T^  n     -0 

1^  ri  m  ■^t  30  - 

rr 

rt 

rn       «-^     ■ 

"-■ 

U 

S 

'î 

8 

a 

. 

•  -O  0  "  0  0  100 

O^  0   Ln  0  Q  0  u^\Û  vO   0  0  N 
f'^  f-^  fo  tT  0  >nx)  C^  "^  »^  0  r^ 

0  ^  o  O   c 

i 

5J 

-t 

-H        .    -  0     'O  t^^C 

-  c 

n  M  n  0  -  •■0  -^  ^  N  «-n^o  f^i 

rO  -    'O  ^  u-i  « 

*- 

t~~ 

•t 

~ 

■" 

0 

rt 

H 

r 

3 

'■g 

::8  8  8->r8  2 

tnO»^00"^OOOvOr^OOO 

0  QC   O   iTï  Q   Ln 
lil  ro  0   M    0   1^ 

?i 

£     4J 

-t       N  -rt'./:  >o«m^X 

'■'"j 'O  M  i-^  «-*  PI  3C  0   "^  ''I  '■^  '■0  r^  r>. 

0>  M  \0    •<*•  1^  - 

v 

C  a 

ï^ 

(S 

I-.       t-» 

•^ 

0 

^<o 

'"' 

W 

tn 

n         0    0    ^   '^  ï*!    0   ''l  0    0   0   «-O  rf  .5    0«TiN^O00'^(>  "^--C    0    N    0  G». 

iJ 

0 

i-H    vri  10  ri    10  r^'"~j  >n  •-' 

<^l  OD   r)   -tv:  0   'O  •'i  'O  m  1^  -^  C 

-O  ">  Ln  •*>£  " 

3 

\r 

•" 

w 

»-t 

^ 

X 

f-. 

^ 
0 

P08  8  Pn-" 8^8  8 

8 

0  0   0"^       »n  o   Q  X 
in  r.)  >n  t-^        ■^  >n  0   0 

0  ï*^  O  O  «^"^ 

u-1  0  0  0  M  oc 

■5 
1) 

c  t 

,« 

ri    r^  G    •-*   ^    0   *'^  ""■  M 

M 

\0  «"^  r>.  ''O      X   ^O  in 

00   PI  vC    ■*  ^  - 

c3.ï 

^1 

M 

-t  - 

M 

M                         - 

c 

;  'V 

:rs.fî 

1 

t 

i 

2 

. 

■  ij  ,    . 

•    IJ    ,,    . 

'-' 

"^ 

J  -rr     . 

—    O    -J    , 

". 

■   -j     :  -r   ■';  .^ 

r;       (/;       ^ 

—  '""C'Ci-Jc^ 

' ." 

^t: 

— 

à    .^-^      r-      S       -       ' 

-   7   *. 

'-j'^ji*   —    — 'I^'—   l!^-j 

■£  |_||  1 1.-| 

■^  "H    =*  =    =    ■'   1  •"-  "s  -    Sl-'ï  :: 

;   k- 

2  c 

•  a. 

= 

■'  Z  B  J'  -J^  S  ~ 

'-  ^ .% 

<  '^    .'    .'    1'  <<<<•<'<  2:  ; 

s  c  c  c  c  c  ç 

-  ^  *" 

■E  yi.l  .1  .£  .E  .5  .£  .E  .£  .£  .1  ? 

'cï    rt    rt    «  'rt  'rt    C 

3  'rt   5 

'«   «^ 'ce '«  "re   r:  "cj 'cï 're  "rt 'm   ra  .^ 

^  jj  '«  '-5  j;  ^5  >.- 

7 

:'7".  7 

;  v.  7 

:  7 

:  7 

:x< 

7 

>- 

.  7 

:  V 

"  X  7 

;7 

;7 

X7 

)X 

t;  is 

:  X 

7 

.  7 

;^ 

.  iL 

y, 

:8 

■    M 

8 

8888 

"-1  TJ-VO     PI 

88 

8 

0  N 

9,8 

888 

Kl 

•   0  1^  M 

iri  TfX 

0   o   N 
lO  0  t^ 

r^^O    Pt 

Q  o  Q  o  0  0 
0  vO    O   0    O   "-. 

ro  -^    PO  't  "^  KH 

S8S, 

O  ûO  0  1/1  0  i/^ 

u^  PO  o   N   0   ï^ 

0>  (N  vO    «t  r^  - 

8n  i'-  ro  i'*>  '''^  O  "^0  O 
>r;  ï>,  *t  o  ^T    '-'   LTi  't'sC   ■■- 


0 
>o 

8 

0 

O  "^ 

LTl   O 

88 

loin 

PI  X 

•+^0 

U-. 

00 

N  ^0    ■*■  f  - 

PI 

w 

3    3    «    S    C     *-J    il    I-'    l*    ^ 

^  ^  /.  S  g--:-  -:-'^  ^  ^ 
.£.=  .S  S  §  .=  .Ç  t;  c  c 

;/}  X  v:  X  P2  y.  t:  22  K  X 


—  127*  — 


3i? 

tî8 

:8 

:  ;  :^ 

:x^^-  :   :888 

■ 

O 
P|       • 

85 

•■8  S 

8     ^ 

t  "O 

M  00 

•    PO 

■      .      ■   li-i 

.   ir>  -)■     .      .    0   '<-,  C^ 

-t      . 

N    - 

■  -t  t^ 

o     t-^ 

r>. 

00  n  8  ^  8  !^ 

■  O     • 

^ 

• 

8S,S,  i  : 

30 

■% 

^    Os 

••8 

iTS 

•        ^ 

'.  " 

~ 

PI  •*  -i-  ■   ■ 

•n 

PO 

r^  0 

•  PI 

Z)  vO 

•^ 

»n 

Q 

Og'TiOO'Niog'A'         -OO 
1/-1  O  PI  0  t^  1/-,  lo  0  .o     •     ■     •   ir,  î 

O 
in 

■  Q  V  Q  ""'  0  Q  ^n  o  yr, 
■OvOO-I^OPO'OPl 

9>c?^?8  828 

oo 

p|   -r  >o  PO  C^  'O  in  o   N 

■      •      ■  GC    f^  •■o 

■  ^  PO  —  —  lo  r^  c~-  K-  PO 

lo  0  '0  tr,  lo  p)  PO 

i 

; 

3   0  0  "^  O 
PI    O   u-i  N   5 

^88 

in 

•'8^  îSSIÎ'^ 

m  o    PI    8  vO      • 

8î?S>88 

^ 

-T  inso  1/,  c^ 

•*  -.  PI 

"■n 

•   f*i  r>.        —  in  ^s.  On 

•O  •+  PO  -t  PI      '. 

^:C    N    Tf  Tt 

1 

X 

"^oooirîw>«oo 

"O  0  lo  u  1^  -c   p)  0  r^ 

•      ■    0    N   1^ 

•■828;Cï?  5,8:85 

l-^Ou-lQQlOOOO 

"^'Oior^O  -  OO  O 

")  p)  1/-.  PO  a>  p)  Tj-  p)  p) 

■      •    0    Tf  ro 

■    0    u-l'O  0    C>  On»    w-    'O 

'O  i-r-,  w   M   'O  lO  PI    N   PO 

o> 

S 

^8S.8g>S,5-8^ 

in 

•■8=gS>S,g-8a8  8 

lO 

PI 

■■^^SSSPnS 

? 

''1 

in  o^  li^  r)  o^  T«- 1^  (Jv  (T) 

;    ^     •    n   iilu-i 

■  0  rn  -n  »-  o  ^^  ON  N   't 

ir> 

■  p|  p)  >n  r^  'O  1-  Tf 

sî; 

8  8  8885,5,8  80^  : 

''    -Î-VO    10  N  30    ■'f  PO  PI    ts|       ! 


•ao  ov 
■  Tj-ao 


■  X  vu  M  up  o  O  »/■ 


->;C8  8  8 

'O  3NvO   O   O 
PO        ir\  -t 


88 


l^- 


o     Tf 


u^  o 
1^  r^ 


8VO 
PI 


X  •■O    -■ 


-  =.s  « 

■  i.à-.£ 

;    :S    .-^    " 

:  U  U  X 


Ur=.-5 


ou 


^  z  ^'U 


r-;  ."=  '3 


1)  i, 

-     V- 

51 


T!    £ 


Jx 


US 


X  X 


s  ■> 

/^   --s 


O  O  l^  O  O 
lo  t^vo  o  o 

PO  PO  1^  ^^  -< 


5  ._ 


o   lAi  o 
O    M    w^ 

PO  r^  PI 


D-'c 

es 


U    11 


8  8ïr8 

'■n  '^  '■n  fo 


O  f")  in  o 


ON 


g. 


■K 


11 


C^ 


^.    -  ^  2  S  3  -^1 

o    p-liJîiii—  —    il    N,--7i., 

/^       î-     r^    ."^    ^— .,w       ■*    "~    "~    llj       ^   - 


X!X 


tu  ' 


y  c  • 


'^^ùi^i^M'^M'^'^M 


(  r. 


'#• 


yV^ 


-  lâ8* 


-"     t»    I 

Oh  g 


V 

'3      c 


0) 


3 

1 


a 

■© 
U 


H 


CD 
W3 


3 

o  i<  O 

w     ^ 


en     "^ 


Q 


o 


On 
00 


88 


i 


8888 


"MAI  in 

Tj-  O     " 


O  Q  O  O  O-  2. 

--    N   N  t^  1-    N 


b  «Al 

N   »0 


iQQQOQOOQOvoo 
.  vO  Tj-  m  N  moo  i-<  O  IN  rn  CT> 


8ro 


O    «Al 

O  •■o 


vno  0 


vO  O  N 


00 

8n 


8^8 


OôdûOOfOOOONS85o 
OO^OOONiONNr^NvOOi-i   — 


"lOulOOOOOOOO 


OO>A>'A>0OO0OOOQ0"^OQOmQON 
lOO  —   00-"00'n>^00"^NOOOroO>A)"- 

N   N  nO   r<l  o»  CnOO   N'fx-'AlNNNO'-iNt^'-i»')»'". 


8   0  "^  tri  O   O  lAl 
m  N    M    O    O  VC 

mN  NO   N   OOO  f^ 


Pt 


8^ 


IN    N 


yi^QQOSOOOOOO 
•«tOOOOONNOI^NmNmON 


88 

ro  u^\0 


S  9  2  O  O 

o   o   o  "T-1 


,0    M   "1"^ 


5  5  2  "^5  2  2  "^2  o 

OOONOOONOLn 


^  m  mNO  o 


^  o  nO  NO  tn 
""    P)   —         ro 


S. 


■3 


•    3 

C« 

3 

•T3 

!  u 

-V 
'> 

'3. 


o  o  m  o 

m  in  r^  u^ 


888îf 


^■r.  ^tri   tA   tj 


^'^  ."d   ^    '->-  u-  o*-u  , 


u,  ;«  .•"  ^ 

■  ii.  a-  ^ 


^v.  i;  :;  S'Î; 


>.  =  c  c  -c  :ii 


.c 


c 
c  c 

r  "N  -1 


-mogOQ000052>^ 
Tj-  lo  m  o  ionû  o  tri  o  o  o  o  1% 

■"nO   N   Tl-inOmPl   On  rOOC  00  N 


M  »  >-<  Tt-  moo  no  n  no  n  i^  r^  'O 


O  O  N  m>ri  o  O 

m  o  mroNO  O  O 

"-  f»  N   >-  00   O  in 

1-4       H«        m 


O; 


c  c  ç  ç  ç  ç 

t:  x  c/5  c/}  o5  Jï  c/î  c/5 


c  c 

'3  '3 


ç  ç 
JÔX 


1)  _ 
C  c 


.^    ^    ^    ^    ^ 

;/5  X  vi  t/5  c/î 


—   V 


■2 

'C._ „_„_ 


C 


82882, 

o    On  t-«  N   "C 


5  E 


'Jh-O 


V:  a 
p  .5 

Ox 


c  ce  i*  5  * 

X  x  X  nÏ  X  s 


tJ 

<ft 

s 

§ 

X 

^ 

C 

rr 

IJ 

Ï.S.S 


-  1^9- 


5  «ri 

N  tr, 


O  VO 


.88 


>«ui  o 
vO   O  N 


O  iO  ^  O    O 


*>0  0^  •*  -  00   m  ■ 


fO<*)ô"^0'^oOc^ 


uMn  o  o  o  o  0 
N  M  u-1  o   OS  O  t^ 


N  Ô 


-■   r«1 1^00  \C    N  >0   N  fO  1^  r^ 


3  O   N 

3  ui- 


8  0  "-i"1  o  o  "^ 
lO  n  «  0  0  vC 

m  N  vO  N  0  00  f^ 


ro  b  wvû  8  "^  O  O  O  0  1^ 


u^Of^u^O   O"10>^00 
ro  O  «  N   O  "^  N  "^00  O  t 

-   Tf  irioo  >0    N  »0   N  r^  I^  'n 


88 

8 

288 

g, 

N 

N^OO 

o  i'» 

0 

O^  t^  N 

w 

m 

N 

fO    N- 

-_:i  c  c   c 

U  'U  -Il    c    c 

-  --  —  u  c   .,  ._ 


c  2 


"  i  i!   '    ■ 
^  c  c  c  c 


m 

S 

s 

ir. 

-i 

X 

:/! 

C 

^ 

c  c 


...  ^  .s  r^-S.5 

^  c/5  x  x  c^  n5  c/3  C  >i  X  X 


:« 


888 

On  ''O  tn 


8 


os  O   O  lO 

O  N  r>*vo 


lo  ■<-,  L/i  g  O  O  O  «'i 
1^00  "1  N  N  ro  o  !>. 


s,8 


N    O 


O  "^ 
oo  TJ- 

N  G 


OSOO 

00  o 


8QO  9- 
O  00  vO 

M  M  ►,  va 


ï?S,88 

sO    r)-  tKJO 


0  "^  O 


^88 

ro  Tj-oo 


SOS  "^  O  lO 
'')  rs  O  vO 

LOsO  iT)  u-i  r^ 


O  Q  Q  O  •'(iri  o 
~  0  0  0  N  N  0 


8Q   5   O   TMnir» 
O   O  t^  OS  r^  N 


8K 


S  :S2 


SïfS 


b  m 


f  -  "1  o 

o    ■*\0   N 

-•   Tt-O   - 


l 


00 


00 

'♦• 

Os 


8^3-8  8  8  8  9,S,S  i^S  85  8  S,Ss2  =  8  8  RS 


:î?^8  8S,8  8^=8S>vS' 

00 

1 

5 

:8 

'■■% 

S, 

88 

irj  G 

O 
00 

■  so 

■<«• 

-no 

N  N 

>-  K.  iri  N 

«^ 

^ 

vri  O   O    O   lOQ 
O   >0  O   "1  N   O 


irnO 


N   -VO 


ON     •LTjr^bôbbcoO 


&8 

>0  N 


ro  O 
00  8 

vO  f^ 


Jî 


Xi  -^    u   ra   w 


5  i*,  o  o  V  hi.U  = 

3    O^Va  rt    U    ^    ^   w 

^  =  .£  .S  .1  .M  .1 .5  .s  .s  .Ç  J  g  c  ç  s  c  s 

■  S  rS  ,S^  ,S  ,!S  '"'  '^  «  '^  '5  *5  5  rt  '5  «  .3 


s    < 


—    I3Ô'  — 


~     1= 


1 

OJ 

O 

B 

1 

■a 

M 

c 
U 

<u 

"O 

V 

S 

a 

3- 

S 


-47      <; 


e 
U 


5 


S      .£ 


S 


o 

00 


>ri  Q 

C«    o 


N   "1 


O   O 


g,5^S 


1^0  — 


>nOOOQ"iQO00O 


O    M    N    CT>  • 


M    N    "-    fi 


3 


^s.  fl  N  r~. 


O  "TO  O  O 
\0  o^  f^  "^  ^ 


O    -t  N    n    f,  >/1  N   ir,  N    N 


8  0vr>OONOO'*'~'^"T'>000"^0 


r^        in  f^  hH   »-t   iri  '■^  O    N  ^    P-I 


1  "ÎVO    1->0 


o 
U3 


v 


3 


00 


OQ   o   o   o  "^ 
N   O    O    O    W    - 

'l  ""l    N    ►-    M    N. 


il  C  C 

c  -3  .ï 

1)  C/JOh 


ri   O 


ta  !- 


^    "  "  "^  c 

•-"  1)    u    u    = 

=  s  =-S 

n  ta  ri  p. 

açGc 
i  à  i  ^ 


s  a.  rt 

o   —   "■ 


5 


88 

-■10 


•c.| 


PQ 


O    O   O   a  tri  O  00 
t  o  »n  N  o  "T"'î 


u  «s 

o  — 


3  •  - 

-Si 


-5  c 


"îfl   c 


2  S.S=7- 
-S. 9-.-=  ï  £i  2i  i 


ino  o  o 


o  o 


888 


o  0  o  o  o  ■« 
"1  o  -  o  o  •'i 


0  "1 


N   0 


OOOOQOOO  mg 

n  o  0  »^vc  ^  m  iTï  t^  0 

rf  ►-   ")  1-1  t^  lO  fl   o  c/:  -t 


Sots  o  o  lOO 
0  o  "^  o  f^  "^ 

Ln  1-H  vo  *-«  o  in  N 


\û  fl 


•^8 


uivp  o  o  o  "1  0 


—    3    11  "l'  -3  ■=  ^    u 


o  ^ 

«    •   I 
inm 


X! 
-g 


c 


il 
c  c 


^  û-  ^  Cm  '^ 


C  t:  C  C  3  C  C  ç  _c  _c  ^ç  ç  ç  ç  -g  ,c  îi 


c4    rt 

ç  Ç  .S  .£  .1  •? 


i<;  ^;  Z  CA  c«  X  X  x  c/5  X  '>rx  c>5  v:  X  X  àî  cA  S  S  û  (i  ù5  x  'X  02  c/5  Ci  ^ 


8 

•  10 


«n  O  O  Q 
w   l/M/10 


o  o 


sa 


888 


S,8288:S 

>*  1-    ri  M    N    t 


«  0 


OOOOOOOOinO 


8Q0O  O  a  "^o 
0   o  ir>  o  r^wi 


\0  f"! 
PI  t 


'^8 


in\0   Q  O  O  "^  0 


:5 


•3 
S 


o  \o 
in  ►■ 

triin 


c  ■ 
3  ■; 


i:  c 


«  ^  >  ^  ^  '  ^4^  "  ^ 

|ç.£.§.|:?.|:>:? 


—  i.sr  — 


885 

is 

3 

■.^8 

■  ^8 

888 

0 

iriO  0 

■  l.*l 

N 

■  ■*- 

■VO 

©vvO   "1 

a> 

M 

ir, 

g.8  ■■ 

:'5 

3 

fC'  U 

0    N      ■ 

■  « 

'00 

1 

00 

"1 

3  8S.8  ■■ 

005" 

■  vO  vn  0  C 

ÎC8  ; 

ul  0 

s 

'O  r->  0  ""O    • 

IT)  i-«    U-i      . 

■   N   0    t  N 

P)  vO     ■ 

m  0 

s 

* 

88  8  8  :\ 

0      ■ 

8^ 

■  ^  iTï  0  in 

■  «  vO  0  - 

•   0     • 

0  p»  8  5 

^ 

0   O 

C    0 

_    N      . 

0    N 

.  fO  ->  ir>  r^ 

•    !>>.      ■ 

588 

■  iri  O  loi^    • 

:   CT-O   0    0 

88  ■ 

'■?8  85 

« 

ir,  « 

o    "1  M 

■  «  -t  -  c/:     . 

•    -»■  CI    P)    1- 

''^  t^    . 

r<i>n  N 

»n 

in 

P^.8S,8  8  8cg8  8 

c  >o  —  in  p)  Pi  '■';  o  '■'^ 


:  o 

I  ^  in 


m  p  0>  O  N 

't^  PO  O  i-« 

N  vn  rn  "I-  >n 


p)  30  in  O 
(^30  PI  o 

PI    Tt^û    ri-. 


OmgOQ'n    -inOG 
"mOMOPi     -ooot^ 

N    PI  o    PI    PI   t^     ■    PI  00    ro 


o 


•11  rt  u 


«J   u   t     '    C 

.    ^^  E  «j  ~  .S 


s  s  ?  s 


e^ 


"UCJ 


-,  *-   rt  *4>  -^oj 


•'.  72C/:  C/3 


00^8 


£.■=    • 

«1   ;l.  ^  ■ 


.V  ô  e  -C 


8  :888r: 

00    •  fo  N  inoo 


3      (2 


1  vT 
^  C  c 
g  rt  o 


CAl 


3  o  rt  fc^  —  *-  -C 
„  .  .  .c  .-S  .a  5  -rt  ."  u     . 


ra   rt   rt  rt  rt  cj   rt 


^ /.  •;:  w  c;^  w  73  c^  =;!  v3  c;5  «  J?  t^  cH  cg  <;?  c;?  t2  J5  j?  c^  £ 


0) 


H 


o 
w 

X 

O» 

u 

a 

S«3 

X 

> 
u 
S 
o 

K 
< 


(S 

C 

« 

XI 


et 
t/3 


8 


c 
o 
■a 


M 

c^ 

V* 

0 

^a 

os 

«»- 

» 

;-i 

s 

a> 

^ 

■  rH 

> 

0 

C 

pq 

eo 

•'-5 

:^ 

U 

.a 

S. 


e 


iJ 


V3     V 


132*  — 


M 


Dépenses  ue  la  Suciété  ûe  colonisation  en   I9UI. 

Orplielinat  agricole  de  Saint-Damien $4,349  11 

Chemin  à  Saint-Beiij  iniin 75  00 

"        Siiiiit-Benoil 100  00 

"        Sainte-Christine 100  00 

"        Sainte-Jnsline 20o  00 

"        Saint-Magloire 60  00 

"        Sainte  Perpétne 100  00 

Saint-Prosper 45  00 

Saint-Samnel lOO  00 

Défrirhenicnls  à  Saint-Gédéon 150  00 

E*onlà  Saint-Damase 200  00 

"        Saint-Martin 100  00 

"        Saint-Thnribe 50  00 

$  5,C.29  tl 
Balance  de  1900 «1,026  68 

Recette  de  1901 5,64e  96 

Total 8  6,669  64 

Dépenses  de  1901 $  5,629  11 

Balance «  1,040  53 

La  Société  a  reçu  du  gouvernement  la  somme  de  $  1,681,37 
laquelle  a  été  dépensée  comme  suit: 

Chemin  à  Adstock ?  100  00 

"        SaintCyrille 100  00 

"        Saint-Damien 350  00 

"        Saint-Ludger 100  00 

"        Saint-Marcel 100  00 

"        Pontbriand 150  00 

"        Saint-Pamphile 18!  37 

"        SaintPhilémon 100  00 

"        Saint-Prosper... 105  00 

"        Sainte-Rose 395  00 

$  1,681  37 

Archevêché  de  Québec, 

1er  janvier  1902. 

H.  TÊTU,  Ptre. 


N  EN  I9UI. 


4,349  II 

75  00 
100  00 
100  00 
m,   00 

60  00 
100  00 

45  00 
U'O  00 
150  00 
200  00 
100  00 

50  00 


e 

5,629  U 

68 

96 

64 

)  11 

)  53 

ime  de  $ 

1,681,37 

... 

8  100  00 

.. 

100  00 

.. 

350  00 

.. 

100  00 

100  00 

150  00 

. 

181  37 

,, 

100  00 

., 

105  00 

395  00 

$  1,681  37 


i:w 


Itinéraire  ë  la  Visite  Pastoraki  de  1902 


1.—  Stadacon.'i Mardi 

2.—  r.imoiloii Mercredi 

3.— Siiinte-Foye  frudi 

4.—  (:ap.Hoii;,'e Vmdrrdi 

5.  —  Sanl t-Mnii liuoriMicy Samedi 

6. —  L'Anj.a'-(iar(li('n  Lundi 

7.—  Château  Richcr Mardi 

8.— Saiiilt'-Annc  d(!  Beaupré Jrudi 

9. —  SaiiitJoachini Vendredi 

10.—  Saiiit-Titcdes  Capt. Samedi 

II.—  Saiiit-Fenéol Lundi 

12.— Beauport .Mercredi 

'3.— Laval Vendredi 

14.—  liac  Beaiiport Dimanche 

15.— Stoneham Dimanche 

16.— Tewivt'sbnry Lundi 

17.— Valcarlier Mardi 

18. —  Sainle-Calheriue Mercredi 

19.—  Sainl-Auihroisc Jeudi 

20.-  Charl.'sboiirj,' Samedi 

21. —  Ancien  lie- liOiolte  Mercredi 

22. —  Saint-Augiislin Vendredi 

23.— Point»       N-Trenibies Dimanche 

24.—  Sainte  ï-anne Lundi 

25.—  Ecureuils Mercredi 

26.— GapSanlé jeuUi 

27.—  Poitneuf Vendredi 

28 nesehamhauU.,,, Samedi 


27, 

28 

mai 

28, 

29 

.( 

29, 

30 

(t 

30. 

31 

<k 

31, 

mai 

2  juin 

2, 

3 

u 

3. 

5 

(1 

5. 

(i 

tl 

6, 

1 

u 

7, 

9 

li 

!>, 

II 

n 

II. 

13 

4. 

l:<, 

15 

U 

15, 

t. 

15. 

16 

U 

16, 

17 

u 

17, 

18 

.1 

18, 

19 

n 

10, 

21 

1( 

21, 

22 

u 

25, 

27 

u 

27, 

29 

bb 

29, 

30 

(( 

30, 

juin 

2juil 

2, 

3 

juillet 

:^, 

4 

iL 

4, 

5 

U 

'¥ 


—  131     — 

•in.— S.iiiit  (lilhort. I.ntuli 

;<().— Siiiiil  Marc ]l(inlt 

31. —  Gioiiiliiifrt Mncredi 

\Vl  —Saint-Casimir Iniih 

:?;}.— Sailli  Alhaii Vnulrcili 

H4. —  Saiiil-Tliiiribc Samedi 

35. —  Saiiil-Ubald Ihmnnrhf 

15(1. —  Nolrc-Danif  des  .Viijjcs :...  Lundi 

;{7. —  Sailli  I\t'ini Mardi 

38. —  lîivit'it'-à-I'ifrn; SIcrcirdi 

3!). —  Saiiil-Rayinond Jeudi 

40._  Sailli  Lt'onard Samrdi 

41. —  SaiiiU'Clirisliiie Dimauchi- 

42. —  Sailli  Basile Lundi 

43. —  Silk'ry Sanirdi 

44. _  Noire-Dame  de  la  Garde Dimanche 


1 . 

H 

H. 

•1 

'.1. 

II) 

10. 

II 

II. 

l;> 

l-i, 

13 

13, 

l'i 

l'«, 

1,. 

!■■», 

111 

U). 

17 

17, 

1!» 

lU, 

'20 

;»(l. 

21 

•n. 

•23 

vm;, 

•27 

■27. 

•2K 

.    n 

.. 

.    10 

«i 

.  Il 

-» 

.  I,> 

ii 

,   13 

bk 

,  14 

•  k 

,  !•> 

U 

,  K'' 

Ci 

.   17 

u 

-,  H» 

Ik 

1,  20 

ii 

1.  ;'l 

•  i 

.  2:1 

•• 

,  27 

k> 

",  2H 

i» 

—  135" 


PROCHES- VKRB  AL 

DK    L'A8.SEMIILh';K    DU    HUKEAU    DE    LA 

SDdIKTÉ  ECCIi;siASTI(|[lE  ST -JOSEPH 

TENi'K    AT'   SfÎMrNAIKE    DE   QUÉBEC 

LE   8    AOUT  1002 

Sous  la  présidence  de  Mgr  L.-N.  Bégin, 

Archevêque  de  Québec. 


Présents:  Mj-r  Tètii,  MM.  Frs-Xavier  Gosselin,  Antoine 
iiauvreau,  Jos.-Aimé  Bureau,  Jos.-Oftave  Faucher,  Nap.-Jos. 
Sirois,  p]douard  Fafard  et  Ludj^er  Biais,  procureurs. 

Le  procès-verbal  de  l'assembU"'  tenue  le  16  août  1901  est  lu 
et  adopté.  Les  Messieurs  dont  les  noms  suivent  sont  reçus 
membres  de  la  Caisse  : 

MM.  Nazaire  Garon, 
Joseph  Mercier, 
Léonidas  Lemay, 
Odilon   Guimont, 
Raymond  Lamontagne, 
Arthur  Provancher, 
Edouard  Lavoie, 


—136*  — 

Jo?.-Zoël  Lambert, 
Eugène  Maniais, 
Esdras  Casionguay, 
Alfred  Dupont, 
.1  .-Georges  Pelletier, 
Joseph  Bourque, 
Wilfrid  Lebon, 
\  Auguste  Lessard, 

Wilfrid  Roy, 
Luc  Larue, 
Jules  Rémillard, 
Arthur  Robert, 
JosP'ih  Duniont, 
AH        Langlois, 
Geoâges  Mercier, 
Stanislas  Beaulieu. 

Le  àecrélaire  donne  les  noms  des  membres  décédés  depuis 
le  dernier  bureau  : 

MM.  Chs-Ovide  Grenier, 
Godfroi  Gandin, 
Théodore  Trépanier. 
Le  trésorier  lit  le  résumé  des  comptes  comme  suit: 

RECETTES 


Contributions  des  membres S  6,079  H 

Arrérages  per(;us '^39  76 

Legs  de  M.  Walstan  jBlais 450  00 

Assurance  de  Québec,capital  rentre 52  00 

Remboursé  par  les  PP.  Trappistes  d'Oka 2,000  00 

Remboursé  par  la  Fabriiiue  du  Lac  Noir 1,500  00 

Remboursé  par  la  Fabrique  de  Weedon 800  00 

Remboursé  parla  Fabrique  de  St-Elzéar 400  00 

Remboursé  par  le  conseil  dTnverness 600  00 

Hypolhècjue  payée 900  00 

Intérêts  à  la  Caisse  d'Economie 57  39 

Intérêts  sur  dépôt  à  la  Banque  Nationale 4  17 


s  décédés  depuis- 


ne  suit: 


6,079  H 

239  76 

450  00 

52  00 

2,000  00 

1,500  00 

800  00 

400  00 

600  00 

900  00 

57  39 

4  17 


137* 


Intérêts  sur  fonds  placés 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie  au  dernier  bureau.. 
Dépôt  à  la  Banque  Nationale  au  dernier  bureau.. 


DEPENSES 


1,093  97 

3,769  77 

139  97 


«  18,056  14 


Pensions  accordées  par  le  Bureau  de  1901 S    5,000  00 

Pensions  accordées  par  Mgr  le  Président: 1,024  00 

Prêt  au  Lac  au  Sable goo  00 

Acheté  57  actions  de  la  Banque  Nationale 1,710  00 

Prêt  à  la   fabrique    de   Sainte-Philomène 1,000  00 

Prêt  sur  Hypothèque 5^000  00 

Prêt  au  conseil  d'Inverness |83  oo 

Impression  du  Rapport |2  00 

Dépota  la  Caisse  d'Economie 3,383  00 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale  (*) 144  14 


S  18,056  14 


DETTES    ACTIVES 

Prêt  à  la  fabrique  de  Weedon  (5  p.  c.) • $    2  500  OO 

Prêt  à  la  fabrique  de  N.  D.  de  la  Garde  (4  p.  c.)...  4,000  00 

Prêt  au  Lac  au  Sable  (4  p.  c.) 5,050  00 

Prêt  au  conseil  d'Inverness  (6  p.  c.) 2,183  00 

Prêta  la  fabrique  de  Saint-Elzéar  (4  p.  c.) 600  OO 

Prêt  à  la  fabrique  de  Sainte-Philomène 1,000  00 

Prêt  sur  Hypothèque  (5  p.  c.) s'oOO  00 

Banque  Nationale— 67  actions  (6  p.  c.) 2,010  00 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie 3,383  OO 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale 144  14 


•  25,870  14 

(*)Recettes  ordinaire*  f  7,444  40.  Dépenses  o^dinsir6s  $6,03î  OO.Surplus  $1,408  40. 


—  138" 


DETTES  PASSIVES 


Arrérages  de  pension S      150  00 


Les  procureurs  allouent  les  pensions  suivantes 


MM.  Charles  Trudelle 200  (lO 

Ktienne  Halle 200  00 

Félix    Dumontier 200  00 

Thos-Eu^ène   Beaulieu 200  00 

Patrick   Kelly 200  00 

Damase  Malte 200  00 

Joseph    Dion 200  00 

Charles  Galerneau 200  00 

James  Neville. 200  00 

Polycarpe    Dassylva 200  00 

Maxime  Hudon 200  00 

Louis  Sanfaçou 200  00 

Darie   Lemieux 200  00 

Etienne  Grondin 200  00 

Paul  Dubé 200  00 

Pierre  Théberge 200  00 

Daniel  Guimont 200  00 

François  Têtu 200  00 

Albert  Lamothe 200  00 

Orner  Plante 200  00 

Jacques   Biais 200  00 

Eugène    Brunet 200  00 

Basile  Robin L'iO  00 

Jean-Baptiste  Villeneuve 150  00 

Narci^'se  Gauvin 150  00 

Herménégilde   Dubé 150  00 

Charles  Gouin 100  00 

Pierre   Plante 100  00 

Léandre  Hameiin 80  00 

Ls-Antoine  Martel 80  00 

Raymond  Gasgrain 80  00 


—  139*  — 


Arcustin  Bernier.., 
lù   rent-B.  Chabot. 


80  00 
80  00 


150  00 


200  liO 

200  00 

.... 

200  00 

200  00 

200  00 

200  00 

•  •  •  • 

200  00 

200  00 

200  00 

200  00 

•  • .  • 

200  00 

200  00 

200  00 

200  00 

.*  <. 

200  00 

.... 

200  00 

200  00 

200  00 

200  00 

200  00 

200  00 

200  00 

.  . .  • 

150  00 

*  •  *• 

150  00 

150  00 

•  .  t  • 

150  00 

100  00 

t .  *  * 

100  00 

80  00 

80  00 

•  •  •  • 

80  00 

$  5,600  00 


Après  avoir  pris  connaissance  de  tous  les  papiers  concernant 
la  succession  de  feu  l'abbé  Jean-Baptiste  Plamondon,  le  bu- 
reau décide  de  renoncer  à  tous  les  droits  que  pourrait  avoir  la 
Caisse  Ecclésiastique  au  partage,  et  ce  pour  éviter  des  procès 
et  peut-être  des  dépenses  inutiles. 

Fait  et  passé  à  Québec,  le  8  août  1902. 

-}•  L.-N.  Bégin  ,  Arch.  de  Québec, 

Président. 

H.  Têtu,  Ptre, 

Secrétaire  et  Trésorier. 


—  140*  — 


EXTRAITS  DU  LIVRE  DE  RECETTES 

DE    LA 

SOCIÉTÉ   ECCLÉSIASTIQUE  SAINT-JOSEPH 
JUSQU'AU  1"  OCTOBRE  1902 


ANNÉE  1901-1902 

Sa  Grandeur  Mgr  L.-N.  Bégin 8  216  00 

Mgr  C.-A.  Marois,  P.  A.,  V.  G 15  00 

.(     H.  Tèlu,  P.  D 25  00 

<(    C.-O.  Gagnon,  P.  D 12  00 

MM.  Arsenault,  Clovis 29  00 

Aubert,   Albort 6  00 

Aviger,  Charles 10  00 

Bacon,  Charles 44  00 

Baillargeon,  Charles 24  00 

Ballantyne,  James 25  00 

Beaudet,    Alphonse 36  00 

Beaiidet,  Placide malade 

Beaudoin.  Joseph 42  50 

Beuulieu,  Philippe malade 

Boaulieu,    Thos-Eug malade 

Bégin,  Achille 6  00 

Bégin,  Ferdinand 18  00 

Bégin,  Pantaléon 12  00 

Bélanger,   Euclide 2  00 

Bélanger,  Salluste 6  00 

Belleau,  Arthur 21  00 

Belleau.    Louis 6  00 


—  141*  — 


MM.  Berjireron,    Allrt^il 


37  00 


l.î  00 
alade 
1t)  00 
3r.  00 

6  00 
47  75 
alade 

()  00 
i\  00 
10  00 
47  00 


Hilodeau,    Télcsphori' 

Biais,   F.-X.-Lud;,n'r 

Biais,    .Ja('(]nt's 

Blanche t,    Fraiirois 

Blanche l,   Odiloii 

Boilard,   Aldéric 

Bouffard,  Herménéijilde 

Boulet,  Auguste 

Boulet,  Jean 

Bourassa,    Alphonse 

Bourque,    Chai'les 

Boulin,  Amédée 7  60 

lioutin,  François "M  00 

Breton,    Jos.-Flie 22  ^O 

Brochu,  Camille 18  25 

Brousseau,   Gaudiose 22  50 

Brousseau,  Onésinie 6  00 

Brunet,  Eugène malade 

Brunel,   Ulric 14  00 

Bureau,    Josepl^ 6  50 

Bureau,  Jos.  Aimé -iO  00 

•Cantin,  Oiiésiphore 15  75 

Caron,    Alphonse 19  00 

Caron,    Auguste 27  00 

Ca  ron ,   1  va  ii  hœ ahsen  t 

Carrier,  C.-Edouard 6  00 

Carrier,  Eugène 6  60 

Carrier,  Louis 6  00 

Carrier^  Wilfrid 15  00 

Casault,  P^douard malade 

•Casgrain,    Raymond..,  malade 

Casgrain,  René 21  00 

Hastonguay,  Alfred 6  00 

■Castonguay,  Auguste 6  00 


—'142   — 

MM.  Castonguay,  Esdras 3  37 

'^Ihabot,  Ferdinand g  60 

(Chabot,    Laurent-B malade 

Cl  imbeilcind,  Joseph \\  qq 

Chtnard,  David 2I  00 

Chénard,    Silvio |2  00 

Cinq-Mars,   .loseph 10  00 

Cinq-Mars,    Napoléon 29  75 

Cloutier,  Chs-Frs 10  QO 

Cloulier,  Etienne 20  00 

Cloutier,  Gustave g  Q(y 

Cloutier,  Onésime 24  00 

Collet,  Chs-AUyre 7  OO 

Corriveau,   Etienne 13  50 

Côté,  Emile 22  85 

CôtJ,  François-Xavier g  25 

Côté,   Georges 49  oO 

Côté,  Philippe \i  70 

Coulombe,    Louis 30  QO 

Dassylva,  Polycarpe malade 

D'Auteuil,  Alphonse 5  25 

Defoy,  Henri 3  00 

Delagrave,  Théodule.. 28  50 

Delisle,  Philippe 18  OO 

Demers,  Benjamin 100  00 

Derome,   Jean-Bte 12  00 

Deschènes,    Ls-Philippe 24  00 

Deschènes,  Silvio 6  00' 

Desjardins,  Bruno 21  50 

Desjardins,  Hospice 27  8& 

Desjardins,  Jos.-Rémi 12  OO 

Desroches,  Hildevert 10  OO 

Destroismaisons,  Ls-Magloire 6  00 

Déziel, Anselme 5;i  00 

Dion,  Albert 6  OO 

Dion,  Joseph malade- 
Dion,  Louis..... 13  25 

Dionne,  Alired 72  OO 

Dionne,   Benjamin 18  OO 


—  143*  — 


MM.  Dionne,  Charles 6  00 

Dionne,  Elzéar 6  60 

Dionne,    Emile fi  60 

Donaldson,  Joseph 6  00 

Dubé,  Herménégilde malade 

Dubé,  Marlial 6  00 

Dubé,   Paul malade 

Dubé.  Prudent 21  35 

Dnlac,    Adolphe 13  00 

Dnmais.  Arthur 6  00 

Dnmais,  Joseph 34  00 

Dnmais,    Ludger 6  00 

Dnmas,   Théophile  \\  00 

Dumontier,  Félix malade 

Dupont.    Charles 6  00 

Dupuis,    Ferdinand 25  77 

Dupuis,  Jean-Baptiste.  21  00 

Dupuis,  Odilon 7  00- 

Easl^  Ulric 15  00 

Fafard,    Edouard 50  00. 

Faguy,    Frs-Xavier 66  00 

Faucher,    Adjutor 13  00 

Faucher,    Amédée 6  00 

Faucher,  J.-Octave 45  00 

Feuilteault,  Jos.-Alphonse 22  00 

Fillion,   Maxime 13  23 

Filteau,  Albert 7  20' 

Fiset,  Ls-Napoléon  ...; 18  00 

Fortier,  Hilaire 6  00. 

Fortin,  Auguste 25  00 

Fournier,  Cyrille 6  00 

Fraser,  Georges 35  35 

Fréchette,  Honoré 28  50 

Frenette,  Eugène 30  00 

Gagné,  Charles 12  25 

Gagné,  Lucien 21  81 

Gagnon,  Adélard 6  00 

Gagnon,  Ls-Adélard » G  00 

Gagnon,  Joseoh ,„..  20  00 


ïaÎJ»    ■  i 


i 


* 

S: 


—  144*  — 

MM.  Gagnon,    Ls-Jos 27  75 

Galerneau,  Charles malade 

Galerneau,  Isaïe 0  75 

Galerneau,  Jos.-Klzéar 22  5(» 

Garneau.  Ferdinand 34  60 

Garneau,  l^lulippe <J  60 

Garon,  Denis 26  25 

Garon,  Louis IB  00 

Garon,   Samuel 21  00 

Ganlhier,  Auguslin    35  00 

Gauvin,  Narcisse malade 

Gauvreau,  Antoine 100  75 

Gauvrean   Lucien 23  00 

Gendron,  Félix   V.  G 15  00 

Gervais,  Jules 6  00 

Gignac,   Joseph 6  00 

Gignac,  Joseph-Narcisse 6  00 

Gingras,  Apollinaire malade 

Girard,  Joseph 25  00 

Giroux,   Glèophas 1  50 

Giroux,   Emile 6  00 

Giroux,  Guillaume 30  00 

Godboul,  Adolphe 18  55 

Godboul,  Charles-Ovide 6  00 

Godbout,  Pierre 0  00 

Godin,  A.-Odde 33  61 

Gosselin,   A\ignsle 4  50 

Gosselin,  David 36  00 

Gosselin,  Frs-Xiiviei' 77  00 

Gosselin,  Jian 2l   00 

Gossehn,  Joseph absent 

Gosselin,  Louis 6  00 

Gosseliu,    Odilon 0  00 

Goudruan,  Georges 51  75 

Gouin,  Arthui' 24  10 

Gouin,  Charles... malade 

Grandbois,  Joseph 6  00 

Grenier,  Adolphe 24  00 

Grondin,  Etienne 2  25 


J 


27  75 

nieilade 

G  75 

•22  50 

34  60 
(5  60 

26  25 
18  00 
21  00 

35  00 
malade 

106  75 

23  00 
15  00 

6  00 

6  00 

6  00 

malade 

25  00 

1  50 
6  00 

30  00 

18  55 

6  00 

y  00 

33  61 

4  50 

36  00 
77  00 
21  00 

absent 

6  00 

6  00 

51  75 

24  10 
malade 

6  00 
24  00 

2  25 


—  145-  — 

MM.  Grondin,  Pifrit» I5  00 

Gnimonl,  Daniel It  50 

Guimont,   Honiéo 6  00 

Gny,  Ucrnanl-Ciande 28  00 

Guy,  Geoi'f,^es 27  00 

Guy,  Herméné^'iide 6  25 

Hailé,  Ktienne malade 

Halle  Joseph 6  00 

Hamelin,  Léandrc malade 

Hondt',  Jos.-Kdonard 16  50 

Houle,  Théophile 17  00 

Huard,  Victoi-Alphonse 3  00 

Hndon,  Arsène 14  00 

Hudon,  Ernest 38  50 

Hudon,  Eugène  -21  00 

Hudon,  Jos(!iih-Honoré 18  00 

Hudon,  Ludger 6  00 

Hudon,  Maxime malade 

Hunt,  John 6  00 

Huol,  Antonio malade 

Jobin,  Joseph 16  65 

Jolicœnr,  Siméon 15  00 

Kelly,  Patrick malade 

Kironac,  Jules 7  50 

Labbé,  René 22  50 

Laberge,  Joseph-Esdras 12  00 

Labrecqne,  Jos.  A 6  00 

Labrecque,  Honoré 36  00 

Laçasse,  Arthur ,....  6  00 

Lachauce,  Arthur 21  00 

Lachance,  Jos.-Télesphore 7  50 

liaflamme,  Eugène lo  15 

Laflamme,  Napoléon 6  00 

Lalrance,  Alexandre |7  OO 

Lafranee,  Napoléon •  6  00 

Lagueux,  Robert 12  00 

Laliberlé,  Eloi 6  00 

Lambert,  Zoël 72  00 

Lamontagne.  François 8  00 


—  146*  — 

MM.  Lamothe,   Albert 

Langis,  Louis-Jacques,  V.  G 

Ijanf,'lais,  Alphonse 

Lauglois,  Charles 

Langlois,  .1  os. -Oc lave 

Lauglois,  Louis-Alfred 

Laplaiite,   Krs-Xavier 

Lapointe,  Arthur 

Larue,    Luc; 

Lauzé,  Thomas 

Laverdière,  (iédéou 

La  voie,  Joseph 

La  voie  Joseph-Et 

Leclerc,  Bruno 

Leclerc,  Chai'lcs 

Leclerc,  Edouard 

Leclerc,  Pierre 

Lecours,    Iiénée 

Lemay,   Albert 

Lemay,  Philogoue 

Lemieux,  Célestiu 

Lemieux,    Darie 

Lemieux,  Gaudiose,..; 

Lemieux,  Gilbert 

Lepage,    Alexandre 

Lessard,  Auguste 

Lessard,    Hubert 

Lessard,  Joseph 

Lessard,  Louis 

Lessard,    Philéas 

Levasseur.  Joseph 

Lévèque,   Clément 

Lévèque.  Edmond 

Lévèque,   Luc 

Lindsay,    Lionel 

Magnan,  Aristide 

Maguire,   Eustache 

Marceau,  Ludger 

Marcoux,  Auguste 


malade 

57  00 

6  00 

9  00 

15  00 

22  00 

17  00 

6  00 

\   08 

30  00 

18  00 

12  70 

6  00 

10  00 

20  00 

19  00 

6  00 

6  00 

4  50 

10  00 

8  25 

maïaae 
6  00 

22  50 

6  00 

2  59 

24  64 

G  00 

29  00 

9  30 

37  50 

20  00 

6  00 

14  00 

15  45 

7  00 

21  00 

15  00 

7  50 

147*  — 


malade 

57  00 

6  00 

i)  00 

15  00 

22  00 

17  00 
6  00 
\  08 

30  00 

18  00 
12  70 

fi  00 
IG  00 
20  00 

19  00 
6  00 
6  00 
4  50 

10  00 

8  25 
malade 

6  00 
22  50 

6  00 

2  59 
24  64 

G  00 
29  00 

9  30 
37  50 

20  00 

6  00 

14  00 

15  45 

7  00 

21  00 
15  00 

7  50 


MM.  Marcoux,  Kclinoiid 


Marco  II 

Ma 


rois. 


Martel,  1 
Martin,  I 
Martin,  I 
Martin, 


Martin,  ( 

Malte,    \y 

Mayraïui, 

Mcdrca,  ( 

McGrally 

Mer 

M 


cior, 


l'rcicr, 

elhol, 

ciinifr 


Michaud 
Mii'iianil 


rem 


.MiviUt 
Mont 
Moi 
Moi 
Moriii,  ,lo 


rissettt 


orisst'tl» 


fan 

Cil  11, 


Mo 
M 


Mo 
Mo 


rissettt 
rissettt 


Nadeau, 
Nand,  Oné; 
Neville,  Jaii 
()'l''arrell,  . 
O'Reiliy,  Pc, 
Oueliet,  Jos 
Oiieliet,  Pi 
Page,  Edoi 
l'ampalon. 
Paquet,  AU 
Paquet,  Ch 
Paquet,  Kdc 


Coudé 

iiae 

les 

olm 

trick 

-Philippi 

'rre 

ard 

Antoine. 


60  00 

7  80 

76  50 

malade 

15  25 
!»  00 

31  33 
21  !)0 
iiiala(li> 
39  00 
30  00 
12  UO' 
()  UO 

5  00 
li  00 
24  00 

16  00 
27  00 
12  15 

H  00 

6  00 
22  5u 
12  00 

9  00 
34  00 
oG  OU 
24  UO 
12  00 
32  25 
malade 
29  50 
24  00 
15  00 
22  50 

22  75 
18  00 

23  00 
40  00 
23  00 


c^ 


—  148*  — 

MM.  PAquet,   Lnuis-H 3  00 

l'âqiiPt,  Nazairp "20  (»5 

l^'rtradi!*   Kniile 6  00 

Païadis,  f^^-njaniin  10  00 

l'aradis,  .litscph (J  00 

Paradis,    IjOtiis 35  00 

Pt'Uclit'i',  l)oiuiiii(|iie •        (5  00 

PelletP^T,  Kugciic 6  50 

Pfllt'lu       Foilmial 27  00 

PellflitT,  (i»'(»rgcs 30  00 

Pt'llt'li«'r,  .loscpli 6  00 

Perron,    IJlric 6  00 

Pérusso,    Liidger 28  00 

Picher,    'udKer 6  OO 

Pkdu'Ue,    p:rnilien 6  00 

Plaisaïu't',    Wt'Dceslas 'H  00 

Plante,    Orner malade 

Plante,   l*ierre malade 

Poirier,   Orner 9  00 

Poulin,  Arthur 10  50 

Ponliii,  .losephAmédée 6  00 

Poulin,  J. -Alexis 6  00 

Ponliol,   Alfred 25  75 

Ponliot,   Napoléon 6  00 

Pronlx,  Armand 6  60 

Proulx.  Arthur 6  00 

Proulx,  Narcisse 30  00 

Proulx,   Walslan 6  00 

Haiuville,  Joseph-Aimé 28  65 

Rémillard,  Gustave 14  25 

Rémillard.   Jules 2  00 

Hichard,   Charles 54  CO 

Richard,  Chs-Stanislas 21  00 

Richard,  Edouard 6  60 

Richard,  Joseph 21  00 

Richard.  Salluste 21  73 

Rioux,  Joseph-M 12  00 

Robert.  Arthur 0  60 

Robin,  Basile malade 


3  OO 
'20  fi5 

6  00 
10  00 

G  00 
35  00 

6  6l> 

6  50 

27  00 
30  00 

6  00 
6  00 

28  00 
6  00 
6  00 

î\00 

malade 

malade 

9  00 

10  50 

6  00 

6  00 

25  75 

6  00 

6  60 

6  00 

30  oa 

6  00 
28  65 
14  25 

2  00 
54  CO 
21  00 

6  60 
21  00 
21  73 
12  00 

0  60 
malade 


—  149*  — 

MM.  Hochelto,  EI'Misippe 14  00 

UocIkîUc,  Jo     |ih c  00 

Roger,    Hermént'gilili  (j  OU 

Uouhîuu,  Al  M  I  r •,\{\  ()o 

Hoiileati,  F'M-riin.it 7  00 

Koiilean,  .1     "ph 15  00 

Rouleau,     .loseph-K 3^   n 

Rouleau,  Thos-Oréj-'oiit; 50  OO 

Rousseau,    Albert |2  00 

Rousseau,   I  hic x\  00 

Roy,  Alexaudre 5  53 

Roy,  Camille H  25 

Koy,  Klias 6  00 

Roy,  Jos.-Kdouard ^y  42 

Roy,  Jos.  Olivi(M' 7  50 

Roy,  Joseph-Forluuat 5  UO 

Roy,   Philéas 7  50 

liov,  Placide 24  00 

Roy,  Valère 6  00 

Ruel,  Jeau-Haptisle 23  82 

Sainsou,  Cyrille 30  OO 

Sai;fa<;.ou  Louis malade 

Savard  Oïlilou  0  OO 

Scotl,  H.-Arlliiir 30  00 

Riinard,  Arthur 2I   00 

Simard,  Cléophas 15  oO 

Sima.d,  Henri g  00 

Simard,  Théodule g  00 

Sirois,  Nap.-Joseph 47  oo 

Soucy,  Télesphore 20  00 

Soulard,  .Toseph-B 39  50 

Talbot,  Alphonse 29  25 

Taschereau,  Auguste 9  oo 

Tessier,  Charles tj  10 

Têtu,  Alphonse 9  00 

Têtu,  François j  alade 

Théberge,   Pierre malade 

Thibaudeau,  Joseph ig  50 

Thiboutot,  Jean-Baptiste 2I  50 


150*  — 


MM.  Tremblay,  Louis 21  00 

Tnidelle,  Charles malade 

Triidel,    Théophile 21  00 

Turcotte,  Philéas : 16  00 

Turcotte,  Sauveur 29  00 

Turcotte,  Théophile 21  25 

Turgeou,  Gaudiose 6  00 

Turg(!on,  Joseph 6  0(1 

Vaillaucoiirt,   Arthur '.Vd  00 

Vaillancourt,  Joseph G  00 

VaUn,  Joseph 35  00 

Vallée,  Achille '  50 

Veilleux,  Joseph..... 15  00 

Verreault,  Armand 0  00 

Verret,   Edmond  40  15 

Vézina,  Auguste 2  50 

Vézina,  Léonce 6  09 

Villeneuve,  Jean-Baptiste malade 

Vincent,   Adolphe 17  00 

Voyer,    Elzéar "i  80 

ARRÉRAGES  PERÇUS 

Thomas  Lauzé I^H  50 

Martial   Dnbé 24  00 

Auguste  Vézina 22  00 

Frs-Xavier  Couture 20  00 

Joseph  Mercitn- 0  00 

Félo:  Gendron  V.  G 5  00 

Anonyme 4  36 

Prudent  Dubé  3  65 

Théophile  Dumas 1  •'50 

Armand  Proulx 0  60 


Archevêché  de  Québec,  1"  octobre  1902. 


H.  TÊTU,  Pire,  secrétaire. 


I9Û2. 


21 

00 

malade 

21 

00 

16 

00 

29  00 

21 

25 

6 

00 

6 

0(1 

;?9 

00 

G 

00 

35 

00 

7 

50 

15 

00 

(') 

00 

40 

15 

2 

50 

6 

09 

malade 

17 

00 

7 

80 

i:n 

50 

24 

00 

22 

00 

20  00 

6 

00 

5 

00 

4 

36 

3 

65 

1 

50 

0  60 

nv 


QUyESTIONES  ANNO   1903 


lOLLATIONIllUS   THEOUKJICI.S    DISClTTIEND.t;    l\  ARCHIDIŒCESI    QUEHECKNSI. 


MENSE  JANUARIO. 

Maryarita,  pia  vidiia,  die  quadani  adit  parochiim  siium  Ti- 
tium  eique  stipcnduiiu  piii^ue  olï'i'iens,  eiim  rogat  ut  ad  siii 
iiUi'iilionein  Iros  missas  celebrel:  uiiani  videlicet  pro  IVatre 
siio  qui,  licot  in  iiifidelitalc  deriii)(;tus,  lioneslus  lamen  vir 
tint,  timeus  Deum  et  j-ecdens  a  malo  :  altcM'am  pro  Gaio 
benefacloit',  secta^  lutheraïKc  (luideiu  addiclo.  quem  tamen 
existimat  in  liona  Me  fuisse  et  in  Dei  gratia  mortuum  esso  ; 
tertiam  tandem  pro  viro  suo  excommnnicato  vitando,  qui 
anie  uiortem  indubia  pra'buerat  pœnitentiœ  signa,  licet  repeii- 
lino  moi'bo  pneveutus  non  potuerit  ajisolvi  et  Ecclesiae  sacra- 
menta  recipei'e. 

Titius  ajjsque  nlla  hsesitalione  pro  singulis  missam  de 
requiem  célébrât  eorum  nomina  in  spécial!  oratione  proferens. 
Acriter  bac  de  re  a  theologo  reprehensus,  Titius  contendit  se 
rpcte  agisse,  afïirmans  missœ  sacrificium  pro  omnibus  offerri 
posse  proqnibus  oblatum  luit  sacrificium  crucis,  Ghristum 
autem  seipsum  dédisse  redemptionem  in  cruce  pro  omnibus 
hominibus.  Quaeritur  : 


1^ 


Pro  quibusnam  Missa;  sacrificium  offerri  possit? 


2".  —  An  Titius  in  omnibus  recte  se  gesserit  et  quid  de  ratione  ab 
co  allata  sentiendum  sit  ? 

3".  —  An  stipendia  accepta  restituere  debeat  ? 


152* 

Modo  summario  cnumerentur  actus  prrefipui  a)  vita:;  Vene- 
rabilis  Francisci  de  Montmorency-Laval,  primi  episcopi  Qne- 
becensis  ;  b)  vita»  Venerabilis  Mariai  ab  Incarnatione,  piinia.' 
Huperiorissai  Ursulinarum  Quebeccnsium. 


f 


MENSK  MAIO. 

Tlionias  ad  Caiuni  parocluun  accedit  ut  sacramentaliter 
confiteatur.  Inter  cetera  se  accusât  de  peccato  cni  annexa  est 
excommunicatio  Papa'  reservata.  Gains,  (lui  poteslate  alisol- 
vendi  .ib  bvijnsmodi  casibus  destiluitui',  negatse  posse  euui  ab 
hoc  casu  absoherc,  usqueduni  facultalom  ad  id  roquisitam 
petat  et  obtineat. 

Instat  nibilominus  Thomas  ut  slatim  absolvatur,  tum  a) 
quia  durum  est  ei  in  peccato  niorlali  tamdiu  permanei'e,  tum 
b)  (juia  mox  uuptias  est  cclebraturus  et  simul  cum  sponsa 
Eucharistiam  snmere  sibi  oportet,  ne  secus  scandalum  pnebeat 
et  inl'amiam  cerlissimam  incurrat.  Sed  Gains  rursus  afiîrmat 
se  nihil  posse  m  tali  causa.  —  Tnnc  Thomas  interrogai  an  sal- 
tem  in  tanta  casus  nrgentia  possit  sibi  providero  pcr  conlri- 
tionemcaritate  perfectam.  At  Gains  respondet  négative,  nam 
censura  ligatus  nec  sacramenta  suscipere,  nec  administrare 
potest,  nisi  prius  censura;  vinculo  solvatur.  Quœritur  : 

^u,  —  Quidjuris  circa  absohUionem  a  casibus  Pontificl  rcservatis 
post  décréta  S.  inquisilionis  sub  die  23  Junii  188(5  et  16  Junii 
1897? 

2".  —  An  nnaquaeque  ex  duplici  ratione  a  Thoma  allata  suffici- 
em  fuissel  ad  eum  statim  et  directe  absolvendum  ? 

3".  —  An  Thomas  non  absolutus  potuissel  sibi  providere  per  con- 
trilionem  caritale  perfectam  et  ad  Eucharistiam  accedere  ac  malri- 
monium  contrahere^  non  obstante  censura  ? 


Narrentur  Actus  preecipui  administralionis    secundi  episcopi 
iebecensis^  Illustrissimi  ac  Revereridissimi  de  Sl-Vallier, 


Lii  il)  vitsf:!  Veno- 
li  episcopi  Qne- 
ualione,   piinia' 


sacramentaliter 
ciii  annexa  est 
liotcslate  ahsol- 
se  posse  euui  ah 
lI  iil   rcquisilam 

ilvatiir,  tiini  a) 
[iRrmanert',  luni 
uil  cum  sponsa 
ndalnni  pnebeat 
l'ursus  affirmât 
iterrogai  un  sal- 
rlei'e  por  conlri- 
t  négative,  nani 
lec  administrare 
lœritni'  : 

onti/ici  rcservatis 
8813  et    16  Junii 

na  allata  suffici- 


<'ovidere  per  con- 
ccedere  ac  malri- 


secundi  episcopi 
Vallier, 


163* 
MENSE  JULIO. 

Sempi'onius,  parochus,  intendens  demonstrare  divinitatem 
religionis  Christianae,  tiuaerit  a  theologo  quomodo  evolvi  seu 
l'usiori  modo  proponi  possent  argumenta  quje  generatim  desn- 
muntur  1".  Ex  vita  mirabili,  ex  charactere  imigni  et  ex  doctrina 
Christi  ;  t.  Ex  miraculis  a  Christo  patratis  :  3".  Ex  prophetiis  a 
Christo  prolatis;  4°  Ex  prophetiis  Veleris  Testamenti  in  Chnsto 
adimpletis:  5o.  Ex  religionis  chrislianse  celerrima  propagations, 
summa  efjïcacia  et  mira  conservatione. 


Caius,  parochus,  dnbitans  de  validitate  baptismi  a  ministre 
methodista  coUati  cuidam  juveni  qui  intendit  religioneni  ca- 
fholicam  amplecti,  enm  disponil  ad  iterum  baptismum  sub 
condition  suscipiendum.  At  nes^it  quid  postea  agendum  sit  et 
quaerit  : 

1".  —  An  intégra  sacramentalis  confessio  a  neo-conversis  sub 
conditione  rebaplizandis  sit  exigenda  ? 

2°.  —  An  confessio,  si  fiât,  sit  baptismo  prxmitlenda  vel  post- 
ponenda ? 

3°.  —  An  decrelum  latum  a  S.  Congregattone  S.  Officii  sub  die 
\1  decembris  \8&H  restringendum  sit  ad  Angliam  tantummodo  ob 
spéciales  illius  regionis  rationes,  aut  ad  omnes  génies  extendendum  ? 

MENSE  OCTOBRI 

(Eleclio  fecrelarii  fit  per  scruiinia  sécréta.) 

Titius,  pastor  parorhiae  mixtœ,  in  qua  commorantur  pUuimi 
protestantes  et  rationalistœ  qui  revelationem  divinam  in  scrip- 
turis  sacris  contentam  impugnant,  intendit  per  simplicom  doc- 
trinae  calholicae  expositionem  eos  confutare.  Hinc  quœritur 
quomodo  sapientor  et  erudite  tractare  possit: 


i 


De  Sacr^  Scriptur^  notiçne  et  divisione  ; 


164* 

2".  —  De  Sacrorum   Librorum  inspiralione,   seu  de  nolione,  de 
possibililute  et  de  realilale  iiispiralionis  ; 

3"—  De  cimone.  cl  versionibus  Scierie  Scriplurai; 

Y—  De  prxslaiitid,  de  uUUlali'  et  de  leclionc  Sacrorum  Libro- 
rum, 


Gaius,  sedens  prope  irihnnal  sacrum,  audit  confessionem 
Titii  qui  se  accusât  de  magno  furto  quod  ex  circumstanliis 
cognoscit  peractum  fuisse  contra  Sempronium.  Statim  adit 
Sempronium  eique  narrât Titiuin  reiim  esse  taiis  ingentis  furti, 
hocque  rescivisse  ex  ejus  audilaconfessioiie.  Senipronius,  adlii- 
bita  opportuna  investigalioue,  probaliones  i'urli  inveuit,  Titium 
accusât  qui  carceri  traditur,  reus  convincitur  et  ad  trirèmes 
damnatur,  atifiie  liinc  ejus  iixor  ol  filii  mendicare  coguntur. 

Quœritur: 

I".  —  Quinam  leuennlur  ad  sigillum  sacramentale  servandwn? 

2".  —  ,4/1  et  contra  qiiam  virtulem  Caius  pcccuverit  ea  referendo 
quse  in  confessione  audivil  ? 

3".  —  Poluitne  Sempronius  uli  notilia  sic  a  Caio  accepta? 


Damna  illata  Tilio  eju&que  fnmilise  dcbenlne  reparan  et 


a  quoi 


u  de  nolioney  de 


Sacrorum  Libro- 


il  confessionem 
ic  cironmstanliis 
m.  Slatiin  adit 
Ls  ingentis  furti, 
'mpi'onius,  adtii- 
iuveiiit,  Titium 
•  et  ad  trirèmes 
icare  oo^unlur. 


ak  servaivlvm  ? 
'crit  ea  referendo 

)  accepta  ? 

ulur  reparan  et 


!h 

a 

es 

s 

o 

bl 

m 

a 

« 

X 

[I] 

H 

^ 

0 

H 

z 

X 

73 

a 

u 

0. 

— 

H 

,. 

2 

z 

0 

•< 

■73 

U 

r/1 

c 

z 

0 

ce 

t-J 

u 

0 

Q 

u 

se 

H 

u 

« 

U 

.j 

H 

L 

>w 

m 

a 

0 
0 

'Xi 

a 

o 

a 

'^. 

a< 

< 

o: 

u: 

r- 

^ 

î«* 

(X 

D 

!/) 

o 

a: 

H 

.^ 

» 

Z 

— 

r" 

z 

M 

<; 
^ 

Cd 

^1 

CQ 

a: 

X 

'W 

u 

Z 

0 

ce 

S 

H 

o- 

Q 

J 

<: 

eu 

-a 

o 

a 

u 

o 

0 

u 

a 

Q 

a 

z 

&] 

0 

Z 

-tl 

►-H 

z 

D 

u 

a 

Eh 
Z 

>-] 

■< 

H 

0 
0 
-« 

1^ 

tfl 

a 

H 

^ 

ry 

El 

t/3 

0 

H 

S 

U 

II) 

U, 

J 

a 

•«! 

>J 

S 

J 

0 

U 

P4 


—  155*  — 


>  V 


tC88 


c 
■3 


o 

C 

c 


888 

~1   "H     o 


'88;c^ 

•00  o  rriTt- 


888^8 

o  vO    o    N   >^ 


O    55   Q   lOQ 

u^  O  O  *-<  O 
N  «^  o  1^  o 


N    O 


c 

"o 

u 


3 
•a  ,    . 

4)    i;    U 

OÏ50 


3 
O 


V 

'^  ù'ù 

^     C     ^ 


Q 


>^a^ 


■88 


3î88 


888 

N  O 


O   Q   O   N  N   Q 
»0  O  "^^O  0>  O 


VO  O  ;-  O  O 
«  N  rt-  1-1   M 


ro  O 


O  Q  Q  O  >o 

"IN  O  0\  " 
■-•   N  N         N 


O    Q   O   O  "^  O   "1 
w^  O  un  rn"«0  O  m 

■O  O   Tf  r<l  O  O  * 
Il  w   N  r<lPl  N 


888 

PI  o  r^ 


•*  8  O  8>o 

T^  ro  vo  o  N 
•1  N  rOM  N 


lo  O  v/î  0  O  o  O 
N   5  N  O   ■*  000 


■SfiSSSSSQQOQ*^"^ 

■  000000000>'>OON 


On  - 


N'-'MN  MNm-"f) 


6 


>  s 


»IU 


k4 


•3 


>5    4) 


O 
"1 


.s  "l'O  <u'S  gyô  3.-3  ?S  -• 


-g 

o 

-os 
•6  .S 

■3  ■" 

«s 


o  Si  .S 'O  i2  <o  «  -3  -a  -S  y  -3  -a  15 .5  ■«  s 


2 .S "3 '3 '3  a"3-a^ 


S 12;  <!  ç/j  K  »  K  tf)  «5  c/j  «3  i-)cn 


l|;:3^( 


Cl 


On 
•* 

5 


iri 


^ 


On 
•* 


N 

Cl 


ON 


(U 

■C 

S. 


ï 
I 


156^  — 


£      '^ 


55     - 


e       c 

o     .2 


o 
U 


S     .S 


a 

w 


s  3 


^     ^     4) 

kl        f^        tM 

Q 


m       QOOOM"^Oi'iOOO>')QQOQO^'^ONOt-.>-iO«tQOO''i 


t^r*^I^CT^O   O  i^u^mNO   O 


S 


t^vO  00 


O  "^"1 
LO  r^  f>» 


O   •& 


loO  O 

N    0^  M 


88 


O  as 


88 


u^  O 
00  m 


288 

\0    't  t^ 


88:^"^? 


OS  O 

% 

88 

Os 

8 

t^O 

t^ 

r^  ro  lO 

hH 

M 

8  0  r^  > 
M  00    ■ 


■OOOOStoOMO'"'î—   O 


Q  o  3  o 


PI   Tj-  vT)  -^   \r\  U10   ^  '•^ 


=£8 

N    1- 


Ou^QQ"^»')0"^OOOfOO 


"^  ro  fî  I 


00'^0O►-roOP|f'>N^O'-lm'■n■*. 


'5 


o  vo  g  Q  o  o 
o  "1  o  o  "^  o 


^   O   O   Q 

r<1  t}-  U-,  O 


o  o 


es 


o  i»^r.8^8^  85  85  2  Ç8  8  fî.2-8  Ss8  JC;?^ 


es 


O  Q  "1  O 
t  O   N  irs 


I^OO   O 


roOOQCOOQOQQQ 
00'-"lOOroONOO0O^( 


8   0  "1  O  "^  OS  1 
-  SO  00  00  VO   ! 


O  ^   O  "1  O   <-» 


N   I-*   os  cnvû    ^  t^  M 


Tt       «OOQQ-QOlt^O 
rO       OOt>.OOO^Oi^inO 


■*  O  t-»  t^  fo  > 

M    1-1  «•    ► 


~        C.ti-ê 


Mil 

S  .1 .1  .H  .S  .1  :  S  -S 
'tô  '    """"■■   -  ■-    - 

V3 


S"-  Q  o  Q  I^ 
M    O    LT,  O    N 

rJ-OsO    ^(^Os»>^0   U-) 


in  in  c 

o 


■    V 
-Il  'I! 

a.  u 

«:  o. 
u  ci 


'o    C 


^    V    V 

.a  V  V  V 

w    c    C    C    -. 


c  ■ 


o  o  6  «n  o 


ro  mmiO  ►- 


8  0  O  lo  m  o 
N    O    «^  N  00 

00  N  1^  m  t  - 


J5«3  J? 


t:  c  J  -z 

.„    c  '^    t-    t'ï    «J 

I    «  u  il    ....     I    7    .    E 

^.S  .S  .1  .Ë  .S  .1  .S  -Ë  .S  .s  ^ 


o 

c 

_  Il 

o« 


P5  C 


«   rt   «   ra   5  '«   5   «   «   «  *ra  ^1   "^    w   «  'râ   «   ^  J^  'rt  "«   4i 


o 
c 

^  2 
•S  j, 

c  c 


■)ON0r~>-iQt-00O>'i 


Î88   : 

g, 

88irtr 

N.  un  C^  M 

- 

a<  0 
^^  0 

88558 

sinooOOQOOOOO 
1  PI  O  M  -  O  -  O  5^  0  "ô 


10 


8>û  o  g  o  o 
in  o  O  "^  O 

00    ►-   I^  O    On  M 


iQQNTtONOLnu^O 

l-ÛOt^"    O0^0^^N    Tf 


O  >o  O  "1  O  «^ 


N  i-t  CT\  M\o  ^  r^  N 


^8 

0  O  O  "^  0  "1 

0  S 

N  U-)  0 

Q  0  0  "^"^  0 

O    N    0    f^  M  00 
00    M   1^  lO  ri-  « 

C    C    ç 


_  c  5 

O  fQPQ  u 
Ri  c  «  t: 


73  W  C«  M  M  W  W  pq 


O 
c 

•ij  Cri 

C    g 


167' 


5329QS0020K10 

lOO    iO»0-H    o    lO-ri    o   u-jOOO 
fO         M    M    w    «    N 


8888  8f.''82 

.^00    ■*•  t^  t^OO   l-O  N 

-<         ■-•  ri 


88 


JOOvO'IMONOOOOOM    • 
c  "1 0  \o  r^\0  o  t--  o  t^  r>.  T^    • 

D  M  c^  't  -r  M  T^  iri  N  ^  o  M  • 


888885=8  tî-S^ 

'1  vn  t^  rf  "100  \0  t^  1-  ro 


M  O 

MO 


>  00   N   N   ui  « 


c8;p^S8tC88888 

o    PI  >0    o  VO   P)  t>.\0   CT>  -.   ui 


O  O 

lO  n 


vO    t 


^88 


-.      •   iAi"i  PI  vO 


î88 

o  o 


cg 


S.8c8R8«IC^8 

M^O   ►"  vO   "1  t^  "100   lO 


vO  O   O   O 
00   N    T»-  H 


"1  o 

vo  o 


0\0 
On  t^ 

M  p) 


O    'f  O    Ô   "1 

PI  'ovo  n-  PI 


"1 


p;  MO  o  o      . 
O    c    o   "1  "1"1 

P)"-l—Tj-0^         NMP) 


"1  ^  N 


OuiOOgwQNQOOt^M 
0i^0moi^0cnO-*m  r^oo 

PI  "100    rt  rri  a\  tOO    M  M  O   t^  "1 


8  "10  O  O  "i"i"io 
PIOO"-1PII^''0  0 

*■'    "^Pl    "1MO   "1"1« 


;S8888^88 

^ovO"-iO  o  On^"1 
PI         u-,  M        •-<    "■ 


o 

_   .fi 

2  -,  ^  C/3  C/î  ^ 

■j  ■'  c  à,  o.  c 

«    M  'S 


•S  ~ 


vo   o 

o  vO 


PI  o 
00  PI 


o  o 


£^ 


c 

i  2i 


c 
c 

ii  «J 
.s'> 


o 


^8  ?n^S  8^ÎÎ'S>8  f!.S8  8  aï5^  8 

-OvOMM    Tt-Tj-OiOr^ui  "IvO    -•   M  M  "1  N    rf  Tf 


8^ 


8S,î?^2  8  8=8  8;C5  8  8tC 

-i    Tf  1^00    ■-    t   Tt-  t-^  rn  ►«    PI    MO    N 


ul  Q   "1  o  vO    o   "1 
«^  O   "1  PI   CT>  "1  ^ 


"Sjr9-"^OOO"1O0O 
'-   0  00    'f  t^  MOO   o    PI   înO   O 

O   tPI  «vo  Ovt^M   'J-^^uiN  PI   rt  ■^  rf^fj-^ 


O   "1  CÎv 


î^N';?88a88  8 

r^r^N  MT^ûo  m"1"i 


8O000"1"1"l0l^ 
-    -    M  O    M    -    OsOO   t^ 

t^  M  PI    PI    1.^  o  00    O    P)    'O 


8^888v8<§8 

oo  Hi  ">^r>.ry^Mvn 


O  vO 
M 


u    1» 


ni  -     • 

4j    H  ._  ; 


>  "1  O 
PI  o 


M  t^  Tt- 
«  M 


—    z;    *^    i*  " 


-   '   73 


.£  S 
'5  '5 

C/3V3 


ni  <cl 

UU 


=  =  .S    g    3    3. S. S 

-  -  O  O  rt  lï  O  O  s  3 


8^8^ 


o    N 


H  Ç: 
!5  '3 , 


7.  ^  e  C  :::  ;::  5  a  •■=  ^ 


S  '^ 
'3 '3 

(/)t/3 


c  c 
'3 '3 

C/3C/3 


53 

4; -3 

3W3 


o  o 

_o_g  ■ 


"1  o 

"1  "1 


"1  M  M     .00 


£  i*  E 

^    I-    c  - 


WW'^WWWK 


*■      rt      ^      ^ 


.S.S 
'5  '5 


.E  S 
'5  '3 

'73  c/3 


•E.Ë.E 

rt   rt    rt 
v/3  îy3  V3 


.E  ^ 
'3  '5 


r<1 

00 


M 

o 


N 

00 

o 

Pi 
"1 


O 


00 


On 
P» 


OO 
"1 

vO 

"1 


vO 
PO 

P4 

VO 
vO 


00 


c 

S. 


i 


—  158*  — 


^a 


§     g, 


.s    I 


4} 


?5      - 


ô 


a 

o 

•a 


V 


a 


s 


■o  ,    . 
■Sou 


îî-Scg^S  8  8  9,8  8  ^5,8  8  8  8  8«  8  8  8  iCS  8 


r^  M  >-       1-1 


o       "^ 


00 


o  « 


O  0\ 


00 


88 

N   O 


cSSS 


80  Q  "1 
fOO    M 

o   Tf  ul  o 


O  vO    0^  o 


88a 


8 

0 

•  ro 

^ 

ro 

•VO 

t>. 

•    IH 

On 

•   ro 

m 

N 

■   w 

i>4 

88t^888 

*  Tt-  p)  VO  o  Cl 
"•         M  N  »< 


v2888 


uMn  p  Q  o 
N  No5  O  O 

f       11 


QQQÇJOOvçioQO  mo  O  O 
r<^N  "'IN  i'»""   N  'nfor<^>rirj-000 


f^QOQOQCTNO 
'tOO    o    o    NOO    o    M 

«H  PI 


8U-1  O 


8   0\D  tr>Q 
1-    tJ-  u-i  C^  U-) 


o 

P) 
in 


OOPJOvnQOÇ3Q>OQOQ»nONOOQ"M'i"iO-> 
p^^^f<1m^>.0Pl^o^lrl^o"^^•lp^T^^^Nl^■-<r^  mvo  ^ 


00         _  _ 


Oy?OifiOyiCQOOOQO 


!888 


nO        "IPI^NOvOC^  fOOO  >X3  m^o  p)  1000   ■-< 


O  O  10  O  • 

M    o  50    CN  < 


vO 

PI 

NO 


8n8 


VO  p 

o  O 


SOvoioOOO'oO 
lONPIOOOl^lO 

O   ri  O   PO  PI   i-i   M    TtOO 
P4  n    n  11 


•O 

vO 
00 
00 


O  mioiovoo  O  O  "^O 
lOvO    NOPtOOOPIt^ 

VO  POvû  vO   P*   "^  nO  VO   ON  >o 
►"  iH   tu   M    .4   ►,         PI 


S. 


•t3 

•    3 

u la 

6J5   •    •    •    •  u    ■  -o 

a-c  g  o  c 


t/î    i/ï    {/î 

'S'S'o 

U    CJ«  U-  U-' 

j^  c  c  c 


8  8S8 

Nû     Pt    t^   o 


■ëg 

■«^ 
•ï^ 


ri 


fe     r-     "     "^ 
S     C     i)    u  . 


8   0  NO   O    —   PO  On 
O   t^  O   lOOO   >o 

PI   O   fO  lo  tJ-nO   vo 


lor-,  r^  O 
■o  ro  O  m 


8  2^8 


•  NO    PI    'lOO    PI   1^ 


il 

c 


to  o  PO  o  o  "O 
PI  NO  ro  p<  10  PI 


O  5  Q  ">  O  "> 
"  O  O  ^  O  ■* 

PI  1^  Tf  r^Nû  'O 
PI 


88 


o  "-1  o 

10  PI    VO 


""  IV.  fO  O  00  "1 


8nO  tri»o 
O  t~.  PI 


PI    On  Tf  PI  oc    PI 


"^  O    O  0    O   ^^ 

NO  O  O  0  O  PI 

M    o  00  t^  OX 

PI  fOi-i 


4  N^   "v^  ^.^ 


.S  .E  .S  .S  .S  .^  .S  .E  .E  .E  .£  .E  .E  .E  .£  .E  .S 

nci(4cuc^nc^ï4c4c4t4cjc47jc4c4ctf 

c/3y2cnt/5c«c/2crjc«c/2c/:cA;c/Dc/;t/}xc«'x 


c  « 
o  o 

00 


Ê.E 


I   H-t     o 


E  £  g" 


S  2 

c  « 


-  P 


1= 


—  159*  — 


f" 


Tt  Tt  f^  li^  O  ri 
-         N   M   I- 


ui  O  ro  O  o  ■« 


t^r^OOO  m 


as 

1^ 

8 

8888ïr 

roOO 

i^ 

•   N 

0  00  t>.  0  v: 

ce  ç  c  g  i"  c  « 

■«  '5  '3  '3  (S  c  '3  ii  ■ 

■j: '~n 'j: 'X!  X  iZ  in  ç: , 


vg 


0>  ri  Tt- 


88<g 


0  0  0 
o  o  o 

o  o\m 


J?8:rcg^8'4!8  8S,S-8  8  8::'.û><^ 


M     Tf 


8iri  O  "1 
N  O  «^ 

t>.  ro  M   N 


!S8  8  8 

r<^UM>,  M 


O  loQ  a 

flvo  o  o 


v2282 

"If  U^O    rO 


N   O 


O  Q  Q  O  O  "MO 
ir>0   O   TON  l> 

mm 


•o  Q   o  «^ 
t  O  "OvO 


8  9^o  o 
o  00  »oio 


o  «o 
M   N 


Q  O  O  O  Q  «O  Q 
Tt  o   O  ")  O  t^  o 

ro  «^  r^  »OvO  r'î  lo 


8<g8 


ro  Q 
lO  o 


8  0  >o  Q  o  "^ 
«ON  O  O  (^ 

fOO  t'VO  '♦■oo 


88^888!? 

sO    fo  lO  M   10*0    ^ 


>OQ   o   «o  o  o 
fOvO   o  »>•  o   N 

0^  O  r^M  rf  N 


a\  lo  io 

M  N  ro 
Ov  N  ro 


88 

•*M 


as 


o   o  o  Q  Q 
lOio  ro  O   O 

O  »oro  M  N 


O  fOO 

lOM  o 

oc         N 


îr^ 


lo  O 
1^  ■* 


OvoiOQOO'ONiOOO 
lOr^NONOt^Mf^OO 

O'INM     rt-IOtOMNMM 

n-  M 


,2 


8  9>8  8^8  8  8  8S,>^8^ 

r^oo  Tt-iONN'-r^iorf  >o»o  >o 


O  Q  Q  vO  N  O 

M  O  O  roao  o 


vONMrJ-iorONiONNO 


8  5  Q  O  Q  lo  5  >o 
O  O  >oO  M  O  t>. 

■*  fO  M    N 


2S^9îîî"^9SfiSooo»oiooooMOiooo 

OONO^nOOOOmS  u-,00   n   ^ioiOM  lONCT^lO 
CJ    ON  -^  lO  N   <*:^   o    ■^VO    t^  ^vO    O'ONMNOOTtrOLOro 

►->  M  r^ 


o  o  o 

lO  o 

o    VO  u^  M    ro 


.88. 


s  o  o 

C  voo 

o  o  -i- 


88S!> 

o  o  ro 

-f  ro 


^8  8888c^8;3;2ir;ca8'§.88 


fOrtN   tNlOl0^tOiOM>0    N 


lOvO   N 
N 


^  Ô  vo  o  «o  o 

lo  rf  o  Looo  M  M  o  00 


COQ 
LO  »o  o 


2^ft 


ro 


8  8  O  S  O 
O  fOO  «o 


m  M   M  t^  ri 


8  0  Q  N  lo 
O  C^'O  M 

rr)  M    o   »ON 


'f  O    ^  O   >OiO 

M     O     C.  M    t^VO 


loo  O 
O  lOO 


ro  rlvo  fi\o  0\  m  oo  N 

N     M      M      Tj-  M  M 


—  ÎM  c    -.5 

■  L  c.Jij: 

=  ç  es  C  o 

,j  «  «,£'3 


Mm] 
"Q.Q-.ii 


S  s^c^s  t? 


C     n'      "U 

Ils 


cj  m  c3 


g  w^ 
■-  §.S  S 

X  t«i  V3  m) 


lo  o 


8f?8 

00  00  lO 

ro 


Sa 


<u  o 


.£■? 
x-J 


.£  i 
•Se 

Jx 


•O  o 
N   O 


■c 


ô  8  N  8 

Tl-  t^  N   M 


T3  _•  — 


U 


'G 


58 


-H 

3 
O 
mJ 
V 

•V 

5  il 
S 


V  M-H.S  E  ô  „  „ 

'r'  "¥  "^  •?  ^^  i>  i'  *?  T"T"C'  V  't'  -^  "^  i<  "^ 

.S  .Ê  .S  .S  .S  .S  .S  .S  .£  .£  .£  g  .£  .£  .£  .S  - 
.5  .5  -S  <5  ^  ^  '3  '3  '3  *3  '3  kM  '3  *3  '3  '3  .P 

'•r.  !/i  en  u:  !fi 'j:  (T. 'X  in  (n  (n  ^  (/:  u)  v:  (^  <, 


o 

00 
•o 
■* 


? 


8; 


N 


>o 

ri 
N 

>o 

00 


ON 

ro 


S. 

In 


—  160* 


B 


u 

•s  J 


c2 


a 


•ë 


9 

a- 


S      (3 

—     .2 

c3  i 


i  2- 

t  .s 

,0)  a 

H  c/) 


«•S 


^5§ 


s 
o 

t/3 


3 


fi  S  t 
•q  "3  .ï 


88 

o  "1 


8  0  00^^>''>''lOOO''> 


a 


^ 


'O 

a 


00 


ce 


M 
O 


8\f^  Q    ITi  lA,  O 
N    0    "^  M    O 


Q  N  O  «O 


>/1  -<  1»    o  00 
'O    •-    PI    N    •" 


0Q0OQ0->"^QOÛ>'>Q>'i 
>  r  S  O   t  O  O  O  a^O   't  o  ")  o  "1 


N    o 


N   ri   o   N   PI   N   •- 


^ 


•ics 

OC  o 

ri     • 

N    0^ 

N    X 

-  m 

N      • 

»•    'l  'O  ir,  'OOO    N  00  00 


O  S)8 


1-1         'O  t>. 


-o   o   N  00 


%8R 


"MA 


8^ 


N    O 


O   O   O   O  O   O  "1 

irtin  o  o  ->  o  f^ 

«-  ir»  »H  o  M  N  « 


r<l«TO""    ^>-i    t^N   t^t^ 


iQio—  "iiriulOQQ  O  Q 
•O   Nt>.h>.M  h^r>.0cO   ooo 


■«  r)  N  M 


M  ri  ro  —  r^  <+ 


M    f,  w     ■*  M 


88 


h-  o  o  o  o  î) 

'•,5  lo  lo  f^.^O 


-  M  ")00  ►•  N  «  O  ri  ro 


O    O    T'^ 
lO  o   N   N 


N  ri  o  ri 


S. 


u 

V 

^ 

o; 

CjC 

2 

3 

'w 

^3 

y 

:j 

Ti 

rt 

bX! 

fi 

u  c 

M  O 


O  lO 


O   O  '•■>  O  O  LO  ul  .o  O  O  "TO 
oo  —  00Nn>-'^Cnvo 


O  ro  Q  O  O  Q 

ri   ►"  »ri    j  00  O 

N        11 


•C 

vu 


c 
o 

-  o 


.T3 

.    3 
•CA! 

:  3 

•  'O 

■  k 


'iaO- 


y   ii   U   :j 


Si> 


82 

11    ») 


ri  rt 


•c  2 
o  1» 


M  U1 


8.8 


l-N  o 


N   O 


Z  Z  ZCÇ 

•"^    '■1    '^      ^      ^ 

/'.  /^  /'.  '73  C/2 


c: 
'rt  '5 


/.  .>3 


ç 
'5  '5 

T.  X 


XX 


.=  .=  .£.5  H  .5 
X  X  X  X  ~  a.  —  — 


c  C.Ë.Ë.S   >.S 


C    B 

xc« 


;c«5a 


K 


J  Q   O   O   Q  O  f) 


dS,8 


5  >« 
or-» 


;8 

lOO 


^82. 


"MA 


8  fo 


o  ") 


N   O 


o  s  Q  o  5  "^ 

I  iri  o   o   ^  o  N 
*y>  ^  'G  n  n  ^ 


)  inooo  O  O  O 


11^  un  i/^  O  O  Q 


M   't  "^O 


•*  M    -    «^ 


5    N    N    «  vS    o    N  vO 


58 


>-  2 


s. 


"2  îi 

O    1» 

SE' 


ir>  o 
N  in 


8.8 


in  m 

1^0 


in«t 

N   O 


a 

3  . 

o  ^ 

ci' 


ï^  -îS     3  «*"  ->  .y     J.  ^y     .' 


.h  C  t 

'^0    0 


—  161*  — 


O  O  l'ï  O  o  «'•,0  "^  o  \a 
1/-)  irt  M  I^  M  \û  'O  'C   »o  ^ 


88 

ino 


8  8  "N  8 


Pn8  8  8 


28 


m  o 

m  o 


.'?8  8  8 


88 

«  - 


0 
"1 


.  -  o 


-  O  10 

t  O.90 


O  C   Q 
m  in  O 


^88 

t»  o  'O 


O 

'O 


o 


8  : 

m 

•  in   ■ 

•  N     ■ 

8 

sg 

N      ■ 

ce 

•  0     ■ 

r^ 

\0 

t 

'O 

N  iO  0  8  '•» 
-   fO»   PI  O 


o^8  8i'^8  8  :.nlC8 

ro  -  sO   N  'OCC     •  o  fO  in 


^ 


o  in  in  t- 
"T  N   ri   T 


o  o  ç   -  r^ 


'O  O  ç 


ro  M  'n  •"  o 


N  O  m  o 

fO  'N  sO    fO 


•  ,C  in  in  1^  O  0 

■  iC  PI  rj  in  o  O 

■  M  ->  m  M  pox 


O  m  N  Q  O  O 
invo  ^o  c*  O  O 

ro  -^    -N    ^    «"OO 


in  o 


t^  O 


H8^88£" 


m  1-/ 

N    fO 


88 


~  3 

■    I 

-   o 

-•^ 
.H  c 
.  J  '3 

y:  73 


:o  ri  m  M 
^  t^  —  ri 


N  m  t^  N 


•C 


C 
41    ^    ».  £ 


— ..-  c 

lU  —  ■- 

3 

H_ 
eu'*; 


lil 


'3  5 


V  _  _  g  _   , 


8:; 


o 

ro 


O  O  O 
r-  m  0 


■  in  m  O 

■  n  •*  O 

■  \0  O  ri 


■  1^  mo  vO  o  O 
•  lO  f>«  O  in  o  in 


888 


•  ^    N    roaO      ■    1^00    m 


rt 

PO 

o 


I 


m  o  ri 

t-,  rf  -t 


u 


:> 


.-        Si,. 

1^    '^ 


in  o  o  I 
f~-  Tf  -t  ( 


■  O   O   rO  O 


'O 

5 


m 


•  in 

0 

■    '0 

■    N 

,^ 

■    ro 

ri 

'O 

PO 

"f      , 

* 

1 

o 


^  ^    -  ;— . 


':  c 

«  c 

;  -C  u 
o 


,  ^,  1 1^  H  H  H  H  p  -g  :2  >  ?3  .^ 


à 

S9 


e 


«ik  "i^ 


•w 

Ui 

m 


o 
o» 


e 


0) 


c 
c 


lO 
IN 


l 

n 


u 

— 

u 

c 

13 

■ij 

O" 

*îj 

B 

u 

0 

Q 

lO 

•M 

Si3 

S 

O 

U 

« 

<i3 

î^ 

««■ 

S 

u 

ce 

;^ 

< 

fi 

U1 

•s 

s 
a 
S 


I 

s 
t 

-4» 


■» 


^  .3 

-    5 


S  -S 

*-       -4-1 


J       «S. 


Ç    [5: 


-S  .S 


■-     ri 

c 

o 

5^ 

Il        3 

hJ 

'_.•' 

t> 

n 

-v 

V? 

m 


^C*' 


—  162*  — 


DÉPEN6KS  uK  i.A  Société  oe  colonisation  en 
Siiint-Damien 


190?. 


Orphelinat  agricole  de  San 
Chemins  à  Saiiit-Bonjainin 

Saint-lienoil  Labn 

Sainl-Daniase 

Sailli  Danuen 

N.-D.  lie  lionnlos.. 

Saint-Mii^loire 

Sainl-Nu/.aire 

Saillie  l'erpélne 


u 
u 

u 
u 

u 
u 
u 
u 
u 
u 


Saiiil-Pieire  Uantislo 

Rose  (le  Wallord. 


,). 


Sainte 

Saint-Samuel 

Sainl-Marlin 

Déi'richemeiils  à  Sainle-Apolline 

'•        A  Saint-Théophile 

Colons  pauvres _• 

Etablissement  du  Lac  des  Commissaires, 


•.',S07 

50 

50 

211 

200 

G7 

100 

200 

150 

r.o 

'200 
100 
100 

95 
102 

15 
125 


25 

1)0 
1)1) 
50 
00 
19 
01) 
00 
00 
00 
00 
00 
00 
00 
25 
00 
00 


$  4,623  19 


Résumé 


Balance  de  1901. 
Recette  de  1902. 


$  1,040  53 
4,321  30 


Total »  -^,361  83 

Dépenses  de  1902 8  4,623  19 

Balance *  "738,  64 

La  Société  a  reçu  du  gouvernenient  la  somme  de  « 
laquelle  a  été  dépensée  comme  suit: 
Chemins  à  Sainl-Aldelbert 

Adstock 

Saint-Benjamin  

Armagli 

Saint-Cyrille 

Sainte-Justine 

Saint-Ludger 

N.-D.  de  Lourdes 

Pontbriand 

Saint-Prosper 

Saini-Théophile 


u 
u 
u 


1,932  ai 

5  200  00 
100  00 
200  00 
100  00 
100  00 
100  00 
200  00 
232  ai 
200  00 
200  00 
100  00 


Archevêché  de  Québec, 
1er  janvier  1903. 


$  1,932  81 


H.  TÊTU,  Ptre. 


EN  ino?. 


2,807  25 

50  (10 

50  00 

211  50 

200  00 

07  19 

100  (H» 

200  00 

150  00 

r»o  00 

200  00 
100  00 
100  00 

95  00 
102  25 

15  00 
125  00 


8  4,623  19 

53 

30 

83 
19 

)4 

ledeS  1,932  81 

S  200  00 
100  00 
200  00 
100  00 
100  00 
100  00 
200  00 
232  81 
200  00 
200  00 
100  00 


$  1,932  81 


Ptre. 


—  1«I.T  — 


Itiiiérilirc  (!«  lii  Visite  rastorale  de  1003 


1. 

2. 

3. 

4. 

5. 

6. 

7. 

8. 

9. 
10. 
11. 
12. 
13. 
14. 
15. 
16. 
17. 
18.. 
19. 

m  ■ 

21. 

22.- 

23.- 

24.- 

25.- 

26.- 

27.- 

28.- 


—  '^évis VcndreiU 

~  l'iiitemln. Dimanche 

—  Siiiiil-AI|.ii.)iis<' Veiulrvdi 

—  Saint-Dosiié Ihmnurhv 

—  S;iiiil-M;i.\inif Lundi 

~  L'Kiil'iint-.Iésiis aiavdi 

—  S;iiiit-Nic'()las Vendredi 

—  S.iiiil-Aiiloiiic  (le  Tilly Samedi 

—  S.iiiil-Apolliiiairt'  Lundi 

—  Saiiit-Flavieii Mardi 

—  Saiiit-Kdouard Mercredi 

—  Saiiit(,'-Croix leudi 

—  Lothinière Samedi    30 

—  Saiiitt'-I']iiimiîlit> Lunili      V 

—  SaiiitJoan   (rKschailloiis Mardi 

—  Sailli-Jacques  (le  l*arisville...  JeuiH 

—  Sainle-Pliilomèiie Vendredi 

—  N.-D.  d('  Lourdes  Samedi 

—  Saintt!-,Iulie   Dimanrhe 

—  Plcssisvillo jrudi 

—  Sainte-Sophie Samedi 

-Saint-Ferdinand IHmanche 

—  Saint-Adrien Mardi 

—  Pontbriant Mnrredi 

—  Sanit-Cœurde  Marie J/nt/i 

—  Saint-Pierre  de  Brouphton....  Samedi. 

—  Saint-Isidore \hrcredi 

-Saint-Lambert Vmdredi 


1-3 

mai 

3-4 

il 

8-10 

II 

10-11 

u 

18—19 

u 

19—21 

u 

2J_23 

il 

2H-25 

II 

25    26 

u 

26—27 

il 

27—28 

a 

28-30 

u 

mai— 1" 

uin 

juin  —2 

u 

2-4 

C( 

4-5 

n 

5-« 

u 

6     7 

u 

7— '1 

a 

11-13 

II 

13-14 

II 

14-16 

II 

16-17 

u 

17-lS 

(i 

1«  -20 

•  i 

211—22 

II 

24— ;'6 

.( 

26—27 

Il 

^'  '   '■ 


—   1()4" 


29.  — S.J.-Chi'yHOsloiiic   et  Chaiiiy.  Samedi 


30. 


Saiiit-Klieiiiie    Lundi 


•27—2!) 
29—30 


31.  —  S;iiut-Pi<MTe  Biiptisli' Mardi      30  juin  — l"  ji 


•x,\. 

34- 


IiiV(;niess Mrvcvrdi  I 

Jeudi 

Vendredi 


>('e(is. 


Sainte  Anaslasi( 


3.j.  —  Sainli'Agallii' Samedi 

36.  —  Sainl-A.uaiiil Lundi 

37.  —  Saint(iillt's Manti 

3S.  —  Saint-Nairis-r 


Mercredi 


39. 


Saint-Bernard fe}tdi 


40.  —  Saint-Palrice Samedi 


|nil.  -2 
2—3 
3—4 
4—0 


7—8 

8—9 

9-11 

11—12 


Saint-Svlvesli'c Dimanche        12 — 14 


42. 


t4. 


Saint-I'ilzéar 


Mardi 


Sa int-Sé vérin Mercredi 

Sainl-Fiédéru J'Uili 


45.  —  S  leré-Crenr  de  -Ii'sns. 
40. 


Samedi. 


15—16 
16—18 
18—20 


Saint-Romnaiil Samedi  \"  aoni — 2    août 


47.  —  Sainl-David. 


Di 


n  an 


che 


2-3 


—  165*  — 


•—29 


m 


il. 


1—1, 
_•> 

>— 3 
5—4 
i— G 
) — 7 
?-8 
^— 9 
)-  Il 
I  — 12 
î— 14 
i— 15 
)— 16 
j— 18 
5—20 
1—2    août 
2-3      " 


PROCf-lS- VERBAL 

DE    l'assemblée    du    lilHEAU    DE    LA 

SOCIÉTÉ  ECCLÉSlASTIfE  ST-JOSEPH 

TENUE   AU   SÉMLN'AIRE   DE   QUÉlîEC 

LE  14   AOUT    1903 

Sous  la  présidence  de  Mgr  L.-N.  Bégin, 

Archevêque  de  Québec. 


l  resents  :  Mgr  Marois,  Mgr  Têtu,  MM.  Frs-Xavier  Gosselin 
Antouie  Gauvreau,  Jos.-Aimé  Bureau,  Jos.-Octave  Faucher, 
Nap.-Jos.  Su-ois  et  Adolphe  Godbout,  procureurs. 

Le  procès-verbal  de  l'assemblée  tenue  le  8  août  1902  est  lu 
et  adopté. 

Les  Messieurs  dont  les  noms  suivent  sont  reçus  membre» 
de  la  Caisse  ; 

MM.  Grégoire  Auclair, 
Oscai-  Genest, 
Enoïl  Michaud, 
Aurélien  Dion, 
Bruno  Pelletier, 
Lauréat  Boulanger, 


—  166'  — 

Léon  Larochelle, 
Eugène  Morneau, 
Hector  Fillion, 
Alfred  Boulet, 
Joseph  Guillot, 
Adalbert  Roy, 
Georges  Desjardins, 
Léonidas  Hébert, 
Amand  Bergeron, 
Arthème  Beaudet. 
Le  Secrétaire  donne  les  noms  des  membres  décédés  depuis 
le  dernier  bureau  : 

MM.  Antoine  Martel, 

Prudent  Dubé. 

Le  trésorier  lit  le  résumé  des  comptes  comme  suit: 

RECETTES 

Contributions  des  membres §  7,211)  69' 

Arrérages  perçus 435  17 

Don  anonyme 200  00 

Legs  de  M.  Antoine  Martel 200  00 

Legs  de  M.  John  O'Grady' 72  66 

Legs  de  M.  Prudent  Dubé 50  00 

Remboursé  par  la  Fabrique  de  Sainte-Philomène.  1000  00 

Remboursé  par  la  Fabrique  de  We^edon 100  00 

Remboursé  par  la  Fabrique  de   St-Elzéar iOO  00 

Remboursé  par  le  conseil  d'inverness 183  00 

Intérêts  à  la  Caisse  d'Economie 56  17 

Intérêts  bur  dépôt  à  la  Banque  Nationale 9  36 

Intérêts  sur  fonds  placés , 1,268  74 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie  au  dernier  bureau...  3,383  00 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale'  au  dernier  bureau...  144  14 

$  14,721  93 
DÉPENSES 

Pensions  accordées  pai'  le  Bureau  de  1902 $     5,430  00 

Pensions  accordées  par  Mgr  le  Président 733  30 


décédés  depuis 


B  suit  : 


...  $     7,21!) 

m 

435 

17 

200 

00 

200  00 

72 

66 

50 

00 

le.    1000  00 

100  00 

400  00 

183 

00 

56  17 

9 

36 

l,2t)8 

74 

i...    3,383 

00 

1...     144 

14 

$  14,721 

93 

....  $  5,430 

00 

733 

30 

—  167*  — 

Prêt  à  la  fabrique  de  St-Mathias  de  Cabano 3,000  OO 

Prêt  sur  Hypothèque ,'500  00 

Impression  du  Rapport  etc 15  50 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie 3  323  7?. 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale (=)=)  7^9  49 

«  14,721  93 

DETTES   ACTIVES 

Prêt  à  la  fabrique  de  Weedon  (5  p.  0.) f  2  400  00 

Prêt  à  la  fabrique  de  N.  D.  de  la  Garde  (4  p.  c.)...  4'oOO  OO 

Prêt  au  Lac  au  Sable  (4  p.  c.) s'oôo  00 

Prêt  au  conseil  d'Inverness  (5  p.  c.) 2'oOû  OO 

Prêt  à  la  fabrique  de  Saint-Elzéar  (4  p.  c.) '200  00 

Prêta  la  fahriqued('Saint-MathiasdeGabano(5p.c.)  3,000  00 

Prêt  sur  Hypothèque  (5  p.  c.) 6,500  00 

Banque  Nationale  —  67  actions  (6  p.  c.) 2,010  00 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie , 3';:i23  73 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale V^jg  49 

»  «  29,203  la 

DETTES  PASSIVES 

Les  procureurs  allouent  les  pensions  suivantes  : 

MM.  Jos-Félix    Gendron  V.  G 20O  OO 

Charles  Trudelle Ôqq  qj^ 

lî^i*:""'"  Halle ;;;;;;;;;;;;  jo^  oo 

telix  Dumontier 200  00 

Thos-Eugène   Beaulieu 2OO  (lO 

Patrick  Kelly ''  ^00  00 

Damase   Matto 200  00 

Joseph  Dion Z.ZZ'ZZ  200  00 

Charles  Galerneau 20O  00 

James  Neville ."."!".....  200  00 

(•>Rf.«ett<sr.rdinair<;3,|S,ySi).23DtpcUst-sunliriuiresS!6,irtL20.Sur^^^ 


—  16S- 

MM.  Chs-Henri     Pà(iiicl 

Polycarpt^  Dassylva 

Maxime  Hiidon 

Louis  Siinlarnii , 

Daiie  LcniiiMiN 

Elit'iine  Groiulin 

Paul    Dubé 

Pierre  Théher.ue 

I''  1  •  a  1 1  (;  0  i  s   T  è  l  n 

Pierre  F^iaiile 

Albert  Laiiiollie 

Jacques  Biais 

Théodule  Simard 

Basile  Robin 

Jeaii-Baplisle    Villeneuve..., 

Narciss(!  Ganvin 

Horménégilde  Dubé 

Cbarles  Gouin 

Léandre  Ilanielin 

Raymond  Casgrain 

Angustin  Bernier 

Laurent  B.   Chabot 


200 

00 

l'OO 

00 

200 

00 

v>00 

00 

200 

00 

200  00 

200 

00 

200 

00 

200 

00 

200 

00 

200 

00 

200 

00 

200 

00 

1.50 

00 

150 

00 

150 

00 

150 

00 

100 

00 

80  00 

80  00 

80  00 

80 

00 

$  5,620  00 


Fait  et  passé  à  Québec,  le  14  août  1903. 

-|-  L.-N.Bégin,  Arch.  de  Québec, 

Présiderit. 
H.  Têtu,  Ptre, 

Secrétaire  el  Trésorier. 


200 

00 

^200 

00 

200 

00 

200 

00 

200 

00 

200 

00 

200 

00 

200 

00 

200 

00 

200 

00 

200 

00 

200 

00 

200  00 

150 

00 

150 

00 

150 

00 

150  00 

100 

00 

80 

00 

80  00 

80 

00 

80 

00 

5,620  00 


—   I()!)* 


EXTRAITS  DU  LIVRE  DE  RECETTES 

m:  LA 

SOCIÉTÉ  ECCLÉSIASTIQUE  SAINT-JOSEPH 
JUSQU'AU  1-  OCTOBRE  1!)08 


ANNÉE  1902-1903 

Sa  Grandeur  Mgr  L.-N.  Dé-iii § 

Mgr  C.  A.  Marois,  P.  A.,  V.  G $ 

"     H.  Têtu,  P.  D 

"     C.  0.  Gagnon.  P.  D 

MM.  Arsenaull,  Clovis 

Aubert,  Albert 

Auelair,  Gi'égoiro 

Auger,  Charles 

Bacon,  Cliai'lcs 

Baillargeoii,  Charh's 

Fîalhuityne,  James 

Beauflet,  Alphonse 

Beaudet,    IMaeide 

Beaudoin,  Joseph 

Beaulieu,  Pli i lippe 

lieaulieu,   Stanislas 

Beaulieu,   Thos  I']ug 

Bégiii,  Achille 

Bégin,  Ferdinand 

Bégin,  Pantaléon 

Bélanger,   Enclide 

Bélanger,  Sallnste 

Belleau,  Arthur.. 


210 

01) 

15 

00 

25 

00 

12 

00 

31 

m 

6 

(50 

30 

00 

14 

00 

45 

oa 

24 

50 

30 

30 

42 

oo 

malade 

45 

00 

malade 

0 

oo 

malade 

9 

00 

18 

00 

12  00 

G 

00 

6 

00 

21 

00 

—  170*  — 

MM.  Belleau,  Louis ^  ^0 

Bergeron,  Alfred 41  00 

Bornard,  Mondoza 15  00 

Bernier,  Augustin malade 

Bei-nier,  Bernard 22  00 

Bérubé,  Gyrias 32  25 

Bilodeau,  Télesphore 10  50 

Biais,  F.X.-Ludger 46  08 

Biais,    Jacques malade 

Blanchet,  François 6  00 

Blanchet,   Odilon 24  00 

Boilard,  Aldéric 6  00 

Bouffard,  Herménégilde 

Boulet,  Alfred t  05 

Boulet,  Auguste 0  60 

Boulet,  Jean 24  00 

Bourassa,  Alphonse 6  00 

Bourque,  Charles 32  77 

Bourque,  Joseph 6  00 

Boutin,  Amédée "  80 

Boutin,   François 24  00 

Breton,  Jos.-Elie .•■•  23  43 

Brochu,  Camille 17  50 

Brousseau,  Gaudiose 23  00 

Brousseau,  Onésime 6  00 

Brunet,  Eugène malade 

Brunet,  Ulric 15  00 

Bureau,  Joseph 10  50 

Bureau,  Jos.-Aimé 36  00 

Cantin,   Onésiphore 27  00 

■Caron,  Alphonse 18  00 

€aron,  Auguste 30  00 

€aron,  Ivanhoe absent 

Caron,  Nazaire 11  50 

Carrier,  C.-Edouard 6  00 

Carrier,   Eugène 6  00 

Carrier,  Louis 6  00 

Carrier,  Wilfrid 13  00 

€asault,  Edouard malade 


—  171*  — 


(3  00 

41  00 

15  00 

malade 

22  00 
32  25 
10  50 
46  08 

malade 

6  00 

24  00 

6  00 

1  05 
6  60 

24  00 
G  00 

32  77 

6  00 

7  80 
24  00 

23  43 
17  50 
23  00 

6  00 

malade 

15  00 

10  50 


36 

00 

27 

00 

18 

00 

30 

00 

absent     | 

11 

50 

6 

00 

6  00     1 

6 

00 

13 

00 

malade 

MM.  Casgrain,  Raymond malade 

Casgrain,  René 2I  00 

Caslongnay,!  Alfred 9  qo 

Castonguay,  Auguste g  qo 

Castonguay,  Esdias g  qq 

Chabot,  Ferdinand g  qo 

Chabot,  Laurent-B malade 

Ghamberland,   Josepli \2  50 

Ghénard,  David ^g  g^ 

•Chénard,  Silvio 15  qq 

Cinq-Mars,  Joseph jq  00 

Cinq-Mars,  Napoléon 28  50 

Gloulier,   Chs-Frs \2  50 

Cloutier,   Etienne 20  00 

Cloutier,  Gustave g  00 

Cloutier,  Onésime 04  00 

Collet,  Chs-AUyre ...........'.'  ^6  00 

Corriveau,  Etienne 13  75 

Côté,  Emile 23  67 

Côté,  François-Xavier g  25 

Gôté,  Georges 55  qo 

Gôté,  Philippe ■|2  OO 

Coulombe,  Louis 30  QO 

Dassylva,   Polycarpe malade 

D'Auteuil,  Alphonse 2I  00 

Defoy,   Henri 23  75 

Delagrave,  Théodule 30  50 

Delisle,  Philippe 30  qo 

Demers,   Benjamin \(\q  qO 

Derome,  Jean-Bte |t  40 

Deschênes,  Ls-Philippe 24  00 

Deschônes,   Silvio g  qo 

Desjardins,  Bruno 23  00 

Desjardins,    Hospice 28  53 

Desjardins,  Jos.-Rémi 12  25 

Desroches,  Hildevert 9  yo 

Destroismaisons,  Ls-Magloire g  50 

DézicI,  Anselme 5g  45 

Dion,  Albert..  =  „. g  qq 


—   172*  — 

MM.  IJioii,  -los.'ijh nuilade 

Uioii,  Louis 16  ')(> 

Dioniie,  Altred 75  Oa 

Dioiine,  Hciiiamin 20  00 

Dioiiiit',  Cliailt's 6  00 

Dioiuio,  Elzéar 6  63 

Dionne,  Kmilc (>  60 

Donaldsnii,  Joseph U  25 

Diibé,   llt.'rmt'iicyildi' inaladt> 

Dubé,  Martial 9  Où 

Dnbé,  Paul malade 

Dulac.  Adoliiho 1:5  50 

Diimais,  Arlhur 8  50 

Damais,  Joseph 'M  00 

Diimais,  Liidgei' 6  00 

Dumas,  Théophile 10  00 

Duuiout,  Joseph G  00 

Duiuoulier,  Félix malade 

Dupoit,  AUred 1)  00 

Diipout,  ClKir  js 6  00 

Dupuis,  l'eruand ;50  27 

Diipuis,  JeauBaptiste 22  00 

Dupuis,  Odiloii 6  00 

Kast,  Ulric IT)  0(1 

Fafaid,  Edoua-d 50  00 

Faiiuy,  Frs-Xavier 66  00 

Faucher,  Adjnlor 12  00 

Faucher,  Amedée 6  00 

l'aucher,  J.-Oclave 45  00 

Feuilteaull,  Jos.-Alphouse 28  00 

Fillion,  Hector ..  I   05 

Fillioii,  Maxime 12  06 

Filleau,   Albert 6  60 

Fiset,  Ls-Na[)oIéon 16  50 

Fortier,  llilaire 10  75 

Fortin,  Auguste 25  00 

Fournier,   .Cyrille 6  OO 

Fraser,  Georges 30  27 

Fréchette.  Honoré 30  OO 


niiiliitle 

16 

50 

75 

00 

■20 

00 

() 

00 

6 

63 

t)  60 

9 

25 

malade 

<) 

OO 

malade 

i;} 

50 

8 

50 

30 

00 

6 

00 

10 

00 

6 

00 

malt 

ide 

y 

OO 

6 

00 

30  27 

2i 

00 

6 

00 

15 

00 

50 

00 

66 

00 

1-2 

00 

6  00 

45  00 

28 

00 

1 

05 

12 

66 

6 

60 

H) 

50 

10 

75 

25 

00 

6 

00 

39 

2Î 

30  OO 


—  i7;r  — 

MM.  FiviicUc,   Eugène 31  qq 

Gagné,  (Charles |o  35 

(iagné,  Lucien 23  50 

(iagnoii,    Ad'lard q  qq 

Gagnon,  L^-Adélard g  qq 

Gagnon,   Joseph 19  jq 

Gagnon,  Ls-.Ios ^O  00 

Galeniean,   Charles ^,.'^^.^^^^ 

Galerneaii,   Isaie y  qq 

Galernean,   .los.-Klzéar 24  00 

Garnean,  Ferdinand 39  qq 

Gaion,   Denis 2(;  HO 

Garon,  Lonis |u  r;Q 

Garon,   Samuel 21  00 

Gauthier,  Auguslin 153  qq 

Gauvin,    Narcisse ";;;;"  ,„;;,.,de 

Ganvreau,  Antoine |  ^^  5Q 

GauvriMu,    Lucien 13   ^-^ 

Gendron,  Félix  V.  (i '...'''.""'■y.Z'ï  malade 

Geivais,   Jules g  qq 

G ignac,  Joseph 3  qq 

Gignac,  Joseph-Narcisse g  5Q 

Gingras,  Apollinaire malade 

Girai'd,  Joseph 2|   00 

Giroux,  Cléophas j^  qç^ 

Giroux,  l'Emile g  qq 

Gii'onx.  Guillaume 95  00 

Godhout,   Adolphe 20  00 

Godhout,  Charles-Ovide g  qq 

Godboul,  l'ieiTe |q  qq, 

Godm,  A. -Ovide "."  33  55 

Gosselin.  Auguste 4  5Q 

Gosselin,   David 3g  qq 

Gosselin,  Frs-Xavier i^  im 

'                                                                             ' »\J     \j\J 

Gosselin,  Jean 23  OO 

Gosselin,   Joseph ■.;";  ,,^^^^^^^ 

Gosselin,  Louis ^  g  qq 

Gosselin,  Odilon g  qq 

Goudrean,  Geoi'tres r.o  .>:: 


174-  — 


MM.  Gouin,  Arthur ^O  25 

Gouin,  Chîirlos inalado 

Grandhois,  Jost'ph 6  OU 

Gn'iiier,   Adolphe 25  00 

Grondin,   Etienne niahule 

Grondin,    Pierre 19  00 

(iuimont,  Daniel ^  00 

Giiiniont,  Odilon 6  00 

Guimont,  Roméo ^  00 

Guy,  Bernard-Claude 29  00 

Guy,  Georges 29  70 

Guy,  Ilerménégilde 6  25 

Halle,  Etienne malade 

Halle,  Joseph <"'  00 

Hamehn,    Léandre malade 

Houde,   Jos-Edouard 17  00 

Houle,  Théophile 17  00 

Hnard,  Victor-Alphonse '1  25 

Hudon,  Arsène 14  00 

Hudon,  Ernest 41  60 

Hudon,  Eugène 25  00 

Hudon,  Josepli-Honoré 20  00 

Hudon,  Ludger 6  75 

Hudon,   Maxime malade 

Hunt,  John 6  00 

Huot,  Antonio malade 

Jobin,  Josoph 10  10 

Jolicœur.  Siméon 18  00 

Kelly,    Patrick malade 

Kirouac,  Jules 14  50 

Labhé,  René 23  00 

Laberge,  Joseph-Esdras....' 12  00 

Labrecque,  Jos.  A 6  00 

Labrecque,  Honoré 40  00 

Laçasse,   Arthur 6  00 

Lachance,  Arthur 21  00 

Lachance,  Jos.-Télesphore 7  56 

Laflamme,  Eugène 10  25 

Laflamme,  Napoléon 6  00 


2()  25 

iiiiilade 

6  OU 

2,')  00 

nialcide 

11)  00 

6  00 

G  00 

6  00 

2!)  00 

29  70 

6  25 

malade 

('.  00 

malade 

17  00 

17  00 

11  25 
14  00 
41  60 
25  00 

20  00 
6  75 

malade 

6  00 

malade 

16  10 

18  00 
malade 

14  50 
23  00 

12  00 
6  00 

40  00 

6  00 

21  00 

7  56 
10  25 

6  00 


—  175-  — 

MM.  Lafrance,  Alexandre |^  qq 

Lafrance,  Napoléon 7  qq 

Lagucux,  Robert j-  qq 

Laliberté,  Kloi j.  qq 

LamlxMt, Joseph-Zoël g  qq 

Lambert,   Zoël 33  qq 

Lamoiita^ne,  Fi-aiirois ^4  \q 

Lamontagne,  Raym  iid (;  qq 

Lamotbe,  Albert ;...;;;;;;;  „,,,,.,j^, 

Langis,   I.ouis-Jacques.  V.  G (jj  go 

Langlais,  Alpboiise (;  qq 

Laiiglois,  Charles ^q  qq 

Laiiglois,  Jos.-Alired q  qq 

Langlois,  Jos.-Oclave 15  qq 

Langiois,  Loiiis-AH'red g;}  55 

Laplaiite,   Frs-Xavier |^  ^G 

Lapointe,  Arthur q  qq 

Larue,   Luc ,|q  5Q 

Lauzé,  Thomas 31   r^Q 

Laverdière,  Gédéoii |^  qq 

Lavoie,   Edouard (;  qq 

Lavoie,  Joseph 20  00 

Lavoie,  Joseph-E..N g  qq 

Lebon,  WillVid g  qq 

I  eclere,   Bruno jg  qq 

Leclerc,   Charles 23  00 

Leclerc,  Edouard 95  25 

Leclerc,   Pierre g  qq 

Lecours,  Irénée g  qq 

Lemay,  Albert '".'."...  6  00 

Lemay,   Léonidas g  qq 

Lemay,  Philogone \q  qq 

Lemieux,   Célestin g  25 

Lemieux,  Darie .' .■.■.".■.■."  malade 

Lemieux,  Gaudiose g  qq 

Lemieux,   Gilbert 24  00 

Lepage,  Alexandre g  qq 

Lessard,  Auguste g  qq 

Lessard.  Hubert., ,  oc  pn 

'                                   ■           V,, , ^j       Jjy 


—  170'  — 


MM.  Li'ssiid,  .los.'i.h ()  oa 

liessaid,   I.niiis 3:1  00 

Lcssjiid,  l*liilé;is '.H   ">0 

l.csiissiMir,  Joseph ÎW  ')() 

Lévniiic,   '.li'iiifiil 24  00 

Lt'vèqiit',    IvlniMiul f>  2-"> 

Lcvi'iiui',    |,ii<' I"»  00 

Liiidsay,  Lionel H>  25 

Miignaii,   Arislifle 10  00 

Ma-iiiiT,  Kiistar.. 27  00 

Maiccaii,   IiiHlj.'t'p 15  00 

Mart'oiix,   AiiLîiistt' H  25 

Mairoiix,  Kilinontl 00  00 

Mari'oiix, 'l'Iioiiias "  SO 

Marois,  O.liloii 78  (10 

Martin,  Kdoiiaid 15  OO 

Martin,   Kniih' H  00 

Martin,  .lost'iili-Elit'iiiic 3i  20 

Martin,   Olivi.M^ 25  76 

Matic,    Damasi' malade 

Maiirais,   Kujji'nc 0  00 

Mayraiid,  Lai'tani'i' 3S  00 

McCava.  (l.'or-vs , iO  00 

Mi-(lratty,  Hnj;li 12  OO 

MiMcici',  (li'oi'm's 0  00 

MiMcicr.  .Inso|ili <>  00 

Mercier,    'l'iiéodore H  00 

Mélhol,  Fi'anrois-XavitM' IC»  00 

Meunier.  Mareel-l*ros[H'r 27  00 

Micliand,   Adolphe. 0  85 

Michand.  Ilernias 24  00 

Miville,    (ieorg(>s 0  60 

Monlreud,  Krnest 7  00 

Moreau,    Artiuii' ••• 12  00 

Mnreau,   Ma;,doire 24  25 

Morin,   .Inst'ph 11  OO 

Morissel,  Allivd '.)  00 

Moriss(;t,    Fidèle 40  00 

Morisset.    l.éon 48  OO 


—  177"  — 


()  00 

3;«  00 
:il  ^o 

24  00 

f)  ?r» 

I.".  00 
H)  25 
11)  00 
27  00 
1.-.  00 

H  25 
()0  00 

-  80 
78  00 
15  00 

11  00 
3'»  20 

25  76 
nialado 

6  00 
38  00 
i(l  00 

12  00 
(i  (M) 
(i  00 
8  00 

l(i  00 
27  00 

c.  ,s:> 

2i  (10 
(i  «0 

7  oo 

12  00 
24  25 
Il  00 
!)  00 
40  00 
48  Oft 


2;")  50 

I  05 

I;'  OU 

:l>  00 


M. M.  Moiisscttc,    Hosario 

Moiiii'aii,   Kiip'iii' 

Nadi'fiii,  Cloiidé 

Naud,  Oiit'siiiic 

ii't' ville,  .laiiu's iiialado 

O'Kamdl,  .lohn 2'.t  05 

O'Reilly,  l»alrick 24  00 

Oii.'U.'t,  .los.  IMiilippc 20  00 

Ouidlcl,  l'ii'i'H' 25  00 

Payé,    Kdoiiard 19  29 

Pami»aloii,   Aiitoiiii' |8  00 

I'Ar|ii.'t,  All'ivd 22  00 

IViiiiiL'l,  (Ihs-ihMiri malade 

PA(iu('t,  Kdoiiaid 22  00 

PA(iuft,   LouisH 3  00 

P:\(iii('t.  Nazaiic 20  00 

Paradis,  Kmile 0  09 

Paradis,  HtMijaoïiii Il  00 

Paradis,  .lost-ph 6  00 

Paradis,   l-oiiis 36  00 

PelUiticr,  l)oniiiii(|iif 26  13 

Pelletier,    Kiif^eiie 6  00 

Pelletier,  Forluiiat 21   00 

Pelletier,  (ieorges 30  00 

Pelletier,  Geo.-N 6  00 

Pelletier,  Joseph 6  00 

Perroi,,      Uii' 6  00 

l'erusse,  Liidger 35  00 

Picher,  Ludper 6  00 

Pichette,   Eniilion 6  00 

l^laisaiice,  Wencesuis 21  00 

Plante,  Orner malade 

Plante,  Pierre malade 

9  00 

6  18 

6  00 

9  00 

27  00 

9  00 


Poirier,   Omer 

Poulin,   Arthur 

Poulin,  Joseph  Amédée 

Poulin,  J. -Alexis 

Pouliot,   Alfred 

"Pouliût,  Napoléon 


—  178*  — 

MM.  Proiilx,  Armand 6  60 

Pioiilx,   Arthur 4  50 

Proulx,  Narcisse 35  OO 

Proiilx,  Walstan 6  00 

Provancher,  Arthur 6  00 

Raiiiville,  Joseph-Aimé '  27  00 

Rémillard,  Gustave 0020 

Rémiliard,  Jules 6  00 

Richard,  Charles 54  00 

Richard,  Chs-Slanishis 21  00 

Richard,  Edouard 6  60 

Richard,  Joseph 21  00 

Richard,  Salhiste 25  OO 

Rioux,  Joseph-M 12  00 

Robert,  Arthur 7  20 

Robiu,  Basile malade 

Rochette,  Eleusippe.. 15  OO 

Rochelle,  Joseph 6  OO 

Rofïer,  Herméuégilde -      6  00 

Rouleau,  Albert ,....  37  00 

Rouleau,  Fortunat 6  00 

Rouleau,  Joseph 16  00 

Rouleau.  Joseph-E...... 45  90 

Rouleau,  Thomas 50  OO 

Rousseau,   Albert 12  15 

Rousseau,   Ulric 33  36 

Roy,  Alexandre 9  80 

Roy,  Camille 9  00 

Roy,  Elias s 0  OO 

Roy,  Jos.-Edouard a 48  00 

Roy,  Jos.-Olivier 7  50 

Roy,  Joseph-Fortunat 6  00 

Roy,    Piiiléas 6  00 

Roy,    Placide 25  00 

Roy,  Valèi'c 6  00 

Roy.  Wilfrid 6  00 

Ruel,  Jeau-Baptist(>  •. 22  86 

Samson,  Cyrille , 31  35 

Sanlaçou.  Louis ,..,..,,,,,,.,,,.....,.,.,„  malade 


179*  — 


6  60 
4  50- 

35  00 
6  00 
6  00 

27  00 
0020 
6  00 

54  00 

21  00 

6  60 

21  OO 
25  OO 
12  OO 

7  20 
malade 

15  OO 
6  OO 
6  OO 

37  00 
6  00 

16  00 
45  90 
50  00 
12  15 
33  36 

9  80 
9  00 

6  OO 
4H  00 

7  50 
6  00 
6  00 

25  00 
6  00 
6  00 

22  86 
31  35 

malade 


MM,  Savard,  Odilon g  00 

Scott,   H.-Arthur 35  qq 

Simard,  Arthur 2I  00 

Simard,  Cléophas 15  qo 

Simard,  Théodule 7  qq 

Sirois,  Nap.-Joseph 43  qo 

Soucy,  Télesphore 2I  00 

Soiilard,  Joseph-B 28  00 

Talbot,  Alphonse 33  25 

Tascherean,  Auguste 9  qo 

Tessier,  Charles g  qq 

Têtu,  Alphonse 9  O0 

Têtu,  François malade 

Théberge,  Pierre malade 

Thibaudeau,  Joseph-T -15  oO 

Thiboutot,  Jean-Baplisr.e 27  00 

Tremblay,  Louis 2I  41 

Trudel,  Théophile 27  OO 

Trudelle,  Charles malade 

Turcotte,  Philéas 15  oo 

Turcotte,  Sauveui- 33  qq 

Turcotte,  Théoi)liile 24  00 

Turgeon,    Gaudiose \q  qO 

Turgeon,  Joseph g  qo 

Vaillancourt,  Arthui' 33  qo 

Vaillancourt,  Joseph g  qq 

Valin,  Joseph 24  00 

Vallée,  Achille 7  59 

Veilleux,  Joseph 17  qo 

Verreault,   Armand 10  00 

Verret,   Edmond 33  23 

Vézma,  Auguste 7  qo 

Vézina,  Léonce |q  59 

Villeneuve,  Jean-Baptiste malade 

Vincent,   Arlhui' ig  59 

Voyer,  Elzéar 7  ^9 


—  180* 


ARRERAGES   PERÇUS 

MM. Grégoire    Auclnir 324  00 

Nazaire    Caron ;iO  00 

Henri    Paquet 7  00 

Alfred    Dupont 5  40 

Odilon    Guiniont 4  14 

Edouard-.!,  l^avoie 4  10 

Geo.-N.    Pelletier 4  00 

Léonidas  Leniay 3  50 

Joseph   Bourque 3  30 

Raymond   Lanionlagne 3  30 

Wilirid  Roy 3  25 

Wilfrid  Lebon 3  20 

Jos.-Zoël  Lambert 3  00 

p]ugène   Maurais 2  75 

Alfred    Langlois 2  40 

Arthur   Provancher 2  25 

Joseph    Dumont l  05 

Auguste  Lessard Q  67 


M.  Herménégilde  Boutfard  est  exclu  en   vertu  du  N"  15  des 


Règlements. 


Archevêché  de  Québec,  1"  octobre  1903. 

H.  Têtu,  P'.re,  secrétaire. 


324  00 

:u)  00 

7  00 

5  40 

4  14 

4   10 

4  00 

3  50 

3  30 

3  30 

3  25 

3  20 

3  00 

2  75 

2  40 

2  25 

1  05 

0  67 

tu  du  N°  15  des 


1903. 

e,  secrétaire. 


I 


181' 


QUvESTIONES  ANNO  1904 


COl.I.ATIONIBUS   THEOl.OOICIS    IN    niŒCESI   QUEBECENSI    DISCUTI  EN  01 S 


MENSE  JANUARIO 

Jacobus  rem  habuitcum  puella  Mar^aritaquïe  pra'gnans  fac- 
ta  est.  Ambo  sniit  eatholici  et  pertinent  ad  iribum  Algonquino- 
rum.  Margaritai,  paire  orbatîe,  adhuc  superest  mater.  Statim 
acdu.x  Algonquinorum  rescivit  facli.m  supradicti  commercii 
carnalis,  indnxit  Jacobnm  ad  matrimonium  sine  mora  ciim 
Margarita  contrahendum  :  quod  rêvera  in  eoclesia  parochiali 
more  solito  celebratiim  est.  Huit;  eonjugio  mater  Margarita; 
nullatenus  obstitit,  vel  saltem  tacite  assensit. 

At,  elapsis  aliquot  mensibus,  mater  adiit  Titinm  parochum 
eique  gravissimum  impedimentum  patefecit,  scilicet  ipsam  ad- 
huc adolescentulam  tu  rpi  ter  egisse  cum  pâtre  Jacobi,  adeo  ut 
ipsa  sit  vere  mater  Jacobi,  si(;ut  et  Margarita»  :  exinde  flt  ut 
conjuges  sint  frater  et  soror.  Soli  Jacobo  mater  rem  notam  te- 
cit.  Titius,  hujus  niodi  notitia  valdeexcitatus,  statim  hœc  om- 
nia  Margaritae  révélât,  prohibens  quominus  ipsa  cum  Jacobo 
aniphus  cohabitet.  Margarita,  existimans  se  esse  ab  omni  vin- 
culo  liberam,  aliud  mit  matrimonium  cum  Petro  quem  inde  a 
pueritia  amavei-at.  Mine  (juîeritur: 

1°  An  Jacobus  tidem   ridhibere  teneatur  matri  asserenti  ip- 
sum  esse  lilium  illgeitimumî 

2°  An  idem  debeat  uxorem  statim  (](!relinquere  vol  saltem 
non  uti  jure  petendi  debituai? 


182* 

3"  Quid  sentiendnm  sil  do  modo  agtnidi  Tilii  qui  cohabita- 
tionem  conjugum  prohibuit  et  de  Margarita  quae  aliud  conju- 
gium  inivil? 

4*  Quid  agenduui  in  casu  ? 


I 


De  Indulgeiitiis  quaBritur 

!•  An  et  qnomodo  probari  possil  Eeclesiam  habere  potesla- 
tem  concedendi  indulgenlias  ? 

2*  Quid  intelligendum  sit  per  thesaurum  meritornm  Chrisli 
et  sanctorum  Ecclesiae  dispensalioni  comniissum  ? 

3'  Qucenam  disposiliones  necossarise  sinl  ad  liu;randas  indul-- 
gentias? 

MENSE  MA  10 

QiHini  Sempronius  piiroohri'i  conciones  habiturus  sit  de  in- 
ferno,  quaerit  qnomodo  demonstrari  possil  : 

1°  Alicjuod  infernum  existere  in  cpio  damnalovum  supplicia 
omnes  hujiis  vitae  crnciatus  gravitaleet  vehemonlia  superanl; 

■2"  Diversos  esse  gradus  pceuarum  inferni  pro  ralione  delic- 
torum  divRi'sorum  qua?  a  damnatis  in  praesenti  vita  commissa 
sunl; 

3°  Pœnr.s  damnatornm  fore  aHernas  et  semper  sine  ullo  fine 
diiraturas. 

4"  Solvanliir  etiam  objectiones  qna»  dcsiimi  soient  lum  ex 
l»salmis  XLvni,  16;  lxxxv,  12;  <;ii,  8  etc.  ;  lxxvi,  8;  ex  Paulo, 
1  (JOR.  XV,  22,  25,  luui  ex  eo  qiiod  nulla  sit  proportio  inler  cul- 
pam  niomeiitaneam  et  pœiiam  seuipiteruam,  tum  ex  eoquod 
pf^ccala,  quamvis  gravissima,  non  siiit  inflnita  ideoque  debi- 
tuni  p(Hna>  di'beat  esse  linitum,  tum  tandem  ex  i'o  quod  ;eter- 
nitas  pfBiiarum  adversetur  sapienti»  et  misericordiîje  divin.-K. 


qui  cohabita- 
î  aliud  conju- 


ibere  polesla- 

lonim  Clirisli 
i? 

crandas  indul 


unis  sil  de  in- 

vum  supplicia 
nlia  superant; 

I  ralioue  delic- 
vita  rommirfsa 

r  sine  ullo  fine 


soient  lum  ex 
,  8  ;  ex  Paulo, 
orlio  inler  cnl- 
im  ex  eo  qnod 
fi  idenque  debi- 
eo  quod  ifter- 
)rdiai  divinai. 


183* 

Quaeritnr  a)  qiiinam  teneantnr  ad  fldei  professioneni  elicien- 
dam  ; 

b)  qusenam  sint  pœnœ  latœ  contra  eos  qui  eam  non  emittunt. 

MENSK  JULIO 

Titius  sacerdos,  exercitiis  spiiilualibus  vacans,  sequentes  ca- 
sus  proponit  qui  ipsius  conscieiitiam  aliquando  perturbant: 

Per  duos  annos  capellanus  fuit  cujusdam  hospitii  et  tune 
onus  habebat  quotidie  missam  applicandi  pro  illius  fundatoris 
faniilia.    At  quadam  die  rogatur  a  Sempronia,  ut  velit  in  cras- 
tinnm,  récurrente  die  anniversaria  obitus,  sacrum  offerre  pro 
suo  viro  defuncto,  eique  dat  quinque  libellas  (une  piastre)  pro 
oleemosyna.    Ilseret  Titius  cogitaiis  se  jam  teueri  quotidiana 
obhgatioiie  applicandi  ;  sed  ne  pinguis  stipendii  jacturam  laciat, 
staluit  saoerdotem  amicurn  pro  capellaniœ  on(>re  sibi  substi- 
tuere.  Hinc  accepte  stipendie  promittit  Semproniœ  se  in   cras- 
tuium  pro  viro  suo   celobraturuni,  statuta  etiam  hora,  ut  ipsa 
possit   sacrificio    interesse.    Verum  Tilins,   immemor  prorsus 
specialis  elicitfe  intentionis,  sibi  (inoad  Capeilaniœ  onus  aliuin 
sacerdoteni  non  substitua  et  cras  Missam  célébrât,  prout  auo- 
tidie  solet.  ^ 

—  Elapsis  duobus  aimis,  episcopus  Titinm  constituit  pasto- 
rem  alicujus  parochiae  novœ.  in  qua  s«pe  saepius  eleemosyna 
caret  pro  missa,  et  tune  interdum  sanctissimum  sacriticiura 
oirerf  pro  primo  stipendium  erogaturo,  interdum  pro  primo  e 
parœcia  morituro  -  Insnper  noimunijuam  applicationem  dé- 
terminât post  primam  vel  etiam  secundam  consecrationem. 

Tlis  auditis,  confessarius  Titii  ei  déclarât  iuvalidam  fnisse  in 
omnibus  applicationem  et  missas  pro  stipendie  lectas  esse 
iterandas.  —  Quseritur  : 

1"  Ulmmad  sucnficii  fructum  percipiendum  necessaria  sit  mis- 
s«  applicatio   H  an  debeat  esse  aclualis  et  explicite  determinata  f 

2"  Quandonam  facisnda  sit  hsec  applicatio  ? 


ï\  I 


* 


184* 


3*  An  Missa  a  Titio  in  primo  casu  relebrala  profueril  viro  Sem- 
pronise  ? 

4°  An  valida  fuerit  applicalio  Titii  in  reliquis  casibus  et  quid  de 
senteiitia  ejus  confessarii  f 


Detur  comp(Midinm  hist.ori{p  Concilii  Trideiilini 

MENSE  OCTOBRI 
(  Fit  eleclio  secretarii  per  scmtinia  sécréta) 

Sempronius  parochus,  conciones  habilunis  coram  plurimis 
Protestantibus  qui  interdum  cum  catholicis  permiscentur  in 
ecclesia,  q  use  rit  : 

1*  Quomodo  probari  posset  fx  S.  Scriplura^  ex  Sanctis  Patribus 
et  aliis  monumentis  ecclesiastim  Confessionem  sacranientalem 
omnium  el  sinsulorum  peccalorum  post  baplismum  commis- 
sorum  divinse  esse  institulionis  el  necessariam  ad  salutem; 

2*  Quomodo  solviqueanl.  objoctiones  haprelicoium,  nempea) 
quod  iiiillum  occurrit  prœcepluin  Ghrisli  in  ScripUirisde  pecca- 
lorum confessione;  ti  quod  Sacerdotes,  apud  .loan.  xx,  23, 
minime  cousliluli  sintjudices,  cum  solius  Dei  sil  peccata  re- 
mittere,  sed  soium  rninistros  Chri^ti,  dispensalores  mysteriorum 
Dei,  pro  f'hristo  legatione  fungenles  (u  Tim.,  iv  ;  Tit.  cap.  i  el  n|  ; 
c)  qii  micuiquc  liberlas  sil  soli  Uoo  confitendi,  siquidem, 
nuUa  iJicla  coniessioiiis  sacramenlalis  mentione,  Chrislus 
ipse  nos  docnit  ila  orare:  Dimitte  nobis  débita  noslra,  sicul  el  nos 
dimiltimiis,  etf  ;  r/)  quod  Paires  confessionem,  commendarunt 
ut  médium  ascclicum,  primo  monachis,  deinde  cEeterls  fideli- 
hus  puescripUim,  quo  humil-las  exercelur,  a<>nitio  sni  pro- 
movetur  et  sahitaria  consilia  recipiunlur;  e)  ([uod  confessio 
sacramenlalis,  ut  nunc  cxislit  apnd  Calholicos,  nonnisi  in 
Coiicilio  Laleranensi  IV  onmibus  fidelibus  injuncta  fneril . 


Df-Uir  Com[H'ndiuni  dorrelorum  (iOiiciiii  Qurbccciisis  si*pliwii. 


fwrit  viro  Sem- 


sibus  et  quid  de 


denlini 


•la) 

oram   plurimis 
îrmiscentur  in 


Sanctis  Patribus 
sacramentalem 
smum  fîommis- 
ad  salutem; 

)ium,  nempe  a) 
pin  ris  de  pecca- 
Joan.  XX,  23, 
sit  peccala  re- 
Ts  mi/steriorum 
iT.  CAP.  I  et  II)  ; 
ndi,  siqiiidem, 
ione,  Chiislns 
stra,  sicut  et  vos 
commendarunt 
e  cEeteris  fideli- 
fiiiitio  sni  pi'o- 
(jiiod  coiifessio 
;os,  nonnisi  in 
nota  fiieiil . 


ii'ccnsis  si'j)litai. 


1«.V 


Itinéralri^  de  la  Visite  Pastorale  de  1904 


I. 
2. 
3. 
4. 

.1. 

6. 

7. 

S. 

î>. 
10. 
II. 
12. 

I'.. 

15. 

16. 

17. 

18.  . 

19. 
•20. 
21.- 
22.  - 
■2:{.  - 
■24.- 
25.  - 
-'6.  - 

27.  ■■ 

28.  - 


—  Saint-Henri Lundi 

—  S.nni  Ansi'lMii' Murtli 

—  Sainte-Héiiédine Jeudi 

—  Sainte-Marie Vendredi 

—  Saint-Viftor Samedi 

—  S,iiiii-|';|,hnMn Dimanche 

—  Saint-Méthode Mardi 

—  SainI  Lndf-er    Mercredi 

—  Saint-Samnel leudi 

—  S.iint-Sibastien Vendredi 

—  Sainli  Martine Samedi 

—  Sainf-Vital  de  Lanibton Dimanche 

—  Saiiit-Evarisle Mardi 

—  Saint-Hoiioré  de  Shenly Mercredi 

—  Saint-Benoît- Labre Jeudi 

—  Saint-Martin Vendredi 

—  Saint  Gédéon Dimanche 

—  Saint-Théophile Lundi 

~  Saint-Côme Mardi 

—  Saint-Zacharie Mercredi 

~  Sainl-Prosper Jeudi 

~  Saint-Georges Vendredi 

—  Saint-François Dimanche 

—  Saint-Joseph \lardi 

—  Saints-Anges jeudi 

—  Sainte-Marguerite Vendredi 

—  Saint-Edouard  de  Frampton..  Samedi 

—  Saint-Odilon  de  Cranbonrne..  Dimanche 


23—  24 

mai 

24  —  26 

u 

26  —  27 

il 

27—  28 

l( 

28  —  29 

a 

29   -   31 

.1. 

31  mai,1er 

.juin 

1  —  2 

•2  -  ;{ 

i. 

3  -    i 

" 

4  -  5 

•  • 

5-  7 

u 

7  —  S 

>• 

H  _  !» 

•• 

9  -    II) 

•  • 

10—  12 

•■ 

12    -   13 

'' 

13  -    1'. 

-i 

14  —   15 

•' 

15  -  u; 

•■ 

16—  17 

•• 

1' —  19 

h  i 

«9  -    21 

((, 

21  -  23 

u 

23  —  24 

;i 

24  -  25 

U 

25—  26 

a 

26  -  27 

a 

Hlîjll 


18fi* 


29.  —  Sanit-Benjamin LwvH 

30.  —  Sainte-Getm;iini' M'inli 

3t.  — Sainte-Justine Mercredi 

32.  —  Sainte-Hose Jeudi 

33.  —  Saiiil-Leoii  de  Standoii Vendredi 

34.  —  Saiiil-Nazaire S.rmedt 

35.  —  Saiiit-Malachie Dimnif-h' 

36.  —  Sainte  Claire Lundi 

37.  —  Saint  Fiazare Mardi 

38.  —  Sainl-Damien Mercredi 

39.  —  Nolre-Dainr  de  Buckland Jeudi 

40.  —  Saiiil-l^hilénion Vendredi 

41    — Sa.iil  C.iin'Me Samedi 

42.  —  Saiiil-M;igloire Din\  mrhe 

43.  —  Saint-Paul   de  Montminy Lundi 

44.  —  Notre  Dame  du   Rosaire Mardi 

45.  —  Siiint  (;;;ijét,in    d'Armagii. Mercredi 

46.  —  Saint  Raphaël Jeudi 

47.  —  SaintNei'ée So'i'edi 

48.  —  N.  D.  du  Bon-Conseil  de  Honf.  Dinui  rhr 

49.  —  SainKjcrvais Lundi 

JïO     -  Saint-Charles '. Mardi 


27  —  28 

juin 

28-  29 

.( 

29-  30 

u 

30juin,  l"juil. 

1   -  2 

11 

2        3 

3-4 

•• 

k        .•) 

u 

b—  7 

•  • 

7—  8 

a 

8-9 

,\. 

9  -     10 

k( 

Kl—  Il 

u 

11  —  12 

>■ 

1>—  13 

•• 

13-   14 

;b 

14--  16 

16—  17 

- 

17—  18 

IS  —    19 

- 

19  —  20 

'• 

~  iti 

|U1II 

-  29 

.( 

1—  30 

i; 

)jiiin,  l"jiiil. 

-  2 

(( 

2        3 

J  -  4 

•■ 

5 

u 

)        (. 

>—  7 

•• 

1  —  8 

il, 

(—  9 

.V 

-    10 

u 

»-  Il 

u 

—  1? 

>• 

>—  13 

t-  14 

u 

i  --  16 

•• 

,—  17 

•' 

'—    18 

•• 

S   -    19 

- 

)—  20 

•• 

C/2 

Q 

H 
O 


X 

s 
o 
<n 

CO 

U 


H 

K 

ee 
u 

S 

en 

H 

CI 

U 
Q 

eu 

>j 

ce 

o 
p>< 

ec~ 

o 

C5 


CO 

W 

H 

h. 


U 

w 

o 
u 

(O 

u 

a 


a 

en 

U 

ce 

W 


85 

O 

H 
< 

O 
.J 
O 
U 

Cd 

Q 

H 

'W 

u 
O 
en 

■< 


O 
u 

en 

W 


(n 

U 

P 

2 


!» 
U 

« 

U 

tn 
Q 
U 

ce 


35 

« 
W 

CB 

ce 

< 
55 

H 

Q 

< 

ce 

H 

S 

u 

'W 

W 

i-i 

U 

H" 

O 

O 

H 

Q 

Q 

CJ 

« 

A 

1^ 

O 

Q 

< 
a 

tn 

H 

en 

<! 

ta 

a 
o 


S      ù 


<u 


V 


c 


T3 


3 


X      ::- 


o 


H 


c 
'3 

C/3 


3 
T3 


$-2  S 

■pjj 


(« 


ir. 


T3         « 

3         3 
O        5 


^  -^  Il 
u  S  fc 

'H  «.i 
Q 


—  187*  _ 


-  o 


Irt 


ITl 


8S8 
5-^ 


'J?8  8 


88î?8 

00  o  "ï^ 
'O        «il 


8  0  o  10 
w  o  1-^ 

o  ^   o  N 


«*Û0   5 
O  00   r»  l«» 


=S88S 


ir-,  M  in  PI 


8  :8 


?88 


m!»    Ô 


888 


o  Q   Q   ■♦  o 
-I  O  O  f<T<t 

miooo  "  vO 
1-  N  r^  i-i   « 


iri  o    O    N  \0 
►«    PI    Tt  -    - 


^O   O   in  o    O   O   "^ 
vO  O  inoo  tn  w  10 

'-'   >-•    N    N    N    N 


O  O  tn 

M    O   t^ 


88882 

m  o  >n'm~» 

"«    M    N    —    P( 


"iQ  o  Q  o  o 
N  O  >n  o  ■*  o 

in  in  in  o  C^  in 
~  N  ro  m  rn 


ooÔOÔÛomoinot^iot^S 


00 


inN  in-^so  inu-.  in^o  O 
P)   «   M   „         o^^£)   -   N  i2 


-   O 


58 

o  - 


=5 


Q  m 

00  00 

o  fn 


m  O 
O  «n 


m  o 

ONVS 

O  fn 


00 


in 


en 


mo 

N   5v 


vS 


B 
3Q 


>    t4 


3 


•c 

■-!  ci 

-Su 


Si  c  —  1=  2  !« 


■g  A  -°  « 


3.«   g 
n  <vH  n 


-C3  C 

%^ 

J-    t>    C 


t; 
S, 


ro 


«,2 


.^g 

»;=> 


c  c  c  crc  C'a 

■s  "3  '3   "  "3  'm  i? 
n  n   Cl   M  CQ  n  <-• 

C/:  in  cfl  i^O!  c/3  vj 


_;-<UU.S 


a 

o 

I 


9 


V 


8.    'Jî 


B 

(5 


u 

o        a 

_        o 


-Ï3 

o 
o 
in 
00 


8     % 


c 
o 

u 


u 

'O 
u 

.3 

o 
u      • 

<4;      CM 

ri 

ha 

a. 


ï 


iw 


—   18H*  — 


I  -  , 

I 


I 


e 


0. 


«     J5 


2;    - 


•S 

_o 

■3 
U 


«1 

C/1 


a 
•o   ,  ^ 

US'" 

u 


(A 


l/i 


O        5! 


V 


■5  rt.îi 


^ 


«  0  in^û  t^  ^nir^in  Q  Q  o  10  0 


O  u^ 


1^  O  o  o  5\  5 


5 


00 

00 

5 


10U^QOO'«00^000>'1 
-•  >n  Tf  N  tnao  -  "i  t^  r^  •*  n 


8"!  O   O   On  o  O  ri 
l>.  Tj-  »~.  t^  O  O  O 

t^  1/^  m  rn  ro  «"O  r^  ^ 


On 

1^ 


£ 


ONO 


r<1        Q 
fO       O 


§N 


O   "^  "^  tn 


On  ^  ON 
»1 


1  o  t» 


riO 
nO  n 


r«1 


8n88 


05   N   O   Q  "N  Q   O 
NO  »0  O   O   M   O  O 

ro  r>.oo  o  N  10  o 


On  o    "1  Q    f  I    Q    O 
o    o    N    o    On  Sn5 

ri  m  Tf  r»  fi  N  io 


u-i  Q  LTi  o  O 
"^  O  n  •"  r^ 

N  nO  00    w  ro 


1/10   O 
00  lil  u 


t^       OOQcSNQi'iQ''>t^QOOOi'iOi-iOOO"^'fi 

8c^  10  i/^Nû  r^ONON»/^tN,f*)  i/^r^  ocpO  unu^^Tj-  r>,oo  f  i  pi  vO 


NO 


")nO  00   o   o 
1-  o  'O   rOOO 


00S500Q00"iNQ00t^ONO 
"l'OOOONu^OOOOOOO'^^'NQOi^ 

o    'ftri    "1N00    N30    t'I-'O^—    N    o    "1 


o 
o 


O  "^  f)  O  Q 

■*  i-i  00    O    On 
"1-nO   •<«■  On  -< 


88  8'rC8  8 


o    N 


I^  «  NO   On 


O  I^ 

-  .0 


O  Q   •<r  ir)  Q 
ly-i  0   -TnO   o 

"^  I^  't-  N    O^ 


"1  O  >n  Q  l/^ 
«   O   rt  NO   PI 


r-)  t^  wO  NTN  PI 


58 

N  NO 


U10 

00  o 


80  >oo  m 
O  M  O  Oi 


O  g  O  "10 

-«ON  I^nO 
N  "100  NO  "" 


Tj.  o  o  "10 
■-■   o  "1  riNO 

n  "tNO   'l-  M 


m  o  NO  "1  O 

CO    O   «  00   «^ 

r<lNO   't  0>  N 


"  O  O  NO  "1 
LTl  O   "1 1^  •-• 

N    t-»  Tj-  On  N 


T(-  "T-OONOOOOO 

iri  ri   On  O  iOnO   "1  O   "1  O 

M  ro  O  ■"   "1  r^oo  00  >0    «* 
M  M    1-,    >.    _  (^ 

NO 


c 

C 

a 


-  J=    „    C 


C 

C 


Q  -S!    o 


mtr^O  O  inuir^t-i  ir»o  "I 

NO<N|ij-j"lr-N0'-'M'-'^ 

""  rnoo  i-iOO  Tfrrirj  OM^O 
N         rt-  ^  ^  ^         ro  tM 


11  ''W  '■• 


•D.îi    ï)    U 

ce 


-E  .E  .E  .E  -E  -E  -E  -E  5  .E  ^.E  .E 


o  c 

.E'S 

o  o 

c  c 

<< 


11 

<< 


as 


"1  o  "1"!  o 

•*  o  t^«^  0 


N    »-i    M    rr)  Tj"  N^ 
ro  -  N 


c    c    c    c    c    B    c 


B 
I-    u 

o  S3 
Q.  , 
S 


CGC 


O 

c 

5=  33 

s  c  c 


C/)r/) 


C/3C/2 


n  c3 
C«C/3 


t/3i/5P9fflc«c^J5PâMcr 


rt    rt    «    *^  ; 


Se 


00    O 

0^  8 

O  u^ 


I     U-1  Tf  lO 

I   ->   IN   o 


I    1^  0^  O 
h  N  00    "1 


N  O  m 


1-vO  ( 


"•  o  N  vO  f  I 
m  »^  vo  «^  M 


=28 


ùo  o 


8  0  lo  o  m 
O  N  0  »• 


O  Q  O  "^O 
—  ON  ^^o 


rf  Q  O  "iO 
—  O  "^  r'^vO 


"1  o  o  »o  O 

co  o  -■  00  r^ 


"  o   O  vO  "^ 
u^  o  "^  t^  "* 

!^   1^  T»-  Ov  N 


o  0  "^  o  "^"^  o 

t^  o  11-  o  1^  t^  o 

CH    t-<  N    *^  "^  "N    Cl 

ro  -         N 


1.  53  !>  -  - 

H.E.S.H  -  g. S 
M  c«  c^  '-^  ea  m  <^ 


"i  — 


—  189'  — 


82S,k:882888 

••  -    1-    -         f< 


lv.0  - 


8282^88 


'^  ^  0\  iM   f^  i/^UO   1*^  'Tf  ro  «^  ^ 


8^8" 

•"00  »o 


8R8 


>A0 


;c8 


O-  o 

N    o 


8888 

O  *o  in  lo 


8^=8r? 


11 


8  m  o  t^  i'^  o  O 
ri  rnoo    ^  ri  ro  Tj- 


^ 


O01O10     •■«•■On 
'oo  O  r^o  O     •  nooo 


8  0  0  10 
1  rj-  lO  o 


■   ri 


888 


o  o  o  -  o  o 

s    11 1  f I   rlui 


TJ-  M    o 


Tf  O   ■ 


Ô   rl8 


i1Q0*1O>'l0      '^^ 
•*  O    O    N  NO      -11 

\0    't-  -<    »-    ri     ■ 


Si 


es 


c 

M   c  .S   rt  rj  j:  ^ 

Un  suyu  ? 

.ce  = 


ri  n 


r>.0O 


N  ri 


HOO  »0 

VO    ri» 


un 


nu  Tf^o 
t^  u^  o   •" 


M 


■  1.    V 

■  XI  c 


=  '> 


C-  ï!  ju  oj   bp  t£  . 

•E  û-  O..E  .S  .S  «  3  <«  c  c  -^  —  c 
Srlr^'*  «1  =*  ï'^ -^  r't  s  ■«  o  o '5 
t«UUxc/3cy:uuU75(wVCjx 


S  VA 


>o  8 

oe  m 

N 


o  m 


ooo 


o  r> 


nt^vO  nao      00  «l- '»■  O  O 


O^  t>.00  - 


nnh»  N  »^ 


8^88 


00 


s 


88 


n  K 


"%■ 


n  O  o  10 
Il  n  Tt"  n  n 


HvOOO   «   lO 


O  O  O  1  o  n 
no  »i N  uni^ 

t-t  11  r^  t**  NN  n 


no 
M  n 


8  0  nO  ^  8 
nnt^  N  n>o 


n 


.IR 


8  5,8  8 


5S- 


8  3,88  ;88 


90 


ON 
N 


& 


.88^? 

N   ■««■vO 


N 
O 


8-'^--°- 


t>.i10t^O    rfpJùS 

o^t"  OO  o>avN  •«tn^j-t^n 


O  vir^  o»  o  O 
inO  O 


000030a>0m 

N   o    11  n  11  N    N 


8s 

»1  n  CJ    N    f  r^  M    O 


P    N    O    Q    O    >1 

OONOono^i-» 


88iC 

a»o  N 


non 
r-S  o 


O  1 1  8  o 
Tf  ir,  ^  \r\  irt 


8nO  O  O 
NvO    ♦  8 

*oo  «fut-» 


n 

v« 


O 


8C3   o    o   l^vO  001         30   1001 


u^Ot^T^>-•NvO^> 

1  'X      -4     N 


cac/5 


E-c 


X 


«   1» 


u 


2  o 


o   rt 


•CES 


*^  t^  o  ^  ^  < 


">  'c  -fi 
rt  11  c 


a  3  .hr.S  t:  c  c  c 

rh    o    ^    ^  "1  "t  '-^  "- 


«    ni    « 

^V3  73 


CCS 

3'c3  i; 


Q-3 

.£  i 

75W 


■  C  î: 

■  o-'S 

.73-0 

I— ,T3  13  — 
^  W  W  W 


tC^88 


8.88 


■s  g  (u 

"3  P  S  c 
ts  c  iï  c 
~N  Ex  s 
—  M   Q-  s 


1 


n 
rs, 


vS  c  c  c  c  c  c 


f*^  cS  «  !•; 


C 

^   ^  rt  rt 


c   «î 

U>  ni 
3    > 

MU 

C    C 

"3 '3 
V3(W 


—  190*  — 


Il  a 

f 

S 

:858 

8888 

ir,  0 

88 

8 

8 

tri  0 

8a&8 

:8 

Rîîias 

Œuv 

des 

clerc 

i5 

■    Ml  M  'O 

0  (5>  0  *  o>x 

Jj^ 

in 

'fvC  vO   TTvB  -  t> 

■  "1 

M 

«nr^oo 

P 

^ 

f^             0   0  N 
\0         ■  m^<.^0 

s,8a;cg. 

U1 

N 

o  ">  0  «'i 
V  r^  tN.  ^ 

882 

8 

:a8888» 

N   0<M 

vO  "1  N  r^  ^ 

N 

mvo  M 

M 

«  vO  'n 

VO 

•  N  «n  N 

a  in  m 

s 

1» 

Ù 

i 

fl    88 

88 

88^8 

8 

•t 

:* 

8 

a88 

^cg-îia 

a 

s 

^ 

vO  - 

X    1^ 

m  ^x  0 

M 

X 

M 

«n 

-.   N 

m 

fi  in  Tf  o 

;8 

i" 

N 

IM 

M 

1 

N    "- 

-s 

«j 

^    85^888^*88 

S,S,8--8^ 

•o''8R85a8 

•  Q  0  ^n  m  m  Q 

.  1?»  m  -  N  r»  >n 

s 

M 

*ri   ■<t  N  -  ONUir*) 

U1N  lAiN    ^  r<ns 

N  vo  -  «n  «t  O-  >: 

•    N  00   fi  'IvO    M 

.& 

^ 

< 

S, 

M 

*^ 

2i 

"c 

c 

3 

8^888888Pr,;C8  :S.,8«^ 

»n  Q   o   "1  o 

».  0  fO  N  iri 

8 

■  O  ino  O  O  Q 

■  ■-•  O  m  -<  0  0 

o 

0 

■♦«T)-nnOM'>r*lhsI~.N         »<OC 

N  t^.  N    Tf  •+ 

ir 

1    •  N  tv  » 

m  t^  N 

"3 

N 

fl». 

N 

u 

Si 

vO 

il 

V 

0     0    N    N    o   m  0 

!?,S,8 

0  Q  m 

N    0  oc 

fc 

s 

fn       NNOu^—  0''ii^»N'nN'*m«!«-Nt>,i-^in-^vO 

-   «v  ^  fOt^  N 

,« 

>C 

M     M 

N» 

M 

H 

'S, 

ir, 

3 
•t3 

0        0^NOtn80S"N«0-<Of*)"i 

85.°nir 

8 

;;888 

in  Q  «n 

vO    O   tv 

a's  ^ 

0 

t  -<  >0   N  00    0   ""  <~O00   t^  N   If)  N  \0   t^  « 

c«o  ->  t  m 

>o 

•  »•  30  fi  O-  r^  N 

a  = 

ri 

|;>.o 

lO 

0  0  "1 6  s  N  0 

88  8;C8-"8 

;8^s 

in  0  "^ 

t>.  O    M 

i 

>o 

tnft  m  ~  iT)  IV,  iri 

o    0    N   lO  «    N   1-^ 

N    o    -    "1  TfiO    1/ 

1    ■  N  r-,  w 

rr\0   fi 

a 
S, 

3 

s; 

F)    -.           Il 

^ 

«1(    ô 

ri       OOmOr^OOONvSooONO»- 

■)-  U10  m>no  c 
nN  o^xn  ri  0  o  C 

•  in  0  »n  0  O  "1 

•  -  o  N  O  «n  1 

.ï 

s  s 

•^      ^Ot^'tNNOOr^ior^N-N  "130  C 

in  fo  N  '•o  0  0  <s 

•   Tj-OO   1 

H  M  m  in 

c 
Q 

c3  S 

X 

1-        -"nN«N>«"-ro       N        -H~ 

-         -   N   •^f  "■ 

N  •- 

-t  -   O 

en  S 

;!• 

•    ••o       

î* 

•      •    3 

:  :v3 

.      .    3 

> 

1 

^ 

o  -Z 

OJ 

V      t/1 

c 

0 
à. 

•-• 

1  = 

1 

TU 

8 

u 
X 

S.2x 

1 

1 

c 
1 

1 

i. 
> 

x    l/î    ^    t 

'S 'S 'o  'C 

s  c    c    c  X 

s  2  S-ï 

c 
^1 

t. 

J 

ï 

S 

ç 

c 

e  û 
■«  c 

c 
c 

S 

en 

i 

t. 

■  C 

c 

Si 
c  c 

'Ti.i.-'i'rji.u.tiHi.oo^voç 

'llliîi^ 

"a.  ^  "^  E 

rT'  ..  )    —    (S 

._ ._ ._  .„                         _, ._               .„ .. 

4J   .^   'i^ 

</" 

^ 

ÏC^ 

^.'? 

â 

)C? 

« 

;? 

^ 

1- 

^ 

n 

J 

c55 

si'"" 

Ji 
)  = 

•J 

c;5J 

r  '■ 


—  i9r 


a8888S 


•^8 


•j?8 


88 

O    N 


i>)  u^  ••  n   N  VI 
N  00  ">  'I^O   N 


O  iri  o   O   Q  Q 
11  O  "1  -   O  0 


O  O  O  O  Q  «A 
":  "1  O  N  O  00 


0   O  O  "^  O  "1 
00    N   o  o    o   t^ 

««  00   fi  o-  t^  M 


8^8lC8î? 

N  r^  N   rf\0  fi 


in  O  vï  O  O  »'^ 

«    O    N    O   ">  fi 
N   >-•    -l-  >-    O 


o  c 

:20 


11 

UQ 

c  c 
«  ta 


y:  c/3  S  «  c/3  e;  1^  c«  cfl 


S88 


^ 


88% 


8tCS, 

ON  On  O^ 


88 


î?888 

r4  t-><«ao 


••  O  ci  '1 


■88 


SNR8i''-'>8  8 

fi^  a-  -<  N  o  o 


o    *H1  I 


■  11^  fi  fi  o  t 


8  «18 


tn  o 


M     11  10  "^ 


852832^ 


NO    o    o    fi  fi  "•   M 


ma  o 


ff-  in  h.  N  ao 


00  - 


a 


ONOOioO»o^Ofi 
fi  ••$-  ^  1^  ^  »n  in'-o  fi 


•nso  Q 
^  t>.  O 

N  fisc 

NO 


SP-'îS 


80  no  0  o 
m  i-~.  in  N  g 

nO  O^Tt-m^m  —  ao  «t 


O  O 


''■;  N 


O  »n  m  Q  in  o 
in  N   N  iTi  N   8 

N    N   fi  ■"   f^  '1 


O  "> 

•n  M 

O  O 


ino  O 
^»  m  o 


im  o  mo  0 
r^ûo  3  r^  in  o 

Jt  O    fi  N    fi  Tf 


ce  N  mo  O 
N  nO  nO  ^  in 


Oao 
m  ON 

O  fi 


S« .  '   .  ;  ";  i'  "   f^'  O  o  o  o  r-»  N  "1  o  o  o  o  ao  o  O 
m  i-  '  •  ;  M  o  "N  -    »<  in  in  î  m  -  t^  in 5  in  Jn^  n  5 


•<  nO    N    >«    f1^0    >-1  PI 

fi 


O  nO  fi  N 


8000  n>o  OOLf.  S'imQOOO 
O   0  ■"  M  00  O  1-»  '1^0   N  N  O  O  N  m 

m  On  On  m  in  uino  y50NO»->-^ONfifi 


On  *J^  iInO  o  o 
N  -  O  *  t^  M 


0  >3  '1  O  "1  O  O 

_  m  1^  o  »n  o  o 

o  00  '1  m  N  NO  00 


XflOr^vCONini^-i^nminOO 
inrrini-^Tff^vO  c^  -«  «  i>,n  fi'^N  «  m 


^  fi 


80 


vt  Ù 


80  1 
m  1 

t>.NO   N 


M 


I 


28^ 

flvO  N 


S 


nO  Q  0>ao  O  O  O  O 
«^flONOOflOO 


fi  1-  >0    f  I   fi  ■ 


o  o  o  fi  o 

t  m  in  o  O 

fi  o  r^  »"  fi 


O 


Qininh«o    '000 

CiONNOOO      •0O90 


fi  ^  nO   t-i   fi 


fi 

ON 


fi 

00 


o  Q  in  On  m 
in  o  N  fi  r>, 

«r  •->  NO   N  N 


S8i? 

o  in  r~, 

1-  N 


O  O 


i->  'too  in 
N  fi  •-   tt 


fiin  o 
in  M  in 


II 
_  ^   - 

!  'C  u  V  u  :;:  ~  -^ 
j  «  «  *  r  3 

p?;  ^,£,  J  - 


ci   ~ 


o  o 

in  in 


fiinoO'lOQOOinOO 
>ONinoi^—  Omt^t^ino 


ri  t  o  fi  r>.ot 

vO    -    - 


O  -  Tf  in 
"<  n 


S  5 

ta  -il  - 


H     V 


C    o  NO   N   o 


f)  nO 


C   --i-ï 


'-;   rt   rt  *i;  "rt 


s  «  « 
7;  73  W 


m, 3 


73  7; 


73  M 


1;   = 


-,  ca 
-iTJ 


-c  j:  c 


88 


i-  •-■  ^ 

.=  .s  .5,£.E  .5  .s  .E  .ï  .- .s  .£  ?  £  c^u 
,5  .5  5  3  ^  ta  rt  fî  rt  'rt  'H  'rt  h^  'rt  'ca  'rt 
'73  X/  CAl  73  73  73  t:  73  X  C«  73  73  S  C«  V7  Cfl 


S. 


^ 

c 

0 

/T. 

/^ 

'. 

CJ 

>- 

^A 

192* 


Il 


•$  f 


V 


O         1) 


S 


-1.         •< 

>5      î- 


c 
_2 
"3 
U 


e 
o 


fc 

11 
H 


cl 


3 

«      ►•      S 

■U  O  H 


o 

(/3 


3 

S 


*T3     i     iJ 
S    C    w 

Q 


■<*■ 


00 
00 


On 


«3 


00 
00 


8Q   "ir>«  O    O 
On  f^  i'^  O   O 

Tj-  N  O  O   ■*  rn 


O   ■* 


§^8 


88 


N  O 


00  u-1 

wriOO 


8^8 


N 


IC8 


^8 


o   "^Q   Q   o    o  VO 
vo  N  O  O  w^  iri\û 


=88 


00 


8  0  "1  o  o 

N   -   o   •*  M 


•ri  o 


8îr 


O  "i  g 


N   C   O   "*  8 


5 

W1      • 
M      ■ 

N 

t~.     . 

O 

O     ■ 

u^un    ■ 

w 

o    • 

I-) 

888 

o  r>- 


O  2 


vS  O  N  o 
N  t^OO   - 


OO  "t  triui 


oor-^0  Nu^0"^O 
vO»ONOO-fO'1- 


8'S 


U10  O  O 
N   •«l-  o  O 


"1  Q   Q   O   O  >"  O 
u-i  o  CN  '-n  lo  f*^,  uo 

N     ^  LTJ  tO  t-t     ITÏ  W 


on8  8  8 


o  2  2  2  o  o  o 

"^  o  o  o  "1  ^  lo 

o  00  00    •->    NN    »n  r^ 


"^O   roO  u^O  iTïO   WMr»0 
•*\0   UM/^I^O   N   OOO   N   O 


OOOQOOflON 

■  ■"  O  O  O  •"  00  ^O 


N   li^  < 


Ni-ip)NroO"^r^-"t^>-uiO"^'^> 


O>00    O   "1 

Tt-  r^  m  O 


Cv  «   o   "  «" 


0  o  "^O  Q 

fo  m  O  "^  O 


:;8 


Ô  r^ 


;?Jîî8  8  8^8888  -''S  ICî^aS  i-8  8  8  8  ^tî?8  ^8^ 


N   "100   l>.>0  •'lOO    -"   u^  On  "■ 


O    IN 


O 

a 


3 

5 
c 

o 


fi 

3    D 
XI  -O 

e  E 

«  ce 

ce 


II 


M  ^ 


P3   o 


ij  i  '5  cQ  c  |> 


f 


1^ 


=  f 


•O   il 

C  c 
o  V 


a 

3  ï 


„  ^-  -    w  .:;  .„  .s  -_  ._  ._  ._  ._  ._  .„ ._  .„ 


-»    *    n    3    3    rî  .i 


•jr>^>jr2   KTOnjïgca   csecwcsco   rt   «cîrt   «•—   c    -;   o   «   oj   «•neC'-i': 


18^8 


O  m 


O  o 


«  o 


S  0  8  iflC 
O  l>  -"  -^  ■ 


vÛ   o   N   O 


N  00 


"1  O  •"  «^ 

00    Tf  lOUI 


1  O  "1  O   O   O  O 

,  o  N  "^  o  »^  o 

N  o   o   n-  o   Tl- 


8'S 


lO  o  o 
■«f  o  o 


o>8  8  8 

o  f<1vO  >- 


,888 


o  o  o 

ui  ^  in 

o  00  00  »>  >«  mr^ 


00    N    O    M 


.8  8  8^:gS> 


9-5  ooo'/noou^ovo 

Ti-OOOOPItlONO'f 


vno^ 

M4 

0 

«N 

Tf  ro 

M 

'j-  moo 

•^ 

"^ 

M    M 

00 

:^  «^    C    rt   rt  '« 


o. 

3    , 

O  ^ 


c   =- 


C    C    o    3 


_    3 
Ci::  Ù 


îfî^c-P^wy^t^ScflS; 


—  193" 


Ô    0    Tf  0    in  ro 

■•8 

0  in   ■ 
•noo    . 

2- 

^8 

M  mo 
<^M  0 

•8 

0  m   ■        in 

•1 

•  ^  fnio    ■ 

M 

;  inm N  0 

■   0^«    ■* 

m 

•^ 

8Sî^ 

:  8  8,8  8  :  i 

0 

in 

■  in 

•  00 

9  2.0 
0  *  t-^ 

0  ►<  r- 

»    ;    <S   n   t^  N      •      .      . 

m 

•  r^ 

Tj-00   N 

p» 

8  :  :8 

S.  :  .• 

00 

'  m   • 

in 

^8 

«  !  0. 

o      •      •    M 

0       ;•       • 

0 

■00     • 

0 

•  0 

•  1— 1 

1    1 

88=  : 

•  0^^^  8  8  ^    -8 

ce  in  0  »n 

•  10   •' 

•  P)    ■ 

in  0  0 
M  ino 

rn 

in  0^  "i      ■ 

;   "   r<100   "  I^    ■  N 

N     M     t^  « 

■00    ■ 

mo  m 

;     \ 

H 

o  8  vO     • 

•■S, 

m  8  00     •' 

0  *n 
0  t^ 

."8  '■■ 

0 

Ov 

0 

0          00 
N         00 

Tf  (J\  Il        . 

vO  ro  in    •     . 

ro     . 

m  - 

t^  • 

m 

N 

ro        •* 

0  0  o  fo 
lOCO  lo  ro 

■  0 

B^^  ■■  ■ 

moo  vo  r,  Q  in    • 
in  Tt-oo  rnS  N     ■ 

i(- 

Vf 

i      S 

i 

3 
° 

1^  O  t-  00 

■  ■* 

m  11  in  «  Tf  0 

i-n 

^n 

00 

(U 

n 

-S 

^8;c8 

•  r^  in  0  0  "1    •     •  mog  m  0     . 
.•r>N«Nin.        w^nIj,. 

g"  : 

500 
0  min 

t*^ 

ci 
•'—s 

>o  -  "-oo 

l'-i'fC^N'O    •    •*^t-«t>,r)    '. 

N       • 

mo  ■^ 

""" 

0 

^" 

s 

►" 

l 

8îC^8S,5  8  8'î^;î  ■■  '■■ 

NcS  8^8  8  : 

0  mg 
m  m  0 

—   «li-iOCN-Tj-iONvO      •      • 

-1  >-i  1^  N  r^  1^    . 

Tf  (3\  ^ 

:     8. 

1^ 

ci' 

H 

1 
3 

8  8RÏ 

SÎ'GOOQO      ■      •OnOO'*- 
;    0   M   t^vS    N      ■      ■    M   «  loio      ■ 

0     ■' 

0  inm  r 

m  1-  -  .■- 

0         fO 

V                IN, 

D 

•a 

00  00  0  lo 

■mo^>^T^tn.     •»i-M.fn(v,     '. 

o>   • 

^^  M.00  o< 

-.    N         li 

?>    ::* 

0 

e 
0 

H 

m 

Q 

U 

o» 

CM 

■<-} 

M 

U) 

> 

«A- 

U 

fi 
■3 

:   :  3. 

0    • 

S 

B 
U 

a 

< 

'* 

?^  ■ 

•  <J 

H 

•< 

S 

S2  :^< 

ic 

^a  :! 

J3 

là   t 

1   « 

_3ui.wi:3i«'C 

■SSëSaggJjî 

j  Oui  0  3^  S^vfi 

0  Ë'C     • 
vu    0    3    u 

■.,-«  -c  ^  .s 

^   ••ïS|| 

^ 

c  c 

•3  §  ^ 

lli 

B    C 

.s  g  c 

.S. 

C/3C 

5I 

le 

^1 

• 

4» 


—  194*  — 
Dépenses  oe  la  Société  de  colonisation  en   1903. 


Orplu'linat  agricole  de  Saint-Damioii 

DérrichiMuciils  à  Saiiilc-Apollinc 

"  Sainl-Nazairo 

(ihcniins  à  Adslock 


u 

"       il 

u  u 

U  II 

(l  >w 

Pont  à 


Colons  punvres 


Saint-Boiij  iinin  

Saint-BiMioil  Labn' 

SaintCaniillc 

Saint-Damasc 

et  [lont  à  Saint  DainuMi  

Sainti."  Jnsliiie 

Saint-Pliilénioii 

Ponllirifind. 

Stu  Rosi'  et  St-IiSdc  Gonzajinc. 
Saiiiti'-P('r{tétne 


8  3,2'.)9  53 

5  00 

133  00 

50  00 

150  00 

50  00 

86  52 

50  00 

300  00 

75  00 

100  00 

100  00 

195  40 

25  00 

55  00 


Résumé 


$  4,674  45 


Ualanco  de  190-2. 
R('C(>tl(;  de  1903. 


$      73H  6i 
4,483  88 


Total S  5,222  52 

Dépenses  de  1903 8  4.674  45 


Balance 


8  5i8,  07 


La  Soeiété  a  reçu  du  gouvernement  la  somin(^  de  8   1,413  48 

la(|iielle  a  été  dépensée  comme  suit: 

Chemins   à        Sainl-AdellMMt *   100  00 

SaintCamillc- 213  48 

Cranlinmiie 200  00 

Sainl-Ludger 200  00 

Saint-Magioire 200  00 

N.-D.  de  Lourdes  150  00 

Saint-Nazaire  100  00 

N.D.  du  Rosaire 100  00 

Saint-Prosper l-^JO  00 


Archevêché  de  Québec, 
1er  janvier  19Ûi. 


8  1,413  48 


H.  TÊTU,  Pire. 


EN  1903. 


S  3,21)9  53 

5  00 

133  00 

50  00 

150  00 

50  00 

86  52 

50  00 

300  00 

75  00 

100  00 

100  00 

195  40 

25  00 

55  00 


«  4,674  45 

Gi 

88 

52 
45 

07 

ru?  de»  1,413  48 


«  100  00 

213  48 

200  00 

200  00 

200  00 

150  00 

100  00 

100  00 

150  00 

8  1,413  48 


Pire. 


195* 


CIRCULAIRE  AUX  MEMBRES 
DE  LA  CAISSE  ECCLÉSIASTIQUE  SAINT-JOSEPH 


Québec,  2  août  1904. 


Mon  cher  confrère, 


Je  SUIS  chargé  de  vous  dire  qu'à  leur  assemblée  annuelle 
tenue  aujourd'hui,  les  Pro.u,reurs  de  la  Caisse  Ecclésiastique 
ont  adopte  le  plan  proposé  dans  ma  lettre  du  quinze  juin  der- 
nier, et  qu'ils  ont  décidé  de  le  recommander  à  votre  approba- 
tion. Voici  encore  une  fois  en  quoi  consiste  ce  projet  : 

lo  Pour  rendre  plus  facile  la  souscription  du  clergé  à  l'érec 
t.on  d  un  monument  à  Mgr  de  Laval,  la  contribution  accontu- 
mée  de  trois  par  cent  est  suspendue  pour  cette  année,  le  tréso- 
ner  n  en  ayant  aucunement  besoin  pour  payer  les  pensions. 

2»  La  dite  souscription  étant  nécessairement  et  absolument 
volontaire,  chacun  donnera  pour  le  monument  la  somme  au'il 
voudra  ou  môme  ne  donnera  rien  du  tout. 

Je  compteque  vous  voudrez  bien  m'adresser  immédiatement 
votre  réponse,  et  je  vous  prie  de  me  croire 

Voire  très  dévoué  confrère, 
H.  Têtu  Ptre, 
Secrétaire. 


ml 


V 


-*^ 


Archevêché  do  Québec, 
15  il. in  1904. 


Mon  cher  Monsieur, 


Comme  Monseigneur  l'Archevêque  ffiit  appel  aux  membres 
du  clergé  du  diocèse  pour  l'érection  du  monument  Laval,  j'ai 
trouvé  un  moyen  facile  de  répondre  aux  désirs  de  Sa  Gran- 
deur, et  de  donner  une  souscription  qui,  sans  nous  appauvrir 
en  aucune  façon,  nous  fera  certainement  honneur.  Voici  mon 
plan  : 

La  Caisse  Kcclésiastique  a  actuellement  $  1 1,328.00  de  sur- 
plus, absolument  à  la  disposition  du  bureau  pour  le  service  des 
pensions.  Il  est  donc  évident  que  nous  n'avons  pas  besoin  des 
contributions  de  cette  année,  et  nous  pouvons  décider  que  nous 
ne  paierons  rien  à  la  caisse  en  l"J04.  Alors  quel  est  celui  d'en- 
tre nous  qui  ne  pourrait  donner  pour  le  monument  Laval  la 
somme  qu'il  lui  aurait  fallu  payer  à  la  caisse  ecclésiastique '/ 
Voilà  tout  de  suile  une  offrande  vraiment  pi-incière  de  «6,000 
à  $  7,000  pour  cette  œuvre  religieuse  et  patriotiqu.-.  p:n  1905  et 
1906,  nous  paierons  à  la  caisse  nos  contributions  accoutumées,  et 
si,  en  1907,  nous  en  avons  les  moyens,  comme  la  chose  est  très 
probable,  nous  pourrons  encore  faire  la  môme  cérémonie  que 
cette  année,  de  telle  sorte  qu'en  1908,  l'année  jubilaire  nous 
aurons  contribué  pour  notre  large  part  et  donné  $  12,000  à 
$14,000. 

J'ai  parlé  de  ce  projet  à  iilusieurs  directeurs  de  la  Caisse  el 
à  un  grand  nombre  de  membres;  tous  l'ont  trouvé  réalisable 
et  désirable. 

Je  le  soumets  avec  confiance  à  votre  examen  et  à  votre  ap- 
probation, mais  je  ne  demande  pas  de  réponse,  si  elle  doit  être 
afiirmative. 

Je  demeure. 

Mon  cher  Monsieur, 

Votre  très  dévoué  confrère, 

H.  TÊTU,  P*  -e. 


PffSu;*^ 


—  197*  — 
PROCÈS-VERBAL 

DE    l'asSEMHLÉE   du   BUIŒAU   DE    [,A 

SOCIÉTÉ  ECCLÉSIASTIfE  ST-JOSEPII 


TENUE   AU   SÉMINAIRE   DE   QUÉBEC 

LE   2  AOUT  1904 

Sous  la  présidence  de  Mgr  L.-N.  Bégin 

Archevêque  de  Québec. 


Prosonts:  M^m- Maro.s,  Mp- IVt,.,  MM.  F.s-Xavier  Gossdin 
J-rs-Xavi,.,-  Fn<.uy,  Jos.-Aimé  Dureaii.  Jos.-Octave  FauclaM- 
^ap.-Jos.  Sirois,  A.loli.hoGo.lhont  .-t  Ludger  Biais,  pro.uireur«' 

Le  procès. verbal  de  l'assoml^léo  temu^  1,>  I4  aonl  1903  est  In' 
et  adopté. 

Les  Messieurs  dont 
de  ia  Caisse  : 


es  noms  suivent  sont  roens  membres 


MM.  'Ilionias  Geily, 
Félix  Lespinay, 
Arthur  Beaudoiii, 
Ovide  Larocbelle, 
Aurélius  Michaiid, 
Ludj^'er  Micjiaud, 
Jeaii-Bte  Leclerc, 
Pierre-A.  Dion, 
Charles  Beaulieu, 
Honorius  Deschènes, 
Willrid  Caroii, 
Philippe  Laverdière, 
Gédéon  SauvaL-^paii. 


r 

k  II 


:i 


1      ', 


—  198»  — 

Le  Secrétaire  donne  los  noms  des  membres  décédés  de^mis 
le  dernier  bureau  : 

MM.  Chs  Trudelle, 

Raymond  Casgrain, 
Nascisse  Gauvin, 
Damase  Matte, 
J.-O.  Naud, 
Lactance  Mayrand, 
Arlhème    Beaudel. 

Le  trésorier  lit  le  résumé  des  comptes  comme  suit  : 

RECETTES 

Contributions  des  membres 8      5,167  33 

Arrérages  perçus 8  25 

Don  anonyme 4  00 

Legs  de  Mgr  Gyp.  Tanguay 100  00 

Legs  de  M.  J.-O.  Naud....." 25  00 

Remboursé  par  la  Fabrique  de  Weedon 400  00 

Remboursé  par  la  Fabrique  de  St-Elzéar 200  00 

Intérêts  à  la  Caisse  d'Economie 81  62 

Intérêts  sur  dépôt  à  la  Banque   Nationale 39  97 

Intérêts  sur  fonds  placés.- 961  60 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie  au  dernier  bureau...  3,323  73 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale  au  dernier  bureau...  719  40 

»  11,030  90 
DÉPENSES 

Pensions  accordées  par  le  Bureau  de  1903 S  5,342  00 

Pensions  accordées  par  Mgr  le  Presilent 1,112  07 

Acheté  Débentures  ,Rolling  Stock  Co 2,974  24 

Impression  du  Rapport  etc 12  00 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie 333  55 

Dépôt  à  la  Banane  Nationale (*)  1,256  54 

S  11,030  00 


{•)  Recsttci  ordiniireâ,  86,282.77  ;  Dépanses  ordinaires  $6,366.07.    Déficit 
«103.30. 


décédés  deimis 


e  suit 


(*) 


8      5,167  33 

8  25 

4  00 

100  00 

25  00 

400  00 

200  00 

81  62 

3U  97 

961  60 

3,323  73 

719  40 

«  11,030  90 

S      5,342  00 

1,112  07 

2,974  24 

12  00 

333  55 

1,256  54 

8  11,030  90 


■sw- 


8  6,366.07.    Déficit 


199^ 


DETTES  ACTIVES 

Prêt  à  la  fabrique  de  Weedon  (5  p.  c.) 9  2  000  00 

PrAl  à  lu  fabri(jue  de  N.-D.  de  la  Garde  (4  p,  c) 4,000  00 

l*rôt  au  Lac  au  Siiblo  (4  p.  f.) 5,050  00 

Prêt  au  conseil  d'Inverness  (6  p.  c.) 2,000  00 

Prêta  la  fabrique  de  Saiut-MalhiasdeCabuio(5p.c.)  3,000  00 

Prêt  sur  Hypothèque  (5  \i.  c.) 6,500  00 

Débentures  Rolling  Stock  Co.  (.i  p.  c.) 3,00U  00 

-Banque  Nationale  — ()7  actions  (6  p.  c.) 2.010  00 

Députa  la  Caisse  d'Kcononiic 3;{3  55 

Dépôt  1^  la    BiUKiue  Nationale 1,250  54 

8  29,150  09 
DETTES  PASSIVES 

Dû  pour  jtensions g  50  00 

Les  procureurs  allouent  les  pensions  suivantes: 

MM.  .ios.-Féli.\  Gendron   V.  G 200  00 

PJtienne  Halle 20U  00 

Félix  Diunontier 2uO  00 

Thos.-Kugèno  Beaulieu 200  00 

Patrick  Kelly 20O  00 

Joseph  Dion 2OO  00 

Charles  Galerneau ?oo  00 

James  Neville 2u0  00 

Chs-Henri  Paquet 200  00 

Polycarpe  Dassylva 200  00 

Ma.xime  Hndon 200  CO 

Louis  Saiifaçon 20O  00 

Darie  Loniieu.x 2OO  00 

Etienne  Grondin 200  00 

Paul  Duhé 2U0  00 

Pierre  Théberge '. 2OO  00 

Daniel  Guimont 200  00 

François  Têtu 2OO  00 

Pierre  Plante 2(iO  00 

Albert  Lamolhe 200  Cû 


I  '"' 


l>00  00 

200  00 

200  00 

200  00 

lâO  00 

15((  00 

150  00 

100  00 

80  00 

80  00 

80  00 

$   5,500  00 

—  200» 

Honorât  Hiulon 

Joseph  Morin 

Jac(i\ie»  Biais 

Théodiili'  Simard 

i!t'  Robin 

.iii-Baplisle  Villeneuve  .... 

Herménégilfle  Du  1  lé 

Cliailes  Gouin — 

Léandie  Hamelin  

Augustin   Beruiei' 

Laurent-B    n-.bot 


Après  discussion,  le  Bureau  adopte  la  résolution  suivante  et 
la  recommande  ;\  l'approbation  des  membres:  »  Pour  rendre 
plus  lacile  la  souscri[ition  du  Clerf,'é  à  réreelion  du  monument 
de  Mgr  de  Laval,  la  routributiou  de  trois  par  cent  à  la  Caisse 
Ecclèsiasliiiue  est  suspendue  pour  l'année  courante.  Les  mem- 
bres, n'ayant  rien  à  payer  à  la  Société,  seront  libres  de  donner 
ou  de  ne  pas  donner  pour  le  monument  Laval  n  (1). 

Fait  t't  passé  à  Québec,  le  2  août  1904 

f  L.-N.  Bégin,  Areh    h;  Québec. 

Président. 

H.Têni,  Ptre, 

Secrétaire  et  Trésorier. 


H     *-i.. 


-•i 
1 


(1)  Cette  résolution  a  été  approuvée  par  la  majorité  des  membres,  deux  cent 
soixante-dix  ayant  voté  aiîirraativement 

H.  Trtu,  Ptre, 

Secrétaire. 


m 


•  •> 

i>no  00 

•  •• 

200  00 

•  >• 

200  00 

*.* 

200  00 

•  •• 

150  00 

•  •  • 

150  00 

•  •  • 

150  00 

•  •  • 

100  00 

•  >. 

80  00 

.  ■  • 

80  00 

... 

80  00 

8  5,5fl()  00 

ioii  suivante  cl 

Il  Pour  it'iiilri' 

du 

nioniiinenl 

DUt 

à  la  Caisso 

nto 

.  Les  niem- 

t)n,'s  do  doîiiipi- 

(I). 

IC. 

'ni. 
rier. 


lenibres,  deux  cent 

tre, 
Secrétaire. 


"T 


—  197*  — 
l'ROCÈS-VKRML 

HE   l.'ASSEMUr.ÉE   DU   HUREAU   DE   I.A 

mmi  mimmm  st-josepii 

TE.VUE   AU   SfiMIXAlHK   DE   QUÉIIFO 

LE   2  AOUT  1904 

Sous  la  présidence  de  Mgr  L.-N.  BéRin, 

Archevêque  de  Québec. 


PivstMils:   MurMamis.  M-rTi'hi    MM    p,.^  v      ■      ^ 

Jt:^:::.'"  ""'"•  '•—---,.  .„,„  ,o,,„  „„.„„,,„ 

MM.  '!  hoiuas  Gelly, 
l'Y'lix  f    spinay, 
Arthur  .ii'aiuloin, 
Ovide  Larofliclli", 
Aurélius  Micjiaud, 
i^udj,-(M'  Micliaud, 
.fcaii-Bte  Lfclerc, 
Pit;rre-A.  Dion 
Charles  Be.i        u, 
Hoiiorius  Dtsilu'; 
Wilfrid  <;,iron, 
Philij.pe  (.averdiiMc, 
Gédéon  SanvaL'Pau, 


^1 

I 


^1 


HJ 


—  198*  — 

Le  Secrétaire  doime  l''8  notas  dfs  membres  décèdes  dejniis 
le  dernier  bnrean  : 

MM.  GliH  Tiudelic, 

Raymond  Casfrrain, 
Nascisse  Gauvin, 
Damase  Malte, 
.  J.-O.  Naud, 
Lactan'"e  Mayrand, 
Artht'ine    Beandet. 

Le  trésorier  lit  le  résumé  des  comptes  comme  suit  : 

RECETTES 

Contributions  dos  membres $      5,167  33 

Arrérages  peryus 8  25 

Don  anonyme 4  00 

Legs  de  Mgr  Cyp.  Tanguay 100  00 

L.'gsde  M.  J.-t).  Naud 25  00 

Hembonrsé  par  la  Fabrique  de  Weedon 400  00 

Remboursé  par  la  Fabrique  de  St-Elzéar 200  00 

Intérêts  à  la  Caisse  dEconomic _. 81  02 

Intérêts  sur  d<'pôt  à  la  Banque   Nationale 39  97 

Intérêts  sur  fonds  placés.'. 96!  60 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie  au  dernier  bureau...  3,323  73 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale  au  dernier  bureau...  719  40 

8  It,030  90 
DÉPENSES 

Pensions  accordées  par  le  Bureau  de  1903 §  5,/i'r2  00 

Pensions  accordées  par  Mixr  le  Président 1,1  !2  07 

Acheté  Débentures.Rolling  Stock  Co 2,97'i  24 

Impression  du  Rapport  elc 12  00 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie 333  55 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale (*)  1,256  54 

$  11,030  90 

(•)  R'^cjttoâ  or  Un-lires,  86,262.77  ■.  Dépenses  ordinaires  ^6,366.07.    D4ficit 
3103.30. 


d^céilés  dt'inii» 


le  suit  : 


5,167  33 

8  25 

4  00 

100  00 

26  00 

400  00 

200  00 

81  02 

39  97 

061  60 

3.323  73 

719  40 


i's 


8 

11,030  90 

....  8 

5,3 't2  00 

. .  .  • 

1,112  07 

2,974  24 

. .  >  • 

12  00 

•  •  <  • 

333  55 

(*) 

1,256  54 

11,030  90 


!  6,366.07.    D<jûeit 


--  ion»  — 

DETTES  ACTIVES 

Pn't  i\  l;i  fahriiiiitï  de  W<'odoii  (5  p.  r.) $  2  000  00 

Prôt  à  la  f.ihiiqut!  de  N.-I).  de  la  (iarde  (4  p.  c) 4,000  00 

l*rôt  ail  Lac  au  Sablo  (4  p,  r.) 5,050  00 

Prêt  au  conseil  d'hiverness  (5  |i.  c.) 2,000  00 

Pitytàla  f.il»ri(|uedf  Saiut-MatliiasdeCab  iiin(5  p.c.)  3.()00  00 

Prêt  sur  Hypollièquo  (5  j».  c.) (j,o,)()  o() 

Débeuliiros  Holling  Stock  Co.  (.)  p.  c.) 3,0()u  ou 

Banque  Nalioiiale  — 67  actions  (6  p.  c.) 2.010  00 

DApûl  î'i  la  Caisse  (rKcoïKiniif 333  55 

Dépôt  à  la    BaïKiuH  Nation.ilc |,256  54 

6  29,150  09 
DETTES  PASSIVES 

l)i\  pour  pensions 9  50  00 

Les  procureurs  allouent  les  pensions  suivantes; 

MM.  Jos.-Félix  Geiidioii   V.  G 200  00 

Etienne  Hidlé. 2UU  UO 

Félix  Diinionlier » 2U0  00 

Thos.-Fii^'èno  Heaiilieu 200  00 

Patrick  Kelly 20O  OU 

Joseph  Dion 20O  00 

Charles  Galerneau 200  00 

James   Neville 20O  00 

Chs-Heiiri  Pâijnet 2('0  00 

Polycarpe  Dassylva 200  00 

Maxime  Hndon 2OÛ  CO 

Louis  Sanfaçon 2UU  OU 

Darie  Leniieux 20O  00 

Ktifune  Grondin 2OO  00 

Paul  Diibé 2U0  00 

Pierre  Théberge 2OO  00 

Daniel  Guimonl.: 2OO  00 

François  Télu 200  00 

Pierre  Plante 2(i0  00 

Albert  Lamothe 2OO  tû 


I 


11;' 


—  -200* 


200  00 
200  00 


200  00 

200  00 

150  00 

150  00 

150  00 

100  00 

80  00 

80  00 

80  00 

$  5,590  00 

Honorai  Iliulon 

Joseph  Moiin — 

Jac(inos  Biais 

Théodiile  Simard 

Basilo  Robin 

«lean-Bapliste  Villeiionvt 

Ilerniénégilde  D n hé 

Charh's  Gouin 

Léanilrc  Hanielin 

Aniinstin    Bernicr 

LanrtMit-B.  Chabot 


Après  discussion,  le  Bureau  a(b:)pte  hi  résoUilion  suivante  et 
la  reconiniaiKh'  à  rapprobalion  des  nienilires  ;  «  Pour  rendre 
plus  t'aeile  la  souscri[»tiou  du  (Ueryé  à  l'éreclion  du  monuiuenl 
de  Mgr  de  Laval,  la  coulribuliou  de  trois  par  cent  à  la  Caisse 
Ecclésiasti(iue  est  suspendue  pour  l'année  courante.  Les  mem- 
bres, n'ayant  rieu  à  [tayer  à  la  Société,  seront  libres  de  donner 
ou  de  ne  pas  donner  pour  le  monument  Laval  n  (!). 

Fait  tU  passé  à  (Québec,  le  2  août  lî>0i 

-J-  li.-N.  Bégin,  Airh.  de  Québec. 

Prisiilent. 
H.Tètu,  Ptre, 

Secrvlairc  el  Trésorier. 


(1)  Cette  rt'anlution  a  rté  apjirouvée  ]iiir  la  majorité  des  nienibrea,  deux  reiit 
soixante-dix  ayant  voté  atlirmativenteiit. 

H.  Têtu,  l'tre, 

Sfcrétairf. 


I     ' 


... 

200  00 

... 

200  00 

. .. 

200  00 

200  00 

■  •• 

150  00 

150  00 

150  00 

•  .  • 

100  00 

80  00 

80  00 

... 

80  00 

$  5,590  00 

ion 

suivjinle  et 

«  Pour  rend  H! 

(lu 

mon  u  nient 

.Mit 

il  lii  Caisse 

nte 

Les  ineni- 

iri't 

(  de  donner 

(!)■ 

c. 
ni. 

'•ier. 


"m- 


cmbrcR,  (Icnx   rent 

;re, 

'earétairt. 


29Ï* 


QU^STIONES  ANNO  1905 


COLLATIONIBUS  THEOLOGICIS   DISCUTIKND.K    IN   ARCHIDIŒCESI   QUEBECENSI 


MENSE  JANUARIO 

Titius  parochns  confessionibns  aiidiendis   toliis  incumbif 
At  admodiiin  difficilem  se  praibet  in  absolvendis  pœnitentibus, 
e.x  metu  quod  in  illis  deficiant  necessariœ  dispositiones.  quarnm 
sœpe,  ut  ipse  contendit,  indubia  signa  deprehendi   nequennt. 
Hinc  nisi  certnm  judicinm  de  pœnitenliuni  dispositione  sibi 
efformaverit,  illos  non  absolvil,  quia  in  sacrarnentis  conferen- 
dis  uti  non  liret  probabilitate.    Illis  igitnr  absohUioneni  dilTert 
ad  aliquot  dies,  e.xperinienti  causa,  eosque  deinde  non  absolvit, 
nisi  ab  omni  relapsu  intérim  abstinnerint.  —  Demnm  quoties 
accednnt  pu  pœnitentes,  v.  g.  moniales  quaj  de  peccatis  valde 
levibns  se  accusant,  toties  eos  sine  absolutione  dimittit,  data 
lamon  communicandi  venia,  tum  quia,  ipse  ait,  materiam  suffi- 
cientem  non  alferentes,  jus  non  habeant  ad  absoltitionem,  tum 
qma  suoest  timor  ne  de  illis  levibus  peccatis  salis  non  doleant. 
Post  a'iqiiot  annos,  Titius,  vacans  exercitiis  spiritualibus,  de 
snpradicta  agendi  ratione  anxietatibusconscientiai  premiluret 
qnaeril  a  theologo  : 

1"  Oua-nam   reyulœ  confessarh  prseslo  esse  debeant  circa  absolu- 
ttonem  dandam,  differendam,  vel  denegandam  ? 

2"  An  praxis  usque  adhuc  a  Tilio  servnta  in  alinuo  sit  repro- 
banda  ?  ' 

3"  Quid  rationibus  ab  ipso  allalis  sit  respondendum? 


skùi 


lî^'î  !" 


ifi 


—  292*  — 


Iiigemiscunt  plurimi  parochi  do  liquorum  inebriantiiim 
abusu  qui  intra  oves  suas  quotidie  progreditur.  Hinc  quaîrunt 
quîEnam  sint  efficaciora  média  ad  refrœnandum  hujusmodi 
abusum,  sive  horrorem  odiumve  inculcando  pueris  in  scholis, 
sive  socielates  teniperanliœ  consUtuendo  inter  juvenes,  sive  alio 
modo  ? 

MENSE  MAIO 

Nonnulli  episcopi  anglicani,  Phiiadelphiae  adiuiati,  professi 
sunt  se  credere  in  praesentiara  realem  Jesu-Ciiristi  in  Eucha- 
rislia,  nuUatenus  vero  in  iranssnbstantiationem  qua;  non  polest 
ex  Sacris  Scripturis,  neque  ex  aulhenlica  traditione  erui. 

Caius  presbyter,  hœc  legens,  quierit  quomodo  posset  trans- 
substantiatio  perlecte  probari  : 

1°  Ex  Scripturis  ; 

2°  Ex  Palribus  et  Doctoribus  Ecclesix  ; 

3°  Ex  Conduis  ; 

4"  Et  quomodo  idem  dogma  adversus  omnes  cavillationes  hsereli' 
corum  et  impiorum  defendi  posset  ? 


Titius,  ira  incensus,  interfecitPetrum  qui  eum  probris  vexa- 
verat,  et  Sempronius  damnatur  capitis  ut  reus  hujus  homicidii, 
quamvis  penitus  innocens  sit. 

Titius,  patratum  crimen  horrens,  accedit  ad  suum  confessa- 
rium  qui  eum  adhortatur  ut  illico  et  immédiate  se  tradet  judi- 
oiariae  potestati,  ad  impedicndum  innocentis  supplicinm. 

Qua*  ri  tu  r  : 

1*  An  confessarius  possit  negare  pœnitcnli  absolutio7ïem,  si  iste 
abnuit  se  revelare  Justitix  f 

2"  Quid  de  circumstantiisf  id  est^  si  Sempronins  est  inutilis  fnmi- 
lix  stta;  et  sociclati,  dum^  e  contra,  Titius  necessarius  est  familial 
numéros^  in  qua  sunt  duo  senes  inflrmi  qutuorquc  pueruli  f 

MENSE  JULIO 

Moniales  cujusdam  recentioris  Gongregationis  in  more 
habeîît,  ut  in  ecclesia  parochia'i  sacramentalem  confessionem 


1  inebriantiiim 
'.  Hinc  qnaerunt 
lum  hujusinodi 
ueris  in  scholis, 
juvenes,  sivealio 


diinali,  professi 
hristi  in  Eiicha- 
(juse  non  potest 
ilione  erui. 

)do  posset  trans- 


oillationes  hsereti- 


im  probris  vexa- 
hujuBhomicidii, 

suum  confessa- 
le  se  tradet  judi- 
ipplicium. 

wlutionem,  si  isle 

s  est  inutilis  fami- 
{arius  est  familial 
e  pueruli  f 


itionis    in   moru 
;m  confessionem 


—  293*  — 

instituatit  apud  Titium,  confessarium  ab  Episcopo  designatum. 
Quadam  die,  aiiqiiot  ex  his  monialibus  quae,  indulgentiœ 
iucrandîE  causa,  vénérant,  non  invenientes  Titium  qui  aegrotat 
accedunt  ad  Gaium  vioarium  qui  in  eadera  ccclesia  confessiones 
audiebat. 

Gains,  moniales  inter  suos  pœnitentes  oernens,  velletesede 
confessionali  egrodi  eisqunjubere  ut  recédèrent,  eo  quod  pro 
monialibus  specialis  requiritur  approbatio  quaipse  destituitur. 
Sed,  re  melius  perpensa,  illas  excipitet  absolvit,  quia,  ait  intra 
se,  dum  extra  monasterium  versanlur,  suut  oves  ab  aliis 
nequaquam  absimiles.  — Eodem  modo  se  gerit  relate  ad  moni- 
alem  claustralem,  quaj  valetudinis  causa  extra  monasterium 
degebat. 

Mox  vero  Gains  de  sua  agendi  ratione  anxius  a  theologo 
quserit  : 

1"  An  monialium  claustralium  confessarii  speciali  approbalione 
indiyeant  î 

2°  An  absolvi  possint  a  quocumque  confessario,  lum  religiosx 
dauslratx  extra  monasterium  decjentes,  tumreccntiorum  congrega- 
tionum  moniales  ? 

3»  Oiiid  de  obligatione  mutandi  confessarium  post  triennium  f 
Et  quid  agendum  cum  monialibus  quse  ssepissime  confessarium 
extraordinarium  postulant  ? 

4°  An  Caius  in  utroque  casu  valide  absolvit  ? 


Detur  compendium  Decrelorum  GonciliiSoxti  Qucbeconsis. 

MENSE  OCTOURI 
{Fit  electio  seeretarii  per  scrutinium) 

Matrimoniojam  contracte,  Petrus  et  Margarita  —  maritus 
et  uxor  —  amho  phtysi  laborantes,  suadente  ipsornm  medico, 
consilium  ineunt,  ad  panpertateni  prœcavendam,  de  assecura- 
tione  vitêB,  ut  dicunt,  habenda.  Sod  neqiin  medicus  neque  (-Qn, 
juges  omnem  veritatem  societati  assecnratiojii?  declararunt. 


liU 


f! 


:  f 
1 


—  294*  — 

Filapsis  aliqiiot  aiiiiis,  Marj^arila  dioin  siipn^iniiin  obiil; 
Pctnis  iiitcgrain  assocurationis  summain  pro  defuncta  uxore 
percepit.  Niiiic  Petnis  vicissim  jacet  semi-morlinis  et  cogitans 
de  juslo  et  rigoroso  Dei  jiidicio,  in  magna  conscientiœ  soUici- 
tudine  versatur.  Hinc  quairit  Felrus  : 

1"  An  restiUiere  ienealur  summam  quam  anlea  percepit,  quando 
obiil  Marijarita  ? 

2"  An  Ienealur^  anlc  mortem,  privileqio  proprix  assicurationis 
renuntiare  ? 

3°  QuiV/  si  sodelas,  aliquanlulum  noscens  conjuges  phtysi  labo- 
rare,  cos  nihilominus  assecurassel,  exigendo  lamen  quoCannis  majus 
pri'lium  ? 

4°  Quid  si  credatur  reslilulionem  non  posse  ad  veros  dominos 
pervenire,  ro  qiiod  pUirimi  socii  ex  hac  socictate  cxierinl  et  quoti- 
die  alii  in  eorum  hcum  succédant  ? 


Seinprniiiiis,  vicariiis,  speui  lia])ot,  fore  ut  niox  ab  episcopo 
sno  noniincLiif  paioclins.  Hinc  quiBiit  a  canonisla: 

1"  Ouœnamsintjina  paroQhontm  qiioad  sacramenlorum  admi- 
nislralionem  ? 

2"  Quxnam  sini  cliam  ipsorum  obligaliones  ? 


pn^muin    obiit; 

defunctu  iixore 

tmis  et  cogilans 

iscientise  soUici- 


percepil^  quando 
X  asstcurationis 

ugett  phtj/si  labo- 
quotannis  majus 

d  vero%  dominos 
wierint  et  quoli- 


lox  al)  episcopo 
isla  : 

menlorum  admi- 


ce 

a 

0 

U 

</] 

a 

7] 

73 

U 

CtJ 

_1 

es 
0 

H 

2 

^ 

m 

U 

M 

Cl. 

>J 

H 

^ 

2 

R 

0 

-< 

X 

•< 

W 

en 

Q 

>5 

0 

« 

.J 

W 

0 

?; 

U 

M 

Q 

Q 

u 

es 

CI] 

-9 

-M 
H 

0 

-a 

G 
0 

en 

a 

Q 

0 
9. 

«3 

u 

^, 

1! 

a: 

0 

H 

> 

'A 

Z 

■-1^ 

«< 

H 

i. 

en 

u 

*^H 

U 
C4 

(4 

es 

u 

J 

ca 

es 

0 

0 

Q 

H 

0 
es 

H 

<; 

M 

1^ 

u 

14 

~] 

g 

a 

'1 

0 

es 

s^ 

w 

0 

<, 

^ 

iî; 

^. 

M 

te 

a 

Cd 

•< 

a 

S5 

S 

0 

t 

H 

0 

< 

< 

-I 

u. 

M 

(« 

C4 

M 

M 

„ 

n 

H 

C/J 

y 

H 

ce 

u 

M 

u. 

>j 

U 

•< 

0 

a; 

>j 

'j 

en 

ï) 

—  295*  _ 


s 

13 

(A 

■R88  : 

:  :8 

■  •  10  ô  8  Cl  "1  •  S)n8  •  •     °° 

> 

3 

_    N   0      . 

.00 

•     ■    N   OCO   -   N 

:^^  :  i  !  ? 

w 

U 

•     ■           M 

w 

:  : 

c 

ôo  «  8  • 

•  •  0  0  N     ■  inr>.  Q  C 

•  •  <■»  »o  n   .  N  10  0  C 

•      •          VO 

i^ 

^ 

r<l  1-1  0     . 

■    •  t^ 

.        .     10  1-^     ^      .NO 

•       •    0    MnO      • 

-  "  ^  :  :  1  ^ 

a, 

c: 

;    ;        'i" 

ù 

u 

r»ig  0     ■  ( 
On  0    0      •   ( 

3  8  8  8  ;  i  ; 

i  i8 

8§§    cZ 

c 

ni 

>o  «  "^    •  < 

M  0  NO  ao    .    ■    • 

0 

N   N            '^ 

^ 

C 

W 

(*)      m    .    .     . 

:  :  "^ 

!    \ 

-^      îî- 

^ 

3 

R88  : 

:  :?> 

0  0  0  d  NO    • 

0  m  0 
■-t   N   "■ 

,  :  i     S, 

V 

C^  ■-•    m     ■ 

.        .  NO 

NO    0    N    0  0      • 

M  i-i  r< 

')     •       •             Cl 

ta 

"■« 

-  N  rr)«  M     . 

■il 

< 

Hl 

'A 

■  ~ 

^ 

8  ; 

8  iE 

i  i8 

8888^  : 

nO    On  rt 

i  '^ 

10 . 

0     ■  u 

r\    .   -.J^ 

■o  Lntn  0  N     ■ 

-.    N    (N|    »,    „      . 

«   0   f 

:      35 

1  ^ 

:i..^. 

.     

* 

•u 

oî 

^8  8  .-g 

i888888N8  i 

loin  un 

N    OnîO 

:  :     5 

c5 

.e 

■0 

h    ■  00  0  "1  <r)  N  ■^oc     ■ 

X    M    M    Tf  w    M      . 

N  1-1  r<1 

•       .              IT) 

H 

crt 

*• 

3 

=  88  i8 

•.?n    '■■ 

8888^'^  i 

JSnR 

:  :     •% 

ïi'H 

3 

Tf  Ml  in    .  N 

■  ^s    • 

NO   l^m  N   ro    . 

■3.° 

3 

«  N  N  «  ro    . 

8^0 

■w 

U3 

(/ 

^88  iS 

82  • 

8888:r  : 

^88 

:  ;     i'» 

a 

^-8  :" 

0  00  • 

louiro  0  >-     ■ 

.    w    rC 

t/3 

i«5 

.  .      N 

•a   , 

(Ù 

^88888^888882  .- î 

28^ 

•  •      0 

iJ.S 

Q   M    0    ION   l/M^»   rOu-i«   U1N      !. 

-    N    Tt- 

:     5; 

u 

•U 

■T3 

.     •     ■  ^ 

c       ■              M 

0 

•  '.^u 

•   "c 

l\OC 

ries 
orte 

1 

11 

!    3      • 

■      «              Q, 

^5    -; 

3 
0 

evêché 
iiaire . 
1-Dieu 

Unes . . 
tal-Géi 
s  de  la 
-Patrie 
-Jean-] 
-Roch 
es-Car 
-Sauve 
-Milo 

s  u 

S  .H 

ii  0  ki.ri'O  C  <o  J/-3-3-3  O-n-j  rt  c  •-  ! 

:  a. 

03 

iCt 

;/3  j<; 

->Xv)u 

rji/i(/)>ii 

-,c/:t/5ùQ 

«<!- 

;te 

li!!  <>l 


—  296* 


e 


a 

•a 


8 

es 
c 


cr 


e 

"3 
U 


t    .s 

H      en 


u 


O        «s 
V)        ^ 


ï*   e   ^" 
V  S   >- 

'a  <5.îi 


«. 


00 


« 


"1 


O 

a. 


888 


!?8îrS>S,8  8î5  8 

o  1^  (^  o  1-vo  r^  Tj-  -  o 


^  f/î  Tf  lo  o  00  ^00  ro  m  m  iri  lo  »#> 


r^  m  N  o 


as 


00   O   M   - 

o     ■*  o  Tj- 


o  "^"1 


&8 


S 


g  Q  O  >1  o 
O  O  m  ro  o 

>0  >0  *0  "1  o 


88888 

m  M  00  00  vo 


c£-'n'^8  8Î'§S, 

N    'f  •"1-vO   lO  1-1    O 


8    0\  N 


88 


Obo^OvONI~» 
^^  fO  ^  M  o  lovû   W 


1/1  Q    O   r<1 

t^  O  O  vO 

vO  ro  tN.  N 


vO  O  >o  O 
"1  r^f>.  o 


1-  ( 


?8  8'<î'b''8^8S-,RS,IC8ïS.8 

«/ivo  iri  t^  lo  iri  Tf-vo   t  r^  r<-;0  SO  vO   "t  "^  •«tvO  r^  ro  ri  r^ 


S.?tr;:8  Sî,^8  8  S,2  g  8  s  îf  .■:^=^8  8  ^^8 

■*  tv.vO   "1  -  v£   r^vg   ro  «   ruo   Os'O    r-T*  rf  irivo  I^  fO  ir. 


vO  00   r<1  N   N 


ro  t  lOvO   0^ 


vONNNMvOOOI^ro 


îr;3;D;2-£:gcg8«^vg8v;?SS> 

N  "^  Tf  OV  ro  l'ïvO    '"vOOvNvO>ir«Tl- 


4) 

'5.  ■  ■ 


_    C 
X 


<-< 


r  c  c  c  c 
'3 


J5 


g  "s 
js-e 

c  c 
"5  '3 


"  aS 

rt    3    ° 

.i  u  u  Jj 


i!  c  3    • 

5J    c    c  =    V 


N   "^  o   Ov  o   "l 


'J-  «n  Q  N  >0  O 

t^  N    o  00  00    o 


3^ 


Ti  o  u>  o 


rovo  rovo  N 


Ov  O  O  ««O 


u-itr)  ^  ^  » 


^8 


vO   I-.. 


00   >A1 


v85 


85 


^  Q  o  o  m 
O  o  o  oo  »^ 


vO  "1  o  O   O 
o  N   o  00    tC 

f  I  vO  r^  Tf- 1-1 


o   Q   Q   fO  o 
u^  O   O  vO   N 

«  "1  •<t>0  ro 


1^  O  "^  O  O 


^■i' 


il- 

ç  s  ,c     _  _  _  _  ,  .^^  ^,,  _  „    . 

s  5  s  ^  s  3  «  '«  '5  '3  «  '3  '5  '3  S  S 'S  '5  '« 

C/5  <:  M  <;  en  £/)  î/2  "3  t/;  .'^J  r/3  Ù5  f/5  C^  ™  pp  jS  .?  rr. 


G 


_  c 
a.  , 

3   1i 


l-J  rQ 

8g 


«pa 

c  c 
3 


CÛ  Cû  r/} 


8?5  8 


&8 


& 


r^ 


»f  <>  O  m  o 


rovO   f^\0   N 


—  297*  — 


On  O    O   »00 


iriin  ^  ^  IX 


^0 


OO  tri 


«S5 


85 


3"  Q  Q  O  m 
o  o  o  oo  «^ 


vo  u-io  g  o 
ON  n  o  oo  Tj- 

n  ^O  f«i  Tf  1-1 


O  O  O  fOO 
in  o  O  »0  N 

P)  iri  Tt-^o  ro 


f^O  "10  O 

^O    N   N.  lO  1-1 


B  ^ 

-ce 

k-    lU   t> 

033  ca 

Cl 


|.t:,i:  cl  ri.5.fc.: 


^  ^  ^  x: 
'    ^   c  ^ 


Ç   C 


in  ^1  ^n  iri  r^ 


O  -  0 

O  tr,  r^  r^  5 

81^8 

0  00   \n  u^  w 

8i<-i  g  in  Q  o  o 
N   O  t-.  S   S   ri 

N    r}-^    O    ri  n  iO    T  t^  PI 


n 


—  298* 


.i? 

88 

0 

r*" 

0    0   Q   >0  Q 

8 

li" 

88 

.  in  11  m  0  m  0 

•  1^  in  t^  u  ^  u 

8  8  8vo 

i88 

3  ï 

S 

VO     Tf 

>n  m  t^  vn  n\o  O 

>«   ri  Tt  10 

•  r^  ri  Tfvo   0  00    rf  N   flOO 

•  i-xO 

,=  ~  « 

•M       rs        M  i»t 

N         —   " 

g-r 

"o 

t^ 

. 

8 

QOxrtQxnOxrMJtO     • 

0  0     ■  Q  mo  0  0 
*  •"     •   0  N  0  rivr 

588 

rt 

IL) 

;î 

u-1  N   r<->  ««      . 

Hl    N    in  »>.  Mi     T)-  ►-     TfOO 

rfir,   '  mN  0^n  0 

NI 

*  int-. 

Cm 

c 

1^ 

ù 

?i 

»o    8  8 

00     • 
in    . 

:588 

8  : 

m 

N 

m  0  m   • 
•NON 

0  : 

88ÏÎ 

■  0     '■ 

■  m    . 

o 

s 

o 

Ul- 

vo  : 

n  m  0 

M 

m 

.  N  1-1  m 

n    . 

00   N  VO 

•  0     • 

°a 

iS 

n   ■ 

s 

t> 

tfi 

M 

' 

'    ' 

•T3 

S 

o       'O  o 
ro       NO 

',C8  8  8S>5S,8  8  8-:?3 

a8  8  8^8  8^^î?8 

.  0  in 

;  8  0 

g 

•C 

\o 

ri  M 

i-iu^t^.i-.NvO^ONUlM   rooo 

N    O*-*    fOiOO    t^NvO    N    0 

•  \0  m 

-S? 

0= 

< 

1^ 

*" 

Ni4                                    M                                              ■■ 

^ 

i 

a 

"§■ 

"ii^oooO"io 

GONOOt^Ot>.0 

0  in  in 

-    NOO 

:^8S,^R8ft8  8>^''  ;8  ; 

o 

t> 

rlw 

■-i00f^«M   »^•o^^^ 

N  vOOO 

.  \û   N   ro  -tOO   1^  «   On  N   O* 

•  1^    ■ 

I-> 

w 

6 

Ul 

^ 

: 

it 

V 

00 

00C^0O>OOb"1uiOO   vri^  "^00>r>OOvO-"00000 
noOO"^"^OOriNOOt^r^N  t^^  »-'  0  lou^^O  •-'  nm^t 

:8^ 

s 

j3 

N 

r<iN  r<^T^^^  N  •«  rot^t^N  mti  •&  t^  -n-  fi  ao  -<  ro  u^ao  vo  N  \0  N  0 

•  ts,r^ 

^ 

■3 

vg 

M     tH 

3 

ta 

■*        OOvOO"lOQO 
■*        00'-'ON''lO>0 

in00OOON»n"OO000O0O0'nmQ0 
NOOt^ino^QOvoomrnCT^ooo'MinMOo 

J§11 

c 
PI 

rlN  rON  rlt^».  rt 

11 

vO   i-<   inNsO   t^^N   t^^   lO^NN   r^MOO   t-iQO 

m<o  m 

o 
[i3 

■56 

^ 

' 

. 

"S.    88 

S°o 

0  0  Qw^O  0*nu^  moo  Ou^OOi'"jr^O»nOinO 
0  mmi^o  0  ^i^Nvo  "tt^O  '-noj  m  0  t^  0  00  0 

•  in  in 

•  N  r- 

-i 

Al 

•*        ro  N 

N    -^ 

►■>0>0-N>nNT)-t^- 

NaNt-'mTfONt^'->"%*-^    «vir*^ 

h4 

3 

N 

NH 

■M       ^H 

^^ 

en 

J^ 

vO 

^ 

ië 

8 

QOQOvnQspOQQu^QOOO 
OOOrONOOOOOr'lOnt--"1 

•u^OOOQQinQOO 

%s  • 

S 

t^         ■*  ri  rJ-aO    m>-NO'<f'^-'"-'Nt^r^ 

•    rt-  m  ►I  00   O^OO    N  CO   •'^  fO  N   li^     ■ 

■g 

es 

c 

)-i*-4         —   Mw        M         N         ro             ■-* 

•      ■    w          N          Tt"                      w    ro         NN      . 

Q 

^ 

:  :•§ 

• 

:  :^ 

6 

.  '  3 

^ 

•"  -"S 

•    OJ    l/l 

0 

•  2    •  ï 

•  B  g 

^% 

;lo^g 

■ês. 

1 

t^ 

^      "^1 

3 

;^«'^_ 

a 

4)       • 

C    • 

:  Il 

à 

:.2.2".ïï  y   •  !/î.5-i3  ,; 
0  0  0  c  c  11/5  c-3 

il, 

0     " 

:  ^ 
n  1 

;  -u  -u   C   ç   , 

'    1 
1- 

■  C 

•  s 

0 

j^     ^     ^     Jj     ^     l^j     ^'j     .',     /,     ,'f     /j     „',     ,'j     j^'     ,'-.     ( 

:cp!iiccccî'c'^î 

î    3    —   " 

^CCCCCCCCCCCCCCCI 

5  C  -: 

c/ 

i  '3  't 

5  ■; 

oc/ 

l3>ô 

5  '3  '5  'î 

■3  7JC/57 

3  '? 
5C/ 

5  " 

3tj 

5  'c 

'3t> 

5  'ï 

OC/ 

i'I 
50 

3  'ï 

Ot/ 

5d 

3'3  ' 
OCfiC 

^  1 

5J 

^cj 

<  'es  'c 

oc/:^ 

5J 

;c/ 

J  HH  1- 

l^^T, 

rit^u>o  u  O  O  O^' 


5vo' 


88 


1  *>0  o  00  ^  N  rooo 


O  O 


O    N    O    f^  «'lOO    O    S 
ION  0\r<^0   ^irit-. 


O 


88^ 

00   N  VO 


?8^88^^n8 

■<rouiOr»NvONO 


30"iOQOOO<'i 


JG^O-QOOOO 


8vn 
O 


8"1 
ri 


JOOOOQ500W"^QO 
5>'>fOONOO0'-'>'lNOS 

-inTf"-i-»NOO>-'OOf<iO'o 


5  1-OOg  IT)  O  «^  O  00  o 


O  O  O 


D  Q  o  o   s   '<^0 


■»i  ►-  00  O^OO   N  00  U1  r^  N  "^ 


c 

■^   oLn   MH   hw4   *Y^ 


f.':zo 


c  « 


ô.=  .S.S.=  >.^      « 

J  C/3  (/3  (/:  C/3  «  U3  S  hH 


_  *  ■ 

5  ri;  - 
O  C  - 


88 


888 

T^oo  »o 


888 


8o  o 
ION 

•nt^  rr, 


8;?8 


o  "1 


N   U1  -t  OsOO    -t 


>r>00   O 


Î188 

00  00  o 


LoO  8 

f0>0  o 
N   ri 


8JC 


Oûo 


JO    g    Q    UIQ 

t^  o  o  N  o 

m  o  N  t^  O  »o 


8   0"^QOQOO"TO 
0^^o•-oo5^»^^ 


^  C\  ul 


88iC 

•«t-oo  m 


o   o  vO 
IX  O  vO 


m  O  O  O  "1  O 
-^  o  o  u-1  r>.  »rï 

ro  On  t>,  t>.>0   m 


lO  Q    Q    O    N    O 

vu  o  o  lo  o  rn 
N  IX  N  rxvC  "^ 


S»" 


te  8 


299* 


"100  N  "10 

I  vO  N   »  m 

•00    o  1  t  Tf 
N    « 


QixTfinQOwiOO*'iO*'ï 

iOf1"1NO''1txOOt'ON 
^  tx^û  nO  Tf  iri  w  Tf  sO  r'i  N  n 


g;s  i 

0  in  g 
^s  IX  0 

8-  : 

-s-^ 

On  f^  o    »0  Ix  1/1  N    O 


O  O  IX  O  O 
ro  "1  Ix  O   "1 


"i  IX  O  lx»0 


8N  mri  O 
tx>ô  IX  O 

^  Ix  N   N    -l- 


8ir) 
NO 

NO  NO 


O   O 


NO     ■!(■ 


•*2  O 

ri  O    i^ 


8")  <*  Ix  Kl  O 
N   ^nO  "1  O 


•  nO   "   ■*  OvsO   N   N 
N 


NON 
NO   O  "< 

UNO     tX 


8  g  "1  g  Ttoo 
o    N    o    ►"  nO 

nO  n  ri  On  IX  n 
N 


:r8tc8 

NONN-ftxP»n^ 


o  ing 

Tf  N    o 


'8^8 


iTi  un  O  O  O  O  ON 
O  O  O  N  r>i 


ro  t^  rn  f '^  r-^X)  O 


8S.::'8 

►"  "tNO  n 


o  o  m  o  g  lo  o 

O  o  IX  in  ri  ri  n 


O  1  in 

miO   ri 


o   N   "- 


in  O 

Ix  N 


On  f 


O  m 


O  nO  rx  in  o  o 

m  ri  ON  tx  Tf  ^o 

o  N  in  N  N  t 


o  '1 0  O  g  O 

m  IX  <»  moo  — 
û  1  ri  N  N  ri 


8  0  in  t  m  O  «i 
inix  ^  IX  ■>  11 

N  O  N  N  N  m  •/ 


O   O 


»n  in  o  'n 
N  tx  in  ' 


m  g 

N  o 


Il   n  o*  On  ri  rxNO 


8  vno 

OnOO    Tf 


8rt 

CO     Tf 


8nS 

N   N 


8o8 

N  N  n 


•InO    o 

ri  n  in 


O  ri 


N  nO  ri 


co  o  o 

nO    >*•  ri 


O  >n 
'«•oo 


O  O  m 
in  in  in 


5 


G  m 
N  n 


110  g 

m  inNO 


«  S  S 

N   o  o 

.Çc.£>.£.H.S'>'5cccccccCcc::ci:5ccccil 
.5  'n  .s  'I  .5  ,5  .5  '"i  's  S  '5  'S  '5  'S  '«  '«  '3  '5  '5  '5  'â  '«  ^  '5  '5  '«  '3  ^ 


vno  o 
N  ■>*•  ri 


m 


i 


ao 

N 

m 
O 


O 

N 

00 


m 

ON 
N 

in 

00 


S' 

N 

in 

ON 


00 
ri 

tx 


nO 

m 

On 


00 
00 


s. 


liil 

î  'ï 
■fi 


-  300»  — 


:H 


Î 


9    V    b 


2    àj 


I 


c 

a 


e 
o 

O 


e 
o 

•3 


t     .S 


9 

M 


a       ^ 
o       M 


;c«3h 


1 


"1 

o 


o 

00 


00 


? 


00 


00 
00 


O  t> 


5,8  8  S. S"  178 

vO  r<l  rooo   M  »0  r^ 


8  "lui 


li^  O  «o 
1^  rn  N 


N   lO^ 


88 


^•8 
fît-. 


t: 
8. 
ci 


C 

3    «    t) 

cf  SI 

0  o  o 
?!(£:< 

U  s  3 
TJ  'O  T3 
V    11    U 


île 
a, 


«"-S  8  8  'o>S  B  8  o* 

0>  X   N   N   0  M  o  ^1   N 


"1 


.  O  i'    "1 
■    o    —    N 

"^l  >-l  Tf 


o  o  t 


N    N    5  8 
O  —  «"   N 


:5 


5 


o  1/1  Q  o  o 

w  N   o   Wl  lO 


o  i^  "^  "1 


8'^ 


888'=- 


>/i  o 

"IN   OnOO 


<0  O 


S, 


a 


00 
0\  « 


8882  8588. 


o  o 


O  •»■ 


5  8^8  8  ICS  ^-^8  8  iC3,ï  8  8  »  3  ÏÎ8  Jr8  IC^ 


irio  O  O 
t^  I-,  «.  3 

O  N  ON 


l'i  O  t^  O 
M   -  ri  S 

■-    •-    N    N 


S.agSîTS^'^ig   ■Î^Sir8  3,5,2  JC 


8"1 


*\0  vO   t^ 


•-  o  •/,  "^  o 

•*  N  00  vO   -" 


S,^8  85§.î:^8  8n''8? 

~  i/^X  M  -  iri'^u^  r^ao  «  00 

>-  "-1  Ml-, 


■c.£ 

C 

O 


ra 

^ 


V 


-  ^  «  H  ■  S 


■C 

ai 

i  21i 


c 
o 

x: 

i    3 


i-â,^o:> 


43  i' . 


Û--2  1»  w  1»  u 
•-•  r:::  H  h*  u  ui 


C  C  a  -?  .«  -«  —  -«  «  a  î,  a^  J=  J=  £  .il  .a  .i  .ï 


-     -   O 
r>s  to  lo 


8888g 


""         -         N   M 


iiiiij^^/_]>_^j^j^iiii    . 

>  "^  '3  ,S  ,5 .3  -'*  '3  «  =5  'rt  '3  '3  '3  « 


.a.'w 
^  c 


E 

«  .2    3 

.5  s  c 
o  o  o 


tliz 


s  rt  c« 


II 


S  8. 


o  o 


•>.s 
2J5 


5  O 


o  m  »o  »ri 


8"^ 


o  o  o  "^  o 


i»)0 

o> 

00  ih 

(^m 

m 

M 

88828588 


o  o 


?  fi  rj       >i  Q  "1  O  »o  ui 
)   O  "^        «N   O  N  S  1^30 


•  0>  >-i  «  On  ro 


"  O  »/1  in  O 
*  NOO  vO   -> 


&  fi  5  O  N  O 
•-  ri  N  r^  O  w 


^•S  ^  "r  s  i  = 


sa 


o  o 

"MO 


rt  "-s  C  «   rt  -«  -1)13 

~   e  Jj  .*.   A    ï"i  .'.   i^î   S 

~  t;  1^   c   u;  -p  c  '^ 'C 


—  301» 


% 


8^ 


û    8JC8 

00         '0_    ^ 


1»  8  'i  . 


ç  0  t-  * 


00 


Q  O  rjoo 


8^ 


8  8  5,^ 


:"* 


«•8  8       ^8 


o  »0  irj  lO    . 
""UNO      • 


(*)r^  «-C  NO 


Q.  fi  n  O  "i 

o  to  IH  f  j  h», 


R8 


r^ 

^ 


f»> 


8îî!8 


S 


■8  8  ?  :  :  .8 


•  Q  fo 

•  o  to 


2 


H 
H 


1^ 


8QvO  r«1    ■  Q 


>OOnO     ■      •   M  loo 


8  8  :888 

fo o     •  iOO>  ^ 


S'A 
ao  N 


8  ;  8  S  8 

On    •   ^  On  ro 


8  8ÎRS>  : 

0^  On  tJ  t»  N      . 


O  O  O 
"lui  0 

"1  N  NO 


'.r:r8ir8  8  ;8n''K> 

f^NNOPINOO      -VOO^ 


^8 

o   On 


fO 

00 


<      O 


00 


lO 

o 

o» 

»< 

a 

0) 

w 

> 

s 

a 

g 

a 

« 

■^^ 

(i 

]i! 

0) 

J3 
ni 

•  NO    Q  nO  fï 

•  >"   NÛ     m     in 

•  iOnO    ■<tûO 


:S8<X^S88  :8=2  88  !  ;?; 

•  NO>"ONNr<^0     'lOio^O 


U 

a 
O» 

H 

a 

>« 

s 
o 

> 

Cd 
X 

« 


i'i 


l-.'l 

ai 


<f?^  / 


MICROCOPY    RESOLUTION   TEST   CHART 

(ANSI  and  ISO  TEST  CHART  No.  2) 


     /APPLIED  IK/MGE     Inc 

^r^         1653   EosI    Main   SIreet 

Rochesler.   Ne«   Vork        U609       USA 
(716)   482  -  0300  -  Phone 
(716)   288  -  5989  -  Fox 


—  302*  — 

Dépenses  de  la.  Société  de  colonisation  en  190  i. 

Orphelinat  agricole  do  Saint-Damien $  3,834  33 

Défrichements  à  Sainte-Henjaniin 50  00 

"                  Saint-Théophile 100  00 

Chemins  à  Saint-Daniase 50  00 

"                 Saint  Dannon 300  00 

"        à        Sainte-Justine 50  00 

"        "        Saint-Magloire 46  05 

"        "        Saint-Nazaire 150  00 

''        "        Siint-Prosper 100  00 

Colons  pauvres 11  53 

$  4,Gill  01 
Résumé 

Balance  de  1003 $      548  07 

Recette  de  1904 4,807  74 

Total $  5,355  81 

Dépenses  de  1904 4.691  91 

Balance $     663  90 

La  Société  a  reçu  du  gouvernement  la  somme  do  S  1,503  95, 

la(}uello  a  été  dépensée  comnxe  suit: 

Chemins   à        Saint-Benjamin S  200  00 

"        "        Saint-Camille 200  00 

"        "        CourcoUes 100  00 

"        '>        Cranbonrne 100  00 

"        "        Saint-Cyrille 100  00 

"        "        Saint-Magloire 100  00 

"        "        N.-D.  do  Lourdes 103  95 

"        "        Saint-Marcel 200  00 

"        "        N.-D.  du  Rosaire 100  00 

''        "        Saint-PanldeButon 200  00 

"        "         Pontbriand 100  00 


Archevêché  de  Québec, 
1er  janvier  1905. 


H.  TÊTU,  Ptre. 


S  1,503  95 


<  190  i. 


$  3,834 

33 

50  00 

100 

00 

50 

00 

300 

00 

50 

00 

46 

05 

150 

00 

100 

00 

11 

53 

$  4,G9I  91 


de  S  1,503  95, 

8  200  00 

200  00 

tOO  00 

100  00 

100  00 

100  00 

103  95 

200  00 

100  00 

200  00 

100  00 

$  1,503  95 


re. 


303* 


Itinéraire  de  la  Visite  Pastorale  en  1905 


1. 

2 

3. 

4. 

5. 

6. 

/. 

8. 

9. 
10. 
11. 
12. 
13. 
14. 
15. 
lî). 
17. 
18. 
19. 
20. 
21.  ■ 
22. 
23.- 
24. 
25.- 
26,- 


—  SainlePétronille,  F.  0 Luivli 

—  Saint-Laurent Mardi 

—  Saint-Jean Wrcrali 

—  Saint-François Vendredi 

—  Saintp-Famillo Samedi 

—  Saint  Pierre Dimanche 

—  Fraserviile Mercredi     31 

—  Notre-Dame  du   Portage Vendredi 

—  Sai n  t- A nd  l'é Samedi 

—  Saint-Germain Dimanche 

—  Kanionraska Lundi 

—  Saint-Denis Mercredi 

—  RivièreOueile lemu 

—  Satnte-Anne  de  la  Pocatièiv.   \'eiidre,li 

—  Saint-Roch  des  Aiiliiaics Dinianc/ie 

—  Saint-Jean-Port  Joli Liuxli 

-ï^'lslet ,)/a,v// 

—  Cap  Saint-Ignace Jeuili 

—  Sain t-Tliomas Samedi 

-Berthier. iumli 

—  S.-Franrois  Rivière-dii-Snd..  Mardi 

—  S.-Pierre  Rivière-dnSnd.   ..  .leudt 

-Saint-Iuigèno ;...    Inniredi 

-Sanit-Cyrille Samedi 

-Sainte-Apolline Dimanche 

-Saint-Marcel „  =  ....... Lundi 


22—23 

mai 

23—24 

i( 

24-20 

u 

2G     27 

(. 

27—28 

u 

2H— 29 

u 

mai — 2 

Juin 

2— { 

hk 

;'-'. 

(C 

',—ô 

il 

ô — 7 

vb 

7— S 

Ci 

>~) 

- 

'.'— !  1 
11-12 

12—13 

a 

l;t— 1.^ 
1  ".     1  ~ 

u 

1.) —  1  / 
17-19 

kv 

1!'— 20 

(. 

2('— 22 

li 

22—23 

ii 

■rA~->\ 

a 

24—25 

U 

25-2(; 

u 

21!     27 

<^ 

lilH 


,!i  I 


I 


304* 


27.  —  Saint-Puir.[)hLle| "^Mardi 

28.  —  Saiiite-PerpéliH' Jeudi 

29.  —  Sai:it-Daiii<ise Vendredi 

30. —Saiiit-Aubei't Samedi  V 

3t.  —  Sainte-Louise Dimanche 

32.  —  Saiiit-Onésimo Lundi 

33.  —  Saint-Paeûmo Mardi 

34.  —  Mont  Cannel Jeiuli 

35.  —  Faiiit-Philippe  de  Néri Vendredi 

30.  —  Saint-Brnno Samedi 

37.  —  Saint-Pascal Dimanche 

38.  — Sainte-HéllMie M-vdi 

39.  —  Sauit-Alexandre Jeudi 

40.  —  Saint-Eieutlière Vendredi 

41. — Saint-Antonin Dimanche 

42.  —  Saint-Vallier Lundi 

43.  — Saint-Michel Mardi 

44.  —  Beaumont Jeudi 

45.  —  Saint-Joseph  de  Lévis Samedi 

46.  —  Bien  ville Dimanche 


27—29 


29—30 

a 

3U  juin— l"j 

uillet 

juillet— 2 

<i 

2—3 

u 

3—4 

u 

4—6 

u 

6—7 

c< 

7     8 

u 

8     9 

(( 

9—11 

ii 

11—13 

i(. 

13—14 

u 

U     15 

u 

16—17 

u 

17—18 

i( 

18—20 

a 

20—2'. 

(( 

2—3 

sept. 

3— 't 

K 

u 
u 


—     305* 


u 

Cl 

u 
(( 

11 
u 
il 
u 
u 
u 
(1 
u 
u 
u 

sept. 

IC 


PROCES- VERBAL 

DE  l'assemblée  du  BUREAU  DE  LA 

SOCIETE  ECCLESIASTIPE  ST-JOSEPH 

TENUE    AU  SÉMINAIRE  DE  QUÉBEC 

LE  il  AOUT  1905 

Sous  la  présidence  de  Mgr  L.-N.  Bégln, 

Archevêque  de  Québec. 


Présents:  Mgr  Têtu,  MM.  Frs-Xavier  Gosselin,  Frs-Xavier 
Fagiiy,  Jos.-Aimé  ^Bureau,  Jos.-Octave  Faucher  et  Adolphe 
"Godtuut,  procureur. 

Le  procès-verbal  de  l'assemblée  tenue  le  2  août  1904  est  lu 
el  adopté. 

Les  Messieurs  dont  les  noms  suivent  sont  reçus  membres 
de  la  Caisse  ; 

MM.  Joseph  Floury, 
Albert  Godbout, 
\  Walter  Cannon, 

Alfred  Martel, 
Alfred  Laflamme, 
St-Georges  Bégin, 
-loseph  Marceau, 
Alphonse  Doucet, 


H 

^^hé^^^^Pt 

'■i 

^^hh^^h 

■  'V  ■ 

■ 

^^^^^^H  ^^^l^^^^^n'  ' 

'.'  ',' 

^^■^^■F? 

.; 

^^^^^^^^B 

^Hi^_..L. 

—  306»  — 

Joseph  Beniier, 
Edmond  Pavé, 
Alphonse  Ti'omblay. 
Le  Secrétaire  donne  les  noms  des  membres  décédés  depuis 
le  dernier  bureau  : 

MM.  Joan-Btf!  Villeneuve, 
Edouard  LechM'c, 
Philippe  Beau'ieu, 
Panl   Dnbé, 
ForUuiat  Pelletier, 
Lonis  Tremblay, 
Joseph  Guimont. 
Le  trésorier  lit  le  résumé  des  comptes  comme  suit  : 

RECETTES 

Contributions  des  membres $       1,907  00 

Arrérages  perçus 84  13 

Remboursé  par  la  F;.uriqne  de  Weedon 400  00 

Vendu  débentures  Rolling  Stock  Co 3,025  00 

Intérêts  à  la  Caisse  d'Economie 22  80 

Lilérèts  sur  dépôt  à  la  Banque  Nationale 30  45 

Intérêts  snr  Tonds  placés 1^533  43 

Dépota  la  Caisse  d'Economie.au  dernier  biirean...  333  55 

Dépôtà  la  Banque  Nationale  au  dernier  bureau...  1,256  54 


S      8,592  90 
DÉPENSES 

Pensions  accordées  par  le  Bureau  de  1904 $  5,252  50 

Pensions  accordées  par  Myr  le  Président 1,700  84 

Impression  du  Rapport  etc 1  75 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Économie 1,467  38 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale (*)  170  43 

$      8,592  90 

{•)  Recettes  ordinaires,  $3,577.81  Dépenses  ordinaires  $6, 9.5,5.09.Déficit  $3,377.28 

Kn  1903,  les  dettes  actives  étaient  de $  29,203  13 

En  1905,  elles  sont  de 25  797  gi 

Différence  causée  par  l'exemption  de  la  contribution  annuelle  :    $  3,406  32 


—  307»  — 


1|r 


lécédés  depuis- 


suit 


e 

1,907  00 

84  la 

400  00 

3,025  00 

22  80 

30  45 

1,533  43 

333  55 

1,256  54 

8 

8,592  90 

8 

5,252  50 

1,700  84 

1   75 

1,467  38 

) 

170  43 

$ 

8,592  90 

.Déficit  $3,377.28 

..$ 

29,203  13 

25,797  81 

$  3,406  32 

DETTES  ACTIVES 

Prêt  {\  la  fabrique  de  Wepdon  (5  p.  c.) 

Prêt  à  la  fabrique  de  N.  D.  de  la  Garde  (4  p.  c.). 

Prêt  au  Lae-a 11  Sable  (4  p.  c.) 

Prêtai!   conseil  d'iiivernoss  (5  p.  c.)  

Prêt  à  la  fabrique  de  St-Malliias  de  Cabaiio(5  -.  c' 

Prêt  sur  hypothèque  (5  p.  c.) 

Bauque  Nationale  — 67  actions  (H  p.  c.').......... 

Dépôt  à  la  Caisse  d'Economie ,[[ 

Dépôt  à  la  Banque  Nationale 


8  1,600  00 
4,000  00 
5,050  00 
2,000  00 
3,000  00 
6,500  00 
2,010  00 
1,467  38 
170  is 

8     25,797  81 


Les  procureurs  allouent  les  pensions  suivantes; 

MM.  Jos.-Félix  Gendron  V.  G 

Etienne  Halle 

Basile  Robin 

Félix  Dumontier 

Thos-Kugène  Beauliou 

Patrick  Kelly !.....!!!.!.'! 

Joseph  Dion 

Charles  Galerneau 

Napoléon  Gin(|mars 

James  Nevilie 

CyriacBériibé *| 

Jos.-Rérm  Desjardins ..".......'.'.'.".*." 

Chs-Hen ri  Paquet 

Polycarpe  Dassylva .".."' 

Maxime  Ihuiou !!!!!.!!! 

Guillaume  Giroux 

i^ouis  Sanfaçon 

Daiie  Lemieux 

Etienne  Grondin 

Benjamin  Deniers 

Jos.-EdouardRoy 

Pierre  Thébei'ge 

Ferdinand  Chabot 


200  00 
200  00 
200  UO 
200  m 
200  00 
200  00- 
200  00 
200  00- 
200  00 
200  flO 
200  OO 
200  00 
200  00 
200  00 
200  00 
200  00 
200  00 
200  00 
200  OO 
200  00 
200  00 
200  00 
200  UO 


■■■■<ï 


f 


—  308*  — 

Daniel   G  ni  mont 

Fr;iii(;ois  TtHii 

PifM  !•(!  Plante 

Alhoit   Laniolhe 

Honorât    Hndon 

Joseph  Moiin 

Tiiéodnle  Simard 

Joseph    B n lean 

Herniénégilde    Dnbé 

Léandre  Hameliii 

Aiij^iislin  liernier 

Laiirent-B.  Chabot 


8  6,500  00 
Fait  et  passé  à  Qnébec,  le  11  août  1005. 

•J-  L.-N.  Bégiii,  Areli.  de  Qnébec, 

Prhident. 
H.  Têtu,  Ptre, 

Secrctuire  et  Trésoripi; 


200 

00 

200  00 

200 

00 

200  00 

200 

00 

200  00 

200 

00 

200 

00 

150 

00 

80 

00 

80 

00 

80  00 

309»- 


200  00 

•2110  00 

200  00 

200  00 

200  00 

200  00 

200  00 

200  00 

150  00 

80  00 

80  00 

80  00 


$  6,500  00 


îec, 
idenl. 

'ésorifr. 


EXTRAIT  DU  LIVRE  DES  RECETTES 


DE   LA 


SOCIÉTÉ  ECCLÉSIASTIQUE  SAINT  JOSEPH 
JUSQU'AU  1"  OCTOBRE  1905 


ANNÉE  1904-1905 

Sa  Giandonr  Mgr  L.-N.  Bégiii j  216  OU 

Mgr  C.A.  Ma  rois,  P.  A.,  V.  G 15  00 

«    H.  Têtu,  P.  D .7.  24  00 

«    C.O.  Gagnou,   P.  D [2  00 

MM.  Arsenaiilr.,  Clovis 32  qo 

Aiibert,  Alberl ^  gQ 

Anclair,  Grégoire 3Q  qq 

Anger,  Charles J4  qq 

Bacon,  Charles 3^  45 

Baillargeon,  Charles 2I  00 

Ballaiilyue,  James 31  qq 

BeaudcU,  Alphonse 42  qq 

•  Beaudet,  Placide ''...ZZZ  malade 

Beaudoiii,  Arthur g  qq 

Beaudoin,  Joseph 4g  2g 

Beaulieii,  Charles "  g  00 

Beanlieu,  Stanislas g  qq 

Beaulien,Thos-E;ng Z.'.".  .".'.'.".'.'Z  malade 

Bégin,  Achille g  qq 

Bégin,  Ferdinand jg  qq 

Bégin,  Pantaiéon |q  25 

Bégin,  StGeorges '"  c;n 


isif 


p 

il 


§ 


■£^**V'>  !■  ■î«Vji*il' 


—  310*  — 

MM.  Bélanger,  Euclule 12  00 

B(^laiigcr,  Sallusle 9  00 

Bt'lh'aii,  Arlhiir 23  00 

Ht'llfaii,  Louis 3  OO 

Bt'rjjt'ioii,  Aliri'd 40  00 

Bergeioii,  Aiiiaiid 6  00 

Bfiiiaid,  Mciuloza 13  50 

Beiiiicr,  Aiif,nisliii malade 

Bcriiicr,  licrnard 27  00 

Bériibé,  Cyrias malade 

Bilodt'aii,  Tél('S[)lioi'(' U  50 

Biais,  F.-X.  Liul-çtT 4U  25 

Biais,  Jac(iiu's j   50 

Blaiichot,  Fraiirois G  OO 

Blaiichet,  Odiloii !(]  00 

Boilard,  Aldeiic 6  00 

Boiilaiigor,  Lauréat (;  00 

Boulet, Alfred 6  00 

Boulet,  Aii^iisle  (}  (JO 

Boulet,  Jean 21   00 

Bourassa,  Alphonse \s  (lO 

Boiii(jiie,  Charles 40  20 

Boiir([iie,  Joseph : (J  00 

Boulin,  Aniédée (j  QO 

Boutin,  p'i'aneois 28  50 

Breton,  Jos.  Klie 26  20 

Brochu,  Camille 19  ou 

Bronssean,  Gaudiose 30  00 

Brousseau,  Onésime fi  oO 

Bruiiet,  Kugène 9  QO 

Brunet,  Ulrie, 13  25 

Bureau,  Joseph 5  oo 

Bureau,  Jos. -Aimé 34  50 

Cannon,  Walter \   75 

Cautin,  Onésiphore 29  00 

Caron,  Alphonse 26  00 

Caron,  Auguste 33  qO 

Caron,  Ivanhoe |o  50 

Caron,  Nazaire 12  00 


12  00 

9  (10 
23  00 

3  00 
40  00 

6  00 

13  50 
m  a  lad  t? 

27  00 
malade 

11  50 

43  25 

1  50 

G  60 

!()  00 

6  00 

()  00 

6  00 

(i  60 

21  00 

18  00 

40  20 

6  00 

6  00 

28  50 
26  20 
10  00 
30  00 

6  00 

!)  00 
13  25 

5  00 
34  50 

1  75 
2!)  00 
26  00 
33  00 
10  50 
12  00 


—  311*  — 

MM.  Caroii,  Wilfiid g  00 

CairitT.  C.  Kdoiiaid 5->  (lo 

Carrier,  Engoue {]  oo 

Carrici',  I.oiiis 15  oq 

Cairii-r,  Willïid 15  00 

Casault,  Kdniiard malade 

Cnsgrain,  René ^5  00 

Casloiigiiay,  Alfred 9  oo 

CastoiiLMiay.  Aiigiiste 0  oy 

Castoiigiiay,  Ksdras 6  00 

Chabot,  Ferdinand...: malade 

Chabot,  I.anr(Mit-R malade 

Chamberland,  Joseph 1 1  80 

Chénard,  David 22  75 

Chénard,Sylvio 19  50 

■Cin(i-Mars,  Joseph |o  QQ 

Cinq-Mars,  Napoléon malade 

Cloutier,  Chs-Frs n  oy 

Cloutier,  Etienne 23  70 

Cloutier,  Gustave g  (JO 

Cloutier,  Ouésime 24  60 

follet,  Chs  Allyre g  oO 

Corriveau,  Etienne 13  ^5 

Coté,  Emile 26  15 

•Côté,  François-Xavier •        f,  ny 

Côté,  Georges 40  00 

Côté,  Philippe ^2  00 

Coulombe,  Louis 30  oo 

Dassylva,  Polycarpe malade 

D'Auteuil,  Alphonse 20  00 

Defoy,  Henri 20  00 

Delagrave,  ïhéodule 34  59 

Dell  ;, ,  Philippe 3g  05 

DenitiJ-s,  Benjamin gQ  75 

Derome,  Jean-Bte \2  00 

Deschônes,  Iloiiorius g  ^\^) 

Deschônes,  Ls-Philippe 20  00 

Deschônes,  Sylvio g  ^)^) 

Desjarding,  Bruno ,,.,. 28  (SO 


—  312»  — 

MM.  Dt'sjanliiia,  G«M)rgt'i« 7  05- 

Dt'sjariliiis,  Hospice 28  15 

Di'xjaidins,  .los.-Hériii 7  00 

Dt'siochesi,  llildcvcil 10  00 

Destroismairtoiis,  I,s-M.i^;l()irt' 25  00 

I)é/i('l,  Anscliiif 52  00 

Dion,  AihtMl 6  00 

Dion,  Aiirélicn fi  00 

Dion,  .Iost'i)ii malade 

Dion,  Louis |2  75 

Dion,  IMcnc-Alfi-ed 6  00 

Dionnt",  AH'ml 80  00 

Dioiine,  BtMijainiii 22  00 

Dionm-,  Charles 9  00 

Dionnt',  Klzùar 6  60 

Dionn»',  Kunlv 7  00 

Donaldson,  Josfpli 25  00 

Diibé,  Ht;rniénéj.Mlde malade 

Diibé,  Martial 12  00 

Dnlac,  Adolphe 15  00 

Dnniais,  Arlhnr 9  00 

Duniais,  Joseph 30  00 

Dnniais,  Lu(1},mm- ; 7  50 

Dumas,  Théophile 9  00 

Diimont,  Joseph 6  00 

Dnmonlier,  Félix malade 

Dupont,  Alfred 6  00 

Dupont,  Charles G  20 

Dnpuis,  Ferdinand 12  60 

Dupuis,  Jean-Haptiste 18  00 

Dnpuis,  Odilon 6  00 

East,  Ulri<- U  50 

Fafard,  Edouard 52  00 

Faguy,  Frs-Xavier 84  00 

Faucher,  Adjutor 13  00 

Faucher,  Amédée (>  00 

Faucher,  J.  Octave 40  00 

Feiiilleault,  Jos.-Alphonse 29  00 

Filion,  Hector 6  00 


7  9S 
28  15 

7  00 
10  00 
25  00 
52  00 

6  00 

fi  00 

malade 

12  75 

6  00 
80  00 
22  00 

9  00 

6  60 

7  00 
25  00 

malade 

12  00 

15  00 

9  00 

30  00 

7  50 

9  00 

6  00 

malade 

6  00 

6  20 

12  60 
18  00 

6  00 
14  50 
52  00 
84  00 

13  00 
(>  00 

40  00 

29  00 

6  00 


—  ai.*}»  — 

MM.  Filini),  Maxime 5'|  OO 

Filli'aii,  Alhi'it <)  00 

Fis»'t,  Ls-Napiilôoii \\)  50 

Forlicr,  Hilairc (;  (jq 

Forliii,  Aii^iisU' 35  oo 

Foiiriiicr,  Cyrille q  ou 

Fiîisi'i'.  (leor/^jes 34  f,, 

Fléchette,  ll()ii()r(i /«G  50 

Freiielle,  KiiKèiie 30  00 

CiaKiié,  Charles 14  25 

G,igiié,  Lucien 05  50 

Gagiion,  Adélard G  00 

Ciagiioii,  Ls-Adélard G  00 

Gagiioii,  Joseph 22  50 

Gagiioii,  Ls.Ios 2G  00 

GaltM'iieaii,  Charles malade 

Galeriieaii,  Isaïe G  00 

Galenieaii,  Jos.-Hlzéar 22  00 

Gariieaii,  F'erdiiiaiid 40  60 

Garoii,  Denis 25  00 

Garon,  Louis |o  00 

Garnn.  Samnel 21  00 

Gaiilhier,  Angnsliii 35  oO 

Gaiivreaii,  Antoine 122  10 

Ganvreaii,  Lucien 12  30 

Golley,  Thomas g  00 

Gendron,  Félix  V.  G malade 

Geuest,  Oscar g  00 

Gervais,  Jules 6  00 

Gignac,  Apollinaire malade 

Gingras,  Jos(^ph-Narcisse (>  00 

Girard,  Josepli 19  oO 

Giroux,  Cléo|)has <)  00 

Giroux,  Kmile 6  (0 

Giroux,  G  u  il  la  mue malade 

Godhoul,  Adolphe |2  00 

Godhout,  Albert 2  00 

Godbout,  Charles-Ovide G  00 

(îodhout,  Pierre 15  00 


,1, 


fi! 


—  314*  — 

MM.  Godin,  A.-Ovide , 33  qq 

Gosselin,  Auguste 5  qO 

Gosseliii,  David 45  qO 

Gosselin,  Frs-Xavier 85  on 

Gosselin,  Jean 24  00 

Gosselin,  Joseph Q  qO 

Gosselin,  Louis jg  50 

Gosselin,  Odilon g  qq 

Goudreau,  Gcîorges  5(5  oq 

Gouin,  Ailhur 37  59 

Goniii,  Charles g  (jo 

Grandbois,  Josei)b 6  00 

Grenier,  Adolphe.        2I  00 

Grondin,  Etienne malade 

Grondin,  Pierre 13  qq 

Guillot,  Jose|)h g  (jq 

Guimont,  Daniel malade 

Guimont,  Odilon g  qq 

Guimont,  Roméo g  qO 

Guy,  Bernard-Claude 31  gg 

Guy,  Georges 31  gO 

Guy,  Herménégilde g  gg 

Halle,  Etienne malade 

Halle,  Joseph...  g  3Q 

Harnelin,  Léandre malade 

Hébert,  Léonidas g  qq 

Houle,  Jos.-p]douard 2!  00 

Uoude,  Théophile ig  gg 

Hnai'd,  Victor-Al|)honse 12  gg 

Hndon,  Arsène 15  gg 

Hudon,  Ernest   35  gg 

Hndon,  Eugène 04  00 

Hudon,  Joseph-Honorat malade 

Hudon,  Ludger 7  gg 

Hudon,  Maxime malade 

Hunt,  John g  gg 

Huot,  Antonio malade 

Jobin,  Joseph (4  79 

Jolicœnr,  Siniéon .    ^5  75 


33  00 

5  00 
45  00 
85  00 
24  00 

6  00 
16  50 

6  00 

56  00 

37  50 

6  00 

6  00 

21  00 

malade 

13  00 

6  00 

malade 

6  00 

G  00 

31  80 

31  00 

6  00 

malade 

6  30 

malade 

6  00 
21  00 
18  00 
12  00 
15  00 
35  00 
24  00 

malade 

7  00 
malade 

6  00 
malade 

14  79 

15  75 


—  315*  — 

MM.  Kelly,  Patrick malade 

Kirouac,  Jules 30  00 

Labbé,  René 27  00 

Laberge,  Joseph-Esdras 12  30 

Labrecque,  Jos.-A 6  00 

Labrecque,  Honoré 42  00 

Laçasse,  Arthur 0  OO 

Lachance,  Arthur J5  00 

Lachance,  Jos.-Télesphore 7  50 

Laflamnie,  Eugène |2  50 

Laflanime,  Napoléon, g  oO 

LalVance,  Alexandre 21  00 

Lafrance,  Napoléon (}  qO 

Lagueux,  Robert 25  00 

Laliberté,  Kloi 7  50 

Lambert,  JosephZoël 6  00 

Lambert,  Zoël 75  qo 

Lamontagiie,  François 14  50 

Lanionta^r.o^  Raymond (j  oO 

Lamothe,      .>ert malade 

Langis,  Lonis-Jacques,  V.  G (-,3  oO 

Langlais,  Alplionse (j  qq 

Langlois,  Charles 10  00 

Langlois,  Jos.-ÂIfred q  qO 

Langlois,  Jos.-Octave ; 15  qq 

Langlois,  Loui«-All'red 43  25 

Lapiaiile,  Frs-Xavicr jp  25 

Lapointe,  Arthur g  qq 

Larochello,  Léon g  25 

Larochelle,  Ovide 2  50 

Laïue,  Luc 10  60 

Lauzé,  Thomas 33  qo 

Laverdière,  Gédéon ig  qq 

Laverdière,  Philippe g  qq 

Lavoie,  Edouard 2  50 

Lavoie,  Joseph 22  50 

Lavoie,  Joseph-E.-N g  (jq 

Lebou,  Wilfrid g  qq 

Leclerc,  Bruno 20  00 


■■   ■  i 

i 

1'  HH 

1| 

■ 

1 

i 

■'1 

f 

.1 

1 

Ê 

»^^l 

—  316*  — 

MM.  Lcclfiic,  Charles 21  00' 

Leclero,  J.-BU' j;  qq 

Leclerc,  Pierre g  qq 

Lecours,  Irénéi- g  qq, 

Lemay,  AlbtM-t g  qq 

Lemay,  Léoiiidas |q  qq. 

Lemay,  Philogoiie |g  qq 

Leniieiix,  Célestiii j^  25 

Lemie.ix,Darie "'."'"^Zl  nidad., 

Lemieiix,  Gaiidioso g  qq 

Lemieux,  Gilbert 26  75 

Lepage,  Alexandre g  qq 

Lépiiiay,  Félix g  q„, 

Lessui'd,  Auguste g  qq 

Lessard,  Hubert 34  gg 

Lessard,  Joseph 13  qq 

Lessard,  Louis 09  (53 

Lessard,  l'hiléas /,g  q^ 

Levasseur,  Joseph 40  qq 

Lévécjiie,  Ciénieut 24  50 

Lévèque,  Edmond malade 

Lévèque,  Luc {3  qq 

Lindsay,  Lionel J3  ^q 

Magnan,  Aristide yQ  qq 

Maguire,  Eustache •.... 2I  00 

Marceau,  Ludger J5  qq 

Marcoux,  Auguste g  -5 

Marcoux,  Edmond 5Q  qq 

Marcoux.  Thonuis 7  gQ 

Marois,  Odilon 73  ^q 

Martin,  Edouard jg  qq 

Martin,  Emile j2  qq 

Martin,  Jost-pli-Etieiine 33  25 

Martin,  Olivier 28  {-O 

Maniais,  Eugène g  qq 

McCrca,  Georges 42  qq 

McGratty,  Hugh ^2  (JO 

Mercier,  Geoi'ges g  qq 

Mercier,  Joseph 7  qq 


21  00- 
6  00 
6  00 

6  00 

6  00 

10  00 

It)  00 

«  25 

niJiladi! 

«i  00 

26  75 

6  00 

()  OO' 

6  00 
34  38 
13  00 
29  03 
4  G  04 
40  00 
24  50 

nialade 
13  (10 
13  80 
>0  00 
21  00 
15  00 
8  75 
50  00 

7  80 
73  50 


18 

00 

12 

00 

33 

25 

28 

10 

0 

00 

42 

00 

12 

00 

(> 

(10 

i 

00 

-  317*  — 

"M   .Mt'icicr,  Tliéoilorc \^  qq 

Mélhot,  Fr.ingois-Xavioi- 15  59 

Memii.M'.  Marccl-Prospci' 25  00 

Michaiid,  Adolplu' 33  qq 

Micliaiid,  Aiii'élius ^^  on 

Michaiid,  Eiioïl 3Q  ,)q 

Michaiid,  llriiuas 3Q  „q 

Mi(;liaiid,  Liidjj-er ^^  qq 

Mivi lie,  Georges ......'.*..'...  6  60 

Moiilieiiil,  Ernest, 7  gn 

Moreaii,  Ailhiir jj  ^q 

Moreaii,  Magloire 27  30 

^'^'■'"'•'"«•'l'h ZZZ'IZ  malade 

Morisser,,  AHVed 42  00 

Morissel,  Fidèle 3Q  qq 

Morisset,  Léon gQ  qq 

Morissetle,  Rosario 24  00 

Moriieaii,  Eugène g  (-o 

Nadi-aii,  Coudé. *çy  qq 

^^■^"''^  ''""'«^ "'Z'""Z'""!"  malade 

0'Farr(>ll,  John 25  20 

O'Reilly,  Pairi(-k 24  QO 

Oiiiîllet,  Jos.-Philippe..  25  00 

Oiiellet,  Pierie !!.'.!*„.!"!".  24  00 

Page,  Edouard 22  14 

Pampaloii,  Antoine jr,  qq 

Paquet,  Alfred 03  00 

Paquet,   Chs-Henri , 'Z^^Z'ZZZ  mllade 

Paquet,  Edouard 22  50 

Pâiiuet,  Louis-H "3  qq 

l'âquet,  Nazaire 28  00 

Paradis,  Emile n  ,.0 

Paradis,  Benjamin g  qq 

Paradis,  Joseph j.  qq 

Paradis,  Louis ^q  qq 

Paré,  Edmond 2  OO 

■Pelletier,  Bruno ""  g  qq 

Pelletier,  Dominique ""  27  45 

Pelletier,  Eugène ,,...,„,,.,.. '  g  q^ 


—  318*  — 

MM.  Pelletier,  Georges o  00 

Pelletier,  (ioo.-N g  qO 

Pelletier,  Joseph g  qO 

Perron.  Ulric 5  00 

Pérusse,  Lndger 34  59 

Picher,  Liulger g  qq 

Pichette,  Eiuilien 9  qq 

Plaisance,  Weiiceslas 20  00 

Plante,  Onier 9  qq 

Pl.into,  Pierre malade 

Poirieî',  Orner \^  qq 

Poulln,  Artliiir 14  gS 

Ponlin,  Joseph-Amédée g  qq 

Ponlin,  J.-Alexls 9  qq 

Pouliot,  Alfred 27  00 

Pouliot,  Napoléon 9  qq 

Proulx,  Armand g  60 

.  Pronlx,  Arthnr g  qq 

Pronlx,  Naicisse 34  qq 

Pronlx,  Walstan g  qq 

Provancher,  Arthnr g  qq 

Rainville,  Joseph-Aimé 31  qq 

.   Rémillard,  Gustave 2I  00 

Rémillard,  Jnles g  qq 

Richard,  Charles 54  qq 

Richard,  Chs-Stanislas 2I  00 

Richard,  Kdonard g  gQ 

Richard,  Joseph 2I  00 

Richard,  Salhiste 25  00 

Rioux,  Jo^eph-M malade 

Robert,   Arthur g  qq 

Robin,  Basile malade 

Rochette,  Elensippe 12  qq 

Rochette,  Joseph g  qq 

Roger,  Herménégiide g  qq 

Ronieau,^  Albert 39  qq 

Rouleau,  Fortunat 20  00 

Rouleau,  Joseph [4  75 

Rouleau,  Joseph-E 3Q  qq 


0  00 

9  00 

6  00 

6  OO 

34  50 

6  00 

9  00 

20  00 

9  00 

malade 

15  00 

14  65 

6  00 

9  00 

27  00 

9  00 

6  60 

6  00 

34  00 

0  00 

6  00 

31  00 

21  00 

6  00 

54  00 

2!  00 

6  60 

21  00 

6  00 

malade 

12  00 

6  00 

6  00 

30  00 

20  00 

14  75 

30  00 

—  319*  — 

MM.  Rouleau,  Thomas-Grég 50  00 

Rousseau,  Albert [q  59 

Rousseau,  IJlik-, 39  qo 

Roy,  Adalbei-t g  qO 

Roy,  Alexandre jq  qO 

Roy,  Klias 6  00 

Roy,  Jos.Edouard malade 

Roy,  Jos.-Olivier 7  59 

Roy,  Josepli-Fortunat g  00 

Roy,  Philéas 2I  00 

Roy,  Placide 42  QO 

Roy,  Valère g  qq 

Roy,  Wilfrid g  00 

Riiel,  Jean-Baptiste 25  00 

Samson,  Cyrille 28  00 

•    Sanfaçou,  Louis malade 

Sauvageau,  Gédéon 10  00 

Bavard,  Odilon g  qq 

Scott,  H.-Arthur 40  qo 

Simard,  Arthur 2I  00 

Simard,  Cléophas \^  qO 

Simard,  Théodule ^ malade 

Sirois,  Nap.-Joseph 47  54 

Soucy,  Télfsphore 28  50 

Soulard,  Joseph-B 30  QO 

Talbot,  Alphonse , 31  59 

Tasch(!reaii,  Auguste 9  99 

Tessier,  Charles 9  99 

Télu,  Alphonse 9  99 

Tôtu,  François m.,hide 

Théberge,  Pierre malade 

Thibaudeau,  Joseph-T 15  99 

ïhiboutot,  Jean-Baptiste 23  50 

Tremblay,  Alphonse 2  00 

Trndel,  Théophile 29  00 

Turcotte,  Philéas 15  99 

Turcotte,  Sauveur 32  99 

Turcotte,  Théophile 27  50 

Turgeon,  Gaudiose 14  33 


;: 


RnnÉ.«UUw 


MM. 


—  320*  — 

Tiirf>:ooii,  Joseph 

Vaillaiicoiii't,  Arlhiir 

Vaillaiiroiii't,  Jost'i)li 

Va  lin,  Jost!|)h 

Vallée,  Achille ...ï.ï.ï. "'.'.".. 

Veille  II. \,  Joseph 

Vrri'eaiilt,  Aimand 

Ve.'-i'el,  Kdinoiul 

Véziiia.  Auguste 

V  (viiia,   Léonce 

Vincent,  Ai'lhur 

Vover,  Elzéai' 

ARRÉRAGES    PERÇUS 

Joseph   Gnin)ond.. g 

Lauréat  Bouljujcr 

Au  rélien    Dion 

Aui.-ind  Bei'f,^ei-on, 

Joseph  Gu  il  Ilot 

Léoiiidas  Héhert, 

Anonyme 

Archevêché  de  Québec,  1"  octobre  1905. 


6  00 
GO  00 

7  50 
38  00 

7  25 
18  00 

8  50 
36  20 

9  00 
10  00 
18  00 

8  00 


76  00 
2  25 
2  00 
t  05 
I  05 
I  05 
1  00 


H.  Têtu,  I^re,  Secrétaire. 


N.  H.  Les  membres  de  U  Caisse  Ecdésia.stique  (actifs  et  pensionnaires)  ont 
sous,:rit  jusqu'à  présent  $  7,208  00  pour  le  Monument  Laval.  Trente  membres 
actifs  se  sont  abstenus  ;  mais  plusieurs  ont  promis  de  payer  plus  tard.  La  somme 
totale  sera  bien  de  .$  7,500.00. 


f)  00 
60  00 

7  50 
38  00 

7  25 
18  00 

8  50 
30  20 

9  00 
10  00 
18  00 

8  00 


8  76  00 


25 
00 

05 
05 


I  05 
1  00 


105. 


et  pensionnaires)  ont 
.val.  Trente  membres 
plus  tard.   La  somme 


321* 


QU^STIONES   ANN(3    1906 


tl.l.l.A'rioMlirs  •IHKOl.t.OICIS   DISUUTIKNI)*    IS    AKCHIDIflrESI    (iUKniCKSSI 


MENSE  JANUAHIO 


Seniproniiis  parochus,  confessionem  generalem  inslitiieiis, 
casus  sequentes  quibus  aiigitur  siio  confessario  ila  exponit  : 
il)  «  IiiteiTogatus  de  modo  restitntionis  lacieiidaî  a  qiiodam  pœ- 
iiitente  qui  a  viro  ditissimo,  deinde  defiiiicto,  mille  scuta  siir- 
ripiierat,  eidem  pœniteiiti  injiiiixi  ni  i)i;el'atam  summam  pau- 
peribus  daret,  nihil  lune  recogitaus  de  haM-ede  necessarioquein 
deluncto  successisse  ,jam  noveram  ;  b)  Excipiens  confessionem 
Caii  divilis  mercatons,  cognovi  modo  cerlo  quemdam  contrar- 
tnm  ab  eo  boiia  fide  initnm  esse  nsnrarinm;  tacui  tamen  de 
iiijnstitia  contractus  et  de  obligatione  feddeudi  lucrnm  exinde 
perceplum,  veritusne  illum  offendereni  ejusfpe  animnm  a  me 
alienarem  :  ex  quo  Caii  contractu  paulo  post  rescivi  grave 
damnum  alten  obvenisse:  c)  fnconsiderate  adcgi  alium  mer- 
catorem  ad  contractum  bona  fuie  inilnm,  — qui  mihi  prima 
fronte  injustus  visusest— rescHidendum  et  ad  lucrnm  inde 
perceptum  reddendnm;  sed  re  poslea  malnrius  perpensa,  co- 
gnovi me  graviter  errasse.  Altamen  ausns  non  snm  pœnilen- 
tem  de  errore  admonere,  ne  imperitus  in  scientia  morali 
haberer.  » 

Ad  stimulos  conscientise  compescendos,  qnrerit  : 

1°  Ad  quid  teneatur  confessarius^  qui  suo  o/fîeio  fmgens,  errorn 
iii  maleria  juslUim  commissit  ? 


i-     !■ 


-■!"  Quiil  de  sinf/iilis  pnmt  in  rnsu  juilicamium  ? 
3"  An  ad  tilu/uid  ipsr  tenealur  ? 


Qih'LM-il  Tiriiis   ii.'o-parorhiis    I"    Qaamlonnm  dici  polest  vrl 
fliam  débet  ntissa  pro  sponso  et  sponsn  ? 

•2"  Qaainam  miam  dicÀ  pote^t  et  //noniodo  celebrandum  est    ma- 
trimoiiiinn   Irmpore  feviali  scu  elauxo  ? 

3°  Quomodo  celebrnnda   sunt  matrimoniu   mixta  ? 


MENSE  MAIO 

Tiliiis  s;icer(los  praepositiis  est  paiwhifP  Siincli  Jacohi  in 
t|iia  siiiit  cives  e.\  omtii  Iribii  et  liiif,Mia  et  religioiie.  Occiimc- 
niiil  ei,  relatt*  ad  baptisinmn  t'dnfeieiKliiin,  iiouiiulli  casiis 
quorum  solutioueni  habere  vellet  : 

1°  Abrahau),  iufiilclis,  al)  Auglia  veuil  deceni  abhiuc  anuis. 
Malrimouiuni  uiinc  coutrabere  iuteudit  cuui  puella  catholica  ; 
sed  ban- cousensum  piieslare  uoii  vuU  uisi  ea  couditioue  ut 
baplizelur  et  rebgiouem  catboliraui  amplectaliir.  luterm.gatus 
au  baptisnium  suscipere  velil  et  fidem  habeat,  Abrabam  res- 
poudit  se  esse  iudifferentem  ad  susi-eptiouem  baptismi,  se 
tauieu  ess(!  paiatuui  ad  hoc  sacramentum  suseipieudum, 
(juauivis  dubitet  au  pioducat  etreotus  qui  a  catbolids  ei  tri' 
buuutnr. 

(Juxrit  Titius  nndebeal  ei  baptismum  conferre  eumque  deinde  in 
matrimonium  conjunyere  ? 

■2°  Poslquaui  aliquem   adullum    baptizavit,  eoguovit  modo" 
certo  eum   uou  hal)uisse,  en  teinpore  quo  baptizatus  est,  rec- 
tam  fidem,  sed  eum  tune  erroneas  notiones  habuisse  relate  ad 
uounullacapita  dootriuîe  catholicœ.  Postulat  Titius  ulrum  ille 
valide  baptismum  susceperit,  an  rebaptizari  debeal  ? 

3°  Idem  Titius  aliquando  baptizavit  secreto,  sed  certe  iuvi- 
tis   pareutibus,   iufanles    Judseorum   et   aliorum    infidelium 


n 


dici  potest  vrl 
nilum  ml  ma- 
i  ? 


ifli  JacDlii  il) 
onc.  Occiiri'tv 
oiiiiulli    casiis 

abhinc  <iiii)is. 
illa  calholica  ; 
conditioiie  ut. 

Iiitnrrogatiis 
\l)rahani    i-hs- 

haptismi,  st' 
iiiscipieDdiim, 
tholicis  ei  iri. 

ique  deinde  in 

>giiovit  modo" 
lalus  est,  rec- 
lisse relate  ad 

'us  ulrum  ille 
• 

ed  certe  iiivi- 
1    infidelium 


32.3' 

'Qami-il  an   rite  egfvil  f  Quid  et  quomodo  nqendum  sU  cum   his 
buplizalis  ? 


—  iiernon 


EiiaiTeliir   breviter   historia  CoiiriHi   Tridentiiii 
Caterliisini  ejiisdeiu  Com'ilii. 

MKNSK  nUAO 

Tiliiis  fonfpssaiius  excipieiis  conressioneni  Berth.-e  ancllLT 
<liiie  nini  hero  siio  (^aio  sîepe  peccaverat,  eidem  injungit  ut 
illiiis  domo  slatim  disocdat.  Berlha  remiit  id  peragere,  tum 
<|iiia  Caiiis  emendatioiieiii  pidmiserat,  tiim  quia  ab  aliquot 
aiiiiis  slipeiidi'im  iamiilatiis  ei  non  solvil,  quod  tarnen  brevi 
rt'cipere  sperabat,  non  amplins  receptnra,  si  discessissel.  His 
anditis,  TKiiis  oam  altsolvit,  simnl  injungens  ul  singulis  heb- 
<l()inadis  ad  conJessionem  ledoat.  Sed  i.oinusi  post  sex  menses 
r, n in  relaps n  pluries  ileralo  Bertha  ad  Titinm  revertitnr,  eas- 
deni  addnoens  raliones  ne  heri  donium  relinqnere  cogatnr. 
Addit  ht'rnni  post  pancos  dies  Maiianopolim  profectnrnm  nbi 
diii  tins  comniorari  débet  et  simnl  ipsiini  velle  ea  die  commu- 
nicare  et  indnlgenliani  pleuariam  lucrari  :  Titius  ei  iterum 
absoliMioncni  impertitur. 

Intérim  Gains  Marianopoli  degens  ooiilessario  manifestât  se 
Qnebeci  concnbinam  habere  quam  tamen  promittit  dimittere: 
exinde  fit  ut  statim  absolvatnr. 

Reversus  domum,  ancillam  non  dimittit,  sed  ambo  firmiter 
statuunl  non  amplitis  in  posterum  delinquere,  et  rêvera  per 
integrnm  mensem  propositum  fideliler  servant;  Mox  autem 
urgente  prœcepto  paschali  confessarium  adeunt  qui,  de  re 
certior  faclus,  eos  absolvere  renuit,  donec  se  séparent.  Ad 
alium  proinde  confessarium  accedunt  qui,  omnibus  auditis, 
secum  (lUferit  : 

1°  Quid  et  quotuplex  sit  occasio  peccali  ? 

'2'  An  et  in  qua  occasions  pœnitens  consfitutus  absolvi  possit  f 

',]'  Quid  judicandum  de.  ayendi  rations  confessariorum,  quoad 
singula  prout  in  casu  ? 


i  , 


«24* 

Enarretur  paiicis  verbis  hisloria  Connlii  Valicanl  K  dcti.f 
coiiipendiuin  decretonun  ejnstlem  Coiicilii. 

MENSR  OGTOIiRl 

Jacobus,  laicMis  inU>r  proU'stanlea  viv.Mis,  ad  .-os  confiitan. 
d08  petit  a  S.Mupionio,  parorho  suo,  arsum.-nta  .nubns  hs 
flniinnsirare  possit  doctrinam  catholicam  du  Sac.ranu-nli  hx- 
tieina>  Unclioi»is  materia,  forma,  ministro,  subjeeto,  rflechbus  et 
necnsilale,  cum  textu  epistolrn  B.  .lacobi  (v.  14,  ot.-.)  om.i.no 
colhTrere,  huneque  Aposlolum  non  de  alla  unclionc  lo(Hu. 
,,„ain  de  illa  .[lu-e  in  K.'clesia  Catholica  graviter  decninb.Mili- 
biis  adn»iiii»tralur. 


Qiuerilur  a  theologo  ; 

r  Quoi  sinl  (rrdines  seu  gradus  minislrorum  xacromm  ex  divi- 
lia  imlilulione  inur  se  dislincli  ? 

2"  QuHnisnam  compelat  ratio  sacramenti  f 

3»  Quomodo  demonslrari  possit  episcopatum  esse  ordinem  à 
presbyteratu  distinctum  f 

4°  Quot  et  quinam  smt  elfeclus  sacramenti  ordinis  ? 

5»  Legem  coelibalus  neque  juri  nnturali,  neque  juri  divino  repu- 
gnare. 


/alicîiiii  «'l  (Icliic 


1(1  eo»  ronfiil.'ur 
u'iita  (piilms  eis 
1  Sa(M'anuMiti  Kx- 
bjeeto,  r/l'eclibus  cl 
14,  Ole.)  oinnino 
unclioïKi  loiiiii. 
iter  dtciiinbiMili- 


sacronim  ex  divi- 

;    esse    ordinem    à 

Unis  ? 

le  juri  diviiw  rep\$- 


—  1 


TABLE  CrmOiNOLOGIQUE 

DES  matip:res 


•SON  EMINKNCE  LE  CARDINAL  E.-A.  TASCHEREAU, 

Archevéquk  de  Quéheg 

SA  GRANDEUR   MGR  L.N.  BÉGIN, 

Archevêque  de  Cyiiène,  Administrateur 

1898 

<255)  Mandement  (6  janvier)  promulsnanl  l'Encyclique 
Affari  vos  sur  les  écoles  du  Maniloba 

(256)  Circulaire  au  clergé  (7  janvier).  — Promulgation  de 

l'Encyclique  Affari  vos.  —  Recommandation  de 
quelques  ouvrages  au  clergé.  —  Adoucissement 
temporaire  à  la  pénitence  du  Carême.  —  Le  R.  P. 
Frédéric.  —  I^ouange  après  le  Salut  du  Très  Saint 
Sacrement • 

(257)  Circulaire  au  clergé  (19  mars). —Itinéraire  de  la 

visite  pastorale. —  L'œuvre  de  la  vraie  dévotion  à 
la  Sainte  Vierge.  —  U Enseignement  primaire.  —  Re- 
traites pastorales  et  examens  des  jeunes  prêtres. 
—  Nouvel  e.xemplaire  du   mandement  n"  255  et 

de  la  circulaire  n°  256 

^258)  Circulaire  au  clergé  (12  avril).  -Annonce  de  la 
mort  de  S.  E.  le  Cardinal  Taschereau 

S.   G.    MGR   L.-N.  BÉGIN,   Archevêque   de  Québec 


■6\ 


:5 


(1)  Mandement  (20  avril).  — Mgr  L.-N.  Bégin  annonce 
sa  prise  de  possession  du  siège  archiépiscopal  de 
Québec ^"^ 

{2)  Circulaire  au  clergé  (1"  septembre).  —  L'œuvre  de 


—  2 


I 


riIAtt'l-Di(!ii  du  Siicré-CfiMir  n-coirunaïKlôc.  —  Ré- 
novation (lt>  pouvoirs. — Siijt'ts  (rt'xaiiicii  ft  do 
s< niions  des  jeiim's  pivlrt's.  —  AiiltMirs  dont  les 
oiivf'aRos  sont  à  l'Index,  ou  dan>;.'n'iix.  —  Asso- 
cifitioK   d«!  rAdoralion  PcrpHlnelle  du  Très  Saint 

Sncrcini'iit 47 

(3)  Giniilaiic  an  cli'ij.'t'  (vM  iiovcinliic).  —  (^nèle  en  fa- 
vnr  de  la  colonisation.  —  Conférences  eccjésias- 
liiliies,  —  ArrliiciMifrérie  du  Scaimlaire  do  l'im- 
inacnlée-donception.  —  Ollire  du  Uieiilieurenx  de 
la  Salle.  —  Association  de  i'Adoialion  Perpoliiel- 
le  du  Tiès  Saint  Sacrement f»5 


1899 


(^)  Circiiiiiii'e  an  clerj^é  (10  j.mvier).  —  Iinpo.-iluju  du 
pnllium  par  M'^v  rAi'clievè(|iie  d'Ottawa,  le '22  jan- 
vier.—  Qiièle  à   faire  dans  les  é''li?es  en  faveur 


do  l'onivre  des  Métis.  —  M 


esses  nasses;  m; jamais 


né^ligiM-  d'en  recevoir  les  honoraires.  —  Nouvelle 
édition  dn  Cotir  nitholuiue  do  M.  l'al)lié  D.  Gosso- 
lin. —  Madame  Snindt;  Anne  par  le  H.  l*.  (Iharland, 
Dominicain 59 

(5)  Circulaire  an   clergé  (30  janvier). --  l.a  grippe  et  le 

procliaiii  Carême.  —  Le  Cnn'me  saiictifii'',  par  le  R. 
1'  WittehoUe,  Rédemplorisle.  —  itinéraire  delà 
visite  pastorale.  —  Cierges  à  porter  seulement 
lors(]uo  la  rnl)ri(|ue  l'exige 65 

(6)  Circulaire  au  cl(>igé.  {2'i  avril).—  Lettre  de  N.  S.  P. 

le  Pape  Léon  XIII  à  S.  Iv  le  Cardinal  archevêque 
de  Baltimore  sur  les  doctiines  Amiricanistes. — 
Induit  exemptant  les  fidèles  d'entendre  la  messe 
les  jours  de  fêtes  de  l'Annoucialion,  de  la  Fête- 
Dieu  et  de  la  Saint-Pierre.—  Nouvelle  édition  de 
VExlrait  du  rituel  romain.  Au  delà  du  tombeau,  par 
le  R.  P.  Hamou,  S  ..  -  \[Taires  de  fabrique  à 
i!!i  ttre  en  hou  oi'dre  nu..,  !  t  v'sile  pas  m'  'e  — 
Retraite.-  pastorales  ^'^  «Mnieh.,  des  jeunes  prêtres      69 

(7)  Circulaire  au  clergé  (8  mai).  —  L'Hôtel-Dieu  du 


—  p 


8«'if'-C(Piir 

(H)  MH.M.Tneiil  m  juillel)  pro.Mii'igï.imrrl.MÏcvriiqne 
Aiinurn  *ac/-um(lH8.S.  I.^oa  XIII  sur  la  con serra- 
flou  du  gcin-  limnaiii  au  San-é-tlœiir  d»^  ,j»8ii8... 
(.))  Ciiruiairo  au  .•l.Mg.*  (•)  novt'mbiv).  —  Kury.Iiqu,. 
(!«'  N.  S.  I»,  h>  |»apt.  Léon  \Ilf  ,1.1  «•h.pt.'e  cU;  France. 
—  IiKlulK.'h.'fis  du  Saint  Hosaiie-.  -  Matiôre  de 
l'«.vau).Mi  annuel  des  jeune»  prêtre».—  liidulKen- 

Cf»  apocryphes ; ^iq.j.  .,. 

(10)  Circulaire  au  clerKé(lf)  décembre).  —  IKille  de  S.  S. 
L<^on  XIII  publiant  la  prouiiilf/alion  du  jubilé 
universel  de  l'année  saiule  l!)0().  -  fudulKences 
<ini  sont  suspendues  durant  l'année  l!»()U.  —  Mes- 
se de  minuit  le  31  décembre  de  c.-lte  année  et  de 
l'année  i)rochaine.  -Auteurs  recommandés  et 
conseils  à  suivre  pour  prédication  sur  toute  la 
doctrine  chrétienne—  Matière  lihistoire  ecclé- 
siastique pour  l'examen  des  jeunes  prêtres.  — 
Induit  penne ttan t  de  i.'agner  les  iud ulgonces  avec 
confession  bi-nieiisuelle , 


m 


97 


lit 


3î) 


(II; 


1900 

Circulaire  au  clergé  (5  février).  _  IndnI-encos  de 
jubile  pour  les  (  ommnnautés  reli^ri,.„s.  ^,  les  ma- 
lades, etc.  —  Suspense  des  indiilj..ences  et  des 
pouvoirs  durant  l'année  jubilaire.  —  Ref,driraent 
pour  le  prochain  Carême.  _  Le  pain  %  saint 
Antoine.  -  Prières  pour  la  paix.  -  Itine  aire  de 
la  visite  pastorale.  — Quêtes  diocésaines     ...  153 

Circniaire  au  clergé  (K  avril).  -  Projet  de  p^  .-rina- 
gea  Paray-IeMonial,  à  Lourdes  et  à  R„  „>  _ 
Prières  préparatoires  à  la  visite  pasioral.  dans 
les  paroisses  où  elle  doit  avoir  lieu.  —  CoU  te  à 
faire  le  jour  de  Noël  pour  l'œuvre  du  l^atn,  lage 

(1)  Erreur  dans  la  pagination.  Corrige,  en  ajoutant  8  à  cha,jue  c,  .Hre  depuis 
la  page  03  jusqu'à  la  page  130.  Le  chlIFrc  exact  est  celui  qui  n'e^-  pa.  en  e 
parenthèse.  ^  '       ="'•"' 


(12) 


_  4  — 

<le  la  SaiiU-Viiicciit  de  l^iiil.  —  Noces  d'or  sacer- 
dotales de  quatre  Révérends  Pères  Oblats  à  Saiiit- 
Sauvciii'.  —  Retraites  jjastorales  et  examens  des 
jeunes  prêtres  1^3 

(13)  Circulaire  au  clergé  (27  avril).  —  Collecte   pour  les 

incendiés  d'Ottawa  et  de   Hull.  —  Règlement  de 

la  caisse  ecclésiastique  Saint-Josepli 181 

(14)  Circulaire  au  clergé  (-2  juillel).  Caisse  Saint  Joseph.     184 

(15)  Mandement  (I"  novembre),  ordonnant  un  Iridnum 

solennel  eu  l'honneur  de  saint  Jean-Baptiste  de 
la  Salle,  fondateur  de  l'Inslilul  des  Frères  des 
Ecoles  chrétiennes 185 

(16)  Circulaire   au   clergé   (25    novembre).    —   Matière 

d'examen  et  sujets  de  sermons  des  jeunes  prêtres 
pour  1901.  — Conférences  ecclésiastiques.  —  La 
messe  de  minuit  du  31  décembre  devant  le  Saint- 
Sacrement  exposé.  —  Age  reiiuis  pour  la  premiè- 
re communion.  —  Comptes  de  fabrique 191 

(17)  Circulaire  au  clergé  (25  décembre)  — Encyclique  Ta- 

metsi  fulura  de  N.  T.  S.  F.  le  Pape  Léon  XIII  sur 
Jésus-Christ  Rédempteur. — Apostolat  de  la  prière. 
—  Propagation  de  la  foi. —  Revue  eucharUlique...     195 

1901 

(18)  Circulaire  au  clergé  (22  janvier),  à  l'occasion  de  la 

mort  de  la  leiue  Victoria  et  de  l'avènement  du 

roi  Edouard  VII 217 

(19)  Mandement  (22  janvier)  à  l'occasion  du  jubilé  que 

N.  S.  P.  le  Pape  Léon  .X.III,  par  son  encyclique 
Temporis  quidem  sacri,  vient  d'étendre  à  l'Eglise 
universelle 221 

(20)  Circulaire  au  clergé  (23  janvier).  —  Conditions  à 

remplir  pour  gagner  l'indulgence  du  jubilé — [ns- 
U'uclio  adclerum  Quebecensem  cirea  jubilxum  anni 
1901.  —  Manuel  à  l'usage  des  fidèles  pour  le 
temps  du  jubilé.  —  Avis  à  propos  du  prochain 

recensement 229 

{2[)  Circulaire  au  clergé  (22  avril).  Itinéraire  de  la  vi- 


HSëS'  lîSi" 


—  5  — 

site  pastorale.  Prières  prépar.itoii-es  à  la  visite.— 
Lettre  collective  des  évèques  du  Caiiiida  au  sujet 
du  serment  prêté  par  le  roi  d'Angleterre.  —  Re- 
traites pastorales.  —  Indulgence  plénière  à  ga- 
gner  les  premiers  vendredis  de  chriqiie  mois  en 
1901.—  Oraison  commandée  Pro  Papa  an  lien  de 

Pro  pace 237 

(2-2)  Circulaire  an  clergé  (25  novembre). —  Conférences 
occlésiasti(jues.  —  iilxam.'us  annuels  et  sermons 
des  jeunes  prèires  —  Assurance  des  édifices  re- 
ligieux. —  Reddition  de  comptes  des  marguillers 
et  des  syndics. —Obligations  des  membres  des 
deux  sections,  diocésaine  et  provinciale,  de  la 
Société  d'une  messe.  —  Lettres  contenant  de  l'ar- 
gent à  faire  enregistrer  241 

1902 


ire  de  la  vi- 


(23)  C 


nlaire  au  clergé  |8  février).  —  Age  requis  pour 
a   première  communion.  —  Rapport  annuel  de 


M 


es>ieurs  les  Curés.-  Quête  à  fair 


e  tons  les  ans. 


le  I"  dimaiiche  d'août,  pour  l'œuvre  des  clercs.— 
Noirc-Dame   >/c  Lorrli,'  ni  la   Nouvelle- France,    par 
say. —  Petits  ouvi'ages  publiés 


l'abbé  L.St-G.  Lind 


par  les  RR.  PP.  Wiltebolle  et  Bischolf,  rédemp- 
toristi's.  —  C'iicrfusriw  du  Trovnil,  |)ar  le  R.  P.  A. 
Nunesvais.  Culéchisme  de  Conlrovirse.  —  La  Revue 
Euchansli</ue.  —  Jeûne  et  abstinence  du  Carême, 
-Jubilé  pontifical  de  N.  S.  P.  le  Pape  Léon  XIII. 


Dé 


par 


iiour 


R 


onic 


(24)  Circulaire  an  clergé  (3  jnni).  —  La  guerre  sud-afri- 


came 


(25)  Ciicnlaiie  au  clergé  (lOjum).  —  Couronnement  df. 


245 


257 


S.  M.  le  roi  Edouaid  VH.  —  Coll 


l"  dim.inclie  du   mois  d' 


ecte  à  faire  le 
lonl  pour  l'œuvi-e  des 


<'lercs. 


Retraites  past<ji'ales  259 


(26)  Circulaire  au  clergé  (24  juillet).  —  Mort  de  S.  E.  le 
cardinal  Ledochowski,  préfet  de  la  S.  C.  de  h 
Propagande 


263 


—  6  — 

(27)  Circulaire  au  clergé  (16  décembre).  -  Conférences 
ecclésiastiques.  —  Examen  des  jeunes  prêtres.— 
Quête  pour  l'œuvre  des  clercs.  —  Produit  de  la 
quête  pour  les  missions  du  Nord-Ouest.— Office  et 
messe  de  saint  Jean-Baptiste  de  la  Salle.  —  Anna- 
les de  Nolve-Dame  du  Sacré-Conir.  —  Tiare  d'or  qui  " 
sera  oUerte  à  Sa  Sainteté  Léon  XIII,  au  25"  anni- 
versaire de  sou  couronnement. —  Age  requis 
pour  la   première  communion  -267 

1903 


(28)  Circulaire  an   clei'gé  {\2  février)  —  L 


viu'i't-cin- 


qnieme  anniversaire  du  couronuenuMit  de  N.  S. 
P.  le  Pai.e  Léon  XIII.  —  Itmeraire  de  la  visite 
[tas to raie  .i-i 

(29)  Mandement  (-JU  juiilel)  amioncant  la  mort  de  N.  S. 

P.  le  Pape  Léon  XIII !. 275 

(30)  Mandement  (5  aoùl)  annonçant  l'élection  de    ?,.  S. 

P.  le  Pape  Pie  X 27g 

(31)  Circulaire  au  clergé  (28  octobre).   Kiicyclique  de 

N.  T.  S.  P.  le  Pape  Pie  X.— Conférences  ecclésias- 
tiques.—Sujets  de  sermons  et  matières  d'evamen 


pour    les  jeunes    prêtres 


Règl 


enient  pour   le 


procbain    carême.    —   Le   cin(|uauteuaire    de   1; 


proclamation  du  dogme 
tion. 


de  riminaculée-Concep- 
ociété>  secrètes  condamnées  par  le  Saint- 
Siège. —  Brochures  protestantes  à  détruire.— 
Drapeaux  qui  ne  doivent  pas  être  introduits  dnns 


les  éjjrlises. 


même  prêtre  qui  a  chanté  un 


service  funèbre  doit  faire   l'absoute. 


Ci)llectes 


qui  doivent  être  spécialement  recommandées 287 

1904 

<32)  Circulaire  au  clergé  (16  janvier).  —  Départ  pour 
l'Europe.  —  Itinéraire  de  la  visite  pastorale.  — 
Précautions  à  prendre  contre  les  incendies 311 

<33)  Circulaire  au  clergé  (2  juin).  —  Erection  d'un  mo- 


~1  — 

iuinieiità2Mgr  de  Laval 315 

<34)  Mandement  (30  jniUet)  proniiilnuaiiT' '--vciiqnô 
Ad  iliem  illum,  qui  accorde  un  jubilé  nniversel,  à 
l'occasion   du    cimjnantenaire  de    l'Iminaculée- 

Conception  de  la  Sainte  Vierj,''e 319 

(35)  Circnlalre  an  clei-é  (|-2  ocIoImt). -- Cmirérënces 
ecclésiastiijnes.  —  Sujets  de  sermons  et  matières 
d'examen  pour  les  jennes  piètres.  —L'invocation 
Cor  Jcsu  sncralissinmm.  miserere  nobis  à  l'éciter 
après  les  basses  messes.  _  Dictionnaire  généntof/i. 
que  des  familles  de  Charlesboim/.  —  Rè^Wement 
ponr  le  prochain  carême.  _  Procès  de  iSatifica 
lion  des  Pères  Brébenf,  Lalemant.  Jo-nes,  etc..     355 


1905 


(36)  Circulaire    au    clergé  (!)   févri.>r).  -   Cerlificats  à 

donner  pour  radmissioii   des  pauvres  dans  les 
hôpitaux  et  le  placement  des  orphelins  dans  les 
familles.  —  Procès-verbaux  des  conlërences  ec 
clésiastiques.  —  Propagation  de  la  Foi.  —  Monu- 
ment du  Vénérable  Mgr  de  Laval.  —  Itinéraire 
de  la  visite  pastorale.  _  Le  chant  d'église 359 

(37)  Circulaire  au  clergé  (21)  mai).  _  Décret  de  la  S.  G. 

des  Rites  concernant  les  cierges.  —  Retraites 
pastorales  et  examen  des  jennes  prêtres.  —  Raj)- 
port  annuel  sur  les  paroisses.  —  Gain  des  indnl- 
geiices  avec  confession  tous  les  quinze  jours,  — 
Précautions  à  prendre  contre  les  incendies  ...        363 

(38)  Circulaire  an  clergé  (21   octobre).  -  Encyclique  de 

Sa  Saniteté  Pie  X  sur  l'enseignement  du  caté- 
chisme. —  Consécration  de  Mgr  Blanche,  Vicaire 
apostolique  du  Golfe  Saint-Laurent.  —  Sujets  de 
conférences  ecclésiastiques.— Matières  d'examens 
et  de  sermons  des  jennes  prêtres  —  Cierges 
liturgiques  et  Messieurs  Lasnier  de  Lévis.  — 
Manuel  anti-alcoolique.  —  Permission  accordée  à 
M.  l'abbé  P.-O.  Leary  d'avoir  accès  aux  archives.     37 


—  8  — 


APPENDICE 


Itinéraire  de  la  visite  pastorale  de  1898 3*^ 

Procès-verbal  de  l'assemblée  du  bureau  de  la  Société 
ecclésiasti(ine  Saint-Joseph,  tenue  an  Séminaire  de 
Québec,   le   10  août  [898 ; 5* 

Quseslioiu's  iiiino  1899  coUnlionibus  tlicoloyicis  ilisculiciulœ  in 

archidiœcc-.si,  (Jarbeci'uxi 19* 

Itinéraii'e  de  la  visite  pastorale  de  1899  ...; 23* 

Comptes  l'eudns  des  collectes  laites  dans  le  diocèse  de 
Québec,  en  1898,  pour  le  deniei-  de  saint  Pierre,  les 
sonrds-mnels,  les  écoles  du  Nord-Ouest,  lu  Terre 
Sainte,  la  Société  de  Colonisation,  les  nègres  de  l'A- 
fri(jue  et  la  Sainte-Enfance  25* 

Liste  des  arrondissements  pour  les  coni'érences  ecclésias- 

t'qiit^'  35* 

Procès-verbal  de  Tasseniblée  du  bureau  de  la  Société 
ecclésiastique  Saint-Joseph  tenue  an  Séminaire  de 
Québec  le  11  août  1899  (I9*)39*(1). 

Quœsliones  aiiuo  190U  coHationibus  ihi-ologicis  dismlienilx  in 

iirchiiliœcesi  Qucbeccnsi  '. (130*)  55  (2) 

Comptes-rendus  des  collectes  faites  dans  le  diocèse  de 
Québec,  en  1899,poui'le  denier  de  saint  Pierre,  les 
sourds-muets,  les  é(;oles  du  Nord-Ouest,  la  Terre 
Sainte,  la  Société  de  Colonisation,  les  nègres  de 
l'Afrique,  la  Sainte-Enfance  et  les  Métis 59* 

Itinéraire  de  la  visite  pastorale  de  1900 71* 

Circulaire  à  MM.  les  membres  de  la  Société  ecclésiastique 

Saint- Joseph 7j* 

Procès-verbal  de  l'assemblée  du  bureau  de  la  Société 
ecclésiastique  SainlJoseph,   tenue  au  Séminaire  de 

(1)  Erreur  de  pagination.  Corrigez  en  ajoutant  20  à  chaque  chiffre  depuis  k 
page  19  jusqu'à  la  page  34*. 

(2)  Erreur  de  pagination.  Corrigez  en  lisant  de  page  55*  à  58*  au  lieu  de  lire 
do  page  130*  à  page  133*.  Le  chiffre  exact  est  celui  qui  n'est  pas  entre  paren- 
thèse. 


jue  chiffre  depuis  la 


—   9   — 

Québec,  le  17  août  1900 73*  ^^^ 

QuxsUones  anno  1901  collât ionibus  iheologicis  discuUendx  in 

archidiœcesi  Qucbecensi 92* 

Comptes-i-t'iidiis  des  collectes  laites  dans  le  diocèse  de 
Québec,  en  1900,  pour  le  denier  de  saint  Pierre,  les 
sourds-mi-;ls,  les  écoles  du  Nord-Ouest,  la  Terre 
Sainte,  la  Société  de  Colonisation,  les  nègres  de 
l'Afriiine,  la  Sainte-Enfance,  le  Patronage  et  les  in- 
cendiés de  HuU 97* 

[tniéraire  de  la  visite  pastorale  de  1901 105* 

Procès-verbal  de  l'assemblée  du  bureau  de  la  Société 
ecclésiastique  Saint-.Iosopb,   tenue  au  Séminaire  de 

Québec  le  16  août  1901 105*  bis 

Quseslionn  anno  1902  collationibus  iheologicis  disculiendx  in 

archidiœcesi  Quebccensi 121* 

Comptes-rendus  des  collectes  faites  dans  le  diocèse  de 
Québec  en  1901,  pour  le  denier  de  saint  Pierre,  les 
sourds-muets,  les  écoles  du  Nord-Ouest,  la  Terre 
Sainte,  la  Société  de  Colonisation,  les  nègres  de 
l'Afrique,  la  Sainte-Enfance  et  le  Patronage....  !-25* 

Itinéraire  de  la  visite  pastorale  de  1902 133* 

Procès-verbal  de  l'assemblée  du  bureau  de  la  Société 
ecclésiastique  Saint-Joseph,  tenue  au  Séminaire  de 
Québec,  le  8  août  1902 .'...   135* 

Quœsliones  anno  1903  collationibus  thcologicis  discuticndx  in 

archidiœcesi  Quebecensi 15[* 

Comptes-rendus  des  collectes  faites  dans  le  diocèse  de 
Québec,  eu  1902,  pour  le  denier  de  saint  Pierre,  les 
sourds-muets,  les  écoles  du  Nord  Ouest,  la  Terre 
Sainte,  la  Société  de  Colonisation,  les  nègres  de 
l'Afrique,  la  Sainte-Enfance,  le  Palronageet  l'œuvre 
des   clercs 155* 

Itinéraire  de  la  visite  pastorale  de  1903 163* 

Procès-verbal  de  l'assemblée  du  bureau  de  la  Société 
ecclésiastique  Saint  .Joseph,  tenue  au  Séminaire  de 
Québec,  le  14  août  1903 |65* 

Quiesliones  anno  1904  collationibus  Iheologicis  discuticndx  in 

archidiœcesi  Quebecensi ig|* 

Itinéraire  de  la  visite  pastorale  de  1904 \R^* 


—   10  — 

Çomples-rendns  dos  collectes  faites  dans  le  diocèse  de 
Québec,  en  li)03,  pom- le  denier  de  saint  Pierre,  les 
sonrds-nuiets,  les  écoles  dn  Nord-Onest,  la  Terre 
Sainte,  la  Société  de  Colonisation,  les  nègres  de 
l'Africuie,  la  Sainte-Enfance,  le  Patronage  et  l'œnvre 

des  clercs Ip,"* 

Procès-verbal  de  rassemblée  du  bnrean  de  la  Société 
ecclésiastique  Sainl-.loseph,    tenue  au  Séminaire  de 

Québec,  le  -2  anùt  l!)()4  1^7* 

Ouwsllones  anno  \%:>  coUolioinbus  Ihcolof/icis  disculinnlxïn 

archidiœccsi  Oucbecemi  (20!*)  201*  (1) 

Comptes-rendus  des  collectes  faites  dans  le  "diocèse  de 
Québec,  en  l!»0'i,  pour  le  denier  de  saint  Pierre,  les 
sourds-muets,  les  écoles  <lu  Nord-Ouest,  la  Terre 
Sainte,  la  Société  de  Colonisation,  les  nègres  de 
l'Afrique,  la  Sainte-Enfance,  le  Patronage  et  l'œuvre 

des  clercs /Qn-;*\  on-* 

,,.    ,      .       ,     , (2!),)=*=)  2()o* 

Itmeraire  de  la  visite  pastorale  de  1905 (303*)  '>[3* 

Procès-verbal  de   l'assemblée  du    bureau    dê'la   Société  ^ 

ecclésiastique  Sain l.Joseph,   tenue  au  Séminaire  de 

Québec,  le  II  août  1005 (305*)2I5* 

Quxstiones  anno  1906  coUatlonibus  theologicis  discuticndx  in 

archidiœcesi  Quehecensi (321*)  231* 

(1)  A  partir  de  la  page  '291  jusqu'à  la  fin  .]e  VAppmidice,  il  faut  rrtraneher  90 
sur  chaque  chiHre  de  la  pagination.  La  page  exacte  est  celle  qui  n'est  pas  entre 
parenthèse.  ^ 


—  11 


)cèse  de 
rre,  les 
cl  Terre 
grès  de 
l'œuvre 

Société 
laii'e  de 


TABLE  ALPHABETIQUE  DES  MATIEKES 


187* 


107* 


•ciKlœ  in 
i)l»=)  -201*  (1) 
cèse  le 
rre,   les 
i  Terre 
îres  de 
'œuvre 
..(20,5*)  205* 
..(303*)  213* 
Société 
aire  de 
..(305*)  215* 
'mdse  in 
■  (321*)  231* 

it  rfitrancher  90 
n'est  pas  entre 


AiisouTE  —  A  ch;iiit.er  par  le  célébi'aiit  de  la  messe,  204 
Améhicanistes  —  Lb-tlr(!  dt;   Léon   XIll  cormniuii(iiiée,  00-  — 

Te.Kte  de  la  lettre  de  Léon  XLII,  75. 
ANTiALCOOMyiJE  —  Mauiiei,  370. 
Antoine  (Sailli)  —  pain  de,  157. 
Apostolat  de  la  PniÈUE  —  !!)(). 

Archives  —  Permission  à  Tabbé  O'Iieary  de  coiisuUer,  379. 
Assurance  des  édifices  RELir.iEux  —  2'i2. 

Béatification  —  Procès  des  Pères  .Jésuites,  358. 

Bégin,  s.  g.  MoNSEKiNEUH.  —  Prise  de  possession  du  siège  de 

Québec.  37. 
Blanche  Mur,  --  Coiisécralion,  377. 

Caisse  ecclésiastique  —  Règlement,  182  ;— Résultat  des  votes, 
184;— Circulaire  pour  élection,  73*  ;— Résultai,  des  votes, 
89*;— Souscription  pour  monument  Laval,  195*.  —  Pro- 
cès-verbaux  (1898i,  5*;  (1800),  10*  i.  e.  30*  ;  1 1000)  73*- 
(1901),  105*;  (1902),  135*;  (19l)3),  165*;  (I90i),  'l97*  • 
(40U5),  305*  i.e.  215*. 

Carême  —  Adoucissement;  —  Règlement  pour  1000,  155  ;  pour 
1902,  251  ;  pour  1903,  28!l  ;  pour  1005,  357. 

Catéchisme  —  Encyclique  sur  l'enseignement  du,  381  ;  —  Avis 
el  règlement  de  l'Ordinaire  concernant,  371. 

Chant  d'église  —  302. 

Collectes  —  Voir  Comptes-rendus.  —A  recommander,  294. 

Colonisation  —  Quête  en  faveur  de  la,  55. 

Communion  —  Première,  âge  requis,  193,  245,  270. 

Comptes-rendus,  des  collectes  ainuieUes  — (1898),  25*-  (1899) 
59*;  (1900),  97*;  (1001),  125*;  (1902),  155*;  (190.3),  187*  i 
(1904),  295*  i.e.  205*. 


—  12  — 


CiERiiKS  —  Riibii(jno  cniicfriiMiil,  OT 


Décret  (U>  la  S.  C.  de& 


Rites,  'MV.]. 
C;,Kucs  —  (Slliivnnles,  (jnètes  .nimielltf-,  -210,  -JOS.  —  Collecte  à 

faire  le  I*"-  diiiiaiiclie  (l'Août,  v'C)!. 
Conception-Immacui.ék  — Scapiilaii-e,  57. 

GoNFÉUKNCEs  — Fîè^^li!  iiiiM"  (Ml  l'oiT  '.  56  ;— Etiiflfi  p:(''seiite.  11)2; 

isseiiieiils. 


-Avis.  •.>'»!,  •.'()?,  -iHS,  ;}55.  .378.    List(.  cU^s  aiTOiid 


35*  ;_  Procès- vei-bi  II  X,  300. —Questions  à  disciiter,  (180!)), 
I!)*;  (lîlOO),  130*  i.  e.  5.5*  ;  (l!)OI).  !)-2*  ;  (  l'.lOi),  I -21*  ;  (!!)03), 
151*  ;  (  lilO'O,  IHI*  ;  (1!)05),  -2l)|*,  j.  e  -201*  ;  (l!)0(l),  321*  i.  e! 

•230*. 

(Confession  —  Bi-meiisiielle  SiiHisaiile  pour  ya^jner  iiidiiigeii- 
oes,  14 'i. 

Denieh  de  saint   Pieriik  —  (Voir  Complis  rrndus). 
Dépaut  —  l'inir  I\oiue,  25i  ;  --  l»oiir  l'Kiipope.  31  I. 
DicTioNNAiHE  (;i';néalo(;iqi;k  —De  Cliarlesboiiij;,  357. 
DiuPEAUX       Ceux  (in'il  ne  l'aiit  pas  iiilrodiiire  dans  r(^i,dise,  293. 

KcoLES  —  Mandement  sur  ency(di(iiie  A/farl  rtm.  5. 

Kdouaiu)  VII —  Le  roi.  son  accession,  -218;  —  Conroiine- 
nieiil,  -25',). 

Encyclkhjes  :  —  A/fnri  von  (mi),  sur  les  (^coh.'s  dn  Manitoba, 
17  ;  — /l/)//)/m  ,s7/rTi///i,  (189!)),  103;  An  cleif;(>  d(.'  France, 
(I8!M,I)  (107)  I  15  ;  —  I.elire  acconipaj^niant  celle  eiicycli(jue 
(108)  il!  ;— Tonifisi  fiilurn,  sur  ,|esiis-Chrisl  Rédempteur, 
201  ;  —  Avis  raccompisnaiit,  195  ;  —  Tmiporis  (juidrm  sa- 
cri,  .hibilé  d(!  1901,  227; —  Esuprrrni.  la  premi('re  de  S.  S. 
Pie  X,  (1903),  2".)5  ;  —  Annonce  de  l'envoi  de  cette  eiicy- 
cli(ine,  287;  —  Ail  diem  dlinn  (!90i).  337;  —  Lettre  pasto- 
rali>  i|ni  raccompagne,  319  ;  — /l'vr^o  nimis  (1905i,  381; 
—  Avis  concern ml  cette  encyclirine,  371. 

ENREf.iSTitEMENT  —  Oii  recommandation  des  lettres  contenant 
de  rar,!.'i'iit,  214. 

Enseionement  pniMAiitE  —  Recommandé,  33. 

P]l!Chahisti(jue  —  Revue,  197,  250. 

Examens  —  Des  Jeunes  prêtres,  50,  73,  (105)  !  13,  180,  191,  242, 
289.  3)(1,  300,378. — Matièri;  d'histoire  ecclèsiasti(]ue  pour, 
I4i. 


cl8  l;i  S.  C.  de» 


S.  -  Collocto  à 


—    CmiioiiiK.'- 


■;  (lu  M;iiiilnbn, 


l'cs   conleiiiint 


—  13  — 

Fahriuuk  --  AH'.iires  de,  à  mettre  eu  ordre,  72  ;  —Comptes,  193, 
Foij  PHOPACATioM  DBi,A  —  Kxhoi't.i tioii  à   l'iMicounige:',  197;  — 

Nulle  paroisse  exemptée  d'y  coiitribui'r,  360. 
FnÉDÉnic  M.  \\  —  K/ps  de   Jésll^-Christ  et  de  sainte  Anne  à 

vendre  ponr  l'église  du  Saint-Saeremeiit,  28. 

Guerre  —  Siid-al'ricaine,  257. 

HiiARD.  i/abré  V.-A.,  labrador  et  Anlicosli,  27. 

Immaculée  Conception  —  Scapulaire.  57.— Cinquantenaire,  290 

Incendie  —  L\  précautions  contre,  313,  367. 

Index  —  l.iste  d'ouvrages  prohibés,  ,51. 

Induloknces  -  Apocryphes,  (100)  1 14;  -  Suspendues  durant 
l'année  1900,  UO  ;  —  Plénière  1-  vendredi  de  chaque  mois 
en  1901,  2  »9;— Avec  confession  tous  les  quinze  jours,  367. 

iNSTRUCXrO    ADCLERUM    CIRCA  JuBIL.EUM  —   1901 ,  232  l— (Jubilé 

de  1904)  335.  ^ 

Jubilé  —  Avis  de  l'envoi  de  la  Bulle  du  Jubilé  de  1900,  Annum 
saci-um,  139;—  Promulgation  du  grand  jubilé  de  1900, 
145;  —  Indulgences  pour  communautés,  153  ;  — Pouvoirs 
et  indulgences  suspendues,  157;  —  Constitutions  concer- 
nant les  indulgences  pour  les  communautés,  etc.,  61  ;  — 
Conditions  pour  gagner  les  indulgences,  229;— Manuel 
à  l'usage  des  fidèles,  235  ;  —  Jubilé  pontifical  de  N.  S.  P 
Léon  XIII,  252. 

La  Salle,  SAINT  J.B.  de  —  Office,  (après  béati{ication)57  ;  — 
Mindement— Triduum  solennel  en  son  honneur,  185;  — 
OiBce  et  messe  (après  canonisation),  269. 

Laval,  Mgr  de,  —  Monument  à,  315  ;  —  Fabriques  autorisées 
à  contribuer.  361. 

Ledochowski,  le  Card.  —  A. inonce  de  sa  mort,  son  éloge,  263 

Léon  XIII,  S.  S.  -  Jubilé  pontifical,  252;  -  Offrande  d'une 
tiare  d'or,  270  ;  25-  anniversaire  de  son  couronnement, 
271  ;  —Mandement  à  l'occasion  de  sa  mort,  275. 

Livres  — L'abbé  U-A.  Paquet,  Traité  de  Gratia  et  Virtutibus  ; 
—  Divers  ouvrages  d'apologétique  et  d'instruction  reli- 
gieuse publiés  en  Franco  ;  -  Ouvrages  on  anglais  publiés 


—  14  — 

par  la  maison  Beiizi^»'!-,  de  Nevv-Yoïk  ;  —  l/ahW  V.-A. 
H  11  a  1(1,  Labrador  ri  Anticosti.  26  ;  —  R.  P.  Frédéric  :  Vies 
de  N.  S.  J.  C.  et  do  saiiiU;  Anne,  -28  ;  _  Abbé  D.  Gossolin, 
Code  calholi'/uc^  63  ;  — Pi-iv  l>..V.  Charland,  bi  bonne  sainte 
A'ine,  63;  —  \\  Wiltehoile,  Carême  sanctifié,  66;  —  Extrait 
du  lUlnrl  romain,  72;  —  R.  P.  Ilamon,  Aiiaelà  du  tombeau, 
72;  —  i;;ibl)é  L.  I.indsay,  N.-l).  de  Loretle  en  la  Nouvelle- 
France,  247  ;  —  R.  p.  Wiltcbolle,  Neuvaine  au  Saint  Esprit, 
248  ;  —  R.  [\  Bischoir,  opnscnles  pieux,  248  ;  —  R.  P.  Nn- 
nesvais,  Catéchisme  du  Travail,  248  ;  —  Catéchisme  de  Con- 
troverse, ibi)  ;— ^WAn)  D.  (lohsciin,  Dictionnaire  ijénéalogi- 
que  des  familles  dt  Charlesbourg,  357. 

Mahgiiillehs  —  Reddition  d»>s  comptes,  243. 

Messes,    lîassos  :   —  Ne    reliiser   iiononiires,   62  ;  —  Fidèles 

exemptés  d'entendre  messe  jours  de  fête»  snpprimées,  71  ; 

—  De  minuit  h  31   décembre   189!)  et  1!)00,    141,192-  — 

So(Mété  d'nne  messe,  obligation  dos  inembres  de  chaque 

section,  243. 
Métis  —  Qnt^tes  pour  les,  60. 

Nègres  de  l'Ai-hique—  Collectes  pour  les  :  voir  comptes-rendus. 
Nord  Ouest  —  Qnète  pour  le>j  missions  du,  269  ;  —  Collectes: 

voir  comptes-rendus. 
Notre-Dame  du  SACRÉ-Cœ  ;•  —Annales,  269. 


Oblats  —  Noces  d'or  de  quatre  pères  à  Saint-Sauveur,  179. 

Offices  —  B.x  de  la  Salle,  57. 

Oraison  —  Pro  Papa  au  lieu  de  pj^o  pace,  23;». 

Orphelins  —  Certificat  pour  admettre  dans  orphelinats,  359. 

Ottawa  et  Hull  —  Quête  pour  incendiés,  181. 

Paix  —  Prières  pour  la,  157. 

Pallium — Imposition,  59. 

Paquet,  l'ahiîé  L.-A.  —  Traité  De  gratta  et  virtutibus,  26. 

Patronage  — Saint-Vincent  de   Paul;—  Quèle  à  Noël  pour 

l'œuvre,  176  ;  —  Collectes  :  voir  comptes-rendus. 
Pauvres  —  Certificats  pour  entrer  dans  les  hôpitaux,  359. 
Pèlerinage  —  A  Paray-le-Moiiial,  Lourdes  et  Rome,  173. 


—  15  — 

Pie  X,  S.  S.  —  MAiulfiiuMit  à  l'occasion  de  son  élection      ,  j 
Pouvoms  —  Rénovation  de.  49.  '  ^     ' 

I*nÉnicATioN  —  Ailleurs  leconini.indés  pour,  142. 
Photestants  —  Hioclmn.s  à  détiuire,  2!)3.  ' 

Quêtes  diocésaines  —  Avis,  159. 

Rappout  annuel  _  Des  pjiioisses,  -240,  360. 
Re.:ensement  —  Avis  pour  pmcjiain,  235. 
Retiuites  E(;(ji.É8iASTiyuEs  —  33,  73,  180,  238,  261    365 
Rituel  homain  —  Kx irait  du,  72.  '        >  •     • 

RusAiHK  —  liidnlyeiices  du  |I04),  112. 

Sacré-Coeuh  -  lIôlel.Dien  d„  ;  _  Œ^vre  recommandée,  47, 
8J;-0i-dre  de  la  visite  des  paroisses  pour  la  collecte  en 
faveur  de  l'œuvre,  92. 

SAcnÉ-CoECHOE  Jésus -Consécration   du   genre  humain  au. 

KM  ;  —  invocation  après  messe,  356 
Sainte-Knkance  -  Collectes  :  voir  compte,.rendus. 
Sainte  V,E„«E  -  Lœnvre  de  la  vraie  dévotion  envers  la,  32. 

Sain  Sa.hement- Louanges.  29;  -Association  de  l'àdora- 
tion  perpétuelle,  52,57.  '^uuia 

Sermons -Des  jeunes  P'étres,  50,  191,  242.  208,  289,  356  378 
Serment  du  roi  -  Lettre  collective  des  évoques  à  ce  ujet'  238 
Sociétés  secrètes  -  Condamnées  29o  ^  ^    '  ^^^' 

SouBDs-MuETs- Quêtes  pour  les  :' voir  comptes-rendus. 
hYNDics  —  Reddition  de  comptes,  243. 

Taschereau,  s.  E^,.E  Card.  -  Annonce  de  sa  mort,  35 
Terre-Sainte  -  Collectes  :  voir  comples-rendus. 

Victoria,  la  reine  -  Annonce  de  sa  mort  ')17 
Vincent  de  Paul,  Saint  -  Quête  à  Noël  pm;,-  patronage   176 
Visite  pastorale  -  Avis,  31,  67,  158,  27-^  312  361  •  -  Pr  èts 
preparatmres,  175,  237;  -.  Ilinérairê,  (I80>8)    3*-  ^809? 


^ 


::s  ■- 


ADDKNDA 
TMilA']  ClinONOLOcHQLE  DKS  MATIÏ^:RKS 

(:»'.»)  Cin-iilain'iui  (•IPr^iciMMlmMiihiv  |',)(),-,)  __  ('oH.vt,. 

'■"■"i'-"  pour  lorplirlinai  ,1..  S.u„t-I)ami,.n  qui  a 

.•le  n.,;ei.(lié.  _  l.idiilg.M.n.s  am)nl(.,.s  pa,  S  S 

''<■  X  a  propos  .1..  la   pn.,uu,r<.  Coinnmnion  _ 

»"••■'•'">"  '■'  si.ivr..  à    IV-anl   dos    vend.M.rs"  ,1. 

hnissoii  sans  lirpiicc 

TAHIJ.;  AM'IlAMÉTigiJK  DKS  MATlIiRKS 

RoissoN.  -  |)i,.,viio„  à  IV.KanI  d.s  vend.M.rs  sans  li.on.v   T)8 
)am.en.Sa,nt.  -  Collnl..  pour  l'Iiospire  i„,.,M,.lie  m 


:}9.-